Affiches discussion A31

patients avec un IAH > 15/h (SAS modérés et sévères) ont été rele-vées puis analysées.Résultats.— Quarante-cinq patients diabétiques avec un IAH > 15/hont été inclus dans l’étude, dont 30 porteurs d’un SAS sévère(IAH > 30/h). Ils étaient en moyenne âgés de 59,9 ± 12 ans, majori-tairement de sexe masculin (67 %), en surpoids (IMC = 36 ± 6,7) avecdes apnées majoritairement obstructives (84 %). 62 % des patientsprésentaient une HTA associée. Le taux d’HbA1c était de 8,9 % dansnotre cohorte versus 9,05 % pour le sous-groupe des patients atteintsd’un SAS sévère. Aucune corrélation n’a été mise en évidence entrele taux d’IAH et d’HbA1c chez les 45 patients analysés. La prévalencedes micro-angiopathies est de 53 % dans notre cohorte, ce taux estplus élevé (60 %) pour notre sous-groupe de SAS sévère. La mêmetendance est retrouvée pour les macro-angiopathies avec une pré-valence de 22 % chez les SAS modéré à sévère versus 30 % pour lesSAS sévères.Conclusion.—Nous n’avons pas mis en évidence de corrélation entrel’IAH et le taux d’HbA1c dans notre cohorte.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.083

72La nycturie est un facteur prédictif del’hypertension artérielle prévalenteau cours du syndrome d’apnéeobstructif du sommeilM. Destors a, R. Tamisier a, S. Dias-Domingos a, M. Sapene b,F. Martin c, B. Stach d, Y. Grillet e, P. Lévy a, J.L. Pépin a

a Inserm U1042, laboratoire HP2, université Grenoble, Grenoble,Franceb Unité sommeil et vigilance, polyclinique Caudéran, Bordeaux,Francec Unité des pathologies du sommeil, centre hospitalier deCompiègne, Compiègne, Franced Pneumologie, cabinet médical Saint-Michel, Valenciennes,Francee Pneumologie, cabinet médical, Valence, France

La nycturie est associée dans la population générale à uneaugmentation de mortalité et d’incidence des comorbidités car-diovasculaires, notamment l’hypertension artérielle (HTA). Elle estégalement indépendamment liée au syndrome d’apnée du sommeil.L’objectif de l’étude était de déterminer si dans une population depatients souffrant d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil(SAOS), la nycturie était prédictive de l’existence d’une HTA pré-valente après ajustement des facteurs confondants. Les patientsSAOS participant à la cohorte nationale de l’observatoire som-meil de la fédération francaise de pneumologie (OSFP) ont étéinclus. Une analyse multivariée des comorbidités et des donnéesrelatives au SAS (dont la nycturie) a été réalisée afin de caracté-riser les variables associées à l’HTA ; 22 674 patients SAOS ont étéinclus. La prévalence de l’HTA chez les patients SAOS est 1,3 foisplus élevée chez les patients présentant une nycturie, 61,45 % despatients hypertendus ont une nycturie versus 46,52 % des non hyper-tendus. De plus, il existe une relation significative entre l’HTA etle degré de sévérité de la nycturie, indépendamment de l’âge :1 miction nocturne versus 0 : OR = 1,284 (IC95 % = 1,184 ; 1,393),2 versus 0 : OR = 1,270 (IC95 % = 1,175 ; 1,372), 3 versus 0 : OR = 1,422(IC95 % = 1,293 ; 1,565). Cette corrélation est encore plus marquéechez les patients de plus de 64 ans. Les autres facteurs associésà une HTA prévalente sont l’âge, un IMC élevé et les comorbidi-tés cardiovasculaires. La nycturie est donc prédictive d’une HTAprévalente chez les patients SAOS. Une HTA doit donc être par-ticulièrement recherchée chez les patients SAS présentant unenycturie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.084

73ORCADES : orthèse d’avancéemandibulaire (OAM) dans letraitement en deuxième intention dusyndrome d’apnées-hypopnéesobstructives du sommeil (SAHOS)sévèreJ.C. Meurice a, V. Attali b, J.M. Collet c, M.P. D’ortho d,P. El Chater e, J.B. Kerbrat f, D. Leger g, C. Monaca h,P.J. Monteyrol i, L. Morin j, E. Mullens k, B. Pigearias l,M.F. Vecchierini g

a Pneumologie, CHU de Poitiers, Poitiers, Franceb Centre du sommeil, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, Francec Stomatologie et CMF, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, Franced Centre du sommeil, hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris, Francee Chirurgie ORL, CHI André-Grégoire, Montreuil, Francef Stomatologie et CMF, CHU hôpital Charles-Nicolle, Rouen, Franceg Centre du sommeil, hôpital Hôtel-Dieu, Paris, Franceh Neurophysiologie clinique, CHRU Roger-Salengro, Lille, Francei Chirurgie ORL, clinique du Tondu, Bordeaux, Francej Resmed Science Center, Saint-Priest, Francek Laboratoire du sommeil, fondation Bon Sauveur, Albi, Francel Laboratoire du sommeil, Nice, France

Objectifs.— Les OAMs sur mesure sont une alternative de traite-ment du SAHOS chez les patients intolérants à la pression positivecontinue (PPC). ORCADES est une étude prospective multicentriquefrancaise évaluant à long terme le traitement du SAHOS en 2e inten-tion avec une OAM sur mesure. Les résultats intermédiaires sontprésentés ici.Méthodologie.— Trois cent six patients (pts) SAHOS après échec ourefus de PPC traités avec une OAM (CadCam ; Narval) seront suivispendant 5 ans. Les données polygraphiques/polysomnographiques(PG/PSG), les symptômes, la qualité de vie, la tolérance etl’observance seront recueillis au cours du suivi. Le succès dutraitement sera défini par une réduction ≥ 50 % de l’index d’apnées-hypopnées (IAH) initial lors du contrôle PG/PSG à 3 mois.Résultats.— Au 31/01/13, 143 pts ont été traités par OAM puisrevus à 3 mois. Caractéristiques de la population : 71 % d’hommes,âge 53 ± 12 ans, IMC 27 ± 4 kg/m2, IAH 29 ± 15/h (IAH > 30 : 41 %,43 ± 11/h ; IAH 5—30 : 59 %, 19 ± 7/h). Avancée mandibulaire (AM)moyenne : 7 ± 2 mm, 75 % de l’AM maximale. Lors du suivi à 3 mois,le succès du traitement était de 84 % quelle que soit la sévérité del’IAH initial. Soixante-trois pour cent IAH < 10, IAH moyen 11 ± 11/h(IAH > 30 : −26 ± 13/h ; IAH 5—30 : −13 ± 8/h). Le score d’Epworthétait diminué de 12 ± 5 à 8 ± 5. Les symptômes et la qualité devie étaient significativement améliorés. Moins de 5 % d’arrêt pré-maturé de traitement pour effets indésirables. L’observance étaitexcellente (6,7 h/nuit et 6,6 jours/semaine).Conclusion.— L’utilisation d’OAM sur mesure (CadCam ; Narval) estun traitement efficace du SAHOS sévère qui peut être utilisé chezles pts intolérants ou refusant la PPC.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.085

74La polysomnographie très précocedans les syndromes coronariens aigusest faisable : résultats d’étude piloteS. Van Den Broecke a, O. Jobard b, G. Montalescot b, M. Bruyneel a,V. Ninane a, I. Arnulf c, T. Similowski c, V. Attali c

a Service de pneumologie, CHU St-Pierre, Bruxelles, Belgiqueb Service de cardiologie, Pitié-Salpêtrière, Paris, Francec Département R3S, Pitié-Salpêtrière, Paris, France

Le dépistage très précoce des troubles respiratoires nocturnes parpolysomnographie (PSG) dans le syndrome coronaire aigu (SCA)