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MINISTERE
DE L’EDUCATION NATIONALE
---------------
DIRECTION DE LA PEDAGOGIE
ET DE LA FORMATION CONTINUE
---------------
SECTION ESPAGNOL
REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
Union-Discipline-Travail
---------------
NOUVEAUX PROGRAMMES
D’ESPAGNOL
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INTRODUCTION
Le programme d’espagnol en Côte d’Ivoire, fait de plus en plus l’objet de critiques et de suggestions de la
part des utilisateurs (enseignants-élèves cf enquête deuxième trimestre 1995-1996 DREN FOB ABIDJAN –
DALOA – KORHOGO – YAMOUSSOUKRO).
Pour remédier à ces malaises constatés et pour satisfaire aux besoins de nos collègues, nous avons procédé à
l’évaluation de ce programme en vue de sa révision afin de le doter d’éléments nouveaux pour son
amélioration.
1. les forces du programme
Le programme d’espagnol répond aux finalités et aux grandes orientations de l’école ivoirienne, à savoir :
- permettre de développer chez l’élève des aptitudes afin qu’il puisse s’ouvrir sur le monde extérieur et
qu’il puisse s’intégrer dans la civilisation universelle.
- permettre de développer chez lui l’esprit d’initiative et de créativité.
- lui permettre de communiquer avec des personnes selon leur contexte culturel et social.
C’est un programme qui n’est pas uniquement centré sur des objectifs cognitifs mais il prône un
apprentissage qui contribue à développer chez l’élève le savoir – être (objectifs affectif) et le savoir-faire
(objectif psychomoteur).
2. les faiblesses et lacunes du programme
Les faiblesses et les lacunes de ce programme se situent à plusieurs niveaux :
a) au niveau du contexte, on note des difficultés liées à la cueillette d’informations pour déterminer les
nouveaux besoins.
Cependant nous avons pu tant bien que mal réaliser une enquête, grâce à laquelle nous avons une idée plus
ou moins précise des besoins par les enseignants et les élèves.
Il y a de la part des enseignants une certaine confusion entre finalités, buts, orientations et objectifs du
programme.
b) au niveau des intrants, les enseignants ne sont pas bien préparés et ne connaissent pas assez les buts
et les objectifs du programme. Certains n’ont jamais suivi une formation pédagogique appropriée :
ils font l’objet d’une formation qui a l’allure d’un éternel recommencement. D’autres manquent de formation
culturelle et ne sont pas de ce fait suffisamment imprégnés des contenus culturels du programme.
A cela s’ajoutent la démotivation, l’insuffisance et la mauvaise répartition de ceux-ci sur le territoire national.
Un facteur important de démotivation des élèves reste indubitablement la faiblesse des coefficients et le coût
élevé des manuels comme l’a confirmé l’enquête concernant les moyens, il y a un manque d’adéquation
entre les objectifs et les moyens mis à la disposition des enseignants (inexistence de laboratoire de langue,
manque de supports didactiques etc…)
L’inadéquation entre la grille horaire et les contenus du programme souvent denses et ambitieux demeure
incontestablement un handicap auquel viennent s’ajouter parfois des troubles scolaires occasionnant son
inachèvement à la fin de l’année scolaire.
Cette lacune est aggravée par le manque de manuels scolaires dans les classes.
c) au niveau du processus, on note un manque de planification insuffisance des évaluations aussi bien
de l’enseignement que des apprentissages.
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Il faut ajouter à cela les conditions de travail des enseignants qui laissent souvent à désirer.
Quand aux élèves, ils sont de niveau hétérogène et évoluent dans des classes surpeuplées.
d) au niveau des extraits, les élèves sont souvent évalués à l’écrit alors que les activités d’apprentissage
de la classe sont davantage centrées sur l’oral.
On constate en outre que leurs compétences linguistiques sont loin d’être en rapport avec les prévisions du
programme. Ils font montre d’une faiblesse notoire à l’écrit par rapport à l’oral, tout comme dans leur langue
de référence qui demeure le français. ( exemple : erreurs dues aux interférences, insuffisances du préacquis).
Les différents partenaires de l’école ivoirienne ne sont pas tous et toujours suffisamment consultés.
3. Modifications à apporter
Au départ, il faut absolument faciliter la cueillette d’informations pour recenser les besoins des enseignants
des élèves, des parents d’élèves et des autres partenaires de l’école ivoirienne.
Il y a nécessité absolue de former les enseignants aux notions de finalités, buts, orientations et objectifs.
La formation et l’information des enseignants et de leurs encadreurs constituent une autre urgence.
Il faut revoir l’adéquation entre la grille horaire et la densité du programme.
Il est impératif et urgent de construire de nouvelles infrastructures scolaires, dans le but d’alléger les effectifs.
Il faut revaloriser les coefficients et améliorer les conditions sociales des enseignants, ainsi que leurs
conditions de travail.
L’école doit s’ouvrir davantage et exploiter au mieux les ressources du milieu. Elle doit faire une utilisation
plus rationnelle des ressources humaines et didactiques.
L’évaluation doit être planifiée en congruence avec les apprentissages.
L’administration devra s’impliquer davantage dans les activités pédagogiques des enseignants. Il faut
associer davantage les partenaires de l’école à l’amélioration des programmes.
I- LES FINALITES - LES BESOINS – LES BUTS
Hiérarchie des objectifs
Tout programme de formation obéit à quatre niveaux d’objectifs.
- Les finalités de l’école : ce sont les objectifs ultimes, souhaités.
- Les buts d’un programme : ce sont les objectifs globaux visés par un programme.
- Les objectifs généraux d’un programme, planifiés pour tel niveau d’enseignement.
I- 1. Les finalités de l’école ivoirienne
Les finalités du système éducatif sont les objectifs ultimes et souhaités, vers lesquels tend l’école, à long
terme. Ces finalités sont fixées par les responsables politiques.
On en trouve la formulation dans les textes officiels (constitution, loi sur l’éducation, discours officiels etc..)
conformément aux finalités de l’école ivoirienne, telles que définies par la loi n°95.696 du 7/9/95, le
programme d’espagnol vise à :
1- développer la personnalité de l’élève
2- élever son niveau de formation
3- favoriser son insertion dans la vie sociale, culturelle et professionnelle
4- lui permettre d’exercer sa citoyenneté
5- lui permettre de comprendre des phénomènes du monde actuel et s’intégrer dans les grands courants
de la civilisation universelle.
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I- 2. Les besoins de l’enfant et de la société
Les programmes scolaires doivent répondre aux besoins de l’enfant et à ceux de la société. Les besoins de
l’enfant sont en relation, d’une part, avec son âge et son stade de développement et, d’autre part, avec son
niveau scolaire et son état d’avancement dans une discipline donnée. Les besoins de la société sont de deux
ordres : les besoins fonctionnels (ex. : formation de médecins et les besoins systématiques (ex. :
fonctionnement de l’Etat, cohésion nationale, formation civique).
a) Le profil académique de l’élève
L’élève qui commence l’apprentissage de l’espagnol en classe de 4e ne se trouve pas en face d’un
phénomène tout à fait nouveau. Son expérience de léapprentissage du français depuis l’école maternelle et de
l’anglais depuis la classe de 6è devrait lui conférer des arguments linguistiques assez appréciables pour faire
face aux aléas d’une seconde langue étrangère.
b) Ses besoins
L’âge de la puberté dont il est tributaire en abordant la classe de 4è est généralement caractérisé par une
mutation psychologique (passage de l’enfance à l’adolescence), elle-même caractérisée par un besoin ardent
de communiquer, d’où son acharnement à trouver des correspondants dans les pays étrangers par exemple.
L’apprentissage de l’espagnol doit donc contribuer à ce besoin de communiquer en renforçant et en
enrichissant son armature intellectuelle, en nouveaux moyens d’expression.
Il doit en outre l’aider à affirmer sa personnalité et à former son caractère.
I- 3. Les buts du programme
Les buts d’un programme sont les objectifs globaux que poursuit ce programme, en fonction des finalités de
l’école et des besoins qui ont été identifiés. Ils disent ce qui est visé par l’enseignement de tel programme, à
qui serviront les savoir, les savoirs-être et les savoir-faire qui y sont dispensés.
L’enseignement de l’espagnol comme celui de toute langue étrangère vivante poursuit quatre buts :
- Sur le plan pratique : apprendre à l’élève à communiquer dans la langue étrangère ;
- Sur le plan culturel : faire découvrir à l’élève la littérature, la civilisation, les arts etc… en un mot, la
culture du pays étranger.
- Sur le plan éducatif ou formateur : former par l’apprentissage de la langue étrangère, la personnalité
en développant les qualités physiques (psychomotrices), intellectuelles ainsi que les attitudes.
- Sur le plan politique : favoriser la compréhension, la paix et l’amitié entre les peuples en élargissant
et par conséquent en relativisant les perspectives des élèves, leur faisant éviter ainsi les jugements de
caractère trop ethnocentrique pour prendre peu à peu conscience d’une culture et d’une civilisation
qui présentent des différences notables avec le milieu où ils vivent.
II- L’APPROCHE PEDAGOGIQUE ET LA DEMARCHE D’APPRENTISSAGE
Avant d’aborder les objectifs généraux d’un programme, il est de mise de décrire, s’il y a lieu l’approche et
la démarche qui doivent inspirer toutes les activités d’enseignement et d’apprentissage à l’intérieur de ce
programme.
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II – 1. L’approche pédagogique globale
L’approche pédagogique globale guide et éclaire toutes les interventions de l’enseignant : c’est une façon
générale de concevoir les relations entre l’enseignant et l’élève qui devrait présider au choix et à
l’organisation de toutes les activités et de toutes les stratégies pédagogiques.
Dans les pays francophones d’Afrique au Sud du Sahara, l’espagnol, lorsqu’il est au programme est perçu
comme une matière officiellement enseignée et sans grande utilité pratique dans la vie quotidienne. Compte
tenu de la situation particulière de cette discipline et de celle de nos élèves dont les possibilités d’expression
en espagnol en dehors des salles de classe sont quasi inexistantes, le programme d’espagnol vise à :
- Créer et entretenir la motivation chez l’élève à travers un cours vivant et efficace.
- Favoriser la communication et contribuer à la formation intellectuelle et culturelle de l’élève ivoirien.
II – 2. La démarche générale d’apprentissage
La démarche générale d’apprentissage est un découpage logique et séquentiel des différentes étapes
méthodologiques d’un processus d’apprentissage. Parfois cette démarche est dictée par la nature même de la
discipline, ou bien elle est fondée sur les principes généraux de l’apprentissage. L’enseignant est tenu de la
respecter et d’en favoriser l’application chez l’élève.
L’approche communicative s’articule autour de 3 phases principales :
a) Une phase de présentation: l’élève prend conscience pour la première fois du phénomène qu’on veut
étudier.
b) Une phase de compréhension (assimilation) : l’élève s’exerce oralement à la maîtrise d’une notion.
c) Une phase d’application (fixation) : l’élève fait des exercices pour automatiser la notion.
III- LES OBJECTIFS GENERAUX DU PROGRAMME
Les objectifs généraux d’un programme sont généralement planifiés pour un niveau d’enseignement. Ils
traduisent les buts du programme en dispositions cognitives, affectives ou psychomotrices que l’élève doit
acquérir. Ils visent un développement équilibré des connaissances, des attitudes et des comportements de
l’enfant dans une discipline donnée.
Le programme de l’espagnol se fixe trois objectifs généraux :
1. Découvrir la culture du monde hispanique et établir des rapports entre sa propre culture et cette
dernière.
2. Comprendre un discours oral/écrit.
3. Produire un discours cohérent dans une langue correcte.
IV- L’EVALUATION
L’évaluation constitue un élément essentiel de la mise en œuvre et de la réussite de toute activité
d’enseignement ou d’apprentissage. Il est donc extrêmement important que l’enseignant puisse planifier et
réaliser, à l’intérieur de son programme, une double démarche d’évaluation. Celle qui consiste à évaluer son
propre enseignement, et celle qui consiste à évaluer les apprentissages de ses élèves. Il ne faut pas confondre
ces deux évaluations, car il n’y a pas nécessairement adéquation entre les deux.
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IV- 1. L’évaluation de l’enseignement
L’évaluation de l’enseignement consiste à recueillir l’information la plus utile et la plus précise possible sur
la nature, la qualité ou l’efficacité de l’enseignement donné par un professeur.
Il faut distinguer l’évaluation formative de l’enseignement, généralement effectuée ou demandée par
l’enseignant lui-même, et qui a pour but de donner à l’enseignant la rétroaction nécessaire pour lui permettre
d’améliorer son enseignement, et l’évaluation administrative, effectuée à la demande des responsables
hiérarchiques, en vue de prendre des décisions concernant les tâches ou la carrière d’un enseignant. Il est
contraire à l’éthique et à la justice de se servir d’une d’une évaluation formative à des fins sommatives ou
administratives.
Seule l’évaluation formative de l’enseignement nous intéresse ici, puisque notre but est d’aider l’enseignant,
à travers le programme, à mieux atteindre ses objectifs pédagogiques.
Qui doit évaluer ?
En principe, c’est l’enseignant lui-même qui prend l’initiative d’une évaluation formative de son
enseignement et qui choisit les évaluateurs. Il peut faire appel à un collègue expérimenté, reconnu pour son
objectivité, ou il peut inviter un conseiller pédagogique à visiter sa classe et à lui faire des remarques utiles.
Si l’initiative vient du conseiller lui-même, il devra en avertir l’enseignant à l’avance, et le rassurer
clairement sur la nature de l’évaluation qu’il entend faire.
Surtout au niveau secondaire, l’enseignant peut fort bien avoir recours au jugement des élèves. C’est là une
pratique courante dans plusieurs pays, et les recherches pédagogiques effectuées depuis 50 ans ont démontré
que les élèves sont tout à fait capables de discerner et de juger les différents aspects de l’enseignement et que
leur évaluation jouit d’un degré de fiabilité. L’enseignant peut aussi constituer un comité de trois élèves qu’il
charge de recueillir les commentaires utiles auprès de leurs camarades.
Que faut-il évaluer et quand ?
Dans une évaluation formative, il appartient à l’enseignant de décider quels aspects de son enseignement il
désire évaluer. A mi-semestre (cinq ou six semaines après le début des cours), il est recommandé à
l’enseignant de faire une évaluation sommative et informelle de son enseignement, c’est-à-dire de chercher à
connaître très globalement les forces et les faiblesses de son enseignement, afin d’y apporter immédiatement
les correctifs nécessaires. A la fin d’un semestre ou de l’année, l’enseignant peut procéder à une évaluation
formative plus complète et plus formelle (couvrant plusieurs aspects de son enseignement), pour l’aider à
améliorer son enseignement lors d’un prochain semestre.
Comment évaluer ?
Pour l’évaluation de mi-semestre, l’enseignant peut se contenter de demander aux élèves ou à l’observateur
invité de lui indiquer les deux ou trois points positifs (les plus appréciés) de son enseignement, ainsi que les
deux ou trois points qu’il serait bon d’améliorer. Il compile ces remarques, en tire ses conclusions, fait état
de celles-ci en classe et en profite pour dire aux élèves ce qu’il attend d’eux et pour réclamer la motivation
générale.
Pour l’évaluation de fin de semestre ou de fin d’année, il est recommandé à l’enseignant de mettre entre les
mains des élèves ou de l’observateur invité un questionnaire comportant que des énoncés fermés et une
échelle constante en quatre points. Ces énoncés, que l’enseignant peut rédiger lui-même ou
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emprunter à une grille existante, touche tous les aspects de l’enseignement, c’est-à-dire qu’ils ont trait aux
cinq grandes qualités de tout bon enseignant :
- La compétence dans la matière enseignée ;
- La compétence pédagogique (planification et organisation du cours et des activités d’apprentissage) ;
- Les qualités de communication et d’interaction avec les élèves ;
- Les attitudes positives face aux élèves ;
- La compétence et l’objectivité dans l’évaluation des apprentissages.
IV-2 L’EVALUATION DES APPRENTISSAGES
La mesure et l’évaluation sont des étapes essentielles de toute démarche d’enseignement et d’apprentissage.
Elles sont des activités relativement complexes.
IV-2.1 OBJETS DE LA MESURE ET DE L’EVALUATION
- La mesure : mesurer consiste à recueillir des données à l’aide de test et de grille d’observation sur
des objets tels les apprentissages des élèves, la qualité de l’enseignement, les programmes d’études
et des institutions.
- L’évaluation : évaluer consiste à porter un jugement sur des objets tels les apprentissages des élèves,
la qualité de l’enseignement, les programmes d’études et des institutions.
- Remarque :le jugement que l’on portera sur une partie des apprentissages de l’élève se fera à partir
d’informations plus ou moins valides et fidèles recueillies à l’aide d’instruments de mesure. D’autre
part, il est à noter qu’on n’évaluera pas les élèves mais des composantes du rendement scolaire de
l’élève à partir d’indicateurs obtenus au moyen de la mesure.
IV-2 .2. LES PRINCIPAUX TYPES D’INSTRUMENTS DE MESURE
Les quatre principaux types de mesure sont le test, l’examen (aussi appelé contrôle, interrogation ou devoir),
la grille d’observation et la fiche d’appréciation.
- Le test prend la forme d’une série de questions à choix multiples, de questions vrai ou faux, de
questions à appariement, de questions à réponses courtes ou de questions à réponses élaborées.
- Tout comme le test, l’examen aussi appelé contrôle, interrogation ou devoir se présente aussi sous la
forme d’une série de questions à choix multiples, de questions vrai ou faux, de questions à
appariement, de questions à réponses courtes ou de questions à réponses élaborées.
- La grille d’observation se présente sous la forme d’une liste de comportements que l’on s’attend à
pouvoir observer chez l’élève qui maîtrise certaines connaissances ou habiletés. Chacun de ces
comportements est accompagné d’une échelle à deux ou plusieurs catégories qui permettent
d’estimer la qualité du comportement.
- La fiche d’appréciation se présente sous la forme d’une liste de caractéristiques que devrait présenter
une production d’un élève. Chacune de ces caractéristiques est accompagnée d’une échelle à deux
ou plusieurs catégories qui permettent d’estimer la qualité de la caractéristique de production.
Une mesure adéquate des apprentissages nécessite l’utilisation fréquente de divers types d’instruments.
Certains apprentissages du domaine cognitif, et la plupart des apprentissages des domaines affectif et
psychomoteur peuvent être mesurés au moyen de tests ou d’examens.
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IV-2.3. LA CONGRUENCE ENTRE LES OBJECTIFS ET LES INSTUMENTS DE MESURE
Pour qu’un instrument mesure ce qu’il doit mesurer, les items qu’il contient doivent correspondre le plus
possible à des objectifs bien formulés. Cette correspondance entre un objectif et un items, c’est la
CONGRUENCE.
Procédé à suivre pour vérifier et établir la congruence entre un objectif et un item :
a- s’assurer que le comportement demandé par le verbe d’action soit essentiellement de même nature
que celui exprimé par le verbe d’action de l’objectif.
b- s’assurer de la correspondance entre l’élément de contenu dans l’item et l’élément de contenu dans
l’objectif.
c- s’assurer que le CONTEXTE de la question soit le même que celui prévu dans l’objectif.
IV-2.4. : LES ECHELLES DE MESURE
Pour mieux faire ressortir les différentes entre les résultats que permettent les différents instruments, l’on fait
appel au concept d’échelle de mesure. Il en existe quatre principaux :
- l’échelle nominale ou qualitative : dont les instruments permettent de faire des catégories simples
telles succès ou échec, garçon ou fille, « faible, moyen, élève. »
- l’échelle ordinale : dont les instruments permettent de classer les élèves en rang les uns par rapport
aux autres.
- l’échelle d’intervalle : les instruments permettent de donner un résultat sur 20, sur 100, ou surtout
tout autre nombre à l’élève.
- l’échelle de rapport : seulement dans le domaine de la mesure des grandeurs physiques (longueur,
masse temps etc).
N.B. : La plupart des tests et des examens peuvent être considérés comme des instruments qui appartiennent
à l’échelle d’intervalle.
IV-2.5 : LA MESURE CRITERIEE ET LA MESURE NORMATIVE
La mesure des apprentissages est une première étape consistant à recueillir des résultats ou d’autres indices
permettant la description quantitative des connaissances, des habiletés ou des attitudes d’un élève. La mesure
se veut aussi neutre et objective que possible.
●Le but premier de la mesure critériée est d’établir le niveau d’apprentissage d’un élève en regard des
objectifs poursuivis, plutôt que par référence à un groupe. A cette fin, on compare les réalisations de l’élève à
celles qui étaient prévues au début d’une période d’apprentissage. La mesure critériée est basée sur tous les
objectifs du programme, ou sur un échantillon dont la difficulté moyenne est représentative de la difficulté
moyenne des objectifs du programme.
●La mesure normative permet de comparer la performance d’un élève avec celle des autres élèves de son
groupe à une même épreuve. Elle s’effectue souvent au moyen d’épreuves qui ont un pouvoir élevé de
discrimination, c’est-à-dire d’épreuves qui vérifient l’atteinte d’objectifs que seuls certains élèves ont réussi
à maîtriser.
Traditionnellement, la mesure normative est plus utilisée que la mesure critériée. La plupart des spécialistes
en mesure et évaluation s’entendent pour affirmer que ces deux types de mesure sont utiles et
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complémentaire, mais qu’il faudrait mettre davantage l’accent sur la mesure critériée que sur la mesure
normative. Il devrait être plus important de vérifier si l’élève a atteint les objectifs que de comparer ses
résultats à ceux des autres élèves.
IV-2.6 : L’EVALAUTION FORMATIVE ET L’EVALUATION SOMMATIVE
Alors que la mesure est une première étape consistant à recueillir des résultats ou d’autres indices,
l’évaluation est le jugement porté sur ces résultats et ces indices. L’évaluation comporte toujours une part de
subjectivité.
●L’évaluation formative a comme fonction essentielle la régulation des apprentissages. Elle a pour but
principal d’informer et d’aider l’élève dans sa démarche pour maîtriser les objectifs fixés. Elle se fait le plus
souvent de façon continue, au fur et à mesure que l’année scolaire avance, et contribue étroitement au
processus d’apprentissage. Elle comporte un volet diagnostique lorsqu’on évalue les résultats de la mesure
pour identifier les difficultés particulières de l’élève et trouver des moyens pour l’aider à y remédier.
●L’évaluation sommative prend la forme d’un bilan, d’une somme de l’ensemble des apprentissages. Bien
qu’elle puisse aider l’élève, son caractère formel et officiel lui confère un important rôle institutionnel et
administratif. Elle se fait le plus souvent de façon ponctuelle à la fin d’une assez longue période consacrée à
un ensemble d’objectifs.
Tout comme la mesure critériée devrait souvent être préférée à la mesure normative, l’évaluation formative
devrait souvent être préférée à l’évaluation sommative.
IV-2.7 : LES LIENS ENTRE LES DIFFERENTS TYPES DE MESURE ET D’EVALUATION
En théorie, les instruments de mesure critériée et les instruments de mesure normatifs peuvent tous être
utilisés pour faire l’évaluation formative et l’évaluation sommative. TOUT DEPEND DE L’USAGE DE
L’INSTRUMENT.
En pratique, cependant, ce sont surtout les instruments critériés qui sont utilisés pour faire l’évaluation
formative, alors que les instruments normatifs sont un peu plus souvent utilisés pour faire l’évaluation
sommative.
IV-2.8 : LES RESULTATS, LE JUGEMENT ET LA PRISE DE DECISION
La mesure et l’évaluation sont une démarche qui se réalise par étapes. La première étape (celle de la mesure)
étant terminée, maintenant il est question d’observer les étapes suivantes (organisation des données,
l’interprétation des résultats, le jugement et la prise de décision) auxquelles l’on fait référence lorsqu’on
définit la mesure et l’évaluation comme un processus visant à juger de la situation d’un élève en certains
domaines de son développement en vue de prendre les meilleures décisions possibles relatives à son
cheminement ultérieur.
IV-2.8.1 : L’organisation des données
L’information obtenue par l’utilisation d’un instrument de mesure n’est pas toujours présentée de façon à ce
qu’on puisse interpréter directement sous forme d’une performance, c’est pourquoi il faut organiser cette
information.
IV-28.2 : L’interprétation des résultats
La mesure prend tous son sens lors de l’interprétation des résultats. A cette étape, il s’agit de rendre les
données significatives en comparant les données recueillies avec un point de référence choisi :
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- lorsqu’on fait une interprétation critériée des résultats, on compare les performances de l’élève à la
performance-cible définie par les objectifs spécifiques.
- Lorsqu’on fait une interprétation normative, la performance d’un élève devient significative par la
comparaison avec celle des autres élèves d’un groupe.
IV-2.8.3 La notation et la communication de la note
IV-2.8.3.1 Le système de notation
Il existe plusieurs systèmes de notation des résultats. Dans l’enseignement général, le système de notation
utilisé est le système numérique. Ex : 7/10 ou 14/20
IV-2.8.3.2 : La tendance centrale
Comme son nom l’indique, l’indice de tendance centrale nous renseigne sur le groupement des données
numériques au centre de la distribution.
La tendance centrale la plus utilisée chez nous est la moyenne qui est la somme des résultats divisée par le
nombre d’élèves dans la distribution.
IV-2.8.3.3 : La position
En mesure normative, il est important de connaître la position d’un élève par rapport à son groupe.
IV-2.8.4 : Le bulletin scolaire
Le bulletin scolaire, parfois appelé relevé de notes peut prendre diverses formes telles un carnet de notes ou
un document informatisé et peut porter sur une seule étape ou sur l’ensemble du travail accompli pendant
l’année scolaire. Un bulletin scolaire devrait idéalement comporté : les résultats dans chacune des matières
ainsi que des informations au sujet des attitudes et comportements de l’élève.
IV-2.8.5 Le jugement
Le jugement suppose que l’on prenne une distance par rapport à l’interprétation des résultats et l’on tienne
compte des renseignements complémentaires à ceux fournis par la mesure.
Le jugement est d’autant plus important qu’il sert d’assise à la décision.
V-2.8.6 La prise de décision
C’est au moment précis de la prise de décision que l’impact de la mesure et de l’évaluation sur
l’enseignement et l’apprentissage apparaît, c’est pourquoi il faut étudier diverses actions possibles et en
choisir une qui donne suite au jugement.
Bien que la décision se trouve au terme de la démarche de mesure et d’évaluation, le type de décision à
prendre relève de l’intention formative ou sommative avec laquelle on entreprend la démarche d’évaluation
pédagogique.
CONCLUSION
C’est le lieu de noter que l’objectif fondamental de l’évaluation est de vérifier les niveaux atteints par les
apprenants. Pour c faire, il faut nécessairement qu’il y ait congruence entre les objectifs définis et les
instruments de mesure conçus à ce effet pour que la décision à prendre soit la plus objective possible.
12
SOMMAIRE
I. OBJECTIFS GENERAUX (O.G) DU PROGRAMME
I-1. PRESENTATION DES OBJECTIFS GENERAUX
I-2.TABLEAU DE SPECIFICATION
II. OBJECTIFS SPECIFIQUES (O.S DU PROGRAMME
II-1. DETERMINATION DES OBJECTIFS SPECIFIQUES
II-2. DECOUPAGE DE LA MATIERE DU PROGRAMME
II-3. JUSTIFICATION DES DIMENSIONS HORIZONTALE ET VERTICALE
II-3.1. DIMENSION HORIZONTALE
II-3.2 DIMENSION VERTICALE
III. REPARTITION ET PONDERATION DES OBJECTIFS SUR L’ANNEE
IV. EVALUATION : TABLEAU DE PLANIFICATION DE L’EVALUATION SUR L’ANNEE
CONCLUSION
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OBJECTIFS DU PROGRAMME DE TERMINALE
I-. OBJECTIFS GENERAUX DU PROGRAMME DE TERMINALE
I-1. Présentation des objectifs généraux du programme
En classe de terminale, l’enseignant de l’espagnol permettra à l’élève de :
1. Connaître les réalités de l’Espagne, de l’Amérique hispanique et de l’Afrique
2. Comprendre un discours oral et/ou écrit
3. Produire un discours oral et/ou écrit dans une langue élaborée.
I-2.TABLEAU DE SPECIFICATION
Le tableau de spécification permet de pondérer en pourcentage, le temps qu’il convient d’accorder, sur
l’ensemble de l’année, à chacun des objectifs généraux. Le pourcentage accordé à chaque objectif général
est lui-même ventilé en trois niveaux taxonomiques, selon l’importance que l’enseignant doit accorder à la
connaissance, à la compréhension et aux exercices d’application.
On peut faire également un tableau de spécification pour les objectifs spécifiques découlant de chaque
objectif général. Pour chaque objectif spécifique, on indique alors un nombre d’heures plutôt qu’un
pourcentage.
Le tableau de spécification sont très utiles pour la confection des outils d’évaluation. Ils indiquent à
l’enseignant le pourcentage des items qui doivent être consacrés à tel objectif et, à l’intérieur de ces
questions, la proposition respective des items de connaissance, des items de compréhension et des items
d’application.
Tableau de spécification
CONTENUS DES COURS TYPES D’APPRENTISSAGE
CONNAISSANCE COMPREHENSION APPLICATION TOTAL %
Objectif général (O.G.I) n°1
Connaître les réalités de
l’Espagne, du monde hispanique
et de l’Afrique
10% 5% 5% 20%
Objectif général (O.G2). n°2
Comprendre un discours oral et
ou/écrit
5% 10% 20% 35%
Objectif général (O.G3). n°3
Produire un discours cohérent
dans une langue élaborée
5% 15% 25% 45%
TOTAL 25% 30% 50% 100%
I. OBJECTIFS SPECIFIQUES DU PROGRAMME DE PREMIERE
II.I. DETERMINATION DES OBJECTIFS
OBJECTIFS GENERAUX OBJECTIFS SPECIFIQUES
OGI
CONNAÏTRE LES REALITES DU
MONDE HISPANIQUE ET DE
L’AFRIQUE
1. Identifier les caractéristiques de système politique du monde hispanique
et de l’Afrique
2. Identifier les autonomies espagnoles
3. Reconnaître les aspects de l’économie du monde hispanique et de
l’Afrique
4. Reconnaître les aspects de la culture du monde hispanique et de
l’Afrique
5. Analyser les rapports entre les pays d’Amérique hispanique et les USA
6. Comparer les réalités africaines aux réalités hispaniques
OG2
COMPRENDRE UN DISCOURS
ORAL/ECRIT
1. Identifier les mots clés d’un discours
2. Distinguer les différentes parties d’un document oral et/ou/écrit
3. Réorganiser un discours oral et/ou écrit
4. Dire avec ses propres termes l’essentiel d’Un discours oral et/ou écrit
Traduire un fragment de texte
5. Analyser un texte oral et/ou écrit
6. Discuter avec autrui
OG3
PRODUIRE UN DISCOURS
ORAL/ECRIT DANS UNE LANGUE
ELABOREE
1. Résumer un discours oral et/ou écrit
2. Raconter un fait ou un évènement
3. Développer un thème
4. Discuter avec autrui
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II-2. DECOUPAGE DE LA MATIERE DU PROGRAMME
Objectifs
généraux
Objectifs spécifiques Contenus Méthodes Moyens
O.G.I
Connaître les
réalités de
l’Espagne, du
monde
hispanique et
de l’Afrique
1. Identifier les
caractéristiques des
systèmes politiques du
monde hispanique et de
l’Afrique
- Système politique
espagnol
‘ Système politique des
pays africains
- Situation géographique
-Etude de textes
et de documents
-Exposés
-Conférences
-manuel
-tableau-cartes
-diapositives -vidéo
2. Identifier les
autonomies espagnoles
- Histoire du ponde
hispanique
- Géographie de l’Espagne
- La constitution espagnole
- Les identités culturelles en
Espagne
-Etude de textes
--Etude de
documents
-Exposés
-Conférences
-manuel-tableau
-revues
-articles de journaux
-vidéo
-diapositives
Reconnaître les aspects
de l’économie du monde
hispanique et de
l’Afrique
-économie de l’Espagne
-l’Espagne dans l’Union
Européenne (U.E)
- économie de l’Amérique
hispanique et de l’Afrique
-espaces commerciaux et
d’intégration du monde
hispanique et de l’Afrique
-Etude de textes
et de documents
-Exposés
-Conférences
-manuel
-tableau
-revues
-articles de journaux
-vidéo
-diapositives
4. Reconnaître les aspects
de l’économie du monde
hispanique et de
l’Afrique
-tradition-arts-géographie
humaine
-fêtes-loisirs-gastronomie
- tourisme
-Etude de textes
et de documents
-Exposés
-Démonstration
-manuel
-tableau
-articles de journaux
-documents
iconographiques/sonores
-prospectus
-dépliants
5.Analyser les rapports
entre l’Amérique
hispanique et les USA
- Rapports politiques
- Rapports économiques
- Rapports culturels
- Emigration (phénomène)
-Etude de textes
et de documents
-Exposés
-Conférences
-manuel-tableau
-revues
-articles de journaux
-vidéo - diapositives
6.Comparer les réalités
africaines avec les
réalités hispaniques
- Tradition : us
-Us
- Gastronomie
- Politique
-Etude de textes
et de documents
-Exposés
-Conférences
-manuel-tableau
-revues
-diapositives –articles de
journaux - vidéo
15
DECOUPAGE DE LA MATIERE DU PROGRAMME (suite)
Objectifs
généraux
Objectifs spécifiques Contenus Méthodes Moyens
O.G.2
Connaître les
réalités socio-
culturelles du
monde hispanique
et de l’Afrique
1. Identifier les mots clés
d’un discours oral/écrit
- Rapports politiques
- Rapports
économiques
- Rapports culturels
- Phénomène de
l’émigration
- Etude de textes
- Etude de
documents
- Exposés
- Conférences
-manuel
-tableau-Revues
-articles de
presse-vidéo
-diapositives
2. Distinguer les différentes
parties d’un document oral
et/ou écrit
- Tradition : us
- Tourisme
- Gastronomie
- Politique
- Loisirs
- Etude de textes
- Etude de
documents
- Exposés
- Conférences
-manuel
-tableau-Revues
-articles de
presse-vidéo
-diapositives
3. Réorganiser un texte oral
et/ou écrit
4.Dire avec ses propres
termes l’essentiel d’un
discours oral et/ou écrit
5. Traduire un fragment de
texte
- Présentation d’un
texte
-Reconstitution d’un
texte
- Etude de textes
-manuel
-tableau
-documents
sonores
-articles de
presse
6. Analyser un discours oral
et/ou écrit
- Mouvement de
textes
- Centres d’intérêt
- Etude de textes
-manuel
-tableau
-articles de
presse
-documents
sonores
O.G.3
Produire un
discours oral et
ou/écrit dans une
langue élaborée
1.Résumer un discours oral
et/ou écrit
- Résumé - Etude de textes
-manuel-tableau
-revues
-articles de
presse
2. Raconter un fait ou un
évènement
- Narration
- Rédaction
- Etude de textes
-Exposés
-manuel-tableau
-cassettes
-vidéo-revues
-article de presse
3.Discuter avec autrui - Argumentation - Etude de textes
-Débat
-Jeux de rôle
-Discours
-Travail d’équipe
-manuel
-tableau
4.Développer un thème - Dissertation
- Essai
- Etude de textes
- Exposés
-manuel
-tableau
16
II-3. JUSTIFICATION DES DIMENSIONS HORIZONTALE ET VERTICALE
II-3.1. DIMENSION HORIZONTALE
Le cours d’espagnol intégrera des notions de géographie, d’histoire, de philosophie de français, de sociologie,
d’économie et de politique.
II-3.2. DIMENSION VERTICALE
La classe de Terminale est la fin de la deuxième étape (second cycle) du processus d’enseignement de
l’espagnol au secondaire. Le programme de terminale vise donc d’abord à consolider les acquis antérieurs,
ensuite à les enrichir et enfin à les affiner. C’est ici que le recoupement des dimensions horizontales et
verticales prend toute sa justification
II. REPARTITION ET PONDERATION DES OBJECTIFS SUR L’ANNEE
A B C D
OBJECTIFS SPECIFIQUES
NBRE
D’Unités
d’enseigne-
ment(75H)
MOIS PONDERA-
TION
%
O N D J F M A M J J
1.Identifier les caractéristiques des
systèmes politiques du monde
hispanique et de l’Afrique
02 X X 02,66%
2.Identifier les autonomies espagnoles
et les différents pays de l’Amérique
hispanique et de l’Afrique
02 X X 02,66%
3.Identifier les mots clés d’un discours
oral et ou écrit
03 X X X 04%
4.Reconnaître les aspects de la culture
hispanique et africaine dans un
document écrit et/ou oral
02 X X 02,66%
5.Reconnaître les aspects de
l’économie du monde hispanique et
de l’Afrique
02 X X 02,66%
6.Distinguer les différents
mouvements, d’un document écrit
et/ou oral
04 X X X X 05,33%
7.Réorganiser un texte oral et/ou écrit 06 X X X X X X 08%
8.Dire avec ses propres termes
l’essentiel d’n discours oral et/ou écrit
03 X X X 04%
9.Raconter un fait ou un évènement 08 X X X 10,%
10.Traduire un fragment de discours 03 X X 04%
11.Résumer un discours oral et/ou
écrit
06 X X X X X X X 08%
12.Discuter avec autrui 9 X X X X X X X X X 12%
13.Développer un thème 11 X X X X X X X 14,66%
14.Analyser les rapports entre les pays
d’Amérique hispanique et les USA
03 X X X X 04%
15.Analyser un document oral et/ou
écrit
08 X X X X X X 10,66%
16.Comparer les réalités africaines aux
réalités du monde hispanique
04 X X X X X X X X X 05,33%
75
17
III. EVALUATION : TABLEAU DE PLANIFICATION DE L’EVALUATION SUR
L’ANNEE
OBJECTIFS SPECIFIQUES INSTUMENT
DE MESURE NATURE RYTHME DUREE
OS1
Identifier les caractéristiques des
systèmes politiques du monde
hispanique et de l’Afrique
IO
IE
DS
QRCh(QCM+ App +
V/F)QRCh(QRC)
QRCste(QCD)
1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS2
Identifier les autonomies espagnoles et
les différents pays de l’Amérique
hispanique et de l’Afrique
IO
IE
DS
QRCh(QCM+App+V/F)
QRCh(QRC)
QRCste(QCD)
1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
Os3
Identifier les mots clés d’un discours
oral et ou écrit
IO
IE
DS
QRCh(QCM+V/F)
ORCste-QCD
1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS4
Reconnaître les aspects de la culture
hispanique et Africaine dans un
document oral et ou écrit
IO
IE
DS
QRCh(QCM+V/F) +QCD
ORCste (QCD)
QRCh(App
QRCste(QCD
1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS5
Reconnaître les aspects de l’économie
du monde hispanique et de l’Afrique
IO
IE
DS
QRCh(QCM+V/F)
QRCh(App
QRCste(QCD
1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS6
Distinguer les différents mouvements,
d’un document écrit et/ou oral
IO
IE
DS
QRCh(QCM+V/F)+QCD
QRCste (QCD)
1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS7
Réorganiser un texte oral et/ou écrit
IO
IE
DS
Réarrgt 1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS8
Dire avec ses propres termes
l’essentiel d’Un discours oral et/ou
écrit
IO
IE
DS
QRCste (QCD) 1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS9
Raconter un fait ou un évènement
IO
IE
DS
QRCste(QRE) 1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS10
Traduire un fragment de texte
IO
IE
DS
QRCste(QCD) 1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS11
Résumer un discours oral et/ou écrit
IO
IE
DS
QRCste(QCD) 1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS12
Discuter avec autrui
IO
IE
DS
QRCste(QRE) 1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS13
Argumenter
IO
IE
DS
QRCste (QRE)
1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS14
Analyser les rapports entre l’Amérique
hispanique et les Etats Unis
d’Amérique
IO
IE
DS
QRCste (QCD)
- (QRE)
1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS15
Analyser un document oral et/ou écrit
IO
IE
DS
QRCste(QCD)
- QRE
1/Trimestre
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
OS16
Comparer les réalités africaines avec
les réalités du monde hispanique
IO
IE
DS
QRCste(QCD)
- (QRE)
1/Trimestre
1
5 à 10 mn
15 à 30mn
15 à 30mn
18
N.B : DEVOIR TYPE : QRCh(QCM+QRC+App+V/F)+ Réarrgt+ QRCste (QCD+QRE) 2H)
CONCLUSION
Elaborer un nouveau programme n’est pas facile. Son implantation l’est encore moins car elle exige de
nouvelles attitudes et de nouveaux reflexes de la part des utilisateurs et des bénéficiaires. Des résistance sont
dont possibles.
C’est pourquoi nous souhaitons la collaboration de tous pour mener ce programme à atteindre ses objectifs.
ABREVIATIONS
OI : Interrogation orale
IE : Interrogation écrite
DS ; Devoir surveillé
QRCh : Question à réponses choisies
QRCM : Question à réponses multiples
QRC : Question à réponses courtes
V/F : vrai ou faux
App : appariement
QRCste : Question à réponses construite
QCD : Question à court développement
QRE : Question à réponses élaborée
Réarrgt : Réarrangement