Nouveau MAKRO RACER - makrodedektor.com · de problème de conception, que son prix soit à la hauteur mais surtout que les performances soient au rendez-vous. Compte tenu des excellentes

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RESPECTONS : LA LOI 89-900 ET L'ARTICLE 542 DU CODE DU PATRIMOINE

ART L 542 : Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d'objets métalliques, à l'effet de recherches de monuments et d'objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie, sans avoir,

au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche.

Depuis le T2 de Teknetics

nous n’avions pas eu entre

les mains un tel détecteur.

Polyvalent, performant,

léger, réactif, doté de fonc-

tionnalités innovantes, le

MAKRO RACER ne

manque pas d’atouts pour

vous séduire à tel point que

pour préparer ce test nous

avons fait deux groupes.

David a été visité l’usine de

production en Turquie alors

que Calibra a testé l’ap-

pareil sur le terrain, vidéos

à l’appui et ce pendant 3

semaines. Ah oui, j’oubli-

ais, petit détail non des

moindres, le Racer pos-

sède un casque sans fil et

coûte 619 euros.

Qui se cache derrière la«boite» Makro ?

Tout d’abord, je tenais à m’excuserpour le jeu de mot douteux dont vousvenez d’être victime. Makro est unesociété basée à Istanbul qui s’est renducélèbre il y a 7 ans en commercialisantles détecteurs professionnelsJeohunter. La marque a ensuite lancéune gamme orientée loisir. Le premierd’entre eux à s’être fait remarquer estle CF 77 qui rencontre un grand succèsen France depuis 2014. Nous avons eule plaisir de tester dans ces pages il y aquelques numéros ce 18kHz équipéd’un disque 28cm DD et vendu à moinsde 500 euros . Puis, à Noel, Makro a mis au point unpinpointer étanche, le Makropointer,qui s’est rapidement installé en tête desventes dans l’hexagone. Nous avonspour la première fois entendu parler duRacer fin 2014. Nous avons été très sur-

pris par son design et sa couleur rougetape à l'œil. Ce qui a le plus susciténotre intérêt est la possibilité de luiadjoindre un casque sans fil. Sur lepapier, les spécificités du Racer nousont également fait saliver: fréquencepasse partout de 14kHz, disque 29cm

DD, écran retro éclairé d’autant qu’uneversion 50kHz pour la recherche d’ornatif en terrain minéralisé est égale-ment prévue. Nous avons tout de suitecompris que cette machine allait ren-contrer un grand succès à sa sortie.Encore fallait il qu’elle ne souffre pasde problème de conception, que sonprix soit à la hauteur mais surtout queles performances soient au rendez-vous. Compte tenu des excellentes surprisesqu’ont été le CF77 et le Makropointeret attendu le potentiel du Racer nousavons voulu en savoir plus sur lasociété Makro. Je me suis donc renduà Istanbul afin de me faire une idée desconditions dans lesquelles étaient fab-

Nouveau MAKRO RACERPuissant, précis, réactif, ergonomique et sans fil !

Le Racer est performant sur tout type de terrain même à la plage sur sable mouillé. Pour larecherche d’or natif, une version 50kHz sera également bientot disponible.

Le Racer ne pèse que 1.4kg malgré undisque de 28cm DD

Le Racer la nuit avec sa LED et son écranrétroéclairé

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riquées ces produits. J’en ai profitépour tourner une video sur la détectionen Turquie dans laquelle je vous mon-tre à quoi ressemble l’usine Makro etdans laquelle j’interview les dirigeantsde cette société ainsi que des reven-deurs. Je vous en fait un petit résuméun peu plus loin dans cette section.Nous avons eu le privilège d’être le pre-

mier magazine à pouvoir entrer dansces lieux et à pouvoir rencontrer lesingénieurs et l’équipe de productionturque. Dores et déjà sachez que cettesociété emploie entre 80 et 110 person-nes; à titre de comparaison c’est 4 foisplus que XP. Cela laisse imaginer lepotentiel de cette marque déjà bienimplantée partout dans le monde, maisqui commence à prendre son essor enEurope et aux Etats-Unis.Hélas, le prototype du Racer est arrivéen boutique la veille de mon départ cequi ne m’a pas laissé le temps de letester. Je l’ai donc confié à Calibra etMaxence mes collègues qui se compor-taient comme des enfants avec un nou-veau jouet.Quand ce prototype est arrivé à nosbureaux en février, nous avons rapi-dement déballé le carton et là...

Quel est donc ce Racer quime fait courrir jusqu’en

Turquie ?

En ouvrant la boite colorée, on constatequ’un soin tout particulier a été portéau packaging. Chaque élément tientbien comme il faut. Rien à voir avecces emballages unicolores et insipidesde certaines marques dans lesquels unmalheureux détecteur se balade seul.Le Racer est livré dans sa version debase avec un casque KOSS de bonnequalité et avec son protège-disque desérie. Notez que la marque ne comptaitinclure cette protection, mais devantle flot de protestation sur les forumaméricains, elle s’est résigné, et bien luien a pris. Une marque qui écoute sesclients, c’est un bon point !

Nous avons été surpris de voir que ceprototype était accompagné de 3 dis-ques que nous allions pouvoir testersur le terrain en long en large et en tra-vers. Le détecteur n’est même pasencore disponible à la vente, que desdisques optionnels sont déjàdisponibles. Certains fabricantseuropéens feraient bien d’en prendrede la graine. On se souvient par exem-ple qu’XP a mis 4 ans à sortir son disquede 28cm condamnant les possesseursde DEUS à acquérir le triste disque34cm, lourd et peu à l’aise en terrainpollué. Commercialement c’est bienpour la marque car les utilisateursachètent deux disques optionnels aulieu d’un, mais c’est assez frustrantpour le prospecteur d’autant que leDEUS, malgré un prix de 1490, euros àsa sortie n’est équipé que d’un ridiculedisque de 22cm. Makro a pris le contrepied de cette poli-tique, puisque comme Minelab etTeknetics elle équipe ses haut degamme de disque 27-29cm DD bienplus performants. Mieux encore, 3 dis-ques optionnels sont déjà disponibles,pas besoin d’attendre plusieurs annéespour choisir la tête qu’il vous faut.

La partie arrière du Racer inclut le boutond’allumage qui fait aussi office de réglagedu volume sonore, et la prise casque Jack.

Le Makro Racer et son casque sans fil

La partie arrière du Racer nécéssite l’em-ploi d’une protection pluie vendue enoption. En effet, le haut parleur est

directement en contact avec le sol ce quiest très problématique si terre ou humid-ité rentrent en contact avec ce dernier

comme ce fut le cas durant notre test. Ilen vas de même pour le compartiment àpile lui aussi en contact avec le sol. Fort

heuresement la protection pluie neopreneest d’excellente qualité. La protection

pluie qui s’insère sur le boitier est hélasun peu moins bonne.

Le «dongle» et le casque sans fil du Racer.


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Les accessoires optionnels

La grande force du Racer est d’être lepremier détecteur complet à moins de1300 euros à être équipé d’un casquesans fil. Ici, c’est la technologieBluetooth qui a été choisie. La marquea développé un adaptateur ou «don-gle» qui vient s’insérer sur le coté duboitier. Lui aussi est d'ailleurs decouleur rouge. Il est compatible avecun casque sans fil de marque Phillipsde très bonne qualité. L’émetteur est alimenté par ledétecteur et le casque par 2 piles AA.Ce système est beaucoup plus avan-tageux que celui des autres casquessans fil car à tout moment vous pou-vez remplacer les piles sur le terrain.C’est plus facile que de trouver uneprise au milieu de nulle part et de train-er tout un tas de chargeurs...Hormis les disques, l’autre accessoireindispensable est la double protectionpluie. Si elle permet de protéger leboitier du sable et de l’humidité, elle

garantit surtout que des élémentsextérieurs ne viendront pas se logerdans le haut-parleur (mal)situé sousle repose bras.

Conception et assemblage

Le détecteur se monte facilement. Sacanne en S est démontable en 3 par-ties. Des originales bagues de serragesassurent qu’aucun jeu ne se fasseressentir quand vous balayez. Bonpoint, le repose bras est réglable mêmes’il coulisse difficilement sur notre pro-totype.Le disque est d’excellente qualitémême si les pattes nous semblent unpeu fines. L’écran est superbe mais seraye facilement (micro-rayures). Ilvous faudra le protéger.Premier point de frustration: la vis dudisque. Elle a cassé à l’assemblage.Heureusement que nous commercial-isons nos propres fixations. Avec lanotre, point de problèmes.Une gâchette courte se trouve sous leboitier. Elle fait entre autre office delocalisateur de cibles (pinpoint) maispossède aussi des fonctions sec-ondaires comme pour l’appairage ducasque, le réglage manuel de l’effet desol etc...Le casque filaire ne se branche pas surle boitier mais à l’arrière du repose brascomme sur certains Minelab. Le vol-ume sonore se trouve lui à coté de la

prise casque et se règle non pas vial’écran mais par un potentiomètreindépendant.Le Racer fonctionne avec 4 piles AAqui lui offrent 25 à 30 heures d’au-tonomie. Ce n’est pas aussi bien qu’unT2, mais c’est plus qu’honorablecompte tenu de l’ecran rétro-éclairé.La poignée est équipée d’un vibreur.Ne nous en cachons pas, mis à partpour rester discret, cela n’a pas grandintérêt sur le terrain, vous pouvezd’ailleurs débrayer la fonction. Certains’en serviront pour localiser avec pré-cision une cible. Vous pouvezd’ailleurs régler de 0 à 5 la durée desvibrations (longues ou courtes).Attention, les signaux faibles n'activentpas le vibreur. Le principal avantage de ce système estque les personnes souffrant de troublesauditifs pourront se jeter sur cetappareil les yeux fermés ! D’ailleurs,la marque propose une vidéo dedémonstration en langage des signes.C’est vraiment bien pensé !Le Racer est aussi équipé d’une lampeLED à l’arrière du boitier qui s’allumeen tirant la gâchette vers soit tout enappuyant sur la flèche du bas. Cesdeux fonctions sont égalementdisponibles sur la série FORS deNokta. Rappelons que ces deuxsociétés ont fusionné en 2014. Le Racerest le premier produit issu de la col-laboration Makro-Nokta.




La poignée est équipée d’un vibreurréglable sur 5 degrés d’intensité mais quise révèle, au final, peu utile sur le terrain.On aurait préféré qu’il ne s’active que lorsde l’utilisation de la fonction pinpoint. Parcontre, cette poignée est salvatrice pourles personnes souffrant de déficits audi-

tifs. La vibration va les prévenir d’unecible, ils pourront alors se fier à l’identifi-cation visuelle sur l’écran pour vérifier s’ils’agit d’un objet ferreux ou non. Une vidéo

en langage des signes est d’ailleursdisponible sur le site de Makro.

Les bagues de serrage du Race limitent lejeu dans la canne.

La lampe LED pour vous éclairer la nuit. Le niveau de retroéclairage de l’ecran est aussi ajustable


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Pour ce qui est de l’im-pression générale,c’est pas mal du tout, etce rouge se révèle être dumeilleur effet !Nous avons fait état denos observations au fab-ricant qui a corrigé ces petitsdéfauts sur les versions com-merciales. Il en a aussi profitépour rajouter une protection enplastique autour de la gâchette.

Si votre ram-age se rap-

porte à votreplumage...

Comme dans la fable deLafontaine, nous avons flatté (àraison) le Racer. En est il pourautant le Phénix des hôtes deces bois ? Il faudra attendrela partie test sur le terrainpour en apprendre davantage.Avant d’aller faire joujou avec le Racer,attelons nous à examiner les fonction-nalités et réglages disponibles.Le Racer propose toutes les optionsd’un appareil haut de gamme.A ce titre les similitudes avec le T2 deTeknetics sont nombreuses. On retrou-ve des réglages identiques mais cen’est pas tout.

ID FILTER: La discrimination,nommée ici ID FILTER et de manièregénérale l’échelle des métaux rappellefortement celle des Teknetics avec uneplage des ferreux graduée de 0 à 39...

FREQ SHIFT:Comme pour un T2,vous pouvez aussi décaler la fréquencede l’appareil sur 5 niveaux, 3 étant leréglage d’usine. Attention, ce décalagene doit être utilisé qu’en cas d’inter-férence électromagnétique (EMI) caril impacte les performance en pro-fondeur de l’appareil. Restez donc sur3 si vous ne rencontrez pas de prob-lème d’EMI.

GAIN: C’est le réglage de la sensibil-

ité c’est à dire de la puis-sance de l’appareil.Avant de régler ce

dernier de 0 à 99, com-mencez par calibrer l’effet

de sol. Puis ajuster cette sensibilitéselon vos gouts pour une détec-

tion silencieuse ou alorsplus bruyante mais plus

profonde. Tout celadépend en fait de

votre terrain. Dans cer-taines zones vous ne pour-

rez pas pousser le gain à fond.

MODE: Le Racer met à votre dispo-sition 4 modes de détection: tousmétaux, 2 tons, 3 tons et mode

plage. Le mode le plus puissant estle mode tous métaux que nous

vous recommandons d’utiliseren terrain propre.

THRESHOLD: C’estle seuil sonore de l’ap-pareil en mode tous

métaux.

TRACKING: On retrouve cette fonc-tion sur le Sovereign de Minelab.Faites appel à cette dernière si vousvous trouvez dans des zones ou le tauxde minéralisation change brusque-ment comme à la plage. Nous vousrecommandons de l’utiliser surtout enmode tous métaux. Activez aussi cemode dans les terrains saturés de hotrock plutôt qu’un effet de sol classiqueRappelez vous que si vous calibrezvotre effet de sol sur une ciblemétallique ou une pierre qui sonne,vous risquez ensuite de manquer depetites cibles peu conductrices. Bienévidement, n’utilisez jamais ce modepour des tests dans l’air au risque devoir vos performances grandementdiminuer.Pour passer en mode calibrage manueld’effet de sol, rendez vous dans lemode tous métaux et poussez lagâchette, comme sur un T2, puis com-mencez votre mouvement de «pom-page». Il vous faudra utiliser cetteméthode notamment à la plage sur

sable mouillé. Un réglage comprisentre 0 et 40 devrait faire l’affaire surles terrains les plus difficiles.

AUDIO TONE: Cette fonction vous




Les disques et packsPour l’instant 4 disques estam-pillés Makro sont disponibles dèsla sortie de l’appareil et sont équi-pés de leur protège-disque.

Le premier est le disque de 29x18cm DD de forme légèrement ellip-tique; c’est celui qui équipe desérie le Racer.

Le disque elliptique plein de26x14cm offre des performancessimilaires à celles du disques29x18 mais avec une précisionaccrue grâce à sa forme très allon-gée qui limite grandement le phé-nomène de masquage de cible. Cedisque est très performant en ter-rain saturés de clous.

Le petit disque rond 13cm est luidédié aux fonds de rivière, auxintérieurs de maison et auxrochers. Il passe partout et nesouffre quasiment d’aucun pro-blème de masquage de cible depar sa petite taille.

Le disque 40x33cm est lui dédiéaux terrains peu pollués et déga-gés. Il permet de couvrir beau-coup plus de surface tout engagnant en profondeur. Il estexcellent en prairie, en foret etsurtout à la plage !

Pour accéder au réglage manuel de l’effetde sol rendez vous dans le mode tous

métaux et poussez la gachette.Commencez aussi votre mouvement de

pompage.


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permet de choisir la tonalité des ciblesnon ferreuses (5 niveaux).

VIBRATION: Permet d’activer levibreur ou de l’éteindre. Vous avez lechoix là encore entre 5 positions quivont déterminer la durée des vibra-tions (courtes ou longues)

BACKLIGHT: C’est là que vousajustez le niveau de retro éclairage del’écran et du clavier.

Au vu de tous ces réglages, il nemanque pas grand chose au Racer. Uneréactivité réglable (même si une dif-férence est visible entre les modes 2 et3 tons) aurait été un plus. Personne neregrettera l’absence de Notch. Le Racerpossède tous les réglages dont vous

aurez besoin et reste simple à utiliser.Ici pas de réglages complexes ou demode expert que personne n'utilise.

Racer à l’épreuve du terrain

Pour cette partie je laisse ma place àCalibra qui a pu tester l’appareil et sesdisques pendant plusieurs semaines. Ila d’ailleurs réalisé plusieurs videosque vous pouvez retrouver sur notresite: www.lefouilleur.com/tv.J’ai utilisé le Racer en prairie, en foretet en champs avec plusieurs disques.L’appareil demeure stable même avecun niveau de puissance à 99 ! Les petitsobjets en fer son parfaitement rejetés.Evitez de porter l’ID filter au delà de39 au risque de commencer à éliminerdes petits alliages intéressants.

L’impression de puissance est trèsbonne ce que confirment nos tests encube. Le magazine anglais TreasureHunting explique aussi que le Racerfait aussi bien que des appareils ven-dus au double du prix et le compare auDEUS de XP. Nous avons voulu véri-fier cela, c’est pourquoi nous avonséquipé le DEUS d’un disque 28cm etavons réalisé les tests reportés dans letableau ci-contre. Le T2 faisant bienmieux que le DEUS d’après notre testréalisé sous contrôle d’huissier et parudans le numéro précédent mais aussid’après certains testeurs anglais (Gary)et américains (Dankowski) parmi lesplus réputés, nous nous sommes con-tentés de comparer le Racer avec lemodèle de XP. Les résultats de ce testconfirment l’impression sur le terrain.Le Racer descend donc très profondé-ment et fait mieux qu’un DEUS àdisque égal sur certaines cibles. Unevidéo attestant de cela est publiée surle Fouilleur TV.Vous pouvez gagner encore davantagede profondeur sur terrain propre enutilisant le mode tous métaux et enpoussant le seuil sonore. Vous utilis-erez alors l’identification visuelle del’écran pour différencier les petitsdéchets en fer des cibles intéressantes.

Le Racer est très réactif comme vouspouvez le voir sur les différentesvideos. Sa réactivité est équivalente àcelle d’un T2 ce qui est remarquablesurtout en terrain pollué. Le son est netet clair à l’aplomb de la cible.L’appareil propose bien entendu uneidentification multiton. Il ne crachotepas tout le temps comme avec certainsdétecteurs. Le pinpoint est précis.L’appareil est bien équilibré et trèsagréable à utiliser.

Le casque sans fil est un réel plusmême si on regrettera un son moins netqu’avec le haut parleur. Le casquePhilips ne souffre d’aucun décalagesonore comme avec les casques com-patibles que l’on trouve dans le com-merce. La marque nous avoue tra-vailler sur d’autres types de casquesplus petits type tour de tête.




L’accès aux réglages est aisé sur le Racer.


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Du coté des reproches, j’ai trouvé quele Racer devenait un peu bruyant danssur terrain très pollué en ferreux. Onregrettera l’absence d’un volume ferréglable qui aurait pu limiter ce genrede pollution sonore. Rien de bien gravecependant. Le mode 2 tons va un peuplus profond que le mode 3 tons sur leprototype que j’ai testé. Le fabricantnous annonce cependant que cette dif-férence est moins flagrante sur la ver-sion commerciale définitive. Manqueune réactivité réglable comme sur lesnouveaux T2 UPG, comme sur lesMinelab Safari ou sur le DEUS.Coté conception, j’ai eu très peur car enmontant le disque j’ai cassé la vis defixation dès le départ. Là encore, ce

n’est pas très grave puisque cesdernières ont été changées par le fab-ricant. C’est surtout au niveau du hautparleur que le Makro souffre d’un grosdéfaut de conception. Je m’en suisaperçu à la première sortie lorsqu’unpetit morceau de bois s’est logé dansle haut parleur. Je ne comprenais paspourquoi les sons étaient bien plusnasillards qu’en boutique. C’est à la finde la sortie que j’ai vu cet intrus que jen’ai d’ailleurs pas encore réussi àdéloger. On peut craindre le pire sivous posez votre Racer dans l’herbemouillée. La seule parade possible estde lui adjoindre systématiquement ladouble protection pluie optionnellequi isolera du sol toute la partieinférieure du Racer (compartiment àpile et haut-parleur). Contrairement àun T2 dont le compartiment rehaussele haut parleur par rapport au niveaudu sol, le dessous du Racer est lui plat,

ce qui conduit à ce malheureuxdésagrément. Malgré cela, j’ai été ent-housiasmé par ce détecteur notam-ment à cause de ses excellentes per-formances mais surtout du casque sans fil.

Conclusion

Les premiers tests et avis clients con-firment que le Racer est une superbemachine. Que vous soyez unprospecteur débutant ou expérimentéle Racer ne manque pas d’argumentscomme vous avez pu le voir. Plusieursutilisateurs ont donné leur avis ici :http://lefouilleur.com/forvm/view-forum.php?f=105Le testeur anglais Toddy Irvine grati-fie même le Racer d’un 10 sur 10 danstous les domaines...Nous n’irons pasjusque là, car pour nous le détecteurparfait n’existe pas. Pourtant le Racer nous a plus queséduit. Bien moins cher et plus perfor-mant qu’un DEUS (ce qui est normalcar ce dernier a été conçu en 2008), leRacer demeure un peu moins pointuqu’un T2 UPG et souffre de légersdéfauts de conception que nous nousdevions de souligner. Malgré cela c’estune très grande réussite. Nousn’avions pas eu entre les mains unetelle machine depuis le T2 ! Le Racerva être un énorme succès commerciald’autant qu’il ne coute que 619 eurosen prix de départ et 789 avec le casquesans fil. Des nombreux packs avecplusieurs disques sont disponibles surnotre site: www.lefouilleur.fr.

On a aimé:+ Le casque sans fil sans décalage+ La puissance du Racer+ Sa réactivité élevée+ La fréquence passe partout de 14kHz+ Le disque 28cm DD de série+ Ses bonnes performances à la plage+ Le vibreur qui peut se révéler pra-tique sur le terrain mais surtout uneexcellente idée pour les personnessouffrant de troubles auditifs+ L’écran couleur rétroéclairé+ La prise en main et navigation aisée+Les nombreux disques déjàdisponibles

+ Le protège-disque et casque KOSSde bonne qualité inclus+ Le prix très bas pour un tel appareil

On a moins aimé- la durée de connexion du casque sansfil si vous perdez l’appairage avec lecasque- la vis de disque fragile- absence de volume fer- absence de réactivité réglable- le haut parleur mal situé qui nécés-site obligatoirement l’emploi d’unehousse pluie

David aka Le roi de la schrap




Nous n’avions pas eu entre les mains une telle machine depuis le T2 !

Les testeurs anglais à l’image de ToddyIrvine ont été séduits par le Racer.

Photos prises par Exnona apèrs quelquessorties avec le Racer. Il est l’un des pre-miers utilisateurs de Racer et avait aussiété l’un des premier acquéreurs de T2 en

France.


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Le détecteur de métaux

devient depuis une dizaine

d’année un produit mondi-

alisé. Les états unis et

l’Europe ont perdu leur

monopole, ainsi des pays

comme la Bulgarie (Detech,

GM, Deeptech), la Turquie

(Nokta, Makro) et plus

récemment l’Ukraine (NEL)

hébergent des fabricants

qui commence à acquérir

une certaine renommée

dans leurs domaines

respectifs. Voilà pourquoi

nous avons décidé de con-

sacrer ces quelques pages

à la détection en Turquie.

La demande mondiale dedétecteurs explose...

Au Fouilleur, nous attachons un soinparticulier à être les premiers vousmontrer et à tester des produits inno-vants que les autres medias ignorent.Ainsi nous avons été les premiers àcommercialiser les disques Detech, lesVibratector, les détecteurs Teknetics,les casques Detectorpro et lesdétecteurs Makro. Il y a quelques années nous avons testéplusieurs marques bulgares qui aujour-d’hui sont reconnues mondialementcomme Detech alors que nos concur-rents se contentaient de railleries à leursujet. Ce manque d'ouverture d'esprits'explique par le fait qu’ils préfèrenttraiter d’appareils dont les marquessubventionnent grassement leursforum, magazines et magasins et dontla marge offerte est bien supérieure àcelle de petites productions. Votremagazine n’a cure de ces considéra-tions mercantiles, voilà pourquoi nous

testons des détecteurs de toute originesans aucun à priori. Certains internautes avaient qualifié lesdétecteurs bulgares de «yaourts»;récemment l’accent a été mis demanière péjorative sur le coté «turque»des détecteurs Makro et Nokta, commesi les stambouliotes n’étaient capablesque de découper du Kebab ! Cetteremarque profondément méprisante etethnocentrique nous a mis en colère.Quand nous avons découvert les nou-veaux produits Makro (Racer,Makropointer), il nous a semblé judi-cieux de nous rendre sur place afin d’ensavoir plus sur la détection en Turquie:lois, détecteurs, fabricants. Nous avonspu nous faire idée précise de ce marché.Comment des marques nouvellescomme Makro et Nokta parviennentelles à commercialiser des produitsperformants et peu chers alors que les«grands» fabricants traditionnels s’en-dorment sur leurs lauriers tout en con-tinuant à proposer, eux, des détecteursbien plus chers ? Rappelons qu’avantl’arrivée des disques Detech en 2007en France, le prix des têtes étaient de30% supérieurs. L’émergence de nou-veaux fabricants accroit l’offre dedétecteurs et de disques, et contribue à

faire baisser les prix, ce qui n’est pas dugout de certains magasins français pro-tégeant leur commerce surtout en cettepériode de forte hausse du dollar con-duisant à une hausse notable des prix.

Les turques sont fous dechasse aux trésors !

On estime à plus de 50000 détecteursle nombre de détecteurs importés enTurquie chaque année. Malgré des loisrépressives, c’est un marché énorme.La détection en Turquie est permise,mais déterrer un objet est interdit. Il estpossible de détecter dans certaineszones mais il faut pour cela s’acquitterd’un permis provisoire qui vous per-met de couvrir une zone de quelquescentaines de m². Ce permis couteplusieurs centaines d’euros, mieuxvaut donc ne pas vous tromper quandvous choisissez votre zone. La Turquiese trouve au carrefour de plusieurscivilisations et religions majeures, lestrouvailles potentielles sont innom-brables et bien souvent en matière trèsprécieuse. Voilà pourquoi, en plus dupermis, il vous faudra être accompag-né d’un archéologue pendant vosfouilles que vous devrez bien entendurémunérer et défrayer. Ce coût deplusieurs milliers d’euros est censé dis-suader les prospecteurs turques de selancer dans des recherches. De nom-breuses zones sont complètementinterdites à la détection comme parexemple la ville d’Istanbul. Si l’arméevous surprend en train de creuser et sivous êtes équipé d’un détecteur, vousrisquez un procès et une peine deprison sévère en cas de récidive. La loi

La Turquie, l’autre paysdes détecteurs

Le montage des Racer. Ci-dessous l’atelier peinture.

On a mis notre visite en video. Elle à voir sur le Fouilleur TV.


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turque ne reconnait pas la détection deloisir. Malgré la peur légitime du gen-darme (souvenez vous de MidnightExpress !), les prospecteurs turquespratiquent leurs loisirs sans autorisa-tion, bien souvent loin des villes afind’éviter les risques de se faire attrap-er. Un prospecteur nous a expliqué quemême s’ils ont les moyens, ils nedemanderont pas l’autorisation parpeur que quelqu’un de l’administra-tion ne les «double» en apprenant paravance la zone qu’il va explorer lors dela demande d’autorisation.

Makro et Nokta

Minelab et Garrett sont les marques lesplus populaires. N’oublions pas que

la Turquie est une porte d’accès priv-ilégiée pour le commerce avec lemoyen orient (en particulier Dubai) etdonc pour les GPX et autres détecteursd’or ! Ainsi les turques ne lésinent passur le prix quant il s’agit de s’offrir undétecteur alors qu'en France le paniermoyen est de 250 euros. Les deux pre-mières marques turques se sont doncspécialisés dans des détecteurs pro-fessionnels grande profondeur. Noktaa sorti ses Golden King il y a 8 ans, etMakro ses Jeohunter 2 ans plus tard.A mesure que la fièvre de l’or gagnaittout le pays, les prospecteurs ontdemandé de plus en plus de détecteursde loisir. Les deux marques ont ainsicommencé à commercialiser desdétecteurs performants mais dont ledesign retro les rendait invendablesdans le reste du monde. Le premier

détecteur acceptable en terme de nosstandards esthétiques fut crée parNokta avec le Golen Sense puis leVelox un an plus tard. Makro fit demême avec l’excellent CF77. Bien queperformants et offrant un excellentrapport qualité-prix, ces machines sesituaient encore à des années lumièredes détecteurs peu encombrants,légers et à écran LCD des fabricantsaméricains. La série FORS sortie en2014 inclut pour la première forme unvumètre. Puis Makro lance son remar-quable pinpointer étanche innovant àplus d’un égard: le Makropointer.Makro et Nokta décident en 2014 deregrouper leurs forces . Le premierfruit de cette entente est le Racer quenous venons de tester pour vous. Depetite production, le tandem Makro-Nokta entre dans une nouvelle dimen-sion et tente dorénavant de conquérirdes parts de marché aux détrimentsdes grands fabricants traditionnels.

Fabrication et projets

L’usine d’assemblage se trouve enplein cœur d’Istanbul, une ville mod-erne de 15 millions d’habitants où lesgratte-ciel et résidences de standingrépondant aux dernières normes sis-miques poussent comme deschampignons, le tout à des annéeslumières de la vision qu’on certainsoccidentaux de la Turquie. Ceux quiont visité cette ville savent que l’indus-trie turque est florissante (textile, auto-mobile). Pourquoi les turcs ne pour-raient ils pas fabriquer des détecteursaussi bons voir meilleurs que Garrett ,XP ou Minelab ? C’est pour contrer cegenre de remarques stéréotypées quenous avons demandé à Nokta de nousfaire visiter ses locaux qui sont en traind’être mis en commun avec ceux de

Makro. Entre 80 et 110 personnes y tra-vaillent, soit 4 fois plus que chez XP !La production, c’est à dire l’endroit oùsont assemblés les détecteurs se trou-ve au rez-de- chaussée alors qu’à l’é-tage se trouvent les départements derecherche, les services marketing et ladirection. Nous vous joignonsquelques photos pour que vous fassiezune idée de l’endroit. Tout est luxueux,grand, et neuf. Nous avons même putourner un petit film que nous vousprésentons dans le journal duFouilleur 3. Nous avons interviewéVeysel manager de Makro qui a reçuil y a quelques mois le prix du designattribué par le ministère de l’industriepour le Makropointer. Nous avonsaussi rencontré Dilek responsable mar-keting de Nokta. Ils nous ont confiéque leurs sociétés travaillaient en syn-ergie afin de sortir un détecteur d’en-trée de gamme dans les 12 mois ainsiqu’une nouvelle série de machinesgrande profondeur pour 2016.

David aka Le roi de la schrap




Rencontre avec Veysel, responsable deMakro, qui recoit ci-dessous un prix pour

le design du Makropointer

Chaque pinpointer est testé et sonétanchéité vérifiée.

Le Grand bazar d'Istanbul date du XVIèmesiècle.

Sainte Sophie témoigne du mélange deculture et des richesses dont la Turquie

regorge. Cette basilique byzantine érigéeau VIème siècle a été transformée en

mosquée au XVème siècle.


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Nouveau MAKRO RACER - makrodedektor.com · de problème de conception, que son prix soit à la hauteur mais surtout que les performances soient au rendez-vous. Compte tenu des excellentes