Notre structure Une coopérative - L’Atelier Paysan

Vers plus d’autonomieBasée en Rhône-Alpes (38), avec une antenne dans le Grand Ouest (29), la coopérative intervient partout en France en appui de groupes de paysan-ne-s de toutes filières, pour identifier des équipements adaptés et les diffuser via l’autoconstruction. Nous voulons favoriser l’autonomie technique et éco-nomique des paysans et faciliter la réap-propriation des savoirs, comme leviers pour les démarches d’installation, de conversion et de progrès agronomiques en AB. C’est pourquoi nous formons aux pratiques d’autoconstruction. Ces dernières permettent de réaliser des agroéquipements souvent inexistants, inadaptés ou trop onéreux dans le commerce, tout en divisant par deux ou par trois l’investissement nécessaire. De plus, les agriculteur-trice-s s’auto-nomisent en se formant au travail des métaux, car un producteur qui sait construire son outil, sait également le réparer et l’adapter à ses projets et son contexte.

Développer ensemble les outils qu’il nous fautLes savoirs paysans que nous diffusons sont issus d’un travail en réseau, d’un processus participatif de Recherche et Développement. Construit comme une boite à outils, l’Atelier Paysan multiplie les temps collectifs permettant aux

agriculteur-trice-s de s’investir dans la conception de leur matériel, de partager leurs adaptations, d’épauler leurs collègues, ou de venir piocher des astuces. Ces temps collectifs per-mettent également de constituer un réseau solidaire favorable au partage et aux échanges techniques qui sécurisent les exploitations agricoles.

Une plateforme ouverte de savoir-faire paysansDe manière générale, nous rendons accessibles à tous des savoirs paysans trop peu partagés. Nous constituons pour cela un pot commun ouvert des « technologies appropriées » en AB :

▶ Notre forum Internet accueille des contributions et des pistes de réflexion à la manière d’un brouillon collectif.

▶ Le Guide de l’autoconstruction et le site Internet diffusent des articles fouillés et des tutoriels de construction d’outils avec plans 3D.

Les savoirs paysans sont pour nous des « biens communs », librement diffusables et modifiables. Nous les publions sous licence libre Creative Commons. Nous portons l’idée que les choix techniques doivent être faits avec, par et pour les agriculteurs. Nous pensons plus globalement que la Tech-nique est un enjeu collectif et que nous devons la mettre au service de ceux qui l’utilisent.

L’Atelier Paysan (ex-ADABio Autoconstruction) réunit au sein d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) des paysan-ne-s, des salarié-e-s et des structures du développement agricole. Partant du principe que les agriculteur-trice-s innovent par eux-mêmes, nous développons depuis 2009 une démarche de recensement, de co-conception, de mutualisation et de diffusion en open source d’agroéquipements adaptés aux techniques de l’agriculture biologique, pour toutes les filières de production.

Une coopérative d’autoconstruction agricole

Notre structure

Nos intervenantsVincent BRATZLAWSKY Formateur autoconstruction, ingénierie des outils, animation antenne Grand-OuestContact : [email protected] 51 45 13 77

Étienne ESCALIER Formateur autoconstruction, ingénierie des outilsContact : [email protected] 82 14 46 46

Grégoire WATTINNEFormateur autoconstruction, ingénierie des outils, appui au recensement de matériel paysan, initiation au dessin assisté par ordinateurContact : [email protected] 59 14 17 59

Joseph TEMPLIERCo-gérant, référent technique, conception et transformation d’outils, autoconstructeur et ancien maraîcherContact : [email protected] 45 68 34 14

Joël TAUPINIntervenant extérieur spécialiste du travail des métaux, maître compagnon

Notre structure page 2

Notre approche page 3

Les formations autoconstruction

Formation 5 jours page 4

Formation 2 et 3 jours page 6

Stage d’initiation travail acier page 8

Chantiers participatifs page 9

Les formations en pratique page 10

Une agronomie participative page 11

Sommaire

2 C A T A L O G u e F O R m A T I O N L ’ A t e l i e r P a y s a n

Faire et en faisant, se faire...L’Atelier Paysan est issu de l’action collective des paysans et ces derniers ont souhaité l’organiser comme une boite à outils pouvant accompagner les démarches d’autonomisa-tion individuelle et collective. Nous n’avons toutefois certainement pas vocation à produire un service pour des clients, qui souhaiteraient s’équiper d’un outil réglé, clé en main, et qui auraient l’exigence d’un consommateur.

Les formations à l’autoconstruction que nous vous proposons sont des moments collectifs, où nous essayons de faire monter chacun en compétences et de mettre en lien agriculteur-trice-s novices et confirmé-e-s. Tout le monde, quel que soit son niveau, participe aux différents travaux de perçage, soudage, découpe. Si vous repartez avec un outil, ne craignez pas de retrouver « la patte » de votre collègue car les techniciens de l’Atelier Paysan vous garantissent la soli-dité des pièces et des soudures.

Le premier objectif des formations est de vous transmettre les compétences de travail des métaux, d’organisation d’un atelier, de lecture de plans et d’utilisation d’outillage adapté. Vous devez repartir des stages plus autonome, mais pas nécessai-rement avec un outil prêt à l’emploi. C’est bien vous qui apporterez la touche finale.

Connaitre son contexte, adapter son outil de travailVous ne repartez pas avec un outil borné, clos et cadenassé, pour lequel vous n’aurez plus de question à vous poser. Vous devrez

vous l’approprier et sûrement remettre les mains dans la ferraille pour l’adapter à votre contexte et à votre terre. Dans le cadre des planches permanentes en maraîchage biologique, nous proposons des outils de travail du sol

à dents qui donnent de bons résultats agronomiques sur le long terme. Toutefois leur utili-sation est plus exigeante qu’un outil rotatif et demandent une connaissance très fine de son terrain, du moment adéquat d’intervention.

Cette quête d’une plus grande maitrise des paramètres de son exploitation est à la portée de tous. L’Atelier Paysan fournit un certain nombre de ressources adaptées post-formation : des conseils, des articles, des tuto-riels, des photos, des vidéos. Nous vous encourageons à solli-citer vos collègues autoconstruc-teur-trice-s et à faire réseau.

L’autoconstruction de matériel adapté est une des portes d’en-trée pour se donner les moyens d’aller vers plus d’autonomie et plus de réussite. elle s’accom-pagne nécessairement d’un esprit de tâtonnement et de par-tage ! Il s’agit non pas d’investir mais de s’investir dans les outils de travail agricole !

Une boite à outils pour l’autoconstruction de matériel agricole

R&D participative▶ Traque d’innovations

paysannes sur les fermes

▶ Accompagnement de groupes à la conception d’outils adaptés

▶ Prototypage d’outils co-conçus

▶ Animation d’un réseau d’autoconstructeur-trice-s

Diffusion de savoirs paysans▶ Diffusion du Guide de

l’autoconstruction : outils pour le maraîchage biologique

▶ Animation d’un site et d’un forum Internet

▶ Organisation de formations d’autoconstruction en atelier

▶ Accompagnement à la conversion du parc matériel au triangle d’attelage

▶ Commandes groupées de matériaux et accessoires

Une démarche d’éducation populaire

Notre approche

Participer aux temps collectifs de l’Atelier Paysan, c’est s’inscrire dans une démarche d’apprentissage, de questionnement de ses pratiques, de tâtonnements empiriques, d’entraide et de partage d’expériences au sein du réseau des autoconstructeur-trice-s.

C A T A L O G u e F O R m A T I O N L ’ A t e l i e r P a y s a n 3

Les présentations théoriques▶ Présentation de l’outil fabriqué :

techniques culturales associées, réglages et moyens à mettre en œuvre pour une utilisation optimale

▶ La sécurité en atelier : protections des personnes, des outils et du bâtiment

▶ Présentation de l’outillage utilisé (tronçonneuses à lame carbure, perceuses, postes à souder...) et consignes d’utilisation

▶ Le perçage : les différents types de perceuses, les forets et leurs géo-métries, le réglage de la vitesse de rotation, la lubrification, la préparation du perçage, la sécurité lors du perçage

▶ Le taraudage : outils adaptés pour tarauder, le choix des diamètres de tarauds, précautions d’utilisation

▶ Le soudage : les différents types de soudage : avantages et inconvé-nients, fonctionnement du soudage à l’arc avec électrodes enrobées, les électrodes, la préparation des pièces à souder, réglage du poste, sécurité lors du soudage

▶ L’autocertification de machines

▶ Le choix des matériaux

La formation pratique ▶ Travail du métal, avec comme support

la réalisation d’un outil agricole :

• Découpe à la meuleuse d’angle, tron-çonneuse à lame carbure et scie d’ate-lier (scie à ruban ou scie à lame frittée)

• Utilisation d’une perceuse à colonne : pointage, pré-perçage, perçage

• Soudage à l’arc : mise en position des pièces à souder, choix de l’élec-trode, réglage du poste, soudures à plat, d’angle ou montante

▶ La lecture de plan : les cotes importantes à respecter, visuali-sation 3D de l’outil construit

▶ L’organisation d’un atelier de construc-tion mécanique : agencement des postes de travail, suivi des tâches à effectuer, stockage des pièces

▶ La sécurité dans un atelier de travail du métal

▶ L’organisation du chantier

▶ La vie collective

C’est la formation la plus complète, pendant laquelle les stagiaires, même inexpérimenté-e-s, acquièrent des compétences avancées en travail du métal. Les participant-e-s souhaitant s’équiper repartent avec un outil conséquent.

pubLic et coûtCette formation est ouverte à un groupe de 8 à 12 personnes désirant se former au travail du métal. Initié-e-s, bricoleur-leuse-s averti-e-s ou débutant-e-s, aucun prérequis n’est exigé. Le technicien formateur assure un suivi individualisé.

Pour des questions de logistique, les stagiaires doivent signaler 1 mois avant le stage s’ils souhaitent repartir avec un outil ou non.Indépendamment des frais de for-mation, finançables partiellement ou totalement, tous les stagiaires doivent s’affranchir des frais suivants.

▶ Pour tous les stagiaires : • participation à l’amortissement de l’outillage : 25 € HT/jour • soutien au fonctionnement de l’Atelier Paysan et participation à l’effort de R&D : entre 50 et 150 € HT/stage

▶ Pour les stagiaires souhaitant repartir avec un outil, en plus du prix de la matière première, visserie et pièces agricoles : • consommables (électrodes, disques à meuler, disques carbures…) : 15 € HT/jour • livraison : 50 à 70 € HT/stage pour les gros outils

Plus d’informations sur le site de l’Atelier Paysan dans l’onglet Formation.

renseignements et inscriptions Laurence GARNIeR mail : [email protected]él : 04 76 65 85 98Grand Ouest Vincent BRATZLAWSKY mail : [email protected] Tél : 06 51 45 13 77

Formation 5 jours


Des informations plus complètes sont présentes dans le Guide de l’autoconstruction : outils pour

le maraîchage biologique ainsi que sur le site internet de l’Atelier Paysan, dans l’onglet Outils.

La butteuse à pLanches (1) remplace la charrue pour l’enfouissement des déchets de cultures

et des engrais verts. Elle permet aussi de relever une butte aplanie par les passages d’outils à

dents, type herse étrille ou Vibroplanche.Le modèle de Butteuse à trois paires de disques a été préféré

pour limiter la profondeur de travail tout en permettant le façonnage d’une butte d’au moins 40 cm de hauteur. Les

disques ainsi répartis couvrent facilement toute la surface d’une planche pour un travail superficiel (destruction d’en-

grais verts jeunes ou d’adventices). Les matières organiques sont enfouies dans le volume de la butte, permettant une

dégradation optimale, contrairement à un enfouissement en fond de labour. elle travaille une largeur jusqu’à 1,90 m à une

vitesse de 3 ou 4 km/heure. De plus, dès qu’une planche est libérée en milieu de parcelle, celle-ci peut être buttée sans gêne, permettant une maîtrise de l’enherbement éventuel.

Le vibropLanche (3) est conçu autour de dents de Vibroculteur. C’est donc un outil d’affinage du sol, amé-lioré par l’ajout d’une herse étrille réglable et d’un rou-leau plombeur hydrauliquement assisté.Sa vocation est de remplacer partiellement les outils rotatifs de type Cultirateau pour les préparations finales avant semis ou plantations. Sa vitesse de travail est alors de 2 ou 3 km/h. De plus, le Vibroplanche est très utile pour la maîtrise de l’herbe sur les planches en attente de culture. Dans ce cas le travail est très superficiel et la vitesse permise et efficace sera

de 5 à 6 km/h. et là encore cet outil se démarque des engins rotatifs par sa sobriété. De même, la destruction d’un engrais vert jeune est tout à fait possible suivie d’un passage de But-teuse pour assurer l’enfouissement. Les lumières sur les éléments de liaison et les articulations permettent de faciliter la conduite et les réglages selon les travaux à effectuer.

La barre porte-outiLs (4) Détails en page 7

La dérouLeuse (5) est issue d’un travail de co-concep-tion avec des maraîchers de la région grenobloise. Après une saison d’essai, elle est proposée en stage dans une version modifiée et validée en conditions réelles.C’est un outil de paillage plastique. La conception a été faite pour favoriser la simplicité et l’accessibilité financière. Deux paires de disques ont été choisies comme élément ouvreur et pour recouvrir le plastique, pour passer plus aisément dans les cailloux et les sols durs. Version avec des rouleaux de 1,60 m pour des planches de 1,20 m, largeur adaptable à chaque dimension de planche.

Le cuLtibutte (2) a été baptisé ainsi car les princi-paux organes de travail sont des dents de cultivateur

complétées par une paire de disques. Il permet le travail en butte et en planche permanente pour la

reprise d’un labour ou d’une fin de culture. Il est conçu pour façonner ou entretenir les buttes.

Ses dents ne permettent toutefois pas l’enfouissement des végétaux. Ceux-ci doivent être broyés et/ou mixés avec la

fraise pour faciliter l’incorporation. mais leur évolution dans le sol s’en trouve facilitée, car elle se fait dans le volume de la butte en milieu aéré et bien drainé. L’amplitude de travail de

l’outil est de 0 à 30 cm de profondeur par rapport au niveau des allées. Le respect du sol induit des économies d’usure

des socs, d’énergie et de temps par la vitesse ainsi autorisée (2 à 4 km/heure). De plus, le résultat est nettement meilleur car la structure du sol n’est pas brisée artificiellement, limi-

tant ainsi les phénomènes de battance ou de prise en masse. Avec des socs appropriés et des changements de réglages,

le Cultibutte peut aussi déchaumer, sarcler, éventuellement décompacter et travailler plus superficiellement grâce à l’ar-

ticulation du châssis tout en conservant la forme de la butte. et avec l’option des socs démontables, des pattes-d’oie plus

larges peuvent être installées rapidement pour détruire un engrais vert jeune ou une levée importante d’adventices.

Les outils proposés

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d’autres supports sont en cours de création avec des groupes de producteurs. pour déveLopper un support de stage spécifique, contactez-nous !


Les présentations théoriques▶ Présentation de l’outil fabriqué :

techniques culturales associées, réglages et moyens à mettre en œuvre pour une utilisation optimale

▶ La sécurité en atelier : protections des personnes, des outils et du bâtiment

▶ Présentation de l’outillage utilisé (tronçonneuses à lame carbure, perceuses, postes à souder...) et consignes d’utilisation

▶ Le perçage : les différents types de perceuses, les forets et leur géométrie, le réglage de la vitesse de rotation, la lubrification, la préparation du perçage, la sécurité lors du perçage

▶ Le soudage : les différents types de soudage : avantages et inconvé-nients, fonctionnement du soudage à l’arc avec électrodes enrobées, les électrodes, la préparation des pièces à souder, réglage du poste, sécurité lors du soudage

La formation pratique ▶ Travail du métal, avec comme support

la réalisation d’un outil agricole :

• Découpe à la meuleuse d’angle, tron-çonneuse à lame carbure et scie d’ate-lier (scie à ruban ou scie à lame frittée)

• Utilisation d’une perceuse à colonne : pointage, pré-perçage, perçage

• Soudage à l’arc : mise en position des pièces à souder, choix de l’élec-trode, réglage du poste, soudures à plat, d’angle ou montante

▶ La lecture de plan : les cotes importantes à respecter, visuali-sation 3D de l’outil construit

▶ L’organisation d’un atelier de construc-tion mécanique : agencement des postes de travail, suivi des tâches à effectuer, stockage des pièces

▶ La sécurité dans un atelier de travail du métal

▶ L’organisation du chantier

▶ La vie collective

Formations intermédiaires, accessibles à toutes et tous pour acquérir des bases solides de travail du métal. Les outils support de formation sont plus légers, et adaptés à un public plus large, notamment des maraîchers ne pratiquant pas les planches permanentes.

Formation 2 et 3 jourspubLic et coûtCette formation est ouverte à un groupe de 8 à 12 personnes désirant se former au travail du métal. Initié-e-s, bricoleur-leuse-s averti-e-s ou débutant-e-s, aucun prérequis n’est exigé. Le technicien formateur assure un suivi individualisé.

Pour des questions de logistique, les stagiaires doivent signaler 1 mois avant le stage s’ils souhaitent repartir avec un outil ou non.Indépendamment des frais de forma-tions, finançables partiellement ou totalement, tous les stagiaires doivent s’affranchir des frais suivants.

▶ Pour tous les stagiaires : • participation à l’amortissement de l’outillage : 25 € HT/jour • soutien au fonctionnement de l’Atelier Paysan et participation à l’effort de R&D : entre 50 et 150 € HT/stage

▶ Pour les stagiaires souhaitant repartir avec un outil, en plus du prix de la matière première, visserie et pièces agricoles : • consommables (électrodes, disques à meuler, disques carbures…) : 15 € HT/jour • livraison : 50 à 70 € HT/stage pour les gros outils

Plus d’informations sur le site de l’Atelier Paysan dans l’onglet Formation.



Des informations plus complètes sont présentes dans le Guide de l’autoconstruction : outils pour

le maraîchage biologique ainsi que sur le site internet de l’Atelier Paysan, dans l’onglet Outils.

La houe maraîchère (1) aussi appelée vélo sarcleur, pousse-pousse ou encore cultivateur à pousser, est un

outil à main léger permettant de désherber plus rapide-ment entre les rangs avec beaucoup moins d’efforts.

utilisé depuis très longtemps en maraîchage biologique, le vélo sarcleur est encore aujourd’hui un accessoire indis-

pensable pour l’entretien des cultures. Le principe est très simple : une roue à l’avant pour porter le poids de l’outil, un

guidon pour permettre à l’utilisateur de travailler en gardant le dos droit et un système de fixation pour différents outils,

facilement interchangeable : sarcloir oscillant, sarcloir patte-d’oie, griffe, buttoir, rayonneur, etc. Ce modèle laisse

également la possibilité de monter une deuxième roue pour pouvoir sarcler deux inter-rangs en un seul passage.

Le rouLeau perceur (2) est un outil qui permet de percer le paillage plastique ou de tracer en terre

nue pour pouvoir semer ou transplanter. Cet outil est très modulable. Il est ainsi possible de choisir le

nombre de rangs et l’écartement entre les plants.Il est constitué d’un châssis auquel est fixé un rouleau

muni de plusieurs roues sur lesquelles sont vissées des pointes. L’utilisateur tire l’outil en marchant le long de

la planche. Il est également possible de le pousser pour assurer une meilleure pénétration des éléments perceurs.

Les tréteaux métaLLiques (3) peuvent être cons-truits dans le cadre d’une formation d’équipement d’atelier. Pour compléter l’offre, faites-nous part de vos besoins concernant l’équipement autoconstructible : table métallique, supports de rangement d’outils…

La barre porte-outiLs (4) est également proposée en formation 3 jours, avec un niveau de finition moindre : le châssis sera entièrement finalisé en fin de stage, mais les éléments seront uniquement découpés et percés et non assemblés. Autrefois commercialisé sous le nom de « Barre Jaune », c’est un support polyvalent permettant de réaliser de nombreuses tâches : buttage, binage, affinage du sol, arrachage des légumes, déterrage des plastiques, …Le principe de la Barre Porte-Outils est très simple : une poutre uPN sur laquelle des trous régulièrement espacés permettent de venir fixer différents accessoires : éléments à 1, 2 ou 3 dents (dents de vibroculteur et de cultivateur), à disques ou à buttoirs, lame souleveuse à légumes, dents souleveuses à plastiques, herse étrille, etc. Ces accessoires sont fixés sur la barre à l’aide de broches et de goupilles et sont donc facilement interchangeables. Cet outil poly-valent permet de disposer rapidement et pour un prix très intéressant d’une large gamme de matériels utiles à tous les stades de culture (préparation du sol, plantation, semis, développement des cultures, récolte).

outiL à La carte : iL est tout à fait possibLe de déveLopper d’autres supports de stage. contactez-nous dès maintenant !

Les outils proposés

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Les stages d’initiation au travail de l’acierL’Atelier Paysan propose des stages d’initiation autour de savoirs et de savoir-faire indispensables pour plus d’autonomie sur la ferme : fonctionnement et entretien du tracteur, utilisation de l’outillage agricole adapté ou travail du métal pour l’entretien courant.

Le travaiL de L’acierObjectif : mieux maîtriser l’utilisation des outils et des techniques indispensables en construction mécanique. Formation ouverte à toutes et tous, elle se veut personnalisée. en fonction des attentes de chacun-e-s, le formateur adaptera des travaux pratiques autour de la découpe (meuleuse d’angle, tronçonneuse à lame carbure), du perçage (perceuse à colonne) et du soudage (soudage à l’arc à élec-trodes enrobées). Concernant ce dernier point, différents types de soudage (à plat, en angle, montante) et avec différent dia-mètres d’électrodes (2.5, 3.2 et 4.0) sont proposés, afin d’initier ou de perfection-ner les stagiaires.

autour du tracteurPendant un ou deux jours, apprenez les notions théoriques de base : fonctionne-ment, entretien et réparation. un techni-cien tractoriste présentera les différents organes, les vérifications à faire au quo-tidien, les moyens d’intervention pour prévenir des pannes et comment procé-der à des réparations de base. Formation théorique, avec des cas concrets sur un tracteur support de formation.

Le machinisme agricoLe en maraîchage et L’apport de L’autoconstructionFormation en une journée sur une ferme maraîchère biologique. Venez découvrir les outils et les techniques appliquées dans un itinéraire cultural particulier : les planches permanentes. Découverte de nombreux outils autoconstruits, de leur utilisation (démos) et de l’avantage de la démarche d’autoconstruction comme levier d’amélioration de ses pratiques.

pubLic et coûtCes formations sont ouvertes à un groupe de 8 a 12 personnes désirant se former au travail du métal. Initié-e-s, bricoleur-leuse-s averti-e-s ou débutant-e-s, aucun prérequis n’est exigé. Le technicien for-mateur assure un suivi individualisé.

en fonction du lieu et du contenu de la for-mation, les frais pédagogiques peuvent être pris en charge par un organisme tel que le VIVeA, FAFSeA ou Pôle emploi.


Les stages à La carte : des stages au contenu sur demande peuvent être organisés. nous sommes fLexibLes et disponibLes, contactez-nous !


Les chantiers participatifs

2. Positionnement : mettre en contact le haut du triangle mâle avec l’intérieur du triangle femelle, d’où la légère inclinaison du triangle mâle.

1. Approche : le triangle mâle est baissé et légèrement incliné en direction de l’outil tandis que le tracteur recule doucement

3. Attelage : en levant le triangle mâle, le triangle femelle se met en place et l’outil est attelé. Il est possible de vérifier visuellement depuis le tracteur si le loquet est bien enclenché en observant la position du levier d’ouverture.

4. Dételage : tirer sur le levier d’ouverture avant de poser l’outil pour que le loquet libère facilement. ensuite, il est possible de corriger la position du triangle mâle avec les réglages du troisième point pour le libérer complètement.

avoir une puissance électrique suffisante pour accueillir le chantier, et une partie des participants doivent avoir des notions pratiques de soudage à l’arc, compte tenu de la complexité de certaines soudures à effectuer. La durée du chantier dépend de ces conditions, ainsi que du nombre d’outils à modifier.

Si le chantier réunit uniquement un public agricole, il est possible de financer une partie de l’intervention en déposant une formation à l’autoconstruction auprès d’un fonds de formation.

chantier de prototypageNous accompagnons des groupes de pratiques techniques et culturales qui recherchent un équipement adapté pour mettre en œuvre leur technique. Ce travail de co-conception d’outil, de Recherche et Développement collaborative pour toutes les filières de production, est une des activités phares de l’Atelier Paysan. Il peut donner lieu à un chantier collectif de prototypage, pendant lequel les partici-pants se forment à l’autoconstruction d’un outil de test. une démarche d’expé-rimentation participative se met alors en place pour valider ou non la pertinence de l’outil, favoriser les retours de pratique, les corrections et les pistes d’améliorations.

chantier triangLeLe triangle d’attelage permet une amé-lioration significative des conditions de travail sur une ferme. en adoptant ce système, l’opérateur s’affranchit de descendre du tracteur pour atteler les 3 points classiques. A condition d’avoir un troisième point hydraulique, toutes les manœuvres d’attelage et de dételage se font depuis le poste de conduite. un triangle mâle est installé à l’arrière du tracteur et n’en bouge plus, et chaque outil est équipé d’un triangle femelle. L’opération d’attelage se réalise ensuite en quelques secondes (voir ci-dessous).

en plus de commandes groupées de triangles d’attelage, l’Atelier Paysan propose des chantiers de conversion du parc matériel sur la ferme. Ouverts au public agricole et non agricole, ces chantiers sont des moments d’entraide et de partage. L’agriculteur souhaitant convertir son parc matériel doit réunir des personnes motivées pour participer à cette amélioration, avec un soutien en communication de la part de l’Atelier Paysan. Nous nous déplaçons partout en France grâce à notre camion d’outillage, équipé des machines nécessaires pour mener à bien ce chantier.

Il est conseillé de prendre contact avec un technicien-formateur afin de discuter des modalités pratiques. La ferme doit

pubLic et coûtCes formations sont ouvertes a un groupe de 8 à 12 personnes désirant se former au travail du métal. Initié-e-s, bricoleur-leuse-s averti-e-s ou débutant-e-s, aucun prérequis n’est exigé. Le technicien for-mateur assure un suivi individualisé.

en fonction du lieu et du contenu de la for-mation, les frais pédagogiques peuvent être pris en charge par un organisme tel que le VIVeA, FAFSeA ou Pôle emploi.


chantier a La carte : nous vous accompagnons dans L’adaptation de machines, autour de supports spécifiques. contactez-nous pour réaLiser votre chantier coLLectif d’autoconstruction !


En pratique

ce que transporte L’ateLier paysan dans son camion▶ un technicien-formateur avec ses

compétences en travail du métal et autoconstruction en machinisme agricole

▶ un outillage électroportatif : petites et grandes meuleuses d’angle

▶ une perceuse à colonne

▶ Des forets acier de 4 à 30 mm

▶ Touret à affuter

▶ 3 postes à souder à l’arc triphasés et 3 postes à souder à l’arc 220 V

▶ masques de soudage, marteaux à pointer, brosses métalliques

▶ 2 tronçonneuses à lame carbure

▶ Servantes d’atelier

▶ Tréteaux et chariots

▶ Petit outillage indispensable en atelier

Il est particulièrement important que chaque stagiaire amène ses équipements de protection individuelle (gants, masque de soudage, protections auditives, habits adaptés).

L’équipement minimum de L’ateLier LouéAccueillir un stage de l’Atelier Paysan n’est pas une opération anodine, et un certain nombre de contraintes doivent être prises en compte pour que la formation se déroule dans des conditions optimales. L’atelier doit être équipé d’un outillage minimum pour un chantier de construction mécanique :

▶ 2 perceuses à colonnes fixes

▶ 5 postes à souder manuels à l’arc avec cabines de soudage équipées de système de ventilation

▶ 1 tronçonneuse fixe à acier (scie à ruban ou tronçonneuse à lame frittée)

▶ Nombreux établis équipés d’étaux

▶ Surface atelier > 200 m²

▶ Puissance électrique suffisante (18 KVa triphasé ou plus)

sur La fermeLors de conversion au triangle d’attelage ou pour des chantiers participatifs de proto-typage, les conditions d’accueil au sein des fermes doivent se rapprocher le plus possible des conditions d’atelier mentionnées ci-contre, surtout pour la puissance électrique qui doit permettre à chaque participant de travailler sans problème. N’hésitez pas à contacter un de nos techniciens formateurs (page 2) pour plus de précisions.

financement des formationsSelon les régions, le coût de la formation peut être pris en charge totalement ou partiellement par un organisme tel que le Vivea, Fafsea ou Pôle emploi. Chaque stagiaire doit s’assurer individuellement de son éligibilité : les documents d’attestation doivent être fournis à l’organisme formateur. Si le stagiaire se voit refuser son éligibilité après-coup, le coût de la formation sera à sa charge : pour information, lorsque l’Atelier Paysan dépose en propre une formation, le temps de préparation, le temps d’animation, les frais de déplacements et la location de l’atelier sont facturés 28 € HT/h/stagiaire.

Formation 5 jours

Formation 2 et 3 jours

Stage d’initiation travail acier

Chantiers participatifs


C’est tout le projet de l’Atelier Paysan. Nous voulons d’une part mettre à la portée de tous des inventions issues de fermes agronomiquement innovantes, et d’autre part que chacun-e puisse être en capacité de faire des choix techniques avancés, et plus lar-gement de contribuer à un effort collectif perma-nent de développement d’agroéquipements.

Tous en capacité de s’impliquerNous plaçons les agriculteurs au cœur de la démarche et valorisons leurs apports décisifs. Nous faisons pour cela en sorte d’élargir la masse critique de paysan-ne-s débrouillard-e-s qui se donnent les moyens d’être dans une démarche active de progrès technique. C’est pourquoi l’Ate-lier Paysan forme à l’autoconstruction des agricul-teurs de tous niveaux pour que tous puissent être acteurs de la conception et de la construction de leurs équipements.

Nos activités permettent de dédramatiser la ques-tion du machinisme. Loin d’aller dans le sens d’une prolétarisation (perte de savoir-faire), d’une spécia-lisation des tâches, et en caricaturant « d’installer l’agriculteur comme simple extracteur de matières premières », nous faisons en sorte que chaque agri-culteur-trice soit capable de concevoir, fabriquer et régler une partie de ses outils. C’est possible, et c’est la demande qui nous est faite ! Oui nous sommes capables, de manière collective et décen-tralisée, de produire des connaissances techniques pertinentes. Chaque ferme est potentiellement un bureau d’étude, qu’il nous faut mettre en valeur et mettre en partage.

Pour toutes les filièresNous avons montré toute l’étendue de notre intelli-gence collective avec les outils développés pour les planches permanentes en maraîchage biologique. Nous accompagnons aujourd’hui de nombreux groupes d’autres filières de production dans leur cheminement technique. L’agronomie n’est certainement pas une somme de recettes isolées, mais bien de savoir-faire, d’expérimentations et de tâtonnements collectifs. Ces efforts sur le machi-nisme adapté sont dédiés à la promotion d’une agrobiologie progressiste et participative, qui questionne ses pratiques et cherche des moyens adaptés pour les renouveler.

Les formations ne sont donc que le moyen le plus avancé de diffusion final d’un processus collectif de Recherche et Développement.

L’autoconstruction de technologies appropriées est un levier technique, économique et culturel jusque là peu exploré par le secteur du développement agricole. Certes, la coopération agricole a su apporter des réponses aux défis de l’accès au matériel, notamment au travers des CUMA qui mutualisent les investissements et l’usage du matériel. Mais peu d’organismes se sont penchés sur l’accès à des outils et des bâtiments adaptés et adaptables aux usages de l’agriculteur-trice et notamment aux besoins agronomiques.

Une agronomie participative en amont des formations


L’Atelier Paysan (ex-ADABio Autoconstruction) réunit au sein d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC)

des paysan-ne-s, des salarié-e-s et des structures du développement agricole. Partant du principe que

les agriculteur-trice-s innovent par eux-mêmes, le collectif développe depuis 2009 une démarche de recensement,

de mutualisation et de diffusion en « open source » de savoirs paysans dans le domaine des agroéquipements

adaptés à l’agriculture biologique.

L’Atelier Paysan travaille sur l’accès aux équipements et aux savoir-faire, notamment par la formation aux pratiques de l’autoconstruction. Basée en Rhône-Alpes, avec une antenne dans le Grand Ouest (Finistère), la coopérative intervient partout en France en appui de groupe de paysan-ne-s de toutes filières de production, pour concevoir des équipements adaptés et les autoconstruire.

▶ Exploitant-e-s ou salarié-e-s agricoles Inscrivez-vous aux formations (groupes de 8 à 12 stagiaires). Devenez relais/accueil de l’autoconstruction sur votre exploitation.

▶ Se porter volontaire sur nos chantiers triangle Pour les bons soudeurs comme les débutants, des moments privilégiés d’échanges et d’entraide paysanne.

▶ Contribuer sur le Forum Venez piocher/abonder aux solutions innovantes en autoconstruction (astuces, conseils, conception collective de nouveaux outils).

▶ Formaliser un groupe de travail d’autoconstruction Via votre groupement de producteurs ou d’une association locale de soutien, participez à la gouvernance décentralisée de la SCIC.

▶ Organismes de formation Constituez un groupe de motivés et contactez-nous pour programmer un stage.

Prendre part

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SIèGE SOCIALZA des papeteries - 38140 RenageTél : 04 76 65 85 98mail : [email protected]

Antenne GRAND OUESTLieu-dit Kerdanet - 29340 Riec-sur-BélonTél : 06 51 45 13 77 mail : [email protected]

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Notre structure Une coopérative - L’Atelier Paysan