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Aquitaine // Limousin // Poitou-Charentes Pour une DÉMOCRATIE CITOYENNE, pour la JUSTICE SOCIALE et l'ÉCOLOGIE, le 6 décembre, je vote Olivier DARTIGOLLES DÉMOCRATIE CITOYENNE, POUR LA JUSTICE SOCIALE ET L’ÉCOLOGIE plus que jamais, plus que jamais, Liste présentée par le Front de gauche (PCF, Ensemble, PG, République et socialisme), Limousin terre de gauche, l’ADS et le MRC. dartigolles2015.fr alpc2015.fr Jeudi 3 décembre 2015 - N° 2127 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX - Prix : 0,80 euro

Nouvelles N° 2127

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Nouvelles N° 2127 du 3 déc.

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Page 1: Nouvelles N° 2127

Aquitaine // Limousin // Poitou-Charentes

Pour une DÉMOCRATIE CITOYENNE, pour la JUSTICE SOCIALE

et l'ÉCOLOGIE,

le 6 décembre, je vote

Olivier DARTIGOLLES

DÉMOCRATIE CITOYENNE, POUR LA JUSTICE SOCIALE ET L’ÉCOLOGIE

plus que jamais,plus que jamais,

Liste présentée par le Front de gauche (PCF, Ensemble, PG, République et socialisme), Limousin terre de gauche, l’ADS et le MRC.

dartigolles2015.fr

alpc2015.fr

Jeudi 3 décembre 2015 - N° 2127 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX - Prix : 0,80 euro

Page 2: Nouvelles N° 2127

2 • Les Nouvelles 3 décembre 2015

ACTUALITÉ

La CGT, FSU et Solidaires ont décidé de maintenir le rassemblement du 2 décembre pour combattre la criminalisation de l’action syndicale, dont les salariés d’Air France font les frais mais aussi des agents EDF, ou les huit ex-Goodyear menacés d’une peine de prison. À Bordeaux, rendez vous était donné à 11h30 parvis des Droits de l’Homme.Dans sa déclaration du 18 novembre 2015, la CGT au travers de son CCN, a témoigné de son soutien et sa solidarité aux familles touchés par la tragé-die du 13 novembre. Elle salue à nouveau la mobilisation extraordinaire de l’ensemble des agents des services et entreprises publiques. Face à tous ceux qui veulent attaquer le principe de notre démocratie un renforcement de la sécurité des citoyens est nécessaire. Cependant l’état d’urgence sociale a sonné, les rendez-vous revendicatifs et mobilisations programmés doivent avoir lieu car le MEDEF ne fait pas de trêve dans les attaques contre le monde du travail, il ne peut y avoir de trêve dans l’action syndicale pour le progrès social. En Gironde, la journée d’action est portée en intersyndicale avec la FSU et Solidaires.Elle soutient tous les salariés criminalisés car ils ont manifesté pour défendre leur emploi comme ceux d’Air France, licenciés pour avoir manifesté et déchiré deux chemises alors que la Direction a le projet de supprimer 2 900 emplois ! Les inégalités, la pauvreté, le manque de perspectives données aux Girondins, aux Français, sont depuis des années ce qui divise, fracture notre vivre ensemble. Toutes les richesses créées par le travail des salariés vont dans la poche des actionnaires au détriment des salaires, de l’industrie, des services publics. La liberté syndicale est un rempart pour les salarié-e-s pour qu’ils puissent exprimer leurs revendications immédiates et œuvrer à la transformation socialeLa CGT appelle tous les salariés à être offensifs sur leurs revendications et les luttes afin de construire un monde de paix et de justice sociale car la misère est un terreau pour le terrorisme, le fanatisme et le communautarisme !

Samedi 5 décembre à 15 h, place de la Victoire à Bordeaux, une mani-festation est organisée contre le chômage, la précarité et pour la justice sociale à l’appel de : AC! Gironde, Femmes Égalité Comité Flora Tristan, Pavé Brûlant, CGT, CGT Éduc’Action 33, FSU, Solidaires 33, Ensemble 33, JC 33, JEBA, NPA33, PCF 33, PG 33, RPS.Dans un communiqué commun, ils dénoncent les profiteurs de tout poil, patrons, financiers, banquiers.Avec l’ANI, le CICE (crédit d’impôt sans la moindre contrepartie pour les patrons) et maintenant les lois Macron, le gouvernement a fait un choix politique cynique : au nom de la « compétitivité » et de la « lutte contre le chômage », ce sont en fait des cadeaux par milliards au patronat et aux plus riches. Le budget 2016 qui vient d’être voté prévoit ainsi 9 milliards de baisse de cotisations pour les entreprises. L’effet cumulé du CICE et du Pacte de responsabilité atteindra ainsi 33 milliards d’euros en 2016 !Ce que nous devons préparer est une riposte à la hauteur des attaques. Avec officiellement plus de cinq millions de chômeurs, les raisons de manifester sa colère ne manquent pas.La prochaine « négociation » de la convention assurance chômage annoncée pour mi-janvier concerne, directement ou non, tous les salariées de ce pays. La précédente a été annulée suite à la mobilisation des intermittents, des précaires et des chômeurs. Nous voulons gagner des droits et faire appliquer les droits existants pour refuser la précarité et nous appelons à s’organiser pour cela. Un emploi c’est un droit – Un revenu c’est un dû ! Revalorisation immédiate de tous les revenus des chômeurs et précaires ! Garanti d’un revenu décent et personnel, avec comme référence le SMIC mensuel et la continuité des droits sociaux ! Libre choix de son emploi et de sa formation ! Soyons nombreux : Samedi 5 décembre à BORDEAUX 15h place de la Victoire .

2 DÉCEMBRE

Pour les libertés syndicales et le progrès social

BORDEAUX, 5 DÉCEMBRE

Manifestation pour la justice sociale, contre le chômage et la précarité

COP21

Chaîne humaine à Bordeaux, le 29/11/15

BORDEAUX MÉTROPOLE

Renverser la logique

La société civile a déjoué les inter-dictions préfectorales de manifes-ter, découlant de l’état d’urgence, en créant des chaînes humaines, partout en France. D’après l’ONG Avaaz, 2 300 marches dans le monde auraient rassemblé 570 000 mani-festants. Les jours précédents des actions de « sécurité » ont visé des militants écologistes. 130 orga-nisations dénoncent un « déni de démocratie ».

À Bordeaux, de la place de la Victoire où ils avaient rendez-vous, les citoyens mobilisés pour le climat ont rejoint les quais en déambulant par la rue Ste de Catherine. Plutôt fiers de braver l’interdiction préfectorale prise dans le cadre de l’état d’urgence.Du miroir d’eau jusqu’au niveau des Quinconces, ils ont déployé une chaîne humaine pour proclamer « l’ état d’urgence climatique ». Beaucoup de jeunes, quelques zadistes des Landes, quelques slogans et drapeaux contre la guerre, pas mal de « changeons le système, pas le climat » et la banderole du Front de gauche « Si le climat était

une banque, il serait déjà sauvé », portée par des militants, élus et candidats.La détermination des citoyens à ne pas se laisser bâillonner en marge de la réunion de la COP 21 a été renforcée par l’annonce de l’annulation, les unes après les autres, des 40 marches qui avaient été prévues durant le week-end mais aussi de l’assignation à résidence de militants écologistes et de perquisi-tions de leurs domicile.Aux raisons de sécurité invoquées par les autorités, ont opposé un « déni de démocratie » les 130 organisations de la société civile (ONG, associations ou syndicats impliquées dans la Coalition climat 21). Elles dénoncent des abus allant bien au-delà de la seule interdic-tion de manifester. « Les restrictions aux libertés de réunion et de mouvement croissent depuis la mise en place de l’état d’urgence, explique la coalition dans un communiqué publié le 28 novembre. Des militants engagés dans des initiatives artistiques ou protestataires liées à la tenue de la COP21 à Paris sont directement visés. Au cours des dernières quarante-huit heures, des perquisitions musclées ont eu lieu dans des lieux de vie

et de travail collectif de la proche banlieue parisienne. » Des échos font par ailleurs état de perquisitions dans des squats d’artistes à Paris intra-muros.« Au moins 2 personnes sont assignées à résidence, reprend la Coalition climat 21 -24 assignations en tout, précise le minis-tère- d’autres sont interdites d’entrée en Île-de-France. Du matériel informatique ou photo/vidéo a été saisi sans explication. D’autres encore, au motif qu’elles ont dans le passé participé à des manifestations ou qu’elles sont membres de groupes estimés “radicaux”, font l’objet de perquisitions brutales et de confiscation de biens personnels. »Excessif ? Pire, dangereux, affirment les ONG. « Nous, organisations de la société civile sommes convaincues que nous ne parviendrons pas à endiguer le réchauffement climatique en renonçant à nos libertés et à nos droits fondamen-taux », insistent les membres de la Coa-lition climat 21. « Nous affirmons donc notre solidarité avec toutes les personnes, militants du climat ou non, victimes de ces abus manifestes de la situation d’état d’urgence, et demandons au gouverne-ment et au président de la République d’y mettre immédiatement un terme. »

Dans le cadre de la COP 21, les élus du groupe communiste soutiennent les initiatives de la métropole, mais insistent sur la nécessité d’investir beaucoup d’argent public dans les déplacements, notamment le ferro-viaire, le logement, les déchets, ainsi que les inondations.

Tout en approuvant les pistes multiples à explorer autour du co-voiturage, des modes doux, ils ont voté pour le lance-ment d’une étude sur le ferroviaire, en appelant à une grande ambition : « La colonne vertébrale des transports doit redevenir le train, comme dans la pre-mière moitié du 20e siècle, en améliorant l’existant mais aussi en réfléchissant dès aujourd’hui aux investissements lourds et nécessaires pour répondre aux besoins de nos populations. »Cette urgence exige de « rompre avec les logiques austéritaires dans lesquelles on nous enferme » car « pour répondre au défi climatique, il faudra beaucoup d’argent public ». À l’échelle du pays « il s’agit d’investir 10 milliards d’euros par an », précisent-ils.

Sortir du pacte européen de stabilité

Les élus communistes estiment que de très forts investissements sont indispen-sables « pour assurer la nouvellecompé-tence « inondation », le développement du transport en commun, tout comme la construction et la rénovation thermique de logements, ainsi que le cap à franchir pour devenir une agglomération «zéro» déchets ».Pour eux, cette « politique appropriée aux enjeux du climat », nécessite de « ne pas rester enfermé dans les critères européens du pacte de stabilité » à moins de « se bercer d’illusions ». Le groupe assume sa position par rap-port aux élus qui « s’effraient d’une dette que nous allons laisser à nos enfants », y opposant le danger « d’une dette écologique » qui est « un fardeau pour les générations à venir ».« Qu’allons-nous leur laisser si demain nous ne sommes pas en capacité de faire face aux investissements nécessaires pour répondre au défi climatique ? Une pla-nète avec +3°, et tous les drames humains que cette situation engendrera ? » inter-rogent-ils. Et ils pointent de nouveau « l’argent du CICE » et « une vraie réforme fiscale qui s’attaque aux milliards de dividendes ver-

sés » comme moyens de « répondre aux urgences écologiques et sociales », appelant à « un vrai renversement de logique ».En conclusion, le groupe a regretté que « le préfet ait interdit le rassemblement des ONG dans le cadre de la COP 21 », ajoutant : « Les barbares qui ont commis les attentats attaquent partout l’égalité, la démocratie, la liberté. En faisant moins de liberté et de démocratie nous y répon-dons de la mauvaise manière. Manifester est un droit fondamental de notre vie citoyenne, de la démocratie. »Les élus communistes ont manifesté le 29/11.

Après l’annulation des grandes marches pour le climat, le Sommet citoyen pour le climat reste le seul espace de respiration de la société civile engagée et mobilisée pour proposer des solutions alternatives au dérèglement climatique.

À Montreuil, ces 5 et 6 décembre, « ce sont plusieurs milliers de citoyens du monde qui vont se réunir pour construire, en marge du sommet officiel réunissant les chefs d’Etat, des propositions pour que notre société se développe sur des bases conformes à l’ intérêt général, pour construire une société qui cesse d’épuiser les individus et la nature ».

Patrice Bessac, maire de Montreuil

En savoir plus :www.coalitionclimat21.org

4, 5 et 6 décembre

Sommet citoyen à Montreuil

COP21

Malgré l’état d’urgence, des réactions en chaîne des citoyens

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Les Nouvelles 3 décembre 2015 • 3

EditorialACTUALITÉ

L’avenir est à nous !

Dimanche 6 décembre, le seul événement au sortir des urnes sera le score de la liste « L’humain d’abord ! ». Et si le sondage de dimanche dernier (7 % pour le Front de gauche) donne du baume au cœur des militants, il ne doit pas faire relâcher nos efforts jusqu’au bout. Afin que le score de notre liste valide les idées audacieuses que nous portons avec Olivier Dartigolles depuis l’été : égalité des territoires, solidarité, transition énergétique, circuits courts, services publics, trains du quotidien, priorité à la jeunesse, démocratie, paix dans le monde…Oui, le score de notre liste pèsera sur le second tour et après.

Et il pèse déjà.

Car sinon, comment expliquer les basses ma-nœuvres de dernière minute, comme celle de Gattaz lundi. Le patron du MEDEF se livre à une misérable contribution pré électorale, à double détente : il qualifie d’extrême gauche le programme économique du FN et il dénigre les avancées sociales acquises en 1981 ! Tout cela sous les applaudissements de M. Valls.

Cette imposture et confusion des genres n’aura qu’un effet : faire monter encore le score des Le Pen !

Alors que dire à celles et ceux qui n’y croient plus ?

Après les attentats, en plein état d’urgence réduc-teur des libertés, qui, mieux que nous, incarne l’indispensable sursaut humaniste pour la Paix, le Vivre ensemble, l’Amour, comme l’a expliqué en réunion publique de Cenon, notre jeune candidate Bérivan Bal ?

En pleine COP21, qui, mieux que nous, incarne l’idée que le changement climatique est indisso-ciable du combat contre le capitalisme, comme l’indiquait le slogan de notre banderole lors de la marche dimanche sur les quais de Bordeaux : « si le climat était une banque, il serait déjà sauvé ».

Au moment où le chômage augmente encore, qui, mieux que nous, incarne la nécessité de passer du logiciel de l’austérité à celui d’une croissance retrouvée par les salaires, une fiscalité juste, le service public, les droits sociaux…

Au moment où l’extrême droite perce, se vautre sur la misère du peuple, qui, mieux que nous, incarne un rempart solide contre la haine, le racisme et la xénophobie ?

Au moment où la droite compte les points et attend sa revanche, en spéculant sur l’irréversibilité de l’austérité, qui, mieux que nous, incarne l’opposi-tion claire au retour des Sarkozy, Le Maire, Fillon, Juppé ?

Au moment où le PS renonce au changement de société, se couche devant le Medef et Bruxelles, qui, mieux que nous, incarne la Gauche, ses com-bats, ses valeurs… et, comme disait St Just, l’idée que « le Bonheur est toujours une idée neuve en Europe » ?

Il nous reste quelques heures encore pour convaincre.

L’avenir est à nous !

Vincent MaurinMembre du conseil

départemental du PCF33

Olivier Dartigolles, entouré de Vincent Maurin (PCF), Laurence Pache (PG) et Brigitte Lopez (Ensemble !) et de candidat-es, ont accueilli Jean-Luc Mélenchon à Bègles, le 28 novembre, pour une conférence de presse au bar Le Poulailler de Fred.

« En plus du dirigeant politique que l’on connaît, c’est aussi un ami » précisera Olivier Dartigolles, « et une parole forte, dans des moments si tourmentés après les attentats, où nous avons besoin de discernement, d’analyse et de solutions d’avenir, pour la paix, pour la République, pour la démocratie. »

J.Luc Mélenchon, venu encourager la campagne d’Olivier avec la liste régionale du Front de gauche en ALPC, estime qu’ils ont « fait du bon travail », dans un contexte difficile. Car il s’agit de « faire saisir les enjeux

de ces nouvelles régions », lesquelles n’ont « guère de sens sur le plan des intérêts communs » avec un découpage « imposé à la France par la Commis-sion européenne avec l’assentiment du président et de ses amis ».

Olivier Dartigolles dit ressentir « sur le terrain » la progression de la liste du Front de Gauche annoncée par le sondage BVA : « Notre campagne de rassemblement face à l’austérité est sérieuse, et sur les propositions de solu-tions pour la grande région, elle porte ses fruits » assure-t-il.

J.Luc Mélenchon souligne le carac-tère fort des têtes de liste, celui d’Oli-vier comme celui de Laurence Pache, « une vertu à notre époque » selon lui. Pour que « les Conseils régionaux ne deviennent pas de simples agences de communication, il y faut des élus qui défendront les intérêts des citoyens ».

Sur le contexte national et interna-tional, Jean-Luc Mélenchon met

d’abord les terroristes à leur place : « De lâches criminels de droit commun, la religion n’a rien à voir là-dedans. » Il souligne aussi la stupidité des mesures prises par l’exécutif sur une éventuelle déchéance de nationalité.

Il ne sera pas tendre sur la politique étrangère de la France au Moyen-Orient. Estimant que les responsables gouvernementaux « ont tout faux », il développe des solutions incontour-nables avec l’ONU « même si cette organisation ne nous satisfait pas, il n’y en a pas d’autre ». La première urgence : « Couper les sources de finan-cement de Daech » qui sont connues.

Il dit son désaccord sur l’interdiction des manifestations publiques dans le cadre de l’état d’urgence, précisant « seulement lorsqu’elles sont sociales ». Une façon d’encourager les rassem-blements des citoyens en marche pour le climat, conscients aussi de la nécessité de changer le système capitaliste.

Olivier Dartigolles, Front de gauche, Françoise Coutant, EELV, Alain Rousset, PS, président sor-tant de la région Aquitaine, Vir-ginie Calmels, Les républicains et Jacques Colombier, FN étaient invités, en tant que têtes de liste, de la radio France Bleu pour un débat dans le cadre de la campagne pour les élections régionales (pour réécouter, vidéo sur francebleu.fr).

Les candidats ont été interrogés sur leur état d’esprit à 6 jours du premier tour et après la publication d’un récent sondage BVA (ci-dessous). Puis ont été abordées les questions du territoire, l’emploi, la formation, la route et le rail.

Jacques Colombier qui s’est dit très

satisfait du contexte provoqué par les attentats, ne s’est pas distingué par ses propositions, sorti de la limitation de l’immigration et de la préférence régionale, ça tourne en rond. Et lorsqu’il se sent un peu juste sur les propositions, le candidat FN reprend les propositions du Front de gauche.

Alain Rousset a tourné en boucle sur son bilan de la région Aquitaine et sur la « méconnaissance de Madame Calmels d’un budget de région ». Il faut dire que de budget, la candi-date en parle beaucoup, comme elle parle beaucoup d’économie, de réduire le nombre de fonctionnaires (elle appelle ça gérer les « ressources humaines »), d’entreprenariat, de « faire mieux avec moins »… Bref elle est de droite, aucun doute là-dessus.

« Vous êtes envoutées par Margaret

Tatcher, il vous faudrait une séance d’exorcisme », lui dit avec amusement Olivier Dartigolles. Et plus sérieuse-ment, il ajoute : « Vous voulez faire avec moins de ces hommes et femmes qui travaillent pour le service public. Moi je veux qu’on maintienne tous les postes car, par la nature même de leur action quotidienne, ils font le vivre ensemble, le bien commun dont nous avons tant besoin en ces moments difficiles ».

Sondage

Celui-ci pointe un recul de 10 points pour le PS au premier tour avec 26 % d’intentions de vote, devancé par la droite à 32 % (+2) alors que le FN, avec 22 %, enregistre une progres-sion moins forte que dans d’autres régions (+2). Quatrième force en pré-sence, le Front de gauche progresse de 2 points pour atteindre 7 %.

JEAN-LUC MÉLENCHON EN GIRONDE

Des élus pour défendre les intérêts des citoyens

RÉGIONALES

Débat France Bleu

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4 • Les Nouvelles 3 décembre 2015

ACTUALITÉ

BORDEAUX

Les animateurs ne lâchent rien

Une cinquantaine d’animateurs, quelques parents, l’Union dépar-tementale CGT et le Collectif des métiers de l’animation étaient réunis devant l’hôtel de ville de Bordeaux, mercredi 25 novembre à 14h, pour protester contre la baisse des taux d’encadrement dans les centres d’animation et de loisirs.

Les salariés du champ de l’animation socioculturelle de Bordeaux, à l’appel de la CGT, réunis en assemblée géné-rale le 28 octobre 2015 à la Bourse du Travail, ont décidé de lancer un mouvement de grève afin que les taux d’encadrement des enfants restent ce qu’ils sont. Cette journée était initialement prévue par la ville de Bordeaux comme une manifestation festive autour des droits de l’enfant et a été annulée suite aux attentats du 13 novembre 2015. Les animateurs mobilisés ont décidé de maintenir cette date et d’inviter les parents à les rejoindre, avec des tracts distribués dans les écoles. L’après-midi, des animations avaient été prévues pour les enfants, elles n’ont pas pu se tenir faute de météo clémente.

Un décret de novembre 2014 a annon-cé la baisse du taux d’encadrement des enfants en offrant la possibilité de faire passer les temps de loisirs et d’anima-tion des mercredis après-midi en temps

périscolaire, au bon vouloir des maires. « C’est l’association des maires de France qui a demandé ce décret, explique Ben. On nous dit que c’est une conséquence de l’aménagement des rythmes scolaires mais la seule raison est économique. Pour faire des économies, on tape sur l’enfance, on nivelle par le bas. »Ben est animateur socio-culturel, depuis 2004, pour l’Association des centres d’animation des quartiers de Bordeaux qui compte, à elle seule, plus de 300 salariés. Il travaille à temps plein sur Argonne/Nansouty/Saint-Genès. Il explique que sur la tranche des 3-5 ans, un animateur avait en charge 8 enfants, avec le décret il pourrait en avoir14. Pour la tranche des 6-12 ans, cela pourrait passer de 12 à 18.« Quand nous avons commencé le mou-vement, nous ne savions pas quelle déci-sion prendrait la ville de Bordeaux. En juin, elle a décidé d’augmenter de deux le nombre d’enfants par animateur. Si un centre était agréé pour 48 enfants de 6 à 12 ans avec 4 animateurs, il pourra en accueillir désormais 56. C’est de toute façon une baisse de l’encadrement, qui pose des problèmes de sécurité, par exemple pour les sorties en tram. C’est plus compliqué aussi de travailler le lien social, les projets. C’est pourtant ça notre métier. On nous a demandé de nous professionnaliser et aujourd’hui on va nous demander de faire du gardiennage ! Notre métier est un métier de valeurs, d’accueil, d’écoute, de citoyenneté, de prévention, d’orientation. Les familles nous confient leurs enfants parfois dès 3 ans, il arrive que nous les suivions jusqu’en fin de collège. Nous jouons un rôle important pour le lien social, le lien entre parents et les enfants, le lien avec l’école… Là où je travaille, nous avons une programmation culturelle à l’année, c’est important, cela permet aux enfants de s’ouvrir, de voir autre chose, parfois de se découvrir une passion ou simplement d’ être citoyen. Aller au TNBA, ce n’est pas donné à tout le monde et si nous arrivons à

y emmener des enfants peu habitués c’est parce qu’ il y a une relation de confiance. » Pour Fadela, maman d’un enfant de 10 ans inscrit depuis le CP dans un centre d’animation, « c’était et ça devrait toujours être un lieu d’épanouissement pour les enfants » mais baisser le taux d’encadrement, c’est baisser la qualité de l’intervention. « Les projets se cassent la gueule, les sorties sont annulées. Il faut que les parents s’emparent de cette mobili-sation car beaucoup des animateurs sont en situation de précarité, ils ne peuvent même pas discuter avec les parents, sur leur lieu de travail, des raisons de leur grève. Leur direction leur met la pression, s’excuse auprès des parents et leur pro-posent même des remboursements. C’est dégueulasse ! » Si Fadela ne décolère pas, c’est que les centres d’animation socio-culturelle ne sont pas les seuls budgets touchés. « Les Atsem, dans les écoles, sont moins nombreuses, elle n’arrivent plus à gérer les problèmes de violence, quand il y en a, le midi. La Maison soleil est un lieu de socialisation pour les enfants qui regroupent des professionnels de nom-breuses spécialités ayant lien à l’enfance. Ils ont supprimé des postes, c’est devenu une garderie, ça a perdu tout son sens. Si on ajoute à cela l’histoire des ZEP/ REP, on se rend compte qu’il y a une dégradation généralisée des conditions d’accueil des enfants, c’est pourtant plus important que de mettre des flics devant les écoles ! »Les animateurs entendent bien pour-suivre leur mouvement et en espère l’élargissement malgré la difficulté pour les salariés les plus précaires de se mettre en grève et la pression de certaines directions d’associations.

Christelle Danglot

Pour suivre le mouvement sur facebook, « Collectif de l’animation cdma »

Pour contacter le collectif : [email protected] sur chnage.org : mairie-de-bordeaux-contre-la-hausse-des-taux-d-encadrements-sur-la-commune-de-bordeaux

De nombreux départements font de plus en plus d’écono-mies sur les postes d’éducateurs de rue. Un choix pénali-sant à l’heure où beaucoup dénoncent le délitement de la relation à l’autre.

La santé, la lutte contre la toxicomanie, le décrochage scolaire, l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, le soutien aux parents, les «  éducs de rue  » interviennent tout azimut et savent être très réactifs. « De véritable caméléons, des généralistes de l’accompagnement », selon la sociologue Véronique le Goaziou, auteure d’un ouvrage sur la question à paraître début décembre. «  Les éducateurs de rue sont là où leur public est et c’est fonda-mental, explique-t-elle. Mais par leur discrétion, ils ne disent pas ce qu’ils font et ça ne se voit pas.  » Et cela, ils le payent cher. Pire, on les juge même inutiles.

Initialement compétence de l’État, la prévention spécialisée est gérée par les départements depuis la loi de décentralisation de 1986 et dans le cadre de la protection de l’Enfance. Dans la Drôme, par exemple, les crédits ont été divisés par deux cette année. Le Loiret, la Drôme, le Var, les Alpes-Maritimes, la Seine-Maritime, les Charentes, le Gard, Paris, le Maine-et-Loire, l’Eure-et-Loir, le Bas-Rhin… baissent voire suppriment les subventions à la prévention spécialisée. Et la liste ne cesse de s’allonger.

De telles attaques contre un secteur où les éducateurs sont de véritables experts d’un territoire en termes de prévention de la délinquance sont inadmissibles. Les éducateurs le disent, là où ils ne peuvent plus intervenir, d’autres associations prennent le relais et diffusent un discours religieux.

À l’heure où certains dirigeants politiques versent des larmes de crocodile sur le délitement du lien social, ces travailleurs de l’ombre seront-ils entendus ?

Éditorial de Maud Vergnol, l’Humanité du mercredi 2 décembre.

Aujourd’hui, le mouvement social reprend ses droits, en dépit des manœuvres cyniques de l’exécutif. Les salariés d’Air France sont en grève et des rassemblements sont organisés pour soutenir les militants de la CGT accusés d’avoir pris part à l’épisode de la chemise arrachée. Virés avant d’être jugés, ils sont convoqués aujourd’hui au tribunal de Bobigny, où un tout autre procès devrait s’ouvrir : celui de la violence patronale. Celle que l’on ne filme pas, qui n’a pas besoin d’éclats de voix ou de gestes irréfléchis pour décider autour d’un bureau du licenciement de 3 000 personnes. Celle qu’on inflige en toute discrétion à des citoyens condamnés à la mort sociale, à ces salariés qui confient dans nos colonnes qu’à force de taire leurs souffrances, ils tombent malades du travail.

Gêné aux entournures, l’exécutif aurait bien aimé enterrer le dossier Air France, devenu le miroir d’un quinquennat de trahi-sons envers le monde du travail. À l’heure où le président de la République appelle le peuple à se rassembler derrière la devise républicaine, la criminalisation de ces syndicalistes n’en apparaît que plus indécente. L’exécutif se grandirait à demander la levée des poursuites judiciaires. Malheureusement, nulle surprise n’est à attendre du côté de Manuel Valls, qui, de coups de menton en coups de matraque, n’a jamais caché « applaudir plus facilement le Tigre que le fondateur de l’Humanité ».Quant à Pierre Gattaz, et ses comparaisons bas du front entre le projet du FN et celui du programme commun de 1981, nous lui conseillons d’observer ce qui va se passer aujourd’hui. Car l’affaire Air France est un aussi un révélateur de l’escroquerie sociale du FN.

Marine Le Pen, en bon caniche du patronat, avait été la première à aboyer contre les syndicalistes de la CGT, se félicitant de leur arrestation spectaculaire. Alors non, Monsieur Gattaz, « Mélen-chon-Le Pen », ce n’est pas le même combat. Aujourd’hui encore, ils ne seront pas du même côté de la barrière.

PENDANT CE TEMPS-LÀ…

La prévention spécialisée est sabrée

CAPITAL / TRAVAIL

Du bon côté de la barrière

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Les Nouvelles 3 décembre 2015 • 5

RÉGIONALES

“Une université de qualité n’est pas possible sans de bonnes conditions d’études pour tous et des emplois stables et rémunérateurs pour les chercheurs !

”Adrien RayssacPG, étudiant

Vincent Maurindirecteur d’école PCF, tête de liste Gironde

“Région et Métropole sont des « monstres territoriaux » ! La concentration des moyens financiers et des pouvoirs, le mépris de l’échelon communal, l’éloignement des citoyens des décideurs aggravent les inégalités entre territoires, portent les germes de la concurrence et détruisent les solidarités !»

Framboise Thimonierintermittente du spectacle

“La région Limousin-Aquitaine-Poitou-Charentes doit développer les actions artistiques et culturelles sur ce vaste territoire tout en maintenant celles déjà existences. Pourquoi  ? Pour tirer vers le haut l’Humain, pour créer des liens entre des secteurs qui a priori n’ont rien à voir ensemble !

“Face à la course au productivisme et à la rentabilité, portée par la grande distribution et le négoce, qui tire les prix vers le bas, détruit la terre et les paysans, nous voulons une Région qui prenne le parti d’une agriculture familiale et paysanne !

”Stéphane DenoyellePCF, maire de St-Pierre-d’Aurillac

“L’enjeu régional de santé doit se traduire par une égalité d’accès aux soins, d’accès à la prévention et cela dans la proximité, en réponse aux besoins des populations. Nous voulons un système de santé public, solidaire, accessible à toutes et à tous !

”Maryse MontangonPCF, personnel de la santé

Christine BoronatPG, militante associative de défense de l’environnement et d’un mouvement altermondialiste

“Priorité à l’enseignement public agricole, pas de financement pour les établissements privés, au-delà de ce que la loi impose aujourd’hui. Priorité à l’enseignement professionnel dans le cadre des lycées professionnels publics. Halte à la dérive de l’apprentissage à la merci du patronat !

Vincent Boivinet PCF, salarié PME

“Il faut conditionner l’aide publique aux entreprises avec de vrais critères économiques, sociaux et environnementaux, et suivre l’utilisation de l’argent, et si cet argent n’est pas utilisé comme il devrait l’être, il faudra exiger son remboursement !

“Luttes écologiques, luttes sociales, même combat ! Des énergies renouvelables à l’agro-écologie, en passant par la biodiversité, la gestion de l’eau ou celle des déchets, reprenons la main, arrêtons la fuite en avant !

”Soazic Le LannEnsemble ! syndicaliste - militante écologiste

“Nos luttes contre la précarité et pour l’égalité salariale hommes/femmes, contre les violences, pour l’éducation à l’égalité filles-garçons, ouvrent la voie à plus de justice et d’épanouissement pour tous et toutes !

”Laurence LabordeEnsemble ! professeure des écoles- Syndicaliste. Militante féministe

“Nous avons besoin d’un service public ferroviaire de qualité pour répondre aux besoins de déplacements des habitants et de marchandise. La région et la SNCF doivent y mettre les moyens financiers et humains !

”Olivier Sorce PCF, cheminot

“Les LGV ce sont des trains pour quelques privilégiés, au détriment des trains pour tous. Nous voulons un aménagement écologiquement soutenable des territoires avec et pour les citoyens !

”Annie DescotEnsemble ! militante de l’écologie solidaire et citoyenne

“Rien ne justifie le chômage et la précarité sauf les rentes des actionnaires. Mobilisation avec le Front de Gauche, les syndicats et les associations en défense de l’emploi pour tous et toutes !

”Philippe RouzéEnsemble ! conseiller municipal, demandeur d’emploi

Nabil ENNAJHIsalarié du commerce

“L’urgence ce n’est pas de nous retirer les dimanches en famille, c’est d’augmenter nos salaires !

“Soutien aux peuples opprimés et à leur souveraineté. Reconstruire la confiance dans une société plus juste et plus égalitaire, mixte et diversifiée !

”Berivan Balmilitante pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

“Notre projet : être utile à la convergence des initiatives citoyennes. Se rassembler, fédérer nos luttes, partager nos rêves, retrouver l’espoir, et contre l’austérité construire une alternative sociale, écologique, démocratique : ensemble, c’est possible !

”Brigite LopezEnsemble ! Militante associative des Droits et des Libertés

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6 • Les Nouvelles 3 décembre 2015

RÉGIONALES

Vous êtes maire d’une commune rurale. Quelles seront les consé-quences de la loi NOTRe sur votre territoire ?

Stéphane Denoyelle. La plus grosse incidence est la restructuration de l’échelon intercommunal avec la création, imposée par la volonté du préfet, d’une intercommunalité englobant la communauté de com-mune des Coteaux macariens et celle du Sud Gironde, elle-même déjà issue d’une fusion sous Sarkozy qui n’a pas eu le temps d’être digérée.

Dès 2017, nous allons nous retrouver dans une Cdc de 40 000 habitants, avec plus de 40 communes et 50 kilomètres d’une extrémité à l’autre.

Cette nouvelle communauté se construit, pour l’immense majo-rité, sans concertation des élus, des maires, sauf quelques membres des bureaux des Cdc, et encore moins des populations qui sont privées d’information et donc de toute capacité d’intervenir.

Cela pose une vraie question de démocratie et de citoyenneté.

Plus ces communautés de com-munes grossissent, plus elles ob-tiennent de compétences dans les politiques publiques qui agissent sur la vie quotidienne des gens. Ce sont des questions très importantes car les communautés de communes qui sont amenées à fusionner n’ont pas les mêmes politiques publiques, il va donc falloir harmoniser. Est-ce qu’on va le faire par le haut, en répondant aux besoins sur les ques-tions de l’enfance, des personnes âgées, du transport, du développe-ment économique, ou est-ce qu’on va répondre aux exigences de ce qu’ils appellent la « rationalisation des dépenses », c’est-à-dire une réduc-tion des services au public ? C’est ça l’enjeu. Il faut que les citoyens s’en mêlent.

On se trouve dans une opposition entre des notables locaux qui veulent se fonder des baronnies et ceux, comme les élus du Front de gauche, qui cherchent des outils pour ré-pondre aux besoins des populations.

Quelles conséquences sur l’égalité territoriale ?

SD. Le fond idéologique de cette loi NOTRe, c’est la mise en conformité de l’architecture institutionnelle

française aux règles européennes de compétitivité. Celles-ci reposent sur deux échelons : les métropoles qui concentrent les richesses et les grandes régions, au détriment des échelons historiques que sont la commune et le département.

Cette logique est malheureuse-ment intégrée par bon nombre d’élus locaux, socialistes comme de droite. Ici, en tout cas, dans le Sud Gironde, ils ont l’illusion que, face à l’hypertrophie de la Métropole, le salut pour les territoires ruraux passerait par la création d’une super intercommunauté qui permettrait de peser. Mais même si nous créons une seule structure pour tout le Sud Gironde qui regrouperait environ 100 000 habitants sur plus de 1 001 communes, face à une métropole qui compte, elle, plusieurs millions d’habitants et concentre toutes les richesses, le dialogue serait toujours déséquilibré.

La droite considère ce territoire comme l’arrière pays « utile » pour le développement de la puissance métropolitaine, au sein de la com-pétition européenne.

En Europe, cette stratégie de déve-loppement a été particulièrement poussée par la métropole de Mu-nich. Celle-ci va même jusqu’à salarier des paysans bavarois (son « arrière pays ») pour entretenir les paysages et assurer les ressources en eau. La métropole décide de qui a le droit d’y vivre, avec quelles res-sources, du type de développement abordé par le prisme de ce qui est bon pour la métropole.

C’est un choix de société.

Dans ce contexte, des élus Front de gauche, progressistes, ont-ils encore de la marge ? Que peuvent-ils apporter ?

SD. Nous, nous pensons que les populations ont besoin de plus d’État pour aménager le territoire et garantir l’équité. Le rôle de l’état est justement de rééquilibrer.

Il doit s’appuyer sur le département, la seule structure qui permette le dialogue et le travail entre la métro-pole et les territoires. Sinon, c’est un face-à-face dont tout le monde perçoit le déséquilibre. Si nous voulons que les territoires travaillent ensemble, il faut des régulateurs.

L’ADN de cette grande région, c’est sa capacité à rentrer dans la com-

pétition néolibérale européenne, voire mondiale. Là aussi, il s’agit de renforcer le développement de la métropole. Comme au judo, nous devons utiliser la force de l’adversaire. Nous devons gagner à ce que cette grande région, qui a une force de frappe incroyable, se mette au service de l’équilibre territorial pour satisfaire les besoins et le progrès démocratique, partout où c’est possible.

Actuellement, la région conditionne ses aides au territoire en grande partie en favorisant les projets de structures intercommunales de plus en plus grandes. La Région pourrait décider demain de soutenir des projets de territoire portés par une commune ou une association locale à partir du moment où ils ont une assise populaire, citoyenne. Or, sur les projets Leader (Union européenne), la Région a imposé un jury de sélection où siège le Medef à parité avec les élus. Qu’on associe les patrons à une place équilibrée, pourquoi pas, mais qu’on y associe aussi les salariés, les syndicats, les élus, les associations !

Plutôt que de porter les angoisses, il nous faut être offensifs pour prendre le contre-pied de cette nouvelle communauté de communes. Avec des moyens plus importants, peut-elle être un bien pour les services à la population ?

90 % des communes n’ont pas de CCAS. Ne pourrait-on pas créer un centre intercommunal de l’action sociale pour en faire un « bras armé » efficace sur les 40 communes.

Pour le développement du transport de proximité, avec la possibilité qu’offre une structure de plus de 100 000 habitants, ne pouvons-nous pas poser la question d’un versement des entreprises ?

Ne pouvons-nous pas poser la ques-tion du développement de nos gares, notamment sur la rive droite ?

Avec des élus progressistes et une population mobilisée, nous pouvons combattre les objectifs de régression de ces nouvelles communautés de communes, pour peu que l’on donne les informations, que l’on définisse les possibles. Nous pouvons faire bouger les lignes.

Propos recueillis par Christelle Danglot

Les initiatives de ce samedi 28 novembre auront marqué dans plusieurs lieux du département, une accélération de la campagne menée par les militants du Front de gauche. Autant d’occasions pour faire retentir les propositions de la liste conduite par Olivier Dartigolles et faire grandir la mobilisation.

Ils étaient une bonne soixantaine au centre Jean Lurcat à Bègles issus des assemblées citoyennes du département déterminés à consa-crer leur après-midi à débattre et échanger tant sur le contexte lourd d’incertitudes que sur les solutions à mettre en œuvre pour améliorer la vie quotidienne des populations.

Tour à tour ont été abordé : les enjeux territoriaux avec l’impact de la loi NOTRe sur les collectivités puis les questions économiques, après une présentation argumentée par Michel Foucade, membre du CESER, les choix nécessaires pour sortir de l’austérité et construire

une croissance porteuse d’emplois, respectueuse de l’environnement, économe en énergie et en ressources naturelles.

Ces objectifs devraient devenir, selon les intervenants, ceux de la future assemblée régionale, sans quoi le pays continuerait à s’enfoncer dans les difficultés.

Poussés par les questions précises des participants, les candidats pré-sents, Vincent MAURIN, Christine BORONNAT, Brigitte LOPEZ…, ont ainsi pu approfondir les proposi-tions qu’ils porteraient dans le futur hémicycle.

Cerise sur le gâteau, la visite de Jean-Luc MELENCHON, venu saluer l’assemblée pour lui délivrer un mes-sage de confiance et tracer quelques perspectives. Il a souligné que le 6 décembre au soir, au moment des résultats du premier tour, le score du Front de gauche sera regardé de près car il influera à n’en pas douter sur la dynamique de rassemblement et la capacité de résistance face à la droite et au Front national.

LOI NOTRe

Stéphane Denoyelle : « Nous pouvons prendre le contre-pied de leurs objectifs de régression »Interview de Stéphane Denoyelle, maire de St-Pierre d’Aurillac, candidat de la liste « L’humain d’abord !»

SYNTHÈSE DES ASSEMBLÉES CITOYENNES

Des propositions concrètes qui seront portées dans l’hémicyle

CENONPlus de 60 personnes ont participé à la rencontre publique de Cenon, le 27 novembre dernier. En présence de Vincent Maurin, Berivan Bal, Christophe Bagilet, Marithou Flipo et Gilbert Cadoz.

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Les Nouvelles 3 décembre 2015 • 7

40 personnes étaient rassemblées à Gradignan, mercredi 25 novembre, autour de Renaud Sebastiani, res-ponsable local du PCF, Georges Durou, résistant, Pierre Auzereau, élu de la ville, Anthony Semchaoui et Vincent Maurin, candidats com-munistes de la liste « L’humain d’abord !».

Après une introduction par Renaud Sebastiani sur les attentats, un vrai débat s’est engagé dans la salle sur les causes de la situation et sur l’avenir

qui peu à peu a amené la question des élections régionales. Un jeune com-muniste a exprimé ses craintes qu’avec cette réforme territoriale, les gens ne comprennent plus qui fait quoi, et que ce soit source d’inquiétudes pour eux. Vincent Maurin, tête de liste en Gironde, a donc expliqué la répartition des compétences entre région, dépar-tement. Il a aussi clarifié le fonction-nement du mode de scrutin. Il a, plus généralement, rappelé l’enjeu de cette élection et les axes de campagne de la liste présentée par le Front de gauche.

Un ouvrier de l’industrie s’est interrogé sur la façon d’intéresser les collègues. La défense des services publics, ce « patrimoine de ceux qui n’en ont pas », a été présenté comme le moyen le plus concret d’aborder l’enjeu de ce scrutin car cela concerne le quotidien : com-ment on se rend au travail ? Comment se nourrit le gamin au lycée ? Pierre Auzereau, élu de Gradignan, a fait partager son expérience de la bataille quotidienne pour expliquer aux gens ce qu’on peut faire localement pour défendre des services publics. Il a raconté comment la mobilisation a permis de conserver la permanence locale de la CPAM. Le débat a été très riche sur ces questions. Un enseignant en lycée agricole a également lancé le débat sur l’agro-écologie et les circuits courts.Vincent Maurin, en conclusion de cette réunion, a souligné l’importance de la mobilisation dans la dernière ligne droite pour atteindre un score à deux chiffres dimanche prochain.

RÉGIONALES

J’AGIS, JE SOUTIENS LES CANDIDAT-ES ET LES PROPOSITIONS DE LA LISTE FRONT DE GAUCHE

Les ressources financières des Partis politiques composants le Front de gauche sont transparentes. Votre don, aussi modeste soit-il, contribuera efficacement à la démocratie, à l’expression et la prise d’initiative du Front de gauche et des partis le composant. Cet ensemble sont les éléments majeurs pour continuer notre combat dans l’ambition d’une gauche forte et alternative.

Tout versement par chèque ouvre droit à une réduction fiscale de 66% du montant versé. (Chèque à l’ordre de Jean Claude Galan, mandataire financier d’Olivier Dartigolles ou de l’Association départementale de financement du parti communiste français (ADF 17, ADF 79, ADF 86, ADF 16, ADF 24, ADF 33, ADF 40, ADF 64, ADF 47, ADF 87, ADF 23, ADF 19).

Je signe l’appel à voter et soutiens les candidats du Front de gauche

Je souhaite participer à la campagne

Je soutiens financièrement la campagne, je verse : euros.

Le mardi 17 novembre était prévu, à Langon, un meeting avec les can-didats du Sud Gironde de la liste « L’humain d’abord ! », en présence de la tête de liste régionale, Olivier Dartigolles. Après les attentats du 13 novembre et la période de deuil national, les candidats et militants, élus, qui les soutiennent ont décidé de maintenir le rendez-vous pour échanger sur les événements du week-end et envisager les semaines à venir.

Olivier Dartigolles a évoqué « l’hor-reur » des événements du week-end, la « douleur » qui « ne s’efface pas avec la fin du deuil national » mais aussi la « détermination à trouver toutes les voies qui permettront d’endiguer ce fléau san-

guinaire qui a frappé Paris ».« Une des façons de ne pas donner raison aux terroristes, c’est évidemment de pour-suivre notre vie. Ouvrir les espaces de ren-contre, faire vivre la culture, l’échange, c’est en soi une forme de résistance et de lutte contre le terrorisme. La vie démo-cratique aussi doit reprendre ses droits. »« Nous devons reprendre notre débat démocratique pour parler des services publics utiles à la population, pour parler désenclavement des territoires, réduction des inégalités et développement écono-mique. Parce qu’affronter le terrorisme, c’est aussi endiguer la crise sociale, écono-mique et parfois identitaire qui traverse notre pays. »Au cours de cette soirée à laquelle assistait une cinquantaine de personnes,

on a beaucoup parlé de la nécessité de culture, d’éducation, de services publics sans lesquels il n’y a pas de sécurité possible, de la nécessité d’un projet de société même si pour combattre Daesh il faut aussi une réponse militaire. Les radicalismes se nourrissent (de Daesh au Front national) il faut aller à la rencontre des gens…« Au delà de la peur physique, s’exprime en ce moment la peur bien légitime de voir notre société déchirée », a repris en conclusion Sébastien Laborde, secré-taire départemental du PCF. « À aucun moment François Hollande n’a parlé de nécessaire progrès de société. Pourtant, ceux qui se sont fait sauter dans ces atten-tats sont tous d’ici, ce sont des produits de notre société ». « Sans angélisme, car nous avons besoin de sécurité, nous avons aussi besoin de dépasser la peur, de sortir, de se parler. Nous avons des choses à dire sur la politique qu’impliquent nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, sur les alliances internationales pour com-battre l’État islamique qui n’ont de sens que si l’objectif est la paix dans le grand Moyen-Orient. »« Il faut surtout être à l’ écoute mais nous avons un rôle à jouer pour élever la campagne au niveau des enjeux de civilisation. »

RÉUNION À LANGON

Dépasser la peur, sortir, se parler

GRADIGNAN

Comprendre, informer, mobiliser

Lors de la réunion de présenta-tion des candidats aux élections régionales vivant à Mérignac et au Haillan, le débat, riche, divers s’est engagé sur la place et le rôle des services publics, l’ouverture des magasins le dimanche.

D’emblée, un intervenant dans la salle s’inquiète de la sécurité dans les lieux publics comme le Pin Galant. Est-ce qu’on doit armer les vigiles ? Il convient de « travailler les conditions de l’ état d’urgence » répond Vincent Maurin, tête de liste aux régionales en Gironde. Il poursuit : « au Bataclan, il y avait des vigiles, ils ont été les premiers abattus ». Et de préciser : « il faut éradiquer la menace à la racine. Pourquoi certains conflits ne sont pas réglés, tels que Palestine/Israël ? Pourquoi déroule-t-

on le tapis rouge pour l’Arabie saoudite quand on connait son commerce ? On ne rétablit pas la démocratie et la paix par de nouvelles frappes aériennes. » Le débat s’anime sur les questions du travail du dimanche avec Nathalie Simon qui développe minutieuse-ment les conséquences sur la vie des femmes, des familles, les ruptures. Comment peut-on vivre dans une société qui brise les familles, les liens sociaux, qui divise et oppose les salariés ? Il faut replacer l’Humain au centre, ce que précise V. Maurin. « Avec le vote FdG – Parti Commu-niste, c’est faire vivre une République solidaire, unie, c’est faire vivre la Paix, redonner corps et toute leur place aux services publics. Donnons aux citoyens une haute idée de la gauche. »

Claude Mellier

MÉRIGNAC

Débat animé sur les services publics et l’ouverture des magasins le dimanche

Une semaine après les attentats et 2 jours après les arrestations de Saint-Denis, au cours de la réunion publique organisée à Libourne avec les candidats de la liste « L’humain d’abord ! », la quarantaine de parti-cipants présents a beaucoup échangé sur ces événements. Des questions de sécurité, de police de proximité, on est peu à peu venu à évoquer la place et le rôle des services publics, de leur financement, le rôle des collectivités territoriales et donc l’importance de ce scrutin régional. Constat a été fait que beaucoup de citoyens ne connaissent pas les compétences de la région. Alain Baché, conseiller régional com-

muniste sortant, en a donc dressé la liste en faisant le lien avec le quotidien. Beaucoup de questions ont été posées sur les transports. Le Tgv s’arrête 4 fois par jour à Libourne mais l’avenir n’est pas assuré et les TER cumulent retards, annulations, etc. Mais aussi sur la santé, l’hôpital qui rayonne sur un bassin de vie de 300 000 per-sonnes subit constamment des coupes budgétaires.La réunion s’est conclue par une collecte au drapeau qui a rapporté 55 euros. La JC a pu vendre des livres, badges, etc. Des tracts sur le ferro-viaire et le carnet de campagne ont été distribués aux participants.

LIBOURNE

Région et le quotidien

Les horaires de scrutin sont fixés comme suit :

de 8h à 20h : pour la commune de BORDEAUX,

de 8h à 19h : pour les communes de : Ambarès et Lagrave, Ambès, Artigues près Bordeaux, Bassens, Bègles, Beychac et Caillau, Blanquefort, Bouliac, Bruges, Canéjan, Carbon Blanc, Cenon, Cestas, Eysines, Floirac, Gradignan, Le Bous-cat, Le Haillan, Le Pian-Médoc, Le Taillan-Médoc, Lormont, Ludon-Médoc, Martignas sur Jalle, Mérignac, Montussan, Yvrac, Parempuyre, Pessac, St Jean d’Illac, St Loubès, St Aubin de Médoc, Ste Eulalie, St Louis de Montferrand, St Médard en Jalles, St Sulpice et Cameyrac, St Vincent de Paul, Talence, Villenave d’Ornon.

de 8h à 18h : pour toutes les autres communes du départe-ment de la Gironde.

ÉLECTIONS RÉGIONALES – 6 ET 13 DÉCEMBRE 2015

Horaires d’ouverture des bureaux de vote

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8 • Les Nouvelles 3 décembre 2015

AVIS DE CONSTITUTION

TRANSFERT DE SIEGE SOCIAL

Suite à l’ AG en date du 15/11/2015 il a été décidé de constituer une société dont les caractéristiques sont les sui-vantes :Forme : SCIDénomination : SCI B3Siège social : 19 rue Frédéric Bentayoux apt 4 33300 BordeauxObjet : L’acquisition par voie d’achat ou d’apport ou autrement, et la propriété de tous immeubles bâtis ou non bâtis.Durée : 99 ans Capital social : 21 000 € Parts sociales : 700 parts chacun à 10.00 € la partCession de parts sociales : les parts sociales sont librement cessibles.Gérants : Mme BENSALEM Fatima demeurant 19 rue Frédéric Bentayoux apt 4 33000 Bordeaux, Mme BENSA-LEM Zoubida demeurant 67 rue Etienne Richerand 69003 Lyon, Mr BENSALEM Kaddou demeurant 36 avenue Gam-betta 75020 Paris

Immatriculation au RCS de Bordeaux en cours

Pour avis,

FRIANDELICESEURL au capital de 7 500 €15 rue Simonde de Beauvoir

33130 BèglesSiret : 488 716 291 000 23

L’associé unique a décidé de transférer le siège social à l’adresse suivante :45 rue de la Justice33150 Cenon

Pour avis,

ANNONCES LÉGALES

RÉGIONALES

« Le ventre de papier »

Ton pays est magnifique, il recèle de trésors et s’apparente au paradis perdu un jour. Tout y pousse sans trop d’effort, le sous-sol riche de joyaux, le sol fertile, le climat idéal. Un tableau idyllique que mes aïeux ont d’abord convoité. Une flatterie de courte durée, un fleurtage stratégique. Par le sang de tes anciens, les miens ont ravagé, pillé, volé votre terre et votre culture. Vos richesses sont devenues nôtres, votre asservissement notre force. Les champs et les rivières ont repris leur nature sauvage, alors qu’en vous détruisant on pensait vous anéantir. Le voleur s’approprie la légitimité du bien volé, l’enfant casse le jouet pour qu’il ne soit l’objet d’aucun autre.

La France a apporté son code napoléonien, ses lois pour vous injustes, ses sanctions toujours plus grandes, quand depuis des millénaires vous nous fournissiez mathématiques, astrologie et méde-cine. Les contingents militaires vous ont parqués et affamés alors que vous réclamiez votre simple et légitime humanité.

Alors, après un siècle et demi d’asservissement, après votre décolonisation, une puis deux géné-rations ne suffisent pas à retrouver votre équilibre.

Mon pays est magnifique mais il ne me nourrit plus. Il regorge de richesses que je ne possède plus. Mes parents, ma famille, mon village comptent maintenant sur moi. Mon ventre les sauvera. Ma dignité intacte traversera cette mer centrale, pois-sonneuse et devenue assassine. La méditerranée, ce visa contre la famine.

La famille te porte une ultime fois vers ton mariage avec ce continent d’exploiteurs modernes. En ton sein, ton ventre deviendra ton nouveau passeport, tes enfants seront citoyens européens, mathéma-ticiens, astronautes, médecins. Tu leur raconteras ce sacrifice et n’oublieras pas d’où tu viens. Tu es notre dernière enfant, héritière voyageuse de notre identité berbère, vas, et ne te retournes plus, ma petite fille !

CHRONIQUE

par Jeanne R.M.

49 jours, carnets d’une

faiseuse d’anges par Jeanne R.M.

Disponible à la fédération de Gironde du PCF

15 rue furtado 33800 BORDEAUX

14€

Les dons sont limités à 7 500 € par personne

Les versements ouvrent un droit à déduction de 66% du don dans la limite de 20% des revenus nets imposables.

Ainsi, un don de 100 € permettra une réduction d’impôt de 66 €

Je verse ……………………………… € (ma remise d’impôt sera de 66% de ce montant)

Nom-Prénom ………………………………………………

Adresse ……………………………………………………

………………………………………………………………

Chèque à l’ordre de ADF PCF 33 Retournez à PCF - 15, rue Furtado - 33800 Bordeaux

SOUSCRIPTION ELECTIONS RÉGIONALES 2015

M. LAPEBIE René, SallesM. & Mme APATY Philippe, CadaujacSECTION CANTON DE LA BRÈDEM. DARROMAN Michel, VillenaveM. CAIGNARD Fabien, ArcachonM. ESCORNE Louis, Listrac MedocM. GAI Christian, YvracSECTION RIVE DROITEMme BERNARD Muriel, SallesMme BRUZAU Françoise, GradignanM. ONG Nicolas, EysinesCELLULE CANTON DE BRANNEMme AILLAUD Pierrette, BordeauxM. ANJONIOL J-Marie, MontussanM. LAVIE Jean, Bordeaux

Ils ont donné : 4 360€

Châteaux Lauduc et La Roche

Maison Grandeau à Tresses

La cellule du PCF de Bacalan met en vente une bouteille de vin rouge, blanc ou rosé avec l'ajout d'une étiquette personnalisée. Le dessin est détourné de l’œuvre de l’artiste constructiviste russe Aleksandr Rodchenko (1924). Révolutionnaire, il rompt avec les codes graphiques de l’époque et promeut une forme de propagande qui accompagnera les réalisations soviétiques de la première moitié du XXe siècle.Ici, il utilise pour la première fois la photographie et choisit le portrait de Lily Brik, militante de la révolution de 1905, soeur d’Elsa Triolet, compagne et égérie de l’écrivain Maïakovski.

*À boire en famille ou entre amis… avec modération… pour refaire le monde… sans modération !

SOUSCRIPTION RÉGIONALES

Vin de bordeaux

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected] nbso.frCommission paritaire de presse : 0113 C 85932

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