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Bulletin de situation hydrologique
Normandie
Service Ressources Naturelles - Bureau Hydrologie, Hydrométrie et Prévision des Crues
www.normandie.developpement-durable.gouv.fr
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urce
: Nota : des différences peuvent exister
entre les cartes issues de modèles développés par Météo-France et le cumul de précipitations ef-
ANNÉE 2017
Résumé du mois : Après un mois d’avril très sec, la pluviométrie du mois de mai est plus conforme aux normales saisonnières. Une bonne moitié de la région connaît un excédent pluviométrique qui toutefois, en raison d’une évapotranspiration importante, n’atténue que légèrement le déficit cumulé depuis l’automne dernier. Le sud Manche et l’ouest de l’Orne sont encore une fois déficitaires, aggravant une situation déjà bien sèche.
Concernant les eaux de surface, si les déficits mensuels par rapport aux normales se sont globalement réduits grâce à ces précipitations, les débits de base des rivières poursuivent leur baisse printanière à un niveau souvent plus que décennal sec, témoignant d'un maigre apport des nappes aux rivières, consécutif à la très faible — voire inexistante dans certains secteurs — recharge de cet hiver. Ces observations confirment que, sauf précipitations nettement excédentaires cet été, l'étiage 2017 sera marqué sur une part importante du territoire normand. Le sud-ouest de la région, le Pays de Caux et le centre de la Seine-Maritime, les plus déficitaires déjà en avril et moins arrosés que le reste de la région en mai, présentent les situations les plus sèches.
L’ensemble des pluviomètres suivis confirme ce bilan
contrasté. Cinq postes sont en excédent supérieur à
15%, un poste à l’équilibre, deux poste en déficit supé-
rieur à 15%.
Quelques pluviomètres de la région
Rapport à la normale des précipitations en Normandie - Mai 2017
Source : Météo-France
Pluviomètre Cumul
pluviométrique mensuel
Écart à la
normale
Evreux 65.8 mm + 18 %
Rouen 62.3 mm - 16 %
Dieppe 71 mm + 17 %
Le Havre 75.5 mm + 28 %
Caen 61.8 mm - 1 %
Valognes 83.6 mm + 37 %
Le Gast 67 mm - 26 %
Alençon 90.1 mm + 34 %
Au cours de ce mois, les précipitations sont comprises entre
50 et 100 mm. Une grande partie du département de la Man-
che, l’est du Calvados, le centre de l’Orne ainsi que le centre
et l’est de la Seine-Maritime ont reçu plus de 75 mm. Le
reste de la région a été arrosé de moins de 75 mm.
Ce sont les première et seconde décades du mois qui ont
essentiellement contribué au cumul mensuel, avec une suc-
cession d’épisodes de pluies modérés (du 1 au 3, du 5 au 6,
du 10 au 12 et la plus marquée du 16 au 19). La troisième
décade a été la plus sèche. Sur les huit pluviomètres suivis,
ceux de Valognes et Alençon le 1er mai (respectivement
24.2 mm et 23 mm) et Rouen et Dieppe le 18 mai (24.8 mm
sur les deux postes) présentent un cumul journalier dépas-
sant les 20 mm.
Par rapport aux normales, le mois de mai 2017 présente un
bilan contrasté sur la région. Le département de la Manche
(hors extrémités nord et sud), l’est du Calvados, le centre de
l’Orne ainsi que le centre et l’est de la Seine-Maritime
connaissent un excédent de pluie de plus de 10% pour le
mois de mai (entre 25% et 50% sur la moitié nord de la Man-
che). A l’opposé, le sud de la Manche et l’ouest de l’Orne
connaissent à nouveau un mois déficitaire, de plus de 25%.
Une bande le long de l’estuaire de la Seine présente égale-
ment un déficit, moins marqué.
Pluviométrie de mai « A l’équilibre ou en excédent sur une grande partie de la région »
Mai
Pluviométrie de mai 2017
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Bulletin de situation hydrologique de Normandie (mai 2017) S
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:
On retrouve pour la pluviométrie efficace * (précipitations
- évapotranspiration*) la même sectorisation que pour
les pluies. Le département de la Manche (hors extrémi-
tés nord et sud), l’est du Calvados, le centre de l’Orne
ainsi que le centre et l’est de la Seine-Maritime, plus
arrosés, présentent une pluviométrie efficace légère-
ment positive (entre 0 et 25 mm sur les 75 mm à 100
mm précipités). Pour le reste de la région, moins arrosé,
l’indicateur de pluies efficaces de Meteo-France est né-
gatif en mai. Physiquement, cela signifie que la pluie
efficace a été nulle au cours du mois et que la réserve
en eau des sols a été sollicitée pour satisfaire la de-
mande en eau des milieux. Cette sollicitation de la ré-
serve en eau des sols est de l’ordre de 0 à 25 mm, sauf
dans l’ouest de l’Orne où il dépasse les 25 mm.
Le développement fort de la végétation en mai et les
températures élevées de la seconde moitié du mois ex-
pliquent l’importance de la part évapotranspirée. Le bilan
est toutefois moins déficitaire qu’au mois d’avril où l’indi-
cateur était négatif sur toute la région.
L’indice d’humidité des sols au 1er juin 2017 est compris
presque partout entre 0.5 et 0.7 comme début mai. Il est
plus faible dans le sud de la Manche et l’ouest de l’Orne
(entre 0.35 et 0.5, de 20 à 40% inférieur à la normale).
Pluviométrie efficace* et humidité des sols
« Le déficit se poursuit dans le sud Manche et l’ouest de l’Orne»
Pluviométrie sur l’année hydrologique* « Le déficit se résorbe légèrement mais le bilan est toujours sec »
Depuis le début de l’année hydrologique* (septembre
2016), la pluviométrie enregistrée est déficitaire sur la
totalité de la Normandie. Cinq mois sur neuf ont été défici-
taires et quatre mois – novembre, février, mars et mai —
proches des normales saisonnières sans être nettement
excédentaires.
Sur ces neuf mois cumulés, le déficit est compris entre
25% et 50% sur la majorité de la région, à l’exception de
l’est du Calvados, du centre et du sud de l’Eure et de ban-
des côtières du Cotentin, du Bessin et de Seine-Maritime
où il est légèrement plus faible (entre 20 et 25%).
Ce déficit s’est dans son ensemble un peu résorbé par
rapport au mois d’avril. Mais il reste conséquent.
Arrivé au deux tiers de l’année hydrologique, avec trois
mois d’été à venir, la probabilité est désormais très forte
que l’année hydrologique 2016-2017 se termine sur un
bilan nettement déficitaire.
Rapport à la normale des précipitations cumulées depuis septembre 2016
Source : Météo-France
Pluie efficace de mai 2017 sur la Normandie
Source : Météo-France
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Bulletin de situation hydrologique de Normandie (mai 2017)
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Pluies efficaces sur l’année hydrologique « Un cumul stable et toujours inférieur à la normale »
En Normandie, depuis septembre 2016, les va-
leurs cumulées de pluies efficaces sont majoritai-
rement comprises entre 100 mm et 300 mm sur la
région, à l’exception du nord de la Manche (entre
300 et 350 mm).
Ces valeurs sont globalement stables par rapport
au mois d’avril. Elles restent faibles et inférieures
aux normales saisonnières.
So
urce
:
Cumul des pluies efficaces sur la Normandie depuis septembre 2016
Source : Météo-France
Depuis septembre 2016, sur les huit pluviomètres suivis, le
cumul varie entre 366.5 mm à Evreux et 670.1 mm à Valo-
gnes. À la fin du mois, les sites suivis indiquent un déficit
cumulé compris entre 21% (Evreux, Caen) et 37% (Le
Gast).
Le déficit est en recul, plus ou moins marqué, sur tous les
postes par rapport au mois d’avril.
Pluviomètre Cumul Pluviométrique
depuis septembre 2016
Écart à la
normale
Evreux 366.5 mm - 21 %
Rouen 453.3 mm - 30 %
Dieppe 483 mm - 23 %
Le Havre 454.8 mm - 27 %
Caen 458.8 mm - 21 %
Valognes 670.1 mm - 26 %
Le Gast 638.2 mm - 37 %
Alençon 409.2 mm - 32 %
Pluviométrie sur l’année hydrologique « Situation des pluviomètres normands »
Evolution du rapport aux normales des pluviomètres de NormandieCumul sur l'année hydrologique
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-50%
-30%
-10%
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2017
www.normandie.developpement-durable.gouv.fr
Bulletin de situation hydrologique de Normandie (mai 2017)
Depuis le début de la saison hydrologique, les rivières du
Cotentin accusent un déficit de pluviométrique moindre que le
reste de l’ouest-normand. Elles présentent donc depuis le
début de l’hiver une situation moins sèche que le reste du
massif armoricain .
L’effet des précipitations de mai, bien visible sur les hydro-
grammes (ici sur la Saire) dans les jours suivants les épiso-
des pluvieux, n’en demeurent pas moins faible : les débits
rejoignent, quelques jours après, la courbe quinquennale
sèche.
La Sée à Chérencé-le-Roussel (50)
La Presqu’île du Cotentin
Pays de Caux et centre de la Seine-Maritime : l’étiage* s’annonce très sec
Les hydrogrammes présentés ci-après illustrent de façon plus détaillée la situation hydrologique de quelques cours d'eau jugés
représentatifs de la région ce mois-ci. Les graphiques couvrent une période de 3 ans, permettant ainsi de suivre l'évolution des
débits ces derniers mois et de comparer d'une année à l'autre la situation pour une même saison.
L’Orne à Grimbosq (14)
La Saire à Anneville-en-Saire (50)
Sur le reste du massif armoricain, la situation est plus sèche. Les débits poursuivent là aussi leur descente par paliers, entrecoupés des
réactions aux pluies bien visibles mais insuffisantes à faire remonter ou à stabiliser de façon durable le débit de base. Les situations les plus
sèches par rapport aux normales se retrouvent dans l’ouest de l’Orne et le sud de la Manche, une fois encore moins arrosé en mai. Sur la
Sée, ici en exemple, la situation est plus que décennale sèche au mois de mai, comme sur la Sélune, la Varenne ou le Thar voisins.
Sur l’Orne aval, les apports combinés de l’Orne amont située sur des formations du bassin parisien plus productives et des affluents de
l’Orne moyenne drainant le socle armoricain (Rouvre et Noireau) présentant une situation plus sèche, aboutissent à une situation intermé-
diaire (quinquennale sèche ici sur l’Orne à Grimbosq en amont de Caen).
Bassin de l’Orne et sud-ouest de la région
Dans ce secteur, la recharge* hivernale et printanière des nappes
est à peine perceptible sur les hydrogrammes des rivières (ici à la
station de Val-de-Saâne sur la Saâne) dont les débits chutent pro-
gressivement depuis l’été dernier. L’écart à la normale se creuse
depuis cet hiver. Le mois de mai ayant été une nouvelle fois défici-
taire en pluie, les débits poursuivent leur chute et de façon même
accélérée par rapport aux mois derniers, probablement du fait de la
demande croissante en eau du milieu et des températures qui aug-
mentent. Les bassins côtiers du Dun, de la Saâne, du Ganzeville
ainsi que les affluents rive droite de la Seine, le Cailly et le Com-
merce, présentent les situations les plus rares à l’échelle de la ré-
gion, de l’ordre de la vicennale sèche.
La Saâne à Val-de-Saâne (76)
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Bulletin de situation hydrologique de Normandie (mai 2017)
GLOSSAIRE
Année hydrologique : période continue de douze mois choisie de façon à minimiser les reports hydrologiques d'une année sur l'autre. Elle débute à une date de l'année où les
réserves sont au plus bas et est donc choisie en fonction des conditions climatiques de chaque région. En Normandie, celle-ci débute par convention au 1er septembre.
Évapotranspiration : quantité d'eau évaporée (à la surface du sol et des étendues d’eau) et transpirée par les plantes. Elle peut être potentielle (quantité d’eau potentiellement mis
en jeu) ou réelle (quantité d’eau effectivement évapotranspirée).
Pluies efficaces : les pluies (ou précipitations) efficaces sont égales à la différence entre les précipitations totales et l'évapotranspiration réelle. Ces précipitations sont soit stockées,
soit infiltrées (recharge des nappes) soit ruisselées.
Niveau piézométrique (ou par raccourci piézométrie): altitude ou profondeur (par rapport au sol) de la surface de la nappe souterraine.
Recharge des nappes: période/phénomène d’augmentation des niveaux des eaux souterraines. On parle régulièrement de recharge hivernale.
Vidange des nappes: période/phénomène de baisse des niveaux des eaux souterraines. On parle régulièrement de vidange estivale.
Débit de base / VCN3 : il s’agit du débit du cours d’eau en l'absence de ruissellement consécutif à de récentes précipitations. La grandeur choisie pour le quantifier est le VCN3, débit
moyen minimal calculé sur trois jours consécutifs pour une période donnée (mensuelle pour ce bulletin)
Hydraulicité : rapport du débit moyen sur une période donnée (mensuelle ou annuelle) à sa moyenne interannuelle sur cette même période. Elle permet de positionner simplement le
débit d'une année ou d'un mois donné par rapport à l'année normale ou au mois normal.
Médiane : pour un échantillon de valeurs ordonnées, la médiane correspond à la valeur qui se trouve au point milieu de cette liste, permettant de couper l'ensemble des valeurs en
deux parties égales (50%) en nombre de valeurs. Elle diffère de la moyenne de ces valeurs.
Fréquence ou Période de retour : la fréquence (au dépassement) d'un événement est la probabilité que cet événement soit atteint ou dépassé chaque année. La période de retour
(ou récurrence) est l'inverse de la fréquence. Exemple : une crue décennale a, chaque année, une chance sur dix d'être atteinte ou dépassée
Débit mensuel quinquennal humide (resp. sec) : pour un mois considéré, c’est le débit mensuel qui a une probabilité de 1/5 (resp. 4/5) d'être
dépassé chaque année. Il permet de caractériser un mois calendaire de forte hydraulicité.
Débit de base quinquennal humide (resp. sec) : c’est le débit de base (VCN3,) qui a une probabilité de 1/5 (resp. 4/5) d'être dépassé chaque année.
Tarissement d’une rivière: phénomène de décroissance régulière du débit en l'absence de précipitations et d'intervention humaine
Étiage : période de l’année hydrologique où le débit d’un cours d’eau est bas. Il s’établit par le tarissement progressif du cours d’eau peu ou pas
entrecoupé de précipitations.
Ce bulletin est réalisé par le Service
Ressources Naturelles (SRN) et le Service Management de la Connais-
sance et de l’Appui aux Projets
(SMCAP) de la DREAL Normandie.
Contacts : Claude GIRARD /
Gwen GLAZIOU /
Stéphane HELOUIN
b2hpc.srn.dreal-
L’Eure à Cailly-sur-Eure (27)
Sur le reste du bassin parisien une situation hétéogène
Sur le reste du bassin parisien, la situation est moins rare.
Elle n’en est pas pour autant homogène.
L’Eure amont à partir de Chartres, l’Eure moyenne (ici à
Caillly-sur-Eure) et ses affluents rive droite comme la
Drouette présentent les situations les plus humides de
notre région hydrographique. L’effet de la recharge hiver-
nale des nappes est moindre que les années précéden-
tes mais tout de même visible sur les hydrogrammes. Les
débits y sont, fin mai, proches des normales saisonnières.
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Débits Journaliers moyens Quinq. secs Quinq. humides Médianes
Le secteur allant de l’Avre à la Touques (Avre, Iton, Risle,
Charentonne, Guiel, Touques) connaissent en revanche
une situation bien plus sèche, proche de la situation dé-
cennale sèche. La faible recharge hivernale, bien peu
visible cette fois-ci (ici sur la Risle à Rai) en comparaison
des années précédentes, se fait clairement sentir sur ces
rivières dont le débit en basses eaux est fortement dépen-
dant des apports des nappes.