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Convention USF La donnée au coeur des nouveaux usages 2018 10 et 11 Octobre Centre des Congrès de Lyon www.conventionusf2018.fr mag L’USF Trimestriel / Juin 2018 / Nouveau modèle de licensing et d’audit : l’USF reste vigilante n°39 www.usf.fr / Un nouveau Président pour l’USF / PUNCH Powerglide : des équipes de maintenance converties aux applications mobiles avec FIORI / RGPD : premier guide pratique de la relation contractuelle avec les fournisseurs / Comment définir la bonne trajectoire vers S/4 HANA Utilisateurs SAP Francophones

Nouveau / RGPD : premier guide pratique de la relation L’USF · 2018-07-04 · Trimestriel / Juin 2018 Utilisateurs SAP Francophones n°39 mag « L’USF mag » le magazine des

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201810 et 11 Octobre

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magL’USFTrimestriel / Juin 2018

/ Nouveau modèle de licensing et d’audit : l’USF reste vigilante

n°39

www.usf.fr

/ Un nouveau Président pour l’USF

/ PUNCH Powerglide : des équipes de maintenance converties aux applications mobiles avec FIORI

/ RGPD : premier guide pratique de la relation contractuelle avec les fournisseurs

/ Comment définir la bonne trajectoire vers S/4 HANA

Utilisateurs SAP Francophones

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2018

10 et 11 Octobre

Centre des Congrèsde Lyon

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Ce programme sera complété prochainement.Retrouvez-le sur www.conventionusf2018.fr Utilisateurs SAP Francophones

Mercredi 10 octobre 2018

8h00 : ouverture des portes

10h15 : Gianmaria PERANCIN - Président USF

10h25 : Conférencier surprise

11h00 : Pause

11h30 : Brian Duffy - SAP

12H10 : Raphael Enthoven “L’innovation, c’est une mémoire”

13h00 : Déjeuner

14h30 / 19h00 : Ateliers

19h00 : Apéritif animé - Dîner - Lounge Bar

Jeudi 11 octobre 2018

8h00 : ouverture des portes

8h30 / 9h10 : RoadMap SAP

9h30 : Gianmaria PERANCIN - Président USF

9h40 : Gérald Karsenti - SAP

10h10 : pause

10h50 : Remise cadeau Concours Photos

11h00 : Intervenant à venir

11h40 : Virginie Guillot - Patrouille de France “La confiance et le collectif au cœur de l’excellence”

12h30 : Déjeuner

14h00 / 17h00 : Ateliers

17h30 : FIN

MATIN

après-midi

exposition

exposition

conférences

ateliers REX

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Enjeux• Convention 2018 : la donnée au cœur

des nouveaux usages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4

• Un nouveau Président pour l’USF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 5

Décryptage• Nouveau modèle de licensing et d’audit :

l’USF reste vigilante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 6

International• Voyage des Présidents à Walldorf 2018 :

affluence européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 8

Retours d’Expériences• PUNCH Powerglide : des équipes de maintenance

converties aux applications mobiles avec FIORI . . . . . . . p 10

• SAPPHIRE 2018 : une édition très riche . . . . . . . . . . . . . p 11

Commissions• RGPD : premier guide pratique de

la relation contractuelle avec les fournisseurs . . . . . . . . p 12

• Comment définir la bonne trajectoire vers S/4 HANA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 13

• La Commission EPM : un nouveau dynamisme . . . . . . . p 14

• Quelques brèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 15

A près huit ans de Présidence de Claude Molly-Mitton à la tête de l’USF, le challenge que j’ai souhaité relever

est particulièrement stimulant. Car la barre est haute ! Bien évidemment, je tiens à remercier Claude pour tout l’énorme travail

accompli au service de tous les adhérents. Je remercie également Patrick Geai, qui lui a succédé pour assurer la Présidence pendant quelques mois.

Plusieurs axes stratégiques sont à privilégier (lire page 5). L’USF doit en particulier élargir sa base d’adhérents, comparé au nombre de clients de SAP dans l’Hexagone. Continuer la production et la qualité de nos livrables me semble fondamental pour conforter l’image de l’USF, ainsi que maintenir le dynamisme de ses Commissions et de ses Groupes de travail, et l’engagement des équipes de permanents. Vis-à-vis de l’éditeur et de l’écosystème SAP, il est également très important de progresser sur la localisation des solutions et d’accélérer notre dynamique internationale.

L’arrivée de Gérald Karsenti, nouveau DG SAP France, avec qui j’ai eu un premier échange, ne remettra pas en cause les pistes de collaboration évoquées lors d’un Comex commun entre l’USF et SAP, début avril 2018, en particulier sur l’analyse des contrats cloud, très complexes, la synergie autour de nos événements respectifs et le licensing.

L’USF compte sur Patrick Geai pour poursuivre et mener à bien les réflexions sur la stratégie commerciale de SAP, notamment le décryptage du nouveau modèle de licensing (lire page 6) : j’ai souhaité lancer une mission spécifique sur cette thématique, car il convient de rester très vigilant quant aux changements dans la politique commerciale et tarifaire de SAP.

Avec toutes les forces vives de l’USF, je suis persuadé que nous atteindrons les résultats à la hauteur de nos ambitions collectives.

Gianmaria PerancinPrésident USF

mot du Président sommaire

L’USFTrimestriel / Juin 2018

Utilisateurs SAP Francophones

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www.usf.fr

mag

«  L’USF mag  » le magazine des Utilisateurs SAP Francophones. Édité par l’USF - 64, rue du Ranelagh - 75016 Paris. E-mail : [email protected] - www.usf.fr

Toute reproduction totale ou partielle d’un article du magazine « L’USF mag » est soumis à l’accord préalable du Club Utilisateurs SAP Francophones.

Ce magazine se veut être le reflet de la notion «  d’échanges et de partages  » chère à notre esprit, n’hésitez donc pas à nous faire partager vos avis et remarques. E-mail : [email protected]

Directeur de publication : Élysabeth Blanchet.Rédacteur : Philippe Rosé, Best Practices International.Conception graphique : [email protected]édits photos : USF / P. Sautier / B. Boccas / Y. Piriou / Membres et partenaires USF / Fotolia / Pixabay / Freepik.Impression : Imprimatur.Utilisateurs SAP Francophones

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Je m’inscris à la Convention USF 2018

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2018

RAPHAËL ENTHOVENRaphaël Enthoven est philosophe, il enseigne

à Sciences Po et à l’école Polytechnique. Il

intervient régulièrement dans les médias,

notamment sur Europe 1 où il présente

quotidiennement sa « Morale de l’info »,

après avoir animé (de 2007 à 2011)

les Nouveaux chemins de la connaissance sur

France-Culture. Il est l’auteur de nombreux

ouvrages, dont “Morales provisoires” (2018),

“Little Brother” (2017), “Anagrammes pour

lire dans les pensées” (2016).

VIRGINIE GUYOTVirginie Guyot, ingénieure aéronautique, est

pilote de chasse et a été la première femme

affectée sur Mirage F1, à intégrer, en 2008, la

Patrouille de France et à en prendre le lead.

Elle est toujours la seule à ce jour, à avoir

dirigé une patrouille acrobatique nationale.

À ce titre, Virginie Guyot a reçu un trophée

« femme en or » en 2010 dans la catégorie

« femme d’exploit ». Elle totalise plus de

2 300 heures de vol et 76 missions de guerre.

BRIAN DUFFYBrian Duffy est le président de SAP Europe

du nord, poste qu’il occupe depuis septembre

2017. Il était auparavant en charge des

initiatives stratégiques globales de SAP.

(Intervention en Anglais - traduction

simultanée).

GÉRALD KARSENTIAvant de rejoindre la direction générale

de SAP France, Gérald Karsenti, diplômé

de Sciences Po Paris, d’HEC Paris, de

l’Université d’Oxford et titulaire d’un master

en finance, a été le PDG d’HP France, après

avoir été dirigeant au sein des groupes IBM

et Capgemini et avant de rejoindre Oracle

France en tant que Directeur Général.

Parallèlement, il est depuis plus de douze ans

professeur affilié à HEC Paris où il enseigne

le leadership, la transformation digitale et la

gestion du changement.

CONVENTION 2018 : LA DONNÉE AU CŒUR DES NOUVEAUX USAGESLa donnée a toujours été le lien qui unit toutes les technologies. Mais ce qui était vrai par le passé l’est encore plus aujourd’hui et le sera davantage demain. Retenons trois ruptures principales qui renforcent ce caractère stratégique de la donnée. D’abord, le fait que la puissance technologique, exponentielle, facilite la création et l’exploitation de données toujours plus volumineuses et moins structurées. Ensuite, la technologie devient « pervasive » dans les entreprises, les organisations et dans la vie quotidienne, multipliant les usages innovants. Enfin, les aspects réglementaires, on le voit avec le RGPD, achèvent de graver la donnée dans l’ADN des entreprises et de leurs clients.

La donnée n’est plus seulement au cœur des technologies, elle est au cœur des nouveaux usages : tel sera le fil rouge de la Convention USF 2018, qui se déroule à Lyon les 10 et 11 octobre 2018 (n’oubliez pas de vous inscrire que le site www.conventionusf2018.fr).

Comme à l’accoutumée, la Convention USF donnera la parole à des experts et conférenciers de renom. L’édition 2018 accueillera notamment Raphaël Enthoven et Virginie Guyot. Interviendront également Brian Duffy et Gérald Karsenti, nouveau Directeur Général de SAP France, qui succède à Marc Genevoix.

Le programme des conférences plénières sera complété très prochainement.

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marché de l’éditeur », explique le Président, pour qui une

telle initiative fonctionne très bien en Allemagne, sous

l’égide du DSAG. D’autre part, pour mieux accompagner

les entreprises adhérentes à l’USF qui s’implantent à

l’étranger, il serait pertinent, selon Gianmaria Perancin, que

SAP mette en place un service dédié à l’accompagnement

des clients français qui s’installent à l’étranger en

particulier pour que l’information circule mieux.

Enfin, le quatrième axe stratégique mis en avant

par le nouveau Président, dans la continuité de ses

prédécesseurs, est d’installer l’USF dans une dynamique

pérenne à l’international. « C’est une ambition forte qui

passe à la fois par une responsabilisation des membres du

COMEX et du bureau de l’USF. »

Pour son mandat de Président de l’USF,

Gianmaria Perancin a défini quatre

principaux axes stratégiques.

Le premier est d’élargir encore plus la

base d’adhérents à l’USF. « SAP annonce

environ 3 000 comptes en France, nous

avons 450 sociétés adhérentes à l’USF,

nous devons mieux faire, à la fois pour

séduire des grandes entreprises, mais

également des organisations plus petites,

de manière à accroître notre influence »,

précise Gianmaria Perancin. Dans ce

domaine, l’USF a demandé à SAP de travail-

ler plus étroitement sur cela, notamment

pour « partager le calendrier des événe-

ments et rendre plus visible l’USF », ajoute

le Président, pour qui l’éditeur a tout inté-

rêt à avoir, dans son écosystème, des

clubs utilisateurs puissants et étoffés :

« La qualité du feedback qui en découle

ne peut être que bénéfique pour l’éditeur

et pour ses clients ».

Le deuxième axe stratégique de l’USF

est de maintenir la qualité de tous nos

livrables. Rappelons que, depuis plusieurs

années, le rythme de nos publications

est très soutenu. En 2017, l’USF a publié

1 Livre Blanc sur les audits de licences,

4 Notes de Perspectives (sur la mobilité,

le Big Data, les Centres de Compétences

et S/4 HANA) ainsi que 4 numéros de

L’USFmag. Ce rythme sera maintenu en 2018.

Le troisième axe de travail concerne

la localisation des solutions SAP. « Sur

ce terrain, l’USF doit être encore plus

audible », note Gianmaria Perancin. Il

s’agit, d’une part, de mettre en place

un processus de priorisation « selon

les besoins des entreprises et non pas

seulement en fonction de la vision du

UN NOUVEAU PRÉSIDENT POUR L’USFÀ l’issue de l’Assemblée Générale du 22 mars 2018, l’USF s’est dotée d’un nouveau Président : Gianmaria Perancin. Membre du Comité Exécutif de l’USF depuis 2011 en tant que Vice-Président en charge des relations internationales, Gianmaria Perancin est également Président du SUGEN, depuis décembre 2016.

Ingénieur diplômé du « Politecnico » de Milan en Italie,

Gianmaria Perancin, 42 ans, a commencé sa carrière

en 2000 comme officier de marine militaire en Italie,

puis en 2001 chez EDF. Après une mission d’un an

en tant qu’architecte de solution en Allemagne dans

le cadre d’un échange EDF/SAP, suivie de plusieurs

missions de chef de projet SAP en France et en Italie,

il occupe depuis 2014 le poste de Chargé de Mission

pour la gouvernance de la Filière SI et la Sécurisation

des projets SI et numériques au sein de la DSI Groupe

d’EDF. Depuis 2007, il participe aux activités USF, où

il a exercé en tant que Président de la Commission

BI SAP entre 2008 et 2012, et en tant que Vice-

Président en charge des Relations Internationales

entre 2011 et 2018. Représentant l’USF au sein du

SUGEN, réseau de 21 groupes utilisateurs SAP dans

le monde, il a contribué au rayonnement du réseau

des associations d’utilisateurs SAP à l’international,

en collaborant de manière étroite avec les clubs

utilisateurs du DSAG en Allemagne, VNSG aux Pays-

Bas, AUSAPE en Espagne, SAPSA en Suède, GUPS en

Italie, SBN en Norvège, UKISUG en Grande-Bretagne

et ASUG aux USA / Canada. Il assure la présidence

du SUGEN pour la période Déc. 2016 - Nov. 2018.

Gianmaria Perancin Président - USF Président - SUGEN (SAP User Group Executive Network) Gouvernance de la filière SI et Sécurisation des Projets IT et Numériques - EDF DSI

BIO EXPRESS

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NOUVEAU MODÈLE DE LICENSING ET D’AUDIT : L’USF RESTE VIGILANTE

SAP a introduit un nouveau modèle de licensing et une nouvelle organisation des audits autour de deux grands principes. D’une part, l’introduction d’une tarification basée sur le nombre de documents générés dans l’ERP à côté du licensing habituel basé sur les utilisateurs nommés. D’autre part, une séparation des forces de ventes et de celles en charge des audits de licences. Rappelons que l’USF a fait partie, il y a déjà plusieurs années, des tous premiers clubs utilisateurs dans le monde à alerter l’éditeur sur la problématique des « usages indirects » et l’insatisfaction grandissante dont ils font l’objet chez les utilisateurs. L’USF a également été en pointe pour mettre en exergue les dérives liées à une trop forte proximité des équipes de ventes et d’audit.

Pour Gianmaria Perancin, Président de l’USF, « ce nouveau modèle

constitue une première réponse de SAP pour régler l’érosion significative

de la confiance de ses clients ces dernières années. Un modèle de

licence plus clair et plus transparent permet aux entreprises d’élaborer

des business cases avec des informations plus fiables, et donc avec une

meilleure prédictibilité ».

UNE COEXISTENCE DE DEUX MODÈLES

L’introduction d’un modèle de tarification basé sur le nombre de

documents générés dans l’ERP, constitue une démarche nouvelle, peut-

être plus en phase avec les usages digitaux modernes, même si à ce

jour, SAP n’a pas été au bout de cette logique en imaginant un modèle

de licence intégralement basé sur les usages. Notons que ce nouveau

modèle de tarification ne se substitue pas à l’ancien, basé sur le nombre

d’utilisateurs.

Par contre, pour les clients existants, l’USF ne comprend pas en quoi ce

nouveau modèle de licensing permet de répondre à la problématique des

usages indirects. En effet, cette notion est apparue au fil du temps dans

les contrats et n’avait jamais été clairement définie jusqu’à présent.

Il n’y a donc pas de raisons que ce point devienne un argument

pour que SAP demande à ses clients de faire évoluer leur contrat.

« Ce nouveau modèle de licence présente l’avantage d’une clarification

pour les nouveaux clients SAP ERP, il ne répond cependant pas aux

problématiques des clients existants, déjà confrontés à des réclamations

par SAP au titre des “usages indirects” non prévus dans leur contrat »,

poursuit Gianmaria Perancin.

Si ce nouveau modèle s’applique d’office à tout nouveau client SAP ERP,

les clients existants, eux, pourront choisir leur modèle librement. Nous

attendons que SAP mette en place les outils nécessaires pour que les

clients puissent effectuer leur analyse : pour l’USF, il est effectivement

indispensable que les clients évaluent le

nouveau modèle avant de l’adopter en toute

confiance et sans surprise.

LA VIGILANCE S’IMPOSE

« Nous resterons extrêmement vigilants

pour l’application de ce nouveau

modèle. Nous remonterons à SAP tout

dysfonctionnement en cas de non-respect

de la séparation entre équipes de ventes et

équipes d’audit. Sur le modèle de licensing,

nous serons également attentifs à ce que le

choix soit véritablement laissé aux clients,

comme cela a été promis par l’éditeur, avec

la mise à leur disposition d’outils de mesure

pertinents et fiables afin d’identifier les

volumes de documents concernés par le

nouveau modèle. Nous apprécions la bonne

intention de SAP, mais cela ne signifie en

rien qu’on lui donne un blanc-seing ! »,

ajoute Gianmaria Perancin.

Pour assurer cette vigilance, l’USF lance

une mission de décryptage et d’analyse

du nouveau modèle de licence SAP, pilotée

par Patrick Geai, ancien Président de

l’USF. « Cette mission permettra à l’USF

d’apporter des recommandations pratiques

aux utilisateurs SAP pour optimiser leur

parc logiciel et négocier au mieux leur

contrat » indique Patrick Geai.

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L’USF recueillera par ailleurs l’avis des utilisateurs SAP sur ce

nouveau modèle de licence à l’occasion de la 3ème édition de l’Enquête

de Satisfaction (cf page 15) qu’elle mène tous les deux ans, avec

Kantar TNS en toute indépendance de l’éditeur, et dont les résultats

seront dévoilés à l’occasion de la prochaine

Convention USF, qui se tiendra les 10 et 11

octobre à Lyon.

Nouveau licensing SAP* : quels impacts pour les clients existants ?

Le nouveau modèle de licensing mis en œuvre par SAP vise à clarifier les pratiques, ainsi que l’organisation

des équipes d’audit. Ce modèle en concerne pas que les nouveaux clients SAP, il a également des impacts pour

les clients existants.

L’USF a organisé, le 27 juin 2018, une réunion d’information sur ce nouveau modèle, avec deux objectifs :

d’une part, la présentation, par les équipes de SAP, en l’occurrence Arnaud Merlet, Directeur des opérations de

SAP France et Mathieu Prud’homme, de la nouvelle politique tarifaire de l’éditeur.

D’autre part, un décryptage par Gianmaria Perancin, Président de l’USF, et Patrick Geai, Administrateur de l’USF

en charge de la mission Décryptage Licensing et Audit SAP. Cette réunion a également permis aux membres

présents d’échanger et de partager, en privé, leurs points de vue.

Cette réunion s’est clôturée par une intervention du nouveau Directeur Général de SAP France, Gérald Karsenti.

* Ce modèle se donne comme ambition de clarifier et de moderniser le modèle de licensing

et la nouvelle organisation des équipes d’audit SAP :

• Quels sont les impacts pour les clients existants ?

• Quelles conséquences sur nos organisations ?

• Quels messages peut-on en tirer ?

Gianmaria Perancin Président - USF

Patrick Geai Ancien Président - USF

« Nous apprécions la bonne intention

de SAP, mais cela ne signifie en rien

qu’on lui donne un blanc-seing ! »

« La mission de décryptage et d’analyse du nouveau modèle

de licence SAP permettra à l’USF d’apporter des recommandations

pratiques aux utilisateurs SAP pour optimiser leur parc logiciel

et négocier au mieux leur contrat. »

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Belges, Britanniques, Espagnols, Français,

Irlandais, Néerlandais, Norvégiens et

Suédois se retrouvaient pour la 3ème édition

de ce désormais « classique » temps

fort de la vie des groupes utilisateurs

européens. Une absente notable :

l’Allemagne. Équivalent de l’USF, le

DSAG jouit avec SAP d’une proximité

géographique (son siège est à Walldorf),

linguistique ainsi que d’une forte

indépendance et d’une liberté de ton

qui l’ont amené à quitter le SUGEN

(le réseau des 21 principaux groupes

utilisateurs dans le monde) il y a déjà

quelques années afin de privilégier une

relation exclusive avec SAP.

Un programme dense

Le premier jour, quatre présentations

ont abordé les problématiques de l’en-

treprise intelligente, SAP Leonardo, SAP

CoPilot et le programme Influence SAP.

Le deuxième jour était dédié aux face-

à-face avec les experts SAP, des ateliers

où chacun peut poser ses questions sans

formalisme. Pas moins de 29 thèmes

étaient proposés, depuis l’architecture

d’entreprise jusqu’à la gestion de work-

flows, en passant par la gouvernance,

le support, l’expérience utilisateur ou

l’Internet des Objets. Sans oublier l’in-

contournable S/4 HANA ou des sessions

proposées par thématiques sectorielles,

notamment pour le secteur public, la dis-

tribution ou la finance.

Un plébiscite sur le format

de l’événement

À la fin de chaque visite

SAP fait passer une petite

enquête à tous les participants

pour évaluer et améliorer le

prochain voyage. Le degré de

satisfaction global, sur le fait

que cet événement a répondu

aux attentes des participants,

a atteint 6,11 sur 10 cette

année. Trait culturel oblige,

les plus enthousiastes étant

les Anglais et les Irlandais du

UKISUG (note moyenne de

6,43/10) et les plus durs les

Français de l’USF (5,54/10).

Mais tous étaient ravis de leur

voyage dont ils plébiscitent

à 98 % le format et auquel

ils souhaitent participer à

nouveau.

« Cela permet de comprendre

où SAP veut que les clients

aillent », précise Thierry Baraton,

Vice-Président de la Commis-

sion Business Objects et

animateur du Groupe de Travail

Administration Business Objects.

Pour Christophe Cannie, Vice-

Président de la Commission

Rhône-Alpes, ce voyage a été

l’occasion « de rencontrer des

experts chez SAP, et aussi de

réseauter avec des acteurs des groupes

utilisateurs ». Et d’être « proche de la

source des informations », estime de

son côté Bernard Cottinaud, Président

de la Commission Organisation et

Gouvernance. Pour Martial Ingrand,

animateur du Groupe de Travail PCM

au sein de la Commission Reporting et

Consolidation Financière, ce voyage

a fourni « une excellente visibilité sur

les tendances et feuilles de route des

produits présentés ».

Des échanges fructueux

avec les autres clubs

Ce voyage a été, certes, enrichissant

pour capter de l’information de SAP,

mais aussi pour échanger avec les

autres clubs. « On peut, par exemple, en

comprendre mieux le fonctionnement,

les similitudes et les différences

avec l’USF », note Erwan Le Moigne,

Président de la région Grand-Ouest.

Pour sa part, Cristina Pisica, Présidente

de la Commission Business Analytics, a

plébiscité « ce format européen, car il y

a une mixité des cultures, des points de

vue, c’est intéressant ».

Et cela permet de ramener des informations

pertinentes aux adhérents : Pour Simon

Redondie, Président de la Commission

Support, « cela donne des thèmes

pour les ordres du jour et cela permet

de voir quelle orientation donner à sa

Commission, ce qui renforce le sentiment

Voyage des Présidents à Walldorf 2018 :affluence européenne

Innovation réussie pour le voyage annuel des Présidents de Commissions de l’USF qui s’est déroulé les 6 et 7 mars derniers : pour la première fois les 17 représentants de l’USF étaient partie prenante d’une délégation européenne rassemblant 7 clubs utilisateurs et 140 Présidents de Commissions accueillis chez SAP SE (Walldorf).

7 groupes utilisateurs présents : AUSAPE - Espagne, SAPSA - Suède, SBN - Norvège, SAPience.be - Belgique, UKISUG - Royaume Uni et Irlande, USF, VNSG - Pays-Bas.

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d’appartenir à une vraie communauté ».

En outre, souligne Guirec Manceau,

Vice-Président de la Commission Service

Public, « lorsque l’on est en charge de

l’animation de projet ou commission à

l’USF, les échanges informels, riches,

notamment sur les pratiques des uns et

des autres permettent d’anticiper des

évolutions de pratiques métiers et SI ».

C’est certainement cet enjeu qu’ont saisi

les différents IFG créés ces dernières

années. Les International Focus Group,

des « commissions interclubs », cher-

chent à mettre en place des synergies

entre groupes utilisateurs, avec comme

objectifs l’influence sur l’évolution des

nouveaux produits SAP. Dans cette

optique, l’IFG Intégration, présidée par le

DSAG, mène actuellement son enquête

annuelle à laquelle nous vous exhortons

chaleureusement à répondre. Traduite

en français elle est accessible facilement

depuis la page d’accueil usfr.fr : rubrique

Influence / IFG / IFG Intégration. Enquête

ouverte jusqu’au 24 août.

Prochain voyage en mars 2019.

1 - Guillaume Chédebois (Responsable Communication et Relations Internationales de l’USF)

2 - Stéphane Robillard (Commission Achats)3 - Dominique Sicard (Commission Organisation

et Gouvernance)4 - Bernard Cottinaud (Commission Organisation

et Gouvernance)5 - Thierry Baraton (GT Administration Business Objects)6 - Simon Redondie (Commission Support et Technologie)7 - Erwan Le Moigne (Commission Région Grand Ouest)8 - Andreas Latz (GT S/4 HANA)9 - Cristina Pisica (Commission Business Analytics)

Alinor Castel (C’est l’exception : Alinor est Experte Supply Chain chez SAP SE. Bien connue de nos adhérents, elle présente souvent les Roadmaps SAP à la Convention USF)10 - Christophe Lefebvre (Commission Technologie)11 - Patrick Cilia (Commission Ressources humaines)12 - Martial Ingrand (GT PCM)13 - Thierry Robin (Commission Service Public)14 - Christophe Cannie (Commission Rhône-Alpes)15 - Patrick Geai (Commission Pratique Commerciale

avec SAP)16 - Frédéric Fedou (GT Solution Manager)17 - Guirec Manceau (Commission Service public)

La délégation de l’USF Force à Walldorf (de gauche à droite) :

Face-à-face avec les experts SAP Intelligence artificielle

Réseautage entre clubs utilisateurs

Réalité augmentée avec CoPilot

Centre ville de Heidelberg (juste à côté de Walldorf)

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PUNCH Powerglide, société créée il y a

cinquante ans, ancienne filiale de General

Motors, spécialisée dans les boîtes de

vitesses pour l’industrie automobile, utilise

SAP depuis cinq ans, avec 450 utilisateurs,

sur un millier de salariés. SAP, dans

sa version R3 ECC 6.0/EHP7 est utilisé

avec une couverture fonctionnelle qui

comprend la logistique, la production,

la qualité, la finance et le contrôle de

gestion. Le groupe industriel a initié un

nouveau projet, basé sur FIORI, pour la

gestion de la maintenance, à destination

des équipes dédiées à cette activité, soit 120

personnes qui travaillent en 3X8. « Notre

industrie est très automatisée, les équipes

de maintenance jouent un rôle crucial pour

garantir le fonctionnement de nos chaînes

de production », précise Stéphane Pacalet,

Responsable du domaine SAP chez PUNCH

Powerglide, qui pilote une équipe de trois

personnes. D’autant qu’il existe plusieurs

types de maintenance : curative (en cas de

panne), préventive, en appoint de fluides et

pour les travaux d’amélioration.

PUNCH Powerglide a démarré le projet

de mise en place du module PM (Plant

Maintenance) sur son site de Strasbourg.

Il était alors prévu de mettre en place

les fonctionnalités de mobilité dans une

deuxième phase. Cependant, en milieu de

projet, il est apparu évident que pour la

réussite et l’acceptation du projet il fallait

fournir de suite les outils de mobilité.

« L’objectif est de faciliter ces opérations

sans obliger les techniciens de maintenance

à revenir devant un PC fixe pour saisir

toutes les informations, d’où l’idée de

développer des applications mobiles »,

explique Sébastien Tourcher, Responsable

de la maintenance chez PUNCH Powerglide.

« Les populations de techniciens de

maintenance, par définition, se déplacent

pour vérifier les machines, ils ne disposent

pas de poste de travail fixe attitré. » FIORI

a donc été privilégié pour développer

ces applications mobiles, utilisables sur

smartphones.

Le projet FIORI, auquel a été associé la

société PasàPas-KPF, a demandé une cin-

quantaine de jours de travail, a abouti à

l’activation de SAP FIORI et à la création de

trois applications :

• La création des ordres de maintenance

à partir des avis de maintenance et leur

affectation aux techniciens par les respon-

sables des équipes de maintenance.

• La confirmation des ordres par les techni-

ciens (temps passé, pièces utilisées, type

et cause de panne).

• Une application qui permet au magasinier

de préparer les pièces détachées réservées

et de faire leur sortie marchandise.

PUNCH en a profité pour activer les tuiles stan-

dards de validation des demandes d’achat, de

commandes d’achat ainsi que les contrats.

« FIORI, solution que l’on ne connaissait

pas vraiment et dont on appréhendait la

lourdeur, se révèle en réalité beaucoup

plus simple à mettre en œuvre que ce que

l’on imaginait. Une application ne demande

que quelques jours de développement »,

souligne Stéphane Pacalet. Toutefois, le

responsable de domaine SAP souligne deux

points d’attention : d’une part, une montée

de version d’un composant SAP UIs a été

nécessaire. D’autre part, il faut disposer

de la bonne base de données (HANA) pour

avoir accès aux tuiles FIORI standards.

Les utilisateurs ont plébiscité ces nouvelles

applications : « Le smartphone, d’un usage

très naturel, constitue un outil tout à fait

adapté au travail quotidien des équipes de

maintenance, les équipes sont très deman-

deuses. » Côté retour sur investissement, il

est surtout qualitatif : « Nos données sont

de meilleure qualité, nos équipes consacrent

moins de temps à des tâches administratives

pour se consacrer à leur cœur de métier et

nous avons développé de nouveaux usages

de la data », ajoute Stéphane Pacalet.

« Nous avons été formés par PasàPas sur l’en-

vironnement FIORI et pouvons dorénavant

développer nos applications de façon auto-

nome », assure Stéphane Pacalet. Parmi les

nouveaux projets envisagés : la gestion des

inventaires et des stocks pour diminuer les

risques d’erreurs et gagner du temps, ainsi

qu’une application de réservation de pièces

détachées. « L’objectif est que les équipes de

maintenance puissent tout faire via un smart-

phone ! », prévoit Sébastien Tourcher.

PUNCH Powerglide : des équipes de maintenance converties aux applications mobiles avec FIORI

Quelques chiffres :

• Créée en 1967.

• Basée à Strasbourg.

• 1 000 collaborateurs.

• Chiffre d’affaires : 500 millions d’euros.

• 370 000 transmissions fabriquées en 2017.

Pour en savoir plus : www.punchpowerglide.com

Sébastien Tourcher

Stéphane Pacalet

Témoignages deStéphane Pacalet Responsable du domaine SAP chez PUNCH Powerglide

Sébastien Tourcher Responsable Maintenance chez PUNCH Powerglide

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SAPPHIRE 2018 : une édition très riche

“Retour sur le SAPPHIRE 2018…” …par David Bizien

Témoignage de David Bizien Chief Innovation Officer d’Inventy

Du 5 au 7 juin 2018 a eu lieu le « SAPPHIRENOW2018 »

à Orlando, en Floride. Il s’agit d’un événement majeur dans

l’écosystème SAP, utilisé par l’éditeur pour communiquer

sur les grandes annonces produits et sur sa vision du

marché. Les slogans accrocheurs ne sont d’ailleurs pas

rares… Mais, ce salon regroupe également la Convention

annuelle de l’ASUG, l’équivalent nord-américain de l’USF,

où les clients viennent témoigner de leur expérience sur

la mise en œuvre des solutions SAP.

Cette année, deux grandes annonces sont à retenir :

SAP C/4 HANA & The Intelligent Enterprise. Je ne vous

cache pas que l’annonce du nouveau SAP C/4 HANA,

dans la keynote de Bill Mc Dermott, le PDG de SAP, ne m’a

pas fait grande impression. SAP disposait de plusieurs

CRM cloud (Hybris, C4C, Gigya…) et les regrouper sous

un nom commun ne me semblait pas une révolution. À

l’image de l’annonce de SAP Leonardo, qui regroupait,

sous un nom commun, les solutions existantes (HANA,

Machine Learning, Blockchain et IOT). Cela me semble

plus proche d’une annonce marketing, afin de faciliter

les ventes et de proposer pour le CRM, une approche

modulaire, bien connue des clients ERP.

Une volonté d’intégration

Au-delà, d’une nouvelle solution CRM ou d’un ERP,

SAP veut proposer une solution globale qui tire parti

de toutes les nouvelles technologies (cloud, Big

Data, Machine Learning, Blockchain…) et qui soit

complètement intégrée. Cela signifie que toutes ces

applications ne doivent pas seulement échanger des

données, mais doivent également les partager. C’est

une distinction subtile, mais qui a son importance.

La vision n’est donc pas de proposer un cloud composé

d’applications interconnectées, mais une seule

application avec différents modules avec un stockage

unique.

Cela signifie que SAP va devoir revoir le modèle de

données et les programmes pour normaliser et

standardiser les données. Ainsi, l’éditeur a avoué que

C/4 HANA était le plus important développement de

l’histoire de SAP. Cela signifie également que SAP va

fortement investir sur le « Front End » client, afin

d’améliorer ce point, souvent reconnu comme une

faiblesse des solutions SAP. Évidemment, la vision

de SAP ne s’arrête pas là. Le terme « Intelligent

Enterprise » fait fortement appel au Machines Learning.

Même si beaucoup de solutions restent à inventer,

l’éditeur estime que 50 % des actions des utilisateurs

SAP peuvent être automatisées dans un délai inférieur

à trois ans. Il est donc logique que la Roadmap Machine

Learning SAP soit impressionnante.

Éviter les erreurs du passé

Hasso Plattner, fondateur de SAP, a reconnu qu’il fallait

éviter de répéter les erreurs du passé. Il est indéniable

que les développements spécifiques complexifient

la maintenance et ralentissent l’innovation. Il faut

donc isoler les développements spécifiques sur une

plateforme dédiée : SAP envisage donc une solution

avec des extensions et des développements spécifiques

développés sur SAP Cloud Platform (SCP), tandis que

les applications SAP C/4 HANA ou S/4 HANA ne seront

pas modifiées par les clients : c’est le concept « No

Touch Application ». Évidemment, pour fonctionner,

SCP devra pouvoir s’interfacer, via des API, des micro-

services ou fournir des services de Machine Learning

ou de Blockchain. Pour convaincre que c’est la seule

voie possible, SAP a indiqué avoir réalisé, en un an,

plus de 720 upgrades sur ses applications.

Hasso Plattner a également annoncé un changement

dans la gestion des licences de SCP qui allait basculer

vers un seul contrat basé sur la consommation. L’idée

est que les clients ne limitent pas l’utilisation de

la plateforme à certains moteurs, en raison de leur

mode de licence. Comme la plateforme est appelée à

fortement se développer avec des nouveaux moteurs,

de nouvelles API et des nouveaux cas d’utilisation,

il est aujourd’hui complexe de fixer un prix juste pour

des solutions qui seront développées demain. C’est

également une tendance générale que propose SAP

et que l’on peut retrouver notamment dans la gestion

des licences indirectes ou dans le nouveau modèle de

licence optionnel de l’ERP.

Enfin, l’orientation « Cloud First » est clairement en

train de s’accentuer. Afin de rassurer les sceptiques

du cloud, SAP propose, d’une part, de diversifier les

partenaires pouvant supporter le cloud SAP et a, d’autre

part, annoncé que la plateforme SCP sera disponible

sur un cloud privé, via une solution développée en

collaboration avec IBM.

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Ce guide, dont la parution est justifiée par l’importance

du RGPD dans les relations avec les fournisseurs, est

l’aboutissement de plusieurs mois de travail d’un groupe

réunissant des membres de l’USF, du DynsClub (club

des utilisateurs de Microsoft Dynamics) et des trois

clubs utilisateurs des solutions Oracle (AUFO, Groupe

Francophone des Utilisateurs J.D. Edwards, et Club des

Utilisateurs PeopleSoft).

L’objectif de ce Groupe de Travail était d’identifier

les engagements à demander aux éditeurs de

progiciels, aux intégrateurs et aux fournisseurs

de solutions SaaS pour permettre à leurs clients

de se conformer au RGPD, ainsi que de définir des

indicateurs et points de contrôle communs pour

vérifier la mise en œuvre de ces engagements.

Le Groupe de Travail s’est réuni à plusieurs reprises dès

octobre 2017. Au cours de ces réunions, l’objectif a été,

tout d’abord, de reclasser les 99 articles du RGPD en douze

thèmes. Ensuite, d’identifier les articles dans lesquels les

fournisseurs sont concernés (ils sont cités dans 36 articles

du RGPD). Le Groupe de Travail a volontairement écarté

du périmètre de ses travaux les activités d’infogérants et

de fournisseurs de IaaS (Infrastructure as a Service).

Le Groupe de Travail s’est ensuite attaché à rédiger le

guide pratique, utile pour mieux gérer les relations avec

les fournisseurs. Pour chaque thématique retenue, quatre

points ont été étudiés : d’abord, un rappel des exigences

du RGPD, telles qu’elles ont été recensées, avec l’aide du

cabinet d’avocat Féral-Schuhl. Ensuite, le guide propose

les points de contrôle à vérifier chez le fournisseur. Ces

points de contrôle sont déclinés en liste d’engagements

et d’actions que doivent prendre les fournisseurs dans

le cadre du RGPD. Enfin, sont indiqués les moyens de

contrôle que peuvent mettre en place les entreprises

vis-à-vis de leurs fournisseurs afin de vérifier la conformité

de ces derniers.

La prochaine étape, au-delà de ce guide, est d’aboutir à un

Code de Conduite à destination des mêmes fournisseurs

de logiciels. Ce code sera être soumis à la CNIL et à la

Commission européenne pour bénéficier de la publicité et

de la portée accordées par le RGPD à ce type d’outil.

RGPD : PREMIER GUIDE PRATIQUE DE LA RELATION CONTRACTUELLE AVEC LES FOURNISSEURS

Le RGPD (règlement européen sur la protection des données personnelles) est entré en vigueur le 25 mai 2018. Le premier guide pratique pour faciliter, dans ce nouveau contexte réglementaire, la relation contractuelle avec les éditeurs de logiciels, les intégrateurs et les fournisseurs de services SaaS vient de paraître.

« C’est la première fois que les 5 plus importantes

associations francophones d’utilisateurs de progiciels

d’entreprise mettent en commun leur expertise autour

d’une thématique partagée par tous, le RGPD, sous

l’angle de la relation contractuelle avec les éditeurs de

logiciels, les intégrateurs et les fournisseurs de services

SaaS. Nul doute que ce premier travail collectif, qui

va se poursuivre dans les prochaines semaines, en

appellera d’autres, dans les mois et les années à venir.

Cette vision qui était la mienne lorsque j’étais Président

de l’USF, est aujourd’hui en train de devenir une réalité,

dans l’intérêt évident de tous les utilisateurs de nos

différents écosystèmes. »

Claude Molly-Mitton, Président d’honneur de l’USF

« Le travail mené par Claude avec les présidents de

l’AUFO, du club Peoplesoft, du club J.D. Edwards et du

DynsClub démontre, s’il fallait encore le prouver, la

valeur dégagée par les clubs utilisateurs au bénéfice de

tout un écosystème : éditeurs de logiciels, intégrateurs,

institutions nationales et internationales mais aussi et

surtout utilisateurs adhérents dans leur quotidien. »

Gianmaria Perancin, Président USF

vient de

paraître !Les douze thèmes retenus

01 • Le champ d’application du RGPD.02 • Les bases légales de traitement et consentement.03 • Le délégué à la protection des données personnelles (DPD/DPO).04 • Les relations avec l’autorité de contrôle.05 • La responsabilité et la gouvernance des données.06 • L’analyse d’impact relative à la vie privée (DPIA).07 • La sécurité et la notification des violations de sécurité.08 • Les certifications et les codes de conduite.09 • Les obligations des fournisseurs sous-traitants.10 • L’information des personnes et la transparence.11 • Les droits des personnes.12 • Les sanctions.

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Cette problématique d’actualité a attiré pas moins de

75 adhérents, avec un ordre du jour particulièrement

dense. Tout d’abord, Bernard Cottinaud, Président de la

Commission Organisation et Gouvernance a présenté le

périmètre sur lequel le Groupe de Travail se focalisera.

« L’objectif est de produire un livrable utile, simple,

clair et sincère » pour le Printemps 2019, résume

Bernard Cottinaud.

Ensuite, les participants ont commencé par exprimer

leurs attentes à l’égard du Groupe de Travail à travers une

session interactive animée par David Bizien d’Inventy.

Le cabinet de conseil PWC a synthétisé les apports

fonctionnels de S/4 HANA (version 1709), sur quelques-

uns des grands processus métier portés par l’ERP.

L’équipe PWC, composée d’Arnaud Rémy, Christian Loaiza

et Philippe Thierry-Mieg, a notamment insisté sur les

processus Close to Disclose, Record to Report, ainsi que

sur la GRC. Cette session a également donné la parole

à SAP, Christophe Charvin a exposé la vision de l’éditeur

sur les attentes et les stratégies des clients de SAP.

En outre, les participants à cette réunion ont pu bénéficier

d’une synthèse des services de l’Enterprise Support pour

accompagner les projets S/4 HANA, pendant toutes

ses étapes. Cette synthèse a été proposée par Simon

Redondie (Gendarmerie nationale), Président de la

Commission Support. Ces services autour de S/4 HANA

ne sont disponibles que dans le cadre de l’Enterprise

Support et sont inclus sans surcoût.

« Les attentes du Groupe de Travail, collectées lors de la

session interactive, vont être analysées et vont permettre

de structurer et d’orienter la suite de nos travaux »,

précise Bernard Cottinaud.

En première synthèse, la très grande majorité des sociétés

participantes (80 %) est en phase de questionnement

ou d’étude préalable sur S/4 HANA avec un projet dont

le lancement se dessinerait à horizon de deux ans et

au-delà. Voir le graphique en haut de page.

Pour plus de 60 % des participants, la raison majeure qui

motiverait actuellement ce projet est l’obligation de suivre

la stratégie de l’éditeur. En revanche, les bénéfices métier

ne représentent qu’environ 40 % des motivations pour

lancer un tel projet. 96 % des participants ont des attentes

sur la meilleure manière de construire le Business Case,

et seulement 14 % pensent qu’il existe un ROI. « Cela

démontre bien tout le travail qu’il reste à accomplir

pour mieux mettre en évidence l’intérêt et les

apports de S/4 HANA », conclut Bernard Cottinaud.

Un retour plus détaillé sur ce point sera effectué lors de la

prochaine réunion du Groupe de Travail.

COMMENT DÉFINIR LA BONNE TRAJECTOIRE VERS S/4 HANA

Le 17 mai, les locaux de l’USF ont connu une affluence particulière, à l’occasion de la première réunion du Groupe de Travail qui avait pour thème : « S/4 HANA, les chemins pour y aller ». L’USF se fait assister par trois partenaires pour mener ses travaux : Inventy, PWC et l’éditeur SAP lui-même.

S/4 HANA : les bonnes questions à se poser

Pour la phase d’étude d’opportunité : • Comment construire son business case ? • Quelles sont les opportunités ?• Qui est le meilleur promoteur du projet : la DG,

le métier, le CC SAP, l’IT… • Existe-t-il un ROI ? Comment le calculer ? Quels sont

les autres bénéfices ?• Quel est le risque de ne rien faire ?• Quelle méthodologie pour y aller ? • Une approche agile est-ce possible ?• Qui va être impacté ? • Quelles équipes mobiliser ? • Quels sont les freins et les accélérateurs ?

Pour la phase projet : • Quelles sont les différentes approches possibles

(de la migration technique à la refonte des processus métiers) ?

• Quels sont les différents scénarios possibles (du big bang aux scénarios de bascule en biseau par module, par société, par processus) ?

• Quelles sont les différentes solutions possibles (On Premise, cloud ou hybride) ?

• Quels sont les facteurs clés du succès et les points de vigilance ?

• Quel est l’impact sur les équipes d’un centre de compétences SAP et sur les expertises nécessaires ?

Bénéfices métiers

Besoin de digitaliser les process de l’entreprise

Par obligation (suivre évolution SAP)

Simplification du paysage (consolidation des systèmes SAP)

Réduction des coûts

Gains de performance

Gains d’ergonomie / Collaboratif / Mobilité

Ré-engineering Process Métier

Accéder à des nouvelles technologies / Innovation (ex : Machine Learning)

Obsolescence des systèmes legacy

Pour quelles raisons envisagez-vous une migration sur S/4 HANA ?

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Le périmètre de cette Commission, précédemment

présidée par Xavier Lebeault (Vinci), concerne le

futur de la solution SAP FC et son intégration dans le

paysage technique (impacts de S/4 HANA, intégration

en amont avec les ERP et en aval avec les solutions

de BI ou BW). L’évolution des solutions SAP justifie

pleinement l’activité de cette Commission. « Il y a eu des

évolutions majeures sur la partie Web et le dialogue avec

SAP a repris, notamment dans le cadre de séances de

co-innovation qui permettent de multiplier les échanges

d’idées », explique Sébastien Mandon. Plus globalement,

la solution SAP FC (SAP Financial and Consolidation) « est

au cœur des problématiques de reporting de toutes les

grandes entreprises avec, en amont, l’ERP. SAP poussera

à passer sur Hana, homogénéisera ses solutions et il faut

“prendre le train en marche” », résume le Président de la

Commission, pour qui « le pont entre HANA et BFC est une

tendance forte, dans une approche de simplification ».

Pour Matthieu Azambourg, le dynamisme retrouvé

de la nouvelle Commission repose sur trois éléments.

D’abord, le fait que, pendant longtemps, SAP avait

gelé ses investissements sur la solution SAP FC, sans

véritable roadmap, mais, désormais « la situation évolue,

ce qui justifie le fait de participer aux réunions de la

Commission ». Ensuite, le format privilégie « les échanges

avec l’éditeur, qui intègre de plus en plus les idées des

clients, dans une dynamique de co-innovation ». Enfin,

souligne Matthieu Azambourg, « nous sommes dans une

époque charnière dans l’évolution de la solution, il nous

faut un maximum d’informations sur son futur, de manière

à les partager au sein de la Commission et au-delà ».

La réunion de la Commission organisée le 11 juin

2018 (53 participants) a été construite autour d’un

agenda très riche avec la roadmap de SAP FC, d’EPM

(Extended Analytics, PCM et BPC), de SAP Analytics Cloud

(BI Reporting) des retours d’expérience de co-innovations

et de la migration de FC vers la version 10.1 chez Roche

et L’Oréal. Tous les sujets ont vocation à être abordés

lors des prochaines réunions. « Nous sommes à l’écoute

des adhérents », rappelle Sébastien Mandon. Ainsi, les

sujets pratiques ne seront pas négligés à l’avenir, que ce

soit en abordant des thématiques techniques (bonnes

pratiques de paramétrage, solutions customisées, etc)

ou des points métiers choisis collégialement, par exemple

la problématique autour de IFRS 16 et de son impact sur

le paramétrage.

Autre piste de travail : la visibilité sur ce que font les

cabinets de conseil et les intégrateurs. « Il serait

intéressant de savoir, par exemple, quelles sont leurs

roadmaps, ce qu’ils ont fait et quelles idées ils pourraient

nous apporter et qui pourraient être intégrées de façon

native dans la solution », précise Sébastien Mandon. Pour

Matthieu Azambourg, les thématiques abordées lors des

prochaines réunions de la Commission s’articuleront donc

autour de sujets métiers, de retours d’expérience pour

identifier les points forts et les points faibles, de meilleures

pratiques et de demandes d’amélioration à l’éditeur.

LA COMMISSION EPM : UN NOUVEAU DYNAMISME

La Commission EPM (Enterprise Performance Management) s’est dotée d’un nouveau nom : elle a été rebaptisée « Reporting et Consolidation Financière ». La présidence et la vice-présidence sont désormais assurées respectivement par Sébastien Mandon (responsable du département technique de la direction de la consolidation chez L’Oréal) et Matthieu Azambourg (Group consolidation expert for Informatics chez Roche).

Sébastien Mandon Président de la Commission Reporting et Consolidation Financière - USF Responsable département technique Direction de la consolidation - L’Oréal

Matthieu Azambourg Vice-Président de la Commission Reporting et Consolidation Financière - USF Group consolidation expert for Informatics - Roche

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ENQUÊTE DE SATISFACTION DES CLIENTS SAP : UNE NOUVELLE ÉDITION EN 2018

L’USF a renouvelé, pour la troisième fois, l’enquête de

satisfaction sur SAP. Menée entre le 1er et le 30 juin 2018 auprès

des membres de l’USF, les résultats seront rendus publics, dans

une Note de Perspectives à paraitre le 11 octobre à l’occasion de

la Convention 2018.

L’enquête est conduite de façon indépendante et anonyme

par l’institut Kantar TNS, elle aborde les principaux aspects

des solutions SAP et de la relation avec l’éditeur, en particulier la

stratégie, le support technique, le conseil, les aspects fonctionnels,

les programmes CC (Customer Connection) et CEI (Customer

Engagement Initiative), la politique de licences, la maintenance,

les audits, l’offre Cloud et les relations commerciales. Les résultats

des enquêtes précédentes menées en 2014 et en 2016 sont

disponibles sur le site Web de l’USF.

Dans la présentation des résultats, les différentes thématiques

ont été classées selon le niveau de satisfaction. Celui-ci était

plutôt bon pour la performance des solutions, des processus,

la stratégie d’innovation de SAP et le niveau d’expertise des

consultants. Le niveau de satisfaction était apparu beaucoup

plus mitigé (en progrès mais à un niveau plutôt bas) pour

les solutions Cloud et la transparence des règles commerciales.

Cette satisfaction apparaissait très faible pour la capacité d’écoute

des clients, le rapport qualité/prix du niveau de maintenance et

du support, les audits et la politique de licences, ainsi que sur

certains aspects de la couverture fonctionnelle. La précédente

enquête avait également mis en évidence une dégradation

du niveau de satisfaction pour la relation commerciale avec

l’éditeur (considérée comme excessivement mercantile) et pour

la pratique des audits de licences.

L’enquête 2018, qui porte

globalement sur le même panel

de questions que lors des deux

vagues de 2014 et de 2016,

permettra de mesurer l’évolution

des niveaux de la perception

des clients de SAP.

SAP S/4, FIORI et HANA : l’état de l’art - L’USF, en partenariat avec le cabinet de conseil Mazars, a organisé, le 26 juin 2018, une journée d’information sur les impacts de SAP S/4, FIORI et HANA dans le cadre des démarches d’audit externe des comptes. Deux retours d’expérience ont été présentés, par Thierry Langer (DSI Finances du Groupe Engie) et Florent Prime (Directeur de l’audit interne du Groupe Fives).

QUELQUES BRÈVES

Suisse : une deuxième réunion de la Commission - La deuxième réunion de la Commission Suisse Francophone s’est tenue le 3 juillet 2018 à Lausanne, en partenariat avec Inventy Suisse. Au cours de cette rencontre, Gianmaria Perancin, Président de l’USF a décrypté le nouveau modèle de licence SAP et plusieurs retours d’expérience ont été présentés : la dématérialisation du cycle 02C et P2P par un client d’Esker, et la mise en œuvre de SoD (Segregation of Duties) dans un groupe chimique.

GRC : état des lieux dans les entreprises - Les résultats de la dernière enquête réalisée par KMPG sur la GRC ont été présentés lors de la réunion du Groupe de Travail GRC - Outils pour l’audit et le contrôle interne (anciennement Contrôle internet GRC AC/Sécurité), animée par Romain Defour et Xavier Doladille, et qui s’est tenue le 22 juin 2018. La multiplication des cas de fraude dans les entreprises démontre la nécessité d’adapter les méthodes d’audit et de contrôle interne pour mieux les détecter, les participants ont échangé sur leurs attentes et leurs pratiques en matière de GRC.

Cloud et innovation - L’USF avait envisagé la création de deux nouveaux Groupes de Travail, sur le Cloud, ses enjeux et ses opportunités, ainsi que sur l’innovation. À l’issue de la réunion de présentation de ces deux Groupes de Travail, les participants ont jugé plus judicieux d’intégrer ces sujets au sein de Commissions existantes. Seront ainsi abordés, lors des prochaines réunions des Commissions Technologie et Organisation & Gouvernance, les possibilités du Cloud, l’impact sur les architectures et l’organisation, les conséquences contractuelles, le licensing et les problématiques de migration.

NOUVEAU LIVRABLE

USF

Vient de paraître :

> Guide - RGPD, aide à la relation contractuelle avec les fournisseurs

>

>

Utilisateurs SAP Francophones

LES LIVRABLES PROPOSÉS PAR L’USF SYNTHÉTISENT L’EXPERTISE DES ADHÉRENTS ET PERMETTENT AINSI DE PROLONGER LES TRAVAUX DES COMMISSIONS ET DES GROUPES DE TRAVAIL

> LES LIVRABLES USF> LIVRES BLANCS

> NOTES DE PERSPECTIVES

ÉCHANGES ET PARTAGES

à votre disposition

Parus précédemment :

> Livre Blanc - Montée de version ECC6

> Livre Blanc - BI

> Livre Blanc - Support Utilisateurs

> Livre Blanc - BI volume 2

> Livre Blanc - Compétence Utilisateurs

> Livre Blanc - SAP Solution Manager

> Livre Blanc - SAP au sein du Service Public

> Livre Blanc - Pratiques commerciales avec SAP (CIGREF - USF)

> Livre Blanc - SAP Solution Manager volume 2

> Note de Perspectives - SAP Business Objects BI 4 - 2013

> Livre Blanc - SAP Profitability and Cost Management (PCM) - 2013

> Note de Perspectives - SAP HANA - 2013

> Livre Blanc - Pratiques commerciales avec SAP (CIGREF - USF) volume 2 - 2013

> Note de Perspectives - Enquête sur l’adoption de l’ERP SAP - 2014

> Note de Perspectives - Outils et solutions autour de SAP HANA - 2014

> Note de Perspectives - Enquête satisfaction sur SAP - 2014

> Livre Blanc - Audit SAP - 2015

> Note de Perspectives - Enquête USF Centre de Compétences 360° - 2015

> Note de Perspectives - Comment adopter SAP HANA ? - 2015

> Note de Perspectives - Accès indirect dans SAP - 2015

> Note de Perspectives - La Mobilité - 2016

> Livre Blanc - GRC Access Control - 2016

> Note de Perspectives - S/4 Finance, le début d’une nouvelle ère ? - 2016

> Note de Perspectives - Enquête de satisfaction des clients SAP - 2016

> Note de Perspectives - Revue des solutions de planification SAP - 2016

> Note de Perspectives - Big Data : enjeux et bonnes pratiques - 2016

> Note de Perspectives - S/4 HANA pour la Finance : Y aller ou pas ? - 2017

> Livre Blanc - Audits de licences avec l’éditeur SAP (CIGREF - USF) - 2017

> Note de Perspectives - La Mobilité (mise à jour) - 2017

> Note de Perspectives - Pilotage 2.0 des Centres de Compétence SAP - 2017

>

Retrouvez-les en téléchargement sur (réservé aux adhérents uniquement)www.usf.fr