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O 17-6 Carcinome améloblastique mandibulaire

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Page 1: O 17-6 Carcinome améloblastique mandibulaire

Vol. 106, no 4 (Suppl.) Tumeurs des maxillaires

1S65

O 17-4 AMÉLOBLASTOME GÉANT : À PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE

F. Gharsallah, M. Boudouaour, H. Boulmazat, M.-Z. Grini, A. Saidi

CHU Ibn Badiss, Constantine.

Un jeune patient a présenté un améloblastome mandibulairedroit prenant l’angle et la branche montante. Il a bénéficiédans un premier temps d’une mandibulectomie non interrup-trice. Une récidive au niveau de l’articulation et des parties mol-les avoisinantes a conduit à une mandibulectomie interruptriceélargie avec désarticulation. Le patient est revenu après 9 moispour une troisième récidive historique prenant toute l’hémi-face.

O 17-5 TUMEUR BÉNIGNE AGRESSIVE MANDIBULAIRE CHEZ L’ENFANT

B. Tagnon, P. Mahy, A. Karimi, F. Thiry, H. Reychler

Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Cliniques Universitaires Saint-Luc, 1200 Bruxelles, Belgique.

Objectif : Mise en évidence des difficultés rencontrées lors de laprise en charge d’une tumeur bénigne agressive de la mandibulechez un enfant.— Envisager les différents types d’exérèse possibles, plus oumoins agressifs, du simple curetage à la mandibulectomie inter-ruptrice, respectant ou non l’intégrité du nerf dentaire inférieur,en tenant compte de la croissance de l’enfant et de la relativeagressivité de certaines tumeurs bénignes des maxillaires.— Étudier les multiples possibilités de reconstruction mandibulairechez l’enfant après chirurgie d’exérèse plus ou moins étendue :utilisation de mini- ou maxiplaques ; pas de greffe osseuse versusgreffon osseux libre versus greffon osseux vascularisé.— Envisager les différentes modalités de réhabilitation prothéti-que que l’on peut proposer chez l’enfant : peut-on proposer desimplants ? Quand proposer une distraction osseuse ?

Matériel et méthode : Description et discussion d’un cas clini-que pris en charge dans notre service.

Résultat : Évaluation de la situation clinique 1 an et demi aprèsle début de la prise en charge du patient dans notre service.

Discussion : Comparaison entre notre expérience clinique et lespropositions thérapeutiques rencontrées dans la littérature.

O 17-6 CARCINOME AMÉLOBLASTIQUE MANDIBULAIRE

Y. Jeblaoui, J. Bouguila, S. Haddad, K. Zitouni, I. Zairi, M. Moktar, A. Adouani

Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Esthétique, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.

Introduction : L’améloblastome est une tumeur odontogènebénigne fréquente, localement envahissante, à haut risque derécidive dont la malignité suscite de nombreuses controverses.

À partir de cette observation et des données de la littérature,nous soulignons les difficultés diagnostiques du carcinome amé-loblastique et nous insistons sur la nécessité d’une exérèse chi-rurgicale large.

Observation : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de67 ans, opéré en 2000 pour une tumeur mandibulaire siégeantau niveau du corpus gauche. Le diagnostic d’améloblastome detype folliculaire a été retenu. Une récidive est apparue 3 ansaprès avec une tuméfaction de même siège associée à unehypoesthésie labiomentonnière gauche et une image lacunairemal limitée à la radiologie. L’examen anatomopathologique avecune étude immunohistochimique de la lésion a conclu à un car-cinome améloblastique.

Discussion : Le carcinome améloblastique est une tumeur mali-gne très rare caractérisée par l’atteinte élective de la mandibule àla troisième décade. Les signes cliniques et radiologiques n’étantpas spécifiques, le diagnostic est histologique.Les métastases ganglionnaires et pulmonaires sont fréquentesainsi que la récidive après traitement chirurgical d’où la nécessitéd’une surveillance stricte et à long terme.Dans le cas de cette observation, on peut se demander s’il s’agissaitd’un carcinome améloblastique passé inaperçu lors de la premièreintervention, ou d’un carcinome greffé sur un améloblastome.

O 17-7 TUMEURS SALIVAIRES MALIGNES INTRAMANDIBULAIRES

P. Revol, I. Barthélémy, J.-P. Sannajust, C. Emering, P. Therre, J.-M. Mondié

Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Stomatologie et Chirurgie Plastique de la Face, Hôtel-Dieu, boulevard Léon Malfreyt, 63000 Clermont-Ferrand.

Objectifs : Les auteurs rapportent 3 cas de tumeurs malignessalivaires intramandibulaires. Une analyse de la littérature permetune mise au point sur l’histopathologie de ces tumeurs, sur leurtraitement et leur pronostic.

Matériel et méthodes : Pour les 3 patients, le diagnostic detumeur maligne salivaire intramandibulaire a été posé entre jan-vier 2003 et février 2004.

Résultats : L’âge des patients allait de 42 à 72 ans, avec un âgemoyen de 57 ans. La répartition homme/femme est de 2 pour 1.Tous les patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical. Pourles 3 cas rapportés, les types histologiques retrouvés regrou-paient 2 adénocarcinomes et un carcinome muco-épidermoïde.Dans un seul cas le diagnostic a été porté avant le geste chirurgi-cal. Tous les patients ont bénéficié d’un bilan d’extension secon-daire. Un seul patient présentait des métastases (multiples), il aété traité uniquement par chimiothérapie et le décès est survenurapidement. Un geste chirurgical radical suivi d’une radiothéra-pie a été le traitement des 2 autres patients.

Discussion : Une étude détaillée de la littérature rapporte229 cas de tumeurs salivaires du maxillaire ou de la mandibulede 1939 à 2003. Les tumeurs malignes salivaires intramandibu-laires sont rares.L’âge moyen de survenue est de 50 ans sans qu’il y ait de prédo-minance de sexe.Il n’existe pas de symptomatologie clinique et radiologique spéci-fique, ces lésions imitent les autres processus ostéolytiques etposent le problème du diagnostic différentiel. Le diagnostic decertitude repose sur l’examen histologique. Le traitement repose