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S O U T E N E Z L A F Ê T E D E L H U M A N I T É J-28 FÊTE DE L’HUMANITÉ GIRONDE & 1 ER MAI 5 MAI Jeudi 25 avril 2013 - N° 1991 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Nouvelles N°1991

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Nouvelles N°1991 du 25 avril 2013

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J-28fête de l’humanité gironde

&1er mai5 mai

Jeudi 25 avril 2013 - N° 1991 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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2 • Les Nouvelles 25 avril 2013

Le texte a été voté par 172 voix contre 24 à l’issue d’un débat houleux. Les sénateurs socia-listes ont eu besoin du renfort des voix de leurs collègues cen-tristes, pour faire passer la loi, l’UMP s’abstenant, tout comme les écologistes. Seuls les commu-nistes ont voté contre ainsi que Marie-Noëlle Lienemann (PS). Puis les sénateurs communistes ont quitté la séance.

Une agression institutionnelle qui ne doit pas se reproduire

Eliane Assassi, sénatrice du groupe CRC, est intervenue avec force auprès du Président du Sénat :

« L’utilisation par le gouverne-ment de la procédure du vote bloqué prévue par l’article 44-3 de la Constitution, samedi 20 avril à l’occasion de l’examen par le Sénat du projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi (…) est-il conforme à l’esprit de la Consti-tution ? Ce recours avait pour but d’interrompre le débat dès le début de la discussion parlementaire.

A l’origine, cet article a été prévu pour ramener dans le droit chemin une majorité gouvernementale en désaccord, puis utilisé dans la pratique à l’encontre de l’opposi-tion quand les débats devenaient trop longs au goût du pouvoir en place. Dans la pratique, le vote bloqué n’intervenait qu’après de longs débats comme à l’occasion du projet de loi sur les retraites en 2010.

Invoquer cet article de la Consti-tution moins de 48 heures après le début de la discussion des articles du projet de loi relatif à la sécu-risation de l’emploi est excessif,

constitue une mise en cause grave du droit d’amendement et porte atteinte de ce fait aux prérogatives parlementaires.

Les sénateurs du groupe commu-niste républicain et citoyen ont alerté depuis de longues semaines le gouvernement et les partenaires de la majorité sénatoriale à laquelle ils appartiennent sur leur volonté de manifester fortement leur oppo-sition à ce texte et leur détermina-tion à mener le débat approfondi qu’un texte, jugé « historique » par le ministre du Travail lui-même, nécessite.

La volonté d’imposer un accord social à la représentation natio-nale, donc à la nation, sans débat réel, est contraire à la Constitution et à l’article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Le gou-vernement a choisi de précipiter les débats à l’extrême : adoption du texte à l’Assemblée nationale le 9 avril, examen en Commission des Affaires sociales au Sénat le 11 avril, en séance publique le 17 avril, avec un délai de dépôt des amendements le 15 avril.

Le gouvernement avait décidé dès le départ d’utiliser le samedi 20 avril pour clore les débats au plus vite, alors que, je le rappelle, une telle accélération n’avait pas été prévue pour le projet de loi relatif au mariage de personnes du même sexe. A l’annonce du dépôt de nombreux amendements par notre groupe, mais aussi par d’autres, il a « ouvert » la séance le dimanche.

Cela s’appelle une marche for-cée, méthode que nous avions ensemble maintes fois critiquée

sous la présidence de N. Sarkozy.

C’est donc le gouvernement et ceux qui l’ont soutenu dans cette erreur, qui ont pris la responsabilité de l’impasse dans laquelle le Sénat s’est trouvé samedi 20 avril. Le temps nécessaire n’avait pas été accordé au Sénat pour débattre d’un texte de cette ampleur.

La seule solution fut donc de faire violence à une composante impor-tante de la majorité sénatoriale, le deuxième groupe en effectif, en empêchant le débat sur les amen-dements présentés sur ce texte.

Doit-on comprendre que doré-navant, le pouvoir exécutif ne supportera plus la moindre vo-lonté du Parlement de débattre au-delà du périmètre qu’il a précédemment défini et d’uti-liser des procédures lourdes, constitutionnelles, pour impo-ser ses choix ?

Monsieur le Président, je vous demande donc de réunir dans les meilleurs délais la Conférence des Présidents pour examiner les conditions des débats à venir sur les projets de loi importants inscrits à l’ordre du jour d’ici le mois de juillet, je pense en particulier au projet de loi relatif à l’école et surtout, à celui relatif aux métro-poles, premier volet de l’Acte III de décentralisation.

Je mets l’accent aujourd’hui, sur le fait que le temps imparti pour l’examen de ce projet de loi n’est pas suffisant.

Notre groupe, et nous ne serons pas les seuls, déposera de très nombreux amendements et ap-profondira cette discussion qui engage l’avenir de l’architecture institutionnelle de notre pays, ainsi que l’avenir des collectivités territoriales.

Le gouvernement a-t-il déjà décidé d’avoir recours au vote bloqué sur ce texte ? La question se pose aujourd’hui. »

Les écologistes aussi

Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat, a fait un courrier au président du Sénat dans les mêmes termes, afin de « réunir dans les meilleurs délais la conférence des présidents », qui fixe le programme de travail des séances plénières du Sénat, « pour examiner les conditions des débats à venir sur les projets de loi impor-tants inscrits à l’ordre du jour d’ici le mois de juillet ».

ActUAlité

l’ANi au Sénat44-3 : le coup de force de tropLe gouvernement utilise la procédure de « vote bloqué » pour faire adopter par le Sénat le projet de loi sur l’emploi

RéactionVote bloqué sur l’ANi :« Un aveu de faiblesse »Pour Marie-Noelle lienemann, sénatrice socialiste, qui a voté contre le projet de loi sur l’emploi, refusant le coup de force du gouvernement , il s’agit d’un « énervement gouver-nemental, une forme d’aveu de faiblesse. Dès que quelque chose résiste, et en particulier quand ça vient de la gauche, le gouvernement ne le supporte pas ».

« À partir du moment où il y a des frottements à gauche, pas simplement de façon marginale - à l’Assemblée nationale, les Verts, le PCF et 41 députés socialistes n’ont pas voté sur l’ANI comme voulait le gouvernement -, il semble se dire : “Plus vite passé, plus vite oublié.” » ajoute-t-elle.

Pour la sénatrice « c’est une erreur, parce que les alliés néces-saires à une majorité à gauche ont de plus en plus le sentiment de ne pas être reconnus, pris en compte, impliqués ».

Elle estime que cela met le gouvernement « en état de grande vulnérabilité » face à une droite favorable à l’ANI « parce qu’elle soutient l’accord patronal ». Et appelle à réfléchir : « Comment faire que le débat ait vraiment de la force et montre la détermi-nation autrement que par des guerres d’usure qui finissent en monologues ? C’est compliqué, car cela supposerait aussi que le climat soit plus serein au sein de la majorité de gauche. »

Pour elle, « le PS devrait se montrer un peu plus ouvert vis-à-vis des propositions du groupe communiste » même si elle n’estime pas satisfaisante la « stratégie de la guérilla ». Mais « faire appel à l’article 44-3 contre le PCF n’est pas la même chose qu’y faire appel contre la droite. »

Mutualitécomplémentaire santéRevirement de situation sur la question de la généralisation de la complémentaire santé en entreprise

Après que les sénateurs aient voté la suppression des clauses de désignation, vendredi 19 avril, la commission mixte paritaire, composée de sept députés et sept sénateurs, réunie le 23 avril, autorise à nouveau les clauses de désignation en cas d’accords de branche instaurant un régime santé.

L’Autorité de la concurrence s’était prononcée en faveur de la liberté de choix de chaque entreprise. Une vive réaction était montée notamment de la part des institutions de prévoyance, qui ont été désignées dans la quasi totalité des accords de branche déjà mis en jeu, et n’avait pas été suivi par les députés.

Un rétablissement des clauses de désignation que la Cgt récla-mait, estimant que «  le Sénat [avait] cédé aux pressions des assureurs privés ».

Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen (crc) avaient tenté, mais en vain, d’obtenir une baisse de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (tsca), portée aujourd’hui à 7 %. cette baisse était l’une des promesses faite par François Hollande, en octobre 2012, au congrès de la mutualité française à Nice.

A l’occasion de la deuxième lecture du projet de loi sur le mariage pour tous, des heurts ont eu lieu à Paris, Lyon et Lille. A Lille, quatre hommes ont pris à partie les clients d’un bar gay de la vieille ville. A Bordeaux, un homme a été victime d’une agression à la sortie d’un établissement. Dans ce climat délétère, je condamne au nom du Parti communiste français toute violence à l’égard des homosexuels et de leurs soutiens à Bordeaux et en Gironde, dont l’agression qui a eu lieu le 17 avril à Bordeaux.Les militants de la haine sont aux abois. Violence verbale, agressions physiques, ce lamentable déchaînement est la conséquence directe des mensonges, amalgames et injures proférées quotidiennement par les opposants irresponsables et cyniques au projet de mariage pour tous.Les élus de droite et d’extrême droite, les représentants autoproclamés de l’opposition réactionnaire au mariage pour tous que la rancœur et le lamentable besoin d’exister poussent à toutes les extrémités, (les outrances verbales) doivent être tenus pour complices de ces violences. Il faut que cela cesse !

Sébastien Laborde, secrétaire du PCF Gironde

Egalité des droitsStop aux militants de la haineCommuniqué du PCF 33

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Les Nouvelles 25 avril 2013 • 3

EditorialActUAlité

le 1er, le 5 mai…La finance dehors, l’humain d’abord !

L’affaire Cahuzac a provoqué une onde de choc dans le pays mais si la colère est si profonde, cette seule raison ne peut pas tout expliquer.

Le cœur de la crise est ailleurs, dans l’em-prise de la finance, croissante à l’époque de la droite et de Sarkozy, étouffante au-jourd’hui. Une emprise qui interdit toute dé-cision sociale, économique, politique hors de ses exigences de rentabilité.

Avec l’affaire Cahuzac, c’est ce fossé de-venu béant entre l’intérêt populaire, l’inté-rêt général, l’intérêt de la France et celui de la finance qui a une fois de plus éclaté à la face du pays. Voilà le sens du désa-veu populaire qui est en train de monter à l’égard de la politique d’austérité du gou-vernement.

Notre ambition est très claire : il faut sau-ver la France du désastre politique qui s’annonce si rien ne change dans le cap actuel du gouvernement.

Des millions de Français se demandent comment agir, comment il est possible de sortir de cette situation infernale où l’on a parfois l’impression de n’avoir le choix qu’entre le pire - le retour de la droite - et la politique du gouvernement - qui n’est en rien celle souhaitée par la majorité de ceux qui ont voulu le changement.

La marche du 5 mai tombe à pic, un an après l’élection de François Hollande, pour permettre à toutes ces forces de transfor-mation sociale de se remettre en mouve-ment.

N’y venez pas les bras ballants, ni pour acclamer les leaders du Front de gauche. Fût-il Pierre Laurent !

Venez-y avec vos idées, vos pancartes, vos mots d’ordre, pour décliner à votre manière cette idée : la finance dehors, l’humain d’abord !

Le 5 mai n’est pas une manifestation pour tout balayer, c’est une manifestation pour franchir un pas décisif dans la construction d’une nouvelle politique à gauche !

Ne restez pas spectateurs du désastre annoncé. C’est le moment de se lever. Vous qui n’en pouvez plus, vous qui êtes de gauche, quelles que soient vos convic-tions, vous êtes comme moi, vous ne pou-vez pas laisser faire.

Ensemble nous sommes une force et nous pouvons redresser la situation.

Maintenant prenez le pouvoir !

Appel de Pierre Laurent

secrétaire national du PCF

1er MaiMobilisons-nous partout contre l’austérité, pour l’emploi et le progrès social !La Cgt appelle à un temps fort pour la journée internationale du Travail à travers toute l’EuropeLa Cgt appelle à la mobilisation avec des propositions alterna-tives à la politique austéritaire. Augmenter les salaires avec un salaire minimum à 1 700 euros car ce sont les salaires qui alimen-tent les caisses de la protection so-ciale pour la santé, la retraite, l’as-surance chômage. Partout dans le monde il faut un salaire mini-mum pour empêcher le dumping social généralisé.Développer l’emploi. Refuser

la mise en concurrence des sites, des salariés entre eux dans les dif-férents pays. Tous les travailleurs et les entreprises en souffrent . Les banques, les financiers doivent être contraints de diriger l’argent vers l’investissement productif créateur d’emploi. Exiger des mesures immédiates pour arrêter de brader nos outils de production mais au contraire pour développer notre appareil productif, les services publics et permettre une recon-quête industrielle. Des filières entières sont à recréer ou à créer, des centaines de milliers d’emplois sont en jeu.Protéger les salariés des aléas de la vie professionnelle et so-ciale. L’engagement syndical a été créateur de la sécurité sociale, des

retraites par répartition, de l’assu-rance maladie, des allocations fa-miliales, de l’assurance chômage. Non seulement il faut les défendre mais les étendre. C’est à cette protection sociale qu’aspirent les travailleurs partout dans le monde, avec un droit du travail protecteur pour les salariés. Or c’est ce droit du travail dans lequel coupe à la hache l’accord interprofessionnel du 11 janvier et sa transposition dans la loi. Cette loi va protéger les employeurs et flexibiliser davantage les salariés. La Cgt propose au contraire une sécurité sociale professionnelle qui redonne des droits aux salariés, la continuité du contrat de travail, une protection contre les aléas de la vie professionnelle.

le Mariage Pour tous adoptéle combat pour l'égalité continuel'Assemblée nationale a adopté ce 23 avril le projet de loi relatif au mariage pour tous. c'est une grande et belle victoire pour les milliers de couples homosexuels qui pourront se marier et auront accès à l'adoption. c'est aussi une victoire pour toute la société.Quand la République avance sur le chemin de l'égalité, c'est toute la société qui y gagne. Il s'agit d'une conquête historique, au même titre que le droit à l'IVG ou l'abolition de la peine de mort.Avec le Front de gauche, les communistes sont très fiers d'avoir contri-bué à cette victoire. Il faudra maintenant veiller à ce que ce nouveau droit s'applique partout, n'en déplaise aux maires de droite qui font valoir leur liberté de conscience pour mieux masquer leur homophobie. Il faudra aussi poursuivre et amplifier le combat pour l'égalité des droits, en obtenant notamment que les couples de lesbiennes puissent avoir accès à la PMA. Il faut enfin lutter pied à pied contre l'homo-phobie, alors même que les opposants aux mariage pour tous ont largement contribué à décomplexer la parole et les actes homophobes au cours des derniers mois.

Ian Brossat, responsable national du collectif LGBT au PCF

Rassemblement 9h30 Place de la République à BordeauxDépart à 10h30 / Parcours : République, Gambetta, intendance, Esprits des lois, quai louis XViii, Victor Hugo, Victoire / Repas convivial et festif dès 12h30 devant la Bourse du travail

« Nous, les jeunes, sommes les premières victimes de la course folle au profit. En nous mobili-sant massivement en 2012, nous avons mis fin au « président des riches », valet des grandes for-tunes. Mais François Hollande, autoproclamé candidat des jeunes, est devenu le président de l’austérité. Serons-nous la génération sans emploi, sans retraite, sans loge-

ment ? Nous sommes sans peur. Nous n’avons plus rien à perdre et un autre avenir à conquérir. Pour chacun d’entre nous et pour toute la société.

Que nous soyons militants asso-ciatifs, syndicaux, étudiants, lycéens, salariés ou chômeurs, nous nous sommes mobilisés contre toutes les injustices battant le pavé chaque fois qu’il y avait besoin.

Nous n’aurons que ce nous prendons !L’heure est à la mobilisation générale. Agissons dans l’unité pour imposer des solutions d’égalité et de justice.

Nous interdirons les licencie-ments boursiers. Nous irons à la conquête d’une éducation de qualité qui garantisse la réussite de tous. Nous irons conquérir le droit d’intervenir dans la gestion des lycées, des universités, des entreprises. Nous permettrons à chaque jeune de construire son projet de vie.

Ce seront les piliers d’une démo-cratie qui ne s’arrête plus aux murs de la finance et à la loi du profit !

Quand d’autres parlent d’un prin-temps français au nom d’idéaux racistes, sexistes et homophobes, nous affirmons haut et fort un printemps solidaire pour rendre réel ce changement qui ne dépend que de nous.

Nous serons debout dans la rue le 1er mai et le 5 mai. Nous serons des milliers à marcher contre l’austérité, contre la dic-tature la finance et pour une VIe République. »

le 1er Mai, le 5 Mai, la rue est à nous !Face à la crise… les Jeunes Communistes appellent à la mobilisation

Signez l’appel à la marche citoyenne du 5 mai pour la 6e République

http://www.pcf.fr/39271 @

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4 • Les Nouvelles 25 avril 2013

L’ANECR se reconnaît pleine-ment dans les exigences portées par la marche citoyenne orga-nisée le 5 mai à Paris et appelle toute et tous à en faire un succès susceptible de rouvrir l’espoir. Alors que les souffrances sociales explosent, vient en pleine lumière l’emprise indécente du pouvoir de l’argent sur notre société. Dans le même temps, le cap de l’austérité est maintenu, renforçant la profonde déception d’une majorité de notre peuple qui a voulu le changement en mai 2012.La situation de crise exige plus que jamais un changement de cap. La domination de la finance doit être résolument combattue, une nouvelle République doit donner le pouvoir aux citoyens.Nous disons cap à gauchePour combattre efficacement l ’évasion f iscale des grands groupes et des plus fortunés, éva-sion qui se traduit par des sommes

colossales échappant à l’impôt et, par conséquent, un énorme manque à gagner pour les réponses publiques à tous les échelons et dans tous les territoires.Pour cesser d’asphyxier les collec-tivités territoriales. Nous deman-dons une réforme fiscale d’ampleur mettant à contribution les actifs financiers des entreprises.Pour un renouveau démocratique profond de nos institutions. Il est nécessaire de redonner le pouvoir aux citoyens, à contrario des pro-cessus qui, à tous les niveaux, les en ont progressivement dessaisis.Pour la remise en chantier de l’acte III de la décentralisation, Un tel « big bang » de nos institu-tions constitue de fait un change-ment constitutionnel et mérite à ce titre - une grande consultation citoyenne ou un référendum.Pour un rôle moteur pour les communes, échelon pertinent du débat démocratique avec des formes

de consultations obligatoires sur les grands enjeux.Pour un Etat garant de l’égalité des droits des citoyens sur tout le territoire.

Pour la proportionnelle pour tous les scrutins : la réforme gou-vernementale des scrutins locaux, qui l’exclut pour l’élection dépar-tementale et qui vient d’être rejetée par le Sénat pour la deuxième fois doit être définitivement retirée.Pour créer les conditions sans tarder et sans tergiverser du droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales. Ce sont de telles mesures qui per-mettront de rouvrir l’espoir en l’ave-nir et rétablir la confiance entre nos concitoyens et leurs institutions. Faisons de la marche du 5 mai à Paris un événement incontour-nable !

ANEcRFaire du 5 mai un grand succèsCap à gauche pour combattre l’austérité, remettre en chantier l’acte III de décentralisation, démocratiser en profondeur la République

lA 6 e RéPUBliqUE EN cHANtiER

Dans un manifeste rendu public, ils soulignent que la question démocratique vient percuter l’urgence écologique. … « Nous voulons un système démocratique écologique et social au service des citoyen-ne-s.« Aujourd’hui les grandes décisions en matière d’énergie et d’aménage-ment du territoire n’impliquent pas ou peu les citoyen-ne-s. Pire, elles s’élaborent souvent dans l’opacité la plus totale ou en refusant d’entendre les mobilisations populaires. »Ils citent ce qu’ils jugent être des grands projets inutiles comme « autant de symboles de la confis-cation de la souveraineté populaire et de projets qui accaparent l’argent public, en totale contradiction avec les discours austéritaires », les scan-dales financiers, conflits d’intérêt et soupçons de corruption, déplorant que le débat national sur la transi-tion énergétique exclut d’emblée le

nucléaire, les politiques européennes qui n’envisagent la solution à la crise climatique que par la domination du marché. « En témoignent les directives de pri-vatisation et de mise en concurrence de l’énergie, de libéralisation du rail, ou encore le marché des quotas d’émission de CO2. Elles n’envi-sagent l’évolution de l’agriculture que par toujours plus de concurrence et de fichage des paysans et de leurs cheptels. (…)Toutes ces décisions où le dogme capitaliste et productiviste prime sur l’intérêt des populations et des écosystèmes sèment le doute et la colère. La mainmise des lobbies financiers et économiques sur le politique affaiblit le débat public et mine la démocratie. Elles détournent les citoyen-ne-s de l’engagement avec les élu-e-s pour le bien commun. (…)De nouveaux mécanismes démo-cratiques doivent être élabo-

résà tous les niveaux de la société (municipalité, territoires, entre-prises etc.). Ces nouvelles formes de la démocratie sont nécessaires y compris dans le monde économique avec le retour de l’idée coopérative, le renforcement des pouvoirs des salariés et de leurs représentants sur la définition de ce qui est produit et comment on produit. Ouvrir le débat sur la 6e République c’est débattre du droit de vote des étrangers, des budgets participatifs y compris d’investissement, de la révo-cabilité des élus et le suivi des pro-messes de campagne, du référendum d’initiative populaire, des droits de saisine des conseils municipaux via des pétitions citoyennes, etc. (…)Pour toutes ces raisons nous appelons toutes celles et ceux qui veulent enfin faire rimer écologie et démocratie, à la grande marche citoyenne pour la 6e République le 5 mai 2013 à Paris. »

Donner de la chair à la 6e RépubliqueLa marche pour une 6e république, pour sortir de l’austérité et combattre la finance prend de l’ampleur. Ce n’est pas, comme le dit Olivier Dartigolles sur son blog, une manifestation d’opposants. C’est une manifestation de toutes celles et ceux qui veulent le véritable changement. Elle est donc ouverte très largement et bien au delà du Front de gauche. Combattre l’austérité, imposer un changement de cap de la politique du gouvernement, engager la bataille pour une 6e république ne se fera que dans le rassemblement le plus large et le plus populaire.la 6e république sera sociale et participativeJ’ai participé la semaine dernière à un débat sur l’acte 3 de la décentralisation. Nous étions plus d’une vingtaine à St André de Cubzac pour aborder ce sujet. La confrontation au réel que vivent les élus au quotidien conduit soit à s’engager, faute de temps disponible pour échanger, confronter, se former, dans une espèce de fuite en avant vers l’éloignement des lieux de décisions et des citoyens, soit à chercher des alternatives, c’est ce que nous avons fait. Le fait communal, comme lieu de vie, d’organisation du quotidien, comme premier lieu de démocratie, d’expression, de confrontation et de décision, comme premier lieu de la solidarité, comme premier lieu d’organisation des services publics est menacé par les réformes précédentes et par celle-ci qui va dans le même sens. Réinventer le fait communal doit être à l’occasion des prochaines élections municipales l’objectif de toutes les majorités de progrès qui se construiront dans nos communes. Inventer avec la population un projet de vie qui réponde aux besoins essentiels des citoyens, emploi, logement, trans-ports, services, solidarités, éducation, doit être la première phase de cette ambition. Dire comment on réalisera ce projet, et repenser le rôle des collectivités et de l’Etat, se fera à l’aune de ces projets pour nos villes. Réinventer une République, c’est repenser le rôle des citoyens dans tous les processus démocratiques. Et c’est, forcément les repenser dans le sens de s’opposer à ce qui les menace en premier lieu dans leur quotidien. Le pouvoir de la finance.Engager le débat partoutCe débat a déjà eu lieu à Mérignac, et St André, il est pro-grammé à Carbon Blanc et Blanquefort. Avec mon amie Sylvie Faurie, nous souhaitons engager ce débat à Saint Denis de Pile d’ici à l’été, et d’autres le feront à Coutras, Saint Seurin, Guitres, Maransin, Abzac, Libourne… En attendant cette marche du 5 mai doit véritablement réunir toutes celles et ceux qui sont en recherche d’alternative à l’austérité, à la concentration des pouvoirs. C’est une étape, importante, mais une étape vers la 6e république. Des assises nationales auront lieu le 16 juin, et puis le débat s’engagera encore et toujours plus largement à la rentrée.

Sébastien LabordeAdjoint au maire à St Denis de Pile

Secrétaire du PCF 33

Modes de scrutinsJean-Jacques Paris, président du groupe FdeG/PCF, vice-président du Conseil général, écrit au Préfet« La loi réformant les modes de scrutins locaux vient d’être adoptée par le Parlement. cette loi prévoit notamment de réduire par deux le nombre des cantons pour les futures élections dépar-tementales. Ainsi en Gironde 32 nouveaux cantons doivent être redessinés. Le ministère de l’intérieur est chargé de ce redécoupage. Nous demandons qu’il s’effectue dans la plus grande transparence y compris en y associant le plus possible nos concitoyens et en respectant le même niveau d’information pour toutes les forces politiques.Au moment où les françaises et les français se défient de leurs représentations et des institutions républicaines cette exigence démocratique est essentielle. Alors qu’un seul groupe parlementaire a adopté cette loi, contraire au pluralisme, il serait préjudiciable que ce redé-coupage soit dicté par de seuls intérêts partisans. quelles dispositions comptez-vous prendre, Mon-sieur le Préfet, pour que soit garantie l’impartialité de l’Etat ? »

700 militants écologistes appellentà la marche citoyenne du 5 mai pour la 6e République

Plus de 60 économistes se prononcent pour une 6ème République et soutiennent la marche du 5 mai. Dénonçant une « République à bout de souffle », ils en appellent à « une tout autre politique économique tournée vers la satis-faction des besoins sociaux et la transition écologique ».

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Les Nouvelles 25 avril 2013 • 5

La lamentable affaire Cahuzac n’est pas seulement la faillite d’un homme. C’est celle de la Cinquième République et des politiques entièrement soumises au règne de la finance.

Alors que le pays s’enfonce dans la crise, il est urgent de rompre avec les politiques d’austérité en France comme en Europe, d’en finir avec le dogme de la réduc-tion des dépenses publiques qui appauvrit les peuples et la domination des actionnaires qui licencient pour accroître leurs profits.

Il faut donner la priorité à l’em-ploi, aux services publics et au partage des richesses pour ré-pondre aux besoins sociaux et environnementaux.

Il est urgent d’en finir avec ces institutions issues d’une époque révolue. D’année en année, l’abs-tention, la défiance et le dégoût envers le système politique ne cessent de progresser.

Cette Constitution érige en vertu l’irresponsabilité devant le peuple, admis à voter sur les grandes orientations nationales une fois seulement tous les cinq ans.

Elle installe un bipartisme qui enferme les choix du pays. Elle a

permis la forfaiture du traité de Lisbonne en violation du « non » des Français au Traité constitu-tionnel européen de 2005 puis la ratification sans débat populaire du traité Merkozy contrairement aux engagements du candidat Hollande.

Elle est le moyen d’imposer au pays des politiques d’austérité fau-teuses de chômage et de pauvreté alors qu’elles sont insupportables au grand nombre et de plus en plus contestées au sein même de l’actuelle majorité parlementaire. Elle bloque tout changement qui pourrait mettre à bas la petite oligarchie en place et son ordre social conforme aux intérêts de la finance. Elle se dit garante d’un « pouvoir fort » mais ne fait rien face à la finance, face à l’Europe austéritaire, face aux délocalisations.

Pour instaurer une démocratie véritable, il est temps de fonder une nouvelle République.

Pour en finir avec la domination des marchés financiers, nous avons besoin de la souveraineté du peuple, seule à même de viser l’intérêt général.

Pour abolir les privilèges oli-garchiques de notre temps, il nous faut une démocratie qui

repose sur l’implication et la mobilisation des femmes et des hommes, la construction de nouveaux rapports de forces favorables aux travailleurs et aux citoyens.

Il faut une Sixième République, décidée souverainement par toutes et tous, et l’élection d’une Assemblée constituante.

Parce que l’affaire Cahuzac n’est pas une crise passagère, les propo-sitions du président de la Répu-blique ne sont pas à la hauteur. Elles n’arrêteront pas la décom-position accélérée des institutions. Déjà la droite et l’extrême droite en profitent pour tenter de mettre en échec le mariage pour tous et faire reculer l’égalité. Une véri-table refondation démocratique et sociale du pays à travers un processus constituant s’impose.

Nous appelons donc toutes les forces de gauche, écologistes et du mouvement social favo-rables à ces objectifs, toutes les citoyennes et tous les citoyens attachés à l’égalité, à marcher le 5 mai prochain contre la finance et l’austérité, pour la Sixième République.

Il est temps que le peuple s’en mêle.

Il est temps que le peuple s’en mêle !Appel girondin contre la finance et l’austérité, pour une 6e RépubliqueSignez l’appel, inscrivez-vous, participez, soutenez chacun-e à sa manière… A Paris et partout ailleurs…

Je signe l’appel grondin gironde.pcf.fr/39006

Guichard Max, Conseiller Communautaire, CenonMellier Claude, Conseillère communautaire, MérignacGalan Jean-Claude, Conseiller Commu-nautaire, FloiracFeugas Jean-Claude, Conseiller Commu-nautaire, LormontOlivier Michel, Conseiller Communautaire, PessacPenel Gilles, Conseiller Communautaire, BlanquefortMaurin Vincent, Conseiller Communautaire, BordeauxPetit Jean-Paul, Maire St Caprais de BordeauxAugey Pierre, Conseiller général et maire Fargues de LangonHilaire Michel, Conseiller général St MacaireParis Jean-Jacques, Conseiller général BèglesParera Nicolas, Syndicaliste Donnezac Garcia Benoit, Syndicaliste BordeauxLaborde Sébastien, Secrétaire départemen-tal PCF 33, adjoint St Denis de PileRaynal Vincent, PCF Nord Gironde, Cubzac les pontsFondriest Olivier, PCF BèglesBoivinet Vincent, PCF BèglesScipion Béatrice, PCF La Réole/Monségur, St Michel LapoujadeBordas Vincent, PCF BordeauxVignau Pierre, Secrétaire section PCF Rive droite, FloiracTaconet Vincent, PCF Bordeaux, Enseignant retraitéMontangon Maryse, PCF Libourne, com-mission Santé PCF 33Arenas Lolita, PCF Libourne, Secrétaire de section, Les BillauxGirard Joël, PCF Mérignac, Secrétaire de sectionBaudrais Christelle, PCF Bègles, conseillère municipale BèglesElorri Sophie, PCF Bordeaux, commission Femmes/ Egalité des droitsFargeaut Emmanuel, PCF 2 Rives, HauxGonzalez Serge, PCF Villenave d’OrnonQuellier Michèle, PCF Villenave d’Ornon, Secrétaire de sectionKraria Yamina, PCF Bègles, syndicalisteRuiz Marie-Josée, PCF Langon, FarguesDeloubes Lisa, PCF Langon, PodensacDeschamps Michel, PCF PessacBenazza Fadela, PCF Bordeaux, Bx BastideBelougne Dominique, PCF 33 Universités, BèglesLaparra Fernand, PCF Blayais, St YzanLe Bot Stéphane, PCF Médoc, Secrétaire de SectionLoubeau Jean Jacques, Syndicaliste, Le HaillanBerdoy Dominique, Retraité Banque, Syn-dicaliste, CanejanGuichaoua Beucler Anne -Marie, Education Nationale retraitée, BordeauxCauley Robert, retraité, BèglesChauvet Pascal, PCF BordeauxApaty Francois, salariée Pavillon de la Mutualité, CadaujacSandeau Patrick, Informaticien, LangoiranBouchon Jean-Pierre, retraité, Castelnau de MédocGargaulie Yves, PCF FloiracLoiseau Danielle, FdeG Bassin d’Arcachon, Gauche Unitaire, Gujan-MestrasRossignol Henry, cheminot retraité, BèglesTexier Christine, conseillère municipale communiste, Bègles

ZonanaFrédéric, syndicaliste, CadillacMeyre Aline, agent technique Centre finan-cier La Banque Postale, Bordeaux, CGT Fapt, BiganosCastaignet Bernard, retraité, élu CNL admi-nistrateur des locataires, BèglesBerdoy Jackie, retraité, CanéjanPollo Romano, Instituteur, syndicaliste, BèglesDelcros Gilles, Parti de Gauche, LéognanLe Hyaric Patrick, retraité EDF, CéronsFort Karine, PCF BordeauxAuzereau Pierre, Conseiller municipal, GradignanGilabert Quentin, Etudiant, BordeauxVinsonneau Philippe, Citoyen, BordeauxOng Nicolas, secrétaire de section PCF, Portes du Médoc, EysinesRodriguez Christelle, Citoyenne, MérignacEscobar Lionel, retraité, CézacGapin Daniel, Plasticien, Grayan et l’HôpitalSourbé Françoise, PCF BlanquefortSourbé André, PCF BlanquefortRuiz Katia, PCF Rive Droite, FloiracBrotier Christine, ouvrière, St Pierre d’Au-rillacCardinal Marie-Laure, auxiliaire de vie, BordeauxGuilhamet Annie, Enseignante, BèglesMadelpuech Evelyne, retraitée, TalenceMancione Annick et Jacques, enseignants retraités, BordeauxDaney Claude et Yvette, retraités, Saint-MaixantTaris Ludovic,, PCF BordeauxGalante Jean, retraité, PessacSantos Claude, PCF FloiracSantos Rosa, PCF FloiracOvigue Michelle, retraitée, LacanauFrugier Daniel, retraité, BordeauxBouali Josiane, enseignante, conseillère municipale, FloiracArnaud Marie-Laurence, membre du CN du Parti de Gauche, St Martin du BoisNercam Jean-Pierre, retraité, BordeauxBecerro Michel, citoyen, Carbon-blancSimone Jean, retraité, BèglesProudhom Bernard, PCF, ParempuyreJulou Patrick, militant mutualiste, BèglesGrellety Jean-Christophe, professeur, La RéoleVautrin Emmanuelle, Citoyenne, BordeauxLaparra Line et Fernand, PCF Blayais, Saint Yzan de SoudiacBordes Françoise, PCF BordeauxChatenet José, retraité, Villenave d’OrnonMerchadou Patricia, élue PCF, BlayeRuiz Marie-José, élue Fargues de LangonLarue Alain et Christiane, retraités, MérignacRaynal Vincent, secrétaite section PCF Nord Gironde, Cubzac les PontsSagasti Sylvie, Adjointe, PeujardConte Jean-Claude, retraité Ford, Le HaillanBagolle Jean-Pierre, retraité, St André de CubzacBesson Dominique, citoyen, LaruscadeGolfier Julien, PCF Blaye, Saint Ciers sur GirondeLabeyrie Jean-Paul, Maire, expert informa-tique, agriculteur LaruscadeGorse Pierre, conseiller municipal TalenceTa Quang Simone, retraitée, Le BouscatFedjidj Rousseau Solange, employée, BordeauxRompante Benoît, PCF BèglesMartos Antoine, syndicaliste, Saint GervaisBaldes Henri Robert, Maire de Gauriac

Premiers signataires en Gironde

Page 6: Nouvelles N°1991

6 • Les Nouvelles 25 avril 2013

Scène de Bèglesvendredi20h00 - Feel Drop - reggae Ska22h00 - Heroes in the Seaweed - rock 23h30 - Les pères siffleurs - rocksamedi18h00 - Alam Family - reggae acoustique19h30 - La Honda - musique latine21h00 - Le Comet Swing - swing jazz22h30 - Les Lacets des Fées - rock manouche 00h00 - Slow Suggar - reggae skaDimanche12h00 - Djangophil - jazz manouche 14h00 - Dos Compadres - flamenco

Scène de Bordeaux

Scène d’Ambès-Ambarès espace danse

Scène des Jeunes communistesvendredi 22h30 Les April Skiessamedi de 20h30 à 00h00. Docteur Psykopate. Intermède durant les changements de plateau de la grande scène.

samedi / dimanche Salsa & musiques latines

vendredi la gangâ DJ Ponch et Rello samedi Saoul Kitchen

5 scènes alternatives

Scène de l’énergievendredi Le baxter fly

Boulevard des airsChapiteau

Nominé aux Victoires de la musique 2013, Boulevard des Airs mettra le feu sur la grande scène avec les valeurs de solidarité et de partage qui les caractèrisent. À voir !

Plein les yeux et les oreilles

Sergent GarciaChapiteau

Sergent Garcia est de retour sur la Fête ! Mélange, cumbia, reggae, salsa, raggamuffin, rock et autres tendances dans un style nouveau qu’il définit comme de la salsamuffin, à revoir !

Les rythmopathesChapiteau

Ce spectacle, décalé, burlesque, est la rencontre entre gumboots, chants, percussions et danses : une fusion entre musiques et chants traditionnels et actuels. Bonne humeur et une énergie contagieuses !!!

Josem Chapiteau

Le jeune orchestre symphonique de l’entre-deux-mers est un orchestre atypique qui cherche à partager le plaisir de la musique par des projets originaux.

sam

edi 2

1h

sam

edi 2

2h30

dim

anch

e 16

h

dim

anch

e 18

h

3 petites pièces une grande gueule...Chapiteau

3 pièces de cirque, un poète en gueule... comment le cirque pouvait faire vivre des « coups de gueule ». Fait de chair, d’énergie sensible, de prise de risque, de transpiration, de culot et d’extraordinaire.

vend

redi

20h Découvrir, jouer, faire des rencontres,

déguster des produits locaux ...La fête, c’est aussi celle des enfants... maquillage, structures en mousse, kiki le clown, manif des droits de l’enfant... on s’amuse, on découvre, on grandit !

Espace enfantsL’espace est équipé de trampolines, structures de mousse, maquillage, gonflage de ballons avec KIKI le clown. C’est un espace partagé entre les parents et les enfants... L’espace accueille une partie «nurserie» pour les bébés (chauffe biberon, table à langer, ...)Les enfants restent sous la responsabilité de leurs parents.

Manifestation pour les droits de l’enfant !Habillés des vêtements du monde, de messages, de mots, de dessins, les copains du monde du SPF invitent les enfants présents sur la fête à se déguiser autour d’ateliers ludiques sur la convention de droits de l’enfant. Atelier dès 16h...

Trapèze, funambule, trampoline... Comme chaque année, la Compagnie des corps bavards initiera les petits comme les grands à la pratique du trampoline et des trapèzes.

Kiki le clownÀ partir de ballons gonflables, Kiki le clown confectionne les formes les plus folles qu’il offre aux enfants.. un deux trois et voilà un splendide petit chien !

Ces animations sont comprises dans le prix d’entrée de la Fête.

SERGENTBOULEVARD DES AIRS

LES RYTHMOPATHESORCHESTRE DU JOSEM

GARCIA

FEEL DROP / HEROES IN THE SEAWEED / LES PÈRES SIFFLEURS / ALAM FAMILY / LA HONDA / LE COMET SWING / LES

LACETS DES FÉES / SLOW SUGAR / DJANGOPHIL / DOS COMPADRES / DJ PONCH ET RELLO /

SAOUL KITCHEN / APRIL SKIES / DOCTEUR PSYCOPATE / LE

BAXTER FLY

FETEHUMA33.FR

FÊTE DE L’HUMANITÉ GIRONDE / 2013

SOUTENEZ LA FÊTEBON DE SOUTIEN 4 €

1 Chapiteau concert

Communes, métropoles, départements : quelles solidarités ?débat en partenariat avec l’Adecr 33, le PCF, des acteurs du mouvement social et des élus.

Samedi

16 hOO

Élections dans les pays d’Amérique du sud, quels enjeux et perspectives ?débat en partenariat avec l’Humanité. Animé par Cathy Ceïbe, journaliste au journal l’Humanité.

Samedi

18 hOO

Acte 3 de la décentralisation, quelle démocratie ?débat en partenariat avec l’Adecr 33, le PCF, des acteurs du mouvement social et des élus.

Dimanche

17 hOO

Meeting pour une alternative à l’austéritéMaïté Mola, députée européenne, vice présidente du PGENordine Idir, secrétaire général du Mouvement jeunes communistesSébastien Laborde, secrétaire départemental du PCF

Projection du Film documentaire : Công Bînh, la longue nuit indochinoise suivie d’un débat. En présence du réalisateur Lam Lê, et de Nicolas Ong, président de l’AAFV gironde, petit fils de Công Bînh.

Espace Forum

Dimanche

15h00

Dimanche

11h00

Prix sur place 15 euros / Gratuit pour les -12 ansEntrée avec bon de soutien 10 euros (4 euros de bon de soutien + 6 euros a l’entrée)

Chapiteau décalé avec de jeunes artistes et créatifs bordelais

Village du livre avec deux espaces librairies, des dizaines d’auteurs, d’éditeurs

Page 7: Nouvelles N°1991

Les Nouvelles 25 avril 2013 • 7

P c F

Bègles

Assemblée des adhérentsSamedi 27 avril, de 9h à 12h, siège de la section, 12, rue du PrêchePremière matinée d’étude sur les municipales :

- Bègles aujourd’hui

- les projets pour la ville de demain

- Les forces politiques et citoyennes

Des repères sur les nouveaux modes de scrutin, l’acte iii de la décentralisation…

PcF Médoc

Assemblée des adhérents Vendredi 3 mai, 8h30, à Castelnau

PcF Bordeaux

Assemblée générale Jeudi 16 mai, 18h30, au 15-17 rue Furtado

Agenda

Assemblées citoyennes

libourneLundi 29 avril, 20h, salle des Charruaudsle collectif Front de Gauche du libournais (PcF et PG),

invite à une projection/débat autour du film « De mémoire d’ouvriers», documentaire de Gilles Perret (France, 2012)

à l’occasion d’une Assemblée citoyenne sur le thème « Condi-tion ouvrière et droit du travail : un modèle social en dan-ger ». 

La projection du film (gratuite) sera suivie d’un débat citoyen sur l’Accord National interprofessionnel (A. N. i.)

Soirée ouverte à tous

Nérijean (canton de Branne)

Mardi 30 avril, 19h, salle des fêtesDeux ateliers sur « la santé » et « l’ANI »

Bordeaux Sud (6e canton)

Jeudi 16 mai, 19h, Athénée municipal- compte rendu des manifestations du 1er et 5 mai

- Actions en cours sur le canton

- Municipales 2014

Réuni le 17 avril, le conseil départemental a débattu de la situation dramatique et exceptionnelle que vit notre pays. Dans le prolongement du Conseil national, ses membres ont décidé d’engager toutes les forces du PCF pour concourir à faire du 1er et du 5 mai des temps forts de mobilisation.

Le PCF 33 appelle à :

- la mise en mouvement et le ras-semblement de toutes les forces, des citoyens, citoyennes qui ont voulu le changement au prin-temps dernier en finir avec la politique austéritaire menée par le gouvernement, poussée par le Medef, la Commission euro-péenne et les marchés financiers ;

- la construction d’un nouveau contrat politique pour une poli-tique de gauche répondant aux exigences populaires et pour sortir de la crise.

Pour cela les communistes s’orga-nisent pour :

• tenir partout des rencontres publiques, des assemblées ci-toyennes, pour débattre des propositions concrètes pour lut-ter contre la domination de la finance.

• poursuivre et amplifier la bataille contre l’ANI et pour la sécurisation de l’emploi, dans les luttes et les mobilisations.

• investir la journée d’action du 1er mai.

• s’engager dans la préparation et la réussite de la marche citoyenne du 5 mai à Paris, sur la base de la déclaration du Front de Gauche : « contre l’austérité, la

finance, marche citoyenne pour la 6e République » en prenant des initiatives permettant aux citoyens d’y participer pour porter leurs exigences d’une politique de gauche.

Les communistes vont mettre du même mouvement toutes leurs forces pour

• faire de la fête de l’Humanité Gironde, un grand moment de débat et de rencontres dans le

processus politique à enclencher. La semaine du 11 au 18 mai de mobilisation pour diffuser la vignette bon de soutien se pour-suit dans toutes les initiatives.

• s’inscrire dans le processus des Assises de la refondation sociale et démocratique de la République, dont le 16 juin sera un premier temps fort à Paris.

conseil départementalContre l’austérité, la finance, marche citoyenne pour la 6e République

Bègles. Janet Berçaïts s’est éteinte le 18 avril. De très nom-breux amis et camarades, de Bègles et du département, l’ont accompagnée le 23 avril lors de son incinération à Mérignac. Les communistes béglais ont rendu hommage à ses engagements multiples. Professionnel, où elle mettait en oeuvre avec conviction l’idée du «tous capables» du GFEN, avec ses élèves, ses collègues. Militant, avec ses camarades de parti, avec la même conviction et exigence, portée par cette idée essentielle que chacun, chacune pouvait se dépasser, avancer, puiser en soi et dans les autres, toujours avec les autres, collec-tivement, des forces de résis-tance aux idées reçues et aux dominations culturelles, sociales, politiques, capitaliste… et ouvrir des changements de société. Engagée dans le processus de large rassemblement du Front de Gauche porté par le

Parti communiste, c’était pour agir, toujours, se battre contre les injustices et le sentiment d’impuissance.Janet ne s'est jamais tue et les communistes gardent son empreinte, tant elle aura marqué sa place particulière, humaniste, porteuse d'espoir et de confiance dans les êtres humains, engagée avec entêtement et enthou-siasme, d'Uzeste à la Fête de l'Huma, de la chorale de l'Ormée à son Tai-Chi, de ses voisins de quartier à ses amis, ses cama-rades… Les communistes béglais renou-vellent ici leur affection à tous les siens, en particulier sa petite fille Morine et sa maman Cathy, au moment de cette séparation.La Fédération de la Gironde du PCF, Les Nouvelles, s’associent à la peine de tous ses proches.

carnetSt SeurinRéactionHervé Bodin, élu communiste de coutras, s’est scandalisé de l’hommage rendu en mars au général Salan par le maire de St Seurin.«  Comment un maire de la République peut-il entrete-nir la mémoire d’un général condamné pour haute trahison, … qui menaça d’envoyer des unités aéroportées sur Paris pour faire tomber la Répuu-blique ?» … «  Il fut également fondateur de l’OAS … qui per-pétra des attentats meurtriers sur les sols algériens et fran-çais  » et «  menaça directe-ment ma mère Josiane Bodin, militante communiste à Paris en 1962. » « Dans la situation actuelle de notre pays, est-il nécessaire [de faire ] resurgir les vieux démons d’extrême droite ?»

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8 • Les Nouvelles 25 avril 2013

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected]é : Aquitaine Conseil Publicité 6, rue du Prêche 33130 Bègles - Tél. 05 56 49 69 45Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

CHRONIQUE

par Jeanne R.M.

ANNoNCeS LÉgALeSAvIS De CoNStItutIoN

En date du 15 avril 2013 il a été décidé de constituer une société dont les caracté-ristiques sont les suivantes :Dénomination : Management et Organi-sation, cabinet d’expertise RHSigle : M et OForme : SARLObjet : Conseils en RHSiège social : 63 rue du Tondu – 33000 BordeauxCapital : 1 000 €Durée : 99 ans à compter de son imma-triculationGérants : Mme Estelle QUATRESOLS demeurant, 12 chemin du Foin - 33160 St Aubin du Médoc, et Mme FRINGUET Béatrice demeurant, 63 rue du Tondu - 33000 BordeauxImmatriculation au RCS de Bordeaux en cours

Pour avis,

PréambuleEva Humana est. Eve est humaine. La femme est-elle un être humain après avoir été l’erreur d’une certaine nature ? Errare humanum est... Une femme au 21e siècle. Le genre était humain, il est devenu masculin et féminin. A travers les époques, les cultures, les sociétés d’ici et d’ailleurs, l’être féminin a toujours eu une place particulière, haÏe ou hono-rée, évidente ou énigmatique. A l’aube du troisième millé-naire, «elle» imagine timidement et modestement pouvoir intégrer un monde plus juste, solidaire et mû par l’envie de découvrir la richesse de chacun.

Jeanne R.M.

ciel mon mari !Pourquoi est-ce qu’il m’a dit ça  ? Comment a-t-il pu l’imaginer ? Cela se voit-il au bout de mon nez, que j’en aurais désormais des stigmates  ? Sur quels critères scientifiques, non négociables, absolus a-t-il pu croire à ce qui pour lui a été une évidence ? Ce simple contact l’a transformé en visionnaire et fin psychologue.J’appartiendrais donc à une catégorie sociale, qui ne me permet aucune échappatoire. Je dois m’y soumettre avec application et docilité. J’y suis née et il me faut y rester, implacablement. La vie est ainsi faite et ainsi conçue.Il y a eu l’homme et, à ses côtés, fut amené la femme. Certains argueront qu’avant c’était le paradis et qu’après l’enfer a tout détruit.Il y a l’homme, le mâle de l’affaire, le chaud et sec, le lumineux, le raisonnable, le fort et costaud qui un jour pourra décider pour tout le monde. Le cerveau et les muscles, érigés.Il y a eu la femme, un peu après, en taille réduite, juste pour lui permettre l’éternité. La femme froide et humide, le côté sombre mais nécessaire à sa reproduction. Ce vase à semence n’avait donc pas besoin ni de muscle ni de cerveau. Une si pâle copie qu’on n’a pas osé la comparaison.Depuis des millénaires la nature nous permet de nous reproduire selon ce schéma. Cette nature généreuse a décidé de faire des prises mâles et d’autres femelles, nous apportant l’énergie domestique. Elle nous a pro-posé le yin et le yang, le ciel et la terre, le feu et l’eau. Elle nous fait actif ou passif, elle nous fait seigneur ou servante, c’est selon, selon que l’on naît.Il faisait beau, un des premiers jours de ce nouveau printemps à laisser le soleil nous lécher le corps des pieds à la tête, si sensuellement que s’en était un tango presque entraînant, cette chaleur sur les joues et ce pe-tit frais dans le cou. Son audition avait été éprouvante, enfermée avec les autres enfants, à attendre la pres-tation et la critique. Elle avait été magnifique dans son tremblement naissant, tentant de tenir le rythme et la mélodie, la vielle chanson française de Tchaïkovsky. Un petit morceau mais une grande concentration pour cet instant magique. Je suis devenue une mère fière devant ce petit être qui m’emportait. À la terrasse, face à la gare, sans rien attendre, nous savourions la détente de cet après, le nez plissé, à rigo-ler des anecdotes de la journée. Son papa nous avait rejoint à l’auditorium, tout aussi fier de son enfant. Une joie partagée, un moment délicieux et choisi. Alors pourquoi ce voisin de table, cet homme arrogant et semblant sûr de lui et de son humour, pourquoi a-t-il provoqué en moi cette réaction de dégoût ? Pourquoi a-t-il profité du moment où le père de mon enfant allait passer notre commande pour me questionner graveleu-sement ? Est-ce son costume de bourgeois que l’on dit bohême, est-ce son journal et son sac en cuir ou sim-plement sa suffisance qui m’ont choquée ? Il plaisantait sur ma capacité à m’enfuir, et regardant le père de mon enfant, clin d’oeil complice : « Mais peut-être votre mari serait-il content... »Mon mari ? J’aurais un mari ? J’aurais loupé un moment de ma vie ? Il a projeté sur moi son unique façon d’abor-der la vie. Je suis née femme et suis donc la femme d’un mari, l’épouse si modèle qui l’ont fait fantasmer. Je suis femme et mère de mes enfants, j’aime mon mé-tier, mes amis et mon amant et je refuse le discours et la pensée uniques. Ils ont envoyé les unes au bûcher, les autres en camps de concentration. Elles ont fait taire les poètes et clamer l’ignominie.

c U lt U R E S E t S O l i D A R i t é S

Les communes de Saint Pierre d’Aurillac entretiennent des relations depuis plus d’une dizaine d’années avec les villages d’Al Qarara dans la bande de Gaza et Tubas en Cisjordanie, les deux parties de la Palestine occupée.

Cette visite d ’une semaine concerne 4 membres de l’Asso-ciation pour les Droits Humains d’Al Qarara dans la bande de Gaza. Cette délégation compren-dra le président Ibrahim Kashan et trois femmes particulièrement engagées dans des actions sociales

et éducatives de cette associa-tion concernant les problèmes de santé, de psychologie et de droit et en particulier les traumatismes dus à la situation très grave que connaît Gaza (bombardements, coupures d’électricité, manque de nourri-ture, peur, difficulté des femmes à faire reconnaître leurs droits...).De nombreuses rencontres seront organisées pendant leur séjour avec différentes associations et institu-tions concernées par la solidarité avec la Palestine et d’une manière générale du Moyen-Orient.• Samedi 27 avril, 19 h, Mairie de Saint Pierre d’Aurillac, salle Jean Lafourcade, réceptionLes maires et les conseils muni-cipaux de St-Pierre d’Aurillac et Fargues de Langon invitent à la réception de la délégation de femmes de Palestine que vous pourrez en particulier rencontrer le 1er mai après-midi au Bric-Brac organisé par les sous-fifres de Saint Pierre sur les bords de Garonne.• Lundi 29 avril, 19 h, restau-rant scolaire de Saint Pierre d’Aurillac, rencontre suivie d’un grignotage/partage (réservation obligatoire : 05 56 63 53 40).Vous êtes invités à participer à leur accueil par votre présence ou/et en aidant financièrement ou/et par «un coup de main» à leur séjour et à l’action de l’Association Pour les Droits Humains.

Suivi d’un Grignotage / Partage avec produits gasco/palestiniens :

Soupe de poissons de Garonne - Caviar d’aubergine - Agneau grillé ……

Apportez votre dessert nous partagerons ensemble ! Réservation obligatoire pour le repas participation financière selon vos moyens

Mairie de Saint Pierre d’Aurillac - 124 avenue de la Libération - 33490 ST PIERRE D’AURILLAC - tel : 05 56 63 30 27

Contact : Michel Hilaire (Président du Collectif) - Tel : 05 56 63 53 40 - [email protected]

avec les

Rencontres palestiniennesUne semaine en Sud Girondeavec le collectif Al Qarara, du 27 avril au 3 mai

Dimanche 28 avril

Journée nationale de la déportationDe nombreuses cérémonies se tiendront dans les com-munes et des rendez-vous particuliers ont lieu à Gradi-gnan, à Lesparre avec des résistants, déportés. (cf Nou-velles précédentes).

Hommage aux déportés morts dans les camps pour motif d’homosexualitéLe Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH) repré-sentera les LGBT aux côtés des autres associations.

Rendez-vous à 11h45au Fort du Hâ à Bordeauxrue des Frères Bonie