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N° 32 - AVRIL 2011 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE FONDAMENTAUX SPÉCIAL NÉPHROLOGIE DIALYSE PÉRITONÉALE LE CHOIX OFFERT AU PATIENT MALADIES RÉNALES PRÉVENIR POUR ÉVITER LE PIRE POUR GARDER UN CŒUR ALERTE, IL FAUT COMMENCER JEUNE RISQUES CARDIO-VASCULAIRES Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com Dr Saâd AGOUMI, Président du Collège syndical national des médecins spécialistes privés. « Au Maroc, nous voulons mettre en place une assurance maladie à vocation sociale, uniquement sur la base de cotisations, sans participation de l’État, et sans tolérer le déficit » D D S âd GOUM S âd AGOUMI

Numéro 032 Avril 2011

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Numéro 032 Avril 2011

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  • N 32 - AVRIL 2011

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M A T I O N M D I C A L E

    FONDAMENTAUX SPCIAL NPHROLOGIEDIALYSE PRITONALE LE CHOIX OFFERT AU PATIENT

    MALADIES RNALESPRVENIR POUR VITER LE PIRE

    POUR GARDER UN CUR ALERTE,IL FAUT COMMENCER JEUNE

    RISQUESCARDIO-VASCULAIRES

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    Dr Sad AGOUMI,Prsident du Collge syndical national

    des mdecins spcialistes privs.

    Au Maroc, nous voulons mettre en place une assurance maladie vocation sociale,

    uniquement sur la base de cotisations, sans

    participation de ltat, et sans tolrer le dfi cit

    DD S d GOUMS d AGOUMI

  • FORME PHARMACEUTIQUE ET PRSENTATIONS Comprim effervescent 1 g/125 mg, tube de 12 et 16. Comprim effervescent 500 mg/62,5 mg, tube de 12. Poudre pour suspension buvable nourrisson

    100 mg/12,5 mg par ml en flacon de 30 ml Poudre pour suspension buvable enfant 100 mg/12,5 mg par ml en flacon de 60 ml COMPOSITION Comprim effervescent 1 g/125 mg

    Amoxicilline anhydre............................................................... 1 gAcide clavulanique .................................................................. 125 mgExcipient qsp 1 comprim effervescent

    Comprim effervescent 500 mg/62,5 mgAmoxicilline anhydre............................................................... 500 mgAcide clavulanique .................................................................. 62,5 mgExcipient qsp 1 comprim effervescent

    Poudre pour suspension 100 mg/12,5 mgAmoxicilline anhydre............................................................... 100 mg/mlAcide clavulanique .................................................................. 12,5 mg/mlExcipient qsp 1 ml de suspension

    CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUEAntibiotique - antibactrien usage systmique

    INDICATIONS THRAPEUTIQUESLEVAMOX est une association antibactrienne indique dans le traitement des infections provoques par un ventail de germes pathognes gram positif et gram ngatif, sensibles la fois chez les patients immuno-comptents et immuno-dprims.LEVAMOX Adulte - Les infections des voies respiratoires hautes :

    Angines rcidivantes. Otites moyennes aigus. Sinusites.

    - Les infections stomatologiques svres : Abcs, phlegmons, cellulites, parodontites.

    - Les infections broncho-pulmonaires : Surinfection des bronchites aigus et pneumopathies aigus chez le sujet risque. Exacerbation des bronchopneumopathies chroniques de ladulte.

    - Les infections urinaires rcidivantes ou compliques : Cystites aigus rcidivantes. Cystites non compliques de la femme. Pyelonephrites aigus compliques dues des germes sensibles.

    - Les infections gyncologiques hautes en association avec un autre antibiotique actif sur chlamydia.- Traitement prophylactique dans la chirurgie abdominale et gyncologique.LEVAMOX Enfant- Les infections des voies respiratoires hautes :

    Angines rcidivantes. Otites moyennes aigus. Sinusites.

    - Les infections stomatologiques svres : Abcs, phlegmons, cellulites, parodontites.

    - Les infections broncho-pulmonaires : Infections respiratoires basses de lenfant de 30 mois 5 ans. Surinfection des bronchopneumopathies chroniques de lenfant quel que soit lge.

    - Les infections urinaires rcidivantes ou compliques : Cystites aigus rcidivantes.

    LEVAMOX Nourrisson Otites moyennes aigus. Infections respiratoires basses. Infections urinaires. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION

    1-Posologie : Les posologies sont exprimespar convention en amoxicilline.

    LEVAMOX : comprims effervescents 500 mg/62,5 mget comprims effervescents 1 g/125 mg :

    Adulte :- 1 g deux fois par jour :Sinusites maxillaires aigus.Surinfections des bronchites aigus.Angines rcidivantes et pneumopathies aigus chez le sujet risque et g de plus de 65 ans.Exacerbations de bronchopneumopathies chroniques.Parodontites.- 1 g trois fois par jour :Autres formes de sinusites.Otites moyennes aigus.Cystites aigus rcidivantes, cystites non compliques de la femme et pylonphrites

    aigus non compliques dues des germes sensibles.Infections gyncologiques hautes, en association un autre antibiotique actif sur les chlamydiae.Infections stomatologiques svres : abcs, phlegmons, cellulites.Pneumopathies aigus du patient risque, notamment thylique chronique, tabagique, g de plus de 65 ans ou prsentant des troubles de la dglutition.Traitement de relais de la voie injectable.- Insuffisance rnale :Clairance de la cratinine > 30 ml/min = pas dadaptation posologique ncessaire. Clairance de la cratinine entre 10 30 ml/min = 1 g/125 mg toutes les 12 24 heures.Clairance de la cratinine < 10 ml/min = pour les patients traits ou non par hmodialyse, les conditions dutilisation nont pas t tablies.

    Patient g :Pas dadaptation posologique, sauf si la clairance de la cratinine est 30 ml/min = pas dadaptation posologique ncessaire. Clairance de la cratinine entre 10 30 ml/min=15 mg/kg/prise au maxi, 2 fois par jour.Clairance de la cratinine < 10 ml/min = 15 mg/kg/jour au maximum.

    Hmodialyse : 15 mg/kg/jour, et 15 mg/kg supplmentaire pendant et aprs la dialyse.

    LEVAMOX : poudre pour suspension buvable 100 mg/12,5 mg (Nourris-son) :

    Nourrisson normornal de moins de 30 mois : 80 mg/kg/jour en 3 prises. Les 3 prises sont recommandes afin dobtenir des concentrations sriques suffisantes au cours du nycthmre. 2-Mode dadministrationLadministration se fait par voie orale :

    Comprim dissoudre dans 1/2 verre deau. Seringue doseuse gradue en kg, le poids indiqu correspond la dose pour une prise. Mdicament prendre de prfrence au dbut des repas. CONTRE-INDICATIONS

    Absolues : Allergie aux antibiotiques de la famille des btalactamines (pnicillines, cphalos-

    porines) : tenir compte du risque dallergie croise avec les antibiotiques du groupe des cphalosporines.

    Allergie lun des constituants du mdicament.Antcdent datteinte hpatique lie lassociation amoxicilline-acide clavulanique.

    Phnylctonurie, en raison de la prsence daspartam.Relatives :

    Mthotrexate. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI

    Mises en garde : La survenue de toute manifestation allergique impose larrt du traitement et la mise en place dun traitement adapt.Des ractions immunoallergiques, dont des ractions dhypersensibilit (anaphylaxie) svres et parfois fatales ont t exceptionnellement observes chez les malades traits par les btalactamines.Leur administration ncessite donc un interrogatoire pralable.Devant des antcdents dallergie typique ces produits, la contre-indication est formelle.Lallergie aux pnicillines est croise avec lallergie aux cphalosporines dans 5 10 % des cas. Ceci conduit proscrire les pnicillines lorsque le sujet est un allergique connu aux cphalosporines.La survenue, en dbut de traitement, dun rythme gnralis fbrile associ des pus-tules doit faire suspecter une pustulose exanthmatique aigu gnralise; elle impose larrt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration damoxicilline seule ou associe.Tenir compte de la teneur en potassium chez les personnes suivant un rgime hypokali-miant (Cf. Excipient effet notoire).Ce mdicament contient du sodium, tenir compte de la teneur en sodium chez les personnes suivant un rgime dsod strict (Cf. Excipient effet notoire).Prcautions demploi : Comme avec toutes les btalactamines, contrler rgulirement la formule sanguine en cas dadministration de doses leves damoxicilline. Ladministration de fortes doses de btalactamines, chez linsuffisant rnal ou chez les patients prsentant des facteurs prdis-posants tels que des antcdents de convulsions, pilepsie traite ou atteintes mninges peut exceptionnellement entraner des convulsions.Chez linsuffisant rnal, pour des clairances de la cratinine infrieures ou gales 30 ml/min, adapter la posologie. Lexistence dun faible dbit urinaire est un facteur de risque de survenue dune cristallurie.

    En cas dadministration de doses leves damoxicilline, un apport hydrique suffisant doit tre assur pour rduire les risques de cristallurie.Le risque de survenue deffet indsirable hpatique (cholestase) est major en cas de traite-ment suprieur 10 jours et tout particulirement au-del de 15 jours.En cas de traitement prolong, il est recommand de surveiller les fonctions hpatique et rnale.Lassociation amoxicilline-acide clavulanique doit tre utilise avec prcaution en cas datteinte hpatique.Examens paracliniques : Incidences sur les paramtres biologiques : Une positivation du test de Coombs direct a t obtenue en cours de traitement par des btalactamines. Ceci pourrait galement survenir chez les sujets traits par lassociation amoxicilline-acide clavulanique. De fausses positivations de ce test lies la prsence dacide clavulanique ont aussi t observes. A de trs fortes concentrations, lamoxicilline tend : diminuer les rsultats des dosages de la glycmie,interfrer dans les dterminations du taux de protides totaux du srum par raction colore,donner une raction colore faussement positive dans les dosages de la glycosurie par la mthode semi-quantitative colorimtrique.

    INTERACTIONS MEDICAMENTEUSESDconseilles : Mthotrexate : augmentation des effets et de la toxicit hmatologique du mthotrexate par inhibition de la scrtion tubulaire rnale par les pnicillines.A prendre en compte : Allopurinol (et, par extrapolation, autres inhibiteurs de luricosynthse) : risque accru de ractions cutanes.Problmes particuliers du dsquilibre de lINR : De nombreux cas daugmentation de lactivit des anticoagulants oraux ont t rapports chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire mar-qu, lge et ltat gnral du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparat difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du dsquilibre de lINR. Cependant, certaines classes dantibiotiques sont davantage impliques : il sagit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines cphalosporines.

    GROSSESSE ET ALLAITEMENTGrossesse : Pour lamoxicilline, il ny a pas de donnes fiables de tratogense chez lanimal.En clinique, les tudes pidmiologiques nont pas mis en vidence deffet malformatif ou foetotoxique li lutilisation de lamoxicilline.Pour lacide clavulanique, les tudes chez lanimal nont pas mis en vidence deffet t-ratogne. En labsence deffet tratogne chez lanimal, un effet malformatif dans lespce humaine nest pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans lespce humaine se sont rvles tratognes chez lanimal au cours dtudes bien conduites sur deux espces.En clinique, lutilisation de lacide clavulanique au cours dun nombre limit de grossesses na apparemment rvl aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier ce jour. Tou-tefois, des tudes complmentaires sont ncessaires pour valuer les consquences dune exposition en cours de grossesse.Chez des femmes ayant un risque daccouchement imminent et recevant lassociation amoxicilline-acide clavulanique, a t observe une augmentation du risque dentrocolite ncrosante chez les nouveau-ns.En consquence, lassociation amoxicilline-acide clavulanique peut tre prescrite pendant la grossesse si besoin.Allaitement : Le passage de lassociation amoxicilline-acide clavulanique dans le lait maternel est faible et les quantits ingres trs infrieures aux doses thrapeutiques. En consquence, lallai-tement est possible en cas de prise de cet antibiotique.Toutefois, interrompre lallaitement (ou le mdicament) en cas de survenue de diarrhe, de candidose, ou druption cutane chez le nourrisson.

    EFFETS INDESIRABLES Infections et infestations :

    Frquent : candidose cutanomuqueuse. Affections hmatologiques et du systme lymphatique :

    Des cas dosinophilie ont t signals.Rare : leucopnie (neutropnie), agranulocytose, thrombocytopnie et anmie hmolytique rversibles.

    Affections du systme immunitaire : Manifestations allergiques, dont urticaire, oedme de Quincke, gne respiratoire, trs rare anaphylaxie (dont choc anaphylactique), maladie srique, vascularite dhypersensibilit.

    Affections du systme nerveux : Peu frquent : vertiges, cphales.Trs rare : convulsions.

    Affections gastro-intestinales : diarrhes, selles molles, nauses, vomissements

    dyspepsie et douleurs abdominales.Trs rarement : Colite pseudomembraneuse et colite hmorragique.

    Affections hpatobiliaires : Peu frquent : augmentation modre et asymptomatique des ASAT, ALAT ou phospha-tases alcalines.Trs rare : ictre et/ou hpatite cholestatique ou mixte.Ces cas semblent survenir plus volontiers chez des patients gs et de sexe masculin et lors dun traitement prolong (de plus de 10 jours et en particulier pour des traitements suprieurs 15 jours).Ces effets surviennent au cours du traitement mais dans certains cas peuvent napparatre que plusieurs semaines aprs larrt de celui-ci.Lexamen histopathologique du foie met habituellement en vidence une cholestase centrolobulaire. Lvolution est gnralement favorable mais peut tre prolonge de quelques semaines. De trs rares cas dvolution fatale ont t observs.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutan : Peu frquent : ruption cutane, prurit et urticaire. Rare : rythme polymorphe. Trs rare : syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, dermatite bulleuse ou exfo-liative et pustulose exanthmatique aigu gnralise. Ces manifestations cutanes peuvent tre plus frquentes et/ou plus intenses chez des patients prsentant une mononuclose infectieuse ou une leucmie lymphode en volution.

    Affections du rein et des voies urinaires : Des cas de nphrite interstitielle aigu, cristallurie ont t signals.

    SURDOSAGELes manifestations de surdosage peuvent tre neuropsychiques, rnales (cristallurie) et gastro-intestinales. Le traitement en est symptomatique en surveillant particulirement lquilibre hydrolectrolytique. Lamoxicilline et lacide clavulanique peuvent tre limins par hmodialyse.

    PHARMACODYNAMIE Classe pharmacothrapeutique : antibactriens usage systmique.LEVAMOX est une formulation associant lamoxicilline et lacide clavulanique, puissant inhibiteur de btalactamases. Lacide clavulanique inhibe rapidement et irrversiblement la plupart des btalactamases produites par des bactries Gram + et Gram -.De ce fait, LEVAMOX se montre actif sur un nombre important de bactries, y compris les bactries rsistantes par scrtion de btalactamases de type essentiellement pnicil-linases, que cette rsistance soit acquise (staphylocoque dor, gonocoque, Haemophilus influenzae, colibacille, Proteus mirabilis) ou naturelle (klebsielles, Proteus vulgaris, Bacteroides fragilis).Spectre dactivit antibactrienne :

    Espces sensibles : Arobies Gram + : Corynebacterium diphtheriae, Enterococcus faecalis, Erysipelothrix rhusiopathiae, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroides, staphylococcus mti-S, strep-tococcus, Streptococcus bovis, Streptococcus pneumoniae.Arobies Gram - : Actinobacillus actinomycetemcomitans, Bordetella pertussis, Branha-mella catarrhalis, Burkholderia pseudo-mallei, campylobacter, capnocytophaga, Citrobacter Koseri, eikenella, Escherichia coli, Haemophilus influenzae, Haemophilus para-influenzae, klebsiella, Neisseria gonorrhoeae, Neisseria meningitidis, Pasteurella multocida, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, salmonella, shigella, Vibrio cholerae.Anarobies : actinomyces, bacteroides, clostridium, eubacterium, fusobacterium, peptos-treptococcus, porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes, veillonella.Autres : bartonella, borrelia, leptospira, treponema.

    Espces modrment sensibles (in vitro de sensibilit intermdiaire) : Arobies Gram + : Enterococcus faecium.

    Espces rsistantes : Arobies Gram + : staphylococcus mti-R*.Arobies Gram - : acinetobacter, Citrobacter freundii, enterobacter, legionella, Morganella morganii, Proteus rettgeri, providencia, pseudomonas, serratia, Yersinia enterocolitica.Autres : chlamydia, coxiella, mycobacterium, mycoplasma, rickettsia.* La frquence de rsistance la mticilline est environ de 30 50 % de lensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

    PHARMACOCINETIQUELes tudes pharmacocintiques conduites chez ladulte ont dmontr la bioquivalence des formes orales.Chacun des deux composants de la formulation montre sensiblement les mmes caract-ristiques pharmacocintiques, notamment : temps du pic srique, volume de distribution, biodisponibilit, clairance rnale et demi-vie dlimination.

    Absorption : La prsence dacide clavulanique ne modifie pas les qualits de lamoxicilline au plan de labsorption et de la biodisponibilit.Les profils dabsorption des deux composants de ce mdicament sont semblables. Labsorption de lacide clavulanique est cependant significativement augmente lorsque le mdicament est pris au dbut du repas.

    Distribution : - Chez ladulte, les pics sriques aprs la prise orale de 1 g damoxicilline et 125 mg dacide

    clavulanique atteignent des concentrations de lordre de : 13 15 mg/l pour lamoxicilline, en 60 90 minutes,3 5 mg/l pour lacide clavulanique, en 50 60 minutes.- Chez lenfant, les pics sriques, 30 40 minutes aprs une prise unitaire orale de 26,67 mg/kg damoxicilline et de 3,33 mg/kg dacide clavulanique de lassociation dose 100 mg/12,5 mg/ml, sont de lordre de : 11,37 mg/l pour lamoxicilline,2,47 mg/l pour lacide clavulanique.- Chez le nourrisson, 30 60 minutes aprs une prise unitaire orale de 20 mg/kg damoxi-cilline et de 2,5 mg/kg dacide clavulanique de lassociation dose 100 mg/12,5 mg/ml, les pics sriques sont de lordre de : 7,5 mg/l pour lamoxicilline,1,5 mg/l pour lacide clavulanique.Lamoxicilline et lacide clavulanique traversent la barrire placentaire. Lamoxicilline passe dans le lait maternel ; pas de donnes disponibles chez la femme allaitante pour lacide clavulanique.

    Biodisponibilit : de lamoxicilline : 85 %,de lacide clavulanique : 75 %.La diffusion simultane est du mme ordre de grandeur pour chacun des deux composants dans la plupart des tissus et milieux biologiques. Ainsi, le rapport entre taux tissulaires (ou milieux biologiques) et taux sriques est en moyenne : - dans loreille moyenne : de 45 % pour lamoxicilline, de 30 % pour lacide clavulanique;- dans le tissu cutan : de 33 % pour lamoxicilline, de 26 % pour lacide clavulanique;- dans la bile : de 86 % pour lamoxicilline, de 50 % pour lacide clavulanique ;dans le liquide pleural : de 71 % pour lamoxicilline, de 91 % pour lacide clavulanique.- Dans le liquide pritonal et les expectorations, lamoxicilline et lacide clavulanique sont galement retrouvs.

    Demi-vies dlimination : 60 70 minutes pour lamoxicilline,55 65 minutes pour lacide clavulanique.

    Taux de liaison aux protines plasmatiques(dtermin par ultrafiltration) de mme ordre : 17 % pour lamoxicilline,22 % pour lacide clavulanique.

    Biotransformation : Lamoxicilline est trs partiellement transforme dans lorganisme en acide pnicilloque. Lacide clavulanique est en partie transform en mtabolites de faible poids molculaire.

    Excrtion : Llimination de lamoxicilline et de lacide clavulanique se fait principalement par voie rnale. Chaque composant est retrouv dans les urines sous forme active, trs fortes concentrations : - suprieures 1 000 mg/l pour lamoxicilline,- suprieures 150 mg/l pour lacide clavulanique,- dans les urines recueillies entre 2 et 4 heures, aprs une dose de 500 mg damoxicilline et 125 mg dacide clavulanique. Les quantits doses dans les urines recueillies pendant les 6 premires heures repr-sentent : - 65 % de la dose administre pour lamoxicilline,- 30 45 % de la dose administre pour lacide clavulanique.Chez linsuffisant rnal : En cas dinsuffisance rnale svre (clairance de la cratinine < 10 ml/min), la demi-vie de lacide clavulanique augmente moins que celle de lamoxicilline qui conditionne ladaptation ventuelle de la posologie.

    EXCIPIENTS A EFFET NOTOIREAspartamPotassium : - 27,83 mg/comprim effervescent 1 g/125 mg.- 13,91 mg/ comprim effervescent 500 mg/62,5 mg.- 2,05 mg/ml poudre pour suspension buvable. Sodium : - 294 mg/comprim effervescent 1 g/125 mg.- 147 mg/comprim effervescent 500 mg/62,5 mg.- 0,32 mg/ml poudre pour suspension buvable.

    CONSERVATION Poudre pour suspension buvable :

    Avant reconstitution : conserver une temprature comprise entre + 15 C et + 25 C et labri de lhumidit. Aprs reconstitution de la suspension : conserver 7 jours au maximum une temprature comprise entre + 2 C et + 8 C au rfrigrateur.

    Comprims effervescents :A conserver dans le tube bien ferm labri de la chaleur et de lhumidit.

    SIGE SOCIAL16-18, bd Emile Zola 20300 Casablanca - MarocTl.: (L.G): 05 22 54 38 38 / Fax : 05 22 44 43 97

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    DPARTEMENT MARKETING MDICALKm 7, route de lunit - Ain Seba Route de Rabat 20250 - Casablanca - Maroc

    Tl.: (L.G): 05 22 66 33 20 / Tl.: 05 22 66 26 42 / 43 Fax: 05 22 66 25 89 ou 97 / E-mail : [email protected]

    SITE INDUSTRIEL21, rue des Oudaya - BP- 3047 - 20300 - Casablanca - Maroc

    Tl. : 05 22 61 83 83/ 05 22 61 82 20 Tl.: 05 22 61 81 60 Fax : 05 22 62 08 04 / E-mail : [email protected]

    Pour toutes informations mdicales sadresser aux laboratoires LAPROPHAN

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  • Editorial 03

    Par Ismal BERRADA

    LA SANT A-T-ELLE UN AVENIR RADIEUX AU MAROC ?

    Le 7 avril est la Journe Mondiale de la Sant. De nombreuses organisations internationales soulignent cette oc-casion leffi cacit des interventions sa-

    nitaires qui se sont considrablement accrues ces dernires annes. Fruit dune accumulation de longs eff orts ne datant pas dhier, ces succs dans la lutte contre les maladies transmissibles, en particulier, rsultent du perfectionnement des moyens diagnostiques et thrapeutiques et de leur surveillance de manire optimale. Mais ils trouvent galement leur origine dans linter-disciplinarit des approches mdicales.Dans les pays dvelopps, le bien-tre, en termes de sant et de qualit de vie, savre de plus en plus prometteur. Ce constat est ren-forc par les nombreuses tudes sur lallonge-ment de la dure de vie de lhomme. Lexercice de la sexualit tout ge et la prservation de la sant le plus longtemps possible deviennent des signes emblmatiques.Ainsi, langoisse dune fi n de vie dgradante dune personne dchue de sa position dadulte responsable, autonome, rduite tre la charge de ses descendants, ne hante plus les esprits. Lespoir dy chapper rside dsormais dans la disponibilit des mcanismes, humains et matriels, susceptibles de contribuer lamlioration constante de la qualit de vie des malades. Les moyens pour fonctionner autrement, pour continuer dexister et pour affi rmer sa place et sa lgitimit sont en plus sa porte. Cet avenir prometteur de la sant existe-t-il chez nous ?Quil sagisse de maladies bnignes ou malignes, les dures ralits physiques, psychiques, sociales et fi nancires quelles engendrent conduisent souvent un cocktail au got amer pour nos concitoyens. Elles riment souvent avec les prmices dune fi n de vie dtestable, faisant perdre au malade sa dignit humaine. Malgr les possibilits de perspectives meilleures avec la mdicalisation de la population et les eff orts -toujours en de des at-tentes - dploys pour amliorer le systme de couverture mdicale, une maladie lourde renvoie invitablement son porteur la dpendance, limpuissance et linutilit. De l, laccs de toutes et tous la prvention et des soins de sant de qualit demeure la premire exigence. Cette sant accessible, laquelle tout citoyen aspire, devrait sappuyer sur le renforcement de la prvention, la garantie dune meilleure organisation des soins et un investissement important dans la recherche pidmiologique et scientifi que. Cette sant accessible, laquelle tout citoyen aspire, devrait ltre aussi sur le plan fi nan-cier, ce qui ncessite dadapter de manire rgulire et optimale le fi nancement solidaire des soins de sant. Enfi n, cette sant accessible et solidaire devrait couvrir lensemble des facteurs de sant en lien avec la qualit de vie et le bien-tre des personnes. Cest seulement ce prix que lon pourra parler de sant, conformment aux recommandations de lOrga-nisation Mondiale de la Sant.

    LACCS LA PRVENTION ET DES SOINS DE SANT DE QUALIT EST LA PREMIRE EXIGENCE LAQUELLE TOUT CITOYEN ASPIRE.

  • Sommaire4

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M AT I O N M D I C A L E

    Directeur de publication et de la rdaction, Ismal BERRADA - Rdactrices en chef, Maria MOUMINE - Corinne LANGEVINSecrtaire de rdaction, Rania KADIRI - Journaliste, Khadija BERRAMOU - Design et infographie, Yassir EL HABBI Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicit, Leila BAHARImpression, IMPRIGEMA - DOCTINEWS est dit par Prestige diff usion, 81, avenue Mers Sultan, 5e tage, CP 20100, Casablanca.Tl.: +212 5 22 27 40 46/69 - Fax: +212 5 22 27 40 32 - E-mail: [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse: 08/22 - Dpt lgal: 2008 PE0049 - ISSN: 2028 00 92 - DOCTINEWS est tir 25.000 exemplaires

    FLASH SANT08 ACTION URGENCE FS,

    Pour sensibiliser les jeunes fassis aux dangers du tabac.

    UNIVERS PHARMA36 OFFICINE EXPO 2011 ET INDUSTRIE

    PHARMA EXPO Cte cte.

    GLOSSAIRE46 ANTI-GLAUCOMATEUX

    SLECTION64 OSTOPOROSE

    Laffaire de tout le monde.

    INTERVIEW56 LE DOCTEUR SAD AGOUMI,

    Prsident du Collge syndical national des mdecins spcialistes privs.

    FONDAMENTAUX28 DIALYSE PRITONALE

    Le choix offert au patient.

    ALTERNATIVE62 GREFFE DE CHEVEUX

    Lavnement de la microchirurgie.

    INSTITUTIONNEL60 PROCRATION MDICALE ASSISTE

    Un premier centre public ds 2012.

    SPCIAL NPHROLOGIE40 MALADIES RNALES

    Prvenir pour viter le pire.

    62 GREFFE DE CHEVEUX

    28 DIALYSEPRITONALE

    56 INTERVIEW

    LUTTE CONTRE LES RISQUES CARDIO-VASCULAIRESNous sommes tous concerns

    50DOSSIER

  • Flash Sant6

    Transmis par la piqre de la femelle dun moustique nomm anophle, le paludisme est une maladie parasitaire se dveloppant dans le foie et les globules rouges et dont la forme potentiellement mortelle est due au plasmodium falciparum. Chaque anne, le paludisme est la cause de prs de 1 million de dcs principalement chez les jeunes enfants africains. LAfrique est le continent le plus touch par cette maladie avec 85 % des cas enregistrs dans le monde en 2008 !Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le Groupe Sanofi -aventis a dvelopp, en partenariat avec la fondation Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi), un nouveau mdicament antipaludique : las-sociation fi xe dartsunate-amodiaquine (Coarsucam ou artsunate-amodiaquine Winthrop, encore appel ASAQ ). Ce mdicament est spcifi quement adapt aux

    besoins des patients africains, en particulier les enfants, qui sont les premires victimes du paludisme. Dailleurs, le Groupe a reu le prix Global Business Coalition Core Competence Award (qui rcompense chaque anne des institutions qui se distin-guent par leurs actions en faveur de la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le palu-disme au niveau mondial) pour ce partena-riat innovant ! ASAQ est fabriqu et produit entirement dans le site industriel de Sanofi -aventis Ma-roc Casablanca (Zenata), qui est un site certifi par lOMS pour la production de ce mdicament. Il est export dans plus de 30 pays dAfrique Subsaharienne. Avec prs de 25 millions de traitements distribus en 2009, ASAQ occupe dj la deuxime place du march mondial et conforte ainsi la po-sition de Sanofi -aventis parmi les leaders

    mondiaux dans la lutte contre le paludisme. Dautres initiatives ont t dveloppes par le laboratoire dans le domaine du paludisme, parmi lesquelles loff re complte de services dinformation, de formation et dducation adapts tous les maillons de la chane de soins et visant la prvention et la prise en charge de cette maladie parasitaire, et le pro-gramme innovant de surveillance dASAQ sur le terrain qui comporte plusieurs tudes dans divers pays africains, conus en troite collaboration avec le Programme national de lutte contre le paludisme de chaque pays concern. Cette initiative est soutenue fi -nancirement par Medicines for Malaria Venture et DNDi. loccasion de la journe mondiale du palu-disme, clbre le 25 avril, nous saluons les eff orts entrepris par Sanofi -aventis dans ce domaine !

    SANOFI-AVENTIS ENNEMI PUBLIC NUMRO 1 DU PALUDISME

    Devenues un rendez-vous incontournable pour les passionns du domaine de nutri-tion, les journes scientifi ques de nutrition de SupSant sont organises chaque anne dbut mai depuis 2009. Destine aux mde-cins gnralistes, mdecins spcialistes, di-tticiens-nutritionnistes et aux patients, cette manifestation vise la promotion et la mise jour des connaissances en matire de nutri-tion et de sant dans un cadre adquat pour dbattre et changer les expriences autour de thmatiques varies et dactualit. La 3e dition de cette rencontre, qui aura lieu le 7 mai 2011 la Facult de mdecine et de phar-

    macie de Casablanca, traitera de lactualit en nutrition et dittique. Au programme, une confrence sur le rle du ditticien-nutri-tionniste dans les prises en charge thrapeu-tiques et prventives et une autre sur la notion du nutritionnellement correct . Une session sera consacre lobsit, avec des prsenta-tions sur les calories, les rgimes alimentaires amincissants et les risques encourus, lacti-vit physique idale pour lobse, leffi cacit de lducation nutritionnelle contre lobsit, la chirurgie de lobsit et la physiopathologie des obses oprs. La nutrition au quotidien fera galement partie de ce programme avec

    notamment des discussions sur les bnfi ces sanitaires des produits laitiers, les Apports Nutritionnels Conseills (ANC) en acides gras pour ladulte au quotidien, les antioxy-dants du caf et la sant des os grce lexer-cice. Trois ateliers pratiques seront proposs aux participants (au choix) : Prise en charge dittique des patients obses oprs , Prise en charge dittique du diabte de type II et Quel comportement alimentaire pour une bonne croissance ? .Pour plus dinformations, contacter lcole SupSant au 0522394448 / 0661339212 ou envoyer un e-mail [email protected].

    3e JOURNE SCIENTIFIQUE DE NUTRITION SUPSANTLA NUTRITION ET LA DITTIQUE EN DBAT

    AGADIR LES MDECINS GNRALISTES LHONNEUR Organises pour la deuxime fois linitiative de lAssociation des mdecins gnralistes privs de la wilaya dAgadir (AMGPA), les Journes de mdecine gnrale dAgadir se sont tenues les 11 et 12 mars derniers Agadir. Une centaine de participants ont pu assister des conf-rences de qualit animes par dminents orateurs nationaux et internationaux tels le Pr Ali Ben Omar, neurologue au sein du

    CHU Ibnou Sina de Rabat, le Pr Mohamed Chani, anesthsiste-ranimateur et Profes-seur agrg en urgentologie-oxyologie la facult de mdecine et de pharmacie de Rabat ou encore le Pr Denis Raccah, Chef du service endocrinologie lhpital Sainte Marguerite (Marseille), le Dr Abdellatif Darif, cardiologue lhpital Moulay Youssef de Casa et les Docteurs Choukri et Chiheb, respectivement Prsident et Vice-prsident

    du syndicat national de mdecine gn-rale, qui ont trait de thmes de mdecine gnrale. Autres sujets traits: Conduite tenir devant un syndrome coronarien aigu, Lexamen neurologique , Prise en charge de larrt cardio-respiratoire en pr-hospitalier et Intrt des inhibiteurs de la DPP-4 dans la prise en charge du diabte de type 2 partir dun cas clinique .

  • 7Flash Sant

    FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS Sargenorg/5 ml, solution buvable en ampoule de 5 ml, bote de 20. Sargenor sans

    sucre 1 g, comprims effervescents dulcors la saccharine sodique.COMPOSITION - Solution buvable Aspartate darginine ................. 1 g Excipient : qsp

    ampoule buvable de 5 ml. - Comprims effervescents Aspartate darginine ...................... 1 gExcipient : qsp 1 comprim effervescent. CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE Antiasthnique

    (A : appareil digestif et mtabolisme). INDICATION THERAPEUTIQUE Traitement symptomatique de lasthniefonctionnelle. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION - Posologie : - Solution buvable : Adulte : 2 3 ampoules

    par jour. Enfant de plus de 12 ans : 1 2 ampoules par jour. - Comprims effervescents : Adulte : 2 3 comprims par jour.Enfant de plus de 12 ans : 1 2 comprims par jour. - Mode dadministration : Voie orale - Solution buvable : Les ampoules sont

    prendre dilues dans un peu deau, de prfrence avant les repas. Le traitement sera limit 15 jours. - Comprims effervescents : Faire dissoudreles comprims effervescents dans un verre deau, avant de boire. Le traitement seffectue par cures dune dure de 8 15 jours.CONTRE-INDICATIONS

    La solution buvable est contre-indique en cas dhypersensibilit lun des constituants de la solution, notamment le parahydroxybenzoate de mthyle ou de propyle.MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI En cas de persistance des troubles, la situation doit tre rvalue. En cas de rgime hypoglucidique ou de diabte, tenir compte,

    dans la ration journalire, de la quantit de saccharose par ampoule : 1 g. Le traitement dune asthnie chez lenfant de moins de 12 ans ncessite un avis mdical. Tenir compte de la quantit de sodium prsente dans les comprims effervescentschez les patients suivant un rgime dsod strict. Chaque comprim effervescent contient 100 mg de sodium. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES SARGENOR contient de laspartate darginine. Dautres mdicaments contiennent ces acidesamins. Il est prfrable de ne pas les associer afin de ne pas dpasser les doses maximales conseilles. PHARMACODYNAMIE Antiasthnique (A :appareil digestif et mtabolisme). PHARMACOCINETIQUE Larginine et lacide aspartique sontbien absorbs par voie orale. Les deux amino-acides prsentent une forte diffusion tissulaire. Leur limination seffectue par voie rnale. EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE - Solution buvable : Saccharose, parahydroxybenzoate de mthyle,parahydroxybenzoate de propyle. - Comprim effervescent : Jaune orang S, arme orange, sodium. CONSERVATION A conserver labri de lhumidit.

    SARGENOR (Aspartate darginine)

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    DEPARTEMENT MARKETING MEDICAL ET CENTRE DE DISTRIBUTIONKm 7, Route de lunit An Seba - Route de Rabat - 20250 Casablanca - Maroc

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  • Flash Sant8

    Fonde en juin 2000, Rabat, et regroupant plus de 300 mdecins (de diff rentes spciali-ts) et pharmaciens travers le Maroc, lAsso-ciation Action Urgence (A.A.U) sest assigne comme principal objectif de fournir de laide et du secours aux patients les plus dmunis (notamment dans les zones dmdicalises, orphelinats, prisons, centres de protection de lenfance et de rinsertion de la femme). Lassociation assure des actions mdico-sociales telles que consultations gnrales et spcialises, chirurgie dentaire, chirurgie ambulatoire (petite chirurgie, circoncision), dpistage du diabte, de lhypertension artrielle, du cancer du col utrin et du sein, examens complmentaires, radiologies conventionnelles, chographies, coloscopies, lectrocardiogrammes ainsi que le don de mdicaments et la prise en charge de cer-taines maladies chroniques, titre gracieux pour cette tranche de la population ; de mme que des campagnes de sensibilisation (planifi cation familiale, IST, tabac, drogues,

    consommation dalcool) sont organises au sein des lyces et collges. Dans le cadre du plan daction de lanne 2011 et de lInitiative Nationale pour le Dveloppement Humain (INDH), la fi liale de lA.A.U de Fs (cre en 2006) a organis, le 26 fvrier 2011, une journe de sensibilisation sur le sevrage tabagique au Lyce Al Adarissa Fs.Les lves de cet tablissement ont t informs sur les consquences de la consom-mation du tabac et du cannabis sur la sant par lintervention du Dr Jaouad Ammor, (Pr-sident de lA.A.U bureau de Fs) et du Dr Said Berrada (mdecin gnraliste spcialis dans laccompagnement au sevrage tabagique). Ce dernier pratique en eff et, depuis plus de trois ans, une nouvelle mthode de sevrage tabagique, nomme Chiapi , qui consiste piquer deux points dacupuncture situs sur les faces latrales du nez correspondant aux points n10 de la rhinofaciopuncture et la stimulation de la vsicule biliaire. Cette mthode limine le besoin de fumer

    en dsactivant les rcepteurs la nicotine. Il sagit donc dune dsintoxication pure et simple qui donne de trs bons rsultats et qui ncessite, selon le besoin, une deuxime ou une troisime sance !Lors de cette journe, le Dr Ammor a soulign limportance de la relation parents-adolescents qui doit tre reconsidre car elle reprsente un rel soutien pour aider les jeunes cesser de fumer.Le Pr Maghnaoui F. (enseignante au lyce Adarissa) a diff us, cette occasion, un fi lm retraant les problmes que rencontrent les jeunes suite la consommation de tabac. Les jeunes tudiants du Lyce Al Adarissa ont galement particip cette journe de sensi-bilisation travers une exposition de dessins et de tableaux en rapport avec le thme de la rencontre.Cette campagne de sensibilisation a t clture par un dbat auquel ont assist la direction du lyce, le Professeur Guenouni et le Docteur Iben Khayat.

    ACTION URGENCE FS, POUR SENSIBILISER LES JEUNES FASSIS AUX DANGERS DU TABAC

    Aprs plus de huit annes de militantisme dans le domaine de la sensibilisation et de linformation sur lautisme, lassociation La pour Samy est offi ciellement devenue VAINCRE LAUTISME. Cette associa-tion a t lorigine de la mise en place de plus dune cinquantaine dassociations dans le royaume, de la rfl exion pour la mise en place du premier plan autisme et a galement remis son rapport sur la situation de lautisme au Maroc aux ministres de lducation Na-tionale, de la Sant et du Dveloppement Social. En 2010, Vaincre lautisme a sign une convention avec le CHU et la Facult de mdecine et de pharmacie de Fs pour crer le premier Centre de Rfrence pour lAutisme (CRA) au Maroc ainsi quune autre conven-tion de partenariat avec lInstitut Pasteur du Maroc pour raliser la premire tude den-vergure sur lautisme au Maroc. Lanne 2010 a galement t marque la publication dun document de rfrence pour le dpistage et le diagnostic prcoces de lautisme.Reconnue aujourdhui comme un acteur incontournable en matire dautisme sur le

    plan national et international, Vaincre lau-tisme sest fi x comme objectifs de dfendre les droits des enfants, adolescents et adultes aff ects dautisme, dagir pour faire connatre et reconnatre cette maladie, dinnover en matire de droits et de prise en charge et dvelopper la recherche et la formation en matire dautisme au Maroc. Dans ce cadre, cette association militante a instaur une stratgie de dfense au cas par cas pour lutter contre les discriminations scolaires dont sont victimes les enfants autistes et leur privation daccs lducation en mettant en place des Rencontres de lEspoir le long de lanne 2011, dont la premire sest droule samedi 25 fvrier au CRA de Fs. Parmi les actions de lanne 2011 de lassociation: la campagne mdiatique Vaincre lAutisme 2011, pro-gramme simultanment en France et au Maroc a commenc le 25 mars dernier et stendra jusquau 7 avril. Cette campagne se focalisera sur limportance du diagnostic pour le traitement de lautisme et le dveloppement de la recherche. En outre, la campagne ca-ravane de lespoir pour vaincre lautisme se

    droulera du 4 au 19 juin 2011 avec le Labo Mobile en partenariat avec lInstitut Pas-teur du Maroc. Cette caravane fera le tour de huit rgions du royaume pour rencontrer les familles et les professionnels afi n de lancer la premire tude de recherche gntique sur lautisme au Maroc. Elle sera clture par la 2e dition du Village de lautisme , un vne-ment qui se droulera durant le week-end du 18 et 19 juin 2011 dans les jardins de lInsti-tut Pasteur Maroc Casablanca. De plus, un programme de formation des professionnels de la sant pour le dpistage et le diagnostic prcoces de lautisme est programm ds le mois courant au sein du CRA de Fs.Notons que lONU a instaur le 2 avril de chaque anne la journe mondiale de la sen-sibilisation lautisme, une occasion pour rappeler que les troubles envahissants du d-veloppement (TED) ne sont pas une fatalit et quil faut accepter les diff rences de chacun et saluer les eff orts de chaque association me-nant un combat contre la discrimination des autistes.

    LASSOCIATION LA POUR SAMYUN COMBAT POUR VAINCRE LAUTISME

  • 9Flash SantRembours par lAMO

  • Flash Sant10

    Lamicale casablancaise des gastro-ent-rologues du secteur public (ACGSP), en collaboration avec le CHU Ibn Rochd de Casablanca, a organis le 12 fvrier dernier sa premire journe dendoscopie digestive interventionnelle et ce, lhpital Moulay Youssef de Casablanca.Les sances ont rassembl les gastro-entro-logues des hpitaux membres de lACGSP, les enseignants du service de gastro-ent-rologie du CHU de Casablanca (les Pro-fesseurs Rhimou Alaoui, Wafaa Badre et Wafaa Hlioua) ainsi que des mdecins ranimateurs, des infi rmiers anesthsistes, endoscopiques et polyvalents tous exerant

    dans le secteur public de la Wilaya de Ca-sablanca. Cette manifestation a t russie sur tous les plans. Les membres de lACGSP ont enrichi leurs connaissances et amlior leur formation en endoscopie intervention-nelle et des patients indigents ont pu bn-fi cier dactes endoscopiques dans des condi-tions optimales de scurit et de confort ! En eff et, deux sances dendoscopie diges-tive interventionnelle (dune dure de deux heures chacune) ont t programmes lors de cette journe. Celles-ci comprenaient des polypectomies, des mucosectomies et des ligatures de varices sophagiennes (VO) avec une transmission en direct du bloc op-

    ratoire vers la salle de runion de lhpital permettant ainsi aux diff rents intervenants de commenter leurs gestes. Le but de cette journe est de mettre au profi t des gastro-entrologues du secteur public une forma-tion approfondie concernant la pratique de lendoscopie interventionnelle dont peuvent bnfi cier les patients, souvent ncessiteux, des hpitaux prfectoraux , a soulign le Dr Brahim Ait Errami, Prsident de lACGSP, ajoutant : Le bureau de notre Amicale tient remercier tous ceux qui ont aid faire de cette premire journe dendoscopie une relle russite, savoir les Professeurs Alaoui, Badre, Hlioua et le Dr Abdelkrim Benabadji, sans oublier lensemble du per-sonnel mdical et paramdical de lhpital Moulay Youssef ainsi que les laboratoires pharmaceutiques et les socits de matriel dendoscopie digestive participantes. Notons que la pratique de lendoscopie in-terventionnelle nest pas accessible aux gas-tro-entrologues des hpitaux prfectoraux du Grand Casablanca cause du manque de moyens : endoscopes, endocoupes et salles amnages. Ceci est regrettable et il est donc ncessaire de mettre la disposition des gastro-entrologues du secteur public les moyens ncessaires pour une meilleure prise en charge de ces patients , a conclu le Dr Ait Errami.En tout cas, lACGSP prvoit dorganiser ce genre de manifestation rgulirement dont une journe scientifi que nationale program-me au courant de cette anne.

    JOURNE DENDOSCOPIE INTERVENTIONNELLE DE LACGSPLA PREMIRE DU GENRE AU MAROC DANS LE SECTEUR PUBLIC

    LUniversit mobile de mastologie MANOSMED (Mastology Association of Northern and Southren Mediterranean) organise tous les six mois un cours de trois jours dans un pays mditerranen au pro-fi t des mdecins gyncologues, oncolo-gues, chirurgiens, anatomopathologistes, radiologues et gnralistes. La validation de quatre cours de 25 heures chacun (25 heures de thorie et 5 heures de pratique) sanctionns par un examen donne lieu lobtention dun diplme suprieur de snologie dlivr par luniversit de

    Montpellier. Le prochain cours aura lieu Beyrouth (Liban) en juin 2011 et le suivant Marrakech les 26, 27 et 28 octobre 2011. Le cours de Marrakech sarticulera autour du thme du cancer du sein dbutant et il traitera du dpistage (radiologie conventionnelle, radio interventionnelle et cytologie anatomopathologie), des thrapeutiques adjuvantes, du ganglion sentinelle, des traitements conservateurs et de la reconstruction mammaire. La 3e dition du congrs national de la Socit Marocaine des Maladies du Sein (SMMS),

    qui fait partie dsormais de la prestigieuse universit mobile de mastologie MANOS-MED, sera organise directement aprs la fi n du cours de snologie, savoir le 29 oc-tobre. Il est prvu que cette manifestation regroupera environ 400 mdecins pro-venant de 17 pays mditerranens ainsi que des orateurs de renomme mondiale. Pour de plus amples informations sur les cours (dont la date limite dinscription est de quinze jours avant chaque cours) ou sur le congrs national de SMMS, envoyez un e-mail [email protected]

    COURS DE SNOLOGIE ET CONGRS NATIONAL DE LA SMMSEN OCTOBRE MARRAKECH

    Le bloc opratoire lors dune endoscopie interventionnelle lhpital Moulay Youssef de Casablanca.

  • 11Flash Sant

    1) FORME(S) PHARMACEUTIQUE(S) ET PRESENTATION(S) : SAFLU 50, 125 et 250, Suspension pour inhalation, bote de 1 acon pressuris de 120 doses - 2) COMPOSITION : Principes actifs : Propionate de Fluticasone (DCI) et Xinafoate de Salmtrol (DCI). Excipients : Lcithine, Ethanol anhydre et Norurane (HFA-134 a) - 3) INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Asthme : Sau est indiqu en traitement continu de lasthme, dans les situations o ladministration par voie inhale dun mdicament associant un corticode et un bronchodilatateur bta-2 agoniste de longue dure daction est justie : > chez des patients insufsamment contrls par une corticothrapie inhale et la prise dun bronchodilatateur bta-2 agoniste de courte dure daction par voie inhale la demande, ou > chez des patients contrls par ladministration dune corticothrapie inhale associe un traitement continu par bta-2 agoniste de longue dure daction par voie inhale. 4) CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilit (allergie) connue lun des principes actifs ou excipients (cf Composition). 5) EFFETS SECONDAIRES : SAFLU contient du salmtrol et du propionate de uticasone, dont les effets secondaires sont connus. Aucun effet secondaire nouveau nest apparu lors de ladministration conjointe des deux principes actifs dans la mme formulation. Les effets secondaires associs au salmtrol et au propionate de uticasone sont cits ci-dessous, lists par classe organique et par frquence. Les frquences sont dnies en : trs frquent (>= 1/10), frquent (>= 1/100 et < 1/10), peu frquent (>= 1/1000 et < 1/100), et trs rare (< 1/10 000) y compris les cas isols. Les effets trs frquents, frquents et peu frquents ont t dcrits dans les essais cliniques. Lincidence correspondante dans le bras placebo na pas t prise en considration. Les effets secondaires trs rares sont issus des notications spontanes aprs commercialisation. Trs frquent : Troubles du systme nerveux : Maux de tte/Troubles respiratoires, thoraciques et mdiastinaux : Rhino-pharyngite. Frquent : Infections et infestations : Candidose buccale et pharynge, Pneumonie, Bronchite/Troubles du mtabolisme et de la nutrition : Hypokalimie/Troubles du systme nerveux : Tremblements/ Troubles cardiaques : Palpitations/ Troubles respiratoires, thoraciques et mdiastinaux : Gne pharynge, raucit de la voix/dysphonie, Sinusite/ Affections de la peau et du tissu sous-cutan : Contusions/ Troubles musculosquelettiques et systmiques : Crampes musculaires, Fractures traumatiques. Peu frquent : Troubles du systme immunitaire : Ractions dhypersensibilit type de ractions cutanes dhypersensibilit/ Troubles cardiaques : Tachycardie. Trs rare : Troubles du systme immunitaire : Ractions dhypersensibilit type dangioedme (principalement oedme facial et oropharyng), symptmes respiratoires (dyspne et/ou bronchospasme), ractions anaphylactiques incluant le choc anaphylactique/ Troubles endocriniens : Syndrome de Cushing, un tableau cushingode, inhibition de la fonction surrnalienne, ralentissement de la croissance chez lenfant et ladolescent, diminution de la densit minrale osseuse, cataracte, glaucome/ Troubles du mtabolisme et de la nutrition : Hyperglycmie/ Troubles psychiatriques : Anxit, troubles du sommeil et modications du comportement incluant hyperactivit et irritabilit (notamment chez les enfants)/ Troubles cardiaques : Arythmies cardiaques (y compris brillation auriculaire, tachycardie supraventriculaire et extrasystoles)/ Troubles respiratoires, thoraciques et mdiastinaux : Bronchospasme paradoxal/ Troubles musculosquelettiques et systmiques : Arthralgies, myalgies. Effets secondaires associs au salmtrol : Des effets secondaires lis aux proprits pharmacodynamiques du bta-2 mimtique du salmtrol, tels que tremblements, palpitations et maux de tte, ont t rapports. Ils sont le plus souvent transitoires et diminuent avec la poursuite du traitement. Effets secondaires associs au propionate de uticasone : Une raucit de la voix et une candidose (muguet) buccale et pharynge peuvent survenir chez certains patients. Elles peuvent tre rduites par le rinage de la bouche leau aprs utilisation de SAFLU. Les candidoses symptomatiques peuvent tre traites par antifongiques locaux tout en continuant le traitement par SAFLU. Des pneumonies ont t rapportes dans des tudes menes chez des patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive BPCO (cf. Pharmacodynamie). Les effets systmiques (syndrome de Cushing, un tableau cushingode), inhibition de la fonction surrnalienne, ralentissement de la croissance chez lenfant et chez ladolescent, diminution de la densit minrale osseuse, cataracte et glaucome, sont possibles (cf Mises en garde/Prcautions demploi). Comme avec dautres produits inhals, un bronchospasme paradoxal peut survenir la suite de linhalation (cf Mises en garde/Prcautions demploi). Des hyperglycmies ont t trs rarement rapportes (cf Mises en garde/Prcautions demploi). 6) PHENOMENES TOXIQUES OU DINTOLERANCE POSSIBLES ET EVENTUELS : Surdosage : Aucun surdosage na t dcrit dans les essais cliniques mens avec SAFLU. Nanmoins, les signes de surdosage sont connus pour chacun des principes actifs. Les symptmes dun surdosage en salmtrol sont des tremblements, des cphales et une tachycardie. Les antidotes de choix sont les agents btabloquants cardioslectifs, mais ceux-ci doivent tre utiliss avec une grande prudence chez les patients ayant des antcdents de bronchospasme. Si le traitement par SAFLU doit tre interrompu en raison dune exposition excessive aux bta-2 mimtiques, il sera remplac par un corticode seul. Si une hypokalimie apparat, elle devra tre corrige par un apport adapt de potassium. Surdosage aigu : Ladministration de propionate de uticasone des doses suprieures celles recommandes par voie inhale peut entraner une inhibition temporaire de la fonction surrnalienne. Il ny a pas lieu dadopter une mesure durgence car la fonction surrnalienne se rtablit en quelques jours, comme en tmoignent les mesures du cortisol plasmatique. Surdosage chronique (cf Mises en garde/Prcautions demploi : Risque dinhibition surrnalienne) : Une surveillance pourra alors tre ncessaire. En cas de surdosage en propionate de uticasone, le traitement par SAFLU peut tre poursuivi en ajustant la posologie aux doses sufsantes pour un contrle optimal des symptmes de lasthme. 7) POSOLOGIE USUELLE : Asthme : Adultes et adolescents de 12 ans et plus : 2 inhalations de 50 g de propionate de uticasone et 25 g de salmtrol, 2 fois/jour, ou 2 inhalations de 125 g de propionate de uticasone et 25 g de salmtrol, 2 fois/jour ; ou 2 inhalations de 250 g de propionate de uticasone et 25 g de salmtrol, 2 fois/jour ; Enfants de 4 ans et plus : 2 inhalations de 50 g de propionate de uticasone et 25 g de salmtrol, 2 fois/jour. Chez lenfant, la dose maximale de propionate de uticasone par voie inhale qui est prconise est de 100 g, 2 fois/jour. Aucune donne nest disponible concernant lutilisation de SAFLU chez les enfants de moins de 4 ans. 8) CONDITIONS PARTICULIRES DEMPLOI ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUE EVENTUELLE : Prcautions demploi : Ladaptation dun traitement anti-asthmatique se fait par palier, en fonction de ltat clinique du patient qui sera rgulirement rvalu par un suivi mdical et le contrle de la fonction respiratoire. SAFLU nest pas adapt au traitement des crises dasthme et des pisodes de dyspnes paroxystiques. Dans ces situations, le patient devra avoir recours un bronchodilatateur action rapide et de courte dure pour traiter les symptmes aigus. Le patient sera inform quil doit ainsi avoir en permanence sa disposition un mdicament bronchodilatateur action rapide et de courte dure destin tre utilis en cas de crise dasthme. Le traitement par SAFLU ne doit pas tre initi pendant une phase dexacerbation, ni en cas daggravation signicative ou de dtrioration aigu de lasthme. Des vnements indsirables graves lis lasthme et des exacerbations peuvent survenir lors du traitement par SAFLU. Il convient dinformer les patients que, si les symptmes de lasthme persistent ou saggravent au cours du traitement par SAFLU, ils doivent continuer leur traitement mais prendre avis auprs de leur mdecin. Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs action rapide et de courte dure pour traiter les symptmes de lasthme est le signe dune dstabilisation de la maladie. Dans ce cas, le patient devra consulter son mdecin. Une dtrioration plus ou moins rapide du contrle des symptmes doit faire craindre une volution vers un asthme aigu grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital et, par consquent, ncessite une consultation mdicale urgente. Il conviendra alors denvisager une augmentation de la corticothrapie. De mme, si le contrle des symptmes reste insufsant la suite dun traitement par SAFLU, une consultation mdicale est ncessaire et la prescription dune corticothrapie complmentaire doit tre envisage. Chez les patients asthmatiques ou atteints de BPCO, la prescription dune corticothrapie complmentaire doit tre prise en compte. Ds que les symptmes de lasthme sont contrls, une diminution progressive de la dose de SAFLU doit tre envisage. Il est important que les patients soient suivis rgulirement lors de la priode de rduction du traitement. La dose minimale efcace de SAFLU doit tre utilise (cf. Posologie/Mode dadministration). Chez les patients asthmatiques, le traitement par SAFLU ne devra pas tre interrompu brusquement en raison dun risque dexacerbation. Par ailleurs, il conviendra de toujours rechercher la posologie minimale efcace sous contrle mdical. Comme dautres corticodes destins tre administrs par voie inhale, SAFLU doit tre utilis avec prcaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire. Rarement, SAFLU peut entraner des troubles du rythme cardiaque tels que tachycardie supraventriculaire, extrasystoles et brillation auriculaire, ainsi quune baisse modre et transitoire de la kalimie des doses thrapeutiques leves. Par consquent, SAFLU doit tre utilis avec prudence en cas de pathologies cardiovasculaires svres, de troubles du rythme cardiaque, de diabte, dhyperthyrodie, dhypokalimie non corrige ou chez les patients risque dhypokalimie. Des augmentations de la glycmie ont t trs rarement rapportes (cf Effets indsirables). Ceci doit tre pris en compte lors de la prescription des patients diabtiques. Comme avec dautres produits inhals, laugmentation du sifement bronchique tmoignant dun bronchospasme la suite de linhalation doit conduire larrt du traitement par SAFLU et un examen clinique du patient. Le traitement devra tre rvalu pour envisager, le cas chant, une thrapeutique alternative. Des prcautions devront tre prises lors du relais de la corticothrapie gnrale par SAFLU, notamment chez les patients susceptibles de prsenter une fonction surrnalienne altre. La corticothrapie inhale peut entraner des effets systmiques, en particulier lors de traitements fortes doses ou au long cours. La survenue de ces effets reste cependant moins probable quau cours dune corticothrapie orale. Il peut tre observ un syndrome de Cushing, un tableau cushingode, une inhibition de la fonction surrnalienne, un retard de croissance chez lenfant et ladolescent, une diminution de la densit minrale osseuse, une cataracte et un glaucome. En consquence, le patient sera suivi rgulirement et la posologie minimale efcace devra toujours tre recherche. La croissance des enfants recevant une corticothrapie inhale long terme devra tre rgulirement surveille. Ladministration prolonge de doses leves de corticodes par voie inhale peut provoquer une inhibition de la fonction surrnalienne en favorisant la survenue dune insufsance surrnalienne aigu. Les enfants et les adolescents de moins de 16 ans recevant de fortes doses de propionate de uticasone (gnralement >= 1000 g/jour) peuvent tre particulirement risque. Des cas dinhibition de la fonction surrnalienne et dinsufsance surrnale aigu ont galement t trs rarement dcrits avec des doses de propionate de uticasone comprises entre 500 et 1000 g. Les crises dinsufsance surrnalienne peuvent tre dclenches par un traumatisme, une intervention chirurgicale, une infection ou toute diminution rapide de la posologie. Le tableau clinique est gnralement atypique pouvant comprendre anorexie, douleur abdominale, perte de poids, fatigue, maux de tte, nauses, vomissements, hypotension, troubles de la conscience, hypoglycmie et convulsions. En cas de stress ou lorsquune intervention chirurgicale est prvue, une corticothrapie de supplmentation par voie gnrale peut tre ncessaire. Ladministration de propionate de uticasone par voie inhale favorise la diminution du recours aux corticodes oraux pour traiter lasthme, mais elle ne prvient pas le risque dapparition dune insufsance surrnalienne lors du sevrage des patients traits au long cours par une corticothrapie orale. Ce risque existe galement chez les patients ayant reu de fortes doses de corticodes en urgence. Le risque de persistance dune freination des fonctions surrnaliennes doit rester prsent lesprit dans les situations durgence et/ou susceptibles de dclencher un tat de stress. Une corticothrapie substitutive adapte devra tre envisage. Un avis spcialis peut tre requis. Le ritonavir peut augmenter considrablement les concentrations plasmatiques de propionate de uticasone. Par consquent, moins que le bnce attendu pour le patient ne lemporte sur le risque deffets systmiques de la corticothrapie, il convient dviter de les administrer de faon concomitante. Le risque deffets systmiques de la corticothrapie est galement augment en cas dadministration concomitante de propionate de uticasone avec dautres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (cf Interactions). Lattention des sportifs sera attire sur le fait que cette spcialit contient deux principes actifs pouvant induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage. SAFLU suspension pour inhalation : labsorption tant essentiellement pulmonaire, lutilisation dune chambre dinhalation associe larosol doseur peut augmenter la dose dlivre au poumon. Cela peut ventuellement conduire une augmentation du risque de survenue deffets systmiques. Grossesse : En clinique, il nexiste pas de donnes sufsantes concernant lutilisation du salmtrol et du propionate de uticasone pendant la grossesse et lallaitement pour valuer un ventuel effet malformatif ou foetotoxique. Les tudes de reproduction menes chez lanimal ont mis en vidence une foetotoxicit de la bta-2 mimtique et des glucocorticodes (cf Scurit prclinique). Lutilisation de SAFLU au cours de la grossesse ne devra tre envisage que si le bnce attendu pour la mre lemporte sur tout risque ventuel pour le foetus. Chez la femme enceinte, il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efcace de propionate de uticasone assurant un contrle satisfaisant des symptmes de lasthme. Allaitement : En clinique humaine, aucune donne nest disponible sur le passage dans le lait maternel. Chez le rat, le salmtrol et le propionate de uticasone sont limins dans le lait. Lutilisation de SAFLU au cours de lallaitement ne devra tre envisage que si le bnce attendu pour la mre lemporte sur tout risque ventuel pour lenfant. Effets sur laptitude conduire des vhicules et utiliser des machines : Il ny a pas eu dtude spcique valuant les effets de ce mdicament sur laptitude conduire les vhicules et utiliser des machines. Interactions mdicamenteuses et autres formes dinteractions : Les btabloquants, slectifs ou non, doivent tre vits chez les patients atteints dasthme, sauf ncessit absolue. Ladministration concomitante dautres bta-adrnergiques peut potentialiser les effets bta-2 mimtiques. Dans les conditions normales demploi, les concentrations plasmatiques de propionate de uticasone atteintes aprs administration par voie inhale sont faibles du fait dun effet de premier passage prsystmique important (hpatique et intestinal) et dune forte clairance plasmatique par une importante mtabolisation mdie par le cytochrome P450 3A4. Par consquent, le risque dinteractions cliniquement signicatives avec le propionate de uticasone semble faible. Nanmoins, une tude dinteraction, chez des volontaires sains recevant du propionate de uticasone par voie nasale a montr que le ritonavir (un inhibiteur trs puissant du cytochrome P450 3A4), la dose de 100 mg deux fois par jour, augmentait de plusieurs centaines de fois les concentrations plasmatiques de propionate de uticasone, entranant une diminution marque des concentrations en cortisol plasmatique. Il ny a pas de donnes documentant linteraction avec la uticasone administre par voie inhale, mais une augmentation importante des concentrations plasmatiques est attendue ; des cas de syndrome de Cushing et dinhibition de la fonction surrnalienne ont t rapports. Il convient donc dviter ladministration concomitante de propionate de uticasone et de ritonavir, moins que le bnce ne lemporte sur le risque accru deffets systmiques de la corticothrapie. Une tude de faible effectif mene chez des volontaires sains a montr que le ktoconazole (inhibiteur un peu moins puissant du cytochrome P450 3A4) augmentait de 150 % lexposition systmique dune dose de propionate de uticasone par voie inhale. La rduction du cortisol plasmatique tait plus importante que celle observe aprs ladministration de propionate de uticasone seul. Une augmentation de lexposition systmique et du risque deffets indsirables systmiques est attendue en cas dadministration concomitante dautres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (ex : itraconazole). La prudence est recommande et les traitements au long cours associant ce type de mdicaments devront tre vits dans la mesure du possible. 9) DESIGNATION DES TABLEAUX (LISTES) EVENTUELS (A, B, C) : Tableau A (liste I) PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION ET DE MANIPULATION : A conserver une temprature ne dpassant pas 25C. La cartouche contient un liquide pressuris. La cartouche ne doit pas tre perce, ni casse ou brle mme si celle-ci semble vide. Fabriqu par CIPLA LTD. Date de dernire rvision : Avril 2010

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    LAssociation des mdecins internes de Mar-rakech (AMIMA) a organis du 2 au 5 mars 2011 ses 9e Journes scientifi ques la Facult de mdecine et de pharmacie de Marrakech (FMPM). Plus de 500 mdecins ont t ins-crits ces journes dont le slogan tait Lin-ternat Symbole dexcellence Empreinte dexistence . La matine de la premire journe a comport des ateliers pratiques pour les mdecins et les tudiants en mde-cine. Laprs-midi a vu la rencontre dune centaine de mdecins autour dune table ronde sur loncologie pdiatrique anime par dminents spcialistes marocains, leur tte, le Pr Mohamed Harif, Directeur du CHU Mohammed VI Marrakech et Prsident du groupe franco-africain doncologie pdia-trique. Le lendemain matin sest droule une journe de rfl exion ddie au personnel infi r-mier durant laquelle ont t traites la gestion des abords veineux priphriques et la gestion dun service durgences. Hormis les sances de communications orales classiques, la nouveaut cette anne a t lin-troduction dune sance de communication orale en anglais et une sance de cas cliniques avec vote lectronique par tlcommande. Durant laprs-midi de cette deuxime jour-ne ont t tenues deux confrences intres-santes, lune sur la pathologie dgnrative de lappareil locomoteur et lautre sur les TICE (Technologies dInformation et de Com-munication Appliques lEnseignement) et pdagogie mdicale. ce propos, le Pr Ab-delhaq Alaoui Yazidi, Doyen de la FMPM,

    a dclar que la pdagogie et les mthodes denseignement en mdecine peuvent sin-tgrer dans le projet TICE de la FMPM qui a dmarr en 2008 avec lorganisation du congrs international de luniversit mdicale virtuelle francophone Congrs Internet et pdagogie des sciences de la sant et du sport. Ainsi, la FMPM, qui a mis en place une plate-forme pdagogique du e-Learning, avec WIFI et doubl son quipement infor-matique, a galement organis des forma-tions dans le domaine des TICE. Lobjectif est dassurer un enseignement mdical de qualit surtout avec laccroissement des eff ectifs des tudiants dans le cadre de linitiative 3300 mdecins lhorizon 2020. Le dernier jour de cette manifestation, cltu-rant ces journes scientifi ques, une confrence sur le langage des cellules a t programme ainsi quune autre sur le miracle scientifi que du Coran dans le domaine mdical. Cette dernire confrence a enregistr une au-

    dience sans gale dans lhistoire des journes dinternat de Marrakech, avec plus de 400 personnes. Ceci traduit la maturit et la conscience des mdecins internes vis--vis de lampleur des obstacles rencontrs devant la prise en charge des enfants atteints de cancer qui a t le sujet de la principale table ronde de cette rencontre ; la pathologie dgnrative de lappareil locomoteur qui constitue, devant des situations ambigus, une vraie contro-verse mdico-chirurgicale, ncessite une mise au point afi n de standardiser leur prise en charge ; et le choix des techniques dinfor-mation et de communication appliques lenseignement des mdecins qui provient de notre souci permanent de parfaire notre for-mation , souligne le Prsident de lAMIMA, le Dr Amine Bouaichi.Cette dition a t innovante sur tous les plans avec lintroduction des sances dE-Posters au lieu de posters classiques et une sance de vi-dos pdagogiques.

    LE LASER EN MDECINECHANGES TANGERLe Groupe dvaluation en lasers et cho-graphie vasculaire du Maroc (GELEV Ma-roc) organise les 3e Journes scientifi ques internationales -qui seront couples aux 2e Journes marocaines- les 6 et 7 mai 2011 lhtel Solazur, Tanger. Cette rencontre permettra de faire le point sur ltat de lart du laser et sur les possibilits davenir quil off re par rapport aux autres nouvelles technolo-gies (radio-frquence, ultrasons, lumire

    pulse). Au programme, une conf-rence dbat sur le droit, sur lthique mdicale, sur les nouvelles technologies ainsi quune session de dermatologie, chirurgie plastique et esthtique avec des exposs sur les lasers vasculaires, les autres lasers et les autres techno-logies, une session endo-vasculaire enrichie avec des prsentations sur laorte, la carotide et les nouveauts dans ce domaine, une autre session durologie

    et enfi n une session commune toutes ces disciplines.Des ateliers pratiques en chographie vasculaire et des symposiums avec une runion dutilisateurs de lasers seront proposs aux participants avec une session de posters pour clturer les journes. Pour plus dinformations, allez sur le site web : www.gelevmaroc.org ou appelez le 06 61 29 25 00.

    JOURNES SCIENTIFIQUES DINTERNAT DE MARRAKECHUNE 9e DITION RUSSIE

    Photo de lauditoire..

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    Les laboratoires Pfi zer et lAssociation ca-sablancaise des pdiatres privs (ACPP) ont organis les 19 et 20 mars derniers, Casa-blanca, une formation-dbat sur le thme: Retard de croissance : du diagnostic au traitement .Modre par le Pr Michel Polak, respon-sable mdical en endocrinologie pdiatrique lhpital Necker, Paris, cette formation a trait plusieurs sujets relatifs la croissance: ses mcanismes, le diagnostic de retard de croissance, le maniement moderne de lhor-mone de croissance, les rsultats du traite-ment, les outils de pharmacovigilance et les aspects pratiques. Le retard de croissance ne peut tre identi-fi que lorsque des mesures prcises et rp-tes de la taille et du poids du sujet ont t releves au cours de lenfance. Ces mesures sont indiques sur les courbes de croissance disponibles dans le carnet de sant. Ainsi, la croissance normale se dfi nit par un poids et une taille entre 2 et + 2 dviations-standards (DS) pour lge et le sexe. En re-vanche, sil existe un retard de croissance, une valuation mdicale est importante, afi n de

    dterminer si ce retard est physiologique (il ny a pas de maladie gnant la croissance, le retard peut tre transitoire et se corriger plus tard) ou pathologique (lorsquil sagit dune maladie qui gne la croissance). Dans ces cas-l, un traitement sera prconis. Il sagit

    de lhormone de croissance recombinante (car elle est produite de manire artifi cielle par gnie gntique, comme linsuline, par exemple), et humaine (cest--dire que sa structure est semblable celle de lhormone de croissance que lhomme fabrique).

    LE RETARD DE CROISSANCESUJET DUNE FORMATION-DBAT CASABLANCA

    TUBERCULOSE EN 2011OBJECTIF : LRADICATION Depuis 2006 et selon lobjectif 6 du millnaire, le Maroc sest engag dans la stratgie Halte la tuberculose qui prvoit la rduction de 50 % de la prvalence de la maladie en 2015 par rapport 1990. Dans ce contexte et loccasion de la Journe mondiale de lutte contre la tuberculose, lAssociation SOS Tuberculose et maladies respiratoires a organis, les 16 et 17 mars 2011, des ateliers de formation (plaidoyer communautaire et mobilisation sociale PCMS) pour la lutte anti-tuberculeuse lhpital Bouafi de la prfecture El Fida Derb Sultan Casablanca, prfecture o lincidence est la plus leve dans la ville de Casablanca. Plus de 5000 cas de tuberculose ont t recenss en 2010 dans cette ville, soit 20 % de lensemble des cas du royaume ! Lobjectif de ces ateliers est de sensibiliser les mdecins gnralistes de la prfecture El Fida sur lapproche communautaire et la

    mobilisation sociale qui est actuellement une composante trs importante dans la bonne prise en charge de la tuberculose, souligne le Pr Zoubida Bouayad, Prsidente de lAssociation SOS Tuberculose qui ajoute: Si notre pays ne change pas dapproche et ne renforce pas son dynamisme et sa politique de prvention pour lutter contre ce fl au en impliquant toutes les compo-santes de la socit (ministres, collectivits locales, socit civile, personnel de sant priv et public), nos objectifs ne seront pas atteints, nous ne pourrons pas amliorer nos indicateurs de sant et notre population ne sera pas labri de lclosion des formes graves de la tuberculose ! .Le programme de ces ateliers a englob des exposs sur la stratgie PCMS, lapplica-tion des OMD et la mobilisation sociale, les donnes pidmiologiques sur la situation de la tuberculose et sur la prise en charge

    du malade tuberculeux. Ces ateliers nous ont permis daboutir plusieurs recomman-dations tels lorganisation dun sminaire avec le secteur libral pour essayer de le sensibiliser sur cette mobilisation sociale (PCMS), lappel des ONG de la prfecture Al Fida souhaitant collaborer avec notre association dans le cadre de la lutte contre la tuberculose travers la sensibilisation de la population de cette rgion adhrer un traitement anti-tuberculeux adquat afi n de faire baisser le taux de prvalence de cette maladie, un plaidoyer avec les lus de la prfecture, la sensibilisation au niveau de ses lyces et enfi n la clbration de la Journe mondiale de lutte contre la tuberculose, le 24 mars, au niveau du centre de diagnostic spcialis de la tuberculose et maladies respiratoires (CDTMR) d Al Fida aux cts des malades et du personnel mdical et paramdical , conclut le Pr Bouayad.

    De g d : Pr Michel POLAK, Pr Farida JENNANE, pdiatre lhpital denfants de Casablanca etMme Hayat MALAK , Senior Medico-Marketing Manager Pfi zer

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    Doctinews. Quest-ce que lhyperprolactinmie chez la femme et quelles sont ses causes ?Pr Laghzaoui Mohamed. On parle dhyperprolactinmie chez la femme quand le taux de prolactine (hormone scrte par lhypophyse antrieure) dpasse les 30g par litre de sang, la prolactinmie normale tant inf-rieure 20g/l en dehors du sommeil. Gnralement, cette augmentation peut tre induite par une cause physio-logique, savoir la grossesse et lallai-tement (ne ncessitant aucun traite-ment) ou par une cause pathologique secondaire on non un adnome hy-pophysaire. La prise de certains m-dicaments tels que les neuroleptiques, utiliss dans le cadre des psychoses, ou les neuroleptiques anti-mtiques (mtoclopramide) peut entraner ga-lement une hyperprolactinmie.

    Comment lhyperprolactinmie peut-elle causer une infertilit chez la femme ? En plus de la prolactine, lhypophyse secrte plusieurs hormones comme, par exemple, les FSH-LH, TSH, ACTH Lorsque lune de ces hor-mones, en loccurrence la prolactine,

    est secrte en excs, automatique-ment les autres hormones vont voir

    leur scrtion rduite. La FSH agit au niveau de lovaire en assurant la ma-turation folliculaire et elle est donc responsable de la production des s-trognes. La LH induit lovulation. Linsuffi sance de production de ces deux hormones conduit une am-norrhe. Classiquement, on parlait du syndrome amnorrhe-galactorrhe, syndrome secondaire lhyperscr-tion de la prolactine et donc une ga-lactorrhe et labsence de stimulation ovarienne par la FSH qui fait dfaut. En dehors du traitement, ce syndrome conduit une infertilit. Il est noter que la prvalence de lhypeprolactin-mie est leve chez les femmes infer-tiles.

    Comment effectuer le diagnostic de lhyperprolactinmie ?Le diagnostic de lhyperprolactin-mie chez la femme est fait par dosage plasmatique qui montre un taux su-prieur 30g/l. Auparavant, pour faire le diagnostic dun adnome hy-pophysaire, on eff ectuait un examen ophtalmologique avec une radiogra-phie de la selle turcique. En eff et, une tumeur hypophysaire peut comprimer le nerf optique et retentir sur la vision du patient. La radiographie de la selle turcique a pour but de rechercher des lsions secondaires au dveloppement dun adnome hypophysaire. Au-

    jourdhui, le diagnostic des adnomes hypophysaires est beaucoup plus facile grce au scanner et surtout lIRM qui peut mettre en vidence mme des micro-adnomes.

    Quels sont les moyens thrapeutiques ?Dabord, on ne traite que lhyperpro-lactinmie pathologique (tumorale ou non tumorale) lorsquelle est res-ponsable dinfertilit chez une femme dsirant une grossesse ou quand il y a une tumeur mettant en danger le nerf optique. Le traitement de premire in-tention est la Cabergoline la dose de 0,5 mg par semaine. Cette dose peut tre augmente par palier de 0,5 mg par semaine sil ny a pas de rponse aprs un mois de traitement, sans pour autant dpasser 4,5 mg par semaine. Cependant, il ny a pas dtude qui prouve linnocuit de ce mdicament durant la grossesse. En cas de rsis-tance au traitement mdical, lhyper-prolactinmie tumorale est traite par chirurgie.

    Comment la Cabergoline agit-elle pour rduire le taux de prolactine ?La Cabergoline est un agoniste do-paminergique qui agit sur lhypotha-lamus en amont pour rduire la pro-duction de la prolactine. Dans ce cas, lhypophyse nest plus stimule par lhypothalamus pour produire la pro-lactine.

    LHYPERPROLACTINMIEUNE CAUSE NON NGLIGEABLE

    DINFERTILIT CHEZ LA FEMME

    INTERVIEW DU PR LAGHZAOUI MOHAMED, SERVICE DE GYNCOLOGIE OBSTTRIQUE AU CHU IBN ROCHD, CASABLANCA.

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    DENOMINATION : DOSTINEX 0,5 mg, comprim. COMPOSITION : Cabergoline : 0,5 mg par comprim. DONNEES CLINIQUES : Indications thrapeutiques : Hyperprolactinmie idiopathique ; hyperprolactinmie lie la prsence dun microadnome ou d'un macroadnome hypophysaire, et leurs manifestations cliniques : -chez la femme : galactorrhe, oligo- ou amnorrhe, infertilit ; -chez lhomme : gyncomastie, impuissance. Posologie et mode dadministration : Posologie initiale : 0,5 mg/semaine en 1 seule prise pendant 4 semaines. Puis, en fonction de la prolactinmie mesure au maximum toutes les 4 semaines, la veille de la prise, maintien de la posologie ou augmentation par paliers de 0,5 mg jusqu lobtention dune rponse optimale. Surveillance aprs quilibration : dosage trimestriel de la prolactinmie. La plupart des patients sont contrls par une dose 1 mg/semaine (1 prise unique par semaine). La posologie peut varier de 0,25 2 voire jusqu' 4,5 mg/semaine. Si la dose hebdomadaire est > 1 mg, la fractionner au moins en 2 prises. Administration au milieu du repas, le soir ou avec une lgre collation, au coucher. Contre-indications : hypersensibilit connue la cabergoline ou lun des constituants de ce mdicament. Association aux neuroleptiques antimtiques et neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) (voir Interactions mdicamenteuses). Association avec la phnylpropanolamine. Mises en garde spciales et prcautions particulires demploi : Chez les patients parkinsoniens, en particulier traits par cabergoline, une somnolence et des accs de sommeil d'apparition soudaine ont t rapports. Prudence lors de la conduite de vhicules ou l'utilisation des machines pendant le traitement. Surveillance tensionnelle en dbut de traitement. Contraception adquate. En cas dadnome hypophysaire chez une femme enceinte, en particulier si le traitement a t interrompu, surveillance attentive de ladnome tout au long de la grossesse. En cas de signes dexpansion tumorale, prise en charge en milieu spcialis et mise en place dun traitement adapt. Prudence en cas dinsuffisance hpatique svre, daffections vasculaires oblitrantes (y compris insuffisance coronaire) ou de syndrome de Raynaud. Surveillance particulire en cas d'antcdents psychiatriques (confusions, hallucinations). Cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), dhypersexualit et daugmentation de la libido rapports chez des patients atteints de la maladie de Parkinson traits par des posologies leves : effets gnralement rversibles aprs diminution des doses ou arrt du traitement.Tenir compte de la prsence de lactose en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et galactose ou de dficit en lactase. Interactions avec dautres mdicaments et autres formes dinteractions : Associations contre-indiques : -neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) -neuroleptiques antimtiques -phnylpropanolamine. Associations dconseilles : - alcalodes de lergot de seigle (ergotamine, dihydroergotamine, mthylergomtrine) -macrolides (sauf spiramycine) -sympathomimtiques indirects. Grossesse et allaitement : Grossesse : Avant administration, exclure une grossesse. Si une grossesse est souhaite, interrompre le traitement au moins 1 mois au pralable, sauf indication contraire. Allaitement : rendu impossible en raison de leffet inhibiteur sur la scrtion de prolactine. Effets sur laptitude conduire des vhicules et utiliser des machines : Risque de baisses tensionnelles et de vertiges notamment en dbut de traitement. Risque d'altration de la vigilance suite une somnolence et/ou accs de sommeil d'apparition soudaine (cf. Mises en garde spciales et prcautions particulires d'emploi). Effets indsirables: Frquents : nauses et vomissements, cphales, tourdissements/vertiges, douleurs abdominales et constipation, asthnie. Peu frquents : somnolence diurne et accs de sommeil d'apparition soudaine. Rares : hypotension symptomatique ou malaise. Plus rares : mastodynies, bouffes de chaleur, dpression et paresthsies. Cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), dhypersexualit et daugmentation de la libido rapports depuis la mise sur le march. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Proprits pharmacodynamiques : Classe pharmacothratique : Inhibiteur de la prolactine. Code ATC : G02CB03. DONNEES PHARMACEUTIQUES. PRESENTATION ET NUMERO D'IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : DOSTINEX 0,5 mg comprim, bote de 8 comprims en flacon (verre brun de type I) CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : Liste I/TableauA. EXPLOITANT : Laprophan sous licence Pfizer Maroc.

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  • Flash Sant18Le cabinet ADN Formations, spcialis dans la formation en dlgation mdicale, a orga-nis le 26 fvrier dernier, Rabat, le 1er sym-posium du dlgu mdical lamphithtre du Centre anti-poison et de pharmacovigi-lance du Maroc. Sous le thme : Le dlgu mdical : opportunit dune carrire dans un march pharmaceutique en expansion , ce symposium a runi plus de 900 personnes entre participants et visiteurs (professionnels de lindustrie pharmaceutique, managers, conseillers en bilan de comptences, consul-tants en recrutement, dlgus mdicaux, m-decins, pharmaciens, tudiants) dans le but de promouvoir lindustrie pharmaceutique auprs des jeunes diplms des universits et tablissements denseignement suprieur et les sensibiliser sur les possibilits demploi dans ce secteur. Durant ce symposium, des exposs varis ont t anims par des inter-venants hautement qualifi s, notamment sur le march pharmaceutique au Maroc, la visite mdicale, la gestion et le plan de carrire du dlgu mdical, les rseaux sociaux dans les

    pratiques professionnelles et lexprience de ADN Formations. Cette manifestation a t clture par des tmoignages de dlgus m-dicaux en activit. ADN Formation, cr en 2004, est un cabinet de formation et de recru-tement spcialis dans la formation de dl-

    gus mdicaux et le recrutement commercial pour lindustrie pharmaceutique. ce jour, prs de 300 dlgus mdicaux forms par le cabinet sillonnent le Maroc pour le compte de leurs laboratoires pharmaceutiques et autres socits de promotion mdicale.

    UN SYMPOSIUMPOUR LES FUTURS DLGUS MDICAUX

    PRISE EN CHARGE DE LA MALADIE DE PARKINSON AU MAROCDES PROGRS, MAIS BEAUCOUP RESTE FAIRELa maladie de Parkinson a t dcrite pour la premire fois par le mdecin anglais James Parkinson, en 1817, comme tant une paralysie agitante . Cest le mdecin franais, Charcot (hpital de la Salptrire) qui lui donna le nom dfi nitif de Maladie de Parkinson la fi n du XVIIIe sicle. Il sagit dune aff ection dgnrative des neurones dopaminergiques touchant 1,5 % de la population de plus de 65 ans et atteignant autant les hommes que les femmes. Cest le dfi cit en dopamine dans le cerveau, engendr lors de la maladie, qui provoque les troubles du mouvement.Depuis 1997, le 11 avril (date anniversaire de la naissance de James Parkinson) est devenu la Journe mondiale de la maladie de Parkinson, une occasion pour souligner les problmes que rencontre notre pays dans la prise en charge de cette maladie dont les causes demeurent encore inconnues. travers une tude base sur un recru-tement de consultation de mouvements anormaux au sein du service de neurologie B et de neurogntique du CHU Ibn Sina,

    Rabat, lquipe du Pr Wafa Regragui, m-decin neurologue au sein du mme service, a collig un total de 117 patients entre 2006 et 2010, soit environ 20 nouveaux cas par an. Lge moyen des patients est de 64 ans (+/-10), celui du dbut de la maladie tant de 57.3 ans +/- 11.2. Cette tude a relev une prdominance masculine 60.5 %. Au Maroc, les mdicaments dopami-nergiques disponibles sur le march, au nombre de deux en tout et pour tout, co-tent assez cher : la lvodopa-Benserazide : 300 DH et le piribdil : 140 DH ! Deux autres agonistes ont obtenu lAMM, mais ils ne sont pas encore disponibles en offi cine. Cepen-dant, leurs prix seront encore plus levs, entre 1000 et 1500 DH, sans oublier le cot des traitements adjuvants (antidpresseurs, mdicaments pour corriger les troubles du sommeil, les troubles sphinctriens, la dou-leur, lhypotension orthostatique...) et ceux de la kinsithrapie qui est un outil impor-tant dans la prise en charge de la maladie de Parkinson. Certains patients se retrouvent en sous-dosage et ne voient pas leurs

    symptmes amliors car ils ne peuvent soff rir une dose suffi sante en traitement dopaminergique , explique le Pr Regragui, ajoutant : Notre pays a connu une avance majeure en termes de traitement chirurgical de la maladie car la stimulation crbrale profonde du noyau sous-thalamique est actuellement disponible au Maroc et elle est prise en charge par la CNOPS raison de 80 % du cot global valu 300 000 DH. Nous disposons aussi du traitement radio-chirurgical par Gammaknife dans les formes tremblantes avec une contre-indication la chirurgie dont le cot est aux alentours de 70 000 DH pris en charge totalement par la CNOPS. Notons que la prescription errone de la levodopa un stade prcoce de la maladie par des non spcialistes expose prcoce-ment les patients aux complications du traitement, notamment les dyskinsies dont la prise en charge ncessite le recours la chirurgie avec ses implications cono-miques.

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  • Flash Sant20

    HMOPHILIE AU MAROCLES LABORATOIRES BAYER ENGAGS DANS LE COMBATClbre le 17 avril de chaque anne (anniversaire de la naissance, en 1926, du qubcois Frank Schnabel, fondateur de la Fdration Mondiale de lHmophilie), la Journe mondiale de lhmophilie est une occasion unique pour sensibiliser un large public aux ralits dune maladie peu connue et de mobiliser le plus grand nombre en faveur de lintgration des patients.Cette maladie hrditaire hmorragique touche environ 400 000 personnes dans le monde dont seulement 30 % sont connus, daprs la Fdration internationale de lh-mophilie. Au Maroc, on estime quil y a 3000 hmophiles. Selon lAssociation marocaine des hmophiles, 1000 cas dhmophilie ont t recenss en 2010 dont seulement environ 100 pris en charge rgulirement cause du poids social et conomique de la maladie. Les deux centres spcialiss en prise en charge complte de lhmophilie et des autres troubles de coagulation se trouvent au niveau des CHU de Casablanca et Rabat, mais les ressources humaines qualifi es en matire de diagnostic et de prise en charge de cette maladie dans le secteur public restent insuffi santes (30 hmatologues, 120 internistes et 300 pdiatres). Selon lOMS et la Fdration Mondiale de lHmophilie, le minimum pour la prise en charge thrapeu-

    tique de lhmophilie est dassurer 1UI/capita de facteur anti-hmophilique. En 2009, le Maroc tait 0.1 UI/capita. Par ailleurs, il existe des facteurs VIII recombinants mis sur le march. Lavantage des produits recom-binants est de mettre la disposition des hmophiles des produits dpourvus de risque infectieux. Le ministre de la Sant a assur lachat de 1.100.000 UI et les Labo-ratoires Bayer on fait un don de 220.000UI. Dun autre ct, les mdicaments pour traiter lhmophilie A mineur et les facteurs IX recombinants nexistent toujours pas sur le march marocain !Dans le cadre de lamlioration de la prise en charge de lhmophilie, les laboratoires Bayer ont tabli une stratgie qui vise rduire la morbidit et la mortalit. travers ce programme, Bayer espre mettre en place un plan daction de dpistage dici fi n 2011, dpister 35 % des hmophiles prsums pour passer de 956 en 2009 1100 cas dici 2012, former des mdecins spcialistes et des personnels paramdicaux en matire dhmophilie par rgion, dici fi n 2011 (32 mdecins spcialistes et 32 paramdicaux), former des biologistes dans le domaine, pourvoir 0,5 UI per capita pour le traite-ment la demande des patients hmo-philes suivis dici 2012. Concernant le suivi et

    lvaluation de la maladie, les laboratoires Bayer ont entirement pris en charge un registre lectronique, lanc durant lanne dernire au niveau des centres de Casa-blanca, Rabat, Agadir et Marrakech, qui analyse les diff rentes donnes pidmio-logiques, gographiques, thrapeutiques, etc. Le laboratoire ambitionne danalyser les donnes de ce registre et de mettre en place une base de donnes afi n dlaborer une stratgie nationale de soins hmophiliques en 2012. Bayer entreprend galement une collaboration avec la Fdration mondiale de lhmophilie en matire de contrle travers le programme international GAP (Global Alliance pour le Progrs) aussi bien sur le plan du diagnostic clinique et biologique que thrapeutique, en appuyant lamliora-tion des comptences des professionnels de la sant. Signalons que les Laboratoires Bayer participent lorganisation de la Journe mondiale de lhmophilie depuis 2007 et supportent lAssociation marocaine des hmophiles dans ses diff rentes activits. Cette dernire organise dailleurs la 4e dition du symposium des valeurs sous le thme Traitement pour tous les 15, 16 et 17 avril 2011, lhtel Rabat, Rabat, au CHU Ibn Rochd et au Club questre de Sidi Othmane, Casablanca. Soyons tous au rendez-vous !

    Mars 2011 a t plac sous le signe de la sant bucco-dentaire grce Colgate et ses partenaires qui ont lanc durant ce mois une camp