OPTION : Géosciences et Environnement Spécialité : Hydrologie
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Nom : COULIBAL Y Laboratoire : Géoscience et Environnement Président: Dr. N'GO Yao Alexis Maitre de conf érences Université Nangui Abrogoua Directeur de mémoire : Dr. SORO Gneneyougo Emile Enseignant-chercheur Université Nangui Abrogoua Examinateur : Dr. KOUASSI Kouamé Auguste Enseignant -chercheur Université Nangui Abrogoua ANNEE ACADEMIQUE 2014-2015 Mémoire présenté pour l'obtention de: La LICENCE EN SCIENCES ET TECHNIQUES DE L'EAU OPTION : Géosciences et Environnement Spécialité : Hydrologie THEME DETERMINATION DES TERMES DU BILAN HYDROLOGIQUE SUR LE BASSIN VERSANT DU GOUROU (ABIDJAN, CÔTE D'IVOIRE) Date de soutenance : 01/02/2016
OPTION : Géosciences et Environnement Spécialité : Hydrologie
Text of OPTION : Géosciences et Environnement Spécialité : Hydrologie
NUM6_UNIVERSITE_NANGUI__140318_114939_1 Université Nangui
Abrogoua
Enseignant-chercheur Université Nangui Abrogoua
Enseignant-chercheur Université Nangui Abrogoua
La LICENCE EN SCIENCES ET TECHNIQUES DE L'EAU
OPTION : Géosciences et Environnement
HYDROLOGIQUE SUR LE BASSIN VERSANT DU
GOUROU (ABIDJAN, CÔTE D'IVOIRE)
Date de soutenance : 01/02/2016
1.1 Présentation de la zone d'étude 4
1.1.1. Localisation géographique 4
1.1.2. Caractéristiques physiques 4
1.1.10. Occupation du bassin 9
1.2. Élément de contexte 9
1.2.1. Cycle hydrologique 9
1.2.2. Bilan hydrologique 10
1.2.3.1. Précipitations 11
1.2.3.4. Infiltration et percolation 13
CHAPITRE 2 : DONNEES ET METHODES 14
2.1. Données d'étude 15
2.1.1. Données climatiques 15
2.1.2. Données empiriques 15
2.2. Approches méthodologiques 15
2.2.2. Détermination du bilan hydrologique 16
CHAPITRE 3 : ANALYSE DES RESULTATS 18
3.1. Analyse des paramètres climatiques sur le bassin versant
19
3.1.1. Analyse de la pluviométrie 19
3 .1.2. Analyse de la température 19
3 .1.3. Analyse de l' évapotranspiration potentielle 20
3.2. Analyse de bilan hydrologique 20
3.3. Analyse des termes du bilan hydrologique 21
CONCLUSION 23
Mes parents
Vous nous avez donné la vie et vous nous avez orienté de façon
décisive et définitive sur la
voie de la simplicité, de l'humilité et de la charité ;
c'est-à-dire à une certaine connaissance de
la loi de Dieu et de la valeur qu'il convient d'accorder à l'homme
ici bas.
Que ce modeste travail soit pour vous, l'hommage à vos immenses
sacrifices, la récompense
à vos lourdes privations, la consolation à vos profondes
angoisses.
lll
Remerciements
Je ne saurais commencer sans toutefois exprimer ma reconnaissance à
DIEU qui m'a donné
la santé, la force, le courage, et la volonté de réaliser ce
travail.
Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance aux personnes qui
ont contribué de près ou
de loin à sa réalisation. Qu'elles trouvent ici l'expression de ma
profonde gratitude !
- Le Professeur ISSIAKA Savane, Doyen de l'UFR SGE de l'Université
Nangui Abrogoua.
- Le Professeur GOULA Bi Tié Albert, Enseignant-chercheur à l'UFR
SGE de l'Université
Nangui Abrogoua. Je vous exprime ma reconnaissance pour tous les
enseignements
dispensés.
- Le Docteur SORO Gneneyougo Emile que je remercie tout
particulièrement; il m'a
encadrée et suivi mon travail de près avec sa rigueur scientifique
et ses précieux conseils et
suggestions qui ont permis à ce mémoire de progresser et d'aboutir
à une fin utile.
- Monsieur W A YOU Pacôme, doctorant pour ses conseils et
aides.
- Tous les étudiants, plus particulièrement à mes amis de la
Licence 3 STE promotion
2014-2015.
- Mes remerciements vont à l'endroit de toutes les personnes qui
m'ont apporté leurs soutiens
et dont les noms ne sont pas mentionnés; sachez qu'une place plus
grande vous est réservée
dans mon cœur.
Liste des figures
Figure 1 : Situation géographique de la zone d'étude (Akossi, 2011
modifié 4
Figure 2 : Evolution mensuelle de la pluviométrie à la station
d'Abidjan-Aéroport 6
Figure 3 : Carte du réseau hydrographique 7
Figure 4 : Le cycle hydrologique (Tristan, 2006) 10
Figure 5 : Le bilan hydrique (M'Po, 2009) 11
Figure 6: Organigramme de calcul du bilan mensuel de l'eau selon
Thomthwaite (1954) .. 17
Figure 7 : Evolution mensuelle de la précipitation année 2014
19
Figure 8 : Courbe de variation des températures mensuelles 20
Figure 9 : Courbe représentant l'évapotranspiration potentielle
20
Figure 10 : Termes du Bilan hydrologique sur le bassin versant du
Gourou 22
V
Liste des tableaux
Tableau 1 : Températures de la ville d'Abidjan de 1990 à 2000
(Koffi, 2011) 6
Tableau 2 : Caractéristiques de la station météorologique 15
Tableau 3 : Facteur de correction pour l'estimation de l'ETP
15
Tableau 4 : Bilan hydrologique sur le bassin versant du Gourou en
2014 21
vi
1
RFU: Réserve Facilement Utilisable
Vll
l
INTRODUCTION
Coulibaly A. Licence 3 Sciences et Techniques de !'Eau/ Université
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1
En Côte d' 1 voire, durant les deux dernières décennies, les
inondations ont été très destructives
notamment dans la ville d'Abidjan. A titre d'illustration, lors des
épisodes pluvieux du 30 au
31 mai 1996, les inondations ont occasionné trente morts et des
dégâts matériels (Gbla,
1999). En juin 2014, les pluies diluviennes qui se sont abattues
sur la ville d'Abidjan ont été
sans pitié tant pour les hommes que pour les maisons entrainant
ainsi plus de 27 morts _,
(Ochou, 2014).
Dans le bassin versant du Gourou à cheval entre les communes d'
Adjamé, A bobo, Cococdy et
Plateau, l'aménagement très partiel des bassins d'orage provoque de
graves problèmes
d'inondations récurrentes. Cette situation précarise d'avantage les
conditions de vie des
populations riveraines qui sont menacées non seulement par les eaux
de ruissellement, mais
également par des maladies hydriques. Elle entraîne également la
dégradation précoce de la
voirie du fait d'un mauvais drainage, rendant difficile la mobilité
des populations cibles et son
corolaire de restriction d'accès aux services de base (santé,
école, lieux de travail, etc.).
Des initiatives pour réduire les effets des inondations sur les
populations et les infrastructures
ont été menées dans des communes de la ville d'Abidjan (Savané et
al., 2003 ; Kouassi et
al., 2008; Deguy, 2015) avec des résultats encourageants.
Par ailleurs, il est à noter que, l'hydrologie joue un rôle majeur
dans la compréhension des
phénomènes d'inondations notamment en milieu urbain. En effet, les
pluies " fortes" sont
souvent à l'origine des catastrophes, mais ne sont pas les seules
facteurs : l'état hydrique des
sols, les caractéristiques des terrains (pentes, profondeurs des
sols), couvert végétal sont aussi
déterminants. D'où la nécessite de connaitre les termes du bilan
hydrologiques afin d'apporter
des éléments de réponse au problème d'inondation notamment dans un
bassin versant
fortement urbanisé comme le gourou.
La présente étude est initié « détermination des termes du bilan
hydrologique sur le bassin
versant du Gourou (Abidjan, Côte d'Ivoire). L'objectif général est
de quantifier les
composantes du Bilan hydrique sur le bassin versant du
Gourou.
De manière spécifique, il s'agit :
• d'analyser les paramètres climatiques sur le bassin
versant;
• d'établir le bilan hydrique sur le bassin versant.
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1
Ce travail est structure autour de trois (3) chapitres, dont le
premier est la synthèse
bibliographique. Ce chapitre traite des généralités concernant la
zone d'étude d'une part et
d'autre part de notre élément de contexte. Le second chapitre
intitulé données et méthodes,
fait un vaste tour des données et méthodes utilisées pour
l'établissement d'un bilan
hydrologique. Dans le dernier chapitre, il sera sujet d'analyser
les principaux résultats
obtenus, qui débouchera sur une interprétation. Enfin, cette étude
s'achèvera par une
conclusion générale.
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1.1 Présentation de la zone d'étude
1.1.1. Localisation géographique
La zone d'étude, c'est à dire le bassin versant du Gourou est situé
au sud de la Côte d' 1 voire
dans le District d'Abidjan (figure 1). li est à cheval sur
plusieurs communes dont celles
d' Abobo, d' Adjarné, du plateau et de Cocody.
N
., ••• 1-:, ••••
Figure 1 : Situation géographique de la zone d'étude (Akossi, 2011
modifié)
1.1.2. Caractéristiques physiques
Le bassin Gourou couvre une superficie de 27,5 Kni2. Il s'étend
d'Abobo à l'échangeur de
l' lndénié à Adjamé sur 9 kilomètres de long et d'une largeur
moyenne de 3 kilomètres avec
une population de près de 500 000 habitants (Anonyme, 2010). Il est
limité :
- à l'Est par le prolongement du boulevard Latrille,
- à l'Ouest par la ligne du chemin de fer Adjamé-Anyama,
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- au Sud du niveau du carrefour de l'Indénié, son exutoire.
Tout le bassin versant est aujourd'hui urbanisé jusqu'au lit mineur
des thalwegs, avec des
occupations anarchiques.
1.1.3. Relief
Le périmètre de la zone d'Abidjan couvre une superficie de 137 000
hectares soit 1370 km2
décomposé en 3 grands ensembles :
- le cordon littoral (Est et Ouest) ;
- les lagunes et les îles (île Boulay, île de Petit Bassam, île
Désirée) ;
- les plateaux (le Plateau, les Plateaux du Banco, de Cocody,
d'Abobo, de Djibi, etc.).
Nous avons 82 000 hectares de plateaux entrecoupés par les talwegs,
quatre cours d'eau qui se
déversent dans les lagunes Ebrié et Adjin : à l'ouest le Gbambo, au
centre le Banco et au
Nord-est la Djibi et le Bété. Ces vallées, qui jouent le rôle de
drain, délimitent des unités
hydrogéologiques secondaires.
1.1.4. Climat
1.1.4.1. Régime pluviométrique
Les communes d' Abobo, d' Adjamé, de Cocody et du Plateau sont
soumises à un climat
équatorial de transition (climat attiéen), marqué par quatre (4)
saisons nettement différenciées
par le régime pluviométrique, à défaut de variations importantes de
température (Eldin,
1971).
- la grande saison sèche, de Décembre à Avril, caractérisée par un
ciel très nuageux et
brumeux, le matin, dégagé et ensoleillé, le reste de la journée la
tension de vapeur d'eau est
très forte car les effets de l'harmattan sont moins marqués. Les
précipitations sont rares ;
- la grande saison des pluies, de mai à juillet, caractérisée par
de très fortes nébulosités,
des pluies fréquentes et abondantes, et souvent longues (24 heures
ou plus) ;
- la petite saison sèche, d'août à septembre, caractérisée par une
durée de l'insolation
très faible. Le nombre de jours de pluies est élevé mais les
quantités d'eau recueillies sont très
faibles;
- la petite saison des pluies, d'octobre à novembre, caractérisée
par une température et
une tension de vapeur d'eau très élevée.
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La durée de l'insolation est importante. La période de la grande
saison des pluies correspond à
celle des crues des fleuves de la région. L'inégale répartition des
deux saisons pluvieuses est
due aux mouvements ascendants et descendants dans la direction
nord-sud de la zone de
convergence intertropicale (ZCIT). La ZCIT provient du contact
entre les deux masses d'air
que sont l'harmattan, vent chaud soufflant du Nord-est vers le Sud
du pays, et la mousson,
vent froid et humide d'origine atlantique et circulant vers le
Nord.
,.tois
Figure 1: Evolution mensuelle de la pluviométrie à la station
d'Abidjan-Aéroport.
1.1.4.2. Température
Les températures sont toujours supérieures à 20°C et oscillent
entre 22 et 28°C. Les dernières
années sont caractérisées par une élévation progressive des
températures, qui sont passées en
moyenne de 25 à 28°C entre 1990 et 2000. Le tableau 1 indique les
températures moyennes
mensuelles dans la zone d'Abidjan.
Tableau 1 : Températures de la ville d'Abidjan de 1990 à 2000
(Koffi, 2011)
Années 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
'
Min (OC) 23,1 22,9 22,7 22,8 22,1 21,8 23,8 23,7 24,1 24,3
25,5
Max(mm) 27,2 26,2 26,3 26,2 26,2 26,1 26,4 28,2 29,6 28,9
29,5
Moy(mm) 24,8 24,5 24,5 24,7 24,5 24,6 24,8 26,7 27,4 27,5
27,7
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1.1.5. Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique est dense du fait de la régularité des
pluies et de l'immensité de la
lagune (Coulibaly, 2014). Dans la zone d'influence directe du
bassin versant, il n'existe pas
de cours d'eau (Figure 3). Par ailleurs, dans la zone d'influence
indirecte du bassin versant, on
rencontre de nombreux cours d'eau de directions variables :
le Banco, le Gbangbo et I' Anguédédou sont de petites rivières de
direction Nord-Sud;
la Djibi et la Bété, qui se jettent dans la lagune Adjin, sont de
direction Nord Ouest
Sud Est.
c=J Limite du Gourou
/\ I / \./ Talweg
1.1.6. Pédologie
La pédologie de la région d'Abidjan au 1/200000 ème fait apparaître
des ferralsols, des sols
hydromorphes et des sols récents (Perraud, 1971).
Les ferralsols rencontrés sur les bas et hauts plateaux présentent
une structure dans laquelle
l'altération des minéraux est complète. La mise en place de cette
texture pédologique provient
du processus de ferralisation sous l'influence des facteurs paléo
climatiques et des types très
anciens de végétation.
L'abondance des pluies et les températures élevées entraînent la
constitution d'un profil étagé
avec:
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un premier horizon peu épais, pauvre en humus et riche en matière
organique ;
un deuxième horizon, très épais avec prédominance de teinte rouge
ou brune et
abondance de fer et d'alumine ;
un troisième horizon argileux, compact et quelque peu
perméable;
un horizon de base très épais de teinte variable liée à la nature
de la roche mère.
Les sols hydromorphes constituent le deuxième élément pédologique
important du secteur
d'Abidjan. Cette hydromorphie a été provoquée par une évolution
pédologique dominée par
un excès d'eau. Les sols récents et très peu évolués, bien que
spatialement plus réduits que les
deux autres, se sont développés dans le secteur littoral, en
présentant un faciès assez grossier
où dominent les éléments sableux. Ce sont les dunes
littorales.
1.1.7. Géologie
La Côte d'Ivoire est occupée dans sa partie sud par le bassin
sédimentaire d'âge Crétacée -
Quartenaire qui s'étend de Fresco à la frontière sud du pays. Il
s'étend sur environ 400 km. Le
district d'Abidjan appartient à ce bassin sédimentaire qui présente
une géologie simple :
sables et vases quaternaires, des sables argileux avec quelques
niveaux d'argiles bariolées du
Continental Terminal et des calcaires gréseux du crétacée (Tastet,
1979).
1.1.8. Hydrogéologie
Les aquifères du bassin sédimentaire côtier sont des aquifères
assez homogènes et très
perméables. On distingue principalement trois (3) catégories de
nappes : la nappe du
Quaternaire, la nappe du Continental Terminal, encore appelée «
nappe d'Abidjan », et la nappe fossile du Crétacé Supérieur ou
Maestrichtien. Seule la nappe du Continental Terminal
est exploitée par les différents champs captant. Toutefois, elle
est intensément exploitée et,
surtout, elle est fortement sujette à des risques de pollution par
les importants rejets de déchets
industriels et domestiques dans l'environnement urbain, les
déversements intempestifs, le
manque ou l'inefficacité des réseaux d'assainissement, les
accidents de transport des produits
polluants de tout genre.
Le District d'Abidjan connaît depuis plusieurs décennies une
démographie galopante et cela
s'est accentué du fait de la crise socio politique des dix
dernières années. Cette évolution
fulgurante de la population touche aussi les quatre (4) communes
constituant le bassin versant
du Gourou. En effet, la population est estimée à près de 500000
habitants (Anonyme, 2010).
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Il
éducatives, administratives et politiques. Cette situation suscite
l'intérêt de résider à proximité
des lieux de travail. li en résulte une concentration de la
population dans les quartiers
précaires zone souvent à risque d'inondation.
1.1.10. Occupation du bassin
Géographiquement, ce sont les communes d' Abobo, Adjarné, Cocody et
Plateau qui
constituent le bassin du Gourou. Chacune de ces communes à des
spécificités et des réalités
socio-économiques qui lui sont propres, soit du fait de sa
démographie, soit du fait de son
poids économique :
Abobo : Essentiellement constituée d'habitats populaires, Abobo est
la commune la
plus peuplée de Côte d'Ivoire. La forte densité démographique et
l'insuffisance de
réseau de drainage entraînent un écoulement permanent des eaux
pluviales et usées
dans les rues ; créant ainsi des sillons plus ou moins
considérables à la surface du sol
(Koffi, 2013).
Adjamé : Bien que petite par sa superficie, cette commune est très
importante pour
l'économie ivoirienne vu le nombre d'activités commerciales qui s'y
déroulent. La
commune d'Adjamé n'est pas en marge de cette situation alarmante
d'insalubrité liée
aux systèmes d'assainissement (Tuo, 2009).
Cocody : Réputée pour ses quartiers résidentiels haut standing ( ex
: II Plateaux,
Riviera), Cocody possède un réseau d'assainissement beaucoup
fonctionnel. Cela est
surtout favorisé par la présence de bitume et de nombreux espaces
couverts.
Plateau : Considéré comme le centre des affaires de la capitale
économique, cette
commune est le siège de la quasi-totalité des activités
administratives. Comme son
nom l'indique, sa surface est relativement plane, mais présente un
versant qui va,
croissant dans les deux sens, de la place de la République à
l'ONUCl et à l'échangeur
de l'Indénié.
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1.2.1. Cycle hydrologique
Sur terre, l'eau coexiste en trois phases : vapeur, liquide et
solide. Le mouvement continuel
de l'eau sur, au-dessus et en-dessous de la surface de la terre
décrit le cycle de l'eau (figure
4).
Le cycle de l'eau est un système en boucle fermée sans point de
départ spécifique, schématisé
par le chemin que les molécules d'eau parcourent entre les
différents réservoirs (atmosphère,
hydrosphère, biosphère, lithosphère), grâce aux processus
d'évaporation, de condensation, de
précipitation et d'écoulement. Globalement environ 61 % de l'eau
des précipitations
s'évaporent, 16% s'écoulent en surface et rejoignent les cours
d'eau et 23% s'infiltrent et
alimentent les nappes phréatiques.
1.2.2. Bilan hydrologique
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1
Le bilan hydrologique se définit par rapport à une surface ou un
bassin versant et sur une
période donnée comme étant la différence entre les entrées d'eau
existante sur le domaine et
les sorties d'eau ou perte d'eau de ladite surface.
Il est caractérisé par la résolution de son équation bilan qui
consiste à écrire que durant un
intervalle de temps écoulé on a :
Variation du stock= entrée (précipitation) - sortie (interception,
évaporation,
évapotranspiration, infiltration, ruissellement).
L'équation du bilan hydrologique au cours d'une période peut
s'écrire de la façon suivante (Le
Barbé et al. 1993) :
Avec : P = précipitation, en mm
E = évaporation, en mm
I = recharge (infiltration), en mm
S 1 - SO variation du stock d'eau présent dans le bassin, en mm.
Des cinq termes de cette
équation, deux (I et Sl-SO) ne sont pas quantifiables par des
mesures directes. Pour diminuer
le nombre d'inconnues, (S 1-SO) est supposé négligeable (M'Po,
2009). L'infiltration constitue
l'élément fondamental de la recharge de la nappe, elle ne peut donc
être négligée.
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1
Précipitation . , . •
·~--- -- --- -- - -- Recharge
1.2.3. Termes du bilan hydrologique
1.2.3.1. Précipitations
Sont dénommées précipitations toutes les eaux météoriques qui
tombent sur la surface de la
terre, tant sous forme liquide (bruine, pluie, averse) que sous
forme solide (neige, grésil,
grêle) et les précipitations déposées ou occultes (rosée, gelée
blanche, givre, ... ).
Elles sont provoquées par un changement de température ou de
pression. La vapeur d'eau de
l'atmosphère se transforme en liquide lorsqu'elle atteint le point
de rosée par refroidissement
ou augmentation de pression. Le déclenchement des précipitations
est favorisé par la
coalescence des gouttes d'eau. L'accroissement de poids leur
confère une force de gravité
suffisante pour vaincre les courants ascendants et la turbulence de
l'air, et atteindre le sol.
Enfin, le parcours des gouttes d'eau ou des flocons de neige doit
être assez court pour éviter
l'évaporation totale de la masse. Les précipitations sont exprimées
en intensité (mm/h) ou en
lame d'eau précipitée (mm) (rapport de la quantité d'eau précipitée
uniformément répartie sur
une surface) (Musy, 2005).
1.2.3.2. Evaporation/Evapotranspiration
L'évaporation se définit comme étant le passage de la phase liquide
à la phase vapeur, il s'agit
de l'évaporation physique. Les plans d'eau et la couverture
végétale sont les principales
sources de vapeur d'eau. On parle de sublimation lors du passage
direct de l'eau sous forme
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1 solide (glace) en vapeur. Le principal facteur régissant
l'évaporation est la radiation solaire.
Le terme évapotranspiration englobe l'évaporation et la
transpiration des plantes. On
distingue:
• l'évapotranspiration réelle (ETR) : somme des quantités de vapeur
d'eau évaporées par
le sol et par les plantes quand Je sol est à une certaine humidité
et les plantes à un stade
de développement physiologique et sanitaire spécifique.
• l'évapotranspiration de référence (ET0) (anciennement
évapotranspiration potentielle) :
quantité maximale d'eau susceptible d'être perdue en phase vapeur,
sous un climat
donné, par un couvert végétal continu spécifié (gazon) bien
alimenté en eau et pour un
végétal sain en pleine croissance. Elle comprend donc l'évaporation
de l'eau du sol et
la transpiration du couvert végétal pendant le temps considéré pour
un terrain donné.
L'évaporation est une des composantes fondamentales du cycle
hydrologique et son étude est
essentielle pour connaître le potentiel hydrique d'une région ou
d'un bassin versant. En
général, des analyses spécifiques d'évaporation devront être faites
pour des études de bilan et
de gestion de l'eau par les plantes.
Cependant, ces analyses approfondies sont moins nécessaires pour
les études de projets
d'aménagement où l'eau est plutôt considérée sous un aspect d'agent
dynamique (Musy,
2005).
1.2.3.3. Interception et le stockage dans les dépressions
La pluie (ou dans certains cas la neige) peut être retenue par la
végétation, puis redistribuée en
une partie qui parvient au sol et une autre qui s'évapore. La
partie n'atteignant jamais le sol
forme l'interception. Son importance est difficile à évaluer et
souvent marginale sous nos
climats, donc souvent négligée dans la pratique.
Le stockage dans les dépressions est, tout comme l'interception,
souvent associé aux pertes.
On définit l'eau de stockage comme l'eau retenue dans les creux et
les dépressions du sol
pendant et après une averse. La quantité d'eau susceptible d'être
interceptée varie
considérablement. Si la végétation offre une grande surface basale
ou foliaire, donc un
important degré de couverture, la rétention d'eau peut atteindre
jusqu'à 30% de la précipitation
totale pour une forêt mixte, 25% pour les prairies et 15% pour les
cultures. L'effet respectif de
l'interception et du stockage dans les dépressions est très
variable et diminue au cours de
l'averse. Il provoque en générale un retard dans le démarrage et la
réaction hydrologique qui
peut être perçue à l'exutoire du bassin (Musy, 2005).
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1
L'infiltration désigne le mouvement de l'eau pénétrant dans les
couches superficielles du sol et
l'écoulement de cette eau dans le sol et le sous-sol, sous l'action
de la gravité et des effets de
pression Quant à la percolation, elle représente plutôt
l'infiltration profonde dans le sol en
direction de la nappe phréatique. Le taux d'infiltration est donné
par la tranche ou le volume
d'eau qui s'infiltre par unité de temps (mm/h ou m3 /s). La
capacité d'infiltration ou
l'infiltrabilité est la tranche d'eau maximale qui peut s'infiltrer
par unité de temps dans le sol et
dans des conditions données. L'infiltration est nécessaire pour
renouveler le stock d'eau du
sol, alimenter les eaux souterraines et reconstituer les réserves
aquifères. De plus, en
absorbant une partie des eaux de précipitation, l'infiltration peut
réduire les débits de
ruissellement (Musy, 2005).
La formule de calcul de l'infiltration peut être définie comme suit
:
I = P - (L + E) (2)
I : infiltration (mm) ; P : précipitation (mm) ; L : écoulement
(mm) ; E : évaporation (mm).
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2.1. Données d'étude
2.1.1. Données climatiques
Les données climatiques retenues dans le cadre de cette étude sont
les hauteurs de pluies et les
températures de l'année 2014. Le pas de temps mensuel a été retenu.
Ces données proviennent
de la station météorologique de l'Université Nangui Abrogoua.
Les caractéristiques de cette station sont consignées dans le
tableau 2.
Tableau 2: Caractéristiques de la station météorologique
Station Latitude Longitude Altitude Date (0) (0) (m)
d'ouverture
Nangui 5°23'N 4°01 ·w 129 2014 Abrogoua
2.1.2. Données empiriques
Les données empiriques concernent le facteur de correction selon la
latitude de la station
d'étude et le coefficient fonction de la température. Le tableau 3
présente les facteurs de
corrections utilisés dans cette étude.
Tableau 3 : Facteur de correction pour l'estimation de l'ETP
Mois Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept Oct Nov
Dec
Facteur 1,02 0,93 1,03 1,02 1,06 1,03 1,06 1,05 1,01 1,03 0,99
1,02
2.2. Approches méthodologiques
2.2.1. Justification du choix de la méthode d'estimation
Le modèle du bilan hydrique par l'approche de Tornthwaite (1954)
permet une estimation du
bilan hydrologique basée sur les pertes et apports d'eau au niveau
du bassin versant. L'intérêt
de cette approche réside dans le fait qu'elle permet de calculer
ponctuellement le bilan d'eau
mensuel et annuel à partir des valeurs moyennes de températures et
pluviométries mensuelles.
En outre, elle permet à partir de calcul théorique de l'évaporation
potentielle, d'évaluer les
différents termes du bilan hydrique, en particulier le déficit
d'écoulement réel, selon quelques
hypothèses simplificatrices notamment sur la réserve en eau du
sol.
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Avec les données récentes (2001-2010), cette approche permet une
évaluation plus ou moins
plausible des termes du bilan hydrologique (Pluie,
Évapotranspiration réelle, Ruissellement,
Infiltration) sur le bassin versant.
2.2.2. Détermination du bilan hydrologique
Le modèle de bilan hydrique utilisé est basé sur l'utilisation par
les plantes, en cas de déficit,
d'un stock d'eau présent dans le sol (RU). La figure 6 présente à
l'aide d'un algorithme la
détermination des termes hydriques par l'approche de Thornthwaite.
L'Evapotranspiration
Réelle (ETR) est un paramètre qui permet d'évaluer la perte réelle
d'eau sur la zone d'étude.
Elle inclut l'eau perdue par les plantes par transpiration compte
tenu des conditions
climatiques de la région. Dans le calcul de l'ETR, l'on tient
compte de la notion de rendement
transpiratoire des végétaux qui diminue quand la plante commence à
ressentir les effets de la
sécheresse. L'approche de Thornthwaite admet pour le sol une
certaine valeur de la réserve du
sol dite Réserve Facilement UtiJisable par les plantes (RFU). La
RFU est la quantité d'eau qui
peut être stockée temporairement dans le sol à une profondeur
suffisamment faible pour
pouvoir être reprise par l'évapotranspiration. Cette grandeur est
extrêmement difficile à
déterminer dans la pratique. On considère qu'elle se situe
généralement entre 50 et 100 mm
d'eau. Dans le cadre de cette étude, la valeur de ce paramètre a
été fixée à 100 mm. Elle
représente le seuil de saturation du sol au-delà duquel tout
excédent de pluie est disponible
pour l'écoulement et la percolation (Kergreis et Claude,
1991).
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ETR. =ETP
Non Oui
L,,,,H1-RFU1=1
Figure 6 : Organigramme de calcul du bilan mensuel de l'eau selon
Thornthwaite (1954)
Où:
ETP: Evapotranspiration Potentielle (mm);
ETR : Evapotranspiration Réelle (mm) ;
RFU : Réserve facilement utilisable par les végétaux et
caractérisant un sol ;
~S0 : Variation de stock initial ;
~Sr: Variation de stock final;
Lr: Lame d'eau ruisselé;
H1 : Reserve du mois en cours
Nb : La variation de stock final constitue la variation de stock
initial du mois suivant.
L'équation du bilan hydrologique s'écrit comme suit:
P = EfR + R + I (3)
Où : P: Précipitation moyenne (mm) ; ETR : Evapotranspiration
Réelle (mm) ; R :
Ruissellement (mm); I: Infiltration (mm).
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3.1.1. Analyse de la pluviométrie
La courbe d'évolution de la pluviométrie moyenne mensuelle de
l'année 2014 dans la zone
d'étude met en évidence un pic majeur correspond au mois de juin
qui est le mois le plus
pluvieux de l'année avec 898,8 mm durant la grande saison des
pluies (figure 7).
Le bassin versant du Gourou se trouve dans une zone climatique dont
la pluviométrie
moyenne varie, entre 20,2 mm et 898,8 mm.
2014 1000 900
200 :c 100
Mois Figure 7: Evolution mensuelle de la précipitation année
2014
3.1.2. Analyse de la température
La figure 8 fait état de l'évolution de la température mensuelle de
l'année 2014. Les mois les
plus chauds de l'année sont les mois de février, mars et avril,
avec une température supérieure
à 27 °C. Ces mois correspondent à la grande saison sèche. Par
contre, la température est
relativement basse de juillet à septembre, avec des valeurs
inférieures à 25 °C.
La température moyenne annuelle est de 25,82°C et l'amplitude
moyenne annuelle, de l'ordre
de 3.5°C. A l'échelle inter-mensuelle, la variabilité thermique
n'est donc pas assez importante
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E 21 ., ~ 26 ~ E 25 ~ :J "§ 24 . ., a. E ~ 23
Mois
3.1.3. Analyse de l'évapotranspiration potentielle
L'évaporation reste un phénomène assez actif et important dans la
zone d'étude durant la
période de Janvier à Mai (figure 9). La moyenne interannuelle de
l'ETP est de 1513,20 mm à
Abidjan. Pendant la période humide, l'ETP est faible. Elle est
élevée pendant la saison sèche.
2014 160
40
20
0
3.2. Analyse de bilan hydrologique
Les résultats du bilan hydrologique obtenus dans la région
d'Abidjan pendant la période de
2014 sont consignés dans le tableau 4. L'on constate que la région
d'Abidjan reçoit en
moyenne 2357 mm de pluie chaque année et l'évapotranspiration
potentielle (ETP)
interannuelle est de 1513 mm. La quantité d'eau ruisselée s'élève à
967 mm, soit 41,03% de
la lame d'eau précipitée et la valeur de l'évapotranspiration
réelle (ETR) qui constitue la
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frange d'eau qui retourne dans l'atmosphère sous forme de vapeur
est de 1351 mm, soit près
de 57,32% de la lame d'eau précipitée. La lame d'eau infiltrée est
dans l'ordre de 39 mm soit
1,65% de la lame d'eau précipitée.
Tableau 4: Bilan hydrologique (en mm) sur le bassin versant du
Gourou en 2014
Mois Pluie Ds0 Ho ETP RFUmax ETR H1 Lr Dsf Janvier 40 0 40 137 100
40 0 0 0 Février 85 0 85 135 100 85 0 0 0 Mars 134 0 134 150 100
134 0 0 0 Avril 235 0 235 152 100 152 83 0 83 Mai 261 83 344 146
100 146 197 97 100 Juin 899 100 999 118 100 118 881 781 100 Juillet
196 100 296 107 100 107 189 89 100 Aout 21 100 121 97 100 97 24 0
24 Septembre 119 24 143 97 100 97 45 0 45 Octobre 113 45 158 114
100 114 44 0 44 Novembre 101 44 145 126 100 126 19 0 19 Décembre
153 19 172 133 100 133 38 0 38 Total 2357 1513 1351 967
3.3. Analyse des termes du bilan hydrologique
La figure 10 présente les termes du bilan hydrologique (les
précipitations) qui constituent le
principal apport d'eau en tout point de la surface du bassin et
estimés à 2357 mm.
L'évapotranspiration réelle qui est une partie des précipitations
retenue par interception sur le
couvert végétal est de 1357 mm, tandis que l'autre partie
atteignant le sol se décompose en un
ruissellement élevé dû à l'urbanisation du bassin (environ 967 mm)
et une infiltration
négligeable de l'ordre de 39 mm.
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l 2500
Ê s 2000 " ::l C" ëo 0 ë 1500 .,, >, .c: C ~ 1000 :.s ::l .,, ra
ê 500 ...
1-
0 Pluie Evapotranspiration
réeAe Ruissellement Infiltration
Figure 10 : Termes du bilan hydrologique sur le bassin versant du
Gourou
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l
CONCLUSION
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1
Cette étude a permis la détermination des termes du bilan
hydrologique par la méthode de
Thomthwaite en se basant sur les précipitations et les températures
enregistrées au niveau de
la station météorologique d'Abidjan en 2014. Ce bilan hydrologique
montre que le bassin du
Gourou reçoit en moyenne 2357 mm de pluie chaque année et
l'évapotranspiration potentielle
(ETP) interannuelle est de 1513 mm. La valeur de
l'évapotranspiration réelle (E1R) qui
constitue la frange d'eau qui retourne dans l'atmosphère sous forme
de vapeur est de 1351
mm, soit près de 57,32 % de la lame d'eau précipitée. La lame d'eau
infiltrée est dans l'ordre
de 39 mm, soit 1,65% de la lame d'eau précipitée. La quantité d'eau
ruisselée est dans l'ordre
de 967mm, soit 41,03% de la lame d'eau précipitée.
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