Opération d'aménagement de l'éco-quartier Flaubert

Maître d’Ouvrage Maître d’Ouvrage délégué

CREA Norwich House

14 bis avenue Pasteur 76006 ROUEN Cedex 1

SPLA CREA Aménagement Montmorency II

65 avenue de Bretagne BP 1137 76175 ROUEN Cedex 1

Document établi par :

INGETEC Agence de Rouen 53, quai du Havre

B.P. 1052 76172 ROUEN cedex

Référence, auteur et archivage du document

Référence Opération 8404/1

Auteur(s) Gaëtan LEVISTRE - Chef de Projets

Archivage 8404-1 - MEMO - Création de ZAC - Eco-quartier Flaubert - C

Contrôle interne et suivi des modifications

Contrôle Date : Par : Visa :

Auto-contrôlé 11/03/14 Gaëtan LEVISTRE - Chef de Projets

Vérifié et présenté 11/03/14 Gaëtan LEVISTRE – Chef de projets

Approuvé 11/03/14 Benoit MIREY - Responsable Pôle Réglementaire

Version Date Nature des modifications

A 04/03/14 Relecture SPLA et La CREA

B 10/03/14 Relecture SPLA et La CREA

C 11/03/14

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Opération d'aménagement de l'éco-quartier Flaubert

Etude d'impact sur l'Environnement au stade de création de ZAC

8404-1 - MEMO - Création de ZAC - Eco-quartier Flaubert - C (2) du 11/03/14 3

Sommaire

SOMMAIRE ................................................................................................................................................... 3

TABLE DES ILLUSTRATIONS ................................................................................................................................ 5

1 PREAMBULE ........................................................................................................................................... 7

2 OBJET DU MEMOIRE D’ACCOMPAGNEMENT ................................................................................................... 9

3 MAITRISE D’OUVRAGE ET PERIMETRES DE PROJET ............................................................................................ 11

3.1 LA MAITRISE D’OUVRAGE ............................................................................................................................ 11

3.2 STRATEGIE GENERALE - UN ECO-QUARTIER DE 90 HA ....................................................................................... 12

3.2.1 .... Prise en compte du contexte actuel du site de 90 ha 12

3.2.2 .... Prise en compte des objectifs du projet d’éco-quartier Flaubert 12

3.2.3 .... Définition d’une stratégie opérationnelle pour atteindre les 2 objectifs d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert 13

3.3 DEMARCHES DE CONCEPTION ET D’AMENAGEMENT DE LA ZAC ECO-QUARTIER FLAUBERT SUR 68 HA ...................... 15

3.3.1 .... Préambule 15

3.3.2 .... Démarche de conception 15

4 ECO-COMMUNAUTE ET ECO-QUARTIER FLAUBERT ........................................................................................... 19

4.1 CONCEPT D’ECO-QUARTIER ET LABELLISATION ................................................................................................ 19

4.1.1 .... Concept d’éco-quartier 19

4.1.2 .... Le label éco-quartier 20

4.1.3 .... D’autres pratiques existent en dehors du label 22

4.2 L’ECO-QUARTIER FLAUBERT : UN LEVIER VERS UN TERRITOIRE DURABLE EN COHERENCE AVEC LA CHARTE

NATIONALE DES ECO-QUARTIERS .................................................................................................................. 22

4.2.1 .... Un projet à la hauteur des enjeux du développement durable 22

4.2.2 .... Un projet au cœur des politiques sectorielles de l’agglomération 34

4.3 POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DURABLE, PRINCIPES D’AMENAGEMENT DU PROJET ET CHARTE DES ECO-QUARTIERS ............................................................................................................................................... 42

4.3.1 .... Politique de développement durable du projet en référence à la charte 42

4.3.2 .... Principes d’aménagement durable du projet en référence à la charte 44

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4 8404-1 - MEMO - Création de ZAC - Eco-quartier Flaubert - C (2) du 11/03/14

5 ELEMENTS DE REPONSE AUX RECOMMANDATIONS DU CGEDD ........................................................................... 51

5.1 QUALITE DE L’AIR ....................................................................................................................................... 52

5.2 POLLUTION DES SOLS .................................................................................................................................. 55

5.3 MILIEUX AQUATIQUES ET INONDATIONS ........................................................................................................ 56

5.4 DEPLACEMENTS ......................................................................................................................................... 57

5.5 RISQUES TECHNOLOGIQUES ......................................................................................................................... 59

5.6 GESTION DES DECHETS ................................................................................................................................ 63

5.7 NUISANCES SONORES ................................................................................................................................. 66

5.8 AIRE D’ETUDE ........................................................................................................................................... 67

5.9 IMPACTS ET MESURES ................................................................................................................................. 70

5.10 ACTUALISATION DU RESUME NON TECHNIQUE ................................................................................................ 71

6 ANNEXE 1 ............................................................................................................................................. 82

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Table des illustrations

Liste des schémas

Schéma 1 : Les différents périmètres d’intervention de l’éco-quartier Flaubert 14

Schéma 2 : Synoptique des étapes de conception et des procédures associées à la mise en œuvre du projet d’aménagement de la ZAC éco-quartier Flaubert (68 ha) 17

Schéma 3 : Liens entre la politique de développement durable du projet et les engagements de la charte des éco-quartiers 45

Schéma 4 : Plan de synthèse du programme d’action du projet de PDU de la CREA au cœur de l’agglomération (juin 2013) 58

Schéma 5 : Répartition des modes de déplacement à l’intérieur de l’éco-quartier Flaubert (ATTICA) 59

Schéma 6 : Actualisation de la carte des aléas (page 196 de l’étude d’impact) 61

Schéma 7 : Actualisation du zonage réglementaire (page 197 de l’étude d’impact) 62

Schéma 8 : Carte du périmètre d’exposition aux risques 62

Schéma 9 : Zonage brut 63

Schéma 10 : Photographie de l’usine VESTA 64

Schéma 11 : Situation de l’usine VESTA 64

Schéma 12 : Adaptation des périmètres retenus pour la réalisation de l’état initial en fonction des thématiques abordées 68

Schéma 13 : Synthèse et classification des impacts du projet et des mesures retenues par la CREA détaillés au Chapitre 6 de l’étude d’impact (EI) 72

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1

Préambule

Conformément aux dispositions législatives du Code de l’environnement, le projet de création de ZAC relatif à l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert est soumis à la mise en œuvre d’une procédure de « mise à disposition du public ».

Selon l’article L122-1-1 du Code de l’environnement, les éléments qui doivent obligatoirement faire l’objet de cette procédure concernent :

L’étude d’impact du projet de construction, de travaux, d'ouvrage ou d'aménagement sur laquelle repose toute décision d'autorisation, d'approbation ou d'exécution ultérieure.

Dans le cas de la création de la ZAC relative à l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert, il s’agit de l’étude d’impact qui est annexée au dossier de création de ZAC et qui a fait l’objet d’un avis de l’autorité administrative compétente, à savoir le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD). Les références des dossiers qui constituent cette étude d’impact sont :

o Opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert Etude d’impact du dossier de création de ZAC Tome 1 – Etude d’impact Opération 8404/1 – Version F – 29 octobre 2013

o Opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert Etude d’impact du dossier de création de ZAC Tome 2 – Annexes de l’étude d’impact Opération 8404/1 – Version F – 21 octobre 2013

o Opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert Etude d’impact du dossier de création de ZAC Tome 3 – Résumé non technique de l’étude d’impact Opération 8404/1 – Version F – 29 octobre 2013

L’avis de l’autorité administrative compétente portant sur l’étude d’impact sur laquelle repose toute décision d'autorisation, d'approbation ou d'exécution ultérieure.

Dans le cas de la création de la ZAC relative à l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert, il s’agit de l’avis rendu par le CGEDD (séance du 22 janvier 2014) portant les références suivantes :

o N°enregistrement CGEDD : 009380-01 o N°dossier Ae : 2013-120

Cet avis est directement consultable sur le site du CGEDD à l’adresse suivante :

http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/140122-_ZAC_ecoquartier_Flaubert_Rouen_avis_delibere_cle7fdf14-1.pdf

Il a été établi à partir des documents déposés par la CREA auprès du CGEDD (dossier de création de ZAC et étude d’impact – Cf. Références ci-dessus), d’une visite de terrain effectuée par les membres du CGEDD le 10 décembre 2013 et des avis consultatifs des administrations locales.

http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/140122-_ZAC_ecoquartier_Flaubert_Rouen_avis_delibere_cle7fdf14-1.pdf

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2

Objet du mémoire d’accompagnement

En préambule, il convient de rappeler que selon la Circulaire du 3 septembre 2009 visant à expliciter les prescriptions du décret n°2009-496 du 30 avril 2009 relatif à l'autorité administrative de l'État compétente en matière d'environnement, l’avis de l’autorité environnementale (AAE) ne constitue pas un acte d’autorisation mais un outil visant à :

Faciliter la participation du public à l’élaboration des décisions qui le concernent en matière d’environnement (convention d’Aarhus, charte constitutionnelle). L’autorité environnementale produit à ce titre un avis d’expert quant à la qualité et à la complétude de l’étude d’impact qui lui est soumise. Pour le projet de création de ZAC associé à l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert, il est ainsi précisé page 8/14 de l’avis du CGEDD que :

« L’étude d’impact et l’ensemble des documents soumis à l’avis de l’Ae sont présentés de façon didactique et permettent globalement une bonne appropriation par le lecteur des principaux enjeux du projet à ce stade de définition du projet.

Des améliorations peuvent néanmoins encore être apportées à la rédaction qui est par endroits peu précise ou incomplète. »

Améliorer la qualité des projets avant la prise de décision par le biais d’observations et de recommandations permettant de compléter l’approche environnementale qui est développée dans l’étude d’impact.

Pour répondre à ce second point, l’avis du CGEDD liste un certain nombre de recommandations devant être prises en compte, portant soit sur l’amélioration formelle du dossier d’étude d’impact, soit sur le développement futur du projet.

Toutefois, au vu des exigences de « transparence » associées à la procédure de mise à disposition du public, l’étude d’impact ayant fait l’objet de l’avis du CGEDD ne peut être modifiée préalablement à la mise en œuvre de cette procédure d’information.

Dans ces conditions, pour permettre la meilleure compréhension possible de cet avis, ainsi que des éléments mis à disposition du public (étude d’impact, annexes et résumé non technique), la CREA a pris le parti d’apporter les précisions nécessaires dans un mémoire d’accompagnement.

L’objet de ce rapport est donc de compléter différents points relevés dans l’avis du CGEDD par :

Des éléments de périmètre, de gouvernance et de méthodologie visant à expliciter la stratégie de développement du projet ;

Des éléments visant à répondre aux recommandations du CGEDD lorsque ces éléments sont disponibles au stade actuel d’avancement du projet (dossier de création) ou calendaires lorsqu’ils relèvent d’un stade d’étude ultérieur.

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3

Maitrise d’ouvrage et périmètres de projet

La stratégie opérationnelle qui est développée dans cette partie porte sur la maîtrise d’ouvrage et la démarche de conception de l’éco-quartier Flaubert qui ont été adaptées en fonction :

De l’historique, de l’envergure et des enjeux associés au projet ;

Des différentes procédures qui ponctuent sa conception et sa réalisation.

3.1 La maîtrise d’ouvrage

L’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert s’inscrit dans le grand projet urbain Seine Ouest initié en 2005 par la Communauté d’agglomération Rouen Elbeuf Austreberthe – CREA (ex CAR).

La réalisation de cette opération d’aménagement, inscrite dans une longue durée, nécessitait que la CREA se dote d’un outil opérationnel spécifique. Ainsi, par délibération communautaire du 28 juin 2010 en association avec les communes de Rouen et de Petit-Quevilly, la CREA a constitué une Société Publique Locale d’Aménagement (SPLA) portant le nom de CREA Aménagement.

Dans le cadre de ce projet, La CREA agit donc en qualité de Maître d’Ouvrage et la SPLA CREA Aménagement, en tant que Maître d’Ouvrage délégué.

Maître d’Ouvrage

Communauté d’agglomération Rouen Elbeuf Austreberthe

Norwich House 14 bis avenue Pasteur 76006 ROUEN Cedex 1

Maître d’Ouvrage

délégué

SPLA CREA Aménagement Montmorency II

65 avenue de Bretagne BP 1137 76175 ROUEN Cedex 1

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3.2 Stratégie générale - Un éco-quartier de 90 ha

Les différentes étapes de l’historique et de la définition du projet d’éco-quartier Flaubert sont détaillées dans l’étude d’impact établit au stade de la création de la ZAC du projet (Cf. partie « 2.2 : Genèse et choix du projet urbain et paysager » page 58 de l’étude d’impact).

L’objet de cette partie n’est pas de revenir sur ces points mais de préciser la démarche de conception qui est mise en œuvre depuis le choix, en juin 2008, de la proposition de projet élaborée par le groupement de concepteurs - OSTY, ATTICA, EGIS, BURGEAP.

Il s’agit dans un premier temps de revenir sur la stratégie opérationnelle retenue pour la constitution de l’éco-quartier Flaubert, puis de préciser, dans un second temps, la stratégie et la démarche de conception associées à l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert, projet visé par l’étude d’impact réalisée au stade de la création de ZAC.

3.2.1 Prise en compte du contexte actuel du site de 90 ha

Le site d’implantation du projet d’éco-quartier Flaubert représente une emprise totale d’environ 90 hectares en rive gauche de la Seine, qui constitue un espace à reconquérir à l’interface entre le tissu urbain de Rouen et de Petit-Quevilly, la Seine et les activités du Grand Port Maritime de Rouen.

Il est actuellement occupé par d’anciens sites industriels et des activités diverses liées à l’activité portuaire, ferroviaire ou la gestion urbaine (fourrière…), et est traversé par plusieurs infrastructures de transport.

Les études préalables du marché de définition ont démontré qu’en intégrant les contraintes physiques et temporelles du secteur d’aménagement, il était possible d’envisager la reconversion urbaine et économique de ces terrains occupés par d‘anciennes activités industrielles et portuaires.

3.2.2 Prise en compte des objectifs du projet d’éco-quartier Flaubert

Le projet urbain et paysager, intitulé éco-quartier Flaubert, poursuit de nombreux objectifs. En particulier, deux stratégies majeures portées la CREA structurent la conduite de ce projet :

La création d’un nouveau quartier de centre-ville exemplaire en matière d’aménagement durable où seront accueillies des activités économiques et de l’habitat, ainsi que toutes les fonctions qui les accompagnent, et où les modes de transport seront bien articulés. Ce projet constitue l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert qui représente une emprise de 68 ha. Il s’agit de l’opération d’aménagement de ZAC visée par l’étude d’impact objet de la présente mise à disposition du public ;

La valorisation de la proximité au fleuve, axe majeur du renouveau urbain, en aménageant les espaces des Bords de Seine et de la Presqu’ile Rollet en grand équipement d’agglomération, pour la promenade et les loisirs, tout en y maintenant les activités portuaires. Ce projet constitue l’opération d’aménagement des Bords de Seine d’environ 22 ha.

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3.2.3 Définition d’une stratégie opérationnelle pour atteindre les 2 objectifs d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert

Les caractéristiques du site et l’ambition urbaine assignée au projet d’éco-quartier Flaubert imposent la prise en compte des données programmatiques et stratégiques particulières en fonction de :

La sensibilité et des contraintes actuelles du site ;

La durée de l’aménagement car il peut s’écouler une longue période pendant la mise en œuvre des phases successives d’urbanisation ;

L’aspect foncier puisque sa requalification réclamera une maîtrise foncière publique importante pour entraîner les dynamiques d’évolution escomptées ;

Les temporalités nécessaires à la libération et l’aménagement des terrains concernés par des problématiques environnementales ;

La poursuite d’un travail important de réflexion et de concertation auquel sont associés tous les acteurs du site, mobilisant un nombre élargi de partenaires autour de la CREA.

En tenant compte de ces impératifs et des résultats de l’étude de définition, les élus de la CREA ont choisi de scinder l’éco-quartier Flaubert (90 ha) en deux entités intimement connectées mais dont la mise en œuvre fera l’objet de procédures spécifiques et sera échelonnée dans le temps. Il s’agit :

Du projet d’aménagement des Bords de Seine et de la Presqu’île Rollet (22 ha) qui est relativement peu concerné par ces impératifs et dont la mise en œuvre peut être engagée rapidement. A ce titre, il convient de noter qu’une première phase de travaux a été finalisée pour l’accueil de l’Armada de 2013. Par ailleurs, ce secteur comprend également une emprise (4,3 ha) destinée à être restituée aux activités portuaires après réaménagement.

Ce projet fait l’objet d’un mandat d’étude et de travaux confié à la SPLA CREA Aménagement.

Du projet de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert (68 ha) qui est particulièrement concerné par ces impératifs et dont la mise en œuvre nécessite une temporalité plus importante. Pour ce projet, la procédure d’aménagement qui a été retenue est celle de la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC).

Ce projet fait l’objet d’un mandat d’étude accordé à la SPLA CREA Aménagement, et fera l’objet d’une concession d’aménagement pour sa réalisation qui sera également confiée à la SPL CREA Aménagement.

On notera que les périmètres associés à ces deux opérations d’aménagement sont contigus et qu’ils constituent, ensemble, le périmètre de l’éco-quartier Flaubert (90 ha).

Par ailleurs, au regard de l’esquisse du projet qui a été établie au stade de l’étude de définition, le périmètre de création de ZAC comprend en partie le prolongement de certains aménagements associés aux ouvrages constituant le dispositif de gestion des eaux dirigés vers la Seine. Ainsi que des terrains à valoriser à l’Est, cette disposition ayant été retenue en vue de la maîtrise de l’urbanisation de ces parcelles qui bénéficieront des aménagements de la ZAC.

Les différents périmètres résultant de la stratégie sont détaillés sur le schéma inséré en page suivante.

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Schéma 1 : Les différents périmètres d’intervention de l’éco-quartier Flaubert

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3.3 Démarches de conception et d’aménagement de la ZAC éco-quartier Flaubert sur 68 ha

Cette partie concerne spécifiquement l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert objet de l’étude d’impact. Comme indiqué précédemment, la démarche retenue par la CREA pour l’aménagement de ce projet est la procédure de Zone d’Aménagement Concerté - ZAC.

3.3.1 Préambule

On précisera en préambule que si ce secteur de 68 ha fait l’objet d’une procédure d’aménagement spécifique en vue de répondre au mieux aux enjeux du site et du projet, le projet retenu découle d’une réflexion d’ensemble à l’échelle de l’éco-quartier Flaubert (90 ha) qui trouve sa signification dans la notion de programme de travaux incluant l’ensemble des travaux identifiés au sein de ce périmètre global en vue de permettre la reconversion du site, à savoir :

Les travaux de l’éco-quartier Flaubert : o Aménagement des Bords de Seine et de la Presqu’île Rollet (y compris emprises restituées au Grand

Port Maritime de Rouen) ; o Opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert (aménagements localisés au sein du périmètre

de ZAC).

Les travaux de réalisation des accès définitifs au Pont Flaubert sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat.

C’est dans ce contexte d’aménagement global que l’étude d’impact a été adaptée, notamment en ce qui concerne l’état initial du site, où les échelles d’étude dépassent parfois le périmètre de la ZAC afin de permettre une vision d’ensemble des enjeux du projet. On se réfèrera au point 5.8 relatif à la notion d’aire d’étude.

3.3.2 Démarche de conception

Comme nous l’avons vu précédemment, les caractéristiques du site et l’ambition urbaine assignée au projet d’éco-quartier Flaubert imposent la prise en compte des données programmatiques et stratégiques particulières liées à la sensibilité et aux contraintes actuelles du site, aux aspects fonciers et à la démarche de conception du projet nécessitant de prendre en compte les deux points précédents.

Aussi, au regard de l’envergure et des enjeux de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert, des sensibilités et des contraintes du site, la conception de ce projet s’inscrit dans une démarche itérative ponctuée par les différentes études techniques nécessaires à son développement qui vont graduellement vers un niveau de détail de plus en plus précis.

Pour offrir le temps suffisant à la démarche de conception en vue d’intégrer l’ensemble de ces aspects, il a été choisi de calquer la temporalité du projet sur les différentes procédures réglementaires dont il fait l’objet.

Cette démarche est précisée dans le synoptique inséré en page suivante.

Dans ces conditions, le schéma d’intention d’aménagement qui est présenté dans l’étude d’impact établie au stade de création de ZAC est une première ébauche des solutions d’aménagement qui sont retenues par la CREA et qui seront détaillées dans la suite du processus de conception du projet en s’appuyant sur les résultats de la concertation mise en place autour du projet et des études techniques qui accompagnent sa mise en œuvre et qui sont de plus en plus détaillées et précises.

A ce titre, la prochaine étape de conception concerne la réalisation du Plan Guide permettant de préciser les objectifs attendus en termes d’aménagement des espaces publics et des espaces privés (ou cessibles). Le plan guide comprendra ainsi les prescriptions relatives à l’aménagement du projet en vue de garantir le respect des objectifs fixés par la CREA en matière de programmation mais également des aspects relatifs à l’environnement.

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Le Plan Guide sera ensuite complété d’un Avant-Projet (AVP) qui consiste à approfondir le détail technique des aménagements publics afin de définir la nature et les caractéristiques précises des travaux à réaliser. Cette phase AVP permettra de compléter certains points relevés dans l’AAE concernant notamment :

Le nivellement du projet permettant ainsi d’appréhender les incidences du projet d’aménagement sur la topographie du site ;

Les données relatives à la gestion des eaux pluviales : caractéristiques et fonctionnement des ouvrages de collecte et de gestion des eaux pluviales ;

Les données relatives à la prise en compte des risques d’inondation : localisation des zones inondables et des effets du projet sur cet aléa, adaptation du projet aux caractéristiques d’inondabilité des zones concernées par l’aléa inondation (rehaussement des bâtiments, définition des emprises libres, …) ;

Les données relatives à la prise en compte de l’état des sols en place : qualification du bilan des remblais et des déblais, précision des principes de gestion des sols pollués en tenant compte de la nature des travaux et des usages projetés.

Ces différents éléments seront présentés dans le dossier Loi sur l’Eau relatif à l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert qui sera soumis à autorisation auprès des autorités compétentes de l’Etat (Police de l’Eau) et qui fera l’objet d’une enquête publique.

Par ailleurs, l’AVP représente également une étape déterminante dans le cadre de la prise en compte des aspects associés aux déplacements et à la circulation à l’intérieur du quartier. A ce titre, sa réalisation est accompagnée d’une assistance technique spécifique en la matière en vue de définir les principes de dimensionnement des voiries, la localisation des principaux équipements relatifs aux éco-mobilités (station de transport en commun, centre de mobilité), l’organisation des flux à l’intérieur du quartier, etc. Ces différents éléments seront insérés en complément de l’étude d’impact au stade du dossier de réalisation de ZAC.

Enfin, le Plan Guide, l’AVP et le dossier Loi sur l’Eau seront des documents supports :

Pour la réalisation des cahiers des charges des travaux d’aménagement en ce qui concerne les espaces publics ;

Pour la réalisation des cahiers des prescriptions architecturales, paysagères et environnementales en ce qui concerne les espaces cessibles. Ces documents permettront notamment de préciser :

o Les dispositions architecturales et paysagères de l’aménagement de chaque lot ;

o Les dispositions techniques relatives à la prise en compte des enjeux et des sensibilités du site (normes acoustiques, normes thermiques, dispositions liées à la desserte énergétique, stationnement, principes de nivellement des emprises privés, …) ;

o Des dispositions particulières quant à la réalisation des travaux afin, notamment d’assurer la pérennité du projet en ce qui concerne la prise en compte des aspects sanitaires (principes de gestion des pollutions) ou liés à la biodiversité.

Pour la mise à jour de l’étude d’impact au stade de la réalisation de la ZAC qui sera soumise à l’approbation des élus de la CREA. Le dossier de réalisation de ZAC fixera le programme prévisionnel des constructions et des équipements publics, et décrira le bilan financier de l’opération.

Ces différents documents (plan guide, AVP et cahiers des charges), serviront de référence dans le cadre de la réalisation et de la réception des travaux, notamment en ce qui concerne la validation des plans d’exécution ou des dossiers de demande de permis de construire qui seront réalisés ultérieurement par les aménageurs.

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Schéma 2 : Synoptique des étapes de conception et des procédures associées à la mise en œuvre du projet d’aménagement de la ZAC éco-quartier Flaubert (68 ha)

Définition du projet d’aménagement et de la stratégie opérationnelle

Chronologie

PDADD Seine Ouest Ce document fixe les ambitions d’aménagement du site en vue de répondre à la stratégie urbaine développée par l’agglomération Il constitue le cahier des charges de l’étude de définition

2005

Etude de définition Cette étude vis à développer un concept urbain et paysager de l’aménagement du site en vue de répondre aux objectifs fixés dans le PDADD Les ambitions d’aménagement se traduisent par une esquisse qui repose sur des hypothèses techniques à vérifier et à compléter

2008

Choix de la stratégie opérationnelle Compte tenu des enjeux du site et des objectifs du projet, la procédure opérationnelle retenue

pour l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert est la procédure de ZAC

Conception du projet Procédures

Urbanisme Environnementales

Schéma d’intention d’aménagement Ce plan vise à traduire spatialement les grandes intentions d’aménagement du projet pour atteindre les objectifs fixés par la CREA en termes de programmation tout en assurant la cohérence du projet vis-à-vis des ambitions urbaines et paysagères développées par l’équipe de maîtrise d’œuvre

Dossier de création de ZAC Etude d’impact 2013

Plan guide Ce plan vise à préciser les intentions d’aménagement du projet en localisant et en caractérisant les différents équipements structurants qui relèvent de l’aménagement public (voiries, ouvrages de gestion des eaux pluviales,…) et des espaces privés en recherchant les solutions techniques permettant d’améliorer l’insertion du projet dans son environnement, au sein du tissu urbain existant et d’assurer le bon fonctionnement du projet

Dossier loi sur l’eau 2014

Avant-projet L’AVP vise à détailler les opérations d’aménagement des espaces publics. En s’appuyant sur les résultats d’études techniques approfondies, il fixe les principales caractéristiques du projet et des travaux nécessaires à sa mise en œuvre (nivellement et terrassement, gestion des terres polluées, dimensionnement des ouvrages hydrauliques, …).

Dossier de réalisation de ZAC Compléments de l’étude

d’impact

2014

Cahiers des charges le Plan Guide, l’AVP et le dossier Loi sur l’Eau seront des documents supports à la réalisation :

Des cahiers des charges des travaux d’aménagement en ce qui concerne les espaces publics ;

Des cahiers des prescriptions architecturales, paysagères et environnementales en ce qui concerne les espaces cessibles. Ces documents permettront notamment de préciser :

o Les dispositions architecturales et paysagères de l’aménagement de chaque lot o Les dispositions techniques relatives à la prise en compte des enjeux et des

sensibilités du site o Des dispositions particulières quant à la réalisation des travaux afin,

notamment d’assurer la pérennité du projet en ce qui concerne la prise en compte des aspects sanitaires ou liés à la biodiversité.

Plan(s) d’aménagement des lots cessibles Ce(s) plan(s), à la charge des futurs aménageurs, décrira(ont) de manière précise les conditions d’aménagement des ilots privés dans les conditions définies par le plan guide

Dossier(s) de demande de

permis de construire

2016

2025

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4

Eco-communauté et Eco-quartier Flaubert

4.1 Concept d’éco-quartier et labellisation

4.1.1 Concept d’éco-quartier

Le développement des éco-quartiers est à mettre en relation avec la notion de développement durable et sa prise en compte dans le développement urbain, comme l’indique clairement les grands textes fondateurs et les engagements nationaux posant les principes de la ville durable1 :

Rapport Brundtland (du nom de la ministre norvégienne qui l’a présidé) en 1987 « Notre avenir à tous » : rapport publié par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement des Nations Unies, qui a permis le lancement d’un mouvement mondial en faveur du développement durable selon les trois acceptions : équité sociale, efficacité économique et qualité du cadre de vie ;

Charte d’Aalborg (17 mai 1994-Danemark) : signée par les participants à la conférence européenne sur les villes durables, cette charte affirme l’importance de la ville comme échelle d’action pertinente : la ville en tant que mode d’organisation de la vie en société, perdure en Europe depuis des siècles, et constitue l’autorité locale compétente la plus proche des citoyens ;

La Charte d’Aalborg +10 (juin 2004) : second sommet des Nations Unies sur le développement durable qui s’est tenu à Aalborg et donna lieu à une nouvelle Charte des villes et territoires durables ;

Les accords de Bristol (6 et 7 décembre 2005) : accords pris par les ministres européens en charge de l’urbanisme pour définir les grands principes d’une « sustainable community », que l’on peut traduire par quartier durable, et réaffirmer l’intérêt de les expérimenter et d’échanger, afin de créer des lieux de vie de qualité ;

La Charte de Leipzig sur la ville durable européenne (24 mai 2007) : signée par les 27 ministres des Etats membres de l’Union européenne compétents pour le développement urbain, qui se sont pour la première fois mis d’accord sur des stratégies et des principes communs en faveur du développement urbain durable.

La conception d’un éco-quartier a pour objectif de proposer des logements pour tous dans un cadre de vie de qualité, tout en limitant son empreinte écologique. Pour ce faire, un éco-quartier doit respecter les principes du développement durable :

Promouvoir une gestion responsable des ressources ;

S’intégrer dans la ville existante et le territoire qui l’entoure ;

Participer au dynamisme économique ;

Proposer des logements pour tous et de tous types participant au « vivre ensemble » et à la mixité sociale ;

Offrir les outils de concertation nécessaires pour une vision partagée dès la conception du quartier avec les acteurs de l’aménagement et les habitants.

1/ Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/

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Une fois ces grands principes énoncés, il est toutefois indispensable d’adapter la réalisation de l’éco-quartier aux caractéristiques de son site et du territoire dans lequel il s’inscrit. L’éco-quartier a donc la particularité de s’appuyer sur les ressources locales, qu’elles soient paysagères, urbaines, humaines ou environnementales. Plutôt que de parler de « territoire d’exception », l’éco-quartier est un levier vers la ville durable, même si contraint par le fonctionnement même de la ville.

Un éco-quartier doit se poser en modèle, en précurseur. Il est à la « bonne » échelle pour réinventer la ville. Il est l’occasion de structurer les filières, d’organiser la concertation. Il n’est pas seulement un objet mais bien le produit d’une démarche.

La co-construction est en effet essentielle et intrinsèque au projet : les éco-quartiers doivent être désirés. Ils doivent répondre aux attentes du plus grand nombre pour éviter l’« effet vitrine » avec seulement des constructions très avant-gardistes pouvant conduire à des rejets ultérieurs du projet. Enfin, l’éco-quartier doit être issu de compromis entre tous les acteurs concernés, dont le cas échéant, les futurs habitants et usagers du site, les riverains, les acteurs économiques et sociaux…

4.1.2 Le label éco-quartier

Dans le lignée de ces principes, la démarche des éco-quartiers, promue par l’Etat au travers du Grenelle de l’Environnement et du Plan Ville Durable, désigne le quartier comme une échelle appropriée, intermédiaire entre l’espace de la ville et une construction, pour appliquer les 4 piliers du DD : économie-environnement-social- santé.

Deux appels à projet successifs en 2009 et 2011, à l’initiative du gouvernement français, ont confirmé tout l’intérêt de promouvoir l’urbanisme durable et d’engager le territoire national dans la transition écologique.

Pour amplifier la démarche et toucher davantage les collectivités et les acteurs de l’aménagement de l’espace urbanisé, le ministère de l’égalité des territoires et du logement a décidé de créer à la fin de l’année 2012 un label éco-quartier. L’objectif est de faire des éco-quartiers un outil opérationnel au service de chaque collectivité, pour l’aider à mettre en application les principes de l’aménagement durable.

L’engagement vers la labellisation d’un aménagement urbain demande de respecter un processus et de respecter 20 principes regroupés en 4 familles d’axes stratégiques de développement durable2 et de se soumettre à une évaluation régulière à l’appui d’indicateurs tel que décrit dans les visuels dessous.

2/ Préservation des ressources et adaptation au changement climatique- Démarche et processus-Développement territorial-

Cadre de vie et usages.

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGALN_Pour_une_ville_durable_4p_def_web.pdf

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Cet engagement se déroule comme suit3 :

Première étape : la collectivité signe la « Charte des éco-quartiers » : par cette signature,

la collectivité signifie son engagement dans la démarche et celui des partenaires qu’elle souhaite associer (aménageurs, etc.).

Deuxième étape : le projet est reconnu « Engagé dans la labellisation » : au regard de l’évaluation de ses objectifs par une expertise mise en place par le ministère de l’Egalité des territoires et du Logement et de son état d’avancement : le projet est en phase chantier.

Troisième étape : le projet obtient le « Label national éco-quartier ». Le label est décerné à un projet livré, à savoir une opération déjà « vivante », au regard d’une expertise de ses résultats. Le label constitue une garantie de l’Etat que les réponses apportées aux 20 engagements, le niveau d’ambition et les résultats attendus sont à la hauteur des enjeux.

Après une phase d’expérimentation avec des collectivités volontaires choisies parmi celles retenues dans le cadre de l’appel à projet éco-quartier 2011, la France s’est orientée au cours de l’année 2013 vers la labellisation de 13 collectivités et à travers elles 13 opérations d’aménagement.

3/ Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/

http://www.developpement-durable.gouv.fr/

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4.1.3 D’autres pratiques existent en dehors du label

L’obtention du label éco-quartier n’est pas la seule voie possible pour réussir un aménagement urbain durable.

Il est courant de faire appel à une méthode de conception et de gestion de projet mise au point par l’ADEME et qui s’appelle AUE pour l’Approche Environnementale de l’Urbanisme.

L’obtention d’une certification environnementale est quelque fois recherchée afin de faire référence à une norme pour garantir à tous tiers la bonne application des exigences que celle-ci impose.

En matière d’aménagement, 2 types de certification sont envisageables :

Certification ISO 9001 ou ISO 14 001 ;

Certification par des organismes indépendants comme cela se pratique pour les bâtiments - exemple de certification Haute Qualité Environnementale - aménagement délivrée par CERTIVEA.

Ces certifications, venant confirmer la bonne intégration des principes développement durable à certaines étapes clefs et des processus de management, peuvent constituer des objectifs à moyen terme dans le temps long de la labellisation éco-quartier.

4.2 L’éco-quartier Flaubert : un levier vers un territoire durable en cohérence avec la charte nationale des éco-quartiers

Comme l’établit clairement le référentiel ministériel, un éco-quartier doit être un levier vers la ville durable. A ce titre, il doit permettre la mise en œuvre concrète d’une démarche d’aménagement durable, réfléchie et concertée. L’éco-quartier Flaubert, de par sa situation géographique et de par son insertion au cœur des politiques sectorielles de la CREA, constitue un levier vers un territoire durable, vers une éco-communauté.

4.2.1 Un projet à la hauteur des enjeux du développement durable

Situé en cœur d’agglomération et sur une zone de déprise industrielle, l’aménagement de l’éco-quartier Flaubert répond de fait et positivement à un ensemble de problématiques centrales de l’aménagement durable et issus du Grenelle de l’environnement, à savoir :

La consommation raisonnée de la ressource foncière ;

La résorption des terres impactées (pollution industrielle et risque pyrotechnique) ;

La gestion du risque inondation;

La valorisation du patrimoine industrialo-portuaire et naturel des bords de Seine ;

L’intégration des risques technologiques accidentels ;

Le rééquilibrage des parts modales de transport pour limiter l’incidence des déplacements motorisés sur l’environnement et le cadre de vie (qualité de l’air et nuisance sonores).

Ces thèmes sont détaillés ci-dessous pour expliquer comment, de par sa situation même, la démarche d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert rejoint certaines des préoccupations les plus centrales du référentiel de la charte des éco-quartiers.

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4.2.1.1 La consommation raisonnée de la ressource foncière

Le projet reconvertit une friche industrielle en quartier multifonctionnel situé en cœur d’agglomération. Il s’intègre en complémentarité avec les opérations Luciline, quais rive gauche et futur quartier de la nouvelle gare, dans le projet Axe Seine / Seine Cité, de reconquête du cœur d’agglomération pour le développement des fonctions métropolitaines. La programmation prévoit de l’ordre de 400 000 m² de surfaces de plancher sur moins de 70 hectares, ce qui correspond en densité absolue, à une densité humaine comparable aux quartiers rouennais de la reconstruction des quais rive droite (350 personnes à l’hectare pour les ilots construits).

A l’échelle de l’ensemble du site de 90 hectares, la répartition à parité entre les emprises bâties et les emprises non bâties (53% bâti / 47%non bâti) exprime une densité plus relative. La mixité fonctionnelle et l'appropriation du quartier par ses habitants et ses usagers sont des priorités qui ont été partagées avec les citoyens pendant les réunions de concertation.

Si la création d’un nouveau quartier compact et plurifonctionnel pour 10 000 personnes n’était pas envisagée pour répondre aux besoins de développement du territoire pour les vingt prochaines années, à cet endroit en centre-ville et en recyclant des friches industrielles, il faudrait ouvrir à l’urbanisation au moins 500 hectares d’espaces agricoles, à la périphérie du territoire.

Ces principes relèvent de l’axe stratégique n°1 du Profil Développement Durable de l’éco-quartier - « Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain : faciliter les échanges et assurer la mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle », et peuvent être reliés au référentiel développement durable comme suit :

Engagements de la charte des éco-quartiers

Dispositions du projet éco-quartier Flaubert et principes d’action pour son aménagement

Axes stratégiques de développement durable et management de projet en

matière de développement durable (SMDD)

6. Travailler en priorité sur la ville existante et proposer une densité adaptée pour lutter contre l'étalement urbain

Reconversion d’une friche industrialo portuaire

Mixité espaces publics / espaces privés

Plurifonctionnalité (habitat, économie, équipements publics)

Perméabilités urbaines, internes et externes

1.A. Articuler le projet avec l’environnement existant et permettre une « perméabilité interne » au sein de l’éco-quartier

4.2.1.2 Résorption des terres impactées (pollution industrielle et risque pyrotechnique)

Pollution (gestion des sols et des eaux impactés)

La pollution est un des thèmes centraux des études préalables menées sur l’éco-quartier Flaubert. Le groupement de maîtrise d’œuvre urbaine intègre, à ce titre, un bureau d’étude spécialisé dans ce domaine avec la société BURGEAP. Son analyse de l’état de pollution des sols et ses préconisations en termes de gestion des sols et des eaux impactés sont donc intégrées comme des données de base pour la conception du projet.

Le passé industriel du site impose l'acquisition d'une connaissance de l'état des sols et des eaux et la justification de leur compatibilité avec la nature des affectations envisagées. Au stade des études d'esquisses, le recensement des occupations actuelles et anciennes du site, ainsi que les diagnostics réalisés fournissent des premières indications sur le contexte environnemental du site. Cette première démarche a permis d'identifier plusieurs zones où les sols sont impactés et d’élaborer un premier plan de gestion générique.

Deux axes majeurs sont définis :

Les zones sources identifiées seront à traiter par les industriels sortant quand ils existent (RETIA, SNCF/RFF) ou par l’aménageur de manière mutualisée pour les zones restantes en fonction des projets d’aménagement ;

La plupart des terres présentes en surface de la zone d’étude sont des remblais anthropiques qui ne seraient pas caractérisés comme inertes s’ils devaient sortir du site. Les évacuations hors site seront donc à limiter. Le nivellement est travaillé dans le sens d’une nécessité de remblaiement global pour conserver ces terres non inertes sur le site et pouvoir disposer de solutions de confinement de terres impactées, le cas échéant.

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Ainsi, alors que le terrain est globalement en contre-bas du nivellement de l'avenue Jean Rondeaux et de la voie Sud III, il est retenu un nivellement projet, en remblai progressif entre cette altimétrie haute environnante et la jonction au niveau du terrain existant au nord de la place centrale. Pour cette partie en remblai, il sera donc possible de réaliser un niveau de stationnement enterré, sans nécessiter de déblais dans des sols éventuellement non inertes ou impactés.

Dans la suite des études, des diagnostics détaillés de la qualité des milieux seront conduits en fonction des occupations des sols envisagés. Ainsi, seront identifiés les secteurs compatibles avec les occupations prévues, et les mesures de gestion à prendre en cas d’incompatibilité (traitement, gestion hors site, confinement, dispositions constructives…).

Principes de gestion

La gestion de la pollution du sol et du sous-sol repose en premier lieu sur des choix d’aménagement qui limitent les affouillements profonds du sol ;

La démarche de dépollution devra être tout à la fois conforme aux textes et outils de la politique nationale de gestion des sites et sols pollués, placée sous le contrôle des services de l’Etat, respectueuse de l’environnement et soucieuse des moyens économiques à mobiliser ;

La réutilisation sur site des terres issues des terrassements majeurs (arasement de la butte du bassin aux bois, creusement du canal etc.) et les plus faiblement impactées. Cette réutilisation se fera par remblaiement, avec traçabilité des dépollutions et mouvements de terre réalisés, conformément à ce qui a été fait sur la butte paysagère de la Presqu’île Rollet ;

Le traitement spécifique sur site des terres les plus impactées, limitées géographiquement, est privilégié en utilisant les plus récentes techniques disponibles tout en maîtrisant les surcoûts générés.

Traduction des principes dans le schéma d’intention et d’aménagement

Le schéma d’Intention et d’Aménagement4 traduit certains des principes de gestion et des mesures particulières engendrés par l’état de pollution de certaines zones. Cette traduction s’opère comme suit :

Les affouillements sont limités, puisque le nivellement du futur quartier est largement déterminé par la topographie actuelle du site (différence de niveau de l’ordre de 5 à 6 mètres entre les parties Est et Sud du site, les voies existantes périphériques et les ouvrages de franchissement des voies ferrées, construits dans le prolongement des rues actuelles) ;

La gestion de l’ensemble des terres impactée et des terres inertes identifié par les études en amont de la réalisation s’effectue à l’échelle du site d’implantation de l’éco-quartier et de fait minimise l’évacuation de déblais hors site ;

La méthode de gestion précitée, à l’échelle de l’ensemble du site et pour les impacts diffus garantit un bilan environnemental et économique performant, notamment du fait du besoin d’apport en matériaux pour la remise à niveau des parties Est et Sud du site ;

Les activités les moins sensibles sont localisées sur les zones les plus impactées ;

les sols de l’ancienne usine TOTAL, après remise en état initial des terrains, excluent dans leur destination future la réalisation de logements et autres usages sensibles puisqu’ils sont destinés à recevoir des constructions d’activités économiques et des parkings.

4/ L’objet du S.I.A est de présenter les principes d’aménagement retenus dans le périmètre de l’éco-quartier Flaubert au stade de

la création de la ZAC pour assurer la mise en œuvre, sur le plan spatiale, des axes stratégiques de Développement Durable propres au projet.

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Mise au point du plan de Gestion

Pour prolonger la démarche de conception du projet sur un plan opérationnel, un plan de gestion sera réalisé qui vérifiera à partir de l’analyse des risques sanitaires résiduels la compatibilité entre l’état des sols et l’usage prévu. Ce plan de gestion permettra également d’éviter tout transfert des pollutions vers la nappe. Il sera fourni aux aménageurs et annexé aux cahiers des charges de travaux afin de guider la réalisation.

Cette méthode de traitement des terres impactées est expérimentée avec succès sur la Presqu’île Rollet, l’ancienne presqu’île au charbon, en relation avec la création d’un écosystème écologique. Et pour s’assurer de son potentiel de reproductibilité dans le cadre des aménagements de l’opération d’aménagement, un suivi des sols et de la nappe est réalisé périodiquement ainsi qu’un inventaire régulier faunistique et floristique pour caractériser l’évolution de la biodiversité. Cette dernière action fait partie du programme général d’actions EcoCité de l’appel à projet « Ville de demain ».

Le plan de gestion global intégrera également les servitudes d’utilité publiques que le Préfet envisage d’instaurer pour imposer des restrictions d’usages sur les terrains de l’ancienne usine GPN. Le projet d’arrêté préfectoral est connu de la maitrise d’ouvrage du projet et des concepteurs. Par courrier du 16 août 2013, les collectivités ont été consultées sur la portée de celui-ci et CREA Aménagement a veillé, en associant BURGEAP aux réunions de concertation organisées en 2012 et 2013 avec le service risques de la DREAL en charge de ce dossier, à ce que soient anticipées ces futures servitudes dans la conception du projet. L’arrêté préfectoral du 30 janvier 2014, instaure ces servitudes d’utilité publiques.

Pyrotechnie

Une étude historique et documentaire relative aux faits de guerre ayant pu générer une pollution pyrotechnique a été diligentée par la CREA. L’audit de pollution pyrotechnique a été réalisé par la société GEOMINES en 2010. Le rapport d’étude est joint en annexe 9 à l’étude d’impact.

Un risque de pollution pyrotechnique secondaire potentielle liée à la découverte de bombes d’aviation a été identifié sur la totalité du périmètre de l’opération. Ce risque est la conséquence directe des bombardements subis par l’armée allemande en retraite, stationnée sur les quais rive gauche, en août 1944.

A l’exception des anciens sites Schenker déjà diagnostiqué par l’EPF de Normandie, il est nécessaire de réaliser un diagnostic pyrotechnique précédant la réalisation de travaux dans le sol afin de localiser et caractériser les engins pyrotechniques potentiellement présents dans celui-ci, puis de permettre une intervention des services de la sécurité civile. Cette mesure de précaution doit être portée à la connaissance de tous les acteurs appelés à intervenir sur le site, comme ce fut fait pendant la phase des études préalables à la création de la ZAC. Ainsi que pendant les travaux d’aménagement des bords de Seine entre 2010 et 2013.

Cela impose d’inscrire des prescriptions dans le domaine du risque pyrotechnique dans les cahiers des charges de cession des terrains aux constructeurs ainsi que dans ceux de réalisation des travaux d’infrastructures et d’équipements des terrains afin que les futurs opérateurs adoptent une attitude préventive proportionnée à l’enjeu pyrotechnique. Les informations que possède la CREA et l’aménageur désigné leurs seront mises à disposition.

La maitrise d’œuvre urbaine et au premier rang la société BURGEAP, ainsi que la société GEOMINES pour la sécurisation des sondages géotechniques et de recherche de pollution sont missionnées à cet effet.

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Lien avec le référentiel éco-quartier

Ces principes relèvent de l’axe stratégique n° 3 du Profil Développement Durable de l’éco-quartier - « Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la reconquête d'un site marqué par son passé industriel », et peuvent être reliés au référentiel développement durable comme suit :





8. Assurer un cadre de vie sain et sûr

Diagnostics chiffrés des pollutions (industrielles et pyrotechniques)

Conception des principes d’aménagement et de la programmation urbaine sur la base des études pollutions

Etablissement d’un plan de gestion

Solutions de dépollutions in-situ (biotertre, confinement des terres impactées, etc.)

Investigations pyrotechniques préalables aux travaux (espaces publics et espaces privés)

3.C. Optimiser les moyens mis en œuvre pour gérer les sols impactés

3.E. Limiter l'impact environnemental des matériaux et des techniques employées

13. Optimiser la consommation des ressources et des matériaux et développer les filières locales et les circuits courts

4.2.1.3 Gestion du risque inondation et des eaux

Les mesures garantissant la compatibilité du projet avec le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux en matière de prévention du risque inondation seront essentiellement exposées dans le dossier d’incidence prévu par la loi sur l’eau qui sera déposé auprès des services de l’Etat avant tout commencement de travaux.

Principes de prévention du risque inondation et de gestion des eaux

Toutefois afin d’assurer une meilleure compréhension des objectifs de l’éco-quartier Flaubert en relation avec les aménagements à prévoir au sein de la ZAC les mesures prises pour ne pas exposer les futures constructions au risque inondation sont rappelées ci-dessous.

Le risque inondation est défini par le PPRI.

Aucun secteur de construction du quartier Flaubert n'a été localisé en zone rouge d’aléa fort. En revanche une partie de secteur constructible, localisée au nord de l'opération, en bordure du projet de parc du « Boulingrin » est concerné par la zone bleue d’aléa moyen.

Dans cette zone les remblais seront limités à ce qui est nécessaire à l'assise des bâtiments et à leur desserte. Au stade des esquisses, le respect du principe de la règle de 40% d'espaces libres a été pris en compte.

Le calcul de ce ratio sera précisé au stade du dossier de réalisation définissant la surface de zone bleue impactée par le projet d'urbanisation dont 40% doit être maintenu en espace libre.

Le calcul définitif ne sera établi qu'au stade du permis de construire de chaque construction, le calcul d'ensemble produit au stade du dossier de réalisation servant de calcul de référence pour évaluer l'évolution du ratio d'espaces maintenus libres dans la zone bleue du PPRI.

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Traduction des principes dans le schéma d’intention et d’aménagement

L’intégration d’un système de gestion globale des eaux pluviales par les techniques dites alternatives, composé de:

o L’armature paysagère verte et bleue, ouvrages hydrauliques faits de bassins successifs (le canal vert et bleu), espaces inondable ou en eau permanente et d’un espace public végétalisé sur la place publique ayant une fonction de régulation avant rejet dans le réseau existant de la rue Bourbaki ;

o D’ouvrages de régulation assurant la gestion des eaux superficielles des terrains à urbaniser; o De noues pour collecter et conduire les eaux de ruissellement depuis les espaces privés jusqu’aux

ouvrages de régulation. (Leur fonctionnement hydraulique et leur altimétrie sont déterminés par le niveau des eaux atteint lors de la crue de référence : crue de 1910 ayant atteint la cote de 5.65 NGF au droit du site).

Une restitution au milieu naturel contrôlée et de qualité des eaux de ruissellement grâce à ce système alternatif de gestion plus performant que la technique classique de collecte des eaux par des canalisations;

La création de volumes d’expansion de crue plus importants qu’actuellement grâce à une altimétrie générale du site, seulement remaniée au bord de la Seine et par le creusement du canal bleu qui permet de canaliser l’expansion et le retrait des eaux de crue, évitant ainsi des dommages sur les espaces d’urbanisation projetés.

En phase de mise au point du projet, pour engager sa réalisation, une étude relative à la rehausse du niveau marin permettra d’anticiper cet impact sur les emprises qui seraient éventuellement concernées et de prévoir une surélévation des niveaux de rez-de-chaussée intégrant les conséquences du réchauffement climatique en cas de crue exceptionnelle dont le niveau est défini sur la base de l’hypothèse « pessimiste » de l’ONERC fixée à +60cm à l’exutoire.


Ces principes relèvent de l’axe stratégique n° 6 du Profil Développement Durable de l’éco-quartier - « valoriser la situation en site de bordure de Seine : tirer parti de la forte présence de l'eau sur le site tout en anticipant les évolutions futures liées aux changements climatiques », et peuvent être reliés au référentiel développement durable comme suit :





16. Produire un urbanisme permettant d'anticiper et de s'adapter aux changements climatiques et aux risques

Ajustement du PPRI par arrêté préfectoral du 03 avril 2013 sur la base d’éléments topographiques produits par le projet et en lien avec le GIP Seine Aval

Création de volume d’expansion de crues supplémentaires

Adaptation de la topographie du projet à la cote des plus hautes eaux (crue de 1910+30cm)

Réalisation d’une étude sur l’incidence de la rehausse du niveau marin au large de l’estuaire de la Seine

6.B. S'adapter à la contrainte d'inondabilité en intégrant les évolutions liées aux changements climatiques

19. Préserver la ressource en eau et en assurer une gestion qualitative et économe

Armature verte et bleue : système de gestion globale des eaux pluviales par les techniques dites alternatives (techniques aériennes, végétalisation et bio-remédiation, ...)

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4.2.1.4 Valorisation du patrimoine industrialo-portuaire et naturel des bords de Seine

Depuis les prémices de la conception du projet, l’identité future du quartier a constitué un élément central du développement de l’éco-quartier Flaubert. Dès la réalisation des études de définition par le groupement de maîtrise d’œuvre en 2007, le caractère portuaire du site a été perçu comme un atout intrinsèque du projet. Cet atout a conduit à la définition des principes de conception suivant :

Principes de conception liés à l’identité portuaire du site :

« Le projet prend appui sur les éléments qui relèvent d’une nouvelle vision urbaine. Le fait de devoir composer avec le fonctionnement du port industriel, avec la prégnance des infrastructures est aussi ce qui confèrera une identité particulière à la rive gauche de Rouen. L’impact de ces composants puissants va modeler une perception nouvelle : le fait que ce quartier soit encore conditionné par une activité portuaire constitue un atout fort de son identité future. En écho, de telles caractéristiques induisent une orientation globale et des schémas d’aménagement capables de mettre en valeur ce potentiel tout particulier. »

Trois secteurs d’aménagement prennent pour donnée de base la valorisation de l’identité portuaire :

« Les Quais - Le traitement des quais requiert une attention toute particulière, puisqu’ils incarnent une caractéristique portuaire forte. Les quais de la rive gauche seront traités avec autant de soin que ceux de la rive droite l’ont été, même s’ils n’empruntent pas les mêmes caractéristiques esthétiques. A la qualité et aux caractéristiques d’un traitement urbain, nous proposons de répondre par la qualité et les caractéristiques d’un traitement portuaire. » (Hors périmètre ZAC).

« Le boulevard maritime – A l’échelle de la courbe de la Seine, le boulevard Béthencourt constitue une limite entre le territoire du fleuve et le territoire urbain. Il est la dernière ligne de constructibilité. Au-delà du boulevard au nord, le traitement des espaces publics, leur largeur, les points de vue dégagés et la vue de l’autre rive sont autant d’éléments qui renvoient à l’identité de la Seine, renforcée par un travail sur le face à face des rives, les volumétries, les jalons, les accroches visuelles et sur l’horizontalité en général (l’étagement, l’épaisseur des quais, l’échelle fine des hangars, l’horizon, la linéarité soulignée par le choix des matériaux). En deçà du boulevard, l’identité de ville reprend le dessus. »

« L’île habitée (le secteur au Sud du Boulevard Béthencourt) – L’intention se fait jour de prolonger la façade sur Seine en dessinant un vrai front bâti, avec des immeubles ayant une façade sur la Seine et une autre sur le parc. Le fait de multiplier les façades urbaines sur le fleuve, cour et jardin (pour jouir d’un paysage de parc si l’on n’est pas sur la façade maritime) pourrait entrer en résonnance avec une esthétique portuaire qui pourrait être la dominante du quartier. Quoiqu’il en soit, ce secteur requiert une concertation et une symbolique particulière, car il constitue l’amorce d’un développement important. »5

5/

Etude de définition pour l’aménagement du secteur Seine Ouest – Rive Gauche à Rouen et Petit Quevilly – Eco-quartier Flaubert – Note explicative Atelier Jacqueline Osty / ATTICA / BURGEAP/ IOSIS – Novembre 2007

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Mise en œuvre des principes de conception liés à l’identité portuaire du site

Ces principes d’aménagement ont été mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement des Bords de Seine, situés hors du périmètre de la ZAC et réalisés par la CREA et ouverts au public au printemps 2013. L’ensemble des aménagements, qui sont d’ores et déjà visitables sur sites, démontrent un souci constant de réhabiliter un patrimoine fluvio-maritime en accord avec son identité portuaire. Cette identité s’exprime par :

L’intégration d’une part des matériaux bruts existants (béton, peint ou non, asphalte…), l’incrustation d’anciennes portions du réseau ferré dans les sols ou dans des lanières jardinées évoquant l’esprit de la friche ;

La remise en œuvre des pavés existants et la conservation des rails au nord et au sud des hangars pour former une ceinture du pourtour de cet ensemble de bâtiments ;

Pour la Presqu’île : o Des séquences historiques qui mettent en valeur les traces telles que les rails et les pavés granit qui

révèlent la mémoire du village noir ; o Une séquence liée à l’eau avec des emmarchements permettant de s ‘approcher du bord de l’eau.

Au droit de cette séquence, une bande constituée de galets et du mobilier contribue à fabriquer une ambiance propice à la détente.

Pour la pointe : une qualification en deux niveaux : o Un niveau haut qui surplombe la Seine ; o Un niveau bas qui se retrouve au ras de l’eau lors des marées hautes. La bande de 3,50m plonge

pour rejoindre la cote 3,83ngf et offrir au promeneur de faire le tour de la pointe de l’île également au plus près de l’eau ;

o Des talus végétalisés qui accompagnent cette bande de 3,50m et offrent une vision panoramique, comme à la proue d’un bateau, sur le fleuve, les terminaux sucrier et céréalier, les coteaux de la rive droite et le lointain.

La Presqu’Île ayant été un laboratoire permettant de développer des modes de faire et d’aménager, les principes développés pour valoriser l’identité industrialo-portuaire du site seront transposés et ajustés dans le cadre de l’aménagement du périmètre de ZAC.

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Ces principes relèvent de l’axe stratégique n° 6 du Profil Développement Durable de l’éco-quartier - « valoriser la situation en site de bordure de Seine : tirer parti de la forte présence de l'eau sur le site tout en anticipant les évolutions futures liées aux changements climatiques », et peuvent être reliés au référentiel développement durable comme suit :





10. Valoriser le patrimoine local (naturel et bâti), l'histoire et l'identité du quartier

Requalification des Bords de Seine : aménagement de la Presqu'île, réaménagement des quais, création du jardin du rail

Réemploi de matériaux historiques du site sur place

Maintien des possibilités d’accostage de navires,

Intégration de l’identité portuaire à la conception urbaine (Ilot Nord : gabarits, épanelages, ...)

6.A. Tirer parti de l'emplacement en front de seine pour valoriser le site

4.2.1.5 Intégration des risques technologiques accidentels

Risques technologiques

Trois établissements à risques sont situés à proximité du futur quartier : l’unité de production de la société LUBRIZOL, les installations du terminal sucrier société ROBUST, les silos céréaliers de la société SENALIA.

A la demande de l’Etat, des études de dangers ont été conduites par les exploitants pour identifier les zones concernées par les risques.

Aucune zone de maitrise de l’urbanisation déterminée à l’issue de ces études de danger ne concerne le périmètre de l’éco-quartier Flaubert. Le futur quartier se situe donc au-delà des périmètres où l’urbanisation est interdite.

Le projet de Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) prescrit pour l’usine LUBRIZOL est actuellement en enquête publique (elle s’est achevée le 18 janvier dernier). Les zones délimitées par le PPRT LUBRIZOL concernant les effets liés à l’occurrence d’un accident au sein du site ne recoupent pas les emprises du projet, qui intègre en outre les mesures suivantes à même de garantir une bonne prise en compte des risques :

Le projet prévoit d’écarter au maximum les futurs secteurs d’habitation en aménageant une zone de transition en réservant à l’activité économique le secteur situé de part et d’autre de l’ouvrage d’accès au pont Flaubert ;

Des prescriptions seront imposées sur le bâti en termes de limitation de la hauteur des constructions pour tenir compte des effets en hauteur du fait des fumées toxiques qui peuvent se dégager en cas d’incendie de certaines substances dans l’usine LUBRIZOL. (hauteur inférieure à 15 m pour les constructions programmées à l’Ouest de l’accès au pont Flaubert - hauteur inférieure à 100 m pour toutes autres constructions).


Ces principes relèvent de l’axe stratégique n° 3 du Profil Développement Durable de l’éco-quartier- « Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la reconquête d'un site marqué par son passé industriel », et peuvent être reliés au référentiel développement durable comme suit :





8. Assurer un cadre de vie sain et sûr

Zone de transition réservée à l’activité économique de part et d’autre de l’ouvrage d’accès au pont Flaubert

Prescriptions sur le bâti en termes de limitation de la hauteur des constructions pour tenir compte des effets en hauteur

Axe 3 - Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la reconquête d'un site marqué par son passé industriel

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4.2.1.6 Rééquilibrage des parts modales de transport pour limiter l’incidence des déplacements motorisés sur l’environnement et le cadre de vie

Qualité de l’air

Parmi les impacts sur la qualité de l’air extérieur, que peut avoir un projet urbain, celui qui est lié aux déplacements motorisés à cause des émissions de polluants atmosphériques et principalement des gaz à effet de serre, est un des plus importants sur lequel peut agir le projet.

o Principes de gestion de la qualité de l’air liés à la circulation

Ces principes sont pour l’essentiel des dispositions en faveur de l’éco mobilité et des propositions de solutions alternatives à l’usage de la voiture, en vue :

o De préserver le quartier de tout trafic d’échange hors voies primaires ; o De garantir la fluidité des accès à la zone industrialo- portuaire en minimisant les interfaces avec le

quartier résidentiel ; o D’assurer la performance de tous les modes de déplacements autres que la voiture.

o Traduction des principes dans le schéma d’intention et d’aménagement

o Une organisation du plan d’aménagement adaptée à l’arrivée du transport en commun et réservant les emprises nécessaires selon plusieurs hypothèses de tracé à l’intérieur du quartier ;

o Une adaptation de l’offre de transport collectif future et de la desserte existante aux différentes phases de réalisation dans le temps du projet (Arc Nord Sud en 2018, ligne Est/Ouest Ultérieurement, renforcement de la desserte actuelle des bords de Seine avec l’installation du 106 et l’arrivée prochaine des services de la CREA) ;

o Une offre potentielle d’accueil pour des services complémentaires à la mobilité en lien avec la création d’un centre de mobilité ;

o Une optimisation des espaces de stationnement, en imaginant une mutualisation des places offertes dans le quartier entre les différents usages ;

o Une stratégie innovante et maitrisée du stationnement résidentiel en cohérence avec la politique des villes sur les quartiers limitrophes en ce domaine ;

o Un plan d’aménagement organisant et systématisant un réseau dense de circulation pour les modes actifs, en cohérence avec les réseaux d’agglomération et des quartiers limitrophes, permettant d’attester qu’aucun logement et qu’aucun lieu de travail du quartier ne sera situé à plus de 300 mètres d’un arrêt de transport en commun.

Nuisances sonores

Le bruit lié aux axes de transports terrestres qui traversent le site constitue une composante à prendre en compte en priorité, par rapport aux bruits provenant de l’ensemble des quartiers existants à la périphérie, indissociables du niveau sonore général du centre-ville.

o Principes de conception liés aux nuisances sonores

Pour les infrastructures routières, la situation prise en compte est celle résultant du projet, comprenant la suppression de la partie de Sud III entre l'échangeur Stalingrad et le boulevard de l'Europe, et l'organisation des échanges au moyen d'une place centrale fonctionnant comme un diffuseur vers les directions concernées.

Pour les infrastructures ferroviaires, la situation prise en compte correspond à la réduction d'emprise présentée par RFF – SNCF, mais avec un trafic fret identique.

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o Traduction des principes dans le schéma d’intention et d’aménagement :

o A ce stade, la prise en compte des nuisances sonores est limitée à un principe de localisation des fonctions résidentielles limitant leur exposition ;

o Le système de maillage viaire distingue les voies destinées aux échanges d’agglomération et à la circulation des poids lourds alimentant la zone industrialo-portuaire à l’Ouest, de celles destinées à la desserte proprement dite du quartier. (Cf. Le schéma ci-dessous extrait du projet au stade esquisse présentant l’organisation retenue pour l'accessibilité au port destinée à permettre de limiter les interfaces entre ces échanges et le reste du quartier) ;

o La présence du viaduc d’accès au pont Flaubert, constitue pour le quartier habité au centre du site une barrière contre les nuisances. Il sera en effet encadré par l’implantation d’activités économiques et tertiaires, de manière à réduire significativement la diffusion des nuisances sonores vers l’intérieur du quartier à dominante résidentielle.

Pour les mises au point ultérieures, il sera procédé à une modélisation du niveau d'exposition des façades, et à son interprétation en vue d'en tirer des principes d'adaptation du projet afin de réduire l'exposition aux nuisances sonores.

La définition de prescriptions pour assurer le confort acoustique à l’intérieur des bâtiments est également envisageable (telle que l’orientation des pièces de nuit) pour être annexées aux cahiers des charges de cession de terrain, afin que les constructeurs participent à la création de lieu de vie et de travail confortables au travers des qualités qu’ils voudront apporter à leur bâtiment.

Schéma extrait de l’étude de définition réalisée en 2007

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Ces principes relèvent :

De l’axe stratégique n°2 du Profil Développement durable – « Créer les conditions favorables aux déplacements alternatifs et durables pour favoriser l’éco mobilité » ;

De l’axe stratégique n° 3 du Profil Développement Durable de l’éco-quartier - « Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la reconquête d'un site marqué par son passé industriel ».

A ce titre, ils peuvent être reliés au référentiel développement durable comme suit :





8. Assurer un cadre de vie sain et sûr 14. Privilégier les mobilités douces et le transport collectif pour réduire la dépendance à l'automobile

Urbanisation en priorité le long du futur Arc Nord Sud Insertion d’une voie THNS est-ouest au cœur du quartier Hiérarchisation du maillage viaire pour :

Distinguer les flux de transit des flux de desserte

Promouvoir les modes actifs Objectif de part modale voitures : 34% Objectif de desserte TC : chaque logement à moins de 300 mètres d’un arrêt TC Politique de stationnements mutualisés Création d’un centre de mobilité

Axe 2 - « Créer les conditions favorables aux déplacements alternatifs et durables pour favoriser l’éco mobilité » Axe 3 « Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la reconquête d'un site marqué par son passé industriel »

8. Assurer un cadre de vie sain et sûr 9. Mettre en œuvre une qualité architecturale et urbaine qui concile intensité et qualité de vie

Localisation des fonctions résidentielles en rapport avec les lieux de moindre intensité sonore Conception architecturale favorable aux meilleures conditions de confort acoustique

Axe 3 « Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la reconquête d'un site marqué par son passé industriel »

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4.2.2 Un projet au cœur des politiques sectorielles de l’agglomération

Bénéficiant d’une situation stratégique, l’éco-quartier Flaubert est par ailleurs partie prenante des différents politiques sectorielles de planification qui constituent CREA 2030. Ainsi porté, l’éco-quartier Flaubert doit concrétiser l’ambition de la CREA en matière d’Eco-communauté. Ce lien entre planification et aménagement peut se faire à travers les axes du référentiel éco-quartier :

Promouvoir une gestion responsable des ressources ;

S’intégrer dans la ville existante et le territoire qui l’entoure ;

Participer au dynamisme économique ;

Proposer des logements pour tous et de tous types participant au « vivre ensemble » et à la mixité sociale ;

Offrir les outils de concertation nécessaires pour une vision partagée dès la conception du quartier avec les acteurs de l’aménagement et les habitants.

4.2.2.1 Promouvoir une gestion responsable des ressources

L’ambition d’attractivité du cœur de l’agglomération et de reconquête des friches industrielles est un axe fort de la stratégie de la CREA. Elle est intégrée dans l’ensemble de ses documents de planification et traduit par des actions de développement (Eco-cité, Seine-cité). Nous pouvons relever ici les objectifs de planification urbaine auxquels le projet Flaubert répond de fait, et les éléments qui mentionnent explicitement le projet.

Eco-cité – Définition du périmètre Eco-cité

« Le périmètre du projet Éco-Cité de la CREA a été défini en fonction de son caractère stratégique en termes de développement pour l’ensemble de l’agglomération. La Seine, dénominateur commun du territoire, façonne le paysage, la vie urbaine et l’économie régionale. Historiquement, le fleuve a contribué au développement du bassin d’emploi rouennais, point de rencontre entre la voie fluviale et maritime, et continue encore aujourd’hui à organiser le fonctionnement du territoire. C’est donc naturellement autour de la Seine et sur les deux rives du fleuve que se déclineront les actions demandées en financement dans le cadre de l’appel à projets Ville de demain. Le secteur Seine Cité, sur lequel se concentre la priorité de mise en œuvre opérationnelle, vise la création d’un vaste pôle multifonctionnel de plusieurs centaines de milliers de mètres carrés, aménagé sur les bords de Seine. L’accent sera notamment mis sur l’accueil d’activités tertiaires supérieures. Ce pôle se déploiera autour de trois projets phares : le quartier Luciline (50 000 m2 de bureaux), l’éco-quartier Flaubert (150 000 m2 pour l’activité économique) et le centre d’affaires autour de la future gare d’agglomération Saint-Sever (100 à 150 000 m2 de bureaux) – ce dernier n’étant pas proposé dans le cadre de l’appel à projets en raison des orientations arrêtées en termes de calendrier et de réalisation à l’occasion du débat public clos le 31 janvier dernier. Le principe directeur du projet est la création d’une nouvelle centralité, par un renforcement et un rééquilibrage des fonctions métropolitaines sur les deux rives de la Seine ; véritable cœur urbain, le fleuve agira à la manière d’un barycentre pour l’agglomération. Le périmètre retenu se situe en cœur urbain dense : de part et d’autre de la Seine, au pied du 6ème franchissement (pont Flaubert), il s’agit d’un secteur économique en pleine mutation à forte identité industrialo-portuaire. Ce secteur, dont la surface équivaut à celle du centre ancien de Rouen, a été identifié dès le schéma directeur approuvé en 2001. En conformité avec ce schéma, un Plan Directeur d’Aménagement et de Développement, adopté en 2005, propose une extension du centre de l’agglomération vers l’ouest par une importante recomposition urbaine de portée métropolitaine : habitat, activités tertiaires et commerciales, services, loisirs… Les études de définition et la phase de concertation qui ont découlé du PDAD ont permis d’élaborer la stratégie de reconversion urbaine des quartiers Ouest de l’agglomération sur les deux rives de la Seine. »

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La stratégie en matière de développement durable que constitue Eco-cité (Villes de demain – Ministère de l’égalité du territoire et du logement) amorce son action par le cœur de l’agglomération et de son aire urbaine. L’éco-quartier, clairement identifié à ce titre comme un des projets levier de cette stratégie, est porteur à ce jour de 3 actions de la convention signée en juillet 2013.

Actions Eco-cités portées par l’éco-quartier Flaubert :

1.B. Presqu’Île Rollet, laboratoire écologique (Hors périmètre de ZAC),

2.A. Stratégie énergétique de l’éco-quartier Flaubert,

3.C. Gestion des eaux intégrées sur Flaubert.

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PLH 2012 – 2017 – Orientations - Axe 3 : optimiser la ressource foncière - A. Favoriser le renouvellement de la ville sur elle-même

o Orientations générales

« La régénération urbaine est un enjeu et un atout pour la CREA compte tenu de son passé industriel et portuaire. La poursuite de cette politique de renouvellement de la ville sur elle-même est une priorité du PLH.

Elle peut prendre plusieurs formes selon les orientations définies par les communes dans leur document d’urbanisme :

Des transformations d’usage de bâtiments présentant un intérêt architectural.

Des restructuration d’espaces (pouvant comprendre des démolitions de bâtiments vétustes ou inadaptés) permettant la réalisation d’une offre neuve de logements dont la densité sera fonction de la plus ou moins grande proximité des services et de la nature du tissu urbain environnant.

Des démolitions permettant l’aération du tissu existant, la création d’espaces verts et de liaisons entre communes et quartiers.

Cette accentuation sur le renouvellement et la régénération urbaine suppose :

Une programmation concertée de l’ensemble des opérations, tant en renouvellement urbain qu’en extension, s’inscrivant dans une vision globale de l’évolution du fonctionnement du territoire (repositionnement des centralités, flux économiques, réseaux de transport, équipements, ..).

Une volonté de mettre en place les conditions d’une concurrence équitable entre les différentes opérations mises sur le marché.

L’utilisation de tous les leviers d’une politique de l’habitat pour assurer la maitrise des coûts des opérations – règlements d’urbanisme des communes, maitrise foncière, aides financières spécifiques, partenariats avec les opérateurs locaux notamment l’Etablissement Public Foncier de Normandie. »

o Déclinaison Secteur de Rouen :

« Axe 3 - Optimiser la ressource foncière Favoriser le renouvellement de la ville sur elle-même, notamment dans les secteurs dont la restructuration est amorcée : les quartiers Luciline, Aubette-Martainville, Chartreux – Jean Rondeaux, éco-quartier Flaubert. »

o Actions liées à cet objectif : PLH 2012 – 2017 - Programme d’actions Axe 3 : Optimiser la ressource foncière

Action A.3.1 – Adapter les outils de portage et de coûts fonciers aux spécificités de la CREA Action A.3.2 : Accompagner les opérations de régénération urbaine

De par sa situation en plein cœur d’agglomération et sa programmation urbaine composée à près de 50% de logements, l’éco-quartier participe à l’objectif du PLH consistant à concentrer, de manière raisonnée, la création de nouveaux logements en lieu et place d’espaces préalablement urbanisés et sous-utilisés. L’éco-quartier Flaubert est clairement identifié dans le PLH comme point d’optimisation de la ressource foncière.

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4.2.2.2 S’intégrer dans la ville existante et le territoire qui l’entoure

Un autre prérequis essentiel de développement de l’agglomération porté par la planification est l’insertion des projets à leur territoire et à leur environnement. Les extraits ci-dessous permettent d’évaluer la façon dont la planification intègre l’éco-quartier Flaubert et inversement, comment ce dernier prend en compte ces impératifs.

SCOT – PADD - II) Une agglomération garantes des équilibres et des solidarités - 2) Une organisation spatiale assurant un fonctionnement durable du territoire

« Les centralités historiques accueillent les projets d'envergure, des grands équipements et des activités économiques qui sont autant de vecteurs de rayonnement et d’attractivité pour l'agglomération. Leur déploiement est ciblé dans les cœurs d’agglomération, où le tissu urbain est le plus dense et la desserte en transports en commun la plus développée (projet de « Seine-Cité Gare ») : la prise en compte de l’exigence de proximité, d’intensité de services et de renforcement de l’accessibilité permet de développer l’accueil des emplois métropolitains supérieurs. Les commerces dans les cœurs d’agglomération sont d’importants vecteurs d’attractivité qui doivent être préservés et confortés, notamment au regard des grands pôles commerciaux périphériques. Le centre-ville de Rouen occupe une place à part dans l’armature commerciale, tant en nombre de commerces qu’en termes de chiffre d’affaires : une configuration singulière qui doit être préservée. Le centre-ville d’Elbeuf, aujourd’hui fragilisé, doit être revitalisé.

La réalisation de grands équipements structurants est envisagée comme le moyen de renforcer l’armature urbaine. Ces grands projets sont des atouts pour le rayonnement du territoire et des outils de reconquête :

urbaine (nouvelle gare d’agglomération à Seine Cité, aménagements des quais de Seine rive gauche, éco-quartiers Luciline et Flaubert, Palais des Sports à Rouen, Cirque Théâtre et Fabrique des Savoirs à Elbeuf etc.)

et écologique : outre l’amélioration de la qualité de vie des habitants, la réalisation des aménagements le long de la Seine et de grands parcs urbains comme sur la presqu’île Rollet fournira des points d’appui pour le développement de la trame verte et bleue urbaine (objectifs écologiques de régulation thermique, de développement de la biodiversité en ville) et contribuera à redessiner l’interface entre la ville et le fleuve. »

SCOT – PADD - II) Une agglomération garantes des équilibres et des solidarités - 5) Favoriser une mobilité durable - Des transports en commun pour le plus grand nombre

« Le SCOT propose une structure du réseau de transports en commun à horizon 2030 qui intègre et prolonge les projets actuellement portés par la CREA. Les perspectives d’évolution urbaine mettent en évidence des enjeux de desserte auxquels il est nécessaire de répondre et qui doivent trouver une expression dans le cadre du Plan de Déplacements Urbains (PDU) pour la construction de l’architecture du réseau de transports en commun de demain : la desserte de l’éco-quartier Flaubert et de la nouvelle gare, avec des liens fonctionnels à privilégier vers le centre-ville et la gare rive droite, le plateau nord et la rive sud. Ce nouvel espace porteur de développement économique et démographique épaissit le cœur d’agglomération selon un axe Est-Ouest. Enfin, en s’appuyant sur la valorisation du réseau ferroviaire existant et en renforçant les liens avec les plateaux Est, le réseau structurant actuel devra être complété de manière à mieux adapter l’offre aux besoins. »

L’éco-quartier Flaubert est clairement identifié comme un point de desserte essentiel devant être intégré au PDU en cours d’élaboration, de manière à constituer un lien fonctionnel à l’échelle plus large du centre-ville élargi et de l’agglomération.

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PDU – Dossier d’enquête publique – Fiche Action 1 – Poursuivre le développement des infrastructures de déplacement – Action B – Développer le réseau de transport à haut niveau de service

« Le PDU identifie 4 projets structurants ainsi que 2 prolongations de ligne possibles de Transport à Haut Niveau de Service pour répondre aux besoins de dessertes liés aux grands projets du territoire (éco-quartier Flaubert / Nouvelle Gare) et compléter le réseau structurant de transports collectifs.

o L’ARC Nord-Sud / Amélioration ligne 7

Ce projet vise à accompagner la mutation urbaine qui s’opère dans l’ouest du cœur de l’agglomération et à réorganiser complètement l’espace de la voirie impacté, afin de redonner une place aux modes actifs (piétons, vélos).

Une nouvelle ligne de transport à haut niveau de service sera aménagée entre le pôle d’échange du Boulingrin et le secteur du Zénith. En complément, la ligne 7 sera améliorée entre la ZAC de la Plaine de la Ronce et le rond-point des Bruyères par un traitement des points durs de circulation.

Dans la continuité de l’amélioration de la ligne 7, en lien avec le développement la ZAC de la Plaine de la Ronce, le développement d’un transport à haut niveau de service permettrait un gain de compétitivité pour faire le lien entre le Nord et le cœur de l’Agglomération.

o T.H.N.S. éco-quartier Flaubert

Initié par la problématique de desserte du cœur de l’éco-quartier Flaubert, la saturation du tronc commun des lignes TEOR et l’absence d’un lien entre le Nord et le Sud du cœur de l’agglomération sur sa façade Ouest, ce projet poursuit l’objectif d’ouvrir le réseau de transport collectif sur le secteur. En effet, au-delà d’accompagner la mutation urbaine qui s’opère dans l’ouest de l’agglomération, il s’agit de permettre un lien performant entre les deux rives qui est aujourd’hui, de par la structuration actuelle du réseau, imposé au théâtre des Arts (point de contact avec le tramway).

Le phasage des aménagements sur l’éco-quartier Flaubert impulsera des solutions graduelles et phasées dans le temps, au service du développement d’un transport à haut niveau de service Est-Ouest.

o Prospective d’un nouvel axe T.H.N.S. Nouvelle Gare

Afin que l’ensemble des habitants de l’agglomération et, au-delà, que l’ensemble des hauts-normands profite pleinement de la nouvelle gare, les correspondances vers les transports urbains doivent être facilitées.

Il est donc nécessaire de relier facilement la gare à l’ensemble des zones d’habitat, des secteurs d’emplois et d’études.

Au regard de la concrétisation du projet de nouvelle gare à Rouen, en lien avec l’ossature globale du réseau de transport collectif, le développement d’un transport à Haut Niveau de Service sera étudié. »

Sans rentrer dans le détail de leur réalisation, le PDU inscrit dans sa programmation les deux lignes desservant le futur éco-quartier Flaubert : Arc Nord-Sud et le T.H.N.S éco-quartier Flaubert, et dans un cadre plus large, de la desserte rive gauche en TC.

A ce jour, l’Arc Nord Sud est la ligne dont le niveau de définition est le plus avancé (concertation finalisée – consultation de maîtrise d’œuvre en cours), et sa réalisation rentre dans le cadre des grands projets autour desquels s’est structurée une cellule de coordination avec les services de l’ETAT. Si la THNS éco-quartier n’en est pas aujourd’hui à un stade d’avancement équivalent, son passage dans l’éco-quartier est pris en compte dans les aménagements et dans les circuits de circulation potentiels. Son interface avec l’arc Nord-Sud est clairement positionné et identifié.

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PLH 2012 – 2017 – Orientations - Axe 3 : optimiser le ressource foncière- B. Insérer en priorité les programmes neufs dans le tissu existant

« La mixité fonctionnelle qui caractérise notamment les secteurs urbains les plus anciens de la CREA offre des opportunités foncières dans le tissu interstitiel. Ces terrains mutables à court ou moyen terme sont bien situés, à proximité du bâti dense et du réseau de transports en commun existant ou en projet.

La production de logements dans le temps du PLH sera donc privilégiée sur ces opérations insérées dans le tissu existant. Selon la densité du bâti, il sera recherché dans les nouvelles opérations d’habitat une offre répondant aux besoins des ménages en termes de coûts de sortie et de formes d’habitat (logements individuels intermédiaires notamment).

Il sera également recherché les solutions de densification dans les quartiers pavillonnaires existants qui permettront de répondre aux attentes des ménages en matière d’évolution de leur parcours de vie. »

L’éco-quartier situé en cœur d’agglomération, est bordé de quartier d’habitat aux caractéristiques divers (habitat social denses, petits collectifs, habitat pavillonnaire). A ce titre, sa programmation urbaine diversifiée et la variété des formes urbaines préconisées rencontre pleinement la volonté affichée du PLH d’insertion des nouveaux programmes dans le tissu existants.

Le PLH à horizon 2017 ne prend en compte que partiellement l’éco-quartier Flaubert compte tenu de son stade d’avancement. Sa version ultérieure renforcera les objectifs de répartition de logements sur les communes de Rouen et Petit-Quevilly pour intégrer les projets de logement éco-quartier Flaubert.

4.2.2.3 Participer au dynamisme économique

L’éco-quartier Flaubert a été reconnu d’intérêt communautaire notamment au vu de la dominante économique de sa programmation. Par ailleurs, les éléments ci-dessous permettent d’apprécier l’inscription du projet dans la stratégie de développement métropolitain de l’agglomération.

SCOT – PADD – I) Le rayonnement et l’attractivité du territoire au service de la dynamique métropolitaine – 2) Renforcer l’attractivité économique, atteindre des objectifs d’emploi ambitieux - Dynamiser le développement tertiaire

« La stratégie d’implantation tertiaire au cœur de l’agglomération trouve sa traduction dans le projet Seine Cité. Ce projet, qui poursuit la dynamique de développement et d’élargissement de l’hyper-centre rouennais lancé avec la reconquête des quartiers ouest (éco-quartier Flaubert, quartier Luciline, aménagement des bords de Seine), pourrait être complété à l’horizon 2030 par le projet de nouvelle gare d’agglomération. La desserte du territoire par une ligne qui doit relier le centre de Rouen à Paris (et plus particulièrement le site de la Défense) en 45 minutes peut avoir un impact majeur en termes d’attractivité et de création d’emplois tertiaires sur l’agglomération. S’inscrivant au cœur d’un projet urbain d’envergure, de part et d’autre de la Seine, un grand pôle d’affaires pourrait ainsi accueillir des activités tertiaires supérieures, à aménager en plusieurs phases : autour de la Luciline dans un premier temps, puis de l’éco-quartier Flaubert, et enfin autour de la future gare d’agglomération qui deviendrait une nouvelle centralité, couplé à une offre de logements, de commerces, d’équipements et de services. »

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CREA – Stratégie de développement économique – Accélérer la dynamique tertiaire

« Le secteur tertiaire représente plus de 3 emplois sur 4 sur le territoire de la CREA. Pour accompagner cette tertiarisation de l’économie, il est important de proposer une offre de bureaux en centre-ville, adaptée aux fonctions stratégiques et exigeant une localisation centrale. Au cœur de l’agglomération, un pôle d’affaires de plusieurs centaines de milliers de m2 à des prix attractifs sera aménagé en plusieurs phases sur les bords de Seine pour accueillir les activités tertiaires supérieures (gestion, commerce interentreprises, services aux entreprises…).

Ce pôle central d’affaires « Seine Cité », à proximité de la nouvelle gare de Rouen St-Sever, se déploiera sur un site exceptionnel - les rives de Seine – autour de trois projets :

Le secteur d’activités Luciline (travaux en 2011 : 40 000 m² de bureaux) ;

L’éco-quartier Flaubert (début d’urbanisation en 2013 : 150 000 m² pour l’activité économique) ;

Le projet de centre d’affaires autour de la future gare rive gauche (100 à 150 000 m² à l’horizon 2020). »

Clairement identifié dans le cadre du projet Seine Cité, l’aménagement de l’éco-quartier Flaubert dédie environ 50% de sa future programmation urbaine à l’activité économique. Il entend ainsi participer à la constitution d’une offre satisfaisante en matière de tertiaire, offre nécessaire au développement économique métropolitain.

4.2.2.4 Proposer des logements pour tous et de tous types participant au « vivre ensemble » et à la mixité sociale

SCOT – PADD – I) Le rayonnement et l’attractivité du territoire au service de la dynamique métropolitaine – 3) L’attractivité résidentielle au service de la dynamique démographique

« Sur le territoire de l’agglomération, la situation actuelle se caractérise par une croissance très faible de la population, croissance qui reste stable depuis 10 ans ; à ce constat s’ajoutent un atout (une population plus jeune que la moyenne nationale) et une faiblesse (un solde migratoire négatif). La CREA se donne pour ambition de renouer avec une croissance plus forte de la population et d’initier une véritable dynamique démographique. L’objectif est d’accueillir de l’ordre de 40 000 habitants supplémentaires à horizon 2030, ce qui correspond à une croissance de la population comprise entre 0,4% et 0,5% par an.

Une telle dynamique démographique dépend nécessairement, en premier lieu, de l’attractivité économique et de l’offre d’emplois (en termes quantitatifs et qualitatifs). Elle devra aussi reposer sur la valorisation de l’attractivité résidentielle dans l’agglomération dans ses deux dimensions, quantitative et qualitative. La CREA mènera une politique volontariste de construction de nombreux logements : 50 à 60 000 à l’horizon 2030. Les deux tiers de ces constructions neuves permettront de satisfaire les besoins de la population en place (desserrement des ménages et renouvellement du parc), l’autre tiers à assurer la croissance démographique attendue.

Cet effort conséquent de construction de nouveaux logements interviendra prioritairement dans les espaces urbains. Les grands projets urbains intégrés dans le cœur d’agglomération (éco-quartier Flaubert, nouvelle gare d’agglomération) donneront une impulsion importante aux espaces urbains centraux et aux tissus urbains denses. L’effort de construction de logements sera aussi le levier d’un rééquilibrage géographique de l’offre de logements en faveur des secteurs urbains qui bénéficient d’une bonne desserte par les transports collectifs existants ou projetés, d’un bon niveau d’équipements et de services, et d’une importante offre d’emplois. »

L’éco-quartier Flaubert est clairement identifié dans le PADD du SCOT comme levier de développement du logement dans l’agglomération, développement devant répondre à une logique raisonnée d’accompagnement des transports en commun, des équipements et de l’emploi.

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4.2.2.5 Offrir les outils de concertation nécessaires pour une vision partagée dès la conception du quartier avec les acteurs de l’aménagement et les habitants

Depuis l'origine, l’initiative, le portage politique et la maitrise d'ouvrage générale du projet urbain sont assurés par la Communauté de l'agglomération Rouen-Elbeuf- Austreberthe afin de garantir la réalisation des objectifs assignés à celui-ci.

L'ambition de l'éco-quartier Flaubert visant à transformer en lieu de vie un site en cœur de ville délaissé par les activités industrielles et portuaires, à laquelle s'ajoutent la complexité du projet et la multiplicité des acteurs du site, a naturellement conduit la CREA à se doter très en amont de plusieurs dispositifs de gouvernance, de pilotage, de concertation et de conduite technique de projet.

Ils permettent d'assurer auprès de tous les partenaires le partage de la vision globale du projet et de diffuser aux différents acteurs impliqués une information précise sur le projet.

Entre 2003 et 2010 s'est déroulée une phase amont très importante et fondamentale pour la faisabilité du projet. Elle a permis de définir les orientations et les enjeux du projet d’éco-quartier Flaubert.

Couplée à la structuration dans la durée de la gouvernance et du pilotage, elle permet d'aborder en confiance les phases opérationnelles à venir du projet.

En effet, l'antériorité des réflexions et des concertations conduites avec les acteurs concernés et aux différentes échelles sur le site d'implantation du projet ainsi que la planification stratégique garantissent la cohérence et l’interaction des programmes, ainsi que le partage de l’ambition que porte l'éco-quartier Flaubert :

Renouveler durablement un site d'interface ville - port, dans un nouveau rapport avec la Seine, en construisant à la place un nouveau quartier multifonctionnel et durable, d'une part,

Réaliser une opération d'aménagement représentative de l'écodéveloppement du territoire dans lequel est engagée résolument la CREA, avec tout particulièrement le respect d'un équilibre entre les espaces naturels et les espaces urbanisés, d'autre part.

Plus récemment un temps fort de dialogue avec le grand public et les institutions a été organisé entre mai et juin 2013. La concertation a répondu certes à une obligation réglementaire mais surtout a permis un moment privilégié d’information et de dialogue entre les porteurs du projet et le public sur le projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert au stade de conception actuel, et de recueillir réactions et contributions sur ses grandes caractéristiques et ses principaux objectifs.

Un atelier participatif a notamment fonctionné le 28 mai 2013 et permis de construire une vision partagée des fondamentaux du projet, en réfléchissant à des notions telles que : les lieux du vivre ensemble, la structure paysagère et la biodiversité, ainsi que la mobilité et l’attractivité du futur quartier.

Etant l'un des projets les plus ambitieux de la CREA, il a semblé important de faire contribuer la société civile à la réalisation des études préalables liées à cette opération d'intérêt communautaire. Aussi, au sein du Conseil de développement, un Groupe de travail « éco-quartier Flaubert » est constitué depuis 2010 pour réfléchir à ce qu'un éco-quartier doit pouvoir apporter à ses futurs habitants, qui joue un rôle privilégiés dans la contribution à la réflexion sur le projet et dans la mobilisation de la société civile sur les thématiques essentielles du développement du territoire.

Si l’éco-quartier Flaubert fait aujourd’hui l’objet d’un large consensus, cela est aussi dû à la pertinence du processus de pilotage et de gouvernance impliquant l’ensemble des acteurs concernés et le grand public.

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4.3 Politique de développement durable, principes d’aménagement du projet et charte des éco-quartiers

Dans son avis publié le 22 janvier 2014 l’Autorité Environnementale énonce les principes de développement durable que doit respecter un éco-quartier et recommande la justification de l’ambition d’éco-quartier de l’opération en établissant plus clairement le lien entre les axes stratégiques de développement durable et les engagements de la charte des éco-quartiers.

Ce constat conduit l’Autorité Environnementale à recommander qu’une présentation plus précise et adaptée des objectifs d’aménagement durable de l’éco-quartier Flaubert soit faite.

Au vu du stade actuel d’élaboration et d’engagement du projet, il ne s’agit pas ici de constituer les éléments d’un dossier de candidature au label éco-quartier, mais bien d’établir le lien entre la ZAC éco-quartier Flaubert et les ambitions en matière de développement durable issues de la planification urbaine et plus particulièrement avec les aménagements à prévoir au sein de la future ZAC.

4.3.1 Politique de développement durable du projet en référence à la charte

La CREA se donne pour ambition de devenir l’une des premières éco-communautés de France. Aussi est-elle soucieuse de réduire son empreinte écologique et de favoriser l’évolution des comportements et des pratiques sur son territoire. Elle assoit donc sa stratégie de développement sur une utilisation raisonnée des ressources et de l’espace comme sur la promotion des éco-comportements auprès de ses habitants.

Le caractère « durable » du futur quartier réside pour beaucoup dans sa capacité à s’intégrer à son environnement : être en adéquation avec les usages des futurs habitants, s’adapter aux contraintes spécifiques du site, mettre en valeur ses atouts sont autant de facteurs de réussite sur le long terme.

La démarche Développement durable de l’éco-quartier Flaubert repose sur 7 axes stratégiques.

7 axes d’intervention prioritaires ont été retenus pour l’éco-quartier Flaubert en lien avec la stratégie de développement globale de la CREA. Ils constituent les valeurs de développement durables du projet.

Les axes de la politique de développement durable s’énoncent comme suit :

Axe n° 1 - Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain : faciliter les échanges et assurer la mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle

Axe n° 2 - Crée des conditions favorables aux déplacements alternatifs et durables pour favoriser l’éco mobilité

Axe n° 3 - Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la reconquête d'un site marqué par son passé industriel

Axe n° 4 - Atteindre la sobriété énergétique : réduire les besoins en énergie et leurs impacts environnementaux, sociaux et économiques à l’échelle du quartier et du bâti

Axe n° 5 - Améliorer la biodiversité ordinaire et remarquable et introduire la nature en ville

Axe n° 6 - Valoriser la situation du site de bordure de Seine : tirer parti de la forte présence de l’eau sur le site tout en anticipant les évolutions futures liées aux changements climatiques

Axe n° 7 - Faire participer la population et les acteurs du territoire dès l’amont du projet et tout au long de sa mise en œuvre

Mais la notion d’éco-quartier n’étant pas par essence un cadre rigide (puisque le principe de l’adaptation au contexte du site de son implantation est primordial), il est essentiel que l’ambition d’éco-quartier s’inscrive aussi dans une logique d’amélioration continue qui nécessite la mobilisation sur le long terme de l’ensemble des acteurs du projet et rendue disponible pour le public.

La CREA




A ce titre une démarche spécifique est actuellement mise en œuvre pour accompagner le projet tout au long de sa conception et de sa réalisation : c’est la « politique de développement durable » du quartier, c’est-à-dire un document-cadre, fondé sur un diagnostic des « sensibilités » environnementales propres au site qui permettra à la CREA de s’assurer que l’aménagement du futur quartier répondra bien aux différents enjeux du développement durable, tant du point de vue du confort de ses usagers et habitants que du respect de l’environnement.

Les mesures concrètes mises en œuvre pour l’application précise de la politique de développement durable dans le projet sont expliquées ensuite, ainsi que le lien que chacune d’elle entretient avec les 20 engagements de la charte des éco-quartiers.

L’évaluation structurée des décisions à chaque étape du projet: une « empreinte » Développement Durable.

Le projet Flaubert est évalué à chaque étape de sa conception et de sa réalisation. Cette démarche permet de suivre les performances durables du quartier sur le long terme tout en l’inscrivant dans une logique d’amélioration continue.

L’évaluation prend la forme d’une fleur, que l’on appelle une « Empreinte Tendem© » par souci de simplification de la communication à ce sujet 6 . A chacune des pétales correspond un axe stratégique de la politique de développement durable, ce qui permet une visualisation rapide et une comparaison efficace des performances à différents stades d’avancement du projet.

L’élaboration des engagements de développement durable du projet.

La formulation et le contenu des 7 engagements /axes stratégiques est issue d’une démarche de réflexion qui s’est appuyée sur un travail exhaustif de sélection et de hiérarchisation d’ambitions d’aménagement durable appliquées à l’opération d’aménagement.

Elle a permis de dégager les enjeux forts du site d’installation de la ZAC Flaubert, en les déduisant des documents suivants :

Les documents de planification et de programmation de l’agglomération, puisque le projet d’éco-quartier s’inscrit pleinement dans la stratégie d’éco communauté du territoire ;

Le bilan environnemental du site de projet, réalisé à partir de l’état initial de l’environnement de celui-ci, en mettant en avant les sources d’impact et une hiérarchisation de ses aspects environnementaux significatifs.

Les enjeux environnementaux significatifs du site ont ainsi émergé au croisement des conclusions du bilan environnemental précité et des choix politiques globaux à l’échelle du territoire de la CREA.

Ils constituent la politique de développement durable formulée dans les 7 axes stratégiques, énoncés au début de cette partie et sont l’exact reflet des objectifs poursuivis7 par l’opération d’aménagement de la ZAC de l’éco-quartier Flaubert.

Ils constituent également le fondement des engagements significatifs au stade actuel de la programmation du projet en matière d’aménagement durable, transposables avec les principes et le processus de conception des éco-quartiers préconisés à l’échelle nationale.

6/ Illustrée en page 5 de la brochure de la concertation intitulée éco-quartier Flaubert, cœur de Seine, territoire d’avenir

7 / Exposés dans la délibération du Bureau de la CREA du 19 novembre 2012

La CREA




4.3.2 Principes d’aménagement durable du projet en référence à la charte

Le propos qui suit vise à expliquer la corrélation entre l’ambition de développement durable de l’éco-quartier Flaubert et les engagements énoncés par la charte d’engagement vers la labellisation des éco-quartiers, afin de bien saisir de quoi sont constituées les valeurs durables de l’éco-quartier Flaubert et comment elles sont incarnées dans le projet pour lequel l’étude d’impact est réalisée.

Le premier objectif est de montrer que les principes inspirants la conception et les dispositions d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert, exprimés dans ses axes stratégiques et déclinés en objectifs sont déjà bien présents au stade actuel où est élaborée l’étude d’impact, en cohérence avec les grands principes de développement durable et les engagements du Label des éco-quartiers du Ministère.

L’autre objectif est de démontrer que les démarches conduites par la CREA à l’échelle de son territoire et à l’échelle du projet Flaubert se rapprochent, rejoignant ainsi l’objet central du présent mémoire d’accompagnement tendant à prendre en compte les recommandations de l’Autorité Environnementale concernant la notion d’éco-quartier.

Les éléments d’explication qui suivent sont structurés de la façon suivante : la partie gauche reprend la matrice du Label des éco-quartiers constituée par 4 principes et 20 engagements. A droite sont expliquées de façon synthétique les mesures prévues par le projet et les axes stratégiques de développement durable du projet sont rappelés.

Cette lecture facilitée du projet permet en quelque sorte de dégager les passerelles reliant les7 axes stratégiques de conception du projet aux 20 critères constitutifs du Label des éco-quartiers.

La CREA




Schéma 3 : Liens entre la politique de développement durable du projet et les engagements de la charte des éco-quartiers

Engagements de la charte des EcoQuartiers

Démarche et processus

Dispositions du projet Ecoquartier Flaubert et principes d'action pour son aménagement

Axes stratégiques de développement durable du projet

et management de projet en matière de développement durable

(SMDD)

Réaliser des projets répondant aux besoins de tous en s'appuyant sur les ressources et les

contraintes du territoire

Antériorité du diagnostic, bénéficiant de la réalisation du Plan Directeur d'Aménagement et de Développement Seine Ouest et de la démarche EcoCité.

Programmation fondée sur le Schéma de Cohérence Territorial, le Programme Local de l’Habitat, le Plan de Déplacement Urbain, le Plan Climat Energie Territorial et la stratégie économique

« Seine Cité » de la CREA traduit dans son projet « DEMAIN 2030 ».Axe n° 1 - Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain faciliter les échanges et

assurer la mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle.

Formaliser et mettre en œuvre un processus de pilotage et une gouvernance élargie

Gouvernance élargie et coopérations institutionnelles anciennes, impliquant tous les acteurs institutionnels (GPMR, RFF, Etat,…).

Participation de la société civile notamment par l’implication du Conseil Consultation de Développement et de son groupe de travail spécialement constitué pour participer à l’élaboration

du projet.

Stratégie de concertation innovante faisant appel en particumier à un atelier de concertation impliquant le Conseil Consultatif de Développement pour développer l’appétence du grand

public à la concertation.

Moyens pour pérennisation du dispositif d’animation et de dialogue avec les citoyens, axe prioritaire de réflexion du Conseil Consultation de Développement et du groupe de travail

spécialement constitué pour participer à l’élaboration du projet.

Axe n° 7 - Faire participer la population et les acteurs du territoire dès l'amont du projet et

tout au long de sa mise en œuvre.

Intégrer l'approche en coût global lors des choix d'investissement

Afin d’améliorer sensiblement la qualité des milieux dans lequel s’insère le projet, la CREA, puisqu’elle prendra une part significative dans son financement, prévoit de concentrer ses moyens

autour de 2 objectifs majeurs :

1. rendre compatible l’état actuel du site avec l’usage futur en optimisant les moyens mis en œuvre pour gérer les impacts des sols impactés. Les techniques de traitement des pollutions

dans le sol privilégieront le traitement in-situ.

2. prévenir la production de déchets et optimiser les filières de collecte et de traitement. La maitrise des impacts en phase chantier est assurée par une charte de chantier vert

systématiquement imposée aux entreprises et aux constructeurs.

L’étude menée sur le système de production et de distribution de l’énergie dont l’objet est de déterminer la solution optimale à mettre en place, permettra un choix intégrant des notions

de coût global et une simulation des charges de chauffage que supporteront les habitants actuels du secteur du quartier d’Orléans et les futurs habitants du nouveau quartier.

Axe n° 3 - Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la

reconquête d'un site marqué par son passé industriel.

Axe n° 4 - Atteindre la sobriété énergétique : réduire les besoins en énergie et leurs impacts

environnementaux, sociaux et économiques à l’échelle du quartier et du bâti.

Prendre en compte les pratiques des usagers et les contraintes des gestionnaires dans le choix

de conception

CREA Aménagement en tant que SPLA est missionnée pour animer aux étapes importantes de mise au point des différentes composantes techniques du projet des groupes de travail

associant les maitres d’œuvre, les futurs gestionnaires et en tant que de besoin la communauté scientifique (ESITPA par exemple), pour orienter les choix techniques de conception en

fonction d’exigences de gestion et d’exploitation futures.

1 - Le recours systématiques à des diagnostics techniques sur les réseaux et les voiries existants afin d’anticiper sur les contraintes de leur réutilisation.

2- Le choix fait par le territoire de se doter d’une structure SPL soumise aux exigences du contrôle analogue démontre la volonté de la CREA de ne pas se départir de la maitrise

politique et technique du projet.



Mettre en œuvre des démarches d'évaluation et d'amélioration continues

La mobilisation et l’implication du Conseil Consultatif de Développement et tout particulièrement du groupe de travail spécialement dédié à ce projet, sont gage de la prise en considération

par celui-ci des avis pluriels que les participants émettent à son sujet lors des réunions mensuelles.

La démarche de management durable installée depuis 2009 permet d’aboutir à un Système de Management et de Développement Durable (inspiré du système de Management

Environnemental objet de la norme ISO 14001). Un audit annuel sera réalisé et publié.

A la différence d’un système de management environnemental classique, cet outil de management de projet, à visée de développement durable, poursuit deux objectifs :

1. créer un système d’encadrement technique par des procédures visant à garantir la maitrise des impacts du projet tout au long de sa réalisation,

2. assurer une revue de projet régulière pendant la phase de conception du plan guide, pour une amélioration qualitative de celui-ci d’un point de vue des exigences de développement

durable conformes aux décisions de l’instance de pilotage du projet prises à son plus haut niveau de responsabilité.

Une assistance à maitrise d’ouvrage a été spécifiquement missionnée, afin de contribuer à la mise en place du système de management du développement durable (SMDD). Sa finalité

opérationnelle, au moins pour la première phase de ré-urbanisation du site, doit conduire tous les intervenants de l’opération, non seulement à respecter la réglementation, mais aussi à

prendre en compte des objectifs de développement durable fixés pour l’Ecoquartier qui iront au-delà.



La CREA





Cadre de vie et usages



et management de projet en matière de développement durable

(SMDD)

Travailler en priorité sur la ville existante et proposer une densité adaptée pour lutter contre

l'étalement urbain

Le projet reconverti une friche industrielle en quartier multifonctionnel situé en cœur d’agglomération.

Il s’intègre en complémentarité avec les opérations Luciline, quais rive gauche et futur quartier de la nouvelle gare, dans le projet Axe Seine

/Seine Cité, de reconquête du cœur d’agglomération pour le développement des fonctions métropolitaines.

La mixité fonctionnelle et l'appropriation du quartier par ses habitants et ses usagers sont des priorités qui ont été partagées avec les

citoyens pendant les réunions de concertation.

Si la création d’un nouveau quartier compact et plurifonctionnel pour 10 000 personnes n’était pas envisagée pour répondre aux besoins de

développement du territoire pour les vingt prochaines années, à cet endroit en centre ville et en recyclant des friches industrielles, il faudrait

ouvrir à l’urbanisation au moins 500 hectares d’espaces agricoles, à la périphérie du territoire.

Axe n° 1 - Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain faciliter les échanges et


Il s’intègre en complémentarité avec les opérat ions Luciline, quais rive gauche et futur quart ier de la nouvelle gare, dans le projet Axe Seine /Seine Cité, de reconquête du cœur d’agglomérat ion pour

Mettre en œuvre les conditions de la mixité sociale et intergénérationnelle, du bien vivre

ensemble et de la solidarité

La diversité des constructions et la mixité des fonctions (logement, activité économique et commerciale, équipements collectifs, touristique, culturelle)

associées aux perméabilités internes et externes au quartier nombreuses créeront des conditions favorables à l’implantation d’équipements collectifs propice

au bien vivre ensemble et à la solidarité.

La volonté de mettre en place la diversité sociale de l'habitat est reflétée par la programmation en logement puisqu’il est prévu de réaliser 30% de logements

sociaux, 20% de logements aidés et 50% en accession libre.

La mixité sociale passe aussi par une offre variée d’habitation, notamment en matière de taille de logement, afin d’accueillir les familles qui aujourd’hui ont du

mal à trouver des logements répondant à leurs besoins en cœur d’agglomération. C’est ce que prévoit d’évaluer l’indicateur du SMDD choisi pour évaluer

cet objectif pendant la réalisation de l’opération à savoir : un % de logement de type T4 ou plus supérieur à la moyenne des programmes construits dans

l’agglomération au cours des 5 années précédentes.

Axe n° 1 - Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain faciliter les échanges et


A l’échelle de l’ensemble du site de 90 hectares, la répart it ion à parité entre les emprises bât ie et les emprises non bât ies (53% bât i /47 %non bât i) exprime une densité plus relat ive.

Assurer un cadre de vie sain et sûr

Les moyens de l’opération et les dispositions prises par le projet pour assurer un cadre de vie sain et sûr recouvrent plusieurs volets d’actions : les risques

technologiques chroniques et accidentels, la pollution du sol et du sous sol, les risques liés à l’eau et au changement climatique, les nuisances sonores.

Ceux-ci ont fait l’objet d’un développement spécifique dans les autres chapitres..

Une charte de chantier vert a été imposée aux entreprises qui sont intervenues sur les chantiers des bords de Seine. Le SMDD prévoit de mesurer chaque

année que 100% des consultations d’entreprises de travaux comporte dans le cahier des charges les impositions de cette charte.

Bien qu’il s’agisse aujourd’hui au stade actuel du projet que d’une volonté incarnée par le projet, l’ambition est de limiter l'impact environnemental des

matériaux et des techniques employées en s’orientant vers les techniques de l’éco construction.

La pépinière Eco Polis prochainement ouverte au sein du Technopole du Madrillet atteste de cette politique communautaire.

Axe n° 3 - Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la

reconquête d'un site marqué par son passé industriel.

Mettre en œuvre une qualité architecturale et urbaine qui concilie intensité et qualité de vie

En visant la transformation d’un espace en interface de la ville et du port, lieu de rencontre de tissus urbains aussi variés que ceux des quartiers d’habitat

individuel dense de Petit Quevilly, des immeubles de la reconstruction à Rouen, ou des hangars portuaires, le projet doit fédérer des réponses

architecturales et urbaines. L’urbanisation en ilots et la typologie bâtie envisagée rechercheront davantage la continuité par rapport aux quartiers adjacents,

qu’une cohérence architecturale propre au quartier.

Au bord de Seine, à l’instar de la salle des musiques actuelles la mise en valeur du patrimoine bâti portuaire est recherchée.

La qualité de vie du quartier tient aussi à la réintroduction d’une diversité écologique dans le tissu urbain marqué par son passé industriel et assure ses

continuités avec les quartiers existants et le centre ville.

La création d’ambiances climatique et acoustique au sein des ilots du quartier renforcera le confort et la convivialité des espaces publics et privés (2 études

précises sur le confort acoustique et sur le phénomène des ilots de chaleur urbains figurent au programme général des études de réalisation).

Les techniques de gestion différenciée mises en œuvre sur La Presqu’île, en anticipant l’engagement de la CREA dans une labellisation « zéro phyto »

préfigurent celles qui s’imposeront à tous les gestionnaires d’espaces paysagers du quartier.

La communication sur les enjeux liés à la biodiversité et sur le patrimoine écologique en touchant la plus large palette de publics possibles, constitue un axe

d’actions de la CREA et du CCD. Le festival annuel « Graines de jardins » peut prendre place et facilement conquérir la Presqu’île à l’occasion d’une de ses

très prochaines éditions.

Axe n° 1 - Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain.

Axe n° 5 - Améliorer la biodiversité ordinaire et remarquable et introduire la nature en ville.

Axe n° 6 - Valoriser la situation en site de bordure de Seine.

Valoriser le patrimoine local (naturel et bâti), l'histoire et l'identité du quartier

La mutation du tissu portuaire en nouveau quartier de centre ville, s’élabore en perpétuant l’appartenance à l’univers portuaire, tel qu’on peut déjà le

constater sur les bords de Seine et la Presqu’île, ouverts au public à l’été 2013.

Le parti pris délibéré de réemploi des matériaux du site, tels que les pavés, les rails, les grues, l’architecture portuaire, procède de cette ambition.

Le futur quartier situé en front de Seine, relié à elle par une grande promenade urbaine prolongeant vers le fleuve les quartiers existants, offre à leurs

habitants la possibilité de s’approprié à nouveau les quais de Seine, si longtemps ignorés et délaissés.Axe n° 6 - Valoriser la situation du site de bordure de Seine

La CREA





Développement territorial



et management de projet en matière de développement

durable (SMDD)

Contribuer à un développement économique local, équilibré et solidaire

A son échelle l’opération d’aménagement de l’Ecoquartier Flaubert traduit opérationnellement les objectifs de la stratégie économique de la CREA baptisée « Seine Cité ». La programmation comporte donc une part significative de constructions à vocation économique.

On estime que chaque année 10 000 m2 de surfaces économiques seront disponibles pour l’accueil de nouvelles entreprises. Le projet proposera pour être attractif une diversité de programmes et de fonctions urbaines qui se traduiront concrètement

par une répartition équilibrée entre logements et activités économiques, ainsi que par la présence de services de proximité et d’espaces de loisirs.

Le projet veille à créer un cadre de vie de qualité en se préoccupant du confort acoustique des futurs habitants et des actifs. Il est trop tôt aujourd’hui pour décrire précisément les mesures que prendront les constructeurs pour assurer ce confort aux occupants des

immeubles qu’ils construiront. Cependant la répartition spatiale des fonctions urbaines, privilégie l’implantation des logements aux abords des voies les moins circulées. La morphologie des ilots fera appel à un urbanisme en ilot, permettant d’assurer une double façade et une

orientation des pièces de nuit vers les cœurs d’ilots.

Le suivi de la qualité de l’air extérieur fait l’objet d’un développement spécifique dans les autres chapitres.

Les principes de la programmation économique s’appuient sur les recommandations de l’Agence de Développement Economique de l’Agglomération Rouennaise.

L’appropriation de la composante économique du projet passe également par des rencontres régulières avec le milieu économique et la communauté portuaire, très directement intéressés à la mutation de ce secteur de l’agglomération.

Axe n° 1 - Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain faciliter les

échanges et assurer la mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle.

Axe n° 3 - Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et

assurer la reconquête d'un site marqué par son passé industriel.

Axe n° 6 - Valoriser la situation du site de bordure de Seine.

Axe n° 7 - Faire participer la population et les acteurs du territoire dès l'amont du

projet et tout au long de sa mise en œuvre.

Favoriser la diversité des fonctions dans l'optique d'un territoire des courtes

distances

Les données clefs de la programmation urbaine multifonctionnelle de logements (environ 2800 logts), de bureaux et locaux d’activités (environ 150 000 m2), de commerce et services de proximité, témoignent de la volonté de la CREA de soutenir la dynamique de

développement du territoire en réduisant par une offre en centre ville, la longueur des déplacements quotidiens.

L’accessibilité aux services urbains et aux fonctions essentielles du territoire sera assurée par le système de voiries établi en continuité des voies existantes.

La conjugaison de mesures en faveur de l’écomobilité et d’une concentration en cœur d’agglomération d’espaces aménagés pour vivre et travailler en centre ville vise à permettre aux actifs de limiter le trajet quotidien domicile - travail.

L’organisation du quartier est pensée pour créer une bonne qualité de vie en ville. Elle repose sur une répartition équilibrée des équipements publics et collectifs dans le quartier, accessibles à pieds ou en vélo, en empruntant des itinéraires où la sécurité des déplacements

actifs sera très sérieusement étudiée. (concept de la ville marchante et des courtes distances).

Axe n° 1 - Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain faciliter les

échanges et assurer la mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle.

Axe n° 2 - Crée des conditions favorables aux déplacements alternatifs et durables

Optimiser la consommation des ressources et des matériaux et développer

les filières locales et les circuits courts

L’étude en cours sur un système de production et de distribution de l’énergie à l’échelle du futur quartier, et si c’est pertinent en englobant le quartier d’Orléans existant, approfondie deux hypothèses d’Energie Renouvelable et de Récupération en relation avec les filières

locales : une utilisation de l’énergie bois en regard des caractéristiques du territoire couvert pour 1/3 de sa superficie par la forêt, la récupération d’énergie produite par les incinérateurs SMEDAR et/ou TRIADIS situés à proximité.

La stratégie lumière durable du projet doit tendre vers la réduction de la consommation énergétique des réseaux d’éclairage public. Cette action fait partie du programme général d’actions EcoCité de l’appel à projet « Ville de demain ».

Par les prescriptions qui seront imposées aux constructeurs le projet Ecoquartier Flaubert vise à constituer un levier pour l’éco construction. Il contribue ainsi à accompagner l’essor du pôle d’excellence de l’éco-construction du Madrillet « Seine Ecopolis » porté par la

CREA pour favoriser le développement principalement des PME et des jeunes entreprises innovantes de la filière.

Axe n° 3 - Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et

assurer la reconquête d'un site marqué par son passé industriel.

Axe n° 4 - Atteindre la sobriété énergétique : réduire les besoins en énergie et leurs

impacts environnementaux, sociaux et économiques à l’échelle du quartier et du

bâti.

Privilégier les mobilités douces et le transport collectif pour réduire la

dépendance à l'automobile

L’organisation du quartier est pensée pour le relier aux autres quartiers existants sur les deux rives de la Seine. Des continuités fonctionnelles internes et externes s’adossent sur les rues existantes en les prolongeant à l’intérieur du futur quartier. Une place d’échange au

centre de celui organise les accès vers le réseau d’agglomération et tout particulièrement au raccordement du pont Flaubert.

Le Plan de Déplacement Urbain en projet prévoit de déployer un réseau de parcs relais permettant un rabattement efficace vers les axes lourds de TC en encadrement des grandes voiries qui pénètrent vers le cœur de l’agglomération. Le secteur géographique de

l’écoquartier est repéré comme zone d’enjeux. Ce contexte conduit au stade de la création de la ZAC à mettre en place des conditions favorables à l’éco-mobilité et de moindre dépendance à la voiture particulière. Ce cadre d’action dans lequel la CREA s’engage en faveur

du développement de nouvelles formes de mobilité, se matérialise par la réservation d’une emprise pour la réalisation d’un centre de mobilité et de services à situer à l’interface avec les Transports Collectifs.

Ainsi que cela est précisé dans le rapport de présentation du projet de création de ZAC (cf. page 22), au stade actuel de conception du projet, le tracé de cette ligne n’est pas défini. Pour autant, le projet réserve une emprise suffisante à son insertion dans les espaces

publics du futur quartier, en fonction de différentes hypothèses de tracé à l’intérieur du quartier. Selon le choix de maillage qui sera fait à l’Ouest, vers la rive droite, en empruntant le pont Flaubert, ou vers l’aval et les espaces économiques , le tracé qui sera retenu, pourra

s’intégrer dans les espaces publics du quartier dont le dimensionnement est déterminé en conséquence. Le prolongement vers l’Est et la nouvelle gare est quant à lui positionné vers le boulevard d’Orléans.

En vue de favoriser la pratique et les conditions d'une mobilité douce et durable en lien avec le réseau d'agglomération, le projet prévoit ainsi que cela est décrit dans le rapport de présentation du projet de création de ZAC (cf. page 22), un certain nombre de dispositions

pour facilité l’éco-mobilités toutes organisées en cohérence avec l’offre de déplacement générale du cœur d’agglomération. La réalisation en 2013 de la piste cyclable empruntant la rive sud du boulevard Béthencourt constitue un exemple concret de planification des

aménagements en fonction de la réalisation des générateurs de besoin de déplacement.

En suivant cette même logique, la voie nouvelle qui sera créée dans le prolongement du boulevard d’Orléans pour franchir les voies ferrées conservées (cf. page 23 liaison 4 expliquée dans le rapport de présentation du projet de création de ZAC) est dédiée aux modes actifs

et au TCSP Est/Ouest.

Malgré qu’il soit inséré dans le tissu urbain central, le site de l’Ecoquartier offre aujourd’hui très peu d’alternatives au transport individuel motorisé. Dans ce contexte auquel s’ajoute une situation à proximité immédiate des principales polarités, l’éco-mobilité constitue un

enjeu central à traiter en l’inscrivant dans le cadre plus général du Plan de Déplacements Urbains.

Les paramètres qui sont arrêtés pour valoriser fortement l’éco-mobilité dans la conception des aménagements de l’Ecoquartier visent la répartition modale globale suivante :

› modes actifs 50 % marche à pieds et vélo, porté à l’horizon 2030 à 56%

› modes passifs 50% transports en commun et voiture particulière.

Parmi les solutions concrètes qu’envisage le projet, la gestion du stationnement automobile constitue le levier le plus important pour influer sur les pratiques de déplacement avec la facilité d’accès au transport collectif.

Les propositions qui seront étudiées pour optimiser l’offre de stationnement au sein du quartier se basent sur les hypothèses suivantes en matière de norme de stationnement et de taux de motorisation:

› 0,6 place par logement à l’horizon 2020, porté à 0.5 à l’horizon 2030,

› 1 place pour 80 m2 de bureau à l’horizon 2020, diminué à 1 place pour 85 m2 à l’horizon 2030,

› taux de motorisation modéré 0.8 en 2015 - 0.6 en 2030, à comparer au taux actuel de motorisation d’environ 1 véhicule par ménage à Petit Quevilly.

Pour l’accès au TC, le projet retient pour principe intangible qu’aucun logement et lieu de travail ne soit situé à plus de 300 mètres d’une station de transports en commun. Ainsi 100% de la surface de l’écoquartier aura accès au TC.

Axe n° 1 - Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain.

Axe n° 2 - Crée des conditions favorables aux déplacements alternatifs et durables.

Favoriser la transition numérique en facilitant le déploiement des réseaux et

des services innovants

L’attractivité du quartier pour l’accueil de nouveaux emplois demande que les immeubles qui seront construits possèdent tous une desserte très haut débit par fibre optique. Le projet étant porté par la CREA, il bénéficie de sa politique de déploiement systématique de

réseaux par fibre optique et pourra établir des synergies et des fertilisations croisées avec Seine Innopolis.Axe n° 1 - Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain.

La CREA





Performance écologique

Dispositions du projet Ecoquartier Flaubert et principes d'action pour son aménagementAxes stratégiques de développement durable du projet

et management de projet en matière de développement durable (SMDD)

Produire un urbanisme permettant d'anticiper et de s'adapter aux changements climatiques et

aux risques

L’ambition d’intégration urbaine du futur quartier, reflétée par sa programmation, permet de considérer qu’il est possible d’agir en faveur de la ville durable:

1) en réalisant un « nouveau morceau de ville » dans le tissu urbain existant, privilégiant un urbanisme économe en espace,

2) en préservant de l’urbanisation des espaces naturels ou agricoles.

L’ambition d’éco-mobilité destinée à permettre un report modal significatif vers des modes de déplacements alternatifs à la voiture pour la réduction des multiples nuisances générées par la circulation automobile,

sert aussi l’objectif de diminution de l’impact carbone du futur quartier.

Localisé en bordure de Seine, le site de l’écoquartier bénéficie à la fois d’une situation très privilégiée à proximité de l’eau mais également fortement contraint car exposé aux inondations liées au débordement de la

Seine et à l’impact de la montée des eaux du niveau marin consécutif au réchauffement du climat. Le dépassement de ces contraintes hydrauliques pour garantir la sécurité des futurs usagers du quartier demande

d’étudier très précisément les niveaux de constructibilité des nouvelles constructions, en anticipant la cote de rehaussement du niveau marin.

Les expertises engagées sur ce volet font l’objet d’un développement spécifique dans les autres chapitres.

Ce qu’il est fondamental de retenir, c’est que la modification du PPRI actée par l’arrêté préfectoral du 3 avril 2013, pour prendre en compte la topographie précise des lieux puis le dépôt d’un dossier d’incidence

de la loi sur l’eau dans les prochains mois forment le cadre réglementaire auquel doit se plier le projet. Les services de l’Etat en charge de la police de l’eau ont rappelé lors d’une réunion technique de concertation

au début de l'année 2014 que toute non-conformité aux prescriptions du PPRI, et notamment celle mise en avant dans l’avis de l’Autorité Environnementale concernant l’emprise de 40% d’espaces non bâti,

s’opposerait à la réalisation des travaux d’aménagement. Il faut néanmoins avoir en tête que les secteurs d’aléas définis par le PPRI concernent moins de 10% de la surface du projet.

Axe n° 1 - Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain faciliter les échanges et assurer la

mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle.

Axe n° 2 - Crée des conditions favorables aux déplacements alternatifs et durables.



Axe n° 6 - Valoriser la situation du site de bordure de Seine.

Viser la sobriété énergétique et la diversification des sources au profit des énergies

renouvelables et de récupération

Cf. l’étude sur la stratégie énergétique déjà citée intitulée, étude de faisabilité relative à la réalisation d’un système de production et de distribution d’énergie peu émetteur de gaz à effet de serre pour l’Ecoquartier

Flaubert et ses environs.

Elle fait suite à une étude de préfiguration ayant permis d’identifier trois scénarios techniques principaux à étudier, fortement tournés vers l’utilisation des EnR et de R dont deux correspondent à une

mutualisation d’un équipement de production à l’échelle du quartier, voire étendu aux quartiers proches.

L’étude retient comme principe intangible que les objectifs de performance énergétique des constructions qui s’édifieront sont les suivants :

Constructions antérieures à 2020.

Pour les bâtiments tertiaires, le seuil de consommation d’énergie primaire Cep devra être inférieur à 58,5 kWh.ep/m²Shon/an pour l’ensemble des usages (chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire, ventilation,

auxiliaires et éclairage).

Pour les logements, le seuil de consommation Cep devra être inférieur à 45,5 kWh.ep/m²Shon/an pour l’ensemble des usages.

Pour atteindre ces objectifs, les bâtiments présenteront de hauts niveaux d’isolation et perméabilité du bâti afin de réduire fortement les besoins de chauffage.

Par ailleurs, les systèmes de production d’eau chaude sanitaire seront très performants, afin de respecter la valeur de 17 kWhep/m²/an.

Constructions postérieures à 2020.

Les bâtiments et les îlots regroupant plusieurs constructions seront à énergie positive (BEPOS). Ils produiront plus d’énergie qu’ils n’en consommeront. L’atteinte du niveau BEPOS passera nécessairement par la

mise en place de différentes solutions de production décentralisée d’énergie au sein de bâtiments dont les besoins de chauffage seront très réduits.



Concernant les déchets produits durant la réalisation des travaux, le projet s’attache à organiser le développement des bonnes pratiques des entreprises de travaux au travers l’imposition d’une charte de chantier vert.

Limiter la production des déchets, développer et consolider des filières de valorisation et de

recyclage

Concernant les déchets produits durant la réalisation des travaux, le projet s’attache à organiser le développement des bonnes pratiques des entreprises de travaux au travers l’imposition d’une charte de chantier

vert.

On estime que la réutilisation et le recyclage des matériaux en place sur les espaces portuaires en bords de Seien, à permis d'économiser de 5 à 7 M€ dans le cadre de la réalisation des aménagements des bords de

Seine et de la Presqu'île livrés au printemps 2013 :

- parti d'aménagement offrant des solutions concrètes pour :

1°)le réemploi des terres en place,

2°) l'incorporation des anciens rails des chemins de grue pour délimiter les différents traitements de sols,

3°) le sciage et la repose des pavés constituant les anciennes rues du "village noir".

Pour la gestion des déchets produits par les futurs utilisateurs du site le développement du système de collecte et de traitement développé sur tout le territoire est préferé à la mise en place d'un système de

collecte des déchets ménagers par un réseau de collecte pneumatique, trop couteux et peu adaptable aux besoins de l'agglomération.

Axe n° 3 - Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la reconquête

d'un site marqué par son passé industriel.

Préserver la ressource en eau et en assurer une gestion qualitative et économe

Les moyens de l’opération et les dispositions prises par le projet pour assurer un cadre de vie sain et sûr recouvre un certain nombre d’actions. Celles-ci ont fait l’objet d’un développement spécifique au chapitre

précédent.

Le parti d’aménagement du futur quartierqui a été retenu dès 2008 par la CREA, pour constituer un cadre de vie correspondant aux aspirations actuelles des citoyens désirant habiter en ville repose sur un plan

paysage ambitieux utilisé comme régulateur de la composition urbaine et de sa programmation.

La moitié de la superficie du quartier ne sera pas construite et sera affectée aux espaces paysagers. En procédant ainsi, l'imperbéalisation des sols est réduite, ce qui est favorable à l'infiltration des eaux de

ruissellement.

La préservation de la ressource en eau compte tenu de la situation du site en bord de Seine, de sa topographie pour les l’écoulement des eaux de ruissèlement vers l’exécutoire naturel que représente le fleuve, des

contraintes fortes de pollution du sol et du sous sol et de la situation de la nappe tant en communication hydraulique avec l’eau de la Seine, imposent que l’évolution de la destination des sols qu’engendre le

projet, se conjugue avec l’amélioration de la qualité des eaux.

A ce titre, le dispositif de gestion des eaux de pluie faisant appel aux techniques alternatives d’hydraulique douce, intègre un traitement des eaux avant rejet et une réutilisation des eaux pluviales pour couvrir une

part des besoins ne nécessitant pas d’eau potable sera imposer aux constructeurs.

C’est que prévoient d’évaluer deux indicateurs du SMDD choisis pour mesurer le niveau d’atteinte de cet objectif pendant l’exploitation de l’opération à savoir :

1°) un suivi des paramètres physico-chimiques et de la biodiversité en sortie de canal et au sein de l’artère écologique vert et bleu,

2°) la proportion de bâtiments construits dotés de stockage et de récupération d’eau pluviale pour réutilisation la plus proche possible de 100 %.

Axe n° 3 - Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la reconquête

d'un site marqué par son passé industriel.


Axe n° 6 - Valoriser la situation du site de bordure de Seine

Préserver et valoriser la biodiversité, les sols et les milieux naturels

Le site d’installation du futur quartier, le long de la Seine, et s’étendant sur des terrains industriels en reconversion, est physiquement constitué d’espaces en friche pauvres au plan écologique. Sa situation, en

centre ville, au bord de l’eau dont la présence sera renforcée dans l’épaisseur des secteurs à ré-urbaniser offre une véritable opportunité pour la flore et la faune et pour une urbanisation qui fait une large place à

des espaces paysagers et à des milieux diversifiés pour retrouver la nature en ville.

Le projet d’aménagement entend tirer parti de cet atout à travers :

› la valorisation de l’ancienne presqu’île Rollet par sa transformation en cours en parc paysager et écologique,

› l’utilisation du dispositif d’hydraulique douce, car grâce à une gestion innovante des eaux, le projet intègre une dimension non seulement de préservation de l’environnement (prévention des pollutions,

protection de la ressource en eau) mais aussi de développement de la biodiversité en milieu urbain et dense.

Malgré la faible richesse écologique des terrains qui compose le site, l’objectif est de créer des continuums naturels, des corridors écologiques, en reliant entre eux les espaces végétalisés ou en eau constituant

l’armature paysagère verte et bleue du projet figurant au schéma d’intention d’aménagement et dans le rapport de présentation du projet de dossier de ZAC : « principes d’aménagement d’une armature paysagère

verte et bleue reliée au fleuve ».

Au delà des dispositions d’aménagement propres au projet, décrites ci-dessus, la sensibilisation de la population à la sauvegarde de la biodiversité urbaine revêt également une importance primordiale rejoignant ainsi

les axes forts de la politique communautaire en direction de l’éducation à l’environnement.

Depuis la conception du projet jusqu’à sa phase de réalisation puis d’exploitation, la démarche de sensibilisation à l’intérêt et au rôle de la biodiversité dans l’écoquartier Flaubert, constitue un objectif à part entière

à intégrer à l’ambition plus générale de retour de la biodiversité en cœur de ville.

Les deux mesures concrètes mises en exergue ci-dessous, attestent de la prise en charge par le projet des objectifs de préservation et de valorisation de la biodiversité, des sols et des milieux naturels. Elles figurent

toutes les deux dans le programme des actions « EcoCité» porté par la CREA et lui permettant de bénéficier du soutien des fonds « ville de Demain ».

Action 1 : Conception du canal durable en lien avec la Seine. Objectif de l’étude, le dimensionnement des paramètres écologiques et physiques conditionnant la qualité des eaux dans les bassins du canal et des

bassins de stockage en amont hydraulique avec l’appui d’un partenariat scientifique, pour assurer le suivi expérimental.

Action 2 : Presqu’île Rollet laboratoire écologique. Objectif de l’étude, connaître, sur 3 ans, l’évolution de la biodiversité sur la Presqu’ile depuis sa mutation en espace paysager de loisirs et de détente, par où le

nouveau quartier s’ouvrira sur la Seine.


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En conclusion de cette partie, une lecture plus fine est possible du projet d’éco-quartier Flaubert et de ces connexions entre les 5 principes constituant les 20 engagements du Label éco-quartier, les axes stratégiques énonçant la politique Développement Durable du futur quartier avec le bénéfice de la mise en œuvre du Système de Management et de Développement Durable, d’une part, et les principes d’aménagement du projet et leur cohérence avec les axes stratégiques, d’autre part.

Au-delà de ses composantes techniques et des études qu’il requiert, un éco-quartier relève aussi d’un processus de gouvernance élargi dans lequel s’inscrit le projet d’un processus de concertation continue dans lequel s’inscrit également l’éco-quartier Flaubert.

La présentation complétée du projet et de ses valeurs montrent que celui-ci se donne les moyens de constituer un levier vers la ville durable en mettant en avant les meilleures solutions possibles en matière d’enjeux environnementaux et sociétaux.

Il se prépare donc très concrètement à la future labellisation éco-quartiers, et ce dès l’amont de sa conception puisque cette manière de « faire du projet autrement » inspire depuis 2003 la gouvernance et le pilotage de ce projet.

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5

Eléments de réponse aux recommandations du CGEDD

Ce chapitre regroupe les éléments de réponse aux différentes recommandations de l’AAE. Il se décompose en 10 points qui peuvent être classés en 2 grandes catégories:

Les questions techniques associées aux enjeux environnementaux du projet : o Qualité de l’air o Pollution des sols o Milieux aquatiques et aux risques d’inondations o Déplacements o Risques technologiques o Gestion des déchets o Nuisances sonores

Les questions de forme relatives a : o L’aire d’étude o La classification des impacts du projet o L’actualisation du résumé non technique

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5.1 Qualité de l’air

Concernant l’état initial relatif à la qualité de l’air, il convient en premier lieu de rappeler que l’analyse repose sur :

Les données bibliographiques disponibles au niveau du secteur étudié. Il s’agit des études établies par AIR NORMAND dans le cadre de son activité de suivi de la qualité de l’air à l’échelle de la CREA.

Les résultats des campagnes de mesure de la qualité de l’air réalisées par la CREA et la DREAL de Haute Normandie dans le but de caractériser les émissions polluantes associées au trafic automobile. Ces différentes campagnes ont été réalisées dans la configuration actuelle du réseau routier à savoir après la mise en service du Pont Flaubert.

Ces données permettent de qualifier d’une manière générale la qualité de l’air observée au niveau de la zone d’implantation du projet (données AIR NORMAND) et de définir l’incidence locale du trafic automobile (campagnes de mesure) qui constitue actuellement la seule source de pollution atmosphérique susceptible d’être influencée par la réalisation conjointe de l’éco-quartier Flaubert et du projet de raccordement définitif des accès au Pont Flaubert.

En ce qui concerne les sources de pollution industrielles, à l’exception des silos, l’état initial de l’étude d’impact n’aborde pas cet aspect du fait :

De l’absence de données publiques précises quant aux rejets industriels (odeurs, retombées particulaires, émissions polluantes) et aux risques sanitaires qu’ils sont susceptibles d’entrainer ;

Que les industries qui sont susceptibles d’émettre des odeurs ou des émissions polluantes notables dans l’atmosphère sont généralement soumises à la réglementation relative aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), et qu’à ce titre, elles font l’objet :

o De prescriptions réglementaires visant à assurer la protection des milieux et la santé des riverains vis-à-vis des risques de pollution chronique, et qui se traduisent par des seuils de rejets fixés par un arrêté préfectoral d’autorisation ou des procédures d’exploitation et d’intervention permettant de prévenir les risques de pollution accidentelle ou d’en limiter la portée ;

o D’un suivi des émissions atmosphériques qui est établi par l’exploitant et contrôlé par les services de l’Etat compétents en matière d’ICPE, à savoir la DREAL ou l’ARS.

Dans ces conditions, on peut noter que les dispositions réglementaires qui encadrent les activités industrielles, et qui ne relèvent pas des compétences de la CREA, doivent permettre d’assurer la protection des riverains vis-à-vis des émissions industrielles dans des conditions normales d’exploitation (risques chroniques).

De la même manière, les risques de pollution accidentelle du compartiment atmosphérique par les activités industrielles ne sont pas directement abordés faute de données précises à ce sujet. Concernant ce point, on peut néanmoins préciser qu’à l’image de l’épisode de pollution au mercaptan engendré par l’activité de la société LUBRIZOL (janvier 2013), ce type de pollution ne se limite pas à la seule future emprise de l’éco-quartier Flaubert (lors de cet épisode, les odeurs se sont faites ressentir jusqu’en région parisienne). Pour aller plus loin dans la prise en compte de ce risque, on peut se rapporter au chapitre 4.9.4.1 de l’étude d’impact qui traite de la prise en compte des risques industriels (pages 195 à 197) et qui laisse apparaitre que :

La zone d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert n’est pas concernée par les périmètres définis au titre du Plan de Prévention des Risques Technologiques de la société LUBRIZOL (notamment pour les phénomènes toxiques) ;

Les collectivités et les administrations locales développent une culture du risque industriel lié au contexte de la CREA par le biais du Plan Particulier d’Intervention et de plusieurs brochures d’information et de consignes de sécurité disponibles sur le site internet du département de la Seine-Maritime :

http://www.seine-maritime.gouv.fr/Politiques-publiques/Securite-et-Defense/Securite-civile/Risque-industriel

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En ce qui concerne les incidences de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert sur la qualité de l’air, l’étude d’impact réalisée au stade de la création de ZAC met en évidence 2 sources de pollutions :

Les déplacements routiers générés par le futur éco-quartier :

Contrairement à l’observation relevée au sein de l’AAE, la répartition entre les différents modes de transport des 50 000 déplacements par jour évoqués page 227 de l’étude d’impact est détaillée à la page 229 du document. Aussi, les déplacements routiers générés par le projet concerneront 15 000 véhicules par jour, soit une augmentation du trafic local de 15 à 20 % aux heures de pointes correspondant à 1 650 uvp/h.

L’affectation des flux générés par le projet (1 650 uvp/h aux heures de pointe) sur les principales voiries avoisinantes (Sud III, Pont Flaubert, Quai de Béthencourt et Boulevard de l’Europe) est détaillée dans le tableau 60 page 287 de l’étude d’impact et engendre des augmentations de trafic comprises entre +5,8 et +17,8%.

Ces résultats ayant été obtenus à partir d’hypothèses de calcul non consolidées, ils n’ont pas pu être traduits en termes d’incidence sur les émissions atmosphériques au stade de l’étude d’impact de création de ZAC. Ce point sera précisé dans le cadre des compléments apportés à l’étude d’impact au stade de la réalisation de la ZAC par le biais d’une mission spécifique.

Par ailleurs, les incidences indirectes sur le trafic environnant associées à la réalisation des accès définitifs au Pont Flaubert relèvent des effets spécifiques de ce projet routier. Compte tenu du décalage de calendrier entre les 2 opérations, elles seront détaillées dans sa propre étude d’impact.

Si les résultats des études de trafic associées à la réalisation du projet routier sont disponibles d’ici là, ils seront pris en compte dans le cadre des compléments de l’étude d’impact du projet de ZAC au stade de la réalisation (chapitre relatif à l’appréciation des incidences du programme de travaux).

Les rejets liés à la consommation énergétique du futur éco-quartier :

Pour atteindre les objectifs en matière de faible consommation d’énergie des bâtiments à édifier, l’ambition de moindres impacts environnementaux et de mixité sociale et générationnelle, il s’avère qu’il faut agir dans plusieurs directions :

o Imposer aux constructeurs l’obtention d’un label Habitat Environnement pour les logements et HQE© pour les bâtiments tertiaires ;

o Rechercher des solutions énergétiques performantes, accessibles à une majorité d’usagers et à un coût stable.

Concernant ce second point, l’étude d’impact réalisée au stade de la création de ZAC fait mention de la volonté de développer des filières énergétiques renouvelables en substitution partielle de filières classiques en vue de diminuer les incidences du projet sur l’environnement notamment en termes de rejets atmosphériques. Pour cela, elle s’appuie sur les différentes filières envisageables qui ont été identifiées à partir des résultats de l’étude relative au potentiel de développement des énergies renouvelables qui est reportée en annexe 11 (Phase 1 - Potentialités énergétiques - 49 pages).

Toutefois, au stade de la création de la ZAC, le projet étant basé sur des orientations d’aménagement, le choix entre l’une ou l’autre des filières n’a pas pu être développé. En effet, ce choix suppose certains approfondissements techniques pour tenir compte des besoins spécifiques aux activités développées au sein du projet (programmation) et au phasage de l’opération.

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Néanmoins, au niveau actuel des études, 3 solutions techniques estimées comme les plus intéressantes, à la fois au plan financier et environnemental, se dégagent :

o La géothermie centralisée sur nappe souterraine (4 tubes : réseau chaud et réseau froid) ;

o L’utilisation de l’énergie de récupération disponible à partir de deux usines d’incinération d’ordures ménagères et de déchets industriels avec un appoint au gaz :

En hiver pour le chauffage ;

En été pour la production de froid via un système à absorption afin d’optimiser à contre cycle saisonnier l’utilisation de l’énergie renouvelable et de récupération disponible et bénéficier ainsi d’un coût réduit.

o L’utilisation conjointe d’une chaudière biomasse, de la chaleur issue de la principale usine d’incinération et d’une chaudière gaz en appoint et secours.

Si l’étude d’impact réalisée au stade de création de la ZAC n’est pas entrée dans le détail de l’intérêt environnemental de ces 3 filières, elle offre, tableau 55 page 230, une comparaison des différents scénarii énergétiques envisagés en fonction de leur impact sur l’environnement (comparaison des émissions de CO2 et des gains équivalents en CO2 économisés par substitution à une solution classique).

Par ailleurs, ces données sont également détaillées dans les études jointes en annexe 11 comportant une première approche des besoins énergétiques du projet (Phase 0 - Présentation des besoins - 40 pages) et une comparaison des différentes filières envisageables (Phase 2 - Etude comparative des scénarii les plus pertinents - 41 pages).

Pour approfondir cette approche préalable dans le cadre de la préparation de la réalisation de l’opération, il a été décidé de mener une étude approfondie sur les conditions de réalisation d’un système de production et d’échange peu générateur de gaz à effet de serre, en approfondissant les 3 scénarios techniques exposés au point précédent. Cette étude aujourd’hui engagée travaille dans trois directions, qui s’articulent avec les autres dimensions du plan-guide de l’éco-quartier qui sera établi définitivement après la création de l’opération d’aménagement :

o Recourir à un système de production et de distribution de l’énergie centralisé pour assurer d’une part, le chauffage des immeubles, et d’autre part, la réfrigération des locaux à usage de bureaux et de commerces ;

o Retenir des solutions techniques pour le système de production et de distribution faisant appel à des énergies renouvelables et de récupération permettant une réduction importante des émissions de

CO2 , avec une part de celles-ci la plus proche possible de 80%, constituée d’EnR＆R disponibles et pérennes, à coût stable ;

o Favoriser l’économie recherchée des coûts et des consommations d’énergie primaire, non seulement à l’intérieur du futur quartier Flaubert, mais également, si c’est faisable, dans les quartiers d’habitat voisins. Ceux-ci ne bénéficient pas forcément des possibilités de rénovation performante (isolations poussées) et pourraient se voir proposer une énergie à des prix plus attractifs et à des taux d’énergie renouvelable et de récupération importants (proche de 80%).

Ainsi l’étude fournira une approche exhaustive des éléments d’arbitrage en matière de stratégie énergétique, en définissant les caractéristiques du système d’approvisionnement et de distribution nécessaire à l’éco-quartier et alliant performance sociale à performance environnementale. Cette stratégie innovante et intégrée permettra d’atteindre voire dépasser les seuils réglementaires en vigueur tout en maîtrisant l’utilisation des moyens publics, ce qui contribuera à en assurer la reproductibilité.

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5.2 Pollution des sols

Selon la démarche itérative retenue pour la conception du projet, l’équipe de maîtrise d’œuvre intègre les compétences spécifiques de BURGEAP pour prendre en compte et approfondir les questions relatives à la pollution des sols à chaque étape de la conception du projet.

Cette méthodologie itérative, constitue les règles de l’art en matière de gestion des sites et sols pollués dans le cadre de la mise en œuvre de projet d’aménagement. A ce titre, elle s’appuie sur les recommandations du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie qui sont rapportées dans le guide « Pollution des sols et aménagement urbain » qui est accessible suivant le lien :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Accueil,32960.html

Dans ces conditions, au stade de la création de la ZAC où le projet est constitué d’orientations d’aménagement visant à spatialiser les futurs usages au sein de l’éco-quartier Flaubert, l’étude d’impact présente :

D’une part, les connaissances associées à l’état des sols par l’exploitation des résultats des études antérieures (Cf. partie 4.3.2.5 de l’étude d’impact, page 119),

Et d’autre part, les modalités de prise en compte de la contamination de certains terrains en énonçant les grands principes envisagés à ce stade de conception du projet (Cf. partie 6.4.4 de l’étude d’impact, page 238), à savoir :

o Privilégier, dans le cadre d’excavations, la réutilisation sur site des terres, mais supprimer néanmoins les impacts ponctuels identifiés par des traitements sur site ou l’évacuation des terres vers des filières agréées ;

o Assurer l’aspect sanitaire des futurs usagers de l’éco-quartier et maîtriser à la fois les aspects environnementaux et les surcoûts liés à la gestion des pollutions.

Ainsi, les étapes de conception en cours sont guidées par ces ambitions et un plan de gestion de la pollution est en phase de rédaction en vue de définir précisément la nature des dispositions à prendre en compte dans le cadre de la mise en œuvre des travaux d’aménagement.

Le plan de gestion fixe d’une part les travaux à mettre en œuvre en vue de s’acquitter des risques liés à la pollution des sols en fonction du nivellement du site (modifications topographiques liées à la mise en œuvre des travaux : zones de remblais et de déblais), des aménagements et des usages projetés, et d’autre part les modalités de restitution des terrains pour les futurs usagers de l’éco-quartier afin d’exclure tout risque sanitaire.

Ce plan de gestion sera joint aux aménageurs et annexé aux cahiers des charges de travaux afin de guider la réalisation des travaux d’aménagement dont la mise en œuvre fera l’objet d’un contrôle spécifique et d’une réception permettant de confirmer l’absence de risque résiduels pour les futurs usagers (Cf. partie 6.4.4 page 239 de l’étude d’impact).

Enfin, pour les questions liées à la topographie et aux risques de pollution pyrotechnique, on notera qu’au stade de la création de la ZAC, le projet n’était suffisamment détaillé pour permettre un bilan précis des déblais/remblais au-delà de la représentation cartographique retenue dans l’étude d’impact (schémas 19 et 158 pages 77 et 226 de l’étude d’impact). La prise en compte des risques pyrotechniques liés aux travaux, et notamment aux terrassements, est prévue par le biais de diagnostics pyrotechniques préalables (Cf. partie 7.2.1.2, page 299 de l’étude d’impact).

L’ensemble de ces éléments (topographie, pollution des sols) sera détaillé dans le cadre du Dossier Loi sur l’Eau de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert, qui au contraire de la procédure de création de ZAC, nécessite un niveau de détail plus précis des aménagements.

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Accueil,32960.html

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5.3 Milieux aquatiques et inondations

L’étude d’impact rédigée au stade de la création de la ZAC fixe les grands principes retenus en vue d’assurer :

La collecte et la gestion quantitative et qualitative des eaux pluviales (Cf. partie 2.4.5.2, page 78 de l’étude d’impact) ;

La prise en compte des enjeux associés à l’inondabilité du site (Cf. partie 2.4.5.3, page 81 de l’étude d’impact).

Conformément à la démarche de conception mise en œuvre et au regard des procédures applicables au projet, notamment en ce qui concerne la Loi sur l’Eau, ces deux thématiques font actuellement l’objet d’études techniques spécifiques en vue de :

Localiser précisément tous les aménagements ;

Assurer la faisabilité technique des aménagements (calage altimétrique et dimensionnement) ;

Définir les dispositions constructives qui relèveront des espaces publics et/ou des espaces privés

Les résultats de ces études sont intégrés à la démarche de conception en vue de la réalisation de l’AVP qui servira de base à la conception du Dossier Loi sur l’Eau.

Ce dossier permettra de répondre en tout point aux recommandations formulées par le CGEDD concernant les questions liées à l’eau et aux inondations. Il fera l’objet d’une instruction par les services de l’Etat compétents (Police de l’eau) et d’une enquête publique.

Le dossier Loi sur l’eau permettra de compléter l’étude d’impact réalisée au stade de la création de ZAC par des éléments plus détaillés en ce qui concerne l’état initial, les incidences du projet en phase de travaux et en phase fonctionnement ainsi que les dispositions prévues par la CREA pour éviter, réduire ou compenser les effets du projet sur ces enjeux du site.

Par ailleurs, concernant la qualité des eaux, contrairement à l’indication du CGEDD, les résultats du suivi piézométrique effectué dans le cadre des travaux d’aménagement des Bords de Seine et de la Presqu’île Rollet étaient insérés en annexe 6 de l’étude d’impact et permettaient de justifier « l’absence d’impact significatif des eaux souterraines » (Cf. partie 4.4.1.4, page 130 de l’étude d’impact).

Ce suivi n’étant actuellement pas mené au droit du secteur concerné par l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert, il avait alors été précisé que la CREA engagerait des investigations au droit du projet en vue de compléter les connaissances actuelles. Ces éléments seront communiqués dans le cadre des procédures ultérieures.

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5.4 Déplacements

Comme le relèvent l’étude d’impact réalisée au stade de la création de ZAC et l’AAE, la question des transports et des déplacements dépasse largement l’échelle de l’éco-quartier Flaubert et ce projet, à proprement parler, ne saurait résoudre l’ensemble des défis qui sont associés à cette thématique.

Au stade de la création de la ZAC, le schéma d’intention d’aménagement laisse apparaitre une volonté forte de :

Développer les modes de déplacements alternatifs (cycles et piétons) ;

Maîtriser les flux routiers par une structuration et une hiérarchisation du réseau viaire ;

Desservir le site par les transports en communs.

Toutefois, à ce stade de conception ces différents éléments sont principalement indicatifs du fait, notamment, des limites concernant :

Les données de trafic associées à la réalisation des accès définitifs au Pont Flaubert : les projections des incidences de ce projet sur la modification des flux de circulation ne sont pas encore déterminées ;

La desserte du projet par les transports en communs : les tracés des lignes de desserte du projet d’éco-quartier Flaubert par les transports en commun sont encore à l’étude sur le site de l’éco-quartier mais également à l’amont et à l’aval en vue de développer des lignes efficaces pour une majorité d’usagers. A ce titre, on peut toutefois préciser, comme l’AAE le mentionne, que le projet de PDU de la CREA identifie également le développement de transports en commun au droit et à proximité du projet d’éco-quartier Flaubert. Il s’agit respectivement de l’axe THNS - Eco-quartier Flaubert et de l’Arc Nord/Sud le long de l’avenue Jean Rondeaux (Cf. Schéma 4 en page suivante). A titre d’information, le projet de PDU de la CREA est disponible sur son site internet (http://www.la-crea.fr/plan-de-deplacements-urbains-de-la-crea) et l’AAE émis pour ce dossier est joint en annexe 1 de la présente note.

Ces points font l’objet d’une concertation forte entre les différents services de la CREA et de l’Etat en vue de mettre en place les solutions les mieux adaptées au contexte du projet d’éco-quartier mais plus largement également à l’échelle du cœur de l’agglomération.

Ils seront intégrés aux études de conception du projet (AVP et plan guide) par le biais d’une assistance spécifique du groupement de maîtrise d’œuvre en ce qui concerne les déplacements dans l’objectifs de :

Consolider le schéma viaire de l’éco-quartier ainsi que les caractéristiques des circuits et des voies de circulation à l’intérieur du projet (gabarit des voies et itinéraires)

Vérifier que le projet, malgré les flux qu’il génère, a des incidences limitées sur les conditions de circulation locales.

Ces éléments seront apportés en compléments de l’étude d’impact actuelle au stade de la réalisation de la ZAC.

En complément des données déjà présentées dans l’étude d’impact réalisée au stade de la création de ZAC :

Le schéma 5 page 59 présente une représentation plus détaillée de la répartition des différents modes de déplacement à l’intérieur du projet ;

Le schéma 6 page 60 permet d’identifier les itinéraires actuellement empruntés par les convois exceptionnels. Sur ce point, il convient de noter qu’en configuration ultérieure, la liaison Sud III /A150 via le Pont Flaubert est maintenue tout comme la liaison Boulevard Maritime / Quai-bas rive gauche ou Pont Guillaume le Conquérant. Les questions de maintien des itinéraires en phase chantier et de transit des convois exceptionnels sur la place centrale de l’éco-quartier Flaubert via les bretelles de desserte de l’ouvrage des accès définitifs au Pont Flaubert doivent faire l’objet d’une concertation entre les services de la CREA et de l’Etat. Le cas échéant, des itinéraires de substitutions existent et seront identifiés, notamment par le biais du Boulevard Portuaire qui offre une jonction entre le Pont-Guillaume le Conquérant et la Sud III.

Ces deux points seront également détaillés dans les compléments apportés à l’étude d’impact actuelle au stade de la réalisation de la ZAC. Par ailleurs, certaines questions liées aux déplacements dans le secteur de l’éco-quartier Flaubert trouveront également une réponse à l’intérieur de l’étude d’impact spécifique au projet des accès définitifs au Pont Flaubert.

http://www.la-crea.fr/plan-de-deplacements-urbains-de-la-crea

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Schéma 4 : Plan de synthèse du programme d’action du projet de PDU de la CREA au cœur de l’agglomération (juin 2013)8

8/ http://www.la-crea.fr/plan-de-deplacements-urbains-de-la-crea

http://www.la-crea.fr/plan-de-deplacements-urbains-de-la-crea

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Schéma 5 : Répartition des modes de déplacement à l’intérieur de l’éco-quartier Flaubert (ATTICA)

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5.5 Risques technologiques

Du point de vue de l’historique du Plan de Prévention des Risques Technologiques de la société LUBRIZOL, selon les données disponibles sur le site internet du Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions Industrielles (SPPPI) en Basse-Seine9, on peut préciser que :

L’établissement LUBRIZOL fait l’objet d’un classement Seveso seuil haut depuis le 10 août 2009, à la suite du reclassement de diverses matières dangereuses stockées, mises en œuvre ou fabriquées sur son site. Ce classement Seveso seuil haut est lié aux activités de fabrication et de stockage de produits toxiques ou très toxiques pour l’environnement aquatique, sans augmentation des activités et des risques depuis la situation précédente.

La démarche en vue d’élaborer le PPRT a donc été engagée par la DREAL sur la base de l’examen d’un certain nombre d’études de dangers couvrant toutes les installations du site et révisées courant 2009 selon les dernières méthodes et normes en vigueur. Cela a permis d’identifier une première série de mesures de réduction des risques potentiels à mettre en œuvre par Lubrizol selon un échéancier fixé dans un arrêté préfectoral, de définir le périmètre d’étude du Plan de Prévention des Risques Technologiques sur les communes de Rouen et de Petit Quevilly (PPRT prescrit par arrêté préfectoral du 6 mai 2010).

L’analyse des enjeux menés par les services de la DDTM en collaboration avec les collectivités concernées et la poursuite de l’identification des actions de réduction du risque à la source par la société Lubrizol a permis d’identifier au cours du second semestre 2010 une deuxième série de mesures de réduction des risques potentiels (suppression de stockages de produits combustibles et de gaz notamment). Ainsi, la DREAL a arrêté sur la base d’un certain nombre de phénomènes dangereux réduits les cartographies des aléas qui ont fait l’objet d’une présentation officielle devant les personnes et organismes associés (POA) le 11 février 2011.

Le projet de PPRT présenté lors de la dernière réunion d’association en date du 7 juin 2013 a été mis à la consultation officielle des personnes et organismes associés le 24 juillet 2013. Cette consultation s’est achevée le 15 octobre 2013.

Les résultats de cette consultation ont permis d’arrêter le contenu du projet de PPRT qui sera mis à l’enquête publique, avec le bilan de la concertation, du 17 décembre 2013 au 18 janvier 2014 inclus.

Les cartes actualisées des risques technologiques liées aux activités de la société LUBRIZOL sont présentées sur les schémas 8 et 9 insérés en pages suivantes. Par rapport aux données qui étaient disponibles pour la constitution de l’étude d’impact du dossier de création de ZAC de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert, elles ont été complétées par la carte du périmètre d’exposition aux risques (schéma 10 suivant) et la carte du zonage brut (schéma 11 suivant).

L’ensemble de ces éléments provient de la note de présentation du PPRT qui a été mise en consultation durant l’enquête publique et qui est disponible sur le site SPPPI10.

Par rapport aux cartes insérées à l’étude d’impact et issues de la réunion d’association du 07/06/2013 (Cf. partie 4.9.4.1 de l’étude d’impact, page 195), on constate que les cartes actualisées ne modifient pas l’analyse qui a pu être menée dans l’étude d’impact, à savoir que le secteur d’implantation de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert n’est pas concerné par le zonage du PPRT et n’est donc pas exposé aux effets des situations critiques qui sont étudiées dans le cadre de l’élaboration de ce document.

9 http://www.spinfos.fr/?page=rubrique-3&id_rubrique=211

10 http://www.spinfos.fr/IMG/pdf/Note_de_presentation_PPRT_Lubrizol_finale.pdf

http://www.spinfos.fr/?page=rubrique-3&id_rubrique=211

http://www.spinfos.fr/IMG/pdf/Note_de_presentation_PPRT_Lubrizol_finale.pdf

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Schéma 6 : Actualisation de la carte des aléas (page 196 de l’étude d’impact)

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Schéma 7 : Actualisation du zonage réglementaire (page 197 de l’étude d’impact)

Schéma 8 : Carte du périmètre d’exposition aux risques

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Schéma 9 : Zonage brut

5.6 Gestion des déchets

En rappel et en complément des données présentées dans l’étude d’impact rédigée au stade de la création de ZAC (Cf. partie 4.11 de l’étude d’impact, page 211), on peut préciser que :

L’occupation actuelle du site, faite de terrains en friche inoccupés, d’activités économiques localisées à la périphérie du site (garage de réparation pour PL, entreprise de peinture, entrepôts de stockage) et d’installations ferroviaire, n’engendre pas un dispositif de collecte des déchets spécifique.

Seules les ordures ménagères produites par les activités encore présentes sont prises en charge par la CREA au titre de sa compétence générale de collecte et de traitement des déchets.

La CREA




L’usine de traitement des ordures ménagères VESTA permet l'incinération des déchets ménagers et des déchets industriels et commerciaux banals (DICB) du territoire du SMEDAR, à savoir 164 communes dont le territoire de la CREA. Elle est, de plus, la seule unité du département de la Seine-Maritime équipée pour réceptionner et incinérer les déchets d'activités de soins. Elle est située à grand Quevilly 40 bd de Stalingrad à moins de 3 kilomètres du site.

Schéma 10 : Photographie de l’usine VESTA

Schéma 11 : Situation de l’usine VESTA

Concernant les incidences du projet, on peut compléter l’étude d’impact réalisée au stade de la création de la ZAC (Cf. partie 6.12 de l’étude d’impact, page 293) par les informations suivantes :

Pour les déchets produits durant la réalisation des travaux :

Le projet s’attache à organiser le développement des bonnes pratiques des entreprises de travaux au travers l’imposition d’une charte de chantier vert.

A l’instar de ce qui a été expérimenté avec succès pendant le chantier de la Presqu’île, les donneurs d’ordre de la phase de réalisation seront incités à inclure dans les cahiers des charges de consultation de travaux cette charte de chantier vert afin qu’elle constitue une obligation contractuelle de l’entreprise.

Pour les déchets produits par les usagers de l’éco-quartier Flaubert :

La gestion des déchets sera assurée de manière à favoriser le développement d’installation de collecte, de regroupement et de tri des déchets en vue de leur élimination dans les filières appropriées.

Le projet prévoit entre autre la mise en place d’une collecte sélective favorisant la valorisation de certains types de déchets et les mobiliers de collecte implantés dans les espaces publics seront tous pourvus des compartiments permettant le tri sélectif.

Secteur d’étude

http://www.la-crea.fr/traitement-des-dechets-de-la-crea.html

La CREA




Par ailleurs, à son échelle, l’opération d’aménagement se doit d’appliquer les mesures de gestion des déchets avec la même ambition que celle développée par le territoire de l’agglomération : prévenir la production de déchets et optimiser les filières de collecte et de traitement tout en les intégrant au cadre de vie du projet.

Ce principe général a conduit à la réalisation en 2012 d’une étude de faisabilité sur la mise en place d’un réseau de collecte pneumatique pour l’éco-quartier Flaubert. Elle était destinée à éclairer la gouvernance du projet pour l’aider à déterminer la meilleure solution à mettre place pour ce projet, en recourant, si possible, à des solutions techniques innovantes, comme il s’en développe dans certains projets urbains français ou européens.

Les conclusions de l’étude mentionnent que la collecte pneumatique ne répond pas aux besoins pour le verre, le carton et les encombrants et que le raccordement des installations de collecte à l’usine d’incinération VESTA n’est pas possible. En outre, des incertitudes significatives subsistent sur le bilan économique de cette solution, au regard notamment de la durée de vie des équipements d’un système de collecte pneumatique estimée à 15 ans au plus.

La mise en place d’un tel système a donc été écartée car la CREA développe depuis une solution alternative innovante et maitrisée dans le cadre de son programme d’optimisation de la collecte et de réduction des déchets privilégiant la gestion de la collecte en apport volontaire et faisant appel à des matériels de collecte enterrés ou semi-enterrés.

Pour les mises au point ultérieures spécialement au stade de la réalisation, les mesures de gestion qui vont devoir être précisées, seront entièrement définies dans le respect des politiques d’agglomération en la matière. A savoir :

La mise en commun des moyens humains et techniques pour améliorer l'efficacité de la collecte tout en encourageant le tri sélectif et les comportements éco-citoyens ;

Une collecte et un traitement des déchets efficaces : élaboration d'un schéma global, circuits de collecte adaptés aux besoins des usagers, mise aux normes des équipements obsolètes ;

L'amélioration du tri sélectif : développement du tri sélectif des déchets par les habitants par une information ciblée et des conseils personnalisés ;

Une action sur les comportements des citoyens-consommateurs : en éduquant et associant les habitants dès le plus jeune âge.

Pour y parvenir, les concepteurs du projet doivent dans le cadre de la mission de maitrise d’œuvre urbaine :

Dimensionner les volumes à gérer, proposer les emplacements des points de collecte de manière à les implanter sur les espaces publics et/ou dans les constructions via les cahiers des charges de cession de terrain ;

Intégrer les contraintes des circuits de ramassage ;

Ces mesures relatives à la gestion des déchets seront donc précisées après l’arrêt de la programmation de l’opération d’aménagement appelée à figurer dans le dossier de réalisation de ZAC.

http://www.la-crea.fr/eco-ambassadeurs-scolaire.html

La CREA




5.7 Nuisances sonores

L’étude d’impact du projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert présente :

L’environnement sonore actuel du projet établi à partir de données bibliographiques et de mesures sur site (Cf. partie 4.9.5, page 199 de l’étude d’impact). Il reflète l’ambiance sonore actuelle du site tout type d’émetteur confondu (industries, trafic routier, trafic ferroviaire, …) ;

Les différents effets prévisionnels du projet d’aménagement en termes de nuisances acoustiques (Cf. partie 7.3.5, page 305 de l’étude d’impact).

Au stade du dossier de création de ZAC, l’analyse sur les nuisances sonores s’est limitée à une approche qualitative dans la mesure où un certain nombre de données ne sont pas suffisamment précises pour permettre de quantifier les effets du projet en termes de bruits (sur et en périphérie du site) et de proposer des mesures techniques permettant d’adapter les constructions prévues au sein de l’éco-quartier pour assurer le confort des futurs usagers et/ou de limiter les incidences prévisionnelles sur pour les riverains du projet. Les limites actuelles étant principalement liées à l’absence de connaissances sur les incidences du projet de création des accès définitifs au Pont Flaubert en termes de bruit, ce point sera développé dans les phases ultérieures de conception du projet.

A ce titre, il convient de rappeler que les compléments qui seront apportés à l’étude d’impact au stade de la réalisation de la ZAC comprendront :

Une modélisation des incidences du projet en termes de bruit sur le site d’implantation du projet mais également pour les quartiers environnants ;

Une présentation des données techniques prévues par la CREA pour prendre en compte cette thématique et qui auront été définies dans le cadre d’une assistance spécifiques d’un acousticien en accompagnement des phases de conception à venir et notamment pour la constitution du plan guide.

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5.8 Aire d’étude

L’étude d’impact réalisée au stade la procédure de création de ZAC porte essentiellement sur le périmètre de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert. Toutefois, ce projet découlant d’une réflexion locale intégrant l’aménagement des Bords de Seine et la Presqu’île Rollet, le périmètre global de l’éco-quartier Flaubert (90 ha) est souvent reporté sur les encarts cartographiques de manière à :

Valoriser les différentes études qui ont été réalisées par la CREA dans ce secteur (étude acoustique, étude faune flore, analyse de l’état des sols, …) ;

Enrichir l’étude d’impact par une vision globale à l’échelle du programme de travaux.

Dans ces conditions, le secteur d’étude qui est retenu pour une majorité des thématiques étudiées est constitués d’un rectangle aux limites arbitraires englobant le périmètre global de l’éco-quartier Flaubert et les terrains avoisinants qui constituent la zone susceptible d’être affectée par le projet.

Néanmoins, pour chaque thématique, le périmètre d’étude a été adapté à la nature des caractéristiques et des enjeux environnementaux jusqu’à une échelle de lisibilité adaptée et généralement plus large que le secteur d’implantation du projet. Ces échelles peuvent concerner :

La boucle de la Seine à Rouen et le cœur de l’agglomération ;

Le territoire de la CREA ;

Les bassins versant hydrographiques du projet ;

Les échelles métropolitaines.

On se réfèrera au tableau inséré en page suivante qui synthétise les échelles d’analyse retenues en fonction des différentes thématiques abordées dans l’étude d’impact.

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Schéma 12 : Adaptation des périmètres retenus pour la réalisation de l’état initial en fonction des thématiques abordées

Echelle métropolitaine Territoire de la CREA Bassin versant hydrographiques du

projet La boucle de la Seine à Rouen et le cœur de l’agglomération

Echelle « Métropolitaine » utilisée pour les thématiques :

Contexte météorologiques

Risques naturels liés aux phénomènes météorologiques et au changement climatique

Risques sismiques

Echelle « Agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe » utilisée pour les thématiques :

Qualité de l’air

Tissu social et économique

Gestion des déchets

Ressources naturelles

Déplacements

Echelle « Sous bassin versant de la Seine » utilisée pour les thématiques liées aux eaux superficielles

Echelle locale « Boucle de la Seine à Rouen et cœur d’agglomération » utilisée pour les thématiques :

Relief et topographie

Contexte géologique

Risques géologiques

Contexte hydrogéologique et exploitation des eaux souterraines

Milieux naturels protégés et inventoriés

Trame verte et bleue

Tissu urbain

Déplacements urbains, réseaux viaires et desserte du site

Secteur d’étude ou zone d’implantation du projet

Echelle locale « Secteur d’étude » utilisée pour les thématiques :

Qualité de l’air - Campagnes de mesures sur site

Reconnaissance des sols au droit du site

Qualité des sols en place et des eaux souterraines

Risques d’inondation

Occupation des sols

Habitats et biodiversité

Activités et projets recensés dans le secteur d’étude

Nuisances locales

Réseaux divers

Secteur d’étude

Secteur d’étude

Secteur d’étude

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La CREA




5.9 Impacts et mesures

Cette partie vise à répondre à la recommandation du CGEDD quant à la formulation des impacts du projet et des mesures envisagées par la CREA en vue de respecter celles qui sont retenues dans le Code de l’environnement.

S’agissant là d’une question de vocabulaire, les éléments qui sont détaillés dans l’étude d’impact sont repris dans le tableau de synthèse inséré en page suivante et permettent une classification des effets et des mesures telle qu’elle est précisée dans le Code de l’environnement, à savoir :

Effet direct ou indirect, temporaire ou permanent

Mesure d’évitement, de réduction ou de compensation des effets et mesures d’accompagnement.

La lecture de ce tableau est facilitée par la mise en place d’un code couleur permettant de déterminer rapidement la nature des impacts du projet :

Impacts directs et indirects engendrés par le projet sur l’environnement Contraintes liées à l’environnement

Absence d’impact

Ou Impact faible

Impact à qualifier par le biais d’études

techniques complémentaires

Impacts négatifs temporaires

Impacts positifs temporaires

Impacts engendrés par les contraintes environnementales sur le chantier ou sur le

projet Impacts négatifs

temporaires à permanents

Impacts négatifs

permanents Impacts positifs

permanents

Ces impacts sont pris en compte par le biais des mesures retenues par la CREA en vue de les éviter, de les réduire ou de les compenser

Ces impacts sont pris en compte par le biais d’adaptation des méthodes en phase travaux

ou d’adaptation du projet pour la préservation des intérêts futurs du quartier

Sur les questions des impacts du projet, le CGEDD relève également le manque de précision quant aux incidences cumulées du projet de création de ZAC avec le projet des accès définitifs au Pont Flaubert (maîtrise d’ouvrage de l’Etat). A ce titre, on peut préciser que les deux projets étant considérés comme liés à un programme de travaux unique, l’étude d’impact de création de ZAC présente, conformément à l’article R122-5 du Code de l’environnement, une appréciation des incidences du programme de travaux (Cf. chapitre 10, page 335 de l’étude d’impact).

Malgré tout, cette approche reste limitée du fait du stade d’avancement spécifique à chacun des projets : schéma d’intention d’aménagement pour la ZAC et rédaction de l’étude d’impact non engagée pour l’aménagement des accès définitifs au Pont Flaubert.

Ces points seront donc complétés par la mise en œuvre d’une concertation entre les services de la CREA et de la DREAL au cours des phases de conception à venir et des différentes procédures propres à chacun des deux projets :

L’étude d’impact spécifique au projet des accès définitifs au Pont Flaubert qui pourra s’appuyer sur l’étude d’impact de la création de ZAC en vue de qualifier plus précisément les effets cumulés des deux projets ;

Les compléments qui seront apportés à l’étude d’impact de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert au stade de la réalisation de ZAC.

Enfin, au stade du schéma d’intention d’aménagement, le projet de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert n’est pas suffisamment détaillé pour permettre de préciser, dès la procédure de création de ZAC, le montant des dépenses imputées spécifiquement aux mesures environnementales du projet. Ce point sera donc complété dans le cadre des procédures ultérieures, et notamment en phase de réalisation de ZAC.

La CREA




5.10 Actualisation du résumé non technique

Selon l’avis émis par le CGEDD, le résumé non technique doit être complété en vue de préciser les raisons ayant justifié le choix du projet de l’équipe de maîtrise d’œuvre OSTY / ATTICA / EGIS / BURGEAP.

Tout comme l’étude d’impact, le résumé non technique ayant été transmis au CGEDD ne pouvant être modifié pour des raisons de « transparence » vis-à-vis des documents laissés à la disposition du public, on précisera que ce point peut être consulté au chapitre 5, page 215 de l’étude d’impact.

Cet aspect fera l’objet de compléments à l’étude d’impact au stade de la réalisation de ZAC.

La CREA




Schéma 6 : Synthèse et classification des impacts du projet et des mesures retenues par la CREA détaillés au Chapitre 6 de l’étude d’impact (EI)

Impacts directs et indirects du projet Mesures retenues par la CREA pour

Mesures d’accompagnement Temporaires Permanents Eviter les effets Limiter les effets Compenser les effets

Contexte météorologique

(Cf. partie 6.3.1, page 224 de l’EI) Le projet n’aura pas d’incidence temporaire ou permanente sur le contexte météorologique local

Qualité de l’air

(Cf. partie 6.3.2, page 225 de l’EI)

Impacts négatifs temporaires liés aux émissions atmosphériques en phase travaux : engins, procédés de travail mécaniques et thermiques

Ces incidences peuvent avoir un effet indirect sur l’exposition des ouvriers et des riverains aux pollutions atmosphériques (Cf. point spécifique sur la santé)

Recyclage des matériaux sur site pour limiter les nuisances liées aux transports

Inscription de dispositions visant à limiter les émissions atmosphériques dans les cahiers des charges travaux

Mise en place d’une Charte Chantier

Suivi et contrôle des travaux

Impacts négatifs temporaires indirects liés aux émissions atmosphériques engendrées par une modification de la circulation locale en phase travaux

Ces incidences peuvent avoir un effet indirect sur l’exposition des ouvriers et des riverains aux pollutions atmosphériques (Cf. point spécifique sur la santé)

Mise en place d’un plan de déplacement en phase chantier

Coordination avec le Maître d’Ouvrage en charge de la réalisation des travaux des accès définitifs au Pont Flaubert


Impacts négatifs permanents directs et indirects liés aux émissions atmosphériques des déplacements engendrés par le projet

Ces incidences peuvent avoir un effet indirect sur l’exposition des usagers du projet et des riverains aux pollutions atmosphériques (Cf. point spécifique sur la santé)

Développement de solutions visant à limiter l’usage de la voiture personnelle dans le cadre des déplacements engendrés par le projet (maîtrise du stationnement, desserte transports en commun et réseau dédié aux déplacements alternatifs)

Suivi de la qualité de l’air

Impacts négatifs permanents liés aux émissions atmosphériques engendrées directement ou indirectement pour les besoins énergétiques du projet

Ces incidences peuvent avoir un effet indirect sur l’exposition des usagers du projet et des riverains aux pollutions atmosphériques (Cf. point spécifique sur la santé)

Développement de solutions visant à assurer la sobriété énergétique du projet (développement des énergies renouvelables ou de récupération, efficacité énergétique des bâtiments, maîtrise de l’éclairage public)

Contrôle des demandes de permis de construire pour vérifier l’efficacité énergétique des bâtiments

Suivi de la production des filières ENR développées au sein du projet

Suivi de la consommation des espaces et des équipements publics

Risques associés aux phénomènes météorologiques extrêmes et aux

modifications climatiques planétaires


Exceptés les émissions atmosphériques (Cf. point précédent), le projet n’aura pas d’incidence temporaire ou permanente sur les risques météorologiques ou le phénomène de changement climatique planétaire

Réciproquement, ces évènements peuvent avoir une incidence sur les conditions de réalisation des travaux (sécurité)

Adaptation des travaux aux conditions météorologiques


Réciproquement, ces évènements peuvent avoir une incidence sur le cadre de vie du futur quartier (confort et santé)

Adaptation du projet en vue de limiter les incidences liées aux phénomènes météorologiques sur le microclimat local (développement d’espaces verts et de bassin favorisant le rafraichissement du quartier, prise en compte des facteurs bioclimatiques et thermiques pour les bâtiments)

Contrôle des demandes de permis de construire

Topographie


Conformément à ce qui est indiqué dans l’AAE, les travaux d’aménagements du projet engendreront des modifications temporaires (stockage des matériaux excavés) et permanentes (nivellement du site) sur la topographie du site. Ces modifications peuvent avoir une incidence indirecte négative sur l’écoulement des eaux superficielles, le risque d’inondation, la contamination des milieux ou la santé des ouvriers ou des usagers du fait de la qualité des matériaux ou encore leur sécurité du fait des risques pyrotechniques (Cf. points spécifiques sur ces thématiques)

Les mesures visant à prendre en compte les incidences négatives indirectes des modifications topographiques engendrées par les travaux ou le projet sont détaillées dans les parties spécifiques à chacune des thématiques concernées (eaux superficielles, inondations, qualité des sols, risques sanitaires liés à la pollution et sécurité liée aux risques pyrotechniques)

Contexte géologique


Le projet n’aura pas d’incidence temporaire ou permanente sur le contexte géologique local

Réciproquement, les caractéristiques géotechniques des sols en place peuvent avoir une incidence négative directe sur les dispositions constructives et indirectement sur la pérennité du projet et la sécurité des usagers

Adaptation des dispositions constructives aux caractéristiques géotechniques des sols en place

Inscription des dispositions géotechniques dans les cahiers des charges travaux


La CREA






Exploitation des ressources du sol et du sous-sol


Le projet n’aura pas d’incidence temporaire ou permanente sur cette thématique

Qualité des sols en place


Impacts négatifs temporaires à permanents associés aux risques chroniques et accidentels de pollution des sols en phase chantier

Ces impacts sont susceptibles d’entrainer des incidences indirectes sur la qualité des milieux aquatiques, la santé des ouvriers ou la biodiversité (Cf. points spécifiques sur ces thématiques)

Réduction des risques de pollution à la source (mise en place d’une plateforme pour le stationnement des engins, de rétention pour les stockages de matières dangereuses, protection des sols en place vis-à-vis des déblais stockés temporairement sur le site, collecte et traitement des effluents liquides, gestion des déchets)

Inscription de dispositions visant à limiter les pollutions des milieux dans les cahiers des charges travaux



Impact positif permanent sur la qualité des sols en place du fait des travaux de dépollution envisagé (suppression des zones les plus impactées)

Cet impact est susceptible d’entrainer des incidences indirectes positives sur la qualité des milieux aquatiques (suppression des transferts entre les sols et les eaux)

Accompagnement du groupement de maîtrise d’œuvre par BURGEAP, bureau d’étude spécialisé en pollution des sols

Suivi des travaux par un prestataire spécialisé en pollution des sols

En phase de fonctionnement, à l’exclusion des accidents sur voirie (Cf. partie suivante relative aux eaux de ruissellement), les activités projetées au sein de l’éco-quartier ne sont pas de nature à engendrer des incidences temporaires ou permanentes sur cette thématique

Réciproquement, la qualité des sols en place entraine des risques potentiels d’exposition des ouvriers en phase chantier et des futurs usagers du quartier

Ce point concernant les incidences des travaux et/ou du projet sur la santé, il est reprit dans la partie spécifique à cette thématique (Cf. dans la suite du tableau)

Les effets sur la santé liés à la qualité des sols seront évités grâce aux principes de gestion des terres impactées et à l’adaptation des travaux en vue d’assurer la protection des ouvriers et des futurs usagers

Risques géologiques


Le projet n’aura pas d’incidence temporaire ou permanente sur cette thématique

Réciproquement, les caractéristiques géotechniques des sols en place peuvent avoir une incidence négative directe sur les dispositions constructives et indirectement sur la pérennité du projet et la sécurité des usagers




Aquifères en présence et fonctionnement hydrogéologique

local


Au stade de la création de ZAC, du fait du niveau de détail quant à la nature des travaux et des aménagements, les incidences temporaires et permanentes du projet sur le fonctionnement hydrogéologique local n’ont pas pu être précisément déterminées

Ce point sera complété dans les phases ultérieures de développement du projet et notamment au niveau du Plan Guide, de l’AVP et du dossier Loi sur l’eau

Assistance technique spécifique en vue de caractériser les incidences potentielles du projet sur le fonctionnement hydrogéologique local et l’exploitation des eaux souterraines

Exploitation des eaux souterraines


De la même manière que pour le fonctionnement hydrogéologique local, au stade de la création de ZAC, les incidences temporaires et permanentes du projet sur les usages actuels des eaux souterraines n’ont pas pu être précisément déterminées


Qualité des eaux souterraines


Impacts négatifs temporaires à permanents associés aux risques chroniques et accidentels de pollution des eaux souterraines en phase chantier

Ces impacts sont susceptibles d’entrainer des incidences indirectes sur la qualité des sols, des eaux superficielles, la santé des ouvriers ou la biodiversité (Cf. points spécifiques sur ces thématiques)


Mises en place de procédures spécifiques pour les travaux effectués en contact avec la nappe




En phase de fonctionnement, à l’exclusion des accidents sur voirie (Cf. partie suivante relative aux eaux de ruissellement), les activités projetées au sein de l’éco-quartier ne sont pas de nature à engendrer des incidences temporaires ou permanentes sur cette thématique A l’exception du développement d’une filière

géothermique et dans la mesure où cet équipement n’est pas susceptible d’engendrer des risques de pollution des eaux souterraines, les rejets dans la nappe seront interdits

Ce point sera également complété au stade du dossier Loi sur l’Eau pour tenir compte, le cas échéant, du développement d’une filière géothermique en vue d’assurer la desserte énergétique du projet (risque de pollution des eaux souterraines dans le cas d’utilisation de fluides caloporteurs dangereux)

Assistance technique spécifique dans le cadre de l’étude des filières énergétiques

La CREA






Qualité des eaux souterraines


Impact positif indirect permanent sur la qualité des eaux souterraines du fait des travaux de dépollution envisagé (suppression des zones les plus impactées)

Réciproquement, la qualité des eaux souterraine entraine par endroit des risques potentiels pour la pérennité aménagement (agressivité de la nappe)




Réciproquement, la qualité des eaux souterraine entraine par endroit des risques potentiels d’exposition des ouvriers en phase chantier et des futurs usagers du quartier

Ce point concernant les incidences des travaux et/ou du projet sur la santé, il est reprit dans la partie spécifique à cette thématique (Cf. dans la suite du tableau)

Les effets sur la santé liés à la qualité des eaux souterraines seront évités grâce aux principes de gestion des pollutions de ce milieu et à l’adaptation des travaux en vue d’assurer la protection des ouvriers et des futurs usagers

Accompagnement du groupement de maîtrise d’œuvre par BURGEAP, bureau d’étude spécialisé en pollution des sols

Suivi des travaux par un prestataire spécialisé en pollution des sols

Eaux de ruissellement


Les travaux d’aménagement sont susceptibles d’entrainer des dysfonctionnements négatifs temporaires ou permanents sur le réseau d’assainissement actuel

Toutes précautions nécessaires à la pérennisation du réseau de collecte situé à proximité du projet seront mises en œuvre

Le plus grand soin sera porté à la suppression des éventuelles sections devant être déposées afin d’éviter les dysfonctionnements à l’amont ou à l’aval de celle-ci

Concertation avec les concessionnaires et inscription des règles d’intervention sur les réseaux dans les cahiers des charges travaux

L’aménagement du projet entrainera une modification permanente des écoulements superficiels du fait du nivellement (travaux de terrassement) et de l’imperméabilisation du site

Ces impacts sont susceptibles d’entrainer des incidences indirectes négatives quant aux débits rejetés en Seine ou aux risques d’inondation (Cf. points spécifiques sur ces thématiques)


Les rejets directs en Seine ou dans la nappe seront interdits

Travaux d’assainissement provisoires ou définitifs réalisés en priorité

Installations de chantier ou stockages interdis sur les axes d’écoulement des eaux, en point bas ou en zone inondable

Inscription des règles de bonne pratique dans la Charte Chantier et les cahiers des charges travaux

Mise en place d’un schéma d’assainissement pluvial en phase chantier


Le projet comprend la réalisation d’ouvrages de collecte, de tamponnement et de traitement des eaux pluviales qui seront dimensionnés conformément aux prescriptions de la Police de l’Eau et permettant de réguler les débits rejetés à 2 L/s/ha aménagé pour les espaces privés et 10 L/s/ha aménagé pour les espaces publics

Assistance technique spécifique en vue de dimensionner le réseau d’assainissement pluvial du projet

Contrôle des demandes de permis de construire pour vérifier le respect des prescriptions en matière de gestion des eaux pluviales

Suivi des caractéristiques des rejets (débits) engendrés par le projet

Impacts négatifs temporaires à permanents associés aux risques chroniques et accidentels de pollution des eaux de ruissellement en phase chantier

Ces impacts sont susceptibles d’entrainer des incidences indirectes sur la qualité des sols, des eaux souterraines, la Seine, la santé des ouvriers ou la biodiversité








Impacts négatifs temporaires à permanents associés aux risques chroniques et accidentels de pollution de ruissellement en phase de fonctionnement du projet. Ces incidences sont particulièrement liées au réseau routier

Ces impacts sont susceptibles d’entrainer des incidences indirectes sur la qualité des sols, des eaux souterraines, la Seine, la santé des ouvriers ou la biodiversité



Le projet comprend la réalisation d’ouvrages de collecte, de tamponnement et de traitement des eaux pluviales qui seront dimensionnés conformément aux prescriptions de la Police de l’Eau et permettant l’abattement des pollutions chroniques en phase de fonctionnement (plus particulièrement liées au trafic automobile)

Mise en place de dispositifs de confinement pour limiter les incidences engendrées par les risques accidentels de pollution des eaux de ruissellement


Suivi des caractéristiques des rejets (qualité) engendrés par le projet

La CREA






Réseau hydrographique local


On notera que les aspects liés au risque d’inondation sont présentés dans la partie

spécifique à cette thématique

(Cf. point suivant)

Au stade de la création de ZAC, les incidences temporaires du chantier sur le fonctionnement de la Seine en lien avec les modifications hydrogéologiques n’ont pas pu être précisément déterminées

Ce point sera complété dans les phases ultérieures de développement du projet et notamment au niveau du Plan Guide, de l’AVP et du dossier Loi sur l’eau (Cf. point précédent relatif au fonctionnement hydrogéologique)

En phase chantier, le rejet des eaux de ruissellement vers la Seine est susceptible d’engendrer des incidences négatives temporaires sur le fonctionnement du fleuve


Travaux d’assainissement provisoires ou définitifs réalisés en priorité et permettant de réguler les débits rejetés à 10 L/s/ha



Mise en place d’un schéma d’assainissement pluvial en phase chantier

Selon les résultats de l’étude hydraulique réalisée au stade de la création de la ZAC, les incidences permanentes des rejets du réseau d’assainissement pluvial ne modifient pas significativement le fonctionnement de la Seine

L’impact négatif permanent du projet sur le fonctionnement de la Seine est donc faible

Les impacts permanents du projet sur le fonctionnement de la Seine seront réévalués au stade du dossier Loi sur l’Eau pour tenir compte, le cas échéant, du développement d’une filière géothermique en vue d’assurer la desserte énergétique du projet (impact potentiel des rejets dans la Seine sur le fonctionnement du fleuve)

Les rejets directs en Seine seront interdits

Le projet comprend la réalisation d’ouvrages de collecte, de tamponnement et de traitement des eaux pluviales qui seront dimensionnés conformément aux prescriptions de la Police de l’Eau


Contrôle des demandes de permis de construire pour vérifier le respect des prescriptions en matière de gestion des eaux pluviales

Suivi des caractéristiques des rejets (débits) engendrés par le projet

Impacts négatifs temporaires à permanents associés aux risques chroniques et accidentels de pollution des eaux superficielles en phase chantier et en phase de fonctionnement

Ces impacts sont susceptibles d’entrainer des incidences indirectes sur la biodiversité de la Seine

Ce point sera également complété au stade du dossier Loi sur l’Eau pour tenir compte, le cas échéant, du développement d’une filière géothermique en vue d’assurer la desserte énergétique du projet (risque de pollution des eaux dans le cas d’utilisation de fluides caloporteurs dangereux)




Mises en place de procédures spécifiques pour les travaux effectués au plus proche de la Seine





Le projet comprend la réalisation d’ouvrages de collecte, de tamponnement et de traitement des eaux pluviales qui seront dimensionnés conformément aux prescriptions de la Police de l’Eau et permettant l’abattement des pollutions chroniques en phase de fonctionnement (plus particulièrement liées au trafic automobile)

Mise en place de dispositifs de confinement pour limiter les incidences engendrées par les risques accidentels de pollution des eaux de ruissellement


Suivi des caractéristiques des rejets (qualité) engendrés par le projet

La CREA






Risques naturels liés aux milieux aquatiques


On notera que l’étude d’impact réalisée au

stade de la création de ZAC porte uniquement sur l’opération d’aménagement de l’éco-

quartier Flaubert et qu’elle n’a pas vocation à caractériser les incidences propres aux

aménagements des accès définitifs au Pont Flaubert (en remblais) ; points qui sera détaillé

dans l’étude d’impact spécifique au projet routier

Au stade de la création de ZAC, du fait du niveau de détail quant à la nature des travaux et des aménagements, les incidences temporaires et permanentes du projet sur le risque d’inondation par remontée de nappe n’ont pas pu être précisément déterminées



En phase travaux, compte tenu des terrassements nécessaires à la réalisation du projet, il faut s’attendre à une modification des phénomènes liés aux inondations par débordement de la Seine et des aléas qu’ils peuvent engendrer en terme de sécurité et de risques de pollution des milieux

Adaptation du phasage des travaux de terrassement pour assurer un volume d’expansion de crue à minima équivalent à l’état actuel

Les règles liées à la protection des milieux sont détaillées dans les points précédents



Selon les résultats de l’étude hydraulique réalisée au stade de la création de la ZAC, les aménagements projetés ne modifient pas significativement les risques liés aux inondations par débordement de la Seine

Ce point sera détaillé au stade du dossier Loi sur l’Eau en vue de fournir un bilan précis des remblais et des déblais et notamment ceux qui sont localisés en zone inondable

La conception du projet, orientée par une assistance technique spécifique, s’est attachée à compenser les remblais nécessaires à l’urbanisation de l’éco-quartier via la création de l’axe vert et bleu

Réciproquement, les risques d’inondations par remontées de nappe entrainent par endroit des contraintes nécessitant l’adaptation du projet en vue de prendre en compte la sécurité des biens et des personnes ainsi que la protection des milieux

Adaptation des dispositions constructives aux caractéristiques géotechniques des sols en place, y compris concernant la prise en compte des risques de remontée de nappe pouvant nécessiter le cuvelage des bâtiments, le lestage de certaines infrastructures et la mise hors d’eau des équipements dangereux pour l’environnement ou la sécurité des usagers (postes électriques, stockage de substances dangereuses, …)

De la même manière, les risques d’inondations par débordement de la Seine entrainent par endroit des contraintes nécessitant l’adaptation du projet en vue de prendre en compte la sécurité des biens et des personnes ainsi que la protection des milieux (règlement et zonage du PPRI)

Adaptation des dispositions constructives aux prescriptions du PPRI en matière d’aménagement des secteurs inondables du site

Occupation des sols et foncier


Le projet va engendrer une modification importante de l’occupation des sols du site vis-à-vis de sa composition actuelle

Cette incidence constitue un effet positif du projet dans la mesure où il permet la valorisation de terrains délaissés en centre d’agglomérations et constitue ainsi une réponse efficace contre l’étalement urbain et la consommation d’espaces naturels ou agricoles

Milieux naturels et biodiversité locale


Le projet n’aura pas d’incidence temporaire ou permanente sur le zonage réglementaire ou inventorié associé à la préservation de la biodiversité

En phase travaux, les impacts permanents par destruction d’habitats naturels et d’espèces sont jugés comme étant faibles à nuls pour :

Les habitats naturels patrimoniaux

Les espèces floristiques patrimoniales

Les amphibiens

Les poissons

L’avifaune

Les chiroptères

De même, les impacts par propagation d’espèces floristiques invasives ou par dérangement de la faune sont jugés faibles

Pour réduire les risques de destruction d’individus protégés (avifaune et chiroptère), les périodes de réalisation des travaux de terrassement et de défrichement seront adaptées à leur cycle biologique

Les travaux feront l’objet d’un contrôle permettant de lutter contre la dispersion d’espèces floristiques invasives

La réalisation des travaux et l’organisation du chantier sera soucieuse de la biodiversité (limitation de l’emploi de substances nocives, prévention des risques de pollution, gestion des déchets, …)


Suivi et contrôle des travaux par le Maître d’Ouvrage

Suivi et contrôle des phases sensibles pour la faune par un ingénieur écologue

La CREA






Milieux naturels et biodiversité locale


En phase travaux, les impacts négatifs permanents par destruction d’habitats et d’espèces sont possibles pour :

Les insectes, dont l’Oedipode turquoise

Le Lézard des murailles

Ces deux espèces étant plus particulièrement identifiées sur et à proximité des faisceaux ferroviaires qui constituent, localement, leur habitat

La destruction de ces deux espèces et de leur habitat est en partie évitée grâce à la conservation des faisceaux ferroviaires

Pour réduire les risques de destruction de l’Oedipode et du Lézard, les périodes de réalisation des travaux pouvant impacter leur habitat seront adaptées à leur cycle biologique et favorisées en période d’activité des individus

Dans le cas où l’ajustement du calendrier des travaux ne serait pas envisageable pour le Lézard des murailles une opération de capture/déplacement sera organisée

En phase de fonctionnement, les effets du projet par dérangement des espèces sont jugés comme étant nul

En phase de fonctionnement, le projet aura un effet positif permanent par le biais de la création d’une grande diversité d’espaces de nature sur d’importantes surfaces qui permettent une meilleure connectivité de la zone en son sein et potentiellement avec les espaces naturels environnant (Presqu’île Rollet, coteaux boisés, la Seine, …)

Afin d’assurer l’intérêt des espaces verts pour la biodiversité, une gestion écologique sera mise en place. Celle-ci inclut notamment :

Entretien des espaces verts (ou à défaut de quelques ilots) par une fauche tardive

Taille des arbres hors période de nidification

Renouvellement des arbres morts

Préférence pour la lutte biologique par rapport aux traitements chimiques

En complément de la conservation des faisceaux ferroviaires qui sont localisés sur le site d’implantation du projet, la CREA propose de conforter la présence du Lézard des murailles dans le périmètre de l’éco-quartier Flaubert en proposant, dans le cadre de l’aménagement du projet, l’intégration d’éléments favorables à ce reptile (murets de pierre)

La CREA portera une attention particulière sur le choix des espèces implantées sur le site et l’entretien des espaces verts afin de préserver les habitats créés par le biais du projet

Les opérations de gestion des espaces verts peuvent engendrer une incidence temporaire à permanente par destruction d’individus ou d’habitats

Paysage, patrimoine et cadre de vie


Les travaux pourront, au regard de leur ampleur, être à l’origine d’une perturbation temporaire de la perception du site dans son environnement, notamment depuis les voies de circulation alentour et les quartiers les plus proche du projet (rue de la Motte et Avenue Jean Rondeaux)

Mise en place de mesures organisationnelles permettant de limiter les incidences visuelles des travaux (interdiction de tout brûlage, organisation de la base vie et des zones de stationnement et de stockage, gestion des déchets, propreté du site et des environs, entretien de la clôture

Mise en place de panneaux d’informations aux niveaux de secteur stratégiques afin de présenter la nature et les caractéristiques de l’opération ainsi que la durée prévisionnelle des travaux



Compte tenu des intentions d’aménagement, l’impact paysager du projet sera positif dans le sens où se substituera à une friche industrialo-portuaire, un quartier urbain central agrémenté de grandes pièces paysagères dans la continuité des aménagements des bords de Seine et en lien avec les quartiers existants (lien physique et cohérence architecturale)

Le projet n’aura pas d’incidence temporaire ou permanente sur les Monuments Historiques ou les édifices patrimoniaux dont l’intégrité et les perspectives sont maintenues

Malgré l’absence de vestige archéologique recensé au droit du site, en cas de découverte fortuite de leur destruction constituerait une incidence négative permanente

La CREA s’engage à signaler toute découverte fortuite mise à jour lors des travaux de réalisation des aménagements



Les travaux n’auront pas d’incidence temporaire ou permanente sur les activités ou les équipements de tourisme et de loisir des communes de Rouen, de Petit Quevilly ou des communes environnantes

En phase de fonctionnement, le projet offrira des opportunités supplémentaires de loisirs en plein air offertes par les prairies inondables de l’axe vert et bleu (qui seront ouvertes au public) et la promenade longeant cet aménagement jusqu’à la Seine

La réalisation du projet apporte donc un effet bénéfique sur le cadre de vie local en offrant un lien direct avec la Seine aux habitants de la commune de Petit-Quevilly ainsi qu’aux futurs habitants de l’éco-quartier

La CREA






Tissu social : Population et habitat


Les travaux n’auront pas d’incidence temporaire ou permanente sur les caractéristiques locales liées à la population et à l’habitat

Compte tenu des objectifs de mixité assignés au projet d’éco-quartier et des liens créés avec les quartiers existants les incidences permanentes du projet seront globalement positives

Le projet va s’accompagner d’une augmentation de la population et de l’offre locale en logement et en équipements publics de proximité

Emploi


Les incidences temporaires et permanentes du projet d’aménagement sur l’activité économique sont positives

Afin de soutenir l’emploi social dans le cadre du chantier, la CREA inclura des clauses d’insertion dans les cahiers des charges travaux

Activités et projets recensés dans le secteur d’étude

(Cf. partie 6.9, page 276 de l’EI)

Le projet va engendrer une incidence négative directe sur les activités présentent sur le site et qui ne sont pas maintenues

Concernant les activités actuellement exercées sur le site et qui ne sont pas maintenues dans le cadre de la mise en œuvre du projet, la CREA est en cours de concertation avec les différents exploitants (publics et privés) de manière à définir les modalités permettant la reconversion des terrains et notamment les conditions de relocalisation favorables au maintien de ces activités

En phase chantier, le projet est susceptible d’engendrer une incidence temporaire négative indirecte sur les activités maintenues sur le site (FRET et services de la DIRNO) et autour du site (activités portuaires et des hangars localisés sur les quais qui concernent plus particulièrement les effets indirects des travaux sur les conditions de circulation locale et la desserte du site

Cette incidence du projet est susceptible de s’additionner avec les incidences propres au projet des accès définitifs au Pont Flaubert

De la même manière des interactions additionnelles sont susceptibles de se faire ressentir avec les autres projets identifiés à proximité du secteur d’étude. Il s’agit principalement de l’axe de transport en commun ARC Nord/Sud développée au niveau de l’avenue Jean Rondeaux

Maintien des capacités de desserte des activités exercées sur le site et maintenues dans le cadre de la réalisation du projet ainsi que les activités exercées autour du site (notamment les activités portuaires localisées au Nord et à l’Ouest du projet de ZAC)

Limitation des incidences sur la circulation par la mise en place d’un plan de circulation en phase chantier

Limitation des incidences du projet sur le fonctionnement des voies ferrées dont les emprises devront être préservées

Adaptation du phasage des travaux des différents projets identifiés dans le secteur en vue de limiter les incidences cumulées


Mise en place d’une mission OPC inter-chantier en vue de limiter les incidences cumulées des travaux relatifs au projet de ZAC et au projet routier

En phase de fonctionnement, à l’exception d’une modification des itinéraires routiers (Cf. point suivant), le projet d’éco-quartier Flaubert n’aura pas d’incidence sur les activités qui sont maintenues sur site et dont les besoins en termes de desserte ont été intégrés à la conception du projet d’aménagement

Habitudes et modalités des déplacements urbains


Le chantier d’aménagement de la ZAC n’aura pas d’effet sur les comportements associés aux transports

Compte tenu des objectifs de développement des principes d’éco-mobilités au sein du projet (développement d’itinéraires cycles et piétons, desserte du projet par des transports en commun ou développement de services à la mobilité), le projet devrait avoir une incidence positive sur les habitudes liées aux déplacements à l’intérieur du projet mais également pour les quartiers alentours

En vue d’accompagner le changement des habitudes en matière de déplacements, le projet s’appuie sur le développement d’une politique de stationnement et de circulation ou la place de la voiture sera limitée, notamment dans les secteurs habités qui se présentent sous la forme d’ilots apaisés (voiture tolérée)

La CREA






Infrastructures maritimes et fluviales


Le projet n’aura pas d’incidence temporaire ou permanente sur la navigation en Seine ou sur le fonctionnement des infrastructures de transport maritime ou fluviale

Infrastructures ferroviaires


Les incidences négatives temporaires du chantier sur les infrastructures ferroviaires peuvent concerner : la détérioration des ouvrages, la perturbation du trafic ou les risques d’accidents

Aucun stockage ne devra entraver les infrastructures ferroviaires

Emprises ferroviaires interdites aux engins à l’exception des franchissements Identifiés avec les services de RFF / SNCF

Renforcement des franchissements pris en charge par le Maître d’Ouvrage

Les conditions de franchissement qui seront établies devront assurer l’absence de perturbation de l’activité ferroviaire

Inscription des règles de sécurité relatives aux travaux à proximité des infrastructures ferroviaires et à leur franchissement au Plan de Prévention de Sécurité et de Protection de la Santé du chantier

Contrôle régulier des travaux par le coordonnateur SPS missionné par la CREA


En phase de fonctionnement, le projet ayant été conçu en tenant compte du maintien des activités ferroviaires (concertation avec les gestionnaires et exploitants du réseau) aucune incidence n’est à prévoir sur le bon fonctionnement de ces activités ou la sécurité des futurs usagers

Infrastructures routières


Les incidences négatives temporaires du chantier sur les infrastructures routières peuvent concerner : la détérioration des ouvrages, la perturbation du trafic ou les risques d’accidents

Cette incidence du projet est susceptible de s’additionner avec les incidences propres au projet des accès définitifs au Pont Flaubert

De la même manière des interactions additionnelles sont susceptibles de se faire ressentir avec les autres projets identifiés à proximité du secteur d’étude. Il s’agit principalement de l’axe de transport en commun ARC Nord/Sud développée au niveau de l’avenue Jean Rondeaux

Mise en place d’un plan de circulation précisant les modalités d’accès au chantier, les itinéraires potentiellement impactés et les déviations mises en œuvre pour assurer la desserte des activités locales et le maintien des continuité actuelle Est-Ouest ou Nord-Sud.

Optimiser la localisation de la base vie et des principales zones de stockage de manière à assurer l’absence d’incidence sur les conditions de circulation locales et notamment les conditions d’accès à la zone industrialo-portuaire

Eviter la dégradation des voies de circulation permettant d’accéder au chantier en réalisant, si besoin, des travaux de renforcement du réseau

Inscription des règles de sécurité relatives aux accès routier et à la réalisation des travaux à proximité des infrastructures routière en fonctionnement ou à leur franchissement au Plan de Prévention de Sécurité et de Protection de la Santé du chantier

Contrôle régulier des travaux par le coordonnateur SPS missionné par la CREA


Mise en place d’une mission OPC inter-chantier en vue de limiter les incidences cumulées des travaux relatifs au projet de ZAC et au projet routier

La mise en œuvre du projet d’éco-quartier Flaubert va entrainer une modification locale des itinéraires routiers et une augmentation des flux de circulation globale d’environ 23%

Ces évolutions peuvent engendrer des incidences permanentes négatives sur les conditions de circulation locales

Thématique placée au cœur du processus de conception (assistance technique spécifique par TRANSITEC) en vue d’optimiser le projet par l’organisation et la hiérarchisation du réseau viaire (organisation des flux)

Développement d’équipements (liaisons douces) et de services (desserte transport en commun, centre de mobilité, …) en vue de limiter l’usage de la voiture dans le fonctionnement du quartier

Assistance technique spécifique dans les phases ultérieures de conception pour limiter les incidences potentielles du projet (réalisation du plan de circulation à l’intérieur du projet et dimensionnement des voies routières)

Transport en commun et déplacements alternatifs


Le chantier d’aménagement de la ZAC n’aura pas d’effet sur les liaisons douces et le fonctionnement des transports en commun qui ne sont actuellement pas représentés au niveau de la zone aménagée

Le projet comprend la desserte du site par les transports en commun et le développement de liaisons douces et de services dédiés aux éco-mobilités

Ces aménagements et équipement auront une incidence permanente positive pour les futurs usagers du projet mais également indirectement pour les habitants des quartiers alentour ou la desserte de la zone d’activités industrielle et portuaire

Assistance technique spécifique dans les phases ultérieures de conception pour les questions associées aux transports

La CREA






Réseaux divers


La réalisation du projet d’aménagement peut engendrer des incidences négatives temporaires et permanentes sur les réseaux divers par dégradation ou dysfonctionnement

Repérage et définition des interventions sur les réseaux existants en concertation avec les gestionnaires

Dimensionnement des réseaux à l’intérieur du projet et des éventuels travaux de renforcement à l’extérieur du projet pour éviter les dysfonctionnements ultérieurs

Concertation avec les concessionnaires

Intégration des procédures d’intervention sur les réseaux existants au sein des cahiers des charges travaux

Définition d’une procédure d’intervention d’urgence pour les réseaux les plus sensibles (gaz)


En phase de fonctionnement, le projet aura un effet bénéfique sur les réseaux du fait d’un meilleur maillage, de la requalification des réseaux vétustes existants et de l’insertion des réseaux dans l’environnement (il est notamment prévu d’enfouir les lignes aériennes)

Gestion des déchets


La réalisation des travaux va entrainer une production importante de déchets du BTP pouvant induire, indirectement et temporairement des émissions atmosphériques liées aux opérations de transport et une saturation des filières de gestion locales

Une mauvaise gestion des déchets en phase chantier peut induire des risques de contamination des milieux, de dégradation du paysage ou des risques pour la santé si les déchets sont dangereux

Recyclage d’une partie des matériaux sur le site pour éviter une part des incidences temporaires associées aux transports

Suivi des dispositions du schéma régional de gestion des déchets du BTP en vue de limiter les incidences sur les filières de gestion

Tri des déchets sur le chantier pour favoriser leur valorisation ou leur élimination (optimisation des volumes)

Organisation de la gestion des déchets sur le chantier en vue de limiter les risques de dissémination dans l’environnement et de contamination des milieux (rétention, bâchages des bennes à déchets, …)



En fonctionnement, le projet engendrera la production de déchets ménagers et assimilés et de déchets verts

Cette production supplémentaire à l’échelle du territoire de la CREA peut avoir une incidence négative sur le bon fonctionnement des installations de stockage, de valorisation ou d’élimination des déchets

Concertation entre le SMEDAR et la CREA en vue de redéfinir le schéma multi-filières de traitement des déchets pour la période 2016-2030, afin d’anticiper les besoins futurs de traitement, tout en tenant compte des évolutions réglementaires à venir, de la baisse de la part de déchets à incinérer et d’une réduction globale de la production de déchets

Respect des ambitions développées par la CREA en matière de gestion des déchets : prévenir la production de déchets et optimiser les filières de collecte et de traitement tout en les intégrant au cadre de vie du projet

Développement d’installation de collecte, de regroupement et de tri des déchets en vue de leur élimination dans les filières appropriées

Mise en place d’une collecte sélective au sein des espaces publics et privés

Recherche d’espèces végétales permettant de limiter la production de déchets lors de l’entretien des espaces verts (en cohérence avec les enjeux écologiques)

Ressources en eau potable


La réalisation du projet d’aménagement peut engendrer des incidences négatives temporaires et permanentes sur les ressources en eau potable par une augmentation des prélèvements

Limitation de la consommation d’eau potable en phase travaux par une sensibilisation des acteurs et l’utilisation de ressources alternatives (faisabilité à confirmer en phase travaux et sous réserve de l’acceptation des services compétents)

Sensibilisation des acteurs via la Charte Chantier


Définition de solutions techniques permettant de limiter la consommation d’eau potable : limitateurs de débit et valorisation de ressources alternatives (eaux pluviales de toiture)

Recherche d’espèces végétales permettant de limiter l’arrosage (choix d’espèces adaptées au climat local)

Inscription des objectifs de limitation de la consommation d’eau potable dans les cahiers des charges relatifs aux espaces cessibles

Contrôle des demandes de permis de construire pour vérifier les dispositions envisagées pour limiter la consommation d’eau potable

Suivi des consommations associées à l’entretien des espaces publics et des espaces verts

La CREA






Ressources énergétiques


La réalisation du projet d’aménagement peut engendrer des incidences négatives temporaires et permanentes sur les énergétiques par une augmentation des consommations

Recyclage d’une partie des matériaux sur le site pour éviter une part des incidences temporaires associées aux transports en phase travaux (consommation de carburant)



Développement de solutions visant à assurer la sobriété énergétique du projet (développement des énergies renouvelables ou de récupération, efficacité énergétique des bâtiments, maîtrise de l’éclairage public)

Contrôle des demandes de permis de construire pour vérifier l’efficacité énergétique des bâtiments

Suivi de la production des filières ENR développées au sein du projet

Suivi de la consommation des espaces et des équipements publics

Santé et risques pour les ouvriers ou les usagers

(Cf. partie 7, page 297 de l’EI)

Que ce soit en phase chantier ou en phase de fonctionnement du projet, les potentielles incidences négatives temporaires à permanentes sur la santé et la sécurité des ouvriers, des riverains ou des futurs usagers de l’éco-quartier Flaubert sont liées :

A la pollution des sols et de la nappe alluviale

Ce point sera complété par le pan de gestion dans les phases ultérieures de développement du projet et notamment au niveau du Plan Guide, de l’AVP et du dossier Loi sur l’eau

Les travaux de dépollution envisagés dans le cadre de la réalisation du projet permettront d’écarter tout risque sanitaire pour les futurs usagers du site

Définition des procédures de protection des ouvriers et des riverains pour limiter les risques d’expositions aux polluants actuellement en place dans les sols et les eaux souterraines



Contrôle des demandes de permis de construire pour vérifier le respect des prescriptions liées à la pollution des sols

Au risque de pollution pyrotechnique Suivi des travaux de terrassement par une assistance technique experte en matière de risques pyrotechniques

Aux risques technologiques liés aux activités voisines et au transport de matière dangereuse Concernant les risques technologiques, on rappellera que le projet n’est pas concerné par les périmètres du PPRT de la société LUBRIZOL

Information des ouvriers et des futurs occupants du quartier sur les consignes associées aux risques industriels

Eloignement des activités les plus sensibles (habitats) vis-à-vis des activités industrielles et portuaires

A la pollution atmosphérique


Mise en place des mesures visant à limiter les incidences du projet sur la qualité de l’air (Cf. point précédent)

Maîtrise des matériaux utilisés dans les bâtiments pour limiter la pollution intérieure

Aux nuisances sonores

Ce point sera complété par une modélisation de l’état projeté des niveaux sonores dans les phases ultérieures de développement du projet et notamment au niveau du Plan Guide, de l’AVP et du dossier Loi sur l’eau

Adaptation des horaires de chantier

Eloignement des secteurs habités vis-à-vis des principales infrastructures de transport qui traversent le projet (liaison pont Flaubert / Sud III et faisceaux ferroviaires)

Réalisation de campagnes de mesures acoustique en vue de vérifier les niveaux sonores au sein du quartier

Aux risques associés aux substances dangereuses utilisées pour les travaux (y compris les déchets de chantier)

Information des ouvriers sur la dangerosité des substances utilisées

Fourniture des équipements de protection individuelle et collective à la charge des entreprises missionnées pour la réalisation des travaux

La CREA




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Annexe 1

Plan de déplacements urbains de l’Agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe

Avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement sur le dossier présentant le plan de déplacements

urbains et comprenant le rapport environnemental

N°2013-000260

La CREA




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Documents

Opération d'aménagement de l'éco-quartier Flaubert