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NOTRE CLUB = NOTRE STRUCTURE Déroulement : Afin de pouvoir discuter sur la(les) structure(s) de votre club ou association, il est important de se poser un certain nombre de questions. Afin de rendre cette partie interactive, je vous propose de procéder en plusieurs étapes et de noter vos réflexions sur des feuilles de FlipChart qui seront ensuite publiées avec les documents du module. 1) Seul : Réfléchir au cadre qui permet le fonctionnement des membres au sein de votre club / association ? (5 minutes) .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. 2) Seul : Présenter synthétiquement son mode de fonctionnement (cadre) aux autres participants. (1 minute par personne = 5 minutes) .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. 3) Par 2 : Élaborer un document en fonction de la thématique reçue : Valeurs - Règles fondamentales – Règles d’usage – Sanctions – Application (faire vivre) – Conséquences pratiques. (15 minutes) .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. 4) En groupe : Afficher les documents créés et les parcourir rapidement. (5 minutes)

NOTRE CLUB = NOTRE STRUCTURE · - des règles fondamentales qui en découlent - elles sont "visibles" et connues de tous - elles évoluent avec les personnes qui font le club B. Etapes

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NOTRE CLUB = NOTRE STRUCTURE

Déroulement : Afin de pouvoir discuter sur la(les) structure(s) de votre club ou association, il est important de se poser un certain nombre de questions. Afin de rendre cette partie interactive, je vous propose de procéder en plusieurs étapes et de noter vos réflexions sur des feuilles de FlipChart qui seront ensuite publiées avec les documents du module.

1) Seul : Réfléchir au cadre qui permet le fonctionnement des membres au sein de votre

club / association ? (5 minutes)

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2) Seul : Présenter synthétiquement son mode de fonctionnement (cadre) aux autres

participants. (1 minute par personne = 5 minutes)

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3) Par 2 : Élaborer un document en fonction de la thématique reçue : Valeurs -

Règles fondamentales – Règles d’usage – Sanctions – Application (faire vivre) –

Conséquences pratiques. (15 minutes)

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4) En groupe : Afficher les documents créés et les parcourir rapidement. (5 minutes)

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Présentation du processus de réalisation d'une charte de club A. Définition B. Etapes du processus C. Ce que l'on attend de chaque participant D. But du club et de son engagement personnel E. Valeurs F. Règles fondamentales … puis G. Règles d'usages H. Sanctions I. Rendre vivante la charte dans le club J. Conséquences pratique d'une charte dans un club

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A. Qu'est-ce qu'une charte de club? - des valeurs partagées par tous - des règles fondamentales qui en découlent - elles sont "visibles" et connues de tous - elles évoluent avec les personnes qui font le club B. Etapes du processus 1. Réunir un groupe de personnes qui "font" le club 2. Présentation du modèle collectif de travail, implication 3. Clarification du but du club et de chacun dans le club 4. Travail de définition des valeurs du club 5. Travail de définition des règles fondamentales 6. Travail sur les règles d'usage 7. Sanctions

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C. Ce que l'on attend de chaque participant - participer aux séances de travail - partager ses points de vue propres - être prêt à entendre les avis des autres - devenir une personne de référence dans le club D. Lister les buts du club exprimés par les participants E. Valeurs - Définition du terme "valeur" - Lister les points de vue - Définition des valeurs du club F. Règles fondamentales - Définitions des règles fondamentales du club - Lister les règles - Lister les différents interlocuteurs :

enfants, joueurs, équipes, entraîneurs, adversaires, arbitres, parents, public, dirigeants, politiques, voisinage, compétitions, club, matériel, infrastructures,…

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G. Règles d'usage - Définition de ce que sont les règles d'usage - Lister les lieux et contextes - Expression des règles d'usage pour les cadres définis - Lister les règles d'usage d'un contexte spécifique H. Sanctions - Définition de ce qu'est une sanction et son importance - Lister ce qui doit être sanctionné - Définitions de ce que sont les sanctions - Lister les sanctions I. Rendre vivante la charte dans le club J. Conséquences pratiques d'une charte dans un club

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DOSSIER

LA CHARTE DES DROITS DE L’ENFANT DANS

LE SPORT: UN OUTIL POUR PROMOUVOIR LA

SANTÉ ET PROTÉGER L’ENFANT

La Charte des droits de l’enfant dans le sport(CDES) a été développée depuis plus de 20 anspour répondre au besoin de prévention et deprotection des enfants dans le sport. Issue d’untravail interdisciplinaire, c’est un excellent ins-trument pour sensibiliser les jeunes sportifs etleur entourage à certains risques de la pratiquesportive et favoriser la prévention au sein desclubs sportifs. Le milieu du sport, malgré sesparticularités, est caractérisé par un fonction-nement très similaire à celui de la société. Lesport a donc aussi besoin d’un cadre éthico-légal qui assure aux jeunes une pratique spor-tive saine et divertissante.

L’activité physique et le sport, qu’ils soient prati-qués dans le cadre des loisirs ou de la compéti-tion, en individuel ou en équipe, offrent auxenfants et aux jeunes l’occasion de développerdes aptitudes physiques, psychologiques, socialeset relationnelles. Au-delà de ces aspects, l’activitéphysique revêt aujourd’hui une importance primor-diale dans la lutte contre les maladies chroniqueset en particulier l’obésité.

Cette conception idéale du sport est cependantcompromise par des enjeux divers, sociaux, éco-nomiques et médiatiques. La recherche de la per-formance et l’entraînement intensif interviennentparfois tôt dans l’enfance et peuvent mettre enpéril la sécurité, la santé et le développement del’enfant. La recherche constante du résultat tendà exclure les plus nécessiteux et à décourager lesmoins performants.

Depuis un siècle, le sport chez l'enfant est passéd’un loisir spontané et arbitré par les enfants, àune activité organisée et contrôlée par lesadultes. Un exemple récent est l’initiative du Co-mité International Olympique qui, à grands ren-forts de sponsoring, a décidé d’organiser des JeuxOlympiques pour les jeunes. Cette transition s’estaccompagnée d’un ensemble de changements etd’exigences, débouchant sur le sport de compé-tition de l'enfant tel qu’il se présente aujourd’hui,avec ses succès, ses exigences, ses risques et sesdérives.

C’est en 1978 que R.Maertens et V. Seefeldt pro-posèrent une Charte des droits de l'enfant dansle sport. Cet instrument simple, solide et efficaceallait rencontrer un large écho, notamment à Ge-nève. Une collaboration entre l’Office de la jeu-nesse de ce canton et l’Association genevoise desentraîneurs a permis la rédaction de la CDES.Cette charte a été ratifiée par de nombreux clubssportifs et diverses institutions internationales,

dont le Panathlon International en 1995. Révisée en 2000 pour intégrer des probléma-tiques émergentes telles que le dopage, la Charte a été récemment illustrée par l’artistegenevois Aloys.

Passons en revue chacun des droits énoncés.

1. Le droit de faire du sport«Sans distinction aucune, chaque enfant qui le désire devrait pouvoir faire du sport dansune société sportive quelconque». L’enfant devrait faire au moins une heure d’activitéphysique modérée par jour. Selon une étude genevoise, on sait que 10% des enfants de10 ans ne pratiquent aucune activité physique et cette proportion augmente à 42% chezles jeunes de 20 ans.

2. Le droit de faire du sport pour le plaisir et de jouer comme un enfantCe droit suppose un encouragement à la pratique sportive et à des activités variées L’abais-sement progressif de l’âge des premières compétitions a découragé la polysportivité etengendré un certain nombre d’abandons sportifs précoces en raison de blessures ou defatigue psychique. En effet, la polysportivité doit être encouragée jusqu’à 12-13 ans. L’en-traînement précoce, de type professionnel, est controversé avant l’âge de 7 ans. S’il peutdans certains cas contribuer à un développement positif, il peut aussi conduire à undésastre.

3. Le droit de bénéficier d’un milieu sainPromouvoir le bien-être physique et psychique de l’enfant et développer la notion defair-play font partie du rôle éducatif des entraîneurs et des dirigeants sportifs.

4. Le droit d’être respecté et traité avec dignitéL’adulte qui encadre le jeune sportif accomplit une tâche éducative et est souvent unexemple pour l’enfant. Il doit respecter l’enfant en toute circonstance et ne jamais abuserde sa position de supériorité. La question des abus sexuels dans le contexte sportif émergedepuis une dizaine d’années et a motivé une campagne lancée en Suisse par l’Officefédéral des sports en 2004.

5. Le droit d’être entraîné et entouré par des personnes compétentesUn entraîneur doit adapter son entraînement en fonction des données psychopédago-giques, du développement et de la réalité de l’enfant. Les enfants sont trop souventtraités comme de petits adultes, ce qui conduit à des programmes d’entraînementinadaptés à l’enfant.

6. Le droit de participer à des entraînements et des compétitions adaptés à ses capacitésL’intensité, la longueur et la difficulté des entraînements doivent être adaptées de façonà favoriser le développement du jeune sportif. La fréquence des compétitions, les niveauxentre opposants ou encore l’étiquetage des titres décernés doivent être pensés d’unefaçon éducative, limitant le danger de survalorisation de la victoire et de la performance.

7. Le droit de se mesurer à des jeunes qui ont les mêmes probabilités de succèsOn assiste encore à des rencontres entre compétiteurs de niveaux très différents. Des va-riations individuelles du développement contribuent à ce phénomène. En effet, les écartspubertaires peuvent amener à des disparités considérables de taille et de poids entre en-fants de même âge. Ce sujet a souvent été débattu sans qu’une solution puisse être trou-vée. Une expérience est actuellement en cours au sein de l’Association Suisse de Footballqui permet aux jeunes talents présentant un important retard staturo-pondéral d’évoluerdans une catégorie d’âge inférieur à l’âge chronologique. Dans le même ordre d’idée,Baxter-Jones a montré en 1994, que dans des sports comme le football, où la corpulencejoue un rôle important, les enfants nés dans le premier quart de l’année étaient nettementplus représentés dans les équipes d’élite.

19

Dr

Arnaud Widmeier | Colombier

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DOSSIER

Votre gestion par Internet

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BibliographieP. Mahler, L. Bizzini, La Charte des droits del’enfant dans le sport : un outil pour promouvoirla santé et protéger l’enfant dans le sport,Revue médicale suisse No 74, 2006

P. Mahler, L. Bizzini La Charte des droits de l’enfant dans le sport : un outil pour promouvoirla santé et protéger l’enfant dans le sport, Paedriatica Vol 20, No 1 2009 : 36-37

8. Le droit de faire du sport pour la santé en toute sécurité, sans dopageC’est un point prioritaire pour la pédiatrie sociale et préventive. L’action se base sur la connaissancedes dangers et des facteurs de risques et sur la surveillance médicale régulière des jeunes sportifs.En Suisse, 35% des blessures dues au sport surviennent chez les enfants de moins de 16 ans. Il n’estpas clair si les enfants pratiquant un sport de compétition se blessent plus que la moyenne desenfants. Un comparatif effectué il y a quelques années, chez des jeunes de 11 à 15 ans, ne montrepas de différence significative, ceci suggère que, dans un cadre adapté, la pratique du sport decompétition ne représente pas un risque excessif.

9. Le droit d’avoir des temps de reposInterrogé sur ce que le repos signifie pour lui, un jeune sportif disait: «C’est des moments où ce nesont pas les adultes qui décident ce que je dois faire». Avec l’intensification des entraînements, lesmoments libres potentiels et les vacances sont de plus en plus consacrés à des camps sportifs et àdes entraînements. Il a été constaté une diminution du temps consacré au sommeil, à la récupérationet aux loisirs, principalement entre l’âge de 11 et 15 ans.

10. Le droit d’être ou ne pas être un championDans sa première version, la CDES énonçait le droit de ne pas être un champion. Celui d’être unchampion a été rajouté en 2000 à la demande des jeunes sportifs.

ConclusionsLa CDES est garante d’une éducation sportive adaptée et respectueuse des besoins de l’enfant. Elleengage chacun à pratiquer et à diffuser une approche sportive centrée sur l’enfant plutôt que sur lerésultat. La CDES rappelle que l'enfant a besoin d’une approche sportive pluridisciplinaire, dans desconditions adaptées à ses besoins et dans le respect des temps personnels d’apprentissage et derepos. Il est important de ne pas procéder à des sélections trop précoces et de prendre en considérationles changements liés à la puberté et à la croissance.

Cette charte, que l’on peut se procurer via le Service de la santé de la jeunesse à Genève (tél. 022546 21 50), est un instrument précieux pour promouvoir le bien-être de l’enfant dans le sport.

RÉFÉRENCES

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LE …… S’ENGAGE… !

CHARTE

NOS VALEURS :

- La Liberté

- Le Respect

- La Sociabilité

- L’Egalité

- La Tolérance

- La Fraternité Nous voulons donner à chacun, au travers du sport, la liberté de s’exprimer. Nous respectons toutes les personnes, ainsi que les installations et le matériel mis à notre disposition. Nous voulons créer un lieu convivial pour la pratique de notre sport. Nous nous engageons à considérer tous les membres, visiteurs et amis de notre club de manière égale. Nous acceptons l’autre tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. Notre idéal est de créer un espace de vie dont les maîtres-mots sont : La Solidarité et l’Amitié.

LOGO DU CLUB

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LES REGLES DE VIE FONDAMENTALES :

- La compétition

- L’éducation

- La famille sportive, représentée par le club

- Les infrastructures 1. La compétition :

- La compétition doit être le reflet de la progression individuelle et collective

- Je gagne avec humilité et je perds sans honte ni rancune

- La compétition ne peut avoir lieu que dans le respect des lois de notre sport et d’autrui

2. L’éducation sportive :

- Le comportement de l’entraîneur doit être irréprochable et transmettre les valeurs de notre club. Il doit être un exemple

- Je m’interdis toutes formes de violence « dans le cadre de mon sport »

- Les dirigeants s’engagent à mettre à disposition les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs fixés par le club

- Le club s’engage à utiliser ses ressources financières et matérielles pour l’épanouissement des jeunes

3. La famille sportive :

- Les joueurs, les parents et les dirigeants s’engagent à respecter le travail des entraîneurs

- Les joueurs, les entraîneurs et les dirigeants s’engagent à participer aux activités et manifestations organisées par le club

- Les entraîneurs s’engagent à respecter les objectifs et directives fixées par le club

- Nos valeurs sportives doivent permettre à chacun de s’intégrer et de s’épanouir socialement

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LES REGLES USUELLES :

- Je salue les personnes présentes et j’éteins mon baladeur et mon téléphone portable

- Je me change dans le calme

- Je suis ordré dans le vestiaire Entraînement :

- J’aide mon entraîneur à préparer l’entraînement.

- Je fais preuve d’une attitude exemplaire et suis à l’écoute des consignes données par mes entraîneurs.

- Je range le matériel du club à la fin de mon activité.

- J’enlève mes chaussures avant de renter dans les vestiaires.

- Par mesure d’hygiène, je me douche à la fin de chaque activité et m’habille avec des habits propres.

- Nous encourageons les membres de notre club à ne pas consommer de cigarettes ni d’alcool dans le cadre sportif.

Match :

- L’entraîneur et les joueurs serrent la main de l’arbitre et des adversaires avant et après le match.

- Je range le matériel du club à la fin de mon activité.

- J’enlève et je nettoie mes chaussures avant de renter dans les vestiaires.

- Par mesure d’hygiène, je me douche à la fin de chaque activité et m’habille avec des habits propres.

- Nous encourageons les membres de notre club à ne pas consommer de cigarettes ni d’alcool dans le cadre sportif.

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LES SANCTIONS : Protocole :

Les fautes et/ou problèmes qui sont de l’ordre de la gestion de l’équipe sont réglées par l’entraîneur. Pour les fautes et/ou problèmes qui dépassent le cadre de la gestion de l’équipe, l’information doit être remontée auprès du Responsable technique de la formation pour les Juniors et auprès du Président pour les Actifs et les Séniors. Dans le cas d’absences répétées et non-excusées pendant une semaine, l’entraîneur devra prendre contact avec les parents ou le représentant légale à la fin de ladite semaine, afin de prendre des nouvelles du joueur et connaître les raisons de son absence ! Dans le cas d’une exclusion ou d’un renvoi du club, il faudra impérativement prendre contact avec les parents ou le représentant légal. Qui prend les sanctions : Une commission de sanction du ….. sera mise en place pour traiter des fautes et/ou problèmes qui sortent du contexte de la simple gestion d’équipe. Cette commission sera composée d’un membre du comité, d’un entraîneur junior ou actif, d’un joueur juniors ou actif et d’un parent. Cette réunion devra être retranscrite sur un procès-verbal et une liste des sanctions prisent devra être établie afin d’assurer une jurisprudence. Les personnes misent en cause seront entendues par les membres de la commission de sanction. Selon la gravité des fautes et/ou problèmes, une aide devra impérativement être demandée aux instances compétentes (faits ce rapportant au pénal !).

La Charte doit être portée comme le maillot du club.

Les parents sont les garants des règles fondamentales et usuelles auprès de leur enfant !

Signature du joueur : ....................................... Signature des parents : ............................................

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Principe No 1 " SERVIR L' HUMANITE "

- Atteindre le haut niveau technique de l'art martial pour être fort et utile; - S'inspirer des vertus morales et de l'esprit de l'art martial pour agir en homme vrai.

Principe No 2 " DEVELOPPER L'ART MARTIAL "

- Contribuer à renforcer et propager l'art martial; - Former des nouvelles générations, selon les nobles traditions des écoles d'arts martiaux.

Principe No 3 " ETRE UNIS ET SOLIDAIRES "

- Exprimer un respect réciproque, une fraternité véritable, entre tous les membres de notre grande famille d'art martial; - Avoir du respect envers les aînés, gradés, enseignants et dirigeants.

Principe No 4 " RESPECTER LES REGLES "

- Appliquer les règlements intérieurs avec rigueur; - Faire usage de l'art martial dans le respect des lois, seulement en cas de défense légitime et pour une juste cause.

Principe No 5 " RESPECTER SOI-MEME ET AUTRUI "

- Honorer son titre de pratiquant par une conduite respectable; - Respecter tous les autres arts martiaux et sports de combats.

Principe No 6 " CONTRIBUER A LA GRANDEUR DE L'ART MARTIAL "

- Pratiquer assidûment l'art martial pendant et en dehors des cours; - Etudier de manière approfondie l'esprit de la voie.

Principe No 7 " VIVRE LA VOIE. "

- Mener une vie saine, avec simplicité; - Vivre avec droiture en étant loyal, honnête et juste.

Principe No 8 " DEVELOPPER UN ESPRIT INVINCIBLE "

- Forger par une pratique et une réflexion constante, une conscience lucide, une volonté de vaincre et un moral d'acier; - Réfléchir mûrement avant de prendre une décision, agir énergiquement après la décision.

Principe No 9 " AGIR EFFICACEMENT "

- Résoudre sereinement les problèmes et surmonter avec persévérance les obstacles; - Aider son prochain en difficulté avec vigueur et adapter ses moyens pour une action juste.

Principe No 10 " PROGRESSER ET SE REALISER "

- Se perfectionner grâce à la confiance en soi et à l'autocritique, la volonté de progresser et la maîtrise de soi; - Cultiver la bonté et la modestie, la noblesse et la tolérance.

Fiches philosophiques Ethique

LE CODE DU PRATIQUANT 10 Principes de Viet Vo Dao

- Vertus issues de la sagesse traditionnelle -

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Pour info : Affichage . VVD-AGV / Com Tec – Vo Dao / SP - janv. 01

Fiches philosophiques Ethique

Quel que soit le rôle que je joue dans le sport, même celui de spectateur, je m’engage à respecter et appliquer les principes suivants:

1- Faire de chaque rencontre sportive, peu importe l’enjeu et la virilité de l’affrontement, un moment privilégié, une sorte de fête.

2- Me conformer aux règles et à l’esprit du sport pratiqué.

3- Respecter mes adversaires comme moi-même.

4- Accepter les décisions des arbitres ou des juges sportifs,

sachant que, comme moi, ils ont droit à l’erreur, mais font tout pour ne pas la commettre.

5- Eviter la méchanceté et les agressions dans mes actes,

mes paroles ou mes écrits.

6- Ne pas user d’artifices ni de tricheries pour obtenir le succès.

7- Rester digne dans la victoire, comme dans la défaite.

8- Aider chacun par ma présence, mon expérience

et ma compréhension.

9- Porter secours à tout sportif blessé ou dont la vie est en danger.

10- Être un véritable ambassadeur du sport, en aidant à faire respecter autour de moi les principes ci-dessus.

Par cet engagement, je considère que je suis un vrai sportif.

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Les valeurs du sport, si elles existent, sont entre lesmains de nos enfants !Dépassement, respect de soi, de l'adversaire, des règles du jeu, solidarité, esprit d'équipe, goût del'effort les valeurs attachées au sport et à la pratique sportive sont assez faciles à identifier tantcelles-ci sont régulièrement proclamées par une multitude d'acteurs (mouvement sportif, pouvoirspublics, associations, entreprises ), avec souvent des intentions bien diverses.

Sport et Citoyenneté | 28.03.2011 à 17h03

Dépassement, respect de soi, de l'adversaire, des règles du jeu, solidarité, esprit d'équipe, goût del'effort les valeurs attachées au sport et à la pratique sportive sont assez faciles à identifier tantcelles-ci sont régulièrement proclamées par une multitude d'acteurs (mouvement sportif, pouvoirspublics, associations, entreprises ), avec souvent des intentions bien diverses.

Cette vision que le sport véhiculerait, en soi, des valeurs qui lui sont propres remonte aux originesmêmes du sport et repose sur une idéologie de type consensuelle, celle d'une activité isolée desinfluences du milieu dans lequel elle se déroule et porteuse d'un message humaniste, dontl'Olympisme coubertinien est l'exemple le plus parlant. Ce faisant, le sport serait un vecteur efficaced'éducation et d'éveil à la citoyenneté, un outil à fort impact social.

A cette vision humaniste s'oppose une doctrine plus critique, qui voit le sport comme un miroir de lasociété, et donc des valeurs dominantes de son époque. Aujourd'hui, la compétition, la recherche dela performance, l'individualisme, les objectifs économiques ou politiques caractériseraient mieux lesport, en particulier le sport professionnel.

Des enfants ont été invités à participer à un entrainement de l'équipe de France de football, le 27 mars, à Saint-Denis.AFP/FRANCK FIFE

Les valeurs du sport, si elles existent, sont entre les mains de nos enfants ! https://www.lemonde.fr/sport/article/2011/03/28/les-valeurs-du-sport-si...

1 sur 2 29.04.2019 à 16:37

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Alors, où placer le curseur ? La pluralité des valeurs attachées au sport, selon l'angle où l'on seplace, est le signe de leur relativité et de leur possible instrumentalisation. Le sport est un domained'étude particulièrement intéressant à une époque où la société semble en perte de repères et oùelle s'interroge sur les valeurs qu'elle souhaite voir prévaloir dans le futur. Celles et ceux quidéfinissent ces valeurs du sport ont un pouvoir énorme.

C'est pourquoi on ne peut le laisser entre les mains des seuls leaders d'opinion et qu'il convient quechaque sportif, chaque amoureux du sport participe au débat et puisse définir et réaliser les valeursauxquelles il croit. Cela implique de mener une véritable réflexion sur ce sujet afin de mesurer laportée sociale du sport et bâtir ainsi une politique sportive fidèle à la représentation qu'ont lescitoyens de cette activité humaine.

Ces réflexions nous amènent tout de même à prendre quelques positions.La première est que le sport n'a pas de valeurs spécifiques mais qu'il peut venir en renfort ou ensubstitution aux valeurs que l'on devrait retrouver dans l'école, la famille, l'entreprise, la religion Cela induit à considérer les politiques actuelles d'intégration et d'éducation par le sport, en particulierl'identification de bonnes pratiques et la redistribution de subsides par certains organismes, commepartiellement infondées et parfois inefficaces.

La seconde est incontestablement le constat que les valeurs proclamées ne sont pas toujoursrespectées et qu'elles donnent lieu parfois à de profondes dérives : discours et attitudesbelliqueuses, corruption, dopage, nationalisme, inégalité entre les genres L'éducation à lacitoyenneté par le sport se fonde ainsi parfois sur des valeurs qui sont les mêmes que celles quientraînent une certaine forme d'exclusion (lorsqu'elles sont liées, par exemple, à la performance).

L'enseignement du sport en particulier à l'école prend alors toute sa place.Rêvons d'une société où les éducateurs et professeurs d'EPS transmettent à nos enfants les outilspour être des adultes responsables et respectueux, des citoyens engagés. Remettons les valeurs dusport au cœur de l'innocence morale de nos enfants.

Enfin, incitons les médias à garder un niveau d'exigence envers le sport et sa signification profonde.Ils courent sinon le risque de ne devenir qu'un simple intermédiaire dans cette nouvelle ère, où lacommercialisation mondiale du sport semble être la règle.

Cela pourrait peut-être permettre à nos enfants de garder du recul face à leurs idoles (une minoritéde sportifs, la plus médiatisée) souvent symbole d'inculture, d'absence de conscience civique etd'éducation.

L'actualité extra-sportive est criante à ce sujet ! Sportifs brandissant un maillot d'un joueur mis enexamen pour viol, comportement de certains joueurs de l'équipe nationale de rugby ressemblantétrangement à ceux de l'équipe nationale de football Notre société ne mérite-t-elle pas mieux quedes icones ayant des centres d'intérêt limités à l'argent, l'apparence et quelques autres vices ?Cela démontre la nécessité de généraliser la double-formation, sportive et scolaire, des sportifs endevenir, qui marche si bien dans certains sports. Alors nous pourrons continuer de croire que lesport peut, à sa juste valeur, participer à créer une société saine, pacifique et harmonieuse.

Les valeurs du sport, si elles existent, sont entre les mains de nos enfants ! https://www.lemonde.fr/sport/article/2011/03/28/les-valeurs-du-sport-si...

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CHARTE DES DROITS DE L’ENFANT

DANS LE SPORT

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Copyright: IDE/ Novembre 2010, www.childsrights.org // Dessins : Copyright François Maret

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TABLE DES MATIÈRES Préambule ......................................................................................................................... 3

Première partie : Définitions ..................................................................................... 5

Deuxième partie : Droits et libertés fondamentales de l’enfant sportif .......................................................................................................... 7

Troisième partie : Des bénévoles et professionnels du sport ..................... 11

Quatrième partie : Des parents d’enfants sportifs ........................................... 17

Cinquième partie : De l’Etat ....................................................................................... 19

Sixième partie : Dispositions finales ....................................................................... 21

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PRÉAMBULE

Considérant le sport comme une activité qui favorise le développement harmonieux de l’enfant sur le plan physique, psychologique et social et prenant en compte le fait que le sport doit d’abord considérer l’enfant comme un enfant avant de le voir comme un sportif, la Charte des droits de l’enfant dans le sport poursuit les buts suivants :

¾ promouvoir la pratique du sport de façon respectueuse de l’enfant et de ses droits, en particulier dans les zones rurales ou éloignées et les régions défavorisées,

¾ sensibiliser les parents,

¾ responsabiliser les professionnels du sport et

¾ susciter un plus grand soutien de l’Etat. Elle s’inscrit dans le cadre normatif, l’esprit et les principes de la Convention des Nations Unies relatives aux droits de l’enfant (ci-après CDE) et ses deux Protocoles facultatifs et s’appuie sur la reconnaissance universelle de la dignité de l’enfant. Elle rappelle l’obligation des Etats, au travers de l’art. 4 CDE (mise en œuvre effective de la Convention compte tenu des ressources de l’Etat) et invoque dans toutes les situations envisagées l’application des principes de la non-discrimination (art.2 CDE), de l’intérêt supérieur de l’enfant (art. 3 CDE), du droit à la vie, survie et développement (art. 6 CDE) et de la participation de l’enfant (art.12 CDE). Cette Charte s’applique à la pratique de n’importe quel sport de compétition ou de loisirs. Elle a été développée par l’Institut international des Droits de l’Enfant (IDE), Sion, Suisse au courant de l’été 2010.

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PREMIÈRE PARTIE :

DÉFINITIONS

Art. 1 : enfant

Un enfant s’entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans1.

Art. 2 : sport

Le sport est un ensemble d’exercices le plus souvent physiques ou d’adresse, se pratiquant sous forme de jeux individuels ou collectifs; ceux-ci peuvent être exercés comme activités de loisirs ou de compétitions.

Art. 3 : professionnels du sport

Au sens de la présente charte, les professionnels du sport sont les personnes qui font du sport leur métier ou qui sont par leur fonction ou profession en lien avec le sport. A titre d’exemple et de manière non-exhaustive, il s’agit notamment des entraîneurs, professeurs, des coachs, des professionnels du secteur médical ou paramédical, des dirigeants des fédérations ou des clubs, des officiels, des administrateurs et des arbitres.

Art. 4 : bénévoles ou volontaires du sport

La présente charte s’adresse également aux bénévoles ou volontaires du sport, soit des personnes qui s’engagent de leur plein gré et qui assument gratuitement des tâches en lien avec la pratique d’un sport.

Art. 5 : définition de la santé

La santé est définie par l’Organisation Mondiale de la Santé, comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité »2.

1 Au sens de la présente charte, le mot « enfant » est général et vise aussi bien les filles que les

garçons. Cette définition correspond à l’art. 1 CDE.

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2 Préambule à la Constitution de l'Organisation mondiale de la Santé, tel qu'adopté par la

Conférence internationale sur la Santé, New York, 19-22 juin 1946; signé le 22 juillet 1946 par les

représentants de 61 Etats. 1946; (Actes officiels de l'Organisation mondiale de la Santé, n°. 2, p.

100) et entré en vigueur le 7 avril 1948.

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DEUXIÈME PARTIE : DROITS ET LIBERTÉS FONDAMENTALES DE L’ENFANT SPORTIF

Art. 6 : liberté de choix et non-discrimination

Tout enfant a le droit de pratiquer ou de ne pas pratiquer un sport; il choisit librement le(s) sport(s) qu’il désire pratiquer sans aucune distinction, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation.

Art.7 : droits participatifs

Al.1 : Tout enfant sportif capable de discernement a le droit d’être entendu dans toute décision qui le concerne, en particulier dans les affaires disciplinaires ou lors de la formulation des règlements sportifs et la définition du contenu et de l’intensité de l’entraînement;

Al.2 : Son opinion doit être dûment prise en considération eu égard à son âge et son degré de maturité.

Art. 8 : liberté d’expression

Tout enfant a le droit de s’exprimer sur toutes les questions liées à la pratique du sport. Ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de diffuser des informations et des idées relatives au sport.

Art. 9 : liberté d’association

Al.1 : Tout enfant a le droit à la liberté d’association et à la liberté de réunion pacifique pour la pratique d’activités sportives.

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Al. 2 : L’exercice de ces droits ne peut faire l’objet que des seules restrictions qui sont prescrites par la loi et qui sont nécessaires dans une société démocratique.

Art. 10 : droit au jeu

Tout enfant a le droit de pratiquer un sport pour le plaisir du jeu uniquement.

Art. 11 : droit de pratiquer un sport selon ses capacités

Tout enfant sportif a le droit de s’entrainer et de se mesurer à d’autres enfants possédant les mêmes capacités physiques et psychiques.

Art. 12 : droit au repos

Tout enfant sportif a droit au repos.

Art. 13 : liberté de mouvement et de déplacement

Tout enfant sportif a le droit de se déplacer librement en toute sécurité afin de pratiquer un sport dans le cadre d’entrainements ou de compétitions, sous la responsabilité des professionnels à qui il est confié.

Art. 14 : droit de ne pas être séparé de ses parents

Tout enfant sportif a le droit de vivre avec sa famille et de ne pas être séparé de ses parents contre son gré.

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Art. 15 : droit à l’éducation

Tout enfant sportif a droit à l’éducation sur la base de l’égalité des chances; la pratique d’un sport ne doit en aucun cas faire obstacle au respect et à la jouissance de ce droit. L’enfant impliqué dans le sport de compétition, a droit, lorsque la situation le justifie, à une éducation adaptée, afin qu’il puisse mener de front sport et éducation. Le contenu et les buts de l’éducation doivent dans cette situation rester identiques à ceux du système éducatif en général.

Art. 16 : droit à la santé

Tout enfant sportif a le droit de jouir du meilleur état de santé possible et de bénéficier de soins médicaux et de rééducation appropriés, si possible d’une assurance maladie/accident. Tout enfant qui pratique le sport organisé a le droit à un encadrement sportif qui lui assure une santé optimale et qui en aucun cas ne pourrait fragiliser son état de santé.

Art. 17 : droit d’être protégé

Tout enfant sportif a le droit d’être protégé contre toute forme de violence et de maltraitance, physique et/ou psychique, y compris les abus sexuels, qu’elle soit le fait d’adultes ou d’autres enfants.

Art. 18 : droit de ne pas être exploité

Tout enfant sportif a le droit de ne pas être exploité économiquement par des agents ou de toute autre manière au travers de la pratique d’un sport.

Art. 19 : protection de sa vie privée

Tout enfant sportif a le droit d’être protégé contre toute immixtion contraire à son intérêt supérieur et à son droit au développement, dans sa vie privée comme dans sa vie familiale.

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TROISIÈME PARTIE : DES BÉNÉVOLES ET PROFESSIONNELS DU SPORT

Art. 20 : compétence des professionnels et des bénévoles

Les bénévoles et les professionnels agissant pour et avec, et entraînant l’enfant sportif, doivent être formés spécifiquement à cet effet et doivent s’engager au respect des droits de l’enfant.

DES ENTRAINEURS, COACHS, PROFESSEURS

Art. 21 : valorisation de l’enfant

L’entraîneur doit respecter la valeur de chaque enfant qu’il soit doté de capacités plus ou moins élevées pour la pratique d’un sport et promouvoir les compétences propres de chaque enfant, lors de la compétition en particulier, en cas de succès comme d’échec.

Art. 22 : participation des enfants

Les entraîneurs doivent favoriser la pratique du sport par tous les enfants concernés, en particulier lors de compétitions.

Art. 23 : égalité des enfants sportifs

Les entraineurs doivent assurer le respect du principe de non-discrimination entre tous les enfants sportifs, en évitant en particulier les stéréotypes culturels et de genre conformément à l’article 6 de la présente Charte.

Art. 24 : esprit sportif

Les entraineurs doivent favoriser un esprit de jeu en incitant l’enfant sportif à donner le meilleur de lui-même tout en respectant les règles du fair-play et les principes des droits de l’homme.

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Art. 25 : obtention de résultats

Les entraineurs instruisent les enfants sportifs à pratiquer un sport par plaisir du jeu et de la compétition et non pas uniquement dans l’objectif des résultats. Les entraineurs veillent à ce que le développement et la progression de chaque enfant passent avant les résultats.

Art. 26 : surentrainement

Les entraineurs motivent, poussent et encouragent l’enfant à pratiquer un sport en donnant le meilleur de lui-même, mais en évitant le surentrainement, en particulier les charges excessives.

Art. 27 : conseil médical

Les entraineurs doivent suivre les conseils d’un médecin indépendant relatifs aux aptitudes physiques et psychiques de l’enfant à pratiquer, poursuivre, reprendre ou abandonner la pratique du sport.

DES PROFESSIONNELS DU MONDE MÉDICAL ET

PARAMÉDICAL

Art. 28 : promotion de la santé par le sport

Les professionnels du secteur médical et paramédical s’engagent à promouvoir le rôle du sport dans la protection de la santé et dans l'éducation physique et l’éveil au respect des droits humains des enfants.

Art. 29 : dopage

Par rapport aux enfants pratiquant un sport, tous les intervenants, y compris les professionnels du secteur médical et paramédical, ne doivent en aucun cas :

a. inciter au dopage, b. administrer des produits dopants, c. prescrire l’usage des produits dopants, d. prescrire des méthodes de dopage.

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DES DIRIGEANTS DES FÉDÉRATIONS, OFFICIELS, ET

ADMINISTRATEURS

Art. 30 : égalité des chances

Les dirigeants, officiels et administrateurs des fédérations, associations, clubs veillent à ce que la pratique d’un sport soit ouverte à tous les enfants, dans le respect de l’article 6 de la présente Charte (liberté de choix et principe de non-discrimination).

Art. 31 : lutte contre la traite, les transferts abusifs et l’exploitation des enfants sportifs

Les dirigeants des fédérations, officiels et administrateurs ont l’obligation de protéger les enfants sportifs de toute traite, transferts abusifs et toute forme d’exploitation à des fins commerciales et/ou, sexuelles et / ou financières.

Art. 32 : lutte contre les abus

Les dirigeants, officiels et administrateurs des fédérations, associations, clubs ont l’obligation de lutter contre les abus en général dont peuvent être victimes les enfants sportifs, en particulier les abus sexuels, et s’engagent à recourir le cas échéant à la justice.

Art. 33 : obligation d’information et de formation

Les dirigeants des fédérations, officiels et administrateurs des fédérations, associations, clubs ont l’obligation d’informer et de former les professionnels entourant les enfants sportifs, tout comme les bénévoles et les volontaires actifs dans le domaine, des droits de l’enfant sportif. Ils informent les parents de toutes les questions qui concernent les enfants, de manière adéquate.

Art. 34 : surveillance

Les dirigeants, officiels et administrateurs des fédérations, associations, clubs exercent une surveillance appropriée sur les bénévoles et les

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professionnels actifs avec les enfants sportifs, tout comme sur les bénévoles et volontaires, en veillant à ce qu’ils respectent les règles du fairplay et les droits des enfants sportifs.

Art. 35 : contrôle des équipements

Les dirigeants, officiels et administrateurs des fédérations, associations, clubs vérifient que l’équipement et les installations permettent la pratique du sport en toute sécurité pour les enfants et correspondent à leur âge, développement et leur degré de maturité.

Art. 36 : participation des enfants

Les dirigeants, officiels et administrateurs des fédérations, associations, clubs favorisent la participation effective des enfants sportifs dans l’élaboration des programmes sportifs, en particulier dans la planification, la réalisation et l’évaluation.

Art. 37 : but du sport

Les dirigeants, officiels et administrateurs des fédérations, associations, clubs ne doivent en aucun cas laisser le sport dériver à des décisions prises uniquement dans l’intérêt d’en faire un divertissement pour les media et le public.

DES ARBITRES

Art. 38 : rôle

Quelque soit le niveau de compétition, les arbitres se contentent d’arbitrer, diriger le jeu avec impartialité par leurs coups de sifflet et leurs gestes, sans commentaire négatif, signe d’humeur ou attitude de mépris ou d’humiliation.

Art. 39 : obligation de respect

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Les arbitres respectent tous les enfants sportifs en étant justes et équitables dans l’application des règles de ce sport et leur interprétation.

Art. 40 : bon sens

Les arbitres font preuve de bon sens pédagogique en considérant le jeune sportif comme un enfant d’abord avant même d’être un sportif, et ceci afin de respecter l’enfant et de garantir l’esprit de jeu du sport.

DES BÉNÉVOLES ET VOLONTAIRES

Art. 41 : obligation de respect

Les bénévoles et volontaires sont assimilés, mutatis mutandis, aux professionnels du sport et doivent respecter les mêmes obligations envers les enfants sportifs.

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QUATRIÈME PARTIE : DES PARENTS D’ENFANTS SPORTIFS

Art. 42 : libre choix aux enfants

Les parents doivent respecter :

a. le choix de l’enfant de faire du sport ou pas,

b. le choix du sport qu’il entend pratiquer

c. le choix de l’enfant de pratiquer du sport comme loisir ou dans un but de compétition.

Art. 43 : pratique du sport

Les parents s’efforcent d’octroyer du temps à leurs enfants afin de pratiquer leur sport de façon optimale, même s’ils vivent dans des zones rurales et/ou éloignées.

Art. 44 : interdiction d’un champion à tout prix

Les parents doivent accepter les performances de leurs enfants sportifs et éviter d’en faire un champion à tout prix.

Art. 45 : fairplay

Les règles du fairplay et les principes des droits de l’homme s’appliquent également aux parents qui doivent respecter tous les enfants sportifs, y compris ceux de l’équipe adverse.

Art. 46 : traite et transferts d’enfants

Les parents feront preuve de la plus grande prudence en cas de demande de recrutement, de mise sous contrat, de transfert ou d’engagement de leurs enfants sportifs.

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CINQUIÈME PARTIE : DE L’ETAT

Art. 47 : promotion du sport

L’Etat s’engage à promouvoir le sport en général comme une activité favorisant l’épanouissement et le développement de l’enfant grâce au respect de ses droits.

Art. 48 : création de structures sportives

L’Etat s’engage dans la mesure de ses moyens à mettre sur pied et assurer les structures permettant aux enfants de pratiquer le sport en général et ceci dès le début de l’éducation préscolaire. L’Etat s’engage à ne pas négliger le sport au sein du système éducatif.

Art. 49 : politique nationale du sport

L’Etat s’engage dans la mesure de ses moyens à mettre sur pied une politique nationale du sport, dont les objectifs sont :

a. promouvoir le sport pour tous les enfants,

b. pratiquer le sport en toute sécurité,

c. financer de manière appropriée la politique nationale du sport,

d. promouvoir activement le sport auprès des filles et adolescentes,

e. s’engager à ce que la politique nationale du sport soit liée à celles en faveur de la promotion de la santé publique et de l’éducation,

f. créer une filière sport-étude, destinée aux sportifs qui désirent se consacrer à la compétition

g. former systématiquement les bénévoles et les professionnels du sport, y compris aux droits de l’enfant et promouvoir la charte des droits de l’enfant dans le sport

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Art. 50 : recherche et évaluation

La recherche et l’évaluation sont des composantes indispensables pour le développement des activités physiques et du sport.

Art. 51 : médias

Les médias devraient exercer une influence positive sur l’éducation physique et le sport.

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SIXIÈME PARTIE : DISPOSITIONS FINALES

Art. 52 : entrée en vigueur

Cette Charte a été présentée au public pour la première fois le 24 novembre 2010 à Montreux en Suisse. Elle est proposée pour adoption à toutes les organisations publiques ou privées, associations, fédérations pour régir les droits des enfants sportifs sous leur responsabilité.

Ces dernières fixeront la date d’entrée en vigueur de la Charte au plus tard six mois après son adoption.

Art. 53 : langues

La présente Charte a été rédigée en français. Elle a été traduite en anglais et en espagnol. En cas d’interprétation divergente, le texte français fait foi.

Art. 54 : diffusion

La présente Charte sera diffusée par les réseaux de l’Institut international des Droits de l’Enfant et ses partenaires.

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