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Bordeaux Janvier 31 begles et fevrier 1 er Pierre Laurent sera en Gironde le le à à Eau, so urce de vie et bien commun de l’Humanité, pas de profit ! Jeudi 16 janvier 2014 - N° 2029 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Nouvelles N° 2029

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Nouvelles N° 2029 du 16 janvier

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Page 1: Nouvelles N° 2029

Bordeaux

Janvier

31begles

etfevrier

1er

Pierre Laurent sera en Girondele le

à à

Eau, source de vie et bien commun de l’Humanité,

pas de profit !

Jeudi 16 janvier 2014 - N° 2029 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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2 • Les Nouvelles 16 janvier 2014

ACTUALITÉEN BREF

Pierre Laurent, secrétaire natio-nal du PCF, a adressé ses voeux à la presse et aux personnalités, lundi 13 janvier 2014.Aux journalistes, il a rappelé son attachement au combat pour l’information, le débat éclairé des citoyens, le pluralisme et la démocratie.Au sujet des révélations de Closer, il a dénoncé « La tentation du caniveau et la peopolisation de la vie politique » . « Ce nouvel abais-sement est inacceptable. »Souhaitant « le meilleur et le bonheur dans leurs projets » aux Français qui, selon lui, nourrissent des espoirs, « vous avez raison d’espérer », « Vos espoirs sont la solution pour redresser notre pays. » a-t-il affirmé.2013, année de tous les renonce-ments pour le gouvernementDressant un état de l’année pas-sée, le secrétaire national du PCF constate : « La France de 2013 aura été celle des 1 000 plans de licenciements, de la non inversion de la courbe du chômage avec plus de 5 millions de chômeurs, de la loi sur l’ANI qui facilite aujourd’hui la tâche des licencieurs, d’un nou-veau recul du droit à la retraite, des 20 milliards de cadeaux nou-veaux pour le patronat avec le CICE, de l’augmentation injuste de la TVA. »Pour lui, le chef de l’Etat de n’a eu d’attention que pour le MEDEF dans ses vœux. Le pacte Gattaz, « un vrai pacte de dupes », inquiète toutes les organisations syndicales de salariés. « 100 milliards ! Il demande 100 milliards pour - dit-il - créer 1 million d’emplois ! (...) 100 milliards pour 1 million d’emplois, ça fait 100 000 euros l’emploi. Ce n’est plus de l’aide, c’est du racket ! »« Le temps viendra irrévocable-ment du rassemblement national pour sortir de cette ornière et redresser le pays »affirme Pierre Laurent, citant Georges Sand

« les déceptions ne tuent pas et les espérances font vivre ».« Travaillons ensemble à un pacte de solidarité »Le Secrétaire national du PCF a invité les Françaises et les Fran-çais à travailler à « une politique de gauche qui saura allier justice sociale, nouveau modèle productif, transition écologique et nouvelle ère démocratique ». « Au-delà de nos différences, de nos débats, nous qui voyons venir le pire sans nous y résoudre, travaillons ensemble à un pacte de solidarité. »Et les chantiers ne manquent pas : sur le coût du capital, « si Pierre Gattaz et Pierre Moscovici veulent des pistes de travail, nous en avons » ; sur la fiscalité :« Nous voulons la vérité. »« Nous tiendrons avant l’ été des États généraux de la justice fiscale ouverts à tous. » Sur le racisme et les discriminations : « Notre pacte de solidarité, c’est aussi celui qui dit non à la haine, à toutes les formes de racisme et de discrimination ». Pierre Laurent a également abordé les deux échéances élec-torales de 2014.« Le congrès de la Gauche euro-péenne en décembre à Madrid a été une très bonne nouvelle. Les forces de la gauche européenne, celles qui refusent l’austérité et les diktats de la troïka sont rassem-blées comme jamais pour cette bataille. « L’enjeu de ces élections européennes : rassembler la gauche européenne, toutes les forces anti-

austérité pour dire STOP au massacre démocratique et social, à la tutelle des marchés financiers, et OUI à la refondation d’une Eu-rope solidaire. » « Notre devoir est d’être en campagne rapidement ». « C’est avec la même détermina-tion que nous sommes engagés dans les échéances municipales. Depuis toujours, nous avons mis notre énergie transformatrice au ser-vice des conquêtes ouvrières dans les municipalités populaires. » « Service public de proximité, justice et solidarité, innovation et déve-loppement, ville pour tous, démo-cratie avec tous. Cette bataille va être rude dans les années à venir. Nous entendons la mener avec le maximum de forces. » « C’est donc en toute transparence et en toute conscience des enjeux, en consi-dérant nos responsabilités pour les populations, pour l’avenir du Front de gauche et notre ambition de refondation de la gauche, que nous avons fait ces choix. » « Là où toutes les forces du Front de gauche n’ont pas dans cette échéance fait le même choix, le respect des uns et des autres doit prévaloir à la base comme au sommet du Front de gauche. Pour ma part, je m’y suis toujours tenu. »Pierre Laurent a conclu en adres-sant ses vœux à tous les militants de la gauche sociale, syndicale, politique, associative, « une autre voie s’emparera tôt ou tard à gauche pour sortir de l’austérité. C’est dès maintenant qu’elle se construit. »

Voeux de Pierre LaurentVos espoirs sont la solution pour redresser notre pays

La polémique fait rage sur la méthode Valls. En interdisant ses spec-tacles fera-t-on taire la voix de la haine portée par Dieudonné ou va-t-on la transformer en boomerang, lui donnant un écho inégalé et renforçant l’image de victime dans laquelle il se complaît ? D’autres voies de combat contre ses propos infamants sont-elles nécessaires et lesquelles ? Toutes ces questions méritent d’être posées pour apporter des réponses réfléchies, car l’inquiétude grandit devant l’engrenage médiatique et le tourbillon de haine qui sont en train d’aspirer, de diviser et de défigurer notre pays. Pour sa part, le PCF est convaincu de deux choses.

1) Le combat politique, idéologique et juridique contre toutes les formes de racismes doit redoubler. Le danger est là, palpable dans toute la société, nourri par toutes les frustrations, les déstabilisations, les déchirures nées de la crise sociale, politique, culturelle et morale que traverse notre pays. L’insupportable dérive antisémite de Dieudonné et la banalisation qui l’accompagne en sont un odieux témoignage comme l’ont été les insultes proférées tout au long de l’année à l’encontre de Christiane Taubira. Ces dérives appellent une lutte résolue contre toutes les formes de racismes et de discriminations. Cela suppose des paroles, mais aussi et surtout des actes. Le PCF propose de déclarer la lutte contre le racisme « grande cause nationale » en 2014.

2) Concernant Dieudonné, le PCF condamne avec la plus grande fermeté la dérive raciste et antisémite avérée de ce multirécidiviste de la haine. Ses propos, ses vidéos sont condamnables et doivent l’être. Mais surtout, un combat politique est nécessaire pour démasquer l’imposture de Dieudonné. L’interdiction des spectacles est une voie juri-diquement dangereuse et fragile, qui peut se révéler politiquement contre-productive dans un pays attaché comme le nôtre à la liberté d’expression. Contre tous les racismes, le PCF est décidé à mener ce combat.

Comme l’a superbement écrit Christiane Taubira, je suis attristé que l’année démarre sur les  « pitreries obscènes d’un antisémite multirécidi-viste » . Et il faut que la crise sociale et politique soit profonde pour que Dieudonné parvienne à occuper l’actualité et à remplir les salles. Il n’est pas sûr que l’action du ministre de l’Intérieur, qui poursuit l’œuvre de ses prédécesseurs, sur les migrants notamment, contribue à faire reculer le racisme et le rejet de l’autre.

Interdire un spectacle est facile. La preuve, Alain Juppé le fait à Bordeaux. S’engager en luttant contre l’engrais qui alimente le racisme et l’antisémi-tisme est plus complexe et interroge les choix politiques de l’UMP comme du PS qui aggravent l’exclusion et la division des peuples.

Pour ma part j’estime que la lutte contre ces fléaux se joue sur le terrain de la lutte contre les inégalités, contre le chômage, pour que chacun obtienne un toit,… Toutes choses auxquelles la gauche au gouvernement n’a hélas pas donné de réponse. Et comme l’a écrit mon camarade Sébastien Laborde , à celles et ceux qui sont en recherche de gestes anti système, je propose donc le poing levé et l’autre main tendue vers l’autre !

Valls et Juppé ferment l’accès à une salle… et après ?réaction de Vincent Maurin

Une majorité du Bureau du Sénat vient de prendre une décision grave en refusant la levée d’immunité parlementaire de M. Serge DASSAULT, sénateur de l’Essonne.

Cette décision est grave, car la requête de la justice, unanime : juge d’instruction, parquet, procureur général de Paris, demandait, dans la plus grande clarté et avec une argumentation solide que soit conféré à la justice, le moyen d’exécuter sa mission.

La majorité de circonstance du Bureau du Sénat a pris une lourde res-ponsabilité : celle de faire entrave à la bonne marche de la justice.

Les trois sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ont voté, quant à eux, cette levée d’immunité, comme ils l’avaient fait le 3 juillet dernier, lors de la précédente saisine du Bureau.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC estiment enfin que le Sénat doit prendre au plus vite les décisions nécessaires pour assurer une transparence réelle des travaux de l’ensemble de ses instances, le Bureau compris.

“Affaire” DieudonnéPour un combat anti-raciste efficace, déjouons tous les piègesRéaction de Pierre Laurent

SénatSerge Dassault sauvé au Sénat !Intervention d’Éliane Assassi

Pour une (RE) belle année 2014 , le s communistes vont a l l e r s o u h a i t e r leurs vœux à 10 000 girondins, 10 000 porte à porte.

(disponible à la Fédération)

La carte de vœux de la Fédération de Gironde du PCF

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Les Nouvelles 16 janvier 2014 • 3

Editorial

C’est un salarié de Goodyear qui disait la semaine dernière : « Vous voyez, il y a deux ans, (montrant un parking) c’est ici même que le candidat F. Hollande se tenait pour nous promettre quoi ? qu’il ferait une loi pour interdire les licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices ! Et aujourd’hui, vous voyez où on en est! Hollande nous a trahis, je ne voterai plus jamais pour quiconque ». Cette déclaration contient la rage, l’amertume  ; elle est normale, juste, mais elle dégage aussi le désespoir et la résignation. Elle marque la réalité politique actuelle.En même temps, les voeux de F. Hollande indiquent une accélération du gouvernement et des dirigeants socialistes qui assument aujourd’hui une ligne poli-tique libérale. Le medef ayant aussitôt déclaré être « prêt à jouer le jeu ». -C’est le ministre du budget qui, lui, assure que la droite n’a jamais été aussi loin.- C’est l’objectif de 15 milliards d’euros en moins dans les dépenses publiques…C’est dans ce contexte que s’ouvre l’année 2014 avec les échéances importantes que l’on sait (muni-cipales, européennes) et surtout l’objectif de ne pas en rester là.Alors oui, le combat pour faire grandir une perspec-tive politique est plus que jamais à l’ordre du jour. Créer les conditions de rassemblements sociaux dynamiques accompagnant des choix politiques indispensables. Ce mécontentement qui grandit dans la souffrance ne doit pas mener à l’impasse.La campagne que nous avons lancée contre le coût du capital doit s’amplifier. Elle est au cœur des enjeux, pour des engagements nouveaux face aux puissances de l’argent.La campagne pour une réforme de la fiscalité doit de la même façon nous permettre de mettre au grand jour la réalité de QUI PAIE QUOI et COMMENT.Ce travail de fond pour combattre l’idéologie domi-nante se mène et ne se mènera qu’au diapason de l’engagement citoyen.Les municipales permettront d’élire des élus communistes, front de gauche qui porteront dans les lieux de décisions, le refus de cette politique. Des élus convaincus à rassembler les citoyens pour porter ensemble les nécessaires réformes.Les élections européennes seront pour chaque citoyen un moment fort pour se donner des élus qui entendent les colères et les aspirations des peuples.Salariés, citoyens, nous avons tous besoin de trouver ensemble des solutions.Le désespoir, la colère doivent trouver issue dans la réflexion, l’écoute, la solidarité. La majorité qui voulait un changement hier, s’est élargie aujourd’hui.Le PCF va amplifier sa bataille -pour permettre à chacun de trouver les repères nécessaires dans le combat d’aujourd’hui, faire reculer l’individualisme, le repli sur soi, les divisions, le manque de confiance.- pour donner au Front de gauche toute son éner-gie pour transformer cette colère en engagements positifs- pour transformer la déception en autant d’actes déterminés, partagés par un nombre gran-dissant de citoyens acteurs.

Le combat pour faire grandir une perspective politique

ACTUALITÉ

Pierre Laurent sera en Gironde

BordeauxJanvier

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beglesfevrier

1er

Meetingdu Front de gauche

20H30(À L'ATHÉNÉE MUNICIPAL)

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2De 14h à 17h (salle à confirmer)

Pour un débat autour de l'avenir des politiques publiquesQuels moyens aux communes et collectivités territoriales ?Quelle égalité territoriale pour l'école, le logement, la santé ?Quelle nouvelle fiscalité redistributive aux salariés, aux citoyens ?

dans le cadre des campagnes municipale et européenne, les Béglais sont invités à venir le rencontrer tout au long de la journée avec Christine Texier, tête de liste Front de Gauche à Bègles.

Rencontres autour des enjeux de l'emploi industriel, aux Bassins à Flot1

1 RencontresDe 10h à 11h30 devant le supermarché Lidl en bas de la résidence Maurice Thorez, rencontre avec les habitants autour d'un caféA partir de 11h30 sur le marché du 14 JuilletLes communistes proposeront la carte de voeux-pétition pour la justice fiscale et la justice sociale

avec Christian Picquet (GU), Pierre Laurent (PCF), Martine Billard (PG), Myriam Martin (GA), et Vincent Maurin

DÉBAT

creer des emploispour repondreaux besoinspas pour les profits

bordea�pourtous2014.fr/ [email protected]

Pierre VIGNAUmembre du comité exécutif

du PCF33,Rive Droite

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4 • Les Nouvelles 16 janvier 2014

Gestion de l’eau :

Par qui ?À quel prix ?

L’EAU : UN BESOIN, UN DROIT, UN COMBAT

La question de l’eau est posée sur notre département du fait d’une surexploitation de la ressource. En effet, notre eau provient en majeure partie des nappes profondes dont une part de la nappe éocène. Par an, ce sont 175 m3 qui sont consommés par les girondins dont une part sur la nappe éocène. Cette nappe connaît un déficit annuel de près de 10 millions de m3. Ce déficit risque à terme d’entraîner un contact avec les nappes marines et la salinisation de la nappe éocène. Dans ce contexte, le Schéma d'Amé-nagement et de Gestion des Eaux (SAGE) "Nappes profondes de Gi-ronde" a exigé de notre département qu’il réduise son prélèvement dans la nappe éocène de 30 millions de m3 (15 millions de m3 par économie + 15 par ressource de substitution).Les élus communistes ce sont plei-nement inscrits dans le débat, s’ap-puyant notamment sur l’expertise de notre camarade Pierre Augey.La CUB en 2011 a donc proposé trois scénarios de substitutions : une nappe dans le sud-Gironde (cénomanien), une dans le médoc Sainte- Hélène (oligocène), et l’utilisation de la Garonne. Les élus communistes ont défendu l’idée que, pour l’instant, il ne fallait plus toucher au nappes profondes, et regarder comment nous pouvions utiliser au mieux l’immense potentiel de la Garonne. D’autre part, ils ont alerté sur les risques de dégradations de l’envi-ronnement qui existaient sur le projet du Sud-Gironde. Alors que ce projet a été voté par l’ensemble du conseil sauf le groupe communiste, il a été annulé quelques mois plus tard pour les risques avancés par ses élus. Si c’est le projet du médoc qui a été retenu, les communistes restent convaincus que l’eau de la Garonne doit être mieux utilisée, des tech-niques existent pour valoriser cette eau qui est abondante. L’essentiel étant de diversifier notre ressource afin de ne pas être dépendant d’un seul site.

Débat sur la ressource :

Depuis une trentaine d’an-nées, l’eau est devenu l’enjeu d’une bataille politique ter-rible entre les grandes entre-prises et les forces citoyennes, avec deux questions centrales : qui maîtrise l’eau ? qu’elle est son juste prix ?Tout au long du 20ème siècle, une architecture de l’eau s’est construite sur l’ensemble de notre territoire, associant col-lectivités territoriales et grandes entreprises privées de l’eau. Selon les villes, agglomérations, secteur ruraux, l’eau était soit gérée directement par ces collec-tivités par le biais de régie, soit avec l’aide d’entreprises privées comme la Lyonnaise des Eaux ou la Générale des Eaux. Cette association permit de relever le défi de l’approvisionnement en eau de l’ensemble de la popula-tion sur notre territoire national. La fin des années « 80 » va marquer une rupture dans cet équilibre. Les collectivités doivent faire face à de nom-breux investissement tant sur la question de l’eau que celle de l’assainissement, afin de répondre à des enjeux sanitaires et d’environnement. Armées de brevets, de process, les grands industriels de l’eau vont alors

proposer des contrats en main à l’ensemble des collectivités, les délestant des investissements lourds. Mais la contre- partie va être de laisser la totale maîtrise de l’eau à ces grands groupes. Si toutes les collectivités ne cé-dèrent à ce miroir aux alouettes, beaucoup furent heureuses de se débarrasser de ce secteur et du personnel qui allait avec.Ce choix politique fut lourd de conséquences sur bien des aspects. Le premier fût une envolée générale des prix. La deuxième, tout aussi fâcheuse, la perte de compétence des collectivités sur les techniques de l’eau, mais aussi parfois sur la connaissance de leur propre réseau.Bordeaux, un cas éclairantFin 1992 suite à un coup de force de Chaban, l’ensemble des élus communautaires décidait de voter une Délégation de Ser-vice Publique (DSP) en faveur de la Lyonnaise. Ce contrat qui est une concession, laissait l’entière gestion de l’eau à une grande entreprise privée pour une durée de 30 ans. Dès les premières semaines du nouveau contrat la Lyonnaise des Eaux décidait d’augmenter de 10%

la facture d’eau pour les usagers. Lors de ce conseil, seuls les élus communistes, votèrent contre ce contrat dénonçant son carac-tère inique pour les usagers, et le cadeau fait à cette grande entreprise. Dés lors, ils n'ont eu de cesse de dénoncer ce contrat et ont mené différentes batailles, notam-ment pour la baisse du prix de l’eau, révélant les immenses profits réalisés par la Lyonnaise (jusqu’à 13-15% de taux de profit annuel) sur le compte des usagers. Jusqu’à une période récente, le retour en régie n’a pourtant pas été une bataille, ni pour les élus ni pour les communistes. Non pour raisons idéologiques, mais tout simplement parce qu’un retour en régie aurait coûté très cher (chiffré à 200-300 millions d’euros en 2005), car il aurait fallu dénoncer le contrat qui prendra fin en 2022. La bataille des élus commu-nistes, mais aussi de nom-breuses associations, a permis la réappropriation partielle de la question de l’eau, pour arriver à une baisse significative de la facture, lors du renouvellement du contrat de l’assainissement

ou de la révision du contrat de l’eau. Aujourd’hui, il est envi-sagé la création d’une régie en 2018 sur la CUB. L'exemple de la CUB illustre un phénomène national d’abandon des politiques des enjeux de l’eau mais aussi celui d’une bataille pour refaire de l’eau un bien public. Cependant, la question de la maîtrise publique ne peut se limiter à la seule question de la présence d’une entreprise publique locale ( régie, service public local). En effet les majors de l’eau ont certes accumulés beaucoup d’argent, mais aussi beaucoup de savoir-faire, de techniques, des compétences. Ils sont au-jourd’hui à la tête d’une véri-table filière industrielle. L’enjeu de la maîtrise publique c’est aussi l’enjeu de cette filière. Il faut donc que le secteur public décide de réinvestir dans la recherche sur les questions de l’eau (fondamentale, appliquée) et qu’il investisse dans l’ingénie-rie autour de l’eau. Si tel n’était pas le cas ou nous pourrions avoir de belles struc-tures publiques toujours à la merci des grands groupes privés.

L’eau L’enjeu de la maîtrise publique

L’eau est vitale au développement hu-main. Sans eau pas de vie. Pourtant dans le monde aujourd’hui, 1,4 milliards de personnes sont privées d’eau potable, tandis que plus de 5 milliards n’auront sans doute pas accès à un système d’as-sainissement décent, d’ici 2030.Alors que le droit à l’eau est déclaré au niveau des institutions internationales, comment agir pour rendre effectif ce droit inaliénable, pour tous et partout ? Que faire pour contribuer de façon efficace à atteindre les objectifs du millénaire pour une nouvelle culture de l’eau, partagée, équitable et environnementale ?Les communistes veulent inciter à la prise d’initiatives politiques et publiques, contri-buer au développement des luttes du local au mondial. Puisque l’eau est déterminante à la vie, elle doit être accessible à toutes et tous, et surtout il vaut mieux qu’elle soit de bonne qualité. En effet, seulement 0,3% d’eau non salée sont disponibles et consommables sur la planète dans les conditions technologiques et économiques actuelles. Cela demande donc d’agir à toutes les étapes - de son prélèvement à son retour dans le milieu naturel - pour, en tout premier lieu, la protéger des agres-sions polluantes, agir pour une répartition équitable de son accès, être économe dans son utilisation.

Par exemple, l’eau est indispensable à la production alimentaire. L’agriculture est actuellement, et de loin, la première uti-lisatrice, absorbant 70% de la consom-mation totale. Cet enjeu est crucial, mais le problème réside surtout dans certains modes de production intensifs de l’agriculture. L’utilisation importante d’engrais de synthèse et de produits phytosanitaires (notamment pesticides et nitrates) génère d’importants dégâts et élèvent considérablement les coûts de traitement.Les activités industrielles et urbaines ne sont pas en reste.Cette situation complique considérablement les opérations de potabilisation et d’assai-nissement de l’eau. Elle alourdit fortement la facture des consommateurs. Le principe selon lequel « l’eau paye l’eau », reposant essentiellement sur les seuls usagers, est dé-passé. Le financement de l’eau doit, de ce fait, être complètement repensé à l’aune des défis de notre époque (changement climatique, enjeux géostratégiques et économiques...). La solidarité nationale doit s’exprimer et ce malgré l’austérité qui caractérise les poli-tiques publiques nationales et européennes actuelles.Or, la France fait figure d’exception dans le monde, par la place qu’occupe le secteur industriel privé.

Le marché est pour l’essentiel détenu par trois grands groupes : Suez-Lyonnaise des eaux, Veolia- Générale des eaux et la SAUR. 71% des usagers seraient concernés par une Délégation de service public (DSP) confiée à l’une de ces multinationales. L’offensive capitaliste d’investir très large-ment ce terrain des profits environnementaux ne date pas d’aujourd’hui. Toutefois, elle tend à se réduire progressivement dans le secteur des DSP de l’eau sous l’effet des luttes et de l’intervention citoyenne.Pour les communistes l’eau ne peut et ne doit pas être considérée comme une marchandise. C’est un bien commun de l’humanité. Elle doit être soustraite des griffes des marchés. Sa gestion, au plan local, doit être rendue publique et citoyenne au plus vite.Afin d’accompagner ce mouvement général, les communistes militent pour la création d’un service public national de l’eau, seul susceptible, de notre point de vue, de résoudre la globalité des enjeux auxquels l’eau est confrontée. Cette propo-sition est originale. Elle ouvre la voie d’une nouvelle cohérence publique, pour maintenir la facture des usagers au niveau le plus bas possible, tout en assurant une action efficace sur tous les domaines de l’eau et de ses usages variés. Bien entendu, elle est loin de satisfaire le secteur privé qui voit en son existence un adversaire pour ses profits.

L’eau n’est pas une marchandise

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Les Nouvelles 16 janvier 2014 • 5

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En France, la promulgation de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) en 2006 affi rme dans son article 1er que «  chaque personne a le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économique-ment acceptables par tous ». Or, il existe aujourd’hui des minorités qui ne bénéfi cient pas encore d’un accès permanent à l’eau potable et dont l’assainissement est insuffi sant (SDF, habitants de bidonvilles). Ces mi-norités représentent plusieurs centaines de milliers de personnes qui vivent dans des conditions de précarité voire d’exclusion totale. Pour deux millions d’autres, le poids de la facture d’eau dans leur budget représente une charge fi nancière excessive. De plus, les coupures d’eau sont toujours autorisées en France3. Si la situation dans notre pays est meilleure que dans d’autres (99 % de la population reçoit de l’eau potable et plus de 85% sont branchés sur un réseau collectif d’assai-nissement), l’état n’a toujours pas légiféré pour la mise en œuvre d’un droit à l’eau pour tous. En effet, il reste des questionnements en

3. La loi « visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre et portant diverses dispositions sur la tarifi cation de l’eau », dite loi Brottes, a discrètement in-troduit dans la loi - par l’article 19 - l’interdiction des coupures d’eau pour toutes les « personnes ou familles » indépendamment de leurs ressources mais uniquement pour leur résidence principale. « S’il veut suspendre l’alimentation en eau en cas d’impayés, le distributeur devra désormais mettre en œuvre les procédures habituelles en cas de non-respect des dispositions d’un contrat de fourniture d’eau, procédures qui sont beaucoup plus lentes ». In De nouveaux progrès pour la mise en œuvre du droit à l’eau potable, Henri Smets – 2013.

le droit À L’eaU«  Au commencement de toute humanité est l’eau. Au commencement de toute dignité, de toute santé, de toute éducation, de tout développement. Dans l’ordre des priorités, rien ne précède à l’accès à l’eau. » érik Orsenna - L’avenir de l’eau - Petit précis de mondialisation II -2008

Le droit à l’eau fait partie intégrante de la dignité humaine. à ce titre, l’accès à l’eau - ainsi qu’à l’assainissement - en qualité et quantité suf-fi sante et à un prix abordable pour tous, devrait être la base de toute société. L’accès à l’eau est un droit universel.

Or, aujourd’hui, plus d’un milliard de personnes dans le monde n’a pas accès à une eau potable et salubre. Plus de 2,6 milliards n’ont pas accès à des services d’assainissement de base. Près de 1,5 million d’enfants âgés de moins de 5 ans meurent chaque année du fait de maladies hydriques. L’Afrique subsaharienne est la plus exposée à ces problèmes : seulement 61 % de la population a accès à l’eau et 30 % à des latrines.

L’eau est également source de confl its, notamment ceux qui touchent Is-raël et la Palestine, la Syrie et la Turquie ou encore l’Inde et le Pakistan.Ce constat alarmant ne date pourtant pas d’hier. Ce n’est qu’en 2010 que l’Assemblée générale de l’ONU (avec tout de même 41 abstentions sur 163 votants) reconnaît « l’importance que revêt l’accès équitable à une eau potable salubre et propre et à des services d’assainissement, comme partie intégrante de tous les autres droits de l’homme ». Ce texte affi rme également la responsabilité des états sur cette question.

Alors, où en sommes nous aujourd’hui  ? Qu’en est-il de l’action des états pour permettre la mise en œuvre effective du droit à l’eau pour tous ? Pouvons-nous dire qu’en France, pays dit développé, le droit à l’eau existe ou n’est-ce qu’un concept philosophique ?

Au niveau international, les déclarations se sont succédées pour procla-mer le droit à l’eau et à l’assainissement en amont de la déclaration de l’Assemblée générale de l’ONU et de manière transverse, puisque l’accès à l’eau et à l’assainissement touche à peu près tous les domaines : santé, économie, social, environnement, aménagement. Mais quelles répercus-sions au niveau local ?

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iard pas d’accès 1,4 ni à l’eau potable

l’assainissementmill

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pas d’accès 2,6 à l’assainissement

L’EAU : UN BESOIN, UN DROIT, UN COMBAT

Il était classique dans les années « 70 » de dénoncer la pollution, au détour d’une chanson ou d’un dessin, avec ces égouts qui se déversaient dans un bras de mer, ou dans une rivière. S'il reste aujourd’hui quelques mauvaises élèves, la question du traitement des eaux usées est devenue une des premières responsabilités des collectivités territoriales.En trente ans elles ont fait un effort considérable, notamment en fai-sant des investissements très lourds dans les stations d’épurations. Aujourd’hui notre territoire connaît un vrai maillage de

stations qui permet le traitement des eaux usées des industriels et des particuliers favorisant des rejets, notamment en Garonne, d’eaux peu polluées.Ces investissements qui per-mettent que les activités hu-maines aient un impact mesuré sur notre environnement, repré-sentent un effort financier de taille pour nos collectivités. A titre d’exemple, la station ultra-moderne de Louis Fargue (Bordeaux Nord) qui a été tota-lement rénovée pour augmenter ses capacités et la qualité de ses rejets, aura coûté près de 100 millions d’euros.

Malgré tous ces efforts, des ques-tions restent posées qui ne sont pas anodines pour notre environ-nement.En effet des études ont révélé que nos prises de médicaments avaient un impact sur l’environnement, par le rejet de notre urine. Cela concerne par exemple la contra-ception féminine. Les hormones qui se retrouvent dans les rivières, ici la Garonne en particulier, peuvent perturber l’écosystème, notamment la reproduction. Des efforts doivent être encore accomplis malgré les immenses progrès réalisés et les investisse-ments consentis.

Eaux uséesDes investissements considérables, des progrès encore à réaliser

Le système hydrographique de l’agglomération bordelaise a la particularité de ne pas se limiter à la seule présence de la Garonne ou de la Dordogne. En effet une multitude de petits cours d’eau (150) alimentent la Garonne, que nous appelons les estey ou les jalles. Le tout est fortement influencé par les marées, c’est ce qu’on appelle un système fluvio-maritime.Si le Peugue ou la Devèse faisaient parti du quotidien de la popula-tion jusqu’au 19ème siècle, leur enfouissement progressif nous les a fait oublier. Cependant, l’ensemble de ces ruis-seaux se rappelait à la mémoire des habitants lors de grands orages. Suite à un énième orage qui inonda les quartiers sud de Bordeaux et le bas de la rive-droite (Cenon, Floi-rac), la CUB prit la décision de mettre en place un vrai système de gestion de eaux pluviales. Cela se traduisit par la construc-tion de bassins d’étalement des

collecteurs ou encore des stations de pompages. L’ensemble de ce système relié par d’énorme tuyau est géré depuis 1992 par Ramses (Régulation de l’Assainissement par Mesures et Supervision des Equipements et Stations). C’est un système de télécontrôle qui, en lien avec Météo-France, gère les eaux usées et les eaux plu-viales sur l’agglomération bor-delaise, et détermine les risques d’inondations. Par un jeu de flux et de stockage des eaux pluviales et de ruissellements, il a permis d’évi-ter des inondations significatives pendant près de 30 ans. Cependant, depuis quelques an-nées, des évènements viennent interroger le système. C’est le cas de l’orage qui a secoué l’agglomération dans la nuit du 26 au 27 juillet 2013. D’une violence extraordinaire, avec un niveau de pluviométrie très élevé, de nom-breux habitants de la CUB se sont retrouvés les pieds dans l’eau, et un

équipement aussi stratégique que la Gare Saint-Jean s’est retrouvé fermé pendant plusieurs heures. Le système Ramses a été calibré pour répondre à des orages que les spécialistes appellent décennaux, or celui 26 juillet, par l’abondance de pluie, était supérieur de 80% aux normes décennales. Aucune archive de Météofrance ne conte-naient de telles références, ce qui laisse supposer qu’il s’agissait de l’orage du siècle. Toutefois, si un tel phénomène orageux venait à se reproduire dans les années qui viennent, une autre conclusion pourrait être tirée : les changements climatiques entraînent des phénomènes météo-rologiques plus violents qui doivent amener les collectivités à prendre des dispositions. Telle n’est pas la situation au-jourd’hui mais si cela se produisait, cela pourrait avoir de lourdes conséquences pour notre agglo-mération.

Ramses : à la pointe de la modernité

- L’EAU : UN BESOIN, UN DROIT, UN COMBAT -

Amplifier la bataille solidaire pour le droit à l’eau ici, en Europe et dans le monde.Agir pour une autre culture de l’eau, partagée, équitable et environnementale (Objectifs du millénaire).Développer les coopérations décentralisées de service public entre collectivités locales sur l’eau.Agir en France pour la mise en œuvre du droit effectif à l’eau pour tous et notamment pour les foyers les plus en difficulté par la création d’une allocation afin de contenir la facture de l’eau dans les 3% du budget des familles (proposition de loi des parlementaires communistes).L’eau doit rester une compétence locale.Construire une décentralisation appuyée sur tous les savoirs et les compétences accumulées localement.Agir pour une maîtrise publique et citoyenne de l’eau.Lutter efficacement contre toutes les pollutions de l’eau pour préserver la ressource naturelle.Construire une gestion des grandes masses d’eau de notre pays, sous contrôle public qui tienne compte des avis, des besoins de tous les acteurs et utilisateurs.

- NOS PROPOSITIONS -

La solidarité nationale doit permettre de contribuer au financement des premiers m3 vitaux et gratuits ainsi qu’à l’établissement de péréquations financières pour fixer, sur tout le territoire national, un « prix unique » de l’eau ou « tarif unique modulé » selon les données géographiques.Créer un grand service public national de l’eau « décentralisé » permettant de :Agir pour un autre financement de l’eau et de l’assainissement afin que les enjeux environnementaux de l’eau soient pris en charge par la solidarité nationale.Accompagner les collectivités territoriales dans l’exercice de leur compétence.Constituer une filière de formation initiale et professionnelle en secteur public pour développer les métiers de l’eau.Se réapproprier et développer la recherche en secteur public, s’assurer de la maîtrise publique des brevets y compris dans le cadre de DSP ou des marchés d’exploitation.Mettre un terme au racket d’état sur les agences de l’eau. Préserver nos centrales hydrauliques.Ouvrir en grand la gestion de l’eau aux citoyens.

Les proposition du PCFPour les communistes l’eau ne peut et ne doit pas être considérée comme une marchandise. C’est un bien commun de l’humanité. Elle doit être soustraite des griffes des marchés. Sa gestion, au plan local, doit être rendue publique et citoyenne au plus vite.

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6 • Les Nouvelles 16 janvier 2014

Accord communautaire: PS - PCF - EELVCet accord n’est en rien une caution aux politiques libérales menées par la majorité gouvernementaleIntervention de Max Guichard

Ils en ont décidé ainsi à 90% des votants. C’est dire s’il y a une volonté très largement partagé :-de répondre aux besoins qui se manifestent dans la population de notre commune-de construire un projet alternatif à celui de la droite-d’être à l’écoute des citoyens et de porter leurs propositions-d’être un point d’appui afin de desserrer l’étau de l’austérité qui frappe notre pays.Les pseudo-solutions libérales, qui aggravent les inégalités sociales, économiques, environnementales, sont un cancer pour notre société

et pour ceux qui vivent de leur travail ou de leur retraite. L’ambition des communistes est de placer l’être humain au centre du projet municipal.Face au désarroi, au méconten-tement, de beaucoup d’électeurs de gauche dans cette situation de crise, nous voulons montrer qu’une autre politique est possible, nous voulons mettre en place un projet vraiment de gauche dans notre commune et dans la CUB. Nous voulons ainsi, lutter contre le sentiment de fatalité, contre tout renoncement à plus de justice sociale, et redonner l’espoir à tout le peuple de gauche.

Les communistes combattront toute politique d’austérité qui viendrait contrarier le projet ambitieux, solidaire, dyna-mique, que nous voulons pour Villenave d’Ornon.A cet égard :- nous combattrons, comme nous l’avons toujours fait, tout désengagement de l’État à l’égard de collectivités locales, les baisses de dotations budgétaires, qui limitent l’action communale et la métropolisation qui menace l’existence des communes et éloigne les populations des centres de décision.

Villenave d’OrnonLes communistes ont travaillé au rassemblement le plus large possible de toute la gauche villenavaise

Le projet d’accord communau-taire correspond selon nous à des critères d’intérêt public, ouvrant les possibilités de mettre cette ins-titution hors champ de l’austérité en répondant aux besoins de nos populations dans les domaines du logement, des transports, de l’eau, de la fiscalité notamment.En effet, en premier lieu, cet accord marque une volonté commune à gauche d’empêcher Alain Juppé et ses amis de droite de reconquérir la présidence de la CUB avec leur projet de priva-tisation, d’augmentation des tarifs, de réduction de personnel donc de moyens publics comme ils l’ont déclaré à plusieurs reprises au sein de ce conseil CUB.En même temps, cet accord confirme l’objectif de bien tra-vailler ensemble autour de valeurs communes et de priorités parta-gées dans la poursuite de l’expres-sion de nos sensibilités respectives.En effet, cet accord n’est en rien une caution aux politiques libérales menées par la majo-rité gouvernementale, avec leurs dramatiques conséquences pour

les collectivités locales comme vient encore de le confirmer le Président de la République lors de ses vœux. C’est d’ailleurs en ce sens que nous n’avons pas voté le dernier budget car trop soumis dans sa réalisation aux réductions de dépenses publiques, touchant gravement notre collectivité.Ainsi, pour l’ensemble de nos communes et de leurs populations qui souffrent et risquent à souffrir d’avantage de telles politiques, il est bon que cet accord confirme la présence d’un groupe communiste conservant, voire renforçant, ses moyens d’intervention au sein de cette assemblée communautaire.C’est ainsi un gage pour l’ensemble des salariés, l’ensemble des habi-tants de notre agglomération, de pouvoir s’appuyer sur des élus por-tant la résistance face à l’austérité.Plus que jamais, nous ne lâcherons rien pour que des politiques locales au contenu de gauche soient me-nées. Nous serons exigeants, voire intransigeants, sur ces politiques pour répondre aux besoins de nos concitoyens et pour que la majorité

de gauche que nous allons gagner soit fidèle à son histoire afin de construire un avenir de solidarité et de justice.Cet accord ne concerne que les villes où les communistes ont fait le choix de partir sur des listes de rassemblement de la gauche PS - PCF - EELV.

MUNICIPALES

BordeauxMarché paysanSamedi 18 janvier, entre 9h et 15hplace Stalingrad à Bordeauxavec les agriculteurs indépendants de Gironde et le MODEF

CadaujacRéunion publiqueJeudi 23 janvier, 20h30salle du Châteauavec pour thèmes : urbanisation, déplacements, circulation.

Bordeaux SudAssemblée CitoyenneJeudi 23 janvier, 19h00au bar Le Bistroquet173, cours de l’Yser à Bordeaux« Les transports collectifs »en présence de Vincent Maurin, tête de la liste Front de Gauche à Bordeaux

Val de l’EyreRéunion publiqueVendredi 24 janvier, 20h30« sur l’Eau »organisée par le Front de gauche à Lavignolle-de-Salles (salle des fêtes)

BordeauxAssemblée CitoyenneLundi 27 janvier, 19hau bar Le Bistroquet173, cours de l’Yser à BordeauxAu menu : Projection d'une conférence gesticulée de Franck LepageUn autre regard sur la démocratie, la culture, l'éducation, la politique,....enfin bref, un autre regard sur la société !

GradignanRéunion publique

Mercredi 29 Janvier, 20h00Salle Saint Géry 1

Bordeaux CaudéranAssemblée CitoyenneSamedi 1er Février, 9h30« Les municipales »Mairie de Caudéran (130 av Louis Barthou - bus liane 2 - arrêt église de Caudéran)«Nous pouvons changer notre cadre de vie urbain! Voirie, équipements culturels, logements...

PROJET MUNICIPAL

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Les Nouvelles 16 janvier 2014 • 7

PCFMUNICIPALES

SOUSCRIPTION 2014

Je verse ……………………………… € (ma remise d’impôt sera de 66% de ce montant)

Nom-Prénom ………………………………………………

Adresse ……………………………………………………

………………………………………………………………

Chèque à l’ordre de ADF PCF 33 Retournez à PCF - 15, rue Furtado - 33800 Bordeaux

Les dons sont limités à 7 500 € par personne

Les versements ouvrent un droit à déduction de 66% du don dans la limite de 20% des revenus nets imposables.

Ainsi, un don de 100 € permettra une réduction d’impôt de 66 €

Calendrier-Souscription 2014 de la Fédération du PCF 33 et des Nouvelles de Bordeaux - Prix libre

La vente des parts de la ville dans la Saemcib, aménageur et bailleur de logement social de la commune, à Vilogia a été actée le 12 décembre 2013. Les élus com-munistes et citoyens du groupe "Bègles pour Tous" ont été les seuls élus à se prononcer contre ce choix - applaudi évidemment par la droite ! - lors du conseil muni-cipal de juillet dernier, estimant que toutes les solutions n'avaient pas été recherchées en direction des bailleurs publics girondins.C'est tout le parc de logement social et une part de foncier qui tombent dans l'escarcelle de ce grand groupe aux actionnaires privés qui a mis l'argent sur la table afin de prendre la main sur la collecte du 1% loge-ment en Aquitaine.Le maire lui-même faisait lors de ce conseil la liste de ce que les majorités successives sous sa houlette auront vendu des acquis du "communisme municipal", comme l'estampille le journal Sud-Ouest du 21 décembre 2013. Car oui, à l'époque l'idée motrice était une offre de services publics de proximité au bénéfice de tous les Béglais, de vrais outils de solidarités humaines : diversification et maî-trise de l'offre locative, centres de loisirs et de la petite enfance, biblio-thèque, cinéma, piscine, stades, gymnases, salles municipales…), .

Depuis, l'abandon d'une partie de ces biens publics et les choix politiques d'aménagement urbain, soumis à la rentabilisation et à l'uni-formisation de la future métropole, ont laissé béants des pans entiers de services alors que Bègles est par ailleurs une des villes les plus chères en terme d'imposition locale.La vente du logement social, annon-cée lors du conseil du 19 décembre, est l'un des derniers actes qui scelle cette orientation politique et le maire se vante de faire un beau cadeau de "Noël" aux Béglais avec les millions qui entreront dans le budget. "Chaque liste aux muni-cipales dira ce qu'elle veut faire de cet argent" dit-il. Mais pour les élus de "Bègles pour Tous", c'est aux Béglais de dire quelles sont leurs besoins et leurs priorités. Et la liste Front de Gauche s'appuie pour cela sur le recueil de ces attentes fortes, traversées par l'aspiration à une démocratie revivifiée.Quant au "cadeau", les locataires abandonnés des anciens bâtiments d'Yves Farge, à la limite de l'insa-lubrité, l'ont reçu avant les fêtes avec des suppléments de charges de chauffage qu'ils n'auraient pas dû payer ! Des rappels de 197€ pour les T2, 299€ pour les T3 et 376€ pour les T5 ! De quoi effectivement passer un bon noël pour ces familles aux revenus modestes !

Les élus du groupe "Bègles pour Tous" ont demandé que non seu-lement ils ne les paient pas, mais que leur soit versé des dommages et intérêts comme aux plus de 1200 locataires de l'ex-Saemcib lésés dans leurs droits comme l'a souligné le rapport de la Miilos* : opacité de gestion et conflit d'intérêts, défaut d'enregistrement des demandeurs de logement pour l'obtention du n° départemental, contrats de location illicites et abusifs, défauts pour la sécurité et la santé en lien avec le désamiantage et le non entretien des appareils de chauffage !L'opération de renouvellement urbain, que devra finaliser Vilogia, était une opportunité, avec les fonds publics de l'Etat, pour développer le bien commun et répondre, jus-tement, à la grave crise que connaît l'accès au logement pour tous. Les élus sont les garants des fonds et du bien public. Il est grand temps de mettre l'hu-main d'abord au centre de projets décidés avec les citoyens, qui sont ceux qui vivent dans la commune, au quotidien.

Christine TexierConseillère municipale

"Bègles pour Tous",tête de liste

Front de Gauche Bègles* Mission interministérielle d'ins-pection du logement social

L’exaspération est à son comble à Saint-Pierre-d’Aurillac où les usagers se sont trouvés face à une nouvelle fermeture « excep-tionnelle » du bureau de poste en pleine période de fête. Sur son blog, Michel Hilaire, conseiller général du canton de Saint-Macaire, rapporte que la poste s’est trouvé fermée le ven-dredi 30 décembre au matin, sans information de la clientèle avant le lendemain où une affiche « grif-fonnée » a été apposée sur la porte. Le lundi, un responsable de la Poste annonçait à la mairie que le bureau de Saint Pierre d’Aurillac serait fermé certainement jusqu’au 3 janvier pour cause de système anti-intrusion défectueux.C’était sans compter sur les capaci-tés de réaction de la municipalité et de la population. L’élu a immédiate-ment réagi en diffusant les numéros des directions de La Poste pour que les usagers puissent protester, ils ne s’en sont pas privés. Il faut dire qu’une fermeture imprévue d’un bureau de poste en cette période, ce sont des cadeaux coincés dans les locaux, les étrennes aux petits-

enfants qui ne pourront pas être retirées du livret … sans compter la surcharge sur le bureau de Saint-Macaire à laquelle doit faire face le personnel.La municipalité a fait pression. Le bureau a donc été ouvert à nouveau le 31 décembre.« Après avoir assuré qu’il n’y aurait pas de réduction d’horaire à Saint-Pierre-d’Aurillac, la Poste semble avoir adopté depuis le mois de mai une autre tactique, celle de la « fermeture surprise » avec parfois même le conseil « d’aller ailleurs », commente Michel Hilaire. Il s’agit, selon lui, d’une « stratégie délibérée (et libérale) pour liquider les « petits bureaux » au plus vite ». Il y a quelques années, Saint-Pierre-d’Aurillac avait refusé de passer en agence postale communale. Depuis, le jeu semble consister, pour La Poste, a tenté de réduire le nombre d’heures d’ouverture au nom d’une baisse de fréquentation, ce que la mobilisation locale rejette systématiquement. Ce sont donc à des fermetures « exceptionnelles » que sont confrontés régulièrement les habitants de Saint-Pierre-d’Au-

rillac. À l’occasion des vœux de la municipalité, le maire, Jean Corbanèse, est revenu sur cette situation. « Depuis quelques mois, et cela comme jamais encore, notre poste, votre poste ne cesse d'afficher ses fermetures, pour des raisons diverses et multiples : maladie, pas assez de remplaçants, congé syndical, préposé placé ailleurs et j'en passe… la semaine dernière, justement, nombre d'entre vous ont dû rebrousser chemin devant une porte inerte malgré les appels… Il est maintenant clair que la poste teste les réactions de notre village et je vous le dis, la poste ne sera pas déçue ; St Pierre ne se laissera pas faire. » Voilà la Poste prévenue. La municipalité a décidé, dans un premier temps, de mettre à disposi-tion un cahier de doléance afin que les usagers de La Poste puissent y consigner leurs remarques chaque fois qu’ils trouveront porte close. « Témoignez à la poste de votre mécontentement, a conclu le maire sur ce sujet, montrez lui que vous n'êtes pas dupe de leur stratégie indigne et s'il le faut, nous irons ensemble leur montrer que nous existons ! »

BèglesL'Humain d'abord dans tous les projets

Saint Pierre-d’AurillacLe bras de fer pour le bureau de poste

MédocAssemblée des adhérentsSamedi 25 janvier, 14hSalle des fêtes de MoulisSuivi des voeux de la section

BèglesAssemblée des adhérentsLundi 27 janvier, 18h45Au siège de la section, 12, rue du Prêche- Venue de Pierre Laurent le 1er février- Elections municipales (projet et liste)Tout au long du mois de janvier les communistes béglais invitent à des galettes républicaines par quartier en diffusant la carte de voeux-pétition pour une (re) belle année 2014

Mérignac LOTO

Vendredi 31 janvier, 20h30 salle Capeyron à Mérignac

Rendez-vous avec les communistes

Souscription Elections 201440 000 € en Gironde

BèglesVoeux du Conseiller GénéralJean Jacques ParisVendredi 24 Janvier, 18h30 Salle Jean Lurçat

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8 • Les Nouvelles 16 janvier 2014

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected] paritaire de presse : 0113 C 85932

De l’école (II) :Les impostures du modèle républicainJ’ai toujours été étonné de la fortune de ce lieu commun simpliste de l’ascenseur social, leurre parfait du sys-tème méritocratique républicain. D’ailleurs, si l’on veut vraiment filer la métaphore, on sait bien que le nombre d’individus dans un ascenseur est forcément limité. Il faudrait donc jouer des coudes pour y entrer... C’est une forme de la sélection « naturelle » chère au darwinisme social.... L’image anodine de l’ascenseur n’est ici que le masque d’une violence symbolique, celle de l’exclusion, le système ne faisant que repérer quelques individus méritants des basses classes, susceptibles d’intégrer l’élite, pour mieux rejeter tous les autres. Il n’y a jamais eu d’ascenseur social, mais -image pour image- une pente escarpée, semées d’embûches, pour quelques rescapés soustraits à une plèbe inculte !

C’est peu dire que j’ai été consterné de lire dans un éditorial de Patrick Le Hyriac que « de longue date, la France s’est dotée, avec l’école républicaine, d’un sys-tème scolaire qui a permis à des générations de s’élever dans la société » (HD, 19.12.2013)... « S’élever dans la société » ! Que vient faire ici ce vieux cliché exténué de l’idéologie bourgeoise du XIXème siècle ? Ainsi donc, quitter les rangs de la classe ouvrière pour devenir commerçant, professeur ou cadre, jamais guère plus, ce serait « s’élever dans la société » ! Ce qui est cautionné ici c’est la conception bourgeoise de l’existence et de la nécessité d’une hiérarchie sociale « naturelle ». Caution involontaire, sans aucun doute, il faut écrire vite et, faute d’avoir pris le temps de réfléchir à la question, les lieux communs piégés viennent facilement sous la plume. Tout de même, la persistance d’obscures illusions, sous prétexte de miettes jetées au peuple, sur un système structurellement et de toujours au service des dominants est préoccupante.

De même, dans l’éditorial déjà cité (l’Humanité, 04.12.2013), Paule Masson déplore que « le chacun-pour-soi se substitue au chacun-sa-chance », sans se rendre compte que c’est exactement la même chose ! Ce qui est accepté ici sans examen et, peut-être, sans le savoir, c’est cette autre imposture du système méritocratique républicain qu’on appelle égalité des chances. C’est une duperie qui ne sert qu’à légitimer les inégalités de réussite à la sortie du système en postulant (faussement) que tous seraient à égalité en y entrant. C’est donner une forme morale à la méritocratie alors qu’il ne s’agit que de la forme scolaire du dogme de la compétition qui est au cœur de l’idéologie bourgeoise libérale. L’égalité des chances n’est qu’un autre nom du principe fameux de la « concurrence libre et non faussée ». Une anecdote pour l’illustrer. Il y a quelques décennies, une inspectrice générale des écoles maternelles -ce qui n’est pas rien- nommée Mme Delauney, épouse du préfet Delauney et mère de qui l’on sait, pouvait proférer avec assurance cette sottise : l’école, c’est comme la course à pied, il faut bien un premier et tout le monde n’est pas Mimoun (sic) ! Je crains que pour certains on en soit encore là.

On n’a ici qu’une version particulièrement niaise d’une idéologie des dons que l’on sait aujourd’hui largement controuvée. On parle alors souvent d’enfants de milieux favorisés et d’enfants de milieux défavorisés en guise d’explication passe-partout... Mais favorisés et défavo-risés par rapport à quoi ? Par rapport tout simplement à une norme scolaire qui est calquée sur les pratiques culturelles des classes dominantes. Les enfants de milieux dits favorisés arrivent avec un certain nombre de ressources, de manières d’être, de compétences qui sont exigées par l’école sans y être jamais enseignées. Pour les enfants de milieux dits défavorisés, l’école est le plus souvent un univers vaguement inquiétant dont ils perçoivent l’importance sans en connaître les détours. La disposition d’appropriation réfléchie des savoirs deman-dée par l’école n’a rien de spontanée. Faute de formation adéquate, les enseignants croient pouvoir se dispenser d’expliciter ce qui leur semble être des évidences... Les malentendus s’installent... Les difficultés se structurent... On va voir comment.

CHRONIQUENOUVELLES IDÉES REÇUESpar Gérard Loustalet Sens

Après huit années passées dans le coma, Ariel Sharon est décédé samedi 11 janvier 2014 à l'âge de 85 ans. Son décès clôt un chapitre tragique et bien trop long de l'histoire d'Israël et de la Palestine.La mort d'Ariel Sharon rappelle que du 16 au 18 septembre 1982 s'est déroulé l'un des pires mas-sacres de l'après-1945 dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila. Un millier de morts, des centaines de disparus, femmes, hommes, enfants. La responsabi-lité personnelle d’Ariel Sharon a été reconnue officiellement en Israël et dans le monde, et il a été contraint à la démission.Mais sa mémoire n'est pas unique-ment associée à sa complicité avec les milices phalangistes libanaises, ses alliés pendant la guerre du Liban. Un des premiers massacres qui émaillent sa carrière de « grand soldat » et « grand stratège » est celui du village palestinien de Kibya, en 1953, où 60 civils trou-vèrent la mort.Tout le parcours d'Ariel Sharon

témoigne de sa brutalité envers le peuple palestinien, et le leurre du retrait de Gaza ne doit pas faire oublier que cette bande de terre est délibérément devenue aujourd'hui une prison à ciel ouvert. Après sa visite sur l’Esplanade de mosquées à Jérusalem le 28 sep-tembre 2000, le Conseil de sécu-rité de l’ONU avait, le 7 octobre, condamné « cet acte de provoca-tion qui a fait de nombreux morts essentiellement palestiniens ».Le 14 avril 2002, devenu premier ministre, c'est son gouvernement qui prit la décision de construire un mur de « séparation » entre Israéliens et Palestiniens. Ce mur sera condamné le 9 juillet 2004 par la Cour internationale de justice mais ce mur existe.L’impunité dont Ariel Sharon a joui, grâce à la complaisance de « l’Occident », a empêché que la justice des hommes ne s’exerce et qu'il réponde de ses crimes de guerre.Le peuple israélien comme tous les peuples a droit à la paix et à la sécurité, et pourtant la politique

Réaction PCFMort d'Ariel Sharon

"C'était un personnage ambigu par son action. Il y a dans son histoire des bons et des mauvais moments. Il a une implication indirecte dans les massacres de réfugiés palestiniens en 1982. Quand on laisse faire, on est aussi coupable."

Albert Roche,président du CRIF Aquitaine

suivie par Ariel Sharon, et qui se poursuit depuis, ne peut que conduire à plus de violence et d'injustices.À cette heure, c'est à la paix, au droit, à la justice et à la démo-cratie que le Parti communiste français appelle à fédérer toutes les énergies pour la décoloni-sation, la libération de tous les prisonniers politiques pales-tiniens, la reconnaissance de l'État palestinien et le droit du peuple palestinien à vivre souve-rainement, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, et en paix aux côtés du peuple israélien souverain dans son État, en Israël.

I N T E R N AT I O N A L

ANNONCES LÉGALESAVIS DE CONSTITUTION

Suite à l’AGO du 13 janvier 2014 il a été décidé de créer une société dont les caractéristiques sont les suivantes :Dénomination : HOUSE BURGERForme : SASUSiège social : 7 rue du Pas St Georges 33000 BordeauxObjet social : Restauration rapide et toutes activités complémentairesDurée : 99 ans à compter de son imma-triculationCapital : 1 000 €Président : M. Témur OGUT demeurant 66 cours Victor Hugo 33150 Cenon.

La société sera immatriculée au greffe du Tribunal de Commerce de Bordeaux

Pour avis,

En date du 13 janvier 2014 il a été décidé de créer une société dont les caractéris-tiques sont les suivantes :Dénomination : « JING TU »Forme : SASUSiège social : 17 place des Quinconces 33000 BordeauxObjet social : Energétique traditionnelle chinoiseDurée : 99 ans à compter de son imma-triculationCapital : 1 000 €Présidente : Mme BENTOT Emilie de-meurant 9 rue Vénus 33185 Le Haillan, nommé pour une durée indéterminée.

La société sera immatriculée au RCS de Bordeaux

Pour avis,

LE VIAL DE BARANQUINESARL à associé uniqueSiège social : 1, quai Alfred de Vial 33530 BASSENSRCS BORDEAUX : 494 432 982

Suivant délibération de l’AGE en date du 11 janvier 2014, il a été décidé de modifier les activités de l’entreprise, et d’ajouter les suivantes :- achat et vente d’objets divers, location meublée

Suite à la démission de Mme LEYGUE Monique demeurant 42 av de Bel Air 33740 Arès, M. SHOSHARA Fahed demeurant 22 rue de la Fusterie 33000 Bordeaux a été nommé gérant à compter de ladite date pour une durée indéterminée.

L’AGE a décidé de transférer le siège social pour la nouvelle activité au 22 rue de la Fusterie à Bordeaux 33000.

Mention en sera faite au RCS de BOR-DEAUX.

Pour avis,

TRANSFERT DE SIEGE SOCIAL MODIFICATION DE L’OBJET

DEMISSION DE GERANT

Samedi, des dizaines de personnes se sont retrouvées devant le consulat d’Espagne pour soutenir le peuple espagnol dans son combat pour dénoncer le terrible recul que constitue le projet de loi supprimant quasiment le droit à l’IVG. C'est une attaque des droits des femmes à disposer de leur corps la plus grave depuis la fin de la dictature franquiste, époque où l’IVG était interdite. Supprimer les libertés des Espagnoles, c’est supprimer les libertés de toutes les femmes. C ‘est pourquoi, nous devons rester vigilant car le débat est relancé en Europe sur le droit des femmes acquis de haute lutte dans des pays comme la France. Avant que le parlement espagnol n'entérine cette loi nous devons rester mobilisés afin de faire reculer ce projet.

Suppression du droit à l’IVG en Espagne !