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Sénatoriales : 9 rencontres publiques e n Giro nde Fête de L’humanité Jeudi 11 septembre 2014 - N° 2063 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Nouvelles N° 2063

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Nouvelles N° 2063 du 11 septembre

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Sénatoriales : 9 rencontres publiques en Gironde

Fête de

L’humanité

Jeudi 11 septembre 2014 - N° 2063 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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2 • Les Nouvelles 11 septembre 2014

EN LUTTE ACTUALITÉ

• Samedi 6 Septembre, Planète Lormont avec une Table de livres d’Espaces Marx.

• 12, 13 et 14 septembre, Fête de l’Humanité Paris, débat autour du livre «Femmes, Travail, rapports de Classe, rapports de genre...» avec la participation d’Elisabeth Gautier et Vincent Taconet.

• Mercredi 17 septembre, 12h15, Conseil de Direction d’Espaces Marx, restau-rant «Le Bistrot des Bouchons» (ex-Le Gambetta),6 cours Gambetta à Talence.

• Jeudi 18 septembre à 18h30 : Rencontres philosophiques d’Espaces Marx, animée par Sylvie Nony avec Philippe Gaubert, autour de son ouvrage (éd. Golias) : «Science et foi, une rivalité séculaire», La Machine à Lire.

• Vendredi 26 septembre, 10h. Préparation des Rencontres cinématogra-phiques Espaces-Marx/Utopia «La Classe Ouvrière c’est pas du cinéma» (février 2015).

• Lundi 29 Septembre, 19h. Bistrot politique « Où en est la gauche aujourd’hui ? Quel avenir pour le Front de Gauche ? » au Bistrot des Bouchons à Talence.

Espaces MarxRendez-vous de septembre

La Poste Créon

Pétition pour une poste temporaireLes travaux de rénovation du bureau de Poste dureront 9 semaines ½, du 15 septembre au 18 novembre. La Direction de La Poste n’a envisagé aucun bureau de remplacement malgré la possibilité d’un partenariat local avec la mairie. Depuis le 10 septembre, les organisations syndicales de La Poste ont lancé une pétition sur le marché de Créon pour l’ouverture d’un bureau de Poste temporaire. La Poste se doit d’assurer sa mission de service public à la population créonnaise qui ne doit pas être privée de bureau de Poste.

Prud’hommes

Contre la délinquance patronaleL’UD-CGT 33, les unions locales CGT mettent à la disposition de tous les salariés et syndicats une motion-pétition inter-pellant la DIRECCTE Aquitaine* en expliquant les enjeux  : diminutions des moyens de l’Inspection du Travail (de 57 à 46 en Gironde), dans le fil des attaques contre le Code du Travail et la volonté du gouvernement et du Medef de supprimer les Prud’hommes.« Nous élevons une vive protestation contre la diminution drastique des effectifs annoncée au sein de la DIRECCTE.Pour la CGT, la fonction première de l’inspection du travail doit être d’imposer au patronat l’application, dans toutes les entreprises, d’un droit protecteur des salariés garanti par le Code du Travail et les conventions collectives. Il s’agit de préserver la santé et la sécurité des salariés ainsi que de préserver leurs droits individuels et collectifs prévus par la loi.Or, à compter de septembre 2014, les agents de contrôle passe-ront de 57 à 46 pour la Gironde, laissant ainsi des pans entiers du territoire sans accès à ce service public dont la couverture est déjà insuffisante. Ceci s’ajoute à la diminution du nombre d’assistante administrative et d’accueil ces dernières années.Dans ce contexte, les salariés et les élus du personnel seront seuls face aux abus de certains patrons voyous. On l’a déjà vu à plusieurs reprises cet été, notamment quand des salariés saisonniers en grande difficulté ont trouvé porte close.Cette politique, appuyée par les pressions récurrentes du Medef et relayée depuis plus de 10 ans par les gouvernements successifs, remet en cause tous les acquis sociaux pour satisfaire les profits et augmenter la productivité. Elle s’inscrit parfaitement dans la volonté du patronat de spolier les travailleurs de leur protection sociale et de les priver de tout moyen de s’opposer à sa volonté de toute puissance dans les entreprises, en un mot, de leurs droits les plus élémentaires.La CGT, quant à elle, revendique une inspection du travail indé-pendante, au service des salariés, dotée de moyens suffisants et de véritables pouvoirs pour lutter contre la délinquance patronale. C’est la raison pour laquelle nous demandons l’arrêt de la réforme en cours et des suppressions de postes. »* Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consom-mation, du Travail et de l’Emploi d’Aquitaine

Toutes les infos surhttp://www.cgt-gironde.org@

Réforme ferroviaireMaintenant un vrai service public

Rythmes scolairesUn financement pérenne de l’Etat« pour trouver le bon rythme pour tous les enfants »la FCPE écrit aux parlementaires et lance une pétition

Propositions du PCF4 mesures urgentes pour l’école de l’égalité

Dans une lettre/tract, distribué à la rentrée dans les gares, la CGT cheminots appelle les usagers à manifester leur mécontentement et construire le service public dont tous ont besoin.

En 2011, la CGT Cheminots lançait les «Etats Géné-raux du Service Public SNCF», associant usagers - voyageurs et chargeurs (entreprises) -, élus locaux, directions de la SNCF et de RFF, sur l’ensemble du territoire. Elle avait ainsi bâti un projet, pour compter dans le débat, «La voie du service public SNCF », intégrant quatre volets : la structuration, le traitement financier de la réforme, les questions sociales et le fret.«Depuis quelques années, il ne se passe pas un jour sans que les usagers ne subissent des désagréments en tant qu’utilisateurs du train : retards et suppression de trains ; incidents, accidents, pannes ; fermetures de gares, de guichets, attentes dans les espaces de vente ; moins de présence humaine dans les trains et les gares, moins d’entretien du réseau et des machines ; déréglementation tarifaire qui génère des inégalités de traitement et la hausse du prix du billet.

Sans la mobilisation des cheminots, la loi structu-rante pour la France aurait pu passer en catimini à l’Assemblée Nationale et au Sénat cet été. Sa mise en œuvre et ses conséquences sociales et sociétales sont donc une nouvelle phase d’action pour combattre des choix politiques contraires à l’intérêt de la population et des salariés.

Pour gagner une réforme qui améliore le quotidien et rende plus efficace le transport ferroviaire, la CGT propose un vrai service public avec : des agents SNCF suffisamment nombreux au service des voyageurs et du transport ferré de marchandises ; des gares ouvertes au public du premier au dernier train sur tout le territoire; des guichets ouverts, des agents d’accueil et des agents de la surveillance générale en nombre suffisant; un haut niveau d’entretien des voies et du matériel pour garantir la sécurité, le confort et la régularité ; une réglementation tarifaire garantissant l’égalité de traitement des usagers sur tous les trains dans toutes les régions de France et une TVA réduite pour les transports publics.»

«L’éducation a été déclarée priorité nationale par le Président de la République. L’organisation du temps scolaire constitue un des leviers d’amé-lioration des performances du système éducatif français et de réussite de tous les enfants. Des rythmes scolaires adéquats, couplés à un accom-pagnement éducatif périscolaire, favorisent la réussite scolaire de tous.

Néanmoins, les 3 heures libérées par la réforme des rythmes scolaires mise en place en 2013 et 2014, né-cessitent un redéploiement ou un développement de nouvelles activités périscolaires par les communes. Elaborés dans le cadre d’un projet concerté associant tous les acteurs éducatifs, ces nouveaux temps édu-catifs doivent être accessibles à chaque enfant sans discrimination et gratuits pour les familles.

Cette égalité de tous sur tout le territoire doit être garantie par l’Etat. La FCPE demande la mise en place d’un finance-ment pérenne des nouvelles activités périscolaires, prenant le relais du fonds d’amorçage à la rentrée 2016 et rappelle que l’argent public doit être réservé à l’Ecole publique.»Un courrier a été envoyé en ce sens aux maires, députés, sénateurs et un courrier explicatif sur la mise en place de la réforme est mis à la disposition des parents par les associations de parents d’élèves FCPE dans les écoles.

Notes d’informations, courriers et Pétition à signer sur :http://petition.fcpe.asso.fr

L’État doit garantir la gratuité pour l’éducation pour tous. Les fonds sociaux des établissements doivent être revalorisés pour faire face aux besoins, les bourses multipliées, les transports scolaires organisés et gratuits. En particulier au lycée et dans les filières professionnelles et technologiques, où le matériel est souvent coûteux. L’Education doit redevenir un grand service public national. La concurrence règne entre les éta-blissements et entre les familles. La course au «bon» collège ou lycée, à la «bonne» filière, à la «bonne» classe ne profite à personne. Il faut rétablir une carte scolaire et reconstruire un service public national, assurant le droit à l’éducation pour tous, sur tout le territoire, avec une diversité sociale qui ouvre sur le monde.Des personnels qualifiés partout, pour tous. Les meilleures conditions de réussite exigent la formation et la stabilité des équipes éducatives. Créer des postes mais aussi redonner l’envie aux jeunes d’exercer les métiers de l’enseignement, en

revalorisant les salaires, en améliorant les condi-tions de travail, et une véritable formation initiale et continue.Pour une même formation, une qualification commune. L’État doit garantir cette égalité. Cela passe par le renforcement des diplômes nationaux et la reconnaissance de toutes les années d’étude dans les conventions collectives.Les moyens financiers : dépenser pour l’éduca-tion, c’est investir dans l’avenir !

Chacun voit bien que l’austérité bloque le dévelop-pement de tous les services publics, garants d’une société où la mise en commun et en partage rem-place la concurrence et les divisions. Les communistes portent ce projet de société avec tous les progressistes qui le souhaitent : ensemble, il peut devenir réalité.

La déclaration de Pierre Laurent sur la rentrée scolaire :http://www.pcf.fr/58319@

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Les Nouvelles 11 septembre 2014 • 3

EditorialÉVÉNEMENT

L’engagement de tous créera la perspectiveCe week-end se tient la fête de l’Humanité à Paris. Ce sera une nouvelle fois le plus grand événement politique de la rentrée ; le lieu de rendez-vous de toutes les femmes et les hommes qui ne se recon-naissent pas dans la politique gouvernementale ; un lieu ouvert à tous pour construire cette autre politique tant attendue par des millions de citoyens.

A contrario de l’isolement, du repli, de l’invective, les débats permettront :

- d’échanger sur la crise, ses conséquences et sur-tout sur les solutions et les propositions nécessaires pour inverser la tendance ;

- d’échanger entre responsables politiques, syndi-caux, associatifs, avec les citoyens qui cherchent, veulent comprendre, et n’ont pas la même ap-proche, le même niveau de critiques ou de solutions.

Il n’y aura pas de «tri» à l’entrée. Aujourd’hui, il est nécessaire de faire grandir l’engagement citoyen.

Le pouvoir, son gouvernement, non seulement appliquent une politique de droite applaudie par le Medef, mais de surcroît, son but est d’empêcher toutes réactions, toutes mobilisations, toutes pers-pectives. Son but est de poursuivre l’isolement, les divisions, tout ce qui maintient la résignation, y compris par le chantage.

Une rencontre des forces du Front de Gauche s’est tenue le 6 septembre.

Nous voulons que le Front de Gauche grandisse. Il faut le relancer avec des objectifs nouveaux et plus ambitieux. Ce qui bloque depuis 2012 pour les citoyens, ce n’est pas l’accord des municipales, c’est la perspective, la vision des possibles à la fois sur le plan économique et sur le plan politique.

Ce constat est vrai pour tous ceux, de l’entreprise à la cité, de la ville à la campagne, qui voudraient une autre politique, mais qui pensent que ce n’est pas possible. Il faut rendre crédible une alternative de gauche et de progrès.

Construire une telle alternative, ce n’est pas seule-ment avancer nos solutions et appeler au ralliement, c’est mettre en mouvement nos forces, nos énergies pour mettre dans l’action des millions de Français et porter tous ensemble ces solutions afin de les rendre incontournables. C’est le but du Front de Gauche et de son nécessaire élargissement. C’est le seul objectif des communistes et de leurs élus-es.

Non M. Sapin, s’il est vrai que les entreprises gagnent beaucoup d’argent sur les marchés étran-gers, ce n’est pas un argument pour dire que l’on n’y peut rien. L’ensemble des dividendes ont augmenté de 30% : ce ne sont pas les salariés étrangers qui en profitent, mais bien les actionnaires ici, en France, qui «font de l’argent en dormant» comme disait un ancien président.

Non, M. le président Hollande, le mandat que vous a donné le peuple français, ce n’est pas la politique que vous appliquez. Non, les plus démunis, les plus pauvres n’ont rien à attendre de vous.

Oui, M. Hollande l’argent existe, il faut s’en prendre à l’ennemi n° 1, la finance, et tout sera possible !

La fête de l’Humanité permettra de réunir, de proposer, de rassembler. Ce sera la plus grande réunion citoyenne de rentrée, mais au-delà ce sera bien sûr l’engagement de tous, partout, dans les quartiers, les villes et les villages, qui fera bouger tous les freins actuels.

Pierre Vignaumembre du comité exécutif du

PCF 33

Fête de l’HumanitéAvec les acteurs des luttes !Depuis la dernière Fête de l’Humanité, les Fralib, les ex-Pilpa, les Ponticelli, ont gagné leurs batailles, tandis que d’autres sont toujours en lutte, comme les marins de la SNCM.

La fête 2014 les accueille à la Fête 2014, à l’Agora, espace de débats. Quelle est la recette de leur victoire ? Quel impact sur les luttes en cours ou à venir ?Les Fralib, producteurs de thés et de tisanes des Bouches-du-Rhône, après trois ans et demi de lutte face à la multinationale Unilever, et les ex-Pilpa de Car-cassonne, dans l’Aude, dont les savoir-faire en matière de glaces ont été pillés, ont réussi à se réapproprier leurs outils de pro-duction, à sauver leurs emplois et ceux de fournisseurs locaux en montant chacun leur coopérative (Scop).Les Ponticelli de Gironde, qui interviennent notamment dans les installations nucléaires, ont quant à eux obtenu reconnais-sance de leur mortelle exposition à l’amiante après sept ans de com-bat. Ils seront là pour le raconter. Comment ont-ils mobilisé des salariés, des veuves, pour infléchir les positions d’un patronat niant les faits ? Comment se sont-ils fait entendre de ministères qui bottaient en touche ? Quelle est la réelle motivation des marins CGT marseillais de la SNCM, salis par des campagnes de presse calomnieuses, entour-loupés par l’État, assaillis par des forces de l’ordre surarmées,

pour continuer à porter un pro-jet alternatif au sabordage de la compagnie maritime publique ? Le droit social français et la sécurité en mer sont-ils vraiment menacés ? Echanger sans tabouLe peuple de gauche, sidéré, abattu par la politique menée par Sarkozy puis maintenant par le trio infernal Hollande-Valls-Gattaz, a besoin de victoires. Des victoires comme celle des Fralib avec leur «Scop Ti» enfin lancée, celle des ex-Pilpa avec leurs glaces «La Belle Aude», apportent autant de preuves tangibles que la détermination sur les terrains syndical, social, politique, médiatique, juridique, portée par les populations, est à même de faire avancer les idées anticapitalistes. Un débat sur la fête qui est le ren-dez-vous interactif, constructif et incitatif à inverser le rapport de forces. C’est dans cet esprit de «concret», de «mise en commun» que de nombreux autres rendez-vous sont donnés tout au long de ce week-end à La Courneuve, notamment au forum social et sur de nombreux stands PCF autour des «oeuvriers» du monde de l’en-treprise, privée, coopérative ou publique, qui est à reconstruire.

Les Fralib jouent la pièce de théâtre qui retrace leur lutte, au forum social, tiennent un stand avec leur gamme de produits solidaires, et on verra le docu-mentaire d’Enrico Porsia «Low cost : les dents de la mer», tourné à l’initiative de la CGT de la SNCM. L’occasion aussi à l’espace «forum social» de comprendre les enjeux de la lutte des intermittents, intérimaires et chômeurs contre une réforme qui les indemnise au minimum. Les Petroplus de la raffinerie de Petit-Couronne expliquent comment ils tiennent bon face à la menace d’une ferme-ture depuis 2012. Même combat dans la durée pour les salariés des laboratoires Sanofi. Le collectif Droits des migrants de la CGT est représenté par des salariés du restaurant El Baraka de Mon-treuil, qui ont obtenu d’être déclarés et régularisés, comme les employées d’une enseigne de soins des ongles à paris qui, depuis, ont entraîné d’autres luttes dans des petits commerces de service du quartier. Et une dégustation de glaces des ex-Pilpa avec Les Amis de la fabrique du Sud !Les Jeunes CGT, qui ont bataillé tout l’été auprès des saisonniers, ne seront pas en reste, avec tout un matériel pour faire connaître leurs droits aux jeunes. Les plus de 150 militants com-munistes et amis girondins, avec les Jeunes communistes, font découvrir tout le week-end la gastronomie et le vin de notre région à «L’Entrecôte bordelaise» et à «l’Espace gour-mand», et affichent leur soli-darité avec la Palestine, pour la libération des prisonniers politiques, pour la Paix…Belle fête à tous !

Les salariés en lutte au meeting de la Fête de l’Huma 2013

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4 • Les Nouvelles 11 septembre 2014

POUR UNE RÉPUBLIQUE RESPECTUEUSEDE NOS TERRITOIRES

Pour nos communes, nos départements,faire vivre la démocratie locale !

élu municipal de Cenonélu à la CUB

Max GuichardChristine Texier

élue municipale de Bègles

Stephane Denoyelle

maire de St Pierre d’Aurillac

maire de Fargues de Langon,conseiller général de la gironde

Pierre Augey Francine Loubes

MRC Lanton

Véronique Lavaud

Adjointe au mairede St André de Cubzac

St Denis de Pilevice président de la CALI

Sebastien Laborde

élue de Mérignac vice présidente de la CUB

Claude Mellier

RENDEZ-VOUSPUBLICS

CENON MAISON DES ASSOCIATIONSSEPT. 20H3017

SEPT. SAINT ANDRÉ DE CUBZAC SALLE DU MASCARET

20H3019

BÈGLES SALLE JEAN LURÇATSEPT. 20H3022

FARGUES DE LANGONSEPT. 24

ST LAURENT DU MÉDOC SALLE DES FÊTESSEPT. 19H3026

CRÉONSEPT. 20H3018

BIGANOS SALLE DES FÊTESSEPT. 11H21

ST DENIS DE PILE SALLE DES FÊTESSEPT. 20H3023

MÉRIGNAC SALLE CAPEYRONSEPT. 19H25

sept2014

28ÉLECTIONSSÉNATORIALES

Pierre augeymaire de Fargues de Langon,conseiller général de la gironde

Comme de nombreux maires et élus de petites communes, je suis aujourd’hui en colère. En colère face à la baisse des dotations annoncées au travers du pacte de compétitivité, en colère face à une réforme des collectivités imposée par le gouvernement sans aucune concertation avec les élus de terrain que nous sommes, nos concitoyens.

Cette réforme acte la fin de la décentralisation, elle éloignera les lieux de pouvoirs de nos concitoyens, privera les conseils municipaux de compétences indispensables pour le bien commun, renforcera le pou-voir des préfets alors que celui des départements sera réduit à une peau de chagrin. La métropole risque fort de concentrer tous les pouvoirs, toutes les richesses.

J’ai décidé de me présenter à l’élection sénatoriale du 28 septembre prochain pour porter cette colère et mener un véritable débat sur l’avenir de nos collectivités. Je conduis une liste de large rassemblement avec des hommes et des femmes provenant de tout le département et d’horizons divers de la gauche et du camp républicain.

Nous voulons verser au débat nos exigences et nos propositions. Certes il y a besoin d’une réforme qui clarifie les rôles de chaque collectivité, qui permette des coopérations intercommunales pour répondre aux besoins des populations. Toute ma vie politique a été vouée au dévelop-pement de ces coopérations intercommunales pour le bien commun, l’égalité territoriale, le développement de notre département.

Mais la commune, et le département, sont aujourd’hui menacés. L’une doit rester et avoir les moyens de demeurer le premier échelon démocratique, de développement des solidarités, des services publics au plus près de nos concitoyens.

L’autre doit être une assemblée à l’image de nos territoires et qui organise l’aménagement, les solidarités et le développement de services publics partout en Gironde.

ÉLECTIONS SÉNATORIALES : 28 SEPTEMBRE 2014

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Les Nouvelles 11 septembre 2014 • 5

Fête de l’HumanitéAvec les élus-es communistes et républicainsDans leur diversité, maires, conseillers munici-paux, généraux, régionaux, députés, sénateurs, leurs collaborateurs, seront présents ainsi qu’une délégation française du groupe GUE/NGL Front de Gauche au Parlement européen.

Le président de l’ANECR, Dominique Adenot, inaugurera l’Espace vendredi soir avec les présidents des groupes à l’assemblée nationale, André Chas-saigne, et au Sénat, Eliane Assassi. Un «Parlement imaginaire éphémère internatio-nal» ouvrira ces trois jours de rencontres, animé par un groupe de jeunes palestiniens, bosniens, allemands, tunisiens et français.

Trois jours de débats animés par des responsables politiques, associatifs, syndicalistes et citoyens, dont notamment « Les collectivités territoriales : on y tient ! » ; « Quels moyens, quels financements,

quelles initiatives pour démocratiser et développer les services publics » ; « Politique de la ville et place des habitants » ; « Réforme territoriale : un grand chambardement contre l’action et l’emploi publics et contre la démocratie. L’indispensable consultation des citoyens » ; « Palestine : et maintenant, quelles coopérations ? »; « Egalité femmes / hommes : avan-cées et reculs. Quelles politiques publiques pour une nouvelle dynamique ? »

Découvrez les propositions et interventions sur :www.elunet.orgwww.groupe-communiste.assemblee-nationale.frwww.groupe-crc.orgMais aussi «L’Elu d’aujourd’hui», les programmes de formation et les éditions du Cidefe, l’organisme de formation des élus-es communistes et républicains.

Les moyens des collectivités locales durement diminuésAvec le pacte de compétitivité et les baisses de dotations déjà enregistrées, nos communes risquent d’être à nouveau durement touchées par l’austérité budgétaire. Contrairement aux arguments avancés pour justifier cette politique, il ne s’agit ni de soli-darité, ni de gâchis à combattre. Les dépenses des collectivités locales sont des dépenses utiles pour nos territoires, nos concitoyens et l’économie du pays : elles représentent 72 % des investissements publics, près de 50 % de l’activité du secteur du BTP. Or, pour la première fois les investissements globaux vont baisser en 2014 de 5,9 % et de plus de 7 % pour les communes et intercommunalités.Ces investissements, ce sont des routes, des crèches, des écoles, des collèges et lycées, des équipements et services utiles, des politiques sociales et culturelles indispensables qui sont concernés. Cette politique ne redressera pas le pays. Au contraire, elle accentue la crise économique, elle diminue les dépenses utiles !

La réforme territoriale tourne le dos à la décentralisationDeux projets sont en discussion au Parlement et au Sénat qui actent la fin de la décentralisation.• Mise en place d’un couple Région-Métropole qui concentrera richesses et pouvoirs !• Dévitalisation organisée des départements, com-munes périurbaines et rurales par le transfert aux régions et métropoles pour les uns, aux intercom-munalités de 20 000 habitants minimum pour les autres !C’est une profonde fracture territoriale qui s’organise avec la fin des redistributions vers le rural par le Conseil général et la Région. La fiscalité, les richesses seront concentrées dans la métropole au profit des grands groupes industriels et financiers.C’est une recentralisation générale : la disparition du Conseil Général, en 2020, installera à nouveau le pouvoir absolu des préfets. Le regroupement intercommunal à 20 000 habitants éloignera les élus communaux et les populations des lieux de décisions. C’est à terme la disparition des communes comme lieu de démocratie de proximité, d’élaboration, d’innovation, de politiques publiques qui répondent à de véritables besoins.Enfin c’est une tutelle des nouvelles Régions sur les autres collectivités par la mise en place de schémas

prescriptifs et de compétences exclusives : formation, économie, emploi, transports y compris scolaire.Ces projets sont un véritable coup d’État contre les élus locaux et la démocratie locale au profit de nou-veaux « Barons » dans les Régions et les Métropoles qui géreront de nouvelles superstructures, loin du peuple, avec « des super-Préfets ».

Une réforme de la fiscalité locale s’impose Nous voulons porter une double exigence : créer une nouvelle contribution territoriale des entreprises et contraindre les banques à financer les investissements utiles sur les territoires.Redonner l’autonomie aux collectivités territoriales en leur donnant une autonomie budgétaire et leur capacité à décider de leur budget, leurs investisse-ments, leur politique.Le nouvel impôt local des entreprises serait basé sur la taxation des actifs financiers : 4 724,4 milliards d’euros fin 2011 de placements et dividendes, taxés nationalement à un taux unique de 0,5 %, rappor-teraient 25 milliards d’euros. Cela contribuerait à créer un fonds de péréquation suffisamment doté, affecté intégralement au finan-cement des communes en fonction de leur nombre d’habitants et de critères sociaux.

Ensemble construisons une autre réforme et exigeons un référendum !Sept principes nouveaux pour une vraie décentrali-sation, les rapports entre État et collectivités :• Réaffirmer la commune comme le premier échelon démocratique et républicain, échelon de proximité, d’organisation au plus près des populations des solidarités et des services. • Démocratiser et déconcentrer les missions de l’État garant de la cohésion et de la solidarité nationale. Instituer des codécisions entre les collectivités locales et l’État pour les grands services publics.• Nous défendons l’idée de la pertinence d’une intercommunalité au service des communes où sont transférées les compétences par les élus et non par l’État. • Démocratiser le fonctionnement des collectivités en assurant des pleins droits politiques partagés

entre les élus, des nouvelles formes de participation des citoyens. • Garder trois niveaux de collectivités essentiels : commune, département et région. La commune, lieu de la communauté de vie, de la démocratie au plus près des citoyens. Le département assure la solidarité territoriale et la solidarité sociale. La région, niveau de l’organisation du territoire et les orientations stratégiques du développement. Permettre dans ce cadre toutes les formes de coopérations choisies, intercommunalité de projet, syndicats mixtes, SPL…• Réformer en profondeur le financement des col-lectivités en mettant en chantier une réforme de la fiscalité affirmant notamment la responsabilité du secteur économique dans le développement local.• Maintenir à chaque collectivité la clause de compé-tence générale, seule garante de la liberté des choix des projets locaux.

Avec le MRC : pour un sursaut RépublicainDénoncer l’Europe trop libérale, la politique de l’Euro fort qui certes favorise nos achats mais creuse nos déficits et détruit nos emplois industriels et agri-coles. Ne pas laisser le concept de Nation à l’extrême droite qui le conjugue à la sauce raciste qui lui est consubstantielle.Détacher notre pays des poncifs Européistes (Indépendance de la BCE, concurrence libre et non faussée, rabot social comme seule approche de la compétitivité pour nos entreprises…)S’inscrire dans la lutte contre l’effet de serre, en fai-sant reposer l’écologie sur des concepts scientifiques et non sur un ostracisme quasi religieux. Refuser une réforme territoriale précipitée, maladroite et au final dangereuse.- Comment croire que de plus grandes régions seront source d’économies ?- Comment croire que la suppression des dépar-tements ne se traduira pas par la mise à mal de la proximité ?Pour autant un nouveau guide de l’intercommunalité au service des communes doit être proposé pour ajus-ter les compétences de chaque institution, simplifier et rendre plus lisible l’écheveau institutionnel. Réo-rienter la politique extérieure de la France qui parait mièvre et sans influence en Palestine, dangereuse en Ukraine où le sort des populations russophones mérite d’être pris en compte.

ÉLECTIONS SÉNATORIALES : 28 SEPTEMBRE 2014

AVEC LES CITOYENS, FAIRE ENTENDRE UNE AUTRE VOIX AU SÉNAT

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6 • Les Nouvelles 11 septembre 2014

SOCIÉTÉ

Fraude sociale ?« Le non recours aux prestations sociales est bien supérieur à la fraude »Philippe Warin*, politologue, directeur de recherche au labo-ratoire « politiques publiques, action politique et territoires » du CNRS, co-dirige l’Observatoire des non recours aux droits et services (Odenore). L’ouvrage que publie cet Observatoire part d’un constat que la fraude aux prestations sociales est bien inférieure aux allocations non demandées. Pourquoi de tels travaux ?Les travaux sur le non recours sont apparus dans les années 1990, mais ces dernières années, un discours sur la fraude aux prestations sociales s’est développé, permettant de justifier la réduction de certains de leurs budgets, les allocations sociales étant « fraudogènes ».Or le non recours est bien supérieur à la fraude. Dans un rapport, l’Assem-blée nationale a estimé la « fraude sociale » à environ 20 milliards d’euros, dont 15 à 16 dus au travail dissimulé et 3 à 4 milliards d’euros liés à des escroqueries aux prestations sociales, soit environ 1 % du montant total des sommes versés.Ces 4 milliards de fraudes aux prestations sociales sont à mettre en regard des 5,3 milliards d’euros de non dépenses produits par le non recours au seul RSA.Pour la CMU complémentaire, 24 % des ménages éligibles n’en bénéficient pas alors que les fraudes à la CMU

ont représenté 800 000 euros en 2010. Pour nous, le scandale du non recours aux droits sociaux, c’est l’envers de la fraude sociale.Quelles sont les causes de ce non recours ?Il y a tout d’abord la stigmatisation des publics qui ont recours aux pres-tations sociales. Un discours ambiant a véhiculé une norme sociale culpa-bilisatrice. Toute demande d’aide est perçue comme une preuve de faiblesse.Le discours sur la fraude et l’assistanat a ainsi tendance à dissuader davan-tage les personnes que l’aide cible en premier.Il y a aussi la complexité des systèmes administratifs pour y avoir accès. L’exemple de la tarification sociale de l’énergie est particulièrement révélatrice : pour obtenir une tarifi-cation sociale, il faut être bénéficiaire de la CMU C.Il revient à la caisse primaire d’assu-rance maladie d’en informer l’entre-prise qui fournit l’énergie, de faire les calculs et le cas échéant d’accorder le tarif social. Si bien que seul 47 % des ménages éligibles ont effectivement eu accès à cette aide.Il faudra voir dans le temps si le décret relatif à l’automatisation des procé-dures d’attribution des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz naturel permet d’améliorer la donne.

La crise économique peut-elle aggraver ce non recours ?Les difficultés budgétaires, no-tamment des collectivités locales, conduisent les instances à resserrer les conditions d’accès à ces aides. Le risque est que les personnes qui sont éligibles à ces prestations s’en détournent alors même qu’elles en constituent les publics cibles. Comme une forme d’autocensure.Vous préconisez une lecture qui ne soit pas purement comptable de ces prestations sociales, en insistant sur leurs effets multiplicateurs sur les territoires. Etes-vous entendu ?Les choses bougent et la prise de conscience est réelle quelle que soit l’orientation politique de la collecti-vité. Le non recours, s’il représente une économie comptable pour la collectivité, constitue une perte économique pour un territoire. Il faut donc davantage développer l’étude de l’impact des dépenses so-ciales.Le cas de l’aide personnalisée d’au-tonomie (APA) est très intéressant. Si cette prestation permet de facili-ter la vie d’une personne âgée, elle finance un service à domicile qui, par l’emploi et le salaire qu’elle représente, engendre des cotisations, des impôts et des dépenses sur un territoire. Aujourd’hui, sur les 4 milliards d’euros que représente l’APA, près d’un quart ne sont pas dépensés.

Incontournable dans les discours de droite et d’extrême droite, la dénonciation de « l’assistanat » gagne du terrain dans le débat politique et trouve un écho croissant dans la société.

Quelle part de fantasme et de réalité ? Entre « effets de seuil », bonne conscience et enjeux d’universel, comment y voir clair ? La tâche est pourtant impérieuse tant ces discours contribuent à faire virer à droite nombre de cerveaux. Face au défi de la construction d’une nouvelle conscience de classe, il y a urgence à faire le point. Ce dossier entend donc défricher un terrain trop souvent abandonné à l’adversaire et pourtant résolument incontournable.

Revue du ProjetLa fabrique de l’assistanat

Manuel Valls a présenté « un plan de relance du logement » autour de 3 priorités  : simplifier, assouplir, encourager… Quelques exemples :1. SimplifierLes normes obligeant à construire des parkings qui "sont excessives dans les zones desservies en transport en commun". Allègement des normes sismiques pour les éléments non structuraux. Simplifier et raccourcir les procédures d’obtention des permis de construire.Concernant le dispositif d’encadrement des loyers tel que prévu par la loi ALUR, il sera appliqué à titre expérimental à Paris mais ne sera pas étendu aux autres agglomérations concernées tant qu’un bilan sur sa mise en œuvre n’aura pas été réalisé.2. AssouplirL’investissement locatif. "Le nouveau dispositif permettra de choisir parmi 3 durées d’engagement de location : 6, 9 ou 12 ans (9 ans auparavant). Sous certaines conditions, il sera désormais possible de louer à ses ascendants ou descendants."Les conditions d’accès au dispositif des sociétés civiles de place-ment immobilier seront alignées sur celles des particuliers.3. EncouragerLibérer des terrains. Une mission a été confiée au sénateur Thierry Repentin pour lever les obstacles qui retardent les cessions de foncier public et faire remonter les cas les plus difficiles.Modification des plus-values sur les terrains à bâtir.Accord temporaire d’un abattement exceptionnel de 30  % de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux, lorsque les pro-messes de vente auront été conclues avant le 31 décembre 2015.L’ensemble de ces décisions relatives à la fiscalité des plus-values seront applicables immédiatement à toutes les ventes résultant de promesses conclues dès le 1er septembre.Jusqu’à la fin de l’année 2015, les donations de terrains bénéficie-ront d’un abattement exceptionnel de 100 000 euros, à la condition que ces terrains soient ensuite construits.Intervention de l’Etat et de la Caisse des dépôts pour financer la construction de plus de 30.000 logements à loyers intermédiaires en zone tendue au cours des 5 prochaines années.

LogementPlan de relance : pour qui ?

* « L’envers de la fraude sociale », ouvrage collectif. Editions La Découverte

CUBPour l’application de l’encadrement des loyers Le groupe communiste et républicain à la CUB a découvert avec stupeur la décision du premier ministre de tirer un trait sur certains des aspects essentiels de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), « loi dont nous avons à plusieurs reprises demandé que ses dispositions soient appliquées sur la CUB ». Ils avaient, par exemple, exigé que l’opération sur l’ancien com-missariat Castéja à Bordeaux bénéficie des décotes liées à la programmation de logements sociaux. « Cela a permis de hisser à 45 % le pourcentage de logements sociaux. Si c’est encore insuf-fisant dans ce quartier qui manque cruellement de mixité sociale, c’est un début rendu possible par un des volets de la loi Duflot. » On est encore loin de l’accès pour tous sur l’agglomération à un logement décent à un prix raisonnable, malgré les efforts consentis ici et là. « La faute à un marché « libre » qui a permis l’augmentation des loyers de plus de 3% par an sur Bordeaux entre 2002 et 2011. Un marché qui laisse les étudiants en proie aux promoteurs avec un studio de quelques mètres carrés autour de 500 euros, soit près de la moitié du «salaire» d’un petit boulot. »Même imparfaite, la loi Duflot permettait des avancées, dont l’encadrement des loyers qui avait déjà permis de stabiliser les prix des loyers. « Voilà pourquoi nous pensons que la Communauté urbaine de Bordeaux doit, comme d’autres l’ont déjà fait, se porter candidate pour la mise en place sur son territoire de l’encadrement des loyers. »Les élus communistes et républicains espèrent que cet appel sera suivi par le plus grand nombre d’élus communautaires, qui sont bien souvent confrontés aux situations sociales difficiles des familles habitant la CUB. « Nous comptons évidement sur le soutien des élus socialistes et écologistes avec lesquels nous devons partager le souci de répondre à cette urgence sociale. »

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Les Nouvelles 11 septembre 2014 • 7

PCF

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Souscriptions 2014

Université d’été du PCFUn lieu d’éducation populaire exceptionnel !

Commission Santé du PCF 33

Formations itinérantes en Gironde«Comment aborder la politique de santé avec les citoyens ?»Ce dernier trimestre 2014 et durant l’année 2015, la Commission Santé propose d’aller vers les militant(es) dans tous les territoires de Gironde, d’adapter les formations aux réalités de terrain, aux attentes des camarades.Plusieurs réflexions sont à l’origine de cette proposition :- L’attente d’informations sur les questions de santé telles qu’elles se posent aujourd’hui dans notre société, rendre lisibles à tous les outils mis à notre disposition, partager nos  savoirs pour permettre à un maximum de militants-tes de s’en emparer et d’en débattre.- Le besoin de formation et de travail en réseau des sections, issu de la journée d’étude du PCF 33 du 28 juin. La «santé» revient très souvent dans les conversations car elle est considérée comme un bien précieux par nos concitoyens : comprendre les enjeux et les possibles réponses à apporter et partager, voilà le but de ces formations.Elles se veulent «itinérantes» avec l’idée de faire travailler les sections d’un même territoire ou «pays» en réseau en proposant la même journée de formation. Enfin, tous les communistes sont, comme tous les citoyens, des usagers de la santé. Mais certains sont aussi des professionnel(les). C’est pourquoi notre ambition est également un enrichissement collectif des propositions du PCF.

Pour la commission Santé 33Maryse Montangon

Contact : 06 18 07 40 42

Trois girondins-nes ont rejoint les près de 800 partci-pants-tes de tous âges et toutes conditions, le dernier week-end d’août : Nicole Veylit, Carine Dutour et Yan Lavallée.

Pour Nicole Veylit, de la section de Libourne, “ un fort accent a été mis, comme l’an dernier, sur les thèmes «scientifiques», insufflé par les animateurs de la revue «Pro-gressistes». Mais aussi une forte présence du secteur Santé dans le hall où il présentait son dernier livre.A l’occasion de l’atelier «PCF, années 70», je trouve toujours intéressant d’avoir un regard rétroactif sur une période que l’on a vécue comme militante, et de noter que si la politique «du secret» est largement abandonnée, elle laisse encore quelques traces, notamment à l’occasion de tensions à l’intérieur du FdeG. Ceci alors que chacun d’entre nous, militant, sait à quoi s’en tenir à l’échelon local. Enfin, quelle évolution de la place des femmes dans le parti entre cette époque et aujourd’hui !Plus généralement, j’ai aimé l’aspect «humain» de certains

des ateliers auxquels j’ai participé, comme celui que je viens de citer, et en particulier «De l’utilité des migrations» ; «Incorrigiblement communiste» ; «Palestine, culture de résistance/culture et résistance».”Carine Dutour a participé aux ateliers «Enfants du soleil : à la recherche de nos origines et de la vie dans l’Univers» avec un astrophysicien ; «L’écologie au coeur du projet communiste» et «Le plan climat» avec des animateurs du secteur Ecologie du PCF ; «La place de l’idéologie dans les luttes politiques et sociales» animé par Espaces Marx ; «Rassembler jusqu’à la victoire : l’exemple de Montreuil» avec le nouveau maire PCF/FdeG Patrice Bessac ; «Com-ment combattre le Front National ?» et aussi «Nécessité des artistes ? Nécessité de l’art ? Quelle politique culturelle ?» avec Alain Hayot, sociologue, secteur Culture du PCF ; une table ronde sur «Quel chemin pour une alternative sociale et politique pour la France ?» avec des responsables politiques du FdeG et des organisations (ATTAC, LDH, FSU, CGT)…Pour tous les participants, dont beaucoup d’animateurs de la vie du parti, beaucoup de jeunes (plus de 30 % des participants avaient moins de 30 ans), ces trois journées furent un lieu d’éducation populaire exceptionnel !

Nicole Veylit

Une rentrée plutôt réussie

Il y a eu, aux Karellis, dans l’accueil réservé au discours de clôture de Pierre Laurent, une grande énergie militante, une envie de se battre sur les pistes tracées, notamment la question cruciale du coût du capital.

@ Discours de clôture à lire sur :

http://www.pcf.fr/58363

Retrouvez les écrits, photos, vidéos sur : http://universite-ete.pcf.fr/

L’assemblée de rentrée du Front de gauche, le 6 sep-tembre, au plan national, après beaucoup de tensions, a permis à ses animateurs et militants d’échanger. Si des débats persistent, tous ont affiché leur volonté d’agir et d’étendre leur force.Y participaient notamment Pierre Laurent et Olivier Dar-tigolles (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), Eric Coquerel, secrétaire national du PG, Christian Picquet, porte-parole de la Gauche unitaire, Clémentine Autain pour Ensemble (qui a regroupé la Fase, GA, Les Alternatifs, C&A-NDLR).

Après le constat partagé de la gravité de la situation, entre remaniement libéral et président en déroute, chacun a acté que la « relance » du Front de gauche est une néces-sité. « Nous avons encore un avenir et les moyens de le construire ! » affirmait Éric Coquerel. « Le Front de gauche s’est remis au travail et envoie un appel de remobilisation à tous les militants », abondait Olivier Dartigolles. Les débats ne sont pas tous tranchés, loin s’en faut et les perspectives d’actions restent en discussion. Le Parti de gauche propose un « mouvement pour fédérer le peuple » autour de la « VIe République » pour lequel Jean-Luc Mélenchon s’est rendu disponible. Un réseau social et un appel d’intellectuels et d’artistes devraient être lancés. Pour l’ex-coprésident du PG, il ne s'agit pas prendre ses distances avec le Front de gauche mais au contraire « porter ses idées » avec cette initiative, le Front de Gauche étant pour lui « une composante idéologique et militante essentielle » de ce mouvement. « J’appelle à engager des campagnes de ripostes et d’actions qui construiront les conditions du rassemblement » décla-rait Pierre Laurent, à l'issue de la rencontre, évoquant « le travail du dimanche, les seuils sociaux, l'utilisation du CICE, la réforme territoriale »… « Il s’agit de stopper Valls

sur des points précis, tout en redonnant espoir », résumait Olivier Dartigolles. « Je suis d’accord », a répondu Jean-Luc Mélenchon sur la nécessité de conduire de telles batailles pour répondre à l’urgence sociale.Le rassemblement de la gauche en questionSi le PCF estime qu’il faut « créer dès maintenant les conditions de l’alternative en rassemblant les Français et les forces politiques qui ne se reconnaissent plus dans la politique gouvernementale », insiste Pierre Laurent, le PG juge nécessaire de se tenir à distance du PS pour ne pas y être assimilé. « Nous ne sommes pas d’accord sur l’idée de rassembler la gauche, expliquait Éric Coquerel, car "pour les gens, la gauche va jusqu’à Valls et Hollande". Une analyse qui ne fait pas l’unanimité : Christian Picquet proposant la tenue d’Assises de la gauche, a fait part de son désaccord sur l'idée que « le clivage gauche-droite serait obsolète », ou encore que « discuter avec les écologistes, les socialistes serait une perte de temps ».Clémentine Autain souhaite, pour sa part, « tendre la main à tous », tout en marquant clairement la distance avec la politique de l’exécutif. Les uns et les autres s’accordent cependant sur le fait « qu’il faut viser plus large que le Front de gauche ». « Ces débats ne doivent pas nous empêcher d’avancer, la nécessité de repasser à l’action fait consensus », soulignait Pierre Laurent. Cette rencontre de rentrée est appelée à se poursuivre parmi les militants et un prochain rendez-vous du même type se tiendra courant novembre.La Fête de l’Humanité en cette mi-septembre sera un autre temps de débats, dans les stands des partis et organisations, et dans les allées avec les militants-tes et les visiteurs-ses en quête de perspectives à gauche.

A partir de l’Humanité 7/09/2014

Front de GauchePasser à l'action avec les citoyens

Déclaration commune du Front de gaucheLa coordination nationale du Front de gauche, à l’issue de cette assemblée de rentrée a rendu publique une déclaration qui appelle à la « constitution d’un très large front de résistance pour mettre en échec la politique du gouvernement ». « Au plan politique, le Front de gauche souhaite prendre les initiatives nécessaires à la convergence de celles et ceux qui veulent contribuer à un rassemblement majoritaire permettant de porter une alternative aux choix du pouvoir actuel. Un grand débat national doit avoir lieu sur cette question dans lequel les citoyennes et les citoyens doivent être présents à égalité de responsabilité. Dans cet esprit, le Front de gauche vous appelle d’ores et déjà à participer aux nombreuses

initiatives qui auront lieu à la fête de l’Humanité. »

La déclaration intégrale sur : www.pcf.fr@

21 août : Débat à l’ initiative de la CGT à Villandraut, dans le cadre d’Uzeste Musical, sur le coût du capital, animé par Nasser Mansouri-Guilani, économiste.

Page 8: Nouvelles N° 2063

8 • Les Nouvelles 11 septembre 2014

Cette année (encore), la « Hes-tejada de las arts » de la compa-gnie Lubat a pérégriné autour de Villandraut, passant d’un bourg rural à l’autre, comme les baladins suivant leur chemin. La fête s’est quand même ter-minée, samedi 23, à Uzeste, un pied dans l’estaminet, un pied dans la forêt au terme d’une bien belle semaine aoutienne !

Quelle que soit la configuration du festival, il fallait que l’Ormée puisse retrouver cette voie, un peu perdue de la Haute Lande. Parce que « nous avons une histoire commune » nous confiait Fabrice Vieira, « œuvrier artiste créateur » (accessoirement régisseur général d’Uzeste Musical/Cie Lubat) et parce que l’Ormée fut, jadis, aussi une pièce ouvrière du fes-tival avec son grand « gueuloir », ses débats, ses engagements. Il nous fallait renouer, plus modes-tement, avec ce haut lieu de polyculture en monde rural. Fort des photos de « Dosta », prise par Natalie Victor-Retali, fort de ce

legs artistique, la gentillesse de l’équipe d’Uzeste fit le reste grâce à Martine Bois, à Diane Camus, à Bernard Lubat qui nous ont accueillis pour poser table&expo, là à Villandraut, sous les platanes, bien en vue pour le plus grand bonheur -culturel- de quelques festivaliers égarés !

Pendant trois jours des camarades ormistes se sont relayés, pour tenir « la table de l’Ormée » riche aussi de l’Humanité, d’ouvrages d’Espace Marx et autres publica-tions partisanes communistes… Histoire de pouvoir suivre, près de camarades cégétistes très pré-sents et actifs, les débats NVO qu’Alain Delmas avait organisés (sur l’IVG, la culture en « inter-mittence », le coût du capital, la responsabilité socio-environ-nemental des multinationales etc… !), des f ilms militants, l ’hommage à Bizu&Pépé ou encore écouter un concert au châ-teau, un débat de Roland Gori, une performance de Torreton sur des textes d’Allain Leprest,

ou des spectacles spectaculaires de Jazz&danse&théâtre et/ou pyrotechnique… Bref, une vraie polyculture artistique, tout feu tout flamme.

Uzeste Musical existe donc bien encore, s’appuyant sur ses béné-voles et artistes/artisans qui font du festival un objet culturel bien singulier. Et l’engagement des ca-marades auprès, à côté, a compté m’avait expliqué J.C. Gomez, et peut recompter si les conditions militantes sont réunies. C’est là, avec l’Ormée, qu’il faut montrer que ce qui se passe, loin des projecteurs et parfois trop loin des subventions, sur ce territoire rural, participe aussi et surtout de notre conception de la culture et de l’art vivant. A nous d’y aller -toute l’année-, à nous d’en parler -dans l’Ormée- et pourvu que cela se sache l’an prochain !

E. Fargeaut

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected] paritaire de presse : 0113 C 85932

CULTURES ET SOLIDARITÉS

AVIS DE CONSTITUTION

AVIS DE CONSTITUTION

AVIS DE CONSTITUTION

Aux termes d’un acte SSP en date du 5/09/2014 il a été constitué une sociétéDénomination : « JAÏT FAHD PRODUC-TION »Sigle : « JFD PROD »Forme : SASU à capital variableSiège social : 1 rue du Manoir – N°55 33310 LormontObjet : Edition et vente d’espaces publicitaires sur tout média, production et réalisation audiovisuels et cinéma-tographiqueDurée : 99 ansCapital : 5 000 €, capital plancher 1 000 €, capital autorisé 50 000 €Président : M. JAÏT Fahd demeurant 118 rue Malbec – N° 6 – 33000 Bor-deauxImmatriculation au RCS de Bordeaux

Pour avis,

Avis est donné de la constitution de la SASU : « AQUITAINE CONFORT NET-TOYAGE »Sigle : « ACNET »Capital social : 1 €Siège social : 3 impasse Saint Jean 33000 BordeauxObjet : nettoyage.Durée : 99 ans Gérant : M. Louis TCHOKONTE demeurant 25 rue Ferdinand Antoune 33600 Pessac

Immatriculation au RCS de Bordeaux

Pour avis,

Aux termes d’une AGO en date du 31/07/2014 il a été constitué une société dont les caractéristiques sont les sui-vantes :Forme : SARLDénomination sociale : GNR CONSTRUCTIONSiège social : 85 Rue Georges de Sonneville 33560 STE EULALIEObjet : Toutes opérations industrielles et commerciales se rapportant à l’acti-vité d’entrepreneur de constructions et travaux publics, génie civil ;Toutes opérations d’achat et vente de matériaux de construction ;Toutes opérations de location de maté-riel de construction.Capital social : 30 000 €Apports en numéraire : 16 750 €Apports en nature : 13 250 €Durée : 99 ans Gérant : M. DURU Ceylan, demeurant au 52 rue Laroque 33560 Ste Eulalie. La société sera immatriculé au greffe du Tribunal de Commerce de Bordeaux.

Pour avis,

ANNONCES LÉGALES

Dans le cadre de la célébration du Centenaire de la première guerre mondiale et de l’exposi-tion Frères d’âme, la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs et l’Association d’Amitié Franco-Vietnamienne Comité Bordeaux-Gironde, organisent une journée d’hommage aux soldats des colonies enterrés dans les cimetières bordelais.

11h - Hommage solennel au Carré Militaire du Cimetière Bordeaux-Nord en présence des

autorités civiles, militaires et associations.

17h - Table Ronde : « Enjeux du souvenir et du partage de la mémoire des tirailleurs » au Musée d’Aquitaine avec Fran-çoise Vergès, Pascal Blanchard, Barcha Bauer, François Trieu, Babacar Sall, Nicolas Ong et Manuel Dias.

Pour le bureau de l’AAFV Comité Bordeaux-Gironde

Nicolas Ong

Organisée par l’UD-CGT Gironde et le Comité du Souvenir des fusillés de Souge.Le 21 septembre 1942, 70 patriotes militants, pour la plupart syndicalistes, furent lâchement assassinés par les nazis.17h. Lecture et échanges autour du livre «En finir avec les idées fausses propagées par l’extrême droite» de P. Yves Bulteau.18h. Cérémonie en l’honneur des fusillés.18h30. Pot de l’amitiéUD CGT 33 - Bourse du Travail - 44, crs Aristide-Briand

Sous la présidence de Georges Durou, résistant, déporté, pré-sident du Comité du souvenir des fusillés de Souge.

Organisée par l’association pour la mémoire des martyrs de l’aéro-nautique, créée il y a deux ans et

qui compte maintenant 290 ad-hérents, pour rappeler que l’aéro-nautique française doit beaucoup à tous ceux qui ont combattu pendant la deuxième guerre mon-diale, certains jusqu’au sacrifice de leur vie.

Journée d’hommageSoldats des coloniesSamedi 13 septembre, 11h, cimetière Bordeaux-Nord

gazette.fr

Fusillés de SougeCérémonie du 72e anniversaire de la fusilladeLundi 22 septembre, 17h, Bourse du Travail à Bordeaux

Martyrs de l’AéronautiqueHommage aux fusillés de la SNCASOSamedi 11 octobre, 17h, Sogerma Mérignac

Qui étaient-ils ?«Les 256 de Souge»Fusillés de 1940 à 1944

37e Hestejada de las artsDes Ormées à Uzeste !Voilà 37 ans que le festival d’Uzeste dure et perdure malgré tout !

S’il subsiste encore quelques inconnus, le travail collectif du Comité du souvenir des fusillés de Souge a permis de rédiger ces biographies en collectant l’état civil, et les archives, familiales, du comité, départementales, du ministère des Armées, et d’orga-nismes agréés qui à la Libération ont validé les actions de Résis-tance, permettant de pouvoir rédiger ces biographies.

Préface de Bernard Lachaise, pro-fesseur d’Histoire contemporaine à l’université Bx-Montaigne.

Disponible dès le 15 septembre en librairie ou à commander à :

Comité du Souvenir des fusillés de Souge - 44, crs Aristide-Briand 33000 Bordeaux

Chèques à l’ordre de : «Editions du Bord de l’Eau»

Editions Le Bord de l’Eau

25€50 exemplaires disponibles à la Fédération du PCF