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L’emploi au coeur du développement du territoire ! 7 000 à Bordeaux Jeudi 11 octobre 2012 - N° 1963 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Nouvelles 1963

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L’emploi au coeur dudéveloppement du territoire !7 000

à Bordeaux

Jeudi 11 octobre 2012 - N° 1963 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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2 • Les Nouvelles 11 octobre 2012

A c t U A l i t é

cGtc’est le capital qui coûte cher, pas le travail« Il est le seul levier de création de la richesse par les salariés »

RégionAccès aux soinscontre la marchandisation« Il faut choisir son camp ! » « Notre santé en danger  » 33 organisait le 4 octobre dernier deux initiatives, un rassemble-ment et un débat, dans le cadre de la semaine européenne pour la défense à l’accès aux soins et contre la marchandisation de la santé. De nombreux témoignages ont mis en lumière la difficulté que représentent ses pratiques tarifaires pour les patients. Une majorité a souligné qu’il n’y avait pas de petits ou gros dépassements et a exprimé le souhait d’un retour à des tarifs opposables et la fermeture du secteur 2.A l’issue de cette réunion pu-blique, il a été décidé d’envoyer une lettre ouverte à Marisol Touraine, ministre de la Santé signée par 68 personnes représentatives du collectif NSED 33  : « Accès aux soins pour tous ou dépassements d’honoraires… il faut choisir son

camp ! Vous savez comme nous que le renoncement aux soins pour raison financière est en notable augmentation pour les citoyens de notre pays. Il concerne dorénavant 30% de la population.Parmi les facteurs explicatifs de cette situation (dérembourse-ments, forfaits franchises, hausse des complémentaires santé, etc.) nous souhaitons vous transmettre quelques éléments sur l’un d’entre eux qui nous paraît hautement symbolique : les dépassements d’honoraires médicaux.Exceptionnels avant 1980, date de création du « secteur 2 », ils sont depuis en augmentation régulière (12% de l’ensemble des hono-raires médicaux en 2010) et sont pratiqués par de plus en plus de praticiens, même si ces médecins restent minoritaires (20 %) pour l’instant.Ils occasionnent des situations

inacceptables, ils posent un pro-blème de civilisation pour notre société qui autorise, dans le do-maine de la santé, certains de ses professionnels à piocher dans la poche de nos concitoyens, plus par-ticulièrement celles de ses anciens et de ses grands malades.Vous avez fixé le cadre d’une négociation : elle associe la Sécu-rité Sociale, les complémentaires santé et les syndicats médicaux représentatifs. Elle doit faire part de ses solutions le 17 octobre 2012. Ce que nous entendons des propositions en cours nous inquiète quelque peu !Nous venons donc solennellement vous signifier qu’à notre avis :- contrairement à ce qu’a affirmé votre ministre déléguée Mme Mi-chèle Delaunay, notre pays est prêt pour une extinction progressive de ces dépassements qui constituent un outil de démolition de notre sécurité sociale ;- que la majorité des médecins situent la défense de leurs pra-tiques dans le cadre de la solidarité nationale ;- que toutes les forces sociales qui ont favorisé l’alternance politique ne comprendraient pas que vous laissiez perdurer un système qui, après 32 ans d’existence, s’avère une véritable impasse. »

Pour le collectif NSEDPatrick Julou

Après la réussite de l’initiative inter-régionale qui a rassemblé plus de 7 000 manifestants à Bordeaux pour l’avenir de l’industrie, des emplois et des services publics, la Cgt pointe dans le sondage Harris du 8 octobre les convergences avec les aspirations des Français.« Ce sondage prouve que la Cgt est proche des préoccupations et des exigences des salariés dans ce pays ».3 Français sur 4 se disent favo-rables à une interdiction des licenciements dès lors qu’une entreprise fait des bénéfices.95% pensent qu’il faut investir dans la recherche et la formation, jugeant que ce sont des moyens appropriés pour lutter contre le

chômage.Et 91% disent qu’il faut condi-tionner les aides publiques !En revanche, l’idée défendue par les patrons de flexibiliser les contrats de travail ne convainc qu’une minorité de sondés : 37%.« Si certains veulent enfermer les Français dans le fatalisme et la résignation, il apparaît clairement que nombreux sont les salariés qui savent que d’autres choix doivent être faits pour sortir de la crise ! Ce n’est pas le travail qui coûte cher comme le pleure le patronat mais c’est le coût du capital. »La CGT appelle à combattre le traité européen qui enfermera l’Europe dans un carcan budgé-taire. Chacun voit bien que les

mesures d’austérité ne sont pas de nature à relancer l’économie de nos pays. C’est l’amélioration de nos emplois, de nos salaires, de notre protection sociale. Le travail n’est pas un coût. Il est le seul levier de création de la richesse par les salariés. Pour sortir de la crise, il faut rompre avec l’austérité et faire d’autres choix. La Cgt invite à poursuivre la mobilisation pour :- le développement de l’emploi et la revalorisation du travail. -  la reconquête de l’industrie et des services publics-  l’augmentation des salaires, véritable urgence sociale et éco-nomique.

le groupe Front de Gauche Aqui-taine était présent pour soutenir la manifestation des salariés devant le conseil régional à l’appel des orga-nisations syndicales ce 9 octobre.« L’activité industrielle de notre pays, de notre région, souffre du cancer des marchés financiers qui finira par la tuer si rien n’est fait. Les exemples de Lagarde, Cofinoga, Ford, Groupe Gascogne dans notre région, soumis à des logiques financières au détriment de l’humain. Dans l’économie d’un pays, d’une région, l’industrie joue un rôle majeur dans l’aménagement de son territoire. Par l’activité économique et sociale qu’elle génère autour d’elle, par les infrastructures qu’elle utilise et dont elle dépend, elle est pourvoyeuse d’emplois directs et indirects en nombre. C’est pourquoi, nous appelons les pouvoirs publics à prendre en compte les revendications émises par les salariés qui portent l’exigence d’une autre répartition des richesses créées pour les mettre au service du développement et de la modernisation de l’outil industriel.les salariés ont des propositions concrètes pour développer l’emploi en Aquitaine, dans ses bassins d’emploi, dans ses filières industrielles qu’il faut entendre avec juste raison afin de sortir de l’austérité qui est imposé partout en Europe. »

Alain BachéPrésident du Groupe Front de Gauche Aquitaine

60 personnes se sont rassemblées le 4 octobre place Gambetta pour dénoncer les dépassements d’honoraires médicaux, puis 80 participants au débat ont débattu sur ce thème au Grand Parc à Bordeaux

Espaces MarxRendez-vous d’octobre

• Vendredi 19 octobre, 10h, Préparation des Rencontres Ciné 2013, local NPA, 99 Rue C.Sauvageau à Bx• Mercredi 24 octobre, 19h, Atelier d’économie politique d’Espaces Marx et Attac-Campus, Athénée Municipal de Bx • Jeudi 25 octobre, 17h30, Les Jeudis du Genre Avec Geneviève Fraisse, Iut Michel Montaigne à Bx• Lundi 29 octobre, 19h, Bistrot politique d’Espaces Marx « Le changement : C’est maintenant… ? » (Suite) restaurant La Rose des Sables à Talence

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Les Nouvelles 11 octobre 2012 • 3

Depuis des décennies les dirigeants de ce pays, les dirigeants des entreprises nous promènent avec leur cure d’amaigrissement des charges sociales (part du salaire socialisée) comme remède aux différentes crises qui secouent impitoyablement nos sociétés.

De la fin du tunnel de Raymond Barre, à la poli-tique de rigueur de Jacques Delors, en passant par les différents plans d’austérité qui se succè-dent régulièrement, ils n’en finissent pas de faire pression sur les budgets sociaux, les budgets publics et ceux des familles.

Avec toujours le même résultat : baisse des reve-nus des familles, augmentation du chômage, de la pauvreté et des inégalités, diminution des ser-vices rendus par les collectivités et les services publics, augmentation de la démarche assu-rantielle au détriment de la solidarité nationale, dégradation de la justice sociale et fiscale…

Or la plupart des pays européens qui ont engagé des politiques d’austérité dans la période récente sont maintenant en récession*.

N’est-il pas temps d’arrêter de céder aux sirènes des marchés financiers et du Medef ?

N’est-il pas temps de réorienter la construction européenne sur de nouveaux critères de coopé-ration et de développement ?

N’est-il pas temps d’organiser au plan mondial de nouvelles solidarités qui apportent des réponses durables aux enjeux majeurs des peuples et de notre planète ?

N’est-il pas temps de refonder le contrat social et de construire une nouvelle République basée sur les biens communs et les services publics mettant à bas les recettes archaïques de la concurrence libre et non faussée, de la maxi-misation du taux de profit au détriment de la création de richesses ?

N’est-il pas temps de favoriser partout du bas en haut, du local au mondial, à tous les niveaux d’interventions individuelles et collectives, des expérimentations de réponses alternatives de justice sociale et de partage, de biens communs et de services publics, d’émancipation indivi-duelle dans un cadre collectif refondé ?

En un mot n’est-il pas temps pour les révolution-naires du 21ème siècle que nous souhaitons être, sans attendre un grand soir hypothétique, de prendre toutes les initiatives nécessaires pour aider nos sociétés, par l’action des citoyens et des peuples, à accoucher de cette nouvelle civili-sation qui est en gestation, qui frappe à la porte, et que nous appelons la visée communiste ?* « La richesse des plus riches ne vient pas de leur contribu-tion à la société, mais de la rente qu’ils prélèvent sur les classes les plus pauvres.  » Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie en 2001. Journal l’Humanité, 12/09/2012.

A c t U A l i t é Editorial

Bordeaux, Épinal, Belfort, Lyon, Marseille, Paris, Rennes, Toulouse, Clermont-Ferrand, les salariés manifestaient dans toute la France, le 9 octobre pour l’emploi et le développe-ment industriel, dans le cadre de la journée européenne d’ac-tions de l’industrie, à l’appel de la CES et de la CGT. «  Une réussite  » pour Bernard Thibault, puisque «  rien qu’à Paris, des dizaines de milliers de manifestants ont répondu à l’appel de la CGT » et qui voit dans cette journée « une alerte à l’égard des pouvoirs publics et du patronat» alors que « la situation rend chaque jour plus gravissime l’état de l’appareil industriel. »A Bordeaux, la manifestation s’est gonflée d’unité avec les orga-nisations Fsu, Solidaire et Unef appelant avec la Cgt départemen-tale et régionale. Des associations s’y sont jointes pour le droit au travail, à la santé, à l’éducation…Les communistes girondins, acteurs du Front de Gauche, y participaient, avec les jeunes com-munistes, et ont distribué un tract avec des propositions. L’industrie est le moteur de l’économieToutes nos industries subissent un massacre social, au prétexte de la compétitivité, du coût du travail ou du ralentissement éco-nomique. Les causes réelles de cette casse industrielle sont en premier lieu les exigences de rentabilité finan-cière qui entraînent bas salaires, précarité, baisse de l’investis-sement dans la recherche et le développement.« L’industrie c’est le moteur de l’économie » affirme Pierre Lau-rent, secrétaire national du PCF ,

« un pays sans usine, sans ouvrier, sans ingénieur, sans scientifique, est un pays mort  ! ». Et de rap-peler à certains à gauche «  qui se bouchent le nez quand ils en-tendent parler d’industrie (…) que leur Ipad, leur scooter électrique et les serveurs qui accueillent Facebook ne naissent pas dans les choux ! »Le dépassement du cap des 3 mil-lions de chômeurs (5 millions avec ceux d’outre-mer) est une catas-trophe qui exige de rompre enfin et définitivement avec la politique mise en œuvre par Sarkozy. Avec la «  flexicurité  » et la re-cherche d’un «  compromis his-torique » sur la baisse du coût du travail, le recul du droit du travail, réclamés par le Medef, au lieu de sécuriser l’emploi et la formation et de faire reculer les coûts du capital (intérêts, dividendes...), on ne ferait qu’aggraver les difficultés de l’emploi, l’insuffisance des qualifications et la faiblesse de la croissance. Le TSCG, condam-nant les peuples à l’austérité à per-pétuité, ne ferait qu’en rajouter.Le 6 mai, les Français ont voté pour le changement Pour ce changement qui se fait attendre, le Président Hollande peut agir, au lieu d’interdire aux salariés de manifester leurs exi-gences, comme ce fut le cas ce 9 octobre au salon de l’automobile.De toute urgence, le gouverne-ment doit décréter un mora-toire sur tous les plans sociaux pour la recherche de solutions alternatives s’appuyant sur les contre-propositions des salariés, comme le font notamment ceux de Ford, de la SAFT, mais aussi dans les services publics, hôpi-taux, éducation, transports, etc. Ainsi, rapprocher la production

industrielle des lieux de consom-mation et donc investir dans de nouvelles filières correspondantes aux besoins sociaux et écolo-giques, est une nécessité. Le gouvernement doit pousser, comme le candidat Hollande l’avait promis, à l’adoption d’une loi sur l’interdiction des licen-ciements boursiers et accorder aux salariés des pouvoirs nou-veaux pour réorienter les choix de gestion. C’est le sens des propositions de lois des parle-mentaires PCF et PG.Et simultanément de mobi-liser autrement l’argent des entreprises, des banques, des fonds publics et réorienter la BCE pour une utilisation de la monnaie et du crédit favorisant la création, la sécurisation, la promotion de l’emploi, de la for-mation et des revenus du travail et de remplacement. Dans la foulée, les retraitésDeux jours après la réussite de cette première mobilisation syndicale, les organisations de retraités remettaient le couvert, en Gironde à l’appel de la Cfdt, Cgt, Cftc, Fgr/Fp, Fsu et Unsa, le 11 octobre à Bordeaux.Les retraités, également très pré-sents le 9 octobre, manifestent pour dénoncer et combattre l’opération de culpabilisation dont ils sont la cible, parce qu’ils « coûteraient trop cher » ! Or, ils sont souvent moteurs de la consommation et donc de la croissance, pivots de la solida-rité familiale avec la précarité et le chômage qui frappent leurs proches. Mais ils soulignent leur paupérisation grandissante :10 % des 16 millions de retraités ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté et le niveau de vie de tous les retraités a fortement baissé suite à l’augmentation im-portante des dépenses contraintes (énergie, alimentation, assu-rances...).Ils réclament des mesures ur-gentes pour les pensions dont le minimum doit être au niveau du SMIC  ; la création d’un droit à prestation universelle de compensation de la perte d’autonomie prise en charge par la solidarité nationale, dans le cadre de la Sécurité Sociale, avec un financement de l’APA revalorisé ; l’accès aux soins pour tous, mis à mal par la hausse des cotisations des complémentaires santé, des forfaits, dépassements d’honoraires et franchises médi-cales.

Pour l’emploi et les industriesDroit d’alerte, de la rue à l’Assemblée !7 000 manifestants à Bordeaux, des dizaines de milliers à Paris et dans toute la France le 9 octobre. Les retraités manifestent le 11.

Dominique Belougne

Membre du comité exécutif du PCF 33

Nous sommes les bâtisseurs d’un avenir plus humain !

Formation / débat du PcFFinancement de la protection sociale Samedi 27 octobre de 9h à 17h, salle du Verdet, 12, rue de toussaint à libourneOuverte à tous - Comprendre les mécanismes du financement actuel de la protec-tion sociale.- Projet de loi de financement de la sécurité sociale ( PLFSS) pour 2013.- Débat autour des propositions alternatives du PCF.Cette journée sera animée par Frédéric Rauch, économiste et rédac-teur en chef de la revue "Economie et Politique".Inscriptions obligatoires jusqu'au mercredi 24 octobreau 05 56 91 45 06 ou [email protected] petite participation financière sera demandée pour le repas

Pour la commission santé du PCF Maryse Montangon

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l A B AtA i l l E D é M O c R At i q U E c O N t R E l ’ A U S t é R i t é à P E R P é t U i t é , P O U R l ’ E U R O P E D E S c O O P é R At i O N Sl A B AtA i l l E D é M O c R At i q U E c O N t R E l ’ A U S t é R i t é à P E R P é t U i t é , P O U R l ’ E U R O P E D E S c O O P é R At i O N SD E l A R U E à l ’ A S S E M B l é E : P O U R l ’ E M P l O i E t l E S S E R V i c E S P U B l i c S … c O N t R E l ’ A U S t é R i t é à P E R P é t U i t é

Le gouvernement est parvenu à faire voter le traité européen à l'Assemblée nationale, sans l'aide des voix de droite, par 477 voix pour, 70 contre et 21 abstentions, tandis que 9 dépu-tés n'ont pas pris part au vote.

282 députés de gauche ont voté pour, soit 8 voix de plus que le seuil de la majorité absolue de 274 voix.

Au sein du groupe des socialistes et apparentés, 264 ont voté pour, 20 contre et 9 se sont abstenus. Les parlementaires socialistes qui avaient proclamé depuis des semaines leur volonté de voter non, ont ainsi tenu bon, ainsi que les 3 députés chevènementistes.

Sur les 17 députés écologistes, 12 ont voté contre le traité, 3 pour et 2 se sont abstenus.

Les 12 radicaux de gauche ont voté pour, 4 quatre autres membres divers gauche de leur groupe se sont répartis entre vote pour et abstention.

Tous les députés du Front de gauche ont été hostiles à ce traité « d'austérité perpétuelle », sauf 2 de leurs alliés ultramarins, Bruno Nestor Azérot (Martinique), qui a voté pour, et Gabriel Serbille (Guyane) s'abstenant.

Même chez les centristes, pour-tant très pro-européens, l'un d'entre eux, François-Xavier Vil-lain, a voté contre et un autre s'est abstenu.

A l'UMP, 167 députés UMP ont voté pour le traité, 17 contre et 6 se sont abstenus. La proportion de députés hostiles au traité est ainsi comparable dans chacun des deux principaux partis de l'Assemblée.

7 députés non inscrits ont voté contre, dont les 2 du Front natio-nal et le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan.

En Aquitaine

Trois députés PS ont voté contre : Henri Emmanuelli (Landes), Nathalie Chabanne (Pyrénées-Atlantiques) et Marie-Line Rey-naud (Charente).

Deux députés écologistes égale-ment, Noël Mamère (Gironde) et Brigitte Allain (Dordogne).

Satisfaction… partagée ?

François Hollande a aussitôt souligné avec satisfaction « que la gauche s'est réunie pour voter ce traité et qu'elle n'aurait pas eu besoin des voix de la droite pour le faire adopter  ». Mais, a-t-il ajouté, «  il est bon et bien que la droite, l'opposition, une large partie d'entre elle, ait également voté ce traité ».

Pour lui, « cette majorité ample donnera à la France une capa-cité supplémentaire de faire entendre sa voix, c'est-à-dire nous permettra d'avancer sur la réorientation de l'Europe que j'ai engagée depuis mon élection ».

Autre satisfait  : le Medef qui a salué le vote «  indispensable  » de l'Assemblée nationale « pour l'avenir de l'euro et la stabilité de l'Europe », en profitant aussi pour juger que « la seule voie possible contre les déficits est celle des

réformes et de la réduction des dépenses publiques ».

Jean-François Copé, candidat à la présidence de l'UMP, a lui ironisé sur «  l'hypocrisie  » de François Hollande vis-à-vis du traité budgétaire européen, ratifié à l'Assemblée, en estimant que «  seuls les nonistes de gauche  » étaient «  cohérents  » avec les engagements de campagne du chef de l'Etat.

Réorienter l’Europe

Par la voix d’André Chassaigne, les députés Front de gauche ont rappelé que « en dépit des enga-gements du candidat François Hollande, le traité n’a en rien été renégocié (…) Ce traité ne donnera pas plus de force à la France pour réorienter l’Europe, il conduira, au contraire notre pays, comme les autres Etats de l’UE, vers l’abîme de la récession. » (…) «  Seuls les marchés financiers peuvent se réjouir d’une telle ratification annonciatrice de nou-velles baisses du pouvoir d’achat, de chômage massif, de réductions drastiques des dépenses publiques utiles au développement écono-mique et social ».

Jean-Luc Mélenchon, coprési-dent du Parti de gauche, a relevé qu’« une alternative de gauche s’est manifestée avec le vote commun de députés socialistes, verts et Front de Gauche contre le traité. Là est l’avenir de la gauche ».

Le déni démocratique aura un prix politique

Pour le PCF, cette rentrée parle-mentaire est « bien peu glorieuse pour l’exécutif, embarqué dans une ratification sans débat, pri-vant nos concitoyens d’une juste information leur permettant de se forger leur propre opinion, sans la moindre prise en considération des propositions des forces pro-gressistes, politiques, syndicales et associatives, mobilisées contre l’austérité  » a commenté Pierre Laurent, secrétaire national.

« Triste spectacle à l’Assemblée contre la démocratie et contre l’idée européenne : avoir été élus sur la base du « changement, c’est maintenant ! », pour se retrouver, cinq mois plus tard, au côté de la droite sur un sujet aussi essentiel et structurant, constitue une faute

qui, tôt ou tard, aura un prix politique. »

En s’opposant à cette ratifica-tion, les 17 députés PS qui n’ont pas oublié cette promesse, ont fait le bon choix, celui du res-pect de la parole donnée.

L’abstention de 14 députés de gauche souligne aussi un grand malaise car la vérité est têtue : l’austérité est en échec partout en Europe avec une flambée du chô-mage, une destruction massive des emplois, une aggravation des conditions de vie, une saignée des peuples pour satisfaire les marchés financiers, comme le dénoncent et le combattent les milliers de manifestants à Bordeaux et dans toute la France le 9 octobre, et les millions en Grèce, en Espagne, au Portugal…

C’est le m ême jour que le rapport du FMI «  pointe un ralentissement mondial et met en garde contre le « trop de rigueur » !

A l’heure de boucler cette édition, la bataille se poursuit au Sénat où Pierre Laurent doit présenter des perspectives européennes pour sortir d’une crise qui vire à la récession : « Alors que l’on nous parle de plus en plus de «choc», «choc budgétaire», «choc de compétitivité», dans un climat où les tensions réapparaissent dangereusement, le seul «choc» attendu est celui d’une rupture avec une orientation injuste et inefficace. »

Le collectif unitaire contre le pacte budgétaire appellait à un rassemblement le 10 octobre devant le Sénat où les sénateurs et sénatrices du Front de gauche ont pris la parole.

Présidentielle au VénézuélaBelle victoire de chavezAvec une participation historique, le peuple vénézuélien s'est mobilisé massivement pour affirmer son choix d'aller plus loin sur la voie de la transformation sociale et démocratique, construisant son avenir d’indépendance et de progrès.Le PCF se réjuit et salue cette très belle victoire d’Hugo Chavez, réélu président avec presque 8 millions de voix. C’est un acte politique fort, face aux campagnes de dénigrement menées par la droite vénézuélienne qui a reçu tout le soutien politique et matériel des adeptes du néolibéralisme étasunien et européen. Une nouvelle étape pleine d'espoirs s'ouvre pour le peuple vénézuélien.

tScGL’Assemblée nationale ratifie l’austéritéPour les parlementaires PCF- Front de gauche, qui ont voté contre avec 70 autres députés, « seuls les marchés financiers peuvent se réjouir »

qui a voté quoi ?www.assemblee-nationale.fr/14/scrutins/jo0030.asp

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Les Nouvelles 11 octobre 2012 • 5

l A B AtA i l l E D é M O c R At i q U E c O N t R E l ’ A U S t é R i t é à P E R P é t U i t é , P O U R l ’ E U R O P E D E S c O O P é R At i O N Sl A B AtA i l l E D é M O c R At i q U E c O N t R E l ’ A U S t é R i t é à P E R P é t U i t é , P O U R l ’ E U R O P E D E S c O O P é R At i O N SD E l A R U E à l ’ A S S E M B l é E : P O U R l ’ E M P l O i E t l E S S E R V i c E S P U B l i c S … c O N t R E l ’ A U S t é R i t é à P E R P é t U i t é

Droit à l’énergieEchec du coup de force parlementaire !l’Assemblée nationale adoptait, le 4 octobre, un texte de loi sensé « préparer la transition vers un système énergétique sobre », mesures auxquelles se sont opposés les député-e-s Front de gauche« Pas plus qu’il n’envisage de limiter la progression constante des tarifs du gaz, de l’électricité et de l’eau, ce texte ne prévoit de mettre à contribution les opérateurs publics ou privés pour assurer à nos concitoyennes et concitoyens, le droit fondamental à l’énergie. ces coûts de plus en plus lourds devraient ainsi être supportés exclusivement par les usagers. Le système de bonus-malus sur les factures d’énergie, conduirait à pénaliser en premier lieu, les foyers plus modestes, habitant le plus souvent dans des logements mal isolés, véritables passoires énergétiques.Quant à l’élargissement du nombre des bénéficiaires des tarifs sociaux, mis en avant par le gouvernement, il serait, là encore, supporté exclusivement par les usagers, dans des conditions demeurant, d’ailleurs, particulièrement floues. »André Chassaigne, président du groupe GDR, a déclaré que « le droit à l’énergie pour toutes et tous comme la nécessaire transition écologique, méritent mieux que des coups de force parlementaires. Ils appellent au contraire l’ouverture, au plus vite, d’un véritable débat démocratique ».Depuis, cette proposition de loi PS sur les tarifs progressifs de l’énergie, qui devait être discutée à partir du 17 octobre par le Sénat, a été retirée de son ordre du jour, face au refus des sénateurs Front de gauche de voter le texte en l’état.

collectivités territorialesl’inquiétude des élus« Redressement des comptes publics », « redresse-ment productif » et « effort des collectivités locales », ont été au centre de l’intervention de F. Hollande aux Etats généraux de la Démocratie territorialePour l’ANECR, « l’intervention du Président de la République ne va pas dissiper les inquiétudes exprimées par les élus, tant au travers du questionnaire que lors des assemblées qui se sont tenues dans les départements et dans les ateliers qui se sont réunis au Sénat ». « Cette intervention enferme d’emblée le processus de réforme dans ce qu’il appelle le redressement des comptes publics et le redressement productif, insistant sur le fait que les collectivités locales représentent 20% de la dépense publique et qu’elles doivent participer à l’effort, l’œil rivé sur les exigences de l’Union Euro-péenne et du traité budgétaire.Pourtant les propos valorisants de François Hollande à l’endroit des collectivités locales, de leur rôle dans le pays pour répondre tant aux besoins des populations que de l’économie et de l’emploi, devraient déboucher sur une plus grande audace et sur une réforme ambitieuse donnant plus de souffle à la démocratie territoriale, au développement des services publics pour faci-liter le vivre ensemble et la cohésion sociale.Dans ces conditions, les propositions qui prônent une large concer-tation notamment au travers du « Haut Conseil des collectivités locales » risquent d’être une coquille vide.Rétablir la confiance exige des mesures concrètes qui garantissent la libre administration des collectivités locales au service des citoyens et des habitants. Enfin, la définition stricte de blocs de compétence à chaque niveau et la confirmation d’un nouveau statut de métropole bénéficiant de transfert de compétence des autres collectivités réduiront à peau de chagrin le rôle et la place des communes et des départements. Quant aux régions, elles se verraient attribuer tout ce qui concerne l’emploi et la formation dans des conditions qui restent à éclaircir. Si l’annonce d’un statut de l’élu, la fin du cumul des mandats et la parité vont dans le sens d’une plus grande fidélité de la représenta-tion, les propositions du Président de la République sur le mode de scrutin des conseillers généraux restent dans le flou le plus complet.Après la déclaration du Président de la République, il est de première importance de poursuivre la mobilisation des élus et des citoyens pour agir dans les débats parlementaires et porter les propositions donnant aux collectivités locales, les moyens démocratiques et financiers de contribuer à une croissance utile et durable, et pour sortir le pays de la crise. »

Jean-Jacques ParisSecrétaire général de l’ANECR

Le 9 octobre, avec les organisations syndicales girondines, des délé-gations de toute l’Aqui-taine (Poitou-Charentes, Limousin Pays Basque.) sont venues manifester à Bordeaux pour l’emploi, les services publics et la réindustrialisation.Corinne Versigny, secré-taire générale de l’UD-CGT Gironde, citait entre autres les Ford, l'AIA de Gascogne « attaqués par les banques qui exigent la vente de la branche la plus rentable », la Saft ou encore la société Lagarde dont «  les salariés sont abandonnés par l'État et le Conseil régional  », les Fonderies du Poitou, de l’Energie, des Ports et docks, de Pôle emploi… et beaucoup d’agents territo-riaux et de la Santé ainsi que des acteurs du CAC 33, collectif pour un audit citoyen de la dette…La manifestation s’est conclue avec un concert sur le parvis de l’Hôtel de Région, tandis qu’une délégation y était reçue.

Beaucoup de mili-tants communistes dans la manifesta-tion, qui y ont dis-tribué un tract avec les propositions du PCF, sa position sur le TSCG et appelant à la création partout de collectifs contre l’austérité porteurs de propositions al-ternatives.

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6 • Les Nouvelles 11 octobre 2012

Camp militairede SougeD 213

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N 215

D 1

N 250

N 10

N 113

N 89

D 670

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Sortie N° 10

Bordeaux

AgenToulouse

AngoulèmeParis

Bayonne

PérigueuxLibourne Martignas-

sur-Jalle

> Sur le lieu : chaises et abris prévus. > Cette invitation peut être demandée à l'entrée du camp militaire.

Les barbares voulaient les tuer, ils les ont rendu immortels

68 ème cérémonie d'hommage aux

Comité du Souvenir des Fusillés de SougeBourse du Travail44 cours Aristide Briand33000 Bordeaux

[email protected]

I N V I T A T I O N

Contrairement à l'année passée, l'entrée se fera comme habituellement par l'entrée

principale du Camp de Souge.

Un bus est organisé au départ de l'église de Bègles.

Pour tous renseignements : Mme VIGNACQ

Tél : 06 15 30 75 39

Les Familles des Fusillés,Le Comité du Souvenir des Fusillés de Sougedont Mme Germaine Bonnafon (FNDIRP), Mme Michèle Vignacq, M. Jean-René Mellier (ANFFMRFA), Mme Caroline Daigueperse Vaultier (LICRA Bordeaux & Gironde), M. Alain Lagardère (ANCAC), M.  Jacques Loiseau (ANACR), M. Hugues Dominguez (ARAC), Mme Corinne Versigny (CGT), M. Sébastien Laborde (PCF), Mme Graziella Dangui (FSU), M. Eric Aouizerate (Consistoire Israélite de la Gironde), M. Georges Durou (Président du Comité du Souvenir des Fusillés de Souge).en présence des autorités civiles, militaires et religieusessous la présidence de Monsieur le Général d’armes délégué de la place de Bordeauxinvitent au 70ème anniversaire des fusillades de 194214h45. Accueil des familles à l’entrée du Mémorial.15h00. 70 ème anniversaire des fusillades de 1942                 Cheminement parmi les stèles (fleurissement par les familles), accompagnement musical.15h10. cérémonie des couleurs et allocutions15h35. Appel aux morts. Dépôt des gerbes. Hommage aux drapeaux.16h15. Salut - Remerciement aux porte drapeau.16h45. Dépôt de gerbes au monument aux morts de Martignas.17h00. Dépôt de gerbes au monument aux morts corps-franc Pomiès.Chaises et abris prévus. Accès habituel par l’entrée principale du camp de Souge. L’invitation (disponible à la Fédération du PCF 33, à la Bourse du Travail auprès du Comité du Souvenir des fusillés de Souge), peut être demandée à l’entrée.* Sortie rocade n° 10

BUS aller/retour13h00. Eglise de Bègles13h20. Mairie de Bègles13h25. Poste de Bègles (rond-point Martyrs de la Résistance)13h30. Barrière de Bègles13h35. Barrière de Toulouse13h45. Bourse du Travail (cours Aristide-Briand Bordeaux)13h55. Barrière St Augustin14h00. Barrière JudaïqueTrajet jusqu’au camp de Souge à Martignas17h30 à 18h00. Retour même itinéraire

7 0 e A N N i V E R S A i R E D E S F U S i l l A D E S D E S O U G E

Dimanche 21 octobre68ème cérémonie d’hommage aux fusillés de Souge 1942-2012au Camp de Souge, à Martignas*, à partir de 14h45

Camp militairede SougeD 213

D 106

N 215

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N 10

N 113

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Sortie N° 10

Bordeaux

AgenToulouse

AngoulèmeParis

Bayonne

PérigueuxLibourne Martignas-

sur-Jalle

> Sur le lieu : chaises et abris prévus. > Cette invitation peut être demandée à l'entrée du camp militaire.

Les barbares voulaient les tuer, ils les ont rendu immortels

68 ème cérémonie d'hommage aux

Comité du Souvenir des Fusillés de SougeBourse du Travail44 cours Aristide Briand33000 Bordeaux

[email protected]

I N V I T A T I O N

Contrairement à l'année passée, l'entrée se fera comme habituellement par l'entrée

principale du Camp de Souge.

Un bus est organisé au départ de l'église de Bègles.

Pour tous renseignements : Mme VIGNACQ

Tél : 06 15 30 75 39

Camp militairede Souge D 213

D 106

N 215

D 1

N 250

N 10

N 113

N 89

D 670

D 10

D 936

A 10

A 63 A 62

Sortie N° 10

Bordeaux

AgenToulouse

AngoulèmeParis

Bayonne

PérigueuxLibourne

Martignas-sur-Jalle

> Sur le lieu : chaises et abris prévus. > Cette invitation peut être demandée à l'entrée du camp militaire.

Les barbares voulaient les tuer, ils les ont rendu immortels

68 ème

cérémonie d'hommage auxComité du Souvenir des Fusillés de Souge

Bourse du Travail44 cours Aristide Briand33000 Bordeaux

[email protected]

INVITATION

Contrairement à l'année passée, l'entrée se fera comme habituellement par l'entrée

principale du Camp de Souge.

Un bus est organisé au départ de l'église de Bègles.

Pour tous renseignements : Mme VIGNACQ

Tél : 06 15 30 75 39

Samedi 13 octobreHommage aux 96 martyrs de l’aéronautique 39-45Monument de la SNCASO à la Sogerma Mérignac à partir de 16h45 suivi d’un vin d’honneur à 18h30

Georges Durou, l’un des fon-dateurs du Comité des Fusillés de Souge, témoignait il y a 10 ans, en 2002, lors de l’inaugu-ration de la stèle aux fusillés de 1940-41 :« Les Allemands entrent à Bor-deaux le 26 juin 1940. Pétain et son gouvemement ne quitteront Bordeaux pour Vichy que le 30.Ces trois jours furent mis à profit pour organiser la collaboration des autorités allemandes et françaises, civiles, militaires et policières, pour museler l’expression du peuple français et sa résistance.La propagande du parti com-muniste contre l’occupation alle-mande se manifeste, dès juillet 1940. Le commissaire spécial Poinsot (qui sera fusillé à la Libé-ration) informe le préfet le 3 août 40 qu’il était «  en mesure éven-tuellement de fournir des rensei-gnements utiles sur les principaux militants ».Le préfet s’empresse de donner cette information aux allemands et précise le 11 octobre 40 : « …Je vous serais reconnaissant de vouloir bien rn’autoriser à procé-der à des arrestations... dans mon département». «… Mon intention et d’ailleurs de créer des centres de séjour surveillés dans le départe-ment à l’usage des français et des étrangers dangereux pour la sécu-rité publique et non susceptibles d’’amendement ».Le 22 novembre 1940, 150 per-quisitions et 148 arrestations de communistes, eurent lieu, puis 30 nouvelles, le 14 décembre. Enfermés au camp de Mérignac, 20 considérés comme les plus dangereux furent sélectionnés par le Préfet et regroupés dans une baraque surprotégée « la baraque des otages ».

Ainsi lorsqu’un officier allemand fut abattu le 21 octobre 1941 sur les boulevards à Bordeaux et que les autorités allemandes décidèrent de fusiller 50 otages, ils avaient sous la main, grâce à la diligence de la police française, au camp de Mérignac et au Fort du Hâ, des résistants à leur disposition. (...) »Corinne Versigny, secrétaire générale de l’UD-CGT, lors de l’hommage rendu à la Bourse du Travail le 21 septembre der-nier aux syndicalistes fusillés à Souge, précisait : « Chaque année nous sommes amenés à [nous] souvenir que nous devons nos libertés d’aujourd’hui aux femmes et aux hommes qui ont relevé la tête pour sortir de la nuit au péril de leurs vies. » (…) « Pour que les jeunes générations sachent que la barbarie n’est pas si loin de nous et n’est pas le fruit du hasard, ni une

question de circonstance, mais que l’existence et le mécanisme de cette barbarie terrible tiennent des fondements même du capitalisme, du pouvoir de l’argent ! » (…)«  Ce n’est pas par erreur que le gouvernement français et le patronat ont collaboré [avec les nazis] mais par conviction, par idéologie. Rappelez-vous ce que déclarait la bourgeoisie « plutôt Hitler que le communisme, que le Front populaire  ». (…) L'écri-vain Romain Rolland, humaniste continuellement à la recherche de la paix écrivait « même sans espoir la lutte est encore un espoir » (…) « Alors nous devons être dignes d'eux dans nos actes de résistance et notre ambition de transforma-tion sociale pour construire une société au service de l'Homme… »

ARAc PessacUne rue Robert VayssetteLe conseil municipal de Pessac du 4 octobre, suite à la sollicitation de l’ARAC Pessac, a adopté à l’unanimité de nommer une rue, nouvellement créée dans le quartier Sardine de la commune, du nom de Robert-Vayssettes, disparu le 10 novembre 2011.La même démarche a été faite auprès du Maire de Bor-deaux.

commémorationStèle des époux ReyraudDimanche 21 octobre, 11 h, Saige Forma-noirLe président et les membres de l’ARAC, en mémoire des époux Reyraud, invitent à la cérémonie à la stèle, sise à Saige-Formanoir, qui sera décorée de deux rosiers «Résurrec-tion» créé à l’occasion du 30e anniversaire de la libération du camp de Ravensbrück, en hommage à la Résistance et à la déportation.La cérémonie sera clôturée par un vin d’hon-neur offert par la municipalité.

Les barbares voulaient les tuer, ils les ont rendus immortels

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Les Nouvelles 11 octobre 2012 • 7

3 6 e c O N G R è S D U P c F

Vincent Taconet Section de Bordeaux1. Planification écologique et « savoir d'achat »Les communistes ont souvent été et sont encore accusés d'être productivistes. Nous nous battons pour l'augmentation des salaires et pour le développement, mais aussi contre le capitalisme, dont le seul moteur est le profit. Il est destruc-teur des relations humaines, des moyens, mais aussi des ressources énergétiques. Le profit est devenu le moteur... d'énormes gaspillages.Prononçons-nous de la manière la plus ferme, propositions à l'appui, pour une technologie au service des besoins humains. Non aux machines ou aux produits dont l'obsolescence, la destruction polluante, sont programmés à court terme. Le capitalisme a intérêt à une consommation effrénée. Les ci-toyens ont intérêt à une consom-

mation utile, ce qui n'exclut ni le plaisir ni la responsabilité.Il y a quelques années, à la fête de l'Huma, le philosophe Bernard Stiegler (qui ne croit pas quant à lui au dépassement du capitalisme...) proposait de remplacer la notion non discutée de pouvoir d'achat par celle, novatrice, de «  savoir d'achat  ». Donner les moyens, aux exploités que nous sommes, d'une consommation raisonnée et responsable, voici qui nous unit à celles et ceux qui subissent la crise, mais aussi (souvent les mêmes) qui se scandalisent du gaspillage et de la pollution sous toutes ses formes. Ainsi, les communistes seront cré-dibles et fidèles à leurs convictions : déjà au début des années 70, Roger Garaudy (alors dirigeant commu-niste) avait fermement dénoncé ces ampoules vouées à griller alors que les progrès techniques pouvaient les faire durer beaucoup plus longtemps...

A nous de donner un contenu de classe à cette notion de «  savoir d'achat », à celle de gaspillage. Elles en ont un urgent besoin.Nous avons deux immenses chan-tiers  : celui d'un développement durable à visée anticapitaliste  ; celui, parallèle puis convergent, pour l'augmentation des salaires et une éducation civique au « savoir d'achat  », par le débat. Qui est mieux placé que les communistes pour cette mise en oeuvre de « L'Humain d'abord » ?

D é B At

Un tel débat sur l’Ecole tenu dans le cadre des ateliers légis-latif du Front de gauche ne pouvait mieux tomber  ! La veille, vendredi 5, le ministre Vincent Peillon recevait le premier rapport du Comité de pilotage pour la Refondation de l’Ecole, un chantier lancé dès le mois de juillet par l’exécutif.Ce court rapport est le fruit d’un travail concerté entre 800 per-sonnalités de l’Education et de la Culture, des associations, des parents d’élèves, voire des médias. Il s’est pourtant construit en plein été, hors son périmètre réel  : ni sur le terrain (des classes) et ni auprès des enseignants et acteurs de l’Ecole au quotidien. (…)Ce rapport n’omet pas le bilan catastrophique de ces dernières années, marqué par la disparition de 80 000 postes, et rappelle la perte de vitesse d’une Ecole  en «  décrochage croissant… avec une société en pleine mutation », où le nombre d’élèves sortant du système scolaire sans diplôme, où celui des enfants quittant le primaire sans maîtriser l’écrit et la lecture, sont inquiétants. Faut-il rappeler que le budget de l’Education nationale a perdu plus d’un point de PIB ( 7,5 à 6.5 % en 10 ans de chiraco-sarko-zysme) soit 20 milliards perdus ? On a donc fait des économies partout, même sur la scolarisation des 2-3 ans, laissée à la garde -payante- des jardins d’éveil nés du décret Morano en 2010.Le débat à St Pierre n’a pas manqué de dénoncer cette poli-tique budgétaire et de rappeler que l’adoption à la hussarde du TSCG, de son austérité gravée dans le marbre, ne risquera pas d’arranger les choses. D’ailleurs les 60 000 postes qui devraient être (re)créés au cours du quin-quennat le seront au dépens d’autres services publics. Et on ne fera pas mieux qu’alors, si la for-mation des « profs », si la précarité des salariés de l’éducation ne sont pas reconsidérées ! Néanmoins, ce redéploiement se ferait sur les classes charnières du primaire avec plus d’intervenants, plus d’enseignants du CM1 à la… 5ème, dans des approches de nouvelles pédagogies (qui datent déjà) et des logiques « d’apprendre à apprendre » (en autonomie). Par ailleurs, ce qui a préoccupé les intervenants, fut surtout le point saillant du rapport, les rythmes scolaires, dans le pri-maire surtout, avec le retour des 4 jours et demi et des 5 heures

maximum par jour… Ce qui, pour aller jusqu’à 17 h le soir sera comblé par des activités sportives ou culturelles. Autant d’enseigne-ments déjà à l’œuvre, ont rappelé les enseignants présents. Les collectivités, les communes, s’inquiètent des nouvelles charges liées à cet allongement dont deux semaines de classes rajoutées, sans résister au lobby du tourisme qui a besoin de vacances étalées pour mieux gérer ses affaires. Quelle place sera faite aux associations d’éducation périscolaire, souvent encadrées, supportées par les mairies ? La question est revenue plusieurs fois.Enfin, il faut retenir que ce débat /atelier ne se tenait pas sur ce seul constat critique d’un rapport tout frais et en passe de devenir une loi organique dès novembre.Le Front de gauche, le réseau Ecole du PCF, la commission Education du PG, ont mené la campagne présidentielle et légis-lative 2012 sur ces thèmes d’une Ecole de l’Egalité, pour tous, de 3 à 18 ans, pour ceux qui n’ont que l’Ecole pour apprendre. Considérant que tout enfant peut être éduqué, qu’il faut y mettre les moyens et l’intelligence, l’exi-gence nécessaire pour la réussite scolaire de tous. Ce qui ne se dessine pas dans le rapport, notamment avec l’auto-nomie des établissements peu remise en cause, qui induit une concurrence entre bahuts renfor-cée depuis 5 ans par la fin de la carte scolaire. Ni avec le maintien du socle commun de compé-tences, véritable « minimum tech-nico-éducatif  » bien utile pour assurer une orientation précoce vers des filières professionnelles non revalorisées. Un «  socle  » qui pénalise les élèves de familles qui ne peuvent pas inscrire leurs enfants dans des cours et activités payants des mercredis et samedis. Pour trouver vraiment la voie de la démocratisation de l’Ecole, retrouver un vrai service public de l’enseignement face à la marchan-disation et privatisation crois-santes de l’Ecole (confessionnelle comprise), nous avons insisté sur ces points afin qu’ils apparaissent dans nos cahiers de « doléances » législatives à remettre à notre députée de la 12e circonscription M. Faure, ancienne institutrice et membre de ce Comité pour la Refondation de l’Ecole.Ce débat en appelle d’autres, par-tout où le PCF, le Front de gauche seront en capacité de le porter.

E. Fargeaut

Les « Pinçon-Charlot » à Bordeaux Mercredi 24 octobre, à l’Université Bx iii, 15h30 à 17h30à l'initiative de l'UEC 33à la Fédération du PcF, 18h à 20h pour une discussion autour de leur dernier ouvrage

contributionsLes 7, 8 et 9 février 2013, le congrès du PCF finalisera quatre mois de réflexion des communistes sur leur parti« Les Nouvelles » ouvre une page aux contributions individuelles et collectivesParution des contributions : 2 500 signes maximum, espaces compris (la «suite» pouvant être consultée sur le site du PCF)

A envoyerPar courrier :

PCF - « 36e Congrès » 15, rue Furtado - 33800 Bordeaux

Par internet :[email protected] http://congres.pcf.fr

A lire sur le site du PCF 33gironde.pcf.fr

rubrique «36e congrès»

3. Droit de vote des étrangers non communautaires  : une urgence nécessaire.Nous avons à choisir entre la division ou la République. Depuis au moins 31 ans la question du droit de vote des étrangers est avancée dans les programmes de la gauche. Depuis 31 ans l'argument, à double face, est que cette disposi-tion diviserait la population et que le temps n'est pas venu...Donner le droit de vote à ceux qui vivent en France, qui paient des impôts et des cotisations, qui ont des enfants, qui travaillent, que nous côtoyons, relève du bon sens, mais aussi d'une nécessité.Ils doivent être reconnus dans leur citoyenneté, au même titre que les citoyens européens, dans

la tradition républicaine et révo-lutionnaire.Il est urgent que les communistes s'emparent de cette question et la fassent avancer avec toutes celles et ceux qui le souhaitent. Il en va de notre lutte pour un avenir meilleur, contre les xénophobes, les communautaristes, les racistes, et le grand capital qui divise. Comme le dit Eliane Assassi(PCF)* à la

fin de son entretien à l'Huma des 5/6/7 octobre 2012 : « Encore un point auquel je suis très attachée et sur lequel je suis aujourd'hui très inquiète : le droit de vote des étran-gers. Poussons le débat d'idées, nous avons toutes les chances de le gagner ! » On ne saurait mieux conclure.*Eliane Assassi est la nouvelle présidente du groupe CRC au Sénat.

2. Cumul, contrôle, ou exercice des mandatsLes communistes sont attachés à juste titre aux fonctions électives et à leurs élus, si utiles à la popu-lation. Ils soulignent depuis des années, à quel point la démocratie bourgeoise ignore dans les sphères du pouvoir politique, les femmes, les ouvriers, les « citoyens issus de la diversité », les jeunes...Force est de constater, pourtant, que les élus communistes ne modi-fient pas fondamentalement la composition sociale des instances élues. Or la tradition révolution-naire dit non au cumul ou à la pérennisation des mandats, mais oui à leur contrôle et même à leur révocabilité. Il nous faut actualiser ces exigences, leur donner force de loi.

Pour lutter contre les archaïsmes de la démocratie représentative et favoriser la représentation ci-toyenne, une solution simple et radicale s'impose.Chaque élu ne pourrait exercer un même type de mandat électif que pour une seule période (exemple : un mandat de député pour une législature).Tout élu, après son exercice, peut postuler pour un autre type de mandat : l'expérience y gagnerait.Les élus seraient beaucoup plus nombreux et pourraient être plus représentatifs de la diversité de la population.Décréter cette obligation ( mandat pour une période) à un temps «T» pour toutes les élections et pour tous les partis donne un point de

départ égal pour tous et évite les obstacles considérables à un renou-vellement complet des élus, sans laisser la place au hasard (désigna-tion par tirage au sort par exemple). Chacun a bien conscience du dan-ger de la professionnalisation des élus, de la formation de fait, dans le système actuel, d'une «  classe politique ».Tout ancien élu pourrait être sollicité comme formateur, pour initier un nouvel élu. Tout élu, à l'issue de son mandat, aurait droit à retrouver son travail ou au moins un travail égal en salaire et en statut ; il s'agit en clair de trans-poser dans la vie politique une loi emploi/sécurité/formation tout au long de la vie.

EcoleAtelier législatif20 personnes ont participé à cette initiative du Front de Gauche à St-Pierre d’Aurillac, samedi 6 octobre avec Emmanuel Fargeaut (PCF) et Francis Daspe (PG)

Page 8: Nouvelles 1963

8 • Les Nouvelles 11 octobre 2012

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Email : [email protected]é : Aquitaine Conseil Publicité 6, rue du Prêche 33130 Bègles - Tél. 05 56 49 69 45Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Email : [email protected]é : Aquitaine Conseil Publicité 6, rue du Prêche 33130 Bègles - Tél. 05 56 49 69 45Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

c U lt U R E S E t S O l i D A R i t é S

Dans ce quartier à forte his-toire ouvrière, d’où montèrent beaucoup de résistances qui perdurent au travers des enga-gements citoyens, associatifs, syndicaux et politiques, à partir d’une autre idée du «vivre ensemble» que celle des promoteurs immobiliers, l’association Vie & Travail à Bacalan, renouvelle chaque

année ses partenariats pour trois jours de culture, d’histoire, de découverte et d’échanges.Le 11 octobre, après un concert classique en début d’après-midi par les élèves du conservatoire de l’école Labarde, un débat au Bar de la Marine, sur les emplois, industries et services publics, pose la question « Quelles résis-tances à Bacalan ? » avec la parti-

cipation notamment de Vincent Maurin, conseiller municipal et communautaire communiste.Le 12 octobre, les grands de maternelle vont au spectacle de la Cie Esclandre, puis à 17h30, le concours d’affiches des écoles bacalanaises « Un coin de nature à Bacalan  » s’expose à la salle Pierre Tachou. C’est là que la Chorale des

Amis de l’Ormée ouvre son « Cabaret» pour deux soirées, vendredi 12 et samedi 13, où elle offre à 19h l’apéritif d’accueil puis interprète dès 19h30 les «  Nocturnes  »  de Mozart, des chants populaires et de lutte croisés avec la musique et chants d’artistes qui ont accompagné la chorale dans son parcours. Une restauration gourmande à petit prix entrelarde la soirée.Le 13 octobre à 11h, Jean-Claude Laulan présente son livre « Chronique d’un résistant ordinaire » à la bibliothèque de

Bacalan, rue Achard, lieu pro-pice à une rencontre, animée par Vincent Maurin (Vie & Travail) et Didier Periz (Édition Pleine Page).A 15 h, rendez-vous rue Paulin, aux Vivres de l’Art pour le départ d’une visite à vélo de Bacalan. La deuxième soirée «Cabaret» des Amis de l’Ormée s’ouvrira à 19h salle Pierre Tachou pour une conclusion festive et culturelle de ces trois journées 2012 de parcours citoyen.

3 jours en octobreVie & travail à BacalanL’association offre chaque année ce temps fort de ses engagements avec la population et des associations, depuis les écoles à la bibliothèque en passant par le Bar de la Marine jusqu’à la salle Pierre Tachou

www.fds33.e-monsite.com

Entrée solidaire tarif libre

Samedi 13 octobreFaites des solidaritésL’Apeis fête ses 20 ans au parc de Courréjean Villenave-d’Ornon, à partir de 11 heures, co-organisée par Delaba & Dissi et Afoulki

vélodrome bordeaux - lac Samedi 20 octobre 2012

* Licencié ou bon de soutien : 8 - gratuit pour les moins de 18 ans

participation desmeilleurs sur pistes

champions du mondemédaillés olympiqueschampions de france

co-organisé par l'US Villenave Cyclisme

et le journal

ProgrammeOmnium de vitesse hommes et dames élites - Epreuves de fond hommes élites 1ere et 2 eme catégorie - Epreuves de fond dames seniors et juniors - Epreuves d’encadrement hommes minimes+dames-cadets+dames-seniors 3eme catégorie+juniors+pass cyclisme… Au cours de cette manifes-tation auront lieu les finales minimes et cadets du challenge aquitaine vitesse.Horaires des compétitions13h/18h : Epreuves d’encadrement 20h : Soirée de gala, vitesse, épreuves de fond élites hommes dames. Tout le programme sur www.usvc.frRestaurationRepas gastronomique au centre de la piste Buvette/restauration rapide en haut des gradins.Vignettes-bons de soutien à disposition Réservation au 05 56 91 45 06www.gphumanite.fr

21ème Grand Prix cycliste de l’Humanitél’Huma fait vivre le stadium !Samedi 20 octobre, à partir de 13h, Stade-Vélodrome de Bordeaux-Lac, organisé par l’Humanité, Les Nouvelles et l’US Villenavaise Cyclisme

EARL ALLARYRCS BORDEAUX 498 038 769

Par acte de Maître BUGEAUD, Notaire à BLANQUEFORT, du 24 octobre 2008, il a été fait apport à titre d’augmentation de capital à l’EARL ALLARY, de deux par-celles sises à PESSAC (Gironde) 27-29 rue Edouard Vaillant et 137 Avenue Jean Jaurès.Lesdits apports ont été évalués à la somme globale de 1.094.790 € suivant évaluation de Monsieur Jean RENAUD, Expert Agricole et Foncier, du 5 mars 2008.Le capital de l’EARL ALLARY a ensuite été augmenté du montant de l’apport pour être porté à la somme de 1.102.412 €.

Pour Avis,Le Gérant

Jeudi 11 oct.14 h 30 : Musique classique avec les élèves

du Conservatoire pour le CM1 (école Labarde). 18 h 00 : Débat : emplois, industries, services publics…

Quelles résistances à Bacalan ? (bar de la Marine, rue Achard).

Vendredi 12 oct. (Salle Pierre-Tachou)

14 h 30 : Spectacle pour les grandes sections maternelles,Compagnie Esclandre, “Noyko et les sept pierres”.

17 h 30 : Concours d’affiches des écoles de Bacalan :“Un coin de nature à Bacalan”.

19 h 00 : La Chorale de l’Ormée présente son cabaret. Entrée 8 €.Spectacle, buffet (assiettes gourmandes : 6 €).

Samedi 13 oct.11 h 00 : Rencontre avec Jean-Claude Laulan (bibliothèque). 15 h 00 : Visite de Bacalan à vélo (RDV aux Vivres de l’Art, rue Paulin).19 h 00 : La Chorale de l’Ormée présente son cabaret. Entrée 8 €.

Spectacle, buffet (assiettes gourmandes : 6 €).

3joursoctobre

Les

en

2O12

Octobre 2012Conception du journal et rédactionnel :

Ch. Rayé, J. Broucas, A. Garcia, V. Maurin, J.-J. Crespo.Composition : Ch. Rayé.

Ne pas jeter sur la voie publique.Vie&Travail, 173, rue Joseph-Brunet, 33300 Bordeaux.

Tél. 05 56 39 11 31.

Je veux être informé des initiatives de Vie&Travail à Bacalan. Cotisation 10 €.Nom :

Prénom :

Adresse :

A retourner à Vie&Travail, 173, rue Joseph-Brunet, 33300 Bordeaux

BASSINS À FLOT :“Quartier libre”

pour les promoteurs

Bacalan mute…et doute !Le projet des Bassins à flotcommence à transformerle quartier de Bacalan.Les panneaux publicitairesdes promoteurs fleurissent.On y vante la vue imprenable surles Bassins, on annonce une marina,on spécule sur la notion d’écoquartier…Et comme dans la plupart des villesen renouvellement urbain, du logementde standing, des bureaux et…de la communication !

Pour les promoteurs,il s’agit de vendre.Malgré le bourragede crâne du « touspropriétaires »et les facilités fiscales

de la loi Scellier, cela ne va pas de soien période de crise.

Pour la mairie, il s’agit de promouvoirl’action municipale. Ici, elle imprimeune visée urbanistique tranchée :pas d’industrie, peu de logement social,du bureau (Cdiscount), du touristiqueet commercial (complexe du vin,musée et hôtel balnéo).Tout cela enrobé d’une concertationficelée, corsetée entre plusieurscercles de décideurs, d’initiéset de spectateurs !

Alors oui, le douteest permis. Car lap h i l a n t h ro p i en’est pas de misechez ceux qui sesont partagé le gâ-teau des Bassins.

Comme toujours, ce sera l’interventiondes citoyens, de leurs associationsqui influera sur le cours des choses.

OCTOBRE 2012

a zone des Bassins à flots (150 hectares plus 13 hectaresde plan d’eau) permet à Bordeaux de se développer vers

le nord. Un nouveau quartier va voir le jour. Grâce à l’interventioncitoyenne, le projet Grumbach a été rejeté et celui de N. Michelinest déjà plus diversifié (logements, commerces, entreprises). ABordeaux, le fleuve et les Bassins à flot sont considérés unique-ment comme des atouts touristiques alors que commerce, trans-ports et industries pourraient s’y développer. En 2011, le portmaritime de Bordeaux présentait pour le bassin n°1 un projet derefit de yachts de grande envergure capable de générer entre 500et 600 emplois en 50 corps de métiers répartis sur plusieurs sitesrive gauche et rive droite. Ce projet n’enthousiasme ni N. Michelin ni les promoteurs immobiliers, ni le maire ;pourtant, sur les voies d’eau et sur les quais, entreprises, industries propres,et aussi navigation fluviale seraient beaucoup plus vivants et génèreraient desemplois plus gratifiants qu’un ensemble de musées et d’hôtels. Dans le bassin n°2, le port de plaisance et d’hivernage va être modernisé, avecune augmentation du nombre de places. 5 000 logements doivent être construitset la part du social est insuffisante car les demandes sont très nombreuses.Des aspects du projet sont encore perfectibles, et il faudrait aller plus loin dansles ambitions en équipements publics.

Jeanine Broucas, Présidente de Vie & Travail.

LJeudi 11 oct.14 h 30 : Musique classique avec les élèves

du Conservatoire pour le CM1 (école Labarde). 18 h 00 : Débat : emplois, industries, services publics…

Quelles résistances à Bacalan ? (bar de la Marine, rue Achard).

Vendredi 12 oct. (Salle Pierre-Tachou)

14 h 30 : Spectacle pour les grandes sections maternelles,Compagnie Esclandre, “Noyko et les sept pierres”.

17 h 30 : Concours d’affiches des écoles de Bacalan :“Un coin de nature à Bacalan”.

19 h 00 : La Chorale de l’Ormée présente son cabaret. Entrée 8 €.Spectacle, buffet (assiettes gourmandes : 6 €).

Samedi 13 oct.11 h 00 : Rencontre avec Jean-Claude Laulan (bibliothèque). 15 h 00 : Visite de Bacalan à vélo (RDV aux Vivres de l’Art, rue Paulin).19 h 00 : La Chorale de l’Ormée présente son cabaret. Entrée 8 €.

Spectacle, buffet (assiettes gourmandes : 6 €).

3joursoctobre

Les

en

2O12

Octobre 2012Conception du journal et rédactionnel :

Ch. Rayé, J. Broucas, A. Garcia, V. Maurin, J.-J. Crespo.Composition : Ch. Rayé.

Ne pas jeter sur la voie publique.Vie&Travail, 173, rue Joseph-Brunet, 33300 Bordeaux.

Tél. 05 56 39 11 31.

Je veux être informé des initiatives de Vie&Travail à Bacalan. Cotisation 10 €.Nom :

Prénom :

Adresse :

A retourner à Vie&Travail, 173, rue Joseph-Brunet, 33300 Bordeaux

BASSINS À FLOT :“Quartier libre”

pour les promoteurs

Bacalan mute…et doute !Le projet des Bassins à flotcommence à transformerle quartier de Bacalan.Les panneaux publicitairesdes promoteurs fleurissent.On y vante la vue imprenable surles Bassins, on annonce une marina,on spécule sur la notion d’écoquartier…Et comme dans la plupart des villesen renouvellement urbain, du logementde standing, des bureaux et…de la communication !

Pour les promoteurs,il s’agit de vendre.Malgré le bourragede crâne du « touspropriétaires »et les facilités fiscales

de la loi Scellier, cela ne va pas de soien période de crise.

Pour la mairie, il s’agit de promouvoirl’action municipale. Ici, elle imprimeune visée urbanistique tranchée :pas d’industrie, peu de logement social,du bureau (Cdiscount), du touristiqueet commercial (complexe du vin,musée et hôtel balnéo).Tout cela enrobé d’une concertationficelée, corsetée entre plusieurscercles de décideurs, d’initiéset de spectateurs !

Alors oui, le douteest permis. Car lap h i l a n t h ro p i en’est pas de misechez ceux qui sesont partagé le gâ-teau des Bassins.

Comme toujours, ce sera l’interventiondes citoyens, de leurs associationsqui influera sur le cours des choses.

OCTOBRE 2012

a zone des Bassins à flots (150 hectares plus 13 hectaresde plan d’eau) permet à Bordeaux de se développer vers

le nord. Un nouveau quartier va voir le jour. Grâce à l’interventioncitoyenne, le projet Grumbach a été rejeté et celui de N. Michelinest déjà plus diversifié (logements, commerces, entreprises). ABordeaux, le fleuve et les Bassins à flot sont considérés unique-ment comme des atouts touristiques alors que commerce, trans-ports et industries pourraient s’y développer. En 2011, le portmaritime de Bordeaux présentait pour le bassin n°1 un projet derefit de yachts de grande envergure capable de générer entre 500et 600 emplois en 50 corps de métiers répartis sur plusieurs sitesrive gauche et rive droite. Ce projet n’enthousiasme ni N. Michelin ni les promoteurs immobiliers, ni le maire ;pourtant, sur les voies d’eau et sur les quais, entreprises, industries propres,et aussi navigation fluviale seraient beaucoup plus vivants et génèreraient desemplois plus gratifiants qu’un ensemble de musées et d’hôtels. Dans le bassin n°2, le port de plaisance et d’hivernage va être modernisé, avecune augmentation du nombre de places. 5 000 logements doivent être construitset la part du social est insuffisante car les demandes sont très nombreuses.Des aspects du projet sont encore perfectibles, et il faudrait aller plus loin dansles ambitions en équipements publics.

Jeanine Broucas, Présidente de Vie & Travail.

L

augmentation de capital

annonce légale

Des artistesLNP Roots Family, Afro Social Club, Cie Vent d’Ouest, Fifres et percussions, Tribal Bitume (Urban Percusives), Forro da Lua (bal brésilien), Laurent le slameur, Cheik Sow (contes africains), Pascal Albizu et la Cie des Pingouins…

15 AssociationsAPEIS, Delaba & Dissi Afoulki, Palestine 33, Niokobok EnsembleCNL33, Association des Tunisiens de France, Chômeurs Landes emploi solidarité, AC Gironde, Le CRI, AMI 33, Groupe français d’éducation nouvelle, Droit à l’énergie -Stop coupures, , Interpro Bègles, Secours Populaire.

www.fds33.e-monsite.com

Restauration sur place Animations enfants