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Options Carrières Hiver/Printemps 2010
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16 Étudier à l’Étranger
24 CrÉez votre emploi de rêve
42 13 erreurs majeures à Éviter lors d’aCtivitÉs de rÉseautage
oc
options carrièrespour les Étudiants des CÉgeps, Collèges et universitÉs
www.magazineoptionscarrieres.comhiver / printemps 2011 / volume 25 no 1
médias sociaux
pour trouver un emploi
Comment utiliser les
0425 ans de succès dans le domaine des carrièresPar Amanda Sage
09une carrière où on fait ce qu’on aime, c’est possible !Par Denise M. Perrier, selon un article d’Alan Kearns paru en 2008
1210 mots-clés pour un meilleur cVPar Amélie Bédard
14réussir une entreVue téléphoniquePar Panagiota Panagakos
16étudier à l’étrangerPar Rowena Selby
21le secteur des mines Vous ouVre les bras !
24créez Votre emploi de rêVePar Philippe Desrochers
28l’entreVue comportementale… ça mange quoi en hiVer ? Par Amélie Bédard
30l’importance de l’affinité en milieu de traVail Par Kerri Zanatta-Buehler
34comment utiliser les médias sociaux pour trouVer un emploiPar Linda Hart and Ian Ingles
39les réseaux sociaux du point de Vue des entreprisesPar Mélanie Boutin
4213 erreurs majeures à éViter lors d’actiVités de réseautagePar Pete Leibman
46pourquoi choisir un programme d’enseignement coop à l’uniVersité ?Par Theresa Myra
options carrièreshiver / printemps 2011
« Vous aVez le pouVoir d’inVenter Votre emploi de rêVe – si vous ne trouvez pas un emploi correspondant à vos intérêts, inventez-le ! page 24
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 1
nous aimerions remercier nos annonceurs…
2 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
2 Agence de la santé et des services sociaux de la
Mauricie et du Centre-du-Québec
32 Association des courtiers d’assurances du Canada
1 AXA Canada Inc.
36 Centre de santé Inuulitsivik
22 Centre national d’animation et de design (NAD)
41 Coalition pour la promotion des professions en assurances
de dommages / Chambre de l’assurance de dommages
8 Entente 3R – Conférence régionale des élu(e)s de la Côte-Nord
40 Financière Sun Life
ii Gendarmerie royale du Canada (GRC)
10 Héma-Québec
48 Hôtels Fairmont
50 Jobillico – Le Réseau interactif de l’emploi au Québec
38 MacDonald, Dettwiler & Associates Ltd.
37, 48 Office national de l’énergie
49 Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ)
7 Société de transport de Montréal
23 TECHNOCompétences [Comité sectoriel de main d’œuvre des
technologies de l’information et des communications (TIC)]
45 L’Association canadienne de la paie (ACP)
20 Université Laval
2 Ville de Malartic
mot du rédacteur
b onjour ! Je m’appelle Paul et je suis le nouveau rédacteur
en chef du magazine Options Carrières. Je suis heureux de
faire votre connaissance ! En tant que spécialiste en emploi et
personne qui a pris de nombreuses décisions d’embauche, je
suis un grand amateur de ce magazine et de son équipe de collaborateurs
de premier plan. C’est en même temps avec enthousiasme et modestie
que je considère la chance de faire partie de cette importante publication.
D’autant que ce numéro de janvier 2011 marque un important jalon :
le début de la 25e année d’Options Carrières. Pour souligner le chemin
parcouru, nous avons décidé dans ce numéro de célébrer le passé et de
nous pencher sur ce que nous réserve l’avenir.
En ce qui concerne notre passé, nous vous invitons à rencontrer avec
nous certaines des personnes qui ont assumé le poste de directeur
général de l’ACSEE depuis 1986. Elles expriment ici leurs réflexions sur le
rôle qu’Options Carrières a joué et continue de jouer dans l’organisation
et dans la planification de carrière en milieu postsecondaire. Quant à
l’avenir, nous y consacrons des articles sur le recrutement social, une
nouvelle technique par laquelle les employeurs recourent à des sites de
réseaux sociaux pour joindre des employés potentiels. Plus du tiers des
employeurs qui ont répondu à notre Enquête de référence de 2010 ont
indiqué qu’ils utilisent maintenant le recrutement social; si vous utilisez
des réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn, ne manquez pas de
lire ces textes !
Le présent numéro témoigne de ce que j’estime être le point fort d’Options
Carrières : le contenu est pertinent, actuel et ancré dans le concret, et
vous pouvez faire confiance aux conseils offerts. Les articles que vous
lisez ici proviennent de personnes qui excellent dans leur travail et en
lesquelles leurs clients et homologues ont pleine confiance. En outre, ces
articles ont tous été approuvés par un comité de spécialistes en emploi.
C’est pourquoi vous, le lecteur, pouvez aussi leur faire confiance. Et dans
un monde où quiconque possède une connexion Internet peut diffuser
ses opinions à l’échelle mondiale, une source d’information de confiance
est un bien d’une valeur inestimable.
J’espère que la lecture du magazine vous sera agréable, que ce soit
sur papier ou en ligne à www.magazineoptionscarrieres.com, où vous
trouverez encore plus d’information ainsi qu’un excellent contenu
interactif à l’intention d’étudiants comme vous à la recherche d’une
carrière. Bon succès dans vos préparatifs à la transition des études au
travail ou à votre prochaine étape quelle qu’elle soit. C’est votre vie,
votre carrière et votre Options Carrières. Tirez-en le maximum.
Bien cordialement,
Paul SmithRédacteur en chef
options carrières
rédacteur en chefPaul Smith
rédacteur en chef – Version françaiseDenise M. Perrier
gestion de projet – gordongroupKita Szpak
direction artistique / gestion de l’impression – gordongroupLeslie Miles
conception et montage – gordongroup
Laura Willsher
direction des Ventes publicitaires – gordongroupThomas Krayer
Ventes publicitaires – gordongroup Kirill Kornilov Luc Perron
collaborateurs Amélie Bédard Mélanie Boutin Philippe Desrosiers Linda Hart Ian Ingles Pete Liebman Theresa Myra Panagiota Panagakos Amanda Sage Rowena Selby Kerri Zanatta-Buehler
Conseil des ressources humaines de l’industrie minière (RHiM)
La revue Options Carrières est publiée deux fois l’an par l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE),
720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9.
pour toute information sur l’abonnement, Veuillez contacter paul d. smith :
Téléphone : 613-634-2359 Courriel : [email protected] Site Web : www.magazineoptionscarrieres.com
pour toute information sur la publicité, Veuillez contacter thomas Krayer, directeur des Ventes publicitaires chez gordongroup :
Téléphone : 613-288-5362 Télécopieur : 613-722-6496 Courriel : [email protected]
Site Web : www.gordongroup.com ISSN: 0835-3921
L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE) est une association à but non lucratif réunissant deux groupes
partenaires, les employeurs-recruteurs et les experts des centres de carrières. Notre mission est de fournir aux employeurs, aux spécialistes en emploi et
aux étudiants de l’information et des conseils qui font autorité ainsi que des occasions de perfectionnement professionnel et de nombreux autres services.
La revue Options Carrières est distribuée gratuitement aux étudiants dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada par
l’intermédiaire des centres de carrières.
NOTE : Les opinions exprimées dans cette publication sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement celles de l’ACSEE. Toute reproduction, en totalité ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite du rédacteur en chef.
Ressource nationale pour les étudiants présentée par : L'Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs
720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9 www.acsee.com
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 3
4 hiver / printemps 2011
une Voix passionnéegraham Donald, directeur général, aCsee (1993 à 2001)
Graham Donald affirme vouloir aider les étudiants
à trouver leur voie « parce que j’étais moi-
même désorienté à l’université ». Ayant peiné à
décider de sa carrière quand il était aux études,
il comprend exactement ce que c’est de ne pas
savoir ce qu’on veut comme profession – ou
même ce qu’on veut faire de sa vie.
Lorsqu’il a terminé l’université, il s’est appuyé
sur son expérience pour développer un guide
des carrières destiné à aider les étudiants à
répondre aux mêmes questions qu’il se posait.
Sa création était si valable qu’elle a attiré
l’attention de l’ACSEE. L’organisation a repris la
publication à son compte et a engagé Graham.
Le reste appartient à l’histoire.
« Je me suis passionné pendant toute ma
carrière pour le succès professionnel et le
perfectionnement des étudiants », affirme
Graham. Son emploi actuel l’atteste. À titre
de président du groupe Brainstorm Strategy,
il conseille les employeurs sur la façon de
mettre au point des stratégies de recrutement
sur les campus et il mène des recherches sur
des questions entourant le cheminement de
carrière. « Je crois que la société et l’économie
bénéficient largement de ce que les gens
puissent mieux réussir leur entrée dans le
monde du travail », dit-il.
Pendant son mandat à l’ACSEE, une des
grandes contributions de Graham a été de
repousser les frontières d’Options Carrières de
façon à servir le plus grand nombre possible
d’étudiants. « Nous cherchions toujours de
nouveaux moyens de toucher différents publics »,
se rappelle-t-il. Il s’est assuré de présenter
une variété d’industries dans la publication
et il s’est employé à améliorer la version
française, répondant aux besoins d’un plus
large éventail d’étudiants.
Graham est fier de ce que lui et son équipe
ont pu apporter à Options Carrières. Il estime
que le succès du magazine est attribuable en
grande partie à deux facteurs. Le premier est
son excellent canal de distribution. « Les campus
ont grandement aidé à diffuser le magazine et
à le rendre accessible à leurs étudiants », dit-il.
Le deuxième facteur est l’équipe qui travaille fort
en coulisse pour qu’Options Carrières offre les
meilleures ressources qui soient aux étudiants
en quête d’une carrière. Selon ses propres mots,
« le contenu rédactionnel est écrit par des gens
passionnés dont toute la carrière est vouée à
tenter d’améliorer les possibilités et les choix
de carrière des étudiants. »
Le magazine Options Carrières reste fidèle à cet
engagement parce que nous avons toujours veillé à
ce que les personnes qui prennent les grandes
décisions tiennent passionnément à aider les étudiants
à trouver l’épanouissement dans leur carrière. Nous
discutons ici avec trois anciens directeurs généraux
de l’ACSEE ainsi qu’avec le directeur général actuel,
Paul Smith, au sujet de ce qui n’a cessé de faire
d’Options Carrières une ressource de premier plan
pour votre transition des études au travail.
certaines choses ne changent pas. en 25 ans d’existence, le magazine OptiOns Carrières – la ressource nationale pour étudiants de l’association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (acsee) – a certes éVolué en réponse aux besoins croissants de ses lecteurs. nous aVons réinVenté la Version française, lancé l’édition secondaire et répondu à l’appel des médias sociaux en créant notre publication en ligne à magazineoptionscarrieres.com. malgré tous les changements, une chose est restée immuable : notre engagement à produire des outils de planification de carrière et de l’information de grande qualité auxquels les étudiants partout au canada peuVent se fier.
Par Amanda Sage
« le contenu rédactionnel est écrit par des gens passionnés dont toute la carrière est Vouée à tenter d’améliorer les possibilités et les choix de carrière des étudiants. »
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 5
une ressource de confianceJeremy O’Krafka, directeur général, aCsee (2003 à 2006)
Jeremy O’Krafka a voué sa carrière à aider les
autres à lancer leurs propres carrières. Son
engagement en ce sens était évident pendant son
mandat à l’ACSEE, et il y reste fidèle aujourd’hui.
Dans son poste actuel auprès de Biz Launch, il
offre un enseignement pratique et des ressources
aux entrepreneurs pendant leurs cinq premières
années en affaires.
« C’est devenu un thème de ma carrière,
dit-il. Il y a une grande ressemblance entre la
situation d’étudiants qui lancent leurs carrières
et d’entrepreneurs qui lancent une entreprise. Il
s’agit de leur fournir des ressources et l’accès à
des conseils pour les aider à comprendre quels
sont les éléments nécessaires pour démarrer,
puis réellement réaliser leur potentiel dans leur
entreprise ou leur carrière. »
Pendant qu’il était directeur général de
l’ACSEE, Jeremy a fait tout ce qu’il a pu pour
qu’Options Carrières soit une de ces précieuses
ressources. « Une des choses que nous tenions
toujours à faire était d’apporter une réponse
aux grandes questions que se posent les
étudiants en train de se chercher une carrière,
dit-il. Je crois que c’est ce que la publication
continue de faire aujourd’hui. »
À l’ACSEE, Jeremy a apporté de nombreux
changements pour qu’Options Carrières soit
au diapason de chaque génération successive
de lecteurs. Sachant que le contenu répondait
bien aux besoins des lecteurs, il a porté son
attention sur la présentation graphique du
magazine. Il lui a ainsi donné une allure plus
fraîche et plus dynamique qui était aussi plus
séduisante pour les jeunes.
La détermination de Jeremy à créer une publication
satisfaisant aux besoins des étudiants et s’adaptant
en fonction de l’évolution de la demande est une
des grandes raisons pour lesquelles le magazine
reste aussi apprécié aujourd’hui, un quart de
siècle après son lancement. « C’est la ressource
à laquelle les étudiants font confiance lorsqu’ils
cherchent leur voie de carrière, dit Jeremy. Voilà
quel est le point fort d’Options Carrières. »
« lorsque les étudiants arriVent au postsecondaire, ils y trouVent une perspectiVe nationale équilibrée sur la planification de leurs carrières et de leurs emplois. »
« une des choses que nous tenions toujours à faire était d’apporter une réponse aux grandes questions que se posent les étudiants en train de se chercher une carrière »
une expérience éVolutiVeanne markey, directrice générale, aCsee (2006 à 2010)
Lorsqu’elle a assumé le rôle de directrice
générale de l’ACSEE, Anne Markey était bien
décidée à faire passer Options Carrières à un
nouveau niveau. Elle savait tout le succès que le
magazine avait connu dans ses deux premières
décennies et elle voulait qu’il touche un public
encore plus vaste.
Anne a apporté une nouvelle perspective à la
publication lorsqu’elle a lancé son édition pour
étudiants au secondaire. « Options Carrières
– édition secondaire a été pensé comme
complément de l’édition postsecondaire, dit-elle.
Les deux publications jouent un rôle important
en aidant les étudiants canadiens dans leur
transition vers l’emploi ou vers des études
supérieures. Grâce à l’édition secondaire, les
étudiants au secondaire ont pour la première fois
eu accès à une ressource sur les programmes
d’apprentissage, le collège, l’université et le
monde du travail comme options après leurs
études secondaires. »
Anne croit fermement à la valeur du magazine
pour les étudiants aussi bien au secondaire
qu’au postsecondaire. Elle dit qu’il fournit une
information claire et concise qu’ils peuvent utiliser
immédiatement et conserver à titre de référence
pour le moment où ils s’apprêtent à choisir une
voie de carrière.
« Options Carrières met à la disposition des
étudiants de tous les niveaux une vaste information
objective, ajoute Anne. Lorsque les étudiants
arrivent au postsecondaire, ils y trouvent une
perspective nationale équilibrée sur la planification
de leurs carrières et de leurs emplois. »
En plus d’aider à lancer Options Carrières – édition
secondaire, Anne a joué un rôle de premier plan
dans les mesures prises pour dynamiser l’édition
en ligne du magazine, MagazineOptionsCarrieres.
com. « Pour moi, il était important que nous
développions l’édition en ligne pour mieux
répondre aux besoins du milieu, » explique-t-elle.
Sous sa gouverne, le magazine virtuel a pris un
essor, offrant aux étudiants une tribune interactive
leur permettant à la fois de se renseigner auprès
de spécialistes des carrières et de s’exprimer.
6 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
une solution dynamiquepaul smith, directeur général, aCsee (depuis 2010)
Au moment où Paul Smith prend la relève d’Anne,
il vise à perpétuer le succès d’Options Carrières
tout en poursuivant le développement de la
publication en ligne. « Je veux amener le magazine
de plain-pied dans l’univers numérique interactif et
dynamique, dit-il. Pas au point où nous n’aurions
plus de version papier, mais pour mettre la voie
numérique au premier plan. Lorsque vous préparez
du contenu, vous pensez d’abord à la façon dont il
cadrera avec le monde numérique, puis à la façon
dont vous pouvez extraire une version papier de la
version numérique. C’est un revirement complet de
l’ancienne façon de faire les choses. »
La vision qu’a Paul du magazine comprend une plus
grande interactivité et de plus amples possibilités
de participer à des discussions et de poser des
questions, ce qui rehaussera la valeur qu’en retirent
les étudiants. « La priorité accordée au numérique
exige un nouveau regard, soutient-il. Nous devons
constamment reconsidérer le contenu en ligne.
Nous devons mieux profiter du potentiel du support,
et prévoir des blogues des étudiants, des blogues
des employeurs... Les possibilités seront aussi
nombreuses que notre imagination sera féconde.»
Pour les étudiants, dit-il, la plus grande place faite
au numérique signifie qu’ils peuvent aller en ligne
à toute heure du jour ou de la nuit pour obtenir
des réponses à leurs questions sur leur carrière.
Paul y voit une grande responsabilité, et il est
bien décidé à faire en sorte que les étudiants
trouvent d’emblée les bonnes réponses.
« Le rôle de l’ACSEE – et d’Options Carrières –
est d’être une ressource de confiance, l’endroit
où les étudiants peuvent trouver une réponse en
sachant qu’elle est exacte, dit Paul. N’importe
qui peut publier une liste des dix meilleurs tuyaux
pour la rédaction d’un CV. La personne qui vient
dans notre site Web et y trouve une telle liste
peut être sûre qu’elle a fait l’objet d’une réflexion
rigoureuse et qu’il s’agit de conseils de qualité.
Voilà le rôle que nous continuerons de jouer. » oc
« le rôle de l’acsee – et d’OptiOns Carrières – est d’être une ressource de confiance, l’endroit où les étudiants peuVent trouVer une réponse en sachant qu’elle est exacte. »
Une carrière où on fait ce qu’on aime, c’est possible !
i l vous est sûrement arrivé de voir
quelqu’un à l’œuvre, entièrement
absorbé par sa tâche, dans un état
presque serein. J’observais l’autre jour
une architecte qui travaillait sur des plans,
totalement concentrée, avec un léger sourire
aux lèvres. Bien qu’il était presque 18 h,
il émanait d’elle une telle intensité que j’ai
pensé : « Voilà une personne qui adore son
travail ! ». Plus tard, j’ai bavardé avec elle
quelques minutes et elle m’a dit, des étoiles
dans les yeux, qu’elle faisait ce qu’elle aimait
et que les longues heures ne l’embêtaient
pas tant que ça. Ce qui comptait pour elle
était d’exercer son métier avec la passion qui
l’animait et qui lui avait permis de surmonter
des obstacles rencontrés au cours de son
cheminement professionnel.
Alors, comment trouver sa voie ? Quel est le secret
pour avoir une carrière satisfaisante ?
Vous connaissez sûrement une personne pour
qui carrière rime avec calamité – ou pour qui elle
constitue une fin en soit qui rapporte des sous.
Une récente étude de la Harvard Business School
démontre que 58 % des travailleurs américains
sont malheureux dans leur emploi. C’est triste
Par Denise M. Perrier, selon un article d’Alan Kearns paru en 2008
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 9
de constater combien de gens languissent au
sein d’un emploi qu’ils détestent ou trouvent peu
satisfaisant. Pourtant, qui dit qu’ils sont obligés de
se soumettre à un tel sort ?
La recherche de tout emploi, particulièrement
celui de vos rêves, requiert de la volonté de
même qu’une bonne dose de motivation et de
détermination.
par où commencer ? Dans un premier temps,
il est important que vous reconnaissiez ce qui
vous attire, ce que vous ne pouvez supporter et
ce sur quoi vous pourriez faire des compromis.
Par exemple, quels étaient vos sujets préférés à
l’école ? Vers quel genre d’informations gravitez-
vous normalement ? En ouvrant un journal, quel
type d’articles lisez-vous en premier lieu ?
Dites-vous bien que ce n’est pas parce que vous
n’excellez pas dans un domaine particulier que
vous ne devriez pas le considérer. J’ai une amie
qui était une brillante biologiste, mais elle s’est
rendu compte après trois ans de pratique que sa
véritable passion était l’histoire médiévale. Elle
a fait le saut et termine l’année prochaine son
doctorat en histoire de l’art à la Sorbonne. Elle ne
sait pas encore ce qu’elle fera par la suite, mais
elle vit son rêve d’étudier dans un domaine qui la
fascine et elle a confiance en l’avenir.
Et vous, votre emploi de rêve se trouve-t-il dans un
domaine lié à ce que vous étudiez actuellement
ou dans une discipline totalement différente ?
Voici une piste de réflexion en dix points qui vous
aidera à bien cerner les éléments essentiels de
l’emploi de vos rêves.
1 | passionLa passion est une partie importante de
l’équation satisfaction/emploi. Qu’est-ce qui
vous captive ? Dans vos temps libres, que lisez-
vous ? Quels sujets aimeriez-vous intégrer dans
votre emploi de rêve ? Rappelez-vous que ce n’est
pas parce que vous excellez dans une matière
qu’elle constitue le domaine que vous devez
choisir pour faire carrière. Cernez les secteurs
d’activités qui vous intéressent et dans lesquels
vous vous voyez évoluer. C’est une question
difficile, mais primordiale.
2 | salaireL’argent nous permet bien entendu de combler
des besoins immédiats et de jouir de la vie.
C’est une récompense tangible pour le travail
réalisé. Toutefois, même si vous aimeriez gagner
beaucoup d’argent, la partie gain de votre rêve
doit être équilibrée avec d’autres facteurs. Tout
le monde connaît quelqu’un qui touche un gros
salaire, mais qui est trop pressé pour en profiter.
C’est un choix qui peut être coûteux en fin de
compte. Posez-vous la question : qu’est-ce qui
est important pour moi au niveau salarial ? Quel
style de vie m’attire ? Vous arriverez peut-être
à la conclusion que, malgré que l’argent soit
10 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
effectivement essentiel, vos priorités s’appuient
sur une vie équilibrée, alliant famille, amis,
exercice physique, loisirs, bénévolat, etc.
3 | où ça ?Où voulez-vous travailler ? Dans une ville ?
En banlieue ? Dans une région éloignée ? Dans la
nature ? À l’étranger ? Pour cet exercice, mettez
de côté vos idées préconçues et voyez grand.
Le monde vous est accessible ! Pensez à des
échanges universitaires ou des stages à l’étranger;
ils peuvent donner lieu à des choix intéressants.
En d’autres mots, allez voir ailleurs; votre emploi
de rêve s’y trouve peut-être.
4 | rôleLe rôle que vous jouez dans votre emploi est
important. Vous pouvez travailler dans le domaine
que vous avez choisi, mais si votre rôle n’est pas
celui que vous auriez espéré, l’emploi peut être
aussi insatisfaisant. Par exemple, vous effectuez
un travail technique dans le cadre d’un projet,
mais vous aimeriez travailler du côté créatif. Où
vous voyez-vous au sein d’une équipe ? Voulez-
vous mener ou suivre ? Préférez-vous travailler
seul ? Qu’est-ce qui est important pour vous :
l’avant-scène ou les coulisses ?
5 | traVailler chez soi ou nonL’Internet a grandement facilité le télétravail, mais
cet arrangement ne convient pas à tout le monde.
Certains aiment avoir des interactions avec
l’équipe, alors que d’autres préfèrent travailler
seuls dans le calme de leur domicile. Est-ce que
vous vous voyez faire votre boulot de la maison ?
Aimeriez-vous une combinaison des deux
options ? Ou avez-vous plutôt besoin de l’énergie
de collègues pour rehausser votre productivité ?
6 | heuresL’aspect temps se rattache étroitement au taux de
salaire de votre emploi de rêve. Tenez-vous à un
nombre d’heures fixes par jour ou préférez-vous un
horaire souple ? Les heures supplémentaires sont-
elles une option ? Si oui, dans quelles conditions ?
7 | style de gestionÀ moins que vous vouliez être votre propre patron,
le style de gestion peut avoir un effet considérable
sur votre satisfaction à l’égard du travail. Le style
de gestion de votre employeur devrait convenir
à votre style de travail. Désirez-vous travailler
étroitement avec votre superviseur ou préférez-
vous travailler seul et soumettre ensuite le produit
final ? Vous pouvez aussi considérer un contexte
qui combine les deux modes.
8 | ValeursVos valeurs constituent un facteur fondamental de
votre satisfaction au travail. Si, pour vous, le respect
des autres est très important, vous ne serez pas
heureux dans un environnement de travail qui ne
vit pas cette valeur. Par contre, si vous évoluez
dans un milieu professionnel qui épouse votre
éthique et vos principes, vous vous épanouirez
probablement au-delà de vos espérances.
9 | talentsTout être humain veut contribuer à quelque
chose, et la mise à profit de vos talents s’avère
l’aspect le plus important lorsque vient le temps
de créer votre emploi de rêve. Un bon nombre de
vos talents peuvent être utilisés dans la carrière de
votre choix. Quels sont ceux dont vous voulez vous
servir dans un contexte professionnel ?
10 | aVantagesLe nombre d’avantages sociaux qui vous
importeront dépend de votre situation dans la vie.
Si vous avez des personnes à charge, l’assurance
maladie, l’assurance de soins dentaires et
l’assurance invalidité sont essentielles. Par contre,
même si vous n’avez pas de personnes à charge,
vous devriez réfléchir sur la question. Évaluez
vos besoins dans ce domaine et décidez du type
de programme d’avantages qui accompagnerait
votre emploi de rêve. Ne sous-estimez pas
l’importance des avantages sociaux parce que la
vie apporte son lot de maladies et de blessures
à tout âge. En outre, les avantages liés à votre
emploi comprennent aussi des primes comme
des congés et des options d’achat d’actions. Ici
encore, qu’est-ce qui est important pour vous ?
Répondre à ces questions ne sera pas
nécessairement facile. Cherchez de l’aide.
Consultez des gens qui vous connaissent
bien, comme des membres et des amis de
votre famille, des professeurs et anciens
employeurs, et demandez-leur des valider vos
réponses. Notre perception de soi-même est
parfois un peu à côté, et le point de vue de
personnes en qui vous avez confiance peut
vous aider beaucoup.
Une fois que vous aurez terminé le profil de
l’emploi de vos rêves, il vous faut équilibrer ce
portrait par rapport aux emplois que vous avez
déjà occupés. En reconnaissant des modèles
passés qui ne vous convenaient pas, vous serez
plus sensible aux possibilités qui s’offrent à vous
et vous pourrez aller de l’avant dans votre vie
personnelle et professionnelle.
Félicitations ! Vous êtes en route vers une carrière
de rêve. Bonne chance ! oc
Fondateur de CareerJoy, expert en carrières
chez Workopolis, conseiller de confiance
de Chapters/Indigo, et auteur de Get the
Right Job Right Now!, alan Kearns est
l’une des premières autorités canadiennes
sur les questions de gestion de carrière.
Élu l’un des 40 meilleurs entrepreneurs de
moins de 40 ans, Alan est un contributeur
régulier aux médias canadiens sur les
dernières tendances dans la main-d’oeuvre
canadienne. Il est aussi l’hôte du très
populaire balado axé sur les carrières et
intitulé « CareerJoy Conversations. »
» Faire le bOn ChOix, par jonah lherer
» le palmarès des Carrières 2011 (à paraître en janVier 2011), patricia st-pierre
» bible des gestes du mOnde des aFFaires, francis brière
» savOir me vendre, Véronique Winum et delphine barrais
» diCtiOnnaire septembre des métiers et prOFessiOns, le mOnde du travail de a à Z
quelques ressources intéressantes pour faire un choix de carrière
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 11
mots-clés poUr Un
meilleur
cV 10
Par Amélie Bédard
12 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
amélie bédard est chargée de
communication au Service de placement de
l’Université Laval.
Vous le saVez sans doute, le curriculum Vitae est un outil essentiel dans Votre recherche d’emploi. en fait, Votre cV n’est rien de moins que Votre carte de Visite, Votre passeport, Votre laissez-passer pour l’entreVue que Vous souhaitez obtenir.
Vous devez donc accrocher votre lecteur, c’est-
à-dire l’employeur, dès les premières secondes
de lecture. Ici, pas de deuxième chance ! Votre
CV plaira ou ne plaira pas et c’est pourquoi vous
devez mettre toutes les chances de votre côté
pour faire une bonne impression.
Voici dix mots-clés pour Vous aider à maximiser l’efficacité de Votre cV.
adaptéPour chaque emploi auquel vous postulez, vous
devriez avoir un CV approprié. Prenez soin de
lire la description du poste. Mettez l’accent sur
vos compétences et vos réalisations en lien avec
les exigences de l’emploi convoité. Par exemple,
si le poste demande une bonne maîtrise de
l’anglais et que vous connaissez bien la langue de
Shakespeare, il ne faut pas hésiter à mettre cette
aptitude en évidence.
outil marKetingDémarquez-vous des autres ! Mais, attention, il
faut être différent sans être extravagant. Mieux
vaut une présentation sobre et professionnelle.
C’est dans le choix des mots et dans votre façon
de présenter l’information qu’il est important
d’utiliser votre sens du marketing.
VéridiqueComprenons-nous bien, vous devez être
vendeur, accrocheur, mais surtout… VRAI !
Inventer ou exagérer des faits n’est jamais
une solution. L’honnêteté est toujours de mise
dans un processus de recherche d’emploi.
Vous pouvez indiquer à la fin de votre CV
que des références pourront être fournies sur
demande. À la suite d’une entrevue, il est
fréquent que les employeurs contactent les
personnes référées afin de se faire une meilleure
idée du candidat.
sans fautesLes documents truffés de fautes ne font jamais
bonne impression. Faites-vous corriger par un
ami, un professeur ou un parent. Si vous ne
soignez pas la qualité de votre français, cela
pourrait vous coûter votre place à l’entrevue.
personnaliséLe CV est votre portrait professionnel sur papier.
Ce n’est pas le portrait de votre meilleur ami, de
votre sœur ou de votre voisin. Vous êtes unique
et il est important que votre CV le soit aussi.
Bien sûr, vous pouvez vous fier à des modèles
de CV pour ce qui est de la mise en page et des
informations essentielles à fournir. L’idée est de
le mettre à votre image tout en respectant les
règles établies.
concisVous devez faire preuve de concision et de clarté.
Sachez que deux pages sont recommandées
pour un CV et une page pour une lettre de
présentation. Pour certains secteurs, des CV
plus élaborés sont préférables (ex. : domaine
scientifique, recherche et développement,
informatique, etc.). Les personnes qui cumulent
beaucoup d’expérience auront aussi un CV plus
long. N’oubliez pas que les informations les plus
importantes doivent se retrouver au début.
et… action !Utilisez des verbes d’action pour décrire vos
expériences. En plus de rendre le contenu
dynamique, cela apporte une uniformité dans vos
descriptions de tâches et de compétences. Voici
des exemples de verbes auxquels vous pourriez
recourir : collaborer, superviser, coordonner,
organiser, participer, travailler, rédiger, etc.
professionnelMême s’il s’agit de votre premier emploi dans
votre domaine, votre CV doit être de calibre
professionnel. Vous avez peut-être déjà eu
de petits boulots qui méritent certainement
d’être mentionnés. Vous pouvez aussi parler de
réalisations scolaires ou parascolaires, de prix
que vous avez remportés, etc. L’important est de
projeter l’image d’une personne professionnelle,
motivée et fiable.
jamais sans ma lettre !Un CV devrait toujours être accompagné d’une
lettre de présentation. Tout comme le CV, il est
important d’adapter la lettre en fonction de l’emploi
pour lequel vous postulez. C’est dans cette lettre
que vous pourrez détailler vos compétences et les
appuyer par des exemples concrets.
conseils d’expertUne fois votre CV et votre lettre de présentation
rédigés, que vous reste-t-il à faire ? Faire valider
vos documents par un professionnel demeure
la solution la plus profitable. Rencontrer un
conseiller en emploi du centre des carrières
ou du service de placement de votre institution
d’enseignement vous permet d’avoir l’heure juste.
En plus d’y trouver des conseils judicieux sur le
CV, vous en apprendrez davantage sur le marché
de l’emploi, sur l’entrevue et bien plus.
En terminant, n’oubliez pas qu’un bon CV est un
allié incontestable qui vous ouvrira les portes du
marché du travail. Une fois ces portes ouvertes,
ce sera à vous de jouer ! oc
un bon cV est un allié incontestable qui Vous ouVrira les portes du marché du traVail. une fois ces portes ouVertes, ce sera à Vous de jouer !
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 13
réUssir Une entreVue téléphonique
Par Panagiota Panagakos
14 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
de nombreux recruteurs recourent à
des entrevues téléphoniques pour
sélectionner des candidats qu’ils
invitent ensuite à des entrevues
en personne. La pratique est courante quand le
nombre de candidats est très grand ou quand
les candidats sont très éloignés du lieu de
l’entrevue. Les entrevues téléphoniques peuvent
être difficiles pour la personne interviewée parce
qu’elle ne peut pas voir l’intervieweur. Si vous
êtes interviewé par téléphone, vous risquez donc
d’être encore plus nerveux que vous ne le seriez
dans une entrevue en personne. Voici quelques
conseils pour vous aider à vous préparer à une
entrevue téléphonique.
si on Vous téléphone à un moment qui ne Vous conVient pas, tentez de reporter l’entreVueSi un recruteur téléphone pour vous interviewer
à un moment inopportun, ne vous sentez pas
obligé de l’accepter, surtout si vous n’êtes pas
préparé. Au lieu, dites au recruteur que vous
ne pouvez pas discuter immédiatement parce
que vous avez un conflit d’horaire, et que vous
souhaitez prendre rendez-vous à un autre
moment. Suggérez quelques dates et heures
auxquelles vous êtes disponible.
utilisez une ligne terrestreUne ligne téléphonique terrestre offre une
meilleure réception qu’un téléphone cellulaire.
Si vous ne disposez pas d’une ligne terrestre,
assurez-vous que votre téléphone cellulaire
reçoit un message clair à l’endroit où vous
prévoyez vous trouver lors de l’entrevue.
Rappelez-vous que sur le campus, tous les
endroits ne reçoivent pas un signal.
trouVez un lieu tranquilleVeillez à ce qu’il n’y ait pas de bruit de fond au
lieu que vous choisissez pour l’entrevue. Éteignez
la télévision ou la musique, et indiquez à vos
colocataires que vous avez besoin de calme
jusqu’à la fin de l’appel téléphonique.
entraînez-VousLes entrevues téléphoniques ne sont pas
faciles, parce que vous ne pouvez pas voir les
réactions et le langage non verbal de l’intervieweur.
La personne interviewée devient donc souvent
très nerveuse quand le silence se fait après qu’elle
a répondu à une question. Elle peut alors être
tentée de se remettre à parler pour combler le
vide. En fait, le silence est souvent dû à ce que
l’intervieweur prend des notes sur les réponses.
Entraînez-vous aux entrevues téléphoniques
avec le concours d’un ami ou d’un conseiller
d’orientation professionnelle de votre école.
Demandez ensuite les commentaires sur la façon
dont vous répondez aux questions. Demandez en
particulier si vous parlez clairement et posément,
et si vous dites souvent « euh » ou des formules
superflues comme « vous savez » ou « comme ».
portez une tenue professionnelleHabillez-vous comme s’il s’agissait d’une
entrevue en personne. Ne restez pas en pyjama,
en tenue d’entraînement ou autres vêtements
que vous portez pour vous détendre. En vous
habillant convenablement et en maintenant une
bonne posture, vous aurez naturellement plus
d’assurance et une allure plus professionnelle
au téléphone.
préparez-VousPréparez une entrevue téléphonique comme
vous prépareriez une entrevue en personne.
Faites des recherches sur l’entreprise, passez en
revue l’offre d’emploi et entraînez-vous à répondre
à des questions d’entrevue. Vous aurez ainsi un
ton naturel et assuré.
documentationTenez les documents nécessaires à portée de la
main. Ayez votre CV devant les yeux pour que
vous puissiez vous y reporter pendant l’entrevue.
Ne le lisez toutefois pas directement puisque
l’intervieweur le percevra. Passez plutôt votre CV
en revue à l’avance, et assurez-vous que vous
êtes en mesure de répondre sans regarder à
toute question que l’intervieweur risque de poser.
Ayez aussi un stylo et du papier pour pouvoir
prendre des notes, ainsi qu’un verre d’eau au
cas où votre gorge s’assèche.
suiViNe manquez pas de respecter le protocole normal
des entrevues : envoyez un courriel de suivi à
votre intervieweur, le remerciant de son temps et
réitérant votre intérêt pour le poste. oc
panagiota panagaKos est consul-tante principale chez Careersma! (www.careersma.ca), une entreprise de gestion de carrières et de consultation en éducation.
les entreVues téléphoniques ne sont pas faciles, parce que
Vous ne pouVez pas Voir les réactions et le langage non Verbal de
l’interVieWeur.
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 15
« je Viens de parler aVec mon cousin
de nouVelle-zélande sur sKype. c’était comme s’il
était de l’autre côté de la rue. »
« je suis en route pour barcelone.
je t’enVoie un tWeet en arriVant ! »
aujourd’hui, le monde est plus petit que jamais. différents médias sociaux aident à pallier l’éloignement géographique. les distances restent là, mais nous considérons maintenant que nous pouVons tous Voyager à notre guise à l’étranger.
Par Rowena SelbyétUdier à l’étranger
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 17
e n effet, il semble aujourd’hui admis
qu’un étudiant de premier cycle peut
acquérir de l’expérience internationale,
que ce soit en étudiant à l’étranger
dans le cadre de son programme ou en faisant un
stage de travail ou de bénévolat immédiatement
après avoir obtenu son diplôme. En plus de
découvrir de nouveaux peuples et de nouvelles
perspectives, les étudiants peuvent suivre
des cours qui ne sont pas proposés par leur
établissement, apprendre une langue étrangère
et vivre une belle expérience de voyage tout en
échappant au rude hiver canadien. Les étudiants
d’aujourd’hui comprennent du reste combien il
importe d’apprendre à mieux connaître différentes
cultures, aptitudes et attitudes dans un monde
complexe, un contexte mondialisé et un marché
professionnel hautement compétitif.
Un voyage d’échange offre la possibilité
séduisante d’étudier à l’étranger en payant
les frais de scolarité au tarif de votre propre
université plutôt qu’au tarif souvent exorbitant
imposé aux étudiants internationaux. La plupart
des universités canadiennes ont conclu des
ententes sur les échanges avec un éventail
d’établissements étrangers. Les échanges avec les
pays d’Australasie et d’Europe sont déjà pratique
courante depuis longtemps, mais s’y ajoutent
maintenant des partenariats avec des universités
d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.
Les étudiants peuvent choisir un échange
d’un semestre ou d’une année complète,
habituellement au cours de la troisième année de
leur programme canadien. C’est une occasion à
ne pas manquer : vous revenez à votre université
avec les crédits obtenus à l’étranger en plus
d’une expérience qui pourrait changer votre
vie. Communiquez avec le centre des affaires
internationales ou le bureau des échanges de
votre faculté, et des conseillers vous aideront à
remplir les formalités de demande et à clarifier
les aspects logistiques et personnels.
Il existe d’autres options pour étudier à l’étranger.
Peut-être avez-vous toujours rêvé de vivre en
Italie, mais votre université n’a pas d’accord
d’échange avec le pays de la langue romantique,
de l’art ancien et des mets succulents. Vous
pouvez demander une lettre de permission
de votre université de façon à pouvoir obtenir
ailleurs des crédits qui compteront pour votre
diplôme. Vous devrez d’abord vous assurer que
l’université à laquelle vous voulez étudier est
agréée. Vous devrez aussi demander à votre
conseiller pédagogique si les cours que vous
envisagez conviennent à votre diplôme et si les
crédits acquis à l’étranger s’y appliqueront. Notez
toutefois que vous serez un étudiant international
à cette université, et donc soumis aux tarifs
internationaux.
Vous pouvez aussi suivre une formation
linguistique de courte durée ou vous inscrire à
un programme d’été, soit à une université ou une
autre organisation. Vérifiez s’il existe des cours
enseignés à l’étranger auxquels votre université
est associée. Par exemple, les étudiants de
l’Université Queen’s peuvent étudier au château
Herstmonceux au Royaume-Uni, tandis que
les étudiants de l’Université de Toronto peuvent
choisir parmi un éventail de programmes d’été
à l’étranger, que ce soit en sciences de la vie en
Équateur et dans les îles Galapagos, ou en études
sur la paix et les conflits à Nairobi et dans le
Massaï Mara.
faites le pas, mettez-Vous au défi, enVisagez une expérience à l’étranger. et allez-y, rêVez !
18 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
De nombreuses organisations organisent des
expériences d’études à l’étranger, aidant à régler
tous les détails depuis l’admission de l’étudiant à
un établissement étranger jusqu’à la paperasserie
comme l’obtention de visas et l’assurance-
maladie. Les bons programmes prévoient aussi
des services d’orientation sur place, des systèmes
de soutien en cas d’urgence et des cours sur
les langues et les cultures. AustraLearn, DAAD,
Language Learning Abroad et le Centre for Cross-
Cultural Study en sont des exemples.
Le bénévolat à l’étranger est une excellente
option pour l’étudiant qui recherche un défi. Vous
pouvez travailler avec des enfants de la rue au
Pérou, participer à la promotion de la santé et à la
sensibilisation au sida au Guyana, enseigner les
rudiments de l’informatique dans un refuge pour
femmes en Afrique du Sud, prodiguer des soins
dans un établissement de santé en Thaïlande, et
ainsi de suite. Certaines universités accordent des
crédits pour de telles expériences, mais la plupart
ne le font pas encore.
Vous devez toutefois savoir que le bénévolat n’est
pas une option bon marché. Les organismes
bénévoles ont fait beaucoup de progrès pour ce qui
est d’assurer un soutien sur place, de veiller à la
sécurité et de promouvoir l’éthique d’un bénévolat
responsable, mais les coûts des stages de bénévolat
ont sensiblement augmenté. Les étudiants doivent
être conscients de leurs propres limites et besoins,
ils devraient poser des questions et ils devraient
rechercher des témoignages d’anciens bénévoles
pour s’assurer de la crédibilité de l’organisation et
du programme qui les intéressent. Les programmes
Basecamp Volunteer Abroad, Cross-Cultural
Solutions, Projects Abroad et Youth Challenge
International sont autant d’organisations offrant des
possibilités de bénévolat.
Il est aussi possible de travailler à l’étranger,
bien que ce soit souvent en vue d’acquérir de
l’expérience après avoir obtenu un diplôme.
Les étudiants empressés de commencer leur
carrière, mais souhaitant travailler à l’étranger
peuvent rechercher des postes ou des stages
professionnels dans des domaines précis. Ils
devront souvent participer à un concours, et
effectuer leurs recherches bien à l’avance. Vous
pouvez communiquer avec des entreprises qui
ont des bureaux à l’étranger. Pensez aussi à
vous renseigner sur le Programme de stages
internationaux pour les jeunes de l’ACDI et
d’autres programmes gouvernementaux de
stages à l’étranger.
Ceux qui souhaitent simplement passer du temps
dans un autre pays en gagnant ce qu’il faut pour
subsister peuvent demander un visa vacances-
travail. Tout dépendant du pays où vous voulez aller,
ces visas ont une durée de validité se situant entre
trois mois et deux ans et permettent à une personne
de moins de 30 ans de travailler dans le secteur des
services. Le problème est qu’il est souvent possible
de trouver un emploi seulement une fois sur place.
Vous pouvez demander un visa vacances-travail
directement auprès de l’ambassade, du consulat ou
de la haute commission du pays qui vous intéresse,
ou vous pouvez vous adresser à une organisation
comme SWAP, qui s’occupe de toutes les formalités
de votre part.
Faites le pas, mettez-vous au défi, envisagez une
expérience à l’étranger. Et allez-y, rêvez ! oc
the Canadian guide tO WOrking and living Overseas (en anglais seulement),
par Jean-Marc Hachey (Intercultural Systems) ou visitez le site français de Professeur Hachey au
www.workingoverseas.com/book-french
WOrk yOur Way arOund the WOrld,
par Susan Griffith
(Vacation Work
Publications)
guides lonely planet traVel : www.lonelyplanet.com – et recevez
des tweets sur votre destination à
http://twitter.com/lonelyplanet
expérience internationale canada : www.international.gc.ca
programme de stages internationaux pour les jeunes : www.acdi-cida.gc.ca/psij
programme Vacances-traVail : www.swap.ca
WiKitraVel, un guide touristique gratuit : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikitravel
des ressources »
roWena selby est conseillère en études
à l’étranger au Centre international de
l’Université Queen’s (QUIC).
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 19
le
secteur des mines voUs oUvre les bras !
un autre semestre s’amorce et vous
êtes déjà submergé par vos cours
et vos activités scolaires après un
repos bien mérité durant les Fêtes.
Cependant, avant que vous ne replongiez dans
votre quotidien, nous avons une demande à vous
faire : pensez à nous.
« Nous », c’est le secteur de l’exploitation minière.
Pourquoi penser à nous ? Pour des emplois
gratifiants, de grandes perspectives de carrière,
des possibilités de voyages à l’étranger et de
bons salaires.
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 21
Voici ce qui arrive : dans l’industrie minière,
au cours des dix prochaines années, un grand
nombre de personnes prendront leur retraite.
Il s’offrira donc d’extraordinaires débouchés de
carrières, et vous devez dès maintenant obtenir
l’éducation et la formation dont vous aurez
besoin pour pouvoir profiter de ces occasions.
Les emplois dans les mines sont payants et
comme de nombreuses entreprises minières
exercent leurs activités partout dans le monde,
les employés ont souvent l’occasion de voyager et
de visiter des endroits bien intéressants tout en
gagnant un bon salaire.
Lors de salons des carrières, nous avons
constaté que la plupart des gens ne connaissent
pas notre industrie. Il est dommage que le
secteur minier soit si mésestimé alors que la
majorité de ce qui nous entoure – notamment
dans les domaines du transport, de la médecine,
du divertissement – a été rendue possible grâce
à l’industrie minière.
Il faut noter que notre industrie n’est plus ce
qu’elle était il y a cinq ou dix ans. Ça bouge
beaucoup et nous croyons que vous seriez
intéressé à en connaître davantage au moment
où vous explorez vos options de carrière.
au-delà de l’exploitation minièreL’industrie minière se préoccupe des collectivités
au sein desquelles elle exerce ses activités;
chaque année, notre secteur appuie de
nombreuses causes sociales à l’échelle de la
communauté dans le cadre de Stratégies de
responsabilité sociale des entreprises et des
compagnies minières.
Notre industrie se préoccupe de la durabilité
de l’environnement : saviez-vous qu’une
entreprise minière a transformé un parc à résidus
(des eaux usées) en un habitat de terres humides
pour les canards ? Et qu’une autre a tenu compte
des habitudes de migration des caribous avant
de construire les routes qui menaient jusqu’au
site d’exploitation ?
Le secteur minier est un secteur de haute
technologie. Par exemple, vous pouvez creuser
sous la surface du sol dans les T.N.-O. à l’aide
d’une pelle actionnée par une commande à
distance à Toronto.
Le secteur minier est ouvert et en transformation;
à l’heure actuelle, 50 % des conducteurs de
grands routiers d’une des principales compagnies
minières du Canada sont des femmes.
un cliché : les heures de traVailComme d’autres, vous pensez peut-être que
l’horaire de travail dans le secteur minier exige
de passer chaque jour 16 heures sous terre avec
une pelle et une pioche. Au Canada aujourd’hui,
c’est loin de la réalité.
Voyons ce qu’il en est.
Les horaires dans le secteur minier diffèrent
selon le choix de carrière. Certaines personnes
travaillent de 9 h à 17 h, cinq jours par semaine.
D’autres peuvent être engagées pour travailler
selon un horaire de deux semaines de travail
et deux semaines de congé (soit un horaire
adapté à des allers-retours en avion). De plus,
de nombreuses mines ne se trouvent même
pas sous terre, mais extraient les métaux et les
minerais qui serviront entre autres à la fabrication
d’ordinateurs, d’éviers de cuisine, de bicyclettes,
de maquillage ou d’écrans solaires au moyen de
l’exploitation à ciel ouvert.
Le cycle minier comprend quatre phases :
l’exploration, l’aménagement, l’exploitation et
la remise en état. Il existe actuellement plus de
120 métiers et professions dans ce secteur, allant
des ventes et des finances à l’ingénierie et à la
géologie, à la conduite de machinerie lourde, à la
les emplois dans les mines sont payants et de nombreuses entreprises minières exercent leurs actiVités partout dans le monde.
il existe actuellement plus de 120 métiers et professions dans ce secteur, allant des Ventes et des finances à l’ingénierie et à la géologie, à la conduite de machinerie lourde, à la santé et sécurité, au contrôle enVironnemental, aux relations aVec les communautés locales et aux ressources humaines, en passant par les ti et la simulation graphique.
22 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
santé et sécurité, au contrôle environnemental,
aux relations avec les communautés locales et
aux ressources humaines, en passant par les
TI et la simulation graphique. Vous étudiez
peut-être déjà dans l’un de ces domaines et vous
prévoyez déterminer au cours de cette année
scolaire le secteur auquel vous voudriez accéder
l’été prochain ou une fois votre diplôme en main.
Si c’est le cas, lisez ce qui suit…
Nous disposons de ressources et de
programmes intéressants pour vous aider à
explorer vos ressources.
le programme mentorVitruel de l’industrie minière (pmV)Vous pouvez participer à notre programme
MentorVirtuel (PMV). Le PMV utilise la technologie
pour jumeler des étudiants de programmes
postsecondaires avec des travailleurs de
calibre de l’industrie minière à des fins de
perfectionnement et d’amélioration du curriculum
vitæ. Grâce à l’accès en ligne, la distance
géographique ne constitue plus un problème pour
les personnes jumelées puisque le mentorat se
fait principalement par l’entremise du portail du
programme MentorVirtuel.
Les participants peuvent avoir recours à la
messagerie instantanée, aux blogues, à un
babillard électronique de groupe, aux courriels
et à d’autres moyens pour communiquer
avec leurs partenaires de la communauté du
programme MentorVirtuel. Même si vous n’êtes
pas certain de vouloir travailler dans ce secteur,
vous pouvez participer au programme pour
en apprendre davantage au sujet de l’industrie
et ainsi être en mesure de faire un choix
plus éclairé. Rendez-vous sur le site Web
www.unecarrieredanslesmines.ca.
emplois d’étéSi vous êtes en mesure d’obtenir un diplôme et
vous cherchez une carrière excitante, rendez-
vous à notre site www.mihr.ca/fr et explorez les
possibilités qui s’offrent à vous. Vous pouvez
aussi consulter notre site Facebook en cherchant
Explorez vos ressources, ou consulter le site
www.youtube.com/exploreformore (en anglais
seulement). N’hésitez pas à nous faire part de vos
commentaires ou questions et à consulter notre
nouvelle vidéothèque et nos autres ressources !
Ayez l’esprit ouvert… une carrière dans le secteur
minier offre bien plus que vous le pensez ! oc
Cet article a été soumis par le conseil des ressources humaines de l’industrie minière (rhim). www.conseilrhim.ca / [email protected]
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 23
Par Philippe Desrochers
créez votre emploi de rêVe
si voUs ne troUvez pas Un emploi correspondant à vos intérêts, inventez-le !
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 25
le président d’une entreprise en plein
essor m’a récemment avoué « ne pas
avoir le temps de dire quoi faire » à son
personnel. Il veut que ses employés –
les nouveaux comme les vétérans – prennent
l’initiative d’apporter des solutions aux problèmes
de l’entreprise. Pourtant, de trop nombreux
employés d’entreprises de toutes les tailles
attendent les instructions d’un superviseur pour
structurer leur action. Ces deux attitudes sont
aux antipodes.
Les êtres humains ont un besoin fondamental de
structure. Les écoles et les entreprises savent que
si vous fournissez une structure à des personnes,
elles comprennent ce qu’on attend d’elles et donc
travaillent plus efficacement. Cependant, le souci
de la structure n’est plus d’actualité dans un
nombre croissant d’entreprises où les anciennes
hiérarchies et méthodes d’organisation sont
remplacées par de petites équipes et des solutions
plus souples... et moins de structure.
Dans ce contexte, vous avez le pouvoir d’inventer
votre emploi de rêve. En faisant preuve d’initiative
personnelle, vous créez non seulement le cadre
dont vous avez besoin pour vous rassurer, mais
aussi la possibilité d’inventer votre prochaine étape.
1 Demandez verbalement à votre patronne si
elle perçoit des défis à relever dans un domaine
particulier de l’entreprise.
2 Le cas échéant, demandez-lui si elle est
disposée à recevoir quelques recommandations
quant à la façon dont vous pourriez aider à
les relever.
3 Rédigez une proposition d’une page
résumant le problème et vos recommandations.
4 Prenez rendez-vous avec votre patronne
pour lui présenter votre document.
5 Demandez à votre patronne si elle est
d’accord avec vos stratégies et si vous pouvez
les mettre en œuvre.
6 Après trois mois, négociez une
augmentation de salaire à la lumière de vos
responsabilités accrues.
Note : Attaquez-vous uniquement à des
problèmes ou défis qui vous passionnent.
exemple : Geneviève travaillait depuis des
années comme préposée au service à la
clientèle d’une caisse d’épargne, mais elle
rêvait de travailler au service de développement
organisationnel à prodiguer aux employés une
formation en leadership. Elle a recouru à la
stratégie ci-dessus, en l’appliquant au service
qui l’intéressait. Elle a d’abord demandé à son
supérieur l’autorisation de s’adresser au dirigeant
de l’autre service. Elle a ensuite suivi les étapes et
obtenu l’approbation initiale voulue pour préparer
une proposition. Qu’elle finisse ou non par
s’assurer un poste dans le service de ses rêves,
Geneviève a appris comment inventer son emploi
de rêve tout en travaillant pour son entreprise.
1 Demandez une rencontre d’information avec
le dirigeant du service d’une entreprise au sein
duquel vous aimeriez travailler.
2 Consacrez la plus grande partie de la
rencontre à vous renseigner sur les difficultés
particulières du service. Vous devez vous
assurer, avant la fin de la rencontre, de poser
cette question : « Si vous ne réglez pas tel
problème, quelle en sera à votre avis l’incidence
sur votre entreprise ? »
3 Dans les jours suivants, envoyez un
courriel pour remercier votre interlocuteur
et lui demander s’il aimerait recevoir des
recommandations qui pourraient régler certains
de ses problèmes. Il est indispensable de poser
cette question.
4 S’il dit oui, rédigez une proposition d’une
page résumant le problème et les solutions.
5 Envoyez-lui votre proposition, puis
téléphonez-lui pour discuter de ses premières
impressions.
6 S’il apprécie votre proposition, prenez
rendez-vous pour discuter de sa mise en œuvre –
et de l’invention de votre emploi de rêve.
exemple : Mario rêvait de travailler au
service du marketing d’un nouveau centre de
conditionnement physique. Il était membre d’un
tel centre. Il a communiqué avec la directrice
et a demandé de la rencontrer pour discuter
de l’entreprise et de l’industrie. Pendant la
rencontre, de très importants problèmes ont
été abordés. À sa grande surprise, la directrice
a dit à Mario qu’il pourrait lui être utile. Avant
la fin de la rencontre, il était embauché à titre
d’adjoint au marketing.
Les choses ne vont pas toujours aussi vite, mais
les stratégies indiquées ici peuvent produire de
bons résultats. oc
philippe desrochers est facilitateur
en perfectionnement professionnel global,
conférencier (gestion de carrière), auteur
de 99 Things You Wish You Knew Before…
Landing Your Dream Job disponible dans
Amazon.com, et gestionnaire du service de
carrières pour les diplômés en commerce
au Centre des carrières en gestion Hari B.
Varshney de l’École de gestion Sauder de
l’Université de la Colombie-Britannique.
Le Centre des carrières travaille aussi bien
avec les employeurs qu’avec les étudiants
afin de créer des liens entre la communauté
et de futurs dirigeants d’entreprises.
Il fournit aux étudiants un éventail de
services de gestion de carrière, et il offre
aux employeurs une variété de puissants
services de recrutement. En recrutant
des diplômés de Sauder, les organisations
obtiennent des personnes compétentes
et motivées apportant de nouvelles
perspectives et de nouvelles idées.
au traVail : si vous occupez un emploi depuis plus de six mois et savez intuitivement que vous avez acquis la confiance de votre patronne, procédez comme suit :
à la recherche d’un emploi : si vous ne trouvez pas une offre d’emploi correspondant à vos intérêts, inventez-la :
les stratégies indiquées ici peuVent produire de bons résultats.
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 27
28 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
Par Amélie Bédard
l’entreVue comportementale…
ça mange qUoi en hiver ?
qu’est-ce que l’entreVue comportementale ?C’est un Canadien, M. Tom Janz (Ph. D.),
qui a développé la méthode de l’entrevue
comportementale et l’a fait connaître en 1977.
Cette technique est demeurée dans l’ombre
pendant plusieurs années avant de devenir
de plus en plus populaire auprès des grandes
entreprises qui recrutent notamment pour des
postes de professionnels et de cadres. De nos
jours, l’entrevue comportementale est reconnue
comme une méthode efficace aux résultats plus
que satisfaisants.
Lors de ce type d’entrevue, les questions posées
sont liées aux comportements passés, aux
expériences et aux réalisations du candidat
interviewé. « Le comportement antérieur est
le meilleur indicateur du comportement futur,
précise René Beaulieu, conseiller en emploi au
Service de placement de l’Université Laval. Il a été
démontré scientifiquement que cette méthode est
plus valide que l’entrevue traditionnelle ou que
l’entrevue situationnelle parce que l’on mise sur
les jeux de rôles. C’est une technique objective qui
permet de distinguer les meilleurs candidats des
“beaux parleurs” ».
ce que l’employeur Veut saVoir…L’employeur ne se contentera pas de questions
du genre : « Parlez-moi de vous » ou « Pourquoi
devrais-je vous embaucher ? » puisque celles-ci
ne permettent pas d’évaluer efficacement vos
compétences en lien avec l’emploi offert.
Les questions de l’intervieweur viseront votre
comportement lors de situations précises afin
de déterminer si votre profil correspond à ses
attentes. Voici quelques exemples :
• Parlez-moid’uneexpérienceoùvousavezeuà
travailler sous pression.
• Décrivezunesituationaucoursdelaquelle
vous avez démontré du leadership.
• Décrivezuneexpérienceoùvousavezeuà
présenter un projet devant un public.
• Parlezd’unconflitauquelvousavezfaitface.
Comment avez-vous réagi ?
Ces questions aideront le recruteur à évaluer
notamment votre facilité à communiquer, votre
capacité à gérer des conflits et votre aptitude à
mener plusieurs projets de front. Même si cela
semble simpliste, il n’est pas toujours facile de
parler de soi, surtout en situation d’évaluation.
Pour cette raison, une bonne préparation s’impose !
bien se préparer pour mieux performer Généralement, l’employeur qui utilise l’entrevue
comportementale comme processus de sélection
informe les candidats au préalable. Il est même
possible que les candidats reçoivent une liste
de questions une trentaine de minutes avant
l’entrevue pour se préparer.
Les jours précédant votre entrevue, préparez-vous
en identifiant des expériences antérieures liées
à la description du poste. Faites un bilan des
projets, activités et événements auxquels vous
avez participé. Dégagez les compétences que ces
projets vous ont permis de développer.
Prenez des notes, car une préparation écrite restera
plus longtemps gravée dans votre mémoire. Vous
n’avez pas d’expérience sur le marché du travail ?
Référez-vous à votre parcours académique (travaux
scolaires ou activités parascolaires). N’inventez rien
et n’exagérez pas les faits seulement dans le but de
répondre à une question en particulier. Rappelez-
vous que l’honnêteté prime toujours !
quelques trucs infaillibles • Lorsquevousdécrivezvosexpériences,
utilisez la méthode CAR :
c = contexte de l’événement — 15 % de la réponse
a = actions que vous avez posées — 70 % de la réponse
r = résultats de vos actions — 15 % de la réponse
• Depréférence,racontezunehistoirequiaun
début et une fin et où vous avez eu du succès.
Prenez soin de bien décrire les actions que
vous avez posées.
• Utilisezle«je».L’employeurveutenconnaître
davantage sur vous et sur votre contribution au
sein d’une équipe de travail.
• Faitesattentionàvotrelangagecorporel,auton
de votre voix et à vos expressions faciales.
N’oubliez pas que le sourire est toujours gagnant.
• Pratiquez-vousavecunepersonneenqui
vous avez confiance. Ainsi, il sera plus facile
de vous améliorer.
Bonne préparation et surtout, bonne entrevue ! oc
amélie bédard est chargée de
communication au Service de placement de
l’Université Laval.
comment s’y préparer et bien performer
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 29
30 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
Par Kerri Zanatta-Buehler
l’importance de
l’affinité en milieu de traVail :
ce qUe voUs devez savoir poUr réUssir l’entrevUe
le monde du travail est un milieu en
constante évolution avec ses pratiques,
ses personnalités et ses modalités.
Le fait de posséder les compétences
nécessaires pour répondre aux exigences d’un
travail était jadis suffisant pour vous assurer
un emploi – mais cette époque est révolue.
Aujourd’hui, il y a de nombreux aspects complexes
à prendre en compte. Que vous soyez en transition
de carrière, en quête de votre premier emploi
après l’obtention de votre diplôme ou seulement
au début de vos études, il est essentiel que vous
sachiez ce qu’il faut non seulement pour obtenir
un emploi, mais aussi pour le conserver.
D’abord, la recherche d’un emploi a acquis
un sens résolument nouveau, sans rapport
avec ce qui se faisait avant. La recherche d’un
emploi implique aujourd’hui un ensemble
bien plus complexe d’étapes en vue de trouver
une possibilité, se renseigner à son sujet et
communiquer avec l’employeur. Le monde des
offres d’emploi en ligne présente à tout instant de
nombreuses possibilités, et la façon de demander
un emploi a sensiblement changé.
Si vous réussissez à obtenir un appel après que
vous avez envoyé votre CV, la prochaine étape
cruciale est l’entrevue. Cette étape est devenue
un exercice bien plus élaboré que simplement de
répondre à des questions telles que « Pourquoi
voulez-vous travailler pour nous ? », ou « Où
voulez-vous en être dans cinq ans ? » Aujourd’hui,
les entrevues d’embauche vont plus loin, visant à
découvrir dans quelle mesure il y a affinité entre
vous et la culture de l’organisation.
De plus en plus, les organisations fondent leurs
décisions d’embauche sur cette notion de
l’affinité. Il existe aujourd’hui un marché pour les
entreprises dont le service principal consiste à
évaluer l’affinité entre un candidat à un emploi
et un milieu de travail, ce qui en dit long sur
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 31
l’importance qu’accordent les organisations
à l’intégration d’un nouveau collaborateur
relativement à leur équipe, leur mission et
leur philosophie. Ce souci découle souvent
d’expériences passées avec un nouvel employé
qui n’a pas convenu et des efforts requis pour
le remplacer. Les organisations veulent tout faire
pour embaucher le bon candidat.
Par ailleurs, il n’est pas rare que des organisations
prévoient des tests dans le cadre de leur
processus d’embauche. Si vous assistez à une
entrevue d’embauche aujourd’hui, vous devriez
vous attendre à une forme d’évaluation destinée
à produire votre profil ou un rapport sur votre
personnalité, vos préférences et vos attitudes. Il
s’agit parfois de questions écrites où vos réponses
seront évaluées selon des critères prédéterminés.
Même si techniquement il n’y a pas de bonnes
ou de mauvaises réponses, toutes les réponses
aideront à dresser votre portrait. Le résultat est
utilisé comme outil pour en arriver à une décision,
en plus de votre CV et de votre entrevue.
Pendant l’entrevue, ce que l’équipe chargée
de l’embauche cherche réellement à savoir est
ceci : est-ce que ce candidat nous convient ?
Et inversement, est-ce que nous convenons à
ce candidat ? L’affinité avec une organisation
comporte de nombreux aspects, relevant en
partie des compétences techniques et en partie
des qualités personnelles. Les questions posées
à l’entrevue doivent servir à déterminer l’affinité,
et ce, plus spécialement à l’égard de domaines
revêtant une importance particulière. En voici
des exemples :
compétences et qualifications : Avez-vous les titres de compétence de base
nécessaires pour réussir dans ce poste ?
Allez-vous poursuivre une formation continue
afin de perfectionner vos compétences actuelles,
d’accroître vos connaissances et de remplir sans
cesse mieux votre rôle ?
disposition au traVail en équipe : La collaboration fait-elle partie de votre
philosophie personnelle ? Serez-vous un membre
actif de l’équipe, capable de bien vous entendre
avec les personnes et les personnalités en place ?
Quelles contributions pourrez-vous faire pour
renforcer le groupe ?
discipline : Êtes-vous une personne autonome capable
d’établir des priorités, de régler les problèmes
et d’achever les tâches de façon productive et
en temps opportun, le tout avec peu ou pas
de supervision ?
Vision : Êtes-vous capable d’adopter une vue d’ensemble
et de travailler en faisant preuve de vision afin
d’aider l’organisation à progresser dans la
réalisation des plans et des objectifs nécessaires à
son succès ? Avez-vous votre propre plan ?
communication : Êtes-vous capable de communiquer verbalement
et par écrit d’une façon professionnelle, aussi bien
au sein de l’organisation qu’avec les clients et
autres interlocuteurs externes ?
étiquette et jugement : Connaissez-vous l’étiquette des affaires – la façon
de vous comporter professionnellement avec divers
publics, savez-vous faire preuve de jugement
et agir comme digne représentant de votre
organisation aussi bien à l’interne qu’à l’externe ?
contribution : Serez-vous un membre de l’organisation apportant
une contribution, de la créativité et de nouvelles
idées de façon à engendrer un changement
source de progrès ? Accueillerez-vous le
changement comme une occasion de repousser
vos propres limites et de grandir sur les plans
personnel et professionnel ?
Un détail très important à garder à l’esprit
pendant une entrevue est qu’il s’agit d’un
échange bidirectionnel. Il importe certes que
l’organisation évalue la mesure dans laquelle
vous lui convenez, mais il importe tout autant que
vous déterminiez si l’organisation vous convient
ainsi qu’à vos besoins et à vos objectifs. Pour
ce faire, il est toujours recommandé que vous
prépariez des questions pour l’intervieweur qui
aideront les deux parties à tirer des conclusions.
L’organisation aura ses questions à poser, ne
manquez pas d’apporter les vôtres.
Ne vous découragez pas. Les entrevues en quête
du bon emploi peuvent ressembler au magasinage
en quête de la paire de chaussures parfaite :
comme vous passerez beaucoup de temps dans
vos souliers, il est primordial qu’ils soient de la
bonne taille et confortables. Vous devrez peut-être
essayer quelques paires avant de trouver ce qu’il
vous faut, alors poursuivez votre magasinage. oc
Kerri zanatta-buehler est
spécialiste de l’emploi à l’Institut de
technologie et d’enseignement supérieur
du Collège Sheridan.
pendant l’entreVue, ce que l’équipe chargée de l’embauche cherche réellement à saVoir est ceci : est-Ce que Ce Candidat nOus COnvient ? et inVersement, est-Ce que nOus COnvenOns à Ce Candidat ?
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 33
Par Linda Hart and Ian Ingles
comment Utiliser les
médias sociaux
poUr troUver Un emploi
que sont les médias sociaux ?Ces dernières années, les médias sociaux sont devenus un aspect de plus
en plus important de la vie de nombreux étudiants. Il est donc logique de
les examiner sous l’angle de la planification de carrière et de la recherche
d’emploi des nouveaux diplômés.
Qu’entend-on par « médias sociaux » ? De nombreuses définitions
se trouvent en ligne ou ailleurs, mais un thème commun en émerge :
l’intégration de la technologie et de l’interaction sociale en vue de créer du
contenu dans un esprit de collaboration.
Peu importe comment ils sont définis, il est indéniable que les médias
sociaux peuvent influer sur la façon dont une personne recherche un emploi
et même sur la façon dont une personne est perçue en tant que candidat
à un emploi. Quelle incidence les médias sociaux auront-ils sur la façon
dont les employeurs vous perçoivent ? Il s’agit d’une question importante
à vous poser à l’ère de Facebook et de LinkedIn. Si vous interrogez divers
recruteurs, vous obtenez un vaste éventail de réponses et peu de consensus.
Lisez ce qui suit : vous y trouverez des éléments à tenir en ligne de compte
dans vos propres pérégrinations dans le monde des médias sociaux.
types de médias sociauxIl existe de nombreux types de médias sociaux, chacun avec ses propres
caractéristiques et vocations. Certains sont plus restrictifs que d’autres,
prévoyant des lignes directrices destinées à rehausser l’expérience en ligne
des utilisateurs. Les principaux types de médias sociaux sont les sites de
réseaux sociaux dans lesquels les utilisateurs peuvent nouer des liens et
échanger de l’information entre eux – comme YouTube où les utilisateurs
échangent des vidéos, ou Facebook et LinkedIn où les utilisateurs échangent
toutes sortes de renseignements personnels. Il y a également Twitter, où les
utilisateurs communiquent des nouvelles et informations au moyen de courts
messages et de liens Internet. Font aussi partie des médias sociaux les sites
de blogues, baladodiffusions, forums et autres groupes de discussion.
comment tirer parti des médias sociaux au serVice de Votre carrièreSi vous cherchez votre premier emploi ou envisagez une réorientation
de carrière, les réseaux sociaux facilitent grandement vos recherches.
Selon le rapport de l’Enquête de référence sur le recrutement sur le
campus 2010 de l’Association canadienne des spécialistes en emploi
et des employeurs (ACSEE), le recours des employeurs au recrutement
social a progressé de 11 % dans la dernière année. « Les recruteurs
canadiens visiteront moins de campus cette année, estime le directeur
général de l’ACSEE Paul Smith. Ils comptent de plus en plus sur les sites
Web de médias sociaux comme LinkedIn, Facebook et YouTube pour
trouver leurs employés. »
Le site de réseau social le plus efficace pour les chercheurs d’emploi
est sans doute LinkedIn. Ce site axé sur la carrière compte actuellement
plus de 75 millions d’utilisateurs, et offre un moyen idéal d’augmenter les
possibilités d’emploi en mettant en valeur son expérience, ses compétences
et ses aptitudes aux yeux d’employeurs potentiels. LinkedIn vous permet
de créer un profil constituant un CV, de faire du réseautage avec des
gens du milieu qui vous intéresse, de toucher des organisations auprès
desquelles vous aimeriez travailler, de découvrir des possibilités d’emploi et
80 % des entreprises
utilisent ou préVoient utiliser
les réseaux sociaux dans leur
recherche de candidats. parmi
celles-ci, 95 % priVilégient
linKedin à cette fin.
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 35
d’effectuer des recherches sur des employeurs. Le tout peut vous conférer
un avantage concurrentiel au moment de vous présenter à une entrevue.
Par exemple, vous pouvez consulter le profil de votre intervieweur pour
découvrir les éventuels intérêts communs entre vous. Dans LinkedIn, vous
pouvez consulter des pages d’entreprises présentant le personnel actuel,
les embauches récentes, les pratiques de recrutement, les tendances en
matière d’emploi et d’autres renseignements sur l’entreprise.
D’après les résultats de l’enquête sur le recrutement social réalisée en
2009 par Jobvite, un fournisseur de solutions de recrutement de prochaine
génération, 80 % des entreprises utilisent ou prévoient utiliser les réseaux
sociaux dans leur recherche de candidats. Parmi celles-ci, 95 % privilégient
LinkedIn à cette fin.
Pour tirer le meilleur parti de LinkedIn au service de votre carrière, il est
important de créer un profil complet. Votre profil devrait présenter un résumé
soigneusement confectionné, contenant des mots clés qui seront repérés par
les moteurs de recherche, comprenant une photo de qualité professionnelle
de vous-même, précisant le type d’emploi que vous cherchez et fournissant
de l’information sur vos études, votre expérience de travail, votre expérience
bénévole, vos activités extrascolaires et vos stages ou autres expériences
coop. Il devrait aussi s’y trouver des recommandations de superviseurs ou de
professeurs actuels ou passés.
Quand vous cherchez des recommandations à verser à votre profil,
demandez-en à ceux qui vous apprécient le plus. Assurez-vous que les
recommandations sont à la fois actuelles et positives, et contiennent des
commentaires précis sur vos compétences, vos connaissances et vos
aptitudes. Les recommandations devraient provenir de personnes ayant
une bonne plume et sachant écrire sans fautes d’orthographe ou de
grammaire – qui feraient mauvaise impression. Quand vous demandez une
recommandation, indiquez des renseignements précis que vous souhaitez
voir abordés (p. ex., « Pouvez-vous mentionner le projet auquel j’ai travaillé
et la qualité ou l’incidence de mon travail ? »).
à ne pas oublier quand Vous utilisez des médias sociauxQuel que soit le média social que vous privilégiez, votre information est
accessible aux employeurs. Rappelez-vous que « si vous affichez quelque
chose, quelqu’un le trouvera ». Affichez donc seulement de l’information que
vous voudriez qu’un employeur potentiel ou actuel découvre.
36 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
rappelez-Vous que « si Vous affichez quelque chose, quelqu’un le trouVera ». affichez donc seulement de l’information que Vous Voudriez qu’un employeur potentiel ou actuel découVre.
Certaines organisations procèdent à des vérifications très approfondies des
antécédents. Par exemple si vous envisagez une carrière comme policier,
vous pouvez vous attendre à ce qu’il y ait une vérification très rigoureuse,
y compris parmi tout ce qui peut se trouver en ligne. Si vous avez dit en
entrevue que vous ne buvez pas d’alcool, mais que votre page Facebook
vous montre un verre à la main, votre intervieweur aura une bonne raison de
douter de votre franchise.
Des recherches commandées par Microsoft indiquent qu’aux États-Unis,
les gestionnaires de l’embauche et les recruteurs utilisent largement
Internet pour faire des recherches sur les demandeurs d’emploi. Parmi les
gestionnaires de l’embauche, 70 % avaient déjà rejeté des candidats en
raison d’information se trouvant dans leur profil en ligne.
Soyez attentif à ce que vous mettez en ligne. Dans certaines carrières, par
exemple auprès du Service canadien du renseignement de sécurité, il peut
vous être interdit d’indiquer votre emploi en ligne pour éviter le risque qu’une
organisation d’espionnage étrangère s’intéresse à vous. Faites en sorte que
vos renseignements personnels soient accessibles seulement à vos amis,
mais affichez publiquement l’information que vous aimeriez faire connaître
d’employeurs potentiels. Et veillez à ce que vos renseignements en ligne
soient exacts et professionnels.
en guise de conclusion…Il se présente de toute évidence des possibilités de tirer parti des médias
sociaux dans votre recherche d’une nouvelle carrière. Il y a également des
écueils à éviter. En pensant aussi bien à ces deux aspects, les étudiants
d’aujourd’hui pourront profiter des médias sociaux à leur avantage dans le
marché de l’emploi d’aujourd’hui. oc
linda hart est directrice adjointe, Éducation coopérative et services
d’orientation professionnelle, Université de Guelph.
ian ingles est coordonnateur des services d’emplois au Centre des
carrières et de l’emploi, Université Ryerson.
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 37
aVec l’ampleur et la popularité qu’occupent les réseaux sociaux, les entreprises doiVent maintenant y être présentes si elles ne Veulent pas
perdre le contrôle de leur image.
Par Mélanie Boutin
les réseaux sociaux dU point de vUe des entreprises
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 39
Leur implication dans les réseaux sociaux est
devenue essentielle afin de rejoindre leurs
clientèles qui utilisent de plus en plus le Web
social. À cet effet, quels réseaux sont les plus
exploités par les entreprises et dans quels buts le
font-elles ? Nous verrons plus en détail les quatre
principaux réseaux utilisés par les recruteurs, dont
Facebook, LinkedIn, Twitter et YouTube.
Plusieurs entreprises détiennent leur
groupe ou leur page Facebook afin
de créer une communauté et de
communiquer un événement. Facebook est utilisé
par les entreprises pour montrer leur expertise par
l’entremise de publicité, de partager des images
et des fichiers, pour donner une image active de
leur entreprise, pour recruter des collaborateurs,
des partenaires, des clients en rencontrant les
amis des amis. Ce réseau leur permet d’effectuer
des sondages d’opinion afin de connaître leurs
clientèles et la satisfaction envers leurs services.
Enfin, les entreprises utilisent Facebook afin
d’effectuer une veille sur les secteurs actifs et
leurs concurrents en sondant la popularité des
groupes. Bref, Facebook est davantage utilisé par
les entreprises pour créer un contact avec leurs
clientèles et le marché. Bien que Facebook peut
être un vivier important de recrutement dû au
nombre élevé de membres, il ne doit pas être le
seul canal utilisé. Certes, beaucoup de recruteurs
y sont inscrits, mais d’une manière personnelle
plutôt que professionnelle.
Pour sa part, LinkedIn est le plus
important réseau professionnel
qui compte plus de 75 millions
de membres inscrits dans le monde. Les
entreprises l’utilisent de plus en plus comme
méthode de recrutement puisque, dans ce
logiciel, une section carrières est présente.
À moindre coût, les entreprises peuvent afficher
les postes ouverts dans leurs compagnies en
linKedin est le plus important réseau professionnel qui compte plus de 75 millions de membres inscrits dans le monde.
plus de pouvoir recevoir les candidatures via
ce réseau. L’un des principaux avantages pour
les recruteurs est que les candidats, qui peuvent
postuler en ligne sur LinkedIn, doivent y être
inscrits. Par conséquent, le recruteur a accès
au profil du candidat, ce qui lui fournit des
informations supplémentaires. De plus, LinkedIn
permet le recrutement par cooptation, c’est-à-
dire en ayant recours aux contacts « virtuels »
de ses propres employés pour effectuer le
recrutement. En fait, plusieurs entreprises
demandent à leurs employés de se créer un
compte LinkedIn et d’y être un membre actif.
Ceci crée, dans un premier temps, un réseau
professionnel dans son domaine d’activité,
mais aussi une source non négligeable de
contacts lors de période de recrutement ou
de recherche de partenariat. Cette méthode
de recrutement est très efficace en plus
d’être gratuite. Puis, LinkedIn est exploité par
les entreprises afin de bâtir leur réputation
numérique, de partager des contenus,
d’interroger le marché et de réseauter via les
groupes LinkedIn (par secteurs d’activités).
De son côté, Twitter est une plate
forme de communication qui aide les
entreprises à rester en direct avec leurs
clients. Les entreprises l’utilisent afin de recueillir
des retours d’utilisateurs et des renseignements
sur leur marché, de construire des relations et
de partager des informations avec les clients,
les partenaires ou toutes autres personnes
intéressées par l’entreprise. Ce réseau permet de
répondre aux questions des clients presque en
direct. Puis, Twitter est un canal de vente puissant
dans le cadre d’une stratégie multicanal. À titre
d’exemple, en 2009, Dell a généré 6,5 M$ de
revenus grâce à leur compte Twitter.1
1 www.product-reviews.net/.../ twitter-generates-65-million-profit-for-dell/
Enfin, YouTube est un puissant relai aux
médias traditionnels. Les entreprises
l’utilisent principalement pour effectuer
de la publicité et développer leur réputation. Il
est de plus en plus utilisé par les recruteurs.
Ces derniers créent des vidéos dans lesquels
ils expliquent qui ils sont, leurs missions, leurs
valeurs, leurs techniques de recrutement, ce qu’ils
recherchent chez un employé, etc. Ce lien YouTube
est mis sur leur compte LinkedIn par exemple.
Maintenant que vous avez une meilleure idée de
l’utilisation que font les employeurs des réseaux
sociaux, servez-vous de ces outils sciemment et
stratégiquement, et bonne chance ! oc
mélanie boutin est étudiante à
la maîtrise, Sciences de l’orientation,
Université Laval.
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 41
i l y a bien longtemps, quand j’étais un étudiant de 21 ans, le
réseautage m’a aidé à obtenir mon emploi de rêve auprès de la
direction d’une équipe sportive professionnelle. J’ai beaucoup appris
de cette expérience et pendant les sept dernières années à travailler
dans « le vrai monde ». Voici des conseils pour éviter les 13 erreurs majeures
que font les étudiants lors d’activités et occasions de réseautage.
erreur 1 : omettre de se préparerRéseautage suppose conversation, donc soyez prêt à discuter ! Renseignez-
vous sur les actualités et tendances de l’industrie ou organisation qui
organise la rencontre. De plus, faites des recherches sur les conférenciers
vedettes ou autres personnes importantes qui risquent d’être présentes, et
préparez quelques questions à leur intention.
erreur 2 : assister aux mauVaises actiVités de réseautageLes activités de réseautage varient en qualité. Assister à une rencontre
de l’industrie dans laquelle vous voulez travailler peut être plus utile que
d’assister à dix rencontres qui ne concernent pas une industrie donnée ou
qui ne sont pas particulièrement pertinentes à vos objectifs de carrière.
erreur 3 :
entretenir des attentes irréalistesSi vous avez des attentes excessives, vous n’en serez que plus nerveux. Visez
donc simplement à faire de nouvelles rencontres, à avoir des conversations
et à nouer des liens – et non à obtenir un emploi sur le champ.
erreur 4 : discuter uniquement aVec les personnes que Vous connaissez déjàN’utilisez pas vos amis comme des béquilles. Tentez de discuter avec
deux nouvelles personnes à l’heure. Une fois que vous vous y mettez,
vous découvrirez peut-être que vous avez véritablement envie d’en
rencontrer encore d’autres.
erreur 5 : manger ou boire à des rencontresIl y a trop de problèmes qui peuvent survenir si vous mangez ou buvez.
Par exemple, vous pouvez renverser quelque chose sur votre chemise, ou
manger un aliment qui restera sur votre haleine. À moins d’être dans une
situation où il serait malséant de ne pas manger, prenez une collation une
heure avant la rencontre et ne consommez ensuite que de l’eau.
erreur 6 : improViser la façon de se présenterPréparez une façon concise, claire et convaincante de vous présenter. Après
vous être nommé, dites par exemple : « Je suis président du Comité étudiant
d’athlétisme de l’Université Unetelle, et je suis ici pour me renseigner sur le
marketing sportif. » Tenez-vous en à 5 ou 10 secondes, voire moins.
erreur 7 : demander un emploi trop tôt Il doit exister de la confiance et un rapport entre vous et votre
interlocuteur avant qu’il ne soit disposé à vous proposer un emploi ou
une recommandation. Créez d’abord une relation.
erreur 8 : Verser dans la polémiqueCertains sujets sont toujours à éviter, comme le sexe, la religion et la
politique. Évitez tout sujet de discussion ou de blague qui pourrait mettre
votre interlocuteur mal à l’aise.
erreur 9 : interrompre des conVersations priVéesNe vous présentez qu’à des personnes qui sont seules, ou alors en
groupes de trois personnes ou plus. N’interrompez pas deux personnes
13 erreurs majeures à éviter lOrs D’aCtivités
De réseautage
Par Pete Leibman
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 43
le réseautage n’est pas un concours de collecte de cartes professionnelles; le but est de créer des relations. une conVersation importante Vaut mieux que dix rencontres superficielles.
la « magie » du réseautage se produit quand Vous effectuez le suiVi après une rencontre.
certains sujets sont toujours à éViter, comme le sexe, la religion et la politique. éVitez tout sujet de discussion ou de blague qui pourrait mettre Votre interlocuteur mal à l’aise.
à moins d’être dans une situation où il serait malséant de ne pas manger, prenez une collation une heure aVant la rencontre et ne consommez ensuite que de l’eau.
44 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
pete leibman est le créateur du Dream Job College Tour et de la Journée des carrières sportives des Wizards de Washington, événements auxquels
ont participé des milliers d’étudiants depuis 2004. Pour obtenir d’autres conseils au sujet de réseautage ou des renseignements sur le Dream Job
College Tour de 2011, visitez le site Web de Pete Leibman à www.IdealizeNow.com. Vous pouvez aussi écrire directement à [email protected].
en discussion entre elles – à moins qu’elles ne soient côte à côte parcourant
la salle du regard, ce qui signifie qu’elles sont disposées à rencontrer
d’autres personnes.
erreur 10 : parler uniquement de soi-mêmeLa meilleure façon d’entamer et d’entretenir une conversation est de
poser des questions intéressantes à votre interlocuteur. Vous pouvez
commencer en lui demandant comment il a débuté dans telle organisation
ou telle industrie.
erreur 11 : communiquer de mauVais messages non VerbauxSouriez, serrez la main fermement et croisez le regard de votre interlocuteur
quand vous faites une rencontre, sinon, les gens ne vous feront pas
confiance ou ne vous respecteront pas. La question semble élémentaire,
mais les premières impressions sont TRÈS puissantes, et de nombreux
étudiants les négligent.
erreur 12 : priVilégier la quantité au lieu de la qualité Le réseautage n’est pas un concours de collecte de cartes professionnelles;
le but est de créer des relations. Une conversation importante vaut mieux
que dix rencontres superficielles.
erreur 13 : négliger d’assurer un bon suiViLa « magie » du réseautage se produit quand vous effectuez le suivi
APRÈS une rencontre. Dans les 24 heures qui suivent votre rencontre
avec une personne, passez à l’étape suivante en vue de créer une
relation – par exemple en demandant un rendez-vous pour obtenir
plus d’information.
Plus de 80 % des emplois ne sont pas annoncés, et plus de 70 % des
emplois sont dotés grâce à des relations personnelles et au réseautage.
Si vous voulez obtenir un meilleur emploi plus vite grâce au réseautage,
vous DEVEZ éviter ces 13 erreurs ! oc
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 45
46 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm
pOurquOi ChOisir un
programme d’enseignement
coopà l’université ?
Par Theresa Myra
qu’est-ce qu’un programme d’enseignement coopératif ?Selon l’Association canadienne de l’enseignement
coopératif (ACDEC), un « programme
d’enseignement coopératif » est un programme
qui alterne des périodes d’études et des périodes
de travail dans un domaine approprié des affaires,
de l’industrie, des gouvernements, des services
sociaux ou de toute autre profession en fonction
des critères suivants :
(i) l’établissement d’enseignement coopératif
met au point ou approuve chaque
situation de travail en tant que situation
d’apprentissage valable;
(ii) l’étudiant coopératif effectue un travail
utile et n’est pas confiné à un simple rôle
d’observateur;
(iii) l’étudiant coopératif est rémunéré pour le
travail qu’il accomplit;
(iv) l’établissement d’enseignement coopératif
assure le suivi des progrès de l’étudiant
coopératif;
(v) l’employeur coopératif supervise le travail de
l’étudiant et évalue son rendement;
(vi) le temps consacré en stages de travail
représente au moins 30 % du temps
consacré aux études.
L’enseignement coopératif, ou coop comme
on l’appelle souvent, a assurément pris de
l’élan et gagné en popularité. La conjoncture
économique, la hausse des frais d’inscription aux
établissements postsecondaires et l’importance
qu’attachent les employeurs et les étudiants à
l’acquisition d’une expérience de travail dans
le cadre de leur diplôme de premier cycle
sont autant d’éléments qui ont mis en valeur
l’expérience coop. Un diplôme d’un programme
coop peut être un précieux atout lors de la
transition des études au travail aussi bien que
des études de premier cycle à un programme
professionnel postsecondaire.
L’enseignement coop expose les étudiants à des
carrières qu’ils n’auraient pas nécessairement
envisagées. Les étudiants progressent ainsi sur
les plans personnel et professionnel. L’option
coop en est une à laquelle les étudiants devraient
accorder mûre réflexion au moment de choisir
leur université et leur orientation future.
pourquoi choisir un programme coop ?
1 expérience : Vous obtiendrez une
précieuse expérience professionnelle pratique.
2 apprentissage : Votre stage de
travail vous permettra d’appliquer les
compétences acquises aux études et d’en
acquérir de nouvelles.
OptiOns Carrières hiver / printemps 2011 47
« Le choix d’un programme coop en sciences est ma meilleure décision à l’université. Le fait de
pouvoir passer de périodes d’études à des périodes de travail est non seulement rafraîchissant,
mais aussi utile pour mettre en pratique la théorie apprise en classe dans des situations
concrètes de la vie réelle. Les aptitudes techniques qu’on apprend pendant chaque stage
sont d’une valeur inestimable, directement pertinentes au domaine d’intérêt, et transférables.
En plus, j’ai trouvé mon directeur de spécialisation pendant un stage pratique et j’ai pu
consacrer quatre mois complets de recherche à mon projet de spécialisation, ce qui a été
tout simplement fantastique. On arrive à la fin du programme avec plus d’un an d’expérience
pratique et de solides recommandations. Étudier dans un programme coop est assurément
une façon de se distinguer ! »
jillian soh, étudiante coop en sciences, spécialisation en biologie, 2009-2010
3 croissance : Vous perfectionnerez
vos aptitudes personnelles et professionnelles,
vous apprendrez à mieux vous connaître et
vous obtiendrez de précieux commentaires
des éducateurs coop et professionnels
qui travailleront avec vous pendant
votre programme.
4 reconnaissance : L’enseignement
coop est reconnu à l’échelle locale, nationale
et internationale.
5 options : Vous aurez la possibilité
d’explorer des options de carrière.
6 coûts : Le revenu que vous gagnerez
aidera à compenser les coûts des études.
7 possibilités : Des études réalisées par
Ressources humaines et Développement des
compétences Canada ont indiqué que les études
postsecondaires coopératives mènent à de
meilleures possibilités d’emploi à temps plein
au terme des études.
8 contacts : Vous ferez d’importantes
rencontres pendant vos stages de travail.
9 Variété : Vous en apprendrez
énormément sur l’éventail des emplois qui
existent dans votre domaine d’intérêt et des
disciplines connexes. oc
theresa myra est coordonnatrice
du recrutement d’employeurs pour les
programmes d’enseignement coopératif
en sciences, Université Dalhousie,
Halifax (Nouvelle-Écosse).
« La formule coop vaut le coup puisque vous obtenez une expérience pratique, une supervision
individuelle et des recommandations pour votre CV, avant même d’obtenir votre diplôme. Les
possibilités de réseautage sont formidables. Je n’envisageais même pas la biologie marine jusqu’à
ce que je voie une affiche annonçant le programme coop en biologie marine un soir où j’allais au
cinéma. Je me suis dit que c’était une excellente occasion, et me voici dans ma dernière année
avec trois excellentes recommandations, et convaincue d’avoir beaucoup appris. Je crois que j’ai
appris davantage de mon expérience coop que dans mes cours. »
amy ryan, étudiante coop en sciences, spécialisation en biologie marine, 2009-2010
« M’inscrire en sciences coop est la meilleure décision que je n’aie jamais prise. Ce sera un
avantage de pouvoir obtenir une précieuse expérience de travail dans trois institutions différentes.
Dans un programme coop, on peut apprendre beaucoup de choses qui ne s’enseignent pas dans
les cours. On rencontre aussi beaucoup de gens dans l’industrie, ce qui fait autant de contacts
qui seront utiles à la recherche d’un emploi. Grâce au programme coop en sciences, je sais
mieux ce que j’aimerais faire après mes études – et j’aurai le CV qui me permettra de le faire. Les
possibilités sont infinies ! »
mary bateman, étudiante coop en sciences, spécialisation en chimie, 2009-2010
Voici ce que des étudiants coop en sciences ont à dire sur leur expérience »
48 hiver / printemps 2011 www.magazineOptiOnsCarrieres.COm