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VOTRE MENSUEL SUR L’EMPLOI ! En partenariat avec : Mensuel Objectif Emploi – mai 2011 Votre dossier médical h Gros plan sur le métier d’infirmier, plus qu’un travail, une vocation aux multiples débouchés Supplément à La Libre Belgique - La Dernière Heure-Les Sports - La Tribune de Bruxelles - mai 2011

Objectif Emploi mai 2011

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Objectif Emploi mai 2011

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Page 1: Objectif Emploi mai 2011

VOTRE MENSUEL SUR L’EMPLOI !

En partenariat avec :

Mensuel Objectif Emploi – mai 2011

Votredossiermédical

h Gros plan sur le métierd’infirmier, plus qu’untravail, une vocation auxmultiples débouchés

Supplément à La Libre Belgique - La Dernière Heure-Les Sports - La Tribune de Bruxelles - mai 2011

Page 2: Objectif Emploi mai 2011

l profession infirmière |

Un job aux multiples débouchésh Elle voulait être vétérinaire,mais souffrait d’allergiesaux poils d’animaux.

h Frustrée, déçue, Anne n’adonc rien choisi d’autre.Sa maman l’a alors inscriteà une formation d ‘infirmière,“pour faire quelque chose”.

Mi­infirmière spécialisée en mammo­graphie, mi­enseignante chargée de lasurveillance des stages d’étudiantes,Anne jette, 25 ans plus tard, un regardjuste mais tendre sur une professionqu’elle a littéralement adoptée. Avec unamour appris, assagi, acquis.

En vingt ans, la formation délivrée aux infir-mières a-t-elle beaucoup changé ?

“Oui, indiscutablement. D’abord, denouveaux services ont été ouverts, quin’existaient pas à l’époque, comme laclinique de la douleur du dos. Ces nou­veaux secteurs exigent des formationsspécifiques. Ensuite, les infirmières peu­vent désormais choisir leur spécialitébeaucoup plus tôt au cours de leur for­mation, ce qui rend d’office les coursplus intéressants à leurs yeux. A partcela, la formation de base reste trèsscientifique et assez poussée. De toutefaçon, elle se poursuit tout au long de lacarrière.”

La formation continue touche-t-elle tous lesservices ?

“Absolument. Non seulement les pro­grès de la médecine et de la techniquesont incessants et parfois fulgurants, etil faut se tenir au courant de l’évolutiondes traitements et des appareils, maisen plus, il est rare qu’une infirmière nechange pas de service au cours de sacarrière. Personnellement, je me suissentie attirée par les soins intensifsparce qu’ils contenaient un aspect tech­nique qui m’a passionnée. J’ai donc dûsuivre formation sur formation, et j’aiadoré cela. Dans d’autres services, ilfaut plutôt approfondir la psychologie,ou la médication. Toutes les infirmières,où qu’elles travaillent, étudient touteleur vie.”

Pourquoi changent-elles souvent de servi-ces ?

“C’est une des choses qui n’ont paschangé. Les jeunes infirmières qui sor­tent de l’école se lancent dans le métieren se donnant à fond, malgré les horai­res ingrats. Elles font des week­ends, desnuits, de longues heures, et gardent unenthousiasme impressionnant. Il fautsavoir qu’en hôpital, l’horaire classiquecomporte 4 nuits par mois, et un week­end sur deux. Ces deux périodes sontsuivies de congés, bien entendu, qui

permettent de récupérer, en tout castant qu’on est jeune et sans enfant. Onne peut faire cela que pendant un cer­tain temps. Avec le temps et l’installa­tion d’une vie de famille, les périodes derécupération ne suffisent plus. Il fautalors trouver des solutions : temps par­tiel, installations comme indépendan­tes, spécialisation dans des services àhoraires plus confortables. Il n’y a pasbeaucoup d’infirmières âgées dans lesservices hospitaliers. La plupart de­viennent chefs de service, ou choisissentde rejoindre le secteur privé. C’est unedes facettes très agréables du métier : ily a tellement de possibilités que tout lemonde y trouve son compte.”

La diversité des débouchés est-elle la raisonpour laquelle des jeunes choisissent le mé-tier ?

“C’est une des raisons, l’autre restant lavocation. Les étudiantes en soins infir­miers ont toutes en elles cette envied’aider les autres, de rester proches desmalades. En promotion sociale, desfemmes s’inscrivent pour entamer cettecarrière après avoir fait d’autres cho­ses, comme élever leurs enfants ou tra­vailler dans le secteur marchand. Leurmotivation est énorme. Elles suiventdes cours en soirée, elles ajoutent cesétudes à leur emploi du temps, elles fontdes stages au prix de sacrifices. Beau­

coup de femmes originaires de paysétrangers s’inscrivent, même si elles nedominent pas le français parfaitement.Elles doivent fournir beaucoup d’ef­forts, le terme de vocation convientparfaitement.

Pourtant, les infirmières se plaignent beau-coup…

A cause du salaire, presque exclusive­ment. Dans les hôpitaux, les infirmièresreçoivent des rémunérations barémi­ques, pas plus. Or, quand on compte lesheures prestées, et l’intensité du travailfourni, c’est très mal payé, d’autantplus que leurs responsabilités sont con­sidérables. Celles qui veulent gagnerplus rejoignent d’autres filières, commeles cliniques privées ou les organisa­tions touristiques. En outre, dans cer­tains endroits, la carence de personnelqualifié entraîne un surplus de travailpour celles qui sont en place, mais pourle même salaire. Celles­là se plaignent.”

Comment les hôpitaux se débrouillent-ilspour compenser la carence en personnel in-firmier ?

“Cela dépend des endroits, mais ce quiest sûr, c’est que ce manque de person­nel se ressent partout où je passe poursurveiller des stages d’étudiantes. Ici,cela se traduit par une pression plus

forte sur le personnel en place, là, parune meilleure organisation d’équipe etune répartition des tâches entre les in­firmières, kinés, médecins, garde­mala­des etc. Là encore, les soins sont donnésplus rapidement, au prix d’une perte dequalité dans le contact avec le patient.Certains centres de formation ont éga­lement tendance à se montrer moinsexigeants avant de délivrer un diplômede fin d’études, ce qui entraîne un cer­tain nivellement par le bas, d’où unedégradation du service au patient. Lesinfirmières disposent de moins detemps pour les malades, des frictionsnaissent pendant les heures creuses,l’ambiance au sein des équipes s’en res­sent, hélas.

Quelles sont les relations entretenues géné-ralement avec les médecins ?

Encore une fois, il n’y a pas de règle gé­nérale, tout dépend de l’endroit. Cepen­dant, deux tendances très nettes se cô­toient : dans les services courants, seulela chef infirmière a des contacts avec ledocteur, et la hiérarchie se note trèsnettement. Dans d’autres services,comme celui des urgences, le travaild’équipe est essentiel, et les différencesse marquent peu, ou ne se font pas sen­tir autant. Selon les natures, les infir­mières choisissent l’un ou l’autre typede fonctionnement. Je l’ai dit, chacune ytrouve finalement son compte.”

JEAN

-LUC

FLEM

AL

Les progrès de la médecine et de la technique sont incessants. Il faut se tenir au courant de l’évolution des traitements et des appareils.

COMPRENDRE,C‘EST DÉJÀ AGIR

Accélérateurde carrière7/7 jours

Trouvez un emploigrâce à La Libre Belgique !

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VOTRE OFFRE D’EMPLOI DANS LA LIBRE BELGIQUE : 02/211.30.44 OU 02/211.31.27

Tous les mois, retrouvez nos dossiers Objectif Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011

3Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011

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l profession infirmière |

Un job aux multiples débouchésh Elle voulait être vétérinaire,mais souffrait d’allergiesaux poils d’animaux.

h Frustrée, déçue, Anne n’adonc rien choisi d’autre.Sa maman l’a alors inscriteà une formation d ‘infirmière,“pour faire quelque chose”.

Mi­infirmière spécialisée en mammo­graphie, mi­enseignante chargée de lasurveillance des stages d’étudiantes,Anne jette, 25 ans plus tard, un regardjuste mais tendre sur une professionqu’elle a littéralement adoptée. Avec unamour appris, assagi, acquis.

En vingt ans, la formation délivrée aux infir-mières a-t-elle beaucoup changé ?

“Oui, indiscutablement. D’abord, denouveaux services ont été ouverts, quin’existaient pas à l’époque, comme laclinique de la douleur du dos. Ces nou­veaux secteurs exigent des formationsspécifiques. Ensuite, les infirmières peu­vent désormais choisir leur spécialitébeaucoup plus tôt au cours de leur for­mation, ce qui rend d’office les coursplus intéressants à leurs yeux. A partcela, la formation de base reste trèsscientifique et assez poussée. De toutefaçon, elle se poursuit tout au long de lacarrière.”

La formation continue touche-t-elle tous lesservices ?

“Absolument. Non seulement les pro­grès de la médecine et de la techniquesont incessants et parfois fulgurants, etil faut se tenir au courant de l’évolutiondes traitements et des appareils, maisen plus, il est rare qu’une infirmière nechange pas de service au cours de sacarrière. Personnellement, je me suissentie attirée par les soins intensifsparce qu’ils contenaient un aspect tech­nique qui m’a passionnée. J’ai donc dûsuivre formation sur formation, et j’aiadoré cela. Dans d’autres services, ilfaut plutôt approfondir la psychologie,ou la médication. Toutes les infirmières,où qu’elles travaillent, étudient touteleur vie.”

Pourquoi changent-elles souvent de servi-ces ?

“C’est une des choses qui n’ont paschangé. Les jeunes infirmières qui sor­tent de l’école se lancent dans le métieren se donnant à fond, malgré les horai­res ingrats. Elles font des week­ends, desnuits, de longues heures, et gardent unenthousiasme impressionnant. Il fautsavoir qu’en hôpital, l’horaire classiquecomporte 4 nuits par mois, et un week­end sur deux. Ces deux périodes sontsuivies de congés, bien entendu, qui

permettent de récupérer, en tout castant qu’on est jeune et sans enfant. Onne peut faire cela que pendant un cer­tain temps. Avec le temps et l’installa­tion d’une vie de famille, les périodes derécupération ne suffisent plus. Il fautalors trouver des solutions : temps par­tiel, installations comme indépendan­tes, spécialisation dans des services àhoraires plus confortables. Il n’y a pasbeaucoup d’infirmières âgées dans lesservices hospitaliers. La plupart de­viennent chefs de service, ou choisissentde rejoindre le secteur privé. C’est unedes facettes très agréables du métier : ily a tellement de possibilités que tout lemonde y trouve son compte.”

La diversité des débouchés est-elle la raisonpour laquelle des jeunes choisissent le mé-tier ?

“C’est une des raisons, l’autre restant lavocation. Les étudiantes en soins infir­miers ont toutes en elles cette envied’aider les autres, de rester proches desmalades. En promotion sociale, desfemmes s’inscrivent pour entamer cettecarrière après avoir fait d’autres cho­ses, comme élever leurs enfants ou tra­vailler dans le secteur marchand. Leurmotivation est énorme. Elles suiventdes cours en soirée, elles ajoutent cesétudes à leur emploi du temps, elles fontdes stages au prix de sacrifices. Beau­

coup de femmes originaires de paysétrangers s’inscrivent, même si elles nedominent pas le français parfaitement.Elles doivent fournir beaucoup d’ef­forts, le terme de vocation convientparfaitement.

Pourtant, les infirmières se plaignent beau-coup…

A cause du salaire, presque exclusive­ment. Dans les hôpitaux, les infirmièresreçoivent des rémunérations barémi­ques, pas plus. Or, quand on compte lesheures prestées, et l’intensité du travailfourni, c’est très mal payé, d’autantplus que leurs responsabilités sont con­sidérables. Celles qui veulent gagnerplus rejoignent d’autres filières, commeles cliniques privées ou les organisa­tions touristiques. En outre, dans cer­tains endroits, la carence de personnelqualifié entraîne un surplus de travailpour celles qui sont en place, mais pourle même salaire. Celles­là se plaignent.”

Comment les hôpitaux se débrouillent-ilspour compenser la carence en personnel in-firmier ?

“Cela dépend des endroits, mais ce quiest sûr, c’est que ce manque de person­nel se ressent partout où je passe poursurveiller des stages d’étudiantes. Ici,cela se traduit par une pression plus

forte sur le personnel en place, là, parune meilleure organisation d’équipe etune répartition des tâches entre les in­firmières, kinés, médecins, garde­mala­des etc. Là encore, les soins sont donnésplus rapidement, au prix d’une perte dequalité dans le contact avec le patient.Certains centres de formation ont éga­lement tendance à se montrer moinsexigeants avant de délivrer un diplômede fin d’études, ce qui entraîne un cer­tain nivellement par le bas, d’où unedégradation du service au patient. Lesinfirmières disposent de moins detemps pour les malades, des frictionsnaissent pendant les heures creuses,l’ambiance au sein des équipes s’en res­sent, hélas.

Quelles sont les relations entretenues géné-ralement avec les médecins ?

Encore une fois, il n’y a pas de règle gé­nérale, tout dépend de l’endroit. Cepen­dant, deux tendances très nettes se cô­toient : dans les services courants, seulela chef infirmière a des contacts avec ledocteur, et la hiérarchie se note trèsnettement. Dans d’autres services,comme celui des urgences, le travaild’équipe est essentiel, et les différencesse marquent peu, ou ne se font pas sen­tir autant. Selon les natures, les infir­mières choisissent l’un ou l’autre typede fonctionnement. Je l’ai dit, chacune ytrouve finalement son compte.”

JEAN

-LUC

FLEM

AL

Les progrès de la médecine et de la technique sont incessants. Il faut se tenir au courant de l’évolution des traitements et des appareils.

COMPRENDRE,C‘EST DÉJÀ AGIR

Accélérateurde carrière7/7 jours

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SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011

3Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011

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4 Emploi 5Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011 SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011

c Épinglé

L’amitié au travail prolongel’espérance de vie

Rien de tel qu’un éclat de rire partagé pourcommencer la journée. Non seulement l’humeurgénérale s’en ressent, mais également le rapproche-ment entre individus s’avère favorable pour le fonc-tionnement des équipes, et donc de l’organisation,qu’elle soit à but lucrative ou non. Et quand lescollègues deviennent de francs amis, c’est toute lavie qui s’en ressent.

Des chercheurs de l’Université de Tel Aviv vontencore plus loin en affirmant, sur base d’une étudescientifique de leur cru, que la camaraderie autravail prolonge l’espérance de vie. Les résultats deleur travail ont été publiés cette semaine dans larevue de l’American Psychological Association.Pour les besoins de cette étude, pas moins de 820adultes, dont un tiers de femmes, en bonne santémentale et physique, ont été suivis pendant vingtans, de 1988 à 2008. Ils étaient tous employés parde grandes entreprises israéliennes des secteurs dela finance, des assurances, des services publics, dessoins de santé et de l’industrie. Un peu moins de lamoitié des participants (45 %) avaient suivi desétudes pendant au moins douze ans, et la grandemajorité (80 %) étaient mariés avec enfants.Les chercheurs ont observé, lors des contrôlesroutiniers de santé subis par ces personnes, unekyrielle de facteurs physiologiques, psychologiqueset comportementaux tels que le taux de cholestérol,les triglycérides, le niveau de glucose, la tensionartérielle, la masse graisseuse (BMI), la consomma-tion d’alcool, le tabagisme, les symptômes de dé-pression et les signes d’anxiété. Deux questionnairescomplémentaires étaient remplis par chaque partici-pant au terme de sa visite médicale., l’un concernantson état de santé et l’autre relatif aux exigences deson travail, au soutien qu’il recevait de la part de sespairs et de ses superviseurs au travail, et au degréde contrôle qu’ils avaient sur leurs propres activités.Seules 53 personnes sont décédées au cours de lapériode concernée.Les chercheurs qualifiaient de haut le soutien socialau travail quand les participants à l’enquête signa-laient l’aide active et aimable de leurs collègues encas de résolutions de problèmes; les notions decontrôle et d’autorité en matière de décisions àprendre au travail étaient évaluées sur base de lapossibilité pour les travailleurs de prendre desinitiatives, d’effectuer leurs tâches de la manière quileur semblait la meilleure, et d’utiliser leurs compé-tences au mieux.Ils ont découvert que le soutien social avait uneinfluence positive sur la longévité des travailleurs,en particulier pour la tranche d’âge de 38 à 43 ans.En revanche, le même type de soutien de la part dessuperviseurs n’avait aucune influence sur la longé-vité.

Différence de nature révélatrice : les homes cons-cients de disposer d’autorité et de contrôle de leursactes au travail tendent à vivre plus longtemps, alorsque ce facteur n’a aucune incidence sur l’espérancede vie des femmes, au contraire. Il faut précisercependant qu’elles étaient également moins nom-breuses à occuper des emplois de cadres dansl’échantillon observé pour l’enquête.

Souriantes de jour comme de nuith Les infirmières font beaucoup plus que des piqûres, des toilettes et des pansements.

h Dans les moments extrêmes de la vie, elles incarnent le juste milieu entre médecine et humanisme

Quatre heures. Du matin. Autant dire de la nuit. Alinequitte le bureau immaculé des infirmières pour dé­buter sa tournée des malades. Dans le couloir, il faitcalme et serein. A cette heure­là, aucun enfant nevient en visite et les autres proches, admis à touteheure, n’appellent généralement pas. Les patientsnon plus, du reste, et pour cause : s’ils se trouventdans ce département de soins palliatifs, c’est parcequ’ils sont à bout de forces, à bout de vie.

Aline les connaît tous personnellement, même si laplupart sont arrivés déjà muets et immobiles. Elle aétudié leurs dossiers médicaux dans les moindres dé­tails, avant leur arrivée, en a discuté avec ses quatrecollègues, et a donc accueilli tous leurs visiteurs avecun sourire personnalisé, quelques mots de reconnais­sance, un prénom parfois, un café, le cas échéant.Même vide, à cette heure­ci, ce couloir de la mort res­pire, du coup, l’émotion, l’amour, la vie.

Aline l’arpente presque en chantonnant, en tout casd’un pas léger et guilleret. Elle a travaillé partout,dans sa vie, de l’étage des naissances aux urgences, enpassant par l’oncologie et le bloc opératoire. Elle a en­suite choisi de passer aux soins palliatifs, parce que“l’âge venant, la sagesse est venue aussi, avec la force né­cessaire pour vivre des expériences humaines intenses”.

Elle a suivi une formation complémentaire, au seind’un groupe de réflexion sur l’accompagnement à lamort, qui se poursuivra tant qu’elle restera là. Epa­nouissements intellectuel et humaniste à la fois, dontelle ne veut plus s’éloigner maintenant, d’autant quesa fonction conserve les aspects techniques et scienti­fiques qui l’ont guidée, il y a 18 ans, vers la professiond’infirmière.

Réflexes adéquatsDans la première chambre, une jeune maman abat­

tue par un cancer fulgurant a les yeux ouverts, maisne parle pas, si ce n’est, difficilement, à ses enfants.Aline, surprise mais sans rien en montrer, a les ré­flexes adéquats : un sourire, les yeux dans les yeux,des mots rassurants, des caresses sur le visage, et ladose de médicaments vérifiée, ajustée. Le regard de lamalade se fait reconnaissant, confortable. Aline souritencore, satisfaite, compatissante, mais sainement.Elle promet de revenir très vite, toutes deux saventqu’elle le fera, une fois sa tournée terminée.

Dans la deuxième chambre, un homme quinquagé­naire s’est assoupi dans le fauteuil adjacent au lit oùrepose son père, que la maladie s’apprête à vaincre.Dans un silence religieux, Aline redresse un peul’oreiller du vieillard, lui touche le front de la paumede la main, descend un peu la couverture, écouteleurs respirations non synchronisées, et sort sur lapointe des pieds. Il fait chaud, partout. Elle n’a que sablouse blanche sur le dos, mais elle transpire, et s’es­suie machinalement le front.

La troisième chambre sent bon, elle le sait. Unevieille dame s’y éteint lentement depuis quelquesjours déjà. Ses filles, avec qui elle ne communique

plus depuis plusieurs semaines, pour cause d’une fai­blesse excessive qui l’a fait tomber dans le sommeil,lui ont apporté ses parfums préférés, dans l’espoir deconforter ses dernières heures.

L’une d’entre elles est restée très tard, hier, jusqu’àce qu’Aline, en début de service, lui conseille très dé­licatement de rentrer chez elle. “Elle était épuisée pardes journées entières de veille”, raconte­t­elle, “je lui aidit de prendre soin d’elle­même. Je sais que ce qui l’attenddans les prochains jours lui coûtera énormément d’éner­gie aussi”.

Combien de temps a duré leur conversation ? Alinen’a pas compté mais l’évalue, rétrospectivement, à“plus d’une heure, sans doute”. Aucune pression,l’ouverture totale, la tranquillité comme on l’obtientrarement dans la vie quotidienne. Il lui a semblé es­sentiel, en effet, de prendre le temps pour expliquer àcette petite fille adulte qu’elle ne pouvait plus rienpour sa maman, qu’il était très difficile d’estimer sonniveau de conscience, que son confort était visible àses yeux d’infirmière, et qu’elle n’avait aucune obliga­tion de rester, mais que si elle le voulait, elle ne déran­geait personne.

“Ce que je leur dis toujours, cependant, c’est de parler àleurs parents, même s’ils ne répondent pas, et même sic’est pour prononcer des reproches ou des messages né­gatifs”.

“Quand la personne s’en va, ceux qui restent ont ainsile sentiment d’avoir tout dit, réglé leurs comptes, arrangéles problèmes, parfois, ou avoué l’une ou l’autre faute. Çales libère énormément. Face au mourant, ils ne s’en ren­dent pas compte, mais moi, je le sais.” Dans ce cas­ci, ellea laissé la dame rester seule face à sa mère jusqu’à cequ’elle se sente libre de partir.

En disant “au revoir” à Aline, elle l’a embrassée,pour lui dire merci – ou pour se sentir dans des brasaux expressions maternelles, vu la situation. Dans lesdeux cas, elle s’est sentie accueillie.

Aucune peurA quatre heures et quelques, donc, la vieille dame

ne respirait plus. Aline l’a entendu tout de suite,quand la porte de la chambre n’était encore qu’en­trouverte. Ce n’était pas une surprise, à proprementparler, mais à chaque fois qu’elle doit constater un dé­cès, l’infirmière sursaute un peu. Un signe de croixvite fait, et le professionnalisme reprend le dessus.Elle s’approche du lit, vérifie les pupilles de la pa­tiente, retire l’aiguille de son bras, éteint le dernierappareil. Sans un mot, mais remplie d’émotion. Acette heure­ci, elle est seule dans le département.Seule avec la mort, si présente dans la petite chambre.Elle en a l’habitude, certes, et ne ressent aucune peur.Juste une surcharge momentanée de tâches, à assu­mer vite. Il faut appeler la morgue, le médecin, la fa­mille, qui a demandé d’être prévenue tout de suite,compléter le dossier, indiquer le décès sur le tableaudu bureau, pour que les collègues soient au couranttout de suite, à leur arrivée. Et la jeune maman, qui at­tend sans doute…

Aline ne flanche pas : le tableau, les appels tendreset délicats aux domiciles des deux filles, la morgue,puis la jeune maman, qui dort paisiblement. Le corpsde la vieille dame doit être propre, vêtu, avant que sesfilles n’arrivent, comme elles l’ont annoncé. Questionde respect, de dignité, de professionnalisme, décidé­ment. Dans la foulée, Aline prépare aussi du café, et setient près de la porte de son bureau, pour ne pas lesrater.

L’accueil des familles, c’est aussi très important à cemoment­là. Aux condoléances pincées, Aline et sescollègues préfèrent la discrète familiarité. “Nous avonscôtoyé la plupart d’entre eux pendant plusieurs jours,nous avons appris à les connaître et suivi l’évolution deleurs sentiments”, explique­t­elle.

A l’arrivée des jeunes femmes, Aline les invited’abord à s’asseoir dans son bureau. Elle les informedu processus physiologique qui a mené leur maman àson extinction. Les rassure sur son confort, jusqu’àson dernier souffle, et sur ses fréquents passages dansla chambre, les heures précédentes. Leur dit d’atten­dre un peu, le temps que le corps soit prêt à être veillé.Puis elle écoute leurs silences, et leurs premiers motsd’adultes orphelines. Un regard vers le couloir lui ap­prend que la vielle dame est prête, habillée et, dans lemême temps, que le monsieur de la deuxième cham­bre s’est réveillé, est sorti dans le couloir, un peu ha­gard, pour se dérouiller les jambes. Elle dit aux pre­mières de prendre le temps qu’elles souhaitent auxcôtés de leur mère défunte, et au deuxième qu’il y adu café, s’il le veut. Il souhaite aller prendre l’air, aucontraire. Elle l’encourage, le rassure.

Sur tous ces entre­faits, il est presque six heures.Aline s’applique à rédiger un rapport pour ses collè­gues, qui vont bientôt arriver. Elle entrouvre la portede la jeune maman, qui dort toujours. Puis entre dansla chambre de la défunte, pour s’assurer que tout lemonde se porte comme il se doit. Des sourires, pasune larme, dans ce cas­ci. La paix s’avère presque pal­pable. Il reste encore à expliquer les détails pratiquesdes prochaines heures, à donner des adresses d’entre­prises de pompes funèbres, si nécessaire. Sans brus­quer, surtout, le moment est trop grave.

Dans son bureau, Aline commence à préparer sesaffaires, s’arrête pour converser avec le monsieur dela deuxième chambre, et pour accueillir l’une desfilles de la vieille dame. Dès que l’autre arrive, elle leslaisse se remettre un peu de leurs émotions, puis leurdonne les explications. On se réconforte, se remercie,se libère, se sourit d’un air entendu, se promet de serevoir, sans y croire.

Au changement d’équipe, Aline se libère aussi, pro­gressivement. Elle se montre joviale auprès de ses col­lègues, leur raconte quelques anecdotes internes, lescandale d’un lit manquant et d’un malade qui attenddepuis trop longtemps déjà, sans le savoir, d’êtretransféré. Des échanges entre collègues comme danstoutes les organisations, commerciales ou non. Ellebâille, souffle un peu, s’essuie encore le front, se lève.Puis elle les salue, et sort enfin. La vie, sa vie, continue.

JOHA

NNA

DETE

SSIE

RES

Les infirmières font beaucoup plus que des piqûres, des toilettes et des pansements.

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c Épinglé

L’amitié au travail prolongel’espérance de vie

Rien de tel qu’un éclat de rire partagé pourcommencer la journée. Non seulement l’humeurgénérale s’en ressent, mais également le rapproche-ment entre individus s’avère favorable pour le fonc-tionnement des équipes, et donc de l’organisation,qu’elle soit à but lucrative ou non. Et quand lescollègues deviennent de francs amis, c’est toute lavie qui s’en ressent.

Des chercheurs de l’Université de Tel Aviv vontencore plus loin en affirmant, sur base d’une étudescientifique de leur cru, que la camaraderie autravail prolonge l’espérance de vie. Les résultats deleur travail ont été publiés cette semaine dans larevue de l’American Psychological Association.Pour les besoins de cette étude, pas moins de 820adultes, dont un tiers de femmes, en bonne santémentale et physique, ont été suivis pendant vingtans, de 1988 à 2008. Ils étaient tous employés parde grandes entreprises israéliennes des secteurs dela finance, des assurances, des services publics, dessoins de santé et de l’industrie. Un peu moins de lamoitié des participants (45 %) avaient suivi desétudes pendant au moins douze ans, et la grandemajorité (80 %) étaient mariés avec enfants.Les chercheurs ont observé, lors des contrôlesroutiniers de santé subis par ces personnes, unekyrielle de facteurs physiologiques, psychologiqueset comportementaux tels que le taux de cholestérol,les triglycérides, le niveau de glucose, la tensionartérielle, la masse graisseuse (BMI), la consomma-tion d’alcool, le tabagisme, les symptômes de dé-pression et les signes d’anxiété. Deux questionnairescomplémentaires étaient remplis par chaque partici-pant au terme de sa visite médicale., l’un concernantson état de santé et l’autre relatif aux exigences deson travail, au soutien qu’il recevait de la part de sespairs et de ses superviseurs au travail, et au degréde contrôle qu’ils avaient sur leurs propres activités.Seules 53 personnes sont décédées au cours de lapériode concernée.Les chercheurs qualifiaient de haut le soutien socialau travail quand les participants à l’enquête signa-laient l’aide active et aimable de leurs collègues encas de résolutions de problèmes; les notions decontrôle et d’autorité en matière de décisions àprendre au travail étaient évaluées sur base de lapossibilité pour les travailleurs de prendre desinitiatives, d’effectuer leurs tâches de la manière quileur semblait la meilleure, et d’utiliser leurs compé-tences au mieux.Ils ont découvert que le soutien social avait uneinfluence positive sur la longévité des travailleurs,en particulier pour la tranche d’âge de 38 à 43 ans.En revanche, le même type de soutien de la part dessuperviseurs n’avait aucune influence sur la longé-vité.

Différence de nature révélatrice : les homes cons-cients de disposer d’autorité et de contrôle de leursactes au travail tendent à vivre plus longtemps, alorsque ce facteur n’a aucune incidence sur l’espérancede vie des femmes, au contraire. Il faut précisercependant qu’elles étaient également moins nom-breuses à occuper des emplois de cadres dansl’échantillon observé pour l’enquête.

Souriantes de jour comme de nuith Les infirmières font beaucoup plus que des piqûres, des toilettes et des pansements.

h Dans les moments extrêmes de la vie, elles incarnent le juste milieu entre médecine et humanisme

Quatre heures. Du matin. Autant dire de la nuit. Alinequitte le bureau immaculé des infirmières pour dé­buter sa tournée des malades. Dans le couloir, il faitcalme et serein. A cette heure­là, aucun enfant nevient en visite et les autres proches, admis à touteheure, n’appellent généralement pas. Les patientsnon plus, du reste, et pour cause : s’ils se trouventdans ce département de soins palliatifs, c’est parcequ’ils sont à bout de forces, à bout de vie.

Aline les connaît tous personnellement, même si laplupart sont arrivés déjà muets et immobiles. Elle aétudié leurs dossiers médicaux dans les moindres dé­tails, avant leur arrivée, en a discuté avec ses quatrecollègues, et a donc accueilli tous leurs visiteurs avecun sourire personnalisé, quelques mots de reconnais­sance, un prénom parfois, un café, le cas échéant.Même vide, à cette heure­ci, ce couloir de la mort res­pire, du coup, l’émotion, l’amour, la vie.

Aline l’arpente presque en chantonnant, en tout casd’un pas léger et guilleret. Elle a travaillé partout,dans sa vie, de l’étage des naissances aux urgences, enpassant par l’oncologie et le bloc opératoire. Elle a en­suite choisi de passer aux soins palliatifs, parce que“l’âge venant, la sagesse est venue aussi, avec la force né­cessaire pour vivre des expériences humaines intenses”.

Elle a suivi une formation complémentaire, au seind’un groupe de réflexion sur l’accompagnement à lamort, qui se poursuivra tant qu’elle restera là. Epa­nouissements intellectuel et humaniste à la fois, dontelle ne veut plus s’éloigner maintenant, d’autant quesa fonction conserve les aspects techniques et scienti­fiques qui l’ont guidée, il y a 18 ans, vers la professiond’infirmière.

Réflexes adéquatsDans la première chambre, une jeune maman abat­

tue par un cancer fulgurant a les yeux ouverts, maisne parle pas, si ce n’est, difficilement, à ses enfants.Aline, surprise mais sans rien en montrer, a les ré­flexes adéquats : un sourire, les yeux dans les yeux,des mots rassurants, des caresses sur le visage, et ladose de médicaments vérifiée, ajustée. Le regard de lamalade se fait reconnaissant, confortable. Aline souritencore, satisfaite, compatissante, mais sainement.Elle promet de revenir très vite, toutes deux saventqu’elle le fera, une fois sa tournée terminée.

Dans la deuxième chambre, un homme quinquagé­naire s’est assoupi dans le fauteuil adjacent au lit oùrepose son père, que la maladie s’apprête à vaincre.Dans un silence religieux, Aline redresse un peul’oreiller du vieillard, lui touche le front de la paumede la main, descend un peu la couverture, écouteleurs respirations non synchronisées, et sort sur lapointe des pieds. Il fait chaud, partout. Elle n’a que sablouse blanche sur le dos, mais elle transpire, et s’es­suie machinalement le front.

La troisième chambre sent bon, elle le sait. Unevieille dame s’y éteint lentement depuis quelquesjours déjà. Ses filles, avec qui elle ne communique

plus depuis plusieurs semaines, pour cause d’une fai­blesse excessive qui l’a fait tomber dans le sommeil,lui ont apporté ses parfums préférés, dans l’espoir deconforter ses dernières heures.

L’une d’entre elles est restée très tard, hier, jusqu’àce qu’Aline, en début de service, lui conseille très dé­licatement de rentrer chez elle. “Elle était épuisée pardes journées entières de veille”, raconte­t­elle, “je lui aidit de prendre soin d’elle­même. Je sais que ce qui l’attenddans les prochains jours lui coûtera énormément d’éner­gie aussi”.

Combien de temps a duré leur conversation ? Alinen’a pas compté mais l’évalue, rétrospectivement, à“plus d’une heure, sans doute”. Aucune pression,l’ouverture totale, la tranquillité comme on l’obtientrarement dans la vie quotidienne. Il lui a semblé es­sentiel, en effet, de prendre le temps pour expliquer àcette petite fille adulte qu’elle ne pouvait plus rienpour sa maman, qu’il était très difficile d’estimer sonniveau de conscience, que son confort était visible àses yeux d’infirmière, et qu’elle n’avait aucune obliga­tion de rester, mais que si elle le voulait, elle ne déran­geait personne.

“Ce que je leur dis toujours, cependant, c’est de parler àleurs parents, même s’ils ne répondent pas, et même sic’est pour prononcer des reproches ou des messages né­gatifs”.

“Quand la personne s’en va, ceux qui restent ont ainsile sentiment d’avoir tout dit, réglé leurs comptes, arrangéles problèmes, parfois, ou avoué l’une ou l’autre faute. Çales libère énormément. Face au mourant, ils ne s’en ren­dent pas compte, mais moi, je le sais.” Dans ce cas­ci, ellea laissé la dame rester seule face à sa mère jusqu’à cequ’elle se sente libre de partir.

En disant “au revoir” à Aline, elle l’a embrassée,pour lui dire merci – ou pour se sentir dans des brasaux expressions maternelles, vu la situation. Dans lesdeux cas, elle s’est sentie accueillie.

Aucune peurA quatre heures et quelques, donc, la vieille dame

ne respirait plus. Aline l’a entendu tout de suite,quand la porte de la chambre n’était encore qu’en­trouverte. Ce n’était pas une surprise, à proprementparler, mais à chaque fois qu’elle doit constater un dé­cès, l’infirmière sursaute un peu. Un signe de croixvite fait, et le professionnalisme reprend le dessus.Elle s’approche du lit, vérifie les pupilles de la pa­tiente, retire l’aiguille de son bras, éteint le dernierappareil. Sans un mot, mais remplie d’émotion. Acette heure­ci, elle est seule dans le département.Seule avec la mort, si présente dans la petite chambre.Elle en a l’habitude, certes, et ne ressent aucune peur.Juste une surcharge momentanée de tâches, à assu­mer vite. Il faut appeler la morgue, le médecin, la fa­mille, qui a demandé d’être prévenue tout de suite,compléter le dossier, indiquer le décès sur le tableaudu bureau, pour que les collègues soient au couranttout de suite, à leur arrivée. Et la jeune maman, qui at­tend sans doute…

Aline ne flanche pas : le tableau, les appels tendreset délicats aux domiciles des deux filles, la morgue,puis la jeune maman, qui dort paisiblement. Le corpsde la vieille dame doit être propre, vêtu, avant que sesfilles n’arrivent, comme elles l’ont annoncé. Questionde respect, de dignité, de professionnalisme, décidé­ment. Dans la foulée, Aline prépare aussi du café, et setient près de la porte de son bureau, pour ne pas lesrater.

L’accueil des familles, c’est aussi très important à cemoment­là. Aux condoléances pincées, Aline et sescollègues préfèrent la discrète familiarité. “Nous avonscôtoyé la plupart d’entre eux pendant plusieurs jours,nous avons appris à les connaître et suivi l’évolution deleurs sentiments”, explique­t­elle.

A l’arrivée des jeunes femmes, Aline les invited’abord à s’asseoir dans son bureau. Elle les informedu processus physiologique qui a mené leur maman àson extinction. Les rassure sur son confort, jusqu’àson dernier souffle, et sur ses fréquents passages dansla chambre, les heures précédentes. Leur dit d’atten­dre un peu, le temps que le corps soit prêt à être veillé.Puis elle écoute leurs silences, et leurs premiers motsd’adultes orphelines. Un regard vers le couloir lui ap­prend que la vielle dame est prête, habillée et, dans lemême temps, que le monsieur de la deuxième cham­bre s’est réveillé, est sorti dans le couloir, un peu ha­gard, pour se dérouiller les jambes. Elle dit aux pre­mières de prendre le temps qu’elles souhaitent auxcôtés de leur mère défunte, et au deuxième qu’il y adu café, s’il le veut. Il souhaite aller prendre l’air, aucontraire. Elle l’encourage, le rassure.

Sur tous ces entre­faits, il est presque six heures.Aline s’applique à rédiger un rapport pour ses collè­gues, qui vont bientôt arriver. Elle entrouvre la portede la jeune maman, qui dort toujours. Puis entre dansla chambre de la défunte, pour s’assurer que tout lemonde se porte comme il se doit. Des sourires, pasune larme, dans ce cas­ci. La paix s’avère presque pal­pable. Il reste encore à expliquer les détails pratiquesdes prochaines heures, à donner des adresses d’entre­prises de pompes funèbres, si nécessaire. Sans brus­quer, surtout, le moment est trop grave.

Dans son bureau, Aline commence à préparer sesaffaires, s’arrête pour converser avec le monsieur dela deuxième chambre, et pour accueillir l’une desfilles de la vieille dame. Dès que l’autre arrive, elle leslaisse se remettre un peu de leurs émotions, puis leurdonne les explications. On se réconforte, se remercie,se libère, se sourit d’un air entendu, se promet de serevoir, sans y croire.

Au changement d’équipe, Aline se libère aussi, pro­gressivement. Elle se montre joviale auprès de ses col­lègues, leur raconte quelques anecdotes internes, lescandale d’un lit manquant et d’un malade qui attenddepuis trop longtemps déjà, sans le savoir, d’êtretransféré. Des échanges entre collègues comme danstoutes les organisations, commerciales ou non. Ellebâille, souffle un peu, s’essuie encore le front, se lève.Puis elle les salue, et sort enfin. La vie, sa vie, continue.

JOHA

NNA

DETE

SSIE

RES

Les infirmières font beaucoup plus que des piqûres, des toilettes et des pansements.

Page 6: Objectif Emploi mai 2011

6 Emploi 7Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011 SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011

Travailler de nuitpour y perdre la santé ?Les infirmiers ne sont pas les seuls à de­voir exercer leur profession la nuit. En­tre de nombreux travailleurs du secteurde l’Horeca, les représentants des forcesde l’ordre, les chauffeurs routiers, lesgardiens de nuit et les pilotes, pour neciter que quelques métiers nocturnesou “postés” (à horaires variables, selonles jours et l’organisation en tournantesd’équipes), le personnel médical ou pa­ramédical se trouve assez bien entouré.

Même si une réglementation natio­nale en matière de travail de nuit existe,qui vise à protéger les travailleurs deconséquences néfastes de ce décalagepar rapport à une vie professionnelle enhoraire diurne, les conséquences d’unrythme de travail incluant des nuits, neserait­ce qu’épisodiquement, restentgrandes, et démontrées par plusieursétudes scientifiques. Autant les connaî­tre pour, au mieux, s’y préparer ou, aupire, s’y conformer.

Selon la loi, du reste “tous les tra­vailleurs de nuit sont considéréscomme exerçant une activité à risquedéfini, au sens de l’article 2, 3° de l’ar­rêté royal du 28 mai 2003 relatif à lasurveillance de la santé des travailleurs,et sont comme tels soumis à une sur­veillance de santé spécifique. L’évalua­tion de santé préalable doit déterminersi les caractéristiques individuelles dutravailleur sont compatibles avec tousles risques engendrés par sa future acti­vité. Les risques sont révélés par uneanalyse des risques spécifique que l’em­ployeur doit réaliser pour tout travail denuit.”

Le premier risque semble évident : lestroubles du sommeil. Ce n’est pas tantl’impossibilité de dormir durant de lon­gues heures qui touche les travailleursde nuit, puisque les réglementations deleur profession prévoient généralementdes congés de récupération, que la mau­vaise qualité de ce sommeil dit répara­teur. A force de sentir son rythme sonrythme activité/repos modifié, l’orga­nisme se dérègle, littéralement. Uneétude américaine effectuée sur 2 500travailleurs postés montre que 10 %d’entre eux souffrent d’insomnie pri­maire. Il leur arrive fréquemment, enrevanche, par une sorte de nécessité decompensation, de subir de violentscoups de pompe à différents momentsde la journée. Les dangers d’accidents,d’irritabilité excessive, de troubles psy­chiques augmentent automatiquement.

Les médecins citent en deuxième ris­que du travail de nuit, par ordre d’im­portance, celui de troubles gastro­intes­

tinaux. Non seulement les travailleursde nuit sautent­ils fréquemment un re­pas (le dîner du soir, pour cause de dé­but de service, ou le petit­déjeuner, àl’heure du coucher) et grignotent doncdavantage sans trop se préoccuper del’équilibre de leur alimentation, maisaussi la relative solitude et l’obscuritédans lesquelles ils se trouvent augmen­terait le stress et ses conséquences habi­tuelles, à commencer par un taux de ta­bagisme généralement plus élevé.

En corollaire à cette mauvaise alimen­tation, les travailleurs de nuit risque­raient davantage l’obésité que leurs col­lègues de jour.

Une étude scientifique révèle que sil’apport calorique global par 24h restegénéralement identique, la tendance à

grignoter davantage conduit à choisirdavantage de mets préparés, donc plusriches en graisses. En outre, les rythmesbiologiques ont un effet immédiat sur ladigestion, en ce sens que la nuit, le sys­tème digestif fonctionne plus lentementque le jour, en mode de veille ou desommeil, ce qui cause une réduction dela dépense d’énergie. La recette miracle“manger moins bouger plus” est doncappliquée complètement à l’envers.

Etrange, mais également confirmé parla recherche scientifique : le fait de tra­vailler la nuit (entre 23h et 5h) pendanttrois années de suite augmente de 40 %le risque de cancer du sein. Chez les in­firmières, ce taux augmente encore de30 % supplémentaires. Une hypothèseattribue aux perturbations hormonales

causées par les dérangements apportésau cycle jour/nuit.

En outre, le fait de travailler à la lu­mière artificielle diminue la productionde mélatonine, ce qui modifie le tauxd’œstrogènes produits.

Enfin, l’effet du travail de nuit sur lavie familiale et sociale n’est pas à négli­ger, même si l’entourage s’adapte géné­ralement à ces horaires en trouvant dessolutions et des aménagements tout àfait viables, voire confortables. Pour letravailleur de nuit, n’empêche, l’éloi­gnement de la vie normale de ses pro­ches ou l’impossibilité d’accepter desinvitations, peut mener au sentiment depasser à côté de sa vie. La dépressionguette souvent. Et comme, la nuit, il n’ya personne avec qui en parler…

JOHA

NNA

DETE

SSIÈ

RES

Travailler quand les autres dorment. Une autre vision du travail et de la vie…

Les pros de chez “maman­béb锓Clairs Vallons”, comme son nom le suggère, s’ouvrecomme une clairière reposante. En bordure de la val­lée d’Ottignies­Louvain­la­Neuve, au sens propre, et,au sens figuré, au cœur de la forêt de problèmes hu­mains peu courants, donc méconnus, mais néanmoinspesants et de longue portée.

Des enfants obèses y trouvent un refuge pour y sui­vre à la fois leurs études et une rééducation en style devie plus sain, des plus jeunes y vivent quelque temps,après un traumatisme physique et/ou moral, et, desbébés de moins de trois ans s’y installent temporaire­ment avec leur maman, le temps d’apprendre à (r) éta­blir une relation avec celle qui leur a donné la vie, rela­tion indispensable à leur développement.

Cette unité maman­bébé est le seul établissementindépendant de la sorte en Communauté française.Dans l’équipe paramédicale, 15 infirmières collabo­rent avec des psychiatres, psychologues, psychomotri­ciennes et puéricultrices, pour atteindre l’objectifvisé : une sortie dans la vie réelle sur de nouvelles ba­ses, après un séjour pouvant aller d’un mois à plusd’un an. “Par rapport au milieu hospitalier, nous ressen­tons moins de pression de rendement”, admet MartineColeau, chef infirmière de l’unité, qui a connu, entreautres, les deux expériences au cours de sa carrière.“Tandis que dans les hôpitaux, les infirmières doivent sui­vre le rythme de l’arrivée des urgences ou de l’enchaîne­ment des opérations, ici, nous avons une ou deux rencon­tres avec la maman et son bébé avant qu’elle n’entre, nousouvrons un dossier, nous établissons un programme etnous décidons ensemble d’une date d’arrivée. En revan­che, nous encaissons beaucoup moralement.”

En bref, le travail des infirmières consiste à accom­pagner la maman et l’enfant dans tous les aspects deleur existence commune qui posent problème. En dé­tail, la liste des tâches réelles s’étend presque à l’infini :apprendre à l’adulte que le rythme de sommeil de sonenfant doit être respecté, au même titre que celui desrepas, l’aider à faire un biberon, lui montrer commentplacer le bébé dans son lit, lui indiquer la significationde ses cris et signaux, jouer avec lui.

“Jamais nous ne faisons les choses à sa place”, insisteMartine, “mais nous l’accompagnons dans chacune d’en­tre elles, en la focalisant sur les besoins de son bébé”. Sou­vent, les mamans accueillies dans l’unité n’ont pas euelles­mêmes de modèle maternel positif. Ou alors, el­les souffrent de pathologies psychiatriques avérées, oupratiquent un rejet de l’enfant après une grossesse dif­ficile. Ce sont des psychiatres, des gynécologues, desmédecins traitants, des juges de la jeunesse qui leurparlent de Clairs Vallons, et insistent. Elles sont loin,de toute façon, mais elles se présentent sur base volon­taire. Il leur faut quelqu’un à leurs côtés pour leur re­donner un minimum de confiance en elles et pour dé­livrer à leur enfant les soins les plus élémentaires,pour le moins. Soutien primordial de cette large pa­lette d’assistance, le temps d’écoute et de dialogueconstitue la plus grande part du travail. “Les infirmièresqui postulent ici recherchent le plus souvent un travaildans le champ relationnel, qui n’est pas possible dans lesservices des hôpitaux, faute de temps”, explique la chefinfirmière de l’unité “maman­bébé” de Clairs Vallons.Elles le trouvent indéniablement, de même que la di­mension de travail d’équipe pluridisciplinaire, avecune réelle collaboration en vue d’un seul projet, et lamise en commun de l’avancement des diverses disci­plines deux fois par semaine – une fois avec le bébé enpoint de mire, et l’autre fois à propos de l’évolutionchez la maman. En dehors de ces deux – grands –avantages, les autres aspects de la profession sontidentiques à ceux subis par les infirmières en milieuhospitalier : des nuits, des week­ends, des heures sup­plémentaires en cas d’absence de l’une ou l’autre,pour un salaire barémique, ni plus ni moins. Et l’im­possibilité d’agrandir l’équipe, à cause des limites im­posées par l’INAMI. “C’est un cercle vicieux, résume

Martine. En cas d’absence de l’un ou l’autre, je suis forcéede demander aux autres de prester des heures supplémen­taires, sinon nous ne nous en sortirions pas. Les rempla­çantes en font donc plus que nécessaire, elles en ont viteassez, elles tombent plus vite malades, etc. Celles qui vou­laient un lieu de travail sans trop de pression sont vite dé­çues et nous quittent. Or, il n’est pas facile de trouver desinfirmières capables et désireuses de s’occuper à la foisd’adultes et d’enfants, pratiquement et psychologique­ment, ce qui corse le problème de carence de personnel.”

Aussi les membres de l’équipe pluridisciplinaire seserrent­ils les coudes pour maintenir leur motivation àun niveau élevé. Depuis peu, des séances de supervi­sion d’équipe par un psychanalyste permettent à cha­cun de prendre de la distance par rapport aux scènes

parfois pénibles vécues dans l’unité, afin de pouvoirrentrer chez soi le cœur plus léger. En outre, à les en­tendre, les projets “maman­bébé” entamés s’achèventrarement par des échecs. “Il faut aussi s’entendre sur lemot échec”, stipule Martine. “Quand la maman est tout àfait dépassée et ne peut pas le rester à temps plein, il arrivequ’elle revienne ici un ou deux jours par semaine, et re­trouve la même équipe. En plus, nous mettons beaucoupd’aides extérieures en place pour préparer la sortie desmamans : une crèche, un suivi psychologique, une forma­tion professionnelle, etc.”

Dans la plupart des cas, le temps et l’attention accor­dés portent leurs fruits. “Ce n’est pas un métier facile, niici ni ailleurs”, conclut Martine, qui n’en changeraitpourtant pour rien au monde.

CLAI

REDE

PREZ

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ORTE

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Les professionnels de la santé peuvent aussi apporter des solutions psychologiques aux mamans en difficulté.

c Épinglé

3,5 mots par seconde pour arriver à convaincre

Appliquée à la linguistique, la technologie mène à des découvertes étonnantes. Ainsi, l’équipe d’un laboratoirede l’Université de Michigan a analysé à la loupe 1 380 appels téléphoniques de présentation effectués par centinterviewers professionnels. Les appelants avaient pour tâche de convaincre leur interlocuteur à participer à uneenquête. Les chercheurs ont analysé la vitesse de locution, la fluidité du langage et les variations de ton.Ils ont ainsi constaté que les appels les plus efficaces provenaient de personnes qui parlaient vite, mais pas excessi-vement. La mesure idéale exacte est de 3,5 mots par seconde. En dessous de cela, les appelants sont vite considéréscomme trop lents et donc stupides ou pédants Au-delà, ils incitent à la méfiance parce que paraissent pressés ou,pire, ils semblent réciter une leçon étudiée par cœur, ce qui empêche de croire à leur sincérité.Le locuteur à vitesse de locution idéale de 3,5 mots par seconde doit cependant effectuer régulièrement de courtespauses pour arriver à ses fins de persuasion. Celles-ci peuvent s’exprimer par des silences ou des mots de soutien.Dans le langage courant, il est habituel de faire quatre ou cinq de ces pauses par minute.Etonnamment, par contre, les variations de tons au cours de la présentation n’avaient que très peu d’effet sur laréaction de l’interlocuteur, si ce n’est qu’un excès d’efforts dans ce sens conduit également à la méfiance.

Objectif emploi. Supplément gratuit à La Libre Belgique et à La Dernière Heure­ Les Sports ­ La Tribune de Bruxelles.Editeur responsable: François le Hodey. Vice-Président du conseil : Patrice le Hodey. Réalisation: Sodimco. Directeur général: Denis Pierrard.Publicité: Béatrice Schoefs (00322 21130 44 ­ [email protected])

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6 Emploi 7Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011 SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011

Travailler de nuitpour y perdre la santé ?Les infirmiers ne sont pas les seuls à de­voir exercer leur profession la nuit. En­tre de nombreux travailleurs du secteurde l’Horeca, les représentants des forcesde l’ordre, les chauffeurs routiers, lesgardiens de nuit et les pilotes, pour neciter que quelques métiers nocturnesou “postés” (à horaires variables, selonles jours et l’organisation en tournantesd’équipes), le personnel médical ou pa­ramédical se trouve assez bien entouré.

Même si une réglementation natio­nale en matière de travail de nuit existe,qui vise à protéger les travailleurs deconséquences néfastes de ce décalagepar rapport à une vie professionnelle enhoraire diurne, les conséquences d’unrythme de travail incluant des nuits, neserait­ce qu’épisodiquement, restentgrandes, et démontrées par plusieursétudes scientifiques. Autant les connaî­tre pour, au mieux, s’y préparer ou, aupire, s’y conformer.

Selon la loi, du reste “tous les tra­vailleurs de nuit sont considéréscomme exerçant une activité à risquedéfini, au sens de l’article 2, 3° de l’ar­rêté royal du 28 mai 2003 relatif à lasurveillance de la santé des travailleurs,et sont comme tels soumis à une sur­veillance de santé spécifique. L’évalua­tion de santé préalable doit déterminersi les caractéristiques individuelles dutravailleur sont compatibles avec tousles risques engendrés par sa future acti­vité. Les risques sont révélés par uneanalyse des risques spécifique que l’em­ployeur doit réaliser pour tout travail denuit.”

Le premier risque semble évident : lestroubles du sommeil. Ce n’est pas tantl’impossibilité de dormir durant de lon­gues heures qui touche les travailleursde nuit, puisque les réglementations deleur profession prévoient généralementdes congés de récupération, que la mau­vaise qualité de ce sommeil dit répara­teur. A force de sentir son rythme sonrythme activité/repos modifié, l’orga­nisme se dérègle, littéralement. Uneétude américaine effectuée sur 2 500travailleurs postés montre que 10 %d’entre eux souffrent d’insomnie pri­maire. Il leur arrive fréquemment, enrevanche, par une sorte de nécessité decompensation, de subir de violentscoups de pompe à différents momentsde la journée. Les dangers d’accidents,d’irritabilité excessive, de troubles psy­chiques augmentent automatiquement.

Les médecins citent en deuxième ris­que du travail de nuit, par ordre d’im­portance, celui de troubles gastro­intes­

tinaux. Non seulement les travailleursde nuit sautent­ils fréquemment un re­pas (le dîner du soir, pour cause de dé­but de service, ou le petit­déjeuner, àl’heure du coucher) et grignotent doncdavantage sans trop se préoccuper del’équilibre de leur alimentation, maisaussi la relative solitude et l’obscuritédans lesquelles ils se trouvent augmen­terait le stress et ses conséquences habi­tuelles, à commencer par un taux de ta­bagisme généralement plus élevé.

En corollaire à cette mauvaise alimen­tation, les travailleurs de nuit risque­raient davantage l’obésité que leurs col­lègues de jour.

Une étude scientifique révèle que sil’apport calorique global par 24h restegénéralement identique, la tendance à

grignoter davantage conduit à choisirdavantage de mets préparés, donc plusriches en graisses. En outre, les rythmesbiologiques ont un effet immédiat sur ladigestion, en ce sens que la nuit, le sys­tème digestif fonctionne plus lentementque le jour, en mode de veille ou desommeil, ce qui cause une réduction dela dépense d’énergie. La recette miracle“manger moins bouger plus” est doncappliquée complètement à l’envers.

Etrange, mais également confirmé parla recherche scientifique : le fait de tra­vailler la nuit (entre 23h et 5h) pendanttrois années de suite augmente de 40 %le risque de cancer du sein. Chez les in­firmières, ce taux augmente encore de30 % supplémentaires. Une hypothèseattribue aux perturbations hormonales

causées par les dérangements apportésau cycle jour/nuit.

En outre, le fait de travailler à la lu­mière artificielle diminue la productionde mélatonine, ce qui modifie le tauxd’œstrogènes produits.

Enfin, l’effet du travail de nuit sur lavie familiale et sociale n’est pas à négli­ger, même si l’entourage s’adapte géné­ralement à ces horaires en trouvant dessolutions et des aménagements tout àfait viables, voire confortables. Pour letravailleur de nuit, n’empêche, l’éloi­gnement de la vie normale de ses pro­ches ou l’impossibilité d’accepter desinvitations, peut mener au sentiment depasser à côté de sa vie. La dépressionguette souvent. Et comme, la nuit, il n’ya personne avec qui en parler…

JOHA

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SSIÈ

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Travailler quand les autres dorment. Une autre vision du travail et de la vie…

Les pros de chez “maman­béb锓Clairs Vallons”, comme son nom le suggère, s’ouvrecomme une clairière reposante. En bordure de la val­lée d’Ottignies­Louvain­la­Neuve, au sens propre, et,au sens figuré, au cœur de la forêt de problèmes hu­mains peu courants, donc méconnus, mais néanmoinspesants et de longue portée.

Des enfants obèses y trouvent un refuge pour y sui­vre à la fois leurs études et une rééducation en style devie plus sain, des plus jeunes y vivent quelque temps,après un traumatisme physique et/ou moral, et, desbébés de moins de trois ans s’y installent temporaire­ment avec leur maman, le temps d’apprendre à (r) éta­blir une relation avec celle qui leur a donné la vie, rela­tion indispensable à leur développement.

Cette unité maman­bébé est le seul établissementindépendant de la sorte en Communauté française.Dans l’équipe paramédicale, 15 infirmières collabo­rent avec des psychiatres, psychologues, psychomotri­ciennes et puéricultrices, pour atteindre l’objectifvisé : une sortie dans la vie réelle sur de nouvelles ba­ses, après un séjour pouvant aller d’un mois à plusd’un an. “Par rapport au milieu hospitalier, nous ressen­tons moins de pression de rendement”, admet MartineColeau, chef infirmière de l’unité, qui a connu, entreautres, les deux expériences au cours de sa carrière.“Tandis que dans les hôpitaux, les infirmières doivent sui­vre le rythme de l’arrivée des urgences ou de l’enchaîne­ment des opérations, ici, nous avons une ou deux rencon­tres avec la maman et son bébé avant qu’elle n’entre, nousouvrons un dossier, nous établissons un programme etnous décidons ensemble d’une date d’arrivée. En revan­che, nous encaissons beaucoup moralement.”

En bref, le travail des infirmières consiste à accom­pagner la maman et l’enfant dans tous les aspects deleur existence commune qui posent problème. En dé­tail, la liste des tâches réelles s’étend presque à l’infini :apprendre à l’adulte que le rythme de sommeil de sonenfant doit être respecté, au même titre que celui desrepas, l’aider à faire un biberon, lui montrer commentplacer le bébé dans son lit, lui indiquer la significationde ses cris et signaux, jouer avec lui.

“Jamais nous ne faisons les choses à sa place”, insisteMartine, “mais nous l’accompagnons dans chacune d’en­tre elles, en la focalisant sur les besoins de son bébé”. Sou­vent, les mamans accueillies dans l’unité n’ont pas euelles­mêmes de modèle maternel positif. Ou alors, el­les souffrent de pathologies psychiatriques avérées, oupratiquent un rejet de l’enfant après une grossesse dif­ficile. Ce sont des psychiatres, des gynécologues, desmédecins traitants, des juges de la jeunesse qui leurparlent de Clairs Vallons, et insistent. Elles sont loin,de toute façon, mais elles se présentent sur base volon­taire. Il leur faut quelqu’un à leurs côtés pour leur re­donner un minimum de confiance en elles et pour dé­livrer à leur enfant les soins les plus élémentaires,pour le moins. Soutien primordial de cette large pa­lette d’assistance, le temps d’écoute et de dialogueconstitue la plus grande part du travail. “Les infirmièresqui postulent ici recherchent le plus souvent un travaildans le champ relationnel, qui n’est pas possible dans lesservices des hôpitaux, faute de temps”, explique la chefinfirmière de l’unité “maman­bébé” de Clairs Vallons.Elles le trouvent indéniablement, de même que la di­mension de travail d’équipe pluridisciplinaire, avecune réelle collaboration en vue d’un seul projet, et lamise en commun de l’avancement des diverses disci­plines deux fois par semaine – une fois avec le bébé enpoint de mire, et l’autre fois à propos de l’évolutionchez la maman. En dehors de ces deux – grands –avantages, les autres aspects de la profession sontidentiques à ceux subis par les infirmières en milieuhospitalier : des nuits, des week­ends, des heures sup­plémentaires en cas d’absence de l’une ou l’autre,pour un salaire barémique, ni plus ni moins. Et l’im­possibilité d’agrandir l’équipe, à cause des limites im­posées par l’INAMI. “C’est un cercle vicieux, résume

Martine. En cas d’absence de l’un ou l’autre, je suis forcéede demander aux autres de prester des heures supplémen­taires, sinon nous ne nous en sortirions pas. Les rempla­çantes en font donc plus que nécessaire, elles en ont viteassez, elles tombent plus vite malades, etc. Celles qui vou­laient un lieu de travail sans trop de pression sont vite dé­çues et nous quittent. Or, il n’est pas facile de trouver desinfirmières capables et désireuses de s’occuper à la foisd’adultes et d’enfants, pratiquement et psychologique­ment, ce qui corse le problème de carence de personnel.”

Aussi les membres de l’équipe pluridisciplinaire seserrent­ils les coudes pour maintenir leur motivation àun niveau élevé. Depuis peu, des séances de supervi­sion d’équipe par un psychanalyste permettent à cha­cun de prendre de la distance par rapport aux scènes

parfois pénibles vécues dans l’unité, afin de pouvoirrentrer chez soi le cœur plus léger. En outre, à les en­tendre, les projets “maman­bébé” entamés s’achèventrarement par des échecs. “Il faut aussi s’entendre sur lemot échec”, stipule Martine. “Quand la maman est tout àfait dépassée et ne peut pas le rester à temps plein, il arrivequ’elle revienne ici un ou deux jours par semaine, et re­trouve la même équipe. En plus, nous mettons beaucoupd’aides extérieures en place pour préparer la sortie desmamans : une crèche, un suivi psychologique, une forma­tion professionnelle, etc.”

Dans la plupart des cas, le temps et l’attention accor­dés portent leurs fruits. “Ce n’est pas un métier facile, niici ni ailleurs”, conclut Martine, qui n’en changeraitpourtant pour rien au monde.

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Les professionnels de la santé peuvent aussi apporter des solutions psychologiques aux mamans en difficulté.

c Épinglé

3,5 mots par seconde pour arriver à convaincre

Appliquée à la linguistique, la technologie mène à des découvertes étonnantes. Ainsi, l’équipe d’un laboratoirede l’Université de Michigan a analysé à la loupe 1 380 appels téléphoniques de présentation effectués par centinterviewers professionnels. Les appelants avaient pour tâche de convaincre leur interlocuteur à participer à uneenquête. Les chercheurs ont analysé la vitesse de locution, la fluidité du langage et les variations de ton.Ils ont ainsi constaté que les appels les plus efficaces provenaient de personnes qui parlaient vite, mais pas excessi-vement. La mesure idéale exacte est de 3,5 mots par seconde. En dessous de cela, les appelants sont vite considéréscomme trop lents et donc stupides ou pédants Au-delà, ils incitent à la méfiance parce que paraissent pressés ou,pire, ils semblent réciter une leçon étudiée par cœur, ce qui empêche de croire à leur sincérité.Le locuteur à vitesse de locution idéale de 3,5 mots par seconde doit cependant effectuer régulièrement de courtespauses pour arriver à ses fins de persuasion. Celles-ci peuvent s’exprimer par des silences ou des mots de soutien.Dans le langage courant, il est habituel de faire quatre ou cinq de ces pauses par minute.Etonnamment, par contre, les variations de tons au cours de la présentation n’avaient que très peu d’effet sur laréaction de l’interlocuteur, si ce n’est qu’un excès d’efforts dans ce sens conduit également à la méfiance.

Objectif emploi. Supplément gratuit à La Libre Belgique et à La Dernière Heure­ Les Sports ­ La Tribune de Bruxelles.Editeur responsable: François le Hodey. Vice-Président du conseil : Patrice le Hodey. Réalisation: Sodimco. Directeur général: Denis Pierrard.Publicité: Béatrice Schoefs (00322 21130 44 ­ [email protected])

Page 8: Objectif Emploi mai 2011

LAURENT RUQUIEROn va s’gêner 15H30 > 18H

FM : ARLON 101 - BRUXELLES 101.4 - CHARLEROI 101.4 - COMINES 91.7DINANT 107.2 - FERRIÈRES 106.4 - FLORENVILLE 105.7 - GEMBLOUX 90.1HUY 105.6 - JODOIGNE 107.9 - LA LOUVIÈRE 95.6 - LIÈGE 103.2MARCHE 105.5 - MONS 107.2 - NAMUR 99.7 - NIVELLES 107.1 - SPA 107.9ST-HUBERT 106 - TOURNAI 106.5 - VERVIERS 107.6 - VIERSET 97.4WATERLOO 106.9 - WAVRE 95.4 ET SUR WWW.TWIZZ.BE

Bientôt COLLÈGUES ?La Résidence ARCADIA recrute !

Au sein de la MR & MRS Arcadia, un établissement du CPAS de Molenbeek-Saint-Jean, une attention particulière est portée à nosrésidents mais aussi à nos collaborateurs. Car ce sont ces derniers qui donnent chaque jour le meilleur d’eux-mêmes pour assurer unservice de qualité aux personnes âgées.

Vous êtes un(e) infirmier(ère) enthousiaste et appréciez un cadre de travail agréable ?

Alors, nous sommes impatients de vous rencontrer à la MR & MRS Arcadia, où pour mener à bien notre mission, nous engageons durenfort pour notre service Nursing (infirmier(ère), assistant(e) en soins,…).

Un cadre verdoyant, une infrastructure moderne et une organisationattentive à ses collaborateurs vous y attendent.

Vous désirez en savoir plus sur ce que nous offrons à nos collaborateurs ? Visitez vite notre site www.cpas-molenbeek.irisnet.be.

Nous recevrons avec plaisir votre lettre de motivation et CV par mail à l’adresse : [email protected] par courrier : CPAS Molenbeek-Saint-Jean, Rue A. Vandenpeereboom 14,1080 Bruxelles.

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Ingénieur ou Technicien en Electronique ou ÉlectromécaniqueDépartement : réducteur & variation de vitesseFonction : interne + externeLangues : FR/NL/AN ou FR/NL/ALLExpérience recommandée en électromécaniqueCV + lettre de motivation : [email protected] ­ Ref ELEC

InfirmièresPour connaître les différentes opportunités

d’affectation, consultez notre site:

www.saintluc.be

150 métiers ont fait le choix du coeur... et de la maîtrise

Les Cliniques universitaires Saint-Luc sont un lieu de dispensation de soins cliniques, d’enseignement

et de recherche occupant près de 5000 professionnels issus de disciplines variées.

Nous recherchons actuellement des (m/f)

Capacité relationnelle et d'écoute, professionnalisme, autonomie et

disponibilité... si vous vous reconnaissez dans les critères

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Elise, Infirmière aux Cliniques universitaires

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La Clinique Ste-Anne St-Remi, clinique dynamique de 258 lits, située à 1070 Anderlecht à proximité des

stations de métro Jacques Brel et Delacroix, recherche, pour engagement immédiat, (m/f)

Intéressé(e)?Si vous correspondez à ce profil et souhaitez rejoindre nos équipes, merci d’envoyer votre candidature

(cv + lettre de motivation), à l’attention de Madame Isabelle Duvillier, Clinique Ste-Anne St-Remi,

boulevard J. Graindor 66, 1070 Bruxelles, e-mail: [email protected]

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Infirmier(e)s de jour et de nuit pour les unités d’hospitalisation

Infirmier(e)s de nuit pour la pédiatrie et néonatologie

Aide administrative pour l’hôpital de jour chirurgical

Infirmier(e) pour la salle de réveil (QO)

Infirmier(e) gériatrique

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LAURENT RUQUIEROn va s’gêner 15H30 > 18H

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Page 10: Objectif Emploi mai 2011

Et vous vous posez encore un tas de questions sur les démarches à entreprendre et sur votre orientation professionnelle.

Surfez sur ou appelez le pour obtenir tous les renseignements utiles à votre recherche d’emploi.

Le mensuel « Objectif Emploi » est édité à 200.000 exemplaires et est encarté dans La Libre Belgique,La Dernière Heure/Les Sports, La Tribune de Bruxelles, mais également distribué gratuitement

dans les Maisons de l’emploi du Forem en Wallonie et les Antennes locales d’Actiris.

Vous souhaitez faire paraître votreoffre d’emploi dans le prochain mensuel

Béatrice SchoefsSales Manager

[email protected]/211.30.44

Corine LoockxSenior Account Manager

[email protected]/211.31.27

Contactez-nous

Prochain mensuel Objectif Emploi :mardi 28 juin 2011

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nos collaborateurs.

Chez Delhaize Belgique l’interaction entre notre entreprise et ses talentueux collaborateurs est essentielle. C’est grâce à leur passion que Delhaize peut donner à ses clients tellement plus pour leur argent. En contrepartie, nous offrons à nos collaborateurs tous les atouts pour construire une carrière passionnante et diversifi ée par exemple en tant que (m/f) :

Médecin du travailInfi rmière

Envie d’en savoir plus ?Pour une description de fonction complète et/ou plus d’info sur Delhaize en tant qu’employeur, surfez vite sur jobs.delhaize.be

Bien plus qu’un job

Inscription gratuite sur:

www.jobdays.beci.be

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Avec la collaboration de: Media partners:

BRUSSELS

DOMAINE PORTUAIRE HAVENGEBIEDI

Vendredi 27 mai 2011

IRIS TL 10 Digue du Canal 1070 BruxellesI I

10h - 17h

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SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011

Page 11: Objectif Emploi mai 2011

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Vendredi 27 mai 2011

IRIS TL 10 Digue du Canal 1070 BruxellesI I

10h - 17h

10 Emploi 11Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 24 MAI 2011

Page 12: Objectif Emploi mai 2011

Pour le service travaux :

1 ConduCteur de travaux (h/f) sous CdI

1 ConduCteur de travaux (h/f) sous Cdd d’un an Niveau graduat ou baccalauréat orientation construction ou travaux publics.

Conditions complètes et renseignements : Service du Personnel, Hôtel de Ville - 1300 WAVRETel : 010.23.03.28 - [email protected] Intéressé(e)?: Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae et d’une copie du diplôme exigé, devront parvenir à Monsieur MICHEL, Hôtel de Ville à 1300 Wavre, pour le 28 mai 2011 au plus tard.

La Ville de Wavre recrute

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Guide carrière Move-Up Student

� Infos pratiques sur les entreprises qui recrutent, les bureaux de recrutement, la poursuite d’études ainsi que de nombreux conseils pour réussir sa candidature et sa recherche d’emploi

� Les secteurs qui embauchent au Belux, les profi ls les plus recherchés, études de cas, MBA…

Move-Up.be

� Des centaines d’offres d’emploi � L’agenda des événements emploi et carrière en Belgique et au Luxembourg� Des liens vers le site web des entreprises qui recrutent� Une newsletter mensuelle gratuite � Des conseils (CV, lettre, entretien…) � Des news sur l’emploi et la formation (poursuite d’études, cours de langues, formation continue…)

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Guide offert lors des événements

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CONCOURS

vous offre 5x2 places de cinéma UGC !Répondez à la question ci-dessous avant le 15 juin et tentez votre chance !

Envoyez vos réponses pour le 15 juin à [email protected] avec voscoordonnées (Nom, adresse, téléphone).Le gagnant sera averti par courrier. Bonne chance à tous !

Question :Qui a remporté la Palme d’or 2011 à Cannes ? (film + nom du réalisateur)

Question subsidiaire :Combien de personnes auront participé au concours

le dimanche 15 juin à minuit ?

Vous êtes à la recherche d’un emploi ?

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dynamiser votre recherche d’emploi

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ADMINISTRATION COMMUNALE DE LASNEAPPEL PUBLIC

L’Administration communale de 1380 Lasneorganisera très prochainement des examens en vue du

recrutement pour son cadre statutaire de :

2 ouvriers (H/F) qualifiés D1 pour exercerla fonction de fossoyeur dans ses cimetières

(en vue d’assurer l’inhumation, l’entretien des cimetièreset sépultures, de petits travaux de maçonnerie, etc…)

Conditions :A Etre belge ou citoyen de l’Union européenne ;A Avoir une connaissance suffisante de la langue française ;A Jouir de ses droits civils et politiques, être de bonne conduite vie et

mœurs (extrait de casier judiciaire) ;A Etre porteur d’un certificat d’études correspondant aux humanités

inférieures ;A Ne pas être atteint d’une infirmité ou d’une affection incompatible avec

l’exercice normal de la fonction ;A Etre âgé de 18 ans au moins à la date d’entrée en fonction et justifier de

la possession des aptitudes physiques exigées pour la fonction ;A De bonne présentation, le candidat aura le sens du respect des défunts et

de la famille ;A Avoir des notions de jardinage et des compétences dans les techniques

d’étançonnage et de maçonnageA Etre détenteur au minimum du permis B ou C ;A Avoir 1 ancienneté de 5 ans minimum dans le service public.

Les candidatures seront adressées sous pli recommandé à :Madame Brigitte Defalque, Bourgmestre,Château de la Hyette, Place Communale, 1 à 1380 Lasnepour le 31 mai 2011 au plus tard, le cachet de la poste faisant foi. Il y aura lieude joindre à la lettre de candidature les documents requis à savoir :

A 1 extrait d’acte de naissance et 1 extrait du casier judiciaireA une copie conforme du certificat d’études requis.

Tout renseignement complémentaire relatif à cet appel, peut être obtenuauprès de l’Administration communale de Lasne, Service du Personnel, Placecommunale, 1 à 1380 Lasne.

La Secrétaire communale La Bourgmestre(signé) L. BIESEMAN (signé) B. DEFALQUE

VILLE DE FLEURUSLa Ville de Fleurus procède au recrutement, sous forme de concours, d’un

SOUS-LIEUTENANT VOLONTAIREConditions :1. Etre belge.2. Etre âgé de 21 ans au moins.3. Etre d’une taille égale ou supérieure à 1,60m.4. Etre de bonnes conduite, vie et mœurs.5. Etre en règle avec les lois sur la milice.6. Avoir sa résidence principale dans la commune où est situé le ser-

vice d’incendie ou dans un rayon de 8 km du casernement ou en-core dans un rayon tel qu’il puisse rejoindre le casernement dansun laps de temps de 8 minutes. Cette dernière condition ne seraexigée qu’au plus tard à la fin du stage.

7. Etre titulaire d’un diplôme ou certificat qui donne au minimum ac-cès aux emplois du niveau 2 dans la fonction publique fédérale,visé à l’annexe I de l’arrêté royal du 2 octobre 1937 portant le statutdes agents de l’Etat.

8. Etre reconnu médicalement apte par le médecin de leur choix, surla base des critères déterminés à l’annexe II de l’arrêté royal du 19avril 1999. L’attestation d’aptitude médicale sera exigée le jour desépreuves.

9. Satisfaire à des épreuves d’aptitude physique (comprenant lesexercices suivants : chute faciale, flexion des bras, équilibre(épreuve éliminatoire), grimper à la corde, porter sur 50 mè-tres, monter à l’échelle aérienne (20 m.) et descente (épreuve éli-minatoire), saut en longueur sans élan, franchissement d’obsta-cle, saut en profondeur et réception, test d’endurance (test de Coo-per), nager 50 mètres, shuttle-run ou évaluation de la vitesse et dela coordination, parcours masque (épreuve éliminatoire)

10. Satisfaire à des épreuves de sélection organisées sous forme deconcours, comportant :1) Epreuve écrite : matières

a) Culture générale : commune/province/Etat fédéral/Ministèrede l’intérieur

b) Aptitudes techniques : notion d’électricité – de radioactivité– de construction de chimie - de connaissance des maté-riaux (Rf) – d’hydraulique – de management – d’informati-que – de mécanique – de 1ers soins

c) Rédaction/motivation2) Epreuve orale : domaines abordés :

- culture générale- aptitudes techniques- aptitudes au commandement- maturité- exposition des idées personnelles

Les conditions et renseignements complets peuvent être demandés auSecrétariat du service (071/82.02.93 – Melle Christine D’AGRESTA),retirés à la Caserne située rue Paul Vassart,44 à Fleurus ou bien en-core être consultés sur le site de la Ville www.fleurus.beou http://users.skynet.be/si.fleurus.Les candidatures doivent être adressées, par lettre recommandée, àMonsieur Jean-Luc BORREMANS, Bourgmestre, Administrationcommunale, chemin de Mons, 61 à 6220 FLEURUS pour le 27 mai2011 au plus tard, le cachet de la poste faisant foi. Elles devront êtreaccompagnées des documents devant permettre de vérifier si lesconditions requises sont remplies.Pièces à fournir :1. Une lettre de motivation accompagnée d’un curriculum vitae2. Un certificat de bonne conduite, vie et mœurs (destiné à une admi-

nistration publique et de moins de 3 mois)3. Certificat de milice4. Copie diplômes et/ou brevet requis5. Copie du permis de conduire6. Attestation médicale (celle-ci pourra être remise au plus tard le jour

des premières épreuves)NB : Toute candidature incomplète ou déposée tardivement ne sera pas prise en considération.

Page 13: Objectif Emploi mai 2011

Pour le service travaux :

1 ConduCteur de travaux (h/f) sous CdI

1 ConduCteur de travaux (h/f) sous Cdd d’un an Niveau graduat ou baccalauréat orientation construction ou travaux publics.

Conditions complètes et renseignements : Service du Personnel, Hôtel de Ville - 1300 WAVRETel : 010.23.03.28 - [email protected] Intéressé(e)?: Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae et d’une copie du diplôme exigé, devront parvenir à Monsieur MICHEL, Hôtel de Ville à 1300 Wavre, pour le 28 mai 2011 au plus tard.

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Envoyez vos réponses pour le 15 juin à [email protected] avec voscoordonnées (Nom, adresse, téléphone).Le gagnant sera averti par courrier. Bonne chance à tous !

Question :Qui a remporté la Palme d’or 2011 à Cannes ? (film + nom du réalisateur)

Question subsidiaire :Combien de personnes auront participé au concours

le dimanche 15 juin à minuit ?

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ADMINISTRATION COMMUNALE DE LASNEAPPEL PUBLIC

L’Administration communale de 1380 Lasneorganisera très prochainement des examens en vue du

recrutement pour son cadre statutaire de :

2 ouvriers (H/F) qualifiés D1 pour exercerla fonction de fossoyeur dans ses cimetières

(en vue d’assurer l’inhumation, l’entretien des cimetièreset sépultures, de petits travaux de maçonnerie, etc…)

Conditions :A Etre belge ou citoyen de l’Union européenne ;A Avoir une connaissance suffisante de la langue française ;A Jouir de ses droits civils et politiques, être de bonne conduite vie et

mœurs (extrait de casier judiciaire) ;A Etre porteur d’un certificat d’études correspondant aux humanités

inférieures ;A Ne pas être atteint d’une infirmité ou d’une affection incompatible avec

l’exercice normal de la fonction ;A Etre âgé de 18 ans au moins à la date d’entrée en fonction et justifier de

la possession des aptitudes physiques exigées pour la fonction ;A De bonne présentation, le candidat aura le sens du respect des défunts et

de la famille ;A Avoir des notions de jardinage et des compétences dans les techniques

d’étançonnage et de maçonnageA Etre détenteur au minimum du permis B ou C ;A Avoir 1 ancienneté de 5 ans minimum dans le service public.

Les candidatures seront adressées sous pli recommandé à :Madame Brigitte Defalque, Bourgmestre,Château de la Hyette, Place Communale, 1 à 1380 Lasnepour le 31 mai 2011 au plus tard, le cachet de la poste faisant foi. Il y aura lieude joindre à la lettre de candidature les documents requis à savoir :

A 1 extrait d’acte de naissance et 1 extrait du casier judiciaireA une copie conforme du certificat d’études requis.

Tout renseignement complémentaire relatif à cet appel, peut être obtenuauprès de l’Administration communale de Lasne, Service du Personnel, Placecommunale, 1 à 1380 Lasne.

La Secrétaire communale La Bourgmestre(signé) L. BIESEMAN (signé) B. DEFALQUE

VILLE DE FLEURUSLa Ville de Fleurus procède au recrutement, sous forme de concours, d’un

SOUS-LIEUTENANT VOLONTAIREConditions :1. Etre belge.2. Etre âgé de 21 ans au moins.3. Etre d’une taille égale ou supérieure à 1,60m.4. Etre de bonnes conduite, vie et mœurs.5. Etre en règle avec les lois sur la milice.6. Avoir sa résidence principale dans la commune où est situé le ser-

vice d’incendie ou dans un rayon de 8 km du casernement ou en-core dans un rayon tel qu’il puisse rejoindre le casernement dansun laps de temps de 8 minutes. Cette dernière condition ne seraexigée qu’au plus tard à la fin du stage.

7. Etre titulaire d’un diplôme ou certificat qui donne au minimum ac-cès aux emplois du niveau 2 dans la fonction publique fédérale,visé à l’annexe I de l’arrêté royal du 2 octobre 1937 portant le statutdes agents de l’Etat.

8. Etre reconnu médicalement apte par le médecin de leur choix, surla base des critères déterminés à l’annexe II de l’arrêté royal du 19avril 1999. L’attestation d’aptitude médicale sera exigée le jour desépreuves.

9. Satisfaire à des épreuves d’aptitude physique (comprenant lesexercices suivants : chute faciale, flexion des bras, équilibre(épreuve éliminatoire), grimper à la corde, porter sur 50 mè-tres, monter à l’échelle aérienne (20 m.) et descente (épreuve éli-minatoire), saut en longueur sans élan, franchissement d’obsta-cle, saut en profondeur et réception, test d’endurance (test de Coo-per), nager 50 mètres, shuttle-run ou évaluation de la vitesse et dela coordination, parcours masque (épreuve éliminatoire)

10. Satisfaire à des épreuves de sélection organisées sous forme deconcours, comportant :1) Epreuve écrite : matières

a) Culture générale : commune/province/Etat fédéral/Ministèrede l’intérieur

b) Aptitudes techniques : notion d’électricité – de radioactivité– de construction de chimie - de connaissance des maté-riaux (Rf) – d’hydraulique – de management – d’informati-que – de mécanique – de 1ers soins

c) Rédaction/motivation2) Epreuve orale : domaines abordés :

- culture générale- aptitudes techniques- aptitudes au commandement- maturité- exposition des idées personnelles

Les conditions et renseignements complets peuvent être demandés auSecrétariat du service (071/82.02.93 – Melle Christine D’AGRESTA),retirés à la Caserne située rue Paul Vassart,44 à Fleurus ou bien en-core être consultés sur le site de la Ville www.fleurus.beou http://users.skynet.be/si.fleurus.Les candidatures doivent être adressées, par lettre recommandée, àMonsieur Jean-Luc BORREMANS, Bourgmestre, Administrationcommunale, chemin de Mons, 61 à 6220 FLEURUS pour le 27 mai2011 au plus tard, le cachet de la poste faisant foi. Elles devront êtreaccompagnées des documents devant permettre de vérifier si lesconditions requises sont remplies.Pièces à fournir :1. Une lettre de motivation accompagnée d’un curriculum vitae2. Un certificat de bonne conduite, vie et mœurs (destiné à une admi-

nistration publique et de moins de 3 mois)3. Certificat de milice4. Copie diplômes et/ou brevet requis5. Copie du permis de conduire6. Attestation médicale (celle-ci pourra être remise au plus tard le jour

des premières épreuves)NB : Toute candidature incomplète ou déposée tardivement ne sera pas prise en considération.

Page 14: Objectif Emploi mai 2011

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Page 15: Objectif Emploi mai 2011

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Page 16: Objectif Emploi mai 2011

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