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J Radio1 2006;87:1194-1431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 dimanche 22 octobre Séances scientifiques et thématiques Nouveautés en radiopédiatrie : applications quotidiennes Séance organisée par la SFIP Responsables : Catherine Adamsbaum, Michel Claudon p Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie. Président : Gabriel Kalifa Résumé : La disponibilité limitée des IRM contrastant avec la pré- valence élevée des malformations de l'appareil urinaire a ralenti le développement de l'uro-IRM chez l'enfant au cours des demières Modérateur : Anne Geoffray années. L'examen d'un patient porteur de syndrome obstructif com- prend plusieurs temps qui nécessitent un degré variable de mise au point. L'analyse morphologique basée sur une imagerie fortement 15 h 00 Durée : 20 minutes pondérée T2 associant des coupes fines et des projections épaisses est DOSIMETRIE : OPTIMISER LA DOSE Objectifs : Rappeler les principes d'optimisation de la dose en radio- pédiatrie. Résumé : Le Code de la Santé Publique contient désormais les prin- cipes de justification et d'optimisation des actes. C'est en pédiatrie qu'ils prennent toute leur signification, la sensibilité des enfants aux radiations ionisantes étant nettement supérieure à celle des adultes. Lorsqu'un examen radiologique est justifié, la première règle d'opti- misation consiste à adapter la technique à l'âge du patient pour garan- tir une qualité diagnostique des la première exposition. Conclusion : Le Guide des Procédures Radiologiques, récemment réactualisé par la Société Française de Radiologie ( S m ) en collabo- ration avec l'Institut de Radioprotection et Sûreté Nucléaire (IRSN), contient des recommandations techniques fournies par la Société Francophone d'Imagerie Pédiatrique (SFIP), en radiologie conven- tionnelle comme en scanner, incluant des règles de bonne pratique et permettant de respecter, pour les procédures les plus courantes, les Niveaux de Référence Diagnostiques (NRD) définis par l'Arrêté de février 2004. Ces informations sont accessibles et téléchargeables via le site Intemet de la SFR (rubrique « Directive EURATOM >> puis Guides »). @ ! Mots clés : Bonnes pratiques - Irradiation 15 h25 Durée : 20 minutes L'URO-IRM FONCTIONNELLE JN DACHER (l), PH VIVIER (1), M BRASSEUR (l), N MAROUTEAU-PASQUIER (l), M DOLORES (l), C LEFORT (2), F AVNI (3) (1) ROUEN - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) BRUXELLES - BELGIQUE Objectifs : Montrer que 1'Uro-IRM morphologique et fonctionnelle peut être intégrée aux stratégies diagnostiques en urologie pédiatrique. Enoncer les indications privilégiées et les limites de la technique. très contributive et simple à mettre en oeuvre. L'analyse fonctionnelle est d'approche un peu plus complexe et n'a pas reçu aujourd'hui de consensus définitif dans la littérature. Elle est basée sur l'analyse dynamique d'une coupe (2D) ou d'une série de coupes (3D) après injection d'une faible dose en bolus de gadolinium. L'appréciation de la fonction rénale séparée requiert également une mesure comparée des volumes parenchymateux. Dans le cas fréquent du syndrome de la jonction pyélo-urétérale. l'examen est complété par une ARM après réinjection. L'IRM a d'autres indications comme l'évaluation des duplications urétérales, la pyélonéphrite aiguë, les cicatrices post- infectieuses, l'incontinence. Conclusion : L'uro-iRM peut dès aujourd'hui intégrer les schémas diagnostiques en urologie pédiatrique. Cet examen non irradiant et peu invasif est à même de se substituer avantageusement à 1'UIV et à bon nombre d'examens de médecine nucléaire. !# Mots clés : Rein - IRM fonctionnelle - Voies urinaires 15 h50 Durée : 20 minutes LES PRODUITS DE CONTRASTE EN ECHOGRAPHIE PEDlATRlQUE M CLAUDON (1), MA GALLOV (2), L MAINARD-SIMARD (2) (1) VANDCEUVRE-Lis-NANCY - FRANCE, (2) NANCY - FRANCE Objectifs : Présenter les domaines actuels et à venir de l'échographie de contraste chez l'enfant. Résumé : Les perspectives ouvertes par l'échographie de contraste chez l'adulte devraient trouver un prolongement naturel en pédiatrie mais l'utilisation de produit de contraste chez l'enfant reste en pratique limitée à ce jour, en raison de contraintes réglementaires, techniques et cliniques. A la différence de l'adulte, c'est la voie d'administration endovésicale, à la recherche d'un reflux vésico-urétéral, qui est la plus utilisée. L'avantage de l'échocystographie de contraste est la possi- bilité de détecter un reflux avec une grande fiabilité, par comparaison à la cystographie radiologique qui reste une technique irradiante. Le bilan des lésions traumatiques du foie et de la rate par échographie de contraste apparaît comme extrêmement prometteur en permettant

Nouveautés en radiopédiatrie : applications quotidiennes

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J Radio1 2006;87:1194-1431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 dimanche 22 octobre

Séances scientifiques et thématiques

Nouveautés en radiopédiatrie : applications quotidiennes

Séance organisée par la SFIP

Responsables : Catherine Adamsbaum, Michel Claudon

p Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie.

Président : Gabriel Kalifa

Résumé : La disponibilité limitée des IRM contrastant avec la pré- valence élevée des malformations de l'appareil urinaire a ralenti le développement de l'uro-IRM chez l'enfant au cours des demières

Modérateur : Anne Geoffray années. L'examen d'un patient porteur de syndrome obstructif com- prend plusieurs temps qui nécessitent un degré variable de mise au point. L'analyse morphologique basée sur une imagerie fortement

15 h 00 Durée : 20 minutes pondérée T2 associant des coupes fines et des projections épaisses est

DOSIMETRIE : OPTIMISER LA DOSE

Objectifs : Rappeler les principes d'optimisation de la dose en radio- pédiatrie. Résumé : Le Code de la Santé Publique contient désormais les prin- cipes de justification et d'optimisation des actes. C'est en pédiatrie qu'ils prennent toute leur signification, la sensibilité des enfants aux radiations ionisantes étant nettement supérieure à celle des adultes. Lorsqu'un examen radiologique est justifié, la première règle d'opti- misation consiste à adapter la technique à l'âge du patient pour garan- tir une qualité diagnostique des la première exposition. Conclusion : Le Guide des Procédures Radiologiques, récemment réactualisé par la Société Française de Radiologie (Sm) en collabo- ration avec l'Institut de Radioprotection et Sûreté Nucléaire (IRSN), contient des recommandations techniques fournies par la Société Francophone d'Imagerie Pédiatrique (SFIP), en radiologie conven- tionnelle comme en scanner, incluant des règles de bonne pratique et permettant de respecter, pour les procédures les plus courantes, les Niveaux de Référence Diagnostiques (NRD) définis par l'Arrêté de février 2004. Ces informations sont accessibles et téléchargeables via le site Intemet de la SFR (rubrique « Directive EURATOM >> puis

Guides »).

@! Mots clés : Bonnes pratiques - Irradiation

15 h25 Durée : 20 minutes

L'URO-IRM FONCTIONNELLE JN DACHER (l), PH VIVIER (1), M BRASSEUR (l), N MAROUTEAU-PASQUIER (l), M DOLORES (l), C LEFORT (2), F AVNI (3) (1) ROUEN - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) BRUXELLES - BELGIQUE

Objectifs : Montrer que 1'Uro-IRM morphologique et fonctionnelle peut être intégrée aux stratégies diagnostiques en urologie pédiatrique. Enoncer les indications privilégiées et les limites de la technique.

très contributive et simple à mettre en oeuvre. L'analyse fonctionnelle est d'approche un peu plus complexe et n'a pas reçu aujourd'hui de consensus définitif dans la littérature. Elle est basée sur l'analyse dynamique d'une coupe (2D) ou d'une série de coupes (3D) après injection d'une faible dose en bolus de gadolinium. L'appréciation de la fonction rénale séparée requiert également une mesure comparée des volumes parenchymateux. Dans le cas fréquent du syndrome de la jonction pyélo-urétérale. l'examen est complété par une ARM après réinjection. L'IRM a d'autres indications comme l'évaluation des duplications urétérales, la pyélonéphrite aiguë, les cicatrices post- infectieuses, l'incontinence. Conclusion : L'uro-iRM peut dès aujourd'hui intégrer les schémas diagnostiques en urologie pédiatrique. Cet examen non irradiant et peu invasif est à même de se substituer avantageusement à 1'UIV et à bon nombre d'examens de médecine nucléaire. !# Mots clés : Rein - IRM fonctionnelle - Voies urinaires

15 h50 Durée : 20 minutes

LES PRODUITS DE CONTRASTE EN ECHOGRAPHIE PEDlATRlQUE M CLAUDON (1), MA GALLOV (2), L MAINARD-SIMARD (2) (1) VANDCEUVRE-Lis-NANCY - FRANCE, (2) NANCY - FRANCE

Objectifs : Présenter les domaines actuels et à venir de l'échographie de contraste chez l'enfant. Résumé : Les perspectives ouvertes par l'échographie de contraste chez l'adulte devraient trouver un prolongement naturel en pédiatrie mais l'utilisation de produit de contraste chez l'enfant reste en pratique limitée à ce jour, en raison de contraintes réglementaires, techniques et cliniques. A la différence de l'adulte, c'est la voie d'administration endovésicale, à la recherche d'un reflux vésico-urétéral, qui est la plus utilisée. L'avantage de l'échocystographie de contraste est la possi- bilité de détecter un reflux avec une grande fiabilité, par comparaison à la cystographie radiologique qui reste une technique irradiante. Le bilan des lésions traumatiques du foie et de la rate par échographie de contraste apparaît comme extrêmement prometteur en permettant