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Notes du mont Royal

Cette œuvre est hébergée sur « No­tes du mont Royal » dans le cadre d’un

exposé gratuit sur la littérature.SOURCE DES IMAGES

Google Livres

www.notesdumontroyal.com 쐰

LE DIWAN D’AL ËANSA’

TRADUIT

PAR LE P. DE gOPPIER S. J.

ET SUIVI

DES FRAGMENTS INÉDITS D’AL HIRNIQ

SŒUR DU POÈTE TARAFAT.

O

BEYROUTHIMPRIMERIE CATHOLIQUE s. J.

1889

é à"04 Q5182, ?5.Î.f

L’une des publications arabes les plus intéressantesde l’année I888 est le dîwân d’al Hansâ’, édité, pour

la première fois, par le R. P. L. Cheikho, d’après unmanuscrit dont il ne nous appartient pas défaire icil’histoire. Ce recueil élégiaque mérite d’être connu

au delà des étroites limites de la presse arabe. Aurons-nous réussi à transmettre au lecteur non arabisantquelques échos de ces mélodies sonores et vibrantes,déchirantes parfois, où l’on sent les palpitations d’un

cœur blessé et où l’on croit entendre aussi toutes lesvoix du désert? Avons-nous du moins saisi toujours etrendu fidèlement toute la pensée de notre Sapho arabe?

Les orientalistes en jugeront; ils connaissent aussibien que nous les difficultés d’une traduction faitesans le secours d’aucun commentaire (I) et sur untexte qui ne saurait être encore définitivement fixé.

(I) Al Halabî, dans sa vie de Muhammad, signale unrecueil des élégies d’al Iglansà’ enrichi d’un commentaire du

célèbre Galàl ud dîn is Suyûtî ; nous n’avons pu retrouver

ce précieux ouvrage.

Dans les cas fort rares, où nous avons cru devoir m0;difier l’accentuation ou l’orthographe d’un mot du texte

ou des variantes, nous notons la leçon adoptée par nous,sans rejeter pour cela la leçon contraire, qui sera peut-être préférée par un autre traducteur.

Les fragments d’al Hirniq sont d’une valeur litté-raire fort inférieure à celle du dîwân; mais ils ont ledouble mérite d’être inédits et de se rattacher à la mé-

moire du grand poète Tarafat.

N. B.

Nous adoptons pour la transcription des lettres arabes. qui n’ont pas

d’équivalent dans les langues européennes, les conventions les plus géné-

ralement reçues dans les dernières publications. Le système le plus

avantageux nous semble être celui de M. le Comte Carlo de Laudberg

suivi ou approuvé par la plupart des savants. Ce système, en s’interdi-

sant l’emploi de deux lettres françaises pour rendre une seule lettre

arabe. évite les équivoques auxquelles le système contraire est

exposé. quand, dans le corps d’un mot, la. lettre arabe est accentuée

ainsi que la lettre précédente. C’est ainsi que, dans l’ancien système

Qlïl l’appel du muezzin à. la. prière, s’écrit adhân, comme (35;!

les pommadent;î a Il est frère d’un tel» s’écrit akhâ, comme

à? î «il souffle sur ses doigts, » etc. etc. Dans les nouvelles conventions,

le cri du muezzin s’écrit agiân et les pommades adhân. «Il est frère».

s’écrit abâ et «il souffle sur ses doigts,» akhâ. Toute confusion

disparaît.

TABLEAU DE TRANSCRIPTION

Système de M. le Comte C. de Landberg.

I 3 (1) I la T.5 i: le zC G C cC H Rà a à Qà p il KU” s (son a... o H

à S a w0’ S

à D 6 Y (2)a

(I) Nous ne figurons le hamzat initial que par la voyellecorrespondant à son accent, mais en élidant l’E muet devant le

hamzat ul wasl et en le conservant devant le hamzat uI qat’.

Les deux hamzat répondent sous ce rapport aux deux H fran-çaises; il convient d’écrire « les histoires d’Ibn ul Agir et de

Abû’l Fidâ’, n comme on écrit a l’homme, le héros. n

(2) Si le wâw et le yâ’ s’unissent à l’accent précédent

pour former une longue (harful madd,) on les rend par ûprononciation italienne) et î; w et y désignent la lettresimple (harf’ul lin.)

VIE D’AL HANSA’

d’après le Kitâb ul Arânî, le Kâmil d’al Mubarrad,

les Amtâl d’al Maîdânî, etc. (I)

Al Hansâ’ (la gazelle) est le surnom sous lequel estconnue des littérateurs arabes Tumâdir, fille de ’Amr...fils d’as Sarîd ...... fils de Sulaîm...

Issue des chefs de la tribu de Sulaîm, son enfancefut entourée de l’opulence et de tout le luxe que con-naissait alors le désert, mais surtout de la tendressequelque peu aveugle de son père ’Amr et de ses deuxfrères Sahr et Mu’âwiyat. Nous ne savons de sa jeu-nesse que ce qu’elle nous en dit elle-même dansl’anecdote suivante rapportée par ’Alqamat Ibn Garîr:hôte de ’Amrat fille d’alljllansâ’, nouvelle mariée, il trou-

va chez elle sa mère déjà cassée de vieillesse, qui, silen-

cieuse, la dévorait des yeux. «Fais la donc parler, »dirent tout bas à ’Amrat quelques uns des invités.’Amrat, usant d’un procédé que tolérait l’étiquette du

désert, foula comme par mégarde le pied d’al Hansâ’,

qui, sortant de son extase maternelle, la gourmanda en Ices termes: «Sache, sotte enfant, que j’ai été plus

(I) Voir pour l’indication complète des sources, ainsi quepour la généalogie d’al Hansâ’ la notice arabe publiée par le

P. L. Cheikho en tête du dîwân.

-3-belle mariée que toi, ointe de parfums plus exquis, ex-halant de plus vifs arômes; je portais des sandales pluslégères, j’étais entourée de soins plus assidus; ma

main ne fondait pas la graisse des chamelles, elle netenait point la houlette des gardeuses de bétail; mais,comme la cavale bien dressée, j’étais recherchée detous, nul ne jetait sur moi un regard de dédain. p

Ce fut al Hansâ’ qui se montra trop dédaigneusedans la plus grave circonstance de sa vie. Elle fut de-mandée en mariage par Duraîd fils d’as Simmat, chef

des Banû Gusam, poète lui-même et vaillant guer-rier; mais son âge plus que mûr et son extérieur dis-gracieux déplurent à al Hansâ’, qui s’obstina à refu-

ser cette alliance. L’anecdote est piquante: Duraîds’adresse à ’Amr père de la jeune fille; celui-ci luirépond avec tous les égards que mérite un chef ami z«Sois à l’aise sous ma tente, ô père de Qurrat, ta nobles-

se défie la lance des malveillants; tu es le cheval deguerre dont nulle main ne touche impunément lesnaseaux, un chef comme toi ne saurait voir sa requêterejetée; mais ma fille n’a point la docilité de ses com-

pagnes ; je vais lui transmettre ta demande, il faudra biennous en tenir à’sa décision. n

’Amr entra alors chez sa fille et lui dit : «l:lansâ’, le

plus vaillant guerrier de Hawâzin, le chef des BanûGusam, Duraîd fils d’as Simmat te demande en ma-riage, tu le connais et tu peux répondre.»

«O mon père, dit al Hansâ’, veux-tu donc que je re-

fuse les jeunes fils de mon oncle, à la taille svelte

- 9 .-comme la lance, pour épouser un fils de Gusam, vieil-lard qui sera cadavre (I ) aujourd’hui ou demain?»

Puis elle improvisa ces vers z

Mètre wàfir. (2) Rime en R.

I Vas-tu donc, père impitoyable, me fiancer à Duraîd,quand j’ai repoussé le chef des fils de Badr?

2 Dieu me préserve d’un mari bancal, .d’un-fils de Gusam fils de Bakr!

3 Le soir où j’entrerai, nouvelle épouse, sous les tentesde Gusam,

j’entrerai dans le séjour de la grossièreté et de l’in-

digence.Le père d’al Hansâ’ retourna auprès de Duraîd et

lui dit : «Ma fille t’offre ses excuses ; elle ne peut se dé-

cider à quitter sa tribu». Duraîd qui avait entendu ledialogue, sortit dépité; il fit contre la dédaigneuse jeune

fille une longue satire que nous croyons inutile dereproduire ici. Al I:Ian3â’ ne voulut point riposter :a Pourquoi, dit elle, aggraver mon refus par desinjures?» Elle épousa peu après Rawâhat fils de ’Abd ul

’Azîz is Sulamî, qui n’était guère plus jeune que

Duraîd et qui mourut quelques années après. De cette

(I) Le texte des Arânî porte: « qui sera hibou. a Les Ara-bes croyaient que l’amena la mort, était changée en un oiseaunocturne qui voletait autour de la tombe.

(2) Voir le tableau des divers mètres arabes à la premièrepage du dîwân.

....[o...union naquit ’Abdullâh, surnommé Abû Sagarat, qui fiIt

un vaillant guerrier. Al [jansâ’ se remaria à Mirdâs IbnAbî ’Amir et eut de lui trois fils, Yazîd, Mu’âwiyat et

’Amr. Nous verrons les fils d’al Hansâ’ s’élancer en-

semble au combat en répétant les héroïques leçons

de leur mère et tomber tous les quatre en un mêmejour à un poste d’honneur. à

Si ses fils furent sa gloire, son mari Mirdâs ne luidonna point le bonheur. Voici l’aveu qu’elle fit à.’A’iéat veuve du Prophète, qui l’avait prise en amitié.

«Pourquoi, ô l:Iunâs, lui dit la Mère des Croyants,portes-tu le cilice de deuil? l’Islam le défend. »-« Jel’ignorais, » dit al l:Iansâ’.-Elle le savait si bien qu’elle

avait refusé à ’Umar lui-même de dépouiller cet insigne

prohibé. -- a Qu’est-ce donc qui t’a fait adopter un tel

vêtement P --- La mort de mon frère Sahr. - Il fautqu’il t’ait fait beaucoup de bien! -Mère des Croyants,écoute; je te dirai tout. Mon mari, était un joueur effréné;

il perdit au sort des flèches tout notre bien; alors ilvoulut s’expatrier; je lui dis : Attends encore, je vaisconfier notre situation à mon frère Sahr. -Sahr sur lechamp me donna la moitié de ce qu’il possédait. Mirdâs

alla jouer cet argent et le perdit. Je retournai chezSahr, qui partagea encore avec nous ce qu’il avait. Ilen agit ainsi les années suivantes; enfin sa femme leprit à part et lui dit: Le mari d’al Hansâ’ est un dissi-

pateur, donne-leur ce que tu as de moins bon; le meil-leur et le pire sont égaux en ses mains. Sahr ré-pondit; a ParAllah! Ma sœur al Hansâ’ m’a toujours fait

-.1l-.honneur, sa réputation est sans tache. Non, je ne luidonnerai pas le rebut de mes biens. Si je meurs, elledéchirera son voile et revêtira pour la vie le cilice decrin.» Et moi, ô ’A’iéat, je ne ferai pas mentir monfrère: je porterai son deuil jusqu’à la mort.»

Mais il est temps de raconter ce coup douloureuxqui, en frappant al Hansâ’ au cœur, la fit poète et en-richit la langue arabe d’incomparables élégies.

Mu’âwiyat devança Sahr dans la tombe. Il s’était pris

de querelle à la foire de ’Ukâz, avec Hâsim fils deHarmalat de la tribu de Murrat. - « Qu’il sera douxà mon oreille, disait Mu’âwiyat, le chant des pleureuses

se lamentant sur ta fosse! »--«Quel charmant spectaclepour mes yeux, répliquait Hâsim, que tes longs cheveuxparfumés, balayant la poussière!» Les deux guerriersdurent s’en tenir aux provocations, car on était aux moissacrés de la trêve. Dès que la guerre fut licite,Mu’âwiyat

se mit en campagne avec ses cavaliers; Sahr le dé-tourna de son projet: « Je crains, disait-il, que teslongs cheveux ne s’embarrassent dans les épines des’urfut du désert. » Mu’âwiyat partit cependant, mais un

sinistre présage l’arr’êta: il avait vu un corbeau voler

à sa gauche. Il ramena ses guerriers, pour repartir aveceux l’année suivante. Cette fois encore il fut déconcerté

par un présage: il vit à sa gauche une gazelle et un cor-beau. Il renvoya ses cavaliers, ne gardant avec lui quedix-neuf braves. Il leur fit faire halte non loin du campe-ment de Murrat, près d’une flaque d’eau, pour abreuver

leurs chevaux; une femme de Murrat les aperçut et

courut avertir Hâéim fils de Harmalat. « Mu’âwiyat, dit-

elle,est aux eaux de Haûrat avec dix-neuf cavaliers.--Mu’âwiyat avec dix-neuf guerriers! Tu mens, répliquaI-Iâs’im.-Veux-tu que je te décrive un à un ces Solaï-

mites?-J e le veux bien.-Le premier, qui parait leur chef,est un jeune homme à la longue chevelure, au vastefront que son casque ne recouvre qu’à demi. -C’estMu’âvviyat, dit le chef morrite. --Près de lui était un ca-

valier au teint hâlé, un poète qui récitait des vers à sescompagnons d’armes. -- C’est Iglufâf’ fils de lUmaîyir.

- Un troisième se tenait au milieu de la troupe; onélevait la voix pour lui parler. -- C’est ’Abbâs le

sourd-P uis un vieillard dont les tempes sont cachéessous deux longues tresses. Il disait à Mu’âwiyat: O toipour qui je livrerais mon âme, pourquoi t’attarder silongtemps en cet endroit? - C’est ’Abd ul ’Uzzâ,mari d’al Hansâ’ sœur de Mu’âwiyat, » dit Hâsim et, sans

plus attendre, il fit appel à ses guerriers : « Ils né sontque vingt, dit-il, nous ne pouvons les attaquer qu’ennombre égal. » Vingt cavaliers sautèrent en selle et ilsfondirent sur les Solaïmites qui n’eurent que le tempsde se mettre en défense.-« Ne les combattez pas hom-me à homme, cria aux siens le poète Hufâf, car leurschevaux sont frais, les vôtres harassés, le choc serait àleur avantage.» Cependant Hâéim et son frère Duraîdcherchaient des yeux Mu’âwiyat. Hâs’im le reconnut et

dit à son frère: «Attaque-le; je relève de maladie et puis

difficilement soutenir son coup de lance ;tu simulerasla fuite et moi jel’attaquerai de mon coté.» Ainsi firent-ils.

I3-Mu’âwiyat poursuivait Duraîd, quand, apercevant der-rière lui Hâsim, il se retourna et le désarçonna d’un

coup de lance; mais il fut lui-même grièvement atteint;Duraîd croyant son frère tué fondit sur Mu’âwiyatblessé et l’acheva à coups de sabre.

Le poète Hufâf, voyant tomber son chef, s’écria:«Qu’Allah prenne ma vie si je ne le venge! » Et poussant

son cheval contre Mâlik fils de Hârit, il le renversamort, d’un coup de sa lance. Cependant la cavale deDuraîd, as Sammâ’ s’était jetée au milieu des Solaïmites

qui s’en emparèrent croyant qu’elle appartenait àMâlik tué par Hufâf. Ils l’emmenèrent au campement de

Sulaîm, et, se rendant tout d’abord chez Sahr, ils lesaluèrent. Il les salua et leur dit: «Où est Mu’âwiyatP-

Il est mort. -Quelle est cette jument? - Nous avons Itué son cavalier. - Alors vous avez vengé Mu’âwiyat,

car c’est la cavale de Hàsim fils de Harmalat.» Sahrcontint sa douleur jusqu’au mois sacré de Ragab.Alors, montant as Sammâ’, il se dirigea vers les tentesdes Banû Murrat. Hâs’im l’aperçut de loin et dit aux

siens : «Voici Sahr, accueillez-le courtoisement.» Sahr,étonné de voir vivant celui dont on lui avait annoncé lamort, le salua; on lui rendit les saluts d’usage. «Quia tué mon frère? » demanda-t-il: Tous gardèrent le silen-

ce. -A qui appartenait la jument que je monte?-Hâsim lui dit: «Viens Abû Hassan, je te répondrai. »Sahr

s’apprOCha de Hâsim souffrant encore du coup delance de Mu’âwiyat et le chef morrite lui dit : «Si tuperces de ta lance Duraîd ou moi, tu seras vengé. -

L’avez vous enseveli?» reprit Sahr. -- Oui, dans undouble linceul du prix de cinquante jeunes chamelles.--- Montrez-moi sa tombe. » On l’y conduisit.

Le guerrier se mit à fondre en larmes... Les Morritesle regardaient avec un étonnement voisin du mépris.«Ne méprisez point mes larmes, s’écria Sahr: vous

avez devant vous un homme qui, depuis son enfance,n’a pas passé une nuit sans revêtir ses armes ou pourla défense ou pour l’attaque l »

Sahr revint à son campement; il passa le reste dumois de trêve à pleurer son frère et à le célèbrer dansses vers. On le pressait de joindre àses’élégies dessatires contre les Banû Murrat. -- Il répliqua : «Ce nesont point des satires que Mu’âwiyat me demande,c’est du sang. n Puis il récita ces vers :

Mètre tawîl. Rime en î.

1 Qui vient, la nuit, interrompre mes pleurs par desreproches?

Que me reprochez-vous ? mon sang ne bouillonne-t-ilpas de colère?

2 Vous dites : Perçe de tes traits satiriques les cava-liers de Hâéim. ’

Est-il digne de moi de les frapper de mes satires?Non, cela n’est point digne de Sahr. i i

3 Pourquoi l’injure, quand ils ont brisé la fibre la plusintime de mon cœur?

Parmi les dons que j’octroie nul n’a pu compter l’in-

jure.

.-[s.-4 Prononcez le doux nom de frère et je gémirai comme

le ramier des bois. IJe saluerai une tombe, à Lîyat, loin de nous!

5 Oh! si jamais cœur d’homme salua un habitant destombeaux,

que le Maître des hommes fasse arriver mon salutjusqu’à toi, cher Mu’âwiyat!

Abû ’Ubaîdat a conservé le vers suivant que Sahr

ajouta à son élégie après avoir vengé son frère entuant Duraîd fils de Harmalat :6 Ils étaient deux frères... J’ai tranché le lien qui les

unissait.Ainsi m’avaient-ils laissé seul, seul sans mon frère!

Duraîd Ibn is Simmat, cet ami de Mu’âwiyat dontal Hansâ’ refusa la main, avait juré à son compagnond’armes de célébrer en vers ses exploits, s’il lui sur-

vivait. Mu’âwiyàt lui avait fait un serment pareil. Nousavons la longue et belle élégie que composa Duraîd.

On peut en voir le texte dans la biographie, arabed’al Hansâ’; nous n’en donnerons pas la traduction,

pour ne pas retarder le récit de la vengeance deSahr.

Le mois sacré à peine écoulé, il partit suivi à dis-

tance par ses guerriers. Arrivé près du campementdes Banû Murrat, il teignit en noir le front et les jar-rets d’as Sammâ’, pour que l’étoile et les balianes blan-

ches qui la distinguaient ne le fissent point reconnaître:

..,6..Duraîd reposait à l’entrée de sa tente. a Mon oncle,

l lui dit la fille de Hâsim, où est maintenant notre joliecavale as Sammâ’?- Chez les Banû Sulaîm. -Voyez

comme cette cavale qui vient vers nous lui ressemble!- Est tu aveugle, mon enfant? Cette jument est d’unseul poil; as Sammâ’ al’étoile et les balzanes blanches.»

Duraîd reprit l’attitude du repos, mais ce fut pour bon-

dir un instant après sur son coursier et appeler lesguerriers aux armes; Sahr était sur lui et les cavaliersde Sulaîm fondaient sur eux comme un ouragan. Lamêlée fut terrible. Elle est demeurée célèbre sous le

nom de seconde journée de Haûrat. - La premièreest le combat des quarante raconté plus haut. - Sahrperça Duraîd de sa lance; un grand nombre de Mor-rites payèrent de leur sang le sang de Mu’âwiyât, Sahr

vainqueur revint à ses tentes. Il récitait ces vers à sesguerriers :

Mètre kâmil. Rime en R.

I J’ai payé à Duraîd le coup de lance dont j’étaisdébiteur,

large blessure, tiède comme le souffle des naseaux.2 Je leur ai fait mordre la poussière, un à un, deux à

deux. -J’ai laissé Murrat semblable au jour qui vient de s’é-

vanouir.Ce n’était point assez pour Sahr. Il voulait pour le

sang de Mu’âwiyat le maximum de la rançon. Or larançon du sang n’était point au désert, comme dans les

1,

forêts du nord, une composition en argent; acceptercent ou mille chameaux pour le meurtre dont on étaitle vengeur légal, c’était une tache indélébile.

«Tu bois le sang de ton frère,» disait-on au guerrierassez modéré pour se contenter d’une rançon de cha-

melles laitières, quand le sang fraternel avait coulé.La rançon commune était le sang du seul meurtrier.

Celle d’un chef ou d’un parent tendrement chéri était

parfois cent pour un; ce fut celle que le prince despoètes arabes Imru’ ul Qaîs exigea pour le meurtre deson père. Au dessus de la rançon d’Imru’ulQaîs, était

celle d’al Muhalhil, le plus ancien des poètes guerriersde l’Arabie. Ce fut le sang d’une tribu tout entièrequ’il ne cessa de répandre pendant quarante années de

combats pour venger le meurtre de son frère Kulaîb.Or c’est cette rançon d’al Muhalhil que Sahr demandait

pour Mu’âwiyat. Peu satisfait du sang des deux meur-triers, car Hâsim avait succombé sous les coups d’unguerrier ami de Sulaîm, Sahr déclara à la sous-tribu de

Murrat et à toute la tribu mère de Ratafân une guerred’extermination.

Voici par quels accents il excitait ses guerriers :Mètre wâfir. Rime en R.

Nous avons abreuvé Murrat, dès l’aurore, à la coupe:

de la mort. INous avons désaltéré nos fers de lance et de gloireet de sang.

...18....C’est peu. Nous voulons exterminer un peuple.Nous les tuerons ou nous les vendrons, un à un.

Sahr reprit donc la lutte gigantesque qui a fait d’alMuhalhil le Roland de l’Arabie; frappant tour à tourles divers branches des Ratafân, il enleva dans unerazzia les femmes , les enfants et les troupeaux desBanû Asad. Ratafân tout entier se leva pour le pour-suivre. Sahr fuyant et chargeant tour à tour, selon la tac-tique arabe, reçut dans l’une de ces terribles mêlées

un coup de lance au haut de la poitrine, qui enfonça sacotte de mailles et fit pénétrer un anneau au dessus dupoumon. Il emmena pourtant son butin, grâce à la bra-voure du fils aîné d’al Hansâ’ qui fit a son oncle blessé un

rempart de son corps. Mais, rentré sous sa tente, Sahrs’alita pour ne plus se relever. Il languit une année ; alHansâ’ le visitait tous les jours; sa mère lui prodiguales plus tendres soins; mais il eut la douleur d’entendre,de son lit de souffrance, sa femme Salmâ (I) répondre

(I) Salmâ était cousine de Sahr. N’étant encore que sa

fiancée, elle lui avait du la liberté. En effet les Banû ’Abs

l’enlevèrent dans une razzia, avec nombre de captifs de Sulaîm.

Sahr encore adolescent était à la chasse. A son retour, ilbondit en selle et poursuit seul les ravisseurs. Un cavalierl’aperçoit et fond sur lui, Sahr le perce de sa lance. Unsecond ale même sort. Une troupe de guerriers se détachealors pour combattre l’audacieux jeune homme. Sahr simule la

fuite pour les séparer, puis revient au galop sur le premier, letue et terrasse successivement les plus hardis. Alors les cap-

à un visiteur qui lui demandait des nouvelles de sonépoux: « Ce n’est ni un vivant ni un mort, la vieauprès de lui est bien pesante. » Cependant un médecinde passage dità Sahr : «Si je coupais cette excroissan-ce de chair qui s’est formée sur ta plaie, tu pourraisguérir.-Fais,» dit Sahr, et, malgré les craintes dessiens, il se livra impassible aux lames rougies del’imprudent chirurgien. Il ne survécut que quelquesheures à l’opération; mais, gardant jusqu’au dernierinstant toute sa sérénité, il répliqua à al Hansâ’ qui

lui demandait s’il avait bien souffert :

Mètre tawîl. Rime en B.

I Oui, amie, la douleur sait atteindre tous les hommes.Qui a évité l’un de ses coupsçest percé par un autre.

2 Tu me demandes si j’ai souffert; je sais souffrirles plus rudes atteintes du destin.

3 Mais quand ils approchaient de moi leurs lames,le feu était à mes joues; j’étais comme la monture à

qui pèse son cavalier.

tifs de Sulaîm reprennent cœur, se font arme de tout et com-battent avec Sahr. Lui cependant cherchepartout sa fiancée; ill’aperçoit enfin sur le cheval d’un nègre qui fuyait à toute bride;

Sahr l’atteint et après un combat prolongé où la crainte deblesser Salma paralysait sa lance, il transperce enfin le nègre de

’Abs et revient heureux et triomphant. Cet exploit le fit élirechef de la tribu, malgré son extrême jeunesse à laquelle les élé-gies de sa sœur font souvent allusion. (M. KJ

4 Non, mon amie, je ne suis point au matin du départ.Je resterai auprès de vous tant qu’y restera le

mont ’Asîb.

Sahr resta en effet, auprès des tentes de Sulaîm danssa fosse creusée sur les flancs du tAsîb. Nous igno-rons si quelqu’un des rares explorateurs de l’Arabie ya retrouvé son tombeau; mais un monument plus ma-

. gnifique et non moins durable allait lui être élevé parle génie de sa sœur a] Hansâ’.

Elle n’avait jusqu’alors composé que quelques vers

de société, talent vulgaire à cette époque, où l’art de

la versification faisait essentiellement partie de touteéducation distinguée. Tous, sous la tente d’un chef,devaient savoir improviser des vers de circonstance etl’on ne trouverait peut-être pas un Arabe célèbre,au siècle d’al Hansà’, qui n’ait su versifier, si ce

n’est Muhammad le Prophète. La perte de son frèrebien-aimé ouvrit à al Hansâ’ la carrière de la haute poé-

sie. Non contente de le pleurer de longs jours et delongues nuits, seule sur son tombeau, elle épancha sadouleur en vers d’une énergie et d’un éclat merveilleux,

dans sa tribu d’abord, puis dans les tribus amies, enfinà la grande assemblée de cUkâz.

C’était un spectacle touchant de voir cette fièrematrone, blanchie avant le temps, récitant l’éloge de

ses frères et disant à la foule : Parmi les filles desArabes en est-il une plus malheureuse que moi? Lafoule se taisait et l’écoutait avec admiration et pitié.

Ainsi faisait-elle chaque année sans que nul lui disputât la

palme du malheur. Cependant, après le combat deBadr, Hind fille de ’Atbat et mère du futur califeMu’âwiyat se mit-elle aussi à pleurer et à célébrer son

père ’Atbat, son oncle Saîbat et son frère al Walîd,

tombés tous les trois au début de cette fameuse jour-née, sous les coups de Hamzat et de (Alî. Hind serendit à ’Ukâz et, poussant sa chamelle au côté decelle d’al Hansâ’, elle chantait ses élégies : «Qui es-tu,

ma petite sœur P lui dit al Hansâ’.-Je suis Hind fille de

(Atbat, la plus malheureuse de toutes les filles desArabes : on m’a dit que tu revendiques ce titre doulou-reux ; qui donc pleures-tuë-Je pleure mon père ’Amret mes deux frères Sahr et Mu’âwiyat. Et toi qui as-tuperdu? - Mon père ’Atbat, mon oncle Saîbat et monfrère al Walîd. Ne valent-ils pas tes morts?» puis cha-cune des deux femmes désolées chantait quelques verset pleurait. (1)

Parfois la scène était moins douloureuse et prêtaitau sourire.

An Nâbirat uçl Dubyânî, le doyen des poètes arabes,

avait dressé sa tente de cuir rouge au milieu du champde ’Ukâz. Les poètes venaient lui réciter leurs vers etentendre la décision qui les classait par rang de mérite.Al Hansâ’ récita un jour au vieil arbitre de la poésie sarâ’îyat c’est-à-dire son élégie à la rime en R. An Nàbirat

lui assigna le second rang parmi les poètes présents

(1) Voir ces fragments à la dixième rime en D.

à cUkâz. «Si ce vieillard aveugle, dit-il en montrantal A’sâ n’était venu concourir, tu serais la première.»

Le futur chantre de l’Islam, Hassân Ibn Tâbit, se fâcha

et revendiqua le premier rang. « Réponds-lui toi-même,dit an Nâbirat à al Hansâ’.»Celle-ci dit à Hassan: «Quel

est le meilleur de tes vers? -Le voici,» répond com-plaisamment le poète :

Mètre tawil.

a , , asa a,» au!) rai. .3" sa?! LaA nous les écuelles blanches qui reluisent dès l’aurore.Nos épées, dans la guerre, dégouttent de sang.

Al Hansâ’ reprit : «Tu as aflaibli ton éloge des tiens

en sept endroits de ce vers. Premièrement, tu as dit« a1 gafanât ; » (.33?! ) Ce pluriel ne désigne qu’un nom-

bre inférieur à dix; c’est dire que la tribu n’a que huit ou

neuf écuelles; si tu avais dit « al Gifân, » (gal ), c’eût

été plus juste et plus fort. Secondement, tu dis « alrurr»

( 3351) ;or la «rurrat» (8:3! ) n’est qu’une tache blan-

che; si tu eusses dit «al bîd, » ( aux! ) c’eût été plus

étendu. Troisièmement, a yalma’na n ) signifie

scintiller, briller par intervalles; «yusriqna» il); )dirait plus, car ce verbe exprime un éclat constant. Qua-trièmement, au lieu de a brillent le matin, a bidduhâ»

( ) tu dirais avec plus de force « brillent dans les

-23-ténèbres,» « biddugâ » ( ). Cinquièmement,

« asyâf » ( .31:.:Î) indique moins de dix épées ; « suyûf»

(J1?) en désignerait un nombre indéfini. Sixième-

ment , « yaqturna (épi) dégouttent,» est moins fort

que ne serait a yasilna (site) découlent.» Septièmement

enfin, « daman (DE) le sang » est plus faible que le plu-

riel «dimâ’ (Agi) J)

Hassan Ibn Tâbit resta muet et l’assemblée applau-

dit la puriste impitoyable. .Al fiansâ’ suivit les Banû Sulaîm dans leur tardive

soumission à l’lslam. Elle vint à Médine, l’an huit de

l’Hégire avec la députation dont son fils cAmr était

chef. Mahomet lui demanda de lui réciter quelquesvers et en témoigna sa satisfaction. ’Umar fut plusexigeant. Une première fois, apercevant al Hansâ’, qui

accomplissait à la Ka’bat les rites traditionnels, latête rasée et vêtue du cilice de deuil, il lui ordonnade se voiler et de revêtir la tunique de toile exigée parl’lslam. A Médine il insista davantage: a Pourquoi

pleurer tes morts? lui dit-il, ils sont dans le feu.Donc je dois les pleurer à jamais, » répliqua al [zlansâ

et elle ajouta en termes qui trahissaient son incréduli-tté : «Je les pleurais pour la revanche (at tâ’r); je lespleurerai pour le feu (an nâr).» Le but principal d’alHansâ’, en chantant ses élégies, avait été en effet

d’exciter les siens à demander la rançon du sang de

Sahr qui n’avait point été vengé. Cependant sa ré-ponse désarma ’Umar qui lui dit : « Récite-moi l’élé-

gie de cette journée. - Non, dit-elle, voici celle decet instant. » Et elle. improvisa; les quelques vers quenous reproduisons à la première rime en Q.

On voit qu’à cette époque, al Hansâ’, musulmane à

demi, semblait vérifier le mot sévère de Mahomet surles Arabes du désert : «Ne dites pas : Nous avons cru(âmannâ), dites : Nous avons proclamé l’lslam (aslamnâ).

Non! Vous ne croyez point! »Il en fut tout autrement quand les grandes expéditions,

qui entraînaient toutes les tribus arabes à la conquêtede la Syrie et de la Perse, eurent peu à peu rendu lesfrères d’armes frères en religion. Les quatre fils d’alHansâ’ servaient dans l’armée musulmane qui conquit

la Perse. Leur mère les avait suivis. La veille de la ba-taille de Qâdisîyat, elle appela ses fils et les exhorta àcombattre vaillamment: «Souvenez-vous, mes enfants,leur disait-elle, que pas un de vos aïeux n’a faibli dansles combats; gardez intact l’héritage d’honneur que nous

vous avons légué...» Le reste de l’exhortation semble

emprunté à quelque sourate. «La demeure à venir vautmieux que la demeure présente, entrez dans les palaisde l’immortalité »! Le matin de la bataille, les quatrefils d’al Hansâ’ se trouvaient à leur poste d’avant gar-

de. .Abû’l Haggàg il Balawî nous a conservé leursdernières improvisations.

L’ainé des quatre frères s’élança le premier dans la

mêlée en chantant:

Mètre rajaz. Rime en H.

1 O mes frères! Notre mère vénérable

nous appela hier soir pour nous exhorter :2 Fort et clair fut son discours... Tous donc

affrontons dès l’aurore la guerre au front sombre,aux dents aigües.

3 Qui rencontrerez-vous dans le tumulte?Des esclaves de Sâsân, chiens aboyants.

4 Ils voient la mort que vos épées suspendent surleurs tètes ;

et vous voyez la vie vous sourire, vous espérez en-tasser le butin.

Le jeune guerrier tomba glorieusement; aussitôt sonsecond frère s’avança et dit :

Rime en D.

1 Notre vénérable mère est ferme et énergique,

son regard est tendre, il est clairvoyant.2 Sa direction est sûre, fruit précieux

de sa sagesse, de sa tendresse maternelle.3 En avant donc! Affrontons la guerre! Cherchons

I dans les rangs ennemisou le triomphe doux au cœur,

4 Ou un trépas qui nous ouvre un avenir immortel,aux jardins du Paradis, dans la vie bienheureuse.

Il tomba comme son frère et le troisième dit î

- 26 ..Rime en F.

1 Non! Jamais nous ne transgresserons les ordres denotre vieille mère. -

« Allez! Nous a-t-elle dit, allez au butin, soyez-moidociles. »

2 Que son exhortation fut tendre et délicate !Courons donc au combat, provoquons la bête féroce!

3 Qu’ils fuient devant vous les esclaves du Kisrâou qu’ils vous enlèvent de force vos postes!

4 Reculer devant eux c’est faiblesse.Les égorger, c’est vaillance et hauteur de courage!

Puis il s’élança à l’ennemi et tomba percé de coups.

Alors le quatrième fils d’al Hansà’ s’écria :

Rime en M.

1 Non! Je ne suis digne ni d’al Hansâ’ ni d’al Ahram

ni de cAmr le vieux héros,2 Si je ne m’élance au premier rang contre les batail-

lons étrangers,affrontant les menaces de cet océan d’ennemis.

3 Va donc, ou à un rapide triomphe et à un riche butin,ou à la mort dans le sentier du grand Allah!

Il tomba glorieusement comme ses trois frères. AlHansâ’, en apprenant leur mort, s’écria:«O mes fils!

Vous êtes ma gloire! Puissé-je vous rejoindre bientôtdans les demeures célestes!» ’Umar écrivit de sa main

-27-à l’héroïque mère pour la féliciter du glorieux trépas de

ses enfants. Il lui assigna à titre de pension les soldes deses quatre fils. A] Hansâ’ revint à son désert, ou ellemaria bientôt sa fille tAmrat, digne d’elle par son talent

et sa vertu. Elle mourut sous les tentes des BanûSulaîm, la première année du califat de ’Utmân, 24me de

l’Hégire, de l’Incarnation 645.

Al Hansâ’ est très-généralement proclamée la pre-

mière des femmes poètes de langue arabe. Le seulal Asma’î lui préférait Laîlâ, fille d’al Ahyal. (1) Abû

Zaîd a dit : Laîlâ met plus d’art dans son vers, mais

a! Hansâ’ va plus droit au but : elle est sans rivale dansl’élégie. Garîr va plus loin. A cette question: «Quel

(l) Nous citerons ici un fragment de Laîlâ, qui florissait sousles Omiyades et n’est point comprise dans notre étude sur lespoétesses du désert.

Elégie de Tanbat.

Mètre tawîl. Rime en R.

Je l’ai juré, je ne pleurerai aucune perte après celle deTaûbat;

nulle infortune n’aura de moi un souvenir.Par vos années! Ce n’est pas une honte pour l’homme de

mourir,quand sa vie ne fut jamais entachée de honte.Deux amis ne sont réunis que pour être séparés,

quelque avide que soit leur cœur d’une présence sans fin.Qu’Allah te garde près de nous, vivant ou mort,ô favori des combats que le cercle fatal a enlacé!Oui, je l’ai juré! je te pleurerai tant que sur le rameaula colombe gémira, tant que l’oiseau fendra les airs!

-23-est le premier des poètes arabes,»il répondait : « C’est

moi, si on met al Hansâ’ hors de concours, car elle estnotre reine à tous.» An Nâbirat ud Dubiyânî ne recule

pas devant la louange hyperbolique : a Tu es pluspoète, aurait-il dit à al Hansà’,que tous les hommeset tous les djinn.

Le lecteur, à travers le voile grossier de notre tra-duction, apréciera par lui-même cette poésie jaillissantdes profondeurs de l’âme, où le génie se passe de tout

artifice littéraire, toujours émouvant parce qu’il n’estque l’écho d’une passion noble et ardente.

La morale d’al Hansâ’, empruntée à la législation des

tribus nomades, est entachée d’une grave erreur. Elleérige la vengeance en. vertu; mais cette farouche doc-trine offre peu de danger en un siècle de civilisationraffinée et les mâles accents de la fille du désert pourrontréveiller dans les âmes de bonne volonté l’enthousias-

me des luttes généreuses et la noble passion du devoir.

LE DIWAN

TABLEAU DES MÈTRES DU DlWAN

iMètre Basît

----j -.- j--.-j (bis).A;

Kâmil

..... lev-.-j-.-.-j »Magzû’ ul Kâmil

))j a

il

j -v--I jMagzû’ ul Ramal

-.Î.--jÎÎ.ÎMWÎWW -

Sari

-- -l --v-l - -4Tawrl

))

))

LE DlWAN D’AL HANSA’.

RIME EN B.

I.

Mètre basît

i O mon œil, que ne pleures-tu à torrents?Le siècle est cruel pour nous, que! siècle fut sans

cruauté?

2 Pleure ton frère, ses fils sont orphelins et son épou-se, veuve;

pleure ton frère au milieu des étrangers.Pleure ton frère, vois ses coursiers semblables à un

vol de ramiers z (i) ’HI

(j) La (laçât ;[Lîjj est une sorte de pigeon sauvage.

Il en est souvent question dans Sanfarâ, an Nabirat et lesautres poètes du désert. On défiait un jour az Zarqâ’ la voyan-

3

3 4 La DlWANil n’est plus pour eux, depuis qu’il repose, aubaine-

ni butin.4 Sous lui volait un cheval au flanc robuste,

couvert des ténèbres de la nuit, comme d’un capa-raçon,

5 Pour fondre à l’aurore sur une troupe ennemie, la

combattre, -la rançonner, avant que les guerriers eussent formé

leurs rangs. I6 C’est le chef parfait, protecteur de tout droit sacré,asile de l’infortuné, qui toujours revient à lui.

7 Il guide les escadrons, quand le sentier leur est rude;fier cavalier, si la fortune se cabre, il la dompte.

8 La gloire est sa parure, sa faiblesse est la libéralité,la véracité, son apanage, alors que son rival pâlit.

te de compter une bande de ces oiseauxqui traversait l’horizon.Elle répondit par ces vers énigmatiques :

Il, El iLiiî r5 sa L:

La: u si, un si,Oh! Si ces qatâ étaient à nous,

et avec elles la moitié de leur nombre!Avec notre qaçât domestique

cela nous ferait cent qatâ.

Le vol en question était donc de 66 oiseaux; car 66 -l-

i521 4- 1 -.- 100. Les habitudes de la qatât, signalées ici et

ailleurs, la rapprochent du ramier plus que de la perdrix, àlaquelle l’assimilent plusieurs auteurs.

If”re RIME EN B 35

9 Orateur des foules, il pourchasse l’iniquité,et, s’il se voit cerné par le danger, il s’y ouvre une

large porte.to Il tient haut l’étendard, franchit tout ravin,

prend place aux assemblées, réclame la rançon du

sang.1 i Poison des ennemis, libérateur des captifs,

s’il rencontre la clameur du combat, devant la mortil ne tremble pas.

36 LE DlWAN

U4

I I.

Mètre tavvîl.

Ce désert, plus rude que le mors d’une monture ré-

tive, ce désert meurtrier,où nul ne s’égare sans terreur, où la caravane n’ose

camper,Tu le franchissais sur ta chamelle dévorant l’espace,qui, déchargée de son bât, bondit comme un cha-

’ meau indompté.

Il la gourmande, si elle lui résiste,il la frappe parfois sans qu’elle ait résisté ;

Il la pénètre de sa crainte,

il la place entre la paix et la guerre.Sur elle tu voles jusqu’à ce que tu la voies haletante

de soif (1)et que les guerriers réclament la halte et un frais

breuvage. ’Tu descends alors près d’un arbre isolé,

aux branches inclinées, aux tendres rameaux.

(1) Le Manuscrit Kédivial dit:« Jusqu’à ce que son ombre

soit sous elle n du l3! à, , c’est-adire jusqu’à midi.

Ilme RIME EN B 37Il y appendit son-épée et son manteau,les guerriers se reposèrent sous cet ombrage. (I)Il sommeille un instantgpuiebËndit en selle, k .p bat, (en quête de gloire ou de butin (relo*’°’*t f ° ;tu"; ,â’

u è JEt la chamelle s’ , mme on vo1t, en avant de Itous, un cheval de race,

aux brides allongées, au large poitrail.

(1) Nous lisons w! Loti! à! 4É(M. K.), au lieu de:

154154. L. .191 du Je,

38 LE DlWAN

llI

Mètre kàmil.

O fils d’as Sarîd, à travers les distances qui nous

séparent, ,Je te salue! Loin de toi toute tache qui fasse baisser

tes yeux! .2 Gracieux dans le festin de l’hôte, quand survientl’année stérile qui tranche la corde usée des tentes,

Son vêtement exhale des parfums, ses membressont sveltes, c’est le beau guerrier;

il est aimable aux siens et aux étrangers.4 Défenseur de tout droit, on croit voir, quand il

marche au combat,un lion de Bîsat( 1 [découvrant ses dents meurtrières,

5 Un lion, terreur des caravanes, aux membres puis-sants.

à la griffe rude, au flanc effilé!

Tu n’es plus vivant, mais tu restes le prince de lavaillance;

nature d’élite, nulle tache sur ton manteau de gloire!

I-l

w

G

(1) Vallée du Yaman infestée par les lions.

IIIme RIME EN B 39.7 Prodigue pour les convives, débordant de libéralité,

asile de l’orphelin et recours du malheureux;18 Oui, père des orphelins qui grandissent autour de

ta tentecomme le poulain de race dans un vert pâturage (1)

M. C.

(1) Ce huitième vers est pris d’un manuscrit du Caire. Nous

signalerons au lecteur ces vers additionnels par les lettres:M. C. Voir la note qui termine le dîwân.

4o LE DlWAN

1V.

Mètre Wâfir.

1 Je veille pendant que mes compagnons reposent,comme si mon vêtement était en flammes.

2 Quand une étoile se couche, ma douleur contempledes astres éternels, qui n’ont point de couchant.

3 Ah oui! Abû Aûfâ m’a laissé un parfum de vertus,

qui pénètre les fibres les plus intimes de mon cœur!

Vme RIME EN B 41

V.

Mètre basît.

Qu’a donc ton œil pour se fondre en larmes?Craint-il une infortune? Est-il ravi de joie?Ou le souvenir de Sahr rouvre-t-il sa paupière à

peine fermée,

pour en faire jaillir les larmes à jamais?Oh! que mon âme regrette Sahr, quand je vois les

cavaliers s’élancer,

horde contre horde, avec cris et tumulte!Il fut une citadelle fortement assise, inexpugnable,un lion dans les rencontres de piétons ou de cava-

liers.Superbe comme un cheval de race, gracieux comme

la fleur, rayonnant comme l’astre des nuits,serein, irréprochable, nulle cicatrice ne sillonne sa» face.

Tu bondis sur ton dextrier dès qu’on sangle lesselles.

Tu nourris des milliers d’affamés que réclame la

fosse.Que de désespérés, que de veuves en larmes

franchissant ton seuil, ont vu fuir leurs chagrins!

42 LE DlWAN8 Que le ciel arrose ta tombe entre toutes, que tou-

joursla pluie d’orage y verse ses eaux à torrents l

9 Quel mérite ce tombeau emprisonne, quelle géné-rosité,

quelles vertus excédant toute mesure!

Vlm° RIME EN Bi 4;

V1.

Mètre basît.

l O mon œil! Verse libéralement tes larmes,comme des perles glissant sur les fils d’un collier.

2 Je me suis souvenue de lui dans la nuit sombre,en mon cœur est une blessure qui ne se ferme pas.

3 Il fut parfait pour les hôtes qui accouraient chez lui,pour le solliciteur, qui, troublant son sommeil, ve-

nait à lui dévalisé.

4 Combien crièrent au secours, à la nuit tombante!Tu rompis Pour eux les cordes de la mort, quand

, L ils désespéraient.

5 Que de captifs tu délivras sans vouloir de remer-ciements,

leurs bras étaient meurtris, leurs blessures enve-

nimées. .6 Tu brisas leurs chaînes. Que ta parole eut de pr1x!Une fois dite, jamais elle ne fut démentie.

44 LE DlWAN

VII.

Mètre tawîl.

Les femmes me disent z «Tu as blanchi avant devieillir! »

De moins âpres rencontres font blanchir!O père de Hassan, vivre n’est pas un bien;

comment donc, vivant sans toi, serais-je bien?Jeune d’âge, vieillard par la sagesse, maître de toi,

tes dons coulaient! Jamais ta main ne fut fermée niton cœur à sec.

Le mérite fut ton frère, un tel mérite était hors d’at-

teinte. iTon visage ne fut point maussade, ton front ne seridait point.

Tant que les hommes vanteront les largesses d’un

homme, -tant qu’un orateur donnera de justes louanges,Je penserai à toi, mes pleurs couleront, et, dans

ma poitrinesuffoquée, mon cœur se fondra.Par ma vie! Tu as banni de mon cœur toute joie,courbé ma tète... La douleur pénètre mes entrailles.

’ Ma taille fléchit comme une lance brisée.

Le bois de Nab’ lui-même se brise... et il est dur !

l

VllIme RIME EN B 45

VIII.

L’élégie Suivante, attribuée par les uns à a! Hansâ’, par

d’autres à sa fille ’Amrat, a pour héros, selon les uns, Sahr,

selon d’autres Mirdâs et selon d’autres al Uqaîsir fils de

’Amrat. Le lecteur peut juger par cet exemple de la confusion

qui règne dans la critique arabe. surtout en ce qui regarde lespoèmes antéislamiques.

Quant à la pièce qu’on va lire nous la croyons composée dedivers fragments que l’on a réunis en un seul, parce qu’ils sont

de même mètre et de même rime. Le second vers en effet sem-ble être un éloge de Sahr; le troisième ne peut s’appliquer qu’à

al Uqaîsir qui y est nommé et le sixième désigne clairement lemari d’al Hansâ’, Mirdâs.Le morceau d’ailleurs n’est pas sans

mérite et renferme plusieurs allusions intéressantes aux usagesarabes.

Mètre tawîl.

1 Qui portera de ma part à cet homme (I) le messageque voici:

Les sottes paroles sont bien près de tes lèvres.

(1) (pis, le fulano castillan. désigne ici Mirdâs qui blâmait

la douleur d’al Hansâ’ ou Saddâd qui blâmait celle delAmrat sa sœur.

46 LE DlWAN2 Ta sémillante assiduité m’est à charge. Les prés

n’ont plus pour moi de verdure,

quand je songe au guerrier incomparable qui deman-dait à tous la rançon du sang et à qui tous la

demandaient. ’3 Al Uqaîsir n’est plus: Les traits d’un siècle perfide

et cruel l’ont percé.

Q4 Vivant, il fut un fort inexpugnable, un asile sûr;des monceaux de cendre s’accumulaient dans son

foyer... Quelle voix osa le blâmer?5 La mort l’a glacé, mais sa vie

porta des fruits que la tienne ne connaît pas.6 A! Hansâ’ peut dire combien de fois sa couche

fut désertée en une nuit de razzia.

7 On voit l’avare, ennemi du Maîsir, (I) fuir sa tente...

Il fuit un soleil, un astre bienfaisant.8 Le mugissement de sa chamelle retentit au loin, on

dirait la voix sonore de l’onagre,dont les éclats semblent se faire écho à eux-mêmes

et se répondre dans l’oasis solitaire, comme lessons du mizmâr. (2)

9 Voyez-le sous les mailles de fin acier, aux reflets

miroitants »comme les eaux limpides de l’oasis.

(I) C’était un mérite pour un chef bédouin d’être joueur et

une honte-de s’abstenir du Maîsir. Mahomet défendit ce jeu de

hasard dans le même verset qui prohibe le vin.(2) Sorte de flûte bédouine faite d’un roseau troué.

VIIIme RIME EN B 4710 En sa main, la lance, à la hampe flexible, aux durs

nœuds ; (I)et l’épée affilée, qui tranche tout ce qu’elle frappe.

I I Son coursier est de race, à son hennissement tous,reconnaissent le cheval arabe ,

qui, docile, empressé prévient l’ordre du cava’fier

et vole.12 Chef éprouvé, ses guerriers le suivront

sur tout sentier abrupt, nul ordre de lui n’est nib;-

(1) La lance des Bédouins a pour hampe un roseau qu’ils fontvenir d’Egypte et dont la flexibilité leur permet de brandir leur

arme pour lui donner toute sa force. Ils parent le coup de lan-ce avec un bâton recouvert de fer blanc, auquel ils ontconservé le nom de bouclier. Il se fabrique encore à’Damas

des cottes de mailles. V

48 LE DlWAN.RIME EN T.

I.

Mètre tawil.

1 Pleure donc, mon œil, pleure Sahr! Que tes larmescoulent abondantes,

quand les chevaux rentrent de la razzia lointaine,harassés.

2 Lancés au secours des guerriers (I), ils se sontprécipités

hennissants, comme se précipitent des chiens qui seI querellent.

(I) M. K. porte à," au lieu de et a; au lieu de5:5. Si l’on adopte cette variante, il faut traduire: « Perdant.leurs sabots de cuir, ils se sont précipités à ta voix,l’oreille rai-

die, foulant leurs propres traces, comme des chiens en querelle »,ou «comme des chiens qui ont au pied une épine, » si on lit:

si; (M. K.) au lieu de à!)Le premier hémistiche fait allusion aux pièces de cuir dont

les Arabes entouraient le sabot des chevaux et le pied des cha-meaux, attachant avec des courroies ces sortes de sandales.’Antar, an Nâbirat et les autres poètes antéislamiques font

souvent allusion à cet usage. L’art de ferrer les chevaux était in-connu au désert. Quant au galop caractéristique, dans lequel

les chevaux comme les chiens, couvrent de leurs pieds dederrière les traces de leurs pieds de devant, c’est une marquede fatigue et la conséquence de la perte des sabots de cuir.

Ire RIME EN T. 493 Tu serras les liens de la guerre qui résistait, (I)

et, écartant les pieds, docile elle a donné son lait.4 Si une autre main voulaIt la traire,

elle fuyait effarouchée, ne donnant que de sanglantes

ruades. A5 Abû Hassan, (2) Sahr, l’atteignit,

il lui perça la mamelle de sa lance et elle se soumit.6 Spectacle d’horreur! Mais la constance fut ta nature.

Quand la meule de la guerre, tournant de nouveau,broyait sans relâche;

7 Les combattants, aux deux cotés de sa tête, unirentleurs efforts

pour dompter sa résistance, en un jour de bataille;mais elle s’échappa

8 Redoublantses morsures... Que nul n’appelle ses fils!Fécondée par la lance, elle s’éternise.

9 Tu as juré aux gardiens de l’étendard qu’il tombe-

rait devant toi.Les guerriers n’ont pas démenti ton serment, ils y

ont fait. honneur.Io La horde ennemie se précipite, terrible en sa fureur:

tu l’écartes des troupeaux, tu la pourchasses à tontour.

(I) Quand une chamelle refusait son lait, on lui serrait violem-ment avec une corde la cuisse ou les naseaux; la douleur brisaitsa résistance.

(2) Ce surnom de Sahr n’indique nullement qu’il eût un filsnommé Hassan ; il équivaut à ces mots:« Sahr le Brave.» Sonautre surnom « Abû Aûfâ » signifie « le Justicier. »

4

50 LE DIWAN.1 1 Ainsi un lion altier de Tabâlat

quelque part qu’ils se jettent et fuient, se dressedevant eux!

IIme RIME EN T. 5 1

Il.

Mètre tawîl.

Sahr fait ma douleur, car je vois en luiles dons d’une magnificence maintenant évanouie.

Sahr fait ma douleur, car il était la défense

de son compagnon d’armes, quand la sandale deson compagnon glissait.

Il accourait à lui avec tendresse,alors que les frères se détournent de leur frère.Quand une main se tendait vers toi, vide,espérant l’onde de ton nuage, elle était arrosée.

Celui que le malheur tenait à la gorge voyait le filsde ’Amr détendre la corde,

et son visage livide s’illuminait.Combien, dans la tribu, d’émigrantes qui durent à

ses donsd’échapper un matin à la détresse de leur famille!

Tu étais notre vie, notre bienfaisant nuage,qui toujours, sur notre requête, nous versait son

onde.Adolescent doué par la nature de sagesse et de

gravité,

alors que les foules croupissent dans l’ignorance.Jamais il ne chargea, sans porter le premier coup.Le cavalier à son aspect, frissonnait.

5 2 LE DlWANIo La vengeance était en sa main, la richesse le cher-

chait.Qui ressemb!e à mon frère, charme le regard.

I I Si les siens réclament ’une revanche de sang, il secharge de leur vengeance,

constant à les défendre, quand les escadrons fuient.12 Non, je ne saurais après l’avoir perdu subir une

disgrâce,qu’à son souvenir elle ne s’allége et ne s’évanouisse.

Illme RIME EN T. 5 5

III.

Mètre Wâfir.

O mon œil que ne pleures-tu à torrents? Ce sera peupour un malheur qui m’a saisie et qui me broie,Pour un malheur qui dans l’âme

à peine assoupie, porte le feu, le jour où il la lie.O mon œil, œil maudit! Sois-moi donc propice,car elle a grandi mon infortune, elle est sans borne.Le malheur de Sahr pèse sur moi, j’en fiissonne.Ce fut un malheur privé et un malheur public.Si ma main peut être sa rançon,j’offre pour lui ma main droite, qu’elle se dessèche!

Il n’a pas cessé de nous humecter de sa rosée,il a élevé sur nos tètes ses générosités et elles sont

retombées sur nous à torrents.Il ne les laisse point tarir, son bras ne se raccour-cit point,

et jamais ma louange n’arrivera partout où s’épan-

chèrent ses bienfaits.

54 LE DlWAN

Rime en H.

I.

Mètre magzû’ ul kâmil.

O mon œil sois libéral de tes larmes!Qu’elles jaillissent et coulent,Qu’elles débordent, comme débordent les seaux

sur les flancs des chamelles qui les retirent du puits.Oui, pleure Sahr, pleure sa halteentre les parois de la fosse et les pierres du mo-nument. (1)

La terre de sa tombe tourbillonne,poudre légère, au souffle insensé des vents.Seigneur et maître, fils

de seigneurs, de maîtres altiers.Sur lui pesait le grave fardeaudes calamités écrasantes.Sa main bandait l’os brisé

du blessé gémissant.

Ses présents étaient cent chameaux blancsaux membres allongés, aux pieds rapides.

(1) Le manuscrit du Caire insère ici le vers suivant cité dansles livres de littérature:

Les larmes sont le remèdede la douleur qui suffoque l’âme.

Ir6 RIME EN 559

IO

Il

12

13

I4

15

16

I7

18

I9

20

Il pardonnait un forfaità son proche, à son commensal;Pardon délibéré, clémence du fort,

à laquelle sa libre volonté inclinait la balance.En lui nous trouvions guérison

pour nos poitrines languissantes.Il repoussait tout assaut de l’ennemi,abattant l’orgueil haineux et rancunier.Ah! La fureur du siècle nous a atteints ;sa corne meurtrière nous a transpercés;Il a levé sur nos gorgesle couteau du sacrificeNos femmes se lamentent et gémissent,sur les pas de la maîtresse du deuil.Dès le réveil, elles soupirent,

comme des chamelles mornes se détournant de

l’abreuvoir. .Les cheveux épars, le visage livide, leurs pleurs ne

défaillent pas lquand la nuit des pleurs a défailli.Elles pleurent celui qui eut pour sœur la magnifi-cence,

la justice, la vertu,La libéralité, la générosité

débordante. inondante!Nous voici donc au niveau des autres tribus,tous égaux entre nous, comme les dents d’une cha-

melle adulte.

56 LE DlWANIl.

Provoquée par Salmâ fille de ’Umaîs, de la tribu de Kinà-

nat, a! Hansâ’ riposta par ces cinqs vers. (Kitàb ul Arânî.)

Mètre tawîl.

I Laisse là ce langage d’erreur, nous sommes assezforts

pour chasser le bélier de la guerre, aujourd’huicomme hier, d’un coup de notre corne.

2 Plus que vous Halid fut excusablele jour qu’il gravit le sentier lumineux de la vérité.

3 Sur vous, par la volonté d’Allah il chasse, (1) per-sévérant,

les augures sûrs de la droite et ceux de la gauche.4 Les hérauts de la mort ont proclamé que Màlik est

tombé à Tâg, abattu

par les cavaliers farouches, que la poussière tour-billonnante a noircis.

5 Si Salmâ te fait pleurer Mâlik,

nous lui laissons ses pleureuses et son pleureur.

.r n(1) Nous lisons au lieu de un . Allusion fort obscure,qu’un commentaire ’seul pourrait éclaircir en nous transmet-tant les traditions de la tribu. Il semble qu’il s’agisse de l’il-

lustre lzlâlid fils de Walîd, le plus grand homme de guerrede l’Islam, qui après avoir combattu les Banû Sulaîm, com-

mandait leurs cavaliers à la prise de la Mecque.

IIIme RIME EN Ijl. 57

v1

lII.

Mètre I:Iafîf.

Ne crois pas que j’aie trouvé quelque repos

privée de Sahr, ou que jamais mes pleurs puissenttarir. (1)

Je sens au plus intime de moi-même la brûlure de ladouleur

qui rouvre la plaie de mon cœur et la fait suppurer.Ne crois pas que j’oublie, ni que s’étanche

la soif de mon cœur, quand je bois une eau fiaîcheet pure.

Au souvenir de Sahr, de la rosée de ses bienfaits,ma patience succombe sous le poids de sa perte,

aux yeux de tous.En ma poitrine quatre douleurs se répondentgémissantes . . . Elles ont brisé mon aile.Mes os sont broyés ; mon aile, rompuepar la perte de Sahr ; je ne puis m’échapper.A qui ira l’étranger, quigdescend devant les tentes,

inquiet ?Sahr n’est plus là et ses cris l’appellent.

A lui les veuves de la tribu et le voyageuret le solliciteur indigent accouraient.

l ,f(1) M. K. porte ç!!! au lieu de l

58 LE DlWAN.9

10

Il

I2

13

I4

15

I7

Il répand les dons à pleines mains,

fier en face du fier.Il maîtrise les évènements, ferme et vaillant :

s’il décide une guerre,sur un signe de lui le sangocule.

Oracle de prudence, si l’ignorant vient à lui,

il extirpe son ignorance, eût-elle poussé des raci-nes profondes.

Je sais quel fut ton amour de la gloire,ta générosité à renvoyer le captif sans rançon.

Poussant s0n coursier, il frappe les cavaliers deson glaive,

quand au cri de guerre répond le gémissement.Son fer menace toutes les gorges,quand, se dressant sur l’étrier, il ouvre de mollesblessures.

Nul ne lui fait face qu’il ne tourne bride

et fuie sans revenir au combat.Aux fuyards il raffermit le cœur,sa voix sonore les rappelle à leur rang.Prince de la guerre, elle enroule sur son front le

turban d’honneur.

Il est son tenant contre tous; sur lui l’ennemi brisesa corne.

IVm° RIME EN H 59

IV.

Mètre tawîl.

J’ai vu passer un oiseau de mort! Je t’ai mis engarde ;

car il venait pour toi, ô fils de ’Amr, volant àladroite et volant à la gauche.

Mais ma sollicitude n’a pu sauver Sahr, trahipar le champ meurtrier où le matin, le soir, il af-frontait le trépas.

Otage d’une tombe, sur lui secoue son ailel’aquilon qui soulève le sable et fuit.

Pleure, ô mon œil, pleure un guerrier dont la gloi-re vole en tout lieu,

que pleurent les coursiers au galop léger,Et les lances à la longue hampe, noirâtre, flexible;et les lames éprouvées, de forte trempe;Et tout haubert luisant comme l’onde au soleil, auxfranges allongées;

et tout cheval de race antique, dont la dernièredent a marqué l’âge adulte;

Et toute chamelle à la douce allure, rapide comm

l’étalon; ’et tout coureur de nuit, qui s’attarde jusqu’à l’au-

rore.

6o LE DlWAN8 Toujours il répondait au voisin l’appelant dans l’in-

fortune:c’est lui qu’on appelle avant tous dans le malheur.

9 L’énergie fut sa sœur dans le tumulte des armes,le courage fut son frère quand sonnait l’heure,

qui fait blanchir (I) les mèches noires des tempes.Io Admiré, habile, prodigue de son butin,

il partageait à tous l’héritage d’un ennemi perfide.

a a; ) ’ aæ.,a

a ’ . ’ o(1) Nous lIsons a)... de.» au lieu de 3)...) que por-tent les manuscrits: a Les cheveux noirs blanchissent », au lieude: a Les cheveux blancs noircissent. w

I”e RIME EN D 61

un

Rime en D.

I.

Mètre mutaqârib.

O mes yeux, soyez prodigues, ne laissez point sefiger vos larmes.

Ne pleurez-vous pas sur Sahr, prodigue toujours dela rosée de ses bienfaits?

Ne pleurez-vous pas le vaillant, le beau ?Ne pleurez-vous pas le jeune chef,Au long baudrier, aux tentes élevées,qui, imberbe, commandait à la tribu?Quand les guerriers étendaient leurs mainsvers la gloire, il étendait la sienneet il cueillait des palmes que leurs mains ne pou-

vaient atteindre ;puis il passait, s’élevant toujours.

Tous sur lui se déchargeaient de leurs fardeaux,et pourtant il était de tous le moins avancé dans la

vie. ’Vois, la gloire couronne sa demeure,à ses yeux nul trésor n’égale l’honneur.

Que parlez-vous de gloire ? Regardez-le:la gloire est sa tunique, elle est son manteau.

62 LE DlWANIl.

Mètre wâfir.

1 Mon œil est en larmes,il, se rouvre pour la veille,j’ai passé la nuit passionnée et languissante.

2 Je pense à ceux qui sont partis et nous ont légué

le douloureux héritage de leur perte. .3 Quand le chameau étanchait la soif de cinq jours(1)

ils ont succombé; comme leurs devanciers, ils ontsuivi Tamûd.

4 Je vois tes cavaliers, ô mère de ’Amr, (2)rangés la lance haute, autour des tentes menacées.

5 Ainsi faisait Sahr, ainsi Mu’âwiyat fils de ’Amr,

4 aux jours qui noircissent les faces. .6 Je le vois, sa lance rougie de sang, déchirer, dans

leur fuite, le flanc des coursiers.En un jour de guerre, il sait capturer.

7 Ils égorgent les chamelles pleines, pour tout hôtequi se présente,

en l’année de sécheresse où le lait de cent cha-melles ne suffirait pas à apaiser les cris d’un en-

fant. ’(1) Les forts chameaux restent trois jours pleins sans boire.Quand ils ont approvisionné leur gasterà une source,il leur suf-fit d’en trouver une autre le cinquième jour; de là cettelocution bédouine.

(2) ’Amr fils d’5! Hansâ’ qui, après une lutte sanglante. se

soumit àl’lslam, ne doit point hêtre confondu avec son aïeul’Amr, nommé au vers suivant.

i IIIm° RIME EN D 6 3

III.

Appel aux fils de Sulaîm et de ’Amir contre Ratafân,après que Mu’âwiyat eut été tué par Hââim fils de

Harmalat.

Mètre tawîl.

I Tout passe, hormis la face de notre Roi !Je ne vois rien dans le siècle, qui soit immortel.

2 Ah, oui! Le jour qui ravit le fils de Sarîd et les siens,

a renversé les plats du festin et les chaudièrestoujours suspendues.

3 Ils remplissaient l’écuelle de l’orphelin,

Ils tenaient à un ami leur promesse.4 Allez! Dites de ma part à Sulaîm et à ’Amir,

à tous ceux qui regardaient des hauteurs de Hawa-zin :

5 Les fils de Dubyân vous ont épiés ;

si vous les rencontrez, il n’y aura pas de secondecharge.

6 Que nul n’approche donc qu’en dérobant sa mar-

che , ise gardant d’une armée en bataille, qui court versle soleil levant,

7 Sur des cavales au poil ras, au flanc effilé,avant l’aube, alors que les coursiers sont en bride».

64 LE DlWAN8 Loin de nous tout reproche, puisqu’ils nous ont

abandonné

Arûm et Arâm et les sources de Wârid (1).9 Nous tuâmes I-lâs’im et le fils de sa sœur;

nulle paix avec eux, que nous n’ayons capturé leursperles gardées ; (2)

to Car nous avons en guerre une coutume:c’est le triomphe! L’homme n’oublie point ses

intérêts.

(I) Ces trois noms propres sont ceux de deux montagnes etd’une source de la terre des Banû Sulaîm. (M. K.) Cette le-çon modifie l’accent de la rime. La leçon de Beyrouth le con-serve, mais offre une difficulté de construction grammaticale. Sion la choisit. il faut traduire: « Et les fraîches eaux. »

(2) Les jeunes filles de la tribu.

IVme RIME EN D 65

1V.

Mètre basît.

Je pleure sur Sahr quand gémit la colombe,quand roucoule tristement la tourterelle.Il revêt son haubert ample et souple, à doubles

mailles serrées.Il ceint son épée à la blanche lame effilée,

Il saisit son arc sonore, retentissant,dont le bois n’est point raide et ne gauchit point.Né généreux, loin de lui la faiblesse et l’inexpé-

rience;sa vaillance est celle du lion bondissant,D’un lion de Bîsat à la crinière hérissée.

Il protège un ami, un parent, un concitoyen, unvoisin, un étranger

Il rassasie les affamés, quand souffle la bisesoulevant la poussière, chassant des nuages vides.

66 LE DlWANV.

Mètre magzû’ ul kâmil.

I O mon œil, donne généreusement tes larmes,car loin de toi sont maintenant les pinceaux. ( I)

2 Pleure sur Sahr, Ison malheur fend le cœur.

3 Vers lui affluent les hôtes dans les annéesd’impitoyable stérilité,

4 Alors que les aquilonstourbillonnants, glacés

5 Balaient- de la face du cielI tout nuage fécond, et que l’eau se fige6 Dans les nuées, que chassent les vents

comme des lambeaux volant au hazard.-7 Alors que les chameaux, qu’a pu conserver

le riche, s’évadent et fuient.

8 Mais, lui guéritla douleur de celui qui videjusqu’àla lie

la coupe des temps mauvais.9 Et le malheureux revient avec le don reçu.

La faveur, la libéralité ont surabondé et avecelles la louange.

Io Ta rosée est toujours coulante,ta lumière perce l’obscurité des nuits.

I I Quand on envoie les chameauxpaître sans conducteur,

(I) Le mirwad était l’instrument de toilette avec lequel lesBédouines se passaient du noir sur les cils.

Vme RIME EN i 6712 Ils vont à toi, les traces de ta générosité

marquent le chemin de ta source.I; Les hommes affluent vers toi,

l’un s’en va désaltéré, l’autre vient à l’abondance

des eaux.14 En toi ils trouvent un océan,

dont les eaux absorbées montent dans les nuagestonnants;

15 Fils de chefs prudents,fils de protecteurs généreux,

I6 Fils de mères au riche douaire,dont les filles ne sont pas moins richement dotées ,

I7 Protecteurs qu’appelle à grands crisle fugitif poursuivi par la mort,

I8 Asiles de qui va périr ,dès les jours antiques gouvernant les assemblées,

prompts à secourir et à sauver. (1)

(1) Les deux derniers vers sont un éloge des ancêtres de Sahr:ce changement de sujet est autorisé par les règles de la littératture arabe, qui a pour base officielle la phraséologie du Coran.

68 I LE DlWAN

V1.

Mètre wâfir.

I Ne fera-t-il pas jaillir tes larmes pour le fils de cAmrle coup qui te brise? O mon œil sois-en prodigue ;

2 Qu’elles s’épanchent sur lui, ainsi que d’un seau trop

plein, .qu’elles se suivent comme les perles du’collier.

3 Noble rejeton! En lui tu es frappée, ô Hunâs!

A tous il ouvrait ses bras accueillants; magnifique,glorieux,

4 Fort, excellent entre les fils de Sulaîm,noble entre tous, obéi et obéissant.

5 Abû Hassan fut le soutien de mon peuple,et voici qu’il a fait halte dans la tombe!

6 Otage des vers! Tout adolescent sera livré auxvers.

Répands donc, répands libéralement tes pleurs.

7 Oui, je le jure! Si tu nous restais, à toi seultu vaudrais d’innombrables guerriers.

8 Mais les destins, quand ils heurtent à la porte,ont pouvoir de renverser le fort.

9 S’ils vous surprennent, n’appelez point,

car ils ont enlevé le généreux, le glorieux.Io Le persévérant, l’inébranlable est tombé

sous les coups du siècle, comme les fils de Tamûd.

V1me RIME EN D 69

Il

12

’Ad, lui aussi fut terrassé par un siècle mauvais,

et Himyar et les armées disparues avec les armées.Ah! qu’il reste près de nous, Sahr Abû Hassân,que sur sa tombe se pose l’oiseau du bonheur!

7o LE DlWAN

H

VII.

Mètre basît.

O mes yeux, épanchez libéralement vos pleurs ,épanchez,

épanchez et gardez-vous de rien promettre.Connaissez-vous celui pour qui j’ai ouvert vossources ?

C’est le fils de ma mère, pour lui je passe mes nuits

languissante.La terre chancelle sous nos pieds; oui, je la senstrembler.

Gémis, gémis mon âme! Le malheur t’écrase.

O mon œil! Pleure un adolescent aux vertus écla-

tantes.Nul ne saurait le surprendre, tous le trouvent, s’ilsle cherchent.

Il ne viole point la justice pour exaspérer un peuple;’ quand il s’avance, tu ne lui vois point un visage

irrité.

Il ne poursuivit point de ses insultes les neveux deson père.

Il ne s’introduit pas chez des voisines, conduit parla passion.

VIIm” RIME EN D. 71

Il semble que le Miséricordieux ait créé son type,comme un dînâr d’or que tous proclament de bon

aloi.Sors de ta dépouille mortelle et qu’Allah t’octroie

le jardin céleste

pour acquitter notre dette; sois immortel dans leParadis d’immortalité.

Tu as vécu parmi nous sans qu’une voix t’ait jeté

un blâme,jusqu’au jour où le Maître des hommes t’a rappelé

glorieux. ’

72 LE DlWANVIII.

Mètre basît. A

La terre pour moi est étroite, ses pollines s’ébou-lent,

ses montagnes s’afl’aissent au niveau des déserts.

Ils m’ont dit: Console-toi, laisse son souvenir.Patience! Nul ne résiste au décret d’Allah.

O Sahr! Tu étais l’astre qui remplit la nuit de salumière.

Le jour ou tu péris, s’éclipsèrent la gloire et laimagnificence.

Et voici que nul en toi ne mettra son espoir!Tu as bu aux eaux de la mort où tous s’abreuvent.

Que de fois dans les eaux de la terreur, fendantleurs vagues écumantes,

tu poussas les chevaux que montaient tes frèresguerriers.

La tu éblouissais les. yeux, comme les traits de

flamme fsillonnant les airs, la tu terrassais des milliers d’en-nemis.

1Xme RIME EN D 73

IX.

Mètre kâmil.

I O fils de Sarîd, ô le plus brave de tout Qaîs,

tu m’as laissée dans les angoisses et les lamenta-tions.

2 Oui, je te pleurerai, tant que j’entendrai la co-lombe

gémir sur les rameaux du nerprun. (1)3 Tu es le glaive de Sulaîm pour les hauts faits,

le fier rejeton que n’ont pu capturer les vaillants au ’

champ du combat,4 Forteresse de la tribu entière,

son orateur’auprès du roi puissant.

5 Va! Repose près de nous! Tout vivantboira au calice du trépas, avec angoisse.

6 Oh! C’es excellents fils de Nahâsir! N’est-ce pas

eux tqui ont abattu la colonne, atteint le héros ?7 Magnifique pour les hôtes, d’illustre race,

il apparaît comme l’astre roi des nuits, comme une

constellation de bonheur.

(1) Nous lisons .13 au lieu de .1359, que portent les manus-crits, les rameaux d’un arbre et non ceux d’une constellation.

74 LE DlWAN.

X.

La pièce de Hind fille de iAtbat et la réplique d’al [jan-sâ’ furent improvisées à la foire de (Ukâz dans la touchante

rencontre d’al Hansâ’ avec la mère des califes, racontéedans la notice qui précède le Dîwân.

Hind du ;i

Mètre çawîl.

r Je pleure le soutien des deux Abçah,leur défenseur contre tout aggresseur avide!

2 Mon père cAtbat orné de tout bien. Sœur méchan-te, sache-le

et Saîbat, et le défenseur des droits sacrés Walîd.

3 Race glorieuse, race de Râlibqui domine sur ses nombreux rejetons!

Al Hansâ’ dit à son tour :

I Je pleure mon père (Amr et mes yeux abondent enlarmes.

L’insouciant peut dormir; court sera mon sommeil.2 Je pleure mes deux frères: Muiâwiyat est présent

à mon cœur,

lui qui voyait accourir à lui les députations desdeux Harrat;

Xme RIME EN D 75Et Sabr! Qui est pareil à Sahr, quand dès le matinles vaillants sont debout à sa porte? Qui les gui-

dera sinon un héros?Voilà, ô Hind! La perte irréparable ! Sache-le bien.Voilà l’incendie de la guerre, quand s’attisent ses

brandons!

76 LE DlWAN

Rime en R.

I. zMètre wâfir.

Va, mon œil, verse tes larmes à torrents!Oui, qu’elles débordent sans plus tarir!

Ne rêve aucune consolation après Sahr.La consolation est éteinte, ma patience a péri,

Après un malheur qui, arrachant au premier

sommeil, .s’attache au plus vif des entrailles, comme un tisonardent.

Pleure sur Sahr. Quel chef égale Sahr,pour un captif indigent que retient l’injustice,Pour l’adversaire querelleur, contempteur des lois,qui foule aux pieds les droits du faible opprimé,Pour l’hôte qui heurte à la porte, à une heure de

nuit,pour le cavalier à bout de forces, dont la monture

est harassée, pour tout voyageur ,Quand survient une année stérile,

semblable à la chamelle qui refuse obstinément sonlait P

Sahr alors était comme une pluie abondantearrosant un sol fertile.

I" RIME EN R. 779 Sa retenue est celle d’une jeune fille,

son courage, celui du lion qui défend ses’lionceaux,io D’un lion qui la gueule béante, bondit.

Quels cris arrêteront sa course?11 Il s’accroupit, repliant sur ses griffes ses jarrets

puissantsle long du sentier des razzias, aux abords des eaux.

12 Il fait trembler les lions mêmes en leur forêt,quand son rugissement retentit à l’aurore.

l 3 Le voxci, gisant dans la tombe,en un désert où se combattent les vents.

l4 Nul ne le visite en sa solitude,que les jours soient doux ou pénibles,

15 Lui qui voyait accourir à lui les solliciteurslui, le beau chef, le noble, le magnifique!

16 Quand la détresse recourait à son assistance,il l’accueillait d’un front gracieux;

l7 Sa porte s’ouvrait toute grande pour le bienfait,il ne se dérobait point à ses visiteurs derrière un

rideau. .18 En lui le malheur m’a frappée,

les soucis m’assiègent soir et matin.

I9 Ah! Si le siècle se choisissait un ami,son ami serait Sahr fils de ’Amr.

78 LE DlWAN

I I.

Mètre basît.

Ton œil est-il blessé? Est-il malade?Ou bien épanche-t-il ses larmes quand tu es seule

à la maison?Oui! Mon œil à son souvenir débordeet mes joues sont baignées de pleurs.Pleure sur Sahr, ô source de mes larmes.Entre lui et nous un rideau de terre est tiré.Elle pleure, Hunâs! Elle ne cessera point jusqu’à

son dernier souffle,elle gémit, toute défaillante:Elle pleure, Hunâs, elle pleure Sahr, c’est justice.Le siècle l’a frappé, le siècle malfaisant!

Nul asile contre la mort: ses coups sont un ensei-

gnement. lLe siècle, dans sacourse, change et bouleverse.Il était au milieu de vous le père de ’Ainr, votrechefi

Il portait haut le turban princier, volant au secoursde qui l’appelait.

Forte nature! Donnant quand tous refusent;cœur intrépide dans le combat, moissonnant les

têtes.

O Sahr !" Tu buvais à la coupe que tous redoutent.Oser y boire est un honneur.

Ilme RIME EN R. 7910 Il bondissait comme le tigre dans l’âpre mêlée,

ses armes sont ses dents aiguës et ses griffes tran-chantes.

11 Non, la chamelle désolée qui erre autour des restesglacées de son petit,

gémissant seule, gémissant devant la foule,

12 pliant un instant les genoux quand le douloureuxsouvenir s’assoupit:

dès qu’il se réveille, allant et venant sans relâche;

1; Le temps ne guérira point sa maigreur en dépitdes abondants pâturages ;

elle n’est que cris et gémissements !

14 Non, la douleur de cette mère n’a point surpasséma douleur au jour où je perdis

mon Sahr! Ah! Le siècle verse dans nos coupes ledoux et l’amer.

15 Sahr notre guide, Sahr notre chef!Sahr à l’approche de l’hiver égorge ses chameaux.

16 Sahr s’élance en tête des cavaliers,

Sahr, dès qu’on a faim, abat les troupeaux.

17 Il est le guide des guides,comme une montagne couronnée de feux.

18 Ferme de cœur, beau de visage, parfait, fuyant toutmal,

quand la guerre s’allume en un jour de terre ur, il en

est le brandon; ,19 Il tient haut l’étendard, se jette dans la vallée san-

glante,

8o LE DlWAN

20

prend place aux assemblées, entraîne les combat-

tants.Je l’ai dit : voilà que le siècle, sans qu’une voix

, le flétrisse, tend les fils et ourdit la’trame.

2l

22

23

24

25

Ibn Nahîk m’a dit la mort du frère de mon cœur,

quand des bruits vagues déjà avaient frappé nosoreilles.

J’ai passé la nuit sans sommeil, suivant l’étoile des

yeux.jusqu’à ce qu’elle se cachât sous le voile de l’ho-

rizon. INulle voisine ne le vit roder dans sa cour, éveil-lant des soupçons,alors que le voisin avait laissé sa maison vide.Il ne touche point aux aliments qu’il tient préparés

à la maison,

mais sort, offrant le large plat des hôtes, toujoursgénéreux.

Il nourrit les affamés des plus gras morceauxau temps de la disette, libéral, magnifique.

26 Je l’aimai entre tous mes proches,

27

28

lib

lui frappé, ma vie ne forme plus de vœux.Svelte comme la lance, il n’a pas vidé la coupe de

la jeunesse,ilsemblait un braceletd’or entreles plis du vêtement.

Terrible est son aspect, la nuit s’illumine devantsa face.

Guerriers à la taille haute, tous ses pères furentres.

II’me RIME EN 8129 Héritier de gloire, nature bénie,

prodigue dans le festin, dans un revers prêt à l’at-

taque. ’30 Rejeton de noble souche, pur de toute mésalliance,

ferme en ses décisions, les assemblées l’entendent

redire ses exploits.31 Et maintenant, au sein d’une tombe, il est empri-

sonné

entre les cailloux et les blocs du monument!32 Sa main s’ouvrait toujours pour bien agir, ses dons

jaillissaient,il chargeait la table de l’hôte, il commandait toutbien. v

33 Qu’il le pleure l’indigent dont le siècle a dérobé la

fortune,qui n’a pour amis que la détresse et le malheur!

34 Qu’elle le pleure la caravane qu’un’ guide, poussant

ses chameaux en chantant, a égarée dans les té-nèbres

d’une nuit plus noire que le bitume!35 Il donne à qui le lui demande ce qu’il a de meilleur.

Il ne permet point au voyageur égaré dans la nuitde dépasser sa demeure.

82 LE DlWANIII

Mètre tawîl.

1 O mes yeux, ne pleurez-vous pas sur Sahr?Que tardez-vous à répandre abondamment vos

larmes P *2 Épuisez vos pleurs ou continuez ales épanchersur le chef libéral, généreux, magnifique.

a Non, vous ne sauriez rester indifférents à la pertedu guerrier ambidextre: (1) pleurez donc l

pleurez sur lui avec les gens en deuil, renoncez àvotre constance.

4 Au solliciteur ne disait-il pas: venez, vous êtes enfamille P

Son visage était rayonnant, son cœur se dilatait.5 Ne s’élançait-il pas dès l’aube avec ses cavaliers,

la lance en arrêt,pour abreuver la pointe acérée des fers de Rudaî-

nat? (2) ,6 C’est l’office de la mort, après t’avoir frappé,

de fondre sur les adolescents le soir et le matin.

(I) M. K. porte à?! J”; drapé dans un manteau (burd)

du Yaman. ’(2) Rudaînat était une femme de la tribu de Qudâ’at, très-

habile àfourbir les fers de lance: on appela toute lance bienacérée, lance de Rudaînat.

IIIme RIME EN R. 837 Qui donc, comme toi, assure ses bienfaits de la

moelle de sa fortune?Qui offrira à l’étranger ton hospitalité?

8 Les ennemis attaquaient, innombrables comme lessauterelles: tu les repoussais,

quand leur cri jetait dans les cœurs l’épouvante.

9 Tu fondais sur eux à l’aurore, à la tête de ton es-cadron meurtrier

et ils fuyaient comme les sauterelles que le vent deNagd emporte dans la mer.

Io Que de fois tu fis don àun hôte d’un riche vête-ment, (1)

d’un coursier de race, d’une jeune esclave!

II Elles disaient, celles qui suivaient le cercueilà pas hâté: O douleur de mon âme, à la perte de’Sahrl

12 Périssent vos enfants! Vous dont les fils l’ont porté

dans la fosse lAh! Savent-ils ce qu’ils portent au tombeau?

I; Oh! Quel bien cette tombe recouvrede sa poussière! Funeste accident, siècle perfide l

14 Quelle constance dans le malheur! Quelle généro-sité! Que de bienfaits!

Toujours prêt à accueillir l’épreuve aussi bien que

le succès,

(3) Nous lisons: J144" (M- K-l au lieu de En

84 LE DlWAN* 15 En tout il est irréprochable z

sa main s’ouvre libérale et n’est point fermée par

un murmure;16 S’il s’assied pour vider la coupe, il se respecte;

il ne laisse point se défiler les perles de la discré-tion et de la patience.

17 Qu’il soit tout près de nous le tombeau où il repose!Qu’il soit arrosé par l’onde qui découle du nuage!

IVme RIME EN R. 85

IV.

Mètre sarî’.

Les sept vers de cette élégie sont disposés dans le manuscritde la Bibliothèque Kédiviale tout autrement que dans le nôtre.Nous suivrons ce texte qui nous semble meilleur, en indiquantle numéro du vers correspondant dans le manuscrit de Bey-routh. Ces incertitudes de textes sont très-fréquentes dans la Iplupart des poésies antéislamiques.

I (3) Tu disais à un ami alarmé:

Ta tente est sur le sentier des chevaux deguerre:

2 (4) Tu crois déjà voir le danger fondre sur toi.Va donc, monte au poste élevé des vigies et

observe.3 (6) Lui,aiguillonnant son robuste coursier au poil ras,

plus rapide que l’antilope fauve,4 (7) Se penche sur l’encolure et vole

comme la flèche lancée par un gaucher. (I)

5 Les deux amis regardent et ils aperçoivent uncavalier

qui épie lui-même les sentinelles de la vigie.

(1; La flèche tirée par. un gaucher a plus de force (C. K.)

86 LE DlWAN6 (1) O mon âme, tu seras fidèle à ta douleur:

si d’autres se consolent, tu ne peux les imiter.7 (2) Va donc et contemple à ’quat de Yalban (1)

la cham elle de ses razzias, c’est la reine du trou-peau.

(I) al ’quat était un pacage où al Hansâ’ aimait à revoir

la chamelle favorite de son frère Sahr. (C. K.).

Vme RIME EN R. 87

V.Mètre mutaqârib.

I Je me suis souvenue de mon frère, quand déjà l’in-

souciant dormait,et mes larmes ont coulé abondantes.

2 Que de fois, pour combattre des cavaliers vaillants,te bardant de fer, tu couchas les guerriers dans la

poussière.

3 Ta lance poursuivait les plus braves;tu terrassais le chef de la troupe.

4 Tu les livrais à tes cavaliers comme une proie deguerre.

Tu poussais dans la mêlée ton coursier bondissant:5 Quand les chevaux harassés redoutent la course,

son sabot toujours ferme bat le sol;et eux, semblent compter leur pas en s’engageantsur un terrain rocailleux.

6 Tels sont dans la lutte ses redoutables exploits:dans la paix, il se relâche et laisse flotter les plis deson vêtement.

7 Mais que de fois, sous les feux brûlants du midi,voilant ta tête d’un pan de ton manteau,

8 Tu t’élanças, dévorantl’espace, (1) vers le lieu qui

t’ofl’rait lde la gloire à conquérir, un droit sacré à défendre!

(I) Nous li30ns avec le manuscrit du Caire 6.x!) 4...! au lieu

de très

88 LE DlWAN9

10

Il

12

13

l4

Tu désaltères ta lance dans le sang des braves .Ta colère bouillonne comme l’eau d’une chaudière

brûlante.Tu abreuves tes chevaux du sang n01r des guerriers.Tu donnes sans compter, tu abats jusqu’à la chamelle

à son terme.Quand il sangle les bâts de ses chameaux d’élite,

on croirait avoir sous les yeux un troupeau.Les sangles affermissent l’animal; quand il a retrou-vé l’ardeur en mâchant le fruit vert du artâ, (1)

il provoque le chameau paresseux, qui s’élance à

son tour.Mais voici que le guerrier aperçoit une troupe,il sent que le gibier est proche et il fond sur lui.S’élance-t-il pour la fuite, son vêtement serré

se déchire, s’il veut une fuite rapide.

Il poursuit toute la nuit les vaillants,si tu presses sa tunique, l’eau en découle abon-

dante.

(I) Le artâ est un arbrisseau dont le fruit est pour le cha-meau un excitant, comme l’avoine pour le cheval.

L’obscurité de ce vers nous a coûté, ainsi qu’à nos doctes

collaborateurs, plus de travail que dix élégies: si quelque orien-taliste nous communique un sens plus plausible que le nôtre,nous serons heureux de l’adopter.

VIm° RIME EN R. 89

VI.

Mètre kâmil. ’

1 Le crieur de mort a heurté, dès l’aurore, aux portesde Sufaînat. (I)

Il a annoncé la mort du chef des Banû ’Amr, duchef au turban glorieux.

2 Protecteur des droits sacrés, défenseurcontre les morsures qu’inflige le siècle,

3 On sait sous nos tentes que le plat des hôtessort promptement de chez lui le matin, et en sortle soir.

4 Son feu brille, sa chaudière boûtet le maître de la chaudière et du feu recueille des

bénédictions.

5 Raconte à ses amis qu’ils ont perdu un ami,

un ami qui secourt et ne blesse jamais6 Il protège leurs protecteurs, leur donnant

cent fois vingt chameaux et cent fois dix.

(I) Sufaînat était un village des Banû Sulaîm, entouré de

palmiers, voisin de Harrat.(2) Mot à mot : Qui met des plumes à leurs flèches et ne les

taille point.

90 LE DlWANSon fer de lance s’abreuve aux coups qu’il porte,

les chevaux galopent dans le sang.Asile de toutes les veuves ,refuge du proscrit ami ou inconnu, (1)Ses bienfaits vont le chercher lui et les siens,ils s’épanchent sur le riche et sur l’indigent.

5.,(I) Nous adoptons la variante du M. K. (5).» j! g.» j. ’4’)

VIIme RIME EN R. 91

n-

VIl.

Mètre kâmil.

O fils de Sulaîm! Si vous rencontrez le cavalierFaq’as (1)

dans un défilé âpre et étroit,

Accueillez-le, lui et les siens, à coups d’épée et de

lance,faites pleuvoir sur eux vos flèches jusque dans la

nuit sombre,Tant qu’enfin vous mettiez sa troupe odieuse en

déroute.

Souvenez-vous que Sahr a péri sans vengeance:Souvenez-vous de vos cavaliers égorgés,dans une mêlée qu’ordonnait un destin funeste.Déjà Sahr avait rencontré Rabî’at dans le combat,

il lui transperça la poitrineDe sa longue lance, à la hampe flexible,au fer aigu comme un bec de vautour.Rabî’at s’enfuit hors de combat

et, dans sa fuite, sa vie s’écoulait avec son sang.

(1) F aq’as est le cavalier de la tribu de Asad qui blessamortellement Sahr d’un coup de lance.

92 LE DlWAN.8 Sa cavale légère l’emporta à travers les lances (1)

rapide comme l’aigle qui s’élance de son aire.

9 I;Iâlid fut notre captif, mais ’Aûf le protégea

et le renvoya libre, de son propre mouvement.10 Ah! S’il l’eût traité selon notre désir,

jamais Hâlid n’aurait monté un cheval de guerre.

. nnflæ.’ , ’i . ans. ’ ,5(I) Nous 11sons Vals et J... au lIeu de vils et de 9H,

puis au lieu de (M. K.)

VlIIm° RIME EN R. 9;

VlII.

Mètre basît

O mon œil, fais déborder le torrent de tes larmes,pleure Sahr, ne laisse pas tarir tes pleurs.Le sommeil m’a fui, j’ai veillé toute la longue nuit,

comme si mon œil malade eut été oint de collyre.J’observe les astres et nul pourtant ne m’en a char-

gée, ’parfois je m’enveloppe des plus flottants de mesvoiles.

J’ai entendu, ô douleur! Une poignante nouvelle :la voix d’un narrateur s’en faisait l’écho sonore.

Le fils de ta mère, a-t-il dit, a fait halte dans le tom-beau:

sur lui des planches sont ajustées et des pierresamoncelées.

O Sahr! Que Dieu recueille ton âme, Îô toi qui poursuivis le mal et réclamas le prix du

sang.Ton cœur est comme la lame d’acier,fortement fixée dans une garde solide;Il ressemble au fer de lance étincelant dans les té-nèbres:

ferme dans tes projets, libre et fils d’aïeux libres.

Je pleure le brave du campement, frappé par lamort :

toute âme a ses jours comptés et mesurés.

94 LE DlWANIo Oui, je pleurerai tant que gémira la colombe,

tant que les étoiles luiront la nuit sur le voyageur.1 1 Non, je ne pardonnerai point à la tribu ton ennemie;

que la noirceur du bitume ne soit changée en blan-cheur!

12 Passant, fais retentir en Sulaîm et en ’Aûf

un cri que tous entendent, une parole que nul nepuisse ignorer.

I; Dis à ceux chez qui il habitait:I Connaissez-vous le pacte de l’hôte et du voisin?

I4 Si l’un de vous habitait parmi nous il ne serait ja-mais frappé,

à moins que les grandes calamités ne nous foulas-sent sous leur pied.

15 Fils de la sœur de votre père et votre hôte,vous n’avez point veillé sur lui, vous ne l’avez pas

défendu.

16 Ceignez vos reins, tenez-vous Prêts.Relevez votre tunique, car voici les jours de lutte.

17 Pleurez le jeune brave qu’atteint le trépas,

vicissitude cruelle, douloureux destin!18 Le sommeil ne doit point fermer votre paupière,

que vous n’ayez poussé contre eux vos cavales de

guerre zqu’elles s’élancent au combat, oublieuses de leur

progéniture.

19 Creusez une large fosse, car la mort est aux aguetsprès des tentes de Husaîn ou du fils de Saîyâr. .

VIIIme RIME EN R. 95

20

21

22

23

24

25

Lavez, lavez la tache imprimée à votre gloire.comme on lave. le linge souillé au temps des mens-trues.

La guerre monte une chamelle effarouchée;elle a pris place sur son poil nu;Un jour leur multitude s’est jetée sur lui,

ils ont tenté de soumettre au mors un lion à la cri-nière menaçante.

Il défend son repaire dans le tumulte de l’attaque,il déchire les hommes de ses griffes et de ses dents.Mille guerriers se dispersent devant un seul brave,qui affronte tout péril et guide les siens sans va-ciller.

Son sang jaillit au dessus du sein, d’une blessure.

profonde: * .l’écume rougie sort des profondeurs de la poi-

trine.

96 n , I LE DlWAN

IX.

Mètre ramal.

1 Pleure Sahr, ô mon œil, quand brillela lance du couteau à la gorge du chameau, qui

va tomber dans son sang.2 Il rassasie ses gens des morceaux les plus gras,

alors que le vent d’hiver courbe les rameaux desarbres.

3 Et quand les captives délicates cheminent pargroupes

comme les blanches aigrettes (1) dans la vase d’un

marais; *4 Courbant la tête sous la pointe des lances,elles se traînent, glacées jusqu’à la moelle par la

terreur : (2)5 Sahr alors ouvre des blessures, dont le sang ne sau-

rait tarirni par les enchantements du sorcier, ni par l’appli-

cation des bandages.

(I) Le texte porte «les filles de l’eau.» Le Commentaire Khé-

divial entend par la « des oiseaux blancs qui ,habitent lesétangs et les marais.» Le héron aigrette réalise ces deux con-ditions.

(2) Nous lisons: Été; "un (M. K.) au lieu de :

3;»: [à a J’AI «me! . j

Xme RIME EN R. 97

X.

Mètre tawîl.

Hé quoi! Le fils de ’Amr n’a-t-il donc jamais pous-sé dès l’aube à l’attaque

son escadron, ses rapides chevaux de race?A-t-il laissé sans récompense ses guerriers vain-queurs,

alors que la poussière soulevée lui formait un noirvêtement?

N’a-t-il pas dressé, dans les feux du jour,

une tente àses guerriers, de son manteau riche-ment brodé?

Pleurez donc Sahr, fils de cAmr, vos larmesque sont-elles auprès du malheur dont le Siècle

vous a frappés?Sa main fut libérale ; doux pour le solliciteur,s’il lui plait d’être amer, il a l’amertume du fiel.

Hansâ’ le pleure, gémissante dans la nuit;

elle appelle son fière, il ne lui répond pas, car sajoue est collée à la poussière.

98 LE DlWANx1.

Magzû’ ul kami.

O mon œil, prodigue tes larmes!Pleure le jeune brave, le beau chef.Son visage est d’une éclatante blancheur,

comme le soleil éclairant les humains.A sa mort, le soleil s’éclipse;

la lune cesse de remplir son croissant.Les hommes consternés le pleurent,les djinn nous assistent dans notre douloureuse in-

somnie. IL’animal lui-même exprime sa douleur,

quand éclate la nouvelle de sa perte.Avocat de sa tribu, ouvrier de tout bien,il porte le fardeau des grandes affaires.Il donne sans compter et sans reprocher son bien-fait : ’

son âme ne connut pas la dureté.

Malheur! Malheur! Sa perte est mon malheur:voilà que mon rempart s’est écroulé!

XlIm° RIME EN R. 99

XII.

Mètre Basît.

Mes tristesses se ravivent, mes veilles recommen-cent;

A peine la nuit tombait que les larmes perlaientdans mes yeux:

Ils pleurent Sahr et les perfidies du Temps,Sahr enlevé par les vicissitudes cruelles et par undur destin.Nature généreuse, il donne sans mesure,fidèle à son pacte, si d’autres le violent,

Asile de l’indigent, de la veuve,quand la disette accourt sur l’aile des aquilons.Jamais un rival ne le vit descendre dans l’arènequ’au premier choc, il n’ait triomphé.

100 LE DlWAN

Xlll.

Mètre basît.

Versez mes yeux, versez d’abondantes larmes,pleurez Sahr, le meilleur de ceux qui dorment dans

la tombe.Ne me refusez pas vos pleurs, car je n’oublieraipoint

cette mémoire couronnée de gloire et de vertu.O Sahr, qui dirigera la course des chevaux,la marche des chamelles fortement sanglées?Qui accueillera l’orphelin et l’hôte, qui frappe la

nuit

sachant bien que nos portes seront ouvertes par tamain hospitalière?

Qui brisera les liens du captif gémissant?Qui donnera sans c0mpter, aux jours de la détresse

comme à ceux de l’opulence?

Qui percera de sa lance un chef altier? Qui répon-dra au cri d’une captive,

quand les cavaliers ennemis combattent en tumulte?Ses proches ont fui le glaive,atteints déjà de blessures meurtrières;Elle s’est rendue après le carnage,l’infortune succède pour elle aux joies du passé,O Sahr, tu étais notre vie!Ah! Si les destins t’eussent accordé un délai!

XIIIme RIME EN R. 101

Io Prince des cavaliers dans l’attaque vaillante,force du guerrier qui regarde en arrière.

1 1 O mon âme, pleure Sahr, quand les chevauxs’élancent contre les chevaux, de l’élan de la

gazelle,12 Quand le sang des guerriers féconde la guerre,

quand les brandons s’allument aux brandons.13 O Sahr, quelle magnanimité emprisonne ta tombe!

Quelles vertus austères, quelle justice sans tache!

1 02 LE DIvaNXIV.

Mètre basît.

O mon œil, prodigue tes larmes!Qu’elles glissent sur tes joues comme les perles du

collier!Pleure un fière aux qualités éclatantes,

semblable au croissant lumineux qui ne s’éclipse

point. lLe prince des cavaliers a succombé!En mon cœur s’est ouvert une blessure qui ne secicatrisera pas.

Honneur à toi, noble jeune homme, quand siffle etgémit

le souffle insensé des vents, comme gémit une fem-me ;

Et quand les cavaliers viennent heurter des héros,effarés comme les loups du désert, les uns chancel-

lent, les autres mordent la poussière.

XVme RIME EN R. 103

XV.

Mètre sarî’.

I Prodigue, ô mon œil, prodigue tes larmes!Pleure le glorieux protecteur de tout droit sacré.

2 Rejeton d’une race généreuse,

il hérita un sang pur de tout mélange.3 Quand vint à moi l’annonce de sa perte,

quand les chuchotements multipliés trahirent lesecret :

4 Frère chéri, m’écriai-je, nous as-tu fait tes adieux?

Et voici que la tombe nous sépare à jamais!5 Que de fois tes bienfaits s’épanchèrent

sur le pauvre, sur le jeune orphelin!6 quede fois tu secourus le captif,

gémissant sous le poids des chaînes!

7 Je donne pour te racheter la vie de mes proches,ô toi dont les blancs ossements gisent sur les

rochers! ’8 Les lances, les épées tranchantes ont terrassécelui qui brillait comme l’éclair sur nos demeures.

9 Pleurez en ce jour votre seigneur,versez sur lui des larmes brûlantes.

10 Qu’ils le pleurent les coursiers que l’on abandonne

sur un champ de mort, le lendemain d’un choc fu-neste!

104 LE DlWAN11 Qu’il le pleure l’infortuné que frappe le sort,

car il s’est rétréci devant lui le sentier de la dé-

livrance!12 Champ fertile pour l’affamé, rosée salutaire

quand les hommes voient avec terreur le ciel fer-

mer ses sources. .1; Qu’il arrose la contrée enrichie de sa tombe

le nuage qui, la nuit , verse une pluie printanière!14 Telle est ma prière: qu’il puisse se désaltérer

celui qui dans le désert attend l’abondance despluies!

15 Dis à celui qui se réjouit de sa perte:Oublies-tu qu’une même tunique te revêt toi et la

mort ?16 C’est un baumeà ma douleur, que l’envieux riant-

de sa mortle suive bientôt dans la tombe.

17 Oui certes, ils te suivront, comme le départ du soirsuit la marche de la journée entière.

18 O toi dont l’épée, au jour du combat,

frappe le cavalier dans la mêlée tumultueuse!19 Sous lui vole, dans des tourbillons de poussière,

un coursier au pied sûr, au poil ras comme le poildu loup.

20 Tu te mesures avec les héros soutenus par leursguerriers,

tu les écartes de tous ceux que tu dois protéger.21 Je l’ai juré par le Temple et par ses pèlerins,

XVme RIME EN R. 105

poussant les chameaux cendrés vers le jet descailloux (1)

22 Je ne pleurerai aucune perte après la tienne,tant que la rapide chamelle sera tendre pour le fruit

qu’elle a porté.

2 3 Le chagrin me consume, il fait, dans mon cœur,jaillir des étincelles, de douleur. ’

24 Il n’est plus la, et je vois s’éloigner de moi

mes proches et mes amis. L25 Le Siècle (2) me l’a ravi et les eaux

que verse le ciel entraînent la poussière de satombe.

26 Tout vivant verra la corruption du tombeau,toute corde s’use et se rompt.

(1) Le jet des cailloux, dans la vallée de Mina, pour lapiderSatan, est un rite des anciens Arabes. observé de nos jours en-core par les pèlerins de la Mecque.

(2) Le Siècle a ad dahr » est dans les anciens poèmes ara-bes, l’auteur de tous les maux, c’est le F atum des Latins.

1 06 LE DlWAN

XVl.

Mètre kâmil.

1 Qui après toi, ô Sahr, fera face aux insultes dusiècle,

qui aplanira au voyageur les sentiers scabreux?2. Tu dissipais toute alarme ;

et maintenant nul ne trouvera en toi douceur ni

amertume. l3 On a jeté un peu de terre sur le plus beau des filsdu désert,

la poussière a noirci la fraîcheur de son visage.

XVIIm° RIME EN R. I 107

XVII.

Mètre wâfir.

Al Hansâ’ loue la vaillance de son frère Mu’âwiyat

Vous avez appelé ’Amir et vous l’avez renvoyé

que n’appeliez-vous Mu’âwiyat fils de ’Amr?

A votre appel il serait parti sans retard,il eut couru, volé à votre aide,Pour fondre sur les lances ennemies qui choquaientles lances.

S’il réclame le sang, toujours il le verse.

Si la mort est devant lui, il n’en tient nul compte.L’aisance et la détresse lui importent peu.

C’est le lion se repliant sur ses griffes puissantes;l’audace est dans son cœur, il déploie ses membres

et bondit.

108 LE DlWAN.

XVIII.

Mètre basit.

Quelques auteurs attribuent ces trois vers et les trois sui-vants à Safîyat ul Bâhilîyat.

1 Nous étions comme les étoiles d’une nuit sereine,cortège d’une lune éclatante:

elle illuminait les ténèbres ; mais la voilà disparue

du milieu de nous. A2 O Sahr, jamais je ne fus heureuse en une compagnie,

dont tu n’étais point l’ornement et l’éclat.

3 Va donc, célébré en dépit. du sort:

la route où tu marchas fut celle de la gloire.

XlX’m’ RIME EN R. 109

;fXIX.

Mètre basit.

Nous étions comme deux branches naissant du mê-

me tronc:nous croissions d’une végétation magnifique;

Mais quand on disait: L’arbre a jeté de profondesracines,

les rameaux se fortifient et se chargent de fiuits,Voici que l’un de nous est brisé par l’inclémence

du Temps.le Temps ne respecte rien, il n’épargne rien.

x2

1 Io LE DlWAN

XX.

Mètre basît.

1 O mon œil, prodigue tes larmes sans mesure !Que tes pleurs débordent comme les ondes d’un

ruisseau.2 Pleure ton fière, n’oublie point ce qu’il valait,

pleure ton fière, le vaillant, le fort.3 Pleure ton fière, auprès de ses orphelins et de sa

veuve,pleure ton frère, gardien des droits de l’hôte et du

voisin.4 Ses bienfaits furent sans nombre, leur rosée coulait

sans cesse de ses mains :ainsi la lune radieuse éclaire le voyageur et ne le

délaisse pas.

5 Débiteur fidèle, libérateur de la captive,lion intrépide, terrassant tout rival. ;

6 Tranchant les vallées, tenant haut la bannière ;la main ouverte au bienfait, ennemi de l’avarice,

7 Il égorge les chamelles mugissantes, il abrite uuncoupable,

délivre les captives, remet le membre brisé. (1)L

(tir-Ce 7m vers n’est point, ce semble, Lde cette pièce,mais plutôt de la seconde élégie en R: il a en effet le dammatà la rime, et, de plus, il ne serait ici qu’une redite fastidieuse

du 5m vers. ’ --

XXIm° RIME EN R. 111

XXI.

Mètre kâmil.

Al Hansâ’ répond au reproche d’exalter son frère Sahr

au dessus de son père ’Amr.

1 Le fils s’élança dans l’arène auprès de son père,

tous deux couraient au premier rang,se prêtant l’un à l’autre le manteau de la gloire.

2 Les cœurs palpitaient, la vaillance coudoyait lavaillance.

Et la foule cria: Qui est vainqueur? Une voix ré-pondit : On l’ignore.

3 Le visage du père rayonnaitsa course proclamait son ardeur.

4 Il est digne son fils Sahr, oui digne de lui être égalé,n’était la majesté de l’âge et d’un front blanchi.

5 Tous deux ont paru aux regards des hommes,comme deux faucons, se posant sur un même nid.

1 12 LE DlWAN

XXll.

Mètre Wàfir.

Vers composés pour rejeter une demande en mariage deDuraîd fils d’as Simmat.

1 Chaque jour Humaîdat m’importune,qu’ofi’re-t-il donc à Muâ’wiyat fils de ’Amr?

2 Pour que je ne me choisisse pas un parti, moi seule,il faudra que Sahr soit tombé sous les coups du

Destin.3 Me contraindrez-vous, parents cruels, d’épouser

Duraîd,

après m’avoir défendu l’alliance du chef de la no-

ble race de Badr?4 Dieu me garde d’épouser un bancal,

un nain, un Gusam, des fils de Bakr!5 C’est pour lui de la magnificence et un sujet de

vanterie)d’avoir offert à ses amis un souper de dattes fraî-

ches.6 Si je me réveille un jour, nouvelle mariée, en Gu-

sainje me réveillerai dans la bassesse et la pauvreté.

XXIIIme RIME EN R. 113

XXlII.

Mètre kâmil.

l O Sabrl Depuis ta perte, mes larmes me réveillent.Ton rival est écrasé sous la honte et le mépris. (1)

2 Jadis nous te préparions des hymnes de louange:et maintenant nous te pleurons dans tous nos vers !

(l) Il faudrait un commentaire pour nous expliquer cette al-lusion: nous savons que Mirdâs, mari d’al Hansâ’, blâmait

les témoignages excessifs de regret, que la poétesse donnait àla mémoire de son frère Sain ; mais les expressions de ce vers

sont bien fortes pour une simple dispute conjugale.

1 14 LE DlWAN

XXIV.

Mètre kâmil.

Sur ses deux frères.

1 Dans le combat, lions à la griffe sanglante,océans inépuisables, quand les jours sont cruels

comme le tigre irrité ;2 Lunes (1) resplendissantes dans une assemblée, di-

gnes de leur haut lignage,rameaux superbes de domination librement accep-

tée.

(1) A1 Hansà’ ne pouvait comparer ses frères à deux SO-

leils; le soleil est, en arabe. du genre féminin et la lune, du gen-re masculin: c’est elle qui est le roi des astres, le soleil n’est

que leur reine.

XXVm° RIME EN R. 1 15

XXV.

Mètre tawîl.

1 O mes yeux, prodiguez vos larmes, pleurez Sahr,Le guerrier aux projets audacieux, le maître ma-gnifique!

2 Que les assemblées de Sulaîm le pleurent,lui, l’aimable chef, qui ne laissait point la chaudière

s’attiédir! (1)

(I) Un énorme pot-au-feu ne rehaussait pas moins que lesgrands coups de lance la réputation d’un chef bédouin.

1 16 LE DlWAN

XXVI.

Mètre tawîl.

I Pleure, pleure Sahr, Sahr notre soutien!Quand la guerre gronde et déploie sa force,

2 Il a dressé les deux ailes de son campement, et, seprêtant main forte,

les siens ont brisé la fureur de la guerre, elle aété domptée.

3 On croit voir la nue tonnante, qui lance la mort:la poussière tourbillonne; en avant, en arrière toutest poison.

4 La tonnerre gronde au milieu d’une pluie de sang;les héros courroucés se menacent.

5 Sahr est là, champion de tous:si les guerriers laissent le combat tomber, il l’élève

au haut des airs.6 Géant qui habite un haut sommet, nulle roche

ne ressemble àsa roche, nulle pierre n’égale son

granlt.7 Inabordables sont ses pavillons et ses plateaux,

ses hauteurs défient la rage des assaillants.8 Une double gloire l’environne: l’une de ses mains

s’ouvre aux bienfaits,

l’autre brandit la lance au,fer aigu.

XXVIme RIME EN R. 1 17

9 Nourrisson de la guerre, il ne saurait la haïr,quand y renonce le lâche aux abois :

1o Lorsqu’elle bondit pour l’attaque et la pousseavec fureur,

féconde enfin de stérile qu’elle était, (1) que! autre

que toi la domptera?

(I) La fécondité, que les poètes antéislamiques attribuent à

la guerre, consiste, on le comprend, à enfanter, non des vi-vants mais des morts: la guerre est féconde quand elle jonchele sol de cadavres.

1 18 LE DlWAN

Rime en Z.

Mètre mutaqârib.

Le Siècle a lacéré ma chair de ses morsures et de

ses coupures,il m’a criblée des coups de ses fouets et des piqû-

res de ses dards.Il a exterminé les miens, ils ont péri tous ensemble,

et mon cœur resté seul palpite de douleur.Eux, forteresse que tout vainqueur redoutait,alors que partout qui triomphe dépouille.Les plus illustres des Banû Mâlikles plus généreux de la tribu et les plus puissants,Ils étaient les consolateurs del’indigent,l’abri de ceux que frappait la terreur,Défenseurs de leur voisin, protecteurs de la femme,dont le cœur est saisi d’effroi.

Quand fondit sur eux une armée redoutable,faisant retentir le sol d’un sourd mugissement,Brandissant les lames étincelantes et les lances àla

hampe noirâtre :

les lames qui tranchent, les lances qui transpercent,Quand les coursiers, emportant les guerriers bar-

dés de fer,

bondissaient au milieu de la poussière tourbillon-nante ;

RIME EN Z. 1 I910 Nous avons tondu les fronts de ces cavaliers,

ils avaient dit: Nos cheveux bravent les ciseaux. (1)11 L’homme qui vit dans les combats, s’il se croit

à l’abri des revers, déraisonne.

1 2 Nous fuyons toute action coupable, nous gardonsles droits de l’hôte.

La gloire est notre richesse, notre trésor.1 3 Dans le combat nous revêtons les mailles d’acier;

dans la paix, la robe traînante de laine fine ou desoie.

(I) Les Arabes ne renvoyaient un prisonnier de guerre,qu’après lui avoir coupé les deux longues mèches qui ombra-

geaient les tempes des guerriers. La coutume de se raser latête, hors du temps du Pèlerinage, ne date que de l’lslam.

I 20 LE DlWAN

Rime en S.

l.

Mètre basît.

Fils de Sulaîm! Ne pleurez-vous pas votre héros?

Il vous laisse dans de redoutables affaires.Qu’a donc la mort? Le matin elle fond sur nous

et heurte encore à nos portes pendant la nuit ;faut-il que sans cesse la hache soit levée sur nous?Le matin elle nous assaille, et ne s’éloigne pasdevant l’héroïsme : notre héros est l’ôtage de la

tombe.Sans cesse l’adolescent à la fleur de l’âge,

le cavalier d’une intrépidité sans rivale

Tombent frappés à l’improviste par la mort . . .

Si la vaillance pouvait sauver, il vivrait au milieu denos vaillants !

Ilme RIME EN S. 121

Il.

Mètre wàfir.

l Dès le soir, mes souvenirs bannissent de mes yeuxle sommeil,

et le matin je suis brisée par un nouvel accès dedouleur l

2 Je pleure Sahr ! Quel guerrier est pareil à Sahr,quand au jour du combat il faut terrasser un chefvaillant,

3 Tenir tête à un injuste aggresseur,et revendiquer par les armes le droit de l’opprimé?

4 Non, jamais pareil malheur ne frappani la race des djinn ni celle des humains.

5 Il luttait sans défaillir contre les attaques du Siècle;il dénouait les difficultés insolubles, sans ambiguité.

6 Si, la nuit, un hôte heurte à sa porte,le cœur tremblant au plus léger bruit,

7 Il l’accueille en lieu sûr

et bannit de son âme toute crainte.8 Le soleil levant remet Sahr devant mes yeux,

et le soleil couchant le laisse présent à mon cœur.9 N’était la foule des désolés qui, près de moi,

pleurent’leurs frères, la douleur m’aurait tuée.

Io Mais que de mères je vois gémir sur leur fils!Que de pleureuses appelle aux larmes un seul jour

de revers l

122 LE DlWAN1 1 Je vois une sœur pleurer son frère enlevé en ce jour,

le pleurer le jour qui suit son malheur!12 Ah! Les morts qu’elles pleurent ne sont pas Sahr

mon frère!

Mais je commande à mon âme le remède de la

patience; v1 3 Dieu le sait! Non ! Je ne t’oublierai pas,que le sang de mon cœur ne tarisse et que l’on

n’ait creusé ma fosse.

14 En perdant Sahr Abû Hassân,j’ai dit adieu à toute joie, à tout délassement.

15 Je pleure sur lui, ma mère pleure avec moi.Quoi donc! Le matin, le soir il dort dans son tom-

beau !

Ulm” RIME EN S. 123

III.

Mètre magzû’ ul kâmil.

I Pleurez, mes yeux un guerrier,dont nul, quand il pousse son coursier, ne soutient

le coup de lance,

2 Intrépide, redouté. 4En lui nous perdons notre cher espoir.

3 Nous le contemplions protégeantseul tous les siens , indomptable.

4 Ainsi le lion, qui court rapide vers son repaire,se retourne menaçant pour défendre sa proie.

5 Il laisse le guerrier bardé de fer gisant,m souillé de poussière, la poitrine gonflée.

6 Les fers de lance se teignent du sang des blessures,la vie s’enfuit avec le râle.

7 Des oiseaux arrivent à tire-d’aile,

quand d’autres déchirent les chairs.

8 Oui, c’est un beau guerrier, quand pour le combatle cri répond au cri, dès l’aurore.

9 Oui je pleurerai le chef, dont la paroleéclaircit et tranche toute discussion.

10 Qui donc tiendra ta place, ô mon frère,maintenant que tu dors dans ton linceul ?

124 LE DlWAN1 1 Qui fera éclater sa prudence,

quand la dispute s’envenime P

12 Tu verses tes dons sur la tribu entière,sur ceux qui vont à la razzia, sur ceux qui restent

sous la tente.

IVme RIME EN S. 125

IV.

Mètre basît.

Les trois vers suivants étaient cités par Garîr pour justifierla primauté qu’il accordait à al Hansâ’ sur tous les poètes.

1 Oui certes, le temps est riche en étrangeté.Il nous laisse une queue et il tranche notre tête:

2 Il nous laisse nos guerriers obscurs et nous frappeen nos héros, les voilà, froids cadavres, dans leurlinceul!

3 Hé quoi! La nuit et le jour, dans leur perpétuellesuccession,

gardent leur jeunesse; La corruption ne les atteintpas; mais elle atteint les fils des hommes!

126 LE DlWAN

V.

Mètre kâmil ( tronqué )

1 Jeune fille, j’étais chaque jour

recherchée par des regards amis;2 Mais, quand j’eus franchi le rideau, (1)

avec grâce, avec tact, j’écartai les hommes;

3 Une mégère yveillait aussi,avec un beau père, cloué à son siége comme le

caparaçon à la selle.

(1) Laitente bédouine est encore partagée en deux par unrideau. Une jeune fille ne paraît dans le compartiment des hô-tes, que pour le festin de ses noces.

RIME EN D. 127

Rime en D.

Mètre wâfir.

O mes yeux, yeux rebelles, obéissezpleurez les coups du Siècle et les morsures duTemps.

Que nul, après Sahr, n’ait vos larmes ;

car pour lui vous devez sans fin les épancher.Pleure le noble guerrier, qu’ont percé

les traits cruels du Destin, que ta larme ne tarisseplus.

Depuis que je l’ai perdu, le vaillant de Sulaîm,

j’exhale dans mes vers la douleur qui consume moncœur.

J’interroge les mères désolées qui pleurent leurs fils,

brisées par le siècle comme un os fracturé.

On ne me regarde plus comme jouissant de lasanté,

je n’ai aucune maladie et on me soigne comme unmalade.

Je veille la nuit, en pensant à Sahr;la fraîcheur de l’eau pure me suffoque.

Je pense à lui, quand la terre et ses valléesse couvrent de ténèbres que nul rayon ne perce.

128 LE DlWAN9 Qui maintenant affrontera la guerre, quand sa face

s’assombrit,

quand ses fauteurs se ceignent pour la lutte?IO Tu poussais cavaliers contre cavaliers,

masse compacte, inébranlable.1 1 Quand la vengeance arme l’ennemi,

la vengeance se réclame comme un emprunt,I2 Par l’épée des Indes qui taille et qui tranche,

, eflilée, polie. reluisante. ( 1)

(1) Rien ne prouve que les Arabes fissent venir des Indes deslames d’épée trempées et fourbies; ils avaient chez eux d’ha-

biles fourbisseurs, qui travaillaient le fer brut importé des Indeset d’autres régions. Quoi qu’il en soit, les meilleures lamesétaient nommées épées des Indes.

I" RIME EN cU. 129

Rime en ’U et en cI. zI.

Mètre tawîl.

1 Le crieur de la mort annonce la perte du chef gé-néreux.

Par ma vie! Le cri de ce cruel messager retentitdans tous les cœurs.

2 Je me suis élancée de ma couche, glacée de ter-reur;

dans son effroi mon âme a pensé le suivre.3 Je me suis levée émue, palpitante,

semblable à un homme ivre, qui, àpeine debout,chancelle et tombe.

4 Qui donc désormaisaccueillera les hôtes ?Descendant à la porte, ils appelaient et étaiententendus. V

5 Ils le savaient: toujours, toi vivant, ily eut pour eux,chez toi, dons généreux, mets et boissons.

6 Qui soulèvera le fardeau qui soudain tombe sur unvoisin et l’accable?

Qui réparera la perte qui afflige un ami et paraîtsans remède?

7 Qui fermera la bouche à un discoureur impudent,quand, stupide, il poursuit son interlocuteur d’in-vectives P

9

130 LE DlWAN8 Toi vivant, son impudeur serait réprimée" par ta sagesse et ta bonté; ta sagesse couvre toute

sottise.9 Moi-même, si je craignais un assaut de l’indigence,

si ma crainte m’enveloppait comme un voile dedeuil,

Io J’appelais Sahr mon généreux frère, il me répon-

dait,les trésors de sa libéralité comblaient tout déficit. (1)

(1) Voir la biographie d’al Hansâ’, qui précède le dîwân.

Ilme RIME EN ’U. 131

Il.

Mètre mutaqârib.

1 Qu’avez-vous ô mes yeux, pour repousser le som-meil?

Vous pleurez . . . Ah! Si les pleurs pouvaient quel-que chose !

’ 2 Vos larmes tombent, comme on voit tomberles perles: elles se succèdent plus rapides encore.

3 Leur chute les disperse de tous cotés.Le fil qui les retenait les laisse rouler au loin.

4 Oui, pleure Sahr et ne pleure désormais que lui ;pleure ce vaillant, ce chef plein d’éloquence.

5 Il a passé et sur sa trace nous passerons.Quiconque est debout, tombera.

6 Ardent cavalier, orateur des foules,loyal au jeu, renommé en tout lieu,

7 Le captif au jarret ensanglanté,’ que traîne une lanière fortement nouée,

8 Te fait entendre son cri de détresse et tu rompsses liens,

quand nulle main avant la tienne ne lui laissaitd’espoir.

1 32 LE DlWAN9 Tu choisissais une chamelle forte et grasse,

pour apprêter un festin aux affamés ;Io Soudain on la voyait se traîner sur trois pieds,

le quatrième était tombé sanglant

1 1 sous la lame effilée de ton épée,

qui en ta main tranche un os comme un roseau.

111m9. RIME EN (U. 133

IlI.

Mètre mutaqârib.

Mes longues nuits me refusent le sommeil,’ une nouvelle affreuse m’a brisée:

La mort du fils de ’Amr m’a ravi toute force.

Lui tué, pourrais-je supporter la vie ?Le Destin cruel me frappe en le frappant:qu’apporte le Destin sinon des douleurs?

Quels yeux ne pleureraient une perte comme cellede mon bien-aimé ?

Quel cœur, inaccessible à la souffrance, ne se bri-serait ?

O mon frère! Lequel de tes compagnons d’armess’est plaint de toi ?

Quelle caravane, arrivant sans vivres, ne fut secou-rue P

Dans la guerre on le voit se multiplier pour le

combat, lcomme l’épée qui frappe et étincelle.

Que me veut donc un Siècle riche en maux?Toutes les douleurs seront-elles mon héritage?

l

1 34 LE DlWAN

IV.

Mètre basît.

O mère de cAmr ne laisseras-tu pas éclater tes

pleurs, .quand le nom de ton frère est proclamé par lecrieur de la mort?

Pleure ton fière, le chef aux projets hardis, au brasfort;

Car tu as perdu une nature d’élite;

il sait toujours se frayer une issue, puissant pournuire et pour secourir.

Qui donc, après sa perte, après le dernier adieu,qui sera, chef vaillant, notre bouclier?Oui, c’était un chef, la tribu entendait sa voix.Oh! Reste près de nous, chef aimable, voix chérie!

Vme RIME EN ’U. 135

V.

Mètre tawîl.

En entendant gémir une colombe.

J’ai pensé à Sahr, en entendant une colombe gémir,

modulant sur un rameau touflu son roucoulementplaintif.

Mes pleurs lui répondirent, écho de ma douleur,et un souvenir transperça mon âme:Le souvenir de Sahr! Ah! J’en suis séparée

par la pierre du monument, ses parois glacées, ledésert!

Je vois le Siècle darder ses flèches, 5 nulle ne s’é-

gare.Celui qu’il enlève ne revient plus.Le voilà maintenant, Sahr le chef généreux! Il gît

impuissant,mais vivant, il sut perdre et il sut sauver.

1 36 LE DlWAN

VI.

Mètre tawîl.

1 Je l’ai juré, toujours ma lyre offrira une qasîdat (I)à Sahr, m0n généreux frère, en toute assemblée.

2 Que, pour ta rançon, Sulaîm offre et ses guerrierset ses adolescents:

que tous pour toi livrent leur visage à la mutila-tion!

(1) Un poème, une élégie.

I" RIME EN F. 137

Rime en F.

I.

Mètre basît.

Pleurez, ô mes yeux, ne laissez pas vos larmes tarir!Pleurez Sahr, car nul ne saurait tenir sa place.Gémis, comme la colombe sur les rameaux dubocage,

ou comme la tourterelle qui roucoule au sommetdu palmier.Pleure celui,dont les bienfaits coulaient comme unepluie féconde,et qui s’élançait frémissant sur un contempteur su-

perbe ;Ouvrant sa porte à l’hôte, quand gronde l’ouragan

qui fond sur lui et le glace d’effroi;Père des orphelins, quand l’hiver s’avance mena-

çant,

et, sur le champ du combat, ferme et sans peur.

1 38 LE DlWAN

Il.

Mètre hafîf.

Qu’avons-nous fait à la Mort? Elle nous épouvante

sans cesse par de nouveaux coups.Chaque jour elle nous prend un chef illustre.Eprise des nobles victimes,elle ne nous ravit que les guerriers parfaits.Que ne frappe-t-elle avec équité,

enlevant tour à tour le noble et le vilain!Alors il serait juste de subir ses arrêts,sans prétendre ajourner ses coups redoublés.O Mort! Si tu eusses attendu Sahr quelques annéesencore,

tu l’aurais trouvé toujours pur et sans tache.

Il vécut cinquante ans au milieu de nous,fuyant le mal, multipliant le bien.Que sur lui soit la paix, la miséricorde divine!Que les pluies du printemps arrosent sa tombe!

IIIm° RIME EN F. 139

III.

Mètre basît.

O douleur de mon âme, la perte de Sahr l’accable!Hélas! La plainte guérit-elle les blessures du cœur?Pleure ton frère, dès l’aube, près de sa tombe,

sois prodigue pour lui de pleurs intarissables.Pleure celui qui n’épargna point son patrimoine,quand l’année de sécheresse abbattait les cœurs

amollis. -Pleure ton frère, sous les coups redoublés du sort.Le Siècle cruel est riche en. douleurs et en ruines.

140 LE DlWAN

IV.

Mètre magzû’ ul ramal.

1 Mon œil rejette les soins coquets du pinceau,mon œil après Sahr ne connait que les larmes.

2 Elles descendent de cette source ouverte,goutte à goutte sur ma joue.

3 Ma pupille est obscurciepar ce nuage toujours coulant.

4 Mon âme, après avoir perdu Sahr,se proclame perdue elle-même.

5 Ce qu’elle ressent pour ce frère,elle ne saurait l’exprimer.

6 Les soucis la dévorent,elle se consume de douleurs.

7 Du souvenir de Sahrelle est éprise à jamais.

8 Sahr était un fort imprenables’ouvrant toujours au blessé.

9 Pluie bienfaisante, saison doucepour toute aïeule délaissée. (1)

’ Io Et quand se déchaîne l’aquilon,

ou les impétueux autans,

(1) Mot à mot: pour toute vieille radoteuse.Le style bédouin veut être gazé.

IVme RIME EN F. 141

1 1 Il égorge la chamelle grasse,il n’épargne point celle qui va mettre bas.

12 Il fait couler dans le plat la graisse blanche,qui attire les yeux comme les lueurs de l’aube.

13 Vois les indigents rassasier leur faim,s’empressant autour du vaste plat ;

14 Vois les mains ointes de graisse liquide,qui travaillent joyeuses z

15 Elles vont,.elles viennent,comme les ramiers qui se su ccèdent à la pâture.

16 Comme les vents desséchant à l’envi

un réservoir aux parois éboulées ;

I7 Elles se divisent en groupesMais toutes convergent vers lui.

18 Les jardins de Sahr, comme un sable mouvantont été emportés loin de moi ;

19 Mais certes ils furent pour nousun frais et délicieux parterre.

142 LE DlWAN

Rime en

La pièce suivante est une réplique à ’Umar fils d’al Hattâb.

Il trouva un jour, à la Ka’bat,al Hansâ’ accomplissant les ri-

tes traditionnels, mais la tête rasée et découverte. contre lesprohibitions de l’Islam. Elle portait suspendues aux franges deson voile deux sandales de son frère Sahr,’ se frappait le vi-

sage et pleurait. ’Umar lui dit: «Tu fais ce qui est défendu par

l’Islam. » Elle répliqua: « C’est que je pleure des cavaliers tels

que l’Islam n’en voit pas. -- L’Islam a fait table rase de ce qui

était avant lui. tu ne dois ni découvrir ta tête, ni frapper tonvisage.» Al Hansâ’ obéit, mais elle improvisa l’élégie qu’On

va lire.

Mètre wâfir.

I.

1 Répands tes larmes ou bien fortifie ton cœur (1)et souffre en silence si tu le peux! Mais non, tu nele pourras point.

2 Redis : Le plus grand des fils de Sulaîm,a le prince de leurs cavaliers gît au désert d’al

cAqîq.

(1) M. K. porte 62.21.!) au lieu de ç1.7.5! 3l . Ce changement

de conjonction modifierait ainsi le sens :11 Répands tes larmes.puis arrache-toi aux pleurs . . . .1:

tu"

lW RIME EN 1433 C’est en pleurant un autre mort après la perte de

Sahr,que je sortirais de la droite voie.

4 J’en jure par ton père, si, tu n’as vu sur ma poitrinequ’un cilice de deuil,

je ne suis en ceci, ni coupable ni rebelle. (1)5 Mais la patience vaut mieux que le soin pieux

de porter ses sandales sur moi et de me raser latête.

6 Ah! Qui nous rendra ces nuits et ces jourspassés ensemble sur les penchants du ’Aqiq!

7 Odouleur de mon âme au souvenir de la vie debonheur

qui s’écoula pour nous sur les coteaux embaumésd’al Muhattam et d’al Madîq!

8 Alors les puissants venaient dans nos demeuresplaider et soutenir leurs droits.

9 Les cavaliers s’assemblaient en armes,à la première alerte, vaillants fils du désert.

10 Et quand les dents de la guerre ont grincé,quand les braves fondent sur elle et font jaillir

l’éclair,

(1) Dans le même manuscrit le quatrième vers est :

53,393!) 13.195.353 [2.51335Non, par Allah! Si je suspends mes pleurs,ce n’est point au souvenir d’une injure, d’une froideur du

cœur fraternel.

144 LE DlWANI 1 Alors paraisait Mu’âwiyat fils de ’Amr,

sur sa blanche chamelle plus vigoureuse que le fortchameau.

12 Pleure-le donc: il est parti, couronné de gloire,le chef aux vastes projets, aux illustres amis.

1 3 O perte sans égale! O chef vigilant,aux grandes vues, au cœur clément pour tout cri de

détresse !

Ilme RIME EN Q. 145

Il.

Mètre basît.

O mon œil, sois libéral de tes larmes,quand tous reposent et que tout fait silence.Je pense a Sahr, quand j’entends, sur la branche,roucouler la colombe au gracieux collier.Celle qui pleure peut-elle goûter le sommeil ?Ses larmes sont celles d’un cœur que tourmententses regrets.

Sache-le dire: Le glaive de la morttranche toute vie. Il n’épargne que l’Unique, le

Permanent.O glorieux adolescent! Défenseur du droit,tu donnes sans compter, le front rayonnant, .Tu donnes le chameau, ton vieux serviteur, la cha-

melle que tu montas longtemps,le cheval de race sans rival à la course.Je pleurerai Abû Hassan, je gémiraijusqu’à mon dernier jour, au lever du soleil et à

son coucher.

IO

1 46 LE DlWAN 1

Il].

Mètre basît.

Les vers suivants sont attribués par le Kitàb ulArânî àUmm ’Amr, sœur de Rabî’at ibn Muqaddam, l’un des plus

vaillants cavaliers de Mudar, tué par Bichat Ibn Habîb, deSulaîm.

1 Qu’a donc ton œil pour épancher ainsi ses larmes?Elles coulent jusqu’à la dernière, il n’en sait point

retenir.2 Celui que je pleure m’a légué, en périssant,

une douleur qui me consume sans pitié.3 Ah! Si la maladie (1) cédait àla tendresse des pa-

rents,ma tendresse et ma douleur auraient sauvé mon

fière!4 S’il eût pu être racheté, il l’eût été par tous les

siens :j’eusse donné pour lui tous mes biens, tout monlor.

5 Mais celui que la Mort perce de ses flèches,nul médecin dévoué, nul enchanteur ne le guérit.

(I) Ce vers ne saurait s’appliquer à Rabî’at (10! mourut en

combattant; mais il convient parfaitement àla mortjlente deSahr.

IIIme RIME EN Q. 147

6 Je te pleurerai tant que gémira la colombe,

tant que le passant me verra errer la nuit loin de gma couche.

7 Je te pleure comme la mère désolée pleure son fils:

à son souvenir les sources de ses larmes ne tari-ront point.

8 Val Que Dieu te garde près de nous, ô toi qui asrencontré

ce qu’après toi tout vivant rencontrera.

Le vers suivant est cité par Ibn Mansûr il Afrîqî, dansson grand dictionnaire, Lisân ul ’Arab ; il faisait partie d’une

élégie perdue.

Mètre wâfir.

D

Le sang de Hâsim est un collyre à mon œil;

il ne se fermait plus et ne laissait aucun œil sefermer.

148 LE DlWAN v

Rime en L.

I.

Mètre tawîl.

Pourquoi ces larmes dans tes yeux? Quel coup leSiècle a-t-il frappé?

Tu pleures Sahr. Ah! Terribles sont les coupsdu Siècle.

Qui sèchera ces pleurs coulant d’une source inta-

rissable ? »Si je dis: Elle a cessé, la voici qui se remplit ànouveau; ’

Pleure un vaillant, à la table opulente, incompara-ble chef!

Le rang que lui donna sa tribu, nul ne le lui dispute.Car nulle main d’homme ne saisit les palmes de lagloire,

que ta main, ô Sahr, n’en saisisse de plus élevées.

Nulle parole ne peut formuler une louange,qui ne soit au dessous de tes nobles qualités.Que la pluie inonde les sillons de nos plaines,quand le nuage s’entrouvre pour verser des tor-

rents: ’Plus libérales sont tes mains en dons épanchés,

plus abondante est l’effusion de tes bienfaits.

I" RIME EN L. 1498 Ton voisin est protégé, il est inattaquable; loin

de luiles atteintes de la violence et celles du mépris!

9 Les foules se pressent aux abords de ses tentes:si le danger gronde, c’est le lion dans sa forêt, le

lion redouté,

10 Aux griffes puissantes, aux membres vigoureux ;il veille sur le repaire ou reposent sa lionne et ses

lionceaux. -1 1 Il ouvre une gueule formidable; gardien de la forêt,sa rencontre est terrible, son oeil lance l’éclair.

12 La magnificence est sa sœur, la libéralité, la gé-nérosité

resteront ses compagnes, tant que seront deboutle Ti’âr et le Yadbul. (1)

(1) Montagnes de Nagd, qui dominaient les campements desBanû Sulaîm.

150 LE DlWAN

Il.

Mètre basît.

O mon œil, prodigue tes larmes, qu’elles coulentàtorrents,

que les pleurs se mêlent aux soupirs et aux san-glots!

Sois prodigue, ne te lasSe pas, que tes larmess’épanchent comme la pluie du nuage trop plein!

Pleure Sahr, à jamais! Que ton gémissementne se taise que dans le tombeau qui t’attend au pied

des monts.O douleur de mon âme au souvenir de Sahr! Quel-le est sa souffrance,

Quand je vois les vaillants combattre les vaillants!Pleure Sahr au souvenir de l’hôte toujours accueilli,du droit protégé, du bien répandu en libéralités,

et des chevaux de guerre fiémissant dans des tour-billons de poussière,

aux flancs rougis de sang comme s’ils étaient teints

de vermillon.Son bras écartait d’eux le coup fatal,

comme le lion écarte le danger du repaire de seslionceaux.

Que Dieu arrose la tombe qui garde ses restes,qui le retient captif, que sur elle se fondent les nua-

ges bienfaisants!

IIIm° RIME EN L. 151

III.

Mètre wâfir.

O mes yeux, yeux insensibles, épanchez,épanchez vos larmes, redoublez vos pleurs!Oui, il faut d’autres larmes encore, soyez-en pro-

digues,car notre apanage c’est l’opprobre et les douleurs.Sahr n’est plus, Sahr l’incomparable, le père desorphelins,

qui relève de toute chûte et soutient toute lassitude.Soyez-moi dociles, donnez, donnez-moides pleurs qui inondent mes joues!Pleurez Sahr, le fils de ’Amr, la voici tariecette vaste mer de libéralités, nous ne la voyonsplus.

Que vous reste-t-il? La tristesse et l’abaissement,une flamme vive qui dévore les entrailles.Lève-toi donc, o élue de la douleur, va avec ces

femmes en deuil,qui, sous les feux ardents du soleil, ne cherchent

nul ombrage,Qui déchirent le col de leurs tuniques et lacèrentleurs faces:

c’est peu de supporter pour lui ces rayons brûlants.non, ce n’est rien!

1 5 2 LE DlWAN

IV.

V Mètre wâfir.

Mon œil se fond en larmes, les larmes ne sont-ellespas son droit?

Il ne saurait résister à la force du coup qui le frappe.Je péris, le Siècle a ruiné, brisé mon appui,

pour me laisser parmi des indifférents.Je pleure ceux qui furent l’aile de ma vie,bons pour tous, pour tous doux et accueillants.Ils me rappellent mon frère ceux qui passent à leurtour; (1)

on dit alors de ma douleur ce qui ne fut dit de nulleautre douleur.

Mu’âwiyat fils de ’Amr fut mon appui,

et Sahr fut l’ombrage qui les protégeait.Je me suis souvenue d’eux et j’ai défailli, mon cœur

est transpercé. ,Les miens dans leur longue tristesse voient le som-

meil fuir leurs yeux.Quelle majesté sur leur front! Elle intimide plus que

le courroux.Quelle gloire rejaillit sur eux d’une longue série

d’illustres ancêtres !

à

(1) Nous lisons "r; au lieu de

Nm” RIME EN L. 153

Enfants, ils commandaient à Ma’add tout entier :

ils lui commandaient adolescents et hommes mûrs.Pleure donc, ô mère de ’Amr, pleure chaque jour

Ce frère de ta confiance, ce beau chef!

MIN

1 54 LE DlWAN

V.

Mètre tawîl.

Oh! Pourquoi suis-je née sa sœur?Que n’ai-je passé du sein de ma mère à la tombe?

Que la voûte du ciel se brise et couvre la terre deses débris!

Que tout noble et tout vilain périsse!Il est venu vers moi, à l’aurore, le crieur de la mort

et j’ai frémi, -il m’a offert en don une éternelle douleur.

Quel est ton message? Lui dis-je. Et lui :La mort du fils de ’Amr. Nos mères pleurent surlui!

Dès cette heure plus de plaisir pour moi, plus derepos.

Non! Plus jamais! Les pleurs d’une mère n’auront

plus d’écho dans mon cœur. ,Qu’après lui la mort se joue de nos proches!

Qu’elle leur fasse vider la coupe fatale, puis laremplisse à nouveau!

Vlm° RIME EN L. 155

VI.

Mètre Sarîc

1 Prodigue, ô mon œil, prodigue tes larmes,pleure Sahr à torrents!

2 Ne sois point rebelle. C’est l’heure des pleurs.Non, ce n’est point celle de l’indifférence.

3 Pleure Abû Hassan, pleurele beau chef entouré d’une couronne d’hôtes, l’u-

nique.4 Oui il est beau ce roi des hivers, quand accourent

à sa porte hospitalière les veuves de la tribu, gla-cées par les bises.

5 Elles cherchent leur asile sous ses tentes,s’annoncent de loin par leurs cris plaintifs.

6 Voisin aimé quand la disette sévit,quand l’indigent recourt à celui même qu’il mé-

prise.7 Sa face souriante dit que! sera son accueil,

indice béni qui guide le malheureux.8 Ses dons ne sont point les dons de l’égoïsme,

quiconque entre chez lui, est dans l’abondance.9 Il est connu de tous, tous proclament

que son hospitalité est sans rivale comme sa vail-lance.

10 Riche en dons, il charge dans les combats,comme un héros charge des héros.

1 56 LE DlWAN1 1 Ses avis sont des arrêts, ses discours,

des enseignements qui désaltèrent l’intelligenceavide.

12 Il ne trompe point la confiance en rejetant un far-deau.

Il portera des années la plus lourde charge.13 Il n’écoute pas d’un œil distrait un solliciteur:

œil distrait, cœur stérile en dons l14 Ah! Le Siècle m’a glacée d’effroi, il a, ce Siècle

maudit,frappé le prince des cavaliers, le brave à l’épée

tranchante.15 Et moi, le Sort me laisse au milieu des fils d’une

étrangère,

je suis pour eux, ce qu’est un passant, un proscrit!

VIIm” RIME EN L. 157

VII.

Cette pièce, de même mètre que la précédente, ne formaitpeut-être avec elle qu’une seule élégie.

I Abû Hassan est comme un trône renversé,trône que Dieu plaça dans un asile délicieux.

2 Il domine tout, quel rival espère en triompher?ferme dans ses vues, majestueux, imposant,

3 Sa gravité se fait craindre comme le ferait la co-1ère.

Il fut ainsi toujours, il ne change jamais.4 Quel fils de ’ vaillance! Il est le brandon de la

guerre,quand sa cavale l’emporte tout bardé de fer.

Malheur aux troupes de chameaux qui avoisinentson foyer :

jeune chamelle, chameau adulte, tout est égorgé.6 Où retrouver un cavalier qui m’offre sa monture,

le matin du jour néfaste, fécond en malheur ?

7 Tu me laisses, ô Sahr, parmi des adolescentspour qui, toi absent, je ne suis qu’une étrangère.

va

1 58 LE DlWAN

VIII.

Mètre magzû’ ul kâm il.

Je pleure le vaillant, que vos mainsont enfermé sous la lourde pierre.Ceint du glaive, son bras branditla lance aux coups redoublés.O Sahr qui ramènera les chevaux de guerre,quand leurs cavaliers pressent leur fuite rapide?Tous sont bardés de fer,et leur armure resplendit.Où es-tu quand souffle impétueux

le vent glacial du Nord,Quand volent clair semées des nuées legères,d’où s’échappent quelques gouttes à peine ;

Quand la crainte agite les cœursdes indigents chargés d’une famille nombreuse)?

Tu fus le plus hospitalier des hommes.O Sahr, l’homme aux actes généreux!

Vers toi se tournaient les regards, vers toiles cœurs, ô chef magnifique dans tes dons!

IXm° RIME EN L. 159

IX.

Mètre mutaqârib.

Sois prodigue, ô mon œil, ouvre le trésor de teslarmes,

certes, ta dette n’est point payée encore.Que le courant de tes larmes grossisse et s’élève,

comme le fleuve l’emporte sur le ruisseau.Pleure le guerrier le plus parfait qu’aient pleuréles chefs du deuil,

le chef vaillant, l’incomparable,

Le chef au long baudrier, aux hautes colonnes,qui ne connaît ni l’imprudence ni la faiblesse,Il s’élance au premier cri de guerre ;

défenseur du droit, il ne saît point reculer.

Les ennemis croient voir en le voyantun lion veillant sur ses lionceaux.Lion prompt à l’attaque, à la longue crinière,

il défend son domaine, nul pied ennemi ne le foule.Il respecte et il protège; car son apanagec’est l’honneur, que lui légua une longue série de

nobles aïeux.

Son bras s’étend sur le campement, en un jour dedéfense,

sur le voisin, l’hôte, le passant.

160 1 LE DlWAN k10 Et quand la guerre s’agitait comme les flots sou-

levés

de l’abîme pareil à une chaudière bouillante;

I l Quand, ainsi que la cavale rétive, elle ruait cour-roucée,

toujours tu sus dompter sa fureur.12 Oh oui! Qu’elles te pleurent les familles dont l’hi-

ver est l’effroi,

alors qu’on voit la chamelle chercher un abri con-tre l’aquilon.

Xm° RIME EN L. 161

X.

Mètre wâfir.

Comment, ô Sahr, fais-tu pleurer mes yeux,ô toi qui si longtemps mit le sourire sur mes lèvres?J’ai mêlé mes larmes aux lamentations des pleu-

reuses,plus qu’elles j’avais droit de me lamenter sur toi.

Tu écartais de moi le malheur, quand tu vivais;qui donc maintenant m’en sauvera?

Quand ce serait un mal de pleurer un mort,te pleurer, ô Sahr serait bon et beau.

Il

162 LE DlWAN

XI.

Mètre mutaqârib.

Éloge de Mu’âwiyat ou, selon Abû ’Ubaîdat, élégie

chantée en l’honneur de Sahr, le jour qu’il fut enseveli dans la

terre des Banû Sulaîm, près du mont ’Asîb.

1 Qu’a donc ton œil, pourquoi doncses larmes inondent-elles sa paupière?

2 Pleure-t-il le fils de ’Amr de la race d’as Sarîd?

Ah! La terre nous l’a ravi comme une parure pourla tombe (1)

(1) Cet hémistiche est interprété en des sens fort divers parles deux célèbres commentateurs Abû ’Amr et al Asma’î.

Le premier prend le verbe de. dans le sens d’orner et

entend le substantif JUS! «les fardeaux DdeS cadavres desmorts, fardeau de la terre qu’elle rejettera au jour de la résur-rection. C’est le sens qu’a ce mot dans le Coran. Al Asma’î

au contraire, prend le verbe b",1. dans le sens de «délier»et le

substantif «fardeau n dans son sens propre. Ainsi il faudraittraduire d’après Abû ’Amr z «La terre a orné en lui ses morts,

c’est-à-dire: en a fait l’ornement de ses tombeaux.»Al Asma’î

suppose au contraire que le guerroyeur était un far-deau pour la terre, qui gémissait sous le dur sabot de ses

le° RIME EN L. 1633 Voudrais-je verser mes larmes sur Màlik (1)v et demander àla pleureuse: Quelle est cette perte?

4 Par la vie de ton père! Il était beau notre guerrier,quand sa main allumait le bûcher de la guerre.

5 Sa lance est acérée, sa parole elle aussi trans-perce,

il rend aux adversaires le coup qu’ils ont porté.6 J’ai ’médité contre mon âme de noirs desseins.

Ah! Périr eut été pour elle le meilleur!7 L’état où je la mettrai, cette âme infortunée,

que sera-t-il? Sa perte ou son salut?8 La patience ouvre pour elle des sources de paix;

le désespoir est sa perdition.9 Nous méprisons nos âmes; le mépris de la vie,

au jour du combat, donne l’immortalité !

Io Nous le savons, la Mort, quand elle vise l’homme,l’atteint où et quand il lui plait.

11 Qu’elle aille, maintenant après avoir abattu

coursiers. Comme une chamelle qui se dessangle et renverseson bât, la terre a délié son fardeau et respire, à la mort deSahr. Il faudrait donc traduire: «La terre s’estaflianchie du joug

de ses exploits.» Un dissentiment si complet, entre les princesde la critique arabe, donne aux traducteurs français quelquedroit à l’indulgence.

(1) M. K.’lit : alla au lieu de à!!!» Il faudrait. suivant cette

leçon, remplacer le nom propre Mâlik par la désignation com-

mune: « un mort.» ’

164 4 LE DlWANle vaillant aux champs du Mahw, qu’elle aille son

chemin!12 Nous affrontâmes des flots de guerriers levant leurs

blanches lames,vêtus de la cotte aux doubles mailles d’acier ser-

rées, (1)

13 Ils ressemblent au nuage pluvieux, gros d’orages,qui presse d’autres nuages et que d’autres pressent.

14 Quand les coursiers emportaient rapides ces bar-dés de fer, (2)

tu descendais dans l’arène et ton épée abattait lesvaillants.

15 Un poème acéré comme un fer de lance’ reste quand le poète a passé.

16 Il briserait les pics sourcilleux du YadbulAsile inaccessible de l’antilope bondissante.

17 Ces hymnes antiques ont charmé ton oreille.

non moins forts, non moins beaux sont teschants. (3)

18 Ah! Si Murrat t’a porté le coup fatal,

c’est que ses fils tombaient par milliers sous tescoups.

(1) Nous lisons U1 la?) au lieu de liait»!

(2) M. K. porte: kif)! :31; bondissent comme des antilo-

pes. ’(a) un a; a M1 un 1,, ç..- (M. 14.). Nousfaisons grâce au lecteur des autres variantes qui ne sont quedes transpositions de vers.

le” RIME EN L. 16519 A ta chute, les montagnes s’écroulent,

la terre éperdue a tremblé,

20 Les astres se voilent de douleur,le disque du soleil s’est éclipsé.

21 ’ Dans un désastre, œuvre d’un coupable,

quand dans les seins des mères épouvantées leurfinit périssait,

22 Seul le fils de ’Amr savait tout conjurer :ce fardeau incombait à un autre ;

23 Mais si ce devoir n’est point le sien

son cœur veut relever la tribu abattue.24 Voyez sur ce champ sanglant et resserré,

la Mort traîner fastueusement les franges de sa robe.

25 Ta lance perce chevaux et cavaliers, et quand ilsfuient,

d’un coup porté par derrière, tu les inondes de sang.

26 Ton épée protège les femmes de la tribu, quand le

cri de guerre a retentiet que, les vêtements en désordre, elles fuient plei-

nes d’épouvante.

27 Tu chasses devant ton coursier les chameaux dubutin,

tu laboures de ton épée leurs flancs jusqu’ici sans

marque.28 La chamelle précipite sa course, comme le bloc

roulé par le torrent,tu tranches et laisses au milieu des sables ses pieds

sanglants.

166 LE DlWAN29 Tu attaques les rois, non le vulgaire;

ainsi conduis-tu tes cavaliers au meilleur butin.3o Tu leur abandonnes la terre ennemie,

mais tu respectes dans la razzia le petit enfant.31 Tu renvoies sa mère en pleurs sautant de joie com-

me l’antilope,

dont l’œil vient d’apercevoir au loin son jeune

faon. (1)

(I) Le commentaire khédivial donne aux deux derniers versune interprétation fort différente de la nôtre:

Les cavales effarées oublient leurs poulains.Tu renvoies les veuves mugissant de; douleur,comme les vaches à. l’aspect de leurs veaux. 0Nous maintenons notre sens, moins bédouin assurément,mais

plus humain.

XIIme RIME EN L. 167

Xll.Mètre tawîl.

Elégie de Mirdâs époux d’al I-jansâ’.

1 J’ai vu le disque éclatant de la lune s’éclipser ets’obscurcir ;

les cavernes du Sawâd, ses ravins ont gémi!

2 Vain gémissement! A quoi sert de gémir? Il est

venu ’d’al Quraîyat (1) le crieur qui proclame ta mort.

3 Oui, entre tous les hommes, le glaive fatal a choi-si Mirdâs.

En vain ses brus, ses épouses le visitaient,

(I) Mirdâs mourut à al Quraîyat d’un mal que la superstition

bédouine attribua à une vengeance des djinn. Voici le singulier

récit de cette aventure : :Mirdâs un’ jour parcourait le territoire des Banû Sulaîm

en compagnie de Harb fils de Umaîyat chef des armées Co-raïchites et de Kulaîb fils d’al Hârit. Arrivés à a! Quraîyat, au

pied du mont Sawâd, ils découvrirent une source fort abon-dante sur une colline boisée. Harb dit à ses deux amis: Sinous dérivions ces eaux jusque dans la vallée, nous pourrionssemer et récolter de riches moissons. Mettons le ferra cesfourrés et l’opération Iious sera facile. -- Gardons-nous en bien,

dit Kulaîb, ces halliers peuvent être habités. (Le mot mas-kûn se dit d’un homme possédé d’un mauvais esprit ou d’un lieu

hanté par ces êtres au corps aérien que les Arabes nomment

168 LE DlWAN4 Disant: F aut-il donc perdre l’espoir d’une gué-

rison ?Non, la guérison que tous appelaient ne lui devaitpoint venir.

5 Nul homme n’a égalé Mirdâs en clémence,

en sollicitudes auxquelles ses actes faisaient hon-, neur.

6 Quelle vallée redoutée des mortelsn’as-tu pas explorée, à quelles sources as-tu craint

de boire?7 Désertant pour une longue nuit ta demeure,

Tes guerriers franchissaient l’espace, brandissantleurs lames.

8 Tu plaçais au milieu du campement les mornes

captives, ’gazelles du désert, dépouillées de toute parure;9 Et visitant les prisonniers à l’heure du malheur tu

leur faisais des dons,songeant à tous, pourvoyant aux besoins de tous.

Io A que! vaillant te compareras-tu, que tu ne l’égales,comme le bassin qu’équilibrent les poids?

djinn.) Harb et Mirdâs ne tinrent pas compte des terreursde Kulaîb et brûlèrent le hallier. Au milieu des flammes ilsvirent s’agiter des reptiles aux formes fantastiques; c’étaientles djinn, ils n’en doutèrent plus: bientôt Mirdâs fut saisid’un mal incurable et mourut victime de sa témérité. Lefilsde Umaîyat en fut quitte pour la peur.

X-IIIme RIME EN L. 169

XIII.

Mètre tawîl.

Q

Les vers suivants furent imprèvisés à Médine en présence duCalife ’Umar. ( Voir la biographie d’al I-janSâ’. )

1 Qu’elle arrose un tombeau, derrière les plateauxde Ramrat, 5

l’onde des nuages printanniers, s’épanchant à tor-

rents!2 Je prête l’oreille à votre voix, dès qu’elle est

plaintive,oui, du fond de mon cœur s’exhale un perpétuel

soupir.3 Mes pleurs, avant ta perte, coulaient avec les

pleurs des affligés,

mais pour qui mourra après toi je n’ai plus delarmes.

170 LE DlWAN

XIV. (m. c.)

Mètre basît.

O Sahr, tu épanches (1) le seau de tes largessesquand tes flèches sont malheureuses au jeu, et que

leur humide carquois s’est vidé.

Tu es, ô Sahr, fils de gloire et de magnanimité;tu avances, la lance haute, quand reculent les vail-lants.

Comme le lion protège le repaire où reposent seslionceaux,

ton cœur ne palpite point au cliquetis des lances.Orateur des assemblées, lumière des conseils,tu ne verras en lui ni défaillance ni crainte.Riche en dons, accueillant pour l’hôte,il fuit et le libertinage et l’avarice et la faiblesse et

les vains discours.

(1) Nous lisons au lieu de

XVm° RIME EN L. 171

XV. (m. c.)

Mètre basît.

1 Qui sentira, qui exprimera, -un grand cœur s’yrefuse,-

ce que tu fis parmi nous avant de nous être ravi?2 Libéral, tu le fus plus que le torrent enflé,

qui précipite ses eaux dans les ravins de nos mon-tagnes.

3 Courageux, tu l’es plus que le lion des forêtshérissant sa crinière quand il défend ses lionceaux.

4 Pur, tu l’es plus que l’enfant nourri par une mèrepudique

et dont jamais le pied nu ne foula le sable.5 Tu es roi, à ton aspect tous se lèvent par honneur,

comme le peuple se lève à l’aspect du nouveaucroissant. (1)

(1) Les anciens Arabes saluaient le croissant de la nouvellelune en se souhaitant un mois heureux. Il ne s’agit nullementdans ce vers du croissant de l’Islam.

172 LE DlWAN

XlV.

- Vers imité par al Mutanabbi’ (voir le :commentaire d’al

Wâhidî.)

Mètre wàfir.

J’ai vu les coursiers, l’œil morne et baissé,

les joues effilées comme un fer de lance.

I" RIME EN M. 173

Rime en M.

I.

Mètre basît.

Tout homme est frappé par les pierres brûlantesdu Siècle,

toute maison au faîte superbe s’écroule.

Aucun plébéien n’est épargné, aucun roi,

chez les fils libres du désert, chez les Grecs.Nul n’est à l’abri des coups du Sort

que le Dieu immuable, glorieux.Une nouvelle est venue jusqu’à moi, nouvellefuneste,

que propagent des gens dès longtemps connuspour imposteurs.

Comme l’arête qui se met au travers du gosier,elle n’a pu descendre dans les esprits.Si vraiment Sahr est loin de nous, jouissez de votre

maligne joie;mais comment se réjouit-il du mal de son frère,

celui qu’attend la tombe?L’amertume de la vie trouve résigné le cœur fort,

quand le faible, l’insensé se révolte.

Sahr fut fort, parfait, incomparable;ferme nature, issu de pères à la taille héroïque.

Et maintenant le voici sous les pierres du monu-ment, dans sa tombe,

174 LE DlWANau cœur d’une fosse sur laquelle s’entasse la pous-

sière.

10 Non! Par le ciel! Je n’oublierai point le fils de’Amr et ses vertus,

tant que gémira la colombe, tant que le poisson fen-dra les mers.

11 Oui, je le proclame, Sahr est la proie fétide dutombeau.

Eh! Comment le céler, quand mes larmes le disenten jaillissant?

IIme RIME EN M. 175

Il.

Vers en l’honneur du vengeur de Mu’âwiyat, Qaîs Ibn ul

Amrâr des Banû Guéam, qui avait épié et assassiné Hâsim,

fils de Harmalat, l’un des deux meurtriers du chef solaïmite;l’autre, qui était Duraîd frère de Hâsim, avait été tué par

Sahr, à la seconde journée de Haûrat. (I)

Mètre wâfir.

1 Que mon âme soit la rançon du guerrier de Gûsam lPour lui je donne tous ceux que j’aime.

2 Pour lui je livre tous les fils de Sulaîm,et ceux qui sont en course et ceux qui reposent

sous leur tente.3 Tout est à lui: car il a guéri mon œil,

qui ne se fermait plus et ne laissait aucun œil se

fermer. .4 Oui mon âme est au prince des libres, Qaîsgénéreux fils d’une race généreuse l

(1) L’enthousiasme d’al Hansâ’ pour un lâche assassinat

nous peint, mieux que tous les documents, le préjugé mons-trueux des tribus nomades sur le prétendu droit de vengeance.Le meurtre d’un ennemi était pour elles un exploit. M. FulgenceFresnel a fait .remarquer avec raison que plusieurs des journéeshistoriques du désert sont tout simplement le jour de l’assasi-nat d’un chef.

176 LE DlWAN

III.

Elégie de Kûz fils de Sahr.

Mètre tawîl.

1 Qui blâme mon amour pour Kûz et le souvenir queje lui garde,

puisse-t-il, comme moi, voir s’ouvrir une tombe ! (1)

2 Oh! Qu’il est aimé son souvenir quand les cour-siers fuient rapides,

quand la poussière tourbillonne dans les plaines etsur les coteaux!

3 Honneur àl’adolescent dont le feu appelle le soirle voyageur

dans une nuit orageuse et sombre, Kuwaîz (2) filsde Sahr.

4 Alors que la chamelle forte et grasse est avare deson fait

et cherche derrière le tronc du silam un refugecontre la main qui veut la traire.

(1) Nous lisons au lieu de(2) Kuwaîz n’est qu’une expression de tendresse, qui équi-

vaut à « l’aimable Kûz. » t

[Ilme RIME EN M. 1775 Tes flèches (1) paient libéralement l’enjeu quand

d’autres lésinent,

cher adolescent, pur d’avarice, toujours généreux.

(1) Nous lisons au lieu de .13”. Il s’agit des flè-ches du jeu du Maîsir, sorte de loterie ou chacun déposait sonenjeu.

I 2

178 LE DlWAN

IV.

Mètre tawîl.

N

Abû ’Ubaîdat attribue les vers suivants à Raîtat fille

d’al ’Abb’às a1 asamm, tué par un guerrier de Hat’am.

1 Par ma vie! et je ne suis point prodigue de ma vie,quel adolescent vous avez fait périr, ô race de

Hat’am!

2 En lui furent frappés les deux rameaux de Sulaîm.Ah! Comme nous sentîmes sa perte et notre humi-

liation!3 Il rassemblait ses cavaliers à Bîsat,

sur les collines de Asrâk, faisait halte, puis remettaitles brides;

4 Et il les lançait par troupes, pareils aux sauterellesque le vent de Nagd emporte à Tihâmat.

5 Et maintenant les sabots des coursiers sont usés,et les cailloux empourprent leurs pieds meurtris;

6 Quand le soir ils reviennent de la course,la selle vacille sur leurs flancs creusés par la faim.

IVme RIME EN M. 1797 S’il ne s’élançait pas pour l’attaque sur le mont

’Aqil,

ou à travers le Rass, c’était sur le mont ’Aîham. (1)

8 Il était, en toute épreuve, le rempart de la tribu,son appui, lui le vaillant cavalier!

9 Il court d’exploit en exploit, quand la guerre dé-gaine,

il l’éteint de vive force ou, s’il lui plaît, il l’allume.

Io Je l’ai juré, je ne laisserai pas mes larmes tarir,mes yeux en sont gros, elles débordent!

(1) Le mont ’Aqil, où Higr, père d’Imru’ ul Qaîs avait

dressé ses tentes, est souvent célébré par cet illustre poète.Ar Rass est une vallée de Nagd, et ’Aîham une monta-

gne du Raûr, entre la Mecque et le ’Irâq.

180 LE DlWAN

V.

Mètre mutaqârib.

Va! Raconte à Sulaîm et à tous ses auxiliairesque nous avons triomphé, grâce à notre héros,

Que, dès l’aurore, fondant sur eux,nous leur avons versé un mortel poison.Nous avons porté à ’Abs, sur son mont Tahlân,

une coupe que le vin n’emplissait pas;Et le craintif Ta’labat s’est trouvé en face

de cavaliers pareils aux lions de la forêt.Ils se gardent de nous, fuient toute rencontre,car nos guerriers taillent et percent, et ils gardentleurs rangs.

Nous avons chassé devant nous leurs timides cha-melles,

aux bâts vacillants, etles cavales fortement sanglées.

Vlm’ RIME EN M. 181

Vl.

Mètre magzû’ ul kâmil.

Éloge de Mu’âwiyat.

O mon œil, sois prodigue de larmes,qu’elles tombent une à une, qu’elles s’épanchent,

Pressées comme les perles du collierglissant sur les fils tendus par la joaillière.Pleure Mu’âwiyat, le jeune brave,

le fils des magnanimes chefs,Ferme dans ses desseins, élevant ses exploitsjusqu’au faîte des monuments.

En lui tu trouves le généreux donateur,

qui jamais ne regrette un devoir accompli.Que le ciel arrose sa tombed’une onde qui ne tarisse point!

182 LE DlWANVII.

Mètre tawîl.

Est-ce le souvenir de Sahr qui fait couler tes larmes,se pressant rapides comme un rang de perles ?Il était parmi nous ce jeune vaillant, il n’avait passon pareil,

subvenant aux besoins d’une mère, protecteur dudélaissé;

Illustre, il fait rejaillir autour de lui la gloire,tout homme généreux reste en deçà de ses bien-faits.

Ta mort a séparé les deux rameaux de Sulaîm ; vi-

vant tu étais sa force,

quand se levaient sur nous les jours mauvais.Tu n’as point oublié les liens du sang

ni ceux de la tutelle. Tu sauvais le coupable refu-gié sous ta tente.

Chez toi les solliciteurs affluaient dès le matin,tu les comblais de tes dons, comme une mer dé-bordante.

Tu subvenais largement à tout besoin, ô Sahr!Vers toi volait toute indigence, comme l’oiseau

flairant sa proie.Issu du rameau chef de la tribu,les cavaliers à l’instant du choc te criaient: Va!Sahr, en avant!

Au souvenir de ses bienfaits, de sa vaillance,toute vie fuit mon âme, tout plaisir meurt.

Ire RIME EN N. l 183

Rime en N.

I.

Mètre basît.

I O mon œil, pleure Sahr, fais éclater ma douleur,et l’angoisse que mon cœur recèle.

2 Je me suis souvenue des bienfaits de Sahr, et lesouvenir

d’un fière aimé a réveillé mon âme abattue et lan-

guissante. r3 Oui, pleure ton frère, pleure sur les orphelinsqu’ont frappés

les coups du Sort, pleure dans l’abîme de ton mal-heur.

4 Pleure celui qui portait haut le turban du chef, qui,mieux que tous, guidait les guerriers,

quand les lances ondulent comme des cordes. (1)5 Le fils d’as Sarîd ne compte dans sa race

que des pères nobles et braves, dont la gloire dé-fie leurs rivaux.

(1) Cette image qui paraîtra singulière à plus d’un lecteur,se retrouve dans la Mu’allaqat de cAntar. Elle n’étonnera

pas ceux qui ont vu les longues lances flexibles des Bédouins duHaûrân,

184 LE DlWAN6 Si le Siècle avait à léguer un patrimoine,

Sahr serait pour lui ce trésor, Sahr la perle desguerriers.

7 Il fuit l’injustice, multiplie les hauts faits,prodigue ses biens les plus précieux, il ne connaitni la faiblesse, ni l’oisiveté. I,

8 Il défend tout droit sacré, il brave les feux du jour,il ne tient point,

contre l’usage des aïeux, la chamelle marquée pour

la liberté; ferme toujours dans le devoir, inébran-lable.

9 Il gravit la colline des vigies, défend tous sespostes,

s’empare des sources, en écarte l’ennemi.

1o Il siège aux assemblées, tient haut l’étendard,

il franchit les ravins, lion bondissant.1 1 Il protège les siens au plus fort de la mêlée.

Le solliciteur n’a qu’un mot à dire pour recevoirsa ration.

12 Il laisse son ennemi glacé et livide,comme si la sueur de la jaunisse eût mouillé ses

tuniques. .13 Il donne ce que d’autres conservent comme leur

âme; *il prend de son patrimoine et ne se vante point deses dons.

Ilme RIME EN N. 185

Il.

Mètre basît.

O douleur de mon âme au souvenir de Sahr,quand les chevaux se heurtent aux chevaux, les

guerriers aux guerriers!,Libéral, quand les flèches d’un partenaire gagnaient,

main ouverte, ne se vantant point de ses dons ;Aimable chef, rayonnant de gloire, nature sans dé-

faut,rebelle à sa passion, sobre et tempérant,Né libéral, multipliant les dons,

fidèle, abhorrant toute trahison.Quel guerrier au jour de l’effroi l Tous le savent.Tu suffis à les défendre, quand les cavaliers croi-

sent leurs lances.’Cœur généreux, riche en nobles qualités,

tu élèves tes colonnes quand tous laissent inache-vé l’édifice.

Asile des veuves, des orphelins affamés,confident des secrets conseils, magnifique à traiter

tes hôtes;Uni par des nœuds indissolubles à la générosité, à

la gloire. Oh! Quelle générosité!

Quel lion de force et d’impétueuse ardeur!

186 LE DlWAN

Vers unique.

Mètre basît.

Qui sépare ceux qui s’aimaient? La terre.L’un est à sa surface, l’autre dans son sein.

Autre vers.

Mètre mutaqârib.

Il est beau le guerrier, quand retentit dès l’aube lecri d’alarme,

quand les lances se plongent dans les entrailles,pour y boire un sang noir.

IIIme RIME EN N. 187

III. (m. c.)

Mètre mutaqârib.

1 Pourquoi, mon œil, es-tu rebelle au sommeil?Ah! Pleure puisque le coup fatal t’a fiappé.

2 Pleure Sahr, fils de ’Amr; sa perte est notre perte;oui, c’est pour nous un désastre irréparable.

3 Celui que nous perdons, c’est le frère de la gloire,de la magnificence :

le voici maintenant parmi le peuple des dormants.4 O Sahr! Que le Roi des hommes te garde près

de nous;car tu fus notre appui, notre forteresse.

5 Tu fus comme l’arête dans la gorge des ennemis,et la source des bienfaits pour tout solliciteur.

6 Les colonnes de ses portiques dominent toute de-meure;

il devance tout rival dans sa course triomphante.7 Il oublie ses périls, quand tous les racontent,

protège le droit, donne sans compter.8 Il use l’acier du glaive, sa porte s’ouvre aux hôtes,

quand l’hospitalité est un or rare et précieux.

9 Dure et amère est la calamité,qui empoisonne à jamais notre vie.

Io Elle nous a visés, ses flèches ont bien porté;

le Sort sait atteindre et redoubler ses coups.

188 LE DlWAN1 1 Le voilà gisant, Sahr fils de ’Amr, dans un désert,

terre jalouse qui le garde pour otage.1 2 Que gardes-tu en ton sein, terre cruelle? Quelle

libéralité l

Riche de Sahr fils de ’Amr, quel est ton trésor!

1 3 Tu gardes l’astre roi, l’astre de la domination,

le fils de la magnificence O terre, le sais-tu?14 Si un mortel fut pleuré par un peuple,

Sahr aura toutes les larmes, tous les soupirs.1 5 Et moi, à ton souvenir, je pleurerai encore.

Quel cœur serait sans larmes à une telle séparation?

16 Pleure donc ton frère, ton fière riche en dons,pleure sa gloire, qui échappe aux mains de nos

chefs.17 Oh! Qu’ils étaient beaux, les jours de ta présence

alors que la terre ne t’avait pas ouvert son sein!

18 Que Dieu commande au nuage d’arroser ta tombe!Qu’il étanche la soif et de la fosse aride et de son

captif!19 Gloire au vaillant à l’heure de la mêlée,

quand les lances se désaltèrent du sang des mul-

titudes, I20 Quand, sous les épées qui se croisent, la meule dela guerre écrase les corps d’hommes,

elle tourne et ceux qu’elle saisit ne lui échappentplus.

21 Un champion prodigue autour de lui la mort,il se défend seul contre tous ses ennemis ;

IIIme RIME EN N. 18922 Il est beau en ce jour de défense,

quand les femmes poussent des cris d’effroi.23 Mais tu t’élances sur lui et tu le laisses

gisant sur le sol, le fient dans la poussière.24 Et tu pousses en avant ton vigoureux coursier de

pur sang arabe,qui vole comme si un djinn animait son corps.

25 Et cependant de vrais braves qui ont lancé leurscoursiers rapides

droit à l’ennemi, le regardant en face,

26 Fuient, se dispersent et tu les voishaletants, le visage ensanglanté.

27 Oh oui ! Je te pleurerai, fils d’as Sarîd!

Mon œil sera à jamais rebelle au sommeil.l

190 LE DlWAN

Rime en H.

I.

Mètre wâfir.

Ibn Câmi’ a composé un air pour cette qasîdat.

Mon œil se fond en larmes, le voilà de rechefblessé,

tourmenté par son mal, il ne connaît plus le som-meil.)

,II pleure Sahr . . Qui est semblable à Sahr,au jour où la chamelle languissante méconnaît son

petit ?Jeune chef, il laissa loin derrière, lui tous ses rivaux;sa source ne tarit pas quand les leurs sont à sec.Je l’ai juré! Par le Dieu de la caravane. des pèle-

rins,s’acheminant en hâte vers le temple Muharram! 5Si les fils de ’Amr le pleurent,c’est qu’en lui tous les fils de ’Amr furent frappés.

Une de ses mains brandit son arme, .l’autre répand des bienfaits, source intarissable.

Vois les visages des grands de Sulaîm,les larmes ruissellent le long de leurs joues.

lr6 RIME EN H. 1918 Ils pleurent un guerrier généreux qui gît mainte-

nant,dans la cavité d’un tombeau où crie l’oiseau fu-

nèbre.

9 Pleurez sur Sahr, le meilleur des fils de Ma’add,vous sages de Ma’add et vous, ses guides.

10 Tu poussais dans la mêlée cavaliers contre ca-valiers;

entre les deux chefs tournait la meule de la guerre.11 On voyait ondoyer les larges plis de ta cotte de

mailles,sur une cavale élancée comme la sauterelle du

désert.

12 Elle bondit, alors que s’entrecroisent les lanceset que leur fer verse un poison mortel; elles s’é-

.chauffent,13 Préservent le guerrier, écartent les coups,

leurs étincelles glacent de terreur les assaillants14 Tu attises sans cesse leur feu par les coups que tu

portes,leurs pointes (1) en se croisant, vomissent la mort.

15 Qui accueille un hôte comme toi, quand le vent dunord

ébranle les demeures et que le vent d’est lui répond

par ses sifflements?

I , ’ , 4?(1) Nous lisons lût; au lieu de UNS

192 LE DlWAN16 Quand leur souffle glacial contraint le chameauà

courber la tête,pour rentrer à l’étable et abriter ses membres

amaigris.

17 Viens! Mets pied à terre devant la demeure deSahr:

on y sert aux hôtes la graisse du dos voûté deschamelles.

18 Comment retiendrais-je, quand retentit la nouvellede la mort de Sahr,

ces larmes qui jaillissent comme le lait d’une ma-

melle pressée? *19 Est-ce bien votre nourricier, votre soutien,que vous avez délaissé dans la poussière où n’habite

plus l’espoir?

2o Que ta tribu te pleure pour tes hauts faits,ô toi en qui la guerre a perdu son héros!

21 Elle ne te voit plus ta cavale Talqat, elle est oisive.Ah! Que les chevaux de guerre retrouvent leur

cavalier!

Ilme RIME EN H. 193

Il.

Mètre magzû’ul Kâmil.

Ces vers furent récités par al Hansâ’ à ’Ukâz, quand elle

disputa à Hind la primauté du malheur. Selon quelques au-teurs cette pièce serait de Hind.

Qui de vous a vu les deux frèrespareils à deux branches jumelles,Pareils à deux faucons chasseurs?Quel œil a vu leur égal?

Ces deux chefs vaillants , toujours unis,gardent leur terre de toute incursion.Je pleure mes deux frères, (1)mes larmes arrosent leur tombeau.L’un, dans la maturité, n’eut pas d’égal parmi les

guerriers d’age mûr.

L’autre adolescent, laisse loin de lui tous les ado-lescents.

Ils étaient comme deux lances pareilles,leur gloire, comme l’éclair, illuminait l’horizon.

(1) Ce vers serait un contre-sens dans la bouche de Hinpqui pleurait, non pas ses deux frères, mais son père. son oncleet son frère, tombés tous les trois au combat de Badr.

13

1 94 LE DlWANIls n’ont pas laissé, en disant adieu à la terre,

de dominateur qui tienne leur place.Ils dominaient sans effort, par le vœu de tous,ils régnaient sur les cœurs par leurs bienfaits.

l”a RIME EN Y. 195

Rime en Y.

I.

Mètre tawîl.

Viens, coq matinier, à la voix sonore,viens, que je te conte mon malheur!Je suis frappée en deux adolescents que j’aime,

reste des miens; ils me lèguent un héritage delarmes.

J’ai entendu les pleureuses se lamenter sur eux,les consolateurs me sont venus et j’ai su que je n’ai

plus de frère.Sahr fils de ’Amr fut le meilleur des humains;vouloir vivre après lui, quel égarement!

Comment ne pas pleurer celui qui sur moieût pleuré, si mon jour eût devancé le sien?

Va aux tentes de Qays, à celles de Zayd et de’Amir,Va à Rassân, tu n’entendras pas une voix le blâmer.

196 LE DlWAN

Il.

Mètre tawîl.

Le siècle m’a ravi mes bien-aimés, les fils de monpère,

la nuit ramène mes larmes, elles ne sèchent plus.O Sahr, que servent les pleurs, la désolationau mort gisant dans sa tombe?Que Dieu garde près de moi Sahr, qu’il gardenotre pacte!

Que le Seigneur Dieu me garde Mu’âwiyat!

Que Dieu me garde Sahr, Sahr qui fut toujoursfière de la magnificence, artisan d’exploits!Sur lui couleront mes larmes, tant qu’une mèrepleurera son fils,

tant que Dieu maintiendra sur leurs bases les mon-tagnes ancrées dans le sol.

Que le Ciel arrose la terre où tous deux reposentdes premières ondées des nuages du matin!

IIIme RIME EN Y. 197

llI.

Mètre tawîl.

Éloge de Mu ’âwiyat.

Non, il n’est pas de guerrier pareil àMu’âwiyat,

quand, la nuit, le danger fond sur nous.Le danger,dont l’approche éveille les chiens fidèles,

et qui, enveloppé de mystère, éclate soudain.

Non, je ne vois pas de cavalier qui l’égale enaudace,

quand il se dresse dans sa vaillance et dans sa

force. (1) ’Il attise le feu naissant de la guerre,quand elle ceint ses reins et agite ses brandons.Il lance guerriers contre guerriers, leurs cavalesressemblent aux orfraies et aux harpies, eux aux

djinn. ’Nous sommes terrassés et le Ti’ar est debout en-core,

à travers les injures des jours, il reste ce qu’il est.Je l’ai juré, mes pleurs couleront sur toi, ma dou-

leurexhalera sa plainte tant qu’une voix pieuse invo-quera Dieu!

(1) Nous adoptons la variante (M. K.) au lieu de a»);

198 LE DlWAN

1V.

Mètre sarî’.

1 Qui pleure Sahr? Serait-ce sa fille?Nul cette nuit, ne pleure qu’elle.

2 Abû Hassan n’est plus, ô douleur!

Sahr, le roi du haut Mudar3 Hélas! Nul ne compatità ma peine; malheur, mal-

heur à moi!

Et pourtant sa munificence est son crieur de mort.4 J’ai nié le vrai, puis j’en ai douté,

jusqu’à ce que notre malheur eût déployé ses som-

bres ailes.5 O chef doux, ô chef fidèle,

notre ressource dans l’année meurtrière!

6 Mais il est dans la tribu desicœurs craintifs:de Êtels hommes le désert rougit;

7 Les bienfaits les laissent muets;sourds à l’appel aux armes, on ne les voit pointparmi les cavaliers de la razzia.

8 Quand, près de leur maison se dresse la chaudière

du festin, ’il en est une autre ailleurs, dans laquelle puise lamendiante:

9 Mon fière, le beau chef, le vaillant,voit la solliciteuse recourir à lui.

Nm” RIME EN Y. 199

Io Sa parole est chaste, et ne blesse point une oreillehonnête, ’Il impose silence au discours irréfléchi, impudent.

11 Mon frère n’est point un pasteur de chamelles,faible de cœur, comme ses timides troupeaux.

12 Son épée étincelle. elle a les reflets,d’une nappe d’eau sur laquelle luit l’éclair (1) en une

nuit d’orage.

13 Quand tous s’élancent pour la razzia, son élan les

devance,et l’avant-garde suit le galop de son coursier.

14 Quel bien peut nous offrir la plus douce vie?Le siècle est dévalisé, il ne lui reste rien;

I5 Ah oui! Tout fils, l’orgueil de ses parents,sera un jour banni de ce monde!

16 Voyez au milieu de nos braves ce cavalier,vous reconnaîtrez sa cavale à sa longue queue on-doyante,

17 A son poil bai, à ses larges flancs,Son pelage a les reflets d’une étoffe du Yaman.

I8 Poursuivie, elle demande le combat,contre une foule comparable au troupeau matinier.

19 Lui, les repousse des coups redoublés de sa lance:ses coups sont comme la brèche qui épuise lebassin.

(1) Nous adoptons la variante de la note: (3.,an

200 LE DlWAN20 Eux, précipitent leur fuite, comme le bétail chassé

de l’abreuvoir,

comme un vol d’orfraies, dans la nuit sombre.21 Il brandit une lance de Rudaînat, à la hampe brune,

au fer pénétrant, comme la lame rougie au feu;22 L’armurier lui donna une forte trempe, il l’aiguisa

et la mort habita sa pointe.23 Où retrouver son pareil, après son départ,

et pour les cavaliers dans leurs courses et pour lespiétons?

24 Non, je le jure! Nulle région ne le retiendraséparé des siens par un lointain exil!

25 Toujours il marche droit devant sa face :nulle force d’homme, nulle prière de femme ne

l’arrêtera. ’

201

N. B. Le manuscrit du Caire, beaucoup moins com-plet que celui de Beyrouth, contient cependant troispièces que celui-ci n’a pas; nous les avons traduites àleur rang alphabétique, ainsi qu’un petit nombre devers complétant les élégies. Quant aux vers intercalés

dans les pièces elles-mêmes, nous les avons presquetous rejetés comme des interpolations, qui, tantôt dé-parent le morceau, en rompant le fil des idées, tantôtreproduisent presque textuellement un autre vers dudîwân. On trouvera toutes ces variantes à la suite dutexte arabe édité à Beyrouth.

Les anciens dictionnaires contiennent un grandnombre de vers isolés appartenant à des élégies per-

dues: celles que nous possédons ne sont, pour ainsidire, que quelques larmes recueillies au milieu d’un tor-rent de pleurs.

202

Au moment d’imprimer, nous recevons un secondmanuscrit du Caire, d’une véritable valeur. L’original,

quiÎest à la Bibliothèque khédiviale est daté du 26 deRabî’ul âhar, an de l’Hégire 620.3Les pièces sont

commentées; mais il en manque un grand nombre.Nous prendrons de ce manuscrit plusieurs varianteset plusieurs notes, que nous signalerons par les lettresM. K. Ce commentaire, daté de 620, ne peut être ce-lui de Galâl ud dîn is Suyûtî qui florissait deux cents

ans plus tard.

FRAGMENTS ÉLÉGIAQUES Er SATIRIQUEs

D’AL FIRNIQ.

I

Le texte des vers de Tarafat se trouve à la suite de ceuxde sa sœur dans l’édition arabe-française.

.-205....

Al Hirniq, fille de Badr, sœur utérine du poète T’a-vrafat, avait sur son fière l’avantage d’une noblesse plus

éclatante, car son père Badr descendait directementde Bakr et de Wâ’il, souches de la tribu; mais le talentpoétique de la sœur n’oflie qu’un pâle reflet du génie

étincelant de Tarafat, rival d’Imru’ ul Qays, et supé-

rieur, croyons-nous, à ’Antar, à Labîd et aux autresauteurs de mu’allaqât. A vrai dire c’est la gloire dufrère qui nous intéresse aux essais poétiques de la sœur.

C’est encore par la vie de Tarafat que nous pouvons

connaître celle d’al Hirniq. ’Leur mère Wapdat, veuve déjà de Badr, père d’al

Hirniq, perdit son second époux ’Abd, père de Tara-fat, quand le poète sortait à peine de l’enfance. Son ïtalent précoce lui avait déjà inspiré une boutade char-

mante contre des alouettes qui, défiantes, attendirentson départ pour venir becqueter le grain de l’appas.

Mètre ragaz. Rime en R.

1 Alouette rusée de Ma’mar,

Tu as champ libre, ponds et gazouille2 Plus de piège dressé, sois en paix

et becquette tout à loisir.3 L’oiseleur part, sois en liesse;

Mais un jour tu te prendras... Gare à toi!

--206-Bientôt un plus grave motif excita la verve du jeune

homme. A la mort de son père, ses oncles s’em-parèrent de son héritage et du douaire de sa mèreWardat. Tarafat se sentait une arme dans la main, armeacérée, flèche envenimée, c’était son vers. Il banda

contre ses oncles rapaces l’arc de la satire. Il leur dit:

sa;

Mètre kâmil. Rime en B.

Fermez les yeux pour ne point voir le droit deWardat;ses fils sont des enfants, ses proches sont loind’ici!

On a vu de grands événements, naître de causepetite,

et enfin le sang couler àflots.L’injustice a séparé les deux tribus filles de Wâ’il:

Bakr voit Tarlib remplir pour lui la coupe destrépas.

Une criante injustice pousse son auteur, vil bétail,vers une eau saumâtre,

infecte, mélangée des plus subtils poisons.

Le contact du pervers est funeste,comme l’est pour l’homme sain le contact du

galeux.L’iniquité est un mal qui ne guérit pas;

l’innocence est la santé qui ne souffre nul dom-mage.

La véracité est naturelle au cœur noble et fidèle,et le mensonge au cœur vil et traître.

8 J’ai dit: Il se lèvera sur moi le jour qui se levasur ’Ad et les races antiques. Où sont-elles?

9 Respectez le droit et vos réputations seront resa

pectées; ,mais ’si l’on pousse à bout l’âme fière, son courroux

éclate.

Le jeune poète avait dit vrai : L’injustice est le moins

guérissable des maux. Les oncles ne restituèrent paset la noble famille resta dans l’indigence. Tarafat et sonfière Ma’bad durent conduire eux-mêmes leurs cha-meaux au pâturage; ils les gardaient à tour de rôle;mais le poète n’était pas né berger, il laissa égarer

le troupeau, dernière ressource de sa mère et de sasœur. Son frère lui fit d’amers reproches : « Tes vers,

lui dit-il, nous rendront-ils le lait de nos chamelles?-Peut-être, » dit Tarafat, et il composa son chef d’œuvre,sa Mu’allaqat, qui l’a immortalisé et qui l’enrichit. Un

seul vers lui valut cent chameaux. Au milieu des rêvesde gloire, qu’il mêle dans ce poème aux scènes de sa

vie aventureuse, il jette ce regret : Allah pourtantpouvait faire de moi un grand I homme. « Si monCréateur l’eut voulu, je serais ’Amr, fils de Martad! n

’Amr était un vieux chef, riche et vaniteux, cousin deTarafat. En entendant cette énorme louange, il s’écria:

a Que Dieu lui donne une épouse et des fils! Mais nosbiens sont à lui. » Puis il commanda à chacun de ses septfils de lui env0yer dix chameaux. Il donna le même ordreà ses trois petit fils, et le poète répara la négligencedu berger en faisant. don de cent chameaux à sa mère.

,-2o8-La gloire dardait ses premiers rayons sur le front

de l’insouciant jeune homme , toutes les illusions de lavie se peignirent à lui en un séduisant mirage; il laissala vie paisible du chamelier pour les courses aventu-reuses du troubadour. Mais l’anecdote des chameauxlaissa trace dans ses vers. Nul poète arabe ne décritplus complaisamment que Tarafat les grâces de ceprécieux animal, que notre œil européen trouve si dis-gracieux. Trente vers de la Mu’allaqat célèbrent lesrares qualités d’une chamelle de voyage.

Mètre tawîl. Rime en D.

6 Si les soucis m’assiègent, je bondis sur ma chamelle,capricieuse, sémillante, qui part le soir et reprend

dès le matin sa course.7 Son pied est sûr, son dos large comme la carène

d’un navire;

aux coups de ma verge, elle court sur un sentier uni

comme mon manteau de Yaman. .8 Forte comme un chameau, membrue, elle a le pas

léger de la mule, ’le trop rapide de l’autruche fuyant un mâle grisâtre,

déplumé.

10 Elle sort du pacage des deux collines, où s’engrais-sent les chamelles laitières.

elle y broutait les herbes hautes, arrosées par toutesles pluies de printemps,

11 Elle répond empressée à la voix du chamelier,sa queue étale de longs crins divisés, pareils aux

deux ailes d’un aigle.

Nous ferons grâce au lecteur de la description deshanches, des cuisses, de la croupe, détails fort appré- .ciés des Arabes pour qui le chameau est le plus belobjet de la création.

En quelles régions lointaines la capricieuse chamelleporta-t-elle le poète? Nous ne pouvons que le conjec-turer. Une de ses pièces nous apprend, qu’il visita leNégus, souverain d’Ethiopie; une autre nous peint lepoète proscrit, errant dans d’affreux déserts.

Mètre ramal. Rime en R.

1 J’ai traversé des régions où l’autruche même se

traîne languissante,

comme se traîne une chamelle pleine, en un jourbrumeux;

2 Sous moi volait une chamelle aux membres robustes,frappant les cailloux de son sabot aux longs poils

ensanglantés,

3 Ses pieds battent le sol rocailleux,comme les ailes des papillons battent l’air mobile.

4 Ce temps a fui avec ses maux;les coups qui me frappèrent alors retentirent au

loin!5 Certes, la hache de tels malheurs

entame le chêne le plus dur. V6 Tu te plains, ô mon âme, battue sans merci;

patiente pourtant, la patience est le trésor que t’ontlégué tes pères.

7 Le succès ne nous enivre pas ,dans le revers nous ne bronchons pas.

I4

---2I0-8 Lions dans le combat, purs

de faiblesse, de sotte vanité, de vanterie stupide.9 Ils m’ont transmis une gloire,

dont l’éclat se reflète jusque sur l’homme obscur.

Io Illustre fut leur demeure, aimable leur abord,dans les pas difficiles, infranchissables, ils s’ou-vraient un sentier.

11 Ils sont ce qu’ils sont. Qu’ils sont beaux à l’heure

du combat, ’revêtus des mailles scintillantes du roi Dâwûd! (1)

Tarafat chantait les exploits de ses aïeux, sans sesoucier de continuer leurs traditions belliqueuses.Il formulait des axiomes de sagesse au milieu d’une vied’indolence et de plaisirs. Il disait:

Mètre tawîl. Rime en B.

1 Qu’est ceci? L’homme agit comme un immortel,

et voici que ses œuvres, créanciers impitoyables,vont tout à l’heure exiger le compte de la dette.

2 Oublies-tu Luqmân fils de ’Ad P Il vécutplusieurs vies d’aigle, puis ses étoiles ont pâli.

3 Les jours mauvais sèment la route de pièges;mais les jours s’écoulent et le péril s’évanouit.

4 Le roi terrible, Cornes-de-bélier(2) a laissé tomberson étendard

(1) On sait que les Arabes attribuaient à David l’inventiondes cottes de mailles.

(2) «L’homme aux deux cornes» ( Dû’l qarnayn) est, dans

les anciens poètes et dans le Coran, la dénomination propre

--2ll -aux mains d’un glorieux rival: écoute la voix de ses

pleureuses!Ces quatre vers paraissent avoir appartenu à une

longue pièce sur la vanité du monde ; ils nous ont été

conservés par les anciens dictionnaires, ainsi que leproverbe célèbre:

Mètre tawîl.

Ne t’informe pas de l’homme, mais de ses compa-

gnons : ’tout homme vit comme ceux qu’il hante.

Cependant la légèreté et l’inconstance du poète phi-

losophe désolaient sa mère et sa sœur. Wardat de-manda à son frère Garîr,fils de tAbd ul Masîh(1), de

conduire le jeune homme à al Hîrat, où la munificence du

roi lAmr, fils de Hind, attirait de tous côtés les poètes.Garîr plus, connu sous le sobriquet d’al Mutalammis,

du grand Alexandre. Nous traduirons cette locution par a leRoi-Bélier ou Cornes-de-bélier, » parce qu’elle nous sembleavoir pour origine la prétention d’Alexandre de se faire adorersous le nom et la figure du Bélier Ammon; mais les commen-tateurs arabes ont ignoré cette tradition grecque. Ils expliquentles deux cornes, du double empire d’Alexandre en Orient et enOccident, ou de deux tresses de cheveux qui ombrageaient sestempes àla mode arabe, ou de deux protubérances de llosfrontal.

(x) Ce nom chrétien, «serviteur du Christ» porté parl’aïeul de

Tarafat et d’al Hirniq , était commun en Arabie avantl’lslam, on le trouve jusque dans la liste des chefs mecquois.indice certain des progrès du christianisme en Arabie.

-212-le tâtonnant, était lui-même poète de valeur. L’oncle

et le neveu firent à Wardat et à al Hirniq des adieux quipour Tarafat devaient être les derniers. Arrivés à al Hi-rat, une boutade heureuse du jeune homme les mit d’a-bord en faveur. L’un des poètes de cour. al Musayyabfils de (Alas (1) , récitait devant le roi (Amr une piècecommençant par ce vers:

Mètre tawil. Rime en M.

1 J’aime à fuir les soucis sur le dos voûtéd’un chameau agile, marqué de l’as say’arîyat. . .

a Bon! s’écria Tarafat, voici que le chameau devient

chamelle»! La marque susdite était en effet celle deschamelles du Yaman, fort estimées pour leur légèretéet l’élégance de leurs formes.

tAmr, fils de Hind, prince d’un caractère sombre etjaloux, se plaisait pourtant aux saillies des poètes et lesprenait pour compagnons de ses rares plaisirs. la chas-se et quelques festins. Un jour, que Tarafat et son onclemangeaient à la table du roi, la sœur du prince entradans la salle. Le jeune poète improvisa sur le champpour elle deux vers qui n’ont pas été conservés. cAmr

jeta sur lui un regard plein de menace. AlMutalammistrembla pour son imprudent neveu; celui-ci en fut

(x) Selon une autre tradition la pièce du chameau chamelleserait d’al Mutalammis, il l’aurait récitée dans une assemblée des

Banû Qays; Tarafat encore enfant jouait avec ses petitscompagnons, l’oreille attentive aux vers de son oncle. A samalicieuse exclamation al Mutalammis aurait répliqué: «Ta lan-gue, enfant, est une langue de vipère. son venin te tuera».

quitte pour quelques jours de prison, qu’une suppliqueen beaux vers sut abréger. Mais sa verve satiriqueétait pour lui un tout autre péril que ses galanteries.ll s’était raillé assez innocemment de l’embonpointd’un de ses cousins, ’Abd ’Amr, comme lui familier duroi d’al Hîrat.

Mètre tawîl. Rime en M.

1 Admirez tAbd ’Amr; étonnez-vous de sa gaucherie,il a voulu me nuire et il m’a servi.

2 S’il manque de vertus, il regorge de richesses.Quand il se dresse. sa taille svelte charme les yeux!

La pièce, toute sur ce ton, fut bientôt sue par cœurdu roi et de toute la cour. Le cousin vexé cherchaitune revanche. Sa maladresse la rendit terrible. Le roi’Amr avait attaché Tarafat et al Mutalammis à la per-sonne de son jeune frère Qâbûs qu’il préparait au trône.

Qâbûs, ardent chasseur, harassait tous ses favoris; maisle lendemain d’une chasse était jour d’orgie. Ce jour-

là les deux poètes courtisans devaient stationner à laporte du prince qui ne s’ouvrait point pour eux. Tarafat

impatienté dit un jour: iMètre wâfir. Rime en R.

1 Que n’avons-nous ici au lieu du roi ’Amr,

une chamelle laitière, mugissant près de notretente,

2 Une chamelle au poil fin, dont toutes les mamellessont des sources intarissables de doux lait? (1)

(1) LesiArabes buvaient peu de vin, même avant les prohibi-

3 Auprès d’elle deux brebis, et, jouant avec ellesans l’effaroucher jamais, un bélier bondissant!

4 Par ta vie! Qâbûs, fils de Hind,gouverne assez stupidement.

5 Le siècle a ses âpretés et ses douceurs ;l’empire ses jours d’équité et ses jours d’injustice.

6 Un jour pour nous, un jour pour les kirwân; (1)mais les pauvrets peuvent s’envoler et nous n’avons

pas d’ailes.

7 Leur jour est meurtrier: Le faucon les pourchassesur les coteaux;

le nôtre est fastidieux : debout, sellés et bridés,nous ne pouvons ni dormir ni courir. i

Le premier et le quatrième vers étaient plus qu’im-

prudents, ils furent pour le poète sentence de mort.Un jour en effet le roi ’Amr, chassant avec ses favoriset voyant la bête forcée, dit à ’Abd ’Amr le gros cousin

de Tarafat : « Perce-la de ton épieu.» ’Abd ’Amr manqua

le gibier et le roi lui dit en riant: « Ton cousin Tarafatest bon peintre, le portrait qu’il a fait de toi ne laisserien à désirer.» et il lui récita les vers en M quenous connaissons. Le favori piqué au vif répliqua:a Mon cousin a la dent venimeuse, il a mordu plus hautseigneur que moi.» Et il riposta par la pièce en N,improvisée àla porte du prince Qâbûs. Le courroux

tions de l’lslam; leurs orgies consistaient d’ordinaire à segorger de lait.

(x) Sorte de perdrix que l’on chassait au faucon.

du roi cAmr fut extrême, mais ille dissimula: «Ces vers,dit-il, ne sont point de Tarafat; son talent est au-dessusde telles pauvretés!» Il avait bien reconnu l’ongle léo-

nine qui le déchirait, mais il voulait assurer sa ven-geance en la dérobant à ’Abd ’Amr qui eût averti son

cousin de fuir. Il continua donc ses faveurs à Tarafat Iet à al Mutalammis qu’il croyait son complice, jusqu’au

jour où les jugeant sans défiance , il leur remit àchacun un message cacheté pour al Muka’bar, gou-verneur de ’Umân. Garîr flaira le danger, brisa le sceau

royal et se fit lire le message par un passant lettré. (1)Que l’on juge de sa peur en entendant ce qui suit:

« En ton nom, ô Dieu! (2) ’Amr, fils de Hind (3), à

al Muka’bar. Quand al Mutalammis te remettra cemessage, saisis-le, coupe-lui les mains et les pieds, etenterre-le vivant!» Le vieux poète jeta le messagedans l’Euphrate et s’enfuit à Damas. Tarafat s’obstina

(x) Ce détail consigné dans les Arânî, suppose que le poète

ne savait pas lire , fait moins étrange qu’il ne semble aupremier abord. Peu d’Arabes savaient lire et écrire, tous ver-

. sifiaient.(2) La formule « Bismik Allàhumma! » «en ton nom, ô Allah n,

usitée avant l’Islam chez toutes les tribus arabes, montre queleur polythéisme se réduisait à quelques superstitions idolâtri-ques et n’excluait pas la croyance en un seul Dieu.

(;) Hind l’ancienne, surnommée Mâ’ us samâ’ «l’eau du

ciel, » fut une grande reine et une grande chrétienne. Son filslAmr protégea les lettres, mais il tua plus d’un poète, et unpoète le tua 1 ’Amr, fils de Kultûm, l’un des sept auteurs de

Mu ’allaqât, vengea Tarafat d’un coup de cimeterre.

-2Io-à remettre la lettre royale. Fut-il enterré vivant? Legouverneur de ’Umân, touché de sa jeunesse, lui mé-

nagea-t-il une fin moins cruelle? Sur ce point, commesur tant d’autres, la critique arabe nous transmet deuxtraditions contradictoires. Les fragments d’al Hirniq

I ne font aucune allusion à la cruauté du supplice.Elle dit:

Mètre tawîl. Rime en M.

1 Nous avons vu se lever vingt-cinq fois sur lui lalune du Pèlerinage. n

puis il devint un seigneur illustre.’2 Nous sommes frappés en lui à l’heure de l’espé-

rance,quand nous pensions le revoir dans sa force, ni

enfant, ni vieillard.

Tarafat, on le voit, périt a vingt-cinq ans et non pasà vingt ans ou même à quatorze, comme l’affirmentcertains auteurs. Certes, ses brillants poèmes auraientillustré une plus longue carrière! Sa sœur était ren-seignée sur la cause de sa mort. Elle flagella de sesvers vengeurs son cousin ’Abd ’Amr, responsableà ses

yeux du sang de son frère. Elle dit:

Mètre tawîl. Rime en R.

1 Que vois-je? ’Abd cAmr frappe le fils de son oncle,il le jette dans une chaudière bouillonnante et il ne

s’en aperçoit pas!

2 Meurtrier! Que ne perces-tu plutôt le fils de Hashâset Ma’bad!

-217-’c’est eux qui déplument tes flèches et les émous-

sent.3 Ils ont frappé ton seigneur par derrière. toi cepen-

dantsans faire jamais volte-face, tu fuis d’un pied rapide.

Nous omettons une autre épigramme, stigmatisantles ignominieux désordres du favori : elle est rejetéecomme apocryphe par a! Husayn ul Qawârîrî.

Mètre wâfir. Rime en K.

1 Que ta mère te pleure, ô cAbd ’Amr!Est-ce donc par la honte qu’on devient frère des

rois?

UnÎautre fragment nous apprend qu’a! I;Iirniq, per-sécutée comme son frère, dut s’exiler quelque tempsavec les siens.

Mètre wàfir. Rime en M.

1 Qui portera ma plainte au roi ’Amr, fils de HindiQui lui dira: Toute beauté a des taches?

2 Tu nous expulses d’une terre libre,d’une terre où ses fils vivent heureux.

3 C’est le cri de la fille du désert. 7quand son cœur bat d’effroi et devine l’approche

des armées.

4 O mon père, dit-elle, qu’annoncent ces vols deQatâ effarouchées?

La qatât se plaît-elle donc dans les ténèbres?

-2I8-5 Vois comme elles se suivent à tire-d’aile;

si on laisse la qatât en repos, elle dort. ( I)

L’épreuve fut passagère. La sœur de Tarafat épousa

un noble et brave guerrier, Biér fils de (Amr, ellepardonna à son cousin, dont elle devait un jour saluerla tombe d’un funèbre hommage. Al fiirniq, aprèsavoir pleuré son frère et flagellé cAbd ’Amr, laissa

dormir de longues années sa verve poétique. Lamort de son mari, le vaillant fils de ’Amr, réveillason génie. Bisr, chef des Banû Martad, fit, de con-cert avec ’Amr fils de ’Abdullâh, une razzia chez les

Banû cAmir. Il revenait chargé de butin, quand, au pieddu mont Qulâb, au moment de traverser la terre desBanû Asad, cAmr lui dit: «Tu exposes tes hommes àune lutte au-dessus de leurs forces. Les fils de Asad noussont hostiles , cherchons une route détournée. --- Queme font les Banû Asad? répliqua le chef altier, j’iraidroit mon chemin. -Je t’adjure par Allah d’écouter

mon avis. Détournons-nous, vers la Yamâmat.-Je ne me détournerai pas de la largeur de ma sandale, »s’écria Biér et il accéléra la marche. ’Amr alors le

quitta avec les Banû Dubay’at qu’il commandait, etpris la route d’a! Yamâmat. Bisr entra avec les Banû

Qays sur la terre des Asad; il avait auprès de lui ses

(1) Ce dernier hémistiche est proverbial. Les précédentsfont allusion à l’un des indices, auquels les Bédouins, toujours

sur leurs gardes, reconnaissent l’approche d’une troupeennemie, la fuite des oiseaux effarouchés.

.. 2,9 ....trois fils, cavaliers exercés, les fils de Martad et d’au-tres vaillants. Les Banû Asad à leur approche s’enfui-rent épouvantés. Bisr, élevant la voix, les rassurait par

ce vers z

Mètre tawîl.

Qu’est-ceci? Que craignez-vous? Ce sont les che-vaux de Wâ’il,

Montés par des guerriers en quête de butin.

Il y avait chez les Banû Asad un devin dont la voixétait écoutée plus que celle des chefs. Depuis plusieurs

jours, leur montrant un aigle qui s’abattait sur leur cam-pement, poussait un cri, puis remontait au haut des airs,le devin avait dit: Une proie vous arrive. Quand lescavaliers de Bisr furent au’milieu de la tribu, poussantdevant eux les troupeaux et les captifs de leur razzia,le devin s’écria: Fils de Asad, voici la proie promise,fondez sur eux comme l’aigle, dépecez-les commeun tendre agneau. En un instant Bisr et les siens assail-lis de toutes parts, furent mis en déroute. Les chefs sefirent un rempart de morts, mais ils tombèrent enfinjusqu’au dernier. Biér fut tué par ’Amîlat, fils de Muqta-

bis, selon d’autres par Hâlid, fils de Nadlat. La secondeopinion s’appuie sur les vers suivants, où le petit filsde HâIid, al Murâr, célèbre l’exploit de son aïeul. Mais

cette autorité ne saurait prévaloir sur celle d’al Hirniqqui attribue à cAmîlat la mort de son époux.

A! Murâr, fils de Sa’îd, a dit:

--220--Mètre wâfir. Rime en C.

Je suis fils du vaillant qui terrassa Bièr le Bacriteet donna ses os pour perchoir aux vautours.Le fer de lance, dont il lui perça le flanc,

fit veiller ses pleureuses et marier ses filles aurabais. (1)

Marfiq fut sa proie dans la fuite éperdue.Il lia ar Radm et le laissa gisant.

Les trois fils de Bisr tombèrent en défendant leurpère, et avec eux les fils de Martad.

A! Hirniq, à la nouvelle du désastre, s’écria:

Mètre tawîl. Rime en B.

Infortunés fils de Hisn! Votre sang est versé sans

pudeur jpar les fils de Asad, par Hârib et Wâlibat. (2)Ils ont abattu la tête altière, ils l’ont fait rouler sur

le sable,ils ont mutilé la tribu et écorché sa croupe.C’est ’Amîlat qui leva contre lui sa lance,

Puisse les foudres du Siècle l’écraser! ’

Al Hirniq dit à la louange de Bisr et de ses guer-riers:

(1) Tout le monde sait . que jadis en Orient, le mari achetaitsa femme: les exploits d’un chef faisaient hausser le prix desjeunes filles de sa tribu, et sa mort amenait un rabais.

(2) Hârib etWâlib étaient deux branches des Banû Asad.

-221-Mètre wâfir. Rime en Q.

, J’ai juré de ne pleurer après Bisr,

nul vivant que lamort moissonne, fût-ce un ami.A lui seul mes larmes et à tAlqamat, son Vaillant fils!A l’heure où ils tombèrent, l’âme de tout guerrier

remontait à sa gorge.Autour de Bisr chancelaient les fils de Dubay’atcomme s’inclinent les troncs d’une forêt en flam-

mes.Les Wâlibat leur firent vider la coupe de mort,’

à Qulâb, eaux fatales où le Destin les poussacomme un troupeau à l’abreuvoir.

Champ de Qulâb, que de membres épars sur tonsol sanglant,

restes des généreux , des forts! Que de crânesfendus,

Nobles têtes d’amis des rois, par eux

comblés de présents, buvant le vin de leur coupe!Ses ennemis ont mutilé Bakr, lui ont ravi sa gloire.Le feu de ma douleur tarit la salive en ma bouche.Nos filles pleurent immobiles,nul pinceau ne noircira leurs cils humides.Nul époux ne leur offrira le douaire des noces :

Bisr n’est plus,

F âtik gît dans son sang. Qui peut nous rendre notre

gloire? -A! Hirniq dit encore:

--- 222 -Mètre sarî’. Rime en R.

1 - Qu’ils reposent près de nous nos guerriers,poison de l’ennemi, égorgeurs de gras chameaux,

2 S’élançant à tout combat,

portant avec grâce le izâr (1) au nœud parfumé!

3 Taillant du glaive au plus fort de la mêlée.perçant de la lance que brandit leur bras poilu;

4 Mêlant l’or à l’argent,

donnant au riche et au pauvre.5 Ils ne vident point leur coupe sans faire largesse,

puis ils s’avertissent l’un l’autre de garder un lan-

gage chaste. .6 Quand ils lancent leurs coursiers et les excitent

par leurs cris,tout retentit de leur voix sonore.

Louanges de Biér.

Mètre wâfir. Rime en D.

1 Certes, Gudaylat apprit à la journée de Murabbih,. que Bisr est âpre à réclamer une dette de sang.2 Le jour où se précipitèrent contre eux nos cour-

siers,broyant sous leur sabot les durs cailloux;

3 Les vaillants de Tarlib les montent;l’ennemi connaît leur lame à deux tranchants.

(1) Sorte de voile dans lequel l’Arabe se drape comme dansun manteau.

4 Leur glaivelest affilé,poli par la main de l’armurier, il étincelle.

5 Ils brandissent leur lance flexible,vêtus de leur longue cotte aux mailles entrelacées.

6 Ma’qil mordit la poussière, puis son frère Hisn,ils gisent la face souillée, ils ne se lèveront pas.

Mètre tawîl. Rime en T.

1 Ils ne sont plus les tenants du désert,qui emplissent l’écuelle du pauvre en l’année de

disette,2 Qui nous protègent de leur lance aux nœuds durs,

aux taches de sang qu’on prendrait pour les rougescorolles de l’anémone.

La pièce suivante loue Bisr d’un mérite qu’a! Hansâ’ .

n’a point signalé en ses vaillants frères, celui d’être un

intrépide chasseur et de suppléer au butin par le gibier.

Mètre munsarih. Rime en R.

1 Les nuées s’amoncellent, versent des torrents;

les tonnerres des Gumâdâ (1) grondent. le ciel sefond en eau.

(1) Les deux mois de Gumâdâ, qui suivent les deuxRabî’,étaient la saison des violents orages. Ils commen-çaient vers l’équinoxe de printemps. Mahomet, en supprimantles jours supplémentaires qui ramenaient les mois lunaires àl’année solaire, a détruit l’accord des mois avec les saisons.

2 Mais, à travers l’orage, vole un coursier au poil

ras, aux membres robustes, .son large sabot est sûr; il ne bronche pas. u

3 Son cavalier met toute bête fauve aux abois,les œufs de l’autruche deviennent son butin.

4 Avant lui, il fallait se hâter d’abattre la jeune cha-

melle , .au terme de sa croissance, comme on jette la nattede joncs.

5 Les affamés l’égorgaient sans pitié,

le besoin endurcit même le cœur du sage.

Les trois vers suivants rappellent d’anciens triom-phes, dont la défaite de Qulâb ne saurait ternir la gloire.

Mètre wâfir. Rime en B.

1 Que les fils de Asad ne s’enflent pas d’un sotorgueil

pour une journée écrite dans le livre du Destin,2 Car il y eut un jour, où les têtes des Banû Qu’ayn

roulèrent dans la poussière,et où nos cœurs étanchèrent leur soif de sang.

3 Sous notre glaive tomba le fils de Hashâs,et le museau impur des loups fouilla son cadavre.

A! Hirniq se distingue des poètes et des poétessesarabes par un trait caractéristique : le pardon des inju-res. Dut-elle cette vertu inconnue au désert à la reli-gion chrétienne, qui était celle de sa mère, et même,

selon des documents de valeur, celle de tous les fils de

Rabî’at? Toujours est-il, qu’elle eût un souvenir funè-

bre pour le roi d’al Hîrat, meurtrier de son frère, etpour (Abd ’Amr, instigateur du crime.

La nouvelle de l’assassinat du roi ’Amr parvint aux

tentes de Bakr avec celle de la mort de son odieuxfavori. Al Hirniq dit alors:

Mètre kâmil. Rime en A’.

1 (Abd ’Amr a péri et avec lui les rois;Le ’lrâq sera à qui voudra le prendre.

2 Tes aïeux, ô fils de Bisr, eurent la gloirepour parure et pour manteau;

3 Et Martad et Bisr ton pèreont bâti ta demeure sur les hauts sommets.

Les vers de Tarafat, cités dans cette étude, ne setrouvent pas dans la notice de notre manuscrit. (Nousen empruntons le texte àl’ouvrage du R. P. L. Cheikho«Les (poètes arabes chrétiens». L’auteur de ce recueil,

s’appuyant sur les témoignages des écrivains musul-

mans eux-mémes, restitue au christianisme la plupartdes gloires littéraires de l’Arabie antéislamique. Tara-

fat fut chrétien comme tous les Bakrites: il l’oubliatrop dans la prospérité. S’en souvint-il à l’heure de son

l4

-226-affreux supplice, et poussa-t-i! un cri de repentir versle Dieu du Calvaire? Nul ne le saura jamais, si ce n’estcelui qui a pu inspirer et exaucer la suprême prière dupoète.

TABLE.Pages .

CARACTÈRE DE TRANSCRIPTION. . . . . . 6VIE D’AL HANSA’ . . . . . . . . . . 7TABLEAU DES MÈTRES ARABES. . . . . . . 3 1LE DlWAN,

Rime en B. . . . . . . . . . . 33---- - T. . . . . . . . . . . 48- - H. . . . . . . . . . . 54- - D. . . . . . . . . . . 61- - R. . . . . . .’ . . . .- - Z. . . . . . . . . . . 118- - S. . . . . V. . . . . . 120- - D. . . . ’. . . . . . . 127- - ’U et en ’l. . . . . . . . 129- - F. . . . . . . . . . . 137- - . . . . . . . . . . 142- - L. . . . . . . . . . . 148-- - M. . . . . . . . . . . 173- -- N. . . . . . . . . . . 183-- - H. * . . . . . . . . . . 190- - Y. . . . . . . . . . . 195FRAGMENTS D’AL HIRNIQ. . . . . . . . 205

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