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LE JOUR DU SOUVENIR Nos combattants de la première grande guerre 1914 à 1918

Nos combattants de la première grande guerre 1914 à 1918

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LE JOUR DU SOUVENIR

Nos combattants de la première grande guerre

1914 à 1918

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Le jour du souvenirLa bataille de Verdun

21 février-18 décembre : la bataille de Verdun

Déclenchée par l’état-major allemand, la bataille de Verdun a pour but de "saigner à blanc" l’armée française.

15 décembre : Henri Barbusse reçoit le prix Goncourt pour Le Feu

Engagé volontaire en 1914, puis pacifiste convaincu, Henri Barbusse signe l’un des tout premiers témoignages de vétérans des tranchées.

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Le jour du souvenir

Les perdants comme les gagnants ramassent leurs

morts

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Le jour du souvenirLe début

28 juin : Assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie.L’attentat, perpétré à Sarajevo par de jeunes nationalistes serbes, s’inscrit dans le contexte politique très tendu des Balkans. Les peuples slaves, soutenus par la Russie, s’opposent à la domination austro-hongroise. En représailles à ce meurtre, Vienne adresse un ultimatum à la Serbie le 23 juillet et lui déclare la guerre le 28.

3 août : l’Allemagne déclare la guerre à la FranceEn quelques jours, le jeu des alliances plonge presque toute l’Europe dans la guerre. Sur le front Ouest, les armées françaises, belges et britanniques reculent tout l’été face à l’offensive allemande. Sur le front Est, les troupes russes sont défaites par Hindenburg, mais contiennent les Austro-Hongrois en Galicie.

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Le jour du souvenir

La Russie se joint à la France

La Première Guerre mondiale, à laquelle la Russie tsariste participe aux côtés de la France et du Royaume-Uni, prépare le terrain aux deux révolutions de 1917 (février et octobre). Désorganisé et ruiné, le plus ancien empire européen éclate en quelques mois, en proie aux troubles populaires et aux menées d’une poignée de révolutionnaires marxistes : les bolcheviques.

Dès le début de la guerre, la confrontation avec l’Allemagne, puissante et fortement industrialisée, révèle toutes les faiblesses de la Russie des Romanov.Le pays est immense mais ses structures sociales restent archaïques : 85 % de la population russe vit de l’agriculture, et le servage n’a été officiellement aboli qu’à la fin du XIXe siècle. L’industrie, malgré un essor spectaculaire à la fin du XIXe siècle, reste inégalement répartie sur le territoire. Coupée de ses fournisseurs occidentaux, l’économie russe ne peut répondre aux besoins énormes créés par la guerre.

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Le jour du souvenirDestruction et carnage

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Le jour du souvenirDans l’enfer de Verdun

Pendant 10 mois, de février à décembre 1916, l’armée allemande attaque sans relâche Verdun. La bataille fait près de 700 000 morts.

En attaquant Verdun, l’état-major allemand ne cherche pas tant à conquérir la ville, qui offre un intérêt stratégique limité, qu’à user l’armée française.Falkenhayn, qui décide de l’offensive, fait un double pari. D’abord, il estime que la France défendra à tout prix Verdun et n’acceptera pas d’abandonner ce symbole de l’identité nationale. Ensuite, il prévoit des pertes allemandes inférieures de moitié à celles des Français.Mais si la France n’accepte pas d’abandonner ce symbole de son identité nationale, en revanche, les pertes allemandes et françaises sont au total presque équivalentes durant la bataille. Verdun est un revers pour l’armée allemande et, surtout, une catastrophe humaine sans précédent.

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Le jour du souvenir

Les barbelés… se sont révélés inutiles.

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Le jour du souvenir

Les pertes furent énormes

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Le jour du souvenir

Les pertes furent énormes

La Première Guerre mondiale marque une catastrophe sans précédent dans l’histoire de l’Europe et du monde. Les pertes humaines sont énormes,le vieux continent sort ruiné du conflit, militaires et civils sont durablement traumatisés par l’expérience de la guerre.

La Première Guerre mondiale se traduit par une "grande saignée" dont l’Europe mettra des années à se remettre. Le conflit a fait 10 millions de morts, essentiellement des militaires, dont 1,7 million d’Allemandset 1,3 million de Français. Ce chiffre représente une moyenne de 900 morts français chaque jour. 6 millions de combattants sont très sérieusement blessés. Parmi eux, les "gueules cassées" souffrent de terribles mutilations au visage.

D’autre part, l’immense majorité des pertes ayant concerné des hommes jeunes (de 19 à 40 ans), la Première Guerre mondiale a entraîné des séquelles démographiques profondes : déséquilibre hommes/femmes et vieillissement conséquent de la population.

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Le jour du souvenirUne guerre de tranchées

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Le jour du souvenirVerdun

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Le jour du souvenirQuelques survivants

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Le jour du souvenir

Le cimetière du

bois d’Avocourt

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Le jour du souvenir

Le lundi à 11:00 heures

Le 11 Novembre 1918

Le lundi 11 novembre 1918, à 11 heures, dans toute la France, les cloches sonnent à la volée. Au front, les clairons bondissent sur les parapets et sonnent le «Cessez-le-feu», «Levez-vous», «Au Drapeau». La «Marseillaise» jaillit à pleins poumons des tranchées. Même soulagement en face, dans le camp allemand.

Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer. Un armistice a été conclu le matin entre les Alliés et l'Allemagne, dernière des Puissances Centrales à rendre les armes. Il laisse derrière lui huit millions de morts et six millions de mutilés.

Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles qui ont fait la grandeur et l'unité de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la «der des der»...

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Le jour du souvenirThomas Woodrow Wilson

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Le jour du souvenirLe 8 Janvier 1918

Dans un discours retentissant du 8 janvier 1918, le président américain Thomas Woodrow Wilson énonce un programme en Quatorze Points pour mettre fin à la Grande Guerre.

– Les cinq premiers points, de portée générale, préconisent la fin de la diplomatie secrète, la liberté des mers, le libre-échange, la réduction des armements et le droit des peuples colonisés à disposer d'eux-mêmes.

– Les points suivants se rapportent au règlement du conflit : restitution de l'Alsace-Lorraine à la France, création d'un État polonais indépendant,...

– Le président suggère de réserver à la future Pologne un accès à la mer. La revendication hitlérienne sur ce fameux couloir de Dantzig sera à l'origine immédiate de la Seconde Guerre mondiale !

– Le dernier point, reflétant l'idéalisme du président, annonce la création d'une Société des Nations.

Wilson réussit à faire passer une partie de son programme dans le traité de Versailles. Mais, craignant un engrenage fatal et des tensions internes entre les différentes communautés du pays, l'opinion publique et les parlementaires américains se placent en retrait par rapport aux velléités interventionnistes du président.

Le Congrès des États-Unis refuse de signer le traité de Versailles ainsi que d'entrer dans la Société des Nations (il y est encouragé par les élus d'origine irlandaise, qui font ainsi payer à Wilson son refus de soutenir la cause indépendantiste du Sinn Fein irlandais). C'est un échec cuisant pour la diplomatie américaine et plus encore pour la paix future...

Les Quatorze Points conservent le souvenir d'un bel idéal.

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LE JOUR DU SOUVENIR

Ce 11 Novembre prochain

N’OUBLIONS PAS

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