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LES JEUNES COMMUNISTES FONT LEUR NUMÉRO L E S J E U N E S P R E N N E N T LA P A R O L E Jeudi 28 juillet 2016 - N° 2161 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Nouvelles N° 2161

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Nouvelles N° 2161 du 28 juillet

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LES JEUNES COMMUNISTES

FONT LEUR NUMÉRO

LES JEU

NES P

RENNENT LA PAROLE

Jeudi 28 juillet 2016 - N° 2161 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

2 • Les Nouvelles 28 juillet 2016

LES JEUNES COMMUNISTES FONT LEUR NUMÉRO

En marge du mouvement social contre la loi travail, je cherchais quelques camarades à contacter afin de mieux connaitre les diffé-rents mouvements communistes. J’avais déjà adhéré aux idéaux communistes après m’être cherchée politiquement du coté anticapita-liste depuis un certain temps.

C’est lors de la première manifes-tation qu’un ami me proposa de rejoindre des membres de la JC alors présents pour m’informer au mieux sur ce mouvement politique. La rencontre était plaisante et surtout très enrichissante : l’enga-gement avec les peuples en lutte kurdes et palestiniens, les actions dans les lieux ruraux axés sur la culture et leur investissement pour l’égalité des sexes, etc.

Non seulement ces actions avaient retenu mon attention mais elles correspondaient aussi parfaitement avec mes idées. Je me suis donc ralliée à eux et j’ai tenté de suivre le programme de l’année déjà à moitié entamée. Depuis le peu

de temps entre mon engagement jusqu’à ce jour, la JC a entrepris un grand nombre de projets. Le premier auquel j’ai participé était le tremplin de la fête de l’Huma avec les resistants kurdes et sahraouis. Soirée qui fut d’une fort bonne ambiance avec d’excellents musi-ciens, et le témoignage impactant d’une jeune kurde sur les réalités de l’oppression dans son pays.

Ensuite ils m’ont invitée à l’émis-sion du vendredi soir sur la Clé des Ondes, radio que je conseille vivement : débats, actus, ques-tions de société, couronnée de musiques en tout genres, loin de ce qui se fait de nos jours. Outre les diverses manifestations contre la loi travail, réunions, etc, ma dernière expérience en date était celle de la fête de l’Huma Gironde où l’ambiance était chaleureuse et conviviale malgré la pluie inces-sante. Ces quelques mois ont été riches en actions et en expériences épanouissantes pour la formation de tout citoyen engagé.

TÉMOIGNAGE

Juliette s’engage

Lors de la fête de l’Humanité Gi-ronde, les jeunes communistes ont organisé un débat le samedi après-midi sur le thème du travail. Lors de celui-ci un public nombreux est venu à la rencontre des interve-nants pour parler de l’avenir de la jeunesse dans le monde compliqué de l’emploi. À la tribune Cyril du bureau national de l’UNEF, Léa de la coordination de l’UEC, Maud et Thomas pour la JC ont mis en avant les difficultés de la vie quotidienne pour les étudiants et les jeunes actifs pour trouver soit un stage, soit un emploi.

Comme a rappelé le représentant du syndicat des étudiants, l’emploi chez les étudiants est la première cause d’échec dans les études. Obliger les étudiants à travailler pour pouvoir manger tout en les obligeant à réviser leurs cours pour pouvoir réussir leur année n’est plus possible. C’est pourquoi une des propositions des jeunes commu-

nistes a été mise en avant, le salaire étudiant. Même si lors du débat avec le public, le nom de cette pro-position a été discuté, l’avis général était en sa faveur pour diminuer les inégalités entre étudiants.

En deuxième partie du débat, le combat des femmes dans le monde du travail a été abordé. La partie professionnelle et aussi personnelle ont été discutées comme le travail à la maison, en revenant de leur acti-vité professionnelle. Les inégalités de salaire entre les femmes et les hommes ont également été un sujet de discussion important.

Le débat a été long mais construc-tif. À nous de proposer des solu-tions pour un monde du travail accessible pour tous et se battre pour la mise en place d’un salaire étudiant.

Florian

FÊTE DE L’HUMA 33

Travail, études…inégalités

Justine Couronneau a 23 ans, vit à Bordeaux et est actuellement en formation à distance pour tra-vailler avec les animaux. À côté de cela, elle fait du baby-sitting tous les soirs de la semaine.

Depuis quand es-tu à la JC ? Comment as-tu adhéré ?

J’ai adhéré en janvier 2015, en premier lieu à l’UEC lorsque j’étais étudiante à la fac, puis à la JC peu de temps après. Arrivée à la fac, j’ai voulu m’engager politiquement, l’UEC était souvent présente et faisait campagne pour des causes qui m’intéressaient, comme le féminisme et le salaire étudiant. J’ai assisté à un débat et participé à des collages d’affiches, et de fil en aiguille, je suis devenu militante !

Quels sont les combats qui t’animent ?

Depuis la création du MJCF*, les jeunes se battent contre la préca-rité et le système capitaliste. On mène diverses luttes sur l’égalité pour tous et pour dépasser toutes les injustices que nous vivons au quotidien.

Personnellement, le combat qui m’animait au départ était notre campagne « Relève la tête » car je me retrouvais bien dedans. Elle consiste à sortir les jeunes de la précarité (étudiant-e-s à la fac ou

en formation, jeunes travailleurs). Nous sommes tous dans la même galère injuste et nous souhai-tons que chacun puisse pouvoir construire son avenir sereinement.

Sur la même idée nous souhaite-rions également que tous les jeunes aient accès à la culture, dans et en dehors de l’établissement où ils travaillent, car c’est, je pense, nécessaire à l’épanouissement de chacun. Pour cela, il faudrait une « carte jeune » accessible à tous et partout en France, qui permettrait de réelles réductions pour l’accès aux structures sportives, concerts, tous les musées, cinémas, biblio-thèques et événements sportifs.

Sinon en ce moment les combats qui m’animent sont ceux dont on parle beaucoup, comme la mobili-sation dans la rue, contre le projet de loi travail. Ces nombreuses manifestations démontrent le réel refus du peuple sur cette loi et ce qu’elle engendre pour les travail-leurs. Début juin a aussi eu lieu la marche des fiertés LGBT, car même si le mariage a été voté en 2013, leurs droits sont loin d’être acquis et l’homophobie est toujours très présente.

Pour terminer, les jeunes du MJCF tentent de combattre quotidienne-ment le racisme, les inégalités et la stigmatisation qu’énormément de gens subissent au quotidien, en parlant, renseignant et en infor-mant le maximum de jeunes afin que le mouvement avance et prenne

encore plus d’ampleur.

Que penses-tu des mouvements sociaux en ce moment ?

Je suis naturellement contre le pro-jet de la loi travail, j’ai été présente à de nombreuses manifestations au milieu de jeunes lycéens qui manifestaient souvent pour la première fois. Ces blocages, grèves et manifestations répétés montrent que le peuple et les syndicats ne renonceront pas et ne lâcheront rien et je les soutiens !

Pour le mouvement « Nuit Debout » je n’y ai pas assisté, bien qu’il ait duré des semaines à Bordeaux, mais je soutiens ces jeunes, politi-sés ou pas, qui défendent corps et âmes leurs droits. Ils ne se laissent pas faire, et font tout pour être entendus ! La grande majorité de ces jeunes sont pacifistes et ne souhaitent « que » le retrait de la loi travail ! Je noterai juste le compor-tement anormal, indigne et violent du gouvernement par moment, lors de manifestations, face à une infime partie de casseurs qu’il veut faire passer pour la majorité des jeunes de ce mouvement.

Entretien réalisé par Florian Prat, juin 2016

* Mouvement des Jeunes Communistes de France

INTERVIEW

Jeunes : pour les droits de tous !

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Je rejoins les jeunes communistes. Je reste en contact

Les Nouvelles 28 juillet 2016 • 3

LES JEUNES COMMUNISTES FONT LEUR NUMÉRO

L’Union des Étudiants Com-munistes, branche étudiante du MJCF, mène tout au long de l’an-née des actions sur les différents campus universitaires. Nous relayons les campagnes natio-nales auprès des étudiant·e·s et organisons des événements en accord avec les problématiques universitaires locales.

La principale campagne nationale que nous avons porté cette année est celle du salaire étudiant. Elle a pour objectif de sortir les jeunes de la précarité en versant à tous les étudiant-e-s un salaire grâce à la co-tisation. En dépit des fonds alloués à l’enseignement supérieur, un·e étudiant·e sur deux n’atteint pas la fin de son cursus universitaire, très souvent à cause de l’obligation de se salarier pour subvenir à ses besoins. Le salaire étudiant est d’autant plus justifié qu’il permettrait à la formation initiale d’échapper à des financements privés dépendants de la spéculation. Le matériel national que nous employons (aff iches, tracts, pétitions…) nous permet d’aller au contact des étudiant-e-s, de susciter chez elles-eux un ques-tionnement sur leurs conditions de vie, de travail et de les sensibiliser éventuellement à de futurs événe-ments.

Cela a été le cas quand nous avons organisé la Semaine du Féminisme. Cette semaine se déroule dans tous les secteurs universitaires et se compose essentiellement de conférences, débats, projections de films, de documentaires ou événements plus originaux qui sont à l’initiative des militant-e-s et sont en lien avec une thématique annuelle : cette année, « Femmes et Progrès ». À Bordeaux, nous avons ainsi organisé quatre événements répartis sur les différents sites. La semaine s’est ouverte par une confé-rence-débat présentée par Clé-ment Charpentier, intitulée « La gauche et la prostitution. L’aboli-tionnisme : une approche (vraiment) marxiste ? ». Elle s’est prolongée le jeudi soir par une soirée anti-sexiste au bar El Chuchumbe autour de la figure résistante de Máxima Acuña. Nous avons ensuite diffusé Mustang, un film turc de Deniz Gamze Ergüven. Puis la semaine s’est clôturée par une table-ronde/débat : « Voyager seule », une discussion autour des contraintes spécifiques qui s’exercent sur la baroudeuse solitaire et les moyens de les combattre, en partenariat

avec l’association Zellidja. Ces divers événements nous ont per-mis de rencontrer des étudiant·e·s sensibilisé-e-s au combat féministe que nous n’avions pas forcément pu aborder auparavant et de consacrer de réels temps à la discussion, au débat et à la réflexion autour de cette lutte essentielle.

En temps normal, succède à la Semaine du Féminisme, la Semaine nationale de la Pensée Marxiste qui doit se dérouler courant avril. En raison de la mobilisation contre la loi « travail » et de la forte présence des étudiant-e-s et de l’UEC dès ses débuts, nous n’avons pas pu l’organiser. En effet, tou-te-s nos militant-e-s ont activement parti-cipé aux mobilisations organisées sur leurs campus et l’UEC s’est impliquée dans le regroupement des organisations étudiantes sou-tenant la mobilisation jeune et citoyenne pour que celle-ci perdure et s’amplifie.

Toujours dans le combat contre toutes formes de discrimination, nous avons récemment participé à la Marche des Fiertés du 4 juin à Bordeaux. Il était important pour nous de prendre part à cet événe-ment majeur qui vise à sensibiliser la population à la lutte contre la transphobie et homophobie. En effet, nous pensons que cette ques-tion n’est pas assez présente au sein des combats et débats progressistes de nos organisations. Si la lutte anti-raciste et anti-fasciste y est bien ancrée, si la lutte féministe tend à émerger, cette première reste toutefois trop marginale. Il est grand temps que les communistes posent une ligne progressiste et mènent une bataille tant intel-lectuelle que de terrain contre les discriminations à l’encontre des lesbiennes, gays, bisexuels, trans-genres et inter-sexes.

L’année universitaire étant termi-née, nous allons aller à la rencontre des futur-e-s étudiant-e-s au mo-ment de leur inscription pour pré-senter l’UEC et les inviter à nous rencontrer à la rentrée et y compris participer dès nos événements de l’été. Ils pourront par exemple nous retrouver le 9 juillet au match de foot organisé par l’UV de Talence des Jeunes Communistes, en soli-darité avec les peuples en lutte ou encore à la Fête de l’Huma du 9 au 11 septembre prochain.

Anaelle

Mickael Campobasso, 22 ans, vient de prendre la responsabilité de la vie financière au sein du Mouve-

ment des Jeunes communistes en Gironde.

Après un bac littéraire suivi de trois années de formation musicale, il ter-mine maintenant son année de service civique à la mairie de Bordeaux dans les secteurs social et environnemental.

En 2012, il s’intéresse à la campagne avec le Front de gauche. Lors des manifestations contre l’institution-nalisation de l’état d’urgence, c’est par un ami qu’il rencontre les Jeunes com-munistes et adhère au mouvement avec lequel il poursuit son engagement dans les mobilisations contre la loi Travail, contre la précarité.

Au plan personnel comme profession-

nel, Mickael a un grand intérêt pour les questions écologiques. Dans un contexte où ces enjeux lui semblent fondamentaux, il estime que les com-munistes ont les réponses adéquates pour construire des alternatives justes au capitalisme. Il explique sa grande sensibilité aux questions sociales telles que la lutte des classes et l’immigra-tion, en particulier par l’histoire de ses grands-parents, communistes, immigrés italiens, et par son grand-père qui travaillait dans les mines. «À travers tout ce qu’ils m’ont raconté, sur le travail très dur, l’exploitation, mais aussi la solidarité, ils m’ont transmis des valeurs.»

C.T.

Elle se déroulait à Bordeaux le 4 juin 2016, regroupant des per-sonnes défilant derrière la bande-role « Trans : une identité pour une vraie citoyenneté. ». Homosexuel-le-s, bisexuel-le-s, hétérosexuel-le-s, personnes trans, personnes queer étaient réuni·e·s et défilaient ensemble pour rendre visible la pluralité d’orientations sexuelles, de genres… Certains conçoivent la Marche des fiertés comme un lieu de revendications, d’autres comme un instant de visibilité ou encore en souvenir de luttes sociales passées. Mais une chose est sûre : durant quelques heures, au milieu de cette foule humaine, tu es toi. La tolérance, le respect et la joie d’être ce que l’on est, se font ressentir.

Cette année, si nous nous tour-nions en direction du milieu de cortège nous pouvions aper-cevoir un drapeau rouge avec le logo CGT ; lorsque l’on se rapprochait, on pouvait obser-ver deux types d’autocollants collés sur les vestes, tee-shirts, des camarades : CGT et UEC. L’autre drapeau « syndical » que nous apercevions était celui de l’UNÉF. Tout d’abord, la présence des syndicats majo-ritaires révèle qu’il existe bien une discrimination au travail des personnes LGBTIQ, par manque de droits parfois, par discrimination à l’embauche… À la fin de la manifestation, nous les retrouvions d’ailleurs au village des associations avec un livret LGBTI, très intéressant.

Pourquoi les partis politiques, notamment le PCF, n’étaient pas présents ou visibles à la Marche des fiertés de Bordeaux ? Pour certains, c’est la question de la disponibilité, pris par d’autres initiatives. D’autres ne voient pas vraiment l’intérêt d’aller à la gaypride : aller défiler avec des personnes qui font la fête, n’est pas un temps politique qui leur correspond.

L’UEC et la JC ont également eu un problème d’organisation. Ensuite, oui, aujourd’hui la Marche des fiertés de Bordeaux n’est pas idéale comme temps politique, mais c’est aussi à nous de nous investir pour que cela change. La musique est certes forte pendant la marche mais avant et après il est possible de parler aux personnes présentes. Est-ce qu’elles ont la tête à nous écouter ? Je dirais que, la majorité, oui. L’an dernier, avec la JC/UEC, on avait des tracts et, quand on allait parler aux gens, ils nous écoutaient. Après, rien ne nous empêche de faire des

événements autour de la date de la marche des fiertés et de la date de la journée contre l’homophobie.

Les luttes LGBTI ne sont pas dépassées, illusion d’un autre temps. En France, il est vrai que la loi ne condamne plus les relations homo-sexuelles, et l’homosexualité ainsi que la trans-identité ne sont plus légalement considérées comme des maladies psychiques. Cependant, certaines lois demeurent : le change-ment d’état civil pour les personnes transsexuelles est un véritable par-cours du combattant. La procédure devrait être démédicalisée suite

à l’amendement au projet de loi « Justice pour le XXIe siècle », déposé par deux députés PS et qui a été voté le 19 mai 2016. Il reste l’aspect juridique. En effet, la décision finale est établie par une tierce personne, ce qui est inacceptable : c’est aux personnes de décider ou non de leur changement d’état civil et non à un juge. C’est pourquoi les associations de personnes trans revendiquent « un changement d’ état civil libre et gratuit par simple déclaration devant un officier d’ état civil ». Du côté des personnes homosexuelles, la PMA ne sera pas pour aujourd’hui, ni

pour demain. En effet, le gou-vernement a expliqué que ce sera pour le mandat prochain (nous pourrions ainsi parler du pinkwashing que fait le PS mais ce n’est pas vraiment le sujet de l’article). Sur la question de la santé publique, le gouvernement se défausse beaucoup trop de ses missions auprès des associations. Alors, c’est super, les associations font vraiment du bon boulot pour la plupart mais il y a des lieux en France où les associations ne sont pas présentes. De plus, les associations relèvent du bénévolat donc il y a quand même une variable à prendre en compte, la disponibilité des personnes, et d’une année sur l’autre une association peut être plus ou moins active.

Aujourd’hui, peu de choses sont faites pour les discriminations à l’école. Les personnes discriminées peuvent ressentir un sentiment de malaise jusqu’à l’exclusion du système scolaire ou même tenter de se suicider.

Bref, sans faire une énumération ex-haustive des luttes LGBTI, j’espère que j’ai attisé votre curiosité et qu’un sentiment de révolte émerge en vous.

D’après le témoignage de Manon, étudiante en Sociologie, UEC

Retour sur l’année militante de l’UEC

PORTRAIT

Mickaël, responsable aux finances

Marche des Fiertés

4 • Les Nouvelles 28 juillet 2016

LES JEUNES COMMUNISTES FONT LEUR NUMÉRO

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L’été sera fort en événements et initiatives au MJCF. Au pro-gramme, deux temps importants auront lieu. Le premier est le camp d’été de la JC du 23 au 31 juillet en Bretagne. Cet événe-ment est avant tout un temps de formation qui rassemble plus de 200 militants jeunes commu-nistes, leur permet de se rencon-trer, d’échanger et de débattre sur nos campagnes et nos luttes.

L’année ayant été riche en actions concrètes et en militantisme, en par-ticulier avec les mouvements sociaux autour de la loi Travail, ce temps de formation n’en est que d’autant plus important. De nombreux lycéens ont par exemple rejoint le MJCF en Gironde sur cette thématique. Le camp d’été est donc l’occasion de leur apporter une connaissance plus précise des campagnes que nous menons et de l’étendue de

nos combats. De nombreuses thé-matiques sont abordées, telles que le marxisme aujourd’hui, « quelle stratégie pour gagner le statut social du jeune travailleur en formation », ou encore des initiatives concrètes comme une action BDS prévue dans le cadre de notre campagne Palestine au camp d’été. De nom-breuses projections-débats se font chaque soir sur des films tels que « Comme des lions », « La vie est à nous » et bien d’autres.

Mais cet été sera aussi l’occasion de rencontrer nos camarades espa-gnols et portugais lors du voyage de solidarité qui aura lieu à partir du 24 août. Pendant 10 jours, de nombreux jeunes communistes se rendront au Portugal et en Espagne afin d’en apprendre plus sur la situa-tion de ces deux pays européens, dans un contexte de crise du capi-talisme et de la montée des partis progressistes. Le choix de ces deux

pays s’est fait autour d’une volonté commune de débattre ensemble des perspectives que nous nous donnons pour un communisme internationa-liste dans une période où émergent progressivement des alternatives à l’impérialisme. Ce voyage sera l’occasion de poser de multiples questions à nos camarades sur leurs positions vis-à-vis de l’euro, les pers-pectives politiques qu’ils se donnent, ainsi que sur la manière dont nous pouvons faire vivre la solidarité concrète entre nos différents pays. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les faire remonter, nous nous ferons un plaisir de les poser à nos camarades portugais et espagnols, et de vous faire un retour.

Pour toute question, contac-tez nous sur notre boite mail : [email protected]

Théo K.

L’ÉTÉ DU MJCF

Formation et solidaritéLes jeunes communistes seront à la fête de l’Huma à Paris en septembre

En 2015, un voyage de solidarité à Cuba a été organisé par le MJCF. 22 jeunes communistes, dont 2 girondins, se sont rendus à la Havane afin de rencontrer des ac-teurs de la société cubaine. Récit de voyage par Théo Kececioglu.

« Nous sommes partis avec de nom-breuses questions sur Cuba, dont 3 centrales : comment fonctionne une société communiste dans un monde rongé par l’impérialisme et dans lequel le système capitaliste prévaut ? Où en est le processus révolutionnaire cubain démarré en 1967 ? Quelle est la position des cubains et du gouvernement quant au processus de normalisation des relations avec les E.U ? Pour répondre à ces questions, nous avons eu l’occasion de rencontrer

de nombreux intervenants lors de notre séjour. Un membre du Co-mité Central du PCC, des membres de l ’UJC, dont le responsable des relations internationales, une intervenante de la Fédération des Femmes Cubaines, un intervenant du syndicat étudiant ainsi qu’une de la Confédération des Travailleurs Cubains. Nous avons également eu la chance de rencontrer Fernando Gonzales, le vice président de l’Ins-titut cubain de l’Amitié entre les Peuples et ancien détenu à Miami. Un médecin nous a aussi accueilli dans un des plus grands hopitaux de la Havane pour nous parler de la situation de la médecine et de la santé à Cuba. Notre visite au centre de recherche en biotechnologie a été pour nous l’occasion de constater l’étendue de l’avance technologique

cubaine en matière de recherches sur la santé. Nous nous sommes également rendus dans une coopérative agri-cole de Vinales, commune rurale à l’est de La Havane, où nous avons pu échanger autour de la situation agricole, des besoins des cubains, ainsi que des projets mis en œuvre autour de l’agriculture. Enfin, nous avons beaucoup discuté avec les Cubains, ouvriers comme vendeurs de babioles dans le centre de La Havane, afin de connaître leur point de vue sur la situation à Cuba. Un élément marquant de ce voyage était que chaque personne à qui nous parlions possédait une culture politique très développée et était très claire quant aux actions à mener ainsi qu’aux points positifs et négatifs de leur société.Toutes ces rencontres nous ont apporté un contenu politique im-portant sur de nombreux aspects de la société cubaine, en particulier la lucidité des Cubains face au processus de normalisation. Ils sont conscients que ce processus est nécessaire au développement de Cuba, mais ne se méprennent pas sur les intentions affichées par les État-Unis d’un envahissement financier et politique du pays. »

JEUNES COMMUNISTES

La solidarité de l’Europe à Cuba

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Contact : Théo : 06 21 58 10 65 // [email protected]