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PLUS D’ACTUALITÉS SUR fresnes94.fr #166 MARS 2018 Conseils de quartier Une nouvelle dynamique Espace d'art Chaillioux Une nouvelle approche de l'art contemporain Écomusée Des objets pour l'Histoire OFFRE MÉDICALE À votre santé !

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PLUS D’ACTUALITÉS SUR

fresnes94.fr#166 MARS 2018

Conseils de quartierUne nouvelle dynamique

Espace d'art ChailliouxUne nouvelle approche de l'art contemporain

ÉcomuséeDes objets pour l'Histoire

OFFRE MÉDICALE

À votre santé !

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ACTUALITÉS 4 Ils font l’actu 4 ZacharyOculi•MehdiCayenne• JessicaMery•JoachimEkoko,aliasPJ

Conseilsdequartier:unenouvelledynamiqueparticipative 6 Consultationcitoyenne:Fresnois.es,votreaviscompte!

EHPAD:soutenirlessoignants,unepriorité 7 Insertionprofessionnelle:unchantierd'insertion pourembellirlaville

Espaced'artChaillioux:unenouvelleapproche 8 del'artcontemporain

Journéeinternationalepourlesdroitsdesfemmes: 9 toutunprogramme!

Égalitéfemmes-hommes:promouvoiruneculturedel'égalité Tout en images 10

12 GRAND ANGLE

Offremédicale:àvotresanté! UneoffrepluridisciplinaireauCentremunicipaldesanté Desserviceshospitaliersetd’urgenceàdeuxpas Desmédecinslibérauxennombrequipourraientbientôtmanquer

16 EN COULISSE

ActePi:Ungrandcrid'amourpourlespectaclevivant

18 SORTIR

Nouvelleexpositionàl'écomusée:desobjetspourlapetite etlagrandehistoire Chanson:magiqueMagyd TremplindeslycéesàlaMJC:viserplushaut

21 SPORTS

Natation:lesjeunesFresnoisesàl'honneur Judo:cinqnouvellesceinturesnoires

22 RENDEZ-VOUS

Sélectiondel'agendadumois

23 EXPRESSIONS CITOYENNES

Tribunespolitiques

27 HISTOIRE(S)

LesBrohan

29 VIE QUOTIDIENNE

Jouez!•Étatcivil Mémopratique•Mémomairie•Infossanté

PANORAMA,mensueld’informationslocaleséditéparlavilledeFresnes.1 place Pierre-et-Marie-Curie 94260 Fresnes. T. 01 49 84 56 56. Courriel : [email protected] | Directrice de la publication : Marie Chavanon | Rédaction et maquette : Olivia Bazenet, T. 01 72 04 55 89. Hélène Cail, T. 01 72 04 55 88. Noa Chartois, T. 01 49 84 57 37 |Photos : services munici-

paux | Conception graphique : Atelier des Giboulées, www.atelier-des-giboulees.com | Impression : RAS SA, 6 avenue des Tissonvilliers 95400 Villiers-le-Bel | Régie publici-taire : CMP (Conseil Marketing Publicité), 56 bd de Coucerin 77435 Croissy-Beaubourg. Contact : David Tiefenbach, T. 06 70 21 07 12 | Distribution : Ohé Services, 5 avenue du Général-de-Gaulle 94240 L’Haÿ-les-Roses | Dépôt légal : 1-9-89. ISSN : 1245 – 1703 | Tirage : 13 800 exemplaires.

DR

2_ PANORAMA # 166 / MARS 2018

Sommaire

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Une nouvelle participation à la vie localeVéritable instance de démocratie locale, les conseils de quartier sont à nouveau en place. C’était un réel plaisir pour moi de présider les trois séances plénières des quartiers centre, sud et nord.Le moment est venu de continuer ensemble notre réflexion pour l’avenir de Fresnes. Soyez nombreux à vous porter candidats pour représenter votre quartier.

La santé de proximité à l’honneur !Une politique de santé implique de ne pas s’inté-resser uniquement aux soins, mais de considérer l’ensemble des déterminants de la vie en bonne santé. C’est pourquoi à Fresnes nous portons une attention particulière à une approche globale de la santé au même titre que l’éducation. Elle demeure une priorité de notre action sociale et solidaire.Le centre de santé propose un système de soins adaptés aux besoins de la population et accorde une place importante à la prévention. Nous demeurons sensibles aux inégalités face à la santé. La mauvaise qualité de l’habitat, l’exposi-tion à un environnement dégradé, les mauvaises conditions de travail, les difficultés financières d’accès aux soins ont sans conteste une incidence sur la santé.

Prise en charge du vieillissement, entre défis et nouvelles opportunités Notre commune est marquée, comme en France, par un accroissement de la population âgée du fait de l’allongement de l’espérance de vie. La question essentielle devient alors de savoir comment prendre en compte le vieillissement de la population pour les personnes âgées elles-mêmes, mais également comment faciliter le recours aux aides techniques. Cela représente un levier non négligeable en termes d’emplois de ser-vice. De toute évidence, cela nécessite de repenser la question des nouveaux liens entre les généra-tions, à la fois pour lutter contre l’isolement et pour changer le regard porté sur les personnes âgées. Ainsi, largement évoqué par la presse et les médias depuis quelques mois, le fonctionnement des EHPAD doit faire face aujourd’hui à l’urgente nécessité d’une refondation. Le changement des profils du public, la diminution des durées moyennes de séjours, l’accroissement du niveau de dépendance obligent à construire une offre co-hérente qui passe par le recrutement de personnel. L’insuffisance actuelle des moyens met les profes-sionnels sous tension. Je me suis rendue à la résidence Soleil d’Automne, en présence de Sophie Taillé-Polian, sénatrice du Val-de-Marne. C’était l’occasion pour nous de dialoguer avec les personnels présents. Ces derniers nous ont expri-mé les difficultés rencontrées dans la gestion de leur quotidien faute de moyens appropriés.

J’invite le gouvernement à prendre au plus vite les dispositions qui s’imposent pour remédier à ces manquements !

Égalité femmes-hommes : entre réalité et espoirs, une illusion ? Il nous revient à toutes et à tous de maintenir notre mobilisation sur les questions d’égalité femmes-hommes. Chaque année, une journée est consacrée aux droits des femmes. Cela suffira-t-il pour que cessent les violences à leur égard, les freins à leur promotion dans les structures hiérarchiques, pour qu’advienne le partage équitable dans les tâches domestiques, l’égalité salariale ou bien encore la parité dans l’espace public ? Certes, nous consta-tons une faible progression sur les inégalités salariales ou sur le partage des tâches entre les femmes et les hommes. Pour autant, le chemin qui reste à parcourir pour atteindre l’objectif est long. J’en veux pour preuve les deux affaires embarras-santes que le gouvernement actuel doit gérer face à l’opinion publique. Que penser de ces af-faires lorsqu’elles concernent des membres d’un gouvernement qui se revendique soucieux de l’égalité femmes-hommes ?

Très bonne lecture à tous,

MARIE CHAVANONMAIRE DE FRESNES.

PANORAMA # 166/ MARS 2018_3

Édito

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ZACHARY OCULI

« Tout est possible à celui qui croit »Sur les planches depuis ses 7 ans, le comédien-humoriste Fresnois, Zachary Oculi, joue son premier one-man-show à la MJC.

« Ma mère m’a emmené voir une pièce de théâtre quand j’avais 6 ans. Ça été une révélation : c’est ce que je veux faire ! » Zachary Oculi a commencé les cours de théâtre un an plus tard et n’a plus quitté la scène depuis. « Un jour, un professeur nous a donné un exercice d’improvisation, je me suis lancé et ça s’est transformé en une sorte de one-man-show. C’est dans l’impro que je me sens le plus à l’aise », raconte le jeune homme de 21 ans.  Après un Bac Pro Commerce, il lâche les études en BTS :  « Le théâtre m’appelait trop fort », sourit-il. D’ateliers en scènes ouvertes dans des bars parisiens, en passant par des troupes de comédiens, Zachary se donne les moyens de ses ambitions. «Tout est possible à celui qui croit » est son mantra. Il y a trois ans, il commence à développer une série de sketchs, inspirés de la vie quotidienne, qui se transforme peu à peu en  un one-man-show. « La plupart des choses qui y sont racontées sont du vécu. J’exagère à peine. Il y a des sujets sérieux, d’autres un peu moins. Tout le monde peut s’identifier. » Son expérience de théâtre l’a bien aidé à mettre en scène ce premier spectacle qu’il envisage comme « une sorte de bilan, pour voir si [il] continue dans cette voie. » Dans ses rêves de gloire, il se verrait bien au cinéma, l’objectif ultime de celui qui admire la carrière d’Omar Sy.  Ce ne sera pas une première à la MJC pour le Fresnois : il y a suivi un cours de théâtre durant six ans et y a fait les premières parties de Kevin Razy et d’Oth & Kal, en 2016. Cette fois, ce sera son nom en haut de l’affiche !   ■ O.B.

Stand up C’est la vie samedi 10 mars à 20 h 30 à la MJC Louise-Michel. Première partie Mathias Plot. 6 ¤/8 ¤ / Gratuit pour les - de 10 ans.

Comédie, danse hip-hop, peinture, chant... Zachary Oculi est un artiste aux multiples talents. © Studio Backstage

MEHDI CAYENNE

Le rock givré du QuébecMehdi Cayenne, c’est de l’énergie brute, un grand coup de chaud en provenance du froid canadien. Cet inclassable de la chanson française débarque à Fresnes avec son amie Samuele, de quoi pimenter une soirée d’hiver.

Il a la trentaine tout rond, la voix séductrice et le rire facile. Il est  à l’image de sa musique, « un peu folk, un peu funk, avec une attitude un peu punk ». La musique, c’est l’univers de Mehdi Cayenne depuis près d’un quart de siècle. Né en Algérie d’une mère française, il grandit au Canada, bercé par un mélange d’influences, entre « le raï et la chanson française avec mes parents, et puis le rock qu’écoutaient mes grands frères : Cure, IAM, Nine Inch Nails... » Nourri à cette tour de Babel musicale, influencé par le mouvement afro-punk qu’il applique à ses propres références culturelles, Mehdi construit rapidement son rythme à lui, son style unique. À 15 ans, avec les émoluments de son premier job, il s’offre une guitare et écrit ses premières chansons, « pour une fille, bien sûr : j’étais en amour... » La fille est partie,  la musique est restée – heureusement pour nous. Et dans ses “tounes” (chansons) cohabitent toujours joie et douleur, pôles jumeaux de la vie humaine. Mehdi a choisi son nom de scène en référence au bagne de Cayenne, parce qu’il veut « s’échapper des prisons qu’on construit parfois dans sa tête ». Depuis quelques années, ce nom-là se fait peu à peu connaître : résidence avec Francis Cabrel et Grand Corps Malade, participation aux Francofolies, plusieurs prix au Canada... Ce printemps, il propose 19 dates en France, avec son amie Samuele. L’occasion de découvrir un programme composé de “tounes” pris pour moitié dans son dernier album, Aube, et pour moitié dans le prochain, qui ne sortira qu’à l’automne prochain.  ■ N.C.

Cabaret Québec, Grange dîmière, vendredi 9 mars à 20 h 30, en partenariat avec le festival international de la chanson de Granby . Retrouvez Mehdi et son univers sur mehdicayenneclub.com

Hyper-énergique, expressif, joueur et passionné : un résumé de Mehdi Cayenne sur scène. © Jay Leblanc

4_ PANORAMA # 166 / MARS 2018

ACTUALITÉS

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JESSICA MERY

« Le rugby, c’est l’école de la vie »À 31 ans, Jessica Mery est éducatrice des moins de 6 ans de l’AAS Fresnes Rugby. Une passion pour la jeune femme qui revendique haut et fort les valeurs du club.

Voilà un an que l’Arcueillaise est éducatrice des 4-5 ans  de l’AASF Rugby, mais un paquet d’années qu’elle s’y investit comme bénévole. Si elle ne joue pas au rugby, Jessica a vite été séduite par l’âme du club : « il y a ici une vraie ambiance familiale avec des valeurs très ancrées, comme le partage, le respect et l’entraide. J’ai besoin de ce rapport humain, et ici je le retrouve complètement. » Éducatrice de jeunes enfants à Paris, Jessica a aussi trouvé dans cette activité une complémentarité : « nous apprenons aux enfants à être à l’aise avec leur corps. Nous travaillons sur la motricité, la confiance en soi... Tout passe par le jeu, avec des mises en scènes de poules, de renards, de château fort... C’est très rythmé et très ludique ! », confie-t-elle encore.À ceux qui penseraient le rugby trop viril – certes, il y a  4 joueuses pour 180 inscrits –, Jessica met le holà : « oui c’est masculin, mais pas du tout macho. Il y a beaucoup de respect et d’entraide ici. » A contrario, et pour en finir avec les clichés, « les femmes qui font du rugby ne sont pas forcément des brutes épaisses : on peut être coquette et se rouler dans la boue par ailleurs ! » Et Jessica de rappeler que les équipes sont mixtes jusqu’à 14 ans et que le club souhaiterait « pouvoir monter une équipe féminine. » Jessica aime aussi la littérature pour enfants, le dessin,  et la cuisine qu’elle veut « familiale et conviviale »... comme  le club. « Oui, c’est vrai. Car le rugby n’est pas un sport violent, le but est de faire vivre le ballon, pas de se faire mal. C’est une école de la vie tant d’un point de vue sportif qu’éducatif. »  Le slogan du club n’est-il pas « que nos petits d’aujourd’hui soient nos grands de demain » ? ■ H.C.

Contact du club : [email protected]

JOACHIM EKOKO, ALIAS PJ

Touche-à-toutÀ 23 ans, Joachim Ekoko – dit PJ – conjugue avec talent ses études de langues et sa passion du rap. Il a sorti un projet en septembre et un autre est déjà en préparation.

La musique, PJ est tombé dedans quand il était petit. Dans  la voiture de son père tournaient Manu Dibango, Ray Charles, Seal ou encore 2Pac... Sa mère, elle, écoutait Joe Dassin : « c’est un artiste incroyable ! », s’exclame-t-il, allumé. Et aujourd’hui, dans la voiture de PJ... un titre de Booba peut laisser place à un titre de Joe Dassin.C’est vers 12 ans, avec son grand-cousin Tuerie Balboa, que  PJ découvre le rap :  un « élément déclencheur ». Depuis, il rappe ;  il n’a de cesse de rapper. En septembre, il a sorti un premier projet, Bienvenue ; un EP (Extended play, format plus long qu’un single, plus court qu’un album, NDLR) de 6 titres assez « egotrip » – dans le jargon, ça veut dire un brin crâneur, mais tout ça n’est que second degré. Actuellement, le jeune homme réfléchit et travaille sur un nouveau projet avec, notamment, son comparse  de «grand-frère », Frank " Kedy", compositeur. Un projet qui « promet bien des surprises » et devrait voir le jour au printemps. Véritable touche-à-tout, PJ mène de front ses études en dernière année de licence LEA (langues étrangères appliquées) et sa passion pour la musique. Il travaille, par ailleurs, dans un hôtel  de luxe à Paris le week-end. Et il est mordu de cinéma... « J’y vais au moins 5 fois par semaine ! ». Une passion qu’il doit à sa grand-mère maternelle qui, petit, le gardait chaque mercredi ; ils avaient alors un petit rituel : « nous allions au cinéma puis au musée ou à la bibliothèque. Très vite, elle m’a emmené voir des films qui font réfléchir, parfois suivis de débats. Et moi, à 8 ans, je levais la main ! (...) Je lui dois beaucoup... » Aujourd’hui, PJ tient à encourager la jeunesse. « Il faut oser, ne pas se mettre de freins et avoir confiance, car tout est possible ». ■ H.C.

Facebook : Pj Le Vrai / Chaîne Youtube : PJ Officiel

À 23 ans, le Fresnois a très vite nourri une passion pour le rap. Il a grandi dans une culture américaine, axée sur le hip-hop. © Gaspard Millet

Chaque samedi, Jessica Mery (avec deux autres éducateurs et un bénévole) entraîne les plus jeunes de nos rugbymen fresnois.

PANORAMA # 166 / MARS 2018 _5

Ils font l’actu

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Des assemblées plénières ont été organisées en février pour donner un nouveau souffle aux conseils de quartier.

Relancer la dynamique des conseils de quartier, en sommeil depuis un an, est une des priorités de l’équipe municipale. Pour ce faire, les habitants des périmètres centre, sud et nord ont été invités, avec les membres des anciens bureaux, à des assemblées plénières. La volonté munici-pale de développer davantage la démocratie participative et le fonctionnement de ces instances leur ont été présentés. « Les conseils de quartiers ont été mis en place en 2015. Ils sont animés par des bureaux

composés de huit habitants, tirés au sort parmi les candidats, de quatre acteurs du monde associatif et de quatre acteurs économiques », a rappelé Marouan El Amrani, adjoint à la maire délégué aux Conseils de quartier et aux Sports, en préambule de l’assemblée plénière du secteur sud, vendredi 9 février. Ce dernier, Marie Chavanon et Régis Oberhauser, conseiller municipal délégué notamment aux Déplacements et au Cadre de vie, ont répondu aux nombreuses interrogations de la trentaine d’habitants présente ce soir-là. « Notre défi est de renforcer la démocratie de proximité à Fresnes, a poursuivi la maire. Nous souhaitons que chacun se reconnaisse dans les décisions qui sont prises et se sente

reconnu comme acteur de la ville. Je souhaite également partager avec vous l’évaluation des politiques publiques. » Les élus envisagent par exemple, dans un souci de transparence, de présenter à ces instances consultatives le futur budget, avant son vote en conseil municipal, en expliquant comment il est construit. Et d’annoncer que les futurs conseils de quartier pourront disposer de moyens logistiques et/ou financiers pour développer des micro-projets qui participeront « à la consolidation du lien social et à l’animation du quartier ». À l’issue de ces assemblées, un tirage au sort désignera les habitants qui formeront les nouveaux bureaux. ■ O.B.

Une trentaine d’habitants du secteur sud ont participé à l’assemblée plénière vendredi 9 février au centre Henri-Thellier.

UNE NOUVELLE DYNAMIQUE PARTICIPATIVE

Conseils de quartier

Consultation citoyenne

FRESNOIS.ES, VOTRE AVIS COMPTE !La municipalité lance une série de consultations citoyennes sur des thèmes qui concernent les Fresnois au quotidien. La première, qui se déroule en mars, porte sur le choix du jour d'ouverture en nocturne des services à la population.

« Nous souhaitons consulter et associer davantage les habitants sur les questions qui touchent à leur quotidien », annonce Marie Chavanon, maire. Pour ce faire, la

municipalité a opté pour des consulta-tions citoyennes régulières par le biais de questionnaires simples à remplir en ligne via le site fresnes94.fr ou, pour les personnes qui ne sont pas dotées d’outil informatique, en format papier à remplir dans certains lieux publics comme la mairie ou la bibliothèque, ou à découper en p. 20. Des urnes sont prévues pour déposer les bulletins-réponses. « Les avis recueillis seront pris en compte et constitueront pour nous une aide à la décision », précise Michel Souillac, adjoint à la maire délégué notamment à l’Ensei-gnement et à l’Enfance, qui pilote cette première consultation. Ce premier sondage interroge les Fresnois.es sur leur jour de préférence pour ouvrir jusqu’à 19 h 30 les services État civil,

Enseignement-Enfance et le CCAS. En partant du constat que ces services étaient très peu fréquentés le samedi matin, il a en effet été décidé de concen-trer leur ouverture au dernier samedi du mois et de proposer une nocturne une fois par semaine. Sont proposés : le mardi, le jeudi ou le vendredi. Quel est votre choix ? Donnez votre avis jusqu'au 31 mars !

■ O.B.

à lire Retrouvez le questionnaire sur fresnes94.fr

fresnes94.fr/participer/conseils-de-quartier

6_ PANORAMA # 166/ MARS 2018

ACTUALITÉS

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Hommage Décès de l’ancien élu Julien Gillonnier Julien Gillonnier, élu à Fresnes de 1977 à 1994, est décédé début janvier à l’âge de 92 ans. Il avait notamment été adjoint au maire, en charge des travaux, de la voirie et de l’assainissement de 1989 à 1994. Julien Gillonnier était également président de l’association Fresnes-Aïta Mare, créée en 1990 pour venir en aide à un village roumain du même nom. Un hommage lui a été rendu à Lainsecq (89). La municipalité et l’équipe du Panorama présentent ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

SolidaritéAccueillez un réfugié avec le programme ELANFace à la crise migratoire, le Samu social de Paris a souhaité apporter son soutien aux actions citoyennes en faveur de l’accueil des réfugiés. Il a ainsi créé un programme pour sécuriser et accompa-gner cette démarche : ELAN. Ce programme prend en compte la nécessité pour les personnes accueillantes, de se sentir accompagnées dans l’élaboration de leur projet d’accueil et d’être soutenues tout au long de la cohabitation. L’accom-pagnement réalisé par les professionnels du programme leur permet également d’être déchar-gées des démarches d’insertion de la personne qu’elles accueillent (travail, logement, santé, etc.).samusocial.paris/action/vous-souhaitez-vous- engager-aupres-des- personnes-refugiees

EHPAD

SOUTENIR LES SOIGNANTS : UNE PRIORITÉ

La maire et la sénatrice du Val-de-Marne, Sophie Taillé-Polian, sont allées à la rencontre du personnel soignant et des résidents de l'EHPAD Soleil d'Automne.

Le 30 janvier, personnels de maisons de retraite, mais aussi retraités et familles de résidents se sont rassemblés de façon inédite dans toute la France pour réclamer davantage de moyens pour s'occuper des personnes âgées. C'est dans ce contexte que la maire Marie Chavanon, l'adjoint aux Seniors et aux Services à la personne, Alain Perrigault, et la sénatrice Sophie Taillé-Polian, sont allés rencontrer le personnel soignant

et les résidents de l'EHPAD Soleil d'Automne, le 1er février. Avec 64 résidents pour 22 aides-soignants en roulement, la maison de retraite fresnoise n'échappe pas aux difficultés rencontrées par les EHPAD : ils étaient 10 employés à faire grève ce 30 janvier. Solidaire, le directeur de la structure, Jean-Luc Carpy, explique : « nous avons la chance d’avoir un personnel investi qui tient, pour l’instant, le coup. Mais il faut rapidement

agir. » Marie-Françoise, aide-soignante et déléguée du personnel, témoigne : « nous n’avons pas le temps d’aller nous former, nous avons les yeux rivés sur notre planning et sur la montre... Il faut qu’on nous entende et qu’on nous accompagne, c’est urgent ! » Cette visite a fait l’objet d’un reportage de la chaîne LCP Public Sénat, visionnable en replay. ■ H.C.

www.publicsenat.fr/emission/ senat-360/senat-360-81430

Jean-Luc Carpy, Sophie Taillé-Polian et Marie Chavanon, le 1er février.

Insertion professionnelle

UN CHANTIER D’INSERTION POUR EMBELLIR LA VILLE

Le partenariat entre la Ville et l'association Confluences CI est renouvelé pour un chantier de trois ans.

Mardi 6 février, la ville de Fresnes et l’association d’insertion par l’activité économique Confluences CI ont signé une nouvelle convention pour sceller la mise en place d’un chantier portant sur l’aménagement et l’entretien d’espaces verts de la ville, dont le parc André- tVillette. « Cette convention marque notre volonté de développer et renforcer une politique d’insertion en faveur des publics éloignés de l’emploi. La majorité des salariés en insertion qui travailleront sur ce chantier sont Fresnois (6 sur 8), c’est très important pour nous.

D’autre part, ce partenariat participe à l’amélioration du cadre de vie, l’une de nos priorités », a déclaré Marie Chavanon. « Ce chantier est très intéressant pour nous car il offre une bonne diversité de missions dans le cadre de la formation professionnelle sur le terrain de nos salariés », a salué Michael Remion, président de Confluences CI. « Nous allons réaménager des massifs arbustifs et nous travaillerons sur les allées et les espaces de sous-bois. », indique François Hubert, le directeur de la structure. L’équipe de Confluences CI interviendra également,

comme ce fut le cas lors du précédent chantier, sur l’entretien de l’esplanade Charles-de-Gaulle, située le long de l’autoroute A86, et du square Clair-Vallon, rue Flemming. Le tout, en complé-mentarité avec les équipes du service Espaces verts. Tout au long de leur contrat d’insertion (d’une durée initiale de six mois), les salariés bénéficient d’un accompagnement et d’un suivi social pour les amener à trouver un emploi durable. « C’est une chance », se réjouit l’un d’eux, à l’issue de la signature de la convention. « Ce sera un plaisir de travailler ici », sourit une autre salariée. ■ O.B.

Le chantier d’insertion a démarré dans le parc André-Villette mi-février. © Confluences CI

PANORAMA # 166/ MARS 2018 _7

En bref

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Encore en gestation jusqu'il y a peu, l'Espace d'art Chaillioux sortira bientôt de son sommeil pour devenir le nouvel espace fresnois dédié à l'art contem-porain.

Sorti de terre en même temps que l'école d'art(s) adjacente, en 2016, l'Espace d'art Chaillioux ouvrira ses portes au public le samedi 7 avril avec deux expositions, in-titulées Relectures et Diversités (plus de détails dans le prochain numéro du Pano-rama). Près d'un an et demi après la fermeture de la Maison d'art contempo-rain Chaillioux (Macc), la ville retrouvera ainsi un espace d'exposition dédié à la création plastique contemporaine.

Un espace ouvert sur la villeLes concepteurs du projet l'ont voulu ou-vert sur la ville et le territoire. Ici, nul besoin de chercher les œuvres : la première salle d'exposition constitue également le hall d'accueil du bâtiment qui abrite les deux structures jumelles et complémentaires que constituent l'Espace d'art Chaillioux et l'école d'art(s). Les créations s'offrent donc au visiteur dès son entrée dans l'édifice – une façon originale de familiariser le public avec un pan de l'art qui souffre trop souvent d'un préjugé élitiste. Au premier étage, un second hall d'exposi-tion, plus grand, s'ouvre sur une série de salles de taille plus modeste, qui accueille-ront projections vidéo, ateliers participatifs, installations...

Héritier de la Macc ?Si le nom choisi revendique sans ambage le lien avec la famille Chaillioux, et notam-ment Laurence Chaillioux, qui fit un legs à la Ville en 1987 pour l'installation d'un musée ou d'un centre d'art, le petit dernier des équipements culturels fresnois sou-haite néanmoins s'inscrire dans une certaine rupture vis-à-vis de feue la Macc, installée de 1990 à 2016 dans l'ancienne épicerie, en haut de la rue Maurice-Ténine. Ainsi, l'équipe prévoit de casser quelques mythes, à commencer par l'image élitiste généralement associée à l'art contempo-rain. Objectif : que chaque Fresnois se sente libre de pousser la porte vitrée pour y dé-couvrir un art finalement à sa portée. Pour cela, l'Espace d'art Chaillioux entend bien s'ouvrir à toutes les formes de création (peinture, sculpture, dessin, photographie, vidéo...), en offrant leur chance à des ar-tistes encore peu connus du public et ne disposant pas de lieu d'exposition. Pour relever ce défi, la Ville compte notam-ment sur le travail de terrain de Lisa D'Agostini (lire ci-contre ), qui, au titre de "médiatrice", avoue préférer celui de "chargée des publics". « Il y a tellement de possibilités ! », s'enthou-siasme la jeune femme. Elle réfléchit déjà aux partenariats à mettre en place avec les écoles de Fresnes et des villes environnantes, les as-sociations, les autres structures culturelles du territoire... « Tout est à (re)construire, glisse encore Lisa. C'est une toile blanche dont j'es-père bien réussir à optimiser le potentiel ! » Rendez-vous est pris pour le 7 avril ! ■ N.C.

à lire Retrouvez toutes les informations sur l'équipement et sa programmation sur www.art-fresnes94.fr

Les artistes de l'exposition inaugurale de l'Espace d'art Chaillioux découvraient l'avancement

des travaux d'aménagement de la structure à l'occasion d'une visite, le 11 février.

UNE NOUVELLE APPROCHE DE L'ART CONTEMPORAIN

Espace d'art Chaillioux

Issue de la prestigieuse École du Louvre, où elle s'est ensuite spécialisée en mé-diation culturelle, Lisa D'Agostini ne se sent pourtant pas à son aise dans les grandes structures généralement asso-ciées avec l'établissement fleuron du ministère de la Culture : « le travail y est souvent trop hiérarchisé, trop cloisonné. » Lisa, elle, préfère la flexibilité et la polyvalence qu'offrent des structures plus petites, auprès de collectivités territoriales. « C'est la pluralité de rôles qu'offrait le poste qui m'a attirée à l'Es-pace d'art Chaillioux, explique la jeune femme : être sur le terrain, au contact des publics, tout en ayant un lien étroit avec les artistes, pouvoir être force de proposition et jongler avec la diversité des partenaires, enseignants, structures locales, mais aussi élus... Quelle liberté de mouvement ! »Son métier ? Lisa le conçoit comme « un pont entre les objets d'art, leurs auteurs et les publics ». Consciente de la diversité des publics fresnois, elle espère que les actions qu'elle mettra en place sauront répondre, par leur propre diversité, aux attentes de tous, et briser certaines idées préconçues sur l'art contemporain. ■

LISA D'AGOSTINICHARGÉE DES PUBLICS

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ACTUALITÉS

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JeunesseSoirée adosLa grande sauterie des adolescents, la Soirée ados, reprend du service ! Elle se déroulera le vendredi 23 mars, de 19 h à 22 h 30, à l’ancien centre de loisirs du parc des Sports, sur le thème "Chic en black & white ". Plusieurs animations seront proposées : karaoké, tournoi FIFA, Just Dance, buffet et danse jusqu’à la fin !La soirée est ouverte sur inscription dans les trois collèges de la ville, pour les élèves de 5e et 4e, dans un maximum de trente personnes par collège. Une navette assurera le transport pour le retour des habitants des quartiers nord.Et, bien sûr, tenue correcte exigée !

ProfessionnelLe salon Tchip Coiffure est ouvert !Prévue cet été, l’ouverture du salon Tchip Coiffure s’est finalement faite le 15 février. Situé dans l’écoquartier, face à la boulangerie Le fournil d’Augustine, vous pourrez vous y faire coiffer sans rendez-vous, de 9 h à 19 h, du mardi au samedi.Tchip Coiffure 7 rue Juliette-Drouet. Tél. : 01 84 23 47 07

Nouvelle conseillère en immobilierLa Fresnoise Hanna Gozland, ancienne juriste en Droit des affaires, s’est installée en fin d’année dernière en tant que conseillère immobilier indépendante pour le compte d’IAD France. Elle traite aussi bien les ventes que les locations sur Fresnes et ses environs.Contact : Du dimanche au vendredi, 8h30-20h. 55 avenue du Parc des Sports. Tél. : 06 20 81 14 82 [email protected] www.iadfrance.fr

TOUT UN PROGRAMMEChaque 8 mars, la Ville, le Collectif fresnois pour les droits des femmes, et les structures s'associent à la Journée internationale pour les droits des femmes.

À la bibliothèque Gabriel-Bourdin L'exposition Féministes d'hier, combats d'au-jourd'hui, prêtée par le centre Hubertine-Auclert, prendra place à la biblio-thèque jusqu'au 10 mars. Cinq portraits de femmes pionnières qui ont marqué l'histoire de la lutte pour l'égalité femmes-hommes y seront ainsi présentés. Un kiosque de quelque 140 ouvrages sélectionnés sera également proposé.

À l'AvaraL'association proposera des ateliers sophrologie, les 10 et 17 mars, de 14 h à 16 h.

À la Grange dîmièreLa chanteuse Zaza Fournier présentera Le Déluge, un spectacle entre récit et chanson, où désirs, émotions et singularité interrogeront sur la part de liberté et de déterminisme de nos exis-tences. Ça se passe le dimanche 11 mars à 15 h, c'est gratuit sur réservation, tout comme la garderie pour les enfants, dès 3 ans.

À la MJC Louise-MichelDans le cadre des parcours citoyens, quatre élèves de 3e du collège Jean-Charcot organisent, en partenariat avec la MJC, une séance de cinéma pour les collégiens de la ville. Le film, Battle of the sexes, (2017), permettra d'aborder la

question de l'égalité à travers le prisme du sport. Ça se passe le 9 mars à la MJC, à 10 h et 14 h.

En mairie La restitution publique du diagnostic égalité femmes-hommes mené par la Ville sur la ville se tiendra en mairie le 29 mars à 16 h 30 (lire l’article ci-dessous). ■

PROMOUVOIR UNE CULTURE DE L'ÉGALITÉ

Depuis 2009, la Ville s'engage en faveur de l'égalité femmes-hommes. Le récent diagnostic sera finalisé fin mars.

Lancé le 24 novembre dernier, le diagnostic de la situation en matière d'égalité femmes-hommes mené sur la ville, tant auprès des services munici-paux que des habitants, est en passe de livrer ses résultats.

Mené en partenariat avec Camille Toldre et Amélie Durin du cabinet de conseil spécia-lisé Egae, ce diagnostic a pour but de « répondre à une exigence de justice sociale et de démocratie. C’est un objectif politique pour que les mêmes libertés et les mêmes

droits soient accordés aux femmes et aux hommes », explique Josselin Aubry, adjoint à la maire à la Lutte contre les discriminations. Il est porté par un comité de pilotage présidé par la maire Marie Chavanon, qui s’est déjà réuni lors du lancement.

Après deux réunions de sensibilisation réalisées au sein de la mairie avec les agents de la ville et des entretiens collectifs, un atelier public avec la population (notre photo) s’est tenu le 26 janvier. Sous des aspects ludiques, celui-ci a permis de mener une

réflexion, collective et interactive, sur les questions d’égalité et de discriminations. « De façon légère, les réfé-rentes ont soulevé de vraies questions. Nous avons eu de bons retours », confesse Clelia Cortesi, chargée de mission.

La restitution publique du diagnostic suivie de la signature officielle par la maire de la Charte européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie publique se fera le 29 mars, à 16 h 30, avec nombre d’acteurs engagés. Un pas important qui donnera lieu à un plan d’action ciblé. ■ H.C.

Le public répond à un quiz sur l’égalité lors de l’atelier public du 26 janvier.

8 Mars

Égalité femmes-hommes

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En bref

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10 févrierUN CONCERT À VOLOLe groupe Volo a joué à guichet fermé devant un public conquis à la Grange dîmière. Un franc succès pour les frères Volovitch et leur nouvel album Chansons françaises dans lequel ils dépeignent de leur douce voix aussi bien la société que leurs états d'âme.

3 févrierIL ÉTAIT UNE FOIS... LA PRÉHISTOIREDans le cadre de la manifestation Des sciences des livres, programmée dans les bibliothèques du Val-de-Marne, Sophie Archambault de Beaune est venue présen-ter son ouvrage Notre préhistoire à la bibliothèque. Une rencontre à laquelle ont assisté une cinquantaine de personnes.

28 janvierJEANNE D'ARC RÉSSUSCITÉEL'Art de la Fugue a proposé une soirée ciné-concert avec l'œuvre de Carl Dreyer, Jeanne d'Arc, à l'auditorium du conserva-toire. Paul Goussot, au piano et à l’orgue, a improvisé en direct l’accompagnement de ce chef-d'œuvre, pour le plus grand plaisir des 80 personnes qui ont répondu présent.

6-9 févrierFRESNES SOUS LA NEIGEÀ conditions exceptionnelles, mesures excep-tionnelles ! Si les flocons tombés en nombre la nuit du mardi 6 au mercredi 7 février ont pu enchanter les petits et les grands enfants, la circulation sur les axes de la ville et sur les trot-toirs n'en était pas moins périlleuse ! La Ville a tout mis en œuvre dès le début de l'épisode neigeux pour garantir au mieux la sécurité des usagers. L'équipe des services techniques a tra-vaillé d'arrache-pied jour et nuit pour déblayer et saler les voiries communales et devant les bâtiments publics. Un grand merci à eux !

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ACTUALITÉS

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21 févrierLA SÉCURITÉ ROUTIÈRE : L’AFFAIRE DE TOUS L’Avara a organisé un atelier de sensibili-sation aux risques de la route pour les jeunes de 16 à 25 ans à la maison de quartier Aimé-Césaire. Animée par Alain Joly (en photo), réfé-rent local de la prévention routière du département, cette rencontre, autour de courts-métrages et de spots de sensibili-sation, a permis d’ouvrir la discussion avec les jeunes sur les conduites à risque sur la route et les idées reçues.

10 févrierTOUJOURS UN SUCCÈS !De 9 h à 16 h, 44 personnes sont venues au stade de la Paix pour déposer au total 674 kg de déchets d’équipements électriques et électroniques, soit environ 15 kg par apporteur. Comme en 2017, cette collecte a remporté un franc suc-cès auprès des Fresnois ! La prochaine aura lieu samedi 14 avril sur le parvis de la bibliothèque.

21 févrierCARTONS PLEINS !Par un bel après-midi ensoleillé, le club Soleil d'automne a proposé à ses adhérents un loto-goûter au foyer Émile-Roux, qui a réuni une trentaine de convives.

6 févrierEN VISITE À LA MAISON D’ARRÊT DES FEMMESMardi 6 février, la maire Marie Chavanon, l’adjointe à la Santé, Brigitte Tironneau, et l’adjoint aux Affaires sociales et aux Services à la personne, Alain Perrigault, se sont rendus à la maison d’arrêt des femmes. Une visite accompagnée de la directrice Claire Nourry (à gauche sur la photo) et à la rencontre du person-nel pénitentiaire qui a permis de faire le point sur les conditions d’incarcération de la structure qui accueillent quelque 150 détenues. Soit un taux d’occupation de 150 %.

8 févrierUN CONSEIL EXTRALa séance du conseil municipal du 8 février était un peu particulière : en effet, les élus ont accueilli les Conseils municipaux d’en-fants (CME) et d’adolescents (CMA). En fin de séance, les jeunes élus n’ont pas manqué de poser leurs questions et de « remercier la maire pour l’invitation ». La soirée s’est terminée sur ces bons mots et sous les applaudissements de l’ensemble des élus !

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Tout en images

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OFFRE MÉDICALE

À votresanté !Alors que la désertification médicale gagne du terrain et que certaines spécialités se font rares, même en Île-de-France, qu’en est-il à Fresnes ? Prise de pouls de l’offre médicale fresnoise.

Dossier réalisé par Olivia Bazenet et Hélène Cail.

Consultation du Dr Yves Chahan, médecin généraliste au Centre municipal de santé.

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GRAND ANGLE

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27médecins généralistes

24 000actes médicaux pratiqués par an au Centre municipal de santé

En février, le Premier ministre Edouard Philippe a présenté sa « stratégie de transformation du sys-

tème de santé ». Un « plan de bataille » prévoyant notamment une réforme du mode de rémunération des soins et une baisse des tarifs hospitaliers en favori-sant l’activité ambulatoire et le déploie-ment du Dossier médical partagé (lire le Késako p.15). Le tout sous-tendu par la volonté d'améliorer la pertinence des soins et de permettre une meilleure orga-nisation de la prise en charge des pa-tients, entre l'hôpital et les médecins de ville. Ce même mois, l’État et la Caisse nationale d’assurance maladie ont signé une nouvelle convention pour cinq ans. Ces objectifs sont ambitieux : déployer le tiers payant, encadrer les nouvelles ins-tallations pour endiguer les déserts mé-dicaux, accentuer l’accès aux soins pour les bénéficiaires de la Couverture mala-die universelle, réduire les dépassements d’honoraires, développer la e-santé avec la mise en place d’une e-carte vitale... La santé est au premier plan des préoc-cupations publiques. Qu’en est-il du parcours médical des Fresnois ?

Une offre pluridisciplinaire au Centre municipal de santéQuatre médecins généralistes (un présent chaque jour), un cardiologue, un gastro-entérologue, un pneumologue, un phlébologue, un allergologue, un rhuma-tologue, bientôt un gynécologue... Une vingtaine de praticiens officient, en tant

que salariés, au Centre municipal de santé, sis 22 rue Henri-Barbusse. Créée en 1950, cette structure, gérée par la Ville et agréée par la Sécurité sociale, propose une prise en charge pluridisciplinaire de la patientèle fresnoise, le tout avec le tiers payant (les patients n’avancent pas les frais) et sans dépassement d’honoraires. Pour compléter les consultations, le CMS dispose d’un pla-teau technique performant avec un service de radiographie, d’échographie et de mam-mographie (le CMS est un centre de dépistage du cancer du sein, NDLR).

Concernant les activités paramédicales, le centre est également bien doté : deux infirmières dispensent des soins et prati-quent des prélèvements sanguins et urinaires qui sont envoyés pour analyses dans un laboratoire extérieur. Un psycho-logue, un pédicure et un ostéopathe ont également des consultations non-conven-tionnées, à des tarifs relativement bas (et à demi-tarifs pour les Fresnois non impo-sables). « Les Fresnois sont attachés à leur centre de santé. Quand il y a une ur-gence, un bilan peut être fait en une semaine, ce qui peut prendre des mois en province », souligne Véronique Chau-mier, directrice du CMS qui mène aussi de nombreuses campagnes de prévention (lire ci-contre et l’encadré p.15).Cette organisation est également appré-ciée des professionnels de santé, à l’image du Dr Yves Chahan, médecin généraliste, spécialisé dans la médecine du Sport, qui y reçoit en consultation depuis 1981. « J’aime travailler dans les centres de santé car ils permettent une prise en charge pluridisciplinaire. Sur un même lieu, nous avons l’ensemble des principaux spécialistes. Nous pouvons ainsi échanger entre nous et faciliter le parcours médical du patient pour un dia-gnostic rapide », témoigne-t-il. La volonté municipale est de « conforter le budget du CMS et d’en faire le pilier de la santé sur la ville, confie Brigitte Gautier-Tironneau, adjointe à la maire, notamment déléguée à la Santé.

« Les Fresnois sont attachés à leur centre de santé »

Quelle est la particularité du centre municipal de santé ?Avec une vingtaine de praticiens, dont quatre médecins généralistes et de nombreux spécialistes ainsi que deux infirmières, le CMS dispose d'une diversité et d'une complémentarité de disciplines médicales avec un plateau technique (radiographie, échographie, mammographie) de grande qualité. Les Fresnois ont de la chance d'avoir une telle structure !

Quel est le profil des patients ?Le CMS accueille en moyenne 20 000 patients par an. 14 000 d'entre eux sont Fresnois. La tranche d'âge la plus représentée est celle des 60-69 ans. Nous avons une patientèle très familiale, qui fréquente le CMS depuis longtemps, des personnes qui y ont leur médecin de famille. La mixité sociale est importante, avec, cepen-dant, une part de seulement 5 % de personnes prises en charge par la CMU.

La prévention est un volet important de vos activités...Effectivement, outre le fait que le CMS soit un centre de dépistage du cancer du sein, nous nous associons égale-ment aux campagnes nationales quasiment chaque mois (lire l’encadré p. 15), souvent en partenariat avec la bibliothèque. Nous avons en projet d'accentuer la prévention en direction des aînés et des jeunes. D'autre part, nous coordonnons la sensibilisation sur la santé bucco-dentaire dans les écoles élémentaires (lire encadré p. 14). Pour finir, nous proposons des séances de vaccination gratuite un jeudi par mois toute l'année et menons une campagne de vaccination anti-grippe pour les plus de 60 ans .

VÉRONIQUE CHAUMIER,DIRECTRICE

CENTRE MUNICIPAL DE SANTÉ

L’équipe administrative du Centre municipal de santé.

-17,9 %médecins généralistes en moins dans le 94 entre 2007 et 2014*.

* Selon le Conseil national de l’Ordre des médecins.PANORAMA # 166 / MARS 2018_13

3 questions à

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“ Je suis assez satisfaite. Les médecins, de la PMI comme le généraliste, prennent le temps avec mes enfants, c’est impor-tant. Il n’y a que pour certains spécialistes, comme l’allergolo-gue, où nous allons à Antony. ” LUCIA, 34 ANS

“ J’ai la chance d’avoir deux très bons généralistes dans un cabinet boulevard Pasteur, qui se déplacent au besoin. Et une fois par an, je consulte mon cardiologue.Tout se passe bien.” GIUSEPPE, 83 ANS

“ L’offre est très bien, je trouve qu’on a de très bons médecins, ici, à Fresnes ! Que ce soit généraliste, podologue, radio-logue... Je fréquente aussi le CMS, je trouve l’équipe compé-tente et sympathique !” CHRISTINE, 55 ANS

Que pensez-vous de l'offre de santé à Fresnes ?

L’idée est que tous les acteurs tra-vaillent ensemble, en partenariat. Nous pourrions, par exemple, mettre en place des mutualisations avec d’autres centres de santé, pour avoir des consultations de dentistes. » L’élue souhaite également développer la prévention dentaire au-près des personnes âgées et accentuer la sensibilisation auprès des jeunes.

Des services hospitaliers et d’urgence à deux pasCôté hôpitaux, Fresnes est plutôt bien entourée, avec, à deux pas, l’hôpital privé d’Antony, présenté comme le pre-mier établissement privé d’Île-de-France avec 67 000 passages aux urgences, plus de 50 000 séjours et 3 300 accouche-ments. L’hôpital Bicêtre de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris, situé à 10 km de Fresnes, propose également une large offre de soins. Quant à la prise en charge spécifique des cancers, le centre Gustave-Roussy, à Villejuif, est

une référence en la matière.Pour les petites urgences, les médecins du Service d’accueil médical initial (SAMI), situé à Chevilly-Larue, ac-cueillent les habitants de Chevilly-Larue, Fresnes, L’Haÿ-les-Roses et Rungis, aux horaires où les cabinets des généralistes sont fermés. Cet établissement permet de désengorger les services d’urgences des hôpitaux du secteur. En cas de doute sur la gravité de l’état du malade et sur le service vers lequel se tourner, les médecins régulateurs du centre d’appel 15 peuvent vous orienter.

Des professionnels pour divers profilsDes bébés aux personnes âgées en pas-sant par les personnes atteintes de troubles psychiques, il existe des struc-tures adaptées à de nombreux cas. Les deux centres fresnois de la Protection Maternelle Infantile (PMI), service dépar-temental, proposent notamment des

consultations médicales préventives pour les enfants de 0 à 6 ans. Au centre de PMI Curie, les futures mamans peuvent aussi bénéficier d’un accompagnement avec une sage-femme et des consultations de planification familiale et de gynécologie sont proposées pour toutes. Le Centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) de Fresnes, géré par l’Association de Prévention Soins et Insertion, assure les soins ambulatoires d’enfants et d’ado-lescents de 0 à 20 ans, atteints de troubles comportementaux et/ou psychiques. Tandis que le Centre médico-psycholo-gique, une unité locale du Centre hospitalier spécialisé Paul-Guiraud, pro-pose une prise en charge de proximité de santé mentale pour les adultes.

Pour les personnes âgées, outre l’EHPAD Soleil d’Automne, d’une capacité d’accueil de 64 lits, des services existent pour favo-riser le maintien à domicile du public en perte d’autonomie. Tout comme l’Asso-

Prévention jeunesse

PRÉVENIR PLUTÔT QUE GUÉRIRPlusieurs dispositifs de prévention et de sensibilisation sont en place sur la ville.

Pour l’adjointe Brigitte Gautier Tironneau comme pour la directrice du CMS, Véronique Chaumier, la prévention à destination des plus jeunes est une priorité.Ainsi, la Ville, en partenariat avec le Département et le CMS, organise des actions

de sensibilisation à la santé bucco-dentaire pour toutes les classes de grandes sections de maternelle, de CP et de CM1, une fois par an (notre photo p. 15). Laurence Bréhon, chirurgien-dentiste qui intervient depuis 16 ans, explique : « c’est fondamen-tal. Beaucoup boivent des boissons sucrées à chaque repas, ne se brossent pas les dents ou partagent leur brosse à dents. Ils ne vont pas chez le dentiste alors qu’il faut consulter 2 fois par an, dès 3 ans. » La professionnelle remet aux enfants un kit avec brosse à dents et dentifrice, offert par le Conseil général.

Depuis 15 ans, le Bus Prévention santé, lancé par le Conseil départemental du Val-de-Marne, tourne dans les collèges. Créé à l’origine pour informer sur la toxicomanie et le Sida, il se déplace pour informer et discuter santé. Aujourd’hui, il intervient aussi bien sur les questions de nutrition, de sexualité, de violence que de cyber-harcè-lement. « J’aimerai que nous puissions faire tourner ce bus sur demande dans certains quartiers », confie l’adjointe.

Le Département a par ailleurs édité un livre, Questions d’ados.Enfin, le Point Information Jeunesse (PIJ) de la Mission locale Bièvre Val-de-Marne accueille et informe gratuitement les jeunes sur de nombreux sujets, dont la santé. ■ H.C.

Le Bus Prévention santé du département. © E. Legrand

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GRAND ANGLE

Parole à

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ciation fresnoise d’aide à domicile aux retraités (Afadar), le Syndicat intercommu-nal de soins infirmiers à domicile (SISID) en fait partie. Ce service public, créé en 1986, intervient sur les villes de Chevil-ly-Larue, Fresnes, L’Haÿ-les-Roses et Rungis. Sur prescription médicale, des aides-soignants prodiguent des soins d’hy-giène corporelle à 70 patients sur ces quatre communes. « Leur travail va bien au-delà de l’hygiène corporelle. Ces profession-nels font un gros travail de lien social et de communication avec ces personnes qui sont souvent en situation d’isolement », souligne Isabelle Laborde, directrice du SISID. Les soins infirmiers sont assurés par des infirmières libérales ayant passé une convention avec le syndicat.

Des médecins libéraux en nombre qui pourraient bientôt manquerAvec 27 médecins généralistes et de nom-breux spécialistes, Fresnes est loin d’être un désert médical. Cependant, les profes-sionnels de santé s’inquiètent des départs en retraite qui vont intervenir dans les prochaines années : « Je connais plusieurs médecins qui vont partir en retraite et qui ne seront sûrement pas remplacés », confirme une généraliste fresnoise. Un fait attesté par l’Ordre national des médecins qui, souligne dans une récente étude de démographie médicale que « la région Île-de-France recense la plus forte baisse régionale des effectifs de médecins en activité régulière entre 2007 et 2014 (-5,6%) alors que sa population générale a augmenté de +4% pendant la même période. » Une tendance d’autant plus alarmante que les effectifs des médecins généralistes ont réduit de 6,5 % sur cette même période sur la région et de 17,9 %

en Val-de-Marne ! « Les jeunes médecins préfèrent maintenant travailler dans des centres de santé ou à l’hôpital, c’est moins lourd à gérer qu’un cabinet », poursuit la généraliste. Certaines spécialités pâtissent également, sur l’ensemble du territoire, de numerus clausus (nombre déterminés par l’État de médecins formés par an, NDLR) trop bas, avec en première ligne la gynécologie médicale et l’ophtalmolo-gie. Fresnes n’échappe donc pas à la pénurie de ces spécialistes.

La santé passe aussi par la prévention et le bien-être. Plusieurs praticiens fresnois proposent des soins et services de l’ordre de la médecine douce, aussi appelée “al-ternative” : auriculothérapie, réflexologie plantaire, relaxologie, sophrologie...

Difficile d’être exhaustif, mais vous avez maintenant un aperçu de tout ce qui s’offre à vous pour garder une santé de fer et un moral d’acier ! ■ O.B.

késako ?Le Dossier médical partagéest un carnet de santé numérique. Il permet aux professionnels de santé autorisés d’accéder aux informations utiles à votre prise en charge et de partager avec d’autres professionnels de santé des informations médicales vous concernant : vos antécédents, vos allergies éventuelles, les médicaments que vous prenez, vos comptes-rendus d’hospitalisation et de consultation, vos résultats d’examens (radios, analyses biologiques… Sa généralisation est prévue en 2018.

Dr Laurence Bréhon, chirurgien-dentiste, intervient depuis 16 ans dans les classes de grande section de maternelle, de CP et de CM1 de la ville pour une séance de prévention à la santé dentaire. Ici dans la classe de CP de Madame Barek, à l’école Robert-Doisneau le 12 février.

Centre municipal de santé (CMS) 22 Rue Henri-Barbusse.Tél. : 01 49 84 57 47. SAMI À l’angle de la rue de Verdun et de l’avenue du Général-de-Gaulle.94550 Chevilly-Larue. Tél. : 15

Centre de PMI Curie20 place Pierre-et-Marie-CurieTél. : 01 46 68 30 13Centre de PMI Madeleine-Bres 5-9 mail Aimé-CésaireTél. : 01 56 45 13 43

C.M.P.P. Fresnes14/16 place Pierre-et-Marie-Curie (Face à la Mairie)Tél. : [email protected]

Afadar 7 Square du 19-Mars-1962Tél. : 01 46 68 13 90

SISID7 Square du 19-Mars-1962Tél. : 01 46 68 01 83

CMP (Centre Médico-Psychologique) et CATTP (Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel)13, Square du 19-Mars-1962Tél. : 01 46 68 28 08

Service de garde des médecinsTél. : 01 46 63 72 17

Plus d’informations sur www.fresnes94.fr/a-votre-service/sante/

Et les numéros d’urgence et les pharmacies de garde en p. 31

Carnet d'adresses

Prochaines campagnes du CMS

- Mars : 8 mars, à l’occasion de la Journée nationale de l’audition, dépistage gratuit pour les 16-25 ans à la maison de quartier Aimé-Césaire.- Avril : exposition sur la vaccination à l’occasion de la Semaine européenne de la vaccination, en partenariat avec la bibliothèque.- Mai : exposition et dépistage du mélanome le 15 mai avec le dermatologue du CMS.- Juin : Endémotriose et cancers fémi-nins, exposition et conférence à la bibliothèque le 9 juin à 17 h.

PANORAMA # 166 / MARS 2018_15

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Samedi 3 février, Antony. Dans la salle Club de l'espace Vasarely, PilOUFace, la troupe de théâtre amateur de l'association fresnoise Acte Pi, pré-

sente la première de sa dernière production, Un grand cri d'amour. Et rien ne se passe comme prévu. Le malaise d'une spectatrice malade vient donner le ton dès les premières minutes de la représenta-tion ; sur scène et dans la salle, les acteurs ignorent les raisons des perturbations dont ils ont à s'accom-moder et craignent de se laisser déconcentrer. Il faut croire qu'il s'en sortent bien, puisqu'à l'issue de la représentation, une file se forme devant la scène, assez longue pour retenir les comédiens pen-dant près d'une heure : ce sont les spectateurs, enthousiastes, qui souhaitent faire dédicacer leur programme. « C'était complètement inattendu, et vraiment sympa à vivre après nos inquiétudes sur notre prestation au vu des conditions ! », confie Jeremy Picard, acteur et metteur en scène de la pièce.

Une pièce aux multiples facettesVoilà près de neuf mois que les comédiens amateurs fresnois planchent sur le livret de Josiane Balasko. « Il nous a intéressés à plusieurs titres. D'abord parce

que c'est du café-théâtre, du théâtre de boulevard, et que c'est un genre très peu proposé sur Fresnes.

Ensuite, c'est une mise en abîme : la pièce met en scène des acteurs en train de répéter une pièce ; c'est une occasion en or de se moquer un peu des travers du métier. Et puis, bien qu'il s'agisse d'une comédie, avec son lot de répliques cinglantes et d'éclats de rire, il y a une vraie profondeur émotionnelle : les personnages sont complètement névrosés, obsédés par l'argent, la gloire, leur égo... Les deux acteurs, ex-amants, se détestent ouvertement, l'agent les ma-nipule sans vergogne, le metteur en scène, dépressif, est dépassé... C'est jubilatoire ! »

100 % fait maison !Ils sont une petite dizaine, sur les quelque 35 adhé-rents que compte actuellement l'association, à s'être investis dans le projet, pour quatre rôles. Ils ont décortiqué le livret, en ont réfléchi la mise en scène,

Un grand cri d'amour pour le spectacle vivant

Acte Pi

PilOUFace, la troupe de théâtre amateur de l'association Acte Pi, se produit à travers toute la France cette année, le résultat d'un travail acharné. Après les Hauts-de-Seine, le Beaujolais et le Val-d'Oise, leur dernière pièce fait escale “à domicile” les 7 et 8 avril pour deux représentations, avant de poursuivre sa route vers Paris et l'Allier.

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« C'est une pièce de café-théâtre, donc quelque chose de léger, mais avec une réelle profondeur émotionnelle. »

Avant de divorcer, Hugo Martial et Gigi Ortega formaient un couple mythique. Depuis, les deux comédiens se haïssent. Gigi a sombré dans la dépression et l'alcool, tandis qu'Hugo tente de relancer sa car-rière. Quand sa dernière pièce, mise en scène par Léon, est compromise par la défection soudaine de sa partenaire, Sylvestre, son agent, qui flaire le coup médiatique, décide que son ex-femme serait parfaite pour reprendre le rôle – quitte à recourir à quelques mensonges pour convaincre les deux protagonistes de retra-vailler ensemble...

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EN COULISSE

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en faisant descendre la pièce dans le public, la scé-nographie (minimaliste et adaptable, pour pouvoir être utilisable dans un maximum de configurations), les costumes. Ils ont prospecté les théâtres, cafés- théâtres et salles à Paris, en Île-de-France et en province, élaboré le programme, pour lequel Line Renaud leur a écrit l'introduction. Ils ont mémorisé le texte, conçu et assemblé des décors légers, modu-lables et facilement transportables, répété chaque mercredi soir plus certains week-ends. Bref, ils se sont donnés à fond.

À fond pour que vive le spectacle vivantC'est d'ailleurs une caractéristique évidente des membres de l'association Acte Pi : ceux-là se donnent à fond dans chaque projet dans lequel ils s'investissent, qu'il s'agisse d'une animation Alice au pays des Merveilles lors du marché de Noël, du montage d'un Cluedo à taille humaine sur la terri-toire communal, d'un atelier de maquillage ou de fabrication de marionnettes lors de la fête des Soli-darités, d'une représentation à la maison de retraite ou encore d'une sortie à Fontainebleau ou au théâtre... Autant d'animations proposées gratuitement ou à tarif très intéressant aux Fresnois – jusqu'ici. Car le couperet est tombé lors de la dernière assem-blée générale : au vu des comptes, il sera impossible de maintenir la gratuité en 2018 pour certains pro-jets, comme le Cluedo. « L'association a bénéficié de 500 € de subventions de la part de la Ville en 2017, qui ont été intégralement affectés au Cluedo, sans que cela suffise à en couvrir les coûts », explique Jeremy, qui est également le président d'Acte Pi.

Le nerf de la guerrePour Un grand cri d'amour, la troupe ne pouvait donc pas compter sur une trésorerie abondante. « Nous avons optimisé au maximum le système D, plai-santent les comédiens, et misé sur les talents de tous les adhérents volontaires. » Ainsi, Annie s'est occupée d'une partie de la customisation des costumes, tandis que Sandrine, qui jouait dans la précédente pièce grand public de la troupe (Le clan des veuves), assure le maquillage des acteurs et une partie de la régie, en soutien d'Emmanuel, régisseur de métier. « Nous n'avons pas de lieu de répétition. Nous avons donc conclu un partenariat avec la MJC et l'ESAT de Fresnes, qui nous hébergent en alternance, un mer-credi sur deux, contre deux représentations sans intéressement de la troupe à la recette. »

Pour payer les droits d'auteur de Josiane Balasko et la Sacem, qui représentent environ 20 % de la recette de chaque représentation, « il restait un modeste re-port du précédent spectacle, de quoi “amorcer la pompe”. Ensuite, nous comptons sur la vente des programmes (5 € pièce, NDLR) et notre portion des droits d'entrée pour rentrer dans nos fonds. » À votre tour, Fresnois.es, d'aller soutenir ceux qui vous divertissent ! ■ N.C.

« Pour monter cette pièce, nous avons optimisé le système D et misé sur les talents de tous les volontaires. »

1 Les acteurs ont imaginé les décors de la pièce, avec pour contrainte principale leur facilité de transport, avant de les construire.

2 Sandrine, membre de l'association et comédienne de PilOUFace, s'essaye pour la première fois à la régie sur Un grand cri d'amour, aux côtés d'Emmanuel.

3 Après le choix de la pièce et la sélection des acteurs, les répétitions ont com-mencé à l'été 2017 pour Olivier, Caroline (photo), Jeremy et Martin...

4 ... et en octobre, les premières scènes ont fait l'objet d'une présentation en avant-première, réservée aux adhérents de l'association, partenaires et programma-teurs de la pièce.

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à voir Visionnez la vidéo de présentation de la pièce sur tiny.cc/actepi94_ugca

• Fresnes, MJC Louise-Michel, 2 avenue du Parc-des-Sports : sam. 07/04 à 20 h 30 et dim 08/04 à 15 h. Réservations : MJC, 01 46 68 71 62.

• Paris (75019), ABC Théâtre, 14 rue de Thionville : sam. 26/05, sam. 09/06.

• Vichy (03), Le Backstep, 18 bd des Graves : ven. 22/06, sam. 23/06 et dim. 24/06.

• Paris (75019), ABC Théâtre : sam. 13/10, sam. 20/10, sam. 10/11, sam. 24/11, sam. 08/12, sam. 22/12.

POUR LES VOIR...

Photos : DRPANORAMA # 166 / MARS 2018 _17

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Exposition DES OBJETS POUR LA PETITE ET LA GRANDE HISTOIRE

Un pavé de la cité des Fournières, une assiette du restau-rant Le pied dans le plat, le métronome de la professeure de chant de l'école de la mairie, des douilles d'obus sculp-tés de la Première Guerre mondiale, un pot à lait de l'époque où Fresnes comptait encore des vaches... Ou la patinette et la voiturette d’une habitante qui ont dévalé l'impasse Pichard, disparue en 1993. Que d'Histoire, que d'histoires. C'est au travers de 45 objets désignés exclu-sivement par les Fresnois, et autant de confidences, que l'écomusée a monté sa nouvelle grande exposition Objets privés, histoires partagées, témoignage ô combien vivant de l'histoire fresnoise dont les habitants sont acteurs.

Une démarche participative inédite Soutenue par le ministère de la Culture, la démarche de collection écomuséale a été amorcée il y a un an. Inédite, elle est le fruit d’un partenariat avec l'Écomusée du fier

monde de Montréal qui a, lui, proposé à ses ha-bitants de désigner un inventaire du patrimoine bâti de leur quartier.À Fresnes, les habitants " désignateurs " ont pro-posé des objets qui, à leurs yeux, témoignaient de l’histoire de la ville. Un comité de pilotage composé de professionnels de musées, d’uni-versitaires mais aussi d’habitants, a validé ces objets – les recalés ont aussi une petite place dans l’exposition –, récolté la mémoire orale liée, et fourni un travail d’enrichissement documen-taire et iconographique.

Originalités d’exposition« Chaque objet livre un bout de l’histoire fresnoise, racontée par les habitants eux-mêmes. Sans eux, l’exposition n’existerait

pas ! », confie Anne-Laure Chambaz, directrice de l’écomusée. « Et nous avons la volonté que cette exposition fasse écho, de pérenniser la démarche : Objets privés, histoires partagées est une exposition-amorce, qui va se nourrir au fur et à mesure », ajoute-t-elle encore. Un vœu, donc, que l’histoire locale n’en finisse pas de s’écrire et de se raconter par ses habitants.

Côté mise en scène, la visite promet d’être résolument moderne et attractive. En effet, Anne-Laure Chambaz a fait appel à deux nouveaux scénographes et la déambulation dans l’espace exposition se fera autour de onze « maisons-boîtes », suivant onze thématiques : Écoles et éducation, Social et solidarité, Culture pour tous : la Bibliothèque sonore, Communauté et militantisme, Fresnes ouvert sur le monde, Culture culinaire, Une prison dans la ville, Modernité des années 1950-60, Une rue disparue : l’impasse Pichard, Les traces de l’ancien village et, enfin, Des Fresnois dans la guerre. Chacune mettra en scène les objets contextualisés avec différents supports de témoignages dont celui de l’habitant "désignateur". En résumé, une exposition vivante, riche en trouvailles et merveilles du quotidien de Fresnes à travers la grande et la petite histoire. À ne pas manquer ! ■ H.C.

Initiée il y a un an par l'écomusée, la collecte d'objets témoins de l'histoire locale auprès des Fresnois a porté ses fruits. La grande exposition annuelle, Objets privés, histoires partagées démarre le 20 mars et promet son lot de surprises et d'émotion.

Ci-dessus, de haut en bas et de g. à d. : Pavé en pierre taillée provenant de la Cité de transit les Fournières, détruite en 1988, © Umberto Appa ; Fresnes, cinéma Le Familial pendant la Fête Dieu, 1942 (collection Écomusée du Val de Bièvre) ; Voiturette d’enfant de l’impasse Pichard disparue, 1950, © U. Appa ; Fresnes, panorama de la prison – carte postale, années 1900 (Écomusée). Enfin, à droite, chaise de l’école Maryse-Bastié, 1960, © U. Appa.

« Chaque objet raconte un bout de l'histoire de Fresnes. Sans les habitants, l’exposition n'existerait pas. »

> Objets privés, histoires partagées, du 20/03 au 24/02/2019. Inauguration le mardi 20/03 à 19 h avec la performance de la danseuse Nathalie Fauquette. Ouvert à tous. Gratuit. > Le 22/03 à 15 h, les Amis de l’écomusée proposent la conférence La collection écomuséale : histoire d’un partenariat entre Fresnes et Montréal, du concept à la mise en œuvre. Par René Binette, directeur de l’Écomusée du fier monde de Montréal et Juliette Spire, adjointe à la direction de l’écomusée du Val de Bièvre.

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SORTIR

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Le Tremplin des lycées de la MJC rejoint cette année le dispositif Lycéens en cavale. À la clé, une participation à Rock en Seine.

C'est devenu avec le temps un rendez-vous incontournable pour les jeunes musiciens de Fresnes et des environs. Le Tremplin des lycées, organisé par la MJC Louise-Michel, se paye cette année une nouvelle jeunesse en rejoignant Lycéens en cavale, une initia-tive portée par l'association de développe-

ment des musiques modernes Les Zuluberlus. Outre les séances de coaching scénique et la première partie du concert des Fêtes de l'été, les lauréats du concours jeune se-ront donc présélectionnés pour le tremplin régional Lycéens en cavale, dont les quatre finalistes seront accueillis à Rock en Seine en août prochain. De quoi rehausser encore l'intérêt du concours fresnois, dont le jury sera cette année composé de Géraud Chirol et François Rotsztein, directeurs des deux conservatoires de Fresnes et Villejuif, et de Souvaïbou N'Biaye, animateur 16-25 ans à la Maison de quartier. Alors, si vous êtes inscrit dans un lycée de l'Essonne, des Hauts-de-Seine ou du Val-de-Marne, que vous performiez en solo ou en groupe, tentez votre chance ! ■ N.C.

Tremplin des lycées 2018, sam. 24/03 à 20 h à la MJC. Inscriptions avant le 16 mars. Rens. & inscr. : [email protected] ou 01 46 68 71 62 (Léa Odin).

Le 3e album de Magyd Cherfi, ex-parolier de Zebda, plonge dans le quotidien de la banlieue de son enfance, entre franc- parler et poésie.

La voix est rauque, l'accent incontestable-ment toulousain, les mélodies, au service des mots. Des mots qui racontent, avec la poésie et la verve des grands écrivains « gaulois », la difficulté de grandir aux Izards, cité “chaude” de Toulouse, d'être le fils d'un homme qu'on ne vouvoie jamais, de s'appeler Mohamed, Kader ou Magyd, surtout quand on aime la langue française. Catégorie Reine, le troisième album solo de Magyd Cherfi-chanteur, constitue au fond la bande originale de Ma part de Gaulois, le premier roman publié par Magyd Cherfi-

l'écrivain après deux recueils de nouvelles. Le Kabyle, amoureux des mots sous toutes leurs formes, y évoque sur des rythmes ensoleillés et avec un langage plein de poésie la Rue des Hyènes dans laquelle il a grandi, Les filles d'en face, celles à qui on ne parle pas, qu'on ne regarde même pas, « sous peine de plus ressembler au jour où tu es né », le Tu qui tuait l'honneur de son père et les répliques mémorables de sa mère... Parce que « c'est de tout en bas que les rêves sont les plus grands », Magyd Cherfi a utilisé son amour de la langue française pour quitter la cité. Il en ouvre aujourd'hui les portes pour 1 h 30 de bonheur musical, à consommer sans modération. ■ N.C.

Festival Circuit CourtLE THÉÂTRE À VOS PORTESUn festival de théâtre proche de chez vous : 11 jours, 7 histoires, sur un territoire. Trois villes, quatre scènes voisines, les théâtres de Rungis, Fresnes, Chevilly-Larue et La Maison du Conte s’associent pour partager une programmation commune et singulière. Circuit Court propose une immersion dans la création contem-poraine, à travers des écritures sensibles, touchant à des sujets de société et des thèmes universels.

Du 14 au 24 mars. À la Grange dîmière :

- Samedi 17 mars, à 20 h 30 : confé-rence-spectacle de la troupe La Convivialité. À partir de 10 ans.

- Samedi 24 mars, à 20 h 30 : théâtre-récit Kohlhaas de la Cie Estrarre. À partir de 10 ans.

Plus d'informations : www.grangedimiere.fresnes94.fr

Exposition ILLUSIONS VÉGÉTALES

Dans le cadre d'un projet intitulé Tour du monde des illusions, soutenu par la Drac et associant l'Avara, la bibliothèque Gabriel-Bourdin, l'école d'art(s), les publics en apprentissage de la langue française de l'Avara ont développé des projets culturels avec l’artiste Marie Denis, qui travaille la matière végétale. La première phase de ce projet s'est tenue dans les ateliers de l'école d'art(s) pendant deux mois. Le 20 mars, les artistes en herbe y présenteront leur travail dans le cadre d'une exposition éphémère.

Tour du monde des illusions – phase 1, mardi 20/03 à 17 h, école d'art(s), 7 rue Louise-Bourgeois. Entrée libre.

Chanson MAGIQUE MAGYD

Tremplin des lycées VISER PLUS HAUT

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Magyd Cherfi, Catégorie Reine, sam. 31/03 à 20 h 30 à la Grange dîmière. Rens. & résa : grangedimiere.fresnes94.fr ou 01 49 84 56 91

Le groupe Interférences, lauréat du Tremplin 2016, s'était produit en première partie de Percujam en janvier 2017.

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Et aussi

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consultation citoyenne

du 1er au 31 mars 2018

Fresnois.esvotre avis compte

questionnaire en ligne

fresnes94.fr

Questionnnaire du 1er au 31 mars 2018en ligne sur fresnes94.fr ou par ce formulaire papier à renvoyer en Mairie ou à déposer dans l’urne de l’accueil de la Mairie.

Au vu de la faible fréquentation de la mairie le samedi,

la Ville a décidé d'ouvrir les services uniquement

le dernier samedi du mois et de proposer une ouverture

jusqu'à 19h30 (au lieu de 17h30) un jour par semaine.

Quel est votre préférence pour le jour de cette nocturne (jusqu'à 19h30) ? :

1 Mardi

2 Jeudi

3 Vendredi

4 Les trois propositions me vont

Hôtel de Ville

1 place Pierre et Marie Curie

9 4 2 6 0 Fresnes

consultation citoyenne

20_ PANORAMA # 166/ MARS 2018

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Judo ET DE CINQ ! L’AAS Fresnes Judo compte désormais dans ses rangs cinq nouvelles ceintures noires !

Ils sont cinq du club de l'AAS Fresnes judo à avoir obtenu leur ceinture noire : Arnaud Girard, Thomas Faibis, Clément Teytaud, Chelly Accipe et Flora Faibis.

Cinq cadets, âgés de 15 à 17 ans, qui s’entraînent ensemble depuis plusieurs

années au dojo de la Paix, sous les conseils de leur professeur Mathieu Parizot, ont en effet franchi les diffé-rentes étapes pour valider leur 1er Dan. « Je salue leur sérieux, leur assiduité, leur travail, leur esprit de groupe et leur évolution technique, physique et tactique qui leur a permis de gagner en maturité pour obtenir le 1er Dan, explique Mathieu Parizot. Ils ont tous les 5 un parcours différent, ils se sont toujours relevés de leurs échecs et se sont toujours motivés entre eux : entraide et prospérité mutuelle, c’est ça le judo ! Et d’ajouter : déjà bien engagés dans la vie du club, nul doute qu’ils seront une dynamique encore plus grande pour le club, et un exemple pour nos plus jeunes judokas ». Les cinq nouvelles ceintures noires sont ainsi une grande fierté pour leur professeur qui les forme depuis le début, et pour le club tout entier. Bravo à eux ! ■

www.judoclubfresnes.free.fr Contact : [email protected]

Natation LES JEUNES FRESNOISES À L'HONNEURLes trois nageuses médaillées lors des Jeux sportifs mondiaux de juin ont été invitées à rencontrer Laura Flessel et le Comité olympique français.

En juin dernier, elles avaient représenté la France lors des Jeux sportifs mondiaux de Riga (lire Panorama n° 158) ; Clara Neves, Lola Fressier et Morgane Pellay y avaient contribué à faire de la natation

le sport rapportant le plus de médailles à l'Hexagone sur cet événement, avec une première médaille d'or au 200 mètres dos pour Lola, une seconde au 200 mètres papillon pour Clara et le bronze pour l'équipe au relais 4 x 50 mètres nage libre.

Ces très beaux résultats ont valu aux trois jeunes championnes d'être conviées par leur fédération, la FSGT, à la remise de récompenses organisée par le Comité national olympique et sportif français. Le 17 janvier, elles ont ainsi pu rencontrer la ministre des Sports, Laura Flessel, au stade Charléty. Bravo, Mesdemoiselles, et bonne continuation ! ■ N.C

AthlétismeAUGUSTINA ESPRIT, TOUJOURS EN ORLa Fresnoise Augustina Esprit, qui s'entraîne avec l'ASFI Villejuif, s'est encore fait remarquer lors des cham-pionnats de France Masters d'athlé-tisme en salle, organisés à Nantes les 10 et 11 février. Elle s'y est en effet offert le titre de championne de France sur 1 500 mètres, en 5' 07" 20. Sur 800 mètres, la médaille d'argent lui a en revanche échappé, pour deux centièmes (2' 28" 00).Prochaine étape : les championnats de France en extérieur, qui auront lieu en juin à Angers.

AASF JudoUN GRAND PETIT SLAM !Dimanche 11 février, l’AASF judo organisait son 6e Petit slam de Fresnes. Une journée qui a accueilli 135 enfants, (85 pré-poussins en compétition individuelle, et 50 poussins en compétition par équipe, où les clubs ont été mixés). Le club « remercie tous nos partenaires pour leur soutien et les 40 bénévoles sans qui tout cela ne serait possible ! »

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ASSOCIATIONS

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PANORAMA # 166 / MARS 2018 _21

SPORTS

En bref

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Initiation au pilotageGAME OF DRONESVous avez envie de vous initier au pilotage de drones ? Cette rencontre, animée par l'association Drone indoor, propose d'apprendre les bases du pilotage d'un drone et d’aborder les règles que tout droniste se doit de respecter. Sur réservation par téléphone au 01 78 68 27 10.

Bibliothèque Gabriel-Bourdin Samedi 10 mars de 16 h à 19 h À partir de 8 ans

MarionnettesCOSMOFOLIESCosmofolies est un spectacle de marionnettes en lumière noire. Les créateurs y ont mis leur propre imaginaire à la disposition des enfants qui sont embarqués dans un voyage avec les Cosmotoons où le son et la vision sont au service de l'imagination.

MJC Louise-Michel Mercredi 14 mars à 15 h À partir de 3 ans

Ciné-débatUN SON MALGACHE Ce documentaire, réalisé par Cesar Paes, suit les musiciens du groupe Madagascar All Stars, les six plus grands noms de la musique malgache. Plongée intimiste au cœur de la création d'"un son" pour Madagascar. Ils se mobilisent pour défendre les ressources naturelles de leur île natale. Projection suivie d'un débat.

MJC Louise-Michel Vendredi 23 mars à 20 h

Goûter-concertBENOÎT DORÉMUS AU FOYERÀ l'affiche des concerts à domicile de la Grange dîmière, Benoît Dorémus, chanteur-guitariste amoureux de la chanson française, viendra donner un concert en toute intimité au foyer Émile-Roux. Inscriptions jusqu'au 23 mars au foyer (01 49 84 57 60) !

Foyer Émile-Roux Jeudi 5 avril à partir de 14 h 30 2 ¤

Pour découvrir tout l’agenda du mois de mars, rendez-vous sur le site fresnes94.fr

DÉMOCRATIE LOCALE / CITOYENNETÉ12 marsConseil municipalMairie, 20 h.

17 marsMédailles du travailSalle des mariages, 11 h.

19 marsCommémoration du 19-Mars-196256e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. 11 h 30 - dépôts de gerbes au monument aux Morts12 h 15 - dépôts de gerbes à la stèle du square du 19-mars-1962.

ÉVÉNEMENT8 marsJournée pour les droits des femmes(Programme p. 9)

MUSIQUE5 mars-14 avrilPrintemps des conservatoiresAnimations dans les conservatoires de l'ancien réseau Val-de-Bièvre, de l'agglomération des Portes de l'Essonne et de Villeneuve Saint-Georges.

9 marsCabaret QuébecSamuele et Mehdi CayenneEn partenariat avec le Festi-val international de la chan-son de Granby. (Lire p.5).Grange dîmière, 20 h 30.

11 marsZaza FournierLe déluge / création. Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, en partenariat avec le Collectif Fresnois pour les droits des femmes. Concert suivi d'un goûter. Garderie gratuite pour les enfants à par-tir de 3 ans (sur réservation). Grange dîmière, 15 h.

Musique classique Église Saint-Éloi, 17 h.

17 marsConcert RockPogo Car Crash Control.MJC Louise-Michel, 20 h.

18 marsMusique ancienneParcours Musique ancienne avec les étudiants du Pôle supérieur d’enseignement artistique de Paris Boulogne-Billancourt.Église St Éloi, 17 h

31 marsMagyd CherfiTête d'affiche de la saison culturelle : le parolier et chanteur du groupe Zebda en solo. (Lire p. 19).Grange dîmière, 20 h 30.

THÉÂTRE14-24 marsFestival Circuit court Sept spectacles à la Grange dîmière et aux théâtres de Chevilly-Larue et de Rungis.(Lire p.19).

EXPOSITIONS20 mars - 24 février 2019Exposition annuelle de l'ÉcomuséeObjets privés, histoires partagées. (Lire p. 18). Vernissage le 20/03, 19 h avec performance de danse Écomusée.Le 22/03, 15 h : conférence, proposée par les Amis de l'Écomusée, avec René Bi-nette, directeur de l’Écomu-sée du fier monde (Montréal) et Juliette Spire, adjointe à la direction de l’écomusée du Val-de-Bièvre.

HUMOUR 10 mars Zachary OculiStand-up "C'est la vie" MJC Louise-Michel, 20 h. (Lire p. 4).

CONTES13 marsLes mardis du conteContes bretons. MJC Louise-Michel, 20 h 30.

ARTS7 mars - 11 avrilModules courts à l'École d'art(s)La technique de l'aquarelle (pour débutants). Six séances. Tout public, quel que soit le niveau initial. Il est possible de choisir un seul module ou de les suivre en intégralité. Rens. et insc. : 01 78 68 28 31/36 ou [email protected]École d'art(s), le mercredi de 18 h 30 à 20 h 30

13-15 marsInstallation artistique6 préludes pour écouter voir du bout des doigts.Installation présentée dans la cadre de la collaboration menée sur le territoire avec Puce Muse – Centre de Créa-tion de musique visuelle, le conservatoire de Fresnes, l’école d’art(s) ainsi que les trois collèges fresnois.Le 15 mars, 18 h : concert participatif. École d'art(s).

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RENDEZ-VOUS

Sélection

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ARTS20 marsPrésentation ateliers pour public migrantPartenariat AVARA, Biblio-thèque de Fresnes, École d’art(s), DRAC. (Lire p.19) École d'art(s), 17 h.

22 marsConférence N°6 du cycle Notre avenir est dans l'air. Portrait de l’artiste en Robin des bois. Alternatives artistiques viables pour économies non durables.École d'art(s), 19 h.

ENFANCEJEUNESSE8 marsAteliers tests auditifsAtelier proposé par le CMS. (Lire aussi p.12-15) Pour les 16/25 ans. Entrée libre. Rens. au 01 46 68 27 61 Maison de quartier Aimé-Césaire, de 17 h à 19 h.

16 marsCafé des parents Quel repas pour mes enfants pour favoriser leur santé et croissance ? Par Anne-Sophie Leclerc, assistante sociale au Conseil départemental, et Farida Berkane, conseillère en Économie sociale et familiale au CSC Avara. Un accueil pour les enfants est prévu (sur inscription).Avara, de 18 h à 20 h.

17 marsHistoires 3-6 ansBibliothèque Gabriel-Bourdin, 10 h 30.

23 marsAteliers de cuisine parents-enfantsApprendre à cuisiner avec ses enfants des plats équilibrés et bons pour toute la famille.Avara, de 18 h à 20 h.

Soirées Ados(Lire p.9). Stade Gaston-Rous-sel, de 19 h à 22 h 30.

28 marsHistoires 0-3 ansBibliothèque Gabriel-Bourdin, 10 h 30.

31 marsHistoires 0-3 ansBibliothèque Gabriel-Bourdin, 10 h 30 et 11 h.

SENIORS8 marsMusée RodinClub de l'Amitié. Visite de l'Hôtel Biron. Bus av. de la Rép.,13 h 30.

13 marsScrabble en duplicateClub de l'Amitié. Bibliothèque Gabriel-Bourdin, de 13 h 50 à 18 h.

16 marsRepas à thèmeFoyer Émile-Roux, 12 h.

18 marsRepas dansantClub Soleil d'Automne.Menu de la mer. Animation musicale par le groupe Olmedo. Foyer Émile-Roux, 12 h 30.

20 marsAtelier de cuisineSur insc. avant le 15 mars. Foyer Émile-Roux, 14 h 30.

22 marsJardin du LuxembourgClub de l'Amitié. Visite guidée du jardin autour du Palais du Sénat.Bus av. de la Rép.,13 h 30.

29 marsArnaud Askoy reprend Jacques BrelClub de l'Amitié. Arnaud Askoy, spécialiste

et admirateur de Jacques Brel, à la ressemblance physique troublante. Théâtre de Massy. Bus av. de la Rép.,13 h 30.

DIVERS5 & 19 marsAccompagnement juridique et administratifAvec l’association Nouvelles Voies. RDV à prendre à l’Avara au 01 43 50 77 76. RDV le lundi 15 h-18 h.

Les vendredisPermanences de médiation familialeSur RDV le vendredi matin.RDV et rens. avec Dinamic : 01 46 01 99 19. Avara.

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CCASCENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE7 square du 19 Mars 196294 260 Fresnesdu lundi au vendredi8h30 à 12h - 13h30 à 17h30Fermé le mardi matinLe samedi matin sur rendez-vous : 01 72 04 55 70

Pou r e n s a vo i r p l u s : f r e s ne s94 . f r

Pour les Histoires : réserva-tion à l’accueil de la biblio-thèque ou par téléphone au 01 78 68 27 10, la semaine qui précède la séance.

PANORAMA # 166 / MARS 2018 _23

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ÉLUS SOCIALISTES ET APPARENTÉS

Tranquillité et sécurité au quotidien

Nous saluons les moyens affec-tés dans la lutte contre le terro-risme et félicitons les forces de sécurité qui s’y attellent. Toute-fois, la tranquillité et la sécurité au quotidien de nos concitoyens ne peuvent être négligées. Malgré la création de 9 000 postes de policiers et gen-darmes sous le quinquennat de Hollande et les annonces actuelles, les chiffres officiels n’attestent pas d’une baisse si-gnificative de la délinquance ni des incivilités. L’effort de recru-tement doit donc être poursuivi.

L'annonce de la création d'une Police de Sécurité du Quotidien (PSQ), fille de la Police de Proxi-mité créée par Jospin en 1998, aurait pu nous rassurer. Mais nous apprenons en même temps que cette PSQ ne concerne que 30 quartiers sur toute la France et qu’un plan de fermeture/ regroupement des commissa-riats serait en préparation dans le 94. Annonces qui ne vont pas dans le sens de l’amélioration de la sécurité de proximité, chère à notre municipalité.

Malgré un contexte financier contraint, nous avons décidé d’investir dans la sécurité de proximité et la tranquillité au quotidien des Fresnois. Le recrutement des policiers muni-cipaux est en cours en vue d’ac-croître leur présence sur le terrain et lutter contre les incivi-lités. Nous tiendrons ce cap mal-gré la baisse continue des dotations financières de l’État. ■

Sans le commerce de proximité, la ville n’existe pas. Au-delà de l’achat, c’est un endroit où on se retrouve, toutes origines et géné-rations confondues. Il peut être aussi un lieu de bien-être et pour prendre un bon repas entre amis. Il peut devenir le lieu où l’on consomme mieux. Il peut per-mettre le recyclage et les circuits courts. Les commerçants sont alors des animateurs de la ville, du centre-ville. Ils participent de la qualité de vie. Le commerce de Fresnes fait aujourd’hui face à de nombreux enjeux : la faible présence des entreprises dans le tissu rési-dentiel, la spécialisation des zones commerciales, le déve-loppement du commerce élec-tronique. Mais le plus important est le coût des baux commer-ciaux. Leur augmentation a eu pour conséquence le remplace-ment des commerces de bouche et des artisans par les banques et les agences immobi-lières. Le nouveau PLU permet-tra d’éviter cette uniformisation des cases commerciales.

La revitalisation de notre cœur de ville n’est pas qu’une exigence économique, c’est aussi un be-soin social. En ce sens, le groupe des élus communistes et ci-toyens, avec la maire, a émis un avis défavorable à la vente par Va-lophis de ses cases commerciales à un investisseur privé. Nous nous positionnons pour leur rachat par la commune et la participation à l’appel à projet " Centres villes vi-vants " de la MGP. ■

BRUNO KHÉ[email protected]

ÉLUS EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS

Rénovation de nos grands ensembles

Le quartier des Groux est confronté à un projet de démoli-tion-reconstruction voulu par le bailleur Valophis.L’association Renaissance des Groux, créée pour devenir l’inter-locuteur et le support de la né-cessaire concertation s’interroge sur l’avenir de la Cité.La promesse d’une opération ti-roir avec relogement sur place est remise en cause par l’impos-sibilité d’intégrer dans le pro-gramme la construction sur la parcelle du marché Nord. Une ré-duction des espaces communs est prévisible avec l’augmenta-tion du nombre de logements.

Les habitants ne reçoivent pas de réponses malgré les interpel-lations qu’ils adressent à leur bailleur. La cité se vide sans qu’une charte garantissant le re-logement, sur place s’il est dési-ré, au même prix du m2, soit agrée par les parties.L’association a lancé une péti-tion pour se faire entendre et avoir communication du projet de reconstruction en volume et en planning car les habitants veulent être acteurs de l’évolu-tion de leur quartier.

Nous, EELV, soutenons les habi-tants des Groux et plus générale-ment tous ceux qui désirent continuer à vivre dans leurs quartiers, à maintenir les liens sociaux créés depuis tant d’an-nées vécues ensemble et parti-ciper au renouvellement de leurs cités afin de conserver la qualité de vie qu’ils ont connu jusqu’ici. ■

Nous avons déjà évoqué dans le Panorama de décembre le conflit des habitants des Groux avec leur bailleur social Valophis. Suite à la promesse non tenue d’opération tiroir qui était prévue, le bailleur ne communique plus rien et refuse de présenter son projet.

Il préfère vider la cité de ses habi-tants qui ne sont plus aujourd’hui que 120 sur 200. Cette situation pose un problème humain, moral et politique. Des gens qui sont là depuis 30 ans se retrouvent dans une incertitude totale par rapport à leur avenir. Tout est bon pour intimider les locataires. Certains d'entre eux, ayant payé leur loyer le 3 du mois, avec un avis envoyé le 2 pour une date limite au 5, ont reçu une relance comminatoire datée du 6... ! Depuis plusieurs mois, il y a une baisse significative de l'entretien de la résidence, et les pressions pour déménager sont nombreuses malgré les dif-ficultés, les désillusions et la souf-france qui peut s’ensuivre. Il nous faut soutenir les locataires et leur association qui demandent une reconnaissance du droit au re-tour, une vraie concertation sur le projet, plutôt que la loi du silence.

Ceux-ci ont lancé une pétition pour réclamer tout cela, qui a déjà recueilli 90 signatures sur 120 en-core présents sur la cité, et une pétition de soutien élargie sur in-ternet qui en est déjà à 441 si-gnatures. Aidons-les et montrons que notre ville est vraiment soli-daire. Rendez-vous sur : http://chn.ge/2FzLzvK ■

CLAIRE [email protected]

ÉLU.E.S COMMUNISTES ET CITOYEN.NE.S

Vive le commerce de proximité

RÉGIS [email protected]

ÉLU FRESNES À VENIR

Vous avez dit Social, monsieur le bailleur ?

KADDOUR [email protected]

24_ PANORAMA # 166 / MARS 2018

EXPRESSIONS CITOYENNES

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Lors du conseil municipal du 8 février, un vœu à été présenté par la majorité. Il est demandé à l’assemblée toute entière (les 35 élus) de se prononcer :1. sur l’urgence du vœu,2. sur le vœu lui-même. Il s’agit de la décision du Gouvernement vis-à-vis de la suppression des 3 départements 92, 94 et 93. Et donc la redistribution des res-ponsabilités vers les territoires. Or, très peu de personnes étaient au courant du sujet sur lequel nous devions nous prononcer. Com-ment peut-on voter une urgence sans savoir de quoi on parle ?? Retient-on les informations sciemment ? Dans quel but ? A-t-on peur de se voir voler la vedette parce que d’autres auraient des opinions intéressantes ? Cherche-t-on l’effet de surprise pour se conserver l’honneur du label ?Les voies de communication sont aujourd’hui très accessibles et par un simple mail ou papier, avertir l’ensemble des élus aurait été plus élégant, chacun aurait pu réfléchir en toute conscience avant de donner son avis.

Au bout du compte, la colère de n’être pas informé a supplanté le sujet, pourtant et sans doute l’unanimité nous aurait rassem-blé car nous sommes tous et pour mille raisons, attachés à notre département.Alors quel est l’essentiel : avancer avec nos différences et apporter sa pierre à l’édifice ou garder les rênes pour soi avec la couronne de lauriers bien vissée sur la tête ? ■

L’intelligence humaine est au-dessus des clivages gauche-droite en France. Le bon sens qui n’est pas partagé par la ma-jorité des politiciens, a la peau dure. C’est ainsi que nous re-trouvons dans notre conseil municipal des personnes plus attachées à l’idéologie de leur parti, à leur " penséum dictée ", qu’à la vie des Fresnois, bien que ringardisées par l’histoire. Ces individus continuent à miner l’action de notre maire.

Nous soutenons sans aucune retenue, le programme de sé-curité et de prévention de la ville de Fresnes.

Il faut aller plus loin en program-mant moins de logements so-ciaux, car Fresnes ne doit pas devenir une ville dortoir comme le dit Marie Chavanon.

L’expérience montre que la mi-sère concentrée crée des gangs et inéluctablement des tensions sociales qui entraînent la petite délinquance, qui a posteriori glissent vers le grand bandi-tisme.

Oui ! Aux caméras, oui ! À l’aug-mentation de policiers munici-paux, NON à la concentration de la misère qui est le terreau de la délinquance… ■

Le groupe LREM tient à vous fé-liciter pour votre implication dans le combat pour l’égalité femmes-hommes. Mais comme tous les maires, vous devez être soucieuse d’un strict respect de nos lois. Suite à votre élection du 8 juillet dernier, il y a juste sept mois, vous avez fait voter une délibé-ration contenant les adjoints de votre bureau municipal. Sur la délibération officielle, il y avait une liste de onze adjoints avec leur nom. La place du dixième était vide, ce qui est illégal, puis suivait le nom du onzième, M. El Amrani. Or sur le Panorama de septembre 2017, on décou-vrait M. El Amarani en dixième position. En conséquence, vous ne rem-plissez plus les obligations de la loi sur la parité de l’exécutif. De-puis, vous persistez à ne pas re-prendre les dispositions de la délibération votée le 8 juillet en présentant un bureau municipal qui ne correspond pas à la déli-bération ni au respect de la loi sur la parité.

Pendant sept mois, nous n’avons rien dit considérant que le 8 juillet visiblement vous ne saviez pas comment composer votre exécutif. Tout cela était fort improvisé et pas de la plus belle manière. Mais aujourd’hui, nous vous posons une question simple : quand allez vous vous mettre en conformité avec la loi sur la parité ? ■

ÉLUS FRESNES NOTRE VILLE VOTRE FUTUR

Et si on se parlait...

FRANÇOISE LABBÉ[email protected]

ÉLUS LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE

Parité : LREM interpelle la maire

ÉVELYNE [email protected]

ÉLUS ENSEMBLE VIVRE FRESNES AUTREMENT

La gauche peut être sécuritaire !

GEORGES KIBONG [email protected]

Les textes publiés dans les tribunes libres n'engagent

que la responsabilité de leurs auteurs.

PANORAMA # 166 / MARS 2018_25

Tribunes politiques

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Les BrohanÀ l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, retour sur l’histoire insolite de trois femmes fresnoises, actrices de la Comédie-Française au XIXe siècle : les trois Brohan.

Suzanne, la mère (1807-1887)Suzanne Brohan, vingt-six ans, acquiert une maison à Fresnes-lès-Rungis en 1833, au 28 bis de l’actuelle rue Maurice-Té-nine. Elle est alors une comédienne reconnue qui joue sur les scènes provin-ciales et parisiennes. Quelques mois après son installation à Fresnes, dont elle appréciait l’aspect campagnard et repo-sant, elle entre à la Comédie-Française et débute le 15 février 1834 dans le rôle de Madelon dans Les Précieuses Ridicules de Molière. Mais une santé fragile l’oblige à quitter les feux de la rampe en 1842. Après vingt-et-un ans de carrière, Su-zanne se retire à Fresnes et se concentre sur l’éducation de ses filles. Elle vend cette maison en 1868 pour s’installer à

Fontenay-aux-Roses. Mais ressentant un certain mal du pays, elle demande aux nouveaux propriétaires de pouvoir reve-nir en tant que locataire. Cela lui est accordé.

Augustine, l’aînée (1824 - 1893)Suzanne s’éteint en 1887, mais l’histoire théâtrale et fresnoise de la famille Brohan continue. Augustine, l’aînée, suit très jeune les pas de sa mère. Elle entre à l’âge de dix ans au Conservatoire de Paris, ob-tient son premier prix à seize ans puis intègre la Comédie-Française en 1841. Le public l’apprécie beaucoup et Augus-tine rencontre de nombreux succès, devient sociétaire, joue devant Napoléon III, est encensée par Victor Hugo et Alfred de Musset lui écrit Louison. Mais Augus-tine hérite de la santé fragile de sa mère et s’éloigne des planches en janvier 1868. Elle meurt presque aveugle, le 15 février 1893.

Madeleine, la cadette (1833-1900)Sa sœur cadette, Madeleine, poursuit éga-lement la tradition familiale. Initiée dès son plus jeune âge au théâtre par Su-zanne, elle entre au Conservatoire à 15 ans. Après un premier prix de Comé-die, elle entre aussi à la Comédie-Française en 1850. Madeleine rencontre, tout comme sa mère et sa sœur, de nombreux succès auprès de son public et des cri-tiques. Après un divorce fracassant,

Madeleine s’éxile à Saint-Pétersbourg. De retour, un an plus tard, en juin 1857, elle peine à retrouver l’affection du public et des problèmes de santé commencent à la fatiguer. Le succès revient mais la guerre franco-prussienne de 1870 éclate. Durant les combats, Madeleine, infir-mière, soigne les blessés dans les mêmes pièces où elles jouait les plus grands dra-maturges. Elle prend sa retraite le 1er mai 1885 après trente-trois ans de carrière ; elle décède le 14 février 1900.La destinée théâtrale de la famille perdu-rera avec Jeanne Samary, nièce et petite-fille des Brohan, qui fut également très connue en son temps.Les trois Brohan, qui apprécièrent tout particulièrement leur maison fresnoise, sont toutes trois inhumées au cimetière communal (îlot n°2). ■ ÉTIENNE BOIN

1833Suzanne Brohan acquiert une propriété à Fresnes.

1840Augustine (ci-contre à gauche) entre au conservatoire.

17 août 1898Ce jour-là, Madeleine (ci-contre à droite) aurait signé une pétition contre la prison de Fresnes.

Le caveau familial des Brohan au cimetière communal en novembre 2017.

Alfred de MussetLe célèbre poète et drama-turge français serait venu dans la résidence des Brohan pour y écrire à l’ombre d’un arbre. C’est pourquoi les architectes (cabinet Badia-Berger) de la bibliothèque municipale ont souhaité orienter la verrière de l’édifice vers ce lieu d’inspiration.

Le saviez- vous?

© Gallica / BNF

PANORAMA # 166 / MARS 2018 _27

Histoire(s)

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28_ PANORAMA # 166 / MARS 2018

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ÉTAT CIVILJANVIER 2018NaissancesRudyane Charlery Lepel.Olivïa Vigneron. Margaux Cousin l'Amour. Ilyan Laribi.Reem Tendron. Goundo Soumbounou.Lana El Haddad. Noah Monchaussé.Émile Mirilovic. Théa Pinheiro.Liam Vacquié. Ismaël Hassani Matic.Melwan Kalane. Valentin Garcia Auclair. Camille Emondt.Paul Breton. Raphaël Mounier.Jaïlyne Mbaye-Doungou.Hildeverd Camara.Emma El Ghamrawy. Noah Lefèvre.Abdourahmane Diakhité.Amanda Ducout. Rayan Bouaziz.Kira Gueye. Sam Mourou.Wassil Mokeddem. Mayass Chitti.

MariagesBéatrice Albesa et Alexandre Fontana.Senem Ornek et Salim Boubrit.

DécèsMaire Gau veuve Mahé, 91 ans, Clamart (Haut-de-Seine)Josef Valenta , 28 ans, Fresnes (Val-de-Marne)Pierre Boullé, 86 ans, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)Claude Paré, 78 ans, Fresnes (Val-de-Marne)Marie-Antoinette Munot veuve Bacquet, 93 ans, Antony (Hauts-de-Seine)Abel Sabatier, 89 ans, Antony (Hauts-de-Seine)Colette Géhin veuve Allafort, 81 ans, Ballainvilliers (Essonne)Marie Lassalle, veuve Delaize, 94 ans, Ballainvilliers (Essonne)Mohamed Nemmar, 79 ans, Villejuif (Val-de-Marne)M'Hammed Amrani , 62 ans, Fresnes (Val-de-Marne)Georges Rouet, 94 ans, Chevilly-Larue (Val-de-Marne)Marcelle Martinez, veuve Le Bruchec, 90 ans, Thiais (Val-de-Marne)Maria, Gabrielle Brouet, veuve Borget, 89 ans, Fresnes (Val-de-Marne)André Laroche, 78 ans, Antony (Hauts-de-Seine)Jean-Claude Momiez, 65 ans, Fresnes (Val-de-Marne)Hugues Darocourt, 58 ans, Paris 13e

AGNELAGEBOURGEONCERISIERDÉGELÉQUINOXEFLEURFLORAISONFROIDGRAINESHIRONDELLEMIGRATIONNATUREPLANTATIONSPRIMEVÈREPRINTEMPSREFLEURIRRENOUVEAURÉVEILVERNAL

Retrouvez le message caché dans cette grille ! (18 lettres)

LA PLANTE MYSTÈRENouveau jeu dès ce mois : la plante mystère ! Proposée par le service des Espaces verts qui a à cœur de faire découvrir le patrimoine végétal fresnois aux habitants, votre mission, si vous l'acceptez, est de deviner le nom de l'espèce qui est en photo. Retrouvez la solution détaillée le mois prochain. À vous de jouer !

MOTS MÊLÉS : Printemps

SOLUTIONS DU MOIS DERNIER

Faites-nous parvenir vos réponses par courrier ou courriel ([email protected]) avant le 19 mars. Le nom du gagnant, désigné par tirage au sort, sera indiqué dans le prochain numéro du Panorama.

Il s’agit d’une pelle à vide-ordures ménagères de marque Vidalux.Symbole de la modernité dans les années 50, au même titre que le chauffage central, les sanitaires ou les grandes ouvertures (fenêtres et portes), le vide-ordures est même considéré alors comme un équi-pement de luxe que seules possèdent les habitations d’un certain standing. Pour des questions d’hygiène, une loi permettra sa condamnation dès 1965 puis sa suppression à partir de 2004.Bravo à Sandrine Soret !

P E R E V E I L P B R M

E L L L Q D D R I F I I

G R A L A U I E L E R G

R N E N E N I O G T U R

A E R V T D R N R E E A

I O N E E A N E O F L T

N T M O I M T O V X F I

E P L S U S I I R E E O

S P O R I V I R O I R N

N N A T U R E R P N H T

E G A L E N G A E E S M

B O U R G E O N U C P S

J P O Y E T N U A S E L

D E A S E O N M A R C I

F R I S P R O A O N N B

A T A I S U O M M C A E

N R R L R I A T O A S R

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S X A I U I A X N L U N

M E Q N N R E G T E O E

E U E G A N I D A B J I

E D R A L L I R G E N C

N O D I P U C H E R I R

Message caché : Joyeuse Saint-Valentin !

PANORAMA # 166/ MARS 2018 _29

Vie quotidienne

Jouez !

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Retrouvez l'ensemble des informations pratiques sur le site fresnes94.fr

Mémo santé

Pharmacies de gardeMARS 2018

Dimanche 4 marsPrincipale, 155 rue de Bicêtre, L'Haÿ-les-Rosesdes Baconnets, 37 rue des Garennes, Antony

Dimanche 11 marsPeupleraie, 38 boulevard Pasteur, FresnesKennedy,72 avenue du Président-Kennedy, Antony

Dimanche 18 marsde Paris, 151 avenue de la Division-Leclerc, Antonydes Roses, 129 rue de Bicêtre,L'Haÿ-les-Roses

Dimanche 25 marsTrong,136 rue Pascal, Antony du Rugby, 55 rue Paul-Hochard, L'Haÿ-les-Roses

Dimanche 1er avrilAkwa,15 rue du Docteur Calmette,L'Haÿ-les-RosesAttal, 2 rue Adolphe-Pajeaud, Antony

Numéros utilesSamu : 15 – Police : 17 – Pompiers : 18 Bureau de police de Fresnes : 01 53 71 59 68Commissariat de L’Haÿ-les-Roses : 01 49 08 26 00

Médecins de gardeT. 01 46 63 72 17En semaine : de 20h à 8h. Le week-end : du samedi 16h au lundi matin, 8h. Jours fériés : 24h/24

SAMI (service médical d’acccueil initial) T. 01 41 78 33 33En semaine : 20h à minuit. Sam. : de 16h à minuit. Dim. et j.f. : de 8h à minuit.96 av. du Gal-De-Gaulle, 94550 Chevilly-Larue

MAIRIE DE FRESNES1, place Pierre-et-Marie-Curie T. 01 49 84 56 56 www.fresnes94.fr

Madame la MaireMarie ChavanonReçoit sur rendez-vous, à prendre auprès de son secrétariat : 01 49 84 56 19 ou sur [email protected]

ADJOINT(E)S AU MAIRE

Jean-Jacques Um, 1er adjoint Politique de la ville et rénovation urbaine, travaux bâtiments, communication Sur RdV : 01 49 84 56 19 ou sur [email protected]

Cécilia Vala, 2e adjointe Logement-habitat, commerce, jumelage Permanence sur RdV le vendredi de 17 h à 19 h et le samedi de 10 h à 12 h. 01 72 04 55 76 / [email protected]

Alain Perrigault, 3e adjoint Affaires sociales, seniors, services à la personne, emploi Permanence sur RdV le vendredi de 16 h à 19 h. 01 49 84 56 19 ou [email protected]

Sabine Brunet-Diné, 4e adjointe Urbanisme, environnement, espaces naturels, jardins partagés. Sur RdV. 01 49 84 56 12 (laisser un message) ou sur [email protected]

Josselin Aubry, 5e adjoint Devoir de mémoire, déplacements Transports, réseaux-géothermie, cadre de vie-propreté, lutte contre les discriminations Sur Rdv : [email protected]

Annette Perthuis, 6e adjointe Culture, animation de la ville, vie associative, patrimoine Sur RdV. au 01 49 84 56 19 ou sur [email protected]

Michel Souillac, 7e adjoint Enseignement, enfance, économie sociale et solidaire Sur RdV au 01 49 84 56 70. [email protected]

Brigitte Gautier-Tironneau, 8e adjointe Santé, handicap, petite enfance, tourisme Sur RdV du mardi au samedi matin, 01 49 84 56 17 ou sur [email protected]

Bruno Khelifi, 9e adjoint Modernisation du service public, nouvelles technologies, prévention de la délinquance, sécurité et tranquilité publique Sur RdV au 01 49 84 56 19 ou sur [email protected]

Marouan El Amrani, 10e adjointSports, conseils de quartiers [email protected]

CONSEILLERS MUNICIPAUX DÉLÉGUÉS

Philippe Lecomte, Budget-finances, suivi des AD'AP [email protected]

Claire Lefebvre, Jardins partagés, action caritative [email protected]

Kaddour Metir, Jeunesse Sur RdV : 06 40 83 82 65 ou sur [email protected]

Régis Oberhauser, Déplacements- transports, réseaux-géothermie, cadre de vie-propreté [email protected]

Betty Adda, Jumelage, lutte contre les discriminations [email protected]

Denis Helbling, Intercommunalité, grands projets métropolitains [email protected]

VOS REPRÉSENTANTS

Conseillers départementaux :

Frédérique Pradier01 43 99 70 73 / 06 31 41 65 12

Fernand Berson06 41 34 15 72

Député : Jean-Jacques [email protected]

Vice-président de l'EPT 12, pol. ville et rénov. urb. : Richard [email protected]

PANORAMA # 166/ MARS 2018_31

Vie quotidienne

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