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Nouvelles agroalimentaires d’Europe 2016 / Troisième numéro Octobre 2016 Page 1 of 47 Consulat du Canada Section agroalimentaire Benrather Straße 8 D - 40213 Düsseldorf Tél. : +49 / 211 / 172 17-18 Téléc. : +49 / 211 / 172 1771 http://www.ats-sea.agr.gc.ca/eur/euro-fra.htm Nouvelles agroalimentaires d’Europe Octobre 2016 avec l’appui d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) Rédigé par : Nora Grütters Approuvé par : Marthe Lemay

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Nouvelles agroalimentaires d’Europe

Octobre 2016

avec l’appui d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

Rédigé par : Nora Grütters Approuvé par : Marthe Lemay

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TABLE DES MATIÈRES

ACTIVITÉS 4

REVUE DE PRESSE 5

L’ÉCONOMIE DE L’ALLEMAGNE ET DE L’UE EN BREF 5 PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’ALLEMAGNE 5 SURVOL DE L’ÉCONOMIE EN ZONE EURO 5 L’EUROPE EN CHIFFRES 6 DISCUSSIONS EN COURS EN ALLEMAGNE ET DANS L’UE 7 LES ENTREPRISES ALIMENTAIRES DU ROYAUME-UNI DÉCLARENT UNE HAUSSE DU PRIX DES INGRÉDIENTS DANS LE CONTEXTE

DES INQUIÉTUDES LIÉES AU BREXIT 7 COMMERCE DE DÉTAIL DES ALIMENTS 8 LE COMMERCE DE DÉTAIL DES ALIMENTS POURSUIT SA CROISSANCE EN ALLEMAGNE EN 2015 8 LA GÉNÉRATION Y À LA POINTE DE LA RÉVOLUTION DES COURSES EN LIGNE EN EUROPE 10 POISSON ET FRUITS DE MER 12 HAUSSE DES VENTES DE POISSON FRAIS DANS LES MAGASINS À RABAIS EN ALLEMAGNE 12 AUGMENTATION DE 3,2 % DES VENTES DE POISSON SURGELÉ EN ALLEMAGNE EN 2015 13 ALLEMAGNE : ALIMENTATION FINE EN CONSERVE 13 TENDANCE DU POISSON PROVENANT DE LA PÊCHE DURABLE EN ALLEMAGNE 15 LE PESCO-VÉGÉTARISME : UNE TENDANCE EN FORTE ÉVOLUTION À SURVEILLER 18 LE DANEMARK INVESTIT 11,7 M$ POUR STIMULER L’AQUACULTURE AU COURS DES DEUX PROCHAINES ANNÉES 19 LA MORUE DANOISE DE LA MER DU NORD OBTIENT LA CERTIFICATION DU MSC 20 HAUSSE FULGURANTE DES VENTES D’ESPADON ET DE BAUDROIE AU ROYAUME-UNI À LA SUITE DE LA DEMANDE POUR DES

ESPÈCES « MOINS COURANTES » DE LA PART DES CLIENTS DE TESCO 21 ROYAUME-UNI : LE POISSON-FRITES DE PLUS EN PLUS DÉLAISSÉ EN RAISON DES CAMPAGNES EN FAVEUR D’UNE SAINE

ALIMENTATION 21 MARCHÉ DE LA VIANDE 23 LE MARCHÉ ALLEMAND DE LA VIANDE EN CHIFFRES 23 LES SUBSTITUTS DE LA VIANDE SONT PEU PRISÉS EN ALLEMAGNE 24 SELON LA SOIL ASSOCIATION, LA DEMANDE DE VIANDE BIOLOGIQUE EST EN HAUSSE AU ROYAUME-UNI 25 PRODUITS BIOLOGIQUES 26 LE DANEMARK, CHAMPION MONDIAL DES PRODUITS BIOLOGIQUES 26 LA FRANCE RATTRAPE LE PELOTON DE TÊTE DE L’ALIMENTATION BIOLOGIQUE 30 MARCHÉS DES LÉGUMES 31 PERTES IMPORTANTES POUR LES RÉCOLTES DE LÉGUMES DANS L’UNION EUROPÉENNE (UE) 31

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BOISSONS 32 ALLEMAGNE : LA CURE EST DANS LA BOUTEILLE 32 L’ÉTÉ INDIEN FAIT SOURIRE LES VITICULTEURS ALLEMANDS 34 LES MARQUES CONNAISSENT DU SUCCÈS SUR LE MARCHÉ STAGNANT DES SPIRITUEUX EN ALLEMAGNE 35 LES SPIRITUEUX ARTISANAUX REPRÉSENTENT AUJOURD’HUI UNE MISE EN MARCHÉ SUR SEPT À L’ÉCHELLE MONDIALE 36 MONDE : LES PRODUITS 100 % JUS NE VONT PLUS SE LIMITER AUX BOISSONS À BASE DE FRUITS ET ENGLOBERONT LES

PRODUITS À BASE DE LÉGUMES, DE PLANTES EXOTIQUES ET DE NOIX DE COCO 39 MARQUES MAISON 41 LES MARQUES MAISON EN ALLEMAGNE : PRIÈRE DE PRIVILÉGIER LA PRODUCTION LOCALE! 41 LES CONSOMMATEURS PRÉFÈRENT LES MARQUES ALLEMANDES 42 LE POUVOIR DES MARQUES ENGENDRE DES CONTRAINTES POUR LES PRODUITS DE CONFISERIE DE MARQUE MAISON EN

EUROPE 42 LES OGM ET LES PESTICIDES 44 LA COMMISSION EUROPÉENNE AUTORISE L’IMPORTATION DE SOYA GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉ 44 LE SECTEUR ALLEMAND DU COMMERCE DE DÉTAIL SOUHAITE QUE L’ON PRODUISE PLUS DE LAIT SANS OGM 45 DIVERS 46 LES CONSOMMATEURS DE CRÈME GLACÉE ALLEMANDS S’INTÉRESSENT AUX PRODUITS NON LAITIERS 46

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ACTIVITÉS

2016 Octobre Veggie World – Foire commerciale nationale consacrée aux produits végétariens

et végétaliens Düsseldorf, du 28 au 30 octobre 2016, www.veggieworld.de Novembre Brau Beviale 2016, Foire commerciale axée sur les matières premières,

les technologies et la logistique utilisées dans la production de boissons Nuremberg, du 8 au 10 novembre 2016, www.braubeviale.de/en

EuroTier, Salon phare mondial de la production animale Hanovre, du 15 au 18 novembre 2016, www.eurotier.com/home-en.html

Hi Europe & Ni, Health and Natural Ingredients Europe Francfort, du 29 novembre au 1er décembre 2016, www.figlobal.com/hieurope/home

2017 Janvier Semaine verte internationale, exposition sur le thème de l’industrie alimentaire et de l’agriculture Berlin, Allemagne, du 20 au 29 janvier 2017, www.gruenewoche.de

IPM, Salon international des plantes et de l’horticulture Essen, Allemagne, du 24 au 27 janvier 2015, www.ipm-messe.de

ISM, Salon international sucreries, des biscuits et des collations

Cologne, Allemagne, du 29 janvier au 1er février 2017, www.ism-cologne.de Février Fruit Logistica, Salon international de la commercialisation des fruits et légumes

Berlin, Allemagne, du 8 au 10 février 2017, www.fruitlogistica.de BioFach, Salon international de la production biologique, Nuremberg, Allemagne Du 15 au 18 février 2017, www.biofach.de

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REVUE DE PRESSE L’économie de l’Allemagne et de l’UE en bref

Perspectives économiques de l’Allemagne

L’économie allemande régresse de 0,4 % au 2e trimestre, freinée par la contraction de l’investissement fixé et de la construction. À l’inverse, la consommation publique et privée a continué de progresser, quoiqu’à un rythme plus faible qu’au 1er trimestre, et les exportations nettes demeurent solides. Au 3e trimestre, la première économie d’Europe a vraisemblablement maintenu sa croissance à un rythme généralement stable. Le taux d’emploi demeure un niveau record en août et le moral des consommateurs est à l’optimisme en septembre, ce qui laisse entrevoir les dépenses des ménages comme l’un des principaux moteurs de la croissance. Si le déclin des exportations et de la production industrielle en juillet et la baisse de l’indice des directeurs d’achats du secteur de la fabrication enregistrée en septembre appellent à la prudence, la bonne tenue de l’indice de confiance des chefs d’entreprise en septembre est une bonne nouvelle. […] La dynamique de la croissance de l’économie intérieure demeure intacte et viendra soutenir le PIB cette année. La consommation privée profite de la faiblesse des taux d’intérêt, de l’inflation contenue et de la solidité du marché du travail. Les ressources croissantes de l’État en raison de recettes fiscales record et de faibles taux d’intérêt permettent au gouvernement d’accroître ses dépenses tout en inscrivant un excédent fiscal. […] L’excédent commercial corrigé des variations saisonnières et calendaires est passé de 19,4 milliards d’euros en juillet à 22,2 milliards d’euros en août, porté par la reprise des exportations. Corrigées des variations saisonnières, les exportations ont bondi de 5,4 % sur un mois, la plus forte hausse depuis mai 2010, en net contraste par rapport à la baisse de 2,6 % enregistrée en juillet. Les importations ont également repris du poil de la bête, inversant un déclin de 0,7 % en juillet par une croissance de 3,0 % en août. Nos experts (FocusEconomics) s’attendent à une croissance du PIB de 1,7 % cette année, leur prévision demeurant inchangée par rapport à celle du mois dernier. En 2017, ils prévoient une croissance de 1,3 %.

Source : www.focus-economics.com, articles publiés en septembre-octobre 2016

Survol de l’économie en zone euro

La croissance de l’économie intérieure tire de l’arrière au 2e trimestre Moteur de la reprise dans la zone euro, la demande intérieure s’est enrayée au second trimestre, ralentissant la croissance du PIB global des pays à monnaie unique à son plus bas niveau en deux ans. Les données détaillées confirment que la croissance s’est inscrite à 0,3 % par rapport au précédent trimestre, soit près de la moitié de ce qu’elle était au premier trimestre (augmentation de 0,5 % au premier trimestre par rapport au trimestre antérieur). Le ralentissement est imputable au volet intérieur de l’économie, la dynamique des exportations demeurant plutôt favorable, celles-ci affichant la plus forte croissance depuis un an. Toutefois, le résultat est en partie imputable à des effets de base étant donné que le 1er trimestre a

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profité de la date précoce de Pâques et d’une météo hivernale clémente. De plus, les gains découlant des faibles cours du pétrole ont commencé à s’estomper, ce qui a ralenti les dépenses des consommateurs. Les données du troisième trimestre laissent entrevoir une stagnation de la situation, le groupe d’experts de FocusEconomics voyant la croissance demeurer stable à 0,3 %. Si quelques indicateurs de haute fréquence pointent vers le bas ces derniers mois, l’impact du Brexit sur l’économie de la zone euro ne s’est pas encore matérialisé et la reprise devrait se poursuivre, quoiqu’au ralenti. Une dynamique favorable du marché du travail soutient la consommation dans toute la zone, mais l’effet positif du faible cours du pétrole devrait commencer à s’atténuer. Les experts de FocusEconomics prévoient une croissance toujours aussi lente, de 0,3 % au 4e trimestre pour un troisième trimestre consécutif. […]

Source : www.focus-economics.com/regions/euro-area, 28 septembre 2016

L’Europe en chiffres

Indices de niveau de prix comparatifs 2015 À parité de pouvoir d’achat (EU28 = 100)

Nourriture Incluant le pain et les céréales

Viande Poisson Lait, fromage et œufs

Danemark 142 162 137 129 127

Suède 125 131 131 115 116

Autriche 122 137 132 125 105

Finlande 119 125 124 110 118

Irlande 119 111 106 108 128

Luxembourg 118 113 131 113 122

Italie 111 116 112 110 121

France 111 112 128 108 92

Royaume-Uni 110 97 112 105 118

Belgique 109 108 119 110 113

Chypre 107 116 88 111 140

Allemagne 104 101 117 109 91

Malte 103 102 89 109 114

Grèce 103 114 88 113 131

EU28 = 100 100 100 100 100 100

Pays-Bas 98 90 111 99 93

Slovaquie 97 101 96 102 100

Espagne 93 104 85 89 96

Polynésie française

93 95 78 95 101

Croatie 91 94 77 93 92

Slovaquie 87 88 73 94 96

Estonie 87 89 79 94 90

Lettonie 86 83 69 82 101

Hongrie 78 72 71 89 87

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République tchèque

78 73 74 103 83

Lituanie 76 77 63 73 85

Bulgarie 68 58 55 64 88

Roumanie 63 53 60 71 92

Pologne 61 61 54 64 65 Source : Eurostat

Discussions en cours en Allemagne et dans l’UE

Les entreprises alimentaires du Royaume-Uni déclarent une hausse du prix des ingrédients dans le contexte des inquiétudes liées au Brexit

Plus des deux tiers des entreprises britanniques du secteur des aliments et des boissons affichent une baisse du niveau de confiance dans les affaires après le vote national en faveur d’une sortie de l’UE, la majorité déclarant une hausse du prix des ingrédients, au même moment où certains employés européens installés au Royaume-Uni disent se sentir maintenant « indésirables », dans un sondage récent. Cette enquête d’opinion a été menée par la Food and Drinks Federation (FDF), association corporative qui représente l’industrie des aliments et des boissons du Royaume-Uni et qui compte parmi ses membres PepsiCo UK & Ireland et Associated British Foods. Ce résultat coïncide avec les chiffres des détaillants britanniques, qui déclarent leurs plus fortes ventes d’aliments depuis 2013, ce qui pointe vers une disparité entre le niveau de confiance du milieu des affaires et celui du consommateur. Le sondage a été effectué entre le 16 septembre et le 7 octobre, quelques mois à peine après les résultats du référendum du 24 juin où les membres de la FDF ont voté pour demeurer dans l’UE. Plus des deux tiers d’entre eux (69,5%) ont dit avoir moins confiance dans l’environnement commercial britannique après-Brexit, contre un sur dix (11,2%) qui s’estiment plus confiants. À 70 %, le sentiment d’inquiétude est légèrement plus élevé chez les petites et moyennes entreprises (PME) contre 69 % chez les grandes entreprises. La majorité des personnes sondées citent des préoccupations quant au prix croissant des ingrédients, à la chute des marges bénéficiaires sur les produits et à l’incertitude sur le sort des travailleurs européens au Royaume-Uni. « Nous avons déjà vu le coût de nos matières premières augmenter de 20 %, » affirme un répondant. Selon un autre : « La direction a mis un frein à tout nouvel investissement dans les installations au Royaume-Uni, préférant réorienter ses ressources vers l’UE. » Toutefois, quelques réponses positives se sont détachées de l’enquête, comme celles de ces entreprises qui voient leurs exportations croître sous l’effet de la dévaluation de la livre sterling. […] Plus de six entreprises sur dix (63 %) déclarent une baisse de leurs marges bénéficiaires, et plus de 20 % une baisse des dépenses d’investissement. Plus des trois quarts (76 %) observent une hausse du côté des ingrédients et des matières premières après le vote sur le Brexit. « Nos marges bénéficiaires ont chuté de 12 % sur les produits fabriqués au Royaume-Uni et le coût des matières premières augmenté de 15 %. Nous n’avons observé aucune hausse des ventes », selon un répondant. Cependant, la majorité des entreprises déclare que des paramètres tels que le volume des

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exportations à l’extérieur de l’UE et vers l’UE sont restés inchangés après le vote sur le Brexit. En ce qui concerne l’avenir, 81 % affirment s’attendre à une hausse du prix des ingrédients au cours des 12 prochains mois et 69 % à une baisse des marges bénéficiaires. Selon le député John Stevenson, qui s’exprimait lors de la réunion du groupe parlementaire interparti sur les productions d’aliments et de boissons, qu’il préside : « Le Brexit apportera à la fois des défis et, sous réserve de négociations avisées, des occasions à saisir pour les entreprises dans le plus grand secteur de fabrication du Royaume-Uni, celui des aliments et des boissons. Le partenariat entre le gouvernement et l’industrie n’a jamais été aussi important pour l’avenir de ce secteur vital. Il est essentiel que mes collègues au gouvernement entament ces négociations armés d’une fine compréhension des priorités du secteur. C’est pourquoi un dialogue ouvert et la participation active des entreprises alimentaires et de leurs organismes représentatifs à ce débat sont essentiels. Les aliments et les boissons sont l’une des grandes réussites de la nation, laquelle conserve un énorme potentiel inexploité de hausse des exportations et d’amélioration d’une productivité déjà exceptionnelle, pour contribuer d’autant plus à l’économie du Royaume-Uni. »

Source : www.foodingredientsfirst.com, 12 octobre 2016

Commerce de détail des aliments

Le commerce de détail des aliments poursuit sa croissance en Allemagne en 2015

C’est ce que révèle l’étude de marché Top Companies in 2017 de Nielsen TradeDimensions, fondée sur l’analyse des chiffres 2015 du commerce de détail des aliments en Allemagne. Le taux de croissance général observé de 2,8 % était légèrement supérieur au taux de 2014 (hausse de 0,6 point de pourcentage), pour un chiffre d’affaires total ayant atteint les 256,7 milliards d’euros en 2015. Le chiffre d’affaires des seuls aliments a représenté 191,5 milliards d’euros l’an dernier, en hausse par rapport aux 186,3 milliards de 2014.

Source : Nielsen/Trade Dimension

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Le groupe Edeka reste en tête du palmarès des cinq premières sociétés : avec un chiffre d’affaires total de 53,17 milliards d’euros, il conserve une part de marché de 20,7 %, suivi du groupe Rewe qui enregistre un chiffre d’affaires de 39,5 milliards d’euros et une part de marché de 15,4 % (hausse de 3,0 %). Le Schwarz Group défend sa troisième place en inscrivant un chiffre d’affaires en hausse de 2,7 % pour atteindre 35 milliards d’euros. Le Metro Group arrive quatrième une fois de plus, malgré un modeste repli, alors que l’Aldi Group (nord et sud) conserve la cinquième place avec une hausse de 1,6 % de son chiffre d’affaires. Forte croissance du segment bio Le commerce des produits alimentaires biologiques a enregistré sa plus forte croissance l’an dernier. La chaîne de supermarchés Bio Company basée à Berlin inscrit une croissance à deux chiffres de 16,9 %, suivie de Dennree, avec +15,4 %, et du grossiste de produits biologiques Weiling, avec une hausse de 11,5 %. Les chaînes de supermarchés EBL et Basic leur emboîtent le pas avec une hausse de 10,9 % et de 10,2 %, respectivement, devant SuperBioMarkt (9,1 %) et Alnatura (6,6 %). Le commerce des produits à rabais a gagné 2,4 % l’an dernier, pour porter son chiffre d’affaires total à presque 1,8 milliard d’euros. […] Le commerce de détail des aliments poursuit sa croissance en Allemagne en 2015 (suite)

Perspectives en 2016

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Aucun changement majeur n’est à prévoir dans le commerce de détail des aliments en 2016. Les gagnants de l’année 2016 devraient de nouveau connaître une croissance record l’an prochain, alors que les perdants seront vraisemblablement Kaiser’s Tengelmann, au vu des projets d’acquisition en cours, ainsi que le Metro Group, en raison de la faiblesse de ses ventes de gros et de détail.

Source : www.fruchtportal.de, 12 octobre 2016

La génération Y à la pointe de la révolution des courses en ligne en Europe

Alors que les supermarchés règnent en maîtres depuis longtemps en Europe, il semble que les enfants du millénaire sont en train de lancer la révolution de l’épicerie en ligne sur le continent, étant de plus en plus nombreux à opter pour la commodité d’une option qui leur épargne du temps et du stress. En effet, une nouvelle enquête de Mintel constate que près de la moitié des Allemands (45 %) de 16 à 24 ans ont fait leurs courses en ligne chez un détaillant ayant pignon sur rue dans les six mois précédant le sondage (qui s’est déroulée en mai 2016), contre seulement 30 % dans l’ensemble de la population allemande. Ce contraste s’observe aussi dans les autres marchés européens, même si ce n’est pas à la même échelle. En Espagne, 46 % des consommateurs de 16 à 24 ans ont fait leurs courses alimentaires en ligne chez une enseigne ayant des magasins physiques, contre 40 % de l’ensemble des consommateurs. En Pologne, ce sont 44 % des 16 à 24 ans, contre 41 % de la population générale et, en France, 33 % contre 29 %. La génération Y à la pointe de la révolution des courses en ligne en Europe (suite)

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En ce qui concerne les raisons citées pour justifier ce choix, l’évitement du stress semble jouer un rôle majeur pour la génération Y. Selon l’étude, 36 % des Allemands, 31 % des Français, 29 % des Espagnols et 28 % des Italiens de 16 à 24 ans (qui ont fait leurs courses en ligne au cours des six mois précédant le sondage) trouvent l’épicerie en ligne moins stressante que les courses en magasin. Si l’évitement du stress est une priorité, l’économie de temps est également l’une des premières raisons qui incitent les enfants du millénaire à opter pour les courses en ligne. Environ le tiers des consommateurs allemands (34 %), italiens (33 %), français (29 %), polonais (28 %) et espagnols (27 %) de 16 à 24 ans conviennent qu’il leur faut moins de temps pour faire leurs courses en ligne qu’en magasin. De plus, environ un de ces consommateurs sur trois en Allemagne (30 %), en France (29 %) et en Pologne (27 %) trouve plus facile de respecter un budget lorsqu’il fait ses courses en ligne. Regina Haydon, analyste en aliments et en boissons chez Mintel, explique : « Hors du Royaume-Uni, le marché européen de l’épicerie en ligne en est encore à ses balbutiements, mais il connaît une croissance rapide du fait que les jeunes consommateurs sont de plus en plus enclins à opter pour l’économie de stress et de temps que permet ce mode d’achat. De plus en plus de détaillants et de sociétés spécialisées se sont engagés dans cette voie pour rester en contact avec la jeune génération, ce qui annonce un avenir prometteur pour les courses en ligne au moment où la connectivité et le service à la demande jouent un rôle de plus en plus important dans la culture des jeunes. » Toutefois, bon nombre d’enfants de la génération Y des grands marchés européens sont dubitatifs quant à la qualité et la fraîcheur des aliments achetés en ligne. D’ailleurs, interrogés sur les raisons de ne pas avoir recours aux services en ligne pour faire leur épicerie, 51 % des consommateurs polonais et 50 % des consommateurs allemands de 16 à 24 ans (qui n’ont pas fait leurs courses en ligne pendant les six mois précédant le sondage) s’inquiétaient de la qualité et de la fraîcheur des produits. Cette opinion est partagée par les membres du même groupe sur les autres marchés européens, soit 41 % des Espagnols, 39 % des Italiens et 30 % des Français. La génération Y à la pointe de la révolution des courses en ligne en Europe (suite) L’impossibilité de choisir soi-même les produits est une autre barrière à l’épicerie en ligne étant donné que, dans la tranche des 16 à 24 ans, 62 % des consommateurs espagnols, 49 % des italiens, 48 % des polonais et 41 % des allemands rechignent devant le fait de ne pas pouvoir choisir leurs produits en personne. Le montant minimum et le temps de livraison sont les plus grands obstacles en Allemagne Le supplément de dépense semble poser un problème en particulier pour les Allemands, fidèles à leur réputation d’économie, étant donné que 47 % des consommateurs de 16 à 24 ans de ce pays disent ne pas aimer à avoir à dépenser un montant minimal, alors que seuls 33 % des Espagnols, 25 % des Polonais, 23 % des Italiens et 19 % des Français du même âge sont de cet avis. Les Allemands semblent également les plus impatients en ce qui concerne la livraison à domicile étant donné que presque les deux cinquièmes (37 %) des 16 à 24 ans affirment ne pas faire leurs courses en ligne parce qu’ils ne veulent pas être contraints d’attendre la livraison. À titre de comparaison, leurs homologues polonais (21 %), français (19 %), espagnols (18 %) et italiens (16 %) sont moins nombreux à considérer l’attente comme un problème. « L’épicerie en ligne connaît des débuts difficiles en Allemagne, en partie en

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raison de la densité exceptionnellement forte de supermarchés que compte ce pays et de la position dominante des chaînes d’aliments à rabais Aldi et Lidl qui sont peu motivés à promouvoir un service nécessitant des livraisons coûteuses, compte tenu de marges bénéficiaires déjà fort minces. Toutefois, les consommateurs s’habituent de plus en plus aux avantages des achats en ligne dans d’autres secteurs du commerce de détail et commencent à s’attendre à ce service également dans le domaine alimentaire », ajoute Regina Haydon. Dans l’ensemble, l’habitude demeure la principale raison qui explique le dédain de la génération Y pour les courses en ligne. Selon l’étude de Mintel, plus de la moitié des consommateurs polonais (55 %), italiens (55 %), allemands (53 %), espagnols (51 %) et français (50 %) de 16 à 24 ans déclarent ne pas faire leurs achats alimentaires en ligne parce qu’ils préfèrent continuer de faire leurs courses comme ils en ont l’habitude. C’est l’une des raisons pour lesquelles les magasins qui ont pignon sur rue restent appréciés des enfants de la génération Y européens (97 % des consommateurs allemands et italiens, 95 % des consommateurs espagnols, 94 % des consommateurs polonais et 87 % des consommateurs français âgés de 16 à 24 ans ont fait leurs courses au supermarché au cours de la période de six mois précédant l’enquête de Mintel). De même, 95 % des consommateurs allemands, 92 % des polonais, 90 % des espagnols, 79 % des italiens et 71 % des français âgés de 16 à 24 ans ont fait leurs courses dans un magasin à rabais comme Aldi ou Lidl. « Bien que les Européens soient de plus en plus nombreux à faire leurs courses en ligne, énormément de consommateurs des principaux marchés européens préfèrent ne pas modifier leurs habitudes. La fraîcheur des produits et le fait de ne pas pouvoir choisir soi-même les articles sont des facteurs importants qui expliquent le refus des consommateurs d’acheter les produits d’épicerie en ligne. Les détaillants doivent résoudre ce problème en s’efforçant davantage de livrer les produits les plus frais possible et en réduisant peut-être les délais de livraison », conclut Regina Haydon. Des copies des documents de recherche et des entrevues avec Regina Haydon, analyste, Aliments et boissons sont disponibles sur demande auprès du service de presse.

Source : http://www.mintel.com/press-centre/retail-press-centre/millennials-lead-the-online-grocery-shopping-revolution-in-europe, publié le 19 septembre 2016

Poisson et fruits de mer

Hausse des ventes de poisson frais dans les magasins à rabais en Allemagne

D’après les chiffres de l’Association fédérale de l’industrie et du commerce de gros des produits de la pêche en Allemagne (BV Fisch), les consommateurs allemands ont acheté plus de poisson frais au cours du premier semestre 2016 et les ventes de poisson surgelé ont chuté pour la deuxième année consécutive. Les ventes de produits en conditionnement sous atmosphère modifiée (CAM) dans les magasins de discompte, en particulier celles de saumon frais, constituent les principaux facteurs de croissance du segment des poissons frais, dont les ventes ont augmenté de 13,8 % par rapport à la même période l’année précédente, a indiqué M. Matthias Keller, directeur général de l’association. Cependant, la valeur de cette catégorie n’a

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augmenté que de 2,5 %, alors que la valeur des produits de la pêche a augmenté dans l’ensemble de 4,2 %. Les ventes de produits de la pêche surgelés ont baissé de 3,3 % au cours du premier semestre 2016, après une chute de 5,5 % au cours de la même période l’année précédente. Le prix du poisson surgelé a augmenté de 6,3 %, selon Matthias Keller, qui fait également remarquer qu’un kilogramme de poisson frais coûte moitié moins cher que les produits en CAM : « Cela montre que le consommateur est enclin à payer davantage pour les produits de la pêche à valeur ajoutée. » Le prix élevé des matières brutes liées au saumon n’a pas encore eu d’effet sur le saumon fumé, mais est déjà perceptible aux comptoirs de poisson frais.

Source : FischMagazin, septembre 2016

Augmentation de 3,2 % des ventes de poisson surgelé en Allemagne en 2015

L’Institut allemand des aliments surgelés (Deutsches Tiefkühlinstitut, ou DTI) a signalé que les ventes de poisson surgelé avaient augmenté de 3,2 % l’an dernier, malgré une augmentation des prix due à la hausse du prix des matières brutes. Le segment des repas à base de poisson, des bâtonnets de poisson, des poissons panés et des spécialités à base de poisson s’est particulièrement bien développé, affichant une augmentation des ventes de 2,9 % dans la vente d’aliments au détail et de 4,1 % dans le marché de la restauration. Dans la vente d’aliments au détail, les filets de poisson ont dû faire face à la forte concurrence des poissons vendus aux comptoirs libre-service, en particulier dans les magasins de discompte. Toutefois, dans le marché de la restauration, ils connaissent une tendance à la hausse, avec une augmentation de 4,5 %.

Ventes de poisson surgelé en 2015 Ventes intérieures, en tonnes

Source: FischMagazin 8/2016

Allemagne : alimentation fine en conserve

Les conserves constituent-elles une solution de rechange économique à l’alimentation haut de gamme? Les fabricants affirment que ce n’est plus le cas, tout en essayant de stimuler le segment avec toutes sortes d’innovations, notamment pour mieux démarquer leurs produits de la gamme de base du marché de

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discompte. Les consommateurs cherchent de la valeur ajoutée, idéalement sur les étagères des supermarchés à service complet. Les produits en conserve classiques restent sans conteste le thon, avec une part de marché de 51 %, suivi par le hareng (32 %). Selon les services d’information de l’IRI sur les ressources, les ventes totales de thon en conserve se sont élevées à I 530 millions d’euros de juin 2015 à mai 2016, ce qui représente une légère baisse de 0,4 % du chiffre d’affaires. Les supermarchés à service complet ont réalisé 47 % de ce chiffre d’affaires, tandis que ce pourcentage s’élève à 35 % pour les magasins à rabais et à 18 % pour les semi-discompteurs. Les marques privées se taillent la part du lion avec 60 % du marché. Avec les magasins à rabais, elles ont d’importantes parts de marché, bien que cela ne touche que le segment de base. Aussitôt qu’un produit procure une valeur ajoutée, les concepteurs de produits novateurs, les fabricants de produits de marque et les supermarchés à service complet augmentent leur présence et leur part de marché. Les consommateurs recherchent de plus en plus des produits différents des produits de série : l’épicerie fine Maître Philippe & Filles à Berlin se spécialise dans les sardines de choix. Ces produits sont importés de France, du Portugal ou d’Espagne, sont uniquement pêchés en septembre et conservés pendant plusieurs années. Les conserves sont conçues par des artistes. Tout cela a un prix : une conserve coûte de 6 à 15 euros. Les produits rares peuvent coûter jusqu’à 100 euros. Saupiquet crée un nouveau segment tendance avec le maquereau grillé. « C’est la toute dernière innovation sur le marché allemand », affirme Helmut Bröker, directeur général. Cette entreprise a du mal à répondre à la demande. Le temps d’innover Les produits de la pêche haut de gamme sont principalement saisonniers. « La période entre les Fêtes est idéale pour les innovations », explique Kathrin Runge, directrice Marketing chez Gottfried Friedrichs. Ce fabricant estime être prêt avec son carpaccio de truite des fjords. Eva Koch, directrice de la marque de détail Nordsee chez Homann Feinkost, voit un potentiel de croissance dans le segment des produits réfrigérés : « Le poisson restera un aliment important, mais les consommateurs cherchent de la diversité et, notamment, de nouvelles recettes. »

Source : Rundschau für den Lebensmittelhandel, août 2016

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Tendance du poisson provenant de la pêche durable en Allemagne

Les consommateurs croient en l’influence positive des organisations non gouvernementales selon les personnes interrogées par le Marine Stewardship Council.

Près des deux tiers des consommateurs allemands estiment que la pêche durable aidera, à long terme, à préserver les océans et les stocks de poisson. Ce sont là les résultats d’une enquête mondiale du Marine Stewardship Council (MSC) sur la consommation de poisson. Près de 1 300 consommateurs allemands ont participé à l’enquête menée par l’institut de recherche « Globescan » pour le compte du MSC. Les consommateurs plus âgés se montrent davantage préoccupés par la durabilité. En effet, 76 % des consommateurs de poissons et fruits de mer âgés de plus de 55 ans pensent qu’il faut manger du poisson provenant uniquement de sources durables, par rapport à 70 % chez les consommateurs âgés de 18 à 34 ans. Dans une proportion de 63 %, les personnes interrogées indiquent qu’elles agissent en conséquence et qu’elles achètent du poisson et des fruits de mer issus de sources durables chaque fois qu’elles en ont la possibilité. Cette tendance est à la hausse, 34 % d’entre elles affirmant acheter du poisson durable plus souvent qu’en 2015. Lorsqu’on leur demande quelles institutions, selon eux, contribuent le plus à protéger les océans, les consommateurs allemands classent en premier les organisations non gouvernementales (46 %), puis en deuxième position les organismes scientifiques internationaux (32 %). Une personne interrogée sur cinq croit que son propre comportement d’achat a déjà une incidence sur la protection des océans.

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Tendance du poisson provenant de la pêche durable en Allemagne (suite) La confiance élevée dans les organisations non gouvernementales et les organismes scientifiques correspond à la perception des consommateurs selon le MSC : 70 % des personnes qui ont vu l’étiquette de l’organisation disent lui faire confiance et sont optimistes quant à l’incidence de cette dernière. En général, 65 % des consommateurs estiment que la présence des étiquettes écologiques sur les produits de la mer accroît leur confiance en la marque. Trois quarts d’entre eux sont également convaincus que les marques et les supermarchés doivent vérifier de manière indépendante leurs allégations en matière de durabilité. Une étude scientifique récemment publiée par le MSC sur la situation des océans montre que la part mondiale du poisson issu de la pêche durable a doublé au cours des cinq dernières années, ce qui a entraîné de nombreux changements quantifiables positifs : alors que seulement 5 % des poissons pêchés dans le monde (4,5 millions de tonnes) étaient certifiés par le MSC en 2010, ce chiffre atteint presque 10 % (8,8 millions de tonnes) aujourd’hui. Actuellement, 298 pêcheries certifiées par le MSC fournissent des produits aux conditionneurs et aux grossistes dans plus de 100 pays. Quatre-vingt-huit autres pêcheries s’apprêtent à obtenir la certification du MSC et beaucoup d’autres ne sont pas en mesure de répondre aux critères de certification stricts du MSC (ou ne sont plus en mesure de les respecter, dans le cas des pêcheries suspendues), mais travaillent dur pour améliorer leurs techniques de pêche ou leur gestion afin de porter (de nouveau) l’étiquette bleue du MSC.

25% of German consumers have seen the MSC label frequently, 36% occasionally, 31%

haven’t noticed it at all

63% of the German fish consumers prefer products bearing a label of sustainability

73% believe that consumers should only buy sustainably caught fish/seafood to protect

the oceans

75% want that sustainability claims be verified by an independent source

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Source : Lebensmittel Zeitung no 35 du 2 septembre 2016

Le pesco-végétarisme : une tendance en forte évolution à surveiller

Un nombre faible mais croissant de personnes aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans de nombreux autres pays optent pour un régime pesco-végétarien (régime végétarien comprenant également du poisson et des fruits de mer). En effet, selon Mintel, cabinet spécialisé en recherches sur le marché mondial, 5 % des consommateurs américains qui mangent du poisson et des fruits de mer une fois par mois ou plus suivent un régime pesco-végétarien ou flexitarien (ils ont un régime principalement végétarien, mais consomment occasionnellement de la viande). Au Royaume-Uni, « la tendance des régimes sans viande et des régimes végétariens, végétaliens et pesco-végétariens semble en hausse, affirme Heather Middleton, directrice du marketing pour Seafish. En effet, au cours de l’année passée, les ventes de viande et de volaille ont chuté de 4,1 % dans les épiceries (selon les données de Nielsen pour la période de 52 semaines se terminant le 26 mars), tandis que les ventes de fruits de mer sont restées stables, avec une hausse de 0,1 %. Les experts américains du segment des poissons et fruits de mer estiment également que la tendance du pesco-végétarien est à la hausse. « Les personnes qui se préoccupent de leur santé indiquent que leur régime est principalement végétarien et qu’elles y ajoutent du poisson et des fruits de mer environ deux fois par semaine », affirme Linda Cornish, directrice générale de Seafood Nutrition Partnership. Heather Middleton estime que l’essor du pesco-végétarisme est dû aux bienfaits uniques des poissons et des fruits de mer que les autres types de protéines ne procurent pas aux consommateurs. « C’est l’une des meilleures sources d’oméga 3 et de vitamine D. Il est donc inutile de prendre d’autres compléments alimentaires en mangeant au moins deux portions de fruits de mer par semaine », affirme-t-elle. « Le poisson et les fruits de mer ont également une faible teneur en matières grasses, qui contiennent beaucoup de calories. L’ajout de crevettes ou de maquereau dans une salade aide à se remplir l’estomac plus longtemps qu’avec une salade composée de légumes ou de fromage, et procure également plus d’énergie. Les poissons et les fruits de mer sont également d’une diversité inégalée. Au Royaume-Uni, il existe plus de 100 espèces à consommer. Les options pour agrémenter le régime sont donc nombreuses », ajoute Heather Middleton. L’un des principaux facteurs du pesco-végétarisme est l’engouement de de plus en plus d’Américains et de Britanniques pour les aliments légers, sains et locaux, selon Christine Couvelier, propriétaire et présidente de Culinary Concierge et chef principal concevant des produits pour les marques alimentaires. « La tendance du pesco-végétarisme est liée à une sensibilisation générale à l’alimentation saine et vivifiante. Les légumes ont commencé à occuper le centre de l’assiette et ils sont à présent accompagnés par le poisson et les fruits de mer », affirme Christine Couvelier.

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De plus en plus de gens se tournent vers le pesco-végétarisme à cause des attributs du poisson et des fruits de mer en matière de goût, de variété et de santé, déclare Janis Jibrin, nutritionniste et auteure de l’ouvrage intitulé The Pescetarian Plan. « Les personnes qui aiment le poisson et les fruits de mer ont tendance à en raffoler, affirme-t-elle. Elles savent aussi que ces aliments procurent des bienfaits particuliers en matière de santé et qu’ils sont beaucoup plus sains que la viande rouge. » En outre, Janis Jibrin constate que de plus en plus de gens adoptent le pesco-végétarisme parce qu’ils sont « lassés du végétalisme ou du végétarisme. » « Ils se sont fatigués du végétalisme ou du végétarisme et ont constaté (à juste titre!) que le fait d’agrémenter leur régime de poisson leur permettait de conserver une alimentation saine », affirme-t-elle.

Source : document dewww.seafoodsource.com rédigé par Christine Blank et publié le 21 juillet 2016.

Le Danemark investit 11,7 M$ pour stimuler l’aquaculture au cours des deux prochaines années

Mécontent de la stagnation du secteur de l’agriculture, le gouvernement du Danemark a accepté d’engager 87 millions de couronnes danoises (11,7 M€) dans les initiatives liées à l’aquaculture en 2016-2017. Le secteur de l’agriculture d’autres pays connaît une croissance d’environ 7 % par an depuis 2000, alors qu’au Danemark, il n’y a eu pratiquement aucune évolution dans ce domaine, ce qui a conduit tous les partis politiques à s’entendre sur les changements à apporter. « Il est urgent de mettre en place des mesures pour développer le secteur de l’aquaculture afin qu’il puisse produire davantage et de manière plus durable, a déclaré Esben Lunde Larsen, ministre de l’Environnement et de l’Alimentation. Nous aiderons à trouver, pour le nouveau secteur de la mariculture, des espaces où l’environnement permet d’appuyer ces activités, et nous avons augmenté le quota des exploitations agricoles les plus modernes et écologiques qui ont le moins d’effets sur l’environnement. » « Cette initiative permettra non seulement d’augmenter le revenu des exportations du Danemark mais aussi de créer des emplois dans les zones rurales », a-t-il ajouté. Ce plan de croissance permet d’accroître la production de poisson de près de 36 000 tonnes alors que, dans ce secteur, elle stagne entre 40 000 et 45 000 tonnes depuis 25 ans. Le gouvernement a déjà statué que l’environnement maritime du Cattégat était suffisamment solide pour la production de poisson jusqu’à 16 000 tonnes et les parties intéressées ont convenu de se réunir pour discuter d’une augmentation de la production dans d’autres eaux. Le premier site devrait être prêt pour la remise à l’eau du poisson et la production au cours du printemps 2018. L’industrie estime que les initiatives générales du plan de croissance peuvent entraîner la création de jusqu’à 1 000 postes danois dans le secteur primaire et les industries connexes, ainsi qu’une augmentation des exportations de 500 millions de couronnes danoises (67,2 M€). Environ 90 % des poissons produits dans les écloseries danoises sont exportés dans d’autres pays, principalement l’Allemagne et les Pays-Bas. Rasmus Jarlov, membre du Part conservateur, a souligné qu’environ 50 petites exploitations attendent depuis des années une approbation environnementale et sont incapables de commencer leurs activités. Les nouvelles mesures permettront de résoudre ce problème. Cent-quarante des 175 piscicultures du Danemark sont des installations anciennes qui ne sont pas dotées de la technologie environnementale moderne. Les nouvelles mesures les encourageront à se moderniser ou aideront les entreprises les plus importantes et les plus modernes à racheter les exploitations plus anciennes.

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Source : www.undercurrentnews.com, 1er

juillet 2016

La morue danoise de la mer du Nord obtient la certification du MSC

Retrouvant des stocks d’un niveau similaire à celui du début des années 1980, la pêche à la morue en mer du Nord au Danemark a profité de réformes visant à contrer les préjudices causés dans le passé par la surpêche. À la suite de ces efforts, il a été annoncé la semaine dernière que la pêche avait été certifiée durable par le Marine Stewardship Council. Lors d’une évaluation du stock, Acoura Marine, agence de certification indépendante, a conclu que le fond de pêche se rétablissait de manière satisfaisante, puisque suffisamment de poissons adultes pouvaient poursuivre leur croissance et que les prises avaient diminué. « La certification, par le MSC, de la morue de la mer du Nord montre clairement une évolution positive des stocks de poissons, déclare Christoph Mathiesen, directeur de Pêches et Aquaculture du Danemark du Fonds mondial pour la nature. C’est un type de pêche très emblématique et nous sommes heureux de voir qu’il est conforme aux exigences du MSC. Aussi, nous espérons qu’il connaîtra une durabilité accrue malgré les conditions qui s’y rattachent. » La morue danoise de la mer du Nord obtient la certification du MSC (suite) Selon un communiqué de presse du MSC, la certification de la pêche à la morue de la mer du Nord est en grande partie due aux efforts de la Danmarks Fiskeriforening Producent Organisation (association de pêcheurs et de producteurs du Danemark). Selon le MSC, la mise en place réussie d’un plan de rétablissement à long terme de l’association prévoyant une réduction des prises, des recherches et des analyses approfondies et une gestion prudente des activités de pêche, a entraîné des améliorations sur le marché. « L’association DFPO a joué un rôle majeur en entraînant une amélioration des stocks de morue dans la mer du Nord et nous devons féliciter comme il se doit les responsables de la gestion et de la pêche de cette réussite », a déclaré Minna Epps, directrice du Marine Stewardship Council en Scandinavie. La pêche à la morue de la DFPO en mer du Nord a été certifiée à la suite de la certification de la pêche au lieu noir de la DFPO en mer du nord et dans le détroit de Skagerrak. L’étude d’Acoura portait uniquement sur l’augmentation récente des stocks de morue. L’ensemble des produits de la pêche, y compris la morue et le lieu noir, fera l’objet d’un examen complet, selon le MSC. Pour conserver sa certification, le MSC a déclaré que le secteur de la pêche devait maintenir des niveaux durables en matière de prises de morue et de population piscicole. […] Dans son communiqué de presse, le MSC a affirmé que la forte demande pour la morue certifiée entraînera une hausse des dividendes pour les membres de la DFPO. Outre pour la consommation intérieure du Danemark, les pêcheurs de la DFPO exportent également leur poisson en Allemagne, en France, au Portugal, en Espagne, en Suède et au Royaume-Uni sous forme de filets frais et surgelés. Les prises de morue au Danemark représentent environ 9 000 tonnes par an.

Source : document de www.seafoodsource.com rédigé par Cliff White et publié le 12 septembre 2016

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Hausse fulgurante des ventes d’espadon et de baudroie au Royaume-Uni à la suite de la demande pour des espèces « moins courantes » de la part des clients de Tesco

Par Jason Holland, collaborateur à la rédaction basé à Londres Une modification des habitudes des consommateurs de poisson a entraîné une forte hausse des ventes de cardine, d’espadon, de baudroie et d’autres espèces moins consommées, déclare Tesco. Cette augmentation est le fruit d’un projet conçu par le détaillant britannique, dans le cadre duquel le personnel des 650 comptoirs de poisson du pays a suivi une formation pour aider les clients à découvrir d’autres variétés de poisson et donner des conseils utiles sur les recettes et la façon de servir les mets. Au cours de la dernière année, le supermarché a constaté une augmentation importante de la demande pour des poissons de consommation moins courants, avec une augmentation des ventes de près de 600 % pour le mulet cabot, de 400 % pour la cardine et de 50 % pour les queues de lotte et les filets d’espadon. Tesco a aussi confirmé une hausse des ventes de près de 200 % pour le maquereau, de plus de 40 % pour les ailes de raie et de près de 25 % pour les crabes entiers sur la même période. Au cours des derniers mois, Tesco a introduit des poissons certifiés par le Marine Stewardship Council (MSC) dans toutes les poissonneries, parmi 28 différents types de poisson préemballé réfrigéré. « Nous offrons maintenant un choix de poissons comme jamais auparavant, ce qui permet à nos clients d’explorer et de découvrir certaines variétés moins habituelles mais au goût fantastique, par exemple la queue de lotte, l’espadon et la cardine franche », affirme Andrew Haigh, acheteur de poissons chez Tesco. Royaume-Uni : Les ventes d’espadon et de lotte montent en flèche, alors que les clients de Tesco exigent des espèces « inhabituelles » (suite) « Tous nos collègues de poissonnerie sont spécialement formés de manière à aider les clients, à proposer des choix différents de poisson et à offrir des recettes ou des conseils de cuisson et de présentation. Nous constatons que les goûts des clients changent, ce qui atténue la demande à l’égard de poissons traditionnels comme la morue et l’aiglefin », déclare-t-il. Tesco souligne que la tendance à essayer de nouvelles espèces de poisson est également attribuable à la popularité de certaines émissions culinaires à la télévision, ainsi qu’aux campagnes des défenseurs de repas santé comme Jamie Oliver et Hugh Fearnley-Whittingstall.

Source : www.seafoodsource.com, rédacteur en chef : Jason Holland, publié le lundi 15 août 2016

Royaume-Uni : Le poisson-frites de plus en plus délaissé en raison des campagnes en faveur d’une saine alimentation

Le poisson-frites disparaît des menus à une vitesse alarmante au Royaume-Uni. L’un des mets les plus traditionnels de la restauration britannique, le poisson-frites, a perdu énormément de popularité, passant, depuis 2011, de la troisième à la huitième place des repas les plus prisés dans les

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restaurants. Une étude portant sur 800 restaurants, pubs et hôtels a révélé que le tiers de ces commerces n’offrent plus de poisson-frites au menu, ayant remplacé ce plat national par des assiettes de salade. Plus de 50 % des entreprises de restauration ont introduit, pendant la dernière année, des salades au fromage de chèvre, au thon et au poulet grillé comme plat principal. Celles-ci occupent maintenant le quatrième rang des mets préférés au Royaume-Uni, alors qu’elles ne figuraient même pas sur la liste des 20 favoris l’année dernière. Selon la firme d’analyse du marché de la restauration Horizon qui a réalisé l’enquête, les légumineuses et les fruits ont connu une ascension faramineuse depuis un an. Il est maintenant courant de parler de « superaliment » pour décrire certains ingrédients culinaires, soit 75 % plus souvent que l’année précédente. La proportion de plats végétariens a doublé en depuis 2010 et la cuisine végétalienne ne cesse de gagner en popularité, avec 21 % des restaurants visés par l’enquête offrant ce type d’option. L’alimentation sans gluten est également très prisée, celle-ci affichant une augmentation de 89 % dans les deux dernières années. Les produits sans blé ont accru de 80 % leur présence sur les menus depuis la dernière année. Ce phénomène fait bien sûr partie du mouvement actuel en faveur d’une saine alimentation qui met de côté certains ingrédients tels que les gras, en particulier les gras saturés, le sel et le sucre, que les consommateurs reconnaissent maintenant comme dommageables pour la santé. La société d’analyse de la consommation Nielsen a récemment révélé que près des deux tiers des consommateurs du Royaume-Uni affirment diminuer leur consommation de gras, alors que 62 % déclarent manger moins de chocolat et de sucreries. Il existe toutefois un écart entre ce que les consommateurs font et ce qu’ils disent. Selon la BBC, la teneur calorique du régime alimentaire des consommateurs déclarée par ceux-ci est bien en deçà de la réalité. On constate néanmoins un changement réel dans les habitudes des consommateurs par les plats différents qu’ils commandent dans les entreprises de restauration. « Il est clair que les clients sont maintenant beaucoup plus disposés à essayer de nouveaux mets, en particulier ceux qui sont jugés bénéfiques pour la santé, déclare le directeur général d’Horizon, Peter Backman. Les tendances dans le choix des aliments et des ingrédients se traduisent plus rapidement que jamais en plats affichés sur les menus. Les gérants de restaurant reconnaissent l’importance de suivre l’évolution rapide des goûts, qui favorisent actuellement ce qui est bon pour la santé et la nouveauté ». Royaume-Uni : Le poisson-frites de plus en plus délaissé en raison des campagnes en faveur d’une saine alimentation (suite) Il est indéniable que Greggs (la chaîne de boulangeries grand public qui possède plus de succursales au Royaume-Uni que McDonald) modifie actuellement son offre. Elle envisage même d’offrir des sushis qui, selon elle, correspondent aux nouvelles préférences des consommateurs. Même si les sushis et les salades au thon sont des plats de fruits de mer qui gagnent en popularité, cela ne signifie pas pour autant que le poisson-frites n’a plus d’avenir. En 2013, le Daily Telegraph a analysé dix mets pouvant être considérés comme mauvais pour la santé, mais meilleurs que ce que la plupart des gens pensent. Le poisson-frites s’est classé au premier rang car malgré sa haute teneur en calories, le poisson est très nutritif. Conclusion : le poisson-frites peut être intégré à un régime santé, à condition d’être consommé avec modération. Il revient maintenant à l’industrie des fruits

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de mer du Royaume-Uni de voir comment celui-ci peut être mieux présenté comme choix santé sur les menus des services alimentaires. Une petite chaîne de magasins de poisson-frites du sud-ouest de Londres/Surrey en a trouvé le moyen. Elle offre du poisson grillé et du poisson frit pané, avec des salades en extra. On peut penser que le mouvement santé qui touche actuellement le Royaume-Uni représente une magnifique possibilité, pour l’industrie des fruits de mer, d’accroître la consommation de poissons et de crustacés. Malheureusement, l’obsession vis-à-vis de la vente de poissons provenant de la pêche durable semble avoir gagné l’industrie à un tel point qu’on ne s’intéresse pas beaucoup à la promotion des fruits de mer comme un choix santé aux menus des entreprises de restauration.

Source : www.seafoodsource.com, rédacteur en chef : Mike Urch, 25 août 2016

Marché de la viande

Le marché allemand de la viande en chiffres

Demande des ménages en Allemagne

(janvier à juin 2016, changement a/a en pourcentage)

Source : analyse AMI, www.ami-informiert.de, groupe d’experts des ménages de GfK

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Le marché allemand de la viande en chiffres (suite)

Les substituts de la viande sont peu prisés en Allemagne

Il ne fait aucun doute que les Allemands aiment la nourriture végétalienne. Une étude de Mintel révèle que plus de produits végétaliens ont été mis en marché en Allemagne en 2015 que dans tout autre pays européen. La cuisine « végétarienne » a cédé le pas à la cuisine « végétalienne » pour ce qui est des

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préférences alimentaires. Il est intéressant de noter que les végétariens semblent aussi préférer la nourriture transformée à base de « vrais » légumes aux substituts de viande à base de protéines, selon TNS Infratest.

Source: Rundschau für den Lebensmittelhandel 08/2016

Selon la Soil Association, la demande de viande biologique est en hausse au Royaume-Uni

Par Niamh Michail+, 29 juillet 2016 Les ventes de viande rouge biologique au Royaume-Uni montent en flèche parce que les consommateurs croient qu’elle est meilleure pour la santé que la viande produite au moyen des méthodes traditionnelles, indique la Soil Association. L’organisme de certification des produits biologiques au Royaume-Uni, la Soil Association, est d’avis que les ventes de viande biologique sont en hausse en raison d’une étude publiée dans le British Journal of Nutrition plus tôt cette année. Cette étude révèle que la viande biologique renferme jusqu’à 50 % de plus d’acides gras oméga-3 que la viande traditionnelle. Mike Watkins, directeur de l’unité d’observation des marchés et des détaillants chez Nielsen au Royaume-Uni, a révélé à FoodNavigator que ce mouvement est par ailleurs alimenté par un intérêt accru à l’égard de la provenance des aliments. « Au Royaume-Uni, la provenance de la nourriture est importante pour les consommateurs. En effet, 61 % recherchent des aliments britanniques et 50 % souhaitent acheter local. Cette motivation aide à faire grimper les ventes d’aliments et boissons biologiques ». Emily McCoy, porte-parole de la Soil Association, déclare que diverses entreprises de viande recherchent la certification biologique, que ce soit les fabricants de produits de viande transformée ou les producteurs de pièces de viande entières.

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Selon la Soil Association, la demande de viande biologique est en hausse au Royaume-Uni (suite) « Certaines entreprises de vente directe veulent offrir des produits spécifiques, comme certaines coupes ou pièces de viande, mais il existe également une demande accrue à l’égard de la viande certifiée biologique par le système Food for Life. Davantage d’entreprises de restauration évoluent vers le label "or" et veulent servir de la viande biologique dans les écoles, les hôpitaux, les lieux de travail, etc. », déclare-t-elle. La demande est surtout axée sur la certification biologique du bœuf et du mouton. Une autre tendance qui frappe le secteur est la hausse de la demande concernant la viande sans antibiotiques. Le mois dernier, Karro, principal transformateur de porc de la Grande-Bretagne, a déposé une marque de commerce sur son logo apposé sur l’étiquette de ses produits de viande provenant d’animaux élevés sans antibiotiques. Selon le rapport de la Soil Association sur le marché des produits biologiques diffusé plus tôt cette année, les ventes de produits d’épicerie biologiques au Royaume-Uni ont dépassé celles des aliments traditionnels. Elles sont en hausse de 4,9 % et ont atteint 1,95 milliard de livres (2,30 milliards d’euros). La vente de produits non biologiques affiche quant à elle une baisse de 0,9 %. Le poisson a connu une hausse particulièrement élevée, atteignant 25,1 %. Source : http://www.foodnavigator.com/content/view/print/1288755 Tous droits réservés © 2000/2012 William Reed Business Media. Reproduit avec la permission de foodnavigator.com. Cette reproduction ne constitue ni ne sous-entend aucunement le parrainage ou la promotion de quelque produit, service, entreprise ou organisation que ce soit.

Produits biologiques

Le Danemark, champion mondial des produits biologiques

Le marché danois des produits biologiques a augmenté de 17,8 % au cours des six premiers mois de 2016, les produits biologiques représentant 9,9 % des ventes totales dans le secteur danois des ventes de produits alimentaires au détail. Cela fait du Danemark le pays le plus avancé au monde dans ce domaine, affirme un rapport. Selon le dernier compte rendu de Statistique Danemark, les cuisines professionnelles du Danemark ont acheté l’équivalent de près de 1,7 milliard de couronnes danoises (228 millions d’euros) d’aliments biologiques en 2015. Cela correspond à une hausse de 27 % par rapport à 2014. Les ventes ont plus que triplé en cinq ans. Et cette tendance se maintiendra : OrganicDenmark prévoit que les ventes de produits biologiques aux services alimentaires augmenteront de 25 % en 2016. Un rapport récemment publié par cet organisme affirme que le consommateur danois est le consommateur le plus fervent d’aliments biologiques au monde, ce qui explique l’évolution spectaculaire de ce marché. En fait, le Danemark est le pays qui consomme la plus grande proportion de produits biologiques au monde et son marché est le plus développé. Selon les statistiques les plus récentes, au cours des six premiers mois de 2016, les ventes de produit biologiques ont augmenté de 17,8 %. Elles représentent 9,9 % du total des ventes dans le secteur des détaillants alimentaires au Danemark. Cela fait du Danemark le champion mondial des produits biologiques (#worldleadingorganicnation).

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Le Danemark, champion mondial des produits biologiques (suite)

Danemark : Taux de croissance des ventes de produits biologiques pendant la période 2005-2016

Graphiques 2005-2015 : Calculés à partir de chiffres provenant de GfK/2003-20151

Les ventes d’aliments biologiques au Danemark augmentent maintenant depuis plus de dix ans. Au cours de la période 2005-2015, la part de marché des produits biologiques est passée de 3,2 % à 8,4 % (indice 1263), ce qui correspond à une forte demande et à un développement notable du marché, explique le rapport. Le seul label Ø certifié par le gouvernement a joué un rôle crucial dans cette réussite : établi en 1989, il célèbre cette année son 25e anniversaire.

Le marché danois en général Le Danemark se situe au premier rang des pays européens pour ce qui est des parts de marché des produits biologiques. De 2014 à 2015, le marché a gagné un autre 10 %, passant de 7,6 % à 8,4 % en 2015. Au cours des six premiers mois de 2016, la part de marché a atteint 9,9 %, suivi de la Suisse (7,1 %) et de l’Autriche (6,5 %) en 2014. (Source : Enquête 2014 d’OrganicDataNetwork fondée sur des sources de données nationales et enquête FiBL-AMI 2016). En 2015, les ventes de produits biologiques ont atteint 7 milliards de couronnes danoises, soit environ 939 millions d’euros. En 2016, le chiffre d’affaires global des produits biologiques s’élève à 1,3 milliard d’euros. Cela équivaut à une consommation moyenne de 223 euros par habitant. Les dix aliments biologiques les plus consommés au Danemark en 2015 ont été les suivants :

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1 Gruau d’avoine (40,1 %) 2 Huile de cuisson et à salade (30,7 %) 3 Carottes (30,4 %) 4 Lait (29,9 %) 5 Œufs (29,8 %)

6 Farine (25,8 %) 7 Pâtes (24,1 %) 8 Bananes (22,0 %) 9 Lait acidifié (18,9 %) 10 Légumes (14,0 %)

Le Danemark, champion mondial des produits biologiques (suite) Le chiffre d’affaires des produits biologiques au Danemark a augmenté de 2014 à 2015 dans plusieurs catégories : poissons et crustacés (indice 1462), produits laitiers et œufs (indice 1117), vin et boissons alcoolisées (indice 164), fruits (indice 137) et légumes (indice 121). Les grossistes et les traiteurs du secteur public, les cantines privées et les restaurants ont vendu des produits biologiques d’une valeur approximative de 228 millions d’euros, soit une augmentation de 27 % par rapport à 2014. Les ventes dans les mini marchés, les magasins agricoles, les magasins d’aliments naturels et en ligne ont atteint 134 millions d’euros.

Réseaux de ventes des produits biologiques danois Les réseaux de vente des produits biologiques danois sont dominés par les réseaux traditionnels. En 2015, les magasins à prix réduits, les supermarchés et les grands magasins ont vendu 940 millions d’euros d’aliments bio, soit une augmentation correspondant à l’indice 112 par rapport à 2014. Avec une part de marché de 44,1 %, les supermarchés constituent le premier réseau de vente de ces produits. À titre de comparaison, les magasins d’aliments naturels, plus spécialisés, n’ont pu atteindre que 2 % en 2015.

Contribution importante du secteur des traiteurs Les services alimentaires biologiques occupent une part importante du marché. Les chiffres montrent une évolution très dynamique au cours des cinq dernières années : de 2010 à 2015, les ventes sont passées de 509 millions de couronnes danoises (68 millions d’euros) à 1 661 millions de couronnes danoises (223 millions d’euros). Pour 2016, l’organisation Organic Denmark s’attend à une croissance de 25 % dans le secteur des services alimentaires biologiques.

Développement du secteur danois des traiteurs Ce secteur englobe des établissements publics comme les garderies, les établissements de soins, les écoles et les hôpitaux, les cantines dans les lieux de travail publics et privés, les hôtels, les restaurants, les cafés et les services de restauration à emporter. Les produits qui se démarquent sont les produits laitiers et les

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aliments séchés, générant 36 % et 33 % des ventes respectivement, suivis des aliments congelés (20 %) et des fruits et légumes (8 %). La volaille et le poisson ne détiennent que 3 % du marché.

Le label cuisine biologique Le secteur de la restauration biologique est une grande réussite au Danemark. Cela a beaucoup à voir avec le label de cuisine biologique. Celui-ci a été introduit en 2009, en plus du label Ø rouge contrôlé par l’État. Les labels de cuisine biologique « or », « argent » et « bronze » constituent la preuve, attestée par État, qu’un restaurant utilise des produits biologiques. Comme le label indique la proportion d’aliments et de boissons biologiques achetée par le restaurant, il sert de guide aux consommateurs. Le Danemark, champion mondial des produits biologiques (suite) Il existe trois labels de cuisine biologique :

« Tout comme le label de la viande rouge biologique, le label de cuisine biologique représente le logo du ministère danois de l’Environnement et de l’Alimentation pour la restauration », explique Rikke Thorøe Grønning, consultante en chef du département des services alimentaires (Økologisk Landsforenings). Elle poursuit ainsi : « Les entreprises de restauration publiques et privées peuvent obtenir ce label, par exemple les restaurants, les cafés, les cafétérias, les cuisines institutionnelles (garderies, établissements de soins, écoles, hôpitaux, etc.), les cantines, les traiteurs et les services de restauration à emporter. Actuellement, environ 1 800 cuisines danoises détiennent ce label. Leur nombre a doublé en une année. Et Organic Denmark a pour objectif d’atteindre les 6 000 labels en 2020 ». Le label de cuisine biologique est contrôlé par l’Administration vétérinaire et alimentaire danoise, laquelle gère également les règles dans ce domaine. Cette administration et Organic Denmark collaborent en vue de communiquer l’information sur la diffusion et l’utilisation du label de cuisine biologique.

Exportation de produits biologiques : presque 50 % en Allemagne En 2014, le Danemark a réalisé des exportations s’élevant à 231 millions d’euros. L’Allemagne est le plus important partenaire, avec 48 % du total. La catégorie la plus prisée est celle des produits laitiers et des

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œufs, celle-ci représentant 51 % des exportations. De manière générale, la plupart des catégories de produits biologiques ont connu une hausse à l’exportation. Les exportations danoises globales de produits biologiques devraient augmenter de 10 % par année. Le Danemark, champion mondial des produits biologiques (suite)

Exportations d’aliments biologiques danois par catégorie

Source : http://organic-market.info, article publié le 11 octobre 2016, rédacteur en chef : Karin Heinze

La France rattrape le peloton de tête de l’alimentation biologique

Même si la France est le plus grand producteur agricole d’Europe, ce pays a pris beaucoup de temps à s’intéresser à l’alimentation biologique. Depuis longtemps, des pays comme l’Allemagne sont plus actifs dans ce secteur. Mais la France semble sur le point de rattraper son retard. Selon l’Agence Bio, la première moitié de cette année a été très encourageante. Les ventes d’aliments biologiques ont augmenté de 20 % au cours de cette période, par rapport à la même période en 2015. Il s’agit de la hausse la plus rapide qu’a connue ce pays dans les sept dernières années. La France devrait atteindre 6,9 milliards d’euros de ventes de produits biologiques d’ici la fin de l’année, un gain d’un milliard d’euros en seulement une année. De même, la superficie de sol voué à l’agriculture biologique est passée de 1,4 million d’hectares (2015) à 1,57 million d’hectares, ce qui représente 5,8 % de toutes les terres agricoles. Ce phénomène s’appuie également sur l’accroissement du nombre de fermes biologiques (10 % depuis le début de 2016). Le secteur de la vente au détail se développe également rapidement. Au cours de la première moitié de 2016, 200 nouveaux magasins d’aliments biologiques ont ouvert leurs portes. Les ventes dans les magasins spécialisés ont grimpé jusqu’à 25 %, tandis que celles des supermarchés atteignaient les 18 %. Selon le baromètre Agence BIO/CSA 2015, 9 Français sur 10 (89 %) consomment maintenant des aliments biologiques, au moins à l’occasion, alors qu’ils n’étaient que de 54 % en 2003. Jusqu’à 65 % mangent

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régulièrement des produits biologiques, c’est-à-dire au moins une fois par mois, contre 37 % en 2003. Carrefour ouvre maintenant des magasins à Paris entièrement voués à l’alimentation biologique. L’entreprise effectue des investissements en vue d’offrir à sa clientèle un plus grand accès à ce type de produit, car les ventes ont augmenté de 11 % dans leurs grands magasins l’année dernière.

Source : www.organic-market.info, article publié le 7 octobre 2016

Marchés des légumes

Pertes importantes pour les récoltes de légumes dans l’Union européenne (UE)

Le 15 juin, et à nouveau le 8 juillet 2016, PROFEL (Organisation Européenne des Industries Transformatrices de Fruits et Légumes) a exprimé des inquiétudes au sujet d’éventuelles pertes de récoltes à la suite de pluies torrentielles en mai et le 1er juin, dans les principaux pays producteurs du nord de l’Europe. Le temps froid et pluvieux du début de l’été, qui a retardé l’ensemencement et ralenti la croissance des cultures, a été suivi de périodes de chaleur extrême et de sécheresses en juillet et août. La sécheresse s’est poursuivie jusqu’à la mi-septembre, ce qui a causé une atteinte aux cultures pour un certain nombre de légumes. La combinaison de ces deux situations météorologiques extrêmes dans la même période végétative dans le nord de l’Europe a donné lieu à des rendements encore plus faibles que ceux prévus en juillet. Avec la récolte de plusieurs cultures terminée ou sur le point de l’être, les transformateurs de légumes et les producteurs maraîchers confirment que les pertes de rendement pour un certain nombre de cultures sont considérables. Baisses moyennes des rendements déclarées en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni :

Comme la campagne des haricots verts n’est pas encore terminée, le manque à gagner de 20 à 25 % représente donc une estimation. Cette prédiction repose toutefois sur un retour à des conditions météorologiques plus favorables au cours de la deuxième moitié du mois de septembre. En plus des récoltes mentionnées ci-dessus, le chou-fleur, la citrouille, le chou-rave, le chou rouge, le salsifis, le chou de Bruxelles, le poivron et le chou frisé ont également connu des baisses de rendement; c’est notamment le cas de la production du chou frisé en été en Allemagne pour lequel on prévoit un manque à gagner de 25 %. Ailleurs dans l’est et le sud de l’Europe, des températures exceptionnellement élevées dépassant souvent les 40°C ont entraîné des baisses de rendement pour le brocoli, les haricots, les pois et le maïs sucré.

Source : Communiqué de presse du 20 septembre 2016; PROFEL (Europe) est l’Organisation Européenne des Industries Transformatrices de Fruits et Légumes, personne-ressource : Aline Rutsaert, [email protected], www.profel-europe.eu

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Boissons

Allemagne : La cure est dans la bouteille

Cette promesse de cure porte de nombreux noms : bio, végétalien, sans sucre, sans additifs, ou sans agents stabilisants. Les boissons biologiques et autres produits similaires occupent encore un créneau dans le secteur des boissons non alcoolisées mais alimentent une croissance dans un segment de marché par ailleurs faible. L’industrie de l’eau n’a aucune raison de se plaindre en ce moment : les choses se déroulent plutôt bien. Les Allemands ont bu un total de 152 litres d’eau minérale, d’eau curative, d’eau de source et d’eau plate par habitant l’an dernier, ce qui représente une hausse de 2,5 % par rapport à 2014. À première vue, cela ne semble pas constituer une hausse spectaculaire, mais c’est plutôt le cas lorsqu’on observe la tendance des six dernières années : la consommation d’eau par habitant se situait à 136 litres en 2010, selon l’Association of the Non-alcoholic Beverage Industry (la WAFG, l’association allemande de producteurs de boissons non alcoolisées). En 2015, les ventes d’eau ont chuté de 11 % pour atteindre 11,8 milliards de litres (voir le tableau ci-dessous), tandis que le chiffre d’affaires obtenu avec l’eau sans additifs a augmenté de 5 % pour atteindre 3,59 millions d’euros selon les ressources d’information de l’International Research Institute (IRI).

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Allemagne : La cure est dans la bouteille (suite) L’eau minérale est la catégorie la plus importante du segment des boissons non alcoolisées, tant en ce qui concerne le volume que la valeur. Bien que la consommation par habitant d’eau de source et d’eau plate stagne depuis quelques années, les consommateurs achètent davantage d’eau de qualité supérieure et d’eau bio. L’entreprise Neumarkter Lammsbräu enregistre depuis plusieurs années des hausses de ses ventes de son eau bio Bio-Kristall. Susanne Horn, directrice générale du brasseur bio, explique : « Nous observons une tendance stable et prévoyons que le développement positif se poursuivra dans l’avenir. » Lorsque nous avons lancé la première eau minérale bio en 2009, cela a provoqué un certain remous dans l’industrie. « L’eau peut-elle être bio? » voilà la question pour laquelle la Cour fédérale en tranché en faveur de Lammsbräu en 2012. « Nous avons obtenu beaucoup d’appuis après la décision de la Cour fédérale, » souligne le Dr Franz Ehrnsperger, propriétaire de Lammsbräu. Entre-temps, bon nombre de producteurs d’eau minérale ont également découvert ce marché de niche pour eux-mêmes. Certains de ces producteurs ont uni leurs forces au sein de la Quality Association for Organic Mineral Water (l’association pour la qualité de l’eau minérale biologique). L’association a mis en place son propre sceau de qualité et ses membres doivent obtenir leur accréditation. Les critères sont plus stricts que ceux définis dans les règlements sur l’eau minérale et l’eau plate, la transparence et la production durable d’eau comptant parmi les exigences. Christinenbrunnen a obtenu son accréditation en 2015: « Il est important que nous, dans l’industrie de l’eau minérale, établissions clairement qu’il n’y a pas de place pour une vision à court terme dans le secteur de la production alimentaire », affirme Carsten Heß, directeur général de Gehring-Bunte Getränke-Industrie. Un sceau de qualité comparable est accordé par le SGS Institut Fresenius. Cet organisme a accrédité plus tôt cette année les marques du groupe Hassia en tant qu’eau de qualité supérieure et de qualité biologique. « Le nouveau sceau est une autre étape de notre stratégie en matière de qualité », explique Marcus Macioszek, directeur du marketing.

Avantages pour le segment des boissons gazeuses La tendance en matière de santé donne non seulement un nouvel élan au marché de l’eau, mais le segment des boissons gazeuses en profite également même si la soif de boissons sucrées n’est plus ce qu’elle a déjà été : les Allemands en ont bu un total de 37,2 litres par habitant en 2009, selon le WAFG, comparativement à 29,9 litres en 2015. L’IRI souligne aussi que les ventes totales de boissons gazeuses ont chuté de 2,3 % l’an dernier, pour s’établir à 1,86 milliard de litres. Les chefs de file de l’industrie ressentent également cet effet : Coca Cola fait face à une baisse de ses ventes et PepsiCo a affiché une baisse de son chiffre d’affaires au premier trimestre. Les gagnants dans le segment des boissons gazeuses ne sont pas les grands acteurs du marché ; Eckes Granini est entré sur le marché des boissons gazeuses il y a trois ans. Sa boisson gazeuse Limo, qui ne contient aucun additif artificiel, s’adresse aux consommateurs adultes. Le concept porte fruit. Dans le segment des marques à valeur ajoutée, cette entreprise occupe, selon ses propres données, le premier rang dans le marché des boissons gazeuses vendues dans des bouteilles non consignées dans le marché de détail traditionnel. La tendance vers le caractère naturel est également le moteur de la croissance pour d’autres fabricants. Le producteur Voelkel a enregistré des taux de croissance qui ont atteint 30 % avec sa gamme de produits Bio Zisch. Le virage artisanal du marché de la bière semble aussi populaire dans le marché des boissons

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gazeuses : « Nos clients mettent là aussi de plus en plus l’accent sur les produits authentiques, artisanaux », selon Voelkel. Cette tendance a pour conséquence d’ouvrir la porte aux innovations, comme les nouvelles saveurs de « concombre » et de « carotte » de Voelkel. Allemagne : La cure est dans la bouteille (suite)

Demande élevée pour les ingrédients de première qualité La question des ingrédients devient de plus en plus importante dans le segment des boissons gazeuses, affirme Susanne Horn : « Les consommateurs ne veulent plus d’eau à saveur de sucre ». Ainsi, Neumarkter Lammsbräu met l’accent sur le caractère naturel avec sa gamme dernier cri : la saveur rhubarbe rose, par exemple, contient 25 % de jus de rhubarbe, ce qui est énorme pour une boisson gazeuse. En regardant les chiffres de ventes, on se rend compte que les gros noms dominent toujours le marché. « Mais ce sont les petits fabricants créatifs qui se démarquent et inspirent les clients à essayer quelque chose de nouveau. » Selo Good Beverages est une entreprise porteuse d’innovation. Cette entreprise en démarrage de Berlin produit des boissons gazeuses contenant de la caféine extraite du fruit du café, un sous-produit jusqu’ici négligé. Avant de lancer ses produits, la fondatrice Laura Zumbaum a travaillé avec des chefs, des sommeliers et une brasserie pour créer la bonne recette. Elle a testé les premières boissons gazeuses Selosoda dans le secteur des services de traiteur et dans les marchés alimentaires. « Je me suis posé la question suivante : est-ce que le "sans-sucre" est une promesse que les consommateurs recherchent vraiment? » L’ingrédient principal est fait à partir de peaux séchées de cerises de café. Les peaux proviennent d’une ferme biologique au Panama.

Le « sans-sucre » a un effet polarisant Selosoda ne contient ni additifs, ni agents stabilisants, ni aucun type de sucre. Il s’agissait d’abord d’une expérience pour Laura Zumbaum : « Il y a beaucoup de boissons gazeuses contenant peu de sucre. Mais pas de sucre du tout? Cela rebute de nombreux consommateurs. » Selon elle, cela polarise les gens. Mais cela semble être dans l’air du temps : on peut trouver les produits Selosoda dans l’industrie des services de traiteur et dans les charcuteries, tant en Allemagne qu’en Suisse. Le produit fera bientôt son entrée dans le commerce de détail et l’exportation est prévue pour 2017. Pour certains clients, le produit manque de sucre. C’est peut-être la raison pour laquelle la dernière variété de Selosoda contient du jus de raisin et a un goût un peu plus sucré. Mais cela n’a pas du tout modifié leur conviction. Laura Zumbaum souligne que l’entreprise ne veut pas devenir le deuxième Coca Cola.

Source : Rundschau für den Lebensmittelhandel, septembre 2014

L’été indien fait sourire les viticulteurs allemands

[…] Comme l’a annoncé l’Institut du vin allemand (DWI), les volumes de récolte seront légèrement inférieurs cette année en raison du temps extrêmement pluvieux au début de l’été qui a entraîné des rendements plus faibles à cause du mildiou. Selon les estimations actuelles, le DWI prévoit un volume total de récoltes à l’échelle nationale d’environ 8,6 millions d’hectolitres, bien que de très grands écarts par rapport à la moyenne dépendent de la région et des domaines individuels. La récolte de cette année se situerait donc à 5 % sous la moyenne de dix ans et à 4 % de moins que les totaux de l’an dernier. […]

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Source : Institut du vin allemand (DWI) sur les chiffres fournis par l’Association des viticulteurs allemands (DWV)

Les marques connaissent du succès sur le marché stagnant des spiritueux en Allemagne

Après des résultats semestriels positifs pour les périodes de janvier à juin en 2014 et en 2015, les chiffres de ventes de spiritueux dans le commerce de détail et dans les pharmacies pour le premier semestre de 2016 sont quelque peu décevants. Les chiffres préliminaires pour la période de janvier à juin 2016 indiquent que les ventes dans les commerces d’alimentation au détail ont enregistré une baisse de 3,9 millions de bouteilles par rapport à la même période l’année précédente (-1,6 %), le volume total des ventes ayant chuté à 243,5 millions de bouteilles d’une valeur de 1,843 milliard d’euros (-0,7 %). Cependant, le marché des spiritueux enregistre encore des niveaux de prix légèrement en hausse, en partie attribuables aux augmentations de prix. La tendance vers les produits de marque avec un prix moyen de 10 euros ou plus pour un format de 0,7 litre se poursuit de façon constante. La raison principale de ce léger fléchissement dans le marché global des spiritueux s’explique par le commerce à rabais, lequel domine le marché en raison de sa position de force. Ce marché a connu un développement négatif dans le segment des spiritueux. Les vendeurs à rabais représentent plus du tiers du chiffre d’affaires total dans le segment des spiritueux (37 %). La baisse est attribuable à l’aspect traditionnel de leur entreprise et à leurs marques maison. La baisse généralisée des ventes a touché presque chaque circuit de distribution, surtout le segment des supermarchés. Les hypermarchés représentent toutefois l’exception à la règle : ces derniers ont vendu près d’un million de bouteilles de plus et ont connu un développement légèrement positif. Les ventes promotionnelles à l’échelle de l’Allemagne ont enregistré de fortes hausses au cours du premier semestre de 2016 (hausse de 5,5 %), ce qui a stimulé les ventes dans ce circuit. La vodka, qui figure en première position sur la liste des spiritueux, a enregistré les ventes les plus élevées avec une augmentation de 4 %, pour un total de 37,1 millions de bouteilles. Le whisky et le rhum ont connu beaucoup moins de succès : le whisky a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires mais une stagnation du volume des ventes, tandis que les ventes de rhum sont demeurées stables en ce qui a trait à la valeur, avec des baisses minimes de volume. Le brandy a maintenu sa place parmi les cinq spiritueux les plus populaires, mais ce produit fait face à des problèmes. Les ventes dans les commerces d’alimentation ont enregistré une baisse de quatre millions de bouteilles, une diminution de volume de 13 %. Les autres groupes de produits importants comme les liqueurs sont demeurés stables, bien que les liqueurs à base d’herbes aient enregistré une diminution de 4 % en raison d’une baisse dans le segment des liqueurs semi-amères. Les spiritueux blancs (à l’exception de la vodka) ont également enregistré de légères pertes. Dans les petits segments de produits (dont les parts de marché sont inférieures à 5 %), les spiritueux à base d’anis ont connu un développement positif. Le gin a une fois de plus enregistré une forte croissance de 19 %. Près de 65 % du chiffre d’affaires des spiritueux dans le commerce d’alimentation au détail provient des produits de marque. Les marques maison sont les grands perdants avec une baisse des ventes de 5,5 % dans l’ensemble des segments, enregistrant une baisse totale d’environ 115 millions de bouteilles (en

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baisse de 1,5 point de pourcentage, pour atteindre 47,4 %). Les pertes proviennent principalement du commerce à rabais et, dans une moindre mesure, des supermarchés offrant toutes les gammes de produits. Le segment de prix de base pour les spiritueux poursuit sa croissance aux dépens des produits de milieu de gamme (5 à 7,50 euros). Les marques connaissent du succès sur le marché stagnant des spiritueux en Allemagne (suite)

Source : AC Nielsen, graphique : Lebensmittel Zeitung

Source : Lebensmittel Zeitung no 40, 7 octobre 2016

Les spiritueux artisanaux représentent aujourd’hui une mise en marché sur sept à l’échelle mondiale

Alors que les bières artisanales ont pris d’assaut le marché mondial, il y a aujourd’hui un nouveau type de boisson qui gagne en popularité à l’échelle mondiale : les spiritueux artisanaux. En fait, une nouvelle recherche réalisée par Mintel indique que les spiritueux qui se positionnent comme des produits « artisanaux »* représentaient en date de mai 2016 un lancement mondial sur sept (15 %) de spiritueux, comparativement à un seul sur 20 (5 %) en 2011. Dans l’ensemble, la recherche réalisée par Mintel GNPD (base de données mondiale des nouveaux produits) révèle que les lancements de spiritueux artisanaux ont augmenté de 265 % à l’échelle mondiale

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entre 2011 et 2015. Il semble que ce sont les États-Unis qui donnent le ton à cet engouement. De tous les spiritueux artisanaux déjà lancés à ce jour, la moitié (49 %) l’ont été aux États-Unis et 42 % en Europe, comparativement à seulement 4 % en Amérique latine et 3 % en Asie Pacifique. Les spiritueux artisanaux représentent aujourd’hui une mise en marché sur sept à l’échelle mondiale (suite) Et il semble que cette vague de lancements de spiritueux artisanaux soit soutenue à l’échelle mondiale par une forte demande des consommateurs pour les boissons alcoolisées artisanales. Plus de la moitié (55 %) des buveurs d’alcool aux États-Unis estiment que les marques d’alcool artisanal sont de meilleure qualité que les grandes marques et la demande se reflète également dans l’ensemble de l’Europe. Près de la moitié des consommateurs en France (55 %), en Italie (53 %), en Allemagne (50 %) et en Pologne (46 %) estiment que les spiritueux provenant des petits distillateurs et des distillateurs artisanaux sont plus attrayants que les marques importantes de production de masse. Pendant ce temps, au Royaume-Uni, 37 % des buveurs d’alcools foncés et de liqueurs sont prêts à payer davantage pour des équivalents artisanaux. Jonny Forsyth, analyste du marché mondial des boissons chez Mintel, a déclaré : « La mise en marché de spiritueux artisanaux croît à un rythme accéléré et continuera d’augmenter dans les marchés plus matures, particulièrement aux États-Unis, du fait que les consommateurs sont à l’affût de produits "spéciaux". Malgré le fait qu’il s’agisse d’un secteur du marché relativement petit, les spiritueux artisanaux sont en croissance en raison d’une forte demande des consommateurs pour des marques de spiritueux plus authentiques, plus caractéristiques, plus locales, moins transformées et plus intéressantes. » Lorsqu’il s’agit du plus artisanal de tous les spiritueux, le whisky règne actuellement en maître incontesté, générant 43 % de la mise en marché de spiritueux artisanaux à l’échelle mondiale en 2015, comparativement à 37 % en 2011. Le gin est également en pleine effervescence, représentant 23 % des mises en marché de spiritueux artisanaux à l’échelle mondiale en 2015, comparativement à 9 % en 2011. « Pour les producteurs artisanaux, le gin a l’avantage d’avoir une production qui se calcule en jours plutôt qu’en années, contrairement au whisky. Ainsi, étant donné que les entreprises en démarrage cherchent à équilibrer la production de spiritueux plus nuancés avec les réalités commerciales, le gin représente un choix intéressant », ajoute Jonny Forsyth.

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Les spiritueux artisanaux représentent aujourd’hui une mise en marché sur sept à l’échelle mondiale (suite) La recherche réalisée par Mintel indique que ce sont les enfants de la génération Y (les « milléniaux », définis comme les consommateurs âgés entre 18 et 36 ans en Europe et entre 22 et 39 ans aux États-Unis) qui stimulent la demande pour les spiritueux artisanaux partout dans le monde. Les trois quarts (75 %) des milléniaux aux États-Unis estiment que les marques d’alcool artisanal sont de meilleure qualité que les grandes marques et 34 % des milléniaux au Royaume-Uni estiment que les boissons artisanales valent leur prix plus élevé. De plus, pour cette génération, la recherche de Mintel indique que près de la moitié (46 %) des acheteurs allemands de spiritueux affirment que la « qualité élevée » est un facteur important qui influence leur décision d’achat, comparativement à 35 % en 2013. « Les milléniaux sont une force motrice derrière la croissance des spiritueux artisanaux car ils ont intégré leur philosophie de "créativité" et de "caractère unique" à leurs habitudes d’achat de spiritueux. Plutôt que de chercher à s’identifier à de grandes marques, les milléniaux cherchent souvent à se définir par des marques plus originales de qualité supérieure dont une idée singulière est à l’origine. Idéalement, il s’agit de marques dont leurs pairs n’ont pas encore entendu parler », ajoute-t-il. […] Bien que les spiritueux aromatisés ne soient pas encore aussi bien établis en Europe, les consommateurs démontrent quand même un intérêt pour ces boissons. Près d’un cinquième (23 %) des consommateurs en Pologne estiment que les spiritueux aromatisés valent leur prix plus élevé, suivis par 19 % des consommateurs en Espagne, 18% en Allemagne et 18 % en Italie. « Jusqu’à présent, de nombreux

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distillateurs artisanaux ont évité de produire des spiritueux aromatisés puisque ces alcools sont perçus de qualité moindre. Par contre, comme l’arôme est un facteur clé pour les buveurs de spiritueux dans de nombreux pays, les entreprises artisanales cherchent maintenant à utiliser des arômes plus nuancés, plus naturels et de meilleure qualité en matière d’innovation. Il s’agit d’une voie que les brasseurs artisanaux ont déjà empruntée », conclut Jonny Forsyth. Des copies des documents de recherche et des entrevues avec Jonny Forsyth, analyste du marché mondial des boissons, sont disponibles sur demande auprès du service de presse.

Source : www.fr.mintel.com, article publié le 31 mai 2016

Monde : Les produits 100 % jus ne vont plus se limiter aux boissons à base de fruits et engloberont les produits à base de légumes, de plantes exotiques et de noix de coco

Les produits 100 % jus soulèvent l’enthousiasme des consommateurs et favorisent la croissance. L’expansion qui en résultera ne se limitera plus aux boissons traditionnelles à base de fruits mais inclura les légumes, les plantes exotiques et la noix de coco, selon Tetra Pak. L’entreprise a élaboré un rapport sur les produits 100 % jus, tout premier sur les jus dans les huit années d’existence de ces rapports. Chaque année, Tetra Pak donne un mandat de recherche pour examiner de nouvelles possibilités de croissance dans les principales catégories de clients et publie l’information sur les données, les tendances et les statistiques les plus récentes

Chine et Brésil Dennis Jönsson, président et directeur général de Tetra Pak, a déclaré à Beverage Daily que, cette année, l’enquête met l’accent sur ce que les gens apprécient des produits 100 % jus et sur ce qu’ils recherchent dans ces produits. Il a ajouté que le consommateur moderne recherche des produits « entièrement naturels », composés de végétaux et fonctionnels qui favorisent la santé. Il a précisé aussi que le consommateur est prêt à payer davantage pour ces produits. Monde : Les produits 100 % jus ne vont plus se limiter aux boissons à base de fruits... (suite) « Nous observons une croissance particulièrement marquée des boissons 100 % jus sur les marchés émergents, la consommation dans des pays comme la Chine et le Brésil augmentant à une cadence élevée, affirme Dennis Jönsson. Si l’on ajoute d’autres foyers de croissance comme la Malaisie, l’Inde et l’Indonésie, nous nous attendons à ce que l’augmentation de la demande dans ces nations nouvelles consommatrices de boissons 100 % jus fassent plus que compenser le ralentissement des activités de marchés établis frappés par la récession. En Amérique du Nord et en Europe, là où la consommation de boissons 100 % jus est traditionnellement la plus élevée, le marché demeure peu actif, ce qui pousse les propriétaires de marques à explorer de nouvelles possibilités de croissance. Les boissons 100 % jus non fabriquées à partir de concentrés accroissent leur part de marché par rapport à leurs contreparties reconstituées, ce qui révèle une tendance nette favorisant les produits naturels. Le haut de gamme se vend particulièrement bien, tant en ce qui concerne le volume que le prix, les consommateurs étant disposés à payer plus cher pour des produits qui contiennent ce qu’ils recherchent, surtout lorsqu’il est question de santé et de bien-être. »

Consommation sur le pouce

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Si l’on s’en fie aux conclusions énoncées dans le rapport, plus de 70 % des consommateurs prennent des collations et sautent des repas, ce qui crée des occasions de consommation sur le pouce. Sains et naturels, voilà les deux principales caractéristiques associées aux boissons 100 % jus, en plus de leur bon goût. « Les boissons 100 % jus sont encore très fréquemment citées dans les conseils donnés par des experts en nutrition à titre d’élément clé d’un régime santé, particulièrement en tant que moyen pratique de consommer l’une des cinq portions quotidiennes de fruits et légumes recommandées par l’Organisation mondiale de la santé, cible que la majorité des adultes et des enfants n’atteignent toujours pas », ajoute Dennis Jönsson. Il n’est pas surprenant de constater que peu de consommateurs doutent des bienfaits des boissons 100 % jus, même si notre sondage a révélé qu’un très grand nombre de gens savent que le sucre fait l’objet d’un débat ayant suscité beaucoup d’intérêt de la part des médias ainsi que de nombreuses préoccupations au sein de l’industrie dans certains marchés. « Cela dit, la consommation excessive de sucre est un sujet d’inquiétude pour le public dans plusieurs pays et notre sondage montre que, dans certains cas, les consommateurs ont réduit leur consommation de boissons 100 % jus à cause de ce facteur. Il est évident qu’il y a beaucoup de confusion à ce sujet et cette confusion est engendrée par des médias alarmistes et par certaines sources très peu rigoureuses. »

Le débat sur le sucre Dennis Jönsson ajoute, sur une note positive, qu’aucune des mesures réglementaires prises pour gérer la consommation de sucre ne vise les boissons 100 % jus, qui ne contiennent pas de sucre ajouté. « Nous croyons qu’en travaillant ensemble pour clarifier ce débat, le problème du sucre pourrait déboucher sur des occasions dans la catégorie des boissons 100 % jus. Des campagnes sont actuellement menées en Europe dans cette optique et des programmes sont mis en œuvre par l’Association de l’industrie des jus et nectars de fruits et de légumes de la Communauté économique européenne (AJIN). La clé de la réussite, c’est l’innovation. Il faut offrir le bon produit au bon moment afin de satisfaire les besoins des consommateurs, de capter leur attention et d’établir des liens avec eux. L’eau de noix de coco offerte en emballage est un excellent exemple de ce genre de produit. Il s’agit d’un ancien produit-créneau ou en vrac qui est devenu un phénomène mondial à une vitesse extraordinaire. » Les conclusions relatives au 100% Juice Index de Tetra Pak s’appliquant aux produits à base de jus seront présentées au Sommet sur les jus de l’Association de l’industrie des jus et nectars de fruits et de légumes de la Communauté économique européenne qui aura lieu à Antwerp, en Belgique, les 12 et 13 octobre. L’AIJN procédera à la diffusion d’une campagne paneuropéenne visant à améliorer l’image publique des boissons 100 % jus, particulièrement celle du jus d’orange. Plus de 200 entreprises établies dans plus 45 pays enverront des représentants à ce sommet afin qu’ils y discutent de la dynamique du jus.

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Monde : Les produits 100 % jus ne vont plus se limiter aux boissons à base de fruits... (suite)

Source : www.foodanddrinkeurope.com/content/view/print/1309170. Tous droits réservés © 2000/2012 William Reed Business Media. Reproduit avec la permission de foodnavigator.com. Cette reproduction ne constitue ni ne sous-entend aucunement le parrainage ou la promotion de quelque produit, service, entreprise ou organisation que ce soit.

Marques maison

Les marques maison en Allemagne : prière de privilégier la production locale!

Les marques maison sont populaires et les volumes de vente en témoignent éloquemment. Les consommateurs préféreraient cependant qu’on leur offre encore plus de produits locaux. Une étude réalisée par Ipsos, l’institut de recherche sur le marché, révèle que 64 % des clients favoriseraient les aliments de marque maison produits dans leur région afin de soutenir l’économie locale. Cette préférence est particulièrement marquée chez les consommateurs âgés de 60 ans ou plus (71 %). Dans le groupe des 18 à 39 ans, cette proportion s’élève tout de même à 58 %. Qui plus est, 42 % des personnes interrogées ont noté une tendance grandissante favorisant les produits régionaux parmi ceux offerts par les marques maison. Mais, lorsqu’on parle de prix, la passion pour la région d’origine se refroidit : seulement 40 % des répondants seraient préparés à payer plus cher pour des produits de marque maison de provenance locale.

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Source : Rundschau für den Lebensmittelhandel

Les consommateurs préfèrent les marques allemandes

Dans une proportion de 56%, les consommateurs allemands préfèrent les marques nationales aux marques internationales et veulent soutenir leur économie locale. Seulement 7 % de ces mêmes consommateurs allemands ne souscrivent pas à cet énoncé. Cela a été établi dans le cadre d’une étude mondiale réalisée par la firme de recherche sur le marché AC Nielsen. Pour justifier ce choix, les Allemands invoquent d’abord le rapport rendement-prix, suivi du respect de l’environnement, de la connaissance qu’ils ont déjà du produit et des activités de promotion. L’emballage est relativement peu important lorsqu’on achète des produits de marque locale. Quelque 42 % des Allemands estiment que les marques locales sont plus dignes de confiance que les marques internationales. Mais seulement 8 % d’entre eux disent être fiers de leurs produits locaux, soit moins de la moitié de la proportion enregistrée pour l’ensemble de l’Europe. L’achat de produits de marque locale est plus une question de confiance qu’un choix émotif, selon les conclusions de AC Nielsen.

Source : Lebensmittel Zeitung, no 34, 26 août 2016.

Le pouvoir des marques engendre des contraintes pour les produits de confiserie de marque maison en Europe

Les parts de valeur des produits de confiserie de marque maison bougent peu ou sont en baisse dans la plupart des économies occidentales, selon une récente recherche effectuée par les analystes de marché de l’IRI. Cette entreprise a publié un rapport intitulé Private Label in Western Economies dans lequel elle analyse le marché des marques maison de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, des Pays-Bas, de l’Espagne et du Royaume-Uni ainsi que celui de l’Australie et des États-Unis. En 2015, la part de marché des marques maison se chiffrait à 38,3 % en Europe pour toutes les catégories de biens de consommation courante, alors que dans certains secteurs, tels que les aliments congelés (43 %) et les aliments frais ou refroidis (39 %), les fabricants de produits de marque maison dominent le marché. Cependant, en ce qui concerne la confiserie, les marques maison ne comptent que pour une part de valeur de 12,1 %, selon l’IRI. La catégorie des produits de confiserie peine à se montrer concurrentielle dans ce secteur Les catégories de la confiserie, des soins personnels et des boissons alcooliques parviennent difficilement à gérer la concurrence dans ce secteur, leur part de marché ayant été inférieure à 15 % dans la plupart des pays en 2015. Il existe une grande affinité entre les marques nationales et les consommateurs mieux disposés à acheter leurs marques favorites. Malgré l’apparition de certaines innovations fructueuses ces dernières années, il est difficile pour les marques maison de croître dans ces catégories. Dans l’ensemble de l’Europe, les chiffres relatifs au volume d’activités de promotion par catégorie ont peu varié par rapport à 2015, mais ils sont en baisse. Si l’on fait exception des aliments pour animaux (5,5 %), le volume

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d’activités de promotion des marques maison a été stable, variant de 18,4 % pour les boissons non alcooliques à 11,7 % pour les aliments congelés. Le pouvoir des marques engendre des contraintes pour les produits de confiserie de marque maison en Europe (suite)

L’Allemagne stimule la vente de produits de confiserie Tim Eales, directeur de la veille stratégique à l’IRI, soutient que « les produits de confiserie ne sont pas, traditionnellement, un secteur sur lequel les marques maison ont beaucoup d’emprise en raison des points forts des marques ». Dans les six pays européens analysés, la vente de produits de confiserie de marque maison a rapporté 2,5 milliards d’euros, soit une augmentation de 3,6 % par rapport à l’année 2014. « Cette part n’augmente qu’en Allemagne. Il y beaucoup plus d’endroits où le marché des produits de confiserie de marque maison subit des pressions. » La part de valeur des produits de confiserie de marque maison a connu une hausse de 0,6 point en Allemagne, ce qui représente 14,1 % du marché. Les parts de valeur en France (10,2 %, -0,2 point), en Italie (5,0 %, -0,1 point), au Royaume-Uni (8,8 %, -0,4 point) et aux Pays-Bas (13,6 %, -3,4 points) n’ont guère bougé. Sur le marché espagnol des produits de confiserie, les produits de marque maison comptent pour la part de valeur la plus élevée au sein du groupe des pays ouest-européens (25,7%) et elle est demeurée stable en 2015. L’année dernière, la part de marché des marques maison pour toutes les catégories en Europe a chuté de 0,6 point (38,3 %) par rapport à l’année précédente, telle qu’exprimée en part de l’ensemble du marché des biens de consommation. La part de marché unitaire des marques a elle aussi chuté (de 0,5 point) pour s’établir à 47,4 pour cent. Ces chiffres démontrent que la tendance à la baisse observée pour 2014 se poursuit et ils mettent en relief les conditions difficiles auxquelles les détaillants et les fabricants de produits de marques maison continuent de faire face partout en Europe. Parmi les huit pays sondés en 2014, la France a connu la plus forte diminution de part de marché pour ce qui est des marques maison, mais sa part de marché demeure quand même élevée et elle se chiffre à 34,1%, comparativement à celle de l’Italie (17,2 %) et de l’Australie (13,9 %). Le Royaume-Uni a obtenu le meilleur résultat à ce chapitre, ayant enregistré une hausse de 0,4 %, de sorte que sa part de valeur s’est établie à 51,8 % en 2015, un résultat impressionnant. […]

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Source : Sweets Global Network, août 2016

Les OGM et les pesticides

La Commission européenne autorise l’importation de soya génétiquement modifié

Selon des agences de presse, la Commission européenne a autorisé l’importation de fèves de soya génétiquement modifiées produites par Bayer et Monsanto. Ces fèves peuvent entrer dans la composition d’aliments et de nourriture en dépit du fait que certaines préoccupations non résolues subsistent au sujet de risques pour la santé, rapporte Testbiotech. Les récoltes peuvent être traitées à l’aide d’une combinaison de glyphosate et d’autres herbicides tels que le dicamba ou l’isoxaflutole. L’autorisation de mise en marché a été accordée dans la foulée de pressions énormes exercées par l’industrie, laquelle a déjà vendu ses graines brevetées aux États-Unis à des fins de culture et veut maintenant importer la récolte au sein de l’UE ces prochains mois. Ce n’est que récemment que l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a déclaré que les risques pour la santé liés à des résidus d’herbicides ne peuvent pas être adéquatement évalués et qu’il n’est pas possible de déterminer les niveaux de sécurité faute de données pertinentes. Si l’on se fie à un récent dossier toxicologique, les mélanges de tels résidus pourraient avoir des effets néfastes sur la santé comme la génotoxicité, la toxicité hépatique et les tumeurs. Les consommateurs et les animaux de ferme pourraient être exposés à une combinaison de ces substances pouvant être présentes

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sous forme de résidus dans les produits récoltés. Jusqu’à maintenant, les niveaux de résidus sécuritaires pour les herbicides ne peuvent pas être définis et les effets combinatoires n’ont pas été évalués non plus. « Cela ressemble beaucoup à une dernière répétition pour les accords de libre-échange, à savoir le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) et l’Accord économique et commercial global (AECG). L’industrie des biotechnologies agit déjà comme codécideur à Bruxelles, soutient Christoph Then, de Testbiotech. La Commission européenne est en train de sacrifier sa crédibilité au profit des intérêts de Monsanto et de Bayer. Il appert que la Commission avait déjà promis d’autoriser la mise en marché des fèves de soya il y a quelques mois dans le cadre des discussions relatives aux accords de libre-échange. » L’importation de fèves de soya au sein de l’UE est en instance d’autorisation et les fèves en cause sont cultivées dans des pays comme l’Argentine, le Brésil et les États-Unis. Elles contiennent des résidus de formules d’herbicides dont l’un des ingrédients est le glyphosate. D’autres additifs tels que la tallowamine peuvent faire partie de ces mélanges et l’on sait qu’ils sont beaucoup plus toxiques que le glyphosate seul. L’usage de ces additifs est déjà interdit dans certains États membres de l’UE. Les risques pour la santé associés à ces formules autorisées dans les deux Amériques n’ont jamais été évalués au sein de l’UE. Cette lacune majeure a été reconnue pour la première fois dans une lettre que la Commission européenne a envoyée à l’EFSA en février 2016. Mais elle n’a pas encore été corrigée même si la Commission a prolongé la période d’approbation du glyphosate, une substance active. Après la mise en garde de Testbiotech, des milliers de courriels ont été envoyés à la Commission européenne par des citoyens militants. En février, le Parlement européen a aussi demandé que l’on mette fin au processus d’autorisation de la mise en marché de ces fèves de soya. Testbiotech envisage maintenant de prendre des mesures judiciaires pour contester la décision de la Commission européenne.

Source : www.organic-market.info, publié le 8 août 2016

Le secteur allemand du commerce de détail souhaite que l’on produise plus de lait sans OGM

Avec le lancement de son lait frais sans OGM de marque Milbona, les magasins à rabais allemands Lidl donnent l’exemple. On s’attend à ce que plus de détaillants emboîtent le pas et se mettent à vendre du lait frais sans OGM. On peut lire dans la publication spécialisée Lebensmittelzeitung (LZ) que cette initiative de Lidl accroîtra les pressions que subit déjà l’industrie. D’autres détaillants ont déjà demandé à des producteurs laitiers de leur offrir le même produit pour leur propre marque. En novembre, il y aura une nouvelle ronde de négociations sur le lait liquide à l’occasion de laquelle on traitera aussi de cette question. À elle seule, l’entreprise Arla s’attend à devoir répondre à une demande qui pourrait atteindre un milliard de kilogrammes de lait sans OGM d’ici le milieu de l’année prochaine. Les fournisseurs payent actuellement une prime d’un sou pour encourager l’utilisation d’aliments pour animaux sans OGM.

La quantité limitée d’aliments pour animaux bloque la conversion rapide

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Il est peu probable que de grandes quantités de lait sans OGM soient disponibles rapidement et à l’échelle de tout le pays. Il y a une pénurie des bons types d’aliments pour animaux et les coûts plus élevés ainsi que les processus distincts de collecte et d’entreposage du lait représentent de gros problèmes pour les producteurs laitiers. Lidl a lancé son lait sans OGM à la mi-juillet. Ce lait certifié porte le sceau de l’association des producteurs d’aliments non issus du génie génétique (Verband Lebensmittel ohne Gentechnik, VLOG) et cette certification est mise à profit aux fins de sa commercialisation. Lidl explique que d’autres produits laitiers comme le fromage, la crème fraîche et la crème devraient être certifiés cette année.

Les aliments sans OGM intéressent aussi les exportateurs Alexander Hissting, directeur général de l’association VLOG, est convaincu que plus de détaillants s’intéresseront à la possibilité d’offrir du lait sans OGM. Il souligne qu’il vaudrait aussi la peine d’appliquer la même norme aux exportations. Selon lui, la Chine, avec sa classe moyenne croissante en quête de produits de qualité, et les États-Unis sont des clients potentiels. Il affirme que cela pourrait constituer un argument de vente unique pour les producteurs allemands.

Source : www.organic-market.info, publié le 26 juillet 2016

Divers

Les consommateurs de crème glacée allemands s’intéressent aux produits non laitiers

La demande de crème glacée sans produits laitiers explose en Allemagne, alors que les aliments pouvant remplacer des produits laitiers ne sont plus strictement offerts aux consommateurs qui suivent des régimes spéciaux et qu’ils attirent une clientèle plus large préoccupée par sa santé. De fait, une nouvelle recherche réalisée par Mintel a permis d’établir que près des deux tiers (63 %) des consommateurs de crème glacée allemands s’intéressent aux produits non laitiers tels que la crème glacée à base d’amandes ou de noix de coco. Et ils seraient apparemment prêts à payer plus cher pour ces options : un Allemand sur cinq (20 %) affirme qu’il serait disposé à payer davantage pour de la crème glacée sans produits laitiers, cette proportion passant à près du tiers (30 %) chez les 16 à 24 ans. Les consommateurs de crème glacée allemands s’intéressent aux produits non laitiers (suite) La forte demande de crème glacée sans produits laitiers est tout aussi probante dans d’autres importants pays européens et ce type de crème glacée suscite l’intérêt des consommateurs en Pologne (78 %), en Italie (69 %), en Espagne (68 %) et en France (63 %). La disposition des consommateurs à payer plus cher pour ces produits semble être plus marquée en Europe, soit en Pologne (27 %), en Italie (21 %), en Espagne (25 %) et en France (18 %). Compte tenu de la forte demande de la part des consommateurs, la crème glacée sans produits laitiers devient de plus en plus populaire en Allemagne. Les produits de ce type comptent en effet pour 8 % des nouveaux produits du secteur de la crème glacée mis en marché (à l’exclusion des sorbets), ce qui représente une proportion importante, comparativement à tout juste 2 % en 2013 et en 2014, selon l’information provenant de la base de données mondiale sur les nouveaux produits de Mintel.

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La recherche réalisée par Mintel a aussi permis d’établir que même si le Royaume-Uni constitue depuis des années le marché le plus novateur pour ce qui est de la crème glacée sans produits laitiers, les fabricants allemands semblent avoir fait de grands progrès en 2015. De fait, le Royaume-Uni a été dans l’ensemble le chef de file en matière d’innovation dans ce de 2013 à 2015, ces produits ayant généré 19 % de l’ensemble des mises en marché. L’Allemagne (16 %) et l’Italie (14 %) occupent les rangs suivants de ce classement. Quoi qu’il en soit, si l’on s’attarde aux seuls résultats de 2015, l’Allemagne a mis en marché 26 % de tous les nouveaux produits du secteur de la crème glacée sans produits laitiers, ce qui la place devant le Royaume-Uni (17 %) et l’Italie (12 %). […] Les produits biologiques ou conformes à l’éthique sont aussi en croissance et ils comptent pour 90 % de tous les produits du secteur de la crème glacée sans produits laitiers mis en marché en Allemagne en 2015. Cela survient alors que presque la moitié (47 %) des consommateurs allemands s’intéressent à l’achat de crème glacée biologique et que 28 % d’entre eux sont prêts à payer un prix supérieur pour acquérir ce type de produit. Entre-temps, trois Allemands sur cinq (59 %) aimeraient qu’on leur offre de la crème glacée contenant des ingrédients d’origine locale et la moitié des consommateurs allemands (50 %) ont exprimé le désir d’acheter de la crème glacée faite à la main. […] www.mintel.com

Source : Sweets Global Network, octobre 2016