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Nouvel obs paris la night

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Andre & Marisca en couple depuis 14 ans

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e qui me plaît dans la nuit parisienne, c’est l’idée de village, de vieux quartier. Certains disent que Saint-Ger-

main-des-Prés est mort, mais c’est faux. Ou alors

mort un jour, et ensuite ressuscité. De nouveaux lieux ouvrent, ça bouge aussi bien le jour que le soir, tellement c’est mauvais pour la santé. Ici, Boris Vian jouait, Miles Davis a chopé Juliette Gréco, et voilà que c’est de nouveau là que se trouve l’un des lieux les plus à la mode, le Montana : tous les acteurs américains, Kate Moss et Karl Lagerfeld y sortent, Prince a passé toutes les soirées parisiennes de son dernier séjour ici. Le destin des lieux me touche. C’est comme dans un roman de Patrick Modiano : un lieu tombe en désuétude, on y pense avec nostalgie, et il revient.

J’avais fait quelques fêtes au Mon-tana. Un jour, je l’ai montré à des amis

(Olivier Zahm et André, ndlr) qui ont eu la bonne idée de le racheter. Le sous-sol est inchangé depuis les années 50. C’est petit et sombre, mais l’atmos-phère est unique.

Je suis aussi un vrai fidèle de chez Castel parce que j’ai un lien familial avec l’en-droit : mon père, puis mon beau-père m’y emmenaient, enfant, il y avait même une bouteille de whisky à mon nom, que

je ne pourrais pas boire avant ma ma-jorité. J’avais 13 ans, c’était très exci-tant. Mon beau-père était copain avec le DJ qui m’avait même fait une cassette audio avec Pink Floyd, Kraftwerk, Don’t be Cruel d’Elvis Presley. Depuis, je suis resté fidèle : c’est bien pour dîner, on croise des gens variés, bizarrement mé-langés, des cadres à cravate aussi bien que des épaves…

J’ai un lien littéraire à la nuit et j’aime les lieux avec une âme, une histoire, je suis une personne âgée maintenant : Bernard Frank, dans ses écrits, parle tout le temps de Castel, et je ne peux pas m’empêcher d’avoir envie d’être dans l’endroit où Sagan aimait être.

Le Baron a aussi une histoire : lorsque je l’ai connu, c’était un bar à hôtesses. J’en parle dans l’Amour dure trois ans,

et dans 99 francs. Les bordels sont interdits, mais il y en avait à une époque, c’était chic, on pouvait dîner. Les jeunes qui y sortent aujourd’hui n’ima-ginent pas ce que j’ai vu dans

cet endroit : on y a passé des nuits folles, comme Flaubert et Maupassant pouvaient en passer, j’imagine, à leur époque. On y croisait Nabe tous les soirs, et aussi d’autres écrivains, c’était fascinant, le monde interlope et illégal de la prostitution parisienne. Paris est la seule capitale d’Europe sans bordel. C’est sans doute de là que vient le déclin de la vie parisienne…

Edito parFrédéric Beigbeder

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par Frédéric Beigbeder

MEDIAOBS - 10-12, place de la Bourse, 75002 Paris. Tél. : 01 44 88 97 70. Fax : 01 44 88 97 79. www.nouvelobs.com/guides. Gérant : Jean-Claude Rossignol. - Directrice générale : Corinne Rougé.

Editeur : Bertrand Clare.Rédacteur en chef : Patrick Fiole.

Chargés d’enquête : Assia Rabinowitz (Boire, Manger) – Stéphanie Condis (Clubber, Ecouter/voir, Et aussi) – Thimothée Barrière (Draguer, Et aussi) – Sonia Desprez (People).Réalisation/Maquette : Nicolas Niro. - Photographe délégué : Anne Sorrentino - Photographe mode : Tobia Zarius - Secrétaire de rédaction : Didier Bras.

Publicité : MediaObs, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, 75002 Paris. Tél. : 01 44 88 97 70. Fax : 01 44 88 97 79. www.mediaobs.com Raymond Marcadet, Fanny Michaux-Leleu, Isabelle de Laval, Romain Provost, Romain Couprie, Séverine Leclerc.

Impression : NIIAG Arvato à Bergame (Italie). Directrice des ventes : Paule Coudérat. Tél. réservé au réseau NMPP : 08 00 24 69 33. Administration : Catherine Fernandes.

Directeur de la publication : Claude Perdriel. Mediaobs, SARL au capital de 150 000 euros, RC Paris B 424 478 113.

Commission paritaire en cours. ISSN en cours. Dépôt légal : 4e trimestre 2010. N° d’impression : Cette brochure comprend une couverture 4 pages plus 120 pages paginées de 3 à 122.

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Londres, un sens de la fête à toute épreuve !

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Paris : capitale de l’ennui », titrait cette année Der Spiegel, l’hebdo-madaire allemand de référence. On

croyait pourtant les Allemands friands de la nuit parisienne, mais il semble que le cliché de Paris capitale de la fête et du spectacle a décidément vécu. Au point qu’en matière de sorties nocturnes, les Parisiens sont les premiers à se plaindre de l’indigence de leur ville et à aller… faire la fête ailleurs en Europe, le temps d’un week-end. La vie nocturne parisienne ne serait-elle plus qu’un lointain souvenir ? De-puis deux ans, des acteurs du secteur et des associations de professionnels de la nuit dé-noncent l’endormissement de la capitale. Une léthargie d’autant plus flagrante si on la compare à la vitalité d’autres ca-pitales européennes, en tête desquelles arrivent naturellement Londres et Berlin. Tous ceux qui en reviennent font le même constat : ces villes disposent d’infrastruc-tures, d’équipements et d’un grain de folie qui en font des paradis pour les clubbers, soit tout le contraire de Paris !

Car Paris a longtemps mis l’accent sur son patrimoine urbain et culturel exceptionnel pour marquer l’écart avec ses concurrentes européennes. Seulement, ce type de tou-risme traditionnel tend de plus en plus à perdre du terrain au profit d’un tourisme purement nocturne en pleine expansion. Les city breaks, c’est-à-dire les séjours courts

consacrés à la visite d’une capitale, sont devenus de plus en plus fréquents chez les jeunes européens. L’essor des compagnies low cost et des formules « package » pro-posées par les voyagistes ont notamment permis de rendre cette pratique fréquente. Et, premier constat : en matière de clubbing, Paris est désormais une ville… d’émigration : les Français comptent parmi les Européens qui vont le plus faire la fête ailleurs. Pour

un DJ allemand venu s’installer à Paris, Phil Strumph, sorte de « fixeur » pour les DJs d’outre-Rhin tentant l’aventure dans la capi-tale, on compte des dizaines d’artistes fran-çais à faire le chemin inverse.

Autre signe qui ne trompe pas : les for-mules Eurostar « Clubbing à Londres », qui proposent le package complet « train + soirée + hôtel », n’existent tout simple-ment pas de l’autre côté de la Manche. Eric Labbé, co-auteur de la pétition « Pa-ris, quand la nuit meurt en silence », tente une explication : « Il m’arrive souvent de partir à Berlin pendant l’année pour faire la fête. En revanche, les Berlinois vont à Paris pour passer un dîner en amoureux ou visi-ter les musées, mais pas vraiment pour sor-tir la nuit : là-bas, il y a tout ce qu’il faut ! »

Berlin, refuge des « techno-touristes »Tout ce qu’il faut, vraiment ? Oui. En ce qui concerne la fête, Berlin est devenue la destination européenne numéro 1 des clubbers. Elle semble être devenue aux années 2000 l’équivalent du Swinging London, du New York de la Factory, du Paris des années 20, de la folie Madches-ter, soit une sorte d’eldorado de la nuit,

une capitale où tout reste à faire et où beaucoup de choses semblent possibles. Elle bénéficie de fait d’un urbanisme incomparable avec toutes les autres villes d’Europe, qui donne la sen-

sation, enfin, de « respirer » : grands es-paces, terrains en friche, autant de faci-lités à aménager des lieux de fête et de convivialité. Bien sûr, « la transformation de la ville en grande mégalopole, comme le confie Phil Stumpf, fait que les loyers augmentent. Du coup, les clubs sont gé-rés plus professionnellement. Mais malgré tout, cette pression locative est relative : ils restent environ un tiers moins élevé qu’à Paris ! » De quoi permettre à des en-droits nouveaux d’éclore un peu tous les jours. Mais l’espace n’explique pas tout. Eric Labbé : « Etant donné son niveau éco-nomique faible, Berlin a cherché à déve-lopper une image glamour de ville dédiée à la nuit. C’était une façon de dire : on n’a pas de moyens, mais on sait s’amuser ! » De fait, avec près de 20 % de chômage ///

Timothée Barrière

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et plus de 300 000 personnes au Harz IV, le RSA local, la situation économique des Berlinois est loin d’être toujours rose. D’où l’envie d’oublier ses tracas dans la ville, la nuit, comme dans le Paris des An-nées folles ? On n’en est pas loin quand on entend le maire, Klaus Wowereit, dé-clarer vouloir faire de la capitale une ville « pauvre mais sexy ». Et ça a marché : les « techno-touristes », comme on les ap-pelle, affluent à la gare de Hauptbahnhof (la gare principale de Berlin) dès le ven-dredi soir. Et ce d’autant plus facilement que leur circuit se trouve désormais dans tous les guides de voyage : le Bar 25, Watergate, Club der Visionäre et le my-thique Berghain Panoramabar, les piliers de la culture de l’électro minimale outre-Rhin…

Point d’orgue de cette célébration de la fête, la Love Parade rassemble tous les ans près de 1,4 million de personnes avant d’être arrêtée en juillet 2010. La Techno Parade de Paris, instituée par Jack Lang après sa visite à Berlin en 1997, at-teint quant à elle péniblement quelques

milliers de personnes… Tobias Rapp, so-ciologue, auteur de l’essai Berlin Techno, confirme le rôle majeur du techno-tou-risme dans le développement de l’écono-mie de la ville : « Berlin et sa scène noc-turne représente comme une bouffée d’air frais pour les Européens. Ils viennent ici se ressourcer car la fête est beaucoup moins réglementée. Bruxelles, Paris ou Amster-dam sont devenues les banlieues de Ber-lin. » Une tendance que l’on retrouve dans « l’inventivité » des promoteurs de la nuit, professionnels ou non. Nulle part ailleurs qu’à Berlin on ne peut trouver un immeuble squatté transformé en laby-rinthe électro-artistique géant ou un bar aussi fun que le Madame Claude : ici, la déco est sens dessus dessous : les tables sont collées au plafond et le bar-cuisine voit ses ustensiles pencher vers le haut…

Londres et la culture de la fêteSi Berlin a pris son essor depuis une di-zaine d’années, voilà bientôt dix ans que Londres occupe elle aussi le devant de la scène européenne. Là encore, son mo-dèle urbanistique joue beaucoup : des zones entières sont dédiées à la fête et au divertissement. Ainsi, des quartiers comme Upper Street ou Soho comptent essentiellement des bars, des boîtes de nuit et des restaurants, et très peu de lo-gements. De plus, sans la contrainte du « périph’ », les zones de fête investissent progressivement les anciens quartiers in-dustriels ou d’entrepôts. Le mouvement entamé à Brick Lane et Hackney, dans l’est de Londres, se répand de plus en plus à l’est et repousse toujours sa frontière. Alors qu’on n’est pas encore prêt à ima-giner Aubervilliers comme l’épicentre de la nuit parisienne. Tous sont unanimes : la ville fait preuve d’un sens de la fête à toute épreuve, comme le confirme Ga-vin’s Clemente-Ruiz, co-auteur du Guide du routard de Londres 2010 : « A Londres, la fête a un côté beaucoup plus extraverti,

plus décontracté. Tout le monde sort, quel que soit son âge ou son milieu so-cial, la nuit est beaucoup plus mélangée. Alors qu’à Paris, faire la fête est sur-tout une affaire de jeunes

ou de trentenaires dans des professions un peu arty. » Question de mentalité, donc. Et cette ouverture d’esprit plus grande se traduit par une offre nocturne pléthorique : pour preuve, les nouveaux concepts de lieux abondent, comme les gastro-pubs, ces pubs où exercent des jeunes chefs cui-siniers de talent. Ou encore la première boîte de nuit écologique du monde, Surya, inaugurée en 2008, qui génère son élec-tricité grâce à l’énergie éolienne, solaire et celle des danseurs ! C’est grâce à ces innovations que Londres reste au centre du clubbing de demain, en faisant et en dé-faisant les tendances : Surya a ainsi lancé la mode du clubbing « vert » et on peut y croiser Coldplay ou Leonardo Di Caprio. Se-lon Gavin’s, « il y a à la fois plus de moments dans la soirée : le before, mais aussi plein de moments dans l’after, jusqu’au brunch ///

PanoramaBar, Berlin.

Watergate, Berlin.

Club Der Visionare, Berlin.

Drama Bar, Berlin

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du début d’après-midi qui fait en quelque sorte partie de la soirée. Tout ça est facilité par le fait qu’il y a beaucoup de lieux multi-fonctions qui font bar, restaurant, boîte… Alors qu’à Paris, il faut changer d’endroit à chaque fois. » Bref, une culture de la fête. Pour les Parisiens, sortir est un loisir comme un autre, en option, alors que les sorties du week-end sont pour les Londo-

niens une habitude ancrée profondément dans leur mode de vie. Si on rajoute à cela les offres promotionnelles de week-end de l’Eurostar, la « virée » à Londres se révèle extrêmement rentable : beaucoup de touristes arrivent ainsi le samedi soir pour faire la fête toute la nuit et repartir le dimanche matin, sans débourser une chambre d’hôtel. « Pour 50 euros, passer toute la nuit à Londres coûte le même prix qu’un aller-retour en taxi la nuit à Paris », s’amuse ainsi Gavin’s…

Riverains et professionnels : la guerre est-elle déclarée ?Une nuit plus libre, en quelque sorte. Et surtout à l’abri des plaintes du voisinage. Car il faut bien dire qu’à Paris la vie noc-turne est régulièrement rythmée par des confl its entre établissements et riverains que la Préfecture a bien du mal à arbi-trer. Des tracas administratifs, des bras de fer devant le tribunal qui ont conduit à l’instauration… des états généraux de la nuit parisienne, qui se sont tenus en novembre. Malgré le titre, c’est tout sauf une plaisanterie : il s’agissait de mettre autour d’une table les habitants et les fê-tards et de les faire dialoguer. Le collectif Vivre à Paris milite, lui, pour une meilleure réglementation des terrasses. Bref, des tensions qui rappellent fort la tendance franco-française aux guerres de clocher et soulignent la diffi culté qu’ont les Pa-risiens à vivre ensemble. L’interdiction de fumer dans les lieux publics a de surcroît aggravé la situation en obligeant les fu-meurs à stationner à l’extérieur des bars.

Là encore, Berlin a montré la voie : après l’adoption d’une loi anti-tabac similaire à la législation française, le maire de la ville est revenu sur la mesure en autorisant le tabagisme dans les établissements de petite taille, qui n’ont pas forcément les moyens d’ouvrir un fumoir. Un assouplis-sement impensable en France et qui serait aussitôt interprété comme un « recul » :

là encore, la différence de culture politique est sans doute à l’ori-gine de la différence de gestion des cultures liées à la nuit. On rêve d’un maire de la nuit comme il en existe un à Amsterdam, noc-tambule lui-même, chargé de gé-

rer uniquement les problèmes entre rive-rains et professionnels du secteur…

Mais les exigences des riverains ne font pas tout. Paris a un déploiement urbanistique qui explique cet état de guerre permanent. Eric Labbé : « A Paris, les quartiers résidentiels et de loisirs se confondent. D’où cet équilibre diffi cile à trouver entre la fête et la tranquil-lité. » Un rapport récent de l’EGE (Ecole de guerre économique) sur la « compétitivité nocturne de la Ville de Paris » affi rme que la capitale est très à la traîne. Le rapport pointe ainsi les relations dégradées entre profes-sionnels du secteur et pouvoirs publics et la mauvaise qualité des transports de nuit. Même si, depuis 2007, le métro parisien ferme à 2h le week-end (contre 1h en se-maine), la couverture reste largement insuf-fi sante compte tenu de la rareté des taxis et des bus de nuit. A l’inverse, ce qui fait le suc-cès de la scène nocturne londonienne depuis des années, ce sont ses transports en com-mun : un réseau de bus très dense et effi cace qui permet un accès à des lieux même très éloignés. Ce qui a fait promettre à Jean-Paul Huchon, pour son mandat actuel, d’ouvrir le métro toute la nuit le samedi soir. Autre rai-son d’espérer, les Etats généraux de la Nuit organisés par la Mairie mi-novembre ont mis à jour une volonté commune des pro-fessionnels et des institutions de préserver et d’encourager la vie nocturne (sous toutes ses formes) en l’adaptant aux contraintes de la capitale… même si les pistes envisagées doivent trouver leur prolongement concret. D’ici là, patience – à moins de se rabattre sur l’Eurostar ou l’avion ?

Soho Revue Bar, Londres

Big Chill House, Londres

Pure Evil Gallery, Londres

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C’EST DIRE À QUEL POINT IL EST CONFORTABLE.

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C’EST DIRE À QUEL POINT IL EST CONFORTABLE.

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C’est comme ça, on boit le champagne glacé, même après l’été. A moins de le préférer en cocktail, comme dans les bons cocktails bars (le Ritz, l’Expérimental Cocktail Club…), et on n’a pas l’air surpris d’avoir le plus petit verre de la table (vos copains qui ont pris des Mojito, etc.).

Ils ouvrent bientôt, à peine dans quelques heures, dans quelques mois, mais on sait déjà qu’ils occuperont le devant de la scène pour les prochaines saisons. Tout-Paris attend de pied ferme les bars des palaces prévus pour cette collection automne-hiver. Royal Monceau, Shangri-La et Mandarin Oriental.

Les filles en ont marre de sortir habillées en sac parce que des magazines de mode disent que c’est la mode, et elles enfilent leurs robes de cocktail pour sortir.

Après la mode du Stiletto, cette saison sera celle de la pointe, un rien adoucie. Pour la hauteur du talon, à vous de voir.

Eh oui, après les microclubs (peut-être faute de place, ras-le-bol de ne pouvoir entrer ou d’être trop serrés), on retrouve, chez certains, des dimensions plus « de masse » (la Villa, le Matignon, la Machine du moulin). Evidemment, on se sent tout de suite moins privilégiés.

Incroyable, le bio ne se limite plus aux vins (on est toujours dans la déferlante des crus bios ou « nature », excellents ou vraies piquettes) mais il s’attaque aux alcools forts, voyez la tequila bio du Blitz ! A quand la vodka bio d’Ukraine… ?

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1979VoisinMitoyen du très léché Chacha, le 1979 joue sur les chiffres. Une année, comme une année de naissance, pour montrer que le monde, et la nuit bien sûr, appartiennent aux trentenaires. Natifs des années 70-80, unissez-vous ! Sous la houlette de DJs, des apéros prisés, dans un cadre futuriste et rétro, so thirties. Comme si on était des grands enfants, nourris à Jodo-rowski et Yourcenar. Tendance30 ans. Café : 2 €. Coca : 4 €. Bière : 6 €. Cocktails : 8 €. Du mardi au

samedi de 18h à 5h, happy hour de 18h à 20h. 49, rue Berger. 01 40 41

08 78. M° Les Halles. Noctilien : N15, N16, N21, N22, N23, N24, 122.

Station Vélib’ : 1009.

ChachaCelui qui manquaitQuand il a ouvert ses portes, tous les no-ceurs de Paris ont crié au miracle, se sont même bousculés devant ses portes mi-closes, se sont lovés dans ses recoins, ont vécu ou rêvé des fêtes mémorables. Cer-tains même ne sont pas rentrés. Quelques problèmes administratifs plus tard, le Cha-cha a rouvert ses portes, avec un peu plus de discrétion. Un conseil : ne pas venir avant minuit.

Le trois en un.

Tendance25-45 ans. Coca : 5 €. Bière : 6 €. Cocktails : 12 €. Du lundi au samedi de

20h à 6h. 47, rue Berger. 01 40 13 12 12. M° Les Halles. Noctilien : N15,

N16, N21, N22, N23, N24, N122. Station Vélib’ : 1009.

Hôtel CostesFratelliLes frères Costes, un empire, un lieu. Car s’il n’en fallait qu’un ce serait évidemment celui-ci. Parce que c’est un hôtel et que l’on ne sait plus trop bien si l’on est à Paris, à Hongkong ou à Los Angeles. Parce que les horaires n’existent plus, parce que les serveuses seront toujours des Costes, que les people feront toujours semblant d’être chez eux, et les midinettes aussi.

Les tarifs du resto.

classique25-50 ans. Soda : 8 €. Vin : 10-15 €. Cocktails : 19-23 €. Tous les jours de

18h à 4h. 239, rue Saint-Honoré. 01 42 44 50 00. M° Tuileries. Noctilien :

N11, N24. Station Vélib’ : 1019.

Le Magnifique InternationalIci, on a envie de venir avec ses amis étran-gers, pour leur montrer que Paris ce n’est pas que les petits bars à l’ancienne, tables en bois micro et serveurs à tablier noir (qu’on affectionne tous bien évidemment, avec une nette préférence pour celui en bas de chez soi, version Formica passé). Mais une déco pensée par un déco, avec profonds canapés et même un fumoir très Emmanuelle. Double porte à l’entrée, jetés en fourrure, cocktails un rien kitsch et barmen maniérés. classique25-55 ans. Bière : 10 €. Cocktails : 14-18 €. Du mardi au samedi de 21h

à 5h. 25, rue de Richelieu. 01 42 60 70 80. M° Palais-Royal. Noctilien :

N11, N24. Stations Vélib’ : 1015, 1023.

Chacha

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Ritz Bar Ou l’HemingwayLe grand écrivain n’aurait jamais mis les pieds ici, et même son avatar moderne préfèrerait la version classique du bar mythique. Mais il faut saluer la nouvelle vocation festive du palace. Lumière très basse, musique très forte, cock-tails plus qu’impec (Colin Field est aussi aux grimoires), hauts talons, gars pas gênés d’être affalés, soirées club… Qui sort mêmeparfois l’artillerie lourde (Ariel Wizman, Tania Bruna Rosso, Gentry de Paris…). classique30-45 ans. Champagne : 19 €. Cocktails : 30 €. Du mercredi au samedi,

de 19h30 à 2h. 38, rue Cambon. 01 43 16 30 30. M° Concorde. Noctilien

N11, N15, N16, N24. Stations Vélib’ : 8005, 9034.

ScopitoneMix mixtePour un apéro, un bout de dîner, une soirée burlesque inattendue, des mecs à mèche dans les yeux, des filles en chaussures poin-tues, des petits poufs bas, le tout en sous-sol, pas besoin de soleil. Les nuits pluvieuses feront parfaitement l’affaire. L’équipe d’Ele-gangz soigne son empire. Un ancien club à hôtesses, à Paris, ça marche toujours. En-core plus les soirs de live.

On y mange aussi.

Tendance30 ans. Bière : 5 €. Vin : 8-12 €. Champagne : 12 €. Cock-

tails : 12-18 €. Du mardi au samedi de 19h à 2h (5h du jeudi

au samedi). 5, av. de l’Opéra. 01 42 60 64 45. M° Palais-Royal.

Noctilien : N11, N15, N16, N24. Stations Vélib’ : 1016, 1116.

Le Tigre La tigresseLa blonde Roxanne, l’explosive Roxanne, la joyeuse, la fulgurante, l’énigmatique, la prag-matique. L’âme de ce (encore) jeune club tendance rock électro. Et ses acolytes qui font, défont, réinventent le reste. DJs sortis du berceau, DA imberbe, foule à cheval entre études et premières ambitions. Méchées, dansantes et prêtes à tout manger. Tendance25-40 ans. Alcools : 8-15 €. Du mercredi au samedi de 20h à l’aube. 5,

rue Molière. 06 50 64 75 67. M° Palais-Royal. Noctilien : N11, N15, N16,

N24. Stations Vélib’ : 1016, 1116.

2e

Le 93 MontmartreDouble faceLe jour, un restaurant de quartier qui remplit parfaitement son office pour tous les « of-fices » avoisinants. Le soir, un bar qui ose les prolongations, dans la droite ligne de son grand frère le Cœur fou. Le même quartier, mais un autre « bloc », où tout change. Pas d’étendue piétonne, pas de petit air de cam-pagne. Mais une proximité des clubs de la région qui lui donne sa (bonne) raison d’être.

Manger la nuit.

TendanceTout âge. Café : 2 €. Bière : 4 €. Soft : 4,50 €. Vin : 3,50 à 5,50 €. Du

mardi au samedi, de midi à 2h en semaine, jusqu’à 4h le week-end. 93,

rue Montmartre. 01 40 28 02 83. M° Sentier. Noctilien : N15, N16. Sta-

tion Vélib’ : 2021.

Ritz Bar

Château Marmont, musique électro-nique collective« Chez Moune, rue Pigalle (9e) : direction artistique orchestrée de main de maître par l’ami Guido. Le Pop In, rue Amelot (11e) : un classique post-adolescence, il y a toujours un ami, des verres pas chers, un concert dans la cave. Le Baron, av. Marceau (8e) : valeur sûre. Le Sans Souci, rue Pigalle (9e) : y retrou-ver les copains avant d’aller chez Moune. Le Baron rouge, rueThéophile-Roussel (12e) : très agréable pour l’apéro. »

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Chez Carmen IncontournableIl faut être allé au moins une fois dans sa vie au Carmen. Voire plusieurs pour être sûr : de trouver la porte ouverte, de s’y mêler à des créatures aux horaires et envies tout aussi aléatoires que les horaires de la patronne. Parfois, c’est ambiance étudiants sans sommeil et d’autres happy few angoissés du petit matin. convivialTout âge. Soft : 3,80 €. Bière : 6 €. Cocktails : 8 €. Tous les jours de 21h

à l’aube, en théorie. 53, rue Vivienne. 01 42 36 45 41. M° Grands-Boule-

vards. Noctilien : N15, N16. Stations Vélib’ : 2013, 9023.

Expérimental Cocktail Club Au barJe préfère le comptoir. On peut y discuter avec le barman pour affiner son choix, y tester plusieurs goûts, ne pas rester trop longtemps, poursuivre la nuit ailleurs, ou se plonger dans les confidences incitées par l’ambiance « speakeasy ». Mélange de papier peint Zuber et de pierres mises à nu.Tendance20-35 ans. Soda : 4 €. Bière : 5 €. Cocktails : 10-12 €. Tous les jours de

19h a 2h (jusqu’à 4h du matin le week-end). 37, rue Saint-Sauveur. 01

45 08 88 09. M° Etienne-Marcel. Noctilien : N12, N13, N14, N15, N16,

N23. Station Vélib’ : 2004.

Harry’s New York BarA partPour jouer sur le fil du rasoir. Anglo-saxon ringard ou figure de pointe réinventant ses classiques. Si Tania Bruna Rosso se vente d’y avoir un cocktail baptisé à son nom, il faut suivre les traces. Sans être suiveur ! Tout l’art, toute l’ambiguïté, tout le savoir-faire du branché parisien. Version over the world. classiqueTout âge. Soda : 5 €. Bière : 5,60 €. Cocktails : 12,50 €. Tous les jours de

12h à 3h. 5, rue Daunou. 01 42 61 71 14. M° Opéra. Noctilien : N15, N16.

Stations Vélib’ : 1022, 2015.

3e

Le ProgrèsAu coin de ma rueUn bar comme il faut en avoir un près de chez soi. Pour improviser un rendez-vous qui ne met pas les formes, pour rameuter tout le monde un soir de fête, pour un café au petit matin, pour un dernier verre avant de rentrer. En pleine Bretagne, le quartier du nouveau Paris, reprise du flambeau après l’évidence du 11e.

Les photographes à la mode y côtoient les petits

vieux du coin.

convivialTout âge. Café : 2,10 €. Vin : 3-5,50 €. Demi : 3 €. Soda : 3,90 €. Du lundi

au samedi de 8h à 2h. 1, rue de Bretagne. 01 42 72 01 44. M° Filles-du-

Calvaire. Noctilien: N2, N12, N23. Stations Vélib’ : 3003, 11043.

Le Progrès

Expérimental Cocktail Club

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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

6e

Prescription Cocktail Club La vagueA deux pas du (déjà) classique Alcazar. Dans un tout autre style. Qui, comme l’Alcazar, sera vite marqué par les modes qui tournent, mais pour le moment, savourons. D’abord, les grappes de jeunes gens bien mis, ensuite le gars à l’entrée qui ne laisse pas rentrer tout le monde, enfin, le cosy signé Dorothée Mei-lichzon, à fond dans son trip années 40.

Gentry de Paris y est déjà passée.

Tendance20-35 ans. Soda : 6 €. Cocktails : 11-13 €. Du lundi au jeudi de 19h à

2h, vendredi et samedi de 19h à 4h, dimanche de 19h à minuit. 23, rue

Mazarine. 01 45 08 88 09. M° Odéon. Noctilien : N12. Station Vélib’ : 6013.

8e

Mathis BarImpénétrableIndiquer le Mathis dans un guide, c’est un peu comme conseiller le Baron. Un fonda-mental de la nuit parisienne (Beigbeder, Baer, Galliano, Ardisson, etc. n’ont que ce nom à la bouche pour parler de leurs fins de nuit) mais une forteresse qu’il n’est pas per-mis à tout le monde de pénétrer. Certains se sont cassés les dents, d’autres, admis dans le saint des saints, ne se sont pas toujours sentis chez eux… Mais ils ont fait semblant, rassurez-vous. classique25-60 ans. Soft : 10 €. Bière : 12 €. Cocktails : 15 €. Du lundi au samedi

de 22h à 4-5h. 3, rue de Ponthieu. 01 53 76 01 62. M° Saint-Philippe-du-

Roule. Noctilien : N01, N02, N11, N24. Station Vélib’ : 8031.

BlitzBarTéquila bioFranchement, il fallait l’in-venter le coup de la té-quila bio. J’attends la vodka ukrainienne bio pour les prochaines saisons… Pour patienter, direction la nou-velle adresse du Viking des nuits parisiennes. Rasmus Michau a lancé un bar éphémère qui perdure. Gary Dourdan, Alexis Mabille ou Lucas Ossendrijver étaient là aux premières heures (du jour ?). A mixer avec une soirée au Renard, l’autre in-vention sortie de nulle part de la bande (un cabaret branché).Tendance20-45 ans. Alcools : 7-20 €. Du mardi au

samedi de 22h à 2h ou 4h (le week-end).

40, av. Pierre-1er-de-Serbie. M° George-V.

Noctilien : N11, N24. Station Vélib’ : 8045.

BlitzBarTéquila bioFranchement, il fallait l’in-venter le coup de la té-quila bio. J’attends la vodka ukrainienne bio pour les prochaines saisons… Pour patienter, direction la nou-velle adresse du Viking des nuits parisiennes. Rasmus Michau a lancé un bar éphémère qui perdure. Gary Dourdan, Alexis Mabille ou Lucas Ossendrijver étaient là aux premières heures (du jour ?). A mixer avec une soirée au Renard, l’autre in-vention sortie de nulle part de la bande (un cabaret branché).Tendance20-45 ans. Alcools : 7-20

samedi de 22h à 2h ou 4h (le week-end).

40, av. Pierre-1

Noctilien : N11, N24. Station Vélib’ : 8045.

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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

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La Païva Autre catégorieLancé par Lionel « du Baron », ce bar-res-taurant revu et corrigé par Garcia ne joue pas dans la catégorie « boîte de potes » ou « resto de stars à gare de l’Est », et la sauce a du mal à prendre. On est sur les Champs, et ça se sent. Déco cocottes XIXe et velours ber-cé par le flux de l’avenue. Avis aux amateurs.

Le Mojito.

classique25-45 ans. Alcools forts : à partir de 8 €. Coupe de champagne : 15 €.

Cocktails : 14 €. Tous les jours de 9h à 3h30. 25, av. des Champs-Elysées.

01 53 53 25 25. M° Franklin-D.-Roosevelt. Noctilien : N01, N02, N11,

N24. Stations Vélib’ : 8013, 8039.

Le SecretDouble faceA quelques mètres l’un de l’autre, le Secret et la Villa jouent le deux en un. D’un côté restaurant, de l’autre bar, l’un dans des di-mensions d’un autre siècle, l’autre dans un simili mini pas totalement novateur. Haut plafond et mezzanine plongés dans une pénombre percée de brillants. Discret, mi-nimaliste. Et une bande-son jazzy pointue. Ainsi qu’une carte des cocktails qui vente son French love (purée de framboises fraîches, de nectar d’abricot, de miel, de vodka et de champagne). classique40-45 ans. Cocktails : 14-16 €. Vins : 7-10 €. Champagne : 14 €. Du

lundi au jeudi de 12h à 2h, vendredi et samedi de 12h à 5h. 16, av. de

Friedland. 01 53 53 02 02. M° Charles-de-Gaulle-Etoile. Noctilien : N53.

Station Vélib’ : 4017.

La VillaNouveaux venusLes patrons, nouveaux venus de la night pa-risienne (le Magnifique, le Secret), pourront raconter à leurs petits enfants (où sortiront les jeunes branchés dans trente ans, tiens, lançons les paris) qu’ils n’ont pas été pour rien dans un certain renouveau de la night parisienne. Pas des révolutionnaires, certes non, mais des audacieux tout de même. Cherchant le détail déco (Gilles & Bois-sières), soignant la bande-son (Sinatra et jazz plus pointu au bar du rez-de-chaussée), frôlant le classicisme. Le mieux est de s’as-seoir au comptoir.

Cocktails corrects mais pas renversants.

TendanceTout âge. Cocktails : 14-16 €. Du dimanche au jeudi de 8h à 2h, vendredi

et samedi de 8h à 4h. 37, av. de Friedland. 01 82 28 75 08. M° Charles-

de-Gaulle-Etoile. Noctilien : N53. Station Vélib’ : 4017.

9e

Le Sans souci Qui sont-ils ?Les uns vous diront que « c’est la bande du Baron », les autres « les mêmes que Chez Jeannette », les intéressés, qu’ils ne sont fils de personne. Le fait est que ce bar qui ne ressemble à rien sinon à un bar parisien de Pigalle fait salle comble. Proximité avec des bars à concerts trop étroits ? Avec Moune ? Que la cuisine marche plus que correcte-ment ? Qu’y naissent de grandes histoires d’amour ? Qu’importe, puisqu’il faut y aller.convivial30 ans. Coca : 2,90 €. Bière : 2,50 €. Cocktails : 7,50 €. Du lundi au sa-

medi de 9h à 2h, service de 12h à 23h (assiettes de charcuteries après).

65, rue Jean-Baptiste-Pigalle. 01 53 16 17 04. M° Pigalle. Noctilien : N01,

N02. Station Vélib’ : 9019.

11e

Café CharbonEt son clubOui, oui, je sais, qui peut encore avoir envie de passer une soirée à Dysneykampf ? Entre deux boui-boui refaits, quarante bars an-nées 90 et soixante touristes le nez dans leur guide… Malgré tout, quand on n’a pas envie de sortie rive ouest, que le Canal vous fait suf-foquer, que Bastille… n’en parlons plus, que Faidherbe peine, on peut avoir l’idée de re-tenter une soirée au bon vieux Café Charbon. Pour un verre ou un live dans le club adjacent. convivialTout âge. Bière : 2,80-3 €. Coca : 3,50 €. Cocktails : 5,50 €. Du dimanche

au mardi de 9h à 2h, mercredi jusqu’à 3h, du jeudi au samedi jusqu’à

4h. 109, rue Oberkampf. 01 43 57 55 13. M° Rue-St-Maur. Noctilien :

N12, N23. Stations Vélib’ : 11030, 11105.

Stephan Crasneanscki, 41 ans. Artiste sonore, créa de Soundwalk (live.soundwalk.com)« Cercle Central, rue Frochot (9e) : salle de jeu incroyable au mural Art déco intact depuis les années 50, avec des caïds et des joueurs invétérés, des gueules cassées et une grande roulette au centre avec les gens assis autour. Au Regard Moderne, librairie de la rue Gît-le Cœur (6e) : des piles de livres bordéliques, éditions limitées, des contes et BD érotiques, un propriétaire désagréable. Bimbo Tower, passage St-Antoine (11e) : la meilleure sélection de musique indé-pendante, de sons improbables et un-derground et aussi BD et graffi tis. Cinéma Atlas, bd de Clichy (18e) : reconverti en porno, a acquis ses lettres de noblesse en fi gurant dans des fi lms de Jacques Nolot (La chatte à deux têtes et Avant que j’oublie). Au Bar aux Folies, à Belleville (20e) : Piaf venait se noyer dans l’alcool ou chanter, juste à côté d’un hôtel à moi-tié de passe, et des chambre à l’année. »

Café Charbon

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L’InternationalDjeunsOn ne va pas vous refaire la même intro sur Oberkampf, mais l’autre alternative, moins datée, c’est l’International et sa nuée de jeunes fous. Des lives, des nuits qui s’étirent, des mines pas forcément fraîches au petit matin, et plein de monde dehors en train de clopper. Une génération qui n’a sans doute même pas connu l’époque des bars fumeurs.convivial20-35 ans. Coca : 3 €. Bière : 3,50 €. Cocktails : 5-7,50 €. Tous les jours

18h-2h. 5-7, rue Moret. 01 49 29 76 45. M° Ménilmontant. Noctilien :

N12, N23. Station Vélib’ : 11029.

Le Pop InEmblèmeTour Parisien à l’âme rock qui se respecte vous dira, si vous faites partie du même cercle, de vous y précipiter. Parce que c’est le premier à avoir flairé la vague rock qui al-lait tout submerger, parce qu’on y plonge au milieu de garçons en slim de filles et de filles

en T-shirt de garçons, parce que ce n’est pas trop léché, voir plutôt un rien défoncé et rustique.Tendance

20-35 ans. Coca : 3 €. Bière : 2,80 €. Cocktails : 6 €. Tous

les jours de 18h30 à 1h30. 01 48 05 56 11. 105, rue Amelot.

M° Oberkampf. Noctilien : N01, N02. Stations Vélib’ : 11018,

11029, 20039.

13e

Le BatofarCheminéeReconnaissable entre toutes les péniches glauques des environs, le Batofar, dont l’his-toire n’est pas un long fleuve tranquille, a retrouvé sa source d’oxygène. Cet été, une terrasse mi-eau, mi-terre a rameuté tous ceux qui n’étaient pas partis en vacances, pour une plage qui vous faisait changer de quartier. Cet hiver, il remplira vos nuits de décibels renouvelés.convivial25-50 ans. Bières : 5 €. Cocktails : 10 €. Softs : 5 €. Tous les jours de19h

à 6h. Port de la Gare. 09 71 25 50 61. M° Bibliothèque-F.-M. Noctilien :

N131, N133. Stations Vélib’ : 13051, 13054.

18e

Le DollPigal’s touchLes nuits de Pigalle sont pleines de soubre-sauts. Un club qui monte, un autre qui des-cend, un bar qui apparaît, une institution qui ferme ses portes… Le Doll ranime le genre, avec à sa tête un ancien du Murano qui se lance dans des créations de cocktails per-sonnelles. Son truc, flirter avec les herbettes du jardin, les légumes-fruits et inventer des noms rigolos. Et il y a aussi des visites de people pour cause d’interviews décalées, des DJs invités Nova radio, des soirées « Kitch’up », et, un peu comme partout dé-sormais, une réputation d’ancien bar à hô-tesses.Tendance25-55 ans. Alcools : 6-11 €. Dimanche, mercredi, jeudi de 21h30 à 3h30,

vendredi et samedi de 21h30 à 5h30. 104, bd de Clichy. 01 82 09 47 42.

M° Blanche. Noctilien : N01, N02. Stations Vélib’ : 8012, 9038.

Page 23: Nouvel obs   paris la night

La Machine du Moulin rougeSouvenirs, souvenirsQui n’a jamais mis les pieds de sa vie à la Loco ? Ecoutez Aznavour, et vous compren-drez. Dans ce que vous connaissez désor-mais comme la machine du Moulin rouge, il y avait, il y a un siècle, une éternité (ok, ok, ça c’est Joe Dassin), une boîte de nuit qui s’appelait la Loco, c’était tout rouge et noir me semble-t-il, et plein de mauvais gar-çons et de filles rock. La Machine, c’est à la fois un club, une salle de concert, et un bar où boire un verre. Dans des proportions qui demeurent impressionnantes à l’époque des clubs de poche.

Sa taille…

convivial25-40 ans. Bière : 4 €. Sodas : 4 €. Alcools forts : 7 €. Cocktails : 6 €. Du

mercredi au jeudi : terrasse de 16h à 19h et salle de 19h à 1h. Vendredi

et samedi : terrasse de 16h à 19h et salle de 19h à 5h. Dimanche en

fonction des concerts. 90, bd de Clichy. 01 53 41 88 89. M° Blanche.

Noctilien : N01, N02. Stations Vélib’ : 9027,9038.

19e

Bar OurcqProlongationsCe n’est pas tout à fait Capri, mais avec un peu d’imagination, un verre à la main et les pieds à fleur d’eau, le ciel qui se reflète sur les vaguelettes et les nuages qui s’effi-lochent sur les toits de Pantin, ça vous a une sacrée allure. En été, quand les pique-niqueurs se mettent à la file, ou au moindre redoux, veste en laine sur les épaules et terrain de pétanque à proximité pour se ré-chauffer les phalanges. On n’a pas inventé mieux depuis. convivial25-45 ans. Thé à la menthe : 1 €. Café : 1,50 €. Bière : 2,50 €. Cock-

tails : 5 €. Mercredi et jeudi de 15h à minuit, vendredi et samedi de

15h à 2h, dimanche de 15h à 22h. 68, quai de la Loire. 01 42 40

12 26. M° Laumière. Noctilien : N13, N41, N42, N45. Stations Vélib’ :

19004, 19013.

Le Pavillon du lac SnobishÇa fait drôle de se sentir à Boulogne en plein 19e. Même Jamel Debbouze a pris un verre en terrasse aux débuts de ce « pavillon » incongru et bienvenu. Restauré, tout de blanc et de vert vêtu, le nouveau bar restau-rant des Buttes-Chaumont a fait parler de lui. Pas autant que l’espiègle Rosa Bonheur (dont le nom déjà annonçait un autre genre de programme), plus posé, plus bourgeois que bohème. Et puis, même si les lieux ne demeurent pas ouverts jusqu’aux aurores, s’encanailler dans un parc à la nuit tombée, c’est déjà un bon moyen de démarrer la nuit !classiqueTout âge. Café : 2,2 €. Coca : 4,30 €. Bière : 3€. Cocktail : 6,80 €. Du

mardi au samedi de 10h à 0h30, dimanche de 10h à 20h (brunch de

12h à 16h, 24€). Parc des Buttes-Chaumont, entrée Mairie du 19e. 01 42

00 07 21. M° Bolivar. Noctilien : N13, N41, N45. Station Vélib’ : 19021.

Le Pavillon du lac

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20e

La FélineRock’n rollLa photographe italienne Alessandra d’Ur-so ne jure que par la Féline. Elle le vante même dans les canards italiens. « Le seul vrai bar rock », chante la meilleure amie de Demi Mondaine, rockeuse de son état. Le disque du bar a même sorti ses compil. Les allumés du coin s’y retrouvent, les autres traversent tout Paris. convivialTout âge. Bière : 3 €. Vin : 4 €. Cocktails : 7,50 €. Du mardi au samedi

de 19h à 2h. 6, rue Victor-Letalle. 01 40 33 08 66. M° Ménilmontant.

Noctilien : N12, N23. Station Vélib’ : 11029.

La Flèche d’orOn recommenceFermé ? Ouvert ? C’est la sempiternelle question que se posent les accros du lieu. Il a bousculé nos jeunes années, fait frémir le voisinage, a essuyé le feu des critiques et s’est perdu dans les louanges mais la pro-grammation exigeante, l’emplacement hors norme, le reflet du Mama Shelter désormais, l’immensité des lieux et le vague parfum de poudre qui y règnent devraient réconcilier tout le monde.convivial20-50 ans. Bière : 3 €. Vin : 4 €. Du mardi au dimanche de 19h à 2h. 102

bis, rue de Bagnolet. 01 44 64 01 02. M° Gambetta. Noctilien : N16, N34.

Stations Vélib’ : 20020, 20108.

Jacques Shu, 30 ans, créa-teur de l’agence Jacques Shu Communication, relations presse et conseil en communication« La Laiterie Sainte-Clotilde, rue de Bellechasse (7e) : ouverte par Jean-Baptiste Varenne, le frère de mon meilleur ami. Très bons dîners, jolis habitués. Yoom, rue des Martyrs (9e) : ouvert par mon ami Mikael Petrossian, avec des dim sum “presque” aussi bons que ceux de ma mère. Le Café de Flore, bd St-Germain (6e) : j’y ai mes habitudes depuis tout petit, il y arrive toujours des choses improbables. Au restaurant Poly-kim, rue des Halles (1er) : une sorte de mafi a chinoise s’y réunit, avec grosses Mercedes blanches, on dîne dans un box privé avec un ka-raoké, c’est ludique. Le Baron, av. Marceau (8e) : Lionel et André m’y réservent tou-jours un bon accueil, les fi lles et les gar-çons sont beaux et il y a du monde même en semaine. »

Mama ShelterBi goûtThe place to be Parisien. Et pourtant ! Excentré au possible, mal desservi, peu al-léchant de l’extérieur, risque de piège à gogo design, et c’est tout le contraire. Côté table, personne ne se plaint vraiment, si ce n’est d’une charmante désorganisation, et côté bar, on se sent cocooné par ce plafond bas gribouillé à la craie (pardon l’artiste, c’est bien mieux que du gribouillage je le reconnais), rigolard face au baby-foot géant, frustré face au DJ de ne pas pouvoir toujours danser, second degré face à l’appareil photo.Tendance25-65 ans. Café : 3,50 €. Bière : 8 €. Coca : 8 €. Cocktails : 12-25 €. Tous les jours de 7h30 à 1h30, service de 12h à 15h et de 19h à 23h.

109, rue de Bagnolet. 01 43 48 48 48. M° Porte-de-Bagnolet. Noctilien : N16, N34. Stations Vélib’ : 20020, 20108.

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— Autant de saveurs que d’apéritifs.

Autant de richesse que de finesse. —

— Autant d’arômes que de rondeur.

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— Autant de saveurs que d’apéritifs.

Autant de richesse que de finesse. —

— Autant d’arômes que de rondeur.

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Cantada

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aris la ville-monument, Paris la ville-musée… Son statut

de capitale culturelle n’étant plus à faire, on en oublierait presque qu’il existe un Paris underground, loin

des sentiers battus bien vivants. A l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, on pourrait douter qu’il existe encore des tribus en marge. Et pourtant, si : loin de toute médiatisation, ils sont nombreux, artistes, squatteurs, fêtards à investir des lieux de Paris pour vivre leurs passions sans se sou-cier de la mode ou de la renta-bilité… « L’underground, c’est sa-voir faire un pas de côté », disait Jean-François Bizot, le pape en la matière, fondateur du magazine Actuel et de la radio Nova. Et dans le genre, les pas de travers se jouent en premier lieu sur la scène musicale. Ceux qui croyaient que le punk avait disparu se trompent : les punks parisiens (la plupart ayant, il est vrai, dé-passé la quarantaine…) continuent de se réunir dans des lieux qui ont su poursuivre cet esprit inimitable fait de crasse, de bière, de crêtes et d’authenticité. Parmi eux, ci-tons Le Cleub (50, rue Stendhal, 20e), lieu déglingué et expérimental et La Miroiterie (88, rue de Ménilmontant, 20e), un des der-niers lieux authentiquement punk de Paris, sorte de squat en béton où se produisait régulièrement le performeur Jean-Louis

Costes avant que l’établissement ne ferme ses portes au printemps dernier.

Mélodies en sous-sol Les amateurs de rock garage se réunissent, eux, à La Féline (6, rue Victor-Letalle, 20e) devenu le rendez-vous des filles à banane et des garçons en cuir de motard. Quant aux gothiques, ils se donnent générale-ment rendez-vous pour des soirées où do-

minent la new wave, l’electro et le métal aux Caves Saint-Sabin (50, rue Saint-Sabin, 11e) ou aux Caves Le Chapelais (7, rue Le Chapelais, 17e) Mais leur QG principal de-meure La Cantada II (13, rue Moret, 11e), un lieu baroque au décor médiéval SM et à la programmation surprenante : on y joue courts-métrages délirants ou pièces de Grand Guignol sanguinolentes au mi-lieu de tableaux très kitsch, entre l’héroic fantasy et l’érotisme monstrueux… Si vous voulez vous y rendre et vous fondre dans la masse, il vous faudra auparavant faire un crochet à Demonia (22, avenue Jean- Aicard, 11e), magasin culte des gothiques où vous trouverez beaucoup de vêtements

et d’accessoires connotés SM. Mieux vaut en effet débarquer à la Cantada avec son cos-tume de sorcier(ère) ou ses bottes à talons compensés plutôt qu’en jeans et baskets…

Difficile de parler d’underground à Paris sans évoquer non plus ceux qui en sont le plus proches, puisqu’ils se faufilent littéra-lement sous le bitume : les cataphiles. On ne parle pas ici des catacombes officielles,

dont l’entrée est située place Denfert-Rocherau, mais de la partie fermée au public (et dont l’accès est donc interdit). Loin des préjugés courant sur leur compte (satanistes, skinheads, etc.),

les cataphiles sont plutôt des Parisiens curieux de découvrir ce qui sort de l’ordi-naire et se montrent soucieux de préserver les lieux de leurs déambulations. Le forum cataphile le plus connu, CKzone, donne les dernières informations et des conseils pour descendre. Evidemment, avec l’augmenta-tion de la fréquentation, certaines salles sont devenues des lieux cultes bien connus des cataphiles. Parmi eux, citons la salle Z, très grande pièce située en dessous du Val-de-Grâce et célèbre pour les nombreux concerts qu’elle aurait accueillis (Télé-phone aurait joué dedans) et La Plage, si-tuée sous la rue du Père-Corentin (14e), qui tire son nom du fait que le sol est couvert ///

Timothée Barrière

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de sable, la salle la plus connue et qu’on conseille aux débutants cataphiles. Une soirée typique : un groupe d’une dizaine de passionnés se donne rendez-vous vers minuit dans un endroit stratégique du 14e (comprendre, près d’une bouche d’aération accessible ou d’une entrée sur la petite ceinture) avant de plonger dans le ventre de Paris et déambuler de salle en salle. A chaque arrêt, ce sera le même rituel : un peu de musique sur un matériel rudimen-taire, de l’alcool, et parfois de la drogue. Deux règles élémentaires : rester groupés, évidemment, et ne pas hésiter à fuir à l’ap-proche des agents de police qui viennent faire leur ronde régulière...

Lieux éphémèresBref, la survivance de l’esprit « free party » ou « rave » qui aura connu son apogée dans les années 90, comme on peut le constater avec le documentaire We had a Dream. Ce film, sorti début octobre en DVD, retrace le parcours d’un des crews les plus fameux de l’époque, les Heretiks, à travers ses plus grands faits d’arme – notamment la « prise » de la piscine Molitor, un soir de 2001. Un temps révolu ? Pas tout à fait. Si les grands teknivals rassemblant plusieurs milliers de personnes ont disparu sous le coup d’autorisations préfectorales quasi-ment impossibles à obtenir, l’esprit teufeur subsiste toujours en région parisienne. A une échelle plus modeste, mais tout de même : chaque week-end, aux confins des Yvelines ou du Val-d’Oise, de petites fêtes de 200 à 300 personnes sont encore organisées dans les bois – ici, le plus dur sera d’être au courant de l’événement, une stricte confidentialité étant de mise...

Enfin, au croisement de toutes ces tribus, on trouve également toute une population

d’oiseaux nocturnes qui affectionnent les squats et les endroits qui sortent de l’or-dinaire. En ce moment, c’est La Gare aux

Gorilles (1, avenue Corentin Cariou, 19e) – ancienne gare de la petite ceinture réin-vestie depuis un an – qui a le plus la cote,

tant que l’arrêté d’expulsion n’au-ra pas été signé. Moins branchés mais tout aussi festifs, d’autres squats organisent

eux aussi leurs propres soirées, parmi les-quels La Suite (27, rue de la Glacière, 13e), Atoll 13 (175 ter, rue de Tolbiac, 13e), lieu

de refuge des anciens du Barbizon, cinéma abandonné devenu un squat artistique haut en couleurs. Enfin, dans le même es-prit, les soirées Dcontract investissent tous les mois des endroits en travaux ou vides, ce qui permet de faire la fête dans un bar six mois avant son ouverture, de faire des séances de rollers dans un parking des Halles, d’envahir joyeusement une rame de métro… Le lieu est généralement donné le jour même. Pour mettre un peu d’imprévu dans vos soirées, inscrivez-vous donc sur le site « www.dcontract.com ».

Miroiterie

Les catacombes, salle du château, novembre 2010

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Eh oui, la cuisine italienne ne sera décidément détrônée par aucune cuisine nippone ou coréenne, quoi qu’en disent les devins. A chaque table qui s’ouvre, vous pouvez parier, si ce n’est pas du grand-mère, c’est de l’italien. Avec une variante toutefois : les chefs réinventent leurs classiques (voir Rino dans le guide précé-dent, ne servant pas tard, il n’a pas passé le crible de cette sélection « night »).

C’est bien la tendance de l’année : les res-tos de nuits ont revu le jour à Paris. Merci. Souvent liés à un club, mais pas que.

D’accord, il y a Starck partout, mais il y a surtout de plus en plus de Gilles&Boissier ! Après La Villa, c’est au tour du Mini Palais, d’Art-curial et de La Villette de ressusci-ter sous leur houlette.

Un Costes bien sûr ! La rafle des troquets de quartier dans l’escarcelle des frérots s’amplifie, pour le bonheur de qui aime les valeurs sûres.

Après le Bubble up et l’Arc, c’est surtout avec le Renard que le karaoké s’impose, dans sa version hype. Allez les yéyés !

Rien de tel pour lancer le buzz et exciter les appé-tits. Le resto éphémère, après le bar, la chambre d’hôtel ou l’école-atelier de cuisine éphémères, s’impose. Après le Nomiya sur le toit du Pa-lais de Tokyo, le Blitz devenu pérenne, voici Nobu qui débarque au Ritz pour deux mois.

Pâtisseries de luxe, confiseries, glaciers, on ne compte plus les ouvertures de spécialistes des douceurs ! Pour le moment aucun n’ouvre pas la nuit, mais qui sait ?

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Chacha Robes en satinAprès une courte fermeture administrative qui a fait couler beaucoup d’encre, le Cha-cha, ex-nouvel arbitre des nuits parisiennes, vit une seconde jeunesse. La salle du resto joue les classiques, ne baisse pas trop la lu-mière, les quelques fenêtres de la rue laissent entrevoir les dîneurs, bien sapés. Mieux vaut venir tard, ça permet d’enchaîner avec un verre au club, à la déco plus rigolote dandy.Tendance25-65 ans. Carte env. 50 €. Du lundi au dimanche de 20h à 23h. 7, rue

Berger. 01 40 13 12 12. M° Les Halles, Louvre-Rivoli. Noctilien : N15,

N16, N21, N22, N23, N24, N122. Station Vélib’ : 1009.

GioiaY a de la joieLe resto que Jean Roch a posé au-dessus de son bling-bling club ne mégotte sur rien. Déco en carreaux noirs de métro, miroirs, œuvres d’art prêtées par le grand manitou Enrico Na-varra, vitres inclinées plongeant sur la piste de danse, une carte radicalement italienne, et bonne. Le must : l’insalata Karl Lagerfeld « comme il l’aime ». Chouette, c’est diet. Karl Lagerfeld, Mario Testino, Natacha Poly, Lindsay Lohan, Baptiste Giabiconi, Frédéric Beigbeder… manquent rarement à l’appel.

Les vrais David LaChapelle, Jean-Michel Basquiat,

Keith Haring, etc.

TendanceTout âge. Carte 40-80 €. Du lundi au dimanche de 20h à 2h, jeudi,

vendredi et samedi jusqu’à 5h. 188 bis, rue de Rivoli. 01 58 36 46 00.

M° Palais-Royal. Noctilien : N11, N24. Stations Vélib’ : 1014, 1023.

HANDA manger avec les doigtsHAND, comme « Have a Nice Day », a la bonne idée de servir tard ses burgers et cheesecakes de la mort. Pour une envie ré-gressive tardive, entre un classic ou une in-vention de votre goût, couronné d’un cup-cake so sexy. Le tout sous des murs bleu profond. Sans oublier les indispensables bouquets de lumière à filament doré tom-bant du plafond. Une tranche d’Amérique. Les aficionados comme Mademoiselle Agnès ou Julien Doré y dînent-ils aussi tard le soir ?

Le cheeseburger au steak saignant.

Tendance20-50 ans. Carte 15 €. Lundi de 10h à 18h, du mardi au samedi de 10h à

minuit. 39, rue de Richelieu. 01 40 15 03 27. M° Palais-Royal. Noctilien :

N11, N15, N16, N24. Station Vélib’ : 2007.

Hôtel CostesAmiralLe navire amiral de la flottille Costes en pa-rade. Indétrônable toujours. Sur les lèvres de toutes les stars, connu des acteurs de Hollywood, aussi bien que l’adresse de leur Coffee&Beans de prédilection. Pour un re-pas dans le patio, pour un sofa signé Garcia, pour se faire remarquer discrètement, pour se relaxer, pour travailler, pour se réinventer. Mythique ? Tendance 20-60 ans. Carte env. 60-70 €. Du lundi au dimanche de 7h à 4h. 239,

rue Saint-Honoré. 01 42 44 50 25. M° Tuileries. Noctilien : N11, N24.

Station Vélib’ : 1019.

Ma Salle à mangerRomantico romantiqueQuand la place Dauphine reprend ses droits de lieu parmi les plus romantiques de Paris, que toges noires et blanches (celles des avo-cats, ou des artistes tout juste sortis de leurs costumes de scène) se détendent jusqu’à tard dans la soirée… Que les assiettes jouent bien leur rôle et que les cocktails maisons rassurent les moins heureux.classiqueTout âge. Carte env. 30 €. Du lundi au dimanche de 12h à 14h et de 20h

à 1h. 26, place Dauphine. 01 43 29 52 34. M° Cité. Noctilien : N12, N13,

N15, N16. Station Vélib’ : 1001.

Lolita Chammah, 28 ans, actrice, à l’affi che de « Me-mory Lane » de Mikhaël Hers, de « Petit Tailleur » de Louis Garrel, et de « Salomé » au théâtre Artis-tic-Athévains« La brasserie Bofi n-ger, rue Bastille (3e) : vieille brasserie à l’ancienne spécialisée dans les fruits de mer. J’y vais essentiel-lement pour ses huîtres, que j’adore. Le Théâtre de la Ville (4e) et le Théâtre du Châtelet (1er) place du Châtelet : pour tous les spectacles et particulièrement ceux de James Thierrée. Le Village Monge, rue Monge (5e) : c’est un café assez banal, très peu fréquenté, qui n’a aucune particularité, mais situé dans un arrondissement que j’affectionne. Le cinéma La Pagode, rue Babylone (7e) : cinéma à l’an-cienne, très jolie salle mythique. La bibliothèque Sainte-Geneviève, place du Panthéon (5e), très belle, lumière tami-sée, que je fréquen-tais surtout lorsque j’étais étudiante. »

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Nobu au Ritz Ephémère, vous avez dit éphémère ?Il faut dire que le premier Nobu de Paris (au tout début des années 2000) avait été assez éphémère lui aussi. Un an à peine, malgré (ou à cause de ?) l’étonnant attelage Delarue/de Niro. Les autres répliques de Londres, Milan, Dubaï, Moscou ou Las Vegas tiennent mieux le coup. Le Ritz relève à nouveau le défi et in-vite, deux mois durant, le célèbre chef japo-nais Matsuhisa dans ses cuisines. Petit aperçu de ses classiques : bar à la sauce piment Ja-lapeno, harumaki de crabe à carapace molle, sashimi de thon blanc au piment Jalapeno.classique35-70 ans. Carte env. 150 euros. Du lundi au samedi de 19h30 à 23h. 38,

rue Cambon. 01 43 16 30 98. M° Opéra. Noctilien : N11, N24. Station

Vélib’ : 1019.

La Tour Montlhéry-Chez Denise Le temps des souvenirsCuisine bourgeoise pour faim de nuit, pour se croire un temps aux temps de la Dolce Vita parisienne, de la Nouvelle Vague, du trou des Halles, des gamins de Paris, entre noctambules affamés, touristes égayés, jeunes filles dévergondées et affamées. La côte de bœuf et les rognons réconcilient tout le monde à ces latitudes horaires. Le genre d’adresses dont certaines villes ont le secret. convivialTout âge. Carte env. 45 €. Du lundi au vendredi de 12h à 15h et de 19h30

à 5h. 5, rue des Prouvaires. 01 42 36 21 82. M° Les Halles. Noctilien :

N15, N 16, N21, N22, N23, N24, N122. Station Vélib’ : 1009.

DerrièreUn air de fêteLe best before du moment. Quand les nuits sont tièdes, l’espace se double dans la cou-rette et on s’assoit au touche-à-touche. À l’intérieur, la sono est poussée à fond, les plus joueurs échangent des balles sur la table de ping-pong entre deux plats, les fumeurs grim-pent au fumoir (à découvrir dans une armoire) et le Tout-London traverse le Chanel pour s’asseoir à côté de vous à la table d’hôte géante. Jessica Alba, Marion Cotillard et Mathilde Meyer étaient parmi les premières fans.

L’ambiance appart poussée à son paroxysme.

TendanceTout âge. Carte env. 40-50 €. Du lundi au dimanche de 12h à 14h30 et de 20h à minuit. 69, rue des Gravilliers. 01 44 61 91 95. M° Arts-

et-Métiers. Noctilien : N12, N13, N14, N23. Stations Vélib’ : 3005, 3011.

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La Conserverie DînetteCe presque nouveau bar, qui cède sans os-tentation à la mode « appart » (grands cana-pés, fauteuils bas dépareillés, vieux parquet, il ne manque que l’accès à la cuisine et à une chambre…), ne prend pas de risque en cuisine. Dînette de luxe avec conserves de poissons courues ou charcuteries chic. On n’évite pas le namedropping, avec Petrossian et desserts… mmm… Philippe Conticini. Cocktails impec’.

Cherchez le balai de sorcière.

Tendance25-40 ans. Carte 30-35 €. Du lundi au samedi de 18h à 2h. 37 bis, rue

du Sentier. 01 40 26 14 94. M° Bonne-Nouvelle. Noctilien : N15, N16.

Stations Vélib’ : 2010, 2022.

3e

AnahiSister’s hourComme en Espagne, on sert tard chez les sœurs Pilar et Carmina. Pour les steaks de viande argentine les plus people de la capi-tale : Deneuve y avait son rond de serviette, Raphaël a pris la relève, Ali Badou reviendra peut-être avec ses horaires plus humains. La déco carreaux blancs et façade décrépite, c’est exprès, c’est bien plus chic.classique30 ans et plus. Carte env. 60 €. Du lundi au dimanche de 20h à minuit.

49, rue Volta. 01 48 87 88 24. M° Arts-et-Métiers. Noctilien : N12, N23.

Stations Vélib’ : 3005, 3011.

4e

Le GeorgesAu ciel avec CostesLes Costes ne sont pas prêts à rendre leur ta-blier ! Les têtes connues du PAF ou du grand écran ne le leur pardonneraient pas. Pour un coucher de soleil, un lever de lune, une plon-gée sur les toits de zinc, une déclaration, un adieu, un besoin de se faire reconnaître… Vous voulez des noms ? Thomas Dutronc, Christian Lacroix, Kanye West, Vincent Cassel, Monica Belluci, Karl Lagarfeld, Helena Noguerra, Dja-mel Debouzze, Kader Aoun… Ça vous suffit ?

Un repaire.

Tendance30-70 ans. Carte 60-80 €. Du mercredi au lundi de 12h à 1h. 6e étage

du Centre Pompidou, entrée par le musée ou par l’ascenseur extérieur.

01 44 78 47 99. M° Rambuteau. Noctilien : N12, N13, N14, N23. Station

Vélib’ : 4021.

Le RenardPerchéIl faut dire merci aux potes de Rasmus Michau et de Johanna Senyk. Ils ont accompagné leurs premières nuits karaoké avec cran. Parce que se lancer sur scène pour entonner France Gall en jean Acne, il fallait oser. Mais le concept « karaoké le plus beau du monde et cuisine asiatique » n’a pas tenu le coup. Changement de cap, vers une prog plus cabaret spectacle musical et nouveau chef. Affaire à suivre.

Le décor.

TendanceTout âge. Carte env. 50 €. Du mardi au samedi de 19h à 4h, dimanche

brunch de 12h à 16h et de 20h à 2h pour la soirée Le Renard Rose. 12,

rue du Renard. 01 42 71 86 27. M° Hôtel-de-Ville. Noctilien : N12, N13,

N14, N23. Stations Vélib’ : 4018, 4019.

6e

L’Alcazar (la Mezzanine)BougiesDix ans déjà ! La Mezzanine de l’Alcazar ne s’est pas écroulée non, et même pas besoin de Botox pour rester fraîche. Et la liste des têtes connues, jamais bien loin (Kristin Scott Thomas, Thierry Frémont, Elsa Zylberstein) va sans aucun doute se renouveler, nouvelle équipe oblige, en plus « outre-Atlantique ». DJs, cocktails et carte très années 2000 : plats de grand-mère, quinoa et effilochés variés.classiqueTout âge. Un plat et un verre : 25 €. Tous les jours de 20h à 2h. 62, rue

Mazarine. 01 53 10 19 99. M° Odéon. Noctilien : N12, N13. Stations

Vélib’ : 6013, 6014, 6015.

L’Alcazar

Dactylo, 27 ans, DJ et or-ganisatrice des soirées Furie et Flash Cocotte « Le Social Club, rue Montmartre (2e) : simplement le meilleur club de France ! Tous les artistes de la planète électro y jouent ou veulent y jouer. Les Souffl eurs, rue de la Verrerie (4e) : petit bar, oasis de fraîcheur dans le Marais, cave toujours pleine le week-end, où se succèdent DJs (Bruce la Bruce, Hannah et Nathan, de Gossip) et collectifs aux pla-tines. Chez Moune, rue J. B.-Pigalle (9e) : c’est petit, vite rempli et il y règne une am-biance bordélique qui me donne envie de faire des bêtises. Le Klay, rue St-Sauveur (2e) : quand on vit la nuit, il faut soigner ses jours ! Le club est très beau et j’y croise souvent mes potes. »

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Un dîner ra� né dans un vaste décor des années 30 aux allures de Un dîner ra� né dans un vaste décor des années 30 aux allures de Un dîner ra� né dans un vaste décor des années 30 aux allures de manoir. Une ambiance envoutante grâce aux reprises en manoir. Une ambiance envoutante grâce aux reprises en manoir. Une ambiance envoutante grâce aux reprises en live des des classiques rock, pop, blues chantés par les véritables divas cachées que classiques rock, pop, blues chantés par les véritables divas cachées que classiques rock, pop, blues chantés par les véritables divas cachées que classiques rock, pop, blues chantés par les véritables divas cachées que classiques rock, pop, blues chantés par les véritables divas cachées que sont les serveuses. � e Hollywood Savoy est un restaurant original en sont les serveuses. � e Hollywood Savoy est un restaurant original en sont les serveuses. � e Hollywood Savoy est un restaurant original en plein centre de Paris. Suivez la maitresse des lieux, Isabelle Gillot, qui plein centre de Paris. Suivez la maitresse des lieux, Isabelle Gillot, qui plein centre de Paris. Suivez la maitresse des lieux, Isabelle Gillot, qui

vous fera découvrir avec plaisir cet endroit atypique.vous fera découvrir avec plaisir cet endroit atypique.vous fera découvrir avec plaisir cet endroit atypique.

Et vous, que faites-vous ce soir ?

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El FogónHoraires espagnolsCe qu’il y a de bien avec Alberto Herraiz, ce sont ses origines. On sait que chez lui on pourra venir tard pour commander un ar-roz à sa façon. Une paëlla sous toutes ses formes ibériques. La table du chef, donc, est fréquentée par tout ce que le quartier compte d’amateurs (Christophe, Catherine Deneuve, Edouard Baer l’ont applaudi à ses débuts). Ancré en bord de Seine sur un bout de quai pas des plus glamours, pour une soi-rée tout de blanc vêtue. Exceptée la porte rouge corrida. classiqueTout âge. Menus à 44 et 49 €, carte 40-45 €. Du mardi au vendredi de

19h à minuit, samedi et dimanche de 12h à 14h30 et de 19h à minuit.

45, quai des Grands-Augustins. 01 43 54 31 33. M° St-Michel. Noctilien :

N12, N13. Stations Vélib’ : 6014, 6015.

La SociétéAffaires obligeSi on vous demande une adresse « pour voir et se faire voir » : La Société. Son nom ne cache rien, ses épais murs, en revanche, éloi-gnent les communs. En sortant, pleine vue sur le parvis de l’église Saint-Germain. Dans le pré carré des Deux Magots et du Flore donc. Leur clientèle était contente de pou-voir varier. Dans du Costes… signé Liaigre. classique45 ans. Carte env. 60-70 €. Tous les jours de 8h (9h les samedi et di-

manche) à 2h, service de 12h à 0h30. 4, place Saint-Germain-des-Prés.

01 53 63 60 60. M° Saint-Germain-des-Prés. Noctilien : N01, N02, N12,

N13. Stations Vélib’ : 6012, 6032.

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Chez Raspoutine La classeRaspoutine est de retour ! Repris par les ex-boss du Bus Palladium, du Globo et de Ré-gine, il est relancé avec « pour égérie » (ça ne s’invente pas) Benjamin Cassan et Frédéric Beigbeder. Nouveauté, de taille, on pourra manger à toute heure. On suit donc la ten-dance resto de nuit, mais en version light, snack, et surtout, ultra chic : caviar Kaspia, saumon fumé et petites pâtisseries...

La déco qui n’a pas bougé, fourrures, velours rouges…

TendanceTout âge. pour entrer, il faut être membre, et coopté. Du mardi au samedi

de 23h à 5h du matin. 58, rue de Bassano. 01 47 20 04 31. M° George-V.

Noctilien : N11, N24. Stations Vélib’ : 8003, 8049.

Maison de l’AubracInstitutionsOn ne vous a pas mis dans ces pages le Pied de cochon, pour ne pas vous vexer, mais la Maison de l’Aubrac, difficile de faire l’im-passe. En journée, l’adresse s’est renforcée d’un « corner » qui plane sur la tendance hamburger chic et la nuit, eh bien, c’est la nuit, et il arrive qu’on ait faim. De viande. Rouge. Comme les joues de la fille en face. Enfin, j’espère pour vous.

Le côté « valeurs de la terre », toujours aussi ten-

dance.

classiqueTout âge. Carte 40-50 €. Tous les jours 24h/24. 37, rue Marbeuf. 01 45

61 45 35. M° Franklin-D.-Roosevelt. Noctilien : N11, N24. Stations Vélib’ :

8013, 8039.

Le MatignonKing sizeUn Costes version Gilbert et Cyril Peret, qui a su traquer Quincy Jones et Patrick Demar-chelier aux mois d’été. Un retour en force de la démesure et de l’audace. Quitte à prendre des risques, quitte à rester ceux dont on parle, autant y aller à fond, ont-ils du se dire avec leur décorateur fétiche Jacques Garcia. Ca passe ou ça casse, tout dépend du soir et de l’humeur. Si vous aimez les rideaux king size métallisés dorés, les lustres Belle Epoque, les douloureuses à trois chiffres et les repas tard dans la nuit, et ben, c’est parfait.

L’accueil inégal.

TendanceTout âge. Carte env. 70 €. Tous les jours de 8h à 2h. 3, av. Matignon. 01

42 89 64 72. M° Franklin-D.-Roosevelt. Noctilien : N01, N02, N11, N24.

Stations Vélib’ : 8013, 8031.

Jeff Mills, 47 ans, DJ, origi-naire de Detroit. Prochaines dates parisiennes : 28/01/2011 au Regine’s Club et mardi 10/05/2011 au Cinemix« Derrière, rue des Gravilliers (3e) : ça vaut le coup d’attendre pour dîner « collectif » (la disposition des pièces connecte tout le monde) des choses délicieuses à la hauteur de l’atmos-phère, de la déco, et du service. L’Escar-got, rue Montorgueil (1er) : premier service fréquenté par la clientèle interna-tionale à cause du fameux plat qui a donné son nom au restaurant. La faune créative vient s’ins-taller dans les salons privés, à l’abri de la rue Montorgueil qui s’affaire. Jeune, Yves Saint-Laurent dînait souvent dans la suite du second étage. Le Florimond, av. de la Motte-Picquet (7e) : petit et charmant, il faut revenir pour tout essayer dans le menu, dominé par des plats de porc ou de canard à l’évidente fraîcheur. Sélection de vins pertinente et abordable. »

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Un dîner ra� né dans un vaste décor des années 30 aux allures de Un dîner ra� né dans un vaste décor des années 30 aux allures de Un dîner ra� né dans un vaste décor des années 30 aux allures de manoir. Une ambiance envoutante grâce aux reprises en manoir. Une ambiance envoutante grâce aux reprises en manoir. Une ambiance envoutante grâce aux reprises en live des des classiques rock, pop, blues chantés par les véritables divas cachées que classiques rock, pop, blues chantés par les véritables divas cachées que classiques rock, pop, blues chantés par les véritables divas cachées que classiques rock, pop, blues chantés par les véritables divas cachées que classiques rock, pop, blues chantés par les véritables divas cachées que sont les serveuses. � e Hollywood Savoy est un restaurant original en sont les serveuses. � e Hollywood Savoy est un restaurant original en sont les serveuses. � e Hollywood Savoy est un restaurant original en plein centre de Paris. Suivez la maitresse des lieux, Isabelle Gillot, qui plein centre de Paris. Suivez la maitresse des lieux, Isabelle Gillot, qui plein centre de Paris. Suivez la maitresse des lieux, Isabelle Gillot, qui

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Et vous, que faites-vous ce soir ?

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Mini PalaisMaxi bisOuvert, vécu et fermé en grande pompe, le restaurant du Grand Palais a rouvert. Avec deux nouveautés : plus de Gilles Choukroun au piano mais un Eric Frechon, et du Gilles&Boissier à la déco, pour donner le ton. Out l’ambiance années 2000, sombre, in les beiges, bois, cuirs et structures métal-liques à nu. En cuisine, on tisse les louanges de produits siglés (inévitable beurre Bor-dier) et on réinvente le clafoutis aux cèpes de Corrèze ou les escargots dans leur tomate cerise, gratinés au beurre d’amande. classiqueTout âge. Carte 30-50 €. Tous les jours de midi à minuit (bar de 10h à 2h).

Avenue Winston-Churchill. 01 42 56 42 42. M° Champs-Elysées-Clemen-

ceau. Noctilien : N01, N02, N11, N24. Station Vélib’ : 8001.

Le SecretMicroUne mini-adresse pour changer des Villa (mêmes patrons), Matignon et autres Fidé-lité. Presque pas de lumière, quelques points de brillance, un éclat au cou d’une femme, une bande-son jazzy pointue bien souvent, un petit escalier, une mezzanine, des pe-tits plats en forme de hamburgers, clubs et autres légèretés. Des vrais cocktails. Comme le French Love (framboises fraîches, nectar d’abricot, miel, vodka et champagne). classique40-45 ans. Cocktails : 14-16 €. Vins : 7-9 €. Champagne : 14 €. Du lundi

au jeudi de 9h à 2h, vendredi et samedi de 12h à 4h. 16, av. de Friedland.

01 53 53 02 02. M° Charles-de-Gaulle-Etoile. Noctilien : N11, N24, N53,

N153. Stations Vélib’ : 4017, 4018.

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Hôtel AmourConceptDans la nuit parisienne, il y a trois tribus qui comptent : les Rasmus, les Labrousse, et les André & Lionel. Ici, on est chez les An-dré & Lionel, qui ont eu la bonne idée d’ou-vrir un hôtel pour leurs potes de passage à Paris (DJs venus passer des disques dans leurs clubs, amis stars américaines ou to-kyoïtes…) et assurer un café restaurant aux serveuses à l’amabilité légendaire.

Deviner où Adjani va finir la soirée.

Tendance25-55 ans. Carte environ 30 €, brunch : 15 €. Du lundi au dimanche de

12h à minuit, brunchs les samedi, dimanche et jours fériés de 12h à 17h.

8, rue de Navarin. 01 48 78 31 80. M° Pigalle ou St-Georges. Noctilien :

N01, N02. Stations Vélib’ : 9016, 9020.

Bus PalladiumEn forcePour ceux qui n’auraient pas suivi les actualités ce printemps : le Bus Palladium, club rock’n roll devant l’éternel, a rouvert ses portes. Et, en plus d’avoir gardé son parquet d’origine, il a eu la bonne idée d’ouvrir une table de nuit à l’étage. Plus de petits salons tout rétros où on vou-drait passer la nuit à taper le carton. Dans la salle du resto, impossible de rester insensible aux papiers peints aux imprimés mémorables, aux velours vintage, aux tons marrons dignes d’un speakeasy revisité. Le mieux : la baie vitrée qui ouvre quasi sur le salon du voisin. M, Louis Bertignac, les Pony Run Run ou Patrick Bouchitey décrochent quand ils veulent la guitare ou s’assoient au piano.

Les soirées, « Faites vos cocktails » du mardi.

TendanceTout âge. Carte env. 35 €. Tous les jours de 20h à 5h. 6, rue Fontaine. 01 45 26 80 35. M° Blanche. Noctilien :

N01, N02. Stations Vélib’ : 9026, 9028.

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La FidélitéQGJe ne crois pas que Kate Moss soit là tous les soirs, mais certains prétendent l’avoir vu se faufiler dans cette ruelle sans saveur des abords de la gare de l’Est. Il faut dire que la bande du Baron a eu du flair en reprenant cette salle hors normes. Tout le monde vient d’ailleurs plutôt pour le cadre et l’espoir de voir le pape de la nuit que pour ce qu’il y a dans l’assiette. La serveuse aussi d’ailleurs.TendanceTout âge. Du lundi au samedi de midi à 14h et de 20h à 23h30. 12, rue

de la Fidélité. 01 47 70 19 34. M° Gare-de-l’Est. Noctilien : N14, N144.

Stations Vélib’ : 10017, 10012.

L’Hôtel du NordFêtardDes patrons fêtards, avec des idées plein la tête, businessmen en col à fleurs, ça ne pou-vait donner qu’une success story. A la sauce canal Saint-Martin. Quelques têtes connues aperçues de ci de là, une foule qui déborde sur le trottoir et la chaussée verre à la main, une cuisine qui tient la route selon l’avis général, un volume sonore qui laisse présa-ger de la suite de la soirée. Bravo aussi aux autres poulains de l’écurie (lancés et rendus ou à lancer) : le Chacha, Cococook, et bien-tôt, on l’espère, le Trianon. Tendance30 ans. Formules à 10 et 13,50 €, carte : 30-50 €. Du lundi au jeudi, de

12h à 14h30 et de 20h à 23h, vendredi et samedi de 12h à15h et de 20h

à 0h, dimanche de 12h à 15h et de 20h à 23h. 102, quai de Jemmapes.

01 40 40 78 78. M° Goncourt. Noctilien : N01, N02, N41, N42, N43, N44,

N145. Stations Vélib’ : 10015, 10114.

Swinging LondressNouveau QG de quartierLe Londress avait bien commencé, avec sa reprise en main par une bande d’énergiques respectueux de la déco dans son jus de vieux café quasi ringard. Succès assuré. Moins que la voisine Jeannette bien sûr, mais plus que la plupart des rades relookés vite fait mal fait du quartier. Avec l’été, changement de programme ! On se refait une jeunesse, tout en assurant les classiques bistrotiers et en n’abusant pas sur les tarifs. Cuisine ouverte sur la salle, inspirations années 70. convivial30-45 ans. Carte env. 15 €. Tous les jours de 12h à 23h. 2, rue de Paradis.

01 47 70 33 82. M° Gare-de-l’Est. Noctilien : N01, N02, N13, N14, N41,

N42, N140, N145. Stations Vélib’ : 10017, 10018.

Terminus NordTouristeParce que tout Parisien qui se respecte veut jouer les touristes once in a while. Lever le nez sur les moulures, les dorures, les pa-rures, se contenter d’un éclairage trop vif, se délecter d’une cuisine trop brasserie, côtoyer des vrais migrants des contrées Nord, rêver au départ… Autour d’un plateau de fruits de mer ou d’une entrecôte bien saignante, aux frites Flo.classiqueTout âge. Carte env. 40 €. Tous les jours de 11h à 1h. 23, rue de Dun-

kerque. 01 42 85 05 15. M° Gare-du-Nord. Noctilien : N02, N43. Stations

Vélib’ : 10028, 10033.

11e

Pause CaféA partPour manger tôt, tard, dans une ambiance de café parisien comme personne ne sait faire, avec vieux carrelage cantoche au sol, immenses baies vitrées, moulures, terrasse show off, colonnes recouvertes de généra-tions de couches de peinture, musique un peu forte, lumière comme il faut, voisins voisines à la pointe de la mode, toujours, et des plats qui ne vont pas chercher midi à quatorze heure. Tout le petit monde du ciné habitant les abords de Bastille et d’Aligre lui rend visite.

Malgré la foule, on peut trouver une place.

Tendance25-40 ans. Carte : 10-20 €. Du lundi au samedi de 8h à 2h, service de

midi à minuit, dimanche de 9h à 20h. 41, rue de Charonne. 01 48 06 80

33. M° Ledru-Rollin. Noctilien : N16, N34. Stations Vélib’: 11004, 12004.

Swinging Londress

HelenaNoguerra, 39 ans, comédienne« Le Miroir, rue des Martyrs (18e) : viandes divines et poissons cuits à la perfection, très bonne cave installée dans ce qui était une petite boucherie du quartier. Derrière, rue des Gravilliers (3e) : restaurant familial, vous entrez dans un appartement qui donne sur un petit jardin, la cuisine est bonne, l’ambiance fort sympathique et il y a une pièce secrète à découvrir. Dans la même rue, Andy Wahloo : un bar warholien très beau où l’on peut danser. J’aime toujours les culottes et corsets de Fifi Chachnil, rue J. J.-Rousseau (1er) : humour, dérision, couleurs, poésie... des dessous dignes d’Ava Gardner ou d’une pin-up ! Il faut aller déguster les plats de l’Atelier Robuchon, rue de Montalembert (7e) : vraiment très, très bon mais... addition très, très salée ! »

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L'Arc

Barbara Schulz, 38 ans, comédienne, à l’affi che de « La Parisienne », au Théâtre Montpar-nasse (déc. 2010) « Mon japonais, c’est Orient-Extrême, rue Bernard-Palissy (6e) : meilleurs sushis. Ma galerie, 1900-2000, rue Bonaparte (6e) : très pointue, animée par David Fleiss, un fi n connaisseur. Mon spa, Guerlain, av. des Champs-Elysées (8e) : pour le soin à l’orchidée. Pierre Hermé, rues Bonaparte (6e) et Vaugirard (15e) : pour ses macarons chocolat passion. Ba-bou-douchka.com : les meilleurs blinis de Paris et une cuisine russe préparée et servie chez vous ! »

13e

Le BatofarDe nouveau à flotsLe Batofar, oui, vous vous souvenez, vos pre-mières nuits éléctro, vos encanaillements du côté de la Grande Bibliothèque, la seule pé-niche qui balaye le ringard d’un coup de pein-ture rouge ?! Parfois prise dans la tempête, parfois voguant comme en pleine mer, cet été lui aura servi de cure de jouvence. Une mégaterrasse entamant le pavé des quais, et voici qu’on a de nouveau envie d’y manger, même une fois renfilé le paletot.Tendance20-55 ans. Menu le midi à 19 €, le soir à 25 €. Tous les jours de 12h à

14h30 et de 19h30 à 23h, bars ouverts jusqu’à 6h. Port de la Gare, quai

François-Mauriac. 09 71 25 50 61/01 53 60 17 00. M° Bibliothèque-

F.-M. Noctilien : N131, N133. Stations Vélib’ : 13048, 13051.

16e

L’ArcBling blangAïssa Maïga, Beigbeder, Mélanie Laurent, Pla-cebo se sont montrés dans ce nouveau paque-bot ultralooké des abords de l’Arc de triomphe. Laurent Baffie aussi. L’un se sera assis dans les semi fauteuils egg, l’autre aura admiré les décors, peints des murs aux plafonds, et les boules lumineuses… Pour une faim légère ou un classique revu à la hype. Le king crabe, star cet été, assure aussi le service à l’automne. ephémèreTout âge. Formule à 39 €, carte à env. 50 €. Du lundi au samedi de 12h à

16h et 19h minuit. Karaoké champagne le jeudi à 21h30, gratuit pour les

filles. 12, rue de Presbourg. 01 45 00 78 70. M° Charles-de-Gaulle-Etoile.

Noctilien : N11, N24, N53, N153. Station Vélib’ : 16001.

12e

La GazzettaClassiqueParce qu’il est trop difficile d’avoir une table au nouveau Spring de Daniel Rose, autant rappeler que Petter Nilsson, le Nordique qui réinvente la cuisine italienne à la sauce Pa-ris, a eu la bonne idée de reprendre une belle salle : outre les tablées voisines qui donnent plaisir à voir, les plats qui se succèdent ren-dent heureux. On est dans la mouvance Re-dzepi du Noma (Copenhague), Aizpitarte ou Grégory Marchand du Frenchie. Tendance35-55 ans. Formules midi à 14, 16 et 19 €, le soir à 34, 39 et 50 €. Du

mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 23h (23h30 le week-end).

29, rue de Cotte. 01 43 47 47 05. M° Ledru-Rollin. Noctilien : N16, N34.

Stations Vélib’ : 12004, 12005.

Les Temps modernesOnt pris leur tempsAu début, ils n’ont pas convaincu, et puis, en changeant un peu la donne, la liste des ha-bitués commence à s’allonger. En plus, des formules tapas viennent égayer la rentrée. Du coup le quartier d’Aligre, ce remue-méninges permanent rameute ses pairs, plus ou moins connus (Gilbert Melki, Philippe Vandel…). Au menu : rillettes de dorade, mousse citronnée ; sempiternelle souris d’agneau confite et des-sert qui se réinvente « Spoon d’After Eight ».

Les soirées Music-hall.

convivialTout âge. Menu à 13,50 €, carte à 20-25 €. Tous les jours de 8h à 23h, le

week-end jusqu’à 2h00 ; service de 11h30 à 14h30 et de 19h30 à 23h.

91, rue de Charenton. 01 43 46 81 94. M° Ledru-Rollin. Noctilien : N16,

N34. Stations Vélib’ : 12004, 12008.

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Le MuratSixteen connexionLe 16e a ses raisons que la raison ne connaît pas. Mais les Costes, eux, les connaissent et ont investi le Murat en le confortant dans ses habitudes. Têtes connues (ambiance plateau TF1, stars du cinéma plus toutes jeunes) qui viennent en général en voisins, ou presque. La déco est signée Garcia (on ne change pas une équipe qui gagne) et as-sume donc les rouges et le léopard. Dans l’assiette, des classiques de la fratrie (sole, plats de pâtes simples, tartares...) sous lu-mière tamisée et, au service, des filles de magazines, évidemment. TendanceTout âge. Carte env. 60 €. Tous les jours de 12h à 23h45. 1, bd Murat. 01

46 51 33 17. M° Porte-d’Auteuil. Noctilien : N12, N61. Stations Vélib’ :

16034, 16035.

18e

Chéri BibiMains à la pâteLe concept du « c’est moi qui l’ait fait », plus malignement ici appelé « la popote des potes », continue d’attirer son pesant de bobos. En dehors de ces soirées où un néo-phyte régale ses amis et les clients du jour, le Chéri Bibi soigne aussi ses horaires et – comme dans le quartier on travaille tard, on dîne tard – on peut donc arriver ici jusqu’à quasi-minuit. Pour une cuisine de potes gen-timent régressive, servie dans un cadre rétro, bien aimée d’Olivier Sitruk, François Vincen-telli, Clément Sibony ou Mylène Jampanoï.

On peut aussi juste boire un verre.

TendanceLa trentaine. Formules à 21 et 25 €. Du lundi au samedi de 18h à

2h, service de 20h à minuit. 15, rue André-del-Sarte. 01 42 54 88 96.

M° Château-Rouge. Noctilien : N14, N44. Station Vélib’ : 18007.

19e

Mama AfricaMaffé by nightUne valeur sûre des nuits 19e, plantée sur l’avenue Jean-Jaurès et attirant smalas afri-caines en mal de saveurs continentales, bo-bos découvrant leur nouveau quartier, jeunes fêtardes de sortie, étudiants du Conserva-toire post-répèt. Pour une cuisine couvrant les spécialités du Sénégal à la Guinée, sans horaires, et indéfectible. Pour les anciens ex-pat’ noctambules, une source de souvenirs.convivialTout âge. De 15 € à 30 €. Tous les jours de 20h à 4h du matin. 48, av.

Jean-Jaurès. 01 42 38 67 67. M° Jean-Jaurès. Noctilien : N13, N45. Sta-

tions Vélib’ : 19004, 19012.

20e

Mama ShelterHors toutOn est au bout de Paris et c’est blindé, on est dans du Starck et ça ne ressemble pas à du Starck, on commande des plats signés Sen-derens et c’est plus simple que du Senderens, on veut une pizza et il y a des pizzas, on veut une terrasse et il y a une terrasse (où on peut même fumer), on veut de la musique et il y a un DJ, on veut une partie de baby-foot géant et il y a un baby-foot géant.Tendance25-65 ans. Carte 30-40 €. Tous les jours de 7h30 à 1h30, service de 12h à

15h et de 19h à 23h. 109, rue de Bagnolet. 01 43 48 48 48. M° Porte-de-

Bagnolet. Noctilien : N16, N34. Stations Vélib’: 20020, 20108.

Guido, 38 ans, directeur artistique de Chez Moune, DJ, rédacteur en chef d’Infrarouge.« Boire des verres au Sans Souci, rue Pigalle (9e) en attendant l’ouver-ture de Chez Moune, en face : Jean est le patron le plus rock’n’roll de la ville et on croise tous les groupes qui feront bientôt la couve du NME. M’éclater le bide au Coup de Feu, rue Léon-Frot (11e) : merveilleux restaurant dont la carte donne carré-ment mal à la tête (dans le sens jeune moderne du terme, c’est-à-dire “faire rudement envie”). Retrouver le goût de la danse festive à la Favela Chic, rue du Faubourg-du-Temple (11e) : peut-être l’un des derniers lieux où des gens viennent en se disant “cool on va danser le funk”. Marcher dans les rues du 10e, élu “meilleur arrondissement de la Ville de Paris, et de loin” par moi et mon chat, Max Lampin. »

Mama Shelter

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hristophe est aimanté par Paris, qu’il aime depuis tou-jours pour ses nuits capitales.

La Ville Lumière l’électrise, inspire sa musique, lui souffle

ses textes écrits by night, flânant de l’hôtel Costes au bar du Raphaël. Chris-tophe, un fidèle parmi les noctambules parisiens, mais pas exactement une figure emblématique de ce microcosme… Il est trop à part pour cela : « C’est mon style, différent de tous les autres », susurrait-il, sensuel, dans Succès fou, tube des années 1980. Point d’afféterie ni de pose dans cette singularité assumée et parfois revendi-quée : on le dit dandy, il est plutôt né « beau bizarre », titre d’un de ses albums. Le chanteur ne théorise pas, il vit à l’instinct, dans l’instant, pour l’instable. L’inconnu, l’imprévu, il en tire une énergie positive, intacte à 65 ans, dont quarante-cinq de carrière depuis le triomphe d’Aline. Ni blasé, ni aigri, c’est un personnage curieux dans tous les sens du terme. Son univers musical, qui allie succès populaires et expérimentations pointues, séduit à la fois les fidèles au long cours, un public branché et de tout jeunes aficionados.

« Courir la nuit après son ombre »La hype et la jeunesse, Christophe les ren-contre également dans ses virées nocturnes à Paris, où il a toujours vécu. Ou presque.

Daniel Bevilacqua, né en banlieue, à Juvisy, dans une famille d’origine italienne, a dé-barqué à 16 ans rue Princesse. Saint-Michel et Saint-Germain veillent sur lui. Aujourd’hui, il a élu domicile à Montpar-nasse, pour sa richesse historique : « Les surréalistes, la rue Campagne-Première et Man Ray, Vian, l’Art nouveau. J’adore l’ar-chitecture ! » Un enthousiasme pour les belles pierres sans doute transmis par son père qui travaillait dans le bâtiment. Chris-tophe est tout autant sensible aux belles plantes : « Je sors pour voir les gens, j’aime

regarder les jolies filles à la mode. » Enfant, il traînait dans les jupes et tissus de sa mère couturière, parmi les clientes venues faire des essayages…Paris, ville musée et cité de la mode, ne cesse de le captiver : « C’est un truc de traîneur : comme si, à chaque fois, je voya-geais pour la première fois. Paris, ce n’est pas fini ! Je ne suis pas passéiste. Je crois à la seconde qui vient, à la nouveauté, dans ma vie et dans ma musique. Même si le pas-sé peut être un tremplin pour moi. » Et le grand plongeon dans la nuit magnétique, c’est son trip perpétuel : « J’aime la lumière de la nuit depuis que j’ai 16 ans. Je marche avec la lune montante, c’est la période que

je préfère. » Une quête suggérée dans Lita, chanson de son dernier album, Aimer ce que nous sommes : « Courir la nuit après son ombre et changer sa vie. »

« Les portes de la nuit ne sont jamais fermées à clef »Cette quête ne souffre pas la routine. « Je ne suis pas dans l’habitude. J’aime l’étran-ger. » Pour Christophe, le hasard est un don. D’où son amour du jeu : « C’est l’in-connu, je ne joue qu’avec des gens que je

ne connais pas. » Il peut enchaîner les parties de poker à l’Aviation Club de France, sur les Champs-Elysées, jusqu’à 10 heures du matin. « Je ne prévois pas, je suis habité par l’en-

vie de traîner, d’aller boire un verre et penser ailleurs, là où il y a du bruit. Souvent, c’est vers 3 heures que ça se décide… Est-ce que je reste chez moi ? Est-ce que je vais au Baron où je retrouverai sans doute Louis Garrel ? Si-non, je traîne souvent avec mon ami Rachid Taha. Mais j’aime aussi sortir seul, pour faire des rencontres inattendues. Je trouve que les gens du jour s’évitent, alors que dans la nuit, il y a ce respect… Pas de jugement. » Dans le dernier opus de Christophe, la rengaine pop Tonight Tonight, écrite en nocturne avec le jeune auteur branché Florian Zeller, reflète cet état d’esprit : « Les portes de la nuit ne sont jamais fermées à clef (...), il suffirait juste de les pousser. » ///

Stéphanie Condis

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« Et tout au bout du jour, quand il décline, quand moi je me ranime… »C’est là, chez lui, qu’il travaille quand il ne sort pas. Un lieu mystérieux, foisonnant, excentrique, à l’image de son locataire. En quelque sorte une représentation 3D de l’imaginaire, de l’univers créatif et des sources d’inspiration de Christophe. Chaises design dépareillées ; guitares élec-triques de collection ; photos noir et blanc d’Elvis, de Bowie et de Bashung ; disques vinyle collectors ; juke-boxes ; vieux postes radio… Tous gravitent autour d’un magnifi que piano à queue noir avec, dans le coin opposé du salon, des claviers reliés à des ordinateurs, consoles, amplis pour enregistrer les impromptus et nocturnes du rocker crooner électro. Un intérieur révélateur de ses passions/obsessions : « Je suis un chineur, pas collec-tionneur, mais fétichiste. Ce n’est pas une question d’appartenance ni de possession des objets. Au contraire, ils sont irréels : je les redécouvre autour de moi, comme si je les voyais pour la première fois. »C’est dans ce cocon que l’artiste crée, à la nuit tombée. « Et tout au bout du jour, quand il décline, quand moi je me ra-nime »… la phrase se fait écho dans Mal comme, morceau de son dernier album. Pour l’illustrer, des photos ont été prises à son domicile, distillant davantage cette at-mosphère au cœur du disque. Les images s’unissent pour former le portrait du chan-teur en patchwork sur la couverture. A la manière de Christophe-l’auteur avec ses p’tits papiers et notes où il écrit, en toutes circonstances, des mots, des réfl exions, des touches de vie, des sentiments qui s’ajus-tent un jour (ou plutôt une nuit) pour des-siner une chanson. « Souvent, j’ai la ligne, l’étincelle en trois minutes. Après, c’est une robe à assembler avec toutes les étoffes, les zips. C’est la palette sonore. » A l’instar de sa mère, il coud : de la haute couture lexicale et musicale. Toutefois le tailleur pour gamme n’aime pas les explications de texte : « Je suis un instinctif, je ne calcule rien. Je n’explique pas comment je fais un album. La chanson, c’est mon quotidien. » Il cherche et compose à longueur de nuit, écoute en boucle ceux qu’il admire : Alan Vega, Thom Yorke, Bowie, Massive Attack, Roxy Music, etc.

« Mais qu’est-ce qui vous pousse à vous lever le matin ? »Le chanteur couche-tôt… le matin adore contempler le lever du jour, avant d’aller dormir. Il avait griffonné une question, voi-là quelques années, qui a trouvé sa place dans Tonight Tonight : « Mais qu’est-ce qui vous pousse à vous lever, le matin ? » Dire que Christophe va à contre-cou-rant (des modes, des rythmes sociaux, de la norme) n’est pas exact. Il habite, en quelque sorte, une autre planète et suit

son tempo perso : « Je ne vis pas avec la réalité. Je ne peux pas dire que je suis dé-connecté, pour cela il faudrait que j’aie été connecté avant. » Les seules connexions qui l’intéressent, ce sont les rencontres humaines et artistiques, nombreuses et marquantes. Comme la participation d’Isabelle Adjani sur la chanson qui ouvre le dernier album de Christophe, Wo wo wo wo : la star de cinéma est venue, une nuit, poser sa voix langoureuse sur la mélodie planante du musicien qui a emménagé un home studio dans son appartement.

> LE MONTANA (6e) « Je connais depuis vingt ans l’artiste André qui l’a ouvert, c’est un copain. Son esprit est présent dans ces lieux. Et puis c’était mon quartier, avant : j’ai commencé à chanter au Bilboquet en face, je traînais chez Lipp. »> LE BARON (8e) « Je m’y sens bien, j’y vais tard, vers 3 heures du matin. »> LE MATHIS (8e) « C’est un peu comme l’appartement d’un ami : Gérald Nanty, le patron, est un sacré personnage, je sens chez lui un vécu magnifi que, il raconte plein d’histoires. Et puis ici, je fais toujours de belles rencontres. »

> BAR DU RAPHAËL (16e)« Bertrand est le plus grand barman de Paris. »> BAR HEMINGWAY DU RITZ (1er) « C’est l’histoire ! »

> BAR DE L’HOTEL (6e) « J’aime ce lieu de rencontres inatten-dues, j’y vais en début de soirée. »> BAR DE L’HOTEL MERCEDES (17e) « Moi qui adore l’architecture, j’ap-précie beaucoup cet hôtel Art Déco. »

> AIDA (7e) « J’adore la cuisine japonaise et ce restaurant gastronomique est vrai-ment super. »> SUAVE (13e) « C’est ma cantine vietnamienne, sur la Butte-aux-Cailles. »> EL FOGON (6e) « J’aime beaucoup la cuisine espa-gnole et, ici, elle est excellente. Je me laisse guider par le chef. »> L’ARPEGE (7e) « La cuisine d’Alain Passard est une véritable œuvre d’art. »> CHEZ DENISE (1er) « J’ai connu le quartier à l’époque où les halles étaient encore en activité. C’est un restaurant de nuit classique et la viande est délicieuse. »

> KEUR SAMBA (8e) « J’y vais vers 1 heure 30 du matin pour admirer les danseurs : ça bouge bien, c’est beau à voir. »

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« L’obscurité est la lumière des fous »Christophe le solitaire aime également res-ter chez lui pour regarder des DVD, projetés en grand format sur ses murs. Passionné de cinéma, il est curieux de tout avec des goûts éclectiques : il peut enchaîner Fanta-sia avec un Visconti, puis un Tarantino. Xavier Giannoli lui a offert un petit rôle dans Quand j’étais chanteur. Pourtant, on l’imagine davantage dans un fi lm de Da-vid Lynch, un de ses cinéastes préférés. Il pourrait alors replacer cette tirade surréa-liste, extraite d’Interview de…, une chan-son de son dernier disque : « L’obscurité est la lumière des fous ». Ce cinéphile averti se fait son fi lm en ob-servant le quotidien autour de lui, depuis les larges fenêtres de son appartement, encadrées de lourds rideaux et étirées comme un écran de ciné : « J’aime regarder chez les autres, leur vie normale. Je me dis que ça doit sentir la compote de pommes, la soupe de légumes. » Même si la nuit ressemble à une séance dans une salle obscure, Christophe n’est pas seulement un spectateur. Il est acteur-metteur en scène de ses albums et a fa-çonné le dernier en équipe, avec un casting bigarré : Sara Forestier, Daniel Filipacchi, musiciens et chanteurs andalous…

« Panorama, ombre de vie, c’est Berlin, la nuit »Le disque Aimer ce que nous sommes n’est pas uniquement le fruit des voyages im-mobiles du mélomane dans son home stu-dio de Montparnasse. Il est parti à Séville et à Londres pour enregistrer certaines sessions. Il aime la nuit dans ces deux villes, il adore New York et Barcelone by night. Mais aussi la capitale allemande, cé-lébrée dans l’envoûtant Panorama de Ber-lin : « Panorama, ombre de vie, c’est Berlin,

la nuit. » Daniel Bevilacqua avait choisi Christophe comme nom de scène car c’est le saint protecteur des automobilistes et des voyageurs. Fou de belles voitures et passionné de vitesse, l’artiste a perdu son permis et préfère ne pas le repasser car il ne pourrait pas se résigner à lever le pied.Actuellement, le chanteur termine sa tour-née, prépare un nouvel album pour 2011 et rédige son autobiographie. Si le titre n’était pas déjà pris, on l’aurait bien ap-pelé : Voyage au bout de la nuit…

Depuis mars 2009, Christophe est remonté sur scène après la sortie de son dernier album Aimer ce que nous sommes (AZ/Universal). Prochaines dates prévues, le 20 décembre à la Cité des congrès de Nantes, le 22 janvier 2011 au Théâtre de l’Agora à Evry (Essonne), les 30 et 31 janvier au Palace (dans le 9e), et le 22 mars, à la Défense, dans le cadre du festival Chorus.

Plus d’infos sur myspace.com/beaubizarre13

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Les loups sont entrés dans Paris ! Et par la grande porte, cet automne, lors du bal

masqué grandiose célé-brant les 90 ans de Vogue. Puis avec le pre-

mier anniversaire de l’heb-domadaire Grazia, à l’Opéra Garnier : des réjouissances mises en scène par les orga-nisateurs des soirées « Club Sandwich », très inventives aussi avec leurs clubbers aux masques et costumes extra-vagants. Les fêtes déguisées sont dans l’air du temps… mais attention, un peu de tenue ! Ainsi, les partici-pants aux « Flash Cocotte » mettent en avant leur créa-tivité et ceux réunis par les « Ambassadeurs » s’habillent selon une époque précise.

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On avait déjà subi l’invasion des écrans plats diffu-sant du foot ou Fashion TV dans le moindre bar ou club se voulant moderne. A présent, ce sont les panneaux de leds qui prolifèrent, du VIP Room à l’Arc en passant par le 1515 et bien d’autres… En plus des lumières colorées criardes, ils diffusent de la pub pour les marques d’alcool : c’est vraiment laid !

Disco is not dead… Presque quarante ans après ses premiers pas sur les dance-floors américains, ce style musical continue de booster les clubbers. Tout comme la sélec-tion concoctée par Marie Branellec et

Michel Gaubert pour le concept store Colette. Sorti en septembre, le très beau disque rassemble inédit (Dis-codeine avec Jarvis Cocker), remixes (Just An Illusion et You Make me Feel), rareté (Montana et sa Dance Fantasy) ainsi qu’un titre de Gonzales. Let’s dance !

Le troquet du coin est-il l’avenir des nuits pari-siennes ? Les organisa-teurs de fêtes branchées lorgnent régulièrement sur des adresses encore dans leur jus, entre popu et trash. Vice Magazine propose un rendez-vous dans des bars, différents à chaque fois, pour la soirée « Le Rade », où bière pas chère et pastis défilent sur les vieux zincs, au son des mixes de DJs. Autres repères de branchés, le Sans Souci et son voisin Le Pirate (en face de Chez Moune), tout juste repris par la bande du Baron. Pimp my rade !

Il fut un temps où infatigables noctambules et insom-niaques endurcis prolongeaient le clubbing en after dominical jusqu’à midi. Une époque révolue à cause de la législation et de l’ambiance trop glauque de certains petits matins blêmes. A la place, voici les après-midis délirants où les fêtards du dimanche peuvent continuer à s’amuser. Par exemple pendant le brunch, avec DJ du resto-club Le Renard, qui se poursuit, une fois sur deux, par la soirée « Renard rose », avec des transformistes gays. Ou lors du « brench », organisé par le collectif La French au restaurant La Villa, de midi à… minuit !

Cette application sur Facebook est un jeu social et musical qui permet d’inventer sa propre disco-thèque, de choisir la déco, proposer à ses amis de de-venir DJ, videur ou barman, les inviter aux soirées et même faire venir des stars. Pourquoi ne pas créer des

clones du Baron ou du Montana, pour enfin réussir à y entrer et refouler ceux qu’on veut à la porte ?! Il paraît que des organisateurs de soirées observent ce monde virtuel pour repérer les attentes des club-bers… Entrer au Montana et au Baron, on vous dit !

Si Paris est une ville musée, autant en profiter pour danser dans des lieux chargés d’histoire ! Comme lors de la Nuit Electro au Grand Palais, avec Laurent Garnier et Yuksek. Ou pour les 20 ans du label Ninja Tune, au Centre Pompidou. Mais aussi à la nocturne estivale au Musée des Arts et Métiers, avec des sets de Chateau Marmont, notamment. Sans oublier le Raspoutine, club sélect à la déco classée.

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Chacha ChavirementDur de trouver un second souffle après une fermeture de six mois et un changement d’équipe : depuis sa réouverture au prin-temps, le resto-bar-club, créé par Julien La-brousse et Thomas Langmann, n’a pas re-noué avec l’engouement des débuts… Même si la déco et l’agencement ont peu changé, les noctambules branchés ne sont pas restés. Malgré quelques têtes d’affiche aux platines, comme Tekilatex, Emma de Caunes ou Jerry Bouthier, DJ préféré du milieu de la mode, la prog’ ne décolle pas. Et si, en plus, le direc-teur artistique jette l’éponge…ephémère 25-35 ans. Entrée gratuite. Consos : 10 à 15 €. Bouteille : 150 à 200 €.

Du lundi au samedi de 20h à 5h. 47, rue Berger. 01 40 13 12 12. www.

chachaclub.fr M° Les Halles. Noctilien : N15, N16. Station Vélib’ : 1012.

Le MagnifiquePour les longues soirées d’hiverInspiré du film éponyme de 1973 avec Jean-Paul Belmondo, le couple Demarle, qui pos-sède aussi la Villa, le Secret et le Café Chic, a voulu recréer une ambiance d’appartement élégant et cosy dans ce bar de nuit : tapis, boi-series, tables Cardin et Willy Rizzo, touches seventies ou salon Delon rendent hommage à cette époque. Il ne manque plus que la chemi-née avec peau de bête posée devant ! Il paraît que Dita Von Teese et Martin Solveig adorent.classique25-50 ans. Entrée libre. Consos : 6 à 18 €. Bouteilles : à partir de 180 €.

Du mardi au samedi de 23h à 5h. 25, rue de Richelieu. 01 42 60 70

80. www.lemagnifique.fr M° Louvre-Rivoli. Noctilien : N11, N24. Station

Vélib’ : 1015.

Le Ritz BarElectro LuxeLes DJs prennent leurs quartiers d’hiver dans le bar du palace. Le jeudi, des personnalités et artistes en vue jouent aux selectors et passent des disques : Pony Pony Run Run, Something A La Mode, Blackstrobe, Cassius, Chateau Marmont... Les vendredis et samedis, place aux DJs résidents, comme les Jumeaux en Or, pour un line-up électro pop, new disco, etc. Dans ce cadre très cosy et chic, Sofia Coppo-la, Kate Moss ou Lenny Kravitz apprécient les célèbres cocktails maison.Tendance25-40 ans. Entrée libre. Consos : à partir de 9 €. Bouteille : à partir de

250 €. Certains jeudis et tous les vendredis, samedis de 22h à 2h. 38, rue

Cambon. 01 43 16 31 37 www.ritzparis.com M° Madeleine. Noctilien :

N15, N16. Station Vélib’ : 9034.

Tigre by L’AlternativeRock & Roll AttitudeL’ancien cabaret baroque s’est mué en « Mai-son de Nuit Rock & Roll », avec une prog mâti-née d’électro. Le changement réussit ! Dans cet écrin rouge rococo, Roxane, la maîtresse de cérémonie, reçoit des noctambules branchés comme Pete Doherty, Gaspar Noé, Romain Gavras, Something A La Mode, Pedro Winter et ses acolytes du label Ed Banger. Tandis que le label Maman Records s’est invité aux platines. Mais attention, le Tigre montre les dents à ceux qui ne soignent pas leur look…convivial20-35 ans. Entrée gratuite. Consos : 8 à 15 €. Bouteille : à partir de 150

€. Du mercredi au samedi de 23h à l’aube. 5, rue Molière. 09 50 04 40

47 www.tigrebylalternative.fr M° Pyramides. Noctilien : N11, N24. Station

Vélib’ : 1015.

Le Ritz Bar

Magda Danysz, 35 ans, fondatrice de la galerie éponyme, 78, rue Amelot (11e)« L’Échelle de Jacob, rue Jacob (6e) : ambiance tamisée et électro jazz, pour un verre tardif. La Palette, rue de Seine (6e) : inévitable, “place to be” pour un apéro sans horaires. Pop In, rue Amelot (11e) : étrange bar, situé quasiment en face de la galerie. Merci, bd Beaumar-chais (3e) : au sous-sol du concept store, un restau bio éton-nant. Rose Bakery, rue Debelleyme (3e) : un des must pour bruncher. Al Taglio, rue Neuve-Popin-court (11e) : la pizza à la truffe vous ferait traverser Paris. »

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VIP Room Theater100 % VIPLes stars, c’est la marque de fabrique de ce vaste club, son empreinte, comme celle lais-sée par les acteurs sur les trottoirs d’Hol-lywood. Jean-Roch, le maître des lieux, re-çoit les celebs à tous les étages : que ce soit derrière les platines (avec de grands DJs in-ternationaux comme Martin Solveig ou Bob Sinclar), sur la scène (concerts de Pharrell Williams et Snoop Dog) ou au milieu des car-rés VIP. Karl Lagerfeld, Naomie Campbell, Lindsay Lohan, David LaChapelle font par-tie des habitués. Le name-dropping tourne à l’avalanche !

Un bon resto italien dans le club, ouvert toute la

nuit du jeudi au samedi.

classique20-45 ans. Entrée gratuite. Consos : 10 à 20 €. Du jeudi au samedi de

minuit à 6h. 188 bis, rue de Rivoli. 01 58 36 46 00. www.viproom.fr

M° Tuileries. Noctilien : N11, N24. Station Vélib’ : 1014.

2e

Le CercleElargiLe bar-resto lancé par Hugues Piketty et Edouard Rostand est resté secret pendant deux ans, sans enseigne ni publicité. Ils en-voyaient de temps en temps une invitation à faire la fête « dans l’appartement de mon grand-père » même s’ils privilégiaient les membres de leur club. Ces derniers ont tou-jours un accès exclusif en journée, mais le soir, le Cercle est un bar à cocktails ouvert à tous, « comme à la maison ». On peut se faire livrer à dîner, passer derrière les four-neaux, les platines ou le piano, improviser un dance-floor au sous-sol. Charlie Watts, le batteur des Rolling Stones, y a même fait un aftershow. ephémère25-45 ans. Entrée gratuite. Consos : 5 à 12 €. Bouteille : à partir de 25 €.

Du lundi au vendredi de 18h à 2h ; privatisé en général le samedi. 6, rue

Etienne-Marcel. 01 42 36 98 57. www.leclubducercle.fr M° Etienne-Mar-

cel. Noctilien : N12, N13, N14, N23. Station Vélib’ : 3014.

Social ClubLet’s danceInstallée dans l’ancienne imprimerie de « L’Aurore », la discothèque a une réelle vocation pour le clubbing, et non pour vendre des bouteilles dans les carrés VIP ni pour servir de faire-valoir à des clients m’as-tu-vu. Les baby-clubbers et les noctambules fans de musiques électroniques s’éclatent sur la piste, sur les mixes de DJs réputés : Armand Van Helden, DJ Mehdi, Laurent Garnier, Ivan Smagghe, Vitalic, Two Many DJ’s, Brodinski, Yuksek, DJ Hell, etc. Ici, on respecte le bon son. La preuve, la cabine DJ est bien mise en valeur par un bel effet lumi-neux avec des tubes de néon blanc sur fond noir. Let the music play !

Le fumoir vraiment glauque.

Tendance18-25 ans. Entrée gratuite ou jusqu’à 20 € (sans conso). Consos : 6 à 12 €. Bouteille : à partir de 160 €. Mardi et

mercredi de 22h à 4h, du jeudi au samedi, de 23h à 6h. 142, rue Montmartre. 01 40 28 05 55. www.parissocialclub.com

M° Bourse. Noctilien : N15, N16. Station Vélib’ : 2017.

Rex ClubIndétrônableAdresse de référence des nuits électroniques parisiennes, le club accueille toujours ses fi-dèles : des « rexeurs » fins connaisseurs des musiques actuelles et de jeunes amateurs de bon son qui viennent pour danser, pas pour se montrer. Il faut dire que les line-up sont assurés par des pointures : Jeff Mills, Da-mian Lazarus, Radioslave, Manu le Malin, Paul Johnson, Jennifer Cardini, Dactylo, Mi-nitel Rose. La liste est longue ! Logique dans ce temple de l’électro sous toutes ses formes qui servit de tremplin à un certain Laurent Garnier.classique25-35 ans. Entrée : 15 € en moyenne (sans conso). Consos : 3 à 13 €.

Bouteille : 140 à 170 € Du mercredi au samedi de 22h30 ou minuit à

6h. 5, bd Poissonnière. 01 42 36 10 96. www.rexclub.com M° Bonne-

Nouvelle. Noctilien : N15, N16. Station Vélib’ : 2022.

VIP Room Theater

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TruskelSolide comme un rockPetit mais costaud le pub-club rassemble toutes les générations de passionnés. La relève est assurée, les pros du monde de la musique côtoient les babies rockers avides de décou-vertes et agréablement surpris quand se pointe, à l’improviste, Pete Doherty pour un bœuf en-diablé. Côté platines, défilent Sébastien Schul-ler, des journalistes mélomanes ou l’équipe de Maman Records. Le boss du bar a ses entrées dans le milieu… In Trusk we trust !Tendance18-45 ans. Entrée gratuite. Consos : 2,50 à 8 €. Bouteille : à partir de 50

€. Du mardi au samedi de 20h à 5h. 12, rue Feydeau. 01 40 26 59 97.

Myspace.com/truskel_paris M° Bourse. Noctilien : N15, N16. Station

Vélib’ : 2102.

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L’AnthraciteCosy Les deux anciens patrons du Soir ont ou-vert, voilà un an, un resto-club qui accueille, au sous-sol, des fêtes récurrentes. Dans cet espace intimiste, avec piano, plumes de paon, tissu aux murs, la soirée « Don’t tell Mummy » sonne un peu rétro, proposant crooner et petit show burlesque. Ambiance totalement différente pour « Bizarre Love Triangle » : Patrick Vidal est déjà venu mixer du disco underground. Les gays et leurs amis ont rendez-vous pour AZN (pop asiatique), Scandal’Us et « Les Garçons en culotte courte ». Quant aux lesbiennes chic, elles ap-précient la Divine (ex-Baby Doll). convivial20-35 ans. Entrée : 10 € (avec 1 conso). Consos : 8 à 14 €. Bouteille :

130 €. Club ouvert vendredi et samedi de minuit à 6h. 20, rue de la Rey-

nie. 01 42 77 50 50. www.anthracite-paris.com M° Châtelet. Noctilien :

N12, N13, N14, N23. Station Vélib’ : 4020.

Les Filles de Paris Girls powerOuvert par la patronne du Troisième lieu, le resto-club accueille clubbeurs et clubbeuses homos ou gay friendly dans sa cave pour des soirées un brin provoc’. Comme « Toutes des salopes », la mensuelle du collectif arty et trendy Elegangz. La prog, assurée par les DJs à partir de 23h ou minuit, oscille entre rythmes latinos, électro orientale et Electro-boum. Le samedi, ce sont les Crazy Sexy Girls et leur special guest qui mènent la danse : show de pole dance, numéros de music-hall et spectacle glam de performeuses pros.

Le boudoir dans la cave.

convivial25-35 ans. Entrée gratuite ou jusqu’à 15 € (avec 1 conso). Consos : 6 à

9 €. Bouteille : à partir de 120 €. Du mercredi au samedi de 21h à 2h ou

5h. 57, rue Quincampoix. 01 42 71 72 20. Myspace.com/lesfillesdeparis

M° Rambuteau. Noctilien : N12, N13, N14, N23. Station Vélib’ : 4104.

Le RenardOn connaît la chansonRasmus Michau, joyeux luron de la nuit à Paris, a encore frappé avec un concept décalé et festif. L’été, il organise les fêtes Institut Bonheur à Bagatelle, mais cet hiver, c’est dans le cadre Art déco de l’ancien théâtre du Renard qu’il faut être ! Les noctambules trentenaires élégants et branchés, comme Emma de Caunes dînent dans la belle salle très haute de plafond puis dansent après minuit, quand l’ambiance devient festive, sur une musique éclectique. Des spectacles de cabaret avec performers rythment toute la soirée, en particulier pour Renard Rose, show gay transformiste dominical.Tendance25-35 ans. Entrée gratuite. Consos : 7 à 12 €. Du mardi au samedi de 20h à 4h, plus un dimanche sur deux de

21h à 4h. 12, rue du Renard. 01 42 71 86 27 www.renardrenard.com M° Hôtel-de-Ville Noctilien : N11, N12,

N13, N14, N16, N23. Station Vélib’ : 4019.

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CastelLiftingAprès de gros travaux, l’illustre club de Saint-Germain rouvre ses portes. La rénovation est spectaculaire : déco chic et cosy, nouveau son dans le club au sous-sol, canapés en cuir façon croco et miroirs avec résille changeant de couleur. Malgré l’odeur de neuf, le vécu de Castel, depuis sa création en 1962, ne s’est pas évaporé : en témoigne l’émotion de tou-cher, dans le fumoir, un piano à queue sur lequel Gainsbourg jouait toute la nuit. L’âme des lieux est restée, les habitués devraient aussi apprécier l’entre-soi favorisé par un système plus strict de cartes de membres.

Accès difficile pour ceux qui ne sont pas membres.

classique25-50 ans. Entrée réservée aux membres (500 € de droit d’entrée, puis

500 €/an). Consos : à partir de 15 €. Bouteille : à partir de 190 €. Club

ouvert du mardi au samedi de 23h à 4h ou 6h. 15, rue Princesse. 01 40

51 52 80. M° Mabillon. Noctilien : N12, N13. Station Vélib’ : 6022.

Le Montana Saint-André-des-ArtsGrâce à son aura branchée, le graffeur André fait venir à Saint-Germain les noctambules qui ne juraient que par la Rive droite. Flan-qué de ses apôtres, Olivier Zahm, fondateur du magazine « Purple », et Jean-Yves Le Fur, businessman et grand séducteur, l’artiste a créé un petit boudoir glam’rock, sorte d’af-ter du Café de Flore voisin. Karl Lagerfeld, Kate Moss, Jean-Charles de Castelbajac, Ta-rantino et Beigbeder fréquentent les lieux. Dans leur sillage, des fidèles qui vouent un culte béat à la hype. Question de foi ou de panurgisme !?

La sélection drastique à la porte.

Tendance18-50 ans. Entrée gratuite. Consos : 10 à 20 €. Bouteille : à partir de

180 €. Tous les soirs de 23h à 2h voire 5h. 28, rue Saint-Benoît. M° Saint-

Germain-des-Prés. Noctilien : N01, N02, N12, N13. Station Vélib’ : 6002.

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1515Cirque d’hiverOn ne change pas une équipe qui gagne ! Rasmu Michau, qui a lancé le resto-cabaret Le Renard, organise également les soirées estivales Institut Bonheur aux Jardins de Ba-gatelle, dont le patron possède aussi le 1515. C’est fort logiquement dans ce resto-club que Rasmus s’installe pour l’hiver avec le même principe de fête : un dîner sur résa, puis des DJs pour chauffer le dance-floor. Le lieu est entièrement redécoré afin de créer l’univers jubilatoire du « Cirque du Bonheur », avec des animations sur scène et plein de sur-prises. En piste !Tendance25-35 ans. Dîner : environ 35 €. Après 23h, entrée gratuite. Consos : 5 à

15 €. Bouteille : à partir de 120 €. Vendredi et samedi de 20h à l’aube. 32,

rue Marbeuf. 01 53 89 15 15. www.le1515.com ou www.institutbonheur.

com M° Franklin-D.-Roosevelt. Noctilien : N11, N24. Station Vélib’ : 8013.

Bar du Plaza AthénéeAttention les yeux ! Depuis l’été, le bar du palace a pris des cou-leurs. Tendance bleue pendant les « Blue Hours », pour les cadres du quartier qui boi-vent un verre après le travail et avant d’aller dîner. Ça se réchauffe après 23h, la lumière passe au rouge pour les… « Red Hours », mises en musique par un DJ set électro rock. La clientèle trendy CSP++++ apprécie l’in-ventivité des cocktails créés par Thierry Her-nandez, qu’elle commande en consultant une carte numérique. Le décor futuriste designé par Patrick Jouin, avec un bar ultramoderne en verre sculpté, plaît aussi beaucoup à Pha-rell Williams.ephémère25-45 ans. Entrée gratuite. Consos : env. 25 €. Bouteille : environ 400 €.

DJ du jeudi au samedi de 23h à 2h. 25, av. Montaigne. 01 53 67 66 00.

www.bar-plaza-athenee-paris.com M° Alma-Marceau. Noctilien : N02.

Station Vélib’ : 8546.

Nathalie Mercier, 42 ans, directrice de la communication du musée du quai Branly« Rosa Bonheur, av. de la Cascade (19e) : au cœur des Buttes-Chaumont, une guinguette ouverte toute l’année, de midi à minuit, mélange de gens et de genres, festif et convivial. Unico, rue Paul-Bert (11e) : une ancienne boucherie reconver-tie en restaurant. La viande est excellente. Le Bus Palladium, rue Fontaine (9e) : pour les soirées revival Rolling Stones avec Louis Bertignac, parfois, en guest star surprise. Le cinéma Le Trianon, place Carnot, à Romain-ville : à 10 min à pied du métro Mairie-des-Lilas, la salle est restée telle quelle depuis l’émission La Dernière Séance d’Eddy Mitchell, et la programmation est excellente. Les Ombres, sur le toit du musée du quai Branly, rue de l’Université (7e) : nouveau chef, vue romantique imprenable le soir sur la tour Eiffel, mon mari me demande à chaque fois en mariage quand nous y dînons. »

Bar du Plaza Athénée

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Blitz Tequila BarTournée généraleLa roue tourne dans ce petit bar-club tout noir lancé par Rasmus Michau il y a un an. Le noctambule hyperactif a passé la main à son associé, mais sa marque de tequila, qui a donné le nom au lieu, est toujours servie ici, parmi 50 autres marques. Les clients, sélec-tionnés à l’entrée sur leur apparence chic et festive, reflètent le microcosme du quartier, stars internationales incluses : Janet Jackson est passée pendant la Fashion Week. Ils dan-sent sur une musique joviale et facile privilé-giant rythmes funky, rock et hip-hop. Pas de quoi tomber à la renverse…

Blind test musical un dimanche sur deux.

classique22-35 ans. Entrée gratuite. Consos : env. 16 €. Bouteille : à partir de

160 €. Du mardi au samedi de 22h à 3h ou 4h, plus certains dimanches

de 22h à 3h. 40, av. Pierre-1er-de-Serbie. 01 47 20 77 77. M° George-V.

Noctilien : N11, N24. Station Vélib’ : 8047.

Café ChicDîner dansantQuand les DJs officient, à partir de 22h, ce pe-tit resto de nuit devient un micro dance-floor : les clients, des habitués pour la plupart, grim-pent sur les tables et le bar pour se trémous-ser au son d’une musique fédératrice, de Kim Wilde à Mika en passant par Lady Gaga. Le Café Chic est un repère de CSP+ : avocats, fi-nanciers, belles filles en Louboutin, people de la télé et même Prince, venu plusieurs fois cet été. Pas toujours facile d’entrer : faute d’es-pace, les fidèles sont prioritaires.convivial25-45 ans. Entrée gratuite. Consos : env. 15 €. Bouteille : à partir de

160 €. Tous les jours jusqu’à 4h ou 5h. 126, rue du Fbg-Saint-Honoré.

01 45 63 69 69. M° Saint-Philippe-du-Roule. Noctilien : N02. Station

Vélib’ : 8032.

Raspoutine IntrigantCélèbre adresse, fréquentée autrefois par Gainsbourg et le gratin des noctambules parisiens, le restaurant-cabaret russe est devenu, depuis l’été, un club avec petit spectacle autour de minuit et assiettes de sau-mon ou caviar à déguster à toute heure. Sa magnifique déco classée a été rénovée et plusieurs personnalités du monde de la nuit ont repris les rênes : Laurent de Gourcuff et Benjamin Patou, propriétaires, Franck Maillot, ancien directeur du Cab, et Frédéric Beigbeder pour l’image de marque. La porte est sélective et des cartes de membres sont prévues… Vers un nouveau Castel ?classique30-60 ans. Entrée gratuite. Du mercredi au samedi de 23h à 5h. 58, rue Bassano. 01 47 20 08 58. M° George-V.

Station Vélib’ : 8115. Noctilien : N11, N24.

Le BaronKing of New YorkAprès avoir conquis les nuits parisiennes, Lionel, André et toute la clique partent à l’assaut de l’Amérique. Cet automne a ou-vert, à Chinatown, le Baron de New York, avec des Parisiens devant la porte et derrière les platines. Et sur le Vieux Continent, quoi de neuf ? La routine des branchés noctam-bules : le physio Bak à l’entrée qu’il faut ar-river à passer pour profiter de ce mini-club fréquenté par la hype française et interna-tionale. Pas de footballeurs bling bling ni de starlettes du petit écran, mais des artistes, acteurs et autres « créacu » (créatifs cultu-rels) au look savamment décontracté.

La PiaPia du collectif La French, apéro piano avec

Mattias Mimoun.

classique25-45 ans. Entrée gratuite. Consos : 5 à 15 €. Bouteille : à partir de

160 €. Tous les soirs de 23h à 6h. 6, av. Marceau. 01 47 20 04 01. www.

clublebaron.com M° Alma-Marceau. Noctilien : N2. Station Vélib’ : 8046.

Blitz Tequila Bar

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Chez Moune

Abdel Bou-nane, 28 ans, directeur de la publication d’Amusement Magazine et du concept-store de la Gaîté Lyrique« Club : le Montana, rue St-Benoît (6e). Pour un collé-serré avec Katy Perry éméchée et Carine Roitfeld sobre (ou l’inverse). Restau : Cad’Oro, rue de l’Arbre-Sec (1er). “Best pastas ever”. Café : L’imprévu, rue Quincampoix (4e).Une déco foutraque dans une petite rue de Châtelet. Pour peu qu’on ait bien choisi son fauteuil, on sirote son verre de vin comme à la maison. Bistrot : Le Bouledo-gue, rue Rambuteau (3e). Carte tradi, bancs en moleskine, ambiance feutrée, visite impérative. »

Régine’sChangement de régimeSacré turn-over ! L’équipe de l’agence WeBe-come, qui avait remplacé celle du ParisParis, est partie, laissant place à une période de tâ-tonnement au niveau de la programmation… Heureusement, le collectif La French a pris le relais. Il organisait déjà un afterwork le jeudi, suivi de la soirée PanPan, à laquelle ont par-ticipé Tekilatex, Sébastien Tellier, Philippe Manœuvre et Lio ou les labels Ed Banger et Institubes. La French va aussi reprendre, à partir de janvier, les fêtes du week-end.

Le nouveau fumoir.

classique25-30 ans. Entrée gratuite ou jusqu’à 15 € (avec 1 conso). Consos : 5 à

17 €. Bouteille : à partir de 150 €. Jeudi au samedi de 19h à 6h. 49, rue

de Ponthieu. 01 43 59 21 13 M° George-V. Noctilien : N11, N24. Station

Vélib’ : 8050.

ShowcaseXXLAprès une période de flottement, suite au départ de l’équipe du Baron qui assurait les soirées « Sous le Pont », une nouvelle direc-tion artistique est arrivée. Les DJs résidents Stephan & Tibo’z privilégient l’électro et la house, invitant des DJs du cru (Nick V, Jé-rôme Pacman, Paco, Jef K, Marco dos Santos, Jennifer Cardini). Et des stars internationales, comme Carl Craig ou Erick Morillo. Parmi les 1 500 clubbers, il paraît que Kanye West, Jay-Z et Beyoncé ont fait des apparitions…

Ambiance pas du tout intimiste !

ephémère20-40 ans. Clubbing : en général 15 € (sans conso). Consos : 5 à 15 €.

Bouteille : à partir de 180 €. Certains jeudis de 19h à 1h ; vendredi et

samedi de 23h30 à 6h. Port des Champs-Elysées, pont Alexandre-III, sur

la rive droite. 01 45 61 25 43. www.showcase.fr M° Ch.-Elysées-Clemen-

ceau. Noctilien : N01, N02. Station Vélib’ : 8029.

9e

Bus PalladiumLa route du rockDepuis la réouverture, le Bus tient bon sa ligne de conduite rock, plutôt généraliste le mardi ou extravagant le week-end, avec Nicolas Ull-mann en Monsieur Loyal. Il pilote son « Kara-rocké » mensuel, avec orchestre sur scène, re-çoit des guest surprise, programme des lives de 22h30 à 1h, puis passe des disques avec le directeur artistique du Bus, Cyril Bodin. Dans les étages, on ne s’ennuie pas : le resto se mue en mini-piste de danse improvisée.

La déco soignée aux touches originales du bar-resto.

convivial20-40 ans. Entrée : gratuite à l’étage, sinon 5 à 11 € au club. Consos : 6 à

13 €. Bouteille : env. 150 €. Clubbing mardi et vendredi-samedi de 22h ou

23h à 5h ou 6h. 6, rue Pierre-Fontaine. 01 45 26 80 35. www.lebuspalla-

dium.com M° Pigalle. Noctilien : N01, N02. Station Vélib’ : 9026.

Chez MouneSee you soonChez Moune a beaucoup changé depuis sa re-prise par Lionel du Baron. L’arrivée de Guido de Goldrush à la prog a permis de mettre en place une belle sélection de soirées pointues et DJs de qualité : Krikor, Nick V, Yuksek, Brodinsky, Lullabies, label Institubes, Teki-latex, Jean Nipon, Minitel Rose, etc. Le club est devenu le QG des noctambules branchés du quartier Sopi (South of Pigalle), des clients étrangers de l’Hôtel Amour, des clubbers avertis et de personnalités de la nuit ou de la musique (Benjamin Biolay, Anaïs, Gonzales).Tendance 20-35 ans. Entrée gratuite. Consos : 5 à 15 €. Bouteille : à partir de 80 €.

Soirée DJ du mercredi au samedi de minuit à 6h. 54, rue J.-B.-Pigalle.

01 45 26 64 64. www.chezmoune.fr M° Pigalle. Noctilien : N01, N02.

Station Vélib’ : 9019.

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Point Ephémère Canal électroLe clubbing est une activité parmi d’autres du centre de dynamiques artistiques installé au bord du Canal. Une polyvalence culturelle qui rime avec excellence et reconnaissance. Deux labels pointus ont d’ailleurs choisi ce lieu pour fêter leurs 10 ans : TigersSushi et Record Makers, qui a programmé Kavinsky, Sébastien Tellier et Dirty Sound System ! Autre preuve de qualité et de diversité, les soirées récurrentes Poyz’N’Pirlz (hip-hop), Kill the DJ (avec récemment Ivan Smagghe), PopInGays ou Domino d'Emile Omar, de Ra-dio Nova qui concocte un line-up soul, afro-beat, early house, salsa, etc.Tendance25-40 ans. Entrée : 12 à 16 € (sans conso). Consos : 3 à 10 €. Bouteille :

à partir de 65 €. Clubbing certains jeudis, vendredis et samedis de mi-

nuit à 6h. 200, quai de Valmy. 01 40 34 02 48. www.pointephemere.org

M° Jaurès. Noctilien : N13, N41, N42, N45. Station Vélib’ : 10037.

Le PomponFlou artistiqueC’est le dernier spot trendy du 10e. Dans une ancienne synagogue reconvertie en bar, trois associés (le patron du resto Chez Omar, rue de Bretagne, un membre du collectif Pain O Chokolat et un créa dans la pub) ont ou-vert, en octobre, un lieu atypique, à la fois bar, resto et petit club secret, au sous-sol. Les DJs officient en principe du mercredi au dimanche, après des concerts rock ou blues et des lectures. Réalisateurs, acteurs, musiciens ont déjà adopté l’adresse qui avait connu une forte affluence le jour de son inauguration. Les nouvelles vont vite !Tendance25-45 ans. Entrée gratuite. Consos : de 3,50 à 10 €. Tous les jours de 18h

à 2h. 39, rue des Petites-Ecuries. 01 53 34 60 85. www.lepomponleblog.fr

M° Bonne-Nouvelle. Noctilien : N13, N14. Station Vélib’ : 10005.

Pedro « Busy P » Winter, 34 ans, DJ, fondateur de Ed Banger Records« BD Spirit, rue Ramey (18e) : LE meilleur magasin de BD du monde! Manu et Sandra vous gui-dent pour trouver le cadeau parfait. Il y a toujours un bouquin, un vieux maga-zine ou un sublime livre d’illustration à acheter. Dans la même rue, Fromages et Ramages : le plus funky des fromagers de Paris. Pour un plateau de fromage réussi avec neuf-châtel, chèvre frais aux baies rouges et tome au programme ! Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle (95) : je sais, c’est un choix bizarre, mais croyez-moi, j’y passe beaucoup de temps. Depuis que Ladurée a eu la bonne idée de s’y installer, avec une poignée de macarons caramel/beurre salés et mon journal préféré, Libé, je me fous des retards et autres grèves made in France. »

Le PrivilègeSuccession difficileAprès la reconversion du célèbre Palace en théâtre de variété voilà quatre ans, ce fut au tour du mythique club-resto Le Privilège, si-tué juste en dessous, de rouvrir, début 2010. Fin des années 1970-début des années 1980, Fabrice Emaer avait créé le Privilège pour ac-cueillir les grandes figures noctambules. Mais il ne reste, hélas, rien aujourd’hui de cette époque glorieuse. Les soirées consacrées au revival disco, funk, hip-hop oldschool et les fêtes mensuelles gays ou lesbiennes ne sont pas à la hauteur de ce nom légendaire…classique30-40 ans. Entrée gratuite ou jusqu’à 20 € (avec 1 conso). Consos : 10

à 12 €. Bouteille : 150 €. Du jeudi au samedi de minuit à 6h ; certains

dimanches de 6h à midi ou de 19h à 2h (gay tea dance). 8, rue du Fau-

bourg-Montmartre. 01 45 23 05 50. www.privilege-paris.com M° Grands-

Boulevards. Noctilien : N15, N16. Station Vélib’ : 2010.

10e

La FidélitéMélodie en sous-solLionel, André et toute leur clique s’enca-naillent dans le 10e, loin des beaux quartiers du Baron et du Montana. La petite cave de leur brasserie rétro se transforme en dance-floor et mini-scène pour des lives et DJs sets du jeudi au samedi : label Maman Records aux platines, clients mélomanes au piano… Rien n’est organisé à l’avance, les habitués passent pour voir si l’ambiance s’échauffe et s’ils seront récompensés de leur fidélité.

L’appartement, salon privatisable de 20h à minuit.

Tendance25-35 ans. Entrée gratuite. Consos : 3,50 à 9 €. Bouteille : à partir de

80 €. Du lundi au samedi de 20h à 3h ou 4h. 12, rue de la Fidélité. 01

47 70 19 34. www.lafidelite.com M° Château-d’Eau. Noctilien : N13, N14,

N41, N42. Station Vélib’ : 10017.

Le Pompon

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11e

Les DisquairesÇa tourneDes anciens de l’inoubliable 9 Billards d’Oberkampf ont déménagé et posé disques et platines non loin de Bastille. Ils program-ment des concerts pour partager leurs dé-couvertes musicales et leurs coups de cœur éclectiques, passant « du rock à l’âne ». Ces lives sont suivis de DJs sets du mercredi au samedi, à partir de 22h30. Mais la meilleure soirée a lieu le deuxième jeudi du mois : c’est « What’s Gouine on », qui s’adresse… aux filles qui aiment les filles et à leurs amis.convivial20-35 ans. Entrée gratuite. Consos : 3 à 7,50 €. Bouteille : 55 € le

champagne. Tous les jours de 18h à 2h. 6, rue des Taillandiers. 01 40

21 94 60. www.lesdisquaires.com M° Ledru-Rollin. Noctilien : N16, N34.

Station Vélib’ : 11004.

Favela ChicJoyeux bazarBientôt quinze ans que ce bar-resto-club ré-chauffe les nuits parisiennes par sa décon-traction foutraque, sa prog’ éclectique et en-traînante, sa bonne humeur communicative. Une énorme fête d’anniversaire est prévue en juin, mais en attendant, la Favela ne se re-pose pas sur ses lauriers. Elle renouvelle ré-gulièrement sa déco éphémère et chaotique, invite des DJs en vogue : Greg Boust de Tête d’Affiche, Guido et Pierre Wax de GoldRush, le label TigerSushi et un « ancien », Marco Dos Santos qui avait débuté ici et revient pour une soirée mensuelle. La Favela, c’est une grande famille qu’on adopte volontiers !

Agrandissement et ouverture sur rue au printemps.

convivial20-30 ans. Entrée gratuite ou jusqu’à 10 € (avec 1 conso). Conso : 4 à

10 €. Du mardi au samedi de 20h à 2h (4h le week-end). 18, rue du Fau-

bourg-du-Temple. 01 40 21 38 14. www.favelachic.com M° République.

Noctilien : N12, N23. Station Vélib’ : 11037.

13e

DjoonDance CultureLe resto-club voisin de la BNF impression-nait déjà par sa programmation digne des plus grandes discothèques : à l’automne, Pa-trick Vidal et Dimitri From Paris sont venus mixer. Mais il complète sa panoplie house, funk, disco et soul par des Motown Party et des soirées aux rythmes plus latinos. Ainsi, le mercredi, des cours de tango argentin se déroulent de 20h à 21h, suivis d’un bal. Même configuration le jeudi, mais pour la salsa et le mambo. De quoi réchauffer et égayer les longues soirées d’hiver !convivial25-35 ans. Entrée gratuite ou jusqu’à 15 €. Consos : 5 à 14 €. Bouteille :

à partir de 140 €. Mercredi et jeudi de 19h30 à 1h, vendredi-samedi

de minuit à 5h. 22, bd Vincent-Auriol. 01 45 70 83 49. www.djoon.fr

M° Quai-de-la-Gare. Noctilien : N31. Station Vélib’ : 13019.

16e

L’Arc Bling blingL’Etoile a changé de nom, mais ça brille tou-jours autant ! La clientèle friquée investit les carrés VIP, des celebs s’affichent (Prince, Justin Timberlake, Craig David, Janet Jack-son, Courtney Love) et certaines donnent rendez-vous le mercredi au bar, en passant derrière les platines (Beigbeder, Chantal Thomas). Un jeudi par mois, Albane Cleret invite son réseau de people dans le resto pour faire la fête de 23h à 4h. Quant aux as-pirantes « nouvelles stars », elles s’éclatent lors des soirées karaoké, le jeudi au club.classique25-50 ans. Entrée gratuite. Consos : 12 à 20 €. Bouteille : à partir de

220 €. Club du jeudi au samedi de 23h à 6h. 12, rue de Presbourg.

01 45 00 78 70. www.larc-paris.com M° Charles-de-Gaulle-Etoile. Nocti-

lien : N11, N24. Station Vélib’ : 16103.

Vincent Carry, 39 ans, direc-teur des Nuits sonores, à Lyon, conseiller de la Gaîté Lyrique, à Paris« Le Bar Ourcq, quai de la Loire (19e) : le bar le plus cool de Paris, la clientèle la plus relax, un lieu de bavardage, d’ivresse qualita-tive et de bonne musique. La Part des Anges, rue Chappe (18e) : tout petit mais merveilleux resto ultrachaleu-reux et bienveillant, carte de saison et vins de propriétaires impeccables. Aux Trois éléphants, rue Tiquetonne (2e) : le thaï le plus chouette de Paris, mix parfait entre qualité des plats et prix acces-sibles. La Fusée, rue Saint-Martin (3e), petit troquet apéro, ambiance printa-nière, les serveuses font souvent la tronche mais ça fait partie du plaisir. Udo, rue Neuve-Popin-court (11e), seul vrai bar berlinois de Paris, musique impeccable, des currywurst et des bratwurst ! »

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18e

La Machine du Moulin RougeBelle mécaniqueEn succédant à la Loco, la Machine s’est ra-pidement imposée comme un club indispen-sable au paysage nocturne parisien. C’est grâce à sa programmation de qualité qu’elle s’est forgé un nom. Son palmarès en la ma-tière est exemplaire : DJ Chloé, Kavinsky, ColdCut, Isolée, La Roux, Vitalic, Peaches, after party de Public Enemy, etc. On ne sait plus où donner de la tête d’affiche ! Elle ac-cueille même l’ancien orchestre de l’Elysée Montmartre pour un bal mensuel le samedi, ainsi que la soirée délirante Flash Cocotte. Décidément, la Machine nous emballe !convivial20-40 ans. En général, entrée de 10 à 24 € (sans conso). Consos : 3,50

à 10 €. Bouteille : environ 110 €. Du jeudi au samedi de 19h à 1h ou

5h, plus certains dimanches. 90, bd de Clichy. 01 53 41 88 89. www.

lamachinedumoulinrouge.com M° Blanche. Noctilien : N01, N02. Station

Vélib’ : 18043.

Rosa Bonheur

Le Trianon RenaissanceAprès avoir lancé puis quitté le Chacha, Ju-lien Labrousse s’engage dans de nouvelles aventures avec le Trianon. Le clubbing n’est pas la vocation principale de la salle de spectacle, mais ce théâtre à l’italienne est un cadre prometteur pour les grandes fêtes à venir. Un lieu chargé d’histoire, où se sont produits la Goulue, célébrée par Toulouse-Lautrec, Mistinguett, Fréhel ou Pierre Dac, puis qui s’était transformé en cinéma popu-laire dans les années 1930… Quel passé ! Tendance 20-40 ans. Dates des soirées variables. 80, bd Rochechouart 01 44 92 78 00.

www.letrianon.fr M° Anvers. Noctilien : N01, N02. Station Vélib’ : 9005.

19e

Glaz’artMelting-potA la fois bar, club et salle de concerts, Glaz’ est atypique dans les nuits parisiennes. D’abord par sa situation géographique très excentrée, ensuite par sa prog’ qui fait la part belle à la création musicale contemporaine et à la découverte de ses différentes facettes. Une ouverture d’esprit qui se répercute dans le choix des line-up : rendez-vous électro de qualité, soirée récurrente Tropicalize (baile funk, kuduro, cumbia digitale, etc.) ou DJs sets house, hip-hop, soul, bass…ephémère18-40 ans. Entrée au club gratuite ou jusqu’à 10 € (sans conso). Consos :

4 à 7 €. Bouteille : à partir de 50 €. Clubbing du jeudi au samedi de minuit

à 7h. 7-15, av. de la Porte-de-la-Villette. 01 40 36 55 65. www.glazart.

com M° Porte-de-la-Villette. Noctilien : N42. Station Vélib’ : 908.

Rosa Bonheur Rustique et sympathiqueC’est le slogan de ce bar-resto convivial ins-tallé dans un pavillon des Buttes-Chaumont, classé monument historique. Mais ce lieu atypique est, hélas, victime de son succès : pour réguler le flot de clients, il a fallu mettre des barrières, surveillées par des vigiles ! Et il y a aussi embouteillage au bar. Pourtant, derrière le zinc, Zouzou et Michelle sont tou-jours de bonne humeur et choisissent des chansons qui donnent la pêche. Le bonheur est communicatif chez Rosa ! Tendance25-40 ans. Entrée gratuite. Consos : 3 à 10 €. Bouteille : à partir de

60 €. Du mercredi au dimanche de midi à minuit. Entrée : face au

74, rue Botzaris. 01 42 00 00 45. Myspace.com/rosabonheurparis

M° Botzaris. Noctilien : N12, N23. Station Vélib’ : 19025.

Hervé Siard, 35 ans, fondateur des disques Maman Records« Le Bar du jardin du Luxembourg, pour se remettre d’une soirée. Au Sans Souci, rue Pigalle (9e) : bonne brasserie tradi. J’aime aussi le Truskel, rue Feydeau (2e) et Le Tigre, rue Molière (1er). Et les japonais de la rue Sainte-Anne (2e), le Zen Zoo et Yamamoto, rue Chabanais. »

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20e

La Bellevilloise United ColorsA l’image du quartier dont il porte le nom, ce vaste bar-resto-club affiche une program-mation cosmopolite : rythmes latinos avec Avenida Brasil ; soul pour les soirées Free Your Funk ; bal jamaïcain ; fête tzigane ; DJ hip-hop ; sélection funk ; électro pointu pour la Nuit Interlope de Patrick Vidal et The Man Inside Corrine. Un métissage qui s’incarne aussi dans le public. Ces multiples facettes se retrouvent également dans la configu-ration des lieux, entre la piste de danse en sous-sol, le beau resto sous verrière, le bar du Forum, etc. Un foisonnement qui invite à la découverte…Tendance25-45 ans. Entrée : max. 20 € (sans conso). Consos : 4 à 9 €. Bouteille :

env. 90 €. Clubbing vendredi et samedi de 23h à l’aube. 19-21, rue Boyer.

01 46 36 07 07. www.labellevilloise.com M° Gambetta. Noctilien : N16,

N34. Station Vélib’ : 20121.

Ici et là

Les AmbassadeursGrandioseOrganisateur des mythiques soirées des Tem-pliers, Nicolas Levy s’est reconverti en « Am-bassadeur », sans changer le concept de ses fêtes spectaculaires : réunir les prescripteurs de tendance (mode, cinéma, com’, pub, art, etc.) pour des réjouissances éphémères et costumées, avec un thème et un lieu unique, à Paris ou dans ses environs. Les invités s’im-mergent dans un univers : Marie-Antoinette dans un château ; Crazy Zoo dans une car-rière ; rentrée scolaire rétro au Pavillon Dau-phine ; et, en octobre, le Bal des Canailles au Musée Christofle, avec 2 500 personnes plongées dans une ambiance Belle Epoque. ephémère30-50 ans. 60 à 70 € (avec consos). Soirée environ une fois par an, de

22h à 6h. www.lesambassadeurs.org

La Club SandwichExtravaganzaLes initiés ne vont pas au club, comme les quidams, mais à « la Club ». Une différence de taille ! Elle signifie qu’ils font partie des heureux élus invités à ces somptueux bals costumés organisés, depuis cinq ans, par Marc Zaffuto et Emmanuel D’Orazio. Les dé-guisements raffinés rivalisent d’inventivité, défi relevé par des fashion designers comme Marc Jacobs ou Jean Paul Gaultier, par des top models et autres stars (Kylie Minogue, Demi Moore, Charlize Theron). C’est un vrai show avec performances et DJ surprise (Miss Kittin, Bob Sinclar). Du beau monde qui se réunit en général à l’Espace Pierre-Cardin, près de l’Elysée.Tendance18-78 ans. Entrée, en principe, sur invitation, de 15 à 25 €. Consos : env.

20 €. Un samedi par mois de 23h à 6h. Myspace.com/clubsandwichparty

Soirées « On Ice » Patinage artistiqueDirty sound system, Tiger Sushi, Kill the DJ avec Chloé… Non, ce n’est pas l’affiche d’un club prestigieux, mais le programme de l’hiver dernier pour les soirées « On Ice » à la patinoire Pailleron, près des Buttes-Chaumont. Cette année, le plateau concocté à l’initiative du label Born Bad Records est tout aussi alléchant, avec de nouveaux guests venus de Versatile ou Ed Banger. Le principe reste le même : des lives de groupes et DJs électro rock pointus au milieu de la piste glacée où glissent les patineurs. Attention, mieux vaut venir tôt car il n’y a pas de prévente et la patinoire est vite remplie…Tendance25-40 ans. Entrée : 10 € (location de patins incluse). Consos (sans alcool uniquement) : de 1,50 à 3 €. Le 1er vendredi du

mois de 21h à minuit, jusqu'en mars. Patinoire Pailleron : 32, rue Edouard-Pailleron. 01 40 40 27 70. www.pailleron19.com

M° Bolivar. Noctilien : N13, N41, N42, N45. Station Vélib’ : 19119.

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Paris sera toujours Paris », chantait Maurice Chevalier…, mais ses nuits sont en pleine mutation. La mémoire collective se souvient de Régine, Castel ou d’autres grandes figures des années 1960-80, et associe communautés noctambules, clubs interlopes et guerre d’influence de la pègre. Pourtant, l’image du secteur évolue, re-marque Bruno Blanckaert, président de la Chambre syndicale des cabarets artistiques et des discothèques (CS-CAD) : « Avant, ce milieu était très artisanal. Au-jourd’hui, il est profes-sionnalisé, avec de vrais entrepreneurs aux métiers structurés. Une nouvelle génération est apparue : elle transforme les établissements chargés d’histoire, comme Raspoutine, le Trianon et Régine’s, pour les rajeunir ou les reconvertir en scène moderne, c’est-à-dire polyvalente. Depuis quelques années, la notion de discothèque tradition-nelle est devenue obsolète, les espaces ne sont plus figés dans leur activité classique. La tendance est aux endroits hybrides : à la fois bar musical, salle de concert et piste de danse où groupes de musiciens, spectacles burlesques et DJs se succèdent. » Un « re-cyclage » imposé par la nature même de Paris, ville peu étendue, densément peu-plée, à l’architecture protégée, où il est très difficile de créer un lieu inédit ex nihilo, en particulier à cause des nuisances sonores.

De l’art du businessC’est donc un Monopoly de la nuit qui se joue : un petit nombre de propriétaires (avec quelques nouvelles têtes de temps en temps) se rachète des boîtes, en pro-fite parfois pour les rebaptiser et change la programmation musicale (là aussi, on retrouve souvent les mêmes organisateurs de soirées et directeurs artistiques). Parmi les personnalités emblématiques de ce

monde, des noms sont connus du grand pu-blic. Comme Jean-Roch qui se fait prendre en photo avec les stars qu’il reçoit dans son VIP Room. Ou encore la famille Costes et son empire : Gilbert, son frère Jean-Louis et son fils Thierry ont constitué une nébuleuse de bars et restaurants qu’ils possèdent en-tièrement ou en partie. Personnage moins connu mais qui compte, Julien Labrousse, le boss du bar-restaurant l’Hôtel du Nord : il avait créé le Chacha, avant de changer d’air, et se lance à présent dans le renou-veau du Trianon, vers Pigalle, devenu salle de concert et spectacle.Au-delà de ces quelques exemples, si l’on regarde de plus près, on découvre un uni-vers complexe aux multiples intercon-

nexions entre les différents clubs et prota-gonistes. La jeune garde a compris que pour avoir du poids et limiter les risques, il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier. Ceux qui ont les moyens cumulent plusieurs affaires, prennent des parts dans divers lieux ou s’associent pour constituer des collectifs incontournables dans l’orga-nisation des fêtes parisiennes branchées. Car c’est un véritable business et les pa-

trons ne manifestent pas la désinvolture des noctambules qu’ils reçoivent. Ils ont les pieds sur terre et sou-vent un solide bagage : diplômés d’école de

commerce ou fils de bonne famille tiennent les rênes des nuits parisiennes. Voici les por-traits des principaux acteurs du secteur.

Les incontournablesEn quelques années à peine, Lionel Ben-semoun et André Saraiva sont devenus des golden boys : ils transforment tout ce qu’ils touchent en affaire en or, qu’ils jouent le rôle de propriétaires, associés, directeurs artistiques ou organisateurs de soirées. De multiples compétences qu’ils fédèrent dans La Clique (société événe-mentielle créée en 2005 dont les instants de gloire furent, entre autres, la « Demoli-tion Party », en juin 2008 au Royal Mon-ceau, ou l’appartement Vitamin Water, au ///

Stéphanie Condis

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printemps dernier). Mais aussi dans Tête d’Affiche (TDA), agence de DJ selector gé-rée par Greg Boust, leur acolyte à la crête néo-punk colorée. Elle rassemble le gratin tendance des noctambules parisiens, qui aiment passer des disques sans en faire leur métier principal : Beigbeder, Ariel Wiz-man, Sébastien Tellier, Mouloud Achour, Tania Bruna-Rosso, Edouard Rostand, etc. Ils mixent dans les lieux de Lio et André… la boucle est bouclée. Attention, embou-teillage de fashionistas devant ces micro-clubs, the places to be : le Baron, ouvert fin 2004 et premier établissement des deux associés trentenaires ; le Montana, lancé en 2008 par André, Olivier Zahm (concepteur du magazine Purple) et Jean-Yves Le Fur, homme d’affaires play-boy. Cette success story est née d’une rencontre en 2002. Lionel, d’origine marseillaise et apparenté au fondateur des casinos Par-touche, organisait des raves dans le sud de la France, puis a créé Sprint, entreprise de com’, graphisme et impression de flyers. André, fils de réfugiés politiques portu-gais, a vécu en Suède avant d’arriver, à dix ans, en France, où il a commencé à tagger les murs de la capitale jusqu’au statut de graffeur en vogue. Les deux amis montent pendant trois ans les fêtes éphémères, itinérantes et branchées La Johnson, à la Scala et au Plaza Madeleine notamment, avec des concerts suivis de DJs sets. Ils ont aussi marqué les nuits festives en prenant la direction pendant deux ans du ParisParis, ensuite celle du Régine’s et en assurant les soirées « Sous le Pont » au Showcase. A présent, André, l’ex d’Emma de Caunes et de la chanteuse Uffie, avec qui il a eu un enfant, s’occupe également de la bou-tique Black Block au Palais de Tokyo et de l’Hôtel Amour, en partenariat avec Thierry Costes. Lionel a repris, avec Addy Bakthiar, Chez Moune et le Pirate juste en face, un bar dont la cave accueille des concerts pro-grammés par Yarol Poupaud, ancien guita-riste de FFF et frère de Melvil. Dernier bébé de Lio, Phantom of Paradise, épicerie-bar-resto rue de Paradis, tout près de la Fidélité, son club-restaurant. Et pour ne pas s’en-nuyer l’été, ces deux hyperactifs ont créé, en 2003, le festival Calvi on the Rocks, en Corse.Philippe Fatien.

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Les hommes de l’ombreDans le monde de la nuit, il y a ceux qui animent les fêtes sous les spotlights : DJs, directeurs artistiques, organisateurs de soi-rées, maîtres de cérémonie amis des stars, etc. Ils entourent souvent des hommes d’affaires beaucoup plus discrets, les pro-priétaires des lieux qui ne tiennent pas à se mettre en avant. La référence en la matière, c’est Philippe Fatien, vrai boss de chez Castel, du Queen, Queenie, Mix Club et Cabaret. Ce self-made man accorde de rares interviews, surtout pour parler de sa passion, les chevaux et le polo. Il préfère se cacher derrière Tony Go-mez, aux antipodes de sa personnalité réser-vée : le sémillant quinquagénaire accueille à bras ouverts ses copains people dans plu-sieurs établissements de son patron. Deux émules de Philippe Fatien, Laurent de Gourcuff et Addy Bakhtiar, lui ont emboîté le pas dans les années 2000. Deux fils de bonne famille qui furent associés au sein de la société Octopussy mais qui gèrent à pré-sent leurs affaires de manière indépendante. Laurent, diplômé d’école de commerce, a débuté en organisant des soirées étu-diantes. Puis, à 23 ans, il a racheté les Planches, discothèque pour baby club-bers, avec Addy (qui n’a plus de parts au-jourd’hui), également jeune promoteur de fêtes. Les deux businessmen en herbe ne tardent pas à comprendre que contrôler plusieurs boîtes leur permettrait de réali-ser des économies d’échelle, de limiter les risques et d’offrir à leurs clients plus de choix pour héberger leurs événements. Ils reprennent Le Milliar-daire, La Galerie (tou-jours à Addy et devenue le Players), le Plaza Ma-deleine (racheté par le jeune Romain Dian et qui vient d’être rebaptisé le Culture Hall), le Studio 287, etc. Addy a fondé en 2006 le groupe Spell, chargé de l’exploitation du Régine’s, Black Calavados, Showcase Pirate, Blitz Bar et Re-nard (les deux en association avec Rasmus Michau), de Chez Moune et des restaurants La Villa (avec Olivier et Julie Demarle qui ont aussi Le Secret, Le Magnifique et le Café

Chic), La Païva, Les Cinoches, Les Innocents, Le Narbé et La Fidélité. Laurent de Gourcuff détient Les Planches, le Néo, le Sens, Madam, le Redlight, le Bra-sil Tropical et vient de racheter Raspoutine.

Egalement gérant du Bus Palladium et du Globo, il précise : « Je ne suis pas un oiseau de nuit. Je gère mes boîtes comme une en-treprise classique. »

Les créatifsA la fois agences de com’ et d’événemen-tiel ultratendance, directeurs artistiques de

lieux et organisateurs de soirées, plusieurs équipes rivalisent d’originalité pour réaliser des fêtes inoubliables. We love art a été fondé par Marie Sabot en 2004, rejointe un an plus tard par Alexandre

Jaillon, ancien créa-teur du magazine Trax. Marie a toujours travaillé dans la mu-sique, rock et électro : en 1992 elle produit des concerts pour Ga-rance, propriétaire de

l’Elysée Montmartre. Ensuite, en 1997, elle emmène sa troupe de performers dans les festivals et raves à l’étranger, qui lui don-nent le goût de l’éphémère, de la créativité et des lieux décalés. Son leitmotiv, c’est s’amuser hors des clubs. Elle l’applique en collaborant pour les soirées grandioses des Templiers (devenus Les Ambassadeurs) : elle

A l’heure de la mondialisation, les dis-cothèques aussi se délocalisent… sans pour autant fermer leurs portes dans la capitale ! Plusieurs boîtes ont installé des têtes de pont au-delà du périph’. Le phénomène s’amplifie...Figure emblématique des nuits pa-risiennes branchées, le Baron a créé une « succursale » à Tokyo, en 2008, et une toute nouvelle, cet automne, à New York. De plus, des versions éphé-mères du club d’André et Lionel sont ouvertes à l’occasion des festivals du film de Cannes, Cabourg et Locarno, pour les foires d’art contemporain Art Basel en Suisse et à Miami, ou pour les 24 heures du Mans ! Le VIP Room joue également la carte saisonnière lors du Festival de Cannes, et chaque été à Saint-Tropez. L’hiver dernier, il s’était même expatrié, pour les fêtes de fin d’année, à Saint Barth… Plus pérennes, la Favela Chic s’est dé-doublée à Londres en 2005 et l’Expé-rimental Cocktail Club vient juste de s’implanter dans la capitale anglaise, pour exporter sa recette qui cartonne à Montorgueil : bons cocktails et am-biance festive.Voilà qui devrait redorer l’image de marque de Paris hors de nos frontières…

Le Baron.

Le VIP Room.

l’Expérimental Cocktail Club.

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déniche château, église, centrale thermique pour accueillir des bals en costume.Avec sa propre agence, elle organise sa pre-mière fête « We love… » en 2005 : Aphex Twin au Palais de Tokyo. Il y en a toujours quatre par an, réunissant près de 4 000 clubbers autour d’artistes rares (Luciano, Plastikman, Vitalic, Ellen Allien), d’une scé-nographie remarquable dans des endroits atypiques (Aquaboulevard, chalet au bois de Vincennes, halle de la Villette, etc.). Sur ce modèle, elle construit des événements privés pour des marques, comme les 100 ans de Converse au Showcase, avec un live d’Iggy Pop.Institut Bonheur, qui milite pour un clubbing dans la joie et la bonne humeur, a été of-ficiellement instauré par deux trentenaires, Rasmus Michau et Olivier van Temsche. Leur ancien appart était surnommé la Mai-son du Bonheur car ils invitaient souvent de nombreux amis. Les fêtes prenant de l’am-pleur, les deux colocs les déplacent au resto Les Jardins de Bagatelle pendant l’été 2006. Depuis, l’engouement les incite à renouveler cette expérience estivale chaque année. Parallèlement, Rasmus, ex-Sciences Po Pa-ris, s’ennuie dans le conseil en stratégie et monte Hmm !, son agence d’événementiel et de design pour les marques de luxe. Il ra-chète en 2009 la marque de tequila Blitz, ouvre le Blitz Bar et, après, le Renard, resto-

cabaret-club dans un ancien théâtre. Il vient aussi de reprendre le créneau du week-end au 1515 (ex-Man Ray) avec son « Cirque du bonheur ».Elegangz est né en 2005 du désir de pro-mouvoir les artistes contemporains (DJs, graphistes, cinéastes, etc.) et de les mettre en contact avec des marques pour générer le buzz grâce à des web séries, vidéos vi-rales, événements, gestion de communau-tés et réseaux, etc. Le « père » de l’agence, c’est Adrien Moisson, 34 ans : après une formation de vétérinaire, il a intégré l’ESCP, école de commerce où il a commencé à tra-

vailler pour un label de musique. Il a colla-boré avec la Clique de Lionel et André, puis inauguré son propre établissement, le New York Club. Après sa fermeture, Elegangz s’est dirigé vers le Scopitone et en assure toujours la direction artistique. Le collectif a également une résidence mensuelle à la Machine du Moulin Rouge, où il vient de souffler en beauté ses cinq bougies.Copains depuis le lycée et tout juste trente-

naires, Rodolphe, alias Reynolds, et Renaud, alias Hansel, ont for-mé Dcontract parce qu’ils ne croient plus aux

fêtes dans les boîtes. Ils ont commencé par des « micro free parties », soirées cool et gratuites dans des lofts vides, pour un cercle élargi d’amis. Ensuite, ils ont structuré leur activité : inventer des concepts événementiels originaux, créa-tifs et participatifs, dans des lieux inhabi-tuels. L’été, c’est barbecue électro sur les quais de la Seine et, le reste de l’année, des fiestas déjantées pour des marques où sont invités les 1 000 « prescripteurs de tendance » de leur listing (issus de la mode, com, pub, musique, etc.). Parmi les moments forts, des réjouissances dans

une ancienne salle des coffres avec 500 personnes déguisées en braqueurs ; la compétition de kart à pédales dans un parking souterrain ; la course en escar-pins au Palais Brongniart ; ou encore un concert sur le chantier de l’hôtel Jules et Jim, dans le Marais, fin septembre.

Les électrons libresSympathiques trentenaires polyvalents, Guido Minisky et Edouard Rostand sont à la fois journalistes, DJs, organisateurs de soirée et directeurs artistiques. Ils officient dans différents endroits, des beaux quar-tiers aux spots plus underground. Un vrai don d’ubiquité !Guido a toujours été DJ, au départ dans les boums, puis chez ses amis. Passionné de musique, il constitue l’association GoldRush et le fanzine du même nom. Il obtient sa première résidence au Cithéa, cartonne ensuite le jeudi au Pulp. Il fait partie des pionniers qui ont transformé les bars en miniclub : d’abord à la Pointe Lafayette avec les frères Lazerges, puis aux 9 Billards. Pendant cinq ans, ce rade en marge d’Oberkampf devient un lieu festif incontournable : « Comme ça fermait à 2 heures, la frustration était forte et les gens en redemandaient, ils revenaient chaque semaine », se souvient Guido. Des fidèles

Romée de Goriainoff et Pierre-Charles Cros.

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attirés par la qualité de sa prog’. Certains l’ont suivi après, aux Disquaires. Désormais, il est Chez Moune et au Panic Room. Il or-ganise encore quelques soirées GoldRush avec son complice Pierre Wax, ou mixe à la Flèche d’or et à la Favela Chic.Edouard Rostand est également proche de l’équipe de la Favela. Rédacteur en chef du magazine Trax, ce « party animal » invé-téré se surnomme Special Ed quand il passe derrière les platines. Il a découvert le Paris noctambule en travaillant pour une émis-sion de Canalweb. Avec Raphaël Wizenberg, ils conçoivent, en 1998, Parissi.com : un agenda des sorties sur le Net, avec des pe-tits articles bien sentis. En 2001, avec Carl de Canada, Edouard organise sa première soirée « Hifi » à la Coupole, qui reviendra pendant un an. Par la suite, il participe à la création du festival corse Calvi on the Rocks, où il invente le concept de Toi-let Disco, avec des DJs à côté des W.-C. ! Pendant quelques années, Edouard mixe régulièrement au Andy Wahloo, au Baron, aux Jardins de Bagatelle l’été, etc. Il a une résidence hebdomadaire, « Antisocial », au Social Club. Mais il se lasse de la rou-tine : « Paris, c’est trop contraignant, pas assez frais. Je recherche plus de liberté et de spontanéité dans un cadre moins rigide qui permette d’avoir une plus grande capa-

cité de réaction si tel artiste est de passage dans la capitale et veut mixer à la dernière minute ou faire un aftershow. » Il a trouvé cet esprit au Cercle : réservé aux membres la journée, le bar est ouvert à tous le soir, pour des fêtes comme à la maison où l’on est invité à s’approprier les lieux. Il imagine aussi les soirées « Rayon Frais » à l’Elysées Biarritz (avec expos artistiques, projec-tions, concerts et DJ sets) et fait partie des initiateurs du Big Festival, l’été à Biarritz.

Les rois du cocktailRomée de Goriainoff, Olivier Bon et Pierre-Charles Cros, 28 ans chacun, se connaissent depuis le collège. Partis étu-dier à l’étranger, dans la finance, la mode et le management, ils se sont retrouvés à Montréal pour terminer leur cursus. C’est là, et à New York où ils allaient souvent, qu’ils se sont pris de passion pour l’art du cocktail. En rentrant à Paris, le choc fut rude : tous les bars servent les mêmes breuvages et il y en a peu qui concoctent des cocktails dignes de ce nom. Le trio décide d’ouvrir son propre établissement et de suivre une formation à Londres pour apprendre les savants mélanges. Ils dénichent un local dans une petite rue discrète de Montorgueil : l’Expérimental Cocktail Club naît en 2007. Acte 2, ils rê-

vent de s’installer Rive gauche et lancent, en 2008, le Curio Parlor, un peu à l’écart des circuits habituels, dans le 5e : au bout de six mois, c’est aussi un succès. Dernier épisode, l’opportunité de racheter un lieu, rue Mazarine, qui devient le Prescription Cocktail Bar : « Un emplacement en or pour le bar de la maturité, résume Romée. C’est le meilleur démarrage des trois. Mais tous font aujourd’hui le plein, avec des habitués et beaucoup d’étrangers, dont les Améri-cains qui ont le culte du barman, et des gens qui nous ont vus en une du supplément du Financial Times. » Le secret de leur réus-site ? D’abord des cocktails soignés, avec de bons glaçons (ils ont même importé de New York une machine spéciale), des pro-duits de qualité (alcools, jus de fruit, etc.), de la précision et de la constance dans la réalisation. Le tout à un tarif raisonnable (environ 12 euros). Et, bien sûr, il y a le cadre : superbes décos, élégantes et ori-ginales, atmosphère cosy et festive, mini-pistes de danse improvisées et conviviales. Les fêtards chics et branchés en raffolent ! Et les « cocktail boys » ne comptent pas en rester là : ils ont créé, avec une Amé-ricaine, un coffee shop à la new-yorkaise, Merce and the Muse, car ils en avaient as-sez du café au goût identique partout… En route pour une nouvelle success story ?

Guido Minisky.

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Le dernier concept-store coquin débarque en ligne avec une idée fixe : renouve-ler le « bestiaire » du sex-toy. Finis les canards vibrants ou les vibromasseurs lapins, place désormais à l’étoile de mer aux cinq sensations (40 €), au poulpe vibrant (17 €) ou au stimula-teur clitoridien éléphant (20 €), moins effrayant qu’on pourrait croire. Pas toujours d’un goût très sûr, mais furieusement décalé.

Le dernier concept-store

avec une idée fixe : renouve-ler le « bestiaire » du sex-toy.

ou les vibromasseurs lapins,

Outre tous les services classiques d’un site de rencontre, les applica-tions iPhone Skout (hétéro) ou Grindr (homo) permettent d’identifier dans un lieu public les célibataires à proximité. Plus besoin de se lever de sa table : avant d’aller parler à son voisin, on peut donc déjà savoir sa situation matri-moniale, ses qualités supposées ou sa cuisine préférée. Un radar à célibataire diabolique qui a déjà supplanté chez les branchés Meetic ou Adopteunmec.

Pour les amateurs de Warhol ou de Kate-rine, Love To Love rend hommage au fruit le plus suggestif de la création. Mais quand d’autres oublient leur dildo en or dans le pot à crayon, on évitera de laisser trainer la « banane » dans la cuisine... (144 €).

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Le chat aléatoire, c’était le hit du printemps. Au plus fort de la vague, près de 4 millions d’Internautes passaient des nuits entières à rechercher le petit frisson qui consiste à être mis en relation avec un(e) inconnu(e) à l’autre bout du monde. Sauf que l’interlocuteur (beaucoup plus rarement l’interlocutrice) était presque systémati-quement en train d’exhiber son anatomie intime. Trop de pénis ayant fini par tuer le pénis, Chatroulette, ou ses innombrables versions françaises, n’attirent plus aujourd’hui que ses derniers gogos. Et on s’en moque.

L’usage massif des sites de rencontres et le nouveau désir sexuel féminin ont tout chamboulé. Pour s’y retrouver dans les frontières devenues floues entre plans d’un soir et relations sérieuses, le sociolo-gue Jean-Claude Kaufmann décortique clairement les nouvelles normes sexuelles et amoureuses.

La nouvelle passion des people, c’est de se mettre à nu... mais avec élégance. Un an après Arielle Dombasle, Clotilde Courau a ainsi enflammé la rentrée avec son numéro mis en scène, tout de même, par Philippe Découflé. La princesse de Savoie, une très belle prise pour le Crazy Horse (8e), le premier club à renouveler de cette façon sa revue. Mais des projets du même ordre devraient voir le jour au Secret Square (17e).

Aussi bien chez les bobos que chez les prolos, chez les vieux que chez les jeunes, l’échangisme re-crute de nouveaux publics : il suffit de jeter un coup d’œil sur les pistes de danse de l’Overside (6e) ou du WE (3e), bondés en fin de semaine, pour en avoir une bonne idée. La pratique est tellement rentrée dans les mœurs qu’elle s’invite même sur les chaînes généralistes : M6 propose désormais une série consacrée à deux couples échan-gistes (« Swingtown »)!

Variation biblique sur les fameuses chaises mou-lées de Verner Randon, la chaise-fesse Him ou Her (260 €) du designer italien Fabio Novembre est avant tout une affaire de courbes harmonieuses...

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ChachaClub chouchouHétéro. De Grace Jones à Vincent Cassel, en passant par Matthieu Amalric ou Laurent Gerra, il serait trop fastidieux d’établir une liste exhaustive des personnalités y ayant pointé le bout de leur célébrité. C’est difficile à concevoir, mais à quelques encablures des vilaines Halles, le Chacha a su créer un res-taurant bar club qui évoque plus le manoir anglais du XIXe que le kebab du coin. Relaxa-tion assurée dans ce cadre feutré aux beaux choix de velours (jusque dans le fumoir qui, pour une fois, tient bien son nom !) et fau-teuils club. Et si, en plus, on sait qu’on peut descendre avec cette jeune fille à la taille mince dans un boudoir secret au sous-sol…

Le boudoir secret au sous-sol.

Tendance30-50 ans. Club-restaurant. Entrée libre. Coupe de champagne : 12 €.

Restaurant de 20h à minuit, de 40 à 60 € à la carte. Tous les jours sauf

le dimanche de 20h à 6h. 47, rue Berger. 01 40 13 12 12. www.chachaclub.fr

M° Les Halles. Noctilien : N11, N15, N16, N 24. Station Vélib’ : 1028.

Les ChandellesIndémodableAdulte/hétéro. Depuis que Thierry Ardisson a popularisé l’endroit (ça remonte), les Chan-delles ont gardé leur image du club échan-giste select. Cette réputation n’est pas usur-pée : l’homme seul éperdu semble s’y faire plus rare qu’ailleurs, même si certains couples semblent légèrement factices. Des salons de plaisir à la piste de danse, tout est impeccable et permet de se laisser aller aux attouche-ments de rigueur en bonne compagnie.

Des critères de sélection assez flous.

classique30-60 ans. Club échangiste. Entrée couple : 80 €, femme seule : 40 €.

Dîner couple, vestiaire et deux consommations comprises : 171 €. Coupe

de champagne : 21 €. Du mardi au samedi : en journée de 11h à 19h,

puis de 21h à 4h. 1, rue Thérèse. 01 42 60 43 31. www.les-chandelles.com

M° Pyramides. Noctilien : N. 11,N24. Station Vélib’ : 1016.

VIP Room Theater Le théâtre de verre de Jean RochHétéro. La translation du VIP Room des Champs-Elysées vers l’ancienne Scala et la rue de Rivoli aura pris du temps, mais dé-sormais cette nouvelle ambassade de l’évè-nementiel tape-à-l’œil tourne à plein régime. Il suffisait de voir le cortège de people, de Karl Lagerfeld à Lindsay Lohan venu défiler en pleine fashion week pour l’inauguration officielle des derniers espaces de l’immense Theater – le restaurant Gioa et le bar de jour. Il n’y a pas mieux pour fréquenter mannequins longilignes et jeunes des beaux quartiers.

Il faut aimer se faire dévisager à tous les étages.

Tendance20-50 ans. Entrée libre ou 15 € selon les soirs. Bière : 10 €. Cocktails :

20 €. Bouteille : env. 200 €. De 22h à 5h du mercredi au samedi. 188 bis,

rue de Rivoli. 01 58 36 46 00. www.viproom.fr M° Palais-Royal. Noctilien :

N11, N24. Station Vélib’ : 1014.

2e

Le CercleUn club à l’anglaiseNOUVEAU Hétéro/homo. Pendant deux ans, le Cercle s’était construit comme un club privé à l’anglaise. Pour la rentrée, le « Cercle 2.0 » s’ouvre au public. Si, dans la journée, il reste un espace de travail pour « créatifs et indépendants », il devient, dès 18 heures, un bar boudoir à cocktail où tout, ou presque, est possible : tapoter quelques notes sur le piano, passer derrière les fourneaux, bran-cher son iPod sur les platines ou se déhan-cher sur le dance-floor… L’endroit idéal pour rencontrer une faune de photographes, jour-nalistes ou hypeux loin des clubs parvenus.

La sensation de liberté.

Tendance20-60 ans. Club privé/Bar à cocktail. Entrée libre (ou sur invitation) de

18h à 2h du matin. Dans la journée, réservé aux membres (cotisation

de 100 €/HT/mois). Vin : 5 €. Gin : 10 €. Daiquiri Fraise : 12 €. 6, rue

Etienne-Marcel. 01 42 36 98 57. M° Etienne-Marcel. www.leclubducercle.fr

Noctilien : N15, N16. Station Vélib’ : 1102.

Ora Ito, desi-gner, 33 ans« Hôtel Costes, rue St-Honoré (1er) : j’aime beaucoup y dîner ou y boire un verre. Jean-Louis Costes me lance souvent sur des sujets passionnants. Dans la même rue, Colette : tout simplement incroyable ! Pendant la Design Week, Co-lette et Sarah m’ont permis d’exposer mon univers dans les vitrines, autour de ma dernière création, Miss Pucci. Le Baron, av. Marceau (8e) : le club incontournable fondé par mon ami Lionel Bensemoun. Galerie Emmanuel Perrotin, rue de Turenne (3e) : un ga-leriste et des artistes très importants dans le monde de l’art contemporain. La librairie de la Galerie de l’architecture, rue des Blancs-Manteaux (3e) : je passais des heures à y éplucher les livres. Aujourd’hui, je repars plus vite, mais avec plus d’ouvrages ! »

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Le WE

Rebecca Zlo-towski, 30 ans, réalisatrice de « Belle Epine », sur les écrans depuis le 10/11« La Terrasse des Archives, angle Archives/Haudriettes (3e) : j’y donne mes rendez-vous, j’y mange, j’y lis le journal. Le Taxi jaune, rue Chapon (3e) : tenu par Otis, un restaurant secret et bon. La buvette du Luxembourg, près de la fontaine Médicis : c’est beau, discret et boisé. Le Bloc, rue Brochant (17e) : quand je suis place Clichy, je vais y voir mes amis. Le Boubar, rue Lécluse (17e) : bar tenu par Boualem, tout près d’hôtels fréquentés par des trav., des tou-ristes et des couples illégitimes. Il peut s’y passer à peu près n’importe quoi… »

Set PlatiniumUn peu d’Histoire...NOUVEAU Adulte/hétéro. La plupart des Pa-risiens l’ont oublié, mais les petits arpents de la rue Chabanais, derrière le Louvre, étaient les plus grivois de Paris, à la fin du XIXe siècle. C’était là, au numéro 12, que trônait le my-thique « Chabanais », maison close magnifique (elle reçut une mention à l’Exposition univer-selle de 1900 !) qui vit passer aussi bien Mau-passant qu’Edouard VII ou Marlene Dietrich. C’est donc assez logiquement que s’est ouvert ce nouveau bar club libertin assez select.

La générosité des patrons.

Tendance25-50 ans. Club échangiste. Du lundi au samedi de 15h à 20h et de 23h

a 6h. 7, rue du Chabanais. 01 42 96 39 17. M° Pyramides. www.le-set-

platinium.fr/ Noctilien : N15, N16. Station Vélib’ : 2007.

3e

Le Tango/La Boîte à frissons Kitsch et indémodableHomo/hétéro. S’il a été bar musette auver-gnat au début du XXe siècle, dancing antillais dans les années 80, Le Tango est devenu de-puis 1997 le seul et unique bal gay et lesbien de Paris, sous l’impulsion de « Madame » Hervé Lacapie. A la fois ouvert à toutes les sexualités et à tous les âges, cette « Boîte à frissons » (de l’ancien nom de l’accordéon) a su garder sa convivialité sous ses dehors d’un kitsch assumé. On danse toujours sur les mêmes tubes d’un autre âge en espérant faire LA rencontre d’un soir.convivial 20-65 ans. Cabaret/bal. Entrée : 8 €. Soft : 4 €. Bière : 4,50-5,50 €.

Alcool : 6-7 €. Bouteille de champagne : 75 €. Vendredi et samedi de

22h30 à 05h. 11, rue au Maire. 01 42 72 17 78. www.boite-a-frissons.fr

M° Arts-et-Métiers. Noctilien : N12, N23. Station Vélib’ : 3011.

Le WEEx-Hôtel des sensNOUVEAU Adulte/hétéro. Rénové, l’Hô-tel des Sens a repris des couleurs en devenant le WE. Au sens propre : dans chaque alcôve, c’est une explosion de mauve, de rouge, de jaune, mis en valeur par un éclairage bien choisis et des matériaux plutôt classieux. Avec l’arrivée de soirées plutôt amusantes, respectueuses des femmes, la clientèle et le personnel se sont sensiblement rajeunies. Tout est prêt pour faire de ces sept étages un immense terrain de jeu dédié au plaisir. Tendance25-60 ans. Club libertin. Tarifs les mardis et mercredis : 35 € (couple),

95 € (homme seul), les jeudis, vendredis et samedis : 69 € (couples

seulement). Soft : 10 €. Whisky et coupe de champagne : 16 €. Du mardi

au samedi de 22h30 à 5h. 83, rue Quincampoix. 01 42 76 90 00. www.

hoteldessens.com M° Rambuteau. Noctilien : N12, N13, N14, N23. Sta-

tions Vélib’ : 4021, 4104, 1005.

4e

Les Filles de Paris Salut les copinesNOUVEAU Homo/hétéro. Après le Troisième Lieu et le disquaire My Electro Kitchen, voici le dernier spot lesbien de la très féminine rue Quincampoix. Restaurant en première partie de soirée et mini club après minuit, les Filles de Paris veulent insuffler un vent de folie dans le quartier des Halles en alliant une prog électro de qualité à un goût de la fête permanent. On y découvre aussi des animations, des show bur-lesques aux bals déjantés, en passant par les nouveaux cours de pole dance.

Le restaurant ouvert toute la nuit.

Tendance20-50 ans. Club restaurant. Entrée libre. Cours de pole dance : 30 €. Bière:

5 €. Du mardi au jeudi de 19h à 2h et vendredi et samedi de 19h à 5h. 57,

rue Quincampoix. 01 42 71 72 20. M° Rambuteau. www.myspace.com/

lesfillesdeparis Noctilien : N12, N13, N14. Station Vélib’ : 4021.©

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Le Troisième lieu

Léa Seydoux, 25 ans, comé-dienne, à l’affi che notamment de Belle Épine, sur les écrans depuis le 10 novembre« Je kiffe le resto Glou, rue Vieille-du-Temple (3e) pour l’étage qui donne sur le centre culturel suédois. J’aime aussi le salon de thé Bon-point qui se trouve dans le jardin de leur hôtel particulier, rue de Tournon (6e). On y trouve des pâtisseries simples sans chichis et délicieuses. Je retrouve mes copines pour discuter, et il n’y a souvent que des mamies la semaine. Et aussi La Muraille de Jade, rue de l’Ancienne-Comédie (6e) : mon resto asia-tique préféré. La déco est insignifi ante et personne ne connaît mais la nourriture est délicieuse. »

Au Lys en l’île Les dessous de l’île Saint-LouisAdulte/hétéro. Dès la discrète devanture médiévale, le ton est donné. Si l’on vient pra-tiquer l’échangisme au Lys, dans l’ancienne rue de la Femme-sans-Teste (ça ne s’invente pas), c’est surtout pour profiter de son décor de caves voûtées du XIVe siècle – on dit même que certaines pièces servaient de cachot pour Notre-Dame de Paris. Le Lys reste dans le classique avec ses inévitables soirées à thèmes (« porte-jarretelle », « sans culotte ») tout en accueillant quelques soirs par mois des spéciales « travestis ». Seul regret : l’éta-blissement est un peu en dehors du circuit.

Toutes les soirées ne sont pas bondées…

classique25-60 ans. Club échangiste. Entrée : 70 € pour les couples les mardis et

mercredis, 90 € du jeudi au samedi (avec buffet). Coca : 10 €. Whisky :

15 €. Du mardi au samedi de 20h à 4h. 8, rue Le Regrattier. 01 43 25

76 93. www.aulys.fr M° Sully-Morland. Noctilien : N11, N15, N16, N22.

Stations Vélib’ : 4006.

Les SouffleursSpot transgenreHomo/hétéro. Les Souffleurs, c’est un long et étroit couloir (doté parfois d’une cave) où tout semble possible. L’un des seuls en-droits de Paris où homos, transexuels et hé-téros peuvent se croiser sans se toiser. L’am-biance, assurée par des DJs supérieurs à la moyenne des bars environnants est toujours électrique. Au point que l’on arrive très vite à se frotter à l’inconnu(e) qu’on recherchait. Par contre après minuit, il est souvent diffi-cile de « respirer » aux Souffleurs.

Les expos photos régulières et de bonne tenue.

Tendance20-40 ans. Bar homo/trans. Entrée libre. Bière : 3,30 €. Mojito :7 €. Du

mardi au dimanche de 18h à 2h et une fois par mois jusqu’à 5h. 7, rue de

la Verrerie. 01 44 78 04 92. www.myspace.com/lessouffleurs M° Saint-

Paul. Noctilien : N11, N16. Stations Vélib’ : 4016, 4015, 4103.

Le Troisième lieuGinettes bien arméesLesbien/hétéro. Bien installé dans la vivante rue Quincampoix, LE spot lesbien hétéro friendly. La taverne au rez-de-chaussée et le club au sous-sol ne désemplissent pas dans une ambiance « faites comme chez vous ». De plus, sous la pression amicale du nou-veau club les Filles de Paris, à deux pas, le Troisième lieu tente de renouveler avec suc-cès ses soirées et ses animations. Sélection électro très pointue, renforcée par l’ouverture de leur propre disquaire, My Electro Kitchen.

Se faire battre par des filles au baby-foot.

convivial 25-50 ans. Bière : 3 €. Alcool : 6 €. Cocktails : 7 €. Repas : 5€-10€.

Du lundi au jeudi de 18h à 2h, vendredi et samedi de 18h à 6h. 62,

rue Quincampoix. 01 48 04 85 64. M° Rambuteau. www.myspace.com/

letroisiemelieu Noctilien : N12, N13, N14, N23. Stations Vélib’ : 4021,

1005, 4104.

5e

Curio Parlor Très haut de gammeHétéro/homo. Ouvert par les géniaux pro-priétaires de l’Experimental Cocktail Club, le Curio est l’un des boudoirs clubs les plus secrets du 5e… a fortiori en semaine, où seul le sous-sol est ouvert. En fin de semaine par contre, une faune bien choisie vient dégus-ter des cocktails au milieu des hiboux em-paillés et des meubles Art déco avec un petit sentiment d’entre-soi, ou danser jusqu’à pas d’heure. Et si l’on a la chance de tomber sur les soirées « Années Folles » des vibrionnants Bart and Barker, le dépaysement est garanti.

Lla petite banquette-boudoir intime pour s’isoler.

Tendance25-50 ans. Entrée libre. Cocktails : 10 à 12 €. Du lundi au jeudi de 18 h à 2h, ven-

dredi et samedi de 18h à 4h. 16, rue des Bernardins. 01 44 07 12 47. www.curio-

parlor.com M° Maubert-Mutualité. Noctilien : N15. Station Vélib’ : 5018, 5107.

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Curio Parlor

Latin Corner Trop de muscles…Hétéro. Le Latin Corner pourrait être une sorte de Secret Square pour filles… sauf qu’il n’y a pas de striptease, juste des serveurs bodybuildés en string le soir qui accordent éventuellement des « dance sexy » (s’ils ne sont pas déjà surbookés). Surtout, des noms de cocktails (l’élégant « Sperme du ser-veur ») à la déco (les soutien-gorge laissés par les invitées précédentes), en passant par la gestion du club (on pousse à la consom-mation) ou la musique (R and B, salsa ou house), rien ne respire franchement l’élé-gance. Eviter l’enterrement de vie de jeune fille de sa cousine, déguisée en abeille…classique25-50 ans. Bar coquin. Entrée libre. Mojito : 10 €. Bière : 7 €. Du lundi au

dimanche de 18h à 2h. 27, rue de la Huchette. M° Saint-Michel. 01 43 54

16 04. Noctilien : N12, N14, N15, N21, N22, N122. Station Vélib’ : 5033.

6e

Le Montana Pour finir la nuitHétéro. La folie people qui avait entouré l’ou-verture du Montana l’an dernier (Kate Moss tous les soirs, entre autres) est certes retombée à un niveau plus décent. C’est d’autant plus étonnant que l’endroit ressemble à un bar de nuit de base, tout juste rehaussé par la déco de l’incontournable André. Cela n’empêche pas le Montana de rester parmi les adresses les plus recherchées chez les amateurs de gravures de mode, mannequins bien fichus et jeunes hommes délicatement peignés. Le bon plan pour écouler ses dernières cartouches, si l’on arrive à rentrer, bien entendu, la jauge ne dé-passant pas les 50 personnes.Tendance20-45 ans. Bar-club. Entrée libre. Cocktail : 15 €. Bière : 10 €. Du mardi

au samedi de 23h à 5h. 28, rue Saint-Benoît. M° Saint-Germain-des-Prés.

Noctilien : N12, N13, N14, N23. Stations Vélib’ : 4021, 1005, 4104.

Overside RenversantAdulte/hétéro. On aime son côté pédago, avec des salles adaptées à tous les « niveaux d’échangisme » : les moins initiés préféreront le Salon indien, jolie petite chambre offrant une certaine intimité, tout en laissant la possi-bilité aux curieux de vous observer via un mi-roir sans tain, tandis que les « experts » choi-siront « la Mosaïque », réputée pour ses lits spacieux et ses jeux de miroirs. Et comme en plus la déco n’a pas à rougir de la comparai-son avec une « vraie » boîte et que la clientèle est plutôt jeune et haut de gamme, il n’y a pas de raison de finir tête bêche.

Une piste de danse bien remplie.

25-50 ans. Club échangiste. Entrée : 68 € pour un couple du jeudi au sa-

medi. Hommes seuls acceptés les mercredis et dimanches : 108 €. Gin :

16 €. Coca : 10 €. Du mardi au dimanche de 20h30 à 5h (à partir de

22h30 le samedi). 92, rue du Cherche-Midi. M° Vaneau. 01 42 84 10 20.

www.overside.fr Noctilien : N12, N13, N14, N23. Station Vélib’ : 6108.

Le Baron

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Le BaronDéjà cinq ansHétéro. Le premier club d’André et de Lionel avait lancé le mouvement des miniclubs : cinq ans plus tard, quand bien d’autres ont sombré, le Baron tient toujours sa ligne de conduite, indif-férent au passage du temps. L’ancien bar à hô-tesses n’a donc relâché ni sa fameuse politique de sélection (les amis d’amis) ni son goût pour la fête non-stop, délirante à souhait. Et même si ses deux fondateurs devenus gourous de la nuit sont occupés par d’autres projets, il reste le lieu incontournable pour frotter ses épaules au mi-lieu de la mini jet-set rock internationale. Tendance25-50 ans. Club. Entrée libre (mais sélective) tous les jours de 23h à

5h. Bière : 10 €. Alcool : 15 €. Bouteille de champagne : 200 €. 6, av.

Marceau. M°Alma-Marceau. www.clublebaron.com Noctilien : N11, N124,

N53. Stations Vélib’ : 8045, 8046.

No Comment Comme son nom l’indiqueNOUVEAU Adulte/hétéro. Dans la même rue que le Regine’s ou le Mathis, ce nouvel épicentre de la luxure reprend les codes des clubs chic de Paris, univers Art déco et lumières tamisées, en y ajoutant sa touche pimentée : on ne s’isole pas seulement dans des chambres mais dans de confortables « cabines Paquebot » ou « cabines Orient Express », tandis que l’on pourra s’initier à la domination dans le cachot. Le succès est au rendez-vous : en fin de semaine, ce club pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes fait quasiment le plein. Il y a donc le choix. Une bonne alterna-tive aux Chandelles ou à l’Overside, donc.

Une sélection musicale au-dessus de la moyenne.

classique 25-60 ans. Club échangiste. Entrée : 75 € pour les couples (avec conso),

38 € pour les femmes seules (avec conso). Hommes seuls le mardi (90 €).

Menu : 37 €. Du mardi au samedi de 23h à 5h. 36, rue de Ponthieu,

M° George-V. 01 43 59 23 95. www.nocommentclub.com Noctilien :

N121, N24. Stations Vélib’ : 8039, 8050.

Six Seven/soirée Vengeance d’une femmeClassique revisitéHétéro. On attendait pas grand-chose de cette énième reprise du concept initié au Regine’s par les Soirées « Au Bonheur des dames ». Comprendre : faire de la calino-thérapie aux filles en début de soirée via diverses animations et du striptease géné-ralement bas de gamme, avant d’ouvrir les portes du club à la gent masculine. Mal nous en a pris, car cette « Vengeance d’une femme » renouvelle complètement le genre en jouant complètement la carte « sexy chic »: de fort beaux serveurs, des strip-teases raffinés et, surtout, des démonstra-tions de produits ou cosmétiques coquins. Autant dire que dès minuit, le thermomètre est déjà au plus haut…classique 20-30 ans. Soirée. Tous les vendredis au Six Seven. Bière : 8 €. Cocktail :

15 €. Entrée gratuite pour les filles de 23h à 0h30, puis jusqu’à 5h

(sur invitation). 65-67, rue Pierre-Charron. 01 58 56 20 51. M° Franklin-

Roosevelt. www.sixseven.fr Noctilien : N11, N24. Stations Vélib’ : 8040,

8105, 8013.

SoKo, 25 ans, chanteuse, comé-dienne, bientôt à l’affi che du fi lm de Virginie Des-pentes, d’après son livre Bye Bye Blondie« Mon endroit préféré de tout Paris c’est Tien Hiang, rue Bichat (10e) : le seul resto entièrement végétalien, je crois. Comme une petite cantine asiatique, pas cher, tout est délicieux, c’est à côté du Canal, donc bien pour une petite promenade après dîner. Pousse-Pousse, rue Notre-Dame-de-Lorette (9e) : patrons adorables qui font des tartes sans gluten et végétaliennes, il y a tout un tas de graines germées et jus de légumes trop bons et pleins d’op-tions crues ! Uma, rue Choron (9e), les meilleurs massages de Paris ! Oh oui !Smooth in the City, rue des Abesses (18e) : “One smoo-thie a day keep the doctor away”. Je crois que mon préféré c’est le Lorelei ! Miam ! »

Le Baron

Chez Moune

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Chez Moune NormounisationHétéro. Cet ancien cabaret homosexuel féminin est rentré dans une période de normalisation depuis 2008, au moment de sa reprise en main par la fameuse clique du Baron. Après avoir mis un certain temps pour prendre ses marques (allusion à sa fermeture au printemps dernier), Chez Moune est devenu le mini club branché de Pigalle, le point de rendez-vous de tous les noctambules du quartier, venus générale-ment du Sans Souci voisin. Finis donc les shows burlesques, place désormais aux soirées de toutes les bandes qui comptent dans la capitale : Institubes, Zéro Zéro Crew, les amis de Guido… et on drague jusqu’à plus soif sous le regard goguenard de la dérisoire boule disco.

Le décor de bouge des années 70.

Tendance20-40 ans. Club. Entrée libre. Bière : 8 €. Coupe de champagne : 15 €. Du

mardi au samedi de 23h à 4h, samedi réservé aux femmes. 54, rue J.-B.

Pigalle. M° Pigalle. 01 45 26 64 64. http://chezmoune.fr Noctilien : N01.

Stations Vélib’ : 9018, 9019, 9027.

10e

Soirées Flash Cocotte à la Java Gay Pride pour tousHomo/hétéro. Reprenant les fondamen-taux qui avaient fait le succès des soirées Cabaret Furie à la grande époque du Pulp, les Flash Cocotte sont devenus depuis plus d’un an le rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte si l’on est en recherche d’un petit brin de folie. DJs tigresses, trans dé-vergondées et les immuables Sœurs de la perpétuelle indulgence (les fameuses drag queens de la nuit parisienne) savent parfai-tement mettre l’ambiance dans cette soirée gay tout à fait hétéro friendly. Comme la sé-lection musicale, à dominante électro pop, est également très réussie, il serait vraiment idiot d’hésiter plus longtemps avant d’es-sayer la Cocotte…convivial25-35 ans. Entrée : 6 €. Bière à partir de 3 €. Cocktail à partir de 8 €,

flûte de champagne : 4,50 €. Une fois par mois de minuit à 6h. A la

Java : 105, rue du Faubourg-du-Temple. 01 42 02 20 52. www.mys-

pace.com/flashcocotte M° Belleville. Noctilien : N12, N123. Stations

Vélib’ : 10113, 11025.

11e

Le BunkerTrès hardAdulte/homo strict. Pas besoin d’y aller avec des pincettes : au Bunker, le lundi, c’est soirée « Slip », et du mardi au jeudi, c’est tous « A poil », la soirée gay reconnue comme la plus chaude de la capitale. C’est dire, tant Paris est déjà bien fournie en ma-tière de sex-clubs du genre. Des « prisons » au labyrinthe, en passant par des chaises de gynécologue, il y en a donc pour toutes les envies, sur fond de musique house, à condi-tion d’avoir le cœur bien accroché. En tout cas, cela fonctionne, puisque l’endroit est souvent bondé, et il devient même difficile de circuler le premier samedi du mois pour la spéciale SM, la soirée « Rouge Noir ».

Un équipement « complet ».

Tendance20-60 ans. Cruising club. Entrée : 7,50 €. Vestiaire, casier, soft : 2€. Du

lundi au jeudi de 16h à 2h, vendredi de 16h à 3h30, samedi de 16h à

4h30, dimanche de 16h à 1h. 150, rue St-Maur. M° Goncourt. 01 53 36

78 87. www.bunker-cruising.com Noctilien : N12, N23. Stations Vélib’ :

11034, 11035.

Soirées Flash Cocotte à la Java

Alexia Portal, 32 ans, comé-dienne et joueuse de poker, membre de Winamax« Le parc André-Ci-troën (15e), l’ACF, un cercle de jeux, sur les Champs (8e), Camera Obscura (14e) pour la photo. La boutique Dries van Noten, quai Malaquais (6e) et le Café de la Danse (11e), La Maroquine-rie (20e) ou le Divan du Monde (18e). »

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Le China/Soirée La petite cour des astresLe lieu qui va avecNOUVEAU Hétéro. Rien de mieux que l’at-mosphère « Retour à Shangai dans l’entre-deux-guerres » du China pour ce nouveau spectacle de striptease burlesque. Le genre, qui fleurit dans la capitale dans la foulée des spectacles de Dita Von Teese au Crazy Horse, trouve ici une actualisation bienve-nue sur le thème de la comédie glamour. On se laisse donc facilement prendre au jeu des 4 effeuilleuses qui incarnent toutes des personnages raffinés des années 30 : on est loin de la sempiternelle revue de la garde du Moulin Rouge qui ne fait plus frémir que les touristes. Un seul regret toutefois : la pro-grammation de ce spectacle est encore trop irrégulière.

Le cocktail « sulfureux » préparé pour l’occasion.

ephémère30-60 ans. Striptease burlesque 1 fois/mois au China. Entrée libre pour

le club. Tous les jours de 18h à 2h (spectacle à 21h30). 50, rue de Cha-

renton. M° Ledru-Rollin. 01 43 46 08 09. Noctilien : N16, N34. Stations

Vélib’ : 12002, 12004.

16e

Mon BarL’alternative au Costes NOUVEAU Hétéro. Drôle de destin que

cet ancien bar à hôtesses (dans les années

50, tout de même) devenu le dernier-né

des endroits calqués sur le Costes. Du

coup, si le velours mauve rappelle un peu

son passé, la déco a été lissée pour faire

du Mon Bar un petit salon feutré… et bien

fréquenté : l’ex couple glamour Eva Lon-

goria et Tony Parker, ainsi que plusieurs

personnalités du PAF y ont déjà été entra-

perçus, séduits par la qualité et la diversi-

té des cocktails. Pour conclure, on pourra

toujours utiliser les très belles chambres

de ce mini palace, à l’étage.

Tendance20-50 ans Bar. Entrée libre. A la carte : env. 35 €. Bière : 8 €. Cock-

tails : à partir de 16€. Tous les jours jusqu’à 2h. Dans le Mon Hôtel.

1, rue d’Argentine. 01 45 02 76 76. M° Charles-de-Gaulle-Etoile. www.

monhotel.fr/fr/bar-lounge.php Noctilien : N11, N24. Stations Vélib’ :

17033, 17038.

17e

Le 10 bisLe paradis des hommes seulsAdulte/hétéro. La scène est plutôt co-

casse, mais n’augure rien de bon : le samedi

soir, devant le 10 bis, rue du Débarcadère, il

n’est pas rare d’observer plusieurs hommes

en train de piétiner. Ce club libertin ins-

tallé depuis une trentaine d’années dans

une ancienne maison close est en effet l’un

des rares sur Paris à adopter une politique

très « libérale » concernant les « hommes

seuls ». Concrètement, ceux-ci sont autori-

sés à rentrer tous les soirs, avec des tarifs

très raisonnables, en suivant un ratio de

trois hommes seuls pour un couple. Soit

autant, ou presque, de voyeurs potentiels…

quitte à organiser une soirée Chatroulette,

autant rester chez soi.

classique 25-50 ans. Club échangiste. Entrée : 38 € (couples), 78 € (hommes

seuls). Chambre seule : 58 € ou 78 €. Du mardi au samedi à partir

de 20h30. 10 bis, rue du Débarcadère. M° Porte-Maillot. 01 45 74

12 32. www.au10bis.com Noctilien : N11, N24, N153. Stations Vélib’ :

17039, 17042.

Le China

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Cris et chuchotements Pas vraiment du BergmanAdulte/homo/hétéro. Reprenant plus les préceptes de la « Philosophie dans le bou-doir » que le film de Bergman dont il est tiré, Cris et chuchotements est le donjon SM le plus fréquenté de Paris. Dans ce grand bou-doir en sous-sol divisé en plusieurs « salles de jeu », les adeptes du genre s’adonnent aux plaisirs de la soumission, du shibari (une technique de bondage japonaise) ou à la mys-térieuse roue de l’infortune. Contrairement à la Nuit élastique, l’endroit est réservé aux plus initiés : pour être admis dans le club, il faut ainsi impérativement être parrainé.

Le décor « Orange Mécanique » de certaines salles.

Tendance20-50 ans. Club SM. Dress code obligatoire. Entrée : 56 € ou 70 € (soi-

rée à thème) pour les couples, gratuit pour les dames, 109 € pour les

hommes seuls (avec consommation). Boisson supplémentaire : 10 €.

Du mardi au samedi de 22h30 à 5h. 9, rue Truffaut. 01 42 93 70 21.

M° Rome. www.cris-et-chuchotements.com Noctilien : N15, N51. Stations

Vélib’ : 8012, 17050.

Secret SquareBonne table (dance)NOUVEAU Hétéro. On connaissait la ren-gaine : les clubs de strip-tease n’ont plus le droit d’être glauques depuis l’ouverture du Pink Paradise. Le Secret Square, rempla-çant du Stringfellows, rajoute une ligne dans le cahier des charges des clubs de strips chic : si l’on vient avant tout pour apprécier un effeuillage plus ou moins glamour, il est désormais possible de ne pas faire souffrir son palais. Le Secret Square ressuscite donc une sorte d’esprit français mythologique, en satisfaisant à la fois le plaisir des yeux, avec son décor de boudoir très réussi où s’égaillent de très jolies filles, et celui de la bouche, délicieusement égayée par des bro-chettes de lotte au curcuma ou le magret de canard au gingembre. Et en couple, c’est en-core meilleur !

Les soirées à thème, « concert » ou « burlesque »

Tendance20-50 ans. Restaurant/club de strip-tease. Entrée : 50 €. Vin : à partir de

35 €. Dîner-spectacle : 60 €. Restaurant ouvert de 20h30 a 0h15. Club

ouvert du lundi au samedi de 22h jusqu’a 4h. 27, av. des Ternes. 01 47

66 45 00. M° Ternes www.secretsquare.fr Noctilien : N11, N24. Stations

Vélib’ : 17045, 17046.

18e

Le Château des Lys La tour des miraclesAdulte/hétéro. Club historique de la capi-tale installé dans un ancien relais de poste du XIIIe siècle (qui a gardé sa tour d’ori-gine !) et relifté en 2006, le Château des Lys poursuit son rythme de croisière. Face à un léger vieillissement et à un embourgeoise-ment de sa clientèle ces derniers mois, le « Château » a renouvelé son offre à la ren-trée en proposant des soirées thématiques un peu plus audacieuses que la moyenne, en surfant notamment sur la mode « Cougar » ou en instaurant le rituel orientalisant du « dessert sur corps nu ». Une adresse très correcte. classique 35-60 ans. Club libertin. Entrée : 40 €, 50 € vendredi, 60 € samedi

(couple), 20 € (femme seule) et 100 € (homme seul). Vodka : 10 €.

Champagne : 15 €. Voiturier : 10 €. Du mercredi au dimanche de 21h

à 5h du matin. 103, rue Marcadet. 01 42 58 13 01. M° Jules-Joffrin.

www.chateauclub.fr Noctilien : N14, N44. Stations Vélib’ : 18016, 18021.

Elysée Montmartre/Soirée We are the nineties Fibre nostalgiqueHétéro. La nostalgie étant un filon inépui-sable, il est assez logique que les soirées We are the Nineties fassent systématiquement le plein : des cohortes de trentenaires, pour la plupart célibataires, se retrouvent donc pour entendre les hits de la décennie pré-cédente, quitte à faire frémir les tauliers de la hype. Mais ils ne devraient pas, d’au-tant que même au Baron on peut écouter du Marc Lavoine… Moins guindée que les After Work, plus conviviale qu’une nuit électro, la We are the Nineties reste la soi-rée la plus simple pour rencontrer l’âme sœur… à condition de supporter David Charvet ou Ophélie Winter.

Une chaleur épouvantable.

convivial 20-40 ans. Soirée. Entrée : 12 € (prévente), 15 € (sur place). Une fois/

mois à l’Elysée Montmartre. De 23h30 à 5h. 72, bd Rochechouart.

08 92 69 23 92. M° Anvers. www.wearethe90s.com Noctilien : N01, N02.

Stations Vélib’ : 9004, 9005.

David Edwards, 49 ans, fondateur du Laboratoire, espace d’art, de science et de design.« Place Dauphine (1er) : le dimanche après-midi, un match de foot avec mes trois fi ls, suivi par un verre au Caveau du Palais. Le Six Odéon, rue Odéon (6e) : petit restaurant intime, soirée reposante et sans distractions avec Aurélie, ma femme, parfait en semaine. Café Marly, rue de Rivoli (1er) : un verre à la fi n d’une journée, avec un ami, un étu-diant ou un collègue, la lumière du soleil sur les pavés, le bruit de la foule autour de la Pyramide, presque imperceptible. Le Laboratoire, rue du Bouloi (1er) : pendant une soirée vernissage, c’est la fi n d’une longue expérience, incertaine jusqu’au dernier moment, et on savoure l’idée que la création est une sorte de fête partagée. »

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Rosa BonheurUn pique-nique sur les ButtesHomo/hétéro. « Tu vas au Rosa ce week end ? », fut sans doute la phrase la plus prononcée à Paris l’été dernier. Poussé par un buzz énorme, le Rosa Bonheur, en plein parc des Buttes-Chaumont, est devenu LE dancing de début de soirée, absolument in-contournable. Depuis, le voisinage, excédé par le bruit et quelques débordements (on a même vu des gens escalader les grilles du Parc pour « en être »), a légèrement réduit les ambitions nocturnes du Rosa Bonheur, qui ferme désormais à minuit. Mais, y com-pris en hiver, le dance-floor n’a jamais dé-sempli, attirant même quelques people (de Pascal Gregory à Rachid Taha) et reste l’un des spots de drague les plus « efficaces » et conviviaux de la capitale. En espérant que ça dure…

Bien que compétitif, le vin reste quand même au ni-

veau de la piquette.

convivial 25-45 ans. Parc des Buttes-Chaumont, Avenue de la Cascade. Entrée libre.

Café : 2 €. Coca : 3 €. Champagne (coupe) : 8 €. Bouteille de vin : 17 €.

Du mercredi au dimanche, de 12h à minuit (après 20h, l’accès se fait

uniquement par l’entrée Botzaris et sur invitation). 01 42 03 28 67. www.

myspace.com/rosabonheurparis M° Botzaris. Noctilien : N12, N23. Sta-

tions Vélib’ : 19023, 19024.

20e

La Flèche d’or 2Redémarrage en douceurHétéro/homo. Sa reprise en main par les producteurs de spectacles Alias et Astérios aura été particulièrement délicate. Regret-tant une certaine normalisation (exit l’am-biance de friche industrielle, remplacée par une déco noire uniforme) beaucoup des an-ciens habitués de la Flèche d’or avaient en effet déserté l’ancienne gare de Charonne. Conséquence, la vie nocturne légendaire du lieu avait flétri et il n’était pas rare de se retrouver un peu seul sur le dance-floor une fois les concerts terminés (23h). Finale-ment, les inquiétudes ont été levées progres-sivement, l’amélioration de la programma-tion concerts et clubbing ayant convaincu la faune habituelle de revenir, tout en la re-nouvelant. Un vrai soulagement.Tendance20-40 ans. 102 bis, rue de Bagnolet. Entrée : 8 € avec une consommation.

Du mardi au dimanche de 19h à 2h. 01 44 64 01 02. M° Gambetta. www.

flechedor.fr Noctilien : N16, N34. Stations Vélib’ : 20020, 20108.

Ici et Là

La Nuit élastique Vinyle and rollAdulte/hétéro/homo. Au fond, une jeune fille se laisse ligoter pour une démonstration de shibari (l’art du bondage japonais) devant la rétroprojection d’un film de « genre ». Dans un coin, un groupe de garçons montés sur talon lunaire semblent avoir une discus-sion animée : à leur pied, un type menotté se fait savamment fesser l’arrière-train. Voici la Nuit élastique, rendez-vous privilégié des amateurs de cuir et de latex avec les soirées Dèmonia et Fetish in Paris… Son avantage ? Ne laisser rentrer qu’un public aussi enthou-siaste qu’averti. Idéal pour « débuter » dans le milieu, à condition d’avoir le dress code. Tendance20-50 ans. Soirée fétichiste. Un samedi par mois de 22h à 5h. Entrée :

20 € (sur place), 12 €, en prévente à la Boutique Dèmonia (22, av. Jean-

Aicard, 11e). Soft : 4 €. Alcool : 6 €. Plus de renseignements sur www.

nuit-elastique.com

Les « Skins Partys »Dégénérer n’est pas un luxeHomo/hétéro. Montées en épingle dans la presse, les Skins Partys ne sont que des soirées étudiantes… qui auraient plus tendance à dégé-nérer que les autres, sans en arriver aux excès des free parties des années 90. Inspirées par les beuveries de la série britannique « Skins », ces fêtes encouragent les jeunes à venir déguisés, boire sans vraiment de modération et à ne pas hésiter à embrasser son voisin ou sa voisine. mais la récupération du phénomène par les agences d’évènementiels risque de faire dispa-raître le « concept » aussi vite qu’il est apparu. ephémère16-23 ans. Quelques prix : 20 € (garçons) ou 15 € (filles). Boissons :

2 € à 4 €. Renseignements sur http://skins-party.blogspot.com/ ou sur

facebook.

Mathieu Lehanneur, 36 ans, designer« Deyrolles, rue du Bac (7e) : insectes fabuleux et animaux naturalisés. Un lieu unique et sans âge qui a su renaître de ses cendres (tout a brûlé il y a peu). Le Ciel de Paris, tout en haut de la tour Montparnasse (15e) : un café et restaurant que nous pensions un attrape-touriste et qui offre un intérieur où rien n’a bougé et où aucun designer n’est, heureusement, intervenu depuis son ouverture dans les années 70. Le Laboratoire, rue du Bouloi (1er) : un lieu qui fait du bien au cerveau. À quelques mètres du ministère de la Culture, c’est le creuset bouillonnant et palpitant dont la ville avait besoin. »

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Il aurait eu 50 ans en 2010, mais une overdose a fauché, à 27 ans, l’artiste aux origines portoricaine et haïtienne. Le Musée d’art mo-derne de la Ville de Paris pré-sente, jusqu’au 30 janvier, une centaine de ses toiles et dessins. L’occasion d’encenser l’œuvre prolifique et originale du natif de Brooklyn qui débuta en taggant les murs de New York. Le cinéma le célèbre aussi par la sortie cet automne de The Radiant Child. Même Reebok, en hommage à la street culture, a créé une collection décorée de ses graf-fitis. Sur une veste, est inscrit « not for sale ». Quelle ironie !

Pas question de se prendre au sérieux en s’égosillant sur du Céline Dion, il s’agit de délirer en chanson : au Cercle et son piano juke box ; à la Bellevilloise pour le Piano Baraoké ; au Baron le dimanche, avec Mattias Mimoun au piano ; pour le Kararocké animé par Nicolas Ullmann et un orchestre ; au Bus Palladium ; à l’Arc, le jeudi, avec Sing me if you can, réservé aux femmes ; ou pour l’Open Mic’Session aux Filles de Paris, le mercredi. A vos micros !

La petite guitare d’Hawaï s’est impo-sée partout : de Julien Doré à Thomas Fersen en passant par Dionysos ou Mareva Galanter. Mais aussi aux Trois Baudets ce printemps pour le Ukulélé Bazar (concerts, cours et expos). Ou en-core avec un stand d’initiation pendant Paris Plage. Un Ukulélé Club organise même des soirées mensuelles dans la capitale. Ce grattage de cordes dans les aigus va finir par donner de l’urticaire…

Paris et le cabaret, c’est une longue histoire d’amour, qui dure. Il est redevenu à la mode, dans sa version sexy, au Crazy Horse, ou russe, avec le renouveau du mythique Raspoutine, qui propose un spectacle vers minuit. Sans oublier le style déjanté du Renard, resto-club aux maîtres de cérémonie extravagants. Un peu partout fleurissent des soirées cabaret : la P’tite revue des K barrés aux Filles de Paris ; show burlesque avec les strip-teaseuses du film « Tournée » au théâtre de la Cité Internationale, cet hiver…

Plusieurs musées parisiens accueillent le public tard, la palme revenant au Palais de Tokyo, tou-jours ouvert jusqu’à minuit. Le jeudi, le Centre Pompidou ferme à 23h. Ce jour-là, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris et celui de la Ciné-mathèque se visitent jusqu’à 22h. Même horaire au Louvre les mercredis et vendredis pour les ex-pos du Grand Palais, presque tous les jours, ou à la Fondation Cartier le mardi. Et pour prendre une photo panoramique de Paris by night, la tour Eiffel est accessible tous les jours jusqu’à 23h45.

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Social ClubCulture ClubClub-salle de concert. Que se passe-t-il quand s’associent les deux créateurs de la Techno Parade et un ancien programmateur du Printemps de Bourges ? L’émergence d’une scène musicale audacieuse, des DJs pointus aux concerts pop, rock et électro : Justice, Soulwax, Pony Pony Run Run, Midnight Jug-gernauts, etc. Avec l’automne, place à un dé-cor réagencé et une ouverture mardi-mercredi en version réduite intimiste, sous la forme du « Petit Social ». A suivre, au printemps, la créa-tion du « 142 », club privé designé par David Lynch, avec salle de projection et galerie d’art.

Les installations lumière de Maister.

Tendance18-35 ans. Entrée gratuite ou jusqu’à 20 € (sans conso).Mardi et mer-

credi de 22h à 4h, du jeudi au samedi de 23h à 6h. 142, rue Montmartre.

01 40 28 05 55. www.parissocialclub.com M° Bourse. Noctilien : N15,

N16. Station Vélib’ : 2017.

TruskelLondon CallingBar-club-salle de concert. L’ambiance des pubs anglais règne dans ce petit bar qui ne paie pas de mine : il retransmet des matchs de foot, sert des verres pas chers, diffuse des albums de rock pointu en pré-écoute, programme des concerts, des aftershows (comme Supergrass en juin) suivis de DJs sets. Le patron a de très bonnes connexions parmi les labels et les pros de la musique : il est capable de faire venir jouer Elysian Fields ou Pete Doherty en live improvisé !

Le grand fumoir au sous-sol.

Tendance18-45 ans. Entrée gratuite. Du mardi au samedi de 20h à 5h. 12, rue Fey-

deau. 01 40 26 59 97. Myspace.com/truskel_paris M° Bourse. Noctilien

: N15, N16. Station Vélib’ : 2102.

4e

La Belle HortenseChapitre vinLibrairie-bar et cave à vins. Dès l’entrée, l’ambiance est posée : d’un côté le vieux zinc, de l’autre les étagères où se côtoient les bonnes bouteilles et les romans ou livres d’art, de psychanalyse, d’histoire… Ici pas de discussions de café du commerce mais… de bar littéraire ! Le cinéaste Eric Zoncka et les écrivains du quartier viennent boire un verre, acheter un beau flacon d’alcool, choi-sir un bouquin, assister à des lectures, des discussions littéraires ou aux vernissages des expos de peinture, photos… Petit par sa taille, ce lieu est grand par sa culture !convivial30-50 ans. Verre côte du Rhône 3,50 € ; Indignation, Philip Roth : 17,90 €.

Tous les jours jusqu’à 2h. 31, rue Vieille-du-Temple. 01 48 04 74 60. www.

cafeine.com M° Hôtel-de-Ville. Noctilien : N11, N16. Station Vélib’ : 4013.

Les Filles de ParisWonderwomanBar-resto de nuit-club-salle de concert. Sur la scène délirante du sous-sol défilent des sets de musique latino et d’électro orientale, des mixes de DJs accompagnant des films muets, des concerts-karaoké le mercredi, avec l’Open Mic’Session, où le public peut chanter et jouer. Sans oublier, un jeudi sur deux, la P’tite Revue des K Barrés, animée par Kova Réa : depuis l’automne, cette électropérette allie chansons, sketches et performances. Le samedi, place aux Sexy Crazy Girls, spectacle glamour (pole dance, strip…). Un seul mot d’ordre : ne pas se prendre au sérieux !convivial25-35 ans. Entrée gratuite ou jusqu’à 15 € (avec 1 conso). Du mercredi

au samedi de 21h à 5h. 57, rue Quincampoix. 01 42 71 72 20. Myspace.

com/lesfillesdeparis M° Rambuteau. Noctilien : N12, N13, N14, N23.

Station Vélib’ : 4104.

Thierry Marx, 47 ans, chef cuisinier« Le Monterverdi, rue Guisarde (6e) : ma cantine. C’est un restaurant qui a su garder l’âme de Saint-Germain grâce à son ambiance et à Claudio, son patron, et la présence d’un pianiste. Le New Nioulaville, rue de l’Orillon (19e) : j’ai habité Hongkong et quand la nostalgie des saveurs de la Chine me manque, je cours là-bas et me régale de tripes cuites à la vapeur. Rech, av. des Ternes (17e) : on y trouve des produits d’exception dans un bon rapport qualité-prix. Une adresse où la fraîcheur est de rigueur. »

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Le RenardTanière branchéeResto de nuit-cabaret-club. Cet ancien théâtre des années 1920 a été reconverti en néo-cabaret festif. Dans un décor de music-hall, la clientèle chic qui vient dîner ou boire un verre, apprécie l’élégante salle, très haute de plafond, et les spectacles sur la petite scène. Les soirées sont animées par des maîtres de cérémonie excentriques et ponc-tuées de spectacles de danseurs-transfor-mistes. Le dimanche est tendance gay, avec Renard Rose.

L’espace lounge au premier étage.

Tendance25-35 ans. Entrée gratuite. Du mardi au samedi de 20h à 4h et certains di-

manches. 12, rue du Renard. 01 42 71 86 27. www.renardrenard.com M°

Hôtel-de-Ville. Noctilien : N11, N12, N13, N14, N16, N23. Station Vélib’ : 4019.

6e

La HuneHautes sphèresLibrairie. La célèbre adresse germanopra-tine, installée depuis 1949 en face du Café de Flore, a perdu son fondateur, Bernard Gheer-brant, décédé en août dernier. Mais elle main-tient le cap, toujours aussi emblématique et incontournable dans le quartier, proposant des rencontres avec des auteurs tous les mois. Parmi les clients fidèles, BHL, Fabius, Moscovici, Jospin, Modiano, Weyergans et d’autres écrivains, acteurs et intellos Rive Gauche. On y trouve aussi un étage spécialisé dans l’art, bien fourni en architecture, design, photo, graphisme, cinéma, musique et mode.

Un espace froid, pas très cosy.

classiqueTout âge. Catalogue de l’expo Lagerfeld à la MEP : 18 €. Mapplethorpe

« The Complete Flowers » 128 €. Tous les jours de 10h à minuit (dimanche

de 11h à 20h). 170, bd Saint-Germain. 01 45 48 35 85. M° Saint-Ger-

main-des-Prés. Noctilien : N01, N02, N12, N13. Station Vélib’ : 6012.

8e

Crazy HorseCoup de jeuneCabaret. Après Dita Von Teese, Arielle Dombasle et Pamela Anderson, une nouvelle guest star est montée sur scène. Clothilde Courau a présenté 4 numéros inédits, de la chanson de Colette Renard au tableau de co-médie musicale inspiré de « Chicago ». Lors de la première, étaient là Valérie Lemercier, Julie Depardieu, Joey Starr… L’image du ca-baret mythique, qui fêtera en 2011 ses 50 ans, continue de se moderniser avec le spectacle Désirs, sous la direction artistique d’Ali Mah–davi et grâce à l’inventivité de Découflé.classique30-50 ans. Spectacle + champagne : à partir de 70 € par personne. Box

VIP : à partir de 1 000 €. Tlj, représentations à 20h15 et 22h45 (samedi à

19h, 21h30 et 23h45). 12, av. George-V. 01 47 23 32 32. www.lecrazyhor-

separis.com M° Alma-Marceau. Noctilien : N1, N2. Station Vélib’ : 8045.

Elysées BiarritzBien achalandéEspace culturel. Edouard Rostand et son acolyte du Cercle, Hugues Piketty, proposent régulièrement les soirées « Rayon Frais » à l’Elysées Biarritz pour mettre en avant de jeunes créateurs du cinéma, de la photo, de la musique, etc. Elles accueillent des expos, des projections de films, des lives et des DJs toute la nuit. Edouard, rédacteur en chef de « Trax », organise aussi les fêtes de son ma-gazine, où il mixe et invite des guests, comme Tricky fin octobre. Cette salle d’événementiel programme, de temps en temps, le Bal Swing ou la soirée Gentry de Paris ephémère20-40 ans. Entrée gratuite ou jusqu'à 10 €. Certains vendredis et samedis

de 18h ou 23h à 5h. 22-24, rue Quentin-Bauchart. 01 53 57 40 80. www.

elyseestv.com M° George-V. Noctilien : N11, N24. Station Vélib’ : 8041.La Hune

Le Renard

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Librairie du Publicis DrugstoreLectures nocturnesLibrairie-kiosque à journaux. Au rez-de-chaussée du vaste Drugstore, la librairie se veut généraliste : nouveautés littéraires, ou-vrages politiques, essais économiques, po-lars, etc. Les dévoreurs de livres choisissent les écrits qui habiteront leurs insomnies. Ils peuvent également assister aux séances dédi-caces éclectiques : Antoine de Caunes, Pierre Hermé… Les « papivores » achètent la presse du monde entier dans le kiosque international. Un univers cosmopolite à l’image des Champs.

Les horaires vraiment tardifs.

classique30-65 ans. Librairie et journaux, tous les jours jusqu’à 2h. 133,

av. des Champs-Elysées. 01 44 43 79 00. www.publicisdrugstore.com

M° Charles-de-Gaulle-Etoile. Noctilien : N11, N24. Station Vélib’ : 8052.

ShowcaseEn Seine !Club-salle de concert. Cet ancien hangar à bateaux en bord de Seine s’est mué en boîte géante avec de gros DJs internationaux. Lan-cée par Dove Attia, Albert Cohen et Addy Bakhtiar, c’est ce dernier qui est désormais seul aux commandes. Le Showcase accueille ventes aux enchères, défilés de mode, spec-tacles (Max Boublil) et concerts : BB Brunes, Plastiscines, Nemo, Housse de Racket, Pony Pony Run Run, 50 Cent et showcase privé de Rihanna. Dans le public, des têtes connues : Tokio Hotel, Prince ou Naomie Campbell.

Une programmation des concerts irrégulière.

ephémère20-40 ans. Entrée gratuite aux concerts. Certains jeudis de 19h à 1h, ven-

dredi et samedi de 20h à 6h. Port des Champs-Elysées, pont Alexandre-III,

rive droite. 01 45 61 25 43. www.showcase.fr. M° Champs-Elysées-Cle-

menceau. Noctilien : N01, N02. Station Vélib’ : 8029.

9e

Bus PalladiumRepère RockClub-salle de concert. Adresse mythique de la scène rock depuis les années 1960, le Bus continue d’attirer les musiciens. Que ce soient les habitués, Raphaël et Louis Ber-tignac par exemple, les nouveaux talents, découverts par le directeur artistique Cy-ril Bodin, ou les têtes d’affiche comme M, Philippe Katerine, Izia, Arthur H, Superbus, etc. Le resto de nuit accueille des concerts acoustiques, qui se transforment parfois en karaoké. Le club n’est pas en reste, avec des lives de 22h30 à 1h, suivis de DJs sets.

Les petits salons cosy dans les étages du resto.

convivial20-45 ans. Entrée : gratuite à l’étage, 5 à 11 € (sans conso) au club. Du mardi

au samedi de 21h à 5h ou 6h. 6, rue Pierre-Fontaine. 01 45 26 80 35. www.

lebuspalladium.com M° Pigalle. Noctilien : N01, N02. Station Vélib’ : 9026.

Le PirateLa cave se rebiffeBar-salle de concert. De l’extérieur, ce troquet ne paie pas de mine, mais il abrite dans sa cave, depuis l’automne, une micro salle de concert dont la programmation a été confiée à Yarol Poupaud, ex-guitariste de FFF, frère de Melvil et patron du label pour baby rockers Bonus Track Records. En fin de semaine, les lives du Pirate constituent un bon before avant d’aller danser chez Moune, juste en face. Les deux établissements, dont les directions sont liées, se complètent très bien et participent à l’effervescence du quar-tier branché SoPi (South of Pigalle).Tendance25-45 ans. Entrée gratuite. Concerts et DJ du mercredi au samedi de 20h

à 2h. 63, rue Jean-Baptiste-Pigalle. 01 56 92 28 79. M° Pigalle. Nocti-

lien : N01, N02. Station Vélib’ : 9019.

Eric Frechon, 46 ans, chef étoilé du restau-rant Le Bristol « Le Mini Palais, av. Winston Churchill (8e) : quand on m’a proposé de m’occu-per de ce restaurant exceptionnel, je n’ai pas hésité une seconde. J’y ai conçu la cuisine et signé la carte. Il y règne l’art de vivre parisien par excellence, sobre, chic et authentique. Le Pavillon Ledoyen, av. Dutuit (8e) : avec mon ami Christian Le Squer, chef 3-étoiles et ami, nous avons le même style de cuisine. Son turbot ou son lièvre à la royale sont mémo-rables ! Le dimanche soir, je vais souvent manger une côte de bœuf et un gratin de macaronis chez Christian Constant, au Violon d’Ingres, rue St-Dominique (7e). Lorsque je veux manger italien, je vais au Cherche-Midi, dans la rue éponyme (6e) : le meilleur restaurant italien de Paris… Morta-delle aux truffes exceptionnelle, pâtes toujours divines ! »

Bus Palladium

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L’InternationalPop populaireBar-salle de concert. Dans ce bar pas cher, qui prolonge l’happy hour jusqu’à 21h, 2 à 3 concerts s’enchaînent chaque soir, suivis de DJs, à partir de 23h30. Si la scène est un tremplin pour des artistes français et étrangers peu connus, elle reçoit également des talents plus confirmés : Keziah Jones, Tony Allen, Java, la Chanson du Dimanche, etc. L’« Inter », pour les intimes, affiche un credo pop, rock, folk, électro depuis son ou-verture, en septembre 2008. Parmi les soirées récurrentes, celles des labels Emergence et French Toast.Tendance18-35 ans. Entrée gratuite. Tous les jours de 18h à 2h. 5-7, rue Moret. 01 49 29 76 45 www.linternational.fr

M° Ménilmontant. Noctilien : N12, N23. Station Vélib’ : 11032.

Le MotelCulture rockBar-salle de concert. Discrètement installé depuis 2007 dans un petit passage, ce bar pop rock indé programme environ deux lives par semaine, des DJs et parfois des aftershows de concert. Les choix exigeants comblent un pu-blic d’amateurs avertis et de musiciens pros. Ils s’affrontent un dimanche sur deux : les équipes répondent par écrit à des questions de culture musicale et à un blind test rock. Puis on ra-masse les copies et les meilleurs gagnent du champ’ ou une tournée. Let’s quizz !

Happy hour jusqu’à 21h.

Tendance25-35 ans. Entrée gratuite. Du mardi au dimanche de 18h à 1h45. 8, pas-

sage Josset. 01 58 30 88 52. www.lemotel.fr M° Ledru-Rollin. Noctilien :

N16, N34. Station Vélib’ : 11004.

16e

Palais de TokyoRoyalMusée et librairie. Cet immense édifice an-nées 1930 abrite le Musée d’art moderne et contemporain, une boutique d’accessoires bran-chés, tenue par le graffeur André, et une autre de DVD, magazines et livres d’art, mode, design, photographie… Jusqu’en mars prochain, une installation étonnante s’est posée tout en haut du bâtiment : Art Home propose une expérience culinaire avec ateliers, resto et visite offrant un beau panorama sur Paris. En 2012, le musée aura un nouvel espace d’exposition.

Le dîner au Nomiya, resto perché sur le toit.

Tendance20-50 ans. Entrée plein tarif : 6 €. Du mardi au dimanche de midi à

minuit. 13, av. du Président-Wilson. 01 47 23 54 01. www.palaisdetokyo.

com M° Iéna. Noctilien : N53. Station Vélib’ : 16007.

10e

Point éphémèrePointu Espace culturel. Ce vaste lieu en béton brut est un peu le couteau suisse de la culture : depuis 2004, il héberge, sur les bords du Ca-nal, un bar-resto, des studios de danse et de répétition pour musiciens, des ateliers d’arts visuels, des salles de concert et d’expo, etc. Il se passe toujours quelque chose d’arty ici, entre les rencontres et conférences, les ins-tallations lumineuses et spectacles vivants et les lives hip-hop, punk, pop ou électro rock. Tendance25-40 ans. Expos gratuites. Concerts : 10 à 24 €. Bar ouvert tous les

jours de midi à 2h (dimanche jusqu’à 21h). 200, quai de Valmy. 01 40

34 02 48. www.pointephemere.org M° Jaurès. Noctilien : N13, N41, N42,

N45. Station Vélib’ : 10037.

11e

La Mécanique ondulatoireHappy daysBar-salles de concert et d’expo. Drôle de nom pour cet endroit ouvert en 2007, qui fait référence à… la mécanique quantique ! Dans ce lieu rétro fifties et sixties, on s’attend, à tout instant, à voir surgir Fonzie et Richie. La « Méca », c’est La Mecque du rock éclec-tique, avec des concerts dans la cave voûtée et des expos à l’étage, pour passer des jours (et des soirs) heureux.ephémère20-35 ans. Entrée gratuite. Du lundi au samedi jusqu’à 2h. 8, passage

Thiéré. 01 43 55 16 74 www.myspace.com/lamecanique M° Ledru-Rollin.

Noctilien : N16, N34. Station Vélib’ : 11004.

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18e

La Machine du Moulin RougeStakhanovisteBar-club-salle de concert. Relancée de-puis presqu’un an, cette machine musicale est très bien huilée et son programme effi-cace. Dans le Bar à bulles, les fêtards com-mencent par l’apéro avec des lives hip-hop, soul, funk ou spectacle Burlesque jazzy. Ils descendent ensuite sur le Central, où se pro-duisent découvertes et artistes confirmés comme Minitel Rose, Ratatat, Amon Tobin, Sébastien Schuller, etc. Les visiteurs les plus curieux jettent un œil au décor onirique et étrange de la Chaufferie, tout en bas. convivial20-40 ans. En général, entrée libre ou jusqu’à 30 € (sans conso). Du jeudi

au samedi de 19h à 1h ou 5h, plus parfois le dimanche soir. 90, bd de

Clichy. 01 53 41 88 89. www.lamachinedumoulinrouge.com M° Blanche.

Noctilien : N01, N02. Station Vélib’ : 18043.

Musée de l’érotismeLove HistoryMusée. Près de Pigalle, parmi les sex-shops et les peep-shows, ce musée pas banal est dans son élément. Pourtant, il relève le ni-veau avec ses sept étages de collections érotiques : art sacré, glorifiant la fécondité ; art populaire, paillard et grivois ; art contem-porain, qui bouscule les codes ; ou recons-titution de l’univers des maisons closes, du XIXe siècle à 1946, année de leur fermeture en France. Dommage que les expos tempo-raires ne soient pas à la hauteur…classique30-65 ans. Entrée : 9 €. Tous les jours jusqu’à 2h. 72, bd de Clichy. 01 42

58 28 73. www.musee-erotisme.com M° Blanche. Noctilien : N01, N02.

Station Vélib’ : 18043.

19e

La Gare aux gorilles En sursisEspace culturel-salle de concert. Ouverte en 1896, cette gare de la Petite Ceinture est devenue un squat, surnommé G.A.G., voilà plus d’un an. Malgré une procédure d’évic-tion lancée en mars dernier, suivie d’une pé-tition de soutien à ce lieu culturel, artistique et festif, son activité se poursuit. Fin octobre, la FIAG, Foire internationale de l’art gorille, a permis de découvrir sa galerie d’expo. Des soirées avec consos pas chères, concerts et DJs sont aussi programmées, certaines par Thierry Théolier, fondateur du syndicat du Hype et crevard autoproclamé.ephémère20-35 ans. Entrée gratuite. Soirées ponctuelles sans régularité. 1, av.

Corentin-Cariou www.myspace.com/lagareauxgorilles M° Corentin-Cariou.

Noctilien : N42. Station Vélib’ : 19008. Le Trianon Salle polyvalenteClub-salle de concert. Après de gros travaux de modernisation et d’insonorisation, le Trianon rouvre enfin ! Relancé par Julien Labrousse, patron du bar-resto l’Hôtel du Nord, ce superbe théâtre à l’italienne garde ses balcons sur deux étages, ses beaux volumes, ses deux escaliers menant au foyer et à la salle de concerts, spectacles et événementiels. A l’affiche, Goldfrapp, Gonzales, Tricky, Deftones, Moriarty, Ayo ou The Dø. Début 2011, la maison attenante deviendra un mini hôtel pour les artistes qui viennent se produire. Tendance20-50 ans. Entrée aux concerts, environ 30 €. Dates de spectacles et concerts variables. 80, bd Rochechouart.

01 44 92 78 00. www.letrianon.fr M° Anvers. Noctilien : N01, N02. Station Vélib’ : 9005. La Machine du Moulin Rouge

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La Bellevilloise

Guy Martin, 53 ans, chef étoilé« La belle Hortense, bar littéraire, rue Vieille-du-Temple (4e) : un verre de vin se déguste autant qu’un bon ouvrage. Mama Shelter, rue de Bagnolet (20e) : le “chic chic bar” pour une partie de baby-foot avec les copains. Sensing, rue Bréa (6e) : lumières de Marie Daâge, vaisselle Guy Degrenne, et surtout la cuisine de Rémi Van Peteghem. Yannick Vincent, place des Petits-Pères (2e) : petite boutique avec orchidées du monde entier. Chez Stéphane Chapelle, rue de Richelieu (1er) : tomettes, tonnelles et pierres d’une autre époque côtoient des bouquets contempo-rains préparés avec délicatesse. »

La Flèche d’orLocomotiveSalle de concert. Cette gare reconvertie en café-concert dans les années 1990 a été reprise depuis plus d’un an par deux produc-teurs de spectacles, Alias et Asterios. Elle est redevenue une scène incontournable, entraî-nant avec elle de jeunes talents électro, rock, pop, folk. Plusieurs soirées sont confiées à des journaux (« Inrocks Indie Club », « Serge magazine ») ou à des labels (Pias Nites). Des têtes d’affiche sont aussi programmées : Pau-line Croze, The Rodeo, Jeanne Balibar, Mus-tang, Sean Lennon, Yelle, The Bishops.convivial18-35 ans. Entrée : 8 à 10 € (avec conso). Presque tous les jours de

19h30 ou 20h à 2h. 102 bis, rue de Bagnolet. 01 44 64 01 02. www.

flechedor.fr M° Gambetta. Noctilien : N16, N34. Station Vélib’ : 20108.

Ici et là

Soirées « D-Contract »D-CaléSoirées itinérantes. Reynolds et Hansel sont passés maîtres dans l’art d’imaginer des happenings ludiques et participatifs. Ils or-ganisent des soirées ponctuelles branchées pleines de surprises. Les invités sont incités à contribuer à l’ambiance festive : blind tests musicaux ou cinématographiques ; concours de looks sur le thème des couples d’amants célèbres du 7e art ; course en escarpins à la piscine Molitor ; Concrete Party avec concert du groupe Jupiter sur un chantier d’hôtel du Haut Marais… D-lirant !

Des concepts inventifs.

ephémère20-35 ans. Entrée gratuite, sur invitation. Soirées éphémères sans date ni

horaire fixes. www.dcontract.com

Glaz’artMulticulturelBar-club-salles de concert et d’expo. Perdu aux limites septentrionales de la capitale, tout près du périph’, Glaz’art n’en est pas moins, de-puis quinze ans, un espace de créations pluri-disciplinaires incontournable à Paris. Sa sélec-tion avant-gardiste et touche-à-tout nous fait voyager des installations de VJ aux concerts folk, post-rock, indie pop, métal, hip-hop ou électropical, en passant par les arts visuels et graphiques, comme ce ravalement de la façade effectué par le collectif TRBDSGN. ephémère18-40 ans. Entrée aux concerts : 10 à 18 €. Concerts en général mardi,

mercredi et jeudi à partir de 20h. Clubbing et live le WE à partir de 22h,

jusqu’à 6h. 7-15, av. de la Porte de la Villette. 01 40 36 55 65. www.

glazart.com M° Porte-de-la-Villette. Noctilien : N42. Station Vélib’ : 908.

20e

La BellevilloiseDédale culturelBar-resto-club-salles de concert-expo. Installé dans l’immense bâtiment de la pre-mière coopérative parisienne (destinée à mettre à la portée de tous l’éducation po-litique et la culture), sa vocation n’a pas changé : nombreux concerts, festivals, expos souvent gratuits. L’ouverture d’esprit et la di-versité sont de mise avec des lives de Femi Kuti, des noces gitanes, des soirées Avenida Brazil ou le show « Et si Didier Super était la réincarnation du Christ ? » en novembre.Tendance25-45 ans. Entrée aux expos en général gratuite. Concerts gratuits ou

jusqu’à 29 €. Du mercredi au samedi jusqu’à 2h, dimanche jusqu’à

minuit. 19-21, rue Boyer. 01 46 36 07 07. www.labellevilloise.com M°

Gambetta. Noctilien : N16, N34. Station Vélib’ : 20121.

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e voyage au bout de la nuit, c’est une longue route, une balade festive qui demande de l’endu-rance et une préparation physique pour en profiter.

Parce que, depuis la nuit des temps, notre corps est programmé pour être actif et per-formant le jour puis se reposer une fois le soleil couché. Difficile d’aller à l’encontre de cette évidence génétique. « Faire la fête est un plaisir, mais ne pas dormir constitue quand même un stress pour l’organisme, prévient Sylvie Royant-Parola, psychiatre spécialiste des troubles du sommeil et de

l’éveil. Cependant, nous ne sommes pas tous égaux face à la privation de sommeil. Cela dépend beaucoup de l’âge : les jeunes récu-pèrent plus facilement parce qu’ils dorment plus profondément et que leur repos est plus réparateur. » La nature est bien cruelle ! Autre injustice : les courts dormeurs qui ont, en plus, un profil « du soir » possè-dent, bien sûr, davantage de prédispositions noctambules que les marmottes tendance « lève-tôt ». Malgré ces inégalités, le droit imprescrip-tible à faire la fiesta ne saurait être remis en cause ! Pour que tout le monde puisse

s’amuser, voici quelques conseils simples à suivre avant, pendant et après avoir bam-boché toute la nuit.

Des produits dopants, mais légaux !Tel un athlète avant la compétition, il faut préalablement s’affûter pour garder la forme au moment de « l’épreuve ». Tout commence par un régime digne des spor-tifs, qui évite un dîner trop lourd, riche et gras, synonyme de digestion difficile et d’assoupissement : les sucres lents, comme les pâtes, permettront au contraire d’être endurant dans l’effort sur le dance-floor.

De plus, pour rester alerte le soir venu, rien de tel que la caféine à par-tir de 17h. Cet alcaloïde sti-

mule les systèmes nerveux central et car-dio-vasculaire. « C’est la seule substance qui maintienne éveillé au maximum sans perte de jugement ni de perception et avec un minimum d’effets collatéraux, explique Sylvie Royant-Parola. C’est d’ailleurs ce produit qui entre surtout en jeu dans l’ac-tion éveillante des boissons énergisantes : une canette équivaut à environ deux cafés. Le problème, c’est qu’il y a aussi d’autres ingrédients dans ces “energy drinks” qui ne sont pas toujours recommandables… Comme la taurine, controversée parce qu’elle est neurotoxique à la longue. »

Adapter son horloge internePar ailleurs, pour se dynamiser avant une soirée, il faut rester exposé le plus tard pos-sible à la luminosité naturelle. En effet, c’est elle qui règle notre horloge biologique, si-tuée dans le cerveau et calée sur le rythme du soleil. Plus on est directement soumis à la lumière du jour, moins on a sommeil et plus l’heure d’endormissement est retar-dée. C’est la raison pour laquelle faire un peu de sport en plein air en fin d’après-midi ou début de soirée, selon la saison, main-tient éveillé et en forme. En s’abstenant, bien sûr, de trop se fatiguer par un effort très intense ! De plus, l’exercice augmente la température de l’organisme, or le pro-cessus d’endormissement habituel passe nécessairement par une baisse thermique corporelle. Se réchauffer en bougeant ou en prenant une douche chaude décale un peu l’envie de dormir.Et pour ceux qui ne sont pas du soir ou qui sont très fatigués, il existe également une solution plus « radicale » : se repo-ser avant de sortir en faisant la sieste soit dans l’après-midi, soit vers 19 heures ou 20 heures. Mais attention à ne pas sombrer trop profondément ! Vous risquez de vous réveiller au bout d’une à deux heures dans un état totalement vaseux… Pas génial pour enchaîner avec les festivités ! Pour que la sieste soit vraiment efficace, elle doit être courte : c’est un microsomme de quelques minutes qui permet de bien se reposer, de récupérer tout en gardant de l’entrain. Pour ///

Stéphanie Condis

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“ Un chef-d’œuvre pour la décennie qui commence ” LIBERATION

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cela, il faut parvenir à entrer rapidement dans le sommeil et à en sortir aussi vite, quitte à programmer la sonnerie du réveil au bout de vingt minutes maximum.

Bouger pour ne pas sombrerEnfi n, pensez à « sauver votre peau » et donc à la préparer avant de faire la fête, votre tête du lendemain en dépend ! « Plus l’épiderme est sain, plus il résiste aux agres-sions, insiste Franck Tainier, responsable du spa Nickel, dans le Marais. Pour le préserver, il faut effectuer un gommage puis appliquer un masque et une crème hydratante protec-trice. » Il existe même des crèmes dites « ur-baines », avec un petit indice de protection so-laire qui est alors utilisé comme écran à la fumée de cigarette, par exemple, et comme hydratant plus puis-sant, en prévision de la déshydratation. Sur le dance-fl oor, quand l’heure est enfi n venue de s’amuser, pas question de faire tapisserie et de rester assis dans un coin, fût-il carré et VIP… Bougez, dansez, innovez dans vos chorégraphies pour ne pas vous laisser gagner par la léthargie. D’autant qu’entre 3 heures et 5 heures du matin la pression d’endormissement s’exerce le plus fortement. Néanmoins, si cela vous semble vraiment trop diffi cile, il est éventuelle-

ment possible de vous laisser aller à une microsieste discrète. Comme lutter contre le sommeil est un combat inégal – il fi nit toujours par l’em-porter – mieux vaut céder un peu pour ensuite repartir de plus belle ! C’est par-ticulièrement vrai si vous devez conduire pour rentrer… Entre 2 heures et 5 heures du matin, le risque d’accident est plus élevé à cause d’une baisse de la vigilance liée à la pression de sommeil. On estime qu’une personne éveillée depuis dix-huit heures consécutives a des réfl exes qui s’apparen-tent à quelqu’un avec un taux d’environ

0,5 gramme d’alcool par litre de sang. Et un éveil non-stop depuis vingt-quatre heures équivaut à une alcoolémie d’un gramme !

Lutter contre la fringaleOutre l’envie de dormir, c’est également la faim qui peut tenailler l’estomac au cœur de la nuit. C’est normal, d’une part parce que l’on se dépense, on s’active et l’heure du dîner semble bien loin. D’autre part parce que le sommeil intervient dans le contrôle de l’appétit par l’intermédiaire de la fabrication d’insuline, qui régule le taux

de sucre dans le sang. Privé de repos, on est assailli par la « fringale ». Pour y remédier et reprendre des forces en cas de coup de barre, privilégiez les sucres lents : le pain d’un sandwich, une banane, etc.La règle d’or, quand on fait la fête toute la nuit, c’est de bien s’hydrater, d’autant que l’on se trouve souvent dans un lieu sur-chauffé. Attention à l’alcool, qui est traître : il a tendance à déshydrater l’organisme et, passé le premier effet euphorisant, il a une action sédative. Boire beaucoup d’eau évite également une mine déconfi te le jour sui-vant, assure Franck Tainier, du spa Nickel,

qui ajoute : « Avant de se coucher, il faut prendre le temps de bien nettoyer son vi-sage pour le laisser respirer, empêcher que les toxines ne

s’incrustent encore plus et ne favorisent l’ap-parition de boutons, cernes, etc. »L’après-fête est souvent le moment le plus délicat à passer. Heureusement, en cas de manque de sommeil, ce n’est pas « heure pour heure, dent pour dent » ! Si l’on a une « dette » de cinq heures, il n’est pas nécessaire de dormir cinq heures de plus la nuit suivante pour rattraper ce re-tard. En fait, après une nuit blanche, on récupère dès que l’on se couche, en une ou plusieurs fois selon les circonstances et les personnes.

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Bouger est le meilleur des anti-fatigues.

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Les vertus de la siesteLe lendemain de la fête, les noctambules qui ont fait une nuit courte ou blanche ré-cupèrent mieux grâce à une bonne sieste que par une grasse matinée, souligne le Doc-teur Sylvie Royant-Parola : « Il ne faut pas trop dormir le matin car on se décale encore plus. C’est comme un jet-lag en voyage : on dérègle l’horloge biologique et on ne se sent pas bien du tout. » Si la fatigue est très im-portante, on peut dormir un cycle complet de sommeil, soit entre une et deux heures, en tout début d’après-midi. Mais cela risque d’« assommer » pour le reste de la journée… Alors que des microsommes de cinq à quinze minutes permettent de prévenir les baisses de régime et de retrouver rapidement son dynamisme.Côté alimentation, un petit déjeuner com-plet a des vertus énergisantes et un repas lé-ger à midi soulage le corps des exubérances nocturnes. Sans oublier, bien sûr, de boire de l’eau pour se réhydrater convenablement. Pratiquer une activité sportive, même mo-dérée, aide à reprendre le dessus, l’idéal

étant de sortir pour s’exposer à la lumière du soleil. L’horloge biologique se recale alors plus facilement et l’humeur, parfois mau-vaise à cause de la fatigue, est améliorée par cette luminosité naturelle.Pas évident non plus d’avoir bonne mine sans sommeil. En effet, celui-ci permet une élimination des toxines et un renouvelle-ment des cellules grâce à la sécrétion des hormones de croissance : la peau se régénère trois fois plus vite en dormant ! « Après une nuit passée à faire la fête, la peau est avachie et le visage bouffi à cause d’un dérèglement des échanges entre élastine et collagène, précise Franck Tainier du spa Nickel. Or ces deux substances, produites naturellement par l’organisme, sont, en quelque sorte, le « matelas » de la peau, qui permet de lui don-ner sa fermeté. Autres effets néfastes, ceux de l’alcool, qui déshydratent l’épiderme, et ceux de la fatigue, qui entraînent un relâchement des muscles et des tissus. » Quant au teint brouillé et terne, il est notamment lié à la fumée de cigarette et à la nicotine qui obs-truent les pores.

Les produits réparateursPour compléter le portrait peu glorieux du fêtard au petit matin, regardons-le dans les yeux… Les cernes sont apparus à cause d’une circulation moins efficace par manque de sommeil : c’est un amas san-guin sur une peau très fine qui induit cette couleur violacée ou marron, selon la pig-mentation de chacun. Ils sont parfois ac-compagnés de poches sous les yeux, ayant pour origine une accumulation de graisse ou d’eau liée à un mauvais drainage.Pas de panique, il existe des solutions ! La plus classique et économique consiste à appliquer un gant rempli de glaçons sur le visage et le contour des yeux. Ce choc ther-mique sollicite la circulation et raffermit les tissus. C’est une recette de grand-mère à utiliser uniquement de façon ponctuelle, car sinon elle risque d’endommager la peau du visage et ses vaisseaux, voire d’engen-drer une couperose. L’industrie cosmétique s’est évidemment emparée de ce filon lu-cratif à coup d’anti-cernes, anti-poches, anti-fatigue. La marque Nickel joue le ton décalé et provoc’ avec des produits sur-tout destinés aux hommes et baptisés par exemple « Lendemain de fête » ou « Atten-tion les yeux ».Cependant, il n’y pas de miracle… Trop de nuits blanches et d’excès occasionnent un vieillissement prématuré de la peau. Et ce n’est pas la conséquence la plus problé-matique. De nombreuses études médicales ont montré qu’une dette chronique de sommeil est nuisible à la santé. « Pour ceux qui ne sont pas de courts dormeurs, c’est-à-dire pour la grande majorité des gens, se contenter en permanence de moins de six heures de sommeil par jour cause une aug-mentation des risques de maladies cardio-vasculaires, de diabète de type II et d’obé-sité, détaille le Professeur Damien Léger, responsable du Centre du sommeil et de la vigilance de l’Hôtel-Dieu, à Paris. Il y a éga-lement des effets préjudiciables sur l’équi-libre psychologique : baisse de la résistance au stress, fragilité émotionnelle, irritabilité, anxiété, etc. »Pour éviter de conjuguer nuits blanches et idées noires, pour continuer de voir la vie en rose, de jour comme de nuit, il faut donc savoir se ménager des temps de repos…

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La micro-sieste est votre amie

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La décoratrice star du Saint-James (8e) ou du Pershing Hall (8e) a droit à sa première rétrospective. A l’origine de l’expression « boutique hôtel », ces résidences luxueuses décalées qui ne cessent de s’ouvrir dans les grandes capitales, Andrée Putman sera ainsi l’objet d’une exposition... à l’Hôtel de Ville. Cette célébration du « bon goût à la française » a lieu de novembre à février.

Si l’on en trouve assez facilement à Londres ou à New York, une piscine sur un toit d’hôtel est quasiment impossible à dénicher sur Paris. Il n’y a d’ailleurs qu’une seule solution : réserver l’une des deux suites en duplex du Murano. Prévoir un gros budget.

Dans le registre « mon smart-phone est une machine à laver », une application permet d’ouvrir sa chambre d’hôtel grâce à son téléphone. On ne sait pas encore si le système sera adopté un jour par les hôtels parisiens, mais sa version bêta est actuellement en test aux Etats-Unis. Inutile, donc utile ?

Sur le modèle des « pop-up stores », les micro-hôtels éphémères commencent à fleurir un peu partout. Après Everland, la chambre container au-dessus du Palais de Tokyo (16e), on aura vu en 2010 « le camion capsule » sur les berges de la Seine ou la caravane de luxe itinérante (avec portier et room service!) dans le centre de Londres. A quand la barque-suite ou le studio montgolfière?

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L’an dernier, le Regent’s (17e) et le Gavarni (16e) inauguraient sur Paris les premiers « écolabels ». Autrement dit, ils s’engageaient à mettre en place un plan développement durable comprenant produits bio au petit-déjeuner ou économies d’eau et d’énergie. Depuis, plus rien, ou presque. Et dire qu’à Copenhague, un hôtel fait fureur en faisant produire de l’électricité à ses clients, sur des vélos reliés à des générateurs...

Jusqu’ici, le top, c’était le lit suspendu au plafond. Une sorte de hamac king size que l’on pouvait croiser au Kube (18e) ou au Five (5e). Plus fort, arrive maintenantle « lit en lévitation » qui donne l’impression de flotterdans les airs. A retrouver au Seven Hôtel (5e).

Le Bar à chocolat au Ca-dran (7e), le Bar à ongles (tout un programme) au Pavillon de la Reine (4e) ou l’Ice Bar au Kube (18e) : pour se différencier de la concurrence, rien de tel qu’un concept... barbant.

Si le Royal Monceau (8e) a déjà ouvert le bal, l’inauguration prochaine de deux palaces de très grand luxe sera l’une des attractions parisiennes de l’année. En décembre, on pourra donc découvrir les atmosphères très « SecondEmpire » du Shangri-La (16e). Quelques mois plus tard, ce sera au tour du Mandarin Oriental (1er) d’ouvrir ses portes après trois ans de travaux. Voilà qui risque d’animer la hype... et les débats sur le thème « la reprise économique n’est pas perdue pour tout le monde ».

La révision complète du Royal Monceau (8e), qui vient d’ouvrir après deux ans de travaux, c’estencore lui. Le concept : transformer ce palace historique en collection de grandes suites façon« loft d’artistes » faussement déguenillés. Conséquence, après le Meurice (1er), le Mama Shelter (19e) et une partie du Kube (18e), l’inarrêtable Starck est une nouvelle fois la star de la rentrée.

de la concurrence, rien de tel qu’un concept... barbant.

Le Bar à chocolat au Ca-), le Bar à ongles

(tout un programme) au Pavillon de la Reine

) ou l’Ice Bar au Kube ) : pour se différencier

de la concurrence, rien de tel qu’un concept... barbant.

Le meilleur endroit pour « spotter » un people dans un bar d’hôtel : derrière les platines du bar. Au Ritz (1er), au Mama Shelter (19e), au Murano (3e), on aura pu observer les Plasticines, Dita Von Teese, Hélène de Fougerolles, ou J.C. de Castelbajac devenir le sélector d’un soir.

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Eric Dahan, 45 ans, réalisa-teur, producteur, photographe, journaliste.« Une fois l’an, je me rends au Mathis, rue de Ponthieu (8e) : je l’aime pour sa clientèle “artistique”, les bons et méchants mots (ce qui revient au même) de Gérald Nanty et les exquises entrées théâtrales de Jean-Luc Chargelè-gue. Hôtel Particulier, avenue Junot (18e) : les éclats de rires lointains de Morgane Rousseau, maîtresse des lieux, entraînant dans l’un des salons tendu de rouge les nuits d’été, contem-porain à l’automne, ou tout lambris et cuir, avec cheminée, pour un cognac passé minuit, les mois d’hiver. Si dans un moment d’égare-ment je devais me retrouver à marcher sans raison dans la capitale, autant que ce soit autour du lac du Bois de Boulogne au crépuscule, un pur Hokusai. »

Hôtel Lotti

1er

Hôtel CostesOn peut aussi y dormir…A force d’évoquer la faune people en résidence permanente au bar et au restaurant, on en ou-blierait presque qu’on peut y dormir. L’expé-rience est pourtant mémorable : les chambres dessinées par Jacques Garcia reprennent l’es-thétique chargée d’inspiration Second Empire chère au décorateur et donnent littéralement l’impression d’entrer dans un tableau d’Ingres. Et si l’on ne trouve pas le sommeil, il est tou-jours possible de plonger dans l’incroyable pis-cine souterraine ouverte en nocturne et équipée d’un système de sonorisation sous-marin…Tendance 25-60 ans. Chambre : 400/750 € ; suite 850 €-2 900 €. Piscine/spa :

jusqu’à 22h. Restaurant : de 7h à 2h (service continu). 239, rue St-

Honoré. 01 42 44 50 00. www.hotelcostes.com Mº Concorde. Noctilien :

N11, N21. Station Vélib’ : 1019.

Hôtel LottiEntre les joailliersNOUVEAU Ce 4 étoiles a épaté son monde en ouvrant une nouvelle aile, histoire de donner un peu plus de cachet à sa décoration plutôt classique. Outre un rafraîchissement bienve-nu des parties communes, le Lotti s’est doté d’un magnifique patio cédant à la mode du mur végétal, parfait pour finir la soirée, ainsi que de 50 nouvelles chambres. Dont cer-taines avec un atout de poids : un balcon sur la place Vendôme. Une alternative bienvenue au Ritz, pour finir sa nuit, où l’on aura une pensée émue pour George Orwell, qui passa dans les plonges de l’hôtel.

Le carrelage de la salle de bains, ambiance Scarface.

classique 25-50 ans. Chambre : 205 €/440€ ; suite : 375 €/1 250 €. Bar ouvert

juqu’à minuit. 7, rue de Castiglione. 01 42 60 60 62. www.hotel-lotti-paris.com

M° Tuileries. Noctilien : N11, N21. Station Vélib’ : 1019.

Le Ritz Increvable?On y trouve « tous les raffinements qu’un Prince puisse souhaiter dans sa propre demeure », disait César Ritz à la fin du XIXe siècle, le fon-dateur du palace le plus célèbre de Paris. A voir les compositions d’orchidées disséminées dans les kilomètres de couloir, réputées pour être les plus belles d’Europe, ou l’exception-nelle piscine d’inspiration grecque, la citation n’a pas pris une ride. Loin des concepts inno-vants développés ailleurs, le Ritz a su préserver son âme de palace historique. Sans quasiment faire d’effort, il sait même garder le contact avec la hype, via les soirées du Ritz Bar.

Le défilé ininterrompu des stars.

classique Tout âge. Chambre : 550 €/870 € ; suite : 800 €/13 650 €. Ritz Bar ou-

vert jusqu’à 2h. 15, place Vendôme. 01 43 16 33 65. www.ritzparis.com

M° Tuileries. Noctilien : N11, N21. Station Vélib’ : 1019, 1021.

3e

Hôtel Murano Ambiance à tous les étagesBeaucoup de people (Estelle Denis, Carole Bouquet ou Laurie Cholewa, entre autres) viennent y finir la soirée, au bar, notamment pour goûter la cinquantaine de vodkas diffé-rentes. Mais c’est dans les 52 chambres de cet antre du design pop que le vrai voyage commence. Ambiance James Bond, avec murs blancs épurés et formes arrondies et un petit gadget électronique qui fait la diffé-rence : le modérateur d’ambiance pour chan-ger la couleur de l’éclairage à l’envi.

Les DJs sets people tous les jeudis.

Tendance30-50 ans. Chambre : 350/650 € ; suites : 750/2 500 €. Cours de cock-

tail : 120 € (les mercredis à 18h30). 13, bd du Temple. 01 42 71 20 00.

www.muranoresort.com M° Filles-du-Calvaire. Noctilien : N01, N14. Sta-

tion Vélib’ : 4107.

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CANAPÉS / TABLES37 avenue de la République - 75011 Paris30 avenue des Gobelins - 75013 Paris57 rue Cambronne - 75015 Paris143 avenue de Wagram - 75017 Paris38 cours de la Liberté - 69003 Lyon

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Esprit Saint-GermainRive Gauche AttitudeIci, on fait comme à la maison – mais une maison du Quartier latin quand même, gar-nie de bibliothèques et où l’on regarde des DVD choisis. Pour faire oublier que l’on est à l’hôtel, il n’y a même pas de réception à proprement parler et le check in se fait en compagnie d’une hôtesse. Au coin du feu, en sirotant une tisane. Même idée pour les chambres : elles sont riquiquis, mais cosy. Avec un peu de chance, on pourra même avoir de belles poutres au plafond, pour se consoler… Avis aux amateurs de roman-tisme Rive gauche.convivial30-60 ans. Chambres : 325 €/560 € ; suites : de 720 €/805 €. 22, rue

Saint-Sulpice. 01 53 10 55 55. www.espritsaintgermain.com M° Saint-

Germain. Noctilien : N14. Station Vélib’: 6022.

L’Hôtel Dans les pas d’Oscar WildeHôtel préféré de l’actrice Eva Green, ce palace concentre tout le charme de la Rive gauche : longue histoire et luxe discret. Côté cour, cet ancien « pavillon d’amour » du XIXe siècle pro-pose un restaurant gastro (1 étoile au Michelin) surmonté d’un impressionnant puits de lumière autour duquel s’organisent les chambres. L’in-contournable Jacques Garcia a su chiner chez les antiquaires le mobilier adéquat pour recréer une ambiance romantique au sens premier du terme. On s’y couchera en pensant à Oscar Wilde qui en fit sa dernière demeure. classique 25-50 ans. Chambre « Mignon » : 250 €/345 € ; chambre « Bijoux » :

300 €/370 € ; Appartement : 590 €/740 €. Menu surprise 4 plats :

95 €. 13, rue des Beaux-Arts. 01 44 41 91 00. www.l-hotel.com M° Saint-

Germain-des-Prés. Noctilien : N14. Station Vélib’ : 6021.

Le Pavillon de la ReineSo chicOuvert il y a vingt-cinq ans par la famille Chevalier, le Pavillon de la Reine a su se ra-fraîchir avant les autres palaces parisiens. Quand l’héritier de la famille, Jérôme, prend en charge la direction, il décide d’une grande campagne de rénovation qu’il confie à Didier Benderli et à son agence Kerylos Intérieur. Achevée l’an dernier, elle aura permis de garder l’élégance traditionnelle de cet hô-tel nommé ainsi en l’honneur d’Anne d’Au-triche, tout en lui insufflant un nouveau dynamisme, via de subtiles touches de mo-dernité, à l’image du spa tout en ligne claire. En cas d’insomnie, on pourra également re-lire les œuvres complètes de Victor Hugo…

L’honesty bar : des spiritueux en accès libre.

classique40-70 ans. Chambre : 330 €/450 € ; suite : 500 €. Champagne : 70 €/

bouteille. Bouquet de fleurs : 30 €. 28, place des Vosges. 01 40 29 19 19.

M° Bastille. Noctilien : N01, N14. Station Vélib’: 4107.

Hôtel Seven Sommeil suspenduNOUVEAU Dans ce nouvel hôtel « conceptuel » né de l’esprit tordu des propriétaires du Five Hôtel dans le 5e arrondissement, les lits ont l’ori-ginalité d’être… en suspension. Ingéniosité architecturale, les lits sont en effet directement bétonnés dans le mur et donnent l’impression de flotter dans la pièce. Pour renforcer cette drôle de sensation d’apesan-teur, le plafond est truffé de fibres optiques qui donnent l’impression de littéralement flotter dans l’espace, d’autant que certaines chambres sont même équipées de baignoires suspendues. Les plus fortunés pourront également essayer les sept suites recréant au choix l’univers d’Alice au pays des Merveilles (avec le lapin encastré dans le mur) ou de Marie-Antoinette. De quoi faire de beaux rêves.

L’écran 3D à l’entrée, pour être plongé tout de suite dans un autre univers.

Tendance25-50 ans. Chambre « La Lévitation » : 133 €/203 € ; suite : 441 € (« 007 ») à 613€ (« Lovez vous »). 20, rue Berthollet.

01 43 31 47 52. www.sevenhotelparis.com M° Gobelins. Noctilien : N01, N122. Station Vélib’ : 13001.

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Bateau JohannaSonges aquatiquesA quelques encablures des grands palaces, le confort est ici beaucoup plus spartiate. Mais si l’on peut se passer d’écrans plats géants et d’un room service toujours disponible et se contenter d’un lit double et d’un salon som-maire, le charme ici est tout autre : sur le Ba-teau Johanna, seule péniche à proposer des chambres d’hôtes en plein cœur de Paris, on peut dormir au gré des clapotis de la Seine. Une expérience unique, complétée par le sourire du sympathique timonier-hôtelier qui apporte les croissants au réveil.Tendance35-60 ans. Port de Solférino. Quai Anatole-France. M° Tuileries. A partir

de 100 €/personne. 4 personnes maximum. www.bateau.johanna.free.fr

Noctilien : N01. 01 45 51 60 83. Station Vélib’ : 7007.

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Pershing Hall Palace discretBoutique hôtel d’une trentaine de chambres bien connue des people qui viennent se réfu-gier au patio sous la verrière, dominé par un beau mur végétal de Patrick Blanc – celui qui aura lancé une mode à la longue postérité. Le Pershing Hall, ancien « présent » du comte de Paris à sa maîtresse, offre une combinai-son réussie de charme haussmanien et de modernisme sobre, conçue par Andrée Put-man. De quoi passer une soirée très roman-tique à l’écart des grands palaces.

Le bar à champagne et ses 50 références.

classique25-60 ans. Chambre : 213 €/247€ ; suite : 383 € (junior) à 1 352€ (VIP).

Lounge avec DJ set ouvert jusqu’à 2h. 49, rue Pierre-Charon. 01 58 36

58 00. M° George-V. Noctilien : N11. Station Vélib’ : 8105.

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Hôtel Amour Le pionnier des concept hôtelsC’était l’un des premiers hôtels « nouvelle gé-nération » à proposer des chambres person-nalisées par des artistes, donnant l’impres-sion de dormir dans un studio photo plutôt que dans un banal 3 étoiles. Mais si le concept est devenu quasiment incontournable au-jourd’hui, les 20 chambres designée chacune par un artiste différent (de Sophie Calle à Terry Richardson) épatent toujours : on a tou-jours des envies ludiques devant la chambre « Jouets » ou des réminiscences de friche in-dustrielle dans la « Tout-alu ». Enfin, pour un tarif plutôt raisonnable pour la capitale, on peut imaginer sans trop se tromper passer la nuit dans la chambre mitoyenne d’un people de passage (Marina Fois, Benjamin Biolay…).classique25-45 ans. Chambre : 150/190 €. Restaurant : env. 30 € à la carte. 8, rue

Navarin. 08 26 10 05 79. M° Cadet. Noctilien : N01, N15. Station Vélib’ : 9020.

Pavillon des Lettres Concept littéraire NOUVEAU Un an après avoir achevé la rénovation du mythique Pavillon de la Reine place des Vosges, Jérome Chevalier lui offre son cousin. Et comme il faut dé-sormais un concept pour chaque nouvelle offre hôtelière, le remplaçant de l’Hô-tel Elysée s’est ouvert en septembre sous le thème de la littérature. Le Pavillon des Lettres offre donc 26 chambres (comme les 26 lettres de l’alphabet) toutes placées sous le haut patronage d’un poète ou d’un écrivain, d’Andersen à Zola. Conçue par Didier Benderli, déjà responsable du Saint James ou des hôtels du groupe Barrière, la déco offre des espaces amples qui mêlent harmonieusement les tons beiges aux références littéraires sous forme de fresques ou de gravures…

L’iPad dans toutes les chambres.

Tendance 30-60 ans. Chambre « Les littéraires » : 300 € ; chambre « Les Belles Lettres : 340 € ; suite « Les Romantiques : 460 €.

12, rue des Saussaies. 01 49 24 26 26, M° Madeleine. Noctilien : N11, N24. Station Vélib’ : 8032.

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Pershing Hall

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Hôtel Arvor Bourgeois bohêmeA l’Arvor, placé discrètement derrière la place Saint-Georges, tout a été conçu comme le juste milieu entre un appartement bobo et une maison de campagne, avec des livres de poche en pagaille, un parquet blanc de type « suèdois » ou des reproductions de Buren. L’usage des couleurs claires, le blanc, le beige ou le vert pomme, renforce d’ailleurs ce sen-timent de « charme discret de la bourgeoi-sie» qu’a voulu créer la propriétaire Nadine Flammarion. Et petit plus non négligeable : du fait de sa proximité avec plusieurs mai-sons de disque, l’Hôtel Arvor est devenu un des lieux de passage favoris des musiciens étrangers et il n’est pas rare d’y croiser les Cocorosie ou Divine Comedy, par exemple.

La mini cour intérieure.

convivial 25-50 ans. Chambre : 141 € (standard) à 221€ (suite). 8, rue Laferriere.

01 48 78 60 92. www.arvor-hotel-paris.com M° Saint-Georges. Noctilien :

N01, N15. Station Vélib’ : 9021.

11e

Jardins du MaraisUn rapport qualité/prix discutableNOUVEAU Si cet hôtel-boutique à la lisière du Marais se veut tendance, ce doit être la tendance d’il y a cinq ans… Ces Jardins re-prennent plus ou moins l’identité visuelle du Murano voisin, mais sans le côté high-tech ou la petite idée mémorable. Malgré tout, l’hôtel pratique des tarifs comparables, voire supérieurs, aux modèles récents : Se-ven Hôtel ou Mama Shelter. A éviter, sauf à bénéficier d’une promotion avantageuse – et comme par hasard, celles-ci fleurissent sur leur site. Tendance25-45 ans. Chambres : 200 €/319 € ; suites : 400 à 500 €. 74, rue Ame-

lot. 01 40 21 20 00. www.lesjardinsdumarais.com M°Filles-du-Calvaire.

Noctilien : N01, N12. Station Vélib’ : 11043.

Le RoyalMonceau Le chef-d’œuvre de StarckNOUVEAU Entreprise depuis deux ans, la rénovation du Royal Monceau avait pour objectif, selon son directeur Sylvain Ercoli, de « redécouvrir l’es-prit de fête et le rayonnement culturel des Années folles ». Pari ambi-tieux, mais tenu : tout en gardant l’esprit de ce palace des années 30 (les lustres sont toujours là), l’inamovible Philippe Starck a recréé chaque es-pace comme un loft d’artiste chic avec une déco élégamment dépareillée… jusqu’à laisser traîner « négligemment » une théière géante de l’artiste Joana Vasconcelos dans le jardin. Mais ce n’est pas tout : dans les mois à venir, le Royal Monceau inaugurera son immense piscine (la plus grande de Paris, dit-on) et une galerie d’art contemporain. Au final, le nouveau Royal Monceau est une sorte d’aboutissement de ce que Starck avait voulu faire pour le Mama Shelter, mais en beaucoup plus haut de gamme : le chef-d’œuvre des hôtels-boutiques.

La guitare dans chaque chambre.

classique30-60 ans. Chambre « studio d’artiste » : 730 € ; chambre « Executive » : 930 € ; suite : 1 200€ (junior) à 12 000 €

(appartement de 160 m2). 37, av. Hoche. 01 42 99 88 00 www.raffles.com/Paris M° Ternes. Noctilien : N01, N11.

Station Vélib’ : 8057.

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Hôtel Arvor

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14e

Villa Royale Montsouris« Riad » princierLa nostalgie d’une langoureuse lune de miel dans un riad luxueux de Marrakech remonte à la surface ? Il n’y a (presque) pas besoin de re-tourner au Maroc. Derrière un immeuble ba-nal proche du parc Montsouris, la Villa Royale Montsouris propose une plongée dans l’uni-vers des résidences orientales… sans jamais sombrer dans le kitsch. Ici, du mobilier aux verres, jusqu’à l’arrondi des portes d’entrée, tout est d’origine. Ne manque que la piscine, mais on peut toujours se consoler avec un thé à la menthe ou filer à la mosquée de Paris…

Ne pas prévoir de before, vu l’isolement du quartier.

Tendance30-60 ans. Chambres : 100 €-200 €. Parking : 25 €. 144, rue de la Tombe-

Issoire. 01 56 53 89 89. www.villa-montsouris.com M° Alésia. Noctilien :

N122, N14. Station Vélib’ : 14109.

18e

Hôtel Kube Ambiance nordiqueSur la mode des hôtels de glace, le cou-sin du Murano, dans le nord de Paris, a lancé, il y a deux ans, son Ice Room : une chambre taillée dans la glace, remplie de sculptures fantasmagoriques. Ouverte seu-lement l’hiver la première année, elle est désormais disponible toute l’année, mais au prix de quelques concessions un peu regrettables. En effet, si l’Ice Room n’est disponible qu’en réservant au préalable la Nordic Suite, elle se trouve en fait dans l’Ice Bar lui-même : impossible donc d’y dormir avant 2 heures du matin, heure à laquelle il faudra traverser une partie de l’hôtel en peignoir pour avoir accès à ses fantasmes nordiques…ephémère 20-50 ans. Chambre de 260 à 460 €, chambre de glace ouverte pen-

dant l’hiver (entre 700 et 1000 €). Bar ouvert jusqu’à 2h (+17 €

pour l’accès à l’Ice bar). 1-5, passage Ruelle. 01 42 05 20 00. www.

kubehotel.com M° La Chapelle. Noctilien : N122, N4340. Station Vé-

lib’ : 18009. Tout âge.

20e

Mama ShelterServices à petit prixDevant la profusion d’espaces bar, d’élé-ments de décors amusants (les pseudo ré-flexions philosophiques dans l’ascenseur) et d’animations (comme les agréables barbecues sur le toit, l’été) du Mama Shel-ter, on en oublie l’essentiel : c’est l’un des seuls hôtels de Paris conçus par un grand designer (Starck, toujours lui) où l’on peut arriver à n’importe quelle heure de la nuit et réserver une chambre à moins de 100 euros. Du coup, confidence d’un ser-veur, la proportion de Parisiens y est très importante. On comprend bien : après une soirée endiablée à la Flèche d’or, il est très agréable de traverser la rue, de se plonger dans des draps douillets et d’éteindre la lampe Mario ou Obélix…

Les films en VOD gratuite, en cas d’insomnie.

Tendance30-50 ans. Chambres : 89 €-200 €. 109, rue de Bagnolet. M° Gambetta.

01 43 48 48 48. www.mamashelter.com Noctilien : N16. Station Vélib’ :

20108.

Jean-Luc Choplin, 60 ans, directeur du Théâtre du Châtelet« Irié, rue Pré-aux-Clercs (7e) : les vêtements Wash, en plus d’être beaux, vous dispensent du pressing. La boutique, remplie d’airs d’opéra avec un Boltanski au mur, est superbe. A deux pas des galeries de mes amis Yvon Lambert et Jacqueline Rabouan-Moussion, celle de Schirman et de Beaucé, rue du Perche (3e) : tenue par deux jeunes femmes exception-nelles et pleines d’audace. L’Arpège, rue de Varenne (7e) : la cuisine d’Alain Pas-sard est d’une folle inventivité et chaque visite s’annonce comme un nouveau spectacle. L’église Saint-Etienne-du-Mont, place Sainte-Geneviève (5e) : pour les improvisations à l’orgue du composi-teur Thierry Escaich. De purs moments de grâce et de recueille-ment, perché sur la mythique colline Sainte-Geneviève. Pierre Hermé, (6e et 15e) : pour son éclair infi niment vanille et pour l’homme, qui est un vrai grand créateur. »

Hôtel Kube

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Que la lumière soit… Pour démarrer du bon pied, mieux vaut rempla-cer l’alarme stridente par un éveil en douceur, plus respectueux de l’horloge biologique. Le simulateur d’aube ou « réveil lumineux » diffuse, pendant une demi-heure, une luminosité qui s’intensifie pour vous tirer des bras de Morphée. Et si cela ne suffit pas, il émet des sons de la nature ou programme la radio, voire la musique de votre iPod/clé USB. Fini les matins chagrins…

On connaissait déjà les pop-up stores, voici main-tenant le pop-up appartement. Ou quand les marques cherchent à créer une « expérience » de fête à leur image dans des lieux de vie éphémères. Après l’Appartement Vitamin Water conçu par An-dré et Lionel au printemps, le Cointreau Privé (on notera le jeu de mot facile) s’est ainsi ouvert pour un mois en octobre dans le 18e. Imaginé par Dita Von Teese, ce gigantesque boudoir-restaurant-club organisé dans les suites de l’ex-Hôtel Particulier reprend les codes des Années folles. Un véritable aspirateur à buzz et à people.

L’excuse du moment pour échapper à un dîner pénible chez les beaux-parents ? Prétexter

le cours de boxe. Avant, personne n’osait, maintenant tout le monde s’y met,

au point qu’il est même vraiment difficile de trouver une place

de libre pour sautiller dans un battling club. Une pirouette

vraiment crédible donc, et beaucoup moins galvaudée que l’inépuisable excuse « piscine »...

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Pendant deux ans, quand on était un jeune beau bizarre, il fallait s’enlaidir pour être branché. S’affubler de grosses lunettes factices. S’envelopper de t-shirts savamment sans forme. Rater consciencieusement son maquillage. Las, maintenant que les sages MGMT ont remplacé les frasques de Pete Doherty dans l’imaginaire collectif, on en revient aux fondamentaux. Chic et classique. Jusqu’à la prochaine.

Ne plus dire « l’art du cocktail », mais « mixologie ». Depuis deux ans, cet anglicisme insupportable pour les puristes, importé du Canada, s’est ainsi immiscé dans tous les en-droits chics où l’on veut apprendre à mélanger vodka, jus de violette et jaune d’œuf : au Murano, au Jazz Club du Méridien ou au 1515 de l’Hôtel Marignan.

La toute jeune société ByNight Sport organise des événements originaux à la fois festifs et sportifs. Seulement éclairés par la lumière noire, les joueurs, habillés et maquillés en blanc ou fluo pour apparaître dans l’obscurité, s’adonnent, en musique, au speed badminton, ping-pong, fitness, volley ou foot. Des matchs en boîte de nuit ? Pratique pour la troisième mi-temps !

Paris à l’heure de New York… Les célèbres delicatessens qui foisonnent dans la Grosse Pomme débarquent dans la capitale française. A la fois épicerie fine et lieu de restauration rapide, le « new deli » à la parisienne propose aussi de boire un café en lisant le journal ou en surfant sur le Net. Une halte urbaine au cadre bien agencé et moderne, comme Chez Jean (quatre magasins à Paris, lancés par Casino et Relay), plus classique et répandue avec les Dailymonop’ et Mini-Monoprix, voire carrément branchée pour le Phantom, (devenu 31rue de Paradis), créé par Lionel, du Baron.

En dix ans, les « bobos » se sont imposés dans l’univers impitoyable des CSP+. Mais voilà que le bourgeois bohème est menacé par une nouvelle espèce en pleine expansion : le bourgeois alternatif. Ce nouvel adjectif renvoie à une attitude rebelle, au sens large (et vague) : de l’économie alternative basée sur le commerce équitable au rock alternatif, en passant par l’altermondialisme. Un BoAl, des BoAux ?!

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Look MaachineCoiffeur à la pleine luneCoiffeur. Depuis vingt-cinq ans, Djelani Maachi suit la croyance populaire qui af-firme que les cheveux poussent plus vite s’ils sont coupés les soirs de pleine lune. Le coiffeur ajoute que les chevelures trop fines ont alors tendance à s’épaissir. Et chez les personnes qui perdent leurs cheveux, la chute est ralentie. Il n’est pas le seul à y croire, il suffit de voir son agenda sur-booké quand l’astre nocturne brille de tous ses feux. Djelani travaille même dehors, di-rectement sous les rayons de pleine lune, jusqu’à 4h, voire 5h du matin !ephémère30-60 ans. 45 € la coupe homme ou femme. Jusque très tard les nuits de

pleine lune, et jusqu’à environ 23h quelques jours avant ; sinon, ouvert

jusqu’à 20h. 40, rue Coquillère. 01 42 33 57 47 www.lookmaachine.com

M° Les Halles. Noctilien : N15, N16. Station Vélib’ : 1024.

3e

Le Murano/cours de mixologieL’atelier du chefNOUVEAU Cours de cocktails. Placé ré-gulièrement dans les listes des meilleurs bars à cocktail de Paris, le bar du Mura-no dévoile quelques-uns de ses secrets à l’heure de l’apéro. Qu’il s’agisse des do-sages millimétrés du mojito, du bon manie-ment du shaker ou des mariages osés des liqueurs Marie Brizard (accessoirement le sponsor des ateliers), le barman en chef Nicolas Humbert délivre la théorie et la pratique du bon mixologue. Mieux vaut être particulièrement attentif, car chaque participant doit aussi appliquer ces prin-cipes en passant derrière le bar. Au bout d’une heure et demie, on pourra ramener chez soi la mallette du cours, avec l’équi-pement complet, un livre de 10 recettes exclusives du Murano et quelques alcools.Tendance30-45 ans. 120 € pour 1h30. Sur demande du jeudi au dimanche jusqu’à

22h (mardi et mercredi jusqu’à 20h) selon disponibilité du chef. 13, bd

du Temple. 01 42 71 20 00. www.muranoresort.com M° Filles-du-Calvaire.

Noctilien : N01, N14. Station Vélib’ : 11040.

4e

L’Usine BeaubourgSoirées sportivesNOUVEAU Salle de sport. Pour un bon décrassage nocturne, il est préférable de ne pas trop forcer. C’est ce que propose l’Usine Beaubourg avec ses nouveaux cours du soir. Le lundi, on s’essaiera au « Virgin Yoga », une version allégée insis-tant sur les mouvements de base : parfait pour commencer la semaine en douceur. Le mercredi, on augmente le rythme avec le « groove cardio », des exercices d’endu-rance qui mêlent astucieusement pas de danse et « low impact aerobic », une forme de step peu agressive. On pourra ensuite enchaîner avec des exercices légers jusqu’à 23h, en profitant des douces variations de l’éclairage « intelligent » et des superbes caves voûtées de l’Usine Beaubourg. Tendance30-50 ans. Abonnement/an : 1 550 €. Semestre : 990 €. Séance coach :

61 à 99 €. Nocturnes en semaine jusqu’à 23h. Virgin Yoga lundi de 20h à

21h30. Groove cardio mercredi jusqu’à 21h30. 16-20, rue Quincampoix.

01 44 61 31 31. www.usineopera.com M° Rambuteau. Noctilien : N12,

N13, N14, 23, N144. Station Vélib’ : 4020.

Marc-Olivier Wahler, 46 ans, directeur du Palais de Tokyo« Pizzeria Le Coq, rue Traversière (12e) : un pizzaïolo égyptien, la meilleure pizza de Paris. Le stand sicilien du marché d’Aligre (12e) : “Sicilia !”, clamé les larmes aux yeux par le maraîcher. Nomiya, sur le toit du Palais de Tokyo, avenue du Président-Wilson (16e) : une table d’hôte pour douze personnes dans le ciel de Paris. »

L’Usine Beaubourg

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5e

Piscine PontoiseTrois couleurs-BleuPiscine. Faire trempette ici, c’est s’immerger dans l’architecture des années 1930 : le bas-sin, surplombé par une belle verrière, est en-touré de cabines rétro aux portes azur. Une couleur qui a inspiré Kieslowski pour son film « Bleu ». D’autres personnalités l’ont précé-dé, comme Johnny Weissmuller, mémorable Tarzan. Ou le Commandant Cousteau qui, en 1936, testa pour la première fois le sca-phandre de plongée. Et si faire des longueurs vous ennuie, il y a toujours la salle de muscu, l’espace cardio-training ou le sauna.classique25-55 ans. Entrée : 10 € pour les nocturnes. Nocturnes du lundi au ven-

dredi de 20h15 à 23h45. 18, rue de Pontoise. 01 55 42 77 88. www.

clubquartierlatin.com M° Maubert-Mutualité. Noctilien : N15, N22. Sta-

tion Vélib’ : 5019.

8e

Cercle GaillonTournois VIPSalle de jeu privée. Ouverte en 1931 comme la succursale du mythique Multicolore de Poincarré, cette salle de jeu intime (moins de 100 m2) a su s’adapter à la folie poker tout en gardant sa marque de fabrique : discrétion et sélection du public. Introduits en 2006, les tournois de Hold’em et d’Omaha aux droits d’entrée importants (au moins 200 euros) at-tirent quelques-uns des meilleurs joueurs de France… et quelques personnalités. Il n’est pas rare d’y croiser Estelle Denis, Vikash Dho-rasoo, Bruno Solo, Bruce Toussaint et autres célébrités ne dédaignant pas les parties de free roll se terminant jusqu’au bout de la nuit.classique35-60 ans. Inscription annuelle avec parrainage obligatoire: 200 €.

Droit d’entrée dans les tournois : de 300 € à 2 250 €. Blinds minimum :

50 €/100 €. Tous les jours de 15h à 6h (carte d’identité obligatoire).

11, rue de Berri. 01 40 75 09 02. www.cerclegaillon.net M° George-V.

Noctilien : N11, N24. Stations Vélib’ : 8003, 8041.

Publicis Drugstore Goût de luxeMultistore. Derrière la façade moderne en verre, les 3 000 m2 sur deux niveaux font re-vivre l’esprit du drugstore originel : celui de Marcel Bleustein-Blanchet qui voulait mettre « le luxe à la portée de tous les Parisiens » dans les années 1950. Les hédonistes chic, insomniaques ou fêtards, flânent d’un espace à l’autre, entre les boutiques Petrossian et Pierre Hermé, l’épicerie fine, les caves à vins et à cigares, la brasserie ou le kiosque à jour-naux français et internationaux. Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées.classique30-65 ans. Pharmacie, tabac, épicerie et librairie tous les jours jusqu’à

2h ; cave à vins jusqu’à 23h30. 133, av. des Champs-Elysées. 01 44 43

79 00 www.publicisdrugstore.com M° Charles-de-Gaulle-Etoile. Nocti-

lien : N11, N24. Station Vélib’ : 8052.

9e

Spa des Cinq MondesLe spa en beforeSpa. Alors que c’est après une journée de bou-lot intense que l’on aurait envie de s’abandon-ner entre des mains expertes, il est très difficile de trouver un spa ouvert après 20h. A moins de viser les spas de palaces hors de prix (hô-tel Barrière, Ritz…), on choisit les nocturnes du mardi et du jeudi au Spa des Cinq Mondes. Tête de pont de la marque de cosmétiques exo-tiques du même nom, ce spa propose ainsi de se délasser le soir dans le hammam ou le bain japonais, de se « refaire un visage », avec le gommage « Purée de Papaye », ou de s’essayer au massage tonifiant et antioxydant « Crème de Café ». Les Valentins fatigués préféreront partager leurs soins avec le « Rituel de félicité à deux » avant d’aller dîner.classique30-60 ans. Massage du dos : 49 € (30 min). Massage brésilien « crème

de café » : 96 € (1h). Rituel de félicité à 2 : 375 € (2h). Rituel tropical

revivifiant : 182 € (2h). Nocturnes mardi et jeudi jusqu’à 22h (20h le reste

de la semaine). 6, square de l’Opéra-Louis-Jouvet. 01 42 66 00 60. www.

cinqmondes.com M° Opéra. Noctilien : N15, N16. Station Vélib’ : 9106.

Jérôme De-lormas, 47 ans, directeur géné-ral de la Gaîté Lyrique« Kaiseki, restau laboratoire, rue André-Lefebvre (15e) : restaurant et traiteur. Hisayuki Takeuchi est un chef créateur d’accords, de saveurs, tout en sachant nous régaler dans la plus pure tradition japonaise. La Maison Rouge, bd de la Bastille (12e) : lieu d’art contempo-rain qui dépasse les clivages et privilégie les rencontres et expériences, créé par un amateur d’art et collection-neur privé. Rues du Faubourg-St-Denis et du Faubourg-St-Martin (10e) : juste pour le plaisir de marcher dans ces rues vivantes… Le parc de la Villette (19e) : lieu vivant où des institutions culturelles diverses côtoient les pratiques spontanées. Le centre Fleury-Goutte d’Or-Barbara, rue Fleury (18e) : dédié aux musiques actuelles émergentes dans un quartier popu-laire. Sandwich ou petits plats bio, musiques de tous les continents, débats. Chaleureux et accueillant. »

Piscine Pontoise

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10e

Phantom*Concept storeNOUVEAU Epicerie-resto-bar. C’est le der-nier-né des lieux de Lionel, patron du Baron et de la Fidélité voisine. Dans ce 10e qu’il connaît bien et qui se boboïse à grand pas, il a ouvert un endroit hybride : esprit « deli » à la new-yorkaise avec des produits du terroir bio, à la française, avec sa touche branchée. On vient ici pour faire ses courses à l’épicerie, on en profite pour boire un café ou manger avec des potes, on assiste à un vernissage d’arts graphiques, on lit le journal en écoutant un DJ. Pas de routine en vue !* Récemment rebaptisé : 31 rue de Paradis…Tendance25-45 ans. Du lundi au mercredi jusqu’à 18h, du jeudi au samedi

jusqu’à minuit. 31, rue de Paradis. 01 40 22 05 55. M° Gare-de-l’Est.

www.31ruedeparadis.com Noctilien : N14, N140, N141, N142, N143,

N144, N145. Station Vélib’ : 10019.

13e

Itinérances photographiquesPrises de vue nocturnesCours de photo de nuit. Dans la lignée de ses « stages balades » à la découverte du Pa-ris méconnu, ces Itinérances proposent des cours de nuit pour déjouer les impénétrables mystères de l’ouverture et du flash. Mini cours théorique et dîner convivial, déambu-lation entre Chinatown et les quais pour s’at-taquer aux prises de vue statiques et en mou-vement (les fameux danseurs de tango qui s’entraînent quai Saint-Bernard). En fin de soirée, on retourne au studio pour approfon-dir quelques notions de retouche d’images.convivialTout âge. Séance : 150 € (avec dîner). Stage, 1 fois/mois de 17h à minuit.

12, rue des Cinq-Diamants. 09 51 73 29 46 www.itinerancesphoto.org

M° Corvisart. Noctilien : N15, N22, N31. Station Vélib’ : 13022.

16e

Bowling FochStrike !Bowling. Ringard ? Pas quand des bandes de fashionistas hystériques se lancent dans la compétition ! Les 15 pistes sont envahies par la hype parisienne lors des soirées Le-bowski Show organisées de temps en temps par Johanna Senyk, Sacha Lucas et Rasmus Michau. Ce qui est rare est chic ! Et leurs ca-marades de jeu sont à la hauteur : équipes des magasins et marques Colette, Karl Lager-feld, Pierre Hardy, Vuitton, Moët et Chandon, mais aussi de la Galerie Emmanuel Perrotin, de Tête d’Affiche ou de Citizen K. Que du beau monde qui finit la nuit dans la disco-thèque attenante, Le Duplex.Tendance20-45 ans. Entrée : 4 à 6,90 €. Location de chaussures : 2,10 €. Du

lundi au jeudi de 17h à 2h, vendredi de 17h à 4h, samedi de 14h à 5h

et dimanche de 14h à 2h. Face au 8, av. Foch. 01 45 00 00 13. www.

bowling-foch.com M° Charles-de-Gaulle-Etoile. Noctilien : N11, N24, N53.

Station Vélib’ : 16103.

17e

ElyfleursLe fleuriste du show-bizFleuriste. Besoin urgent d’un bouquet de 150 roses à 4h du matin ? Une seule solution, ap-peler Elyfleur, unique fleuriste de Paris à tra-vailler 24h/24h. Ouvert depuis vingt-deux ans, c’est le partenaire incontournable du monde de la nuit, fournissant jusqu’aux heures les plus indues people, palaces, milliardaires saoudiens ou simples fêtards romantiques. Leur meilleur souvenir ? Jeter des milliers de pétales de roses du pont de l’Alma sur une pé-niche où était fêté un mariage russe…classiqueTout âge. Bouquets : 15 € à 150 €. Tous les jours, 24h/24h. 82, av. de

Wagram. 01 47 66 87 19. M° Charles-de-Gaulle-Etoile. Noctilien : N16,

N52. Station Vélib’ : 17026.

Marc-Antoine Barrois, 26 ans, designer de mode« Le Musée de la vie romantique, rue Chaptal (9e) : je trouve Paris ressourçant. Parfois calme et poétique et d’autres fois vibrant, éclatant des néons du boulevard. Chez Grenouille, rue Blanche (9e) : revisite le terroir dans un lieu sans prétention où l’important est ce qu’il y a dans l’as-siette : terrines, veau orloff réinterprété en prince Orloff, cochon de lait au foie gras… La bibliothèque des Arts-Déco, rue de Rivoli (1er) : je consulte régulière-ment les archives de la collection Maciet. Le calme et l’his-toire du lieu (sous le Louvre) inspirent. J’aime fl âner aux puces de Saint-Ouen (93) et découvrir toute sorte d’objets insolites, importants et beaux. »

Bowling Foch

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Cercle WagramLe juste milieuCercle. Certainement moins select qu’à l’Aviation Club de France et qu’au Cercle Gaillon, le Cercle Wagram ne tombe pas non plus dans les excès inverses de cer-taines autres salles parisiennes, plombées par des joueurs et des portiers parfois agressifs – sans parler de feu le Cercle Concorde, fermé pour ses liens avec le grand banditisme… Dans une ambiance conviviale, pas forcément m’as-tu-vu, le club est devenu le plus couru de la capi-tale, aussi bien chez les « pros » que les acheteurs ne voulant pas forcément faire des folies avec leur argent. De quoi pro-mettre des tournois endiablés à plus de 100 personnes petit matin. Attention toutefois à la fièvre du jeu…

Deux terrasses extérieures pour les fumeurs.

Tendance25-50 ans. Droits d’inscription (non obligatoires) : 100 €/an. Droits d’en-

trée tournois : de 50 € à 2 000 €. Café : 1 €. Pas de dress code. Service

voiturier, service restauration. Tous les jours de 14h à 6h. 47, rue de

Wagram. 01 43 80 65 13. M° Ternes. Noctilien : N11, N24, N53, N153.

Stations Vélib’ : 8055, 17045.

19e

Espace sportif PailleronPolyvalentPiscine et patinoire. Comme l’hiver der-nier, les soirées « On Ice » et leurs excel-lents DJs transforment l’espace en une piste branchée au line-up électro pointu. Mais on patine aussi en musique les autres jours, à l’instar de Vincent Cassel ou des as de la glisse qui zigzaguent entre les débutants. Ceux qui préfèrent l’eau à la glace barbotent dans la piscine voisine, construite en 1933 et classée monument historique. Outre le bassin de 33 mètres, on trouve un espace ludique avec spa, boule à vagues et bains massant, ainsi qu’un centre de fitness et un sauna. Pour une remise en forme totale !TendanceTout âge. Entrée : 4,80 € en nocturne pour la piscine ; 6 à 10 € en noc-

turne pour la patinoire. Piscine du lundi au jeudi jusqu’à 22h30, vendredi

et samedi jusqu’à minuit et dimanche jusqu’à 18h ; patinoire lundi, mardi

et jeudi jusqu’à 20h30 (22h pendant les vacances), mercredi jusqu’à

22h, vendredi et samedi jusqu’à minuit et dimanche jusqu’à 18h. 32,

rue Edouard-Pailleron. 01 40 40 27 70. www.pailleron19.com M° Bolivar.

Noctilien : N13, N41, N42, N45. Station Vélib’ : 19119.

94 - Rungis

Marché international de RungisIl est 5h, Paris s’éveille…Après une nuit passée à bambocher, les in-somniaques ou noctambules invétérés peu-vent découvrir l’envers du décor en visitant le plus grand marché de produits frais au monde. Trois heures à sillonner les diffé-rents espaces de Rungis avec un guide : la marée (poissons et fruits de mer), la bouche-rie, le coin produits laitiers et traiteur, les fruits et légumes, les fleurs. L’ambiance est particulièrement festive en décembre. Après le plaisir des yeux, place à celui des papilles avec un petit déjeuner du terroir dans un res-taurant au cœur du marché. Ici, c’est tous les jours le Salon de l’agriculture !classique20-70 ans. 75 € le transport, la visite guidée et le brunch. Le 2e vendredi

du mois, de 5h à 10h env. RDV place Denfert-Rochereau pour prendre le

bus. 0 892 700 119. www.visiterungis.com

Marché international de Rungis

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Page 116: Nouvel obs   paris la night

Boulangeries

Snack Time 97, bd Saint-Germain. Tous les jours,

24h/24h. M° Saint-Germain-des-Prés. Vélib’ : station 6028,

6, rue des Quatre-Vents. Noctilien : N13 et N01.

mic mac 123, bd Bessières. Tous les jours, 24h/24h,

sauf le mardi. M° Porte-de-Clichy. Vélib’ : station 17011, 4,

rue Fragonard. Noctilien : N51 et N15.

chez Tina 1, rue Lepic. Du lundi au vendredi jusqu’à

4h30, le week-end jusqu’à 7h. M° Blanche. Vélib’ : station

18043, 55, bd de Clichy. Noctilien : N01.

Epiceriesepicerie de la STaTion Service avia 6, bd Raspail.

Tous les jours, 24h/24. Tél. : 01 45 48 43 12. M° Rue-du-

Bac. Vélib : station 7005, face au 2, bd Raspail. Noctilien :

N02.

epicerie eT cave a vinS du publiciS drugS-Tore 133, av. des Champs-Elysées. Tous les jours de 8h

à 2h (cave à vins de 11h à 23h30). Tél. : 01 44 43 76 31

(ou 01 44 43 76 28 pour la cave à vins). M° Charles-de-

Gaulle-Etoile. Vélib’ : station 8052, 2, rue Balzac. Noctilien :

N11 et N24.

31, rue de paradiS ex-Phantom. Du lundi au mer-

credi jusqu’à 18h, du jeudi au samedi jusqu’à minuit. 01

40 22 05 55. M° Gare-de-l’Est. Vélib’ : station 10019.

Noctilien : N14, N140, N141, N142, N143, N144 et N145.

8 a huiT, epicerie de la STaTion Service bp

151, rue de la Convention . Tous les jours, 24h/24.

Tél. : 01 48 28 12 62. M° Convention ou Boucicaut.

Vélib : station 15053, 250, rue Lecourbe. Noctilien :

N13, N62.

Supermarchés monop’ SainT-deniS 131, rue Saint-Denis. Du lundi

au samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 44 76 99 34. M°

Etienne-Marcel.

monop’ bourSe 4, rue de la Bourse. Du lundi au sa-

medi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 47 03 83 50. M° Bourse.

monop’ SainT-marTin 17, bd Saint-Martin. Du lundi

au samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 44 54 51 52. M°

République.

monop’ Turbigo 65, rue de Turbigo. Du lundi au samedi

de 8h à minuit. Tél. : 01 44 54 37 63. M° Arts-et-Métiers.

monop’ beaubourg 135, rue Saint-Martin. Du lundi

au samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 49 96 41 15. M°

Rambuteau.

monop’ SebaSTopol 6, bd de Sébastopol. Du lundi au sa-

medi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 44 78 03 62. M° Châtelet.

monop’ auSTerliTz 16, bd de l’Hôpital. Du lundi au

samedi de 8h à minuit. Tél. : 01 42 17 45 70. M° Gare-

d’Austerlitz.

monop’ Sorbonne 35, bd Saint-Michel. Du lundi au sa-

medi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 40 46 60 00. M° Cluny-La

Sorbonne.

monop’ luxembourg 33, rue de Vaugirard. Du lundi au

samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 53 63 41 14. M° Rennes.

monop’ monTparnaSSe 55 bis, bd du Montparnasse. Du

lundi au samedi de 8h30 à minuit. 01 42 84 80 40. M°

Montparnasse-Bienvenüe.

monoprix SainT-michel 2, bd Saint-Michel. Du lundi au

samedi de 9h à minuit. Tél. : 01 44 32 05 00. M° Saint-

Michel.

daily monop’ miromeSnil 28, rue de la Boétie. Du

lundi au samedi de 9h à minuit. M° Miromesnil.

monoprix elySeeS 52, av. des Champs-Elysées. Du lundi

au samedi de 9h à minuit. Tél. : 01 53 77 65 65. M° Fran-

klin-Roosevelt.

monop’ la pepiniere 6, rue de la Pépinière. Du lundi au

samedi de 8h à minuit. Tél. : 01 45 22 79 30. M° Saint-

Lazare ou Saint-Augustin.

monop’ châTeaudun 12, rue de Châteaudun. Du

lundi au samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 44 91 81 80.

M° Notre-Dame-de-Lorette.

monop’ pigalle 1-3, place Pigalle. Du lundi au samedi de

8h30 à minuit. Tél. : 01 53 32 77 80. M° Pigalle.

monop’ gare de l’eST 13, rue du 8-Mai-1945. Du

lundi au samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 40 38 82 80.

M° Gare-de-l’Est.

monop’ magenTa 162, bd Magenta. Du lundi au samedi

de 8h30 à minuit. Tél. : 01 44 91 69 90. M° Barbès.

monop’ place de roubaix 24, rue de Dunkerque. Du

lundi au samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 53 32 85 30.

M° Gare-du-Nord.

monop’ baSTille 62, rue de la Roquette. Du lundi

au samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 43 38 14 40. M°

Bastille.

monop’ malTe 48, rue de Malte. Du lundi au samedi de

8h30 à minuit. Tél. : 01 48 07 20 62. M° République.

monop’ gare de lyon 4, rue de Lyon. Du lundi au

samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 55 78 84 60. M° Gare-

de-Lyon.

monop’ leclerc 69, av. du Général-Leclerc. Du

lundi au samedi de 8h30 à minuit et le dimanche de 9h à

13h. Tél. : 01 45 38 95 66. M° Alésia.

monop’ enTrepreneurS 77, rue des Entrepre-

neurs. Du lundi au samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 40 58

47 30. M° Commerce.

monop’ Felix Faure 88, avenue Félix-Faure. Du lundi au

samedi de 8h30 à minuit. 01 40 60 87 70. M° Lourmel.

monop’ lourmel 81, rue de Lourmel. Du lundi au

samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 40 58 48 06. M°

Charles-Michels.

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Page 117: Nouvel obs   paris la night

monop’ vaugirard 327-329, rue de Vaugirard. Du lundi

au samedi de 8h30 à minuit. 01 56 56 81 90. M° Conven-

tion.

monop’ boulainvillierS 7, rue Boulainvilliers. Du

lundi au samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 53 92 26 10.

RER C Kennedy-Radio-France.

monop’ vicTor hugo 29, avenue Victor-Hugo. Du lundi

au samedi de 8h à minuit. Tél. : 01 40 67 05 80. M° Kléber.

monop’ Jean-JaureS 200, avenue Jean-Jaurès. Du

lundi au samedi de 8h30 à minuit. Tél. : 01 53 38 43 80.

M° Porte-de-Pantin.

49, place du Marché Saint-Honoré. Tél : 01 47 03 60

00. M° Pyramides. Vélib : station 2020, 2, rue Danielle-

Casanova. Noctilien : N11, N15, N16, N24.

18, rue du Croissant. Tél : 01 44 88 18 00. M° Bourse.

Vélib : station 2017, 1, rue Léon-Cladel. Noctilien : N15,

N16.

4 bis, rue aux Ours. Tél : 01 42 76 13 00. M° Etienne-

Marcel. Vélib : station 3014, face au 34, rue du Grenier-

Saint-Lazare. Noctilien : N12, N13, N14, N23.

27, boulevard Bourdon. Tél : 01 40 29 22 00. M° Bas-

tille. Vélib : station 4007, bd Bourdon. Noctilien : N1, N2,

N11, N16.

4, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève. Tél : 01 44 41

51 00. M° Maubert-Mutualité. Vélib : station 5007, 39, rue

des Ecoles. Noctilien : N15, N22.

78, rue Bonaparte. Tél : 01 40 46 38 30. M° Saint-

Sulpice. Vélib : station 6003, 15, rue du Vieux-Colombier.

Noctilien : N2, N12, N13.

9, rue Fabert. Tél : 01 44 18 69 07. M° Invalides. Vélib :

station 7016, 13, rue Surcouf. Noctilien : N1, N2.

1, av. du Général-Eisenhower. Tél : 01 53 76 60 00. M°

Champs-Elysées-Clemenceau

Vélib : station 8029, 1, av. Franklin-Roosevelt. Noctilien :

N11, N24.

14, rue Chauchat. Tél : 01 44 83 80 80. M° Le Peletier.

Vélib : station 9013, 20, rue de la Grange-Batelière. Noc-

tilien : N15, N16.

26, rue Louis-Blanc. Tél : 01 53 19 43 10. M° Louis-

Blanc. Vélib : station 10110, 10, rue Louis-Blanc. Noctilien :

N13, N41, N42, N45.

14, passage Charles-Dallery. Tél : 01 53 36 25 00.

M° Voltaire. Vélib : station 11006, 169, av. Ledru-Rollin.

Noctilien : N16, N34.

80, avenue Daumesnil. Tél : 01 44 87 50 12. M°

Reuilly-Diderot. Vélib : station 12011, 160, rue de Charen-

ton. Noctilien : N33.

144, bd de l’Hôpital. Tél : 01 40 79 05 05. M° Place-

d’Italie. Vélib : station 13010, face au 11, place d’Italie.

Noctilien : N15, N22, N31.

114, avenue du Maine. Tél : 01 53 74 14 06. M°

Gaîté. Vélib : station 14103, 132-136, av. du Maine. Noc-

tilien : N63.

250, rue Vaugirard. Tél. : 01 53 68 81 00. M° Vau-

girard. Vélib : station 15038, 18, place Adolphe-Cherioux.

Noctilien : N13, N62.

62, avenue Mozart. Tél. : 01 55 74 50 00. M° Ra-

nelagh. Vélib : station 16027, 79, avenue Mozart. Nocti-

lien : N53.

19, rue Truffaut. Tél. : 01 44 90 37 17. M° Place-

de-Clichy. Vélib : station 17012, face au 16, rue des Bati-

gnolles. Noctilien : N15, N51.

79, rue de Clignancourt. Tél. : 01 53 41 50 00. M°

Marcadet-Poissonniers. Vélib : station 18022, 57, rue Mar-

cadet. Noctilien : N14, N44.

3, rue Erik-Satie. Tél. : 01 55 56 58 00. M° Ourcq.

Vélib : station 19031, 8, rue Manin . Noctilien : N13, N41,

N45.

3, rue des Gâtines. Tél. : 01 44 62 48 00. M° Gam-

betta. Vélib : station 20025, 13, rue des Gâtines. Noctilien :

N16, N34.

milk leS halleS 31, bd Sébastopol. Tous les jours,

24h/24. Tél. : 01 40 13 06 51. M° Les-Halles. Vélib’ : sta-

tion 1005, 3, rue de la Cossonnerie. Noctilien : N12, N13,

N14 et N23.

milk opera 28, rue du Quatre-Septembre. Tous les

jours, 24h/24. Tél. : 01 40 06 00 70. M° Quatre-Sep-

tembre. Vélib’ : station 2012, 10, rue de Choiseul. Nocti-

lien : N15 et N16.

milk panTheon 17, rue Soufflot. Tous les jours,

24h/24. Tél. : 01 43 54 55 55. RER B Luxembourg. Vélib’ :

station 5106, 22, rue Cujas. Noctilien : N14, N21 et N122.

milk SainT-michel 53, rue de la Harpe. Tous les jours,

24h/24. Tél. : 01 44 07 38 89. M° Cluny-la-Sorbonne. Vé-

lib’ : station 5001, 32, rue de la Harpe. Noctilien : N12,

N13, N14, N21, N122.

milk monTparnaSSe 5, rue d’Odessa. Tous les

jours, 24h/24. Tél. : 01 43 20 10 37. M° Montparnasse-

Bienvenüe. Vélib’ : station 14127, 5-7 rue d’Odessa. Nocti-

lien : N01, N02, N12 et N13.

Plombiersacademie arTiSanaT dépannage 7j/7, 24h/24 (plombe-

rie, chauffe-eau, fuite d’eau, etc.). Tél. : 06 68 76 10 00.

aSi (acTion Service inTervenTion) dépannage 7j/7,

24h/24. Tél. : 06 25 89 10 38.

aSpv dépannage 7j/7, 24h/24. Tél. : 06 59 67 91 50.

max depannage dépannage 7j/7, 24h/24 (plomberie,

chauffe-eau, fuite d’eau, etc.). Tél. : 01 43 41 80 11.

parTouT chez vouS dépannage 7j/7, 24h/24. Tél. : 06

60 49 09 22.

STyx aSSiSTance dépannage 7j/7, 24h/24 (plomberie,

chauffe-eau, fuite d’eau, etc.). Tél. : 06 62 34 16 55.

SerruriersacceS ServiceS dépannage 7j/7, 24h/24 (serrurerie,

ouverture de portes, etc.). Tél. : 06 25 17 73 19.

acTion SecuriTe pariS (aSp) dépannage 7j/7, 24h/24

(serrurerie, ouverture de portes, etc.). Tél. : 06 22 40 53 78.

adS dépannage 7j/7, 24h/24 (serrurerie, ouverture de

portes, etc.). Tél. : 0 800 400 433

baTi Service dépannage 7j/7, 24h/24 (serrurerie, ouver-

ture de portes, etc.). Tél. : 01 46 36 26 26

malar dépannage 7j/7, 24h/24 (serrurerie, ouverture de

portes, etc.). Tél. : 06 09 84 02 61.

SoS Serrurier dépannage 7j/7, 24h/24 (serrurerie, ou-

verture de portes, etc.). Tél. : 0 800 040 811

STremler laroche dépannage 7j/7, 24h/24 (serrurerie,

ouverture de portes, fermetures provisoires). Tél. : 06 12

75 53 34.Tous travauxabF (arTiSan baTimenT Francilien) dépannage 7j/7,

24h/24 (serrurerie, plomberie, électricité, vitrerie, chauf-

fage). Tél. : 06 64 93 05 05.

a pariS depannage dépannage 7j/7, 24h/24 (serrurerie,

plomberie, électricité, chauffage). Tél. : 06 67 24 24 24.

aSSiSTance pro ServiceS dépannage 7j/7, 24h/24

(serrurerie, plomberie, vitrerie, etc.). Tél. : 06 40 23 28 45.

eTS laroche dépannage 7j/7, 24h/24 (serrurerie, plom-

berie, vitrerie, chauffage). Tél. : 01 47 04 41 08.

laFonT pere eT FilS dépannage 7j/7, 24h/24 (serrurerie,

plomberie, électricité). Tél. : 0 800 80 58 58 (appel gratuit).

legroS pere eT FilS dépannage 7j/7, 24h/24 (serrure-

rie, plomberie, électricité, vitrerie, chauffage, maçonnerie).

Tél. : 01 42 45 04 09.

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Page 118: Nouvel obs   paris la night

abadia aFlorelia 38, av. de la République. Du

lundi au samedi jusqu’à 21h. Tél. : 01 48 05 87 98. M°

République. Vélib’ : station 11109, 1, rue de la Pierre-Levée.

Fleur de nuiT 22, bd Richard-Lenoir. Tous les jours

jusqu’à 22h. Tél. : 01 43 55 06 02. M° Bastille. Vélib’ :

station 11033, 23, bd Richard-Lenoir.

elyFleur 82, av. de Wagram. Tous les jours 24h/24h.

Tél. : 01 47 66 87 19. M° Etoile. Vélib’ : station 17026,

105, rue Jouffroy-d’Abbans. Noctilien : N11.

au 13, place de la république tous les jours

jusqu’à 22h. M° République. Vélib’ : station 3004, 19,

place de la République.

au 32 eT au 58, av. deS champS-elySeeS tous les

jours, 24h/24h. M° Franklin-Roosevelt. Vélib’ : station

8040, 68, rue Pierre-Charron. Noctilien : N11 et N24.

publiciS drugSTore 133, av. des Champs-Elysées. Tous

les jours de 8h à 2h. M° Charles-de-Gaulle-Étoile. Vélib’ :

station 8052, 2, rue Balzac. Noctilien : N11 et N24.

au 14, bd de la madeleine tous les jours, 24h/24h.

M° Madeleine. Vélib’ : station 8005, 4, place de la Made-

leine. Noctilien : N11, N53 et N16.

au 2, bd monTmarTre tous les jours, 24h/24h. M°

Grands-Boulevards. Vélib’ : station 2010, 21, rue d’Uzès.

Noctilien : N15 et N16.

au 16, bd de clichy tous les jours, 24h/24h. M°

Blanche. Vélib’ : station 18042, 36, bd de Clichy. Noctilien :

N15 et N01.

virgin megaSTore livres, DVD, CD, billetterie de spec-

tacles, etc. 5, bd Montmartre. Du lundi au jeudi de 10h à

23h, vendredi et samedi de 10h à minuit. Tél. : 01 40 13 72

13. www.virginmegastore.fr M° Grands-Boulevards. Vélib’ :

station 2108, 42, rue Vivienne.

la belle horTenSe librairie, café littéraire et même

cave à vins. 31, rue Vieille-du-Temple. Tous les jours de 17h

à 2h. Tél. : 01 48 04 71 60. www.cafeine.com M° Hôtel-

de-Ville. Vélib’ : station 4013, 50, rue Vieille-du-Temple.

Noctilien : N11 et N16.

ShakeSpeare & company librairie anglophone. 37,

rue de la Bûcherie. Tous les jours de 10h à 23h, samedi

et dimanche à partir de 11h. Tél. : 01 43 25 40 93. www.

shakespeareandcompany.com M° Saint-Michel. Vélib’ :

station 5009, 6, rue du Fouarre.

boulinier livres, DVD, CD, etc. 20, bd Saint-Michel.

Lundi, vendredi et samedi de 10h à minuit, du mardi au

jeudi de 10h à 23h, dimanche de 14h à minuit. Tél. : 01 43

26 90 57. www.boulinier.com M° Cluny-la-Sorbonne. Vélib’:

station 5001, 32, rue de la Harpe.

l’ecume deS pageS 174, bd Saint Germain. Tous les jours

de 10h à minuit, dimanche de 11h à 22h. Tél. : 01 45 48

54 48. www.ecumedespages.fr M° Saint-Germain-des-Prés.

Vélib’ : station 6024, 55, rue des Saints-Pères.

la hune 170, bd Saint-Germain. Tous les jours de 10h à

23h45, dimanche de 11h à 19h45. Tél. : 01 45 48 35 85.

M° Saint-Germain-des-Prés. Vélib’ : station 6012, 141, bd

Saint-Germain.

Fnac livres, DVD, CD, billetterie de spectacles, etc. Ga-

lerie du Claridge, 74, av. des Champs-Elysées. Tous les jours

de 10h à 23h45, dimanche à partir de midi. Tél. : 0825

020 020. www.fnac.com M° George-V. Vélib’ : station 8041,

16, rue de Lincoln.

publiciS drugSTore 133, av. des Champs-Élysées. Tous

les jours de 8h à 2h. Tél. : 01 44 43 66 26. www.publicis-

drugstore.com M° Charles-de-Gaulle-Étoile. Vélib’ : station

8052, 2, rue Balzac. Noctilien : N11 et N24.

virgin megaSTore livres, DVD, CD, billetterie de spec-

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ronne, tous les jours, 24h/24. Tél. : 01 46 75 05 05. www.

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Paris et dans la petite couronne, du jeudi au vendredi de

19h à 4h (jusqu’à 2h les autres jours). Tél. : 01 48 74 39

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Hauts-de-Seine et les Yvelines, du lundi au jeudi de 19h à

3h, et du vendredi au dimanche jusqu’à 4h. Tél. : 01 47 41

47 11 ou 06 87 31 35 11. www.aperonight.com

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dans la petite couronne, tous les jours de 18h à 6h. Tél. :

01 43 41 83 34. www.maki-night.com

Samu 15.

police 17.

pompierS 18.

SoS medecinS 36 24 (24h/24).

urgenceS medicaleS de pariS 01 53 94 94 94

(24h/24).

cenTre anTipoiSon 01 40 05 48 48 ou 01 40 05 45 45.

urgenceS Œil 01 40 02 16 80 (Hôpital des Quinze-

Vingts, 28, rue de Charenton, dans le 12e).

urgenceS ophTalmologiqueS 01 42 34 80 36 (Hôtel

Dieu, 2, rue d’Arcole, dans le 4e).

urgenceS pSychiaTriqueS 01 40 47 04 47 (24h/24).

SoS pSychiaTrie 01 47 07 24 24 (24h/24).

Suicide ecouTe 01 45 39 40 00 (24h/24). www.suicide-

ecoute.fr

drogueS, alcool, Tabac inFo Service 0 800 23 13 13

ou 01 70 23 13 13.

Sida inFo Service 0 800 840 800, appel gratuit

(24h/24).

Samu Social 115, appel gratuit (24h/24).

pharmacie leS champS 84, av. des Champs-Elysées.

Tous les jours, 24h/24. Tél. : 01 45 62 02 41. M° George-V.

Vélib’ : station 8041, 16, rue de Lincoln. Noctilien : N11

et N24.

pharmacie maTignon 1, av. Matignon. Tous les jours de

8h30 à 2h. Tél. : 01 43 59 86 55. M° Franklin-Roosevelt.

Vélib’ : station 8031, 2, rue Jean-Mermoz. Noctilien : N01

et N02.

pharmacie du publiciS drugSTore 133, av. des

Champs-Elysées. Tous les jours de 8h à 2h. Tél. : 01 47 20

39 25. M° Charles-de-Gaulle-Étoile. Vélib’ : station 8052, 2,

rue Balzac. Noctilien : N11 et N24.

pharmacie europeenne 6, place de Clichy. Tous les

jours, 24h/24. Tél. : 01 48 74 65 18. M° Place-de-Clichy.

Vélib’ : station 18044, 132, bd de Clichy. Noctilien : N02,

N15 et N51.

pharmacie de la porTe de vincenneS 86, bd

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Soult. Tous les jours de 8h à 2h. Tél. : 01 43 43 13 68. M°

Porte-de-Vincennes. Vélib’ : station 12021, 1, av. Courte-

line. Noctilien : N11.

pharmacie Tolbiac 61, av. d’Italie. Tous les jours

de 8h à 2h . Tél. : 01 44 24 19 72. M° Tolbiac. Vélib’ : sta-

tion 13030, 88, av. d’Italie. Noctilien : N15 et N22.

pharmacie inTernaTionale 64, bd Barbès. Tous

les jours de 8h à 2h. Tél. : 01 46 06 02 61. M° Château-

Rouge. Vélib’ : station 18013, 28, rue Poulet. Noctilien :

N14 et N44.

piScine deS halleS Suzanne-berlioux rue Berger,

Forum des Halles, niveau –3. Lundi et mercredi jusqu’à

23h ; mardi et jeudi jusqu’à 22h. Tél. : 01 42 36 98 44. M°

Les-Halles. Vélib’ : station 1008, allée André-Breton.

piScine ponToiSe 18, rue de Pontoise. Du lundi au

vendredi de 20h15 à 23h45. Tél. : 01 55 42 77 88. M°

Maubert-Mutualité. Vélib’ : station 5019, 8-10 rue de

Poissy.

piScine JoSephine-baker quai François-Mauriac.

Mardi et jeudi jusqu’à 23h, lundi, mercredi et vendredi

jusqu’à 21h (22h pendant les vacances scolaires), samedi

et dimanche jusqu’à 20h (22h pendant les vacances sco-

laires). Tél. : 01 56 61 96 50. M° Quai-de-la-Gare. Vélib’ :

station 13123, 53 quai François-Mauriac.

parc aquaTique aquaboulevard 4, rue Louis-Ar-

mand. Tous les jours jusqu’à 23h sauf vendredi et samedi

jusqu’à minuit. Tél. : 01 40 60 10 00. www.aquaboulevard.

fr M° Balard. Vélib’ : station 15126, rue Ernest-Renan.

piScine pailleron 32, rue Edouard-Pailleron. Du

lundi au jeudi jusqu’à 22h30, vendredi et samedi jusqu’à

minuit, dimanche jusqu’à 18h. Tél. : 01 40 40 27 70. M°

Bolivar. Vélib’ : station 19119, 20, rue Edouard-Pailleron.

poSTe cenTrale du louvre 52, rue du Louvre. Tous

les jours, 24h/24. M° Sentier. Vélib’ : station 2005, 46 rue

de Montmartre. Noctilien : N15 et N16.

le klay 4 bis, rue Saint-Sauveur. Du lundi au ven-

dredi jusqu’à 23h30 (jusqu’à 20h le week-end). Tél. :

01 42 21 40 70. M° Réaumur. Vélib’ : station 2003, 189

rue Saint-Denis.

uSine opera 8, rue de la Michodière. Du lundi au vendredi

jusqu’à 23h (jusqu’à 20h le week-end). Tél. : 01 42 66 30

30. M° Quatre-Septembre. Vélib’ : station 2012, 10 rue de

Choiseul.

l’uSine beaubourg 16-20, rue Quincampoix. Du

lundi au vendredi jusqu’à 23h (jusqu’à 20h le week-end).

Tél. : 01 44 61 31 31. M° Rambuteau. Vélib’ : station 4020,

27 rue Quincampoix.

Waou club med gym 5/7, bd Poissonnière. Noc-

turnes les lundis et jeudis jusqu’à 23h, du mardi au ven-

dredi jusqu’à 22h. (jusqu’à 19h le week-end). Tél. : 01 53

34 96 60. M° Bonne-Nouvelle. Vélib’ : station 2022, 20, rue

du Saint-Fiacre.

ForeST hill 4, rue Louis-Armand. Tennis et squash

tous les jours de 7h à minuit. Tél. : 01 40 60 10 00. www.

forest-hill.com M° Balard. Vélib’ : station 15126, rue Er-

nest-Renan.

cercle de la Forme mailloT 20, rue Guersant. Du

lundi au vendredi jusqu’à 22h30 (jusqu’à 19h15 le week-

end). Tél. : 01 40 55 00 17. M° Porte-Maillot. Vélib’ : station

17040, 227, bd Pereire.

cercle de la Forme bolivar 108, av. Simon-Boli-

var. Du lundi au vendredi jusqu’à 22h30 (19h30 le samedi

et 18h le dimanche). Tél. : 01 42 39 11 11. M° Colonel-

Fabien. Vélib’ : station 19039, 6, rue Edouard-Pailleron.

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Mouffetard. Tous les jours de 15h à 2h (samedi et di-

manche dès 10h). Tél. : 01 43 31 09 35. www.bowlingmouf-

fetard.fr M° Censier-Daubenton. Vélib : station 5014, 8, rue

Jean-Calvin. Noctilien : N15, N22.

billard club clichy-monTmarTre 84, rue de Cli-

chy. Tous les jours de 13h à 5h. Tél. : 01 48 78 32 85. www.

academie-billard.com M° Place-de-Clichy. Vélib : station

8012, 10, bd des Batignolles. Noctilien : N1, N2, N15, N51.

academie de billardS « le 2001 » 11, cour De-

bille. Tous les jours de 15h à 2h. Tél. : 01 43 48 41 75.

www.le2001.com M° Voltaire . Vélib : station 11006, 169,

avenue Ledru-Rollin. Noctilien : N16, N34.

la quille (avec billards aussi) 111, rue Saint-Maur. Tous

les jours de 14h à 2h. Tél. : 01 43 55 87 21. www.laquille.

net M° Parmentier ou Rue-Saint-Maur. Vélib : station

11030, 80, rue Oberkampf. Noctilien : N12, N23.

billard club naTion 28, rue du Rendez-Vous . Du

lundi au jeudi de midi à 2h, vendredi et samedi de 14h à 4h,

dimanche de 14h à 2h. Tél. : 01 43 43 32 10. M° Picpus. Vélib :

station 12017, 82, av. Saint-Mandé. Noctilien : N11.

boWling du FronT de Seine 11, rue Gaston-

de-Cavaillet. Tous les jours de 10h30 à 2h (vendredi et

samedi jusqu’à 4h). Tél. : 01 45 79 21 71. M° Charles-Mi-

chels. Vélib : station 15030, 66, rue Emeriau. Noctilien :

N12, N61.

boWling Foch face au 8, av. Foch. Du lundi au jeudi

de 17h à 2h, vendredi de 17h à 4h, samedi de 14h à 5h

et dimanche de 14h à 2h. Tél. : 01 45 00 00 13. www.bow-

ling-foch.com M° Charles-de-Gaulle-Etoile. Vélib : station

16103, 3, rue Traktir. Noctilien : N11, N24, N53.

boWling champerreT rue du Caporal-Peugeot. Du

lundi au vendredi de 11h à 2h, samedi de 10h à 4h et

dimanche de 13h30 à 2h. Tél. : 01 43 80 24 64. M° Porte-

de-Champerret. Vélib : station 17031, place de la Porte-de-

Champerret. Noctilien : N16, N52.

boWling porTe de la chapelle 6, avenue de la

Porte-de-la-Chapelle. Du lundi au jeudi de 10h à 2h, ven-

dredi et samedi de 10h à 4h et dimanche de 10h à 2h. Tél. :

01 40 35 07 11. M° Porte-de-la-Chapelle. Vélib : Station

18038, 70, rue de la Chapelle. Noctilien : N43.

paTinoire pailleron 32, rue Edouard-Pailleron.

Lundi, mardi et jeudi jusqu’à 20h30 (22h pendant les

vacances scolaires), mercredi jusqu’à 22h, vendredi et

samedi jusqu’à minuit et dimanche jusqu’à 18h. Tél. : 01

40 40 27 70. M° Bolivar. Vélib’ : station 19119, 20, rue

Edouard-Pailleron

Tabac du chaTeleT 4, rue Saint-Denis. Tous les jours

jusqu’à 3h. M° Châtelet. Vélib’ : station 1002, 14, av. Vic-

toria. Noctilien : tous.

la FavoriTe 3, bd Saint-Michel. Tous les jours jusqu’à

2h. M° Saint-Michel. Vélib’ : station 5033, 42, av. Saint-

Séverin. Noctilien : N14 et N13.

publiciS drugSTore 131, av. des Champs-Élysées.

Tous les jours jusqu’à 2h. M° Charles-de-Gaulle-Étoile. Vé-

lib’ : station 8052, 2, rue Balzac. Noctilien : N11 et N24.

le FonTania 25, rue Fontaine. Tous les jours jusqu’à 2h,

vendredi et samedi jusqu’à 4h. M° Blanche. Vélib’ : station

9027, 24 rue de Douai.

le havane 4, place de Clichy. Tous les jours, 24h/24h.

M° Place-de-Clichy. Vélib’ : station 8012, 10, bd des Bati-

gnolles. Noctilien : N15.

le pigalle 22, bd de Clichy. Jusqu’à 2h du lundi

au jeudi et jusqu’à 5h samedi et dimanche. M° Blanche.

Vélib’ : station 18042, 36, bd de Clichy. Noctilien : N15

et N01.

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alpha TaxiS 01 45 85 85 85 (www.alphataxis.fr).

borneS pariSienneS numéro d’appel unique : 01 45 30

30 30.

direcT borneS Taxi 08 99 65 75 75 (demandes immé-

diates) ou 08 99 65 67 67 (demandes à l’avance). www.

bornesdetaxis.fr

SoS Taxi 08 92 69 82 94 (www.sos-taxis.com).

TaxiS bleuS 01 49 36 10 10 (www.taxis-bleus.com).

TaxiS g7 01 47 39 47 39 (www.taxisg7.com).

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