Juin 2011 Vol. 9, no 2

Gracieuseté de votre Conseil municipal et de votre Caisse Desjardins Nouvelle-Beauce

EDITORIAL

Ce Séverinois s'approche un peu de son adolescence : déjà 9 années d’existence… À l'opposé, moi-même, un retraité de retour ici depuis maintenant vingt ans.

Ce « revenant » tente un double regard sur son lieu de naissance : - ce qu'était St-Séverin

dans les années '50; - ce qu'il devient maintenant…

Constatation : St-Séverin change beaucoup… et cela sous plusieurs angles… De plus, ses attraits augmentent…

Tel est le coeur de ce numéro ainsi que quelques nouvelles sur notre actualité.

N.B. : Tous les textes & photos sont de votre fidèle Rémi Nadeau sauf s’ils sont spécifiés. Nous profitons toujours des talents de J.-Mance G. pour la révision des textes et la mise en page. Vous pouvez consulter ce journal sur le site de la municipalité : www.st-severin.qc.ca. Pour des informations appréciées : 418-426-2595 ou jmg2527@globetrotter.net

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NOUVELLE DE LA MUNICIPALITÉ… Collaboration René Leduc, conseiller

Comme la plupart d’entre vous le savez déjà, notre directrice générale, Doris Genest, quit-tera ses fonctions à la fin de juin. Doris se retrouvera d’ici peu sur les bancs de l’école afin de réaliser un vieux rêve professionnel et ainsi ré-

orienter sa carrière.

Au cours des neuf mois pendant lesquels elle fut notre précieuse collaboratrice, Doris a été confrontée à des développements importants dans nos trois grands dossiers, soit le projet éolien, celui des eaux usées et le projet domiciliaire. À chaque fois, Doris a fait face à ces travaux avec détermination et l’engagement qui la caractérisait.

Au nom du Conseil, je voudrais la remercier pour cette courte période de collaboration où elle nous a offert sa compétence et son dévouement. Nous lui souhaitons beaucoup de plaisir et de succès dans ses nou- veaux défis professionnels.

Je rappelle en terminant que Doris quitte son poste mais ne quitte pas St-Séverin puisqu’elle est avec son conjoint, Denis, pro-priétaire de la maison dite «Chez Pétoche» et qu’elle compte bien y séjourner le plus souvent possible.

« Merci et bonne chance, Doris! »

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Peinture de mme Claude Bernard

Relève de Stéphane L. au Conseil…

UN 5 À 7 COURU…

Vendredi, le 17 juin, un 5 à 7 couru et joyeux a envahi le terrain de jeux.

M. le maire Perron a accueilli les nouveaux arrivants fort nombreux. A chacun d’eux, il a offert un sac contenant quelques informations et attraits de notre municipalité. Il en profita pour les inviter à s'impliquer, à l'exemple de d’autres paroissiens qui mettent la

main et parfois les deux mains à la pâte beauce-ronne. Puis, il nous pré-senta le nouveau secré-taire, Paul Baker, et Doris Genest nous livra son message d'au revoir. Par la suite, une pluie déran-geante nous a forcés à entrer dans notre appré-

cié Casse-croûte à Méo.

Très couru ce 5 à 7 au village : un stationnement plein et le chemin devenu étroit pour un soir.

NOUVEAU :

On installe une nouvelle pompe à pression constante pour le casse-croûte et la patinoire. Son débit plus vigoureux sera ainsi plus abondant, car elle ne fera que pousser.

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NOUVELLES DE LA FABRIQUE…

Des nouvelles encourageantes… par Colette Fecteau

1- Chauffage de l’église :

Il y a de quoi se féliciter d’avoir fait le virage bois avec l’augmentation récente du prix de l’huile à chauffage. Ce virage a permis de contrôler les coûts de chauf- fage et assure la viabilité de l’église. Le succès repose essentiellement sur vos contributions en bois. Chaque année, nous avons besoin de 100 cordes de bois pour chauffer l’église et l’édifice municipal. Les revenus provenant du chauffage de la municipalité nous permettent aussi de diminuer les coûts de l’emprunt. Chaque corde reçue est un encouragement dans nos efforts pour garder notre belle église ouverte.

Nous sommes prêts à recevoir le bois pour la prochaine saison. Pour toute question concernant les livraisons de bois de chauffage, commu-niquer avec Gaétan Couture au 426-3358. Il est prévu faire une assemblée de paroisse pour présenter le bilan du

chauffage au bois et discuter avec vous des autres sujets reliés aux activités de la Fabrique.

Note de Rémi : Le 16 juin dernier, j’ai rencontré Gaétan Couture. Voici ce qu'il dit de son expérience de chauffeur. « Il aime être informé d'une livraison de bois de 4 pi pour qu'il puisse le corder et y faire des croisés dans les bouts de rangées. L'abri de bois avec ses deux portes de 12 pi en plus de sa ventilation « naturelle » facilitent beaucoup le

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séchage. Aussi, plus vite le bois entre, plus vite, il pourra sécher avant l'hiver. Donc, plus de chaleur obtenu avec moins de bois SEC. Gaétan s'est fait dire que dans d'autres églises, on gèle alors qu’à St-Séverin, on est bien!... »

Notre église fut construite bénévolement; Notre bénévolat actuel la réchauffe. Merci de lui fournir de la chaleur!

2- La fête des retrouvailles : dimanche, le 7 août 2011

Les billets pour la fête des retrouvailles seront disponibles bientôt. Nous sommes plusieurs à préparer la fête et nous espérons vous accueillir en grand nombre à cette journée. Nous conservons la même formule gagnante et encore cette année nous pouvons compter sur la participation du Domaine à l’héritage pour les lieux, le spectacle et le buffet de fin d’après-midi.

Voici l’horaire de la journée :

10h30 Accueil et messe à l’église 11h30 Coupe de vin pour tous au son des cloches 12h00 Dîner champêtre (inclus) En après-midi : Musique et chansons de chez-nous. 17h00 Buffet, gracieuseté du Domaine à l’héritage En soirée jusqu’à minuit : La fête se poursuit Prix de l’activité : 0 - 6 ans : Gratuit / 7 – 15 ans : 12,50$ /

Adulte : 25,00 $

Votre belle participation fera le succès de cette journée!

Pour informations : Gilles Lessard : 418-426-2218

N.B. : N’oubliez pas d’apporter votre chaise et en cas de pluie, les activités se tiendront au Centre communautaire.

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3- Concert à venir : samedi, le 17 septembre ♫ ♫ ♫ En août 2010, un essai avec quelques musiciennes a confirmé les qualités acoustiques de l’église. Avec la collaboration de Richard Compartino, le Conseil de Fabrique organise un concert pour le 17 septembre prochain à 19h30. M. Vincent Bélanger, violon- celliste, sera accompagné d'un violon alto, d'une harpe et d'une contrebasse. La programmation vous sera présentée au courant de l’été.

Billets : 15,00 $. Informations : Colette Fecteau : 418-426-1223 et par courriel : concert.stseverin@hotmail.ca

4- Contribution volontaire annuelle (CVA $$) Encore un très grand merci à tous ceux qui nous ont fait parvenir leur contribution annuelle (CVA). Bien entendu, nous en acceptons encore et vous répétons que tout montant est apprécié; veuillez communiquer avec un ou l’autre de vos marguilliers préférés ou faites parvenir votre don à l’adresse suivante : 199 de l’Église, St-Séverin (Québec) G0N 1V0 5- Changements et informations :

Notez que maintenant, nous disposons d’un nouveau numéro

de 418-389-9074 (cellulaire)

et que le bureau est déménagé à la caisse. Charlotte Paré Labbé se fera toujours un plaisir de vous répondre.

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TROIS RÉUSSITES HUMAINES ET FINANCIÈRES :

SOUPER-SPAGHETTI du 14 mai dernier

Maximum projeté : 80 pers. Maximum SERVI : 120 pers. Oui, autant que cela !... Nos trois cuisinières, Nancy, Madeleine et Louis (le féminin l'emporte sur le masculin) ont réussi à offrir à temps les 110 à 120 assiettes d’excellent spaghetti et le dessert itou !!

Charlotte au bar d’y ajouter les liquides qui déverrouillent la langue et le volume vocal. Résultat : cette assemblée avait du « COEUR-À-TOUT ».

Toutes les couches de notre société s'y trouvaient. Notre présence, notre goût d’être ensemble, ça rapporte plaisir, rire et argent $. Notre église peut « respirer » un peu mieux pour quelque temps! Ce souper organisé par la Fabrique récolta 1256,08 $.

Superbe, une autre fois !

NOËL D'AUTREFOIS

Voici l’état financier de ce Comité vivant : Les dépenses (boisson, repas, épicerie, carrousel, locations, musique par Denis Côté) : 2500 $. Les commanditaires : cadeaux évalués à 1500 $

En caisse, au départ : 1500 $ En caisse maintenant : 3000 $ A prévoir pour l'automne la publicité dans Bce-nord : environ 500 $

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Cette activité attira des attelages des municipalités des environs et même de Saint-Jean-sur-Richelieu. Ainsi 27 traîneaux, 45 chevaux dont 14 attelages en double, 13 simples et 4 en selle.

Carole affirme devoir innover pour les années à venir, car si point de nouveautés, il y aura diminution des attelages. Déjà, Noël 2011 l'habite! RANDONNÉE DES VIEUX POTS

Cette autre activité appuyée par la Fabrique rapporta la « mini » somme de 3715,30 $ ! Ainsi, la demie va pour la Fabrique et l'autre moitié pour le terrain de jeux et les autres améliorations.

Étrange : l'entraide rapporte souvent plus!

NOTRE PAROISSE EN CONTINUEL CHANGEMENT…

Voilà depuis vingt ans que je suis revenu sur ma terre natale… Voici donc le regard d'un revenant qui révèle un peu ce qu'était St-Séverin dans les années '50 et ce qu'il devient maintenant…

Le MUNICIPAL dans les années '50 : Camille Lehoux, maire pendant 20 ans; Léopold Sylvain, secrétaire municipal pendant +/-17 ans; Ovila Sylvain, l'homme de la route : camion, souffleuse, gratte. Antonio Lessard : taxi, ambulance, snow-mobile de 1949-1958, etc. Achète la beurrerie en 1939 et l’exploite jusqu’en 1963; de plus, a déjà été maire.

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Ouverture du couvent en 1948 avec quatre religieuses. Soretoss fut un outil de développement en même temps que celui du mont Radar. * À compléter par vous, lecteur…

Le Conseil municipal des dernières décennies : Jean-Noël Ouellet, maire et Marie Giguère, secrétaire municipal : du sang neuf et vigoureux; Georgette L., secrétaire pendant 14 ans; Daniel Perron, maire et ce même élan se continue toujours après un clin d’œil apprécié de Charles Gagnon; Le cheval à Méo : le symbole de St-Séverin; Le casse-croûte : lieu d'échange communautaire, remplaçant le perron de l'église comme lieu de la parole; Nos routes très entretenues; Une salle paroissiale renouvelée; Collecte des ordures; Protection du territoire agricole; Le Séverinois informe depuis plus de 9 ans; Sorétoss plus discret mais vivant; Terrain de jeux : de nouveaux équi- pements, des jeux et des jeunes; Un conseil municipal plus jeune; De jeunes familles s'enracinent; * À compléter par vous, lecteur…

ST-SÉVERIN CHANGE, AVANCE…

Voici alors des rénovations de nos maisons, bâtiments et autres : François Proulx, agrandissement de la maison... de Rémi Proulx; Normande Couture, le tout amélioré... d’Alcide Couture; Rémi Nadeau, amélioration réelle de la maison... d’Arthur Nadeau; Lucie & Rosaire Pomerleau, agrandissement réel du chalet... Rosaire Pomerleau (sur la terre de son père, Wilfrid);

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Dany Turmel, école du rg St-Olivier devenue maison familiale... achetée d’Elianne Gauvin; Daniel Perron, le dedans et le dehors améliorés de l’ancien presbytère... acheté de François Nadeau; René Leduc, sa maison octogonale, originale et unique (rivalisant en hauteur avec le mont Radar); Jean-Paul Cloutier : modification totale... de Roméo Vachon;

Denis Lehoux, maison refaite pratiquement à neuf d’Adrienne L.; Patricia Labbé, le tout amélioré... de Jean-C. Lessard; Nathalie Nadeau, maison améliorée... d’Alcide Ferland; Michel Labbé, amélioration réelle

de la maison... de H.-Paul Lessard; Isabelle Lessard, chalet devenue résidence familiale... de Ludger Ferland; Louiselle Lessard, importants changements intérieurs et extérieurs de la maison... d’Antonio Lessard; * À compléter par vous, lecteur…

Au Lac Beaurivage Louiselle et Gilles Lessard : vaste salle à dîner et autres améliorations; Micheline L. et André Langlois : agrandissement et solarium; Lorraine C. et Gervais Lessard : une roulotte devenue chalet; Colette et Rosaire Vallières : nouveaux résidents et permanence en vue; Ghislain Dauphinais : nouvel arrivant, étage ajoutée et nouvelle fondation; Manon B. et Eric Jacques : nouveaux résidents dans un chalet-maison; Carole et André Gasse : nouveaux résidents; Carl Cryan : préparatif pour une maison; N.B. : Dernièrement, un chalet s'y est vendu 162,000 $.

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Nouvelles constructions :

1. Cabane à sucre « R.-Marie et Carmin » Pomerleau; 2. Anne et Gaston Nadeau; 3. Les Sylvain, rg St-Olivier; 4. Sylvie P. et Vincent Nadeau; 5. Casse-Croûte à Méo; 6. René Sylvain; 7. Colette et Daniel Lessard; 8. Francine C. et René Murry au Lac Beaurivage; 9. Manon et Eric Jacques au Lac Beaurivage; 10. Colette Fecteau et Yves G.; 11. Maison de Carl Binet, en construction dans le village; * À compléter par vous, lecteur…

NOTRE ÉGLISE Dans les années '50… Un curé résident; Une messe journalière et en latin; Une église pleine le dimanche; Une obligation culpabilisante; La procession religieuse extérieure; L’obligation du jeûne depuis minuit pour communier; Un fort impact religieux et traditionnel; Le curé, le confident; Sa visite annuelle dans chaque maison; Le confessionnel, lieu de délivrance;

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Le curé Arsenault : 1963 à '85; La confession, en été, dans les écoles : « As-tu fait ça seul ou avec d'autres? » L’absence de la femme dans le chœur; Le perron : lieu de communication; * À compléter par vous, lecteur… MAINTENANT…

Trois prêtres pour 10 paroisses; Une Eglise : sa vocation à trouver... Les croyants, plus autonomes; La spiritualité devient une pratique grandissante; La femme dans le choeur, maintenant; Nos croix de chemins rénovées; Une bedeau : gratis et dévouée (très); Le péché collectif : une norme nouvelle; Une chorale proche de l'assemblée; Une église physique... vide; Les confessionnaux : devenus armoires de rangement; Un perron inoccupé; * À compléter par vous, lecteur… LES VALEURS SOCIALES

Dans les années '50 Dans les années 1954-1955, bûcher dix heures par jour avec cette scie McCulloch pesant dans les 44 lbs, exigeait vigueur et jeunesse; donc des muscles neufs... Quant à l'homme Hercule sur la photo, petitesse égalait vigueur!... - Le travail jadis : occupation quotidienne 6 jours sur 7; - Familles nombreuses (de 12 enfants à 20…); - Les traditions se transmettent et se vivent; - Chaque rang s'entraide : temps de boucherie, de sciage du bois, battage du grain, corvée, etc.

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- Aller à la messe et échanger sur le perron, après la messe; - L'oeuvre de la Ste-Enfance dans l'école (même un sous)! - L'école dans chaque rang (7 degrés pour env. 18 élèves) ; - Les vacances scolaires : travailler à la ferme; - La période de l'adolescence inexistante; - Les communautés religieuses présentes partout; * À compléter par vous, lecteur… Les VALEURS SOCIALES d’aujourd’hui…

La Collecte de nos ordures; La Protection de l'environnement; Le champ d’épuration devenu obligatoire; Le traitement de nos eaux usées à 94% au lac Beaurivage et bientôt dans le village;

La société beaucoup plus réglementée; L’automobile, notre transport indispensable; La famille considérablement diminuée; La crise d'identité de la famille; Le couple reconstitué; La cohabitation sans union civile et/ou religieuse; La séparation, divorces : plus fréquents; Le couple travaillant fréquemment à l'extérieur; La période de l'adolescence est élastique; Le retour de retraités et permanents et variables; La Télé : informations et passe-temps; Le jeu et les vacances devenus une nécessité; La musique transmet des va- leurs aux mille « couleurs »; Les nouvelles activités soit culturelles, soit sportives; * À compléter par vous, lecteur…

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ST-SÉVERIN A-T-IL DE L'ATTRAIT?

Identifions-en quelques-uns pour nous en convaincre. - Son village qui se révèle et se cache en étages pour qui y accède par le bas du village; - Notre église qui plaît à qui y pénètre en plus de son site au sommet des Appalaches; - Notre nouvelle façon de chauffer notre église; - Notre cimetière cité et ses croix de fer forgées; - Notre cimetière qui reprend vie et se raconte annuellement; - Son festival du cinéma en notre église; - Son air presque pur 361 jours par année; - Le Domaine à l'Héritage : émerveillement des visiteurs; - Le Conseil municipal rajeuni à côté de deux « routiers » de la vie; - Nos rangs entretenus attirent les gens recherchant la nature; - Des jeunes couples qui innovent : Noël d'autrefois, les Vieux pots, le terrain de jeux; - De multiples chalets ici et là; - Le cheval à Méo et sa charrette, emblème de St-Séverin; - Le journal, le Séverinois aux couleurs du milieu, offert depuis 9 ans ; - La tranquillité de nos routes de campagne favorisant les intéressés à nous visiter; - Les quelques retraités encore vigoureux qui s'installent et s’impliquent; - Le lac Beaurivage, un lac au sommet des Appalaches; - La façon chaleureuse d'accueillir les visiteurs; - Le mont Radar et la route Ste-Marguerite s'y approchant; - Une maison hexagonale et haute; - Le curé Arsenault dont le souvenir rôde encore à l’occasion en nos mémoires;

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- Les quelques rares citoyens au lan- gage beauceron qui restent encore; - Lyse Marsan qui vit de son art; - Le jardin de légumes, Jardi-Joh; - Le renommé fabriquant de violon, Compartino; - La production bovine à la chair recherchée pour sa tendreté : 300 têtes (veaux inclus) de marque « Angus Gelvieh ». Un cahier de charges de 97 directives dont les premières sont : « sans hormone et aucun anti-biotique ». * À compléter par vous, lecteur…

ILS ATTIRENT LES GENS CHEZ NOUS…

- DOMAINE À L’HÉRITAGE : du renouveau continuel, fleurs annuelles à chaque printemps, accueil authentique…

- CABANE CHEZ ROSE-MARIE ET CARMIN : « Construite en 1997, c'est toujours avec autant de passion que nous recevons gens d'ici et d'ailleurs : de la Beauce, de Québec, de Montréal,

des associations commerciales, touristiques et autres. Cette cabane à sucre se veut tout d'abord familiale. C'est toujours avec la même ardeur que nous entrevoyons l'avenir. Merci à tous ces gens qui nous visitent. Sans bruit, nous vous attendons! » Rose-Marie et Carmin

- L’ATELIER de MICHÈLE GIGUÈRE : « L'Artisanerie Maxime » naquit en 1997 avec le fer et la soudure transformés en créations artistiques. Depuis, les corporatifs telles que les municipalités des environs lui font fréquem-ment des demandes spéciales. Même le complexe sportif Caztel de Ste-Marie lui a demandé une oeuvre qui servira à décorer la salle de réception. De plus, elle enseigne la soudure à des groupes désirant retourner sur le marché du travail. En un mot, Michèle sait répondre à qui a un problème de métal et ou de soudure.

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EXEMPLE VÉCU DES VALEURS RELIGIEUSES DES ANNÉES ‘50

ET LES RETOMBÉES SUR NOTRE AUJOURD’HUI…

Chaque jour ou presque, ce sujet surgit : un prêtre, un religieux, un père de famille, un thérapeute, un entraîneur sportif,… est accusé d’agressions sexuelles. Rapidement, on est parfois porté à penser que tous les prêtres, les religieux, etc. en sont atteints. Ainsi, on généralise facilement, on juge, on condamne et on rejette tout en bloc (le bébé avec l’eau du bain…).

Moi qui ai séjourné 17 ans dans la communauté des frères Maristes, qu'ai-je à dire concer- nant ce sujet dérangeant? De 1948 à 1951, je faisais mon cours secondaire au juvénat de Beauce- ville en un groupe variant de 65 à 85 garçons âgés de 12 à 16 ans. Au dortoir commun, il fallait se dévêtir en étage; donc, le haut en premier et revêtir un très long vêtement qui se devait de descendre plus bas que... et pour finir mettre sa culotte de pyjama. Aucune possibilité alors que les regards « dits impurs » ne soient nourris. La morale sexuelle était ainsi sauvée!

Ensuite, je suis transféré à Lévis pour la prise de soutane dans un groupe d'environ 50 jeunes. Puis, suivent deux années d'Ecole normale à Valcartier, tout au pied des Laurentides. Alors débutent les années d'enseignement comme religieux à Montmo-rency, St-Pamphile, St-Joseph

en Beauce, Baie-Saint-Paul pour un total de dix ans entrecoupés d’études pour obtenir un baccalauréat et une maîtrise en catéchèse.

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Rémi, à gauche de la 2

e rangée

Mon père Arthur, moi, Alcide C. voisin

et ma jeune sœur, Lise (1952)

En 1965, je quitte cette communauté des Frères Maristes pour voler de mes propres ailes dans la région de St-Jean-d'Iberville où habitent plusieurs membres de ma famille. J'y enseigne au secondaire la catéchèse surtout, je me marie et deviens père de deux enfants : Isabelle et Pascal.

En 1991, après 35 ans de carrière, ma retraite débute en retournant en ma maison et terre natales, beauceronnes évidemment.

Ainsi, j'ai toujours été en contact avec des jeunes. Et pourtant, ni à la polyvalente, ni en communauté et surtout pas au juvénat, je n'ai entendu ou appris quel-ques comportements de cette nature. Que voulez-vous que je vous dise de plus : je n'ai rien vu, rien entendu tout comme d’autres confrères de jadis me l’ont exprimé…

Aujourd’hui avec du recul, voici comment je vois mon séjour en cette communauté, Ils m'ont instruit pendant cinq ans en plus de me transmettre les valeurs propres à cette époque. Sans eux, j'aurais suivi mes frères et soeurs qui ont émigré à St-Jean pour oeuvrer en des usines. Je leur suis reconnaissant de mon parcours religieux. En 1948, cette communauté est venu me cueillir et a tenté de fabriquer un enseignant religieux avec ce garçon tout gêné, « tout crêté » que j'étais (à l'époque). Il semble que j'ai quelque peu changé avec le temps… Heureusement, au moins pour moi!

Merci, oui, merci à ces dévoués Frères Maristes même si pendant quelque temps cependant je les critiquais pour cer-taines lacunes vécus. Avec le recul, je ne les accuse plus comme auparavant. Mon présent actuel bénéficie encore de les avoir fréquentés.

Je constate maintenant que comme d’autres communautés de femmes et d'hommes, vous disparaissez au Québec.

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Vous avez pourtant semé et c'est tout le Québec qui récolte maintenant. Tel semble être le sort de ces communautés qui ont tant oeuvré chez nous. Ce Québec leur doit beaucoup : elles ont bâti quantité de ces citoyens qui sont un plus pour nous tous. Donc, ne les rejetons pas en bloc, sans discernement!...

RELAIS POUR LA VIE (Ste-Marie et la région…)

Le 28 mai à Ste-Marie se tenait cette marche de vie. Deux équipes de St-Séverin s'y étaient inscrites. En tout, 57 équipes présentes marchèrent toute la nuit. Des arrêts personnels se prenaient au besoin évidemment.

Sincèrement, j'ai vécu de l'admiration en ce ralliement contre le cancer qui rapporta, croyez-le ou non, la somme de 161 000 $. Ce fut ENSEMBLE que nous y avons réussi. Sous nos parapluies, je nous trouvais « citoyens engagés» en marche contre ce mal : le cancer.

400 $ pour la CROIX-ROUGE grâce à Nicole Th., Germaine L.,

Julienne J., Christiane L. et Henri-N. C. Lorraine Grenier les remercie et se cherche un-e remplaçant-e pour représenter la Croix-Rouge dans les années futures… Merci aux donateurs!

Le Séverinois félicite les arrières- grands-parents, Françoise et Thomas & les grands-parents, Colette et Yves pour cette 2e naissance dans la fa- mille. Nous souhaitons que cette joie atténue les inconvénients de l’âge.

Un superbe de bel été ENSOLEILLÉ à tous nos LECTEURS !

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RENCONTRE AVEC NELSON JACQUES…

Nelson est un citoyen de 40 ans, à la vue très réduite et fonctionnant avec une seule main en fauteuil roulant.

Voici quelques constations suite à ces deux heures d'échange. Son désir le plus grand est de retrouver la vue. Le port de lunettes orange améliorent légèrement sa vue et il est malgré cela seul en sa maison.

Des photos multiples d'un long voyage en Europe tapissent tout un mur. Il est attiré par l'architecture; ainsi son plancher est en partie recouvert de tuiles blanches lui rappelant le Portugal. Au plafond central, un grand cercle se veut la reproduction de la création émanant de l'Italie. Son séjour à Londres lui a immensément plu, car il avait facilement accès à tout lieu, lui qui est en fauteuil roulant. Ici, les seuils de porte sont son cauchemar surtout celui du Casse-Croûte.

Quoique vivant seul, des voisins lui viennent parfois à l’aide. Entre autres, deux personnes s'organisent pour dégager son entrée de maison en hiver.

Voulant être opéré en Pologne, le show du 12 mars dernier à l'hôtel National, rapporta 15,000 $ sur les 18,000 $ exigés. Malheureusement, l'opération subie ne donna aucun résultat et ce, contrairement à celle de Jean Grenier (racontée dans un court reportage du dernier Séverinois).

Étrangement, le moral de Nelson tient bon même avec cet échec. Les hivers lui sont évidemment toujours pénibles à passer, comme les seuils de portes d'ailleurs.

Voilà sept ans qu'il est ainsi, restant serein alors que nous, plus souvent qu'autrement, nous nous plaignons d’une température maussade…

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Bonjour chers membres de Saint-Séverin !

L'été arrive et les RISTOURNES AUSSI ! Comme membre de notre Caisse, vous avez reçu, au cours de la semaine du 21 juin, votre ristourne en proportion de l’utilisation que vous avez faite des produits et services de votre Caisse en 2010. Plus notre coopérative génère d’excédents, plus nous pouvons redistribuer des sommes importantes dans notre milieu, sous forme de ristournes, soit collectives ou individuelles. Depuis de début de l’année 2011, plusieurs montants en dons et commandites ont été remis aux organismes suivants :

La chorale Voix de la Montagne, la Bibliothèque Voluthèque, contribution au Séverinois, la Fabrique de St-Séverin et le Centre d’emploi jeunesse de St-Séverin.

Votre Caisse sera aussi partenaire du Festival du Film pour un montant de 2 500 $ afin de soutenir cet événement unique dans la région. Nous sommes donc fiers de participer à la vitalité de notre milieu et soyez assurés que la Caisse Desjardins de La Nouvelle-Beauce, ses dirigeants, ses membres du comité consultatif et ses employés s’assurent que la Caisse reste bien présente auprès des membres de St-Séverin.

VOTRE COMITÉ CONSULTATIF DU MILIEU

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AVIS IMPORTANT – 8 au 26 août inclusivement

En raison des vacances estivales, veuillez prendre note que

notre centre de services de St-Séverin sera fermé sur l’heure

du dîner, soit de 12h à 13h.