8
Crédit photos : Jean-Michel Lagroye Jeudi 31 octobre 2013 - N° 2018 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Nouvelles N° 2018

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Nouvelles N° 2018 du 31 octobre 2013

Citation preview

Page 1: Nouvelles N° 2018

Crédit photos : Jean-Michel Lagroye

Jeudi 31 octobre 2013 - N° 2018 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Page 2: Nouvelles N° 2018

2 • Les Nouvelles 31 octobre 2013

ActUAlité

Du 28 octobre au 5 novembre, les sénateurs débattent sur la réforme des retraites. Après son rejet en commission, le texte pourrait être complètement rejeté par le Sénat, où le PS n’est pas majoritaire.La partie s’annonce déjà difficile pour la majorité avec un texte voté avec difficulté à l’Assemblée le 15 oc-tobre. Les membres de la commis-sion des Affaires sociales du Sénat n’ont approuvé que 4 articles sur 52. Les représentants des groupes PS, CRC (communiste, républicain et citoyen) et Verts ont voté contre le projet. Les radicaux de gauche, eux, se sont abstenus. Le groupe CRC relève un détail significatif : parmi les articles maintenus figurait l’allongement de la durée de coti-sations, sur lequel « PS et UMP s’accordent ». Groupes écologiste et communiste se sont également opposés à l’article 4, qui reporte la revalorisation des pensions à six mois, article voté en seconde délibération à l’Assemblée. L’article 6, concernant la pénibilité, a été conservé à l’unanimité. Et sur le projet désossé, seule la droite s’est prononcée pour. Côté PS, la tactique s’est résumée à voter contre le texte du gouverne-ment pour éviter de perdre du temps sur la restitution des articles suppri-més par voie d’amendements…C’est donc, jusqu’au 5 novembre, la version du projet de réforme adopté par les députés que le Sénat exami-nera en séance en première lecture. Pas de surprise attendue cependant. Car si à l’Assemblée les socialistes ont été les seuls à voter le texte, le faisant passer de justesse avec 270 voix pour, sans celles de 17 députés de l’aile gauche du PS qui se sont abstenus, au Sénat, les socialistes ont besoin des sénateurs des groupes du rassemblement démocratique et social européen (à majorité radicaux), écologiste et communiste (CRC) pour faire passer ce texte.L’UMP a déjà annoncé voter contre, comme à l’Assemblée. Pour les communistes, ce sera non puisque « le gouvernement s’entête à faire peser l’essentiel du coût de sa réforme sur les salariés en allongeant la durée de cotisations ». Ils proposent pour leur part de taxer les revenus financiers et la spécula-tion », avance le sénateur PCF du Nord-Pas-de-Calais, Dominique Watrin. Les Verts hésitent encore entre contre et abstention : « Nous allons décider cela dans les jours qui viennent », a annoncé l’écologiste Jean Desessard. La majorité s’attend à ce que le texte ne soit pas adopté au Sénat, se consolant du fait qu’« il reviendra en nouvelle lecture à l’Assemblée », où les députés auront le dernier mot.

L’irruption des forces syndicalesLe 30 octobre, à l’initiative de la CGT, FO, FSU et Solidaires, un rassemblement s’est tenu à proxi-mité du Sénat.Jugeant qu’« une autre politique progressiste avec un financement

pérenne est possible », les syndicats dénoncent cette réforme « injuste », en ciblant plus précisément l’allonge-ment de la durée de cotisation, qui touche « en particulier les femmes et les jeunes ».

«L’Humanité» du 29/10/13

Retraitesl’obstacle du Sénat et le front des luttes

Espaces MarxRendez-vous de novembre

• Lundi 4 Novembre 19h00 Conseil d’Espaces Marx, Athé-née Municipal de Bx• Mercredi 20 Novembre 12h15 Préparation des rencontres régionales et nationales Forum des Pensées Critiques « Horizons de civilisation » Resto. Le Gambetta à Talence• Mercredi 20 Novembre 12h15 Bureau d’Espaces Marx Resto. Le Gambetta à Talence• Mercredi 20 Novembre à 19h Atelier d’économie Politique d’Espaces Marx et Attac-Campus A l’Athénée Municipal de Bx• Lundi 25 Novembre 19h00 Bistrot politique d’Espaces Marx Resto. Le Gambetta à Talence (sous réserve)

Facteurs d’ArcachonAvec leurs collègues

et la populationEn grève à 90 % depuis le 23 octobre, à l’appel de la cGt FAPt 33, contre le projet de suppression de deux tournées sur 16, les facteurs d’Arcachon attaquaient leur 7ème jour de grève le 30 octobre, recevant quo-tidiennement le soutien de la population rencontrée devant le bureau (plus de 500 signatures de pétition), mais aussi de leurs collègues de la teste, Gujan Mes-tras et Biganos, ainsi que des postiers de Gironde.Opposés à la réorganisation du service de la distribution du courrier où la Direction prévoit la suppression de deux tournées de facteurs sur 16, vu le blocage et l’absence de négociation, les facteurs d’Arcachon ont décidé unani-mement de reconduire le mouvement, de se déplacer et se rassembler à Bordeaux le 29 octobre pour être reçus par le Directeur Territorial de la Poste. Une rencontre où la Direction n’a toujours pas proposé la moindre avancée pour sortir du conflit.les facteurs ont reconduit le mouvement de grève et un rassemblement était prévu le 30 octobre devant le bureau de Poste d’Arcachon.

BordeauxRassemblement des inspecteurs du travailMardi 5 novembre, 14h, devant la DiREcctE, rue Marguerite crauste, Bordeaux Meriadeck, pour une inspection du travail, généraliste, territoriale, indé-pendante, au service des salariésLe gouvernement et le ministre du Travail tentent d’impo-ser une réforme de l’Inspection du Travail dangereuse vi-sant à transformer l’Inspection du Travail, qui aujourd’hui assure une mission de protection des droits des salariés dans les entreprises, en un service coupé de la demande sociale et soumis à la commande politicienne.Le syndicat CGT Travail Emploi 33, avec le soutien de l’UD-CGT 33, organise un rassemblement pour dénon-cer cette réforme. Dans un contexte de crise sociale, de remise en cause du Code du Travail, les salariés ont be-soin d’une Inspection du Travail forte et indépendante !

E N l U t t E

cérémoniesArmistice du 11 novembre 1918l’ANcAc invite à la commémoration du 95e anniversaire

lundi 11 novembre, 8h40, Monument des cheminots morts pour la France, hall «départ» gare St Jean

en présence des résistants, président d’honneur, vice-président et président de l’ANCAC Bordeaux

et des directions locale et régionale SNCF, des person-nalités civiles et militaires* Association Nationales des Cheminots Anciens Combattants

A l’initiative des Mutuelles de France du Sud Ouest avec la par-ticipation d’un responsable de la Fédération des Mutuelles de France et de grands témoins du monde médical ou/et associatif.Ce débat se tient dans le cadre de la campagne d’opinion lancée par la Fédération des Mutuelles de France sur le thème « Une mutuelle pour tous » afin d’in-terpeller le gouvernement pour obtenir une réforme profonde des politiques publiques en matière de protection sociale obligatoire et complémentaire.

En savoir plus sur la campagne «Une mutuelle pour tous » www.une mutuellepourtous.com

Protection socialeEn débatSécu et mutuelle pour tousJeudi 7 novembre, 14h à 16h30, Maison de la Promotion Sociale, Artigues

Page 3: Nouvelles N° 2018

Les Nouvelles 31 octobre 2013 • 3

EditorialMa commune, j’y tiens !

claude Mellierprésidente de l’ADECR 33

membre du Comité exécutif du PCF 33

Section de Mérignac

Point d’appui des solidarités, lieu de résistance à la réduction des dépenses publiques, coeur battant de la démocratie : quelle que soit l’orientation des conseils municipaux et des maires, la commune reste, malgré toutes les restrictions, un espace où les citoyens se reconnaissent, où ils peuvent s’approprier et contrôler la mise en oeuvre des dispositions prises.

Ce potentiel citoyen d’énergie et de créativité est garant de projets communaux répondant aux besoins humains et écologiques, aux solutions d’intérêt général.

Cette richesse citoyenne est compromise avec la réforme institutionnelle d’une grande importance dont la cible numéro 1 est la commune, dans le but de la vider de ses capacités d’initiative et d’action et d’en faire un « sous-arrondissement ».

C’est la mise en chantier des métropoles aux pou-voirs stratégiques énormes retirés aux communes. Mérignac, Pessac, villes qui dépassent 50 000 habitants, pour ne citer qu’elles, deviendraient des sous-arrondissements.

Le schéma de cohérence territorial (SCOT) de l’aire métropolitaine bordelaise (93 communes) engage un projet de développement de notre agglomé-ration. La CUB doit donner son avis avant le 1er novembre.

Ainsi, en conseil de CUB du 25 octobre, les élus communistes et républicains ont interpellé l’Assem-blée :

« Comment construire un schéma de cohérence territoriale quand chacun est, à longueur de temps, invité à faire valoir ses « attractivités » et ses « avan-tages concurrentiels » face aux voisins ?

« Nulle part ou presque on ne parle aménagement du territoire, rapprochement lieux de travail et lieux d’habitation, maillage territorial des services publics. »

Et d’ajouter : « il est cocasse que ceux qui s’irritent parfois du mille-feuille administratif au point de vouloir faire feu sur le Département comme ins-titution démocratique représentative préconisent aujourd’hui d’en rajouter avec des comités de suivi et des instances « inter-SCOT ».

Connues de qui, élues par qui ?

Quand on affaiblit le département, remet en cause l’existence des communes avec les moyens pour vivre, c’est affaiblir la démocratie.

L’enjeu de ces élections municipales est d’élire des majorités clairement à gauche dans un maximum de communes. Les villes et les villages sont poten-tiellement des espaces politiques d’expression et de construction citoyenne.

Ainsi, l’engagement communiste doit empêcher la droite et son extrême de « droitiser » le mécontente-ment croissant contre la politique gouvernementale en privant ainsi l’électorat de chercher d’autres issues ou en le poussant vers l’abstention.

Rencontrer la population, débattre de ses besoins et les politiser, est facteur de rassemblement sur des projets communaux co-construits pour amé-liorer la vie.

Budget 2014Antisocial, antidémocratique et inefficace pour la relance économiqueCe budget a pour objectif premier de baisser la dépense publique au nom de la compétitivité. Le prix à payer pour les salarié-es et les ménages en sera très lourd, tandis que pour les patrons, les cadeaux continuent. Les dépu-tés communistes et du Front de gauche ont voté contre, et des voix se son élevées au sein même de la majorité. Rendez-vous le 21 novembre au Sénat.Comme l’a déclare André Chas-saigne, président du groupe Front de gauche : « Le budget 2014 ne per-met pas de libérer nos concitoyens et les entreprises des conséquences de la dérégulation financière, de redonner toute leur force aux prin-cipes d’égalité, de justice, de solida-rité qui forment le ciment du pacte républicain». La contribution des entreprises et des grandes fortunes baissera de 56 à 33 milliards. Elles béné-ficieront d’un crédit d’impôt de 20 milliards, sans conditions d’investissement et d’emploi, ni aucun contrôle, comme l’a an-noncé Pierre Moscovici. Pour les citoyen-nes, la TVA augmente, le gel du barème de l’impôt décidé par Sarkozy sera maintenu, les services publics amputés, l’inves-tissement public réduit... C’est contraire à la fois à toute justice sociale et au redémarrage de l’économie. Ce n’est pas pour cela que les Français avaient voté, il y a à peine un an et demi.

Débat tronquéLe gouvernement a mené ce débat au grand galop, sans écouter et prendre en compte les voix des citoyens, ni celles des député-es du Front de gauche qui n’ont eu de cesse de rappeler leurs proposi-tions constructives pour une issue à la crise : pour rendre l’impôt plus progressif et épargner les ménages modestes et moyens,

augmenter l’impôt sur la fortune, baisser la TVA qui pèse sur la consommation, moduler l’impo-sition des entreprises en fonction de leur taille et de l’utilisation qu’elles font de leurs bénéfices. Des députés socialistes eux mêmes se sont élevés devant ce budget, comme Pouria Amishahi affir-mant : « Il faut réfléchir à d’autres choix que des compromis avec l’Europe technocratique ou le Medef ». Jusqu’au Premier ministre qui, face aux doutes des députés de la majorité gouvernementale, leur a ordonné l’obéissance, craignant des défections. La droite s’est frotté les mains, réclamant d’aller plus loin dans les sacrifices. Le budget a été adopté par l’ensemble de la majorité gou-vernementale socialiste, écologiste et radicale de gauche. Résister et construireLe Parti communiste et le Front de gauche, avec leur programme l’Humain d’abord et leurs propo-sitions pour une véritable réforme de la fiscalité iront à la rencontre des citoyens pour les alerter et les mobiliser. Lorsque ce budget passera au Sénat le 21 novembre, les sénatrices et les sénateurs communistes et du Front de gauche continueront à faire entendre leurs propositions et la voix des citoyens, salariés, privés d’emploi, jeunes, retraités… et leurs organisations.

Jean-Marc Ayrault « suspend » la taxe écologique. Une nouvelle concession à ceux qui, à l’UMP et au sein du patronat, mènent l’offensive, parfois avec violence, contre toute contribution au développement social, national et environnemental. En annonçant la suspension de l’éco-taxe, le Premier Ministre a pris la seule décision possible face à la situation induite par la cristallisation des mobilisations et des tensions. Pour autant, l’éco-taxe ne doit pas être rejetée par principe. Sa mise en œuvre doit s’inscrire dans une réflexion globale sur la transition écologique des territoires, par le développement du ferroutage, la relocalisation et la transformation des modes de production et de distribution.Cette annonce ne répond cependant pas à l’ensemble du malaise et de l’exaspération qui s’expriment aujourd’hui en Bretagne. la suspension de l’éco-taxe n’apporte aucune réponse à la situation de l’agroalimentaire et à la multipli-cation des fermetures d’usines qui touchent directement les salariés bretons.Les revendications du Medef contre l’écotaxe servent d’écran de fumée à se responsabilités dans la casse sociale que subit la région.Le gouvernement doit cesser cette politique à la petite semaine faite d’annonces et de reculades successives.

Eco-taxeDévelopper le ferroutage transformer les modes de production et de distribution

A c t U A l i t é

Page 4: Nouvelles N° 2018

4 • Les Nouvelles 31 octobre 2013

conseil généralOrientations budgétaires 2014-2016Les élus FdeG/PCF veulent des ressources nouvelles et plus d’investissement pour garantir l’égalité territoriale« Les budgets 2014 des collec-tivités vont être soumis encore cette année à une pression forte et à de nouvelles économies substantielles » analysent les conseillers généraux Front de Gauche-PCF en Gironde, souli-gnant les contraintes qui pèsent sur les collectivités territoriales parce que l’Etat s’est engagé à répondre aux engagements euro-péens de la France de réduction des déficits publics.« Comme si les collectivités locales étaient responsables des déficits de la France » s’insurge le président du groupe, Jean-Jacques Paris, « elles qui n’empruntent, et de façon mo-dérée, que pour des investissements utiles au territoire, générant de l’activité pour les entreprises et des richesses et des recettes en retour ».Le groupe rappelle les efforts de rigueur au plan départemental « au détriment des politiques de solidarité, sociales et territoriales » avec « des conséquences négatives en direction des personnels (postes, déroulement de carrières, précarité) et donc sur la qualité du service public ».Et cela « en direction de l’enfance, des personnes âgées et handicapées mais aussi la culture ou l’aide aux communes, etc. ». De nouvelles ressources et fiables« C’est la structure et la nature même des recettes qui sont en cause et c’est à cela que le gouvernement doit répondre » pour assurer « aux conseils généraux des ressources prévisibles et maîtrisables ».Les élus FdeG/PCF notent l’insuf-fisance des « concessions obtenues sur le taux des droits de mutation » pour constituer « une avancée significative dans le financement des dépenses sociales ». Et ils dénon-cent que « la création d’un fonds de

compensation alimenté par les frais de gestion de la taxe foncière sur les propriétés bâties » puisse se faire « sur le dos des services des finances publiques de l’Etat » avec « 2 500 emplois de fonctionnaires en moins cette année ». Ils rappellent qu’ils n’ont pas voté « les budgets du personnel, de la culture, des personnes âgées et la programmation prévisionnelle des investissements en direction des communes » amputés lors du budget primitif et souhaitent que la légère amélioration des recettes permette « de rétablir les crédits dans ces 4 domaines ». Plus d’investissementLa tendance à la baisse pour les 3 années à venir « aura des consé-quences sur l’activité et l’emploi dans le Département » hormis les collèges qui bénéficieraient d’un effort « absolument utile » pour le groupe au regard « des équipements nécessaires pour accueillir plus de collégiens ».Le budget infrastructures passerait d’une moyenne de 50 millions par an à 43 millions d’euros entraînant « des retards préjudiciables pour promouvoir une politique de mobi-lité durable ». L’aide aux communes passerait d’une moyenne annuelle de 45 millions d’euros à 33 millions

par an, aggravant « les inégalités territoriales ».Et d’ajouter le poids financier de « l’obligation au Département de consacrer encore pour 3 ans 10% de la capacité totale d’investissement à la construction de la LGV Tours-Bordeaux, qui aurait dû incomber à l’Etat », s’interrogeant sur « le financement des autres tronçons LGV annoncés par le ministère des transports ».Pour le groupe FdeG/PCF « les choix politiques à l’égard des Dé-partements les conduisent progres-sivement à réduire leurs interven-tions », alors qu’ils étaient « déjà fragilisés par la suppression de la taxe professionnelle et le transfert en masse de personnels de l’Etat, d’allocations, de missions, de patri-moine sans les moyens financiers ».J.Jacques Paris concluait sur le bouleversement territorial en cours, face à l’affirmation de la métropole bordelaise comme nouvel échelon institutionnel élu au suffrage uni-versel : « Le Département doit pou-voir beaucoup mieux remplir ses missions pour réduire les inégalités sociales et territoriales », appelant à « agir ensemble pour obtenir les moyens et la clarification néces-saire pour pérenniser le rôle et la place des conseils généraux. »

l E S i N S t i t U t i O N S D A N S l ’ O E i l D U l i B é R A l i S M E

transportsDeux initiatives en Pyrénées AtlantiquesGratuitéla première s’est tenue le 24 octobre à Pau. Intitulée « Liberté,Egalité, Gratuité », en présence de Jean-Louis Sagot Duvauroux, philosophe, elle s’est inscrite dans la campagne des militants communistes pour la gratuité des bus dans l’agglomération avec le slogan : « socialement utile, économiquement respon-sable ». Basée sur une carte pétition à la présidente de l’agglomé-ration, cette campagne a reçu un accueil très favorable des usagers et est aujourd’hui reprise par l’ensemble du Front du gauche. Possible ? c’est la question la plus fréquenteLa mise en place de la gratuité des bus augmentera la fréquentation et donc la fréquence de rotation et justifiera un meilleur service. Les expériences en France de transports collectifs gratuits, comme à Aubagne, sont des succès. Coût de cette mesure : entre 3 et 4 millions d’euros suivant la fréquentation. Une somme importante mais pas irréaliste en la rapprochant des 21 millions pour financer la LGV entre Bordeaux et Tours sans certitude que la ville de Pau soit desservie. Il s’agit de faire des choix. Assises pour une offre multimodale des transports collectifsco-organisées par le PcF landes et le PcF Pyrénées Atlan-tiques, elles se tiendront samedi 16 novembre à Bayonne.Là encore, les communistes sont à l’initiative. Sur la base de la proposition concrète du cadencement des TER entre Dax-Hendaye, Pau-Bayonne, et Bayonne-St Jean Pied de Port, et d’une pétition signée par environ 4 000 personnes, les militants qui vivent dans ces territoires entendent faire de cette question essentielle une alternative à l’austérité et au tout voiture. Cela pose immédiatement les questions du maillage du territoire avec une véritable complémentarité des modes de transports en commun gratuits au départ des gares et des relais, des parkings accessibles et gratuits pour y accéder, des financements et de la faisabilité.Nous organisons ces assises afin de permettre aux usagers, aux habitants des nos territoires, aux élus, aux associations, aux mili-tants d’exprimer leurs besoins, leurs attentes, leur vision et projet, pour que le droit au transport pour tous, de qualité, accessible devienne réalité pour le bien commun.l’humain d’abord dans les transports, c’est bien autre chose que la prochaine réforme ferroviaire. Le positionnement de l’élu régional en charge de ce dossier auprès d’Alain Rousset (PS) n’annonce rien de bon. Les syndicats du rail sont vent debout contre la mise en concurrence* défendue énergiquement par M. Du Fau de Lamothe.Petit rappel sur ce Monsieur : exclu du groupe EELV, il a été appro-ché par les deux élus du PG pour former un groupe « autonome», foulant des deux pieds les engagements pris devant les Aquitains lors des dernières élections régionales. Une opération engagée lors de l’installation d’une nouvelle conseillère Front de gauche, Isabelle Larrouy, seule femme tête de liste pour le Front de gauche en Aquitaine, la seule aussi issue du mouvement associatif (RESF). lors d’une récente commission permanente au conseil régio-nal, seul Alain Baché (Front de gauche/PcF) - isabelle larrouy ne siège pas dans cette instance- a voté contre le versement d’aides et subventions publiques à des entreprises versant des dividendes à leurs actionnaires. leurs interventions http://pcf-fdg-aquitaine.elunet.netles deux élus étaient en Pyrénées-Atlantiques ce mois-ci pour un compte-rendu de mandat. Voilà aussi un exercice qui les distingue des autres élus régionaux. Un exercice démocratique, un lien concret avec les territoires aquitains, une démarche citoyenne bien éloignée des petits arran-gements au sein de l’institution régionale. « Il n’y a pas qu’au gouvernement que les promesses ne sont pas tenues ! » observe Alain Baché, « toutes les autres composantes du Conseil Régional d’Aquitaine, PS, EELV, UMP-CPNT, MODEM, Aquitaine Ecologie Front de Gauche, ayant voté toutes les délibé-rations lors de la commission permanente du 7 octobre. »

Extrait du billet d’Olivier Dartigolles, conseiller municipal à pau, porte-parole national du PCF

http://www.olivier-dartigolles.com

E N R é G i O N

Alertés sur la situation des étu-diants «promotion 2014» des IRTS aquitains, ils ont proposé que « dans l’urgence la garantie soit donnée aux conseils géné-raux et associations aquitains concernés, que l’équivalent de la gratification des stagiaires pourra leur être versé sans mettre leur trésorerie en péril, et assurer ainsi la fin de la for-mation aux étudiants engagés dans le cursus ».

La loi du 24 août 2013 fait obli-gation d’une gratification pour les stages de plus de 2 mois pour l’ensemble des étudiants en for-mation, y compris ceux des for-mations sanitaires et sociales de

niveau 3 accueillis dans les collec-tivités territoriales et les adminis-trations d’Etat.

Or ce changement positif n’a pu être anticipé, pour les promo-tions 2014, par certaines collec-tivités, ni les associations à but non lucratif, nombreuses dans ce champ professionnel.

Pour les promotions à venir, la Région, en charge de la forma-tion professionnelle pourrait financer cette gratification pro-fessionnelle sans sortir de son champ de compétence ou par la clause de compétence générale.

La ministre de la Santé ayant proposé que les gratifications des

stages entrent dans le décompte des trimestres pour la retraite, si cette disposition positive était votée, elle justifierait davantage encore que les Régions soient tête de réseau de collectage des infor-mations individuelles relatives à ces gratifications.

Pour Alain Baché et Isa-belle Larrouy, « il y a donc à construire un outil de finance-ment et peut-être de collectage pour les années à venir, car la formation en alternance des travailleurs sociaux prévoit de-puis toujours 15 mois de stage sur les 30 mois de formation » prenant acte que des axes sont déjà à l’étude.

Pour un Service Public Ferroviaire de Qualité convergence Nationale Rail organise un rassemblement le 13 novembre à Paris pour soutenir une délégation qui sera reçue au Ministère des transports. Signez la pétition : http://www.petitions24.net/a/36522

RégionGratification des stagiairesPropositions des élus FdeG/PCF à la Région

Page 5: Nouvelles N° 2018

Les Nouvelles 31 octobre 2013 • 5

La chambre régionale des comptes vient de rendre un rapport sur la gestion de la Cub entre 2006 et 2012. Sans grande surprise, ce rapport se conclut par un plaidoyer en faveur de la consti-tution d’une Métropole borde-laise. Reprenant quelques éléments instructifs du rapport, Jean-Claude Galan, pour le groupe communiste et apparentés, arrive à une conclusion bien différente…Sur la fiscalité des entreprises, l’élu indique que « le produit de la taxe professionnelle, après avoir stagné jusqu’en 2010, a été dynamité par la réforme Fillon-Sarkozy ». « La chambre régionale elle-même aler-tait l’an dernier sur le risque d’un transfert de la pression fiscale vers les ménages, transfert concrétisé puisque déjà les petites entreprises, les commerçants et artisans font les frais de cette réforme.Sur les frais de personnels, il partage « les interrogations des magistrats de la chambre régionale sur le niveau particulièrement élevé de certaines rémunérations » et dénonce « le recours abusif aux contrats ».Quant aux effectifs de la Cub, J.Claude Galan met en évidence la légitimité de l’augmentation de ces effectifs « au regard de l’accrois-sement démographique observé et attendu, ainsi que les élargissements de domaines de compétence accep-tés par ce conseil et ceux à venir. Et surtout eu égard au besoin d’une consolidation des services publics dans une période de crise dure-ment vécue par nos concitoyens ».Enfin, il note la préférence de la chambre régionale des comptes pour la création rapide d’une métropole, afin de mettre fin aux nombreuses dépenses hors-compétence : « Pour notre part, nous préférerions prendre l’avis des citoyens. C’est pourquoi nous demandons l’orga-nisation d’un référendum sur les bouleversements démocratiques prévus par l’acte 3 de décentra-lisation. »Transports : le délégataire gagne la bataille de la calculetteRetour sur un énième accord tran-sactionnel entre la CUB et Keolis,

qui assure la délégation de service public sur les transports. « Un accord qui permet au groupe privé de récupérer sa mise et qui montre surtout la fragilité du service public face aux stratégies des grands groupes » a indiqué Michel Olivier, demandant au conseil de « recon-sidérer la possibilité d’une gestion 100% publique des transports en commun ».« La facture de 14 millions présentée par le délégataire, ressemble à s’y méprendre au déficit annoncé par Kéolis depuis qu’il gère les transports sur Bordeaux, s’ajoutant aux 6 mil-lions déjà réglés lors du contentieux : au total Kéolis aura empoché la somme de 20 millions pour ser-vice rendu ».Concernant le renouvellement de la délégation de service public, Michel Olivier invitait les élus à se préoccu-per de l’avenir : « A ce jour Kéolis est le grand favori, par manque de concurrent… Vous avez fait le choix monsieur le Président, avec la majorité du conseil et contre notre avis, d’écarter la régie dès le début du processus. » Une erreur tactique, laissant la collectivité « sans force dans un bras de fer qui pourrait s’avérer très défavorable pour le service public ». Et l’élu demandait de remettre la régie à l’étude.Quand l’argent public fait la banque à la place des grands groupes… Exemple :A St-Médard-en-Jalles, une société sous-traitante des grands groupes de l’aéronautique et du spatial, s’agrandit et promet de créer des emplois. Très bien, mais pourquoi a-t-elle besoin d’argent public pour le faire ? Question posée par le président du groupe, Max Gui-chard, restée sans réponse, d’autant qu’aucune justification précise n’a été écrite sur la demande d’aide finan-cière accordée à la société OMEGA. Le groupe a donc voté contre cette subvention publique en suggérant que s’il s’agissait « d’un problème d’accès au crédit bancaire, cela confirmerait notre idée que les collectivités doivent agir auprès des banques plutôt que de faire elles-

même la banque ». « Un problème de trésorerie ? Alors pourquoi la société Héraklès ne vient-elle pas au secours de son sous-traitant ? » (…)Sur sa demande, les services ont tenté d’obtenir des garanties afin d’être certains que les 9 emplois promis à Saint-Médard-en-Jalles ne soient pas amputés de la structure de Nantes : « Subventionner les transferts d’emplois, ce n’est pas notre tasse de thé. Ce n’est visible-ment pas le cas. Tant mieux. Mais sans engagement écrit, cela reste insatisfaisant » a conclu le président du groupe.Agglomération bordelaise : la cohérence, c’est d’abord la démocratieSur le schéma de cohérence terri-toriale (SCOT) de l’Aire métro-politaine bordelaise, l’ensemble du conseil a émis un avis plu-tôt réservé, doutant de disposer véritablement des outils pour combattre l’étalement urbain, maîtriser le développement des zones commerciales et s’attaquer aux inégalités territoriales. Le groupe des élus communistes et apparentés, s’est abstenu, estimant que le mal est plus profond. « Com-ment construire un schéma de cohérence territoriale quand cha-cun est à longueur de temps, invité à faire valoir son « attractivité » et ses « avantages concurrentiels » face au voisin ? » soulignait Claude Mellier. « Ici on s’arrache les zones d’entrepôt logistique, là on compare ses biscotos en matière d’économie numérique, là-bas on manœuvre pour ne pas voir l’aéronautique s’envoler trop loin… Et nulle part ou presque on ne parle aménagement du territoire, mieux-vivre, rapprochement des lieux de travail et lieux d’habitation, maillage territorial des services publics, etc. »« La nécessité de maîtriser la consom-mation foncière, préserver les espaces naturels, stopper l’étalement urbain et densifier les populations autour des axes de transports » est une avan-cée dans « la prise de conscience que notre agglomération était devenue excluante, que la lutte contre la pol-lution n’était pas l’affaire de chaque citoyen dans son coin mais bien une question d’aménagement global du territoire ». Mais « la CUB serait plus crédible à exiger de ses voi-sins un comportement vertueux en matière de consommation de foncier, si les 28 villes réalisaient un effort plus marqué en matière de construction de logements sociaux. » Et « la limitation des nouvelles surfaces commerciales serait peut-être plus audible si on n’avait le sentiment d’un développe-ment un peu fou au cœur même de l’agglomération ».

conseil de cUBPlus de démocratie pour plus de services publics

l E S i N S t i t U t i O N S D A N S l ’ O E i l D U l i B é R A l i S M E

Mairie de BordeauxLa finance s'invite à REGAZle conseil municipal s’est prononcé sur la cession de la part de Dalkia France dans le capital de REGAZ Bor-deaux. Pour Vincent Maurin, il s’agit d’une nouvelle étape du dépeçage du service public bordelais de la distribu-tion et commercialisation du gaz.

Au commencement, il y eut 1991, et la transformation de la Régie municipale du Gaz en Société d’économie mixte. Puis les directives européennes d’ouverture du marché de l’éner-gie à la concurrence. Puis la séparation juridique entre dis-tribution et commercialisation du gaz fragilisant particuliè-rement les entreprises locales de distribution (ELD). Et donc la naissance de Regaz Bordeaux. Puis, conséquemment, l’ouverture du capital de Regaz Bordeaux aux grosses so-ciétés ENI et DALKIA, puis GDF-SUEZ via sa filiale COGAC.toutes ces épreuves furent ponctuées, non seulement de l’opposition des élus communistes, malheureuse-ment trop souvent seuls, mais aussi et surtout de nom-breuses manifestations des salariés et usagers du Gaz dénonçant les augmentations tarifaires et l’atteinte au service public.Aujourd’hui, un nouveau cap risque d’être franchi vers la transformation de notre outil industriel et commercial aux missions de service public en un simple outil capitalistique aux objectifs aveugles de rendement à deux chiffres, sur le dos des salariés et des usagers !En effet, à qui allons-nous ouvrir la boutique ?OFI Asset Management gère 47,8 milliards d’euros d’actifs fin 2010 et emploie 295 collaborateurs, dont 140 dédiés aux métiers de gestion. Le Groupe OFI vise à fournir une gamme complète de produits et de services aux investisseurs ins-titutionnels européens. Cette entreprise travaille auprès de nos collectivités. Elle a créé une filiale qui s’occupe des in-frastructures. Son patron s’appelle Vincent Levita. En 1991, chez CVA, cabinet de conseil en stratégie, il a travaillé, entre autre, pour Arcelor Mittal. En 2004, il rejoint AXA. Il fonde ensuite OFI InfraVia en 2008. Voici ce qu’il répondait au journal «Le Point» en 2011  : «  Pourquoi recommandez-vous d’investir dans les infras-tructures ? » « C’est le bon moment si on n’a pas besoin de son argent à court terme. … Etant composé d’actifs réels, il constitue un bon outil de protection du capital contre l’infla-tion. Il procure également un revenu important et régulier. Enfin, il est moins cher que l’immobilier, auquel il s’appa-rente.» «Quels types d’infrastructures retenez-vous ?» «Au moins quatre : transport (autoroutes, aéroports…), sociales (hôpitaux, écoles, stades), l’énergie, et notamment les éner-gies renouvelables, et les télécoms.» «Quel rendement espé-rer ?» «Une performance entre 10 et 12 % par an.»la réponse à la dernière question montre un rendement à 2 chiffres : c’est du vol ! Et, appliqué à une société comme Regaz, c’est un risque pour la sécurité (entretien, rénova-tion des réseaux, statuts, rémunérations, qualifications des personnels…) mais aussi la mise en danger de l’entreprise elle-même, qui ne serait plus qu’au service du rendement de son action. On a vu le résultat à Arcelor Mittal.S’il s’agit bien d’un fonds de placement à risques, à durée limitée à 10 ans, je ne vois pas ce que la Ville doit faire dans cette aventure.Aventure, car il semblerait que OFI-InfraVia couplerait son entrée dans Regaz avec la construction de 54 km d’auto-routes en Allemagne et sa participation au Partenariat Public Privé de l’île SEGUIN à Paris, véritable bourbier technique et financier ! En conclusion, pour OFI, c’est un simple placement d’argent avec une demande de retour sur investissements.Non, l’argent des Bordelaises et Bordelais, comme celui des 220 000 abonnés du Gaz de Bx, n’a pas à se fourvoyer dans ce type de risque. Nous n’avons aujourd’hui qu’une solu-tion pour éviter l’aventure : la préemption des actions de Dalkia par la ville de Bordeaux. c’est sans risque pour le contribuable car la société se porte bien, c’est un atout pour la ville qui renforce ainsi sa maîtrise sur sa dernière industrie municipale. »

Page 6: Nouvelles N° 2018

6 • Les Nouvelles 31 octobre 2013

Point de vuetravailler au rassemblement le plus largeSébastien Laborde, secrétaire dé-partemental du PCF, s’adresse à Jean-Luc Mélenchon, notre can-didat à l’élection présidentielle et député européen. « Au travers de sa personne, je m’adresse aussi à tous nos camarades du Parti de Gauche. Non pas pour en rajouter à une polémique que je juge stérile, mais pour affirmer quelques points de vue et envisa-ger l’avenir, ensemble. » (extrait)

« Dans ton billet du 26 octobre, tu continues à développer une idée qu’il faut, c’est une question d’honnêteté intellectuelle, battre en brèche. La « ligne de Pierre Laurent », comme tu le prétends, n’est pas de partir avec le PS dans les grandes villes, et elle ne s’oppose pas systématiquement à la tienne qui est, depuis juillet, de partir avec des listes initiées par le Front de gauche « autonomes » partout. Cela n’est d’ailleurs pas tout à fait le texte du congrès du PG (…) qui ne faisait pas une généralité d’une stratégie de conduire partout des listes initiées par le FDG. Une précision, un exemple et une affirmationL’objectif des communistes en Gironde est, comme dans tout le pays, de faire élire dans les municipalités, des majorités de progrès qui mettent en place des politiques qui répondent aux besoins des gens et qui affrontent les politiques d’austérité en France et en Europe, de battre la droite et l’extrême droite et les empêcher de conquérir des villes, et enfin d’avoir

le plus d’élus communistes et du front de gauche pour que le 31 mars, les citoyens puissent compter sur des hommes et des femmes de combat, libres, ambitieux, refusant l’idéologie dominante et portant dans les institutions les aspirations populaires à vivre mieux.Voilà pour la précision et l’exemple qui suit est celui de Bordeaux. Ville de droite depuis la Libération et il vaut mieux ne pas parler de la période précédente, sauf pour dire que dans ce qui fut la capitale du pays dans une période sombre de notre histoire, la ville du préfet Papon, la résistance et no-tamment la résistance communiste a été sévèrement combattue dès 1940. C’est aussi le lieu de l’appel de Charles Tillon, futur chef des FTP, qui le 17 juin 1940 en appelle le peuple de France à résister contre la barbarie nazie et les traitres du gouvernement de Pétain.Bordeaux est à droite, donc, et le candidat PS mène une campagne, certes de proximité, mais qui s’adresse à cette frange de l’électorat dit du centre, qui vote un coup à gauche, un coup à droite, et parfois hésite entre le centre droit de Bay-rou et la vraie droite, républicaine, gaulliste, ou sarkozyste. Les communistes bordelais, en accord avec nos choix de congrès et les objectifs politiques du CN du mois de juin, ont fait le choix de constituer une liste de large rassemblement au premier tour, initiée par le Front de gauche, et conduite par Vincent Maurin,

président du groupe communiste à la mairie de Bordeaux. Les axes de campagnes, en débat dans le front de gauche et au-delà, sont le logement social, la réindus-trialisation de la ville avec de nou-veaux modes de développement, les transports, la culture, la ville pour toutes et tous. Ils ont fait ce choix parce qu’ils pensent qu’à Bordeaux les condi-tions sont réunies pour faire une belle campagne du front de gauche, contre l’austérité, pour des solu-tions de progrès et qu’elle peut être utile à porter le plus haut possible le score de la gauche face à Juppé.Cette stratégie s’applique à Bor-deaux, c’est une stratégie locale. Tout comme celle des commu-nistes parisiens. Et c’est avec ces stratégies décidées localement que nous devons travailler à la stratégie d’ensemble, globale, à court, moyen et long terme. Et pas le contraire, c’est ma convic-tion intime et peut être là où nous serons le plus en désaccord.Je dis cela pour m’inscrire en faux contre la thèse que tu déve-loppes avec quelques autres responsables du PG et pour te rassurer. Il n’y a pas au PCF ceux qui veulent en finir avec le front de gauche en s’unissant avec le PS au 1er tour et ceux qui veulent le prolonger en engageant une démarche de liste initiée par le front de gauche. Poursuivre, amplifier, faire grandir le Front de gauche est très large-ment partagé aujourd’hui au sein du PCF, de sa direction nationale, de ses directions départementales et de ses adhérents. En revanche le débat existe chez nous et il est d’une grande richesse sur la straté-gie à adopter pour les municipales et pour relancer la dynamique du Front de gauche, citoyenne, rassembleuse et offensive face aux politiques d’austérité. En tout cas, partout ou j’assiste à ce débat, toute la complexité de la situation politique est envisagée et la question que nous avons à creuser collectivement et dans la société est celle, essentielle, de la construction du rassemblement majoritaire. (…)Il nous faut dans les prochains mois travailler au rassemble-ment le plus large possible pour qu’émergent partout des mouve-ments à vocation majoritaire qui affrontent l’austérité, le popu-lisme, les dérives sécuritaires et conservatrices dans tous les pays y compris le nôtre. C’est à cela que le Front de gauche est utile, c’est cela notre raison d’être, ensemble. (…)L’intégralité sur :http://www.sebastienlaborde.fr

carbon-BlancRencontre publiqueMardi 5 novembre, 18h/20h, foyer municipalDans la poursuite de leur première rencontre d’octobre avec les habitants, les communistes distribuent un tract sur le projet muni-cipal et invitent à faire le point des discussions et du questionnaire lors de cette deuxième rencontre.

Gradignanle débat se poursuitMercredi 13 novembre, 18h, salle Saint-Géry n°2 rue du Pailley

la première réunion publique du 9 octobre, dans la perspec-tive des élections municipales, a réuni 27 personnes.Suite à la présentation vidéo des propositions à débattre à partir d’un document de travail, la discussion s’est organisée autour de trois axes retenus pour que la commune de Gradignan soit un rempart contre l’austérité, une école de démocratie et une terre de mission des services publics.Avec la présence des responsables des partis politiques du PcF, du PG et du PS, le débat s’est d’abord organisé autour des conséquences de la politique d’austérité, des responsa-bilités du gouvernement et du président de la république et plus particulièrement celles qui concerne la commune.Suite aux différentes positions prises  : questionnement du PS pour savoir comment gérer l’austérité au sein du conseil, du refus du PG de faire une liste commune avec le PS, du questionnement du PC sur la formation d’une liste Front de gauche, il est temps maintenant d’avancer des propositions claires. Dans le cadre du sujet abordé, ont été évoqués : le budget com-munal et son utilisation, l’organisation de la vie municipale, le patrimoine bâti et foncier communal très important à Gradignan, la politique municipale en direction de toutes les générations, la municipalisation de nombreux services au public concernant particulièrement la culture, la jeunesse, mais aussi les repas etc., en recherchant un accès plus large et plus juste.Tous les participants étaient invités à exprimer leur avis en for-mulant leurs questions et propositions. La salle a donc pris la parole, ce qui a ouvert à des interventions plus personnelles  : des questions générales ont été posées sur les retraites, sur les associations, mais aussi l’absence de réponse locale pour ceux qui cherchent une reconversion ou un emploi. Des propositions ont été émises, comme la réservation de terrains pour multiplier les jardins familiaux ou l’organisation de covoiturage, ce qui a conduit à aborder la question des transports et celle de l’environnement.Enfin, il a été souhaité fortement que la municipalité soit plus attentive et réponde de manière plus efficace à des situations individuelles de personnes en difficulté ou en situation de précarité.Les dernières interventions ont confirmé l’attente que l’Hu-main soit au centre de la politique communale et la nécessité de faire en sorte que la commune ait les moyens d’y répondre concrètement. l’assemblée a décidé de poursuivre cette démarche avec une nouvelle réunion publique le 13 novembre.

Sainte-EulalieRendez-vous hebdomadaireTous les jeudis à 20h30 au foyer des Anciens, 6, rue BoulièreContact courrier : BP 10007 - Sainte-Eulalie - 33560 Carbon-BlancUn questionnaire est en circulation. Pour le remplir en ligne :

www.frontdegauche-st-eulalie.frwww.facebook.com/sainteeulalie.fdg33

Bordeaux St MichelApéro politiqueMercredi 6 novembre, 18h30, Brasserie des Halles, place des capucins« Quel avenir pour notre quartier ? »

la testeAssemblée citoyenneVendredi 15 novembre, 18 h, salle Maugisavenue St Exupery, direction école St Vincent, rue du petit prince« Quelle politique municipale en rupture avec la gestion de la droite testerine ? »

Bègles5 rencontres de quartierspréparées au porte à porte avec un questionnaire

Samedi 9 novembre, 15h, salle Langevin Samedi 16 novembre, 15h, salle Mussonville Samedi 23 novembre, 10h, Maison des associationsSamedi 30 novembre, 15h, salle Joliot-Curie Samedi 7 décembre, 15h, salle 12, rue du Prêche

A U X A c t E S c i t O y E N S !

Page 7: Nouvelles N° 2018

Les Nouvelles 31 octobre 2013 • 7

P c F

MunicipalesDébat et vote des communistes

Municipales 23 et 30 mars 2014Européennes 25 mai 2014

Voter est un droit ! Pouvoir l’exercer implique d’être inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre 2013.

SOUScRiPtiON 2014

Je verse ………………………………… € (ma remise d’impôt sera de 66% de ce montant)

Nom-Prénom ………………………………………………………………………………

Adresse ……………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………

Chèque à l’ordre de ADF PCF 33 Retourner à : PCF - 15, rue Furtado - 33800 Bordeaux

Les dons sont limités à 7 500 € par personne

Les versements ouvrent un droit à déduction de 66% du don dans la limite de 20% des revenus nets imposables.

Ainsi, un don de 100 € permettra une réduction d’impôt de 66 €

Repas de cenon convivialité et bonne chèreDimanche 3 novembre, à midi, salle Victor Hugo « Château du Diable » 88, cours Victor Hugo (Bas Cenon)Menu 23 €Inscriptions (aux heures de repas) :Jesus Fernandez-Canal, 8, rue du Cypressat, 33130 CenonTél. 05 56 86 10 46M. et Mme Mathieu, 58, rue Pr Calmette, 33150 CenonTél. 05 56 86 80 94

Souscription 2014

Objectif 40 000 € en GirondeTrois élections importantes vont avoir lieu : les municipales, les européennes, puis les sénato-riales en septembre prochain, que le PCF aborde avec ambition et détermination. Notre ambition est de faire grandir l’idée qu’une autre politique que celle du gouvernement est possible et qu’il existe, dans notre pays, une majorité de citoyennes et de citoyens qui la souhaitent chaque jour. Avec le Front de gauche, par notre activité politique, nous voulons les mettre en mouvement. C’est le choix des communistes lors de leur dernier congrès. Pour mettre en oeuvre ces choix, nous faisons appel à des dons financiers au travers de cette souscription.Le Parti communiste est un parti singulier à bien des égards. Son financement en fait partie. Nos recettes sont en grande par-tie assurées par les versements des indemnités d’élus - les élus communistes ne sont pas des élus comme les autres - les cotisations des adhérents et la souscription.

L’Etat ne finance que très peu le PCF, bien moins que les autres partis politiques. C’est la raison pour laquelle la cotisation de chacun(e) de nos adhérents est très importante. Mais également la souscription que nous pouvons proposer largement.Nous lançons donc cette sous-cription afin de mener à bien les

échéances politiques, électorales, et les campagnes sur le coût du capital, une fiscalité juste, une Europe refondée, pour la démo-cratie et la VIe république.Notre force, c’est notre nombre.

Sébastien Laborde Secrétaire du PCF 33

Nous sommes dans une période décisive où les configurations que le rassemblement pourra prendre, au premier puis au second tour des élections muni-cipales, fait l’objet de la réflexion et du vote des communistes, avec celui concernant les chefs de file* dans les villes de plus de 20 000 habitants, dont les derniers se-ront validés au Conseil national du 17 novembre. Ce vote se fera avec la volonté que les adhérents se prononcent avec le maximum d’éléments de connais-sance et d’appréciation : projets, discussions avec les partenaires, état des rapports de force dans chaque ville, nos ambitions souhaitables et possibles dans la perspective de ma-jorités de gauche qui permettront

une politique municipale conforme aux intérêts des populations.Dans ce cadre, les élus commu-nistes et du Front de gauche seront des atouts irremplaçables dans la mise en oeuvre de ces politiques.Et donc, il est important de recher-cher, commune par commune, en particulier les petites communes de 3 500 habitants et moins (dont le mode de scrutin a changé pour celles de 1 000 et plus) les possi-bilités de candidatures parmi les communistes ou parmi les hommes et femmes avec lesquels nous tra-vaillons régulièrement. Ce sont dans ces communes que vivent la majorité des 10 000 élus commu-nistes et républicains actuels.* Le(la) chef de file n’est pas obligatoire-ment la tête de la future liste.

En Gironde, les communistes ont désigné leurs chefs de file dans 11 communes de plus de 20 000 habitants :Bègles : Christine Texier

Bordeaux : Vincent Maurin

Cenon : Max Guichard

Le Bouscat : Patrick Alvarez

Gradignan : Pierre Auzereau

Libourne : Jean-Louis Arcaraz

Mérignac : Joël Girard

Pessac : Didier Sarrat

St Médard/Jalles : Robert Quaranta

Talence : Pierre Gorse

La Teste de Buch : Jean Querbes

Section de BèglesUn samedi constructif

Samedi 26 octobre, la section de Bègles du PCF accueillait l’Assemblée départementale des animateurs du MJCF dans ses locaux.

Ce matin-là, les communistes béglais ont petit-déjeuné avec les jeunes communistes avant de partir au porte à porte dans les quartiers Terres Sud et Mussonville. Avec la carte-pétition pour la retraite sur laquelle ils ont recueilli 57 signatures, ils distribuaient un «mode d’emploi» pour s’inscrire sur les listes électorales. Beaucoup de débats sur les questions du loge-ment, de l’emploi, des salaires et pensions, de l’accès aux services publics…, autant de sujets sur lesquels les Béglais attendent des engagements.

pcf.gironde.fr/45325

Page 8: Nouvelles N° 2018

8 • Les Nouvelles 31 octobre 2013

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected] paritaire de presse : 0113 C 85932

cUltURE Et SOliDARitéS

La chorale des «Amis de L’Or-mée» vient d’achever sa tournée d’automne. Un bien grand mot direz-vous ! Non, expression justifiée car après un printemps où le classique a dominé avec les « Nocturnes » de Mozart pour un concert partagé avec « Atout chœur » d’Arès, ce ne sont pas moins de trois prestations que les choristes ont enchaînées depuis la rentrée de septembre. Sous la direction de la jeune, dyna-mique … et toujours espiègle Claire Baudouin, notre groupe vocal a pré-senté un répertoire essentiellement puisé dans les chansons « Belles et rebelles » qui constituent son fonds militant.Dans l’ordre : une présence remar-quée dans le cadre de l’exposition à l’Espace Saint Rémi, «Le rêve de Pablo Neruda», qui commémo-rait l’espoir de l’Unité Populaire chilienne fracassé par le coup d’état de Pinochet. Mais quel enthou-siasme et quelle confiance dans l’avenir, public et choristes confon-dus, quand nous avons interprété «El pueblo unido», la chanson phare des Quilapayun (1).La semaine d’après, nous avons assuré le moment culturel du Congrès de la CGT 33 au Palais des congrès à Bordeaux. Nous avons eu droit à une belle ovation de la part de ces syndicalistes attentifs… et concernés en premier lieu par tous ces chants de lutte et de liberté ! Elle est allée tout droit à nos cœurs de gauche ! Et puis, il y a eu la soirée d’hom-mage à Pierre Tachou dans la salle qui porte son nom pour « Vie et Travail » à Bacalan et ses Trois jours en octobre. Une soirée où nos chan-

sons ont pu exprimer tous les engagements de cette personnalité que personne n’oublie.Comme nous y invite le peuple chilien, nous voulons rester unis et conquérants pour parta-ger toujours mieux notre passion du chant dans notre positionnement de toujours : une chorale populaire et citoyenne qui ne s’interdit rien. Jugez- en !L’an prochain, nous tien-drons au printemps notre Cabaret des Amis de L’Ormée sur le thème des Chants du Monde… en essayant de n’oublier aucun continent ! En juin, nous renouvellerons certai-nement la belle expérience d’Ander-nos, pour un autre concert com-mun avec «Atout Chœur», dirigé également par Claire Baudoin. Sous peu, nous pourrons vous en dire un peu plus à propos de ces deux spectacles. A plus long terme, nous envisa-geons d’aborder des chœurs moins connus d’opéras célèbres en étant accompagnés par des musiciens de haut niveau et en partenariat avec d’autres groupes. Nous venons de démarrer l’appren-tissage du programme prévu pour le Cabaret. C’est dire que toute per-sonne qui aime le chant peut nous rejoindre sans délai et sans craindre un rattrapage contraignant : une répétition par semaine et on n’exige pas de connaissances ou d’expé-riences musicales préalables. De plus, la participation financière reste modique.*

Lancez-vous : vous verrez à quel point nous savons conjuguer ci-toyenneté, musique et convivialité !

Jean-Jacques Crespo(1) El pueblo unido jamas sera vencido. (Le peuple uni ne sera jamais vaincu)

* Répétition : Chaque mercredi de 20h15 à 22h30 à l’école de musique de Floirac21 rue Voltaire(non loin de Dravemont, le ter-minus de la ligne A du tramway). Contact et renseignements 06 32 40 74 10

chorale des «Amis de l’Ormée»

Que du plaisir !

annonces légales

Suite à l’AGO en date du 7 octobre 2013, il a été constitué une société dont les caractéristiques sont les suivantes :Dénomination sociale : LOGISTIXForme : SARLSiège social : Rés Meste Verdié – Rue Marc Bœuf – Apt 205 – 33300 BordeauxObjet : Transport de marchandises et activités connexesDurée : 99 ans à compter de la date de son immatriculationCapital : 3 600 €Gérant : M. MOKRANI Nacer, demeu-rant 171 rue Mandron – Res Strauss-apt 205 – 33300 Bordeaux pour une durée indé-terminéeImmatriculation au RCS de Bordeaux en cours

Pour avis,

aVIs De consTITUTIon

Suivant acte sous seing privé du 15 oc-tobre 2013, il a été constitué une société dont les caractéristiques suivent :Dénomination sociale : 2 PAULForme : SARLSiège : 10 rue de Bègles 33800 Bor-deauxDurée : 99 ans à compter de son imma-triculationCapital : 18.200 €Objet : Activité de Bar-Restaurant.Gérant : M. Kicanga DA COSTA, de-meurant 21, Quai de la Monnaie 33800 Bordeaux.L’Immatriculation au RCS de Bordeaux en cours,

Pour avis

aVIs De PUBlIcaTIon

Suivant acte sous seing privé du 10 octobre 2013, La SARL Le MATONGE représentée par sa gérante Mme Sylvia BOMA-LUZ demeurant 10 rue de Bègles 33800 Bordeaux

A cédé à :

M. Kicanga DA COSTA demeurant 21 quai de la Monnaie 33800 Bordeaux

Un fonds de commerce de Bar-Res-taurant au 10 rue de Bègles 33800 Bordeaux, inscrit au RCS de Bordeaux sous le numéro B 511 565 509 com-prenant tous les éléments corporels et incorporels dudit fonds pour le prix de 20.000 €.

L’entrée en jouissance a été fixée au 5 novembre 2013.

La Gérante,

Projection/Débat« Route 60 »Mardi 5 novembre, 20h30, cinéma de CadillacEn présence du réalisateur Alaa Ashkar, soirée organisée conjointement par Palestine 33 et le cinéma lux de cadillac

Citoyen israélien, Palestinien de Galilée, Alaa Ashkar, 34 ans, après avoir étudié à Sciences-Po et beaucoup voyagé dans le monde, se pose des questions sur son identité. Son éducation à l’école israélo-arabe, la politique de peur instillée par l’État d’Israël au sein de sa population, les pressions de la société israélienne, ont façonné sa vision des territoires occupés, lui ont appris à se défier des Palestiniens de Cisjordanie. Il décide d’aller voir par lui-même, nous conduit sur la Route 60 qui tra-verse du nord au sud la Cisjordanie, terre de paysans, de com-merçants et de pasteurs, et nous fait partager ses rencontres.

« Ce documentaire créatif représente le côté intime de mon expérience en Cisjordanie, où j'ai vécu pendant deux ans, explique-t-il. C'est en tant que Palestinien que j'y suis allé. Bien plus qu’un mur, ce sont des barrières psychologiques qui ont été dressées et de la peur qui m'a été transmise, en tant que citoyen d'Israël. J'ai voulu filmer loin des clichés et des idées reçues, une réalité humaine complexe ».

Alaa Ashkar réussit à donner au film tout entier une tonalité empreinte d'une poésie parfois très émouvante, et à trans-mettre au spectateur le sentiment non seulement de devenir le témoin de sa recherche d'identité, mais d'assister à une sorte de renaissance à travers la compréhension intime de ce que signifie l'occupation du pays par Israël.

Séance : 4,50 €

PLus de 400 personnes à la manifestation pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah devant la prison de Lannemezan le 26 octobre. Crédit photos : La Clé des Ondes

conférencele Vietnam dans la géopolitique et la crise mondialeMardi 12 novembre, 18h30, bibliothèque Flora Tristan, 1 place d’Armagnac à BordeauxDans le cadre des Rencontres/Débats organisées par l'association « Les Amis du Monde Diplomatique » Patrice Cosaert, membre du bureau national de l'AAFV* et pré-sident du comité local de la Rochelle donnera une conférence d'environ une heure. Entrée libre* Association d’Amitié Franco-Viêtnamienne

liberté30 ans, ça suffit !