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Presses Universitaires du Mirail Dans une ville appelée San Juan (Coll. « Voix Hispanophones des Caraïbes et d'Amérique ») by René MARQUÉS; Juan Marey Review by: Jean Andreu Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, No. 44, Numéro consacré à la Bolivie (1985), pp. 208-209 Published by: Presses Universitaires du Mirail Stable URL: http://www.jstor.org/stable/40851294 . Accessed: 15/06/2014 23:05 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Presses Universitaires du Mirail is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien. http://www.jstor.org This content downloaded from 185.2.32.96 on Sun, 15 Jun 2014 23:06:00 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Numéro consacré à la Bolivie || Dans une ville appelée San Juan (Coll. « Voix Hispanophones des Caraïbes et d'Amérique »)by René MARQUÉS; Juan Marey

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Dans une ville appelée San Juan (Coll. « Voix Hispanophones des Caraïbes et d'Amérique ») byRené MARQUÉS; Juan MareyReview by: Jean AndreuCahiers du monde hispanique et luso-brésilien, No. 44, Numéro consacré à la Bolivie (1985), pp.208-209Published by: Presses Universitaires du MirailStable URL: http://www.jstor.org/stable/40851294 .

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208 C.M.H.L.B. Caravelle

Carlos MASTRONARDI. - Poesías completas. Prólogo de Juan Carlos Ghiano. - Buenos Aires, Academia Argentina de Letras, 1982, 173 p.

Ce livre est un hommage de l'Académie Argentine des Lettres à Tun de ses membres disparu depuis peu. Le prologue est signé par le Secrétaire Général de cette institution. Tant d'honneurs rendus surprennent un peu pour ce poète qui était d'une discrétion extrême, qui, comme il le disait lui-même, était frappé d'héliophobie et ne vivait que la nuit dans le fol espoir de rencontrer enfin « l'oiseau nocturne de Minerve ».

Comme il arrive souvent dans ces cas, ces « Poésies » n'ont de complètes que le nom. Il y manque, par volonté expresse de l'auteur (ce qui ne manquera pas d'intéresser ses biographes et les exégètes de son oeuvre), le recueil Tratado de la pena (publié en 1930 et que l'auteur retira presque aussitôt de la circulation) et les poèmes postérieurs à 1963. Ainsi que les versions de Mallarmé auxquelles travailla Mastronardi durant des années et que le compilateur (Jorge Calvetti, ami et disciple de Mastronardi) n'a pu retrouver.

Mais en l'état, ces « Poésies complètes » reflètent amplement le talent tout en nuances, précis et intimiste, scrupuleusement exigeant, de l'auteur de Memorias de un provinciano et de Valéry o la infinitud del método.

Le prologue de Juan Carlos Ghiano nous donne quelques traces chronologiques de ce poète intemporel et peut compléter en partie l'excellent Carlos Mastronardi que publiait en 1962 Saúl Yurkievich et qui s'ouvrait sur cette évocation-définition exemplaire :

«El callado Carlos Mastronardi empeñóse siempre en perma- necer detrás de su obra. Respetaremos su postura, porque responde a una empedernida vocación por él esfuerzo sostenido y silencioso. Su cronología es pobre de hazañas y excentricidades. Si se quisiera otorgarle alguna estampa épica o romántica, no cabría sino inventar aventuras que no tuvo, salvo las de la inteligencia; pues ha sobrellevado como pocos, con tanta bravura intelectual, los riesgos de su lucidez- »

Jean Andreu.

René MARQUÉS. - Dans une ville appelée San Juan. Traduit par Juan Marey. - Paris, Editions Caribéennes, 1984, 255 p. (Coll. « Voix Hispanophones des Caraïbes et d'Amérique »).

Notre revue ne s'occupe guère, trop peu sans doute, des traductions françaises d'œuvres latino-américaines qui nourrissent pourtant, de-

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NOTES DE LECTURE 209

puis quelques années et de façon non négligeable, les catalogues des maisons d'édition françaises.

Raison de plus pour signaler brièvement : d'une part, dans la traduction de Juan Marey, la parution de ce recueil de nouvelles de René Marqués, Tun des auteurs les plus significatifs de la littérature portoricaine actuelle si injustement méconnue chez nous.

Et pour saluer d'autre part cette nouvelle collection des Editions Caribéennes, les « Voix Hispanophones des Caraïbes et d'Amérique », que dirige Olver Gilberto de León et à qui nous souhaitons bon vent.

Jean Andreu.

Teatro de Juan Radrigán. Centro de Indagación y Expresión Cultural y Artística (CENECA) e Instituto para el Estudio de Ideologías y Literatura (Universidad de Minnesota). Editorial Universitaria, Santiago 1984, 418 p.

Nuevamente, gracias al esfuerzo cooperativo, el lector tiene ante sí 11 obras de Juan Radrigán, « uno de los escasísimos dramaturgos de origen proletario con que cuenta el teatro chileno moderno. »

El libro contiene dos estudios : « Los niveles de marginalidad en Radrigán, » por María de la Luz Hurtado y Juan Andrés Pina ; y « Juan Radrigán : Los límites de la imaginación diálogica » por Hernán Vidal.

Las obras seleccionades - que ya adelantan la prolificidad de Radrigán - son : Testimonios de las muertes de Sabina (1979), Cues- ñon de ubicación (1980), Las brutas (1980), El loco y la triste (1980), Redoble fúnebre para lobos y corderos (1981) (Dos monólogos y un diálogo), Hechos consumados (1981), El toro por las astas (1982), Informe para indiferentes (1983), La felicidad de los García (1983).

Curioso caso éste, el de Radrigán. Tiene tanto que decir sobre los pobres y es tanta la comprensión de la pobreza, que sus personajes no sólo abisman y sorprenden, sino que por vez primera los podemos ver y sentir no como « lumpen, » - así lo han presentado otros autores, incapaces de entender la pobreza - sino como seres de carne y hueso, actuando frente a los demás.

Cómo caracterizar el teatro de Radrigán, sin caer en el simplismo. Decir que los marginados son la preocupación fundamental del narrador teatral, es quedarse corto en la interpretación. En el teatro chileno, la marginalidad no aparece en la década de los 60. De allí que ya sea un lugar común citar, y re-citar a Antonio Acevedo Hernández. Por lo demás, el teatro obrero de comienzos de siglo

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