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16 ÉTUDIER à L’ÉTRANGER 24 CRÉEZ VOTRE EMPLOI DE RêVE 42 13 ERREURS MAJEURES à ÉVITER LORS D’ACTIVITÉS DE RÉSEAUTAGE OC OPTIONS CARRIÈRES POUR LES ÉTUDIANTS DES CÉGEPS, COLLèGES ET UNIVERSITÉS WWW.MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM HIVER / PRINTEMPS 2011 / VOLUME 25 NO 1 MÉDIAS SOCIAUX POUR TROUVER UN EMPLOI COMMENT UTILISER LES

Options Carrières Hiver/Printemps 2010

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Options Carrières Hiver/Printemps 2010

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Page 1: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

16 Étudier à l’Étranger

24 CrÉez votre emploi de rêve

42 13 erreurs majeures à Éviter lors d’aCtivitÉs de rÉseautage

oc

options carrièrespour les Étudiants des CÉgeps, Collèges et universitÉs

www.magazineoptionscarrieres.comhiver / printemps 2011 / volume 25 no 1

médias sociaux

pour trouver un emploi

Comment utiliser les

Page 2: Options Carrières Hiver/Printemps 2010
Page 3: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

0425 ans de succès dans le domaine des carrièresPar Amanda Sage

09une carrière où on fait ce qu’on aime, c’est possible !Par Denise M. Perrier, selon un article d’Alan Kearns paru en 2008

1210 mots-clés pour un meilleur cVPar Amélie Bédard

14réussir une entreVue téléphoniquePar Panagiota Panagakos

16étudier à l’étrangerPar Rowena Selby

21le secteur des mines Vous ouVre les bras !

24créez Votre emploi de rêVePar Philippe Desrochers

28l’entreVue comportementale… ça mange quoi en hiVer ? Par Amélie Bédard

30l’importance de l’affinité en milieu de traVail Par Kerri Zanatta-Buehler

34comment utiliser les médias sociaux pour trouVer un emploiPar Linda Hart and Ian Ingles

39les réseaux sociaux du point de Vue des entreprisesPar Mélanie Boutin

4213 erreurs majeures à éViter lors d’actiVités de réseautagePar Pete Leibman

46pourquoi choisir un programme d’enseignement coop à l’uniVersité ?Par Theresa Myra

options carrièreshiver / printemps 2011

« Vous aVez le pouVoir d’inVenter Votre emploi de rêVe – si vous ne trouvez pas un emploi correspondant à vos intérêts, inventez-le ! page 24

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 1

Page 4: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

nous aimerions remercier nos annonceurs…

2 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

2 Agence de la santé et des services sociaux de la

Mauricie et du Centre-du-Québec

32 Association des courtiers d’assurances du Canada

1 AXA Canada Inc.

36 Centre de santé Inuulitsivik

22 Centre national d’animation et de design (NAD)

41 Coalition pour la promotion des professions en assurances

de dommages / Chambre de l’assurance de dommages

8 Entente 3R – Conférence régionale des élu(e)s de la Côte-Nord

40 Financière Sun Life

ii Gendarmerie royale du Canada (GRC)

10 Héma-Québec

48 Hôtels Fairmont

50 Jobillico – Le Réseau interactif de l’emploi au Québec

38 MacDonald, Dettwiler & Associates Ltd.

37, 48 Office national de l’énergie

49 Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ)

7 Société de transport de Montréal

23 TECHNOCompétences [Comité sectoriel de main d’œuvre des

technologies de l’information et des communications (TIC)]

45 L’Association canadienne de la paie (ACP)

20 Université Laval

2 Ville de Malartic

Page 5: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

mot du rédacteur

b onjour ! Je m’appelle Paul et je suis le nouveau rédacteur

en chef du magazine Options Carrières. Je suis heureux de

faire votre connaissance ! En tant que spécialiste en emploi et

personne qui a pris de nombreuses décisions d’embauche, je

suis un grand amateur de ce magazine et de son équipe de collaborateurs

de premier plan. C’est en même temps avec enthousiasme et modestie

que je considère la chance de faire partie de cette importante publication.

D’autant que ce numéro de janvier 2011 marque un important jalon :

le début de la 25e année d’Options Carrières. Pour souligner le chemin

parcouru, nous avons décidé dans ce numéro de célébrer le passé et de

nous pencher sur ce que nous réserve l’avenir.

En ce qui concerne notre passé, nous vous invitons à rencontrer avec

nous certaines des personnes qui ont assumé le poste de directeur

général de l’ACSEE depuis 1986. Elles expriment ici leurs réflexions sur le

rôle qu’Options Carrières a joué et continue de jouer dans l’organisation

et dans la planification de carrière en milieu postsecondaire. Quant à

l’avenir, nous y consacrons des articles sur le recrutement social, une

nouvelle technique par laquelle les employeurs recourent à des sites de

réseaux sociaux pour joindre des employés potentiels. Plus du tiers des

employeurs qui ont répondu à notre Enquête de référence de 2010 ont

indiqué qu’ils utilisent maintenant le recrutement social; si vous utilisez

des réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn, ne manquez pas de

lire ces textes !

Le présent numéro témoigne de ce que j’estime être le point fort d’Options

Carrières : le contenu est pertinent, actuel et ancré dans le concret, et

vous pouvez faire confiance aux conseils offerts. Les articles que vous

lisez ici proviennent de personnes qui excellent dans leur travail et en

lesquelles leurs clients et homologues ont pleine confiance. En outre, ces

articles ont tous été approuvés par un comité de spécialistes en emploi.

C’est pourquoi vous, le lecteur, pouvez aussi leur faire confiance. Et dans

un monde où quiconque possède une connexion Internet peut diffuser

ses opinions à l’échelle mondiale, une source d’information de confiance

est un bien d’une valeur inestimable.

J’espère que la lecture du magazine vous sera agréable, que ce soit

sur papier ou en ligne à www.magazineoptionscarrieres.com, où vous

trouverez encore plus d’information ainsi qu’un excellent contenu

interactif à l’intention d’étudiants comme vous à la recherche d’une

carrière. Bon succès dans vos préparatifs à la transition des études au

travail ou à votre prochaine étape quelle qu’elle soit. C’est votre vie,

votre carrière et votre Options Carrières. Tirez-en le maximum.

Bien cordialement,

Paul SmithRédacteur en chef

options carrières

rédacteur en chefPaul Smith

rédacteur en chef – Version françaiseDenise M. Perrier

gestion de projet – gordongroupKita Szpak

direction artistique / gestion de l’impression – gordongroupLeslie Miles

conception et montage – gordongroup

Laura Willsher

direction des Ventes publicitaires – gordongroupThomas Krayer

Ventes publicitaires – gordongroup Kirill Kornilov Luc Perron

collaborateurs Amélie Bédard Mélanie Boutin Philippe Desrosiers Linda Hart Ian Ingles Pete Liebman Theresa Myra Panagiota Panagakos Amanda Sage Rowena Selby Kerri Zanatta-Buehler

Conseil des ressources humaines de l’industrie minière (RHiM)

La revue Options Carrières est publiée deux fois l’an par l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE),

720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9.

pour toute information sur l’abonnement, Veuillez contacter paul d. smith :

Téléphone : 613-634-2359 Courriel : [email protected] Site Web : www.magazineoptionscarrieres.com

pour toute information sur la publicité, Veuillez contacter thomas Krayer, directeur des Ventes publicitaires chez gordongroup :

Téléphone : 613-288-5362 Télécopieur : 613-722-6496 Courriel : [email protected]

Site Web : www.gordongroup.com ISSN: 0835-3921

L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE) est une association à but non lucratif réunissant deux groupes

partenaires, les employeurs-recruteurs et les experts des centres de carrières. Notre mission est de fournir aux employeurs, aux spécialistes en emploi et

aux étudiants de l’information et des conseils qui font autorité ainsi que des occasions de perfectionnement professionnel et de nombreux autres services.

La revue Options Carrières est distribuée gratuitement aux étudiants dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada par

l’intermédiaire des centres de carrières.

NOTE : Les opinions exprimées dans cette publication sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement celles de l’ACSEE. Toute reproduction, en totalité ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite du rédacteur en chef.

Ressource nationale pour les étudiants présentée par : L'Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs

720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9 www.acsee.com

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 3

Page 6: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

4 hiver / printemps 2011

Page 7: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

une Voix passionnéegraham Donald, directeur général, aCsee (1993 à 2001)

Graham Donald affirme vouloir aider les étudiants

à trouver leur voie « parce que j’étais moi-

même désorienté à l’université ». Ayant peiné à

décider de sa carrière quand il était aux études,

il comprend exactement ce que c’est de ne pas

savoir ce qu’on veut comme profession – ou

même ce qu’on veut faire de sa vie.

Lorsqu’il a terminé l’université, il s’est appuyé

sur son expérience pour développer un guide

des carrières destiné à aider les étudiants à

répondre aux mêmes questions qu’il se posait.

Sa création était si valable qu’elle a attiré

l’attention de l’ACSEE. L’organisation a repris la

publication à son compte et a engagé Graham.

Le reste appartient à l’histoire.

« Je me suis passionné pendant toute ma

carrière pour le succès professionnel et le

perfectionnement des étudiants », affirme

Graham. Son emploi actuel l’atteste. À titre

de président du groupe Brainstorm Strategy,

il conseille les employeurs sur la façon de

mettre au point des stratégies de recrutement

sur les campus et il mène des recherches sur

des questions entourant le cheminement de

carrière. « Je crois que la société et l’économie

bénéficient largement de ce que les gens

puissent mieux réussir leur entrée dans le

monde du travail », dit-il.

Pendant son mandat à l’ACSEE, une des

grandes contributions de Graham a été de

repousser les frontières d’Options Carrières de

façon à servir le plus grand nombre possible

d’étudiants. « Nous cherchions toujours de

nouveaux moyens de toucher différents publics »,

se rappelle-t-il. Il s’est assuré de présenter

une variété d’industries dans la publication

et il s’est employé à améliorer la version

française, répondant aux besoins d’un plus

large éventail d’étudiants.

Graham est fier de ce que lui et son équipe

ont pu apporter à Options Carrières. Il estime

que le succès du magazine est attribuable en

grande partie à deux facteurs. Le premier est

son excellent canal de distribution. « Les campus

ont grandement aidé à diffuser le magazine et

à le rendre accessible à leurs étudiants », dit-il.

Le deuxième facteur est l’équipe qui travaille fort

en coulisse pour qu’Options Carrières offre les

meilleures ressources qui soient aux étudiants

en quête d’une carrière. Selon ses propres mots,

« le contenu rédactionnel est écrit par des gens

passionnés dont toute la carrière est vouée à

tenter d’améliorer les possibilités et les choix

de carrière des étudiants. »

Le magazine Options Carrières reste fidèle à cet

engagement parce que nous avons toujours veillé à

ce que les personnes qui prennent les grandes

décisions tiennent passionnément à aider les étudiants

à trouver l’épanouissement dans leur carrière. Nous

discutons ici avec trois anciens directeurs généraux

de l’ACSEE ainsi qu’avec le directeur général actuel,

Paul Smith, au sujet de ce qui n’a cessé de faire

d’Options Carrières une ressource de premier plan

pour votre transition des études au travail.

certaines choses ne changent pas. en 25 ans d’existence, le magazine OptiOns Carrières – la ressource nationale pour étudiants de l’association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (acsee) – a certes éVolué en réponse aux besoins croissants de ses lecteurs. nous aVons réinVenté la Version française, lancé l’édition secondaire et répondu à l’appel des médias sociaux en créant notre publication en ligne à magazineoptionscarrieres.com. malgré tous les changements, une chose est restée immuable : notre engagement à produire des outils de planification de carrière et de l’information de grande qualité auxquels les étudiants partout au canada peuVent se fier.

Par Amanda Sage

« le contenu rédactionnel est écrit par des gens passionnés dont toute la carrière est Vouée à tenter d’améliorer les possibilités et les choix de carrière des étudiants. »

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 5

Page 8: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

une ressource de confianceJeremy O’Krafka, directeur général, aCsee (2003 à 2006)

Jeremy O’Krafka a voué sa carrière à aider les

autres à lancer leurs propres carrières. Son

engagement en ce sens était évident pendant son

mandat à l’ACSEE, et il y reste fidèle aujourd’hui.

Dans son poste actuel auprès de Biz Launch, il

offre un enseignement pratique et des ressources

aux entrepreneurs pendant leurs cinq premières

années en affaires.

« C’est devenu un thème de ma carrière,

dit-il. Il y a une grande ressemblance entre la

situation d’étudiants qui lancent leurs carrières

et d’entrepreneurs qui lancent une entreprise. Il

s’agit de leur fournir des ressources et l’accès à

des conseils pour les aider à comprendre quels

sont les éléments nécessaires pour démarrer,

puis réellement réaliser leur potentiel dans leur

entreprise ou leur carrière. »

Pendant qu’il était directeur général de

l’ACSEE, Jeremy a fait tout ce qu’il a pu pour

qu’Options Carrières soit une de ces précieuses

ressources. « Une des choses que nous tenions

toujours à faire était d’apporter une réponse

aux grandes questions que se posent les

étudiants en train de se chercher une carrière,

dit-il. Je crois que c’est ce que la publication

continue de faire aujourd’hui. »

À l’ACSEE, Jeremy a apporté de nombreux

changements pour qu’Options Carrières soit

au diapason de chaque génération successive

de lecteurs. Sachant que le contenu répondait

bien aux besoins des lecteurs, il a porté son

attention sur la présentation graphique du

magazine. Il lui a ainsi donné une allure plus

fraîche et plus dynamique qui était aussi plus

séduisante pour les jeunes.

La détermination de Jeremy à créer une publication

satisfaisant aux besoins des étudiants et s’adaptant

en fonction de l’évolution de la demande est une

des grandes raisons pour lesquelles le magazine

reste aussi apprécié aujourd’hui, un quart de

siècle après son lancement. « C’est la ressource

à laquelle les étudiants font confiance lorsqu’ils

cherchent leur voie de carrière, dit Jeremy. Voilà

quel est le point fort d’Options Carrières. »

« lorsque les étudiants arriVent au postsecondaire, ils y trouVent une perspectiVe nationale équilibrée sur la planification de leurs carrières et de leurs emplois. »

« une des choses que nous tenions toujours à faire était d’apporter une réponse aux grandes questions que se posent les étudiants en train de se chercher une carrière »

une expérience éVolutiVeanne markey, directrice générale, aCsee (2006 à 2010)

Lorsqu’elle a assumé le rôle de directrice

générale de l’ACSEE, Anne Markey était bien

décidée à faire passer Options Carrières à un

nouveau niveau. Elle savait tout le succès que le

magazine avait connu dans ses deux premières

décennies et elle voulait qu’il touche un public

encore plus vaste.

Anne a apporté une nouvelle perspective à la

publication lorsqu’elle a lancé son édition pour

étudiants au secondaire. « Options Carrières

– édition secondaire a été pensé comme

complément de l’édition postsecondaire, dit-elle.

Les deux publications jouent un rôle important

en aidant les étudiants canadiens dans leur

transition vers l’emploi ou vers des études

supérieures. Grâce à l’édition secondaire, les

étudiants au secondaire ont pour la première fois

eu accès à une ressource sur les programmes

d’apprentissage, le collège, l’université et le

monde du travail comme options après leurs

études secondaires. »

Anne croit fermement à la valeur du magazine

pour les étudiants aussi bien au secondaire

qu’au postsecondaire. Elle dit qu’il fournit une

information claire et concise qu’ils peuvent utiliser

immédiatement et conserver à titre de référence

pour le moment où ils s’apprêtent à choisir une

voie de carrière.

« Options Carrières met à la disposition des

étudiants de tous les niveaux une vaste information

objective, ajoute Anne. Lorsque les étudiants

arrivent au postsecondaire, ils y trouvent une

perspective nationale équilibrée sur la planification

de leurs carrières et de leurs emplois. »

En plus d’aider à lancer Options Carrières – édition

secondaire, Anne a joué un rôle de premier plan

dans les mesures prises pour dynamiser l’édition

en ligne du magazine, MagazineOptionsCarrieres.

com. « Pour moi, il était important que nous

développions l’édition en ligne pour mieux

répondre aux besoins du milieu, » explique-t-elle.

Sous sa gouverne, le magazine virtuel a pris un

essor, offrant aux étudiants une tribune interactive

leur permettant à la fois de se renseigner auprès

de spécialistes des carrières et de s’exprimer.

6 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

Page 9: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

une solution dynamiquepaul smith, directeur général, aCsee (depuis 2010)

Au moment où Paul Smith prend la relève d’Anne,

il vise à perpétuer le succès d’Options Carrières

tout en poursuivant le développement de la

publication en ligne. « Je veux amener le magazine

de plain-pied dans l’univers numérique interactif et

dynamique, dit-il. Pas au point où nous n’aurions

plus de version papier, mais pour mettre la voie

numérique au premier plan. Lorsque vous préparez

du contenu, vous pensez d’abord à la façon dont il

cadrera avec le monde numérique, puis à la façon

dont vous pouvez extraire une version papier de la

version numérique. C’est un revirement complet de

l’ancienne façon de faire les choses. »

La vision qu’a Paul du magazine comprend une plus

grande interactivité et de plus amples possibilités

de participer à des discussions et de poser des

questions, ce qui rehaussera la valeur qu’en retirent

les étudiants. « La priorité accordée au numérique

exige un nouveau regard, soutient-il. Nous devons

constamment reconsidérer le contenu en ligne.

Nous devons mieux profiter du potentiel du support,

et prévoir des blogues des étudiants, des blogues

des employeurs... Les possibilités seront aussi

nombreuses que notre imagination sera féconde.»

Pour les étudiants, dit-il, la plus grande place faite

au numérique signifie qu’ils peuvent aller en ligne

à toute heure du jour ou de la nuit pour obtenir

des réponses à leurs questions sur leur carrière.

Paul y voit une grande responsabilité, et il est

bien décidé à faire en sorte que les étudiants

trouvent d’emblée les bonnes réponses.

« Le rôle de l’ACSEE – et d’Options Carrières –

est d’être une ressource de confiance, l’endroit

où les étudiants peuvent trouver une réponse en

sachant qu’elle est exacte, dit Paul. N’importe

qui peut publier une liste des dix meilleurs tuyaux

pour la rédaction d’un CV. La personne qui vient

dans notre site Web et y trouve une telle liste

peut être sûre qu’elle a fait l’objet d’une réflexion

rigoureuse et qu’il s’agit de conseils de qualité.

Voilà le rôle que nous continuerons de jouer. » oc

« le rôle de l’acsee – et d’OptiOns Carrières – est d’être une ressource de confiance, l’endroit où les étudiants peuVent trouVer une réponse en sachant qu’elle est exacte. »

Page 10: Options Carrières Hiver/Printemps 2010
Page 11: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

Une carrière où on fait ce qu’on aime, c’est possible !

i l vous est sûrement arrivé de voir

quelqu’un à l’œuvre, entièrement

absorbé par sa tâche, dans un état

presque serein. J’observais l’autre jour

une architecte qui travaillait sur des plans,

totalement concentrée, avec un léger sourire

aux lèvres. Bien qu’il était presque 18 h,

il émanait d’elle une telle intensité que j’ai

pensé : « Voilà une personne qui adore son

travail ! ». Plus tard, j’ai bavardé avec elle

quelques minutes et elle m’a dit, des étoiles

dans les yeux, qu’elle faisait ce qu’elle aimait

et que les longues heures ne l’embêtaient

pas tant que ça. Ce qui comptait pour elle

était d’exercer son métier avec la passion qui

l’animait et qui lui avait permis de surmonter

des obstacles rencontrés au cours de son

cheminement professionnel.

Alors, comment trouver sa voie ? Quel est le secret

pour avoir une carrière satisfaisante ?

Vous connaissez sûrement une personne pour

qui carrière rime avec calamité – ou pour qui elle

constitue une fin en soit qui rapporte des sous.

Une récente étude de la Harvard Business School

démontre que 58 % des travailleurs américains

sont malheureux dans leur emploi. C’est triste

Par Denise M. Perrier, selon un article d’Alan Kearns paru en 2008

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 9

Page 12: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

de constater combien de gens languissent au

sein d’un emploi qu’ils détestent ou trouvent peu

satisfaisant. Pourtant, qui dit qu’ils sont obligés de

se soumettre à un tel sort ?

La recherche de tout emploi, particulièrement

celui de vos rêves, requiert de la volonté de

même qu’une bonne dose de motivation et de

détermination.

par où commencer ? Dans un premier temps,

il est important que vous reconnaissiez ce qui

vous attire, ce que vous ne pouvez supporter et

ce sur quoi vous pourriez faire des compromis.

Par exemple, quels étaient vos sujets préférés à

l’école ? Vers quel genre d’informations gravitez-

vous normalement ? En ouvrant un journal, quel

type d’articles lisez-vous en premier lieu ?

Dites-vous bien que ce n’est pas parce que vous

n’excellez pas dans un domaine particulier que

vous ne devriez pas le considérer. J’ai une amie

qui était une brillante biologiste, mais elle s’est

rendu compte après trois ans de pratique que sa

véritable passion était l’histoire médiévale. Elle

a fait le saut et termine l’année prochaine son

doctorat en histoire de l’art à la Sorbonne. Elle ne

sait pas encore ce qu’elle fera par la suite, mais

elle vit son rêve d’étudier dans un domaine qui la

fascine et elle a confiance en l’avenir.

Et vous, votre emploi de rêve se trouve-t-il dans un

domaine lié à ce que vous étudiez actuellement

ou dans une discipline totalement différente ?

Voici une piste de réflexion en dix points qui vous

aidera à bien cerner les éléments essentiels de

l’emploi de vos rêves.

1 | passionLa passion est une partie importante de

l’équation satisfaction/emploi. Qu’est-ce qui

vous captive ? Dans vos temps libres, que lisez-

vous ? Quels sujets aimeriez-vous intégrer dans

votre emploi de rêve ? Rappelez-vous que ce n’est

pas parce que vous excellez dans une matière

qu’elle constitue le domaine que vous devez

choisir pour faire carrière. Cernez les secteurs

d’activités qui vous intéressent et dans lesquels

vous vous voyez évoluer. C’est une question

difficile, mais primordiale.

2 | salaireL’argent nous permet bien entendu de combler

des besoins immédiats et de jouir de la vie.

C’est une récompense tangible pour le travail

réalisé. Toutefois, même si vous aimeriez gagner

beaucoup d’argent, la partie gain de votre rêve

doit être équilibrée avec d’autres facteurs. Tout

le monde connaît quelqu’un qui touche un gros

salaire, mais qui est trop pressé pour en profiter.

C’est un choix qui peut être coûteux en fin de

compte. Posez-vous la question : qu’est-ce qui

est important pour moi au niveau salarial ? Quel

style de vie m’attire ? Vous arriverez peut-être

à la conclusion que, malgré que l’argent soit

10 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

Page 13: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

effectivement essentiel, vos priorités s’appuient

sur une vie équilibrée, alliant famille, amis,

exercice physique, loisirs, bénévolat, etc.

3 | où ça ?Où voulez-vous travailler ? Dans une ville ?

En banlieue ? Dans une région éloignée ? Dans la

nature ? À l’étranger ? Pour cet exercice, mettez

de côté vos idées préconçues et voyez grand.

Le monde vous est accessible ! Pensez à des

échanges universitaires ou des stages à l’étranger;

ils peuvent donner lieu à des choix intéressants.

En d’autres mots, allez voir ailleurs; votre emploi

de rêve s’y trouve peut-être.

4 | rôleLe rôle que vous jouez dans votre emploi est

important. Vous pouvez travailler dans le domaine

que vous avez choisi, mais si votre rôle n’est pas

celui que vous auriez espéré, l’emploi peut être

aussi insatisfaisant. Par exemple, vous effectuez

un travail technique dans le cadre d’un projet,

mais vous aimeriez travailler du côté créatif. Où

vous voyez-vous au sein d’une équipe ? Voulez-

vous mener ou suivre ? Préférez-vous travailler

seul ? Qu’est-ce qui est important pour vous :

l’avant-scène ou les coulisses ?

5 | traVailler chez soi ou nonL’Internet a grandement facilité le télétravail, mais

cet arrangement ne convient pas à tout le monde.

Certains aiment avoir des interactions avec

l’équipe, alors que d’autres préfèrent travailler

seuls dans le calme de leur domicile. Est-ce que

vous vous voyez faire votre boulot de la maison ?

Aimeriez-vous une combinaison des deux

options ? Ou avez-vous plutôt besoin de l’énergie

de collègues pour rehausser votre productivité ?

6 | heuresL’aspect temps se rattache étroitement au taux de

salaire de votre emploi de rêve. Tenez-vous à un

nombre d’heures fixes par jour ou préférez-vous un

horaire souple ? Les heures supplémentaires sont-

elles une option ? Si oui, dans quelles conditions ?

7 | style de gestionÀ moins que vous vouliez être votre propre patron,

le style de gestion peut avoir un effet considérable

sur votre satisfaction à l’égard du travail. Le style

de gestion de votre employeur devrait convenir

à votre style de travail. Désirez-vous travailler

étroitement avec votre superviseur ou préférez-

vous travailler seul et soumettre ensuite le produit

final ? Vous pouvez aussi considérer un contexte

qui combine les deux modes.

8 | ValeursVos valeurs constituent un facteur fondamental de

votre satisfaction au travail. Si, pour vous, le respect

des autres est très important, vous ne serez pas

heureux dans un environnement de travail qui ne

vit pas cette valeur. Par contre, si vous évoluez

dans un milieu professionnel qui épouse votre

éthique et vos principes, vous vous épanouirez

probablement au-delà de vos espérances.

9 | talentsTout être humain veut contribuer à quelque

chose, et la mise à profit de vos talents s’avère

l’aspect le plus important lorsque vient le temps

de créer votre emploi de rêve. Un bon nombre de

vos talents peuvent être utilisés dans la carrière de

votre choix. Quels sont ceux dont vous voulez vous

servir dans un contexte professionnel ?

10 | aVantagesLe nombre d’avantages sociaux qui vous

importeront dépend de votre situation dans la vie.

Si vous avez des personnes à charge, l’assurance

maladie, l’assurance de soins dentaires et

l’assurance invalidité sont essentielles. Par contre,

même si vous n’avez pas de personnes à charge,

vous devriez réfléchir sur la question. Évaluez

vos besoins dans ce domaine et décidez du type

de programme d’avantages qui accompagnerait

votre emploi de rêve. Ne sous-estimez pas

l’importance des avantages sociaux parce que la

vie apporte son lot de maladies et de blessures

à tout âge. En outre, les avantages liés à votre

emploi comprennent aussi des primes comme

des congés et des options d’achat d’actions. Ici

encore, qu’est-ce qui est important pour vous ?

Répondre à ces questions ne sera pas

nécessairement facile. Cherchez de l’aide.

Consultez des gens qui vous connaissent

bien, comme des membres et des amis de

votre famille, des professeurs et anciens

employeurs, et demandez-leur des valider vos

réponses. Notre perception de soi-même est

parfois un peu à côté, et le point de vue de

personnes en qui vous avez confiance peut

vous aider beaucoup.

Une fois que vous aurez terminé le profil de

l’emploi de vos rêves, il vous faut équilibrer ce

portrait par rapport aux emplois que vous avez

déjà occupés. En reconnaissant des modèles

passés qui ne vous convenaient pas, vous serez

plus sensible aux possibilités qui s’offrent à vous

et vous pourrez aller de l’avant dans votre vie

personnelle et professionnelle.

Félicitations ! Vous êtes en route vers une carrière

de rêve. Bonne chance ! oc

Fondateur de CareerJoy, expert en carrières

chez Workopolis, conseiller de confiance

de Chapters/Indigo, et auteur de Get the

Right Job Right Now!, alan Kearns est

l’une des premières autorités canadiennes

sur les questions de gestion de carrière.

Élu l’un des 40 meilleurs entrepreneurs de

moins de 40 ans, Alan est un contributeur

régulier aux médias canadiens sur les

dernières tendances dans la main-d’oeuvre

canadienne. Il est aussi l’hôte du très

populaire balado axé sur les carrières et

intitulé « CareerJoy Conversations. »

» Faire le bOn ChOix, par jonah lherer

» le palmarès des Carrières 2011 (à paraître en janVier 2011), patricia st-pierre

» bible des gestes du mOnde des aFFaires, francis brière

» savOir me vendre, Véronique Winum et delphine barrais

» diCtiOnnaire septembre des métiers et prOFessiOns, le mOnde du travail de a à Z

quelques ressources intéressantes pour faire un choix de carrière

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 11

Page 14: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

mots-clés poUr Un

meilleur

cV 10

Par Amélie Bédard

12 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

Page 15: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

amélie bédard est chargée de

communication au Service de placement de

l’Université Laval.

Vous le saVez sans doute, le curriculum Vitae est un outil essentiel dans Votre recherche d’emploi. en fait, Votre cV n’est rien de moins que Votre carte de Visite, Votre passeport, Votre laissez-passer pour l’entreVue que Vous souhaitez obtenir.

Vous devez donc accrocher votre lecteur, c’est-

à-dire l’employeur, dès les premières secondes

de lecture. Ici, pas de deuxième chance ! Votre

CV plaira ou ne plaira pas et c’est pourquoi vous

devez mettre toutes les chances de votre côté

pour faire une bonne impression.

Voici dix mots-clés pour Vous aider à maximiser l’efficacité de Votre cV.

adaptéPour chaque emploi auquel vous postulez, vous

devriez avoir un CV approprié. Prenez soin de

lire la description du poste. Mettez l’accent sur

vos compétences et vos réalisations en lien avec

les exigences de l’emploi convoité. Par exemple,

si le poste demande une bonne maîtrise de

l’anglais et que vous connaissez bien la langue de

Shakespeare, il ne faut pas hésiter à mettre cette

aptitude en évidence.

outil marKetingDémarquez-vous des autres ! Mais, attention, il

faut être différent sans être extravagant. Mieux

vaut une présentation sobre et professionnelle.

C’est dans le choix des mots et dans votre façon

de présenter l’information qu’il est important

d’utiliser votre sens du marketing.

VéridiqueComprenons-nous bien, vous devez être

vendeur, accrocheur, mais surtout… VRAI !

Inventer ou exagérer des faits n’est jamais

une solution. L’honnêteté est toujours de mise

dans un processus de recherche d’emploi.

Vous pouvez indiquer à la fin de votre CV

que des références pourront être fournies sur

demande. À la suite d’une entrevue, il est

fréquent que les employeurs contactent les

personnes référées afin de se faire une meilleure

idée du candidat.

sans fautesLes documents truffés de fautes ne font jamais

bonne impression. Faites-vous corriger par un

ami, un professeur ou un parent. Si vous ne

soignez pas la qualité de votre français, cela

pourrait vous coûter votre place à l’entrevue.

personnaliséLe CV est votre portrait professionnel sur papier.

Ce n’est pas le portrait de votre meilleur ami, de

votre sœur ou de votre voisin. Vous êtes unique

et il est important que votre CV le soit aussi.

Bien sûr, vous pouvez vous fier à des modèles

de CV pour ce qui est de la mise en page et des

informations essentielles à fournir. L’idée est de

le mettre à votre image tout en respectant les

règles établies.

concisVous devez faire preuve de concision et de clarté.

Sachez que deux pages sont recommandées

pour un CV et une page pour une lettre de

présentation. Pour certains secteurs, des CV

plus élaborés sont préférables (ex. : domaine

scientifique, recherche et développement,

informatique, etc.). Les personnes qui cumulent

beaucoup d’expérience auront aussi un CV plus

long. N’oubliez pas que les informations les plus

importantes doivent se retrouver au début.

et… action !Utilisez des verbes d’action pour décrire vos

expériences. En plus de rendre le contenu

dynamique, cela apporte une uniformité dans vos

descriptions de tâches et de compétences. Voici

des exemples de verbes auxquels vous pourriez

recourir : collaborer, superviser, coordonner,

organiser, participer, travailler, rédiger, etc.

professionnelMême s’il s’agit de votre premier emploi dans

votre domaine, votre CV doit être de calibre

professionnel. Vous avez peut-être déjà eu

de petits boulots qui méritent certainement

d’être mentionnés. Vous pouvez aussi parler de

réalisations scolaires ou parascolaires, de prix

que vous avez remportés, etc. L’important est de

projeter l’image d’une personne professionnelle,

motivée et fiable.

jamais sans ma lettre !Un CV devrait toujours être accompagné d’une

lettre de présentation. Tout comme le CV, il est

important d’adapter la lettre en fonction de l’emploi

pour lequel vous postulez. C’est dans cette lettre

que vous pourrez détailler vos compétences et les

appuyer par des exemples concrets.

conseils d’expertUne fois votre CV et votre lettre de présentation

rédigés, que vous reste-t-il à faire ? Faire valider

vos documents par un professionnel demeure

la solution la plus profitable. Rencontrer un

conseiller en emploi du centre des carrières

ou du service de placement de votre institution

d’enseignement vous permet d’avoir l’heure juste.

En plus d’y trouver des conseils judicieux sur le

CV, vous en apprendrez davantage sur le marché

de l’emploi, sur l’entrevue et bien plus.

En terminant, n’oubliez pas qu’un bon CV est un

allié incontestable qui vous ouvrira les portes du

marché du travail. Une fois ces portes ouvertes,

ce sera à vous de jouer ! oc

un bon cV est un allié incontestable qui Vous ouVrira les portes du marché du traVail. une fois ces portes ouVertes, ce sera à Vous de jouer !

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 13

Page 16: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

réUssir Une entreVue téléphonique

Par Panagiota Panagakos

14 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

Page 17: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

de nombreux recruteurs recourent à

des entrevues téléphoniques pour

sélectionner des candidats qu’ils

invitent ensuite à des entrevues

en personne. La pratique est courante quand le

nombre de candidats est très grand ou quand

les candidats sont très éloignés du lieu de

l’entrevue. Les entrevues téléphoniques peuvent

être difficiles pour la personne interviewée parce

qu’elle ne peut pas voir l’intervieweur. Si vous

êtes interviewé par téléphone, vous risquez donc

d’être encore plus nerveux que vous ne le seriez

dans une entrevue en personne. Voici quelques

conseils pour vous aider à vous préparer à une

entrevue téléphonique.

si on Vous téléphone à un moment qui ne Vous conVient pas, tentez de reporter l’entreVueSi un recruteur téléphone pour vous interviewer

à un moment inopportun, ne vous sentez pas

obligé de l’accepter, surtout si vous n’êtes pas

préparé. Au lieu, dites au recruteur que vous

ne pouvez pas discuter immédiatement parce

que vous avez un conflit d’horaire, et que vous

souhaitez prendre rendez-vous à un autre

moment. Suggérez quelques dates et heures

auxquelles vous êtes disponible.

utilisez une ligne terrestreUne ligne téléphonique terrestre offre une

meilleure réception qu’un téléphone cellulaire.

Si vous ne disposez pas d’une ligne terrestre,

assurez-vous que votre téléphone cellulaire

reçoit un message clair à l’endroit où vous

prévoyez vous trouver lors de l’entrevue.

Rappelez-vous que sur le campus, tous les

endroits ne reçoivent pas un signal.

trouVez un lieu tranquilleVeillez à ce qu’il n’y ait pas de bruit de fond au

lieu que vous choisissez pour l’entrevue. Éteignez

la télévision ou la musique, et indiquez à vos

colocataires que vous avez besoin de calme

jusqu’à la fin de l’appel téléphonique.

entraînez-VousLes entrevues téléphoniques ne sont pas

faciles, parce que vous ne pouvez pas voir les

réactions et le langage non verbal de l’intervieweur.

La personne interviewée devient donc souvent

très nerveuse quand le silence se fait après qu’elle

a répondu à une question. Elle peut alors être

tentée de se remettre à parler pour combler le

vide. En fait, le silence est souvent dû à ce que

l’intervieweur prend des notes sur les réponses.

Entraînez-vous aux entrevues téléphoniques

avec le concours d’un ami ou d’un conseiller

d’orientation professionnelle de votre école.

Demandez ensuite les commentaires sur la façon

dont vous répondez aux questions. Demandez en

particulier si vous parlez clairement et posément,

et si vous dites souvent « euh » ou des formules

superflues comme « vous savez » ou « comme ».

portez une tenue professionnelleHabillez-vous comme s’il s’agissait d’une

entrevue en personne. Ne restez pas en pyjama,

en tenue d’entraînement ou autres vêtements

que vous portez pour vous détendre. En vous

habillant convenablement et en maintenant une

bonne posture, vous aurez naturellement plus

d’assurance et une allure plus professionnelle

au téléphone.

préparez-VousPréparez une entrevue téléphonique comme

vous prépareriez une entrevue en personne.

Faites des recherches sur l’entreprise, passez en

revue l’offre d’emploi et entraînez-vous à répondre

à des questions d’entrevue. Vous aurez ainsi un

ton naturel et assuré.

documentationTenez les documents nécessaires à portée de la

main. Ayez votre CV devant les yeux pour que

vous puissiez vous y reporter pendant l’entrevue.

Ne le lisez toutefois pas directement puisque

l’intervieweur le percevra. Passez plutôt votre CV

en revue à l’avance, et assurez-vous que vous

êtes en mesure de répondre sans regarder à

toute question que l’intervieweur risque de poser.

Ayez aussi un stylo et du papier pour pouvoir

prendre des notes, ainsi qu’un verre d’eau au

cas où votre gorge s’assèche.

suiViNe manquez pas de respecter le protocole normal

des entrevues : envoyez un courriel de suivi à

votre intervieweur, le remerciant de son temps et

réitérant votre intérêt pour le poste. oc

panagiota panagaKos est consul-tante principale chez Careersma! (www.careersma.ca), une entreprise de gestion de carrières et de consultation en éducation.

les entreVues téléphoniques ne sont pas faciles, parce que

Vous ne pouVez pas Voir les réactions et le langage non Verbal de

l’interVieWeur.

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 15

Page 18: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

« je Viens de parler aVec mon cousin

de nouVelle-zélande sur sKype. c’était comme s’il

était de l’autre côté de la rue. »

« je suis en route pour barcelone.

je t’enVoie un tWeet en arriVant ! »

Page 19: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

aujourd’hui, le monde est plus petit que jamais. différents médias sociaux aident à pallier l’éloignement géographique. les distances restent là, mais nous considérons maintenant que nous pouVons tous Voyager à notre guise à l’étranger.

Par Rowena SelbyétUdier à l’étranger

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 17

Page 20: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

e n effet, il semble aujourd’hui admis

qu’un étudiant de premier cycle peut

acquérir de l’expérience internationale,

que ce soit en étudiant à l’étranger

dans le cadre de son programme ou en faisant un

stage de travail ou de bénévolat immédiatement

après avoir obtenu son diplôme. En plus de

découvrir de nouveaux peuples et de nouvelles

perspectives, les étudiants peuvent suivre

des cours qui ne sont pas proposés par leur

établissement, apprendre une langue étrangère

et vivre une belle expérience de voyage tout en

échappant au rude hiver canadien. Les étudiants

d’aujourd’hui comprennent du reste combien il

importe d’apprendre à mieux connaître différentes

cultures, aptitudes et attitudes dans un monde

complexe, un contexte mondialisé et un marché

professionnel hautement compétitif.

Un voyage d’échange offre la possibilité

séduisante d’étudier à l’étranger en payant

les frais de scolarité au tarif de votre propre

université plutôt qu’au tarif souvent exorbitant

imposé aux étudiants internationaux. La plupart

des universités canadiennes ont conclu des

ententes sur les échanges avec un éventail

d’établissements étrangers. Les échanges avec les

pays d’Australasie et d’Europe sont déjà pratique

courante depuis longtemps, mais s’y ajoutent

maintenant des partenariats avec des universités

d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.

Les étudiants peuvent choisir un échange

d’un semestre ou d’une année complète,

habituellement au cours de la troisième année de

leur programme canadien. C’est une occasion à

ne pas manquer : vous revenez à votre université

avec les crédits obtenus à l’étranger en plus

d’une expérience qui pourrait changer votre

vie. Communiquez avec le centre des affaires

internationales ou le bureau des échanges de

votre faculté, et des conseillers vous aideront à

remplir les formalités de demande et à clarifier

les aspects logistiques et personnels.

Il existe d’autres options pour étudier à l’étranger.

Peut-être avez-vous toujours rêvé de vivre en

Italie, mais votre université n’a pas d’accord

d’échange avec le pays de la langue romantique,

de l’art ancien et des mets succulents. Vous

pouvez demander une lettre de permission

de votre université de façon à pouvoir obtenir

ailleurs des crédits qui compteront pour votre

diplôme. Vous devrez d’abord vous assurer que

l’université à laquelle vous voulez étudier est

agréée. Vous devrez aussi demander à votre

conseiller pédagogique si les cours que vous

envisagez conviennent à votre diplôme et si les

crédits acquis à l’étranger s’y appliqueront. Notez

toutefois que vous serez un étudiant international

à cette université, et donc soumis aux tarifs

internationaux.

Vous pouvez aussi suivre une formation

linguistique de courte durée ou vous inscrire à

un programme d’été, soit à une université ou une

autre organisation. Vérifiez s’il existe des cours

enseignés à l’étranger auxquels votre université

est associée. Par exemple, les étudiants de

l’Université Queen’s peuvent étudier au château

Herstmonceux au Royaume-Uni, tandis que

les étudiants de l’Université de Toronto peuvent

choisir parmi un éventail de programmes d’été

à l’étranger, que ce soit en sciences de la vie en

Équateur et dans les îles Galapagos, ou en études

sur la paix et les conflits à Nairobi et dans le

Massaï Mara.

faites le pas, mettez-Vous au défi, enVisagez une expérience à l’étranger. et allez-y, rêVez !

18 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

Page 21: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

De nombreuses organisations organisent des

expériences d’études à l’étranger, aidant à régler

tous les détails depuis l’admission de l’étudiant à

un établissement étranger jusqu’à la paperasserie

comme l’obtention de visas et l’assurance-

maladie. Les bons programmes prévoient aussi

des services d’orientation sur place, des systèmes

de soutien en cas d’urgence et des cours sur

les langues et les cultures. AustraLearn, DAAD,

Language Learning Abroad et le Centre for Cross-

Cultural Study en sont des exemples.

Le bénévolat à l’étranger est une excellente

option pour l’étudiant qui recherche un défi. Vous

pouvez travailler avec des enfants de la rue au

Pérou, participer à la promotion de la santé et à la

sensibilisation au sida au Guyana, enseigner les

rudiments de l’informatique dans un refuge pour

femmes en Afrique du Sud, prodiguer des soins

dans un établissement de santé en Thaïlande, et

ainsi de suite. Certaines universités accordent des

crédits pour de telles expériences, mais la plupart

ne le font pas encore.

Vous devez toutefois savoir que le bénévolat n’est

pas une option bon marché. Les organismes

bénévoles ont fait beaucoup de progrès pour ce qui

est d’assurer un soutien sur place, de veiller à la

sécurité et de promouvoir l’éthique d’un bénévolat

responsable, mais les coûts des stages de bénévolat

ont sensiblement augmenté. Les étudiants doivent

être conscients de leurs propres limites et besoins,

ils devraient poser des questions et ils devraient

rechercher des témoignages d’anciens bénévoles

pour s’assurer de la crédibilité de l’organisation et

du programme qui les intéressent. Les programmes

Basecamp Volunteer Abroad, Cross-Cultural

Solutions, Projects Abroad et Youth Challenge

International sont autant d’organisations offrant des

possibilités de bénévolat.

Il est aussi possible de travailler à l’étranger,

bien que ce soit souvent en vue d’acquérir de

l’expérience après avoir obtenu un diplôme.

Les étudiants empressés de commencer leur

carrière, mais souhaitant travailler à l’étranger

peuvent rechercher des postes ou des stages

professionnels dans des domaines précis. Ils

devront souvent participer à un concours, et

effectuer leurs recherches bien à l’avance. Vous

pouvez communiquer avec des entreprises qui

ont des bureaux à l’étranger. Pensez aussi à

vous renseigner sur le Programme de stages

internationaux pour les jeunes de l’ACDI et

d’autres programmes gouvernementaux de

stages à l’étranger.

Ceux qui souhaitent simplement passer du temps

dans un autre pays en gagnant ce qu’il faut pour

subsister peuvent demander un visa vacances-

travail. Tout dépendant du pays où vous voulez aller,

ces visas ont une durée de validité se situant entre

trois mois et deux ans et permettent à une personne

de moins de 30 ans de travailler dans le secteur des

services. Le problème est qu’il est souvent possible

de trouver un emploi seulement une fois sur place.

Vous pouvez demander un visa vacances-travail

directement auprès de l’ambassade, du consulat ou

de la haute commission du pays qui vous intéresse,

ou vous pouvez vous adresser à une organisation

comme SWAP, qui s’occupe de toutes les formalités

de votre part.

Faites le pas, mettez-vous au défi, envisagez une

expérience à l’étranger. Et allez-y, rêvez ! oc

the Canadian guide tO WOrking and living Overseas (en anglais seulement),

par Jean-Marc Hachey (Intercultural Systems) ou visitez le site français de Professeur Hachey au

www.workingoverseas.com/book-french

WOrk yOur Way arOund the WOrld,

par Susan Griffith

(Vacation Work

Publications)

guides lonely planet traVel : www.lonelyplanet.com – et recevez

des tweets sur votre destination à

http://twitter.com/lonelyplanet

expérience internationale canada : www.international.gc.ca

programme de stages internationaux pour les jeunes : www.acdi-cida.gc.ca/psij

programme Vacances-traVail : www.swap.ca

WiKitraVel, un guide touristique gratuit : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikitravel

des ressources »

roWena selby est conseillère en études

à l’étranger au Centre international de

l’Université Queen’s (QUIC).

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 19

Page 22: Options Carrières Hiver/Printemps 2010
Page 23: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

le

secteur des mines voUs oUvre les bras !

un autre semestre s’amorce et vous

êtes déjà submergé par vos cours

et vos activités scolaires après un

repos bien mérité durant les Fêtes.

Cependant, avant que vous ne replongiez dans

votre quotidien, nous avons une demande à vous

faire : pensez à nous.

« Nous », c’est le secteur de l’exploitation minière.

Pourquoi penser à nous ? Pour des emplois

gratifiants, de grandes perspectives de carrière,

des possibilités de voyages à l’étranger et de

bons salaires.

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 21

Page 24: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

Voici ce qui arrive : dans l’industrie minière,

au cours des dix prochaines années, un grand

nombre de personnes prendront leur retraite.

Il s’offrira donc d’extraordinaires débouchés de

carrières, et vous devez dès maintenant obtenir

l’éducation et la formation dont vous aurez

besoin pour pouvoir profiter de ces occasions.

Les emplois dans les mines sont payants et

comme de nombreuses entreprises minières

exercent leurs activités partout dans le monde,

les employés ont souvent l’occasion de voyager et

de visiter des endroits bien intéressants tout en

gagnant un bon salaire.

Lors de salons des carrières, nous avons

constaté que la plupart des gens ne connaissent

pas notre industrie. Il est dommage que le

secteur minier soit si mésestimé alors que la

majorité de ce qui nous entoure – notamment

dans les domaines du transport, de la médecine,

du divertissement – a été rendue possible grâce

à l’industrie minière.

Il faut noter que notre industrie n’est plus ce

qu’elle était il y a cinq ou dix ans. Ça bouge

beaucoup et nous croyons que vous seriez

intéressé à en connaître davantage au moment

où vous explorez vos options de carrière.

au-delà de l’exploitation minièreL’industrie minière se préoccupe des collectivités

au sein desquelles elle exerce ses activités;

chaque année, notre secteur appuie de

nombreuses causes sociales à l’échelle de la

communauté dans le cadre de Stratégies de

responsabilité sociale des entreprises et des

compagnies minières.

Notre industrie se préoccupe de la durabilité

de l’environnement : saviez-vous qu’une

entreprise minière a transformé un parc à résidus

(des eaux usées) en un habitat de terres humides

pour les canards ? Et qu’une autre a tenu compte

des habitudes de migration des caribous avant

de construire les routes qui menaient jusqu’au

site d’exploitation ?

Le secteur minier est un secteur de haute

technologie. Par exemple, vous pouvez creuser

sous la surface du sol dans les T.N.-O. à l’aide

d’une pelle actionnée par une commande à

distance à Toronto.

Le secteur minier est ouvert et en transformation;

à l’heure actuelle, 50 % des conducteurs de

grands routiers d’une des principales compagnies

minières du Canada sont des femmes.

un cliché : les heures de traVailComme d’autres, vous pensez peut-être que

l’horaire de travail dans le secteur minier exige

de passer chaque jour 16 heures sous terre avec

une pelle et une pioche. Au Canada aujourd’hui,

c’est loin de la réalité.

Voyons ce qu’il en est.

Les horaires dans le secteur minier diffèrent

selon le choix de carrière. Certaines personnes

travaillent de 9 h à 17 h, cinq jours par semaine.

D’autres peuvent être engagées pour travailler

selon un horaire de deux semaines de travail

et deux semaines de congé (soit un horaire

adapté à des allers-retours en avion). De plus,

de nombreuses mines ne se trouvent même

pas sous terre, mais extraient les métaux et les

minerais qui serviront entre autres à la fabrication

d’ordinateurs, d’éviers de cuisine, de bicyclettes,

de maquillage ou d’écrans solaires au moyen de

l’exploitation à ciel ouvert.

Le cycle minier comprend quatre phases :

l’exploration, l’aménagement, l’exploitation et

la remise en état. Il existe actuellement plus de

120 métiers et professions dans ce secteur, allant

des ventes et des finances à l’ingénierie et à la

géologie, à la conduite de machinerie lourde, à la

les emplois dans les mines sont payants et de nombreuses entreprises minières exercent leurs actiVités partout dans le monde.

il existe actuellement plus de 120 métiers et professions dans ce secteur, allant des Ventes et des finances à l’ingénierie et à la géologie, à la conduite de machinerie lourde, à la santé et sécurité, au contrôle enVironnemental, aux relations aVec les communautés locales et aux ressources humaines, en passant par les ti et la simulation graphique.

22 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

Page 25: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

santé et sécurité, au contrôle environnemental,

aux relations avec les communautés locales et

aux ressources humaines, en passant par les

TI et la simulation graphique. Vous étudiez

peut-être déjà dans l’un de ces domaines et vous

prévoyez déterminer au cours de cette année

scolaire le secteur auquel vous voudriez accéder

l’été prochain ou une fois votre diplôme en main.

Si c’est le cas, lisez ce qui suit…

Nous disposons de ressources et de

programmes intéressants pour vous aider à

explorer vos ressources.

le programme mentorVitruel de l’industrie minière (pmV)Vous pouvez participer à notre programme

MentorVirtuel (PMV). Le PMV utilise la technologie

pour jumeler des étudiants de programmes

postsecondaires avec des travailleurs de

calibre de l’industrie minière à des fins de

perfectionnement et d’amélioration du curriculum

vitæ. Grâce à l’accès en ligne, la distance

géographique ne constitue plus un problème pour

les personnes jumelées puisque le mentorat se

fait principalement par l’entremise du portail du

programme MentorVirtuel.

Les participants peuvent avoir recours à la

messagerie instantanée, aux blogues, à un

babillard électronique de groupe, aux courriels

et à d’autres moyens pour communiquer

avec leurs partenaires de la communauté du

programme MentorVirtuel. Même si vous n’êtes

pas certain de vouloir travailler dans ce secteur,

vous pouvez participer au programme pour

en apprendre davantage au sujet de l’industrie

et ainsi être en mesure de faire un choix

plus éclairé. Rendez-vous sur le site Web

www.unecarrieredanslesmines.ca.

emplois d’étéSi vous êtes en mesure d’obtenir un diplôme et

vous cherchez une carrière excitante, rendez-

vous à notre site www.mihr.ca/fr et explorez les

possibilités qui s’offrent à vous. Vous pouvez

aussi consulter notre site Facebook en cherchant

Explorez vos ressources, ou consulter le site

www.youtube.com/exploreformore (en anglais

seulement). N’hésitez pas à nous faire part de vos

commentaires ou questions et à consulter notre

nouvelle vidéothèque et nos autres ressources !

Ayez l’esprit ouvert… une carrière dans le secteur

minier offre bien plus que vous le pensez ! oc

Cet article a été soumis par le conseil des ressources humaines de l’industrie minière (rhim). www.conseilrhim.ca / [email protected]

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 23

Page 26: Options Carrières Hiver/Printemps 2010
Page 27: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

Par Philippe Desrochers

créez votre emploi de rêVe

si voUs ne troUvez pas Un emploi correspondant à vos intérêts, inventez-le !

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 25

Page 28: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

le président d’une entreprise en plein

essor m’a récemment avoué « ne pas

avoir le temps de dire quoi faire » à son

personnel. Il veut que ses employés –

les nouveaux comme les vétérans – prennent

l’initiative d’apporter des solutions aux problèmes

de l’entreprise. Pourtant, de trop nombreux

employés d’entreprises de toutes les tailles

attendent les instructions d’un superviseur pour

structurer leur action. Ces deux attitudes sont

aux antipodes.

Les êtres humains ont un besoin fondamental de

structure. Les écoles et les entreprises savent que

si vous fournissez une structure à des personnes,

elles comprennent ce qu’on attend d’elles et donc

travaillent plus efficacement. Cependant, le souci

de la structure n’est plus d’actualité dans un

nombre croissant d’entreprises où les anciennes

hiérarchies et méthodes d’organisation sont

remplacées par de petites équipes et des solutions

plus souples... et moins de structure.

Dans ce contexte, vous avez le pouvoir d’inventer

votre emploi de rêve. En faisant preuve d’initiative

personnelle, vous créez non seulement le cadre

dont vous avez besoin pour vous rassurer, mais

aussi la possibilité d’inventer votre prochaine étape.

Page 29: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

1 Demandez verbalement à votre patronne si

elle perçoit des défis à relever dans un domaine

particulier de l’entreprise.

2 Le cas échéant, demandez-lui si elle est

disposée à recevoir quelques recommandations

quant à la façon dont vous pourriez aider à

les relever.

3 Rédigez une proposition d’une page

résumant le problème et vos recommandations.

4 Prenez rendez-vous avec votre patronne

pour lui présenter votre document.

5 Demandez à votre patronne si elle est

d’accord avec vos stratégies et si vous pouvez

les mettre en œuvre.

6 Après trois mois, négociez une

augmentation de salaire à la lumière de vos

responsabilités accrues.

Note : Attaquez-vous uniquement à des

problèmes ou défis qui vous passionnent.

exemple : Geneviève travaillait depuis des

années comme préposée au service à la

clientèle d’une caisse d’épargne, mais elle

rêvait de travailler au service de développement

organisationnel à prodiguer aux employés une

formation en leadership. Elle a recouru à la

stratégie ci-dessus, en l’appliquant au service

qui l’intéressait. Elle a d’abord demandé à son

supérieur l’autorisation de s’adresser au dirigeant

de l’autre service. Elle a ensuite suivi les étapes et

obtenu l’approbation initiale voulue pour préparer

une proposition. Qu’elle finisse ou non par

s’assurer un poste dans le service de ses rêves,

Geneviève a appris comment inventer son emploi

de rêve tout en travaillant pour son entreprise.

1 Demandez une rencontre d’information avec

le dirigeant du service d’une entreprise au sein

duquel vous aimeriez travailler.

2 Consacrez la plus grande partie de la

rencontre à vous renseigner sur les difficultés

particulières du service. Vous devez vous

assurer, avant la fin de la rencontre, de poser

cette question : « Si vous ne réglez pas tel

problème, quelle en sera à votre avis l’incidence

sur votre entreprise ? »

3 Dans les jours suivants, envoyez un

courriel pour remercier votre interlocuteur

et lui demander s’il aimerait recevoir des

recommandations qui pourraient régler certains

de ses problèmes. Il est indispensable de poser

cette question.

4 S’il dit oui, rédigez une proposition d’une

page résumant le problème et les solutions.

5 Envoyez-lui votre proposition, puis

téléphonez-lui pour discuter de ses premières

impressions.

6 S’il apprécie votre proposition, prenez

rendez-vous pour discuter de sa mise en œuvre –

et de l’invention de votre emploi de rêve.

exemple : Mario rêvait de travailler au

service du marketing d’un nouveau centre de

conditionnement physique. Il était membre d’un

tel centre. Il a communiqué avec la directrice

et a demandé de la rencontrer pour discuter

de l’entreprise et de l’industrie. Pendant la

rencontre, de très importants problèmes ont

été abordés. À sa grande surprise, la directrice

a dit à Mario qu’il pourrait lui être utile. Avant

la fin de la rencontre, il était embauché à titre

d’adjoint au marketing.

Les choses ne vont pas toujours aussi vite, mais

les stratégies indiquées ici peuvent produire de

bons résultats. oc

philippe desrochers est facilitateur

en perfectionnement professionnel global,

conférencier (gestion de carrière), auteur

de 99 Things You Wish You Knew Before…

Landing Your Dream Job disponible dans

Amazon.com, et gestionnaire du service de

carrières pour les diplômés en commerce

au Centre des carrières en gestion Hari B.

Varshney de l’École de gestion Sauder de

l’Université de la Colombie-Britannique.

Le Centre des carrières travaille aussi bien

avec les employeurs qu’avec les étudiants

afin de créer des liens entre la communauté

et de futurs dirigeants d’entreprises.

Il fournit aux étudiants un éventail de

services de gestion de carrière, et il offre

aux employeurs une variété de puissants

services de recrutement. En recrutant

des diplômés de Sauder, les organisations

obtiennent des personnes compétentes

et motivées apportant de nouvelles

perspectives et de nouvelles idées.

au traVail : si vous occupez un emploi depuis plus de six mois et savez intuitivement que vous avez acquis la confiance de votre patronne, procédez comme suit :

à la recherche d’un emploi : si vous ne trouvez pas une offre d’emploi correspondant à vos intérêts, inventez-la :

les stratégies indiquées ici peuVent produire de bons résultats.

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 27

Page 30: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

28 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

Page 31: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

Par Amélie Bédard

l’entreVue comportementale…

ça mange qUoi en hiver ?

qu’est-ce que l’entreVue comportementale ?C’est un Canadien, M. Tom Janz (Ph. D.),

qui a développé la méthode de l’entrevue

comportementale et l’a fait connaître en 1977.

Cette technique est demeurée dans l’ombre

pendant plusieurs années avant de devenir

de plus en plus populaire auprès des grandes

entreprises qui recrutent notamment pour des

postes de professionnels et de cadres. De nos

jours, l’entrevue comportementale est reconnue

comme une méthode efficace aux résultats plus

que satisfaisants.

Lors de ce type d’entrevue, les questions posées

sont liées aux comportements passés, aux

expériences et aux réalisations du candidat

interviewé. « Le comportement antérieur est

le meilleur indicateur du comportement futur,

précise René Beaulieu, conseiller en emploi au

Service de placement de l’Université Laval. Il a été

démontré scientifiquement que cette méthode est

plus valide que l’entrevue traditionnelle ou que

l’entrevue situationnelle parce que l’on mise sur

les jeux de rôles. C’est une technique objective qui

permet de distinguer les meilleurs candidats des

“beaux parleurs” ».

ce que l’employeur Veut saVoir…L’employeur ne se contentera pas de questions

du genre : « Parlez-moi de vous » ou « Pourquoi

devrais-je vous embaucher ? » puisque celles-ci

ne permettent pas d’évaluer efficacement vos

compétences en lien avec l’emploi offert.

Les questions de l’intervieweur viseront votre

comportement lors de situations précises afin

de déterminer si votre profil correspond à ses

attentes. Voici quelques exemples :

• Parlez-moid’uneexpérienceoùvousavezeuà

travailler sous pression.

• Décrivezunesituationaucoursdelaquelle

vous avez démontré du leadership.

• Décrivezuneexpérienceoùvousavezeuà

présenter un projet devant un public.

• Parlezd’unconflitauquelvousavezfaitface.

Comment avez-vous réagi ?

Ces questions aideront le recruteur à évaluer

notamment votre facilité à communiquer, votre

capacité à gérer des conflits et votre aptitude à

mener plusieurs projets de front. Même si cela

semble simpliste, il n’est pas toujours facile de

parler de soi, surtout en situation d’évaluation.

Pour cette raison, une bonne préparation s’impose !

bien se préparer pour mieux performer Généralement, l’employeur qui utilise l’entrevue

comportementale comme processus de sélection

informe les candidats au préalable. Il est même

possible que les candidats reçoivent une liste

de questions une trentaine de minutes avant

l’entrevue pour se préparer.

Les jours précédant votre entrevue, préparez-vous

en identifiant des expériences antérieures liées

à la description du poste. Faites un bilan des

projets, activités et événements auxquels vous

avez participé. Dégagez les compétences que ces

projets vous ont permis de développer.

Prenez des notes, car une préparation écrite restera

plus longtemps gravée dans votre mémoire. Vous

n’avez pas d’expérience sur le marché du travail ?

Référez-vous à votre parcours académique (travaux

scolaires ou activités parascolaires). N’inventez rien

et n’exagérez pas les faits seulement dans le but de

répondre à une question en particulier. Rappelez-

vous que l’honnêteté prime toujours !

quelques trucs infaillibles • Lorsquevousdécrivezvosexpériences,

utilisez la méthode CAR :

c = contexte de l’événement — 15 % de la réponse

a = actions que vous avez posées — 70 % de la réponse

r = résultats de vos actions — 15 % de la réponse

• Depréférence,racontezunehistoirequiaun

début et une fin et où vous avez eu du succès.

Prenez soin de bien décrire les actions que

vous avez posées.

• Utilisezle«je».L’employeurveutenconnaître

davantage sur vous et sur votre contribution au

sein d’une équipe de travail.

• Faitesattentionàvotrelangagecorporel,auton

de votre voix et à vos expressions faciales.

N’oubliez pas que le sourire est toujours gagnant.

• Pratiquez-vousavecunepersonneenqui

vous avez confiance. Ainsi, il sera plus facile

de vous améliorer.

Bonne préparation et surtout, bonne entrevue ! oc

amélie bédard est chargée de

communication au Service de placement de

l’Université Laval.

comment s’y préparer et bien performer

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 29

Page 32: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

30 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

Page 33: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

Par Kerri Zanatta-Buehler

l’importance de

l’affinité en milieu de traVail :

ce qUe voUs devez savoir poUr réUssir l’entrevUe

le monde du travail est un milieu en

constante évolution avec ses pratiques,

ses personnalités et ses modalités.

Le fait de posséder les compétences

nécessaires pour répondre aux exigences d’un

travail était jadis suffisant pour vous assurer

un emploi – mais cette époque est révolue.

Aujourd’hui, il y a de nombreux aspects complexes

à prendre en compte. Que vous soyez en transition

de carrière, en quête de votre premier emploi

après l’obtention de votre diplôme ou seulement

au début de vos études, il est essentiel que vous

sachiez ce qu’il faut non seulement pour obtenir

un emploi, mais aussi pour le conserver.

D’abord, la recherche d’un emploi a acquis

un sens résolument nouveau, sans rapport

avec ce qui se faisait avant. La recherche d’un

emploi implique aujourd’hui un ensemble

bien plus complexe d’étapes en vue de trouver

une possibilité, se renseigner à son sujet et

communiquer avec l’employeur. Le monde des

offres d’emploi en ligne présente à tout instant de

nombreuses possibilités, et la façon de demander

un emploi a sensiblement changé.

Si vous réussissez à obtenir un appel après que

vous avez envoyé votre CV, la prochaine étape

cruciale est l’entrevue. Cette étape est devenue

un exercice bien plus élaboré que simplement de

répondre à des questions telles que « Pourquoi

voulez-vous travailler pour nous ? », ou « Où

voulez-vous en être dans cinq ans ? » Aujourd’hui,

les entrevues d’embauche vont plus loin, visant à

découvrir dans quelle mesure il y a affinité entre

vous et la culture de l’organisation.

De plus en plus, les organisations fondent leurs

décisions d’embauche sur cette notion de

l’affinité. Il existe aujourd’hui un marché pour les

entreprises dont le service principal consiste à

évaluer l’affinité entre un candidat à un emploi

et un milieu de travail, ce qui en dit long sur

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 31

Page 34: Options Carrières Hiver/Printemps 2010
Page 35: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

l’importance qu’accordent les organisations

à l’intégration d’un nouveau collaborateur

relativement à leur équipe, leur mission et

leur philosophie. Ce souci découle souvent

d’expériences passées avec un nouvel employé

qui n’a pas convenu et des efforts requis pour

le remplacer. Les organisations veulent tout faire

pour embaucher le bon candidat.

Par ailleurs, il n’est pas rare que des organisations

prévoient des tests dans le cadre de leur

processus d’embauche. Si vous assistez à une

entrevue d’embauche aujourd’hui, vous devriez

vous attendre à une forme d’évaluation destinée

à produire votre profil ou un rapport sur votre

personnalité, vos préférences et vos attitudes. Il

s’agit parfois de questions écrites où vos réponses

seront évaluées selon des critères prédéterminés.

Même si techniquement il n’y a pas de bonnes

ou de mauvaises réponses, toutes les réponses

aideront à dresser votre portrait. Le résultat est

utilisé comme outil pour en arriver à une décision,

en plus de votre CV et de votre entrevue.

Pendant l’entrevue, ce que l’équipe chargée

de l’embauche cherche réellement à savoir est

ceci : est-ce que ce candidat nous convient ?

Et inversement, est-ce que nous convenons à

ce candidat ? L’affinité avec une organisation

comporte de nombreux aspects, relevant en

partie des compétences techniques et en partie

des qualités personnelles. Les questions posées

à l’entrevue doivent servir à déterminer l’affinité,

et ce, plus spécialement à l’égard de domaines

revêtant une importance particulière. En voici

des exemples :

compétences et qualifications : Avez-vous les titres de compétence de base

nécessaires pour réussir dans ce poste ?

Allez-vous poursuivre une formation continue

afin de perfectionner vos compétences actuelles,

d’accroître vos connaissances et de remplir sans

cesse mieux votre rôle ?

disposition au traVail en équipe : La collaboration fait-elle partie de votre

philosophie personnelle ? Serez-vous un membre

actif de l’équipe, capable de bien vous entendre

avec les personnes et les personnalités en place ?

Quelles contributions pourrez-vous faire pour

renforcer le groupe ?

discipline : Êtes-vous une personne autonome capable

d’établir des priorités, de régler les problèmes

et d’achever les tâches de façon productive et

en temps opportun, le tout avec peu ou pas

de supervision ?

Vision : Êtes-vous capable d’adopter une vue d’ensemble

et de travailler en faisant preuve de vision afin

d’aider l’organisation à progresser dans la

réalisation des plans et des objectifs nécessaires à

son succès ? Avez-vous votre propre plan ?

communication : Êtes-vous capable de communiquer verbalement

et par écrit d’une façon professionnelle, aussi bien

au sein de l’organisation qu’avec les clients et

autres interlocuteurs externes ?

étiquette et jugement : Connaissez-vous l’étiquette des affaires – la façon

de vous comporter professionnellement avec divers

publics, savez-vous faire preuve de jugement

et agir comme digne représentant de votre

organisation aussi bien à l’interne qu’à l’externe ?

contribution : Serez-vous un membre de l’organisation apportant

une contribution, de la créativité et de nouvelles

idées de façon à engendrer un changement

source de progrès ? Accueillerez-vous le

changement comme une occasion de repousser

vos propres limites et de grandir sur les plans

personnel et professionnel ?

Un détail très important à garder à l’esprit

pendant une entrevue est qu’il s’agit d’un

échange bidirectionnel. Il importe certes que

l’organisation évalue la mesure dans laquelle

vous lui convenez, mais il importe tout autant que

vous déterminiez si l’organisation vous convient

ainsi qu’à vos besoins et à vos objectifs. Pour

ce faire, il est toujours recommandé que vous

prépariez des questions pour l’intervieweur qui

aideront les deux parties à tirer des conclusions.

L’organisation aura ses questions à poser, ne

manquez pas d’apporter les vôtres.

Ne vous découragez pas. Les entrevues en quête

du bon emploi peuvent ressembler au magasinage

en quête de la paire de chaussures parfaite :

comme vous passerez beaucoup de temps dans

vos souliers, il est primordial qu’ils soient de la

bonne taille et confortables. Vous devrez peut-être

essayer quelques paires avant de trouver ce qu’il

vous faut, alors poursuivez votre magasinage. oc

Kerri zanatta-buehler est

spécialiste de l’emploi à l’Institut de

technologie et d’enseignement supérieur

du Collège Sheridan.

pendant l’entreVue, ce que l’équipe chargée de l’embauche cherche réellement à saVoir est ceci : est-Ce que Ce Candidat nOus COnvient ? et inVersement, est-Ce que nOus COnvenOns à Ce Candidat ?

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 33

Page 36: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

Par Linda Hart and Ian Ingles

comment Utiliser les

médias sociaux

poUr troUver Un emploi

Page 37: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

que sont les médias sociaux ?Ces dernières années, les médias sociaux sont devenus un aspect de plus

en plus important de la vie de nombreux étudiants. Il est donc logique de

les examiner sous l’angle de la planification de carrière et de la recherche

d’emploi des nouveaux diplômés.

Qu’entend-on par « médias sociaux » ? De nombreuses définitions

se trouvent en ligne ou ailleurs, mais un thème commun en émerge :

l’intégration de la technologie et de l’interaction sociale en vue de créer du

contenu dans un esprit de collaboration.

Peu importe comment ils sont définis, il est indéniable que les médias

sociaux peuvent influer sur la façon dont une personne recherche un emploi

et même sur la façon dont une personne est perçue en tant que candidat

à un emploi. Quelle incidence les médias sociaux auront-ils sur la façon

dont les employeurs vous perçoivent ? Il s’agit d’une question importante

à vous poser à l’ère de Facebook et de LinkedIn. Si vous interrogez divers

recruteurs, vous obtenez un vaste éventail de réponses et peu de consensus.

Lisez ce qui suit : vous y trouverez des éléments à tenir en ligne de compte

dans vos propres pérégrinations dans le monde des médias sociaux.

types de médias sociauxIl existe de nombreux types de médias sociaux, chacun avec ses propres

caractéristiques et vocations. Certains sont plus restrictifs que d’autres,

prévoyant des lignes directrices destinées à rehausser l’expérience en ligne

des utilisateurs. Les principaux types de médias sociaux sont les sites de

réseaux sociaux dans lesquels les utilisateurs peuvent nouer des liens et

échanger de l’information entre eux – comme YouTube où les utilisateurs

échangent des vidéos, ou Facebook et LinkedIn où les utilisateurs échangent

toutes sortes de renseignements personnels. Il y a également Twitter, où les

utilisateurs communiquent des nouvelles et informations au moyen de courts

messages et de liens Internet. Font aussi partie des médias sociaux les sites

de blogues, baladodiffusions, forums et autres groupes de discussion.

comment tirer parti des médias sociaux au serVice de Votre carrièreSi vous cherchez votre premier emploi ou envisagez une réorientation

de carrière, les réseaux sociaux facilitent grandement vos recherches.

Selon le rapport de l’Enquête de référence sur le recrutement sur le

campus 2010 de l’Association canadienne des spécialistes en emploi

et des employeurs (ACSEE), le recours des employeurs au recrutement

social a progressé de 11 % dans la dernière année. « Les recruteurs

canadiens visiteront moins de campus cette année, estime le directeur

général de l’ACSEE Paul Smith. Ils comptent de plus en plus sur les sites

Web de médias sociaux comme LinkedIn, Facebook et YouTube pour

trouver leurs employés. »

Le site de réseau social le plus efficace pour les chercheurs d’emploi

est sans doute LinkedIn. Ce site axé sur la carrière compte actuellement

plus de 75 millions d’utilisateurs, et offre un moyen idéal d’augmenter les

possibilités d’emploi en mettant en valeur son expérience, ses compétences

et ses aptitudes aux yeux d’employeurs potentiels. LinkedIn vous permet

de créer un profil constituant un CV, de faire du réseautage avec des

gens du milieu qui vous intéresse, de toucher des organisations auprès

desquelles vous aimeriez travailler, de découvrir des possibilités d’emploi et

80 % des entreprises

utilisent ou préVoient utiliser

les réseaux sociaux dans leur

recherche de candidats. parmi

celles-ci, 95 % priVilégient

linKedin à cette fin.

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 35

Page 38: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

d’effectuer des recherches sur des employeurs. Le tout peut vous conférer

un avantage concurrentiel au moment de vous présenter à une entrevue.

Par exemple, vous pouvez consulter le profil de votre intervieweur pour

découvrir les éventuels intérêts communs entre vous. Dans LinkedIn, vous

pouvez consulter des pages d’entreprises présentant le personnel actuel,

les embauches récentes, les pratiques de recrutement, les tendances en

matière d’emploi et d’autres renseignements sur l’entreprise.

D’après les résultats de l’enquête sur le recrutement social réalisée en

2009 par Jobvite, un fournisseur de solutions de recrutement de prochaine

génération, 80 % des entreprises utilisent ou prévoient utiliser les réseaux

sociaux dans leur recherche de candidats. Parmi celles-ci, 95 % privilégient

LinkedIn à cette fin.

Pour tirer le meilleur parti de LinkedIn au service de votre carrière, il est

important de créer un profil complet. Votre profil devrait présenter un résumé

soigneusement confectionné, contenant des mots clés qui seront repérés par

les moteurs de recherche, comprenant une photo de qualité professionnelle

de vous-même, précisant le type d’emploi que vous cherchez et fournissant

de l’information sur vos études, votre expérience de travail, votre expérience

bénévole, vos activités extrascolaires et vos stages ou autres expériences

coop. Il devrait aussi s’y trouver des recommandations de superviseurs ou de

professeurs actuels ou passés.

Quand vous cherchez des recommandations à verser à votre profil,

demandez-en à ceux qui vous apprécient le plus. Assurez-vous que les

recommandations sont à la fois actuelles et positives, et contiennent des

commentaires précis sur vos compétences, vos connaissances et vos

aptitudes. Les recommandations devraient provenir de personnes ayant

une bonne plume et sachant écrire sans fautes d’orthographe ou de

grammaire – qui feraient mauvaise impression. Quand vous demandez une

recommandation, indiquez des renseignements précis que vous souhaitez

voir abordés (p. ex., « Pouvez-vous mentionner le projet auquel j’ai travaillé

et la qualité ou l’incidence de mon travail ? »).

à ne pas oublier quand Vous utilisez des médias sociauxQuel que soit le média social que vous privilégiez, votre information est

accessible aux employeurs. Rappelez-vous que « si vous affichez quelque

chose, quelqu’un le trouvera ». Affichez donc seulement de l’information que

vous voudriez qu’un employeur potentiel ou actuel découvre.

36 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

Page 39: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

rappelez-Vous que « si Vous affichez quelque chose, quelqu’un le trouVera ». affichez donc seulement de l’information que Vous Voudriez qu’un employeur potentiel ou actuel découVre.

Certaines organisations procèdent à des vérifications très approfondies des

antécédents. Par exemple si vous envisagez une carrière comme policier,

vous pouvez vous attendre à ce qu’il y ait une vérification très rigoureuse,

y compris parmi tout ce qui peut se trouver en ligne. Si vous avez dit en

entrevue que vous ne buvez pas d’alcool, mais que votre page Facebook

vous montre un verre à la main, votre intervieweur aura une bonne raison de

douter de votre franchise.

Des recherches commandées par Microsoft indiquent qu’aux États-Unis,

les gestionnaires de l’embauche et les recruteurs utilisent largement

Internet pour faire des recherches sur les demandeurs d’emploi. Parmi les

gestionnaires de l’embauche, 70 % avaient déjà rejeté des candidats en

raison d’information se trouvant dans leur profil en ligne.

Soyez attentif à ce que vous mettez en ligne. Dans certaines carrières, par

exemple auprès du Service canadien du renseignement de sécurité, il peut

vous être interdit d’indiquer votre emploi en ligne pour éviter le risque qu’une

organisation d’espionnage étrangère s’intéresse à vous. Faites en sorte que

vos renseignements personnels soient accessibles seulement à vos amis,

mais affichez publiquement l’information que vous aimeriez faire connaître

d’employeurs potentiels. Et veillez à ce que vos renseignements en ligne

soient exacts et professionnels.

en guise de conclusion…Il se présente de toute évidence des possibilités de tirer parti des médias

sociaux dans votre recherche d’une nouvelle carrière. Il y a également des

écueils à éviter. En pensant aussi bien à ces deux aspects, les étudiants

d’aujourd’hui pourront profiter des médias sociaux à leur avantage dans le

marché de l’emploi d’aujourd’hui. oc

linda hart est directrice adjointe, Éducation coopérative et services

d’orientation professionnelle, Université de Guelph.

ian ingles est coordonnateur des services d’emplois au Centre des

carrières et de l’emploi, Université Ryerson.

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 37

Page 40: Options Carrières Hiver/Printemps 2010
Page 41: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

aVec l’ampleur et la popularité qu’occupent les réseaux sociaux, les entreprises doiVent maintenant y être présentes si elles ne Veulent pas

perdre le contrôle de leur image.

Par Mélanie Boutin

les réseaux sociaux dU point de vUe des entreprises

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 39

Page 42: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

Leur implication dans les réseaux sociaux est

devenue essentielle afin de rejoindre leurs

clientèles qui utilisent de plus en plus le Web

social. À cet effet, quels réseaux sont les plus

exploités par les entreprises et dans quels buts le

font-elles ? Nous verrons plus en détail les quatre

principaux réseaux utilisés par les recruteurs, dont

Facebook, LinkedIn, Twitter et YouTube.

Plusieurs entreprises détiennent leur

groupe ou leur page Facebook afin

de créer une communauté et de

communiquer un événement. Facebook est utilisé

par les entreprises pour montrer leur expertise par

l’entremise de publicité, de partager des images

et des fichiers, pour donner une image active de

leur entreprise, pour recruter des collaborateurs,

des partenaires, des clients en rencontrant les

amis des amis. Ce réseau leur permet d’effectuer

des sondages d’opinion afin de connaître leurs

clientèles et la satisfaction envers leurs services.

Enfin, les entreprises utilisent Facebook afin

d’effectuer une veille sur les secteurs actifs et

leurs concurrents en sondant la popularité des

groupes. Bref, Facebook est davantage utilisé par

les entreprises pour créer un contact avec leurs

clientèles et le marché. Bien que Facebook peut

être un vivier important de recrutement dû au

nombre élevé de membres, il ne doit pas être le

seul canal utilisé. Certes, beaucoup de recruteurs

y sont inscrits, mais d’une manière personnelle

plutôt que professionnelle.

Pour sa part, LinkedIn est le plus

important réseau professionnel

qui compte plus de 75 millions

de membres inscrits dans le monde. Les

entreprises l’utilisent de plus en plus comme

méthode de recrutement puisque, dans ce

logiciel, une section carrières est présente.

À moindre coût, les entreprises peuvent afficher

les postes ouverts dans leurs compagnies en

linKedin est le plus important réseau professionnel qui compte plus de 75 millions de membres inscrits dans le monde.

Page 43: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

plus de pouvoir recevoir les candidatures via

ce réseau. L’un des principaux avantages pour

les recruteurs est que les candidats, qui peuvent

postuler en ligne sur LinkedIn, doivent y être

inscrits. Par conséquent, le recruteur a accès

au profil du candidat, ce qui lui fournit des

informations supplémentaires. De plus, LinkedIn

permet le recrutement par cooptation, c’est-à-

dire en ayant recours aux contacts « virtuels »

de ses propres employés pour effectuer le

recrutement. En fait, plusieurs entreprises

demandent à leurs employés de se créer un

compte LinkedIn et d’y être un membre actif.

Ceci crée, dans un premier temps, un réseau

professionnel dans son domaine d’activité,

mais aussi une source non négligeable de

contacts lors de période de recrutement ou

de recherche de partenariat. Cette méthode

de recrutement est très efficace en plus

d’être gratuite. Puis, LinkedIn est exploité par

les entreprises afin de bâtir leur réputation

numérique, de partager des contenus,

d’interroger le marché et de réseauter via les

groupes LinkedIn (par secteurs d’activités).

De son côté, Twitter est une plate

forme de communication qui aide les

entreprises à rester en direct avec leurs

clients. Les entreprises l’utilisent afin de recueillir

des retours d’utilisateurs et des renseignements

sur leur marché, de construire des relations et

de partager des informations avec les clients,

les partenaires ou toutes autres personnes

intéressées par l’entreprise. Ce réseau permet de

répondre aux questions des clients presque en

direct. Puis, Twitter est un canal de vente puissant

dans le cadre d’une stratégie multicanal. À titre

d’exemple, en 2009, Dell a généré 6,5 M$ de

revenus grâce à leur compte Twitter.1

1 www.product-reviews.net/.../ twitter-generates-65-million-profit-for-dell/

Enfin, YouTube est un puissant relai aux

médias traditionnels. Les entreprises

l’utilisent principalement pour effectuer

de la publicité et développer leur réputation. Il

est de plus en plus utilisé par les recruteurs.

Ces derniers créent des vidéos dans lesquels

ils expliquent qui ils sont, leurs missions, leurs

valeurs, leurs techniques de recrutement, ce qu’ils

recherchent chez un employé, etc. Ce lien YouTube

est mis sur leur compte LinkedIn par exemple.

Maintenant que vous avez une meilleure idée de

l’utilisation que font les employeurs des réseaux

sociaux, servez-vous de ces outils sciemment et

stratégiquement, et bonne chance ! oc

mélanie boutin est étudiante à

la maîtrise, Sciences de l’orientation,

Université Laval.

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 41

Page 44: Options Carrières Hiver/Printemps 2010
Page 45: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

i l y a bien longtemps, quand j’étais un étudiant de 21 ans, le

réseautage m’a aidé à obtenir mon emploi de rêve auprès de la

direction d’une équipe sportive professionnelle. J’ai beaucoup appris

de cette expérience et pendant les sept dernières années à travailler

dans « le vrai monde ». Voici des conseils pour éviter les 13 erreurs majeures

que font les étudiants lors d’activités et occasions de réseautage.

erreur 1 : omettre de se préparerRéseautage suppose conversation, donc soyez prêt à discuter ! Renseignez-

vous sur les actualités et tendances de l’industrie ou organisation qui

organise la rencontre. De plus, faites des recherches sur les conférenciers

vedettes ou autres personnes importantes qui risquent d’être présentes, et

préparez quelques questions à leur intention.

erreur 2 : assister aux mauVaises actiVités de réseautageLes activités de réseautage varient en qualité. Assister à une rencontre

de l’industrie dans laquelle vous voulez travailler peut être plus utile que

d’assister à dix rencontres qui ne concernent pas une industrie donnée ou

qui ne sont pas particulièrement pertinentes à vos objectifs de carrière.

erreur 3 :

entretenir des attentes irréalistesSi vous avez des attentes excessives, vous n’en serez que plus nerveux. Visez

donc simplement à faire de nouvelles rencontres, à avoir des conversations

et à nouer des liens – et non à obtenir un emploi sur le champ.

erreur 4 : discuter uniquement aVec les personnes que Vous connaissez déjàN’utilisez pas vos amis comme des béquilles. Tentez de discuter avec

deux nouvelles personnes à l’heure. Une fois que vous vous y mettez,

vous découvrirez peut-être que vous avez véritablement envie d’en

rencontrer encore d’autres.

erreur 5 : manger ou boire à des rencontresIl y a trop de problèmes qui peuvent survenir si vous mangez ou buvez.

Par exemple, vous pouvez renverser quelque chose sur votre chemise, ou

manger un aliment qui restera sur votre haleine. À moins d’être dans une

situation où il serait malséant de ne pas manger, prenez une collation une

heure avant la rencontre et ne consommez ensuite que de l’eau.

erreur 6 : improViser la façon de se présenterPréparez une façon concise, claire et convaincante de vous présenter. Après

vous être nommé, dites par exemple : « Je suis président du Comité étudiant

d’athlétisme de l’Université Unetelle, et je suis ici pour me renseigner sur le

marketing sportif. » Tenez-vous en à 5 ou 10 secondes, voire moins.

erreur 7 : demander un emploi trop tôt Il doit exister de la confiance et un rapport entre vous et votre

interlocuteur avant qu’il ne soit disposé à vous proposer un emploi ou

une recommandation. Créez d’abord une relation.

erreur 8 : Verser dans la polémiqueCertains sujets sont toujours à éviter, comme le sexe, la religion et la

politique. Évitez tout sujet de discussion ou de blague qui pourrait mettre

votre interlocuteur mal à l’aise.

erreur 9 : interrompre des conVersations priVéesNe vous présentez qu’à des personnes qui sont seules, ou alors en

groupes de trois personnes ou plus. N’interrompez pas deux personnes

13 erreurs majeures à éviter lOrs D’aCtivités

De réseautage

Par Pete Leibman

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 43

Page 46: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

le réseautage n’est pas un concours de collecte de cartes professionnelles; le but est de créer des relations. une conVersation importante Vaut mieux que dix rencontres superficielles.

la « magie » du réseautage se produit quand Vous effectuez le suiVi après une rencontre.

certains sujets sont toujours à éViter, comme le sexe, la religion et la politique. éVitez tout sujet de discussion ou de blague qui pourrait mettre Votre interlocuteur mal à l’aise.

à moins d’être dans une situation où il serait malséant de ne pas manger, prenez une collation une heure aVant la rencontre et ne consommez ensuite que de l’eau.

44 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

Page 47: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

pete leibman est le créateur du Dream Job College Tour et de la Journée des carrières sportives des Wizards de Washington, événements auxquels

ont participé des milliers d’étudiants depuis 2004. Pour obtenir d’autres conseils au sujet de réseautage ou des renseignements sur le Dream Job

College Tour de 2011, visitez le site Web de Pete Leibman à www.IdealizeNow.com. Vous pouvez aussi écrire directement à [email protected].

en discussion entre elles – à moins qu’elles ne soient côte à côte parcourant

la salle du regard, ce qui signifie qu’elles sont disposées à rencontrer

d’autres personnes.

erreur 10 : parler uniquement de soi-mêmeLa meilleure façon d’entamer et d’entretenir une conversation est de

poser des questions intéressantes à votre interlocuteur. Vous pouvez

commencer en lui demandant comment il a débuté dans telle organisation

ou telle industrie.

erreur 11 : communiquer de mauVais messages non VerbauxSouriez, serrez la main fermement et croisez le regard de votre interlocuteur

quand vous faites une rencontre, sinon, les gens ne vous feront pas

confiance ou ne vous respecteront pas. La question semble élémentaire,

mais les premières impressions sont TRÈS puissantes, et de nombreux

étudiants les négligent.

erreur 12 : priVilégier la quantité au lieu de la qualité Le réseautage n’est pas un concours de collecte de cartes professionnelles;

le but est de créer des relations. Une conversation importante vaut mieux

que dix rencontres superficielles.

erreur 13 : négliger d’assurer un bon suiViLa « magie » du réseautage se produit quand vous effectuez le suivi

APRÈS une rencontre. Dans les 24 heures qui suivent votre rencontre

avec une personne, passez à l’étape suivante en vue de créer une

relation – par exemple en demandant un rendez-vous pour obtenir

plus d’information.

Plus de 80 % des emplois ne sont pas annoncés, et plus de 70 % des

emplois sont dotés grâce à des relations personnelles et au réseautage.

Si vous voulez obtenir un meilleur emploi plus vite grâce au réseautage,

vous DEVEZ éviter ces 13 erreurs ! oc

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 45

Page 48: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

46 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

Page 49: Options Carrières Hiver/Printemps 2010

pOurquOi ChOisir un

programme d’enseignement

coopà l’université ?

Par Theresa Myra

qu’est-ce qu’un programme d’enseignement coopératif ?Selon l’Association canadienne de l’enseignement

coopératif (ACDEC), un « programme

d’enseignement coopératif » est un programme

qui alterne des périodes d’études et des périodes

de travail dans un domaine approprié des affaires,

de l’industrie, des gouvernements, des services

sociaux ou de toute autre profession en fonction

des critères suivants :

(i) l’établissement d’enseignement coopératif

met au point ou approuve chaque

situation de travail en tant que situation

d’apprentissage valable;

(ii) l’étudiant coopératif effectue un travail

utile et n’est pas confiné à un simple rôle

d’observateur;

(iii) l’étudiant coopératif est rémunéré pour le

travail qu’il accomplit;

(iv) l’établissement d’enseignement coopératif

assure le suivi des progrès de l’étudiant

coopératif;

(v) l’employeur coopératif supervise le travail de

l’étudiant et évalue son rendement;

(vi) le temps consacré en stages de travail

représente au moins 30 % du temps

consacré aux études.

L’enseignement coopératif, ou coop comme

on l’appelle souvent, a assurément pris de

l’élan et gagné en popularité. La conjoncture

économique, la hausse des frais d’inscription aux

établissements postsecondaires et l’importance

qu’attachent les employeurs et les étudiants à

l’acquisition d’une expérience de travail dans

le cadre de leur diplôme de premier cycle

sont autant d’éléments qui ont mis en valeur

l’expérience coop. Un diplôme d’un programme

coop peut être un précieux atout lors de la

transition des études au travail aussi bien que

des études de premier cycle à un programme

professionnel postsecondaire.

L’enseignement coop expose les étudiants à des

carrières qu’ils n’auraient pas nécessairement

envisagées. Les étudiants progressent ainsi sur

les plans personnel et professionnel. L’option

coop en est une à laquelle les étudiants devraient

accorder mûre réflexion au moment de choisir

leur université et leur orientation future.

pourquoi choisir un programme coop ?

1 expérience : Vous obtiendrez une

précieuse expérience professionnelle pratique.

2 apprentissage : Votre stage de

travail vous permettra d’appliquer les

compétences acquises aux études et d’en

acquérir de nouvelles.

OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 47

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« Le choix d’un programme coop en sciences est ma meilleure décision à l’université. Le fait de

pouvoir passer de périodes d’études à des périodes de travail est non seulement rafraîchissant,

mais aussi utile pour mettre en pratique la théorie apprise en classe dans des situations

concrètes de la vie réelle. Les aptitudes techniques qu’on apprend pendant chaque stage

sont d’une valeur inestimable, directement pertinentes au domaine d’intérêt, et transférables.

En plus, j’ai trouvé mon directeur de spécialisation pendant un stage pratique et j’ai pu

consacrer quatre mois complets de recherche à mon projet de spécialisation, ce qui a été

tout simplement fantastique. On arrive à la fin du programme avec plus d’un an d’expérience

pratique et de solides recommandations. Étudier dans un programme coop est assurément

une façon de se distinguer ! »

jillian soh, étudiante coop en sciences, spécialisation en biologie, 2009-2010

3 croissance : Vous perfectionnerez

vos aptitudes personnelles et professionnelles,

vous apprendrez à mieux vous connaître et

vous obtiendrez de précieux commentaires

des éducateurs coop et professionnels

qui travailleront avec vous pendant

votre programme.

4 reconnaissance : L’enseignement

coop est reconnu à l’échelle locale, nationale

et internationale.

5 options : Vous aurez la possibilité

d’explorer des options de carrière.

6 coûts : Le revenu que vous gagnerez

aidera à compenser les coûts des études.

7 possibilités : Des études réalisées par

Ressources humaines et Développement des

compétences Canada ont indiqué que les études

postsecondaires coopératives mènent à de

meilleures possibilités d’emploi à temps plein

au terme des études.

8 contacts : Vous ferez d’importantes

rencontres pendant vos stages de travail.

9 Variété : Vous en apprendrez

énormément sur l’éventail des emplois qui

existent dans votre domaine d’intérêt et des

disciplines connexes. oc

theresa myra est coordonnatrice

du recrutement d’employeurs pour les

programmes d’enseignement coopératif

en sciences, Université Dalhousie,

Halifax (Nouvelle-Écosse).

« La formule coop vaut le coup puisque vous obtenez une expérience pratique, une supervision

individuelle et des recommandations pour votre CV, avant même d’obtenir votre diplôme. Les

possibilités de réseautage sont formidables. Je n’envisageais même pas la biologie marine jusqu’à

ce que je voie une affiche annonçant le programme coop en biologie marine un soir où j’allais au

cinéma. Je me suis dit que c’était une excellente occasion, et me voici dans ma dernière année

avec trois excellentes recommandations, et convaincue d’avoir beaucoup appris. Je crois que j’ai

appris davantage de mon expérience coop que dans mes cours. »

amy ryan, étudiante coop en sciences, spécialisation en biologie marine, 2009-2010

« M’inscrire en sciences coop est la meilleure décision que je n’aie jamais prise. Ce sera un

avantage de pouvoir obtenir une précieuse expérience de travail dans trois institutions différentes.

Dans un programme coop, on peut apprendre beaucoup de choses qui ne s’enseignent pas dans

les cours. On rencontre aussi beaucoup de gens dans l’industrie, ce qui fait autant de contacts

qui seront utiles à la recherche d’un emploi. Grâce au programme coop en sciences, je sais

mieux ce que j’aimerais faire après mes études – et j’aurai le CV qui me permettra de le faire. Les

possibilités sont infinies ! »

mary bateman, étudiante coop en sciences, spécialisation en chimie, 2009-2010

Voici ce que des étudiants coop en sciences ont à dire sur leur expérience »

48 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm

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