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Meeting régional / Ve n. 16 mai Villenave d’ornon / 19 H 30 / Sur le terrain de la fête Avec Jean-Luc Mélenchon (PG) et Marie-Pierre Vieu (PCF), têtes de liste Jeudi 1er mai 2014 - N° 2044 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Nouvelles N° 2044

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Nouvelles N° 2044 du 1er mai

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Page 1: Nouvelles N° 2044

Meeting régional / Ven. 16 maiVillenave d’ornon / 19H30 / Sur le terrain de la fêteAvec Jean-Luc Mélenchon (PG) et Marie-Pierre Vieu (PCF), têtes de liste

Jeudi 1er mai 2014 - N° 2044 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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2 • Les Nouvelles 1er mai 2014

EN LUTTE ACTUALITÉ

St Germain du Puch

Nouvelle grève à la PosteLa Poste continue dans sa démarche destructrice d’emploi alors que partout en Gironde des conflits éclatent ! Les facteurs de St Germain du Puch, avec la CGT FAPT 33, sont en grève illimitée depuis le 22 avril. Ils revendiquent : le paiement de toutes les heures supplé-mentaires effectuées (plus de 400 heures supplémentaires non rémunérées depuis le mois d’octobre 2013) ; l’abandon d’une « demande d’explication » sur un facteur qui a ramené des imprimés publicitaires car il n’avait pas le temps de les distribuer ; une rémunération digne de ce nom pour distribuer les plis des élections européennes ; un volant de remplacement supplémentaire ; l’arrêt de l’auto-remplacement. Au 3ème jour de grève, en présence du Directeur de Groupe-ment courrier, la Directrice du Bureau de Poste a accepté de rémunérer une partie des heures supplémentaires effectuées par deux agents depuis plusieurs mois. Les facteurs refusent de continuer à travailler gratuitement dans une organisation qui les oblige à se répartir des morceaux de tournées en plus de la leur dès que l’un d’eux est en repos, congés ou maladie. Cette charge de travail supplémentaire leur est imposée et ne leur permet pas d’assurer un service public de qualité.

Elections prud’homales Déni de démocratie socialeLe projet de réforme dont le vote à marche forcée aura lieu fin mai, prévoit la désignation des conseillers Prud’hommes, non plus sur une élection, mais sur la mesure de l’audience des organisations syndicales. «  Il s’agit d’un énorme recul de la démocratie sociale  », dénoncent les syndicats FO, CGC, FSU, Solidaires et CGT, à l’initiative d’une pétition pour défendre cette juridiction unique en Europe. Pire, à l’horizon 2017, les sièges de conseil-lers employeurs seraient attribués aux organisations patronales via la mesure de la représentativité patronale, qui vient tout juste d’être introduite par la loi sur la formation professionnelle. Le projet de loi sera soumis aux sénateurs le 14 mai et examiné par l’Assemblée Nationale en procédure accélérée, pour une adoption définitive fin mai.Élus tous les 5 ans au suffrage universel, les conseillers Prud’hommes sont une force inestimable pour les salariés - précaires, privés d’emploi ou retraités - qui veulent obtenir réparation d’un préjudice subi de la part de leur employeur. Cela représente 200 000 affaires par an, dont 80% confirmées en appel. Cette juridiction constitue un contre-pouvoir important et un élément majeur de la démocratie sociale. 5 millions de chômeurs et les travailleurs précaires, ne partici-pant pas aux élections des représentants du personnel au sein des entreprises, seraient privés d’expression et 5,4 millions de salariés ne pourraient pas faire entendre leur voix en 2015.Les arguments du gouvernement : le coût de ces élections (soit 4,77 € par votant), légèrement inférieur à celui de toutes les autres élections ; la faible participation (34,5% au dernier scrutin 2010) : « Va-t-on bientôt supprimer les élections politiques au motif d’une augmentation de l’abstention ? » interroge la CGT.De plus « ce sont les seules élections auxquelles peuvent partici-per les travailleurs immigrés ! » L’heure est donc plus que jamais à la mobilisation de toutes et tous pour éviter la destruction d’un élément fondamental de notre démocratie.

• Mardi 6 mai, 19h, Conseil d’Espaces Marx, Athénée Municipal de Bx,• Jeudi 8 mai, 10h-18h, Salon du Livre de Parentis en Born (40)• Vendredi 16 mai, 18h30, Librairie La Machine à Lire : Henri Pena-Ruiz• 17 et 18 mai : Fête de l’Humanité 33, parc de Courréjean

Espaces MarxRendez-vous de mai

Manuel Valls dessine une France qui va à l’opposé de toutes les aspirations des Français.Le président ne veut décidément rien entendre. La raclée historique infligée au Parti socialiste lors des élections municipales (155 villes de plus de 9 000 habitants perdues au profit de la droite et de l’extrême droite) n’aura pas suffi à remettre le chef de l’État ne serait-ce que sur les rails de son programme prési-dentiel. Dans son discours de poli-tique générale, le premier ministre, Manuel Valls, que « l’Express » qualifiait déjà en juin 2012 de «socialiste de droite», a dessiné une France en rupture avec ce qui fonde la gauche et, à certains égards, la République elle-même. En trois points, c’est le programme des libéraux aux postes de commande européens qui constitue sa feuille

de route : adaptation des territoires à la concurrence internationale, mise à mal de la protection sociale et réduction des services publics.Le contrôle de la finance

Fusion des régions, montée en charge des métropoles, structures qui auront « tous les leviers pour aider les entreprises », zéro cotisa-tion sur le SMIC, mesure dénoncée depuis longtemps par les syndicats comme une trappe à bas salaires, et enfin, cure d’austérité inédite, 50 milliards d’économies sur les dépenses publiques. Les Français voulaient en 2012 plus de protection face la mondialisa-tion, plus de contrôle public sur une finance devenue incontrôlable, plus de pouvoir pour contrôler une classe politique en laquelle ils ne croyaient plus. C’est tout le contraire que

propose le nouveau gouvernement : moins de démocratie locale, plus d’aides aux entreprises et une acceptation de plus en plus assu-mée du contrôle de la finance sur l’économie. « Il ne faut pas jouer petits bras», dit le secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, le social-libéral convaincu Jean-Marie Le Guen. En effet, tout ce qui ne marche pas depuis des décennies va être amplifié. La manifestation du 12 avril, comme la colère de nombreux députés socialistes, prouvent que la résistance à cette politique grandit à gauche. Un sursaut nécessaire car si ces projets vont à leur terme, c’est une nouvelle République que connaîtra la France. Une Répu-blique dont la devise pourrait être : « Liberté, Inégalités, Compétiti-vité. » Tout un programme.

Programme gouvernemental

Accélérer tout ce qui ne marche pas !

Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a appelé au ras-semblement le plus large pour « reconstruire la gauche » sur d’autres choix que l’accélération des politiques d’austérité libérale décidée par le gouvernement Hollande-Valls qui « mène la France dans le mur ». L’Humanité : Les députés PS votent la confiance au gouver-nement mais critiquent sa poli-tique. Le fait qu’ils restent dans la majorité présidentielle est-il un obstacle à la construction d’une alternative à gauche ?Pierre Laurent : Le malaise dans la majorité présidentielle est mani-festement profond. Pour ma part je prends au sérieux la colère d’une partie de ces élus. Elle reflète ce que je dis depuis des mois : il n’y a

pas de majorité populaire à gauche dans le pays pour soutenir les choix politiques actuels de François Hol-lande. Je vois aussi combien ces élus socialistes se sentent coincés par le verrou du système présidentiel. Nombre d’entre eux ne veulent plus de cette politique menée en leur nom, en réalité dictée par Bruxelles, les marchés et le Medef, mais ils ont peur que leur opposition déclenche une crise de régime. À ces hommes et femmes, je veux dire : vous ne sauverez pas François Hollande et Manuel Valls tant qu’ils s’accrocheront à cette poli-tique. Ce sont eux qui nourrissent la crise politique, pas ceux qui s’opposent à ces choix qui mènent dans le mur. La question n’est donc pas de sauver François Hollande, elle est de sauver la gauche avant

que la droite et l’extrême droite raflent tout, et de reconstruire une politique qui permette à la France de combattre le chômage. C’est pourquoi je leur dis : travaillons ensemble à des solutions de gauche à la crise sociale, économique et politique, et nous ne pouvons le faire qu’en tournant le dos aux choix actuels. La responsabilité des communistes et du Front de gauche dans cette situation est de créer toutes les conditions de ce dialogue et de la construction de cette politique alternative. (…)Lire l’intégralité : ht tp: //www.humani te. f r/pierre-laurent-ne-peut-pas-sauver-hollande-mais-il-faut-sauver-la-gauche-522095

Alternative « On ne peut pas sauver Hollande, mais il faut sauver la gauche »

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Les Nouvelles 1er mai 2014 • 3

EditorialACTUALITÉ

Reconstruire l’espoir L’abstention aux élections serait-elle inéluc-table ? Ce serait une erreur que de consi-dérer dépolitisation et abstention à égalité.

Nous avons rencontré ces hommes et ces femmes qui ont le sentiment que les élec-tions ne changeront rien à leur vie quoti-dienne et qui manifestent une forte défiance, un rejet vis-à-vis du système politique et des hommes politiques en général.

Il nous faut prendre au sérieux ce qu’ils et elles ont dit, que cela vienne de citoyens par ailleurs engagés, associatifs, syndicalistes, ou de femmes et d’hommes en grandes difficultés économiques et sociales. Pour peu qu’on les écoute, ils nous ont dit leur mal vivre, leur refus de voter, leur désespoir, leur résignation.

Les discussions ont dépassé le cadre des municipales, passant de la remise en cause du gouvernement à la défiance vis-à-vis de l’Europe.

Certaines de ces personnes, nous les avions rencontrées dans nos actions contre «la TVA», contre «le coût du capital», elles avaient signé des pétitions.

L’idée de changement politique d’ampleur, d’alternative, s’est profondément affaiblie chez elles d’autant plus que la pression médiatique favorisant la pensée unique, une seule politique possible, concernant le déficit, la dette, et annonçant que la France est exsangue, laisse des traces.

Il nous faut continuer, dans la proximité, dans la suite des municipales et de ce qui s’est exprimé le 12 avril lors de l’importante manifestation contre l’austérité, avec la présence de nombreux syndicalistes et de personnalités du mouvement social.

Cela doit se poursuivre avec les mobilisa-tions du 1er Mai, du 15 mai avec la fonction publique, le 22 mai avec les cheminots.

Dans le rassemblement de tous ces travail-leurs, de ces jeunes et de ces abstention-nistes qui ne se reconnaissent plus dans les politiques actuelles mais sont porteurs de valeurs, de justice, d’égalité pour créer en-semble des majorités d’idées et construire une politique alternative porteuse d’espoir.

La France a besoin que les forces populaires qui ne veulent plus de la politique d’austérité le disent, avec d’autant plus de force, le 25 mai en votant Front de Gauche.

Nous avons besoin d’une campagne mili-tante, ouverte et unitaire, qui fasse le lien avec la vie quotidienne de nos concitoyens et les enjeux du scrutin européen.

Cela se fera d’autant mieux que les communistes se-ront plus nombreux.

Josette Mas,membre du comité exécutif du

PCF 33

Face au Pacte de responsabilité que Hollande et Valls veulent im-poser, près de 3.000 responsables, élus, militants ou sympathisants socialistes ont signé un appel, « Socialistes contre l’austérité ».La pétition* se veut un soutien à la centaine de députés socialistes qui avaient souhaité une autre politique et que Manuel Valls et Jean-Chris-tophe Cambadélis menacent de représailles s’ils ne votent pas à l’Assemblée, le texte présenté par le Premier ministre. « Nous voulons la réussite de la gauche au pouvoir, condition de la réussite sociale », affirment les près de 3.000 signataires, mais « elle ne réussira que si elle démontre qu’elle met en place une autre politique que celle de la droite » ajoutent-ils en dénonçant « le caractère néfaste socialement et inefficace économi-quement des politiques d’austérité ».Qui a signé ? Les ténors du Parti socialiste ne sont pas dans la liste, en dehors de l’ancien ministre Jean Gatel et d’une poignée de membres du Bureau national. Mais on relève les noms de secrétaires fédéraux de dépar-tements emblématiques : l’Ariège, le Nord, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, la Saône-et-Loire, le Gard, l’Essonne, le Calvados, la Haute-Garonne, les Bouches-

du-Rhône, le Doubs, la Charente-Maritime… Plus significatif encore, le nombre de secrétaires de section. On y trouve aussi bien les anima-teurs de grandes sections urbaines comme Créteil, Blois, Agen, Dax, Valence, Lille, Paris 1er, Trappes, Metz… que des organisations , plus rurales ou rurbaines comme Villeneuve-de-Bec, Cadenet-Mé-rindol, Gélos, Saint-Cernin, Salies-de-Béarn, Saint-Christol-les-Alès, Blainville-sur-Orne…De très nombreux élus ont ratifié la pétition : des conseillers régionaux d’Aquitaine, de Champagne-Ar-dennes, de Basse-Normandie, des Pays-de-Loire ou d’Ile-de-France ; des conseillers généraux de la Somme, du Jura, du Calvados, de Haute-Marne, des Pyrénées-Atlan-tiques, ou encore du Nord ; la liste des maires et adjoints-au-maire est considérable.Ce qu’ils disent Des commentaires, souvent très sévères, accompagnent parfois les noms et qualités des signataires. Ainsi un ingénieur à la retraite écrit : « Ce n’est pas une inflexion de politique, c’est une trahison ». « En colère et atterré », se définit un autre, et une « électrice de 2012 », juge son « vote trahi par François Hollande » tandis qu’une autre « refuse l’action droitisante de ce gouvernement ».

Une conseillère municipale de Noi-sy-le-Roi (Yvelines) avertit : « Inutile de draguer les gens de droite, il n’y aura jamais assez de libéralisme pour eux ! Par contre le PS est train de perdre le peuple de gauche… »Un conseiller municipal, se dit « très déçu par la trop timide loi de sépa-ration et de régulation des activités bancaires. Lamentable capitulation sans condition ! ». « Mécontent d’être déçu » et « Déçu, déçu, déçu » pour deux autres. « A ce point, je n’y croyais pas », avoue un Dijonnais qui s’explique : « je n’ai pas voté Hol-lande et pour les députés socialistes pour appliquer la politique du pré-sident précédent. Il existe d’autres voies plus équitables pour redresser les finances publiques ». Un autre résume : « Virons les énarques ».Une autre l’affirme : « Je ne peux plus cautionner cette politique, je ne veux pas me parjurer. Je suis de gauche ! » tandis qu’une conseillère municipale «jette l’éponge : je quitte le PS. Je n’avais pas voté Sarkozy mais Hollande ; j’avais voté pour une politique plus juste. Marre de ces politiques qui ne tiennent pas leurs promesses. Je suis de gauche ! » Nombreux sont ceux qui se réaf-firment « de gauche vraiment ! » Un militant des Landes ouvre une piste : « Attends l’éclosion du nou-veau Front populaire ».

Pacte de responsabilité3 000 socialistes contre l’austérité

Le 15 mai prochain, les orga-nisations syndicales de fonc-tionnaires CFDT, CFTC, CGT, FA-FP, FSU, Solidaires, UNSA se mobilisent avec les agents sous des formes diversifiées (ras-semblements, manifestations, grèves, arrêts de travail...) pour dire "stop" à la baisse du pouvoir d’achat. Ce sera une réponse forte aux annonces de Manuel Valls et notamment celle qui concerne la poursuite, pour deux ans encore, du gel du point d’indice pour les fonctionnaires.Les syndicats exigent "des rémuné-rations revalorisées et des emplois

publics de qualité correspondant aux besoins" et dénoncent la poli-tique salariale avec le blocage de la valeur du point d’indice, le ralentissement des avancements, la stagnation des grilles indiciaires. "La politique salariale privilégie l’individualisation des rémunéra-tions au détriment du dispositif collectif. La part des primes et indemnités augmente par rapport au traitement de base", disent-ils dans leur appel unitaire. Ils revendiquent : une revalorisation immédiate du point d’indice ; la re-fonte de la grille pour une meilleure reconnaissance des compétences

et des qualifications ; l’intégration d’une large partie des primes dans le traitement indiciaire.Sur le volet de l’emploi, les syndicats de fonctionnaires dénoncent "la précarisation de l’emploi public et la multiplication des emplois à temps incomplet." Ils revendiquent : des emplois pour faire face aux besoins ; le déve-loppement des garanties pour les contractuels ; des perspectives de carrière et de mobilité pour tous les agents ; la possibilité d’exercer des missions de service public dans de conditions décentes.

Fonction publiquePouvoir d'achat et emploi7 syndicats appellent à l’action le 15 mai

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EUROPÉENNES

La déclaration de politique géné-rale de Manuel Valls imprime fortement le contenu de la loi transmise au Conseil d’État, qui accélère la mise au standard libéral des institutions françaises, comme cela se met en place chez nos voisins italiens. Une initiative nationale devrait se tenir dans la seconde quinzaine du mois de mai sous l’égide du CIDEFE.I-DépartementsI-1. Compétences transférées aux métropoles. Par convention passée avec le Département, la Métropole exerce à l’intérieur de son périmètre par transfert, en lieu et place du Département, ou par délégation au nom et pour le compte du Départe-ment de nombreuses compétences sociales mais aussi les routes et leurs dépendances, mais encore les collèges et le tourisme, et ce avant le 1er janvier 2017.I-2. Clause de compétence géné-rale supprimée. Avec la sup-pression de compétence générale, les Départements et les Régions ne pourront intervenir que dans les domaines prévus par la loi. Supprimée en 2010 par Nicolas Sarkozy, rétablie dans la loi sur les Métropoles, la voilà de nouveau supprimée par une simple phrase dans le projet de loi ! Cependant, les Départements pourront contribuer aux financements des opérations dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par les communes ou leurs groupements.I-3. Relations avec l’État. Un schéma est élaboré conjointement entre l’État et le Département pour l’amélioration de l’accessibilité des « services aux publics » sur le terri-toire départemental.I-4. Des compétences partagées. Les compétences en matière de culture, de sports et de tourisme sont partagées entre les Communes, les Départements et les Régions.II-RégionsElles verraient s’étendre sensible-ment leurs champs de compétences et se verraient attribuer un pouvoir d’adaptation normatif.II-2. Une nouvelle carte des Régions sans référendum ? Les Régions ont jusqu’au 30 juin 2015

selon la loi pour soumettre un projet de regroupement au gouvernement. Si ce n’était pas le cas avant le 31 mars 2016, le Gouvernement ferait une proposition qui devra être validée dans les deux mois ou sera réputée favorable. Il n’y aura pas d’obligation à passer par la voie référendaire. Il s’agit là d’une disposition qui va dans le sens de l’amendement du député UMP Hervé Gaymard à la loi sur l’affir-mation des Métropoles.II-3. Des compétences élar-gies pour les Régions. Avec les fonds européens, la formation professionnelle, les Régions seraient responsables de la définition des orientations en matière de déve-loppement économique qui devra se traduire par un schéma de développement économique et de l’innovation : aides aux entreprises, aides à l’investissement immobilier et à l’innovation. Elles seraient associées à l’État pour définir les politiques en direction des pôles de compétitivité. Les Régions seraient également chargées de l’organisa-tion du tourisme en tant que chef de file. Leurs rôles seraient renforcés en matière de transports et des déchets et notamment en matière de trans-ports non urbains actuellement confiés aux Départements.II-4. Un pouvoir réglementaire attribué aux Régions. Le pouvoir réglementaire est actuellement dévolu à l’État.II-5. Un nouveau seuil pour les intercommunalités. Tel qu’évoqué par Manuel Valls, les bassins de vie trouvent leur place dans le projet de loi pour dessiner la carte des inter-communalités en faisant passer le seuil des populations dans les EPCI de 5 000 à 10 000 habitants.II-6. Responsabilités financières des collectivités locales. Les dis-positifs de contrôle sont renforcés, instituant un cadre de plus en plus contraignant avec des moyens en diminution.Un projet de loi qui ne va pas manquer, tout au moins je l’es-père, de susciter de nombreux débats et déboucher sur de nom-breuses propositions pour déve-lopper la démocratie locale et citoyenne.

Projet de loi sur l’organisation territorialepar J-Jacques Paris, secrétaire national de l’ANECR

Meeting régionalsur le terrain de la Fête de l'Huma à Courréjean

Vendredi 16 mai, 19h30 avec Jean Luc Mélenchon (PG)

Marie-Pierre Vieu (PCF)

David Hermet (Ensemble)

En conférence de presse le 25 avril à Blagnac, les trois porte-paroles de la campagne du Front de gauche David Hermet, Marie-Pierre Vieu et Jean-Luc Mélenchon ont présenté la liste du grand sud ouest.Avec notamment Jean Jacques Paris, Martine Gayraud, Manu Bompard, Sébastien Laborde, Laurent Pérea, Boris Beaudoin, Fred Borras, Raoul Marc Jennar...Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, tête de liste, a la volonté d'incarner "la résistance face aux politiques d'austérité, contre l'Europe des marchés et des financiers". Le député européen sortant préconise un remède de cheval : « la Banque centrale européenne n'a qu'à racheter les dettes nationales. Après tout, elle avait bien été capable d'attribuer

mille milliards d'euros au secteur bancaire. De toute façon per-sonne ne paiera la dette, elle est impayable…»Marie-Pierre Vieu, donnait le ton en dénonçant la logique ultralibé-rale de la construction européenne et la "dictature de la troïka". Il s'agit d'avancer vers "une autre Europe de l'harmonisation sociale et fiscale, une Europe des droits des femmes, humaine, sociale et écologique". Le Front de gauche parmi les listes nombreuses qui se présentent à chaque élection européennes, est le seul vote efficace pour l’es-poir d’une réelle refondation de l’Europe, une rupture avec les politiques d’austérité et l’entrée des aspirations des peuples au parlement européen.Si l’on regarde, comme les élec-tions européennes nous y invitent,

chez nos voisins, on voit qu’à chaque fois qu’un gouvernement de gauche a mené cette politique, il a subi une cuisante défaite et pire encore, cette politique n’a fait qu’aggraver la situation des peuples grecs, espagnols, italiens, portugais…La situation est grave, et si une offre politique à vocation majori-taire n’émerge pas de ce marasme ambiant. la vie de millions de personnes continuera à s’aggraver.Le discours de Valls au parle-ment est d’une grande violence à l’encontre de tout ce qui fonde les valeurs de gauche. Il heurte, choque et assomme, c’est le but. Dans les semaines qui viennent doit émerger une offre politique nouvelle pour toutes celles et ceux qui sont les forces vives de la gauche.

Grand sud ouestEn campagne !

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Les Nouvelles 1er mai 2014 • 5

EUROPÉENNES

Liste Front de Gauche Les candidats-tes du Grand Sud OuestAquitaine, Languedoc Roussillon, Midi-Pyrénées (10 sièges + 10 suppléants-tes)1. Jean- Luc Mélenchon, député européen, co président du Parti de Gauche 2. Marie -Pierre Vieu, conseillère régionale Midi Pyrénées, dirigeante nationale du PCF (65) 3. Manuel Bompard, chercheur en mathématiques appliquées, Secrétaire National du Parti de Gauche (31)4. Martine Gayraud, responsable départementale du PCF du Gard (30) 5. David Hermet, professeur d'Histoire Géographie, Ensemble (34) 6. Ariane Gallet, Gauche Unitaire (33)7. Jean -Jacques Paris, Conseiller Général de Bègles, PCF (33)8. Muriel Ressiguier, syndicaliste, tête de liste Front de Gauche aux élections municipales à Montpellier (34) 9. Marc Lasaygue, militant écologiste (33) 10. Agnès Saurat, actrice productrice (prop. PCF) (34)11. Raoul -Marc Jennar, essayiste, ancien porte parole de campagne de José Bové (66) 12. Annie Casalini, PCOF (31) 13. Boris Beaudoin, syndicaliste des finances publiques, PCF (31)14. Méloé Colbac PCF (24)15. Nicolas Mayer, syndicaliste de la mer (33) 16. Bénédicte Veilhan, militante altermondialiste (47) 17. Alain Duzert PCF (64)18. Nicole Gaspon PCF (66) 19. Pascal Mousqué, agriculteur (82) 20. Laure Zudas, intermittente du spectacle (24)

DÉMOCRATIEPour une profonde démocratisa-tion et le respect de la souverai-neté populaire : changer l’équilibre des pouvoirs en renforçant les assemblées élues. Les Parlements nationaux doivent recouvrir leurs compétences budgétaires et être associés aux processus d’élaboration des lois et des règles européennes. Le Parlement européen doit être élu à la proportionnelle sur des listes nationales. Une instance antidémocratique telle que l’actuelle Commission européenne ne pourra exister dans l’Europe que nous voulons.ÉCONOMIEPour un modèle de développement humain et soutenable : remettre en cause le traité transatlantique qui va mettre l’économie européenne à la merci des États Unis. Un grand plan européen d’investissement doit être lancé pour reconstruire les économies des pays et enclencher la transition écologique, impulser un

autre type de production alliant développement humain, social et écologique par la réappropriation publique et démocratique des secteurs stratégiques, des coopéra-tions industrielles et de recherche au niveau européen, ainsi que l’instauration de visas écologiques et sociaux sur les importations. La PAC pourra être refondée sur la base de la sécurité et la souveraineté alimentaire.FINANCEPour libérer l’Europe de l’emprise de la finance : l’union économique et monétaire ne doit pas servir à la spéculation mais à la création d’emplois, aux services publics, aux productions utiles, la transition énergétique et un partage juste des richesses. Pour répondre à ces objectifs, la BCE doit être placée sous le contrôle démocratique des peuples. Au lieu d’augmenter une TVA injuste, il faut taxer le capital et lutter contre l’évasion fiscale. Pour en finir avec le dumping fiscal,

il faut harmoniser la fiscalité des entreprises au niveau européen en modulant les taxes en fonction de leur politique salariale.DROITS ET LIBERTÉSL’Europe doit être un espace qui garantit l’égalité entre les femmes et les hommes et qui protège le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps. L’Europe doit être laïque et garantir la liberté de conscience, condition indispen-sable pour garantir l’égalité des citoyennes et des citoyens.LA PAIX INTERNATIONALEPour une Europe de paix au ser-vice de l’émancipation humaine : L’Union européenne doit être actrice sur la scène internationale, au service de la coopération entre les peuples, de la paix et du désarme-ment, de la solidarité. En Palestine comme en Ukraine, en Amérique du sud comme en Syrie, l’Europe doit oeuvrer sur un pied d’égalité pour construire la paix.

DUBOUILH Christian, AillasBLEIN Odile, AmbaresGIROU Didier, AmbaresGOURVIAT Annabelle, AmbaresMALBET Jean-Pierre, AmbaresMUZOTTE Nicolas, AmbèsOBOEUF Michel ArèsERB Erick, BassensMAESTRO Josyane, BassensMAESTRO Sébastien, Bassens+ deux autres élus, BassensBAUDRAIS Christelle, BèglesNIANG Mamadou, BèglesTEXIER Christine, BèglesPARIS Jean-Jacques, BèglesPADIE Jacques, BlanquefortPENEL Gilles, BlanquefortMERCHADOU Patricia, BlayeAYNIE Gérard, BrugesBELRAIN Lucie, BrugesPAPIAU François, CadaujacZONANA Frédéric, CadillacMANDRON Maylis, CanéjanSEBASTIANI Renaud, CanéjanBARTHELEMY Eliane, CenonBUQUET Patrice, CenonCASTAIGNEDE Bernard, CenonGUICHARD Max, CenonMIRAMONT Danielle, CenonARMAGNACQ Michel, CéronsGUILLY Maryvonne, CestasHARAMBAT Christine, CestasMOUSTIER Dominique, CestasPUJO Pierre, CestasGOYETTE Hervé, CoimèresLACARRERE Claude, CoutrasRAYNAL Vincent, Cubzac les P.LE BOT Stéphane, Cussac-MédocCHOISY Pierre, EspietJUSOT Véronique, EysinesONG Nicolas, EysinesAUGEY Pierre, FarguesRONCOLI Robert, FarguesBAGILET Christophe, FloiracDURLIN Josette, FloiracGALAN Jean-Claude, FloiracIGLESIAS Didier, FloiracLAQUIEZE Jocelyne, FloiracMONCLA Bernard, FrontenacARRIVE Jean-Marie, GauriacRODRIGUEZ Raymond, GauriacAUZEREAU Pierre, GradignanBIES Lucienne, GrignolsRUIZ Julien, HostensLAMBROT Jean-Serge, LadosECALLE Yves, LangoiranALVAREZ Patrick, Le BouscatCONTE Jean-Claude, Le HaillanVAZQUEZ Erika, Le HaillanSARLANDIE Rose, Le HaillanROUZE Philippe, Le HaillanJAÏS Isabelle, LeTeichTASA Jean-Paul, Le TeichRIVIERE Nicole, Le TourneGERARD-DARRACQ Claire, LéognanARCARAZ Jean-Louis, LibourneBEAUFILS Daniel, Libourne

JULIEN Monique, LibourneBERTOLINI Gilles, Lignan de BxDUPART Pierrette, LormontEDNO-BOUFAR Loubna, Lor-montFEUGAS Jean-Claude, LormontRAMIREZ Maria, LormontSANZ Florent, LouchatsCHOLLON Lionel, LoupiacBEAULIEU Léna, MérignacGIRARD Joël, MérignacLAMAISON Alain, MérignacMELLIER Claude, MérignacVALADE David, MérignacCAMPISTRE Jean-Pierre, Mou-lis en MédocSARRAT Didier, PessacARAUZO-ROUSSE Emma-nuelle, PeujardSAGASTI Sylvie, PeujardLAMOURE Francis, SalignacCHABRIERES Damien, St André de CubzacLAVAUD Véronique,St André de CubzacLUSSEAU Angélique, St André de CubzacRINGOT Jérémy, St André de CubzacCORJIAL Marie-Josée, St Ca-prais de bordeauxFONTANET Claude, St Caprais de BordeauxPETIT Jean-Paul, St Caprais de BordeauxFAURIE Sylvie, St Denis de PileLABORDE Sébastien, St Denis de PileBERNALEAU Brigitte, St Genès de FronsacFONTAN Bruno, St Germain du PuchBEAUPUY Marie-Odile, St Lau-rent de médocGIACOMINI Pierre, St LoubesCHAZEAU Jean, St Louis de MontferrandSUMYK Annie, St Louis de MontferrandSCIPION Béatrice, St Michel de LapujadeCORBANESE Jean, St Pierre d'AurillacDENOYELLE Stéphane, St Pierre d'AurillacDUSSILOLS Francis, St Pierre d'AurillacLAPRIE Paulette, St Pierre d'AurillacMARTIN Yvon, St Pierre d'Auril-lacHILAIRE Michel, St Pierre d'Au-rillacDUPORGE Joël, Ste TerreCIMBRON Segundo, St Yzans de MédocBERNARD Thérèsa, St Yzans de MédocDEYMIER Martine, TabanacMICHIELS Alain, Villenave d'Or-nonQUELLIER Michèle, Villenave d'Ornon

MUNICIPALES

Liste des nouvelles et nouveaux élus-es(par ordre alphabétique des communes)

Vote en GirondeVotants : 592Refus de vote : 14Blancs, nuls : 66Pour : 434Contre : 78

5 raisons de voter le 25 mai

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6 • Les Nouvelles 1er mai 2014

FÊTE DE L’HUMANITÉ GIRONDE - 17 ET 18 MAI 2014

InterviewBenjamin Regonesi, militant Jeune CommunisteDans la série « mobilisation pour la vente des bons de soutien » à la Fête de l’Humanité Gironde, nous avons interrogé Benjamin Regonesi.NBSO : Où en sont les jeunes com-munistes avec le bon de soutien ?B.R. : Nous allons valider cette semaine un calendrier d’initiatives jusqu’à la Fête de l’Huma. Nous avons commencé à vendre les vignettes auprès des jeunes commu-nistes, une vingtaine a été encaissée mais ce n’est qu’un début.NBSO : Comment s'organise la diffusion ?B.R. : Nous allons sur tous les lieux de vie où des jeunes communistes sont présents (lycées, facs, entre-prises...), partout où nous avons milité (foyers jeunes travailleurs,

lycées pros) mais aussi dans les bars associatifs, les MJC, les salles de concerts, les quartiers, partout où en réalité la vie des jeunes commu-nistes est structurée. Nous y laissons des affiches, mais aussi, quand les gestionnaires du lieu l'autorisent, nous posons une table de vente et laissons à dispositions quelques vi-gnettes. Nous avons aussi organisé 2 concerts un à Coutras le 5 avril et un sur le campus, qui aura lieu le 2 mai à la MAC où nous diffuserons massivement la vignette. Un public d'étudiants venant voir un concert organisé par l'UEC, ce serait idiot de passer à côté... C'est dans la proximité que l'on arrive le plus à faire vivre cette diffusion.NBSO : Penses-tu que le contexte soit favorable à sa diffusion ?

B.R. : Bien sûr. Si les derniers résultats électoraux ne sont pas bons, la fête de l'Huma est un véritable moyen de remonter la pente. Pourquoi ? Parce que comme chaque année, elle sait mêler le besoin de ces jeunes de profiter de la vie, de se détendre, avec le coté festif et musical, mais parce qu'elle sait répondre, aussi, aux grandes questions politiques du moment que les jeunes que nous rencontrons se posent. Se réunir dans une salle avec des jeunes communistes peut paraître austère, venir participer à un débat sur la Fête de l'Huma, c'est autre chose... On sort du cadre de vie « tramway bondé-petit boulot précaire-logement trop petit et trop cher » qui ne pousse pas forcément à l'engagement après des heures de galère...

La JC et la Fête de l’HumanitéUn engagement fortCette année, les jeunes commu-nistes ne souhaitent pas baisser les bras sur leur implication sur la Fête de l’Huma. Effectivement, c’est un leitmotiv depuis 10 ans de se dire : il faut des copains pour le montage, la fête et le démontage ! Et le pari est à chaque fois tenu, avec de nouvelles têtes, accompa-gnées des habitués. Les copains ressortent toujours de là avec cette expérience qui fait dire à chaque militant impliqué : « À l’année pro-chaine ! ». Cette année, l’objectif est d’atteindre les 50 camarades giron-

dins présents sur la fête, mais aussi avant et après. Pour la préparation d’abord, car, cette année, au-delà du coup de main que nous pourrons filer sur le montage en soi, nous nous sommes fixé comme objectif d’avoir un stand réellement « tape-à-l’œil ». Autour de notre engagement pour la libération de Marwan Bar-ghouti, affiches, banderoles, pan-neaux tagués seront confectionnés par nos camarades à l’imagination débordante... Nous ferons courir cette thématique tout au long de la fête, avec des lectures théâtralisées et

déambulatoires de ses écrits de pri-son. Pour ce qui est du programme : nous commencerons par l’éternel apéritif d’inauguration à midi te demi, puis nous participerons à un débat dans l’après-midi autour des politiques européennes pour que la situation avance en Israël/Palestine, pour terminer par des concerts sur notre stand jusqu’à la fermeture de la fête. Avec bien sûr nos pétitions, vente de badges et T-shirts, et notre bar toujours (bien) fréquenté, cette fête promet d’être réussie.

B.R

SCENE D’AMBES-AMBARES

2 artistes peintre exposent des tableaux dans l’espace Rive DroiteVernissage à partir de 11 h 30

SAMEDI – 19hLeft Corner Groupe Rock Reggaé

SAMEDI – 22hSonneto Son de Bordeaux musica Cubana

DIMANCHE - à partir de 12 h30 Les Jazzbassengers Sextet Régional de Jazz Traditionnel Le Couineteto Tango Alenada bal trad Musiques et danses traditionnelles d’Occitanie

STAND BORDEAUX

SAMEDI - 18H30 À 20H30Apéro Karaoke

SAMEDI - 20H30 À 01H00Soirée dansante « années 80 »

Comme l’an dernier, la section Nord Médoc tiendra 2 stands sur la fête de l’Huma.Son traditionnel Bar à Vins, ref let de notre terroir, vous proposera des crus du Médoc, à déguster sur place, à offrir ou à emporter.Le deuxième stand sera un bric à brac, un espace objets de récu-pération reclassés en décorations et un espace dédié aux enfants.La section fait appel à votre générosité : « Ne jetez pas les jouets, les vêtements de vos

enfants. Ils pourront faire le bonheur des autres.Nous recherchons jeux de socié-té, DVD enfants, petits jouets, livres enfants, jeux de construc-tion, dinette, etc .... Merci de les faire passer, par la fédé (15 rue Furtado à Bor-deaux), à Stéphane LE BOT, ou sur place pendant la fête. »Le dimanche aura lieu l’habituel repas des amis et camarades de la section ( Renseignements et inscription auprés de Stephane Lebot : 07 87 90 06 52 )

Section Nord MédocBar à vin et Bric à brac

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Les Nouvelles 1er mai 2014 • 7

PCF

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Ainsi, un don de 100 € permettra une réduction d’impôt de 66 €

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Chèque à l’ordre de ADF PCF 33

Retournez à PCF - 15, rue Furtado - 33800 Bordeaux

Souscription Elections 2014Ils ont donné un total de 4058 €BROUTE Claude, BordeauxARAMBOUROU Clément, BordeauxARAMBOUROU Patrick, MérignacNEYRAT Frédéric, BordeauxARAMBOUROU Marie-Françoise, MérignacNOUQUERET Françoise, BordeauxNOUQUERET Valentine, BordeauxTRELY Annie, BordeauxTRELY Ginette, BordeauxLAVALLÉE Marianne, GuitresDUPRAT Jacques, BordeauxDELEZE Pierre, BordeauxTRELY Erica, BordeauxMARTINAUD Alain, BordeauxTRELY Serge, BèglesGILI Anne-Marie, MérignacBARBEDETTE Sophie, BordeauxIZING Bertrand, BordeauxDIEU Jean, EYSINESTACHOU Lucienne, BordeauxTRIDOU Maurice, BordeauxNOEL Fernand, BordeauxOROZOO Manuel, BordeauxSOULE Jacques, Villenave d’OrnonGUYENHOANG Dominique, BordeauxBOUDOU Dominique, BordeauxFABRICE Henry, BordeauxGALATRIE Christian, Bordeaux

BLANCHARD Antoine, St-LouisESCOTS Olivier, BordeauxTYLIPSKI Josette, BordeauxSAOS Frédéric, BordeauxTERRADE Sylvie, BordeauxSANGUIGNE Danielle, BèglesGARCIA Chantal, BordeauxJUILLERAT Guy, BordeauxUNGARI Johann, BordeauxTERRADE Christian, BordeauxBADJI Aramata, Le BouscatSOULAS André-Jean, BordeauxAUSSANT Claudette, LangoiranAYNIE Gérard, BrugesVEGA Marie, BordeauxCHIRICO Ambroise, BordeauxVACHET Christian, Perpezac Le BlancDAYGUEPERSE Jean, BassensDOMINGUEZ Hugues, BassensDEMARTY Paulette, BassensCAMEDESCASSE Denis, BassensFORSANS Georges, BassensPAROUTY Simone, BassensDORNIAS Jean, BassensMAESTRO Jean-Pierre, BassensDULHOSTE Michel, BassensPEDEBOSCQ Henri, CenonLENOBLE Madeleine, Bordeaux

Le 29 avril, Sébastien Laborde, secrétaire départemental du Pcf, membre du Conseil national, et Olivier Fondriest, directeur de la Fête, ont présenté en conférence de presse, au bar Le Poulailler de Fred à Bègles, la fête de l'Huma-nité Gironde qui se tiendra les 17 et 18 mai prochains. Cet évènement unique en Gi-ronde accueille chaque année plus de 5 000 visiteurs sur un terrain de 5 hectares à Courré-jean, Villenave d'Ornon. Avec un parking de 700 places, des navettes gratuites depuis les Terres-neuves, un tarif abordable pour le plus grand nombre, la fête de l'Hu-ma Gironde s'inscrit dans la lignée de la volonté de Marcel Cachin, directeur du journal l'Humanité qui en 1930 a organisé la première fête de l'Huma, à Paris, qui était une fête populaire des Comités de défense de l'Humanité.C'est donc la fête de notre jour-nal, l'Humanité qui fête ses 110 ans cette année, et de notre hebdomadaire départemental les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest.Cette fête est le fruit de l'engage-ment militant des communistes gi-rondins qui tout au long de l'année préparent cet évènement populaire, festif, politique et culturel.C'est aussi la rencontre de militants politiques, du monde associatif avec une trentaine d'associations d'édu-cation populaire et de solidarité, des éditeurs et auteurs.C'est enfin la possibilité de dégus-ter des spécialités régionales et du monde entier dans les restaurants des sections du PCF.La paix internationaleCette année, la fête sera mise sous le signe de la paix entre les peuples et à une semaine du scrutin euro-péen, de la refondation de l'Europe, contre l'Europe de l'austérité et pour l'humain d'abord.Une dizaine de débats se tiendront entre le samedi après-midi et le dimanche après-midi.

Sous le signe de la paix entre les peuples :Quelle culture de paix, quel rôle de la France et de l'Union Européenne sur la scène internationale ? avec Lydia Samarbakhsh, responsable du secteur international du PCF.C'est la mise à l'honneur de Marwan Barghouti, prisonnier politique palestinien et l'amplifica-tion de la campagne pour sa libéra-tion et celle de tous les prisonniers politiques palestiniens ;C'est la présence d'associations de solidarité avec les peuples en lutte, Kurdes, palestiniens, cubains, sud américains, africains.C’est une table ronde sur les héri-tages croisés de la 1ère guerre mon-diale qui a embrasé l'Europe il y a 100 ans, croiser les regards sur cette boucherie entre le peuple français et les peuples colonisés à l'époque avec notamment l'association du mémorial de la traite des noirs et l'Association d'amitié franco viet-namienne.C’est aussi un débat sur le rôle de la France dans le génocide du Rwanda dont nous venons de commémorer le 20e anniversaire.Une autre EuropeLa fête sera aussi un moment d'échange et de confrontation sur « quelle Europe contre l'austérité ? quelle refondation de l'Europe ? » avec plusieurs débats : la parole sera donnée à des représentants du mouvement social, des intel-lectuels, économistes, responsables politiques pour une autre Europe pour les droits des femmes, pour les droits des peuples, les droits des travailleurs au travers de 4 débats.Un débat en partenariat avec le mouvement associatif girondin sera notamment organisé à propos du Fond européen d'aide aux plus démunis.La cultureLa fête c'est aussi la culture sous toutes ses formes avec une carte blanche à de jeunes artistes et plasticiens girondins, de nom-breux concerts avec la jeune scène

girondine rock, reggae, musiques latines, chanson française, il y en aura pour tous les goûts. Les arts de la rue seront également présents.Et puis le samedi soir sur la grande scène, le public pourra écouter Paris Combo et Soviet suprem, ainsi que Meltin'kolcha, le groupe qui monte !Le stand enfants accueillera les petits avec leurs parents et grands parents qui pourront déguster quand même à proximité, avec modération, un bon verre de vin, un punch, une coupe de champagne, oui, comme le disait Wolinski, dans un fameux dessin, rien n'est trop beau pour la classe ouvrière !Et à part les verres d'alcool, tout le reste est à consommer sans modé-ration, dans l’échange, avec passion, enthousiasme et fraternité, les com-munistes vous attendent nombreux.Cette présentation non exhaustive s’achève avec ces mots de Jean-Jacques Rousseau, le mouvement communiste en France et partout dans le monde puise ses racines dans les luttes du moyen âge, celles du mouvement ouvrier et libertaire du XIXe siècle et dans la pensée des Lumières :« C'est en plein air, c'est sous le ciel qu'il faut vous rassembler et vous livrer au doux sentiment de bonheur. (...) Plantez au milieu d'une place un piquet couronné de fleurs, rassemblez-y le peuple et vous aurez une fête. Faites mieux encore, donnez les spec-tateurs en spectacle, rendez-les acteurs eux-mêmes. Faites que chacun se voit et s'aime dans les autres, afin que tous en soient même unis. »C'est ça, la fête de l'Humanité, qui n'existerait pas sans l'engagement et la volonté des communistes, leur générosité et leur conception de la politique, mais qui ne serait rien sans les milliers d'amis qui en font ce qu'elle est, un formidable moment fraternel et convivial à ciel ouvert dans une société ou tout conduit au repli sur soi, à l'indivi-dualisme.

Un formidable moment fraternel et solidaire à ciel ouvert

ASSEMBLÉE CITOYENNELe HaillanLundi 5 mai, 20h, Espace de la Sablière, rue du MédocRéunion-Débat organisée par les Amis du Front de Gauche du Haillan"Quelle Europe voulons-nous ?"Intervenant : Jean-Paul Revauger, professeur à l'univer-sité Bordeaux Montaigne, militant du Front de Gauche

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Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected] paritaire de presse : 0113 C 85932

DEVOIR DE MÉMOIRE

BèglesJournée de la déportationLors du vin d’honneur à la mairie, J.Dominique Durou s’est exprimé au nom des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) créée pour prendre le relais de la FNDIRP dont il excusait le président Georges Durou «marcheur infatigable contre l’oubli», présent à la cérémonie de Gradignan.

Soulignant que 2014 était une année riche en commémora-tions avec le centenaire de la première guerre mondiale, il invitait à s’interroger sur l’op-portunité de célébrer «le début d’une guerre»… «la plus ter-rible que l’humanité ait connue jusqu’alors» et «sur les méca-nismes qui ont conduit à des affrontements dévastateurs pour le continent européen». Et il rappelait que «la Grande Guerre, prélude au second conflit mon-dial qui sera encore plus terrible» fut aussi marquée par «le mas-sacre des Arméniens, premier génocide du 20e siècle».2014 sera également l’année du 70ème anniversaire de la libération de la France et «par-tout en France, des· cérémonies rappelleront la joie de la liberté retrouvée, la contribution des forces libératrices françaises ou étrangères, des résistants de l’intérieur et des combattants de l’extérieur». L’AFMD appelle à se rappeler «qu’à l’été et l’automne 1944, des centaines de milliers de familles s’inquiétaient du sort de leur(s) proche(s) encore en Alle-magne et dont elles étaient sans nouvelles» dont «les déportés». «Si l’espoir pouvait demeurer de les voir rentrer, les plus lucides pouvaient craindre le pire pour eux, ce que la découverte des camps nazis confirma au prin-temps 1945.» Saluant la qualification du 27 mai « Journée nationale de la résistance », J. Dominique Durou rappelait que c’est aussi à cette date qu’est né «le Conseil national de la Résistance, d’une poignée d’hommes représen-tants toutes les composantes des mouvements de résistance, avec à sa tête, Jean Moulin». Leur objectif était «de les uni-fier, d’intensifier la résistance

sous toutes ses formes jusqu’à l’insurrection armée, souvent au péril de leur vie». Ils vont imaginer l’avenir en élaborant ce qui deviendra le Programme du Conseil national de la résistance, appliqué dès la Libération. Il y est prévu de rendre les moyens de production à ceux qui produisent, tout en leur garantissant la protection sociale et une vieillesse dans la dignité. Et J.D. Durou rappe la it quelques-unes des avancées dues au programme du CNR : «les nationalisations d’EDF, Renault, la Banque de France et les grandes banques d’affaires, le suffrage universel, les Comités d’Entreprises, les 40 heures, mais aussi la Sécurité Sociale et la Retraite des Vieux, comme on l’appelait». Evoquant le résultat des der-nières municipales, «il nous est interdit de relâcher notre vigilance contre toutes discri-minations et stigmatisations, quelles qu’elles soient» car «c’est comme cela que ça a commencé en 1933 en Allemagne avec les juifs, puis les communistes, les homosexuels, les Tziganes, en 1960 en Irlande du Nord avec les chrétiens, en 1994 au Rwanda avec le génocide des Tutsis dont on célèbre le 20ème anniversaire» et «jusque chez nous avec les étrangers, qu’ils soient noirs, arabes, ou mainte-nant roumains». Et il citait un extrait d’une récente circulaire préfectorale en direction des hôteliers: «Nous souhaitons maintenant passer à une seconde phase afin d’antici-per les faits de délinquance que sont les cambriolages en bande organisée, les vols de donnée de cartes bancaires (...) et le proxé-nétisme. Nous vous demandons donc de nous signaler l’arrivée dans vos établissements d’indi-vidus originaires d’Europe de l’Est, en groupe ou en famille.» Cette année 2014 sera donc «un préambule indispensable à la commémoration de 2015, qui marquera le 70ème anniversaire de la libération des camps de concentration et doit permettre, tout en rendant hommage aux victimes de la déportation, de

resituer le système concentra-tionnaire et le génocide nazi dans une perspective historique et politique, porteuse de ques-tionnements et d’engagements pour aujourd’hui».Et il remerciait d’avance la municipalité d’attribuer «une aide exceptionnelle, financière et logistique, nécessaire pour faire de cette commémoration un moment fort de la mémoire contre l’oubli, au niveau, de ce qui avait été fait pour le 60ème anniversaire en 2005».

TRANSFERT DE SIEGE SOCIAL

JOPESCI au Capital de 304.90 €

Siège social : 38 allée des Erables 33270 Bouliac

RCS Bordeaux 414 489 641

L’AGE du 9/04/2014 a décidé de transfé-rer le siège social de la société au :Nouvelle mention :8 rue de Grammont 33800 Bordeaux, à compter du 01/05/2014Mention sera faite au RCS de Bordeaux

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TGLSCI au Capital de 13 720 €

Siège social : 38 allée des Erables 33270 Bouliac

RCS Bordeaux 429 680 069

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Résidence DomercqSCI au Capital de 11 250 €

Siège social : 38 allée des Erables 33270 Bouliac

RCS Bordeaux 440 939 577

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Villa MandronSCI au Capital de 3 049 €

Siège social : 38 allée des Erables 33270 Bouliac

RCS Bordeaux 422 168 971

L’AGE du 9/04/2014 a décidé de trans-férer le siège social de la société au :Nouvelle mention :8 rue de Grammont 33800 Bordeaux, à compter du 01/05/2014Mention sera faite au RCS de Bordeaux

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ANNONCES LÉGALES

" C'est les huit heures qu'il nous faut " Vendredi 1er mai 1891, Fourmies dans le Nord

"Mois de mai, joli mois de mai", le beau temps est encore au rendez-vous ce vendredi, et en mai je fais ce qu'il me plaît ! Le muguet est fier, l'aubépine veut sortir de l'hiver. Mon amoureux va me cueillir ce rameau et nous danserons. Aujourd'hui c'est notre fête, la fête des jeunes, la fête de ceux qui travaillent, l'installation du printemps enfin.

La mairie a sorti le drapeau français, l'église et les stands s'alignent, les fleurs partout. Les guir-landes, les lampions, tout est à la fête. Les copines de la filature ont mis leur plus belles robes et les hommes sorti leur chemise blanche, toilettés comme des "camions neufs". Dès neuf heures, l'agitation commence à faire trembler les platanes de la place et les grévistes invitent les jaunes à se rallier à la fête. L'alcool n'a touché personne, seul le souvenir des martyrs de Chicago, il y a cinq ans, pourraient émouvoir et troubler les plus nerveux d'entre eux.

Je retrouve mes collègues, Louise, Félicie, der-rière la banderole de notre usine, notre chemisier sera bleu comme les fleurs de notre chapeau  : "C'est les huit heures qu'il nous faut !". Comme les Américaines, comme les autres, nous demandons du repos dans ces journées de travail à rallonge. Celles de la Faïencerie seront en vert et rouge, chacunes aux couleurs de notre entreprise, notre savoir, nos compétences partagés en ce grand jour. Nos fiancés seront derrière, les femmes sont à l'honneur. Ils défilent avec leur pantalon et chaussures de travail, mais propres de la tête aux pieds, la cravate enserrant leur cou blanc. Ils chantent ce que nous n'osons, ils revendiquent, chahutent et échauffent les plus rétifs. Les plus musisciens d'entre eux ouvrent le cortége, la fan-fare, la Marseillaise.

Le préfet craint toujours ces rencontres annuelles, il s'accomode mal des jours de commémorations non religieuses et non laborieuses. Cette année la République a équipé nos soldats de nouveaux fusils, les Lebel, de faible portée mais neuf balles et pouvant traverser trois corps sans perdre en efficacité ! Il est tranquille, nous serons bien proté-gés. Les gendarmes à cheval et les gars de la 145e casernée de Maubeuge sont aussi de la fête. Ils ne nous suivront pas, ils nous regarderont défiler, l'armée assistant au défilé des citoyens.

Mais pourquoi tout s'agite, pourquoi tout s'inverse? Les hommes passent devant les femmes, les musiciens courent dans tous les sens. Je ne vois plus mon amoureux, et le petit Emile me prend la main soudain, sa maman a disparu.

"Feu, feu rapide, Tirez sur le porte-drapeau !" Mais qu'est-ce qu'il leur prend, les soldats se retournent contre nous, ils obéissent à ces ordres brutaux. J'ai perdu Félicie dans le nuage de poussière et Emile pleure, sa toupie écrasée dans sa petite main.

Il est là, debout qui me fixe. "Jean, c'est moi, Maria, Maria Blondeau, la voisine de ta tante Lucienne. J'ai dix huit ans comme toi, qu'est qu'il y a ?" Emile me cramponne, Jean de la 145e me pointe son fusil sur le front. "Tirez pour tuer !". Je m'effondre, Jean renouvelle son tir avant de se retourner vers Emile.

CHRONIQUE

par Jeanne R.M.