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Partie I La croissance économique et ses facteurs Chapitre 1 1 Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Partie I

La croissance économique   et

ses facteurs

Chapitre 1

La croissance économique  

Section 1   : Mesure et définition

1Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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A   : Définition de la croissance économique   :

La croissance économique définit comme l’amélioration des performances

de l’économie. Elle se traduit par l’accroissement des grandeurs

économiques pendant une longue période (I, C, P) accompagnés par des

modifications des structures économiques.

La croissance extensive et intensive   :

Afin d’améliorer et accroitre les richesses, il faut recourir à :

* La croissance extensive

Croissance traditionnelle qui s'obtient par l'augmentation des quantités des facteurs de production (capital et travail) => plus, sont juges nécessaires pour obtenir plus de PIB c a d création des richesses

* La croissance intensive  

Qui consiste à améliorer l’efficacité des facteurs de production,

génératrice d’une amélioration de la productivité qui génère des gains

productivité.

2Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

Source de la

croissance

extensive

Augmentation de la

population active

(facteur travail

abondant)

Augmentation du nombre des équipements

(capital)

Augmentation des

matières premières,

plus d'énergie..)

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Généralement, la croissance est à la fois extensive et intensive.

B   : La mesure de la croissance économique   :

La valeur ajoutée est la contribution propres d’un agent économique à

l’ensemble des richesses crées dans un pays.

VA = valeur de la P – valeur de la CI

* Le PIB est la somme des valeurs ajoutées des agents résidents, cet

indicateur mesure la valeur des biens et services produits par les unités

résidentes :

PIB = E des valeurs ajoutées

* Le PNB est calculée en ajoutant au PIB, les revenus primaires reçus du

reste du monde par les unités résidentes et en soustrayant les revenus

primaires versés au reste du monde par les agents résidents aux agents

non résidents.

PNB = PIB+ (Revenu perçus du reste du monde – R Verser au

reste du monde)

3Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

Source de la

croissance

intensive

Meilleure organisation

du travail

MeilleureQualité du

travail formation,

savoir faire,qualification)

Progrès technique à

savoirl'incorporation des machinessophistiquées dans l'appareil

productive

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* PIB réel et PIB nominal   on calcul le PIB réel pour éliminer l’effet prix.

En effet, le PIB nominal ne permet pas de saisir l’augmentation réel des

richesses crées car son augmentation peut être dû à la hausse des prix.

C’est pour cela qu’on fait recourt au PIB réel qui se calculer au -1- prix de

l’année de base.

PIB nominal PIB réel

Les différentes

appellations

PIB à prix courant PIB à prix constant

L’utilité Mesure les richesses

crées au cours d’une

année au prix de l’année

en cours.

Mesure les richesses

crées au cours d’une

année au prix de l’année

de base.

Relation entre PIB réel et

le PIB nominal

Déflateur du PIB = PIB nominal x 100

PIB réel

PIB à parité de pouvoir d’achat   :

Les comparaisons internationales sont effectuées en (PPA), de manière à

gommer les différences de structures de prix d’un pays à l’autre.

La méthode du PIB exprimé en PPA permet une comparaison plus réaliste

du niveau de la production et du pouvoir d’achat d’un pays à un autre. Elle

montre que certains pays ne sont pas aussi pauvres que ne laisse croire le

taux de change courant de leur monnaie tandis que d’autres ne sont pas

aussi riches.

TCA   : Taux de croissance annuel   :

Xtn−Xtn−1Xtn−1

x100

X= PIB

Il mesure l’évolution des richesses crées au cours de l’année t n/t n-1

Ce taux ne permet pas de mesurer la croissance réel des, richesses, car il

est dû à la fois à une variation de la quantité et une variation des prix, on

dit qu’il est gonflé par des prix effet prix ou l’inflation.

TC global du PIB en % = [PIB (tn) - PIB (t°)] / PIB(t°)

CM =Coefficient multiplicateur du PIB = PIB (tn) / PIB (t°)

4Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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TCG = (CM -1) x100

Indice du PIB en % = (PIB (tn) / PIB (t année de base ) )x 100

= CM x100 lorsque t0 est une année de base

Le PIB = ∑VA

VA = valeur de la production – CI

PNB = PIB + (RR – RV)

PIB nominal = PIB à prix courants ( au prix de l’année en cours)

PIB réel = PIB à prix constant (au prix de l’année de base)

Pour éliminer l’effet prix

PIB réel = PIB nominal x 100 Déflateur du PIB

PIB nominal = PIB réel x déflateur du PIB 100

Déflateur du PIB = PIB nominal x 100 PIB réel

Section 2 L’irrégularité de la croissance   :

L’activité économique à subie au cours du temps des variations, tant tôt

elle connaît une accélération du rythme de l’activité économique, et

parfois, elle ralentit. C’est pour ce fait, qu’on dit que l’activité économique

est irrégulière.

A/ Définition de la fluctuation   :

On appelle «  fluctuation » les variations de l’activité économique (des

grandeurs économique) au cours du temps. On parle de fluctuation quand

on repère au cours d’une période :

5Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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- Un accroissement rapide du PIB et des indicateurs économiques (profit,

la consommation et au cours d’une autre période, un déclin du PIB, une

chute du CA…

Ces variations sont d’amplitude (taux de croissance) et durée (nombre

d’année) diverses.

Les fluctuations sont donc irrégulières.

B/ Définition du cycle   :

L’activité économique est dite « cyclique » quand on constate une

certaines régularité des fluctuations des grandeurs économique, c’est à

dire : des mouvements alternés (hausse, baisse, hausse…), récurrents des

mouvements qui se répètent, même amplitude et durée.

L’activité économique est mouvementée d’une façon régulière.

C/ Morphologie d’un cycle   :

Le cycle économique comporte :

* Une phase d’expansion   : pendant cette phase, la production s’accroit les

phases les banques accordent les crédits pour satisfaire les besoins de

financement, les établissements embauchent, consommation augmente la

phase d’expansion est interrompu par un point de retournement

supérieur de l’activité économique appelé crise où les capacités

productives tendent vers le maximum, les profits tendent à la baisse,

l’obtention des crédits le maximum, taux d’intérêt commence à baisser,

les revendications salariales se multipliant et par suite les prix vont

augmenter. Ce point de retournement met fin à l’expansion pour

déboucher sur une.

Phase de récession : la consommation, la production commencent a fléchir

(l’accroissement des indicateurs économiques a un rythme faible),

investissement non rentable, taux d’intérêt trop élevés, les faillites

apparaissent on dit que l’activité économique se ralenti

La phase de dépression si la situation économique est particulièrement

mauvaise ,on parle de dépression si le taux de chômage élevé , profit

faible se transforme en perte ,des investissements qui chutent ,une

production qui diminue et des faillites nombreuses

Lorsque ce creux est franchie ou encore le point de retournement est

dépassé on parle de reprise

6Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Chapitre 2

Chapitre 2 Les facteurs de la

croissance économique

Section 1-La contribution du travail à la

croissance   : Le facteur travail est l’ensemble des capacités physiques et intellectuelles

offertes par l’homme, en vue de les mettre en œuvre pour produire des

biens et services nécessaire à la satisfaction de leurs besoins. En le

combinant avec le facteur capital, on peut produire. Donc le facteur travail

est essentiel pour toute activité économique.

A-L’importance quantitative du travail dans la

croissance   :

La quantité de travail dépend :

1°/ Volume de la population active qui dépond

Des facteurs démographiques : en effet,

*un accroissement du taux naturel (taux de natalité,-taux de mortalité)

entraine un accroissement de la population active.

- Ce qui se traduit par des modifications du rapport actifs /inactifs c’est a

dire le nombre des actifs croit plus rapidement que celui des inactifs

7Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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- Ce qui se traduit d’une part, par la croissance des quantités de biens et

services mise à la disposition des consommateurs d’où la croissance

économique.

- une augmentation de la production plus rapidement que la

consommation

- le revenus s’améliore et s’accompagne par le développement de la

consommation et de l’épargne d’où l’accroissement de financement de

l’investissement d’où l’augmentation de l’investissement d’où la

croissance économique.

* Un solde migratoire positif (E des immigré- E des émigrées) entraine une

croissance économique.

Les immigrés présentent certains avantages au pays qui les accueille

puisque ils connaissent moins leurs droits, ils acceptent un salaire bas .les

pays d’accueilles profitent d’un meilleur rendement et d’une plus grande

efficacité du travail d’où la baisse du cout du travail d’où la baisse du

cout de production d’où l’accroissement des profits, des investissements

d’où croissance économique

Des facteurs sociologiques   :

* Réduction de la durée d’étude

* Recul de l’âge de retraite

* L’augmentation du taux d’activité féminine. Le développement de

l’activité féminine à contribué a l’accroissement de la population active

ainsi l’apparition

D’un deuxième revenu dans le ménages d’où l’augmentation de la

consommation, de l’épargne et de l’investissement d’où croissance

économique

2°/ La durée effective du travail

B   -L’importance de la qualité du travail dans la

croissance   :

1°) Les déterminants de la qualité du travail   :

1- Le capital humain   :

Le capital humain est l’ensemble des connaissances et de savoir-

faire obtenus par la formation ou l’éducation.

8Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Les facteurs qui sont susceptibles création et l’amélioration le capital

sont l’ensemble des investissements dans :

* Dans l’éduction   : Construction des établissements (école, lycée…),

assurer la gratuité et la généralité de l’enseignement.

* Dans la formation   : Assurer des stages, lancer des politiques de

formation, créer des centres de formation.

* Dans la santé   : Assurer une santé public gratuite, mise en place d’une

infrastructure hospitalière adéquate afin d’améliorer l’état de santé.

Le capital humain contribue a accroitre la productivité du travail, en effet,

une population bien formée, bien éduquées est une population qualifiés,

qui s’adapte, mieux au nouvelle technologie, capable d’assimiler plus

rapidement les nouvelles exigences de l’entreprise et par suite, accroitre

le volume de la production.

Et d’une autre part, une population en bonne santé est dotée de meilleurs

capacités physiques et intellectuels qui leur permet de produire plus et

mieux, d’être moins absents, plus créatif d’ou une meilleure productivité.

Hausse du niveau de hausse des investissements vie et des consommations Hausse du niveau de vie et

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Gain deproductivité

Hausse dessalaires Hausse des profits Baisse des prix

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des consommateurs

Hausse de production

B   -L’importance du revenu du travail dans la

croissance   :

L’importance des revenus du facteur travail dans la croissance L’accroissement des revenus du travail à la croissance. En effet : - Des revenus du travail plus élevés motivent davantage les travailleurs qui deviennent plus productifs. L’augmentation de leur productivité dynamise la croissance économique ; - Des revenus de travail plus élevés génèrent un accroissement de la consommation. La hausse de la demande qui en résulté relance la croissance ; - Des revenus du travail plus élevés favorisent l’accroissement de l’épargne et stimulent par conséquent l’investissement ; - De même, des revenus du travail plus élevés peuvent être utilisés pour financer des investissements dans l’immobilier, dans le commerce et dans d’autres activités productives

10Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Section   : 2

La contribution de l’investissement à la

croissance   :

L’investissement est une source de création des richesses. En effet,

l’investissement est une opération réalisée

par un agent économique afin d’obtenir des moyens de production. Cette

opération est importante non seulement pour l’entreprise mais pour

l’ensemble de l’économie. Il constitue un facteur de croissance

économique puisqu’il y contribue par son action sur l’offre et sur la

demande :

1-La contribution de l’ investissement à la croissance

par son action sur l’offre   :

La contribution de l’investissement à l’accroissement de la production

A/l’investissement sur toute ses formes permet

d’accroitre l’offre :

L’investissement matériel

* L’investissement de renouvellement : permet de maintenir les

capacités productive, et permet aux entreprises de protéger leurs parts de

marché.

* L’investissement de capacité : permet d’accroitre les capacités de

productions de l’entreprise et accroit l’offre, il s’accompagne par la

création d’emploi.

* L’investissement de productivité : améliore la productivité, d’ou

une baisse des coûts de production et par suite du prix unitaires d’ou la

baisse des prix de vente ce qui permet aux entreprises d’améliorer leurs

compétitivité et de gagner des parts dans le marché national et

international d’où une augmentation des exportations.

11Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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* L’ L’investissement de productivité accroit l’offre :

L’investissement de productivité incorporant le progrès technique génère

le perfectionnement continu des méthodes de production, en effet, en

engageant des investissements, les entreprises introduisent des

innovations. Elles permettent d’accroitre les richesses crées par :

I- Les innovations de procèdes : Les entreprises améliorent l’efficacité

des facteurs de production : une nouvelle organisation de travail et une

nouvelle méthode de production améliorent la productivité des facteurs de

production et permettent de réduire le les coûts unitaire ce qui conduit a

l’amélioration de la compétitivité prix des entreprises qui est favorable à

la croissance de la production, accroissement de l’offre.

* Une nouvelle source d’approvisionnement : Nouvelle MP source

d’énergie : moins couteuse et plus abondante permet de réduire les coûts

unitaire de production et d’améliorer la compétitivité prix et même avec

une MP de qualité meilleure elle permet d’améliorer la compétitivité hors

prix et par suite stimuler la production.

* Une nouvelle technique de commercialisation. On crée une

demande supplémentaire, ce qui pousse les producteurs à investir pour

produire plus et répondre à cette de demande supplémentaire.

L’accroissement des richesses par ses nouvelles techniques de

commercialisation. L’entreprise gagne des parts de marché relativement

plus élevés par rapport à ses concurrents puisqu’elle différencie son

produit par un meilleur délai de livraison et un service après vente, ce qui

améliore la compétitive hors prix.

II- Les innovations de produits : Lancement d’un nouveau produit

différencié au niveau de la qualité du produit l’entreprise améliore sa

compétitive hors prix et élargie ses parts de marchés à l’échelle national

et international, ce qui est favorable à l’accroissement de la production.

L’innovation de produits s’accompagne toujours par l’apparition des

nouveaux marchés.

III- Les innovations des marchés : La conquête de nouveau marché

permet à l’entreprise de vendre plus (marché à la vente) ou de

s’approvisionner dans de meilleures conditions (marché à l’achat) ce qui

procure à l’entreprise une meilleure compétitivité prix et l’accroissement

de la production, ce qui dynamise la croissance.12

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*L’entreprise accroit d’offre par ses effets d’entrainement :

l’entreprise dans une activité peut exercer des effets d’entrainement sur

d’autres activité, c’est à dire, peut susciter des investissements dans

l’ensemble de l’activité économique lorsque cette activité est dite

stratégique, c’est à dire, lorsqu’elle présente des liens de

complémentarité.

* L’entreprise accroit l’offre par les externalités positives qu’il

engendre :

- Une entreprise peut produire des effets en chaine, c’est à dire que le

changement entraine le changement. En effet, cad les autres firmes

peuvent bénéficier de ces changements grâce à la diffusion gratuite des

connaissances appelé externalité positif. Bien qu’il existe des moyens pour

protéger l’innovateur, tels que le brevet qui assure à l’invention un

contrôle de ses inventions. Ce brevet est accordé pour une durée limité.

En outre, l’implantation des entreprises dans des technopoles (espaces

géographiques regroupant des entreprises, des centres de recherches, des

laboratoires, des universités…) favorisé «  la fertilisation croisée » c’est à

dire les échanges de connaissance entre chercheurs industrie comme par

exemple : Silicon Valley en Californie.

B/ La contribution de l’entreprise à l’amélioration de la

production

étant considérée comme un vecteur de la croissance économique,

l’entreprise peut introduire des innovations de procèdes et de produit. Il

favorise, de ce fait, l’amélioration de la qualité des produits, une plus

grande diversification et une différenciation de produit. Il contribue ainsi à

rendre l’économie plus compétitive (compétitive hors prix) et améliore les

performances économiques.

2- La contribution de l’investissement à la croissance

par son action sur la demande :

L’entreprise accroit la demande des biens :

* L’entreprise accroit la demande par ses effets sur le revenu :

l’accroissement des revenus qui découle d’une entreprise générer de

nouvelles dépenses de consommation. Cette nouvelle demande de biens,

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se traduira par un supplément de la production, par suite, une distribution

des revenus supplémentaires qui à leurs tour vont se transformer en

consommation.

*L’entreprise génère des gains de productivité.

Leur répartition peut profiter à tous les agents économique : en profitant

aux entreprises les gains de productivité leurs permettent d’augmenter

leurs profits et réalisés aussi d’autres entreprises. En profitant aux

ménages, l’accroissement des revenus va leurs permette d’amélioration

lors pouvoir d’achat et profiter des baisses de prix et par suite ils vont

profiter leurs cessions. En profitant à l’Etat les gains de productivité lui

permettent d’accroitre ses recettes publiques et de financer de nouvelles

dépenses publiques.

Par ailleurs, la répartition des gains de productivité peut stimuler les

exportations à travers la baisse de prix qui améliore la compétitivité prix

de l’économie.

B/ L’entreprise contribution à la modification de la demande :

Le consommateur à sa disposition une panoplie de produits qui lui

permettent de répondre le mieux à ses besoins. En incorporant des

innovations, l’entreprise permet de proposer de nouveaux produit et par

suite à la transformation des habitudes de consommation. D’une autre

part, l’entreprise à travers les gains de productivité qu’ils généralement

améliorer le pouvoir d’achat et modifie la stabilité de cession.

14Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Section 3 La contribution des échanges

extérieurs de biens et service à la croissance

économique   :

Les opérations commerciales, de biens et services effectués avec le reste

du monde sont les importations et les exportations

Les importations : sont les opérations d’achat à l’étranger de biens et

services effectuées par les agents intérieurs avec le reste du monde

Les exportations: les opérations de ventes de biens et services à

l’étranger

par les agents résidents

I- La contribution des importations de B/S à la

croissance :

1-Importation de M 1ère et de produits de bases stimule la

croissance,

Aucun pays ne peut vivre en autarcie (ni importé, ni exporté), en effet, les

dons de la nature tels que : la fertilisation des sols, les richesses des mers

et des océans, les biens fait du climat.. sont inégalement repartis entre les

nations c’est pour cela, que les échanges extérieurs permettent de

15Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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corriger les inégalités de répartitions des richesses naturels afin de se

procurer les biens nécessaires à la satisfaction des besoins de production

et de consommation.

L’importation de la matière première et de l’énergie est indispensable

pour la croissance économique car elle constitue un facteur de production,

et le pays doit importer si :

* Il est dépourvu de ressources naturelles comme la France qui doit

importer du pétrole source énergétique indisponible pour toutes ses

activités économiques.

* Sa production nationale en matière première ne couvrent pas ses

besoins comme la Chine productrice du pétrole 3.6Mb/j en 2005 à importé

3Mb/j en 2005 soit 47% de sa consommation du pétrole.

2-Le transfert de technologie stimule la croissance économique :

Le transfert de technologie désigne la transmission des

connaissances et des procédés de production entre pays. Il se

traduit par l’importation des biens d’équipements incorporant de

nouvelles technologies ou par le transfert du savoir par l’achat

des brevets d’innovation ou des licences d’exploitation par

l’assistance techniques tous ces facteurs permettent de

moderniser l’appareil productif et contribuent aussi à accroitre et

à améliorer la production et la productivité.

16Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

Gain deproductivité

Hausse dessalaires Hausse des profits Baisse des prix

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Hausse du niveau de hausse des investissements vie et des consommations Hausse du niveau de vie et des consommateurs

Hausse de production

Les importations de biens et services constituent donc un moyen de transfert de technologie qui se traduit par la transmission des connaissances et des procèdes de production entre pays, région, qui permet à un pays de rattraper son retard technologique et profiter des innovations effectuées à l’étranger. L’économie devenant plus compétitive connaitra une croissance accélérée.

3-Les importations anime la concurrence et stimule la

concurrence :

Les importations des B/S de l’étranger renforcent la concurrence, en effet,

les producteurs nationaux ne sont plus confrontés seulement à la

concurrence des producteurs nationaux mais aussi à des producteurs

étrangers. Pour se maintenir sur le marché, il devient indispensable d’être

compétitif aussi bien au niveau des prix qu’en dehors des prix. La

concurrence va avoir un effet stimulant : les producteurs seront amenés à

améliorer la production et accroitre la productivité cette situation renforce

la croissance.

II- La contribution des exportations à la croissance

économique :

1-Les exportations dynamisent la croissance :

17Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Les cessions permettent de se procurer des devises nécessaires au

financement des importations, réduction du déficit, remboursement et

réduction de la dette extérieure, financement des entreprises publics.

2-Les cessions constituent une définition des étrangères qui

stimule la croissance :

En s’ouvrant sur l’extérieur, le marché devient plus vaste puisque les

cessions constituent une supplémentaires étrangères qui s’ajoute à la

définition intérieure.

Les cessions constituent une définition de supplémentaire étrangères qui

incitent les entreprises investir. Les entreprises réalisées s’accompagnent

de la création d’emploi et de distribution de revenu. Les cessions

permettent à l’entreprise de réaliser des économies d’échelles.

Economie d’échelle, c’est une situation des échelles désigne

l’accroissement des moyens de la prestation de l’accroissement de la

production.

18Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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PARTIE II

Les mutations des structures

Economiques au cours de la croissance

économique

19Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Chapitre 1 : Les mutations des structures de la

production

La flexibilité d’atelierLa flexibilité d’atelier

Les ateliers flexibles sont des unîtes de production qui fonctionnent avec des machines polyvalentes nécessitant des travailleurs polyvalents:

Ces ateliers se caractérisent par :

- Des machines programmables - Des machines assistées par ordinateur capables de produire à l'unité- Des machines capables de modifier à la demande les étapes de fabrication avec un temps de réglage limite-Des machines qui produisent sans stock indéterminé- Des machines qui peuvent offrir des gammes de produits fabriquent sur une même chaine ou un ensemble de machines

La flexibilité du travail

Elle porte sur la capacité de répondre aux modifications de la marche de travail- Elle dépend de la capacité de l'entreprise d'adapter le facteur travail selon ses besoins et la conjoncture économique

- II s'agit d'adapter la durée du travail et l’effectif des travailleurs

- Il s'agit d'adapter le contenu du travail (travailleurs polyvalents qui maitrisent des équipements flexibles)

-Il s'agit aussi d'assurer une flexibilité salariale qui affecte les résultats de l’entreprise

20Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Section 4 Section 4 La concentration du capital La concentration du capital

Il y a concentration lorsque la production est réalisée par un nombre de plus en plus faible d’entreprise, de plus en plus grande. Donc le mouvement de concentration a donné naissance à un regroupement d’entreprise. Au début, la concentration était sur le plan national, puis elle a pris une dimension internationale.

II    / L’apparaîtion du phénomène de concentration / L’apparaîtion du phénomène de concentration 21

Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Le capitalisme a été marqué dans son début par l’existence d’entreprise de petite taille, puis on a pu observer l’apparition des firmes de grande taille par le mécanisme de concentration ; En effet, dès la première moitié se 19 ème siècle, on a assisté à la concentration involontaire (non choisit) qui résulte de l’élimination d’un certain nombre de petite entreprise suite à leur incapacité d’affronter la concurrence. Puis au 20 ème siècle et à fin d’affronter la concurrence et le danger d’élimination par faillite, les entreprises ont changé leur comportement et on assiste à une concentration volontaire qui apparaît comme une stratégie ou une politique de croissance et de compétitivité.Ainsi la concentration c’est une forme de réponse à un besoin de productivité plus élevé. Par suite, les entreprises ont eux recourt à plusieurs modalités de regroupement :

- La fusion : deux ou plusieurs entreprises disparaissent pour former une entreprise de grande taille.

- L’absorption : l’une absorbe l’autre ou les autres.- Les joints venture : plusieurs entreprises prennent la participation

dans la même société pour joindre leurs efforts - La prise de participation : une entreprise achète une bonne partie

des actions de l’entreprise donc elle va pouvoir la contrôler

I I / Les formes de concentration I I / Les formes de concentration

La concentration se réalise à travers des modalités différentes et prend trois grandes formes :

1)1) La concentration horizontale Elle reflète un regroupement d’entreprise produit le même type des biens et services ou ces biens et services similaires. Autrement dite, cette forme de concentration correspond à un regroupement des entreprises fabriquant des produits concurrents ou substituables.Par exemple   : Les entreprises produisant les pneumatiques, les firmes produisant les voitures. Les objectifs de cette concentration

- Réduction de la concurrence entre les entreprises.- Obtention des économies d’échelle - Diversification de la production vers des activités proches, donc

extension du marché.

Remarque   : Cette forme de concentration conduit à obtenir une position dominante sur le marché, et par conséquent d’augmenter les prix de vente des produits, donc cette stratégie est défavorable à la consommation.

2)2) La concentration verticale

Elle correspond au regroupement d’entreprises qui ont des activités complémentaires les unes aux autres. Cette concentration s’effectue dans deux directes :

22Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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- Vers l’amont : il s’agit d’intégrer les activités des fournisseurs. Cette forme de concentration permettra à l’entreprise de maîtriser ses approvisionnements et de contrôler ses coûts de production. Ex : un fabriquant d’ordinateur se regroupe avec un fournisseur de composante électronique.

- Vers l’aval : Il s’agit d’intégrer les activités des clients, ce qui permettra à l’entreprise de maîtriser ses distributions, d(améliorer la promotion de ses produits et d’élargir ses débouchés. Ex : un industriel de confection achète de ses distributeurs.

Les objectifs de cette concentration :

- Assurer des approvisionnements nécessaires et donc contrôler les coûts de production.

- Dégager une marge globale plus importante suite à la réduction de coût de production.

- Assurer des débouchés (marchés) réguliers donc maîtriser ses distributions.

Remarque : Dans les deux cas vers l’amont et vers l’aval, la concurrence verticale permet à l’entreprise de maîtriser la filière de production.

3)3) La concentration conglomérale   : le conglomérat est un regroupement d’entreprise ayant des activités diversifiées sans biens techniques. Dans cette forme de concentration, l’entreprise saisit toutes les possibilités financières qui apparaissent intéressante pour acheter des entreprises de secteur très différent.

Les objectifs de cette concentration :- Répartir les risques sur un grand nombre des produits- Echapper à la concurrence d’autre entreprise - Augmenter la rentabilité de l’entreprise ; Ex : Le groupe japonais « 

MITSUBISHI »

23Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Chapitre 2 : Les mutations des structures

de la consommation

Section 1   : L’amélioration du niveau de

vie   : La croissance économique s’accompagne de nombreuses mutations qui ont

touchés non seulement la production mais aussi la consommation. En effet,

au cours de la croissance,

le niveau de vie moyen de la population ne cesse de s’élever. La

consommation augmente mais aussi se modifie. Les modes de vie se

transforment.

A-Définition et mesure

1-Définir le niveau de vie  

Le niveau de vie est une notion quantitative, correspond à l’ensemble

des biens et services dont dispose un individu ou un groupe d’individu et

qui lui permettent de satisfaire ses besoins. L’individu ou le groupe

utilisent non seulement des biens et services marchands mais également

des services non marchands produits par

Les administrations tels que : la santé public, enseignements… Touts ces

services contribuent à accroitre le niveau de vie de la population.

24Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Le pouvoir d’achat est l’ensemble des biens et services que l’individu

peut se procurer avec son revenu disponible toute en tenant compte de

l’évolution des prix (inflation).

* Les déterminants du niveau de vie d’un individu ou d’un

groupe   :

Le bien-être d’un individu dépend de son niveau de vie, et ce niveau de

vie dépend du :

* Revenu disponible

Les composants du pouvoir –d’achat

* Niveau des prix ou

* Patrimoine de l’individu (qui regroupe l’ensemble des biens et dettes que

possède une personne à un moment donné).

* Les services collectifs publics et les avantages fiscaux, et les avantages

en nature (voiture de travail, bons de repas…).

2-Mesure du niveau de vie   :

a-Mesure du niveau de vie d’un individu ou d’un groupe   : Le niveau

de vie d’un individu intègre non seulement son revenu réel (pourvoir

d’achat) mais également son patrimoine (c’est à dire l’ensemble des

biens et dettes que possède une personne à un moment donné) et les

services non marchands dont il bénéficie. Le niveau de vie d’une famille

est mesuré par l’ensemble des ressources de ses membres auxquelles il

faut ajouter les avantages sociaux dont elle peut bénéficier.

b-Mesure du niveau de vie d’un pays   : Pour apprécier le niveau de vie

d’un pays, on rapport le PIB réel à la population : on obtient ainsi le

produit par tête ou encore le revenu moyen par habitant. Cet indicateur

n’est qu’une moyenne. Il peut donc masquer les inégalités.

PIB / hab = PIB

population totale

3-Mesure de l’amélioration du niveau de vie d’un pays   :

La croissance économique s’accompagne, en général, de la hausse du

niveau de vie de la population qui se mesure de la manière suivante :

25Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

Page 26: Nouveau Document Microsoft Office Word

TC du PIB réel / hab. = TC du PIB réel – TC de la

population

B-Croissance économique & amélioration du niveau de

vie   :

1-Augmentation de la production et amélioration du niveau de

vie   :

Au cours des deux siècles, le niveau de vie n’a pas cessé de se multiplié,

et cette

amélioration s’explique par :

* La croissance de la production des biens et services marchand, en effet,

les ménages disposent de plus en plus de biens alimentaire, industriels

(voiture, téléphone…) autrement dit de biens de (croissance durable).

* La croissance des services collectifs : les ménages disposent de plus de

services collectifs notamment offert par l’Etat qui contribuent à

l’amélioration de la satisfaction de leurs besoins tels que : l’accès à

l’éducation, aux soins médicaux.

* L’augmentation des revenus de travail et du capital qui est dû à

l’accumulation du capital qui s’est accompagné de création d’emploi

(croissance plutôt extensive) et qui a permis aussi bien l’augmentation des

revenus du travail et du capital.

* Ce qui a entrainer l’accroissement des revenus provenant de la

répartition des gains de productivité au profit des travailleurs sous forme

d’accroissement de leurs salaires, et/ou aux propriétaires du capital sous

forme de profit qui contribue à élever leurs niveau de vie.

- Baisse des prix de certains biens permise par l’accroissement de la

productivité et par la réalisation d’économies d’échelle élevé le Revenu

réel des consommateurs de ces biens et améliore donc leur pouvoir

d’achat.

26Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Section 2   : Les transformations des modes

de vie   :

A-Définition du mode de vie   :

Le mode de vie ou genre de vie est une notion qualitative, qui désigne

l’ensemble des manières de vivre d’un individu ou groupes d’individus.

Elle correspond à la façon de se comporter, d’utiliser son temps,

d’organiser sa vie en fonction des ressources matériels, et des contraintes

sociales existante.

B- Les déterminants du mode de vie   : Le mode de vie dépend

de plusieurs facteurs. On distingue :

* Le niveau de vie est considéré comme un déterminant important du

mode de vie. Mais, la notion de mode de vie déborde largement celle du

niveau de vie : A à un niveau de vie égal, les individus peuvent avoir des

modes de vie différents.

*Un ensemble d’autres facteurs sociaux et économiques   : Les

habitudes culturels, le milieu social d’origine, l’âge, lieu d’habitation (on

peut présenter l’exemple. des citadins qui habituent les villes et ceux de la

compagne), les rythmes imposés par le régie du stress la société

(l’éducation s’impose des l’âge de 6 ans).

Tous ces facteurs influencent le comportement des individus.

C-Croissance économique & transformation des modes de vie   :

La croissance économique constitue depuis deux siècles un formidable

accélérateur du changement des modes de vie. Les manières d’être,

d’agir, de se comporter ont connues de profondes modifications. Cette

évolution provient essentiellement des transformations économiques.

C’est à travers les mutations sectorielles qu’en a pu assister à une

tertiarisation des emplois qui se sont développés dans les villes, ce qui a

alimenter le mouvement d’urbanisation qui a modifié à son tour les

conditions de vie, en d’autre termes transforme les modes de vie.

27Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Le progrès des techniques de production utilisé a eu un effet sur les

modes de vie, en effet, ce progrès à contribuer à l’accroissement des

produits alimentaires, le développement des infrastructures. Ce qui a

entrainer des gains de productivité qui se traduit par un effet des

revenus direct perçus par les ménages et indirect (ou revenu de transfert),

et des services collectifs fournis par l’Etat.

Toutes ces mutations ont affectés les modes de vie au cours de la

croissance économique.

En effet, en période de croissance on assiste à :

* Un progrès spectaculaire des modes de vie : Au cours de la croissance,

on assiste à des changements qualitatifs remarquables au niveau de

l’alimentation qui se diversifie, de l’habillement qui devient plus pratique,

du logement qui devient plus confortable, du transport qui devient plus

rapide et plus sécurisant, des communications qui connaissent une réelle

évolution. Ces changements qualitatifs transforment les habitudes et les

comportements des (facteurs et modifient par conséquent leurs modes de

vie).

* Une tendance à l’uniformisations des modes de vie : Les modes de vie

tendent de plus en plus à se rapprocher sous l’effet du l’élévation du

niveau de vie, de la production de masses qui a entrainer d’important

gains de productivité qui ont améliorés le pouvoir d’achat des

consommateurs, des innovations (publicité, vente à crédit). En effet, de

nos jours, une part de plus en plus importante de la population accèdent à

des biens et services de luxes qui étaient revenues à une classe sociales

bien déterminés. Ce rapprochement se manifeste aussi bien dans

l’alimentation, l’habillement…

* Une différenciation des modes de vie : La tendance de l’uniformisation

des modes de vie ne signifie pas qu’ils sont devenus les mêmes. De

profondes différences subsistent entre les groupes sociaux et parfois entre

les individus appartenant à un même groupe social du fait de

l’élargissement des produits (haut de gamme, bas de gamme), de la

diversification de produits mis à la disposition des facteurs.

* L’utilisation du temps. Le temps était, pour la majorité de la population

consacré au travail. Grâce à la croissance et à l’amélioration de la

productivité qui en résulte, on assiste à une réduction de la durée de 28

Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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travail. Le temps libre s’est accru, de nouvelles habitudes de cession se

développent telles que les activités culturelles et loisirs.

29Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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PARTIE III

Le développement durable 

Chapitre 1 : Les coûts de la croissance :

Section 1 : Les coûts socio-économiques de la croissance La croissance économique génère : certes ; plusieurs conséquences positives. Elle favori notamment l’amélioration du niveau de vie de la population. Toutefois, elle comporte des aspects négatifs. D’une part elle génère des coûts humains et sociaux : D’autre part, elle ne profite pas à tous de la même manière ,des inégalités au niveau des individus, des entreprises et des régions persistent.

A)Les coûts humains sociaux :

30Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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La croissance n’est pas toujours synonyme de bien être individuel et collectif. Elle entraîne, en effet, de nombreux coûts sociaux et humains. La croissance économique s’accompagne par des modifications sectorielles qui se caractérisent d’un transfert de main –d’œuvre du secteur primaire vers les autres secteurs dont les activités sont localise principalement dans les villes en effet, l’exode rural à développer le moment d’urbanisation. → On assiste alors à une urbanisation galopante et anarchique qui se caractérise par la destruction des villes, la multiplication des bidonvilles qui ont entraînés l’encombrement des infrastructures et des services collectifs à savoir l’embouteillage ; perte de temps ; problème de transport. Ce qui a emmenés à une montrée de la délinquance qui s’expliquer par l’inactivité, l’apparition d’une culture de rue et aussi la manque de contrôle social. D’une autre part, l’obsession de l’échec place les individus en état de surtension et d’inquiétude. La croissance économique a bouleverse les modes de vie et par suite il y a eu un relâchement des liens sociaux et familiaux. Au cours de la croissance économique, on a assisté à l’apparition de nouvelles techniques de production qui ont engendrés une croissance intensive basée sur l’accroissement de la productivité des facteurs de Production dont les travailleurs devaient fournir d’avantage d’effort physique et intellectuels ; et par suite, les conditions de travail devaient stressantes et fatigantes, des maladies développent notamment des maladies mentales, physiques…

La métropolisation et ses conséquences : Au cours de la croissance économique, on assiste à un phénomène de métropolisation (qui se caractérise par le nombre de grandes villes, et leurs poids démographiques) en raison de la concentration des activités individuelles et tertiaires dans les grandes villes vu qu’ils offrent de meilleures conditions de vie d’opportunités de travail : plus de loisir….

B) La persistance d’inégalité :

Malgré l’accroissement remarquables du niveau de vie au cours de la croissance ; Les inégalités sociales dès la plupart des pays persistent et s’aggravent. D’autres formes d’inégalités retiennent l’attention. Il s’agit des inégalités entre les entreprises et les régions.

1- Les inégalités sociales :

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Les écarts sociaux se creusent de plus en plus : en effet, on assiste à un accès différente aux différents biens et services : logement, voiture… leurs utilisation diffère d’un individu à un autre, mais cela n’empêche que certains ménages ne peuvent pas accéder à certains services tel que les voyages ; les cours privés. C’est inégalité s’explique par :

Les inégalités de revenus : En effet ; les fruits de la croissance ne profite pas à tous de la même manière, la croissance privilège certaines catégories sociales au détriment d’autres catégories «  Les exclus de la croissance » qui se marginalisent au cours de la croissance. En assiste désormais à une nouvelle forme de pauvreté qui touche les actifs sans formation personnels ; les travailleurs ayant une qualification obsolète, les commerçants et les artisans écrasés par la concurrence et qui n’ont pas pu survivre aux mutations de structures de P°. →Pire encore, une nouvelle pauvreté se développe.

Les inégalités des emplois :

S’il est vrai que la croissance est génératrice de nouveaux emplois ; elle est aussi à l’origine de nombreuses destructions d’emplois. En effet, certains travailleurs sont plus travailleurs vulnérables que d’autres au chômage comme dans le cas des jeunes travailleurs sans formation, peu qualifiés, sont, en effet, les plus exposés au chômage. De plus, l’employabilité est plus faible pour certains postulants à l’emploi que pour d’autres, en effet, les travailleurs peu formés et / ou dont la qualification acquise est inadaptée à la qualification requise ont plus de difficultés de sortir du chômage.

2- Les inégalités entre les entreprises :Au cours de la croissance, les entreprises dotées de moyens financiers, technologique et humains qui leur permettent d’améliorer leur compétitivité ont réussi à croître sur le marché et à leurs paissances. Par contre, les entreprises désunies de tous ces moyens et qui n’ont pas réussite à atteindre la taille critique sont menacés à disparaître suite à une faillite ou à être absorbés par d’autres.

3- Les inégalités régionales : Les inégalités régionales se manifestent entre les villes et la compagne, entre les villes elles-mêmes ou entre les régions. Généralement, les régions qui attirent les investisseur sont les plus favorisées (niveau de vie plus élevée, infrastructure plus

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développée…) En revanche, les régions délaissées par les investisseurs ne profitent pas des fruits de la croissance.

Section 2 : Les coûts environnementaux :

La croissance économique génère de nombreux coûts, toutes les activités humaines notamment les activités domestiques, agricoles, industrielles, en sont responsables. Mais, c’est l’industrialisation qui est à l’origine de destruction considérable est parfois irrémédiable de l’environnement toute ses activités humaines portent de grave atteinte à l’environnement puisque elles contribuent à sa dégradation est l’épuisement de ressources naturelles.A/La dégradation de l’environnement :

La dégradation de l’environnement  s’accentue d’année en année di fait de l’accroissement de la population et de l’intensification des activités humaines qui polluantes ; il s’agit des ordures ménagères, les eaux usées, gazes nocifs est mis par l’utilisation des moyens des climatisations ; émission d’oxyde de Carbonne évacuer par les moyens de transport. Les activités industrielles aussi en un rôle très important dans la pollution de l’environnement par l’émission des gazes toxique, les déchets d’usine, et sont recyclable ; l’exploitation massive des forêts qui rend l’absorption des gazes carbonique non efficace. L’agriculture moderne, enfin, fait un grand usage des engrais ou de pesticides chimiques, dont on retrouve la trace dans les sols et la nappe phréatiques. → Les ordures ménagers et les déchets industrielles contribuent à la pollution de l’aire par l’émission de dioxyde de Carbonne, de souffre et par la distraction des forêts.

33Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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La pollution de l’eau ; en effet ; les déchets toxiques de l’industrie de l’agriculture ont un effet négative sur les ressources d’eau. Pollution de la mer par les eaux usées ; les écosystèmes sont affecté. Et enfin ; la pollution de la terre ou de sol qui revient au les déchets toxiques des activités agricoles est industrielles qui ont un effet sur la nappe phréatiques. → Tous ses formes de dégradation nuisent la santé de l’homme.Les bruit est une forme de pollution dû au fracasse des machines sur le lieu de travail, les moyens de transport causent une forme de surdité de troubles nerveux et des maladies physiques.

Le réchauffement de la planète : Les activités humaines croissent des quantités importantes de combustible fossile qui émettent du gaz carboniques et dégagent d’autres gaz toxique. De ce fait, elles d’une manière suffisamment rapide, la composition de l’atmosphère les gazes à effet de serre sont en effet, à l’origine du réchauffement de la planète. Ce réchauffement constitue un grave danger qui menace de déstabilisée les climats, désorganise les récoltes ; accroit la fréquence des tempêtes et des sècheresses, et de propager des maladies.

une marée noireLes marées noires sont des nappes de pétrole accidentellement déversées dans les mers et les océans. Elles sont ensuite transportées par les vagues et les courants, et finissent par s'échouer sur les côtes.

34Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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le principe de l'effet de serreL'effet de serre est un phénomène naturel, mais il est aujourd'hui perturbé par les activités humaines qui rejettent de nombreux gaz dans l'atmosphère. Cette pollution atmosphérique renforce l'effet de serre et entraîne un réchauffement climatique préjudiciable à l'environnement.

Le Soleil émet en permanence un rayonnement (mélange de lumière visible, d'infrarouges et d'ultraviolets) qui se propage dans l'espace. Une partie de ce rayonnement solaire qui traverse l'atmosphère terrestre est absorbée par la surface de la Terre. Celle-ci émet en retour un rayonnement infrarouge (de la chaleur) en direction de l'espace. Cependant, une partie de ce rayonnement infrarouge est renvoyée en direction de la surface terrestre par certains gaz de l'atmosphère appelés « gaz à effet de serre ». Pour schématiser, l'atmosphère et les gaz à effet de serre se comportent comme la vitre qui maintient la chaleur à l'intérieur de la serre d'un jardinier.

a- L’épuisement des ressources naturelles : Le rythme effréné de la croissance économique, démographique et du l’urbanisation se traduit par une escalade

35Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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de l’utilisation des ressources non renouvelables et renouvelables.

Epuisement des ressources non renouvelables. La croissance économique est faite consommatrice de richesse naturelle. Le développement industriel est lié à l’exploitation des gisements naturels tels que par exemple le charbon ou le pétrole. De plus ces ressources naturelles existent en quantité limitée. Ce qui a risque de générer une monté des prix suite à l’accroissement continue du prix du baril du pétrole qui se répercute sur toute l’économie par le phénomène d’inflation. Et par conséquent des tensions géopolitiques régissent et aboutissent à des guerres.

Epuisement des ressources renouvelables :

Le monde se trouve de plus en plus confronte à la sur exploitation des ressources renouvelables essentielles au maintien de l’écosystème et à la survie de l’espèce humaine. Ce phénomène se traduit par un épuisement de ces ressources dont le stock de renouvellement reste inférieur à la demande, qui se traduit par la déforestation qui est due surtout à la forte demande de bois, à l’extension des villes et aux multiples incendies ce qui perturbe l’écosystème et au déséquilibre climatique, à l’érosion du sol et enfin à l’épuisement des réserves d’oxygène.

Epuisement des R.N non renouvelables : Le monde se trouve de plus en plus confronté à la surexploitation de ressources renouvelables essentielles au maintien de l’écosystème et à la survive de l’espèce humaine. Ce phénomène se traduit par un épuisement de ces ressources dont le stock de renouvellement reste inférieur à la demande. Il se traduit par :

La déforestation : Elle est due surtout à la forte demande de bois, à l’extinction des villes et aussi multiples incendies accentués par le réchauffement de la planète : ce qui perturbe l’écosystème ; et entraîne un déséquilibre climatique et l’érosion du sol et enfin l’épuisement des réserves d’oxygène.

L’épuisement des soles : Les sols se dégradent ; un phénomène de désertification se développe. En effet ; l’érosion et la salinisation des sols qui affectent divers régions diminuent l’étendue des termes cultivables et rendent encore plus difficile les possibilités de nourrir la population.

Le tarissement des ressources en eau :

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Bien que les ressources en eau soient extrêmement abondantes sur terre, seule une part limitée des ressources totales est disponible pour l’activité agricole et humaine en général. De plus, une partie de cette eau est viciée par la pollution. Il en résulte, par conséquent une réduction des quantités d’eau disponibles pour (la consommation alors que la demande d’eau ne cesse d’augmenter du fait de la croissance économique.

Extinction de certaines espèces végétales et animales : L’appauvrissement des réserves halieutiques : Le secteur de la pêche est affecté par la surexploitation de poissons et par la prolifération des déjections dans les océans, les mers. Ce qui menace l’équilibre de l’écosystème et cause la prolifération de maladies chez l’homme. D’autres espèces naturelles disparaissent. La faune et la flore menacés

Chapitre (2) : Le développement durable :Section(1) : Notion du développement

durable :

Le développement est le centre de préoccupation des notions, en raison des nombreux coûts générer par la croissance économique. En effet ; les pays aspirent désormais à un développement humain durable.

A-Développement et croissance :

37Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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1- Notion de développement : on parle de développement lorsqu’il y a des changements qui touchent les structures économiques (structures de la consommation de la Production) démographique tels que l’espérance de vie à la naissance ; sociales (participation de la femme à la vie actif) et intellectuels (taux de scolarisation) et juridique (ratification des lois). Cet ensemble de changement permet à une population d’accroître durablement et cumulativement des richesses crées et de satisfaire leurs besoins fondamentaux.

2- Croissance et développement : a- Distinction entre croissance et développement :

Le développement ne peut se limiter à la croissance économique. Plusieurs pays une croissance soutenue alors qu’une partie de la population n’est en mesure de satisfaire ses besoins fondamentaux. Le développement apparaît donc, comme une notion plus large puisqu’il inclut non seulement les mutations de structures économiques, mais également les mutations des autres structures démographique, sociales, mentales, institutionnelles. Le développement est une notion quantitative et qualitative alors que la croissance est d’ordre quantitatif et qualitatif uniquement dans les mutations de structures économiques. De ce fait, il se distingue de la croissance et économique. b) Liens entre croissance et développement : * La croissance est nécessaire au développement, en effet, elle constitue la base économique du développement dans la mesure où elle fournit les ressources nécessaires à l’amélioration des niveaux de vie et au financement des investissements dans divers domaines relatifs à l’éducation, la santé…* Le développement soutient la croissance ; dans la mesure où le développement rend la croissance durable. Il permet, en effet ; de la prolonger, une population mieux éduquée, plus qualifiée et en bonne santé est plus productive et contribue ainsi à accroître les richesses crées sur le long terme. B- Le développement concept en évolution : Depuis 1990 ; une nouvelle approche du développement a vu le jour, qui s’occupe, désormais du développement humain qui

38Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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contribue à améliorer son bien –être et de couvrir ses besoins en ressources qui vont satisfaire les générations actuelles et futures. Les développements humains : est un processus qui doit

permettre à l’homme de couvrir les dépenses permettant (de réaliser) et de satisfaire ses besoins fondamentaux tels que le besoin de s’instruire, de loisirs.

Le développement humain doit toucher l’ensemble de la population. Il ne peut y avoir de développement humain sans réduction des inégalités sociales.

Le développement durable ou soutenable : On parle de durabilité du développement humain, puisque il faut satisfaire les besoins des générations actuels sans pour autant compromettre les aptitudes et les opportunités de celle à venir (à savoir l’égalité « équité » intra et intergénérationnelles) ce concept a été émergé selon deux constats, d’abord la persistance de la pauvreté et la crise écologique. Le développement durable vise, d’une part ; à satisfaire les besoins fondamentaux et redire les inégalités. Et d’autres part ; à sauvegarder l’environnement, la biodiversité, R.R et R.N.R et à préserver les intérêts des deux générations présentes et futures.

Section (2) : Les composantes du développement durable.

Le développement durable peut-être identifié à partir de ses composantes.

1)Le capital matériel :

Désigne l’ensemble des biens de produits qui vont permettre un accroissement des richesses crées. Il constitué une composante du développement durable dans la mesures où ces biens doivent être conçus en prenant en considération le respect de l’environnement et les besoins de l’homme.

2)Le capital humain :

Le capital humain désigne l’ensemble des connaissances, des aptitudes, des compétences et d’autres attributs (santé, éducation…) réunis chez l’individu qui sont valorisables économiquement, c’est –à-dire, qui permettent d’améliorer la qualité de vie. Il constitue une composant du développement durable car il contribue, d’une part, à accroître la

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consommation et à les revenus ; d’où une meilleure satisfaction des besoins. Et d’autre part ; la colorisation du capital humain permet de concilier entre P° et sauvegarde de l’environnement grâce à le prix de conscience.

3)Le capital social :

Le capital social est constitué par toute les relations d’interdépendance qui unissent les individus afin d’assurer les cohésions sociale tels que le respect des libertés fondamentales, les droits de l’homme, la participation des citoyens à la prise de décisions. Le développement durable n’est garanti que dans l’équité sociale (justice, solidarité…) ces valeurs sont assurées par le capital social composant du développement durable.

4)Le capital naturel :

Le capital naturel est l’ensemble des richesses naturelles (du sol, sous-sol ; des richesses halieutiques, faune ; flore…). Dans le cadre du développement durables, leurs exploitation doit être compatible avec l’équilibre écologique (présentation de la biodiversité, préserve l’intérêt des générations présentes et futures…).Le capital naturel est difficile à évolue, car on ne peut pas estimer les coûts de sa dégradation, on ne peut évoluer que les ressources commercialisables. Le développement durable intègre au même temps ces 4 composants qui sont indissociables. Il met en effet, en cohérences, les aspects économiques humain, social et environnemental.

40Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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Section (3) : Les indicateurs du développement humain :Le premier rapport mondial sur le développement humain édité par le programme des notions unies pour le développement (PNUD) en 1990 ; élaborer, l’indicateur du développement humain (IDH) qui est calculé chaque année. Depuis 1995 ; d’autres indicateurs sont retenus.

A)L’indicateur du développement humain :

L’IDH est indicateur institué en 1990. Il permet de mesure pour un pays donné, les progrès accomplis en matière de

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développement humain et d’effectuer des compositions s entre les différents pays. La sante qui se traduit par la longévité est mesurée par l’espérance de vie à la naissance. Le savoir qui se traduit par l’éducation est mesuré par le taux d’alphabétisation des adultes et le taux de scolarisation combinés. Le niveau de vie mesuré par le PIB rél / hab exprimé en PPA entre 0,5 et 0,8 valeur comprise. L’IDH prend une valeur comprise entre 0 et 1. Les pays ayant un IDH ≥ 0,8 sont classés parmi les pays à développement humain élevée. Ceux dont L’IDH < 0,8 sont considérés comme des pays à développement humain moyen (Maroc, Chine). Les autres pays ayant un IDH inférieur à 0,5 sont classés parmi les pays à faible développement humain (Sénégal).

B)Les autres indicateurs du développement humain : 1)L’indicateur sexo-spécifique du développement

humain : (ISDH)

L’ISDH a été élaborée en 1995 ; Il mesure, pour un pays donné, les mêmes avancés que l’IDH en termes de longévité, santé, savoir et niveau de vie mais tient compte en plus de disparités entre femmes et hommes dans ces 3 domaines. Il est composé donc de même variables que L’IDH (l’espérance de vie à la naissance ; taux d’alphabétisation des adultes et taux de scolarisation combinés et enfin le PIB réel /hab). Il correspond donc à l’IDH corrigé en fonction des inégalités entre femmes et hommes. Plus les écarts entre les deux sexes ne portent sur les 3 variables sont importants dans un pays, plus l’ISDH de ce pays est faible par rapport à son IDH.2)L’indicateur de participation des femmes (IPF) :

L’IPF a été institué en 1997. Il rend compte des opportunités aux femmes en termes de représentation et de pouvoir des décisions dans les domaines politiques et économique. Pour cela, L’IPF est déterminé à partir d’un ensemble de variable qui mesure les inégalités femmes hommes dans ces domaines. Il s’agit des pourcentages des femmes parmi les parlementaires, parmi les postes de direction et d’encadrement supérieur ainsi que les fonctions techniques libérales et d’encadrement. Enfin, L’IPF tient compte aussi que la variable revenu pour rendu compte

42Révision 2010/2011 Mr Saidi Lassaad Tél :96053191

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du contrôle des ressources économiques mesurée par la part masculine et la part féminine du revenu du travail estimé en PPA. L’IPF est compris entre 0 et 1 ; plus l’IPF n’est proche de 1 ; plus l’écart entre homme et femme est faible.

3)L’indicateur de pauvreté humaine : (IPH) A l’instar de L’IDH ; il se base sur mêmes variables (santé, savoir et niveau de vie). L’IDH mesure les insuffisances ou déficits observés dans les mêmes domaines essentiels du développement humain que L’IDH. Deux IPH sont retenus :

IPH-1 : applicable aux pays en développement(PED) : L’IPH1 : a été élaborée en 1997. Il mesure la pauvreté dans les PED sur la base des mêmes composantes que L’IHD. Mais, les outils sont différentes concernant la composante " Longévité santé”, L’IHP se base sur le pourcentage d’individus dont l’espérance de vie ne dépasse pas 40 ans ; concernant le " savoir", il se base sur le pourcentage d’adultes analphabètes ; enfin, concernant la composante "niveau de vie ", il se base sur le dénuement déterminé par 3 critères : Le pourcentage d’individus n’ayant pas accès régulier à des points d’eau aménages et le pourcentage d’enfant souffrant d’insuffisance pondérale.

IPH-2 : applicable aux pays industrialisés : Publié pour la première fois dans le rapport mondial du développement humain 1998, L’IPH-2 mesure la pauvreté humaine dans les pays industrialisés sachant que les aspects de ses composantes sont les mêmes que L’IPH en y ajoutant l’exclusion concernant la santé, L’IPH-2 mesure le pourcentage d’individu dont l’espérance de vie ne dépasse pas 60 ans ; Le savoir est mesuré par le pourcentage d’individus dont l’aptitude à lire et à écrire est loin d’être suffisante (taux d’illettrisme) ; enfin, le niveau de vie est mesuré par la proposition de la population vivant en deçà du seuil de pauvreté . L’exclusion est mesurée par le taux de chômage de longues.

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PARTIE IV

La mondialisation et ces enjeux

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Chapitre 1  : Les échanges internationaux de Biens et Services

Section (1) : Présentation des échanges internationaux de Biens et Services

Les principaux indicateurs de mesures du commerce extérieur

1/Solde commercial = X ion – I ion

Si le solde = 0 un équilibre commercial.. Signe de bonne santé Si le solde > 0 un excédent commercial.. (X ions > I ion) Si le solde < 0 un déficit commercial (Xion < Iion)Signe de faiblesse dépendance vis-à-vis de l’étranger.

2/ Taux de couverture = Valeur des XionsValeur des IionsX 100

Si le TC = 100% équilibrer commercial : Les recettes des Xions courent exactement les dépenses d’ Iions.

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Si le TC >100  un excédent commercial : les recettes des Xions couvrent largement les dépenses d’Iions.

Si le TC <100 ; Déficit commercial : les recettes des Xions

courent partiellement les dépenses d’Iions.

3/Taux d’effort = XionPIBX100

Cette part indique l’importance des exportations réalisées par rapport à son PIB.

4/ Taux d’ouverture = = Xion+ I ionsPIBX 100

Ce taux mesure le poids des échanges commerciaux dans le PIB, les échanges des biens de l’économie …. Représente …..% de PIB.

5/ Taux de dépendance = Valeur de l' importationPIB

X100

Ce taux mesure le degré de dépendance du pays relativement au reste du monde …..% de l’activité économique dépend de L’ Iion .

5/ ITE = Indice des px àl' Xion

Indicedes px à l' IionX100

Si l’ITE > 100, on dit que les Termes des échanges s’améliorent : les prix des biens X tés croissent à un rythme plus rapide que ceux des biens importés.

Si l’ITE ¿ 100, on dit que les Termes des échanges se déterminent : les prix des biens X tés croissent à un rythme moins rapide que ceux des biens importés.

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Section 2 : L’essor des échanges internationaux de biens et services 

Depuis la révolution industrielle, le commerce international se développe, en effet, les échanges internationaux de biens et services connaissent, un véritable essor. Cette évolution est à l’origine de l’amélioration des transports (baise de leurs coûts) et des moyens de communication. → Il en résulte une ouverture de plus en plus grande des économies.

A) L’ouverture croissante des économies : Les échanges internationaux de biens et services connaissent une évolution spectaculaire depuis le 19ème siècle. Ils ont été favorisés par l’évolution économique et technologique, les innovations dans les moyens de transport et les politiques libérales adoptées en matière de commerce extérieur. Les économies deviennent, ainsi de plus en plus ouvertes et indépendantes tant par leurs débouchés que par leurs approvisionnements. On dit que le degré d’ouverture de l’économie mondial est élevé si la croissance du commerce mondial (mesuré par l’ensemble des exportations mondiales ou encore par l’ensemble des importations mondiales) est plus importante que celle du PIB mondial.

- Degré d’ouverture de l’éco mondiale =XionsmondialesPIBmondial

X 100

B)Les grandes évolutions des échanges internationaux de biens et services :

Evolution des échanges internationaux avant le 19è siècle : Le commerce international de marchandises a vu le jour longtemps avant le 19è siècle. Les économies ne pouvaient pas répondre à tous leurs besoins. La nécessité de faire des échanges se faisait ressentir. Les découvertes et les inventions qui ont caractérisé particulièrement le 15è et le 16è siècles (1492 la découverte des Amériques et 1498 la découverte du chemin vers l’Inde en bouclant le tour du continent africain ; la

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découverte du nouveau monde ont permis le développement des échanges entre différents pays.On assiste alors à une croissance du commerce international.

Evolution des échanges internationaux tout au long du 19è siècle : Cette période se caractérise par l’expansion du commerce international qui augmente de manière spectaculaire, en effet, le volume des échanges a été multiplié par 20 et le commerce mondial représente 33% de la Production mondiale. La révolution industrielle avec les nombreuses innovations produites dans les domaines industriels et commerciaux ainsi que le mouvement des fonds du libre-échange ont favorisé l’essor de ces échanges.

La croissance du commerce extérieur devient supérieure à celle de la

Evolution des échanges internationaux au 20è siècle : Jusqu’au milieu des années 1940 : La croissance du commerce mondial est très faible nulle suite à la première guerre mondiale (1914-1918) et à la crise économique de 1929 (appelée aussi crise des années 1930), elle est survenue lors du crash boursier à New York. Elle fut longue et profonde et a entraîné des conséquences à savoir la valeur des titres, baisse des prix, baisse de l’investissement, et chômage. Les autres pays furent également touchés par la crise. La production de 1920 ne sera retrouvée que dix ans plus tard. Et aussi à la seconde guerre mondiale (1939-1944) qui contribuent au déclin du commerce.→ On observe donc durant cette période une baisse des flux d’exportations et d’importations de plus, suite à la réaction de plusieurs pays visant à la protéger leur économie nationale en adoptant des politiques protectionniste qui visent à protéger les producteurs nationaux de la concurrence étrangère (adoption de droits de douane, quota à L’importation) ; les échanges internationaux s’en trouvent disloqués durant cette période.

- De 1945 aux années 1970 : Le commerce mondial connait le plus fort développement de son histoire .Cette période qualifiée de « trente Glorieuses » se caractérise par une croissance substantielle du commerce international. Le GATT ou accord général sur les tarifs douaniers ;IL participe la suppression progressive des obstacles à la libre circulation des marchandises contribué au développement des échanges entre

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les pays. Le commerce mondial progressif durant cette période, à un rythme plus rapide que celui du PIB mondial.

- La chute brusque et involontaire des années 1973 et 1979  : Ce Sant s’explique surtout par les deux chocs pétroliers : « en 1973 ; une crise frappe de nombreuses économies à la suite du l’accroissement du prix du pétrole. Il se produisit une rupture avec la période des trente glorieuses. En 1979 ; le second choc pétrolier apparaît et s’accompagne par la hausse du prix du pétrole conduit à des conséquences sur les économies de plusieurs pays qui entraient dans une phase de récession. Ces deux chocs ont contribués au ralentissement de la croissance économique et des échanges internationaux.

- Depuis le milieu des années 1980 : L’économie entre dans une phase d’internalisation accrue sous l’appuie du GATT qui est devenu l’OMC (organisation mondiale de commerce) qui a pour fonction d’administrer les accords commerciaux contacts par les pays membres : d’organiser les négociations commerciales et de mettre en œuvre une procédure de règlement des différends.

- Evolution des échanges internationaux de biens et services au 21è siècle : La croissance du commerce demeure vive que celle de la production . Les économies deviennent, de ce fait ; très ouverts sur l’extérieur. Il en résulte une interdépendance accrue des économies. Toutefois, cette évolution des échanges internationaux reste sensible à la conjoncture internationale (guerre de Golf ; attentats du 11 septembre, entrée de la chine à L’OMC…).

Chapitre 2 : L’évolution de la structure des échanges internationaux des biens et services

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Section 1 : L’évolution de la structure des échanges internationaux par produit :Les échanges internationaux, ont, non seulement connu une croissance spectaculaire ; mais leur structure s’est aussi profondément modifiée. Au début de 20ème siècle ; l’échange international se limitait ; dans une large mesure ; à un commerce de marchandises dominé par les produits primaires. Aujourd’hui au contraire ; non seulement les flux de marchandises sont composés essentiellement de produits manufacturés de plus en plus grande dans les échanges internationaux.

A) Evolution de la structure des échanges internationaux de marchandises :1°/ La régression des produits de base : L’évolution structurelle du commerce mondial fait apparaitre une nette régression des produits de base en raison de la faible demande et baisse des prix de ces produits. Toutefois, cette évolution varie selon la nature des produits. Pour les produits agricoles : leur poids baisse dans le

commerce mondial. Cette baisse est liée non seulement au faible accroissement des quantités demandées mais également à la faiblesse des cours mondiaux de ces produits (prix) . De plus ces produits ont ; longtemps fait l’objet d’une protection douanière qui a limité leurs échanges de 1947→1994.

Pour les produits énergétiques et les produits miniers ; leur évolution est tout à fait sporadique. Elle varie selon les années et fluctue selon la variation des cours ; ainsi à la suite de la hausse des prix des hydrocarbures (lors des chocs pétroliers par exemple) ; leur croissance a été très nette et leur part dans les exportations mondiales à enregistre une hausse.

La part des produits de l’industrie extractive a connu une évolution dite heurtée en raison de régression de prix des produits à cause de :

- Crise géopolitiques ; conflits (11 sep 2001).- Montée des nouveaux pays industriels : La chine. - Vague de froids qui frappe l’Amérique du nord et l’Europe

occidental évolue équipement, textile.

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- Hausse des prix des hydrocarbures. 2°/ La prédominance des produits manufactures dans les échanges internationaux : La structure du commerce international par produits met en évidence la prédominance des produits manufacturés qui ont supplantés depuis 1960 les produits agricoles. La part des échanges des produits manufactures est croissante dans le total des échanges internationaux. Cette part qui ne cesse de croître atteinte aujourd’hui près des ¾ des échanges mondiaux. Ce sont essentiellement les exportations de biens d’équipements et de biens électriques qui se sont développés. Les échanges portent sur les produits de haute technologie progressent plus rapidement que les échanges des autres produits manufactures. Divers facteurs ont contribués à cette évolution.

Amélioration des transports par la multiplication des ces derniers et baisse de leurs prix.

Amélioration des télécommunications : elle a facilité le développement du contact entre les acheteurs et les vendeurs de différentes nations.

Progrès technologiques : les différentes innovations ont permis la mise en œuvre de nouveaux matériaux qui ont rendus les produits échangés plus légers et facile à transporter.

Développement du rôle de L’OMC dans la promotion du libre-échange par la suppression progressive des obstacles douaniers.

Intensification de l’industrialisation et la progression de la demande des biens de Production manufacturés, ont largement contribué à l’essor des échanges des produits manufacturés.

B) Nette monté des échanges internationaux des services :Alors que les services représentent plus de 60% du PIB mondial, les échanges internationaux de services représentent seulement 20% du commerce mondial. En effet, jusqu’à une époque récente, les services étaient peu échangeables du fait qu’ils étaient souvent produits à proximité des consommateurs ils étaient également difficilement stockables. Mais, aujourd’hui, le commerce des services a augmenté très rapidement du fait notamment de l’essor du tourisme ; du progrès des

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télécommunications et de la libéralisation des marchés. De nouveaux services apparaissent. Les services échanges regroupent les transports (maritimes et aériennes) ; le tourisme, les télécommunications ; services financières et enfin tous les services informatiques. Il s’agit donc des services commerciaux tel que transport ; assurance, tourisme….) liés au développement du commerce mondial de marchandises ainsi que d’autres services. C’est ainsi que l’évolution structurelle des échanges internationaux de biens et services montre que le commerce des services devient plus important, et ne cesse d’augmenter. Il en résulte une nette augmentation de leur poids dans le totale des échanges variation de la part La part = part initial – part final = (valeur) point.

Section 2 : Le développement du commerce interbranche et intra-branche :

A)Le développement du commerce interbranche : Les échanges effectués par un pays avec le reste du monde sont dits « interbranches » lorsqu’ils portent sur des produits appartenant à des branches différentes. Chaque pays se spécialise dans la production et exportation de produits de certaines branche tandis qu’il délaisse les produits des autres branches qu’il va importer. Il exporte les produits qui lui procurent les plus d’avantages et pour lesquels les dotations de facteurs sont importantes. Au contraire ; il importe les produits qui lui procurent moins d’avantages quand il les produits lui-même et pour lesquels les dotations de facteurs sont faibles.

La nature de biens échanges : Les échanges interbranches portent sur des produits différents appartenant à des branches différentes. En effet ; chaque pays se spécialise dans la Production et exportation qui se justifie par la dotation factorielle des nations.

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Les partenaires aux échanges interbranches : Dans ce type d’échanges ; un pays commerce avec des partenaires ayant des spécialisations différentes. Le plus souvent, ce sont des pays à niveaux de développement différent qui effectuent entre eux des échanges interbranches.

B)Le développement porte sur des produits appartenant à la même branche. Les échanges intra branches sont dite croisés puisque les importations et les exportations portent sur des produits similaires mais différentiés. Contrairement aussi échanges interbranches, les échanges intra-branche se basent sur une spécialisation fine ; ces produits sont différentiés verticalement c'est-à-dire des produits qui portent sur la qualité et la performance des produits. Produits de haute de gamme et bas de gamme. Et horizontalement lorsqu’il permet de répondre aux différents goûts des consommateurs dans la même gamme : Couleur…

La nature des biens échanges : Les échanges intra-branches portent sur des produits similaires appartenant à la même branche. Les produits échanges sont en général de produits manufacturés ou produits de l’industrie et plus particulièrement les produits électroniques et informatiques, matériels de transport.

Les partenaires aux échanges intra-branches : Les échanges intra-branches s’effectuent le plus souvent entre des pays économiquement proches (surtout entre pays industrialisés) ; c’est- à- dire entre pays"semblables" ayant un niveau de développement proche.

Le développement des échanges intra-branches : Longtemps les échanges entre pays ont portés sur des produits différentes. Mais, depuis les années 1960 ; le commerce intra-branches à commencer à se développer. A partir des années 1970, on enregistre l’explosion de ce type d’échanges. Le commerce international est donc surtout un échange de biens similaires. En fait ; il n y a pas homogénéité parfaite des produits qui font l’objet d’échanges croisés.

Le développement des échanges intra-branches est lié notamment. - A l’hétérogénéité des consommateurs en effet ; il

existe plusieurs segments de consommateurs. Les 53

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entreprises différencient leurs produits afin de mieux répondre aux attentes d’une clientèle différenciée.

- La différenciation horizontale : il s’agit dans ce cas, du commerce intra-branche de variétés ; autrement dit, d’un échange qui porte sur des produits similaires appartenant à la même gamme et ayant des prix assez proches. Ces produits sont différenciés par leurs variétés afin de répondre à la diversité des goûts des consommateurs.

- La différenciation verticale : il s’agit du commerce intra-branche de qualité, autrement –dit, d’un échange de produits comparables mais de qualité et des prix différents. Il y ‘a donc des produits de haute de gamme et d’autres de bas de gamme.

- A la recherche d’économie d’échelle : Face à l’hétérogénéité des consommateurs les entreprises ont intérêt à différencier leurs produits en adaptant une spécialisation fine. Elles ont donc intérêt à accroître leurs parts de marché non seulement sur le plan national que sur le plan international pour réaliser des économies d’échelle.

- Certaines spécialisations fines nécessitant des investissements coûteux exigent ; danc un souci de rentabilité, une production à grande échelle et un marché élargi qui dépose les frontières nationales.

Différenciation Horizontale : Commerce internationale de variété.Portent sur des produits similaires et appartenant à la même branche ayant des prix assez proches. Ces produits doivent répondre à la diversité des goûts de consommateurs.

Différenciation verticales : Commerce intra-branche de qualité / Produits comparable et à des prix différents / Assistance des produits de haut et bas de gamme.

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Section(3) : La division internationale de travail :

La division internationale du travail correspond à une répartition des activités à l’échelle mondiale. Chaque pays se spécialise dans la production et L’exportation de certains produits dont l’élaboration s’adopte le mieux à ses aptitudes et à ses performances.

A)L’ancienne division internationale du travail (DIT) :

Au 19 siècle et jusqu’aux 1970 ; la DIT était basée sur l’échanges de produits primaires provenant des pays en développement contre des produits manufacturés exportés par les pays industrialisés. Les relations entre les pays étaient alors organisées selon une DIT qualifiée de « Traditionnelle » ou encore d’ancienne DIT. C’est aussi que :

- Les pays industriels exportaient essentiellement des produits manufacturés à forte intensité de capital et de technologie ; comme les moteurs, machines, matériel de transport et importaient des produits de base à faible valeur ajouté.

- Les pays en développement : au contraire étaient spécialisés dans la Production et l’exportation de produits primaires à faible valeur ajouté et à faible prix et importent (produits manufacturés à forte valeur ajoutée et à prix élevé. Ce type d’échange répond à une logique de complémentarité.

B)La nouvelle division internationale du travail (DIT) : 0Depuis les années 1970 ; une nouvelle division internationale du travail se met en place.

1- La remise en cause des anciennes spécialisations : Les pays industrialisés n’ont plus le monopole de la P° des produits manufacturés. En effet ; certains pays en

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développement ne se confinent plus dans l’exportation des produits primaires. Ils produisent et exportent de plus en plus des produits manufacturés qui restent dans une première étape tout à fait banalisés comme les industries d’assemblage, confection. Ainsi, dans une deuxième étape ; la spécialisation s’est faite sur les produits manufacturés intensifs en main-d’œuvre et à faible valeur ajoutée. Puis les l’exportation de certains pays en développement s’entendent à une large gamme de produits plus élaborées d’industrie de haute technologie des activités dans lesquelles la compétitivité prix et hors prix s’affine de plus en plus, comme l’informatique, l’automobile. Désormais, les exportations de ces pays émergents concurrent la production des pays industrialisés. La nouvelle DIT s’exclue pas l’ancienne DIT.

2) Les pays émergents : De nouveaux acteurs émergent dans le cadre de la nouvelle DIT. Ce sont d’abord les nouveaux pays industrielles de la 1èr génération à savoir les 4 dragons (Corée du sud ; Taïwan ; Singapour et Hong-Kong…) qui se sont inversés dans le commerce mondial et dont les exportations cessent d’évoluer. Puis, d’autres pays émergents ont pu, à leur tour insérer dans le commerce mondial ; certains d’entre eux (chine, Inde…) sont même devenus des sérieux concurrents aux pays industrialisés. Leurs parts dans la commerce mondial ne cesse d’augmenter à travers leurs exportation Croissantes de produits manufacturés, d’abord ; technologiquement banalisés et intensif en main-d’œuvre ; puis dans une 2è étape ; un petit nombre de PED comme la Corée du Sud, Chine…. Se sont progressivement dégagés de cette spécialisation pour une exportation des produits manufacturés de plus en plus sophistiqués.3) Les pays marginalisés : (PMA)Les pays marginalisés dont le nombre dépassent 50 pays et la grande majorité est située en Afrique conservent toujours leurs spécialisation, ils demeurent confinés Sur le plan quantitatif ; leurs parts dans le commerce mondiale est en déclin en raison de la régression de la valeur de leurs exportation du à la baisse Des prix au niveau mondial et à la régressions de la demande mondiale. Sur le plan qualitatif ; les pays marginalisés exportent principalement des produits premières ; ils sont redis

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dépendant d’une gamme très réduite, dont les prix de la demande mondiale est en baisse. Ces PMA subissent le plus souvent une dégradation de terme de l’échange.

Récap :Ancienne DIT Elle est basé sur l’échange des produits manufacturés provenant des PI et des produits primaires (exportés) prévenant des PED. PI : Exporte des produits manufacturés forte VA Px très élevéeEt importé des produits primaires faible VA Faible Px PED : sont spécialisé dans la production et l’exportation des produits primaires (à faible et PX) (produits agricoles, miniers, extractive ….) et importe des produits manufacturés à forte intensité des K…. et à px élevée. Ce type d’échange répond à une logique de complémentarité .

Section (4) : L’évolution de la structure géographique des échanges mondiaux :

Les échanges internationaux de biens et services mettent en scène tous les pays. Mais, les pays industrialisés demeurent les principaux importateurs et exportateurs de biens et services. Ils ont plus de poids dans les échanges que les PED.

A)La tripolarissation des échanges internationaux : mutation de la structure :

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Le commerce international est devenu un commerce tripolaire. il s’est polarisé autour de 3 grandes zones (la triade) : L’Europe, Amérique, du Nord et L’Asie on parle de triade pour caractériser le (USA, Canada, Amérique, Japon, Taïwan, Corée du sud, Singapour) le commerce mondiale, en effet ; chaque rôle est organisée de manière hiérarchique autour d’un leader. La structure géographique actuelle des échanges montre la dominance économique de trois blocs régionaux : On constate le développement d’une polarisation des échanges. Les 3 blocs (Amérique, Asie et l’Europe) réalisent plus de 50% du commerce mondial. La part de L’Asie et du pacifique augmente dans les échanges, au détriment de l’Amérique, alors que la part de l’Europe reste relativement stable. On constate aussi l’importance du commerce intra -zone, en effet, plus de 65% des échanges s’effectuent à l’intérieur de chaque zone. Le commerce intra-européen représente à lui seul plus d’1/3 du commerce mondial, le commerce entre les pays de l’Amérique du Nord plus de 7% et celui entre les pays asiatiques plus de 10% en 2005. On remarque aussi la faiblesse relative interzone, en effet, le commerce interzone ne représente que 30% du commerce mondial. Les échanges transpacifiques (entre l’Asie du Sud – Est et L’Amérique du Nord) sont les plus importants et les échanges transatlantiques (entre l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord) les plus faibles.

B)L’évolution de la réparation géographique des échanges internationaux de biens et services : L’évolution géographique des flux d’échanges s’est réalisée en faveur des 3 grandes zones : Europe, Amériques du nord et L’Asie. En effet, certaines régions de monde sont en déclin comme le cas de l’Afrique et d’autres régions connaissent, au contraire, un essor continu comme les cas de L’Asie et de l’Amérique de Nord.

1)L’hégémonie des PED dans les échanges internationaux : Le commerce mondial est majoritairement le fait des pays développés. Il est principale un commerce entre les pays industrialisés. En effet, ils dominent les échanges internationaux de biens et services, d’abord ; ils sont principaux exportateurs des produits manufacturés : La part des produits "High-tech" dans leurs exportations est importantes. Ils dominent également les produits agricoles. Ensuite, ils sont les leaders dans le domaine des échanges de services, ils

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effectuent près de ¾ des échanges de services enfin, ils sont les principaux exportateurs des produits primaires (L’USA, Russie et le Canada dans ce domaine occupent le 3 premiers rang).

2) La progression de la part des pays émergents dans les échanges mondiaux : L’émergence de certains pays en développement, en effet, depuis les années 1990, quelques économies en développement se sont ouvertes à l’extérieur. Des 4 dragons d’Asie dits "dragons de la 1ère génération, " aux autres dragons de la 2ème génération, les pays émergents se succèdent à un rythme de plus en plus rapide. Ils ont montré une prodigieuse capacité à s’intégrer dans les échanges internationaux. Leurs exportations ont d’abord porte sur les produits manufacturés intensifs en main-d’œuvre avant l’évoluer vers des secteurs à forte intensive capitalistique comme l’informatique.

3)La marginalisation des PMA en Africaine, restent marginalisés dans les échanges commerciaux mondiaux, puisque leurs poids dans le commerce mondial ne cesse de se réduire, en effet ; grand nombre de PMA sont victimes de conflits internes, catastrophes naturels et des problèmes d’environnements. Aussi ; la majeur partie de la population vient de la compagne et pratiquent une agriculture de subsistance, ainsi que la faiblesse de l’activité industrielle.

Les PMA conservent une spécialisation traditionnelle et dépendent de 2 ou 3 produits primaires et parfois une seule qui constitue la quasi-totalité de leurs recettes d’exportations. Ces pays subissent une détérioration des termes de l’échange.

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Chapitre3 : Les firmes multinationales

Section(1) : Notion de firme multinationale :

Les échanges de biens et services à l’échelle internationale ne cessent de croître l’internationalisation de la production s’effectue par le biais des multinationales qui occupent une grande place sur le marché mondiale.

A)Présentation d’une firme multinationale : La multinational est une entreprise dans un ou plusieurs pays étrangers. Elle diffère donc d’une firme uni- nationale dont toutes les activités se trouvent dans un seul pays. Celle-ci peut décider de produire seulement pour le marché local ou d’exporter. La multinationale est donc constituée de la maison-mère généralement implantée dans le pays d’origine, et d’une ou de plusieurs filiales implantées dans un ou plusieurs pays d’accueil.

1°/ Les principales caractéristiques de la multinational :

a)Le phénomène de mutualisation est relativement récent : Les premières véritables multinationales sont apparues dès la fin du 19è siècle. Mais, c’est essentiellement à partir des années 1980 qu’elles ont connu un essor remarquable. On compte en 2004 plus de

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70.000 firmes multinationales produisant plus de 10% du PIB mondial et contrôlant les 2/3 du commerce mondial.

b)Les secteurs d’activité des multinationales : La multinationalisation n’est pas liée à un secteur d’activité particulier de telle sorte que l’on trouve de multinationales dans tous les secteurs (de la MP – services). Mais, un grand NB de firmes exerce des activités appartenant au secteur manufacturier. A l’intérieur même de ce secteur, les diverses activités présentent des degrés différents de multinationalisation. Les principales firmes multinationales existent dans le pétrole ; la chimie, l’automobile…

c) Le capital des multinationales : La plus souvent, le capital d’une multinational est très important. De ce fait, il est généralement assez dilué entre des actionnaires.

d)La taille des multinationales : L’importance des multinationales est perceptible dans le CA qu’elles réalisent, dans la VA qu’elles dégagent et qui dépasse parfois le PIB de certains pays, dans l’effectif de travail qu’elles emploient à travers le monde, dans le volume des échanges extérieurs qu’elles effectuent, ou dans le NB de filiales qu’elles possèdent. En générale, les multinationales sont des entreprises de grande taille ayant une structure oligopolistique. Mais, il existe quelque petites et moyennes entreprises (PME) qui se multi -nationalisent.

e)Les pays d’origine des multinationales : Les multinationales sont issues principalement des pays industrialisés. Elles sont principalement américaines. Mais, avec la montée de l’Europe et du Japon, la position relative des multinationales d’origine Américaine diminue. Depuis les années 1980 ; les firmes qui proviennent des pays émergents (Chine, Corée du Sud, Inde….) se développement.

f) Les pays hôtes (d’accueil) des multinationales : La présence des multinationales est très intense dans les PI essentiellement en Amérique du Nord et en Europe, mais, elle progresse dans certains pays émergents en raison des opportunités qu’ils présent pour les firmes en matière d’efficacité productive ou en tant que marchés.

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B)Les modalités de la multinationalisation :

Une firme prend une dimension internationale à partir du moment où elle implante une filiale dans un ou plusieurs pays autres que son pays d’origine.

1- La création des filiales dans les pays d’accueil :

La firme décide de créer elle-même une filiale dans un pays étranger. Cette création s’effectue sans rachat d’entreprises locales. Elle peut aussi s’associer avec une autre entreprise en copropriété pour créer ensemble une filiale. C’est le joint-venture. Cette association se fait en général avec une entreprise locale. On distingue entre les joint-ventures domestiques qui sont créés par des partenaires de même nationalités. Et entre les joint-ventures internationaux lient en général une multinationale et un partenaire local, il s’agit d’une association de la firme multinationales avec une autre entreprise.En effet, le joint-ventures à l’échelle internationale ne cessent de se développer pour réduire les apports financiers nécessaires à un lancement d’une activité pour une firme multinationale ; et bénéficier des connaissances acquises par l’entreprise local comme la qualification des travailleurs, la maîtrise de technologie. En second lieu, profiter des compétences de l’entreprise locale connaît les goûts des consommateurs, leurs pouvoirs d’achat. Et enfin, bénéficier d’un réseau relationnel et politique de l’entreprise local, en effet, une filiale commun comprenant des R… locaux à plus d’avantages qu’une entreprise étrangère à 100%.

2- L’acquisition totale ou partielle d’entreprise déjà établies :

C’est le rachat d’entreprise par acquisition totale de capital, elle c’est la participation au capital d’une entreprise existante ; c’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire de détenir la totalité des actions d’une entreprise pour s’en assurer le contrôle très étroite sur leurs filiales.

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Création de filiale Création de filiale

Section (2) : les différentes formes de filiales :

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Création sans achat d’entreprise local

Joint-venture : Association de la FMN avec une entreprise local en copropriété pour créer une filiale commun

Rachat total du K de l’E déjà existante

Acquisition partielle Prise de participation dans le capital de L’entreprise déjà existante

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Pour devenir multinationale, une entreprise doit implanter une ou plusieurs filiales à l’étranger, c’est-à-dire en dehors du territoire de la maison-mère. Les filiales peuvent prendre plusieurs formes de filiales commerciales de filiales – ateliers et cala en fonction des motivations spécifiques de chaque implantation.

A)Les filiales commerciales : Ce sont les premières formes de filiales qui ont été implantées par les multinationales dès 19è siècle. Elles constituent la forme prépondérante de la période coloniale. A l’heure actuelle, les firmes les plus puissantes se trouvent toujours dans le secteur pétrolier. Les multinationales implantent des filiales commerciales dans un double objectif :

Les multinationales ayant une activité agricole, pétrolière ou extractive, souvent appelées frimes primaire, implantent des filiales commerciales dans les pays dotés de ressources naturelles abondantes pour approvisionner la maison-mère en matière première : intrants nécessaires à la production. Par l’adaptation de cette stratégie, la frime peut garantir alors la qualité, la stabilité et la sécurité de ses approvisionnements et dégagé ainsi des profits substantiels. La plupart des grands produits de base restent largement contrôlés par les multinationales. Le pétrole constitue, encore, aujourd’hui le domaine de prédilection des multinationales.

Les multinationales implantent également des filiales commerciales en vue d’assurer la distribution des produits fabriquées généralement par la maison-mère. En effet, ces filiales lui assurent la prospection du marché, la prise des commandes, la facturation… et le recouvrement ainsi que la promotion des produits sur place et un service après-vente de qualité de manière à maîtrise leur marque. La compétitive hors-prix est tributaire de ces services. La filiale commerciale est donc une unité ont l’activité consiste à effectuer, pour la maison-mère, les approvisionnements nécessaires ainsi que la distribution de ses produits qu’elle fabrique elle-même.

B)Les filiales-relais : Les filiales-relais se sont développé plus tard que les filiales commerciales vers le début du 20ème siècle. Après une période

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de développement à l’étranger de filiales commerciales, plusieurs multinationales décident de changer de stratégie commerciales elles fondent, désormais, leurs stratégie d’une part sur des activités domestiques effectuées par la maison-mère et d’autre part, sur d’autres activités destinées à l’étranger effectués par les filiales-relais. Ainsi, par le biais de leurs filiales-relais, les multinationales décident de produire directement sur le lieu de commercialisation. Les filiales deviennent alors manufacturées. Elles produisent des biens calqués sur ceux de la maison-mère avec parfois quelques modifications en vue de les adapter aussi caractéristiques du marché local.

C)Les filiales-ateliers : Les filiales – ateliers sont apparues dans les années 1960. Elles ont connu ensuite un essor important. (La DIPP). Elles sont basées sur la décomposition internationale du processus de Production en plusieurs sous-ensemble ou segments réalisés filiales-ateliers. La filiale devient une unité spécialisée dans des composants du produit final destinés à être assemblés dans la filiale de montage. L’assemblage est réalisé par une filiale ou, le plus souvent, dans le pays d’origine pour faire bénéficier le produit du label valorisant de made in USA ou made in Japon par exemple. La multinationale procède alors à l’internalisation de la production en recherchant l’efficacité productive dans les pays hôtes. Une main-œuvre à moindre coût, des avantages fiscaux… se présentent alors pour la frime comme des opportunités à saisir pour réaliser la production d’une composante du produit final. Actuellement, la cour vers la compétitive explique pourquoi cette forme de filiales se développe. La multinationale est dans une logique productive ce qui justifie le fait que la taille du marché du pays d’accueil n’a pas d’importance dans le choix du lieu d’implantation de la filiale activé.

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Section (3) : Développement des échanges intra- firmes :

Les échanges réalisés par les multinationales tant au niveau des échanges intra-firmes prennent de plus en plus d’importance.

1)Définition des échanges intra-firmes :

Les échanges intra-firmes, sont les importations et les exportations de biens et services réalisés à l’intérieur du réseau firme-mère filiales et entre les filiales d’une même multinationale. *Tandis que les échanges inter- firmes, ce sont des échanges entre entreprises et ses fournisseurs.

D’autres pays sous-traitant Clts entre les différents FMN à travers le monde. Quels sont les flux d’échanges considéras comme des échanges intra-firmes ?

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Les flux d’échanges intra-firmes apparaissent comme des flux internationaux à cause de leurs dispersion géographique, mais leurs caractères essentiel est qu’ils sont des flux internes l’espace économique de la multinationale c’est-à-dire entre la maison-mère et ses filiales, ou entre les filiales d’une même firme "internationaux”.

2)Nature des produits faisant l’objet des échanges intra-firmes : Le commerce intra-firmes est composé de plusieurs flux portant sur des bien de production (MP ; biens d’équipements, services) importés par les filiales en Provence de la firme mère ou d’autre filiales. Et portent aussi sur des composants et des produits semi-finis circulent entre la maison-mère et les filiales dans le cadre de la décompensions internationale du processus de production. Et enfin, sur des produits finis exportes par la firme-mère par les filiales relais et ateliers à destination de la maison-mère et /ou des filiales commerciale

3)Développement du commerce intra-firme : Le commerce de la DIPP ; la multiplication des filiales ateliers. Ou estime qu’actuellement ce type d’échange prend de plus en plus d’importance notamment dans les pays développés, en effet, le commerce intra-firme a atteint 50% des X… en 2005 et dont plus de 90% portent sur des biens en cours de fabrication (Au Etats-Unis).

4)Evaluation des échanges intra-firmes : Ce commerce intra-firme est qualifié de commerce captif dans la mesure où il s’opère dans un circuit fermé du fait qu’il s’agit de flux internes à la firme. Il échappe donc, dans l’estimation de sa valeur ; aux règles du marché. La firme fixe alors les prix librement et à tendance même à les sous-estimer pour échapper à la fiscalité.

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Section 4 les mobiles de la multinationalisation :

Les firmes qui veulent s’internationaliser cherchent à implanter des filiales à l’étranger. Cette stratégie est dictée par plusieurs avantages.

A)Mobile liées à la maîtrise de coûts :

La multinationale cherche des opportunités pour baisser ses coûts de production.

1- Baisse des coûts de la main-d’œuvre :

Le bas niveau des salaires constitué le principal facteur susceptible d’attirer les entreprises multinationales. De plus ; lorsque les pays d’accueil disposent d’un système de sécurité social embryonnaire, d’une règlementation du travail peu contraignante et d’organisations syndicales relativement peu persécutes, ces éléments sont de nature à constituer des avantages certains pour la firme en termes de coûts. Ainsi, une multinationale préfère s’implanter dans des pays dotés de main d’ouvre « bon marché » afin d’abaisser les coûts de production dans les activités fortement intensives en travail. Les activités de textile, de montage, ou même de services qui choisirent la Chine, La Tunisie, L’Inde par exemple comme lieux d’implantation de leurs filiales- ateliers constituent des exemples types.

2- La réduction des charges fiscales et financières :

Les allègements fiscaux voire les exonérations, en réduisant les coûts de production constituent une des motivations de l’implantation des firmes à l’étranger. De même, l’octroi de

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primes d’investissement, un faible taux d’intérêt mise à disposition de terrain ou de locaux industriel et représentent des avantages financières recherchés par la multinationales pour comprimer leurs coûts.

3- Baisse du coût moyen : Par l’implantation de filiales à l’étranger, la multinationale augmente l’échelle de sa production. Elle pourra, de ce fait réduire son coût Unitaire grâce à une meilleure répartition des coûts fixes sur une production plus importante.

4- Baisse des coûts des transports internationaux :

Contrairement aux entreprises qui effectuent des opérations d’ exportations de biens e services vers des marchés lointains ayant des coûts de transport parfois très élevés, les firmes cherchent à s’implanter à l’étranger à proximité de leurs clients et de leurs fournisseurs pour les réduire. Toutefois, la réduction des coûts de transport internationaux ne constitue pas toujours un mobile du fait du développement : des moyens de transport et de la réduction de leurs coût d’une part ainsi que la prise en considération d’autres priorités notamment dans le cadre de la DIPP.

B)Mobiles liés au marché et à l’environnement : 1- Maîtrise de l’approvisionnement

 : Les premières multinationales avaient, pour principale mobile d’implantation à l’étranger, l’exploitation de MP et de produits agricoles. Aujourd’hui encore, plusieurs multinationales continuent à rechercher un approvisionnement en produits primaires et en produits semi-finis, sécurisé, régulière, à moindre coût et de meilleure qualité.

2- La conquête de parts de marché : Pour s’introduire sur un marché ; et s’y maintenir, l’entreprise doit atteindre la taille critique, condition nécessaire pour affronter la concurrence. Or, du cadre nationale paraît parfois étroit. Par la multinationalisation et essentiellement par le biais des filiales commerciales et de filiales relais, elle pourra maintenir et même accroître ses parts de marché. En effet, la multinationalisation lui permet en 1èr lieu ; d’accroître

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son chiffres d’affaires : en effet ; l’étroitesse du marché local ou sa saturation constitue un frein à la réalisation des économies d’échelles. En devient multinationale ; L’entreprise s’adresse non seulement à la clientèle locales mais également à des clients étrangers. Elle aura alors intérêt à s’implanter partout où le marché semble pouvoir se développer. En second lieu, d’être à proximité de ses clientèles pour mieux répondre à leurs exigences. En effet, les goûts et les besoins étant différents ; l’implantation de filiales à l’étranger permettra une meilleure adaptation du produit aux caractéristiques du marché La firme pourra ainsi acquérir une meilleure position concurrentielle face à ses concurrents. Puis de suivre son concurrent à l’étranger (firme leader afin) de bénéficier de nouvelle parts de marché. Et enfin de réduire les risques, en étant présenté des différents pays, la multinationale diversifie sa clientèle et pourra ainsi répartir les risques liés à la conjoncture économique, politiques…

3- Conditions d’accueil favorables : Les entreprises qui s’implantent à l’étranges profitent de certains avantages proposés par les pouvoirs publics dans le pays d’accueil ; en effet ; l’existence d’une infrastructure favorable (voies des communications et

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de télécommunication par exemple) ; réglementation juridique et sociale souple et attractive (absence de contraintes écologiques, faible couverture sociale, exploitation des avancées technologiques (présence des technopoles) ; existence de paradis fiscaux (absence de taxation ) et de zones libre échange (liberté totale de circulation de marchandises).

4- Possibilité de contourner certains obstacles : Lorsqu’elles veulent exporter, les entreprises peuvent rencontrer des entraves douanières et administratives exigées par le pays d’accueil constituent ainsi des obstacles à l’entrée sur le territoire de produits étrangers. Le meilleur moyen pour les firmes qui souhaitent pénétrer au marché local et de produire sur place.

Section V : Les effets de la multinationalisation sur les pays d’origines et les pays d’accueils

A –les effets de la multinationale sur leurs pays d’origines

1°/ les avantages de la multinationalisation pour les pays d’origines

Possibilité de rapatrier les revenus

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En effet les profits réalisés par les filiales implantés à l’étranglé son généralement rapatrier d’autre revenus tel les redevances Les honoraires peuvent aussi faire l’objet d’un rapatriement

La rapatriement procure aux pays d’origines des moyens de financement supplémentaires favorables à l’investissements et a la croissance économique

Rôle économique et technologique important : l’entreprise mère des pays d’origines continuent à jouées le rôle de base économique et technologique en effet les filiales puisent généralement leurs ressources à l’approvisionnement au prés des fournisseurs dans leurs pays d’origines elles contribuent ainsi à préserver et à accroitre l’emploi relative a ces activités et pour ce qui concerne les activités de recherches et d’innovation ces derniers demeure généralement dans les pays d’origines dou une nouvelle spécialisation dans le activités High-tech . Ce qui procure a l’économie une meilleure compétitivité

2°/ les limites de la multinationalisation pour les pays d’origines

Diminution de la recette de l’Etat Etant considérer comme des gros contribuables, la recette de l’Etat provenant de FMN ,lors quelle délocalise leurs activités vers des paradis fiscaux ca contribution constitue un manque à gainer pour les recettes publiques pour les pays d’origines

Sortie des ressources à l’étranger on implantant des filiales à l’étranger les firmes réalisent des investissements à l’étranger .Ils on découle une sortie des ressources des pays d’origines vers les pays hôtes

Diminution du solde commercial Les exportations réalisés par les FMN sont on grande partie suppléer par la production effectuer par les pays de destination qu’on aux importations , elles accroit lorsque la production réalisée par les filiales à l’étranger est destinée à la maison mère : c’est ainsi que la baisse des exportations et la hausse des importations redussent le solde commercial du pays d’origine ,ce pendant cette impacte négative sur le solde commercial peut être amortie a la fois d’un accroissement des exportations du faite d’une meilleure compétitivité ,et par une

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réduction des importations du fait de l’implantation de filiales à proximité des ressources d’approvisionnements

Destruction d’emplois

B –les effets de la multinationale sur les pays d’accueils

1°/Avantages de la multinationalisation sur les pays d’accueils

Apport de technologie : Les pays hôtes profitent d’un transfert de technologie effectues par les FMN qui s’implantent sur leur territoire lui permettant ainsi un raccourci technologique. Certains pays hôtes ont pu rattraper leurs retards technologiques.

Amélioration de la solde commerciale : La présence du multinational dans les pays d’accueil permet de réduire les importations de certains B/s….. puisque ils sont produits sur place. Par ailleurs, les exportations augmentent pour pays hôte … du fait du développement de l’implantation des filiales ateliers sur son territoire.

1- Les limites de la population pour les pays d’accueil : Sortie de capitaux  : Plusieurs revenus réalisés dans le pays

d’accueil (redevance ; honoraires…) sont rapatries. Il est découle pour le pays d’accueil une sortie des capitaux.

Domination économique-Technologique : Avec la multinationalisation, l’économie du pays d’accueil risque de devenir dépendant des capitaux. étrangers, de la technologie. Elle devient à la merci des décisions prises par les multinationales. Ce qui alimente les craintes d’une domination industrielle et technologique exercés par les firmes.

Risque d’opposition entre les intérêts des pays d’accueil et ceux de la firme : les conflits d’intérêt entre la firme et le pays hôtes risquent de se manifester en raison de la puissance que déduit la multinationale sur le plan économique porter sur le non-respect des droits du travail et de l’environnement propre.

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