proorganicE.R. : Niko Dhont Parat 5 fois par an (fvrier, avril, juin, septembre, novembre) juin/juillet/aot 2008 1re anne de publicationP802085 Bureau de dpt: Anvers X Nederlandstalige versie op eenvoudige aanvraag.

Magazine professionnel indpendant pour la distribution de produits biologiques, cologiques, vgtariens et dittiques dans le Benelux et en France

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Aliments sAns gluten: une croissAnce en flcheVAlrie cupillArdles shAmpooings plus nAturelsdes creAles de petit-dJeuner plus nutritiVes

le nouVeAumAgAZinedes professionnels

Nous partageons votre passion !

On peut imaginer des tas de raisons dexploiter un magasin dalimentation naturelle et tout autant de raisons capables de convaincre les exploitants dun restaurant ou dun bistro dopter rsolument pour des produits bio. Mais nous ne serons probablement pas loin de la vrit en disant que vous com-mercialisez ces produits parce quils sont bons pour lhomme et la nature. Et bien sr aussi parce quils sont si dlicieux.

Ces dernires annes, nous aussi avons dvelopp une passion pour lalimentation biologique, les produits cologiques et les endroits o lon peut les dguster ou en acheter : les magasins dalimentation naturelle et les restaurants bio. Mais du fait que notre vocation premire est celle de crer des magazines et dcrire des arti-cles, nous avons dcid de suivre de prs ce secteur particulirement passionnant et dditer un magazine pour tous les fans du bio qui, chaque jour, sintressent ces produits dans un cadre professionnel.

Dornavant, vous et les autres professionnels trouverez notre magazine gratuite-ment dans votre bote tous les deux mois. Nous vous informerons chaque fois sur les produits prsents dans vos rayons et les lois pertinentes, nous nous rendrons des salons ici et ltranger, nous nous entretiendrons avec des leaders dopinion et vous apporterons toutes les petites et grandes nouvelles. Nous donnerons aussi chaque fois la parole des collgues aux Pays-Bas, en France et en Belgique et regarderons parfois aussi au-del de lEurope de lOuest. Peut-tre mme que nous nous rencontrerons en personne un jour ! Nous nous en rjouissons dj.

Nous vous souhaitons une agrable lecture en portant un regard vers lavenir, qui, nous lesprons, sera plus beau et plus vert que jamais ! De plus en plus de consom-mateurs se rendent en effet compte que les produits que vous vendez ou cuisinez quotidiennement contribuent solutionner les problmes auxquels notre Terre est confronte aujourdhui !

Niko Dhont, Sarah Braekman

PS : Pour toute question, suggestion ou pense ou si vous dsirez simplement partager une histoire intressante avec nous, n hsitez pas nous envoyer un courriel !

niko@organicretail.netsarah@organicretail.net

Organic Pro - juin 2008

Contenu

Organic Pro dition 1 Organic news 4 interview: lauteur de livres de cuisine valrie cupillard raffole du bioValrie Cupillard rdige des livres de cuisine, qui sintgrent comme nul autre dans notre secteur. Tous ses ouvrages refltent une passion infinie pour les produits biologiques. De plus, elle tale un talent exceptionnel pour relier gastronomie et cohrence dittique. Un entretien exhaustif

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shOpping en BelgiQUe: Het natuurHuis, un pionnier en rgion anversoiseIl y a 31 ans, Jacques Van Den Heuvel et Jose Huybrechts ont ouvert leur petit magasin dittique dans la Breda-baan, Anvers. Entre temps, leur commerce sest ddoubl en deux magasins biologiques tout en un situs Anvers et non loin de l, Merksem.

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les crales pOUr le petit-djeUner: plus de varit, plus de plaisir et tout aussi nutritifLassortiment de crales pour le petit-djeuner se diversifie de plus en plus. Organic PRO sest entretenu avec quelques fabricants et sest inform sur loffre, la valeur nutritive et la qualit.

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dOssier: le sHampooing et le problme que pose la mousseUn driv dhuile de coco et de sucres (un tensioactif de sucre) offre aux fabricants la possibilit de produire des shampooings moussants au moyen dingrdients naturels. Nous examinerons galement ce qui se passe sur le march des shampooings naturels.

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pUBlirepOrtage:Grce son unit de production ultramoderne, Biokorn Biscuits dispose de place pour grandir et innover

22 chefs cOrner: le bio dans les cuisines de collectivit belges, un aperu de la situationUn pourcentage non ngligeable de lagriculture biologique narrive pas dans les magasins, mais se retrouve dans les cuisines de collectivit. En moyenne, chaque Belge mange une fois par jour lextrieur. Le bio peut donc galement jouer un rle important dans la consommation hors domicile. Quelques spcialistes expriment leurs points de vue.

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dOssier: sans gluten* Une interview avec les associations belges de cliaquie 30* Les produits sans gluten : un assortiment grandissant 33

sUpplements: la vitamine K2 acHemine le calcium au bon endroitDes chercheurs de lUniversit de Maastricht ont dcouvert limportance de la vitamine K2 dans la lutte contre lostoporose et lartriosclrose.

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shOpping aUx pays-Bas: simply delicious velp (arnHem)Jillis De Winter et Marlene Zwart ont partag leurs expriences et passions et ont essay de crer le magasin dalimentation naturelle idal. Le rsultat vaut le dtour !

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le marcH bio nerlandais connat une croissance de 13,3 % 40 Le march bio Belge crot de 10 % 41 shOpping en france: cHloropHylle nantesDans quelques mois, lenseigne dalimentation naturelle nantaise Chlorophylle ouvrira son troisime point de vente dans cette ville de louest de la France quest Nantes. Cette enseigne, qui a dbut en tant que cooprative alimentaire, est aujourdhui devenue la rfrence par excellence pour acheter du bio dans la ville de Nantes, au bord de la Loire.

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cOmplments alimentaires en belgiqueNAREDI lance un avertissement concernant les consquences du commerce des complments alimentaires non rglementaires

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cOsmtiQUes natUrels: plus dessais sur les animaux pour les cosmtiques dans lue ?

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p 42Magazine professionnel indpendant pour la distribution de produits biologiques, cologiques, vgtariens et dittiques dans le Benelux et en France

Par le biais dune communication indpendante, le but dOrganic PRO consiste apporter sa contribution au secteur biologique. La rdaction est indpendante de la rgie publicitaire.

diteur responsableNiko DhontJozef Guislainstraat 44 bote 1, B-9000 GandTl. +32 (0)9 329 66 96 Fax +32 (0)9 270 32 01niko@organicretail.net

tarifs publicitaireswww.organicretail.net

rdactionSarah Braekman (sarah@organicretail.net)Niko Dhont (niko@organicretail.net)

traductionAF Translation

photographieLyra Alves (www.lyra-photography.net)Isabelle Persyn (www.isabellepersyn.com)Niko DhontSarah Braekman

design79 design, Courtrai (matthias.halsberghe@telenet.be)

impressionDruk in de Weer Gand

Lditeur ne peut pas tre tenu responsable du contenu des publicits publies. Lautorisation de publier du contenu dans ce magazine vaut galement pour la mise disposition de ce contenu via nimporte quelle forme/voie lectronique. Aucune partie de cette publication ne peut tre reproduite sans lautorisation crite de lditeur responsable.

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Ce magazine est imprim avec des encres vgtales sur du papier recycl.

photo en couverture: Isabelle Persyn

Organic Newspays-Bas

Les Nerlandais du Nord sont enthousiastes au sujet du bioLa province de Hollande du Nord a rcemment conduit une tude sur lattitude et le comportement de ses habitants vis--vis de lalimenta-tion biologique. Il sest avr que la plupart des habitants de Hollande du Nord sont trs positifs au sujet du bio et quils apprcient le fait que la province promeut ces produits. La plupart des habitants de Hollande du Nord connaissent le bio et ils associent cette qualification des concepts tels que la sant, lcologie et le bien-tre des animaux.Plus de 50 % des habitants de la province achtent consciemment de lalimentation biologique, gnralement des lgumes ou de la viande. Plus de 40 % achtent mme du bio plusieurs fois par mois. Surtout parce que le bio a meilleur got et quil est plus sain, plus soucieux du bien-tre des animaux et plus cologique.Pour ceux qui nachtent pas de produits bio, la plus importante raison de ne pas les acheter est le prix. Pourtant, 2 personnes sur 10 qui nachtent pas de bio disent quils comptent acheter plus souvent des produits biologiques lavenir et 4 personnes sur 10 y rflchissent. Dautres raisons de ne pas acheter du bio sont la visibilit limite en magasin et le choix et la disponibilit limits.

Twofood va promouvoir la Bionade aux Pays-Bas

Limportateur nerlandais Twofood veut promouvoir la Bionade aux Pays-Bas. En Allemagne, cette boisson fermente a connu un franc succs. En 2007, on en a vendu 200 millions. Cela fait de la Bionade la boisson frache la plus populaire aprs le Fanta et le Sprite.Twofood aimerait reproduire ce succs aux Pays-Bas et sest entre autres entretenu avec Bijen-korf afin de commercialiser la boisson auprs des restaurants. La demande de Bionade dans les

autres restaurants et cafs saccrot galement. Le client dbourse de 2,50 3,50 euros pour une Bionade.La Bionade est une boisson fermente sans alcool base deau et de malt, qui est produite par la brasserie Leipold, Ostheim vor der Rhn, en Allemagne. Aprs fermentation, Leipold ajoute des jus de fruits et du gaz carbonique la boisson.Coca-Cola a dailleurs dj fait une offre pour acqurir la Bionade, mais la brasserie ne la pas retenue.

Campina offre une prime de reconversion aux leveurs de btail laitierLa demande de lait biologique augmente, mais loffre naugmente pas en parallle. Selon Tony Van Gucht de la Bllinger Butterei, il existe en Europe un manque de 300 millions de litres de lait biologique. Voil pourquoi le producteur de produits laitiers Campina offre une prime de reconversion tous ses fournisseurs qui dcident deffectuer la transition vers llevage biologique de btail. De tels levages

Ferme biologique de chvres De Volle Maan Yshoute 70, B-9520 Sint-Lievens-Houtem, Tl & Fax 09 362 31 55

info@devollemaan.be, www.devollemaan.be

Notre ferme dnombre plus de deux cents chvres dont le lait cru est immdiatement transform dans notre fromagerie. Ce processus de transformation

rapide dbouche sur un produit ni de qualit suprieure. Notre large gamme comprend des petits fromages tendres, bouches apritives,

entres, yaourts, fromages pte dure et af ns, de la Geta (une feta base de lait de chvre), de

mme que des bchettes natures pouvant entrer dans la composition de toutes sortes de plats.

La nature,source dinspiration.

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de btail engendrent en effet des frais consquents pendant deux ans et rien en retour. Campina a dcid doctroyer un bonus de 2

euros par 100 kg de lait ces entreprises pendant deux ans. De plus, lentreprise garantit une prime bio de 7,78 euros par 100 kg de lait ces

leveurs une fois quils travailleront de manire entirement biologique. Actuellement, plus de 100 fournisseurs parmi les 6000 fournisseurs de Campina sont des agriculteurs biologiques.En Belgique, BioForum sinvestit pour soutenir le march laitier bio-logique. Dans un avenir proche, BioForum souhaite promouvoir le lait biologique. Par le biais dun dpliant et dun site web (entre autres), il portera cinq bonnes raisons dopter pour des produits laitiers biolo-giques lattention du public. La coopration des leveurs de btail laitier biologiques anglais, lOmsco, a dailleurs prouv quune action de marketing cible peut vraiment porter ses fruits dans le cadre des ventes de lait biologique. En effet, chaque fois que la coopration a organis une action promotionnelle spcifique, les ventes de lait biologique ont considrablement augment.

BelgiQUe

BioForum Vlaanderen et Probila-Unitrab vont cohabiter

Depuis 2000, BioForum Vlaanderen (la section flamande de BioForum) est lorganisation coupole du secteur biologique en rgion flamande. Malgr cela, le secteur a connu un manque dunit. Jusqu il y a peu, Belbior (lassociation professionnelle flamande

des agriculteurs biologiques), Probila-Unitrab (lassociation profession-nelle belge des transformateurs et distributeurs des produits de lagriculture biologique) et Biogarantie agissaient indpendamment. Les associations ont dcid dunir leurs moyens financiers afin de rendre leur organisation plus efficace. Ainsi, ils esprent rapprocher BioForum du march et avoir ainsi plus dimpact. Un premier pas dans cette direction a t la journe dtude qui a eu lieu en avril 2008. Celle-ci naurait pas pu avoir lieu sans la susdite fusion.Le comit de gestion de BioForum Vlaanderen est maintenant en grande partie compos dacteurs du march. On y retrouve 3 pro-ducteurs, 3 transformateurs et 2 vendeurs. Son prsident est Johan Broeckx, un leveur indpendant de btail biologique.BioForum sera subdivis en fonction de trois catgories : les transfor-mateurs, les agriculteurs et les commerants. Ainsi, la communica-tion pourra tre adapte aux besoins spcifiques des interlocuteurs.Il a t dcid de ne pas uniquement fusionner sur le plan organisa-tionnel, mais galement sur le plan physique. Les nouveaux bureaux de BioForum Vlaanderen se trouvent dans la Quellinstraat Anvers.

Le contrle des points de vente de produits biologiques est obligatoireChaque acteur du march qui produit, prpare, stocke, importe ou vend des produits biologiques doit dclarer ses activits auprs dune des deux organisations de contrle certifies (le dpartement Blik dIntegra ou Certisys) et se faire contrler. Cest ce quannonce

la section Agriculture et Pisciculture, dpartement Dveloppement Durable de lAgriculture du gouvernement flamand. Certains points de vente, qui vendent directement leurs produits aux consomma-teurs en bout de chane, peuvent cependant obtenir une dispense. La condition est quils ne produisent, prparent, stockent ou importent pas les produits eux-mmes. Les points de vente qui ne vendent que des articles premballs ou qui, au total, achtent pour moins de 5000 euros (prix dachat) de produits en vrac non premballs par an peu-vent eux aussi bnficier de cette dispense. Une dispense de contrle ne sous-entend naturellement pas quils seront dispenss de respecter la lgislation.

Fit Food dmnage sa nouvelle unit de production Tournai

En avril, Fit Food (le producteur belge de produits vgtariens et vgtariens bio) a emmnag dans sa nouvelle unit de production, prs de Tournai. Lancienne unit de production de Drongen (prs de Gand) a t ferme. Le dmnagement cadre dans la croissance constante de lentreprise. Le nouveau btiment, dans le zoning industriel de Blandain, est conforme aux plus strictes normes de scurit alimentaire mises par le BRC.Fit Food produit une vaste gamme de produits vgtariens base de bl, de crales, de lgumes et de protines qui ne contiennent pas de soja : des saucisses, des garnitures pour le pain, des hamburgers, du hachis, des salades, etc. Fit Food distribue ses produits dans de nom-breux pays europens, dans les pays du Golfe Persique et galement dans quelques pays dExtrme-Orient.

En juin, Oxfam met son assortiment bio lhonneur

Juin est le mois du bio chez Oxfam Fairtrade. Cest durant ce mois quOxfam Fairtrade passera le cap des 60

produits biologiques issus du commerce quitable. Un tiers de tout lassortiment de produits alimentaires dOxfam Fairtrade sera alors orn des labels Fair Trade et bio.Les biscuits bio sont la toute dernire nouveaut dans lassortiment. Il sagit de petits biscuits au chocolat lgers et croquants au quinoa des Andes, au cacao de la Rpublique Dominicaine, au sucre de canne du Paraguay et au miel du Mexique.Pendant la Semaine du Bio, Oxfam Fairtrade prsentera aussi son livre de cuisine Fairtrade Bio. Ce petit livre propose 4 ides de menus compltement labores avec des recettes provenant des quatre coins du globe. Les recettes utilisent toutes un produit Oxfam Fairtrade comme point de dpart (p.ex. le riz basmati bio, le quinoa bio ou les mangues bio sches) et vous permettront de prparer une assiette pleine de dlices exotiques dans le respect de lhomme et de lenvironnement.

>> s uite la page 6

Ldulcorant Tagatose de Damhert remporte un grand succs

Le producteur dalimentation saine et fonctionnelle pour supermarchs Damhert a dvelopp une technologie pour produire et commercialiser du Tagatose de faon bon march. Le Tagatose est un nouvel dulcorant entirement naturel, qui est conseill aux diabtiques, aux personnes obses et aux gens qui sont la recherche dune alternative saine au sucre tradition-nel ou aux dulcorants synthtiques.

Ldulcorant est produit partir de lactose. Le lactose est spar en glucose et en galactose par hydrolyse. Un procd enzymatique permet ensuite de produire le D-Tagatose. Cette substance est purifie, pour ensuite tre emballe ou utilise dans la prparation de produits sucrs. Les produits finis ne prsentent plus de traces de lactose ou de glu-cose ; ils conviennent donc galement aux personnes intolrantes au lactose.Le produit a t dvelopp par un groupe pharmaceutique amri-cain afin de permettre aux patients qui se remettent dun cancer des intestins de reconstituer leur flore intestinale. Le Tagatose a en effet une action prbiotique et non laxative, contrairement de nombreux dulcorants. De plus, il a une faible valeur calorique, son index glyc-mique est pratiquement nul, il nagresse pas les dents et rsiste aux tempratures leves. Le got du Tagatose est comparable celui du sucre traditionnel. Un producteur de produits laitiers danois a achet les droits sur le produit, mais na pas russi maintenir les frais de pro-duction assez bas. En revanche, Damhert a su le faire avec la collabo-ration de son entreprise sur Nutrilab. Ensemble, les deux entreprises commercialisent un assortiment de produits au Tagatose : Tagatesse (du sucre de table pur), Tagacao (un cacao sucr), Tagachoco (une pte chocolate tartiner) et Tagaconfi (une confiture).Le produit rencontre un norme succs au niveau mondial.

Ecover soutient un projet relatif leau en Ethiopie Le producteur de produits de lessive et de nettoyage ECOVER a conclu un partenariat de trois ans avec lorganisation internationale WaterAid. Ce projet dECOVER visant lusage cologique et durable de leau se focalise surtout sur des sujets tels que lapprovisionnement en eau, lamlioration de linfrastructure sanitaire et lenseignement de lhygine personnelle. Grce au soutien dECOVER, plus de 15.000 hommes, femmes et enfants de la rgion dHintalo-Wajerat auront accs de leau propre et sre et aux facilits sanitaires ncessaires.Le projet quECOVER finance en Ethiopie stend 11 villages. En premier lieu on fera en sorte que de leau propre et sre soit mise disposition des villageois, ainsi quun enseignement sur lhygine. La situation en Ethiopie est inquitante. Le manque deau propre cause des maladies et des dcs. Nous voulons apporter notre contri-bution pour amliorer la qualit de vie de plus de 15.000 hommes, femmes et enfants , nous annonce Mick Bremans, Administrateur Dlgu dECOVER. Dans la pratique, laccs de leau sre sera combin des campagnes denseignement et de sensibilisation portant sur lhygine personnelle. Des choses simples, comme se laver les mains au savon aprs avoir t aux toilettes et avant de manger et le nettoyage des sanitaires, rduisent les risques dinfection. Ainsi, la sant gnrale des habitants sera fortement amliore.

Organic News

Journe portes ouvertes chez Biofresh

Aprs le succs de lanne dernire, le grossiste et spcialiste du frais Biofresh a nouveau organis une journe portes ouvertes (le 20 avril dernier) pour ses clients dOnze-Lieve-Vrouw-Waver. En tout, prs de 150 visiteurs se sont rendus au festin bio. Des commerants et autres intresss ont pu y dcouvrir des fournisseurs et des producteurs, ainsi que leurs produits. Ils ont galement pu assister des dmons-trations informatives et des prsentations culinaires et un coin pour les enfants avait t amnag.

Les journes des clients chez Hagor Bioservice

Les 25 et 26 mai dernier, Hagor Bioservice a organis ses premires journes des clients. Quelques ateliers ont t organiss cette occasion. Outre une dgustation de vins bio fort apprcie, il y avait aussi un petit magasin de dmonstration destin attirer lattention sur les

produits nouveaux et existants de lassortiment de Hagor Bioservice. Peter, le cuistot de service, a fait pour les invits quelques prouesses culinaires, en majorit composes de nouveaux produits.Aprs les vnements, Dina De Cuyper (chef de produit chez Hagor) semblait trs satisfaite : Ce fut loccasion rve de rencontrer les clients et de papoter dans le foyer, au bar ou dans la salle de dgustation. Tant lendroit que le concept ont t bien accueillis par nos clients. Tous ont apprci lagrable ambiance. Nous ritrerons certainement cette initiative. Nous vous donnons donc dores et dj rendez-vous pour lanne prochaine ! .

Vitasana, le salon professionnel de la vie saine, Flanders Expo, Gand (Belgique)La onzime dition de Vitasana aura lieu les dimanche 5 et lundi 6 oc-tobre Flanders Expo, Gand. Ce salon professionnel propose une vue densemble du march de lalimentation naturelle biologique et com-plte, de lalimentation de rgime, des complments de vitamines et de minraux, des cosmtiques naturels, des produits de soin naturels pour le corps, des produits de nettoyage, de lavage et dentretien co-logiques et des produits cadrant dans un environnement et un style de vie sains. Les organisateurs sattendent nouveau pouvoir accueillir plus de 2000 professionnels. Une analyse des donnes du public ayant visit le salon lanne passe a rvl que 52 % des visiteurs taient d-taillants, que 13 % taient grossistes, que 23 % taient thrapeutes de la sant et que 12 % possdaient un autre profil (il sagissait entre autres dinstituts de beaut, de restaurants vgtariens, de pharmaciens, de ditticiens, dostopathes, dherboristes, dhomopathes, de naturopa-thes, etc.). Cette anne galement, les organisateurs concocteront une prsentation groupe des nouveaux produits lancs sur le march. Tout comme lanne dernire, les nouveauts seront les points dintrt que nul visiteur ne pourra ignorer. Une enqute mene auprs des visiteurs a rvl que 80 % dentre eux trouvaient

>> Suite de la page 39 Simply Delicious

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Codex AlimentariusDepuis peu, il circule des appels sur le web nous incitant nous faire des soucis au sujet du Codex Alimentarius (la rfrence en matire de commerce alimentaire international cre par les Nations Unies). La Commission du Codex Alimentarius est sous la responsabilit de la World Health Organisation et de la Food and Agricultural Organisation et est gre par 173 pays.Cest surtout la Natural Solutions Foundation, une association am-ricaine qui dsire protger les droits et la libert en matire de sant, qui critique le Codex Alimentarius. Selon elle, le Codex prnerait que chaque animal destin des fins alimentaires doit tre trait aux antibiotiques et aux hormones de croissance exotiques et que toute nourriture doit tre irradie, que les complments alimentaires devien-dront illgaux et que les mdicaments alternatifs ne seront bientt plus disponibles que sur ordonnance. De telles rgles seraient videmment nfastes pour les marchs de lagriculture biologique et des compl-ments alimentaires. Seulement, il est difficile destimer si les allgations du Dr. Laibow de la Natural Solutions Foundations sont fondes.Organic PRO a consult le site officiel du Codex afin de trouver des in-dices confirmant les mises en garde du Dr. Laibow, mais nous navons rien trouv.La rglementation relative aux hormones stipule que lemploi dhor-mones est permis, mais pas obligatoire. La lgislation europenne interdit lusage dhormones. Selon le Codex, lirradiation est galement autorise, mais pas obligatoire. Quant aux complments alimentaires, ils devraient rpondre certains critres avant quils puissent bnfi-cier de la dnomination de complment alimentaire. Il nest mentionn nulle part que les complments alimentaires seront interdits.Bart Staes, le dlgu du parti Vert europen, prend ces incertitudes au srieux et tudie le sujet en profondeur. Jusqu prsent, il na trouv aucune preuve justifiant les allgations du Dr. Laibow, mais il partage son opinion quant lopacit actuelle de la Commission et au fait que cette dernire possde trop dautorit pour pouvoir agir de faon si opaque. De ce fait, il essaiera donc dintgrer ce problme lagenda.BioForum a ragi aux derniers dveloppements relatifs au Codex.Lassociation a effectu des recherches qui prouvent que cette infor-mation est incorrecte et que la production daliments biologiques ne risque rien. En outre, Leen Laenens de BioForum reprsente le secteur biologique dans le conseil consultatif en matire de politique alimen-taire et dutilisation dautres produits de consommation, o lon fera entre autres le point sur les activits du Codex.Il va de soi quOrganic Pro suit ces dveloppements de prs.

Les consommateurs danois achtent le plus de bioEn moyenne, les Danois dpensent environ 80 euros par an en pro-duits biologiques. Cela fait deux les plus grands consommateurs de bio en Europe. Leurs dpenses en matire dalimentation biologique concernent surtout des produits laitiers, qui reprsentent environ 40 % de lentiret de leur consommation de produits bio. Voil une bonne raison de faire du Danemark le pays-thme de la prochaine dition de Biofach 2009 ( Nuremberg).

683 cantines dcole en ItalieLItalie compte 683 cantines dcole biologiques. Cela signifie que, chaque jour, plus de 900.000 repas biologiques ou repas prpars base dingrdients biologiques sont consomms, surtout dans les coles maternelles et primaires. Loffre diffre aussi au niveau du degr de prsence dlments biologiques dans les repas proposs par les diffrentes coles. Certains repas sont entirement biologiques, tandis que dautres ne proposent que quelques produits biologiques ou dautres encore proposent les repas biologiques en option. Ainsi, le secteur biologique espre former une masse critique compose den-fants en phase de croissance, qui apprennent consciemment faire des choix entre une alimentation biologique ou ordinaire.

france

4 Franais sur 10 ont sporadiquement mang bio en 2007Lanne dernire, environ 4 Franais sur 10 ont consomm des produits issus de lagriculture biologique. Voil ce que nous annonce lorgani-sation franaise Lagence Bio. Ce qui est remarquable, cest que 78 % des parents prfreraient que les cantines des coles proposent une alimentation biologique leurs enfants, tant pour des raisons de sant que pour des raisons cologiques. Lanne passe, le secteur franais du bio a rapport 1,9 milliard deuros. Ainsi, 1,2 % de lalimentation vendue en France est bio.

2% de la viticulture en France sont bio1639 viticulteurs franais, reprsentant 19.000 ha de vignobles, sont reconnus en tant que producteurs de vin bio. Ces chiffres permettent la France de se placer en deuxime position sur la liste europenne des vins bio, o lon retrouve lItalie en tte,

avec ses 30.000 ha. LEspagne se retrouve en troisime position avec 15.000 ha. LAllemagne possde 2.000 ha de vignobles bio. Les experts estiment que les vignobles bio reprsentent environ 4 % des terres viticoles europennes.Jusquaux annes cinquante, tous les vins franais pouvaient tre considrs comme tant bio. Depuis les annes soixante, lextermi-nation chimique des mauvaises herbes et lusage de pesticides ont connu un norme essor. Selon les chiffres du journal franais Le Figaro, 50 % de tous les pesticides fournis au secteur viticole mondial se retrouveraient dans des vignobles franais, alors que la France ne reprsente que 17 % des terres viticoles mondiales.

cette exposition trs claire et informative.Quand on les a interrogs au sujet de la raison principale pour laquelle ils visitaient le salon, ils ont rpondu quils dsiraient avant tout rassembler de lin-formation dordre gnral. Le placement de commandes narrivait quen troisime position des raisons pour lesquelles on se rendait Vitasana.

Dimanche 5 octobre 2008 de 10 h 18 hLundi 6 octobre 2008 de 10 h 17 hHall 8, Flanders Expo, Gand (Belgique) www.vitasanaexpo.be

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Interview > Lauteur culinaire Valrie Cupillard

Ce serait fantastique si la haute gastronomie franaise optait rsolument pour le biocela fait dj plus de quinze ans que la franaise valrie cupillard rdige des livres de cuisine qui sintgrent comme nul autre dans notre secteur. tous ses ouvrages refltent une passion infinie pour les produits biologiques et elle tale un talent exceptionnel pour relier gastronomie et cohrence dittique. dans ses travaux plus rcents, elle rvle entre autres les possibilits quoffrent les graines germes et le potentiel inconnu des huiles essentielles et des eaux florales dans la cuisine. pour cette interview, organic pro sest rendu la ferme dagatti, une entreprise agricole biodynamique, o lon retrouve galement un agrable et joli magasin dalimentation naturelle, prs daix-en-provence.

Lexprience que Valrie Cupillard possde dans le cadre de lutili-sation des huiles essentielles et des eaux florales dans la cuisine la rcemment encore mene lle Maurice (Ocan Indien). L-bas, elle a collabor un projet culinaire bas sur lnergie des sept couleurs selon les chakras : la Seven Colours Energy Cuisine du luxueux Heritage Golf & Spa Resort, dont les menus ont t imagins par le Chef cuisi-nier de lhtel, Philippe Rozel, avec lexpertise de Valrie Cupillard dans lutilisation des huiles essentielles culinaires.

comment vous a-t-on connue lle maurice ? travers mon travail de consultante et mon livre sur la cuisine aux huiles essentielles et eaux florales.Les spas des htels du groupe Veranda lle Maurice ont t dve-lopps sur le concept Seven Colours . Pour lhtel Heritage Golf and Spa resort, il a t imagin de prolonger la dcouverte des sens et de lnergie des couleurs selon les 7 chakras par la cration dun restaurant Seven Colours Energy Cuisine .Le groupe Veranda ma propos daccompagner son projet, sachant que javais travaill sur les huiles essentielles culinaires. Les parfums des eaux florales et des huiles essentielles sinscrivent en effet parfai-tement dans lunivers Seven Colours.

comment en tes-vous arrive crire des livres de cuisine ? vous navez apparemment jamais t une cole de cuisine Cest exact. Depuis mon enfance, jai toujours t passionne par la cuisine. Je suis issue dune famille o les femmes transmettaient faci-lement leur affection envers leurs proches par le biais de la cuisine. Jai t stimule et soutenue, et on ma toujours permis dexprimenter. Pour moi, cuisiner tait quelque chose dvident, quelque chose que jaimais faire et qui faisait plaisir mon entourage. Quand ma mre partait travailler, je pouvais laider en moccupant de la cuisine. En outre, jtais libre de composer le menu. Dj pendant le week-end, je mimaginais ce que je pourrais prparer au cours de la semaine venir. Si jutilisais une recette de base de ma mre, jy ajoutais souvent ma touche personnelle. Sil y avait des restes de table, jessayais tou-jours de les intgrer dans une autre recette au lieu de simplement les rchauffer le lendemain. Jai aussi toujours connu un petit potager dans le jardin, grce mon pre qui semait quelques rangs de lgumes. Quand jtais ado-lescente, ma mre qui sintressait la dittique pour ses enfants nous achetait dans le petit magasin La Vie Claire qui stait install

dans notre ville certains ingrdients pour complter une alimen-tation qui tait par ailleurs tout fait classique et conventionnelle. Ctait de temps en temps du pain complet, des boissons aux crales pour le petit-djeuner, de la levure saupoudrer sur les potages, etc. Plus tard, je me suis oriente vers le secteur touristique. Jtais atti-re par les voyages et cela ma sembl la meilleure option. Mais paral-llement cette vie professionnelle, je continuais investir beaucoup de temps dans la cuisine et dans mes exprimentations culinaires. Entre-temps, jtais dj passe une alimentation biologique. Mon conjoint avait un potager et attachait beaucoup dimportance aux lgumes naturels cultivs de manire cologique. Et cest ainsi que nous nous sommes finalement mis chercher dautres ingrdients

photo: Emm

anuel Cupillard - biogourmand.com

de qualit, du meilleur pain, de meilleures huiles vgtales, etc. Nous tions galement passionns par la nature et attachions beaucoup dimportance lenvironnement. Nous voulions donc agir en cons-quence en achetant des produits aussi cologiques que possible. Du fait que nous achetions notre alimentation dans des magasins dali-mentation naturelle, nous avons pu dcouvrir les produits typiques que lon y vend.Beaucoup dingrdients mtaient nouveaux et il fallait donc que jexprimente dans la faon de les utiliser. En mme temps, je sauvegardais toutes mes recettes dans mon ordinateur pour les classer de manire pratique. Jutilisais un clas-sement alphabtique par ingrdient de faon retrouver facilement une liste de recettes contenant cet ingrdient. Mes recettes taient toujours rapides, ce qui est logique, puisque je cuisinais aprs mes heures de travail et navais donc pas beaucoup de temps y consacrer. Je voulais faire des recettes goteuses et simples pour laisser la place aux bons produits, mais aussi adaptes mon rythme de vie. Petit petit, le volume de mes recettes a grossi, je me suis passionne pour la dittique et pour la naturopathie Jai eu envie de transmettre mon enthousiasme pour la cuisine bio. Jai t sollicite pour animer des ateliers de cuisine o lon utilisait des produits biologiques. Ma faon de parler des ingrdients a plu. Javais crit des recettes pour moi, et de fil en aiguille, le succs de ces ateliers ma incite rdiger mon premier livre de cuisine biologique. Cest ainsi que ma carrire professionnelle a pris un tournant. (ndlr : entre-temps, 16 livres de cuisine du mme auteur sont dj parus)

comment distinguez-vous les lgumes biologiques de leurs homologues issus de lagriculture traditionnelle ? Je trouve quils ont souvent une autre densit. La betterave rouge est un bon exemple. une poque, javais trouv un petit cultivateur bio local qui jachetais des betteraves rouges, ds quon les entaillait, on tait frapp par leur remarquable densit et par leur chair aux tons violets. Et quel got ! Beaucoup de gens naiment pas la betterave rouge car ils ont fait lexprience dune betterave, certes rouge, mais sans got, qui aprs cuisson donne une texture molle et sans intrt. Mais lorsque janimais des cours de cuisine et que je leur faisais goter des varits biologiques, ils taient sduits par le croquant, la couleur et le got. Je coupais la betterave crue en petits ds, en rondel-les faon carpaccio et aussi en btonnets, pour la donner dguster diffremment. Jai le sentiment que ce lgume est peu apprci parce que les gens ont trop souvent got une varit de moindre qualit dans leur assiette.

certains considrent encore toujours le bio comme une mode. Les modes sont phmres, alors que je constate que les gens qui achtent du bio depuis des annes continuent le faire encore plus aujourdhui. La diffrence entre le bio et le conventionnel est assez vidente. Notre corps le ressent et on constate que le got est meilleur On ne peut nier le fait que lhistoire du bio soit trs coh-rente et convaincante. La sant, lenvironnement, le respect envers lhomme et lanimal voil tous des sujets auxquels on consacre aujourdhui beaucoup dattention. Pendant les premires annes dexistence du bio, ceux qui sy intressaient taient trs vite qualifis dexcentriques. Maintenant, de plus en plus de monde se rend compte que le bio est simplement logique et quil offre des solutions beaucoup de questions. Lexemple ici de La Ferme Dagatti (o a lieu linterview) est un endroit ou lon peut acheter des fruits et lgumes qui ont pouss en biodynamie, mais cest aussi un espace qui joue un rle social. Ici, il y a un accueil et du temps pour chaque client.

Il y a toujours des boissons et des gteaux faits maison pour accueillir les clients, les enfants peuvent jouer, tout le monde finit par se connatre. Michle, Jean-Marie et leurs fils Pierre, qui travaillent ici, prennent leur temps pour donner quelques conseils ou entamer une conversation. Je trouve que cest un point trs important sur lequel les magasins bio doivent vraiment travailler pour tenter de prserver ce climat de confiance. Ici, lambiance est agrable ; cest un espace o lon peut faire plus que simplement acheter et vendre des produits. Jespre quici et dans dautres endroits semblables, on conservera toujours ce contact humain.

on ne trouve quasiment pas de produits laitiers dans vos livres Cest exact, hormis le fromage de chvre dans certains de mes livres. De toute manire, les produits laitiers ne sont pas essentiels dans mes recettes. Ceux qui le souhaitent peuvent en ajouter, chacun devant bien sr adapter selon ses gots. Dans mes

Interview > Valrie Cupillard

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recettes, jaime opter pour des solutions moins videntes et moins classiques que du fromage rp ou de la crme frache.

Dans un gratin, on peut bien entendu utiliser du parmesan, mais je prfre surprendre mes lecteurs avec un parmesan de noisettes (des

noisettes broyes en poudre), ce qui peut tre dlicieux. Jutilise avec beaucoup de plaisir la pure de noix de cajou, qui transforme une bchamel ou un fond de sauce.

avez-vous un lgume favori ? Le choix est difficile. En fait, jaime tous les lgumes et, plus prci-sment, les lgumes de saison. Je ressens vraiment lenvie de manger des tomates quand il fait chaud et jaime les aubergines cuisines avec les lgumes dt et les recettes base de courge en hiver. Jaime bien savourer des lgumes qui passent brivement dans lanne : les petits pois, les asperges cest comme une surprise.Jessaye donc de travailler en tenant compte des saisons. vrai dire, il y a trop peu de diversit dans loffre de lgumes. Je pense que les magasins biologiques doivent tre vigilants en ce qui concerne leur offre dans ce rayon, pour ne pas proposer les mmes lgumes toute lanne, avec certains venant de trs loin et parfois hors saison. Cest tellement enthousiasmant quand on trouve chez un producteur des talages daubergines de varits diffrentes, un grand choix de tomates de varits anciennes, des courges de toutes les formes Car tout en restant avec le mme lgume de saison, on dcouvre des saveurs diffrentes. Entre des aubergines blanches poles et une terrine daubergines violettes, par exemple, le got diffre. Ce serait formidable que tout le monde puisse les trouver facilement.

que pensez-vous du bio dans les restaurants franais ? Dans la restauration, on me parle souvent du prix lev et des difficults dapprovisionnement des ingrdients. Cest parfois vrai, mais linverse, le prix dun ingrdient conventionnel est souvent trop lev pour ce que cest. Surtout si lon en calcule les rpercussions cologiques.La gastronomie franaise demeure une rfrence au niveau mon-dial. Si la haute gastronomie pouvait opter rsolument pour le bio, ce serait fantastique. Des ingrdients et des matires premires de la meilleure qualit sont des bases indispensables. Farine, sucre ou huiles vgtales raffins, ne sont pas, mon sens, des produits no-bles compatibles avec limage dune grande cuisine. Je pense que les fruits et lgumes bio de petits producteurs ou les huiles essentielles et les eaux florales de petits distillateurs mritent plus que dautres dtre cuisins et ports par le talent des grands chefs. Cest une belle reconnaissance quand cela existe.

dans la restauration collective ordinaire, cela semble galement difficile Oui, dans la restauration collective, le bio est encore anecdotique, bien que certaines coles proposent un menu bio par semaine par exemple. On me parle souvent de budgets trs restreints et du fait quil nest pas acceptable que lalimentation pour les coliers doive tre si bon march. De nombreux parents aimeraient quune alimen-tation goteuse, saine et quilibre soit propose aux enfants en pleine croissance. La cuisine bio peut rellement saccompagner dun veil au got et dune sensibilisation tant la nature et lenviron-nement qu la connaissance des besoins de chacun en matire de nutrition.

o valrie cupillard fait-elle ses courses ? Je fais tous mes achats dans des magasins bio. Jy achte autant mes ingrdients pour le quotidien que ceux ncessaires pour mes cours ou mes dmonstrations culinaires. Pour les fruits et lgumes, je vais directement chez des producteurs bio ou sur un march bio.Je ne vais que rarement au supermarch, sauf pour me tenir un peu au courant de la disponibilit de certains produits bio, car jai aussi des lecteurs dont cest le lieu dapprovisionnement. Certains ont dcou-vert le bio dans les rayons des grands magasins et cela a suscit leur intrt envers les magasins bio o ils peuvent trouver un choix plus large et bnficier de conseils personnaliss.

de quelle recette tes-vous la plus fire ? Cest difficile dire Disons que je suis surtout fire des recettes pour lesquelles les lecteurs mcrivent ou me racontent quils les ont apprcies. Je suis fire des recettes qui sont utiles au quotidien et de celles qui ont russi faire dcouvrir ou apprcier un ingrdient. Sil faut en citer une, je parlerai donc de ma mousse au chocolat base de tofu soyeux. Surtout parce quelle a suscit tant de ractions positi-ves. Jai beaucoup aim partir la recherche dune texture de mousse et jai fait voluer les proportions, surtout pour mes cours avec les hui-les essentielles. Entre-temps, cette recette a dj souvent t reprise ce qui fait toujours plaisir par des cuisiniers de restaurants bio, des traiteurs, des personnes qui donnent des cours de cuisine aussi La mousse au chocolat base de tofu soyeux nest certainement pas la plus labore de mes recettes, mais ce quelle a dagrable, cest quelle constitue une base idale pour travailler avec des huiles essentiel-les. On peut vraiment la transformer de faon extraordinaire en y ajoutant une petite pointe dhuile essentielle dorange ou de menthe douce.

merci de nous avoir accord cette interview. nous sommes dj impatients de dcouvrir votre prochain livre !

Les lessives et nettoyants Ecover sont labors partir de matires premires vgtales et minrales. Leur mode de production est cologiquement, conomiquement et socialement responsable, dans une usine cologique unique. Ecover dfend des principes dhonntet, de transparence ainsi que de respect des hommes, des animaux et de lenvironnement. Pour nous, cest la seule manire de garantir un avenir viable. Plus dinfo : www.ecover.com

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Het Natuurhuis, un pionnier en rgion anversoiseil y a 31 ans, Jacques van den Heuvel et Jose Huybrechts ont ouvert leur petit magasin dittique dans la bredabaan, anvers. entre temps, leur commerce sest ddoubl en deux magasins biologiques tout en un situs anvers et non loin de l, merksem.

Les chariotsEn 1977, Jacques Van Den Heuvel a fond un petit magasin dittique qui, peu peu, est devenu un vrai magasin bio proposant des produits frais et des cosmtiques naturels. Jose, lpouse de Jacques, a alors dcid dabandonner son emploi denseignante pour rejoindre son mari dans le magasin. Ensemble, ils se sont compltement immergs dans la pense et le secteur biologiques. Des annes plus tard, le petit magasin tait plein craquer et ils ont d dmnager dans un btiment de la Oude Bareellei disposant dune surface commerciale de 120 m2. Leur magasin tait le premier magasin bio quip de chariots.Jacques : Ces chariots taient indispensables vu la surface du magasin. Mais en tant que magasin bio, nous ne pouvions pas nous permettre dutiliser des chariots en plastique ou en mtal. Nos clients entretenaient une relation trs motionnelle avec les produits naturels et nauraient pas accept un environnement qui net pas t naturel. Nous sommes donc partis en qute dun menuisier qui utilisait du bois cologique et lavons trouv. Le rsultat fut un chariot en bois quip dun sac en jute. Ce fut coteux, mais nous trouvions que cela en valait la peine. Entre-temps, notre clientle a volu et compte des personnes qui sintressent au bio en raison dune allergie ou de lamour quils portent envers leurs enfants. Ils ne se proccupent plus du mtal ou du plastique qui sont utiliss pour fabriquer les chariots .

InstructifAu fil des annes, le simple magasin bio est devenu deux vritables maga-sins tout en un dans le centre dAnvers et Merksem.Jacques : Depuis trois ans, nous exploitons deux magasins qui sont en perptuelle expansion et cela est passionnant, car le nouveau nous a amen un type de clientle de plus. Anvers, nous accueillons beau-coup de jeunes qui font un saut quotidien dans le magasin, tandis que les clients de Merksem viennent faire de grandes courses une fois par semaine. Cela requiert une autre approche, ce qui est nouveau trs

instructif. Nous avons grandi dans la bonne direction au fil des an-nes et avons toujours offert une solution aux problmatiques du moment. Lors de la crise de la dioxine, nous avons connu une croissance explosive. Nous avons connu une lgre rgression lorsque les supermar-chs se sont mis vendre du bio. Actuel-lement, nous misons sur la tradition et le professionnalisme. Les supermarchs bio sont actuellement

notre seule crainte, car terme, ils sont capables de proposer des prix im-battables, mais nous savons que nous avons dautres atouts. Chez nous, vous pouvez obtenir des conseils professionnels nimporte quel sujet, ce qui est moins le cas dans les grandes surfaces bio .

Service traiteurJose et Jacques croient fortement au succs bas sur lindividualit. Tout au long de leur carrire, ils ont galement dvelopp leur propre boulangerie et un service traiteur en interne.Jacques : Il y a environ 25 ans, nous avons dcid de faire notre propre pain. Nous avions remarqu que les gens essayaient plus facilement des produits bio simples comme du pain pour essayer dautres produits par la suite. Seulement, il ny avait pas de fournisseurs de pain bio lpoque. Mon frre, qui tait boulanger, nous a forms. Depuis, nos pains frais du jour sont un de nos produits grand succs. Plus tard, nous avons ouvert un restaurant proposant des repas de midi Anvers. Tout sy passait bien, mais financirement, nous narrivions pas nos fins et avons donc dcid de dmnager la cuisine Merksem. Ici, nous prparons quotidiennement des plats du jour et des plats prpars que les clients peuvent emmener chez eux ou manger sur place sur lheure de midi. Dans la boulangerie, nos clients peuvent galement dguster un sandwich garni .

RelookageLanne dernire, le magasin de Merksem a d tre compltement relook.Jacques : Je trouve quil faut constamment professionnaliser. En fait, un magasin bio doit offrir le mme confort quun supermarch ordinaire, mais il doit le faire dune manire biologique. Nous avons donc dernirement investi dans un systme informatique labor pour grer les caisses et les stocks. Lallure du magasin est devenue plus moderne, des emplacements de parking ont t crs, la hauteur des rayons a t rduite, les produits frais ont t placs lavant du magasin pour attirer plus lattention et un rayon herboristerie a t cr. Ce dernier doit devenir un havre de paix au cur du magasin. Nous y avons aussi prvu un espace o les clients peuvent consulter des livres et o ils seront conseills de faon professionnelle par notre

Shopping > Belgique

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expert en alimentation orthomolculaire. Les livres se sont rvls un succs. Apparemment, les gens manifestent toujours un intrt actif envers ce quils achtent et ils dsirent sinformer. Le client bio doit dailleurs faire preuve de beaucoup de crativit. De nouveaux ingr-dients ncessitent en effet de nouvelles faons de cuisiner .

On peut toujours mieux faireBien que Jose et Jacques retirent beaucoup de satisfaction de leurs acti-vits, ils trouvent quil manque encore quelques choses ou que certaines choses peuvent encore tre amliores dans le monde biologique.Jacques : Nous aimerions que les grossistes fassent davantage defforts de communication. Lorsquils proposent de nouveaux produits, nous voudrions bnficier dun peu plus de renseignements, ce qui nous permettrait dinformer les clients au sujet des raisons pour lesquelles ces produits pourraient reprsenter une plus-value pour eux. Ortis est un trs bon exemple. Lentreprise organise des ateliers et des tournes de prsen-tation relatifs ses nouveaux produits. Mais nous serions dj contents de pouvoir lire un agrable article concernant la nouvelle entreprise.

Nous remarquons que les nouveaux produits nont pas toujours un succs immdiat. Des lancements sont souvent un chec et nous supposons que cela est d au manque de communication. De plus, ces lancements (qui sont en outre trs peu ou pas du tout soutenus par le grossiste) requirent beaucoup dnergie et de temps de la part des commerants. Organiser des dgustations de produits issus de son propre stock cote du temps et de largent, mais peut parfois savrer efficace. Ce que nous faisons, cest envoyer deux bons de 10 % quelque fois par an aux clients ; ces bons sont valables pendant le mois o laction promotionnelle a lieu. Pendant ce mois, nous organisons des dgustations, des ateliers, etc. .

Le secteur bio est en pleine expansion, mais il ncessite encore beau-coup de travail.Jacques : Il y a encore tant de choses amliorer. De nombreux exploitants de petits magasins de produits naturels sinvestissent du

matin au soir pour le bien de leur commerce et de leurs clients. Tout est plus simple pour les supermarchs ordinaires. Les fabricants de produits courants pour supermarchs organisent de nombreuses promotions. Dans notre secteur, il en va autrement : les magasins bio doivent assumer toute la communication vers les consommateurs .

Nous voyons aussi apparatre de plus en plus de produits sur le march, ce qui complique ladministration. Et il est galement trs difficile de trouver du bon personnel motiv dans ce secteur. Beaucoup de gens qui pensent bio prfrent travailler mi-temps, mais cela est assez compliqu et plus coteux. Ces gens sont cependant trs utiles, du fait quils suivent souvent des formations pendant leurs heures libres, ce qui est trs intressant pour pouvoir donner de bons conseils aux clients. Dautre part, il y a aussi des gens qui nont que peu daffinits avec le secteur biologique et qui aiment travailler temps plein, mais ils ne sont pas assez intresss dans le secteur.Si une dmarche positive pouvait maner du gouvernement belge, ce serait une bonne chose. Si le gouvernement pensait plus bio, il y aurait un pilier solide pour dvelopper ce secteur .

uvrer un monde meilleurQuune chose soit claire : Jose et Jacques sont des propritaires vraiment heureux et fiers. Le secteur biologique leur offre une grande satisfaction.Jacques : En fin de compte, nous faisons quelque chose de bien. Nos produits contribuent un monde meilleur et plus honnte et nos clients nous en sont plus que reconnaissants. Nous changeons le mode alimentaire et ce que nous vendons reprsente une plus-value. Le secteur biologique a dailleurs dj quelques mrites son actif. Qui a stimul lapparition sur le march de produits cadrant dans des habitudes telles que la consommation de jus de fruits, de pain complet et de crudits ? Le secteur biologique ! De plus, cela fait du bien de constater quun client qui vient de dcouvrir quil est allergique entre dans le magasin plein de doutes et de questions et quil en ressort avec un panier rempli de dlices, tandis quil pensait ne plus rien pouvoir manger. Nous aspirons offrir un lieu de rfrence nos clients, o ils sont srs de recevoir des conseils fiables. Nos trois enfants ont dailleurs suivi nos pas. Ils exploi-tent maintenant le magasin dAnvers. Ce nest pas mal, nest-ce pas ? Je trouve que nous pouvons tre fiers de tout cela .

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photos: Isabelle Persyn

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Plus de varit, plus de plaisir et tout aussi nutritifcela fait des annes que les ventes de crales pour le petit-djeuner sont en hausse. ce sont apparemment surtout les jeunes qui prfrent les crales (mlanges du lait, du jus de fruits ou du yaourt) au pain. ces dernires annes, limage saine des crales est mise en question dans quelques enqutes menes auprs des consommateurs du fait que certaines varits disponibles en supermarch contiennent remarquablement peu de fibres, mais surtout beaucoup de graisses et de sucres. une rapide comparaison des valeurs nutritionnelles prsentes sur les paquets suffit pour conclure que les produits disponibles dans le secteur bio et dans celui de lalimentation naturelle, en revanche, tiennent leurs promesses vis--vis de limage saine quils projettent. ici galement, lassortiment devient de plus en plus cratif, mais sans faire de concessions au niveau nutritionnel.

Kellogg et Bircher-BennerCe sont des mdecins qui, au dbut du vingtime sicle, ont conu les crales pour le petit-djeuner telles que nous les connaissons aujourdhui. LAmricain John Harvey Kellogg a cr les corn flakes et le Suisse Maximilian Bircher-Benner a dvelopp la premire recette de muesli. Les motifs de ces deux messieurs taient clairs : pouvoir proposer un petit-djeuner plus sain leurs patients. peine quelques annes aprs avoir invent ses corn flakes, John Harvey Kellogg a d constater que tout le monde nattachait pas une grande importance laspect sain des corn flakes. Il et des mots avec son frre William Keith Kellogg au sujet de ladjonction de sucre aux corn flakes. John tait contre, mais William trouvait que cela tait plus intressant dun point de vue commercial. Cest ainsi que les routes des deux frres se sparrent. Tous deux ont fond leur propre entreprise de produits alimentaires et cest celle de William qui est devenue la multinationale Kelloggs que nous connaissons tous. Dun point de vue commercial, cest donc William qui avait fait le meilleur choix La guerre du sucre entre les deux frres Kellogg tait cependant un signe annonciateur des critiques auxquelles certains producteurs de crales pour le petit-djeuner doivent faire face aujourdhui.

Trop de sucreCela fait quelques annes dj que ladjonction de quantits toujours plus importantes de sucre, mais aussi de sel et de graisses, aux corn flakes et aux flocons de riz dans les produits ordinaires destins la vente en supermarch (et notamment dans les varits ayant pour public cible les enfants), suscite des dbats. La conclusion de divers tests en laboratoire tait en ef-fet univoque : certains produits pour le petit-djeuner ne sont pas plus sains que des chips ou des barres cho-colates. Il sagit l dune conclusion assez inquitante, vu la popularit de ces produits auprs de jeunes. Tout aussi remarquable est le fait que ces produits sont gnralement considrs comme tant une alterna-tive saine au petit-djeuner des jeunes. Et les chiffres confirment cela : en France, pas moins de 85 % des mres denfants gs de moins de 15 ans achtent ces produits pour leurs petits chris et 92 % des personnes

Dossier > crales pour le petit-djeunerphoto: Isabelle Persyn

qui achtent des crales pour le petit-djeuner le font entre autres parce quils sont nutritifs. Dautres tudes franaises nous apprennent que les crales pour le petit-djeuner destines aux enfants et aux adolescents reprsentent plus de 50 % du march global.

Loffre dans le secteur bio prouve que les crales pour le petit-djeu-ner saines peuvent elles aussi tre fun, tant pour les adultes que pour les enfants. Ceux qui lisent les emballages constateront en outre que les taux de graisses, de sucres et de sel sont considrablement inf-rieurs. Hlas, la part de march des crales biologiques ne reprsente que 0,5 % du march global.

Un panel de testCeux qui comparent les produits courants aux produits disponibles dans les magasins ou rayons bio remarqueront donc que ces derniers sont bien moins sucrs. Lexprience vcue il y a quelques annes par le spcialiste des crales pour le petit-djeuner De Halm prouve que cela peut aussi tre un critre nfaste au producteur. Lunion nerlan-daise des consommateurs avait publi lpoque un test comparatif entre diverses crales pour le petit-djeuner. Outre des produits issus des supermarchs connus de tous, le panel de test avait aussi got un produit de De Halm. Notre produit obtint un mauvais score. Mais la raison cela nest pas difficile deviner : lorsque lon gote nos crales aprs avoir got toute une srie de produits riches en sucres et en graisses, notre produit aura un got quelque peu plus fade. La comparaison est tout bonnement injuste. Dans la plupart des cas, nos produits ne contiennent pas de sucres ajouts et tout le monde sait que les gens prfrent les produits sucrs au dtriment de leur sant. Malgr cette explication, nous navons pas eu de droit

de rponse. Mais nous ne devons pas trop regretter ce qui sest pass. Depuis la parution des rsultats de ces tests, nos produits sont devenus de plus en plus populaires. Il existe clairement un public qui prfre les produits plus sains, plus nutritifs et naturels, et ce public grandit de jour en jour , nous raconte Rob van den Berg.

La plupart des fabricants du secteur ont dclar ne pas ajouter de sucres leurs produits, sauf sils ne savent pas faire autrement. Ils utilisent alors gnralement du sucre de canne ou du sirop de bl, qui sont des dulco-rants sains. En ajoutant des fruits secs ou des granuls de chocolat dans le muesli, il nest gnralement pas ncessaire dajouter du sucre.

Ces dernires annes, loffre du secteur sest normment dveloppe. Chaque producteur essaie toutefois de se distinguer des producteurs traditionnels. Cela se fait de diverses faons : en combinant plusieurs crales, en utilisant des crales spciales telles que le quinoa, lpeautre, lamarante, etc.Dans lassortiment destin aux enfants, on essaie dtre tout aussi original et cratif quon ne lest pour les produits ordinaires du secteur qui sont proposs en supermarch et on utilise surtout des crales extrudes, en prenant toutefois soin de prserver leurs carac-tristiques nutritives, biologiques et cologiques.

La parole aux producteursTrois marques ont rpondu nos questions : Joseph Favrichon (le spcialiste franais des crales bio pour le petit-djeuner), De Halm (le spcialiste nerlandais des crales pour le petit-djeu-ner) et Oxfam Fairtrade (le distributeur belge de produits issus du commerce quitable).

Dossier > crales pour le petit-djeuner

Trois nouveaux gots qui tonneront vos clients !

Pomme et CannelleChocolat et OrangeLemon et Gingembrewww.dehalm.nl

Crunchy: a va faire d

u bruit !

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Chez Oxfam, lassortiment se limite deux varits : muesli et cruncho. Il nest pas vident de faire en sorte que tous nos fournis-seurs effectuent la transition vers une production biologique. De ce fait, ces produits ne sont pas entirement bio. En revanche, nous utilisons des ingrdients de qualit trs sains et particulirement nutritifs. Nos produits contiennent du quinoa (souffl), des raisins secs, des noix dAmazonie, du sucre de canne Mascobado, des mangues, etc. .

Joseph Favrichon est un vrai spcialiste des crales (pour le petit-djeuner) et propose un assortiment trs vaste tant avec que sans gluten. La marque a cr quatre gammes pour pouvoir rpondre aux diffrents desideratas et aux besoins de divers groupes cibles et afin dviter que le consommateur se perde dans lassortiment. Nancy M-riaux, responsable de la qualit, de la recherche et du dveloppement explique : La gamme Bien-tre contient des produits qui se foca-lisent sur la sant et qui sont riches en fibres. On y trouve galement des produits sans gluten. La gamme Ligne se caractrise par des produits sans sucre et riches en protines et en fibres. La gamme Vi-talit sadresse plutt aux enfants. Ces produits contiennent moins de sucre et plus de minraux (magnsium, calcium et phosphore). Pour cette gamme, nous avons dcid de ne pas entirement bannir le sucre. Les enfants aiment les choses sucres et ont aussi besoin dun peu de sucre. Le taux en sucres de ces produits est cependant bien infrieur celui des produits ordinaires vendus en supermarch. Pour conclure, la gamme Plaisir met surtout laccent sur le plaisir que lon prouve en mangeant. Le got y est combin des nutriments de grande qualit .

Favrichon attache beaucoup dimportance la communication avec le consommateur et cela se remarque trs bien au niveau des emballages. Nancy Mriaux : Nous tenons mettre laccent sur limportance que revt une alimentation saine et fournissons beau-coup dinformations quant la valeur nutritionnelle de nos produits. Depuis la fondation de notre entreprise, produire des produits sains est notre souci primaire. Nous ne voulons cependant pas faire cela dune manire ennuyeuse et tenons rgulirement innover et sur-prendre avec de nouveaux gots. Ainsi, nous avons rcemment utilis beaucoup de graines de courge et de lin. Ces ingrdients contiennent beaucoup domga-3 et de plus, leur got est original et dlicieux. Et le consommateur les apprcie lui aussi ! .Outre un assortiment de produits classiques qui connaissent un succs constant, comme p.ex. le muesli aux fruits des bois, Favrichon se veut aussi original. Rcemment, nous avons lanc une varit la coriandre et au gingembre et une autre au th vert de Chine. Notre plus grande nouveaut tait le muesli croquant au romarin, qui est trs bon pour la digestion et dont le got est trs original .

Depuis quelque temps, Favrichon permet aux commerants de choisir entre un conditionnement en bote (double) ou en sacs en plastique. Depuis des annes, les produits de Favrichon ntaient disponibles quen botes. Nancy Mriaux explique ce nouveau choix : En tant que producteur, nous avons toujours beaucoup communiqu avec les consommateurs en bout de chane. Sur ces botes, les clients pouvaient apprendre beaucoup de choses au sujet des ingrdients et des valeurs nutritionnelles. Sur les sacs, cela tait bien plus compliqu. Une chane de magasins dalimentation naturelle nous a cependant demand dadapter nos emballages du fait que les botes reprsentaient un sur-plus de dchets. Voil pourquoi nous laissons les commerants choisir eux-mmes sils dsirent un emballage en plastique ou nos botes traditionnelles .

Outre le caractre biologique de ses produits, un des atouts de De Halm est que la marque prfre les matires premires dorigine locale. Tout ce qui est disponible localement (de prfrence dans sa propre province du Brabant du Nord, aux Pays-Bas) a sa prfrence. Les agriculteurs des environs sont des fournisseurs fixes. De plus, De Halm collabore troite-ment avec lorganisation Brabants landschap (paysage du Brabant), qui prne la prservation de la nature et la variation des vgtaux cultivs. De Halm contribue la diversit dans le secteur agricole en achetant ses diffrentes crales localement.

Les clients ont le choix entre des produits contenant une seule crale et plusieurs mlanges. Ces derniers temps, loffre est surtout enrichie de mueslis et de varits crunchy. Rob van den Berg de De Halm indique toutefois que les crales tradition-nelles ont encore beaucoup de succs, les

flocons davoine restant en tte de peloton. Nous constatons que, ces derniers temps, les ventes des flocons davoine augmentent. Jattribue cela aux aspects salutaires que lon associe de plus en plus lavoine. Outre son aspect particulirement nourrissant, elle aiderait aussi faire baisser le taux de cholestrol. Le muesli mixte aux fruits remporte lui aussi de plus en plus de succs .

Plus quun petit-djeuner ou un dessertGnralement, les crales pour le petit-djeuner se mangent au petit-djeuner. De nombreux adeptes ajoutent aussi du muesli leur dessert (yaourt). Le livre de recettes publi par De Halm prouve cependant quil existe encore de nombreuses autres possibilits culinaires. La cratrice culinaire Corry Duquesnoy y propose quelques recettes originales base de crales. Quelques exemples : soupe italienne aux lgumes et aux crales, gratin de lgumes aux flocons davoine, burgers aux quatre crales pour le barbecue, salade de fruits au muesli croquant, au miel et la crme, etc.

le chOix de la jeUne gnratiOnCela fait dj des annes que les ventes de crales pour le petit-djeuner connaissent une croissance fulgurante et font srieusement concurrence au pain (qui reste dominant) que lon mange le matin. Aux Pays-Bas, 17 % de la population mangent des crales pour le petit-djeuner. En Belgique, on atteint 16 % et la consommation annuelle par habitant dpasse 1,5 kg. Les chiffres franais voquent 1,82 kg par habitant et bien 65 % des familles consommant des crales pour le petit-djeuner. Partout, on constate que ce sont surtout les jeunes qui mangent des crales pour le petit-djeuner. Si ces jeunes continuent opter pour les crales au petit-djeuner, les ventes de ces produits sont garanties pour les annes venir.

Dossier > Shampooing

Jusqu il y a peu, produire un shampooing biologique ou cologique ntait pas une sincure. a ne lest toujours pas de nos jours, mais depuis un an, les nombreuses recherches scientifiques rendent les choses un rien plus faciles. lessententiel dun shampooing ( savoir : mousser et laver) est en effet le point dlicat sur lequel beaucoup de fabricants de cosmtiques naturels trbuchent au cours du dveloppement dun shampooing. auparavant, ils faisaient appel des substances chimiques connues que lon retrouve dans les shampooings ordinaires et devaient donc renoncer leurs ambitions consistant fabriquer des produits cologiques et/ou biologiques. un driv dhuile de coco et de sucres (un tensioactif de sucre) a mis fin cette situation quivoque.

La mousse des shampooings peut actuellement tre obtenue de faon cologique

photo: Isabelle Persyn

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Substances actives de lavagePour obtenir des cheveux propres et laver le cuir chevelu, un

shampooing a besoin de substances lavantes actives. Ces subs-tances ont la caractristique de former de la mousse et de nettoyer

les surfaces avec lesquelles elles entrent en contact par le biais de cette mousse. Pour ce faire, les shampooings ordinaires contiennent souvent du Laureth sulfate de Sodium ou de Lauryl sulfate de So-dium. Ces deux substances chimiques ont t plusieurs fois remises en cause, du fait quelles seraient cancrignes. Cette polmique a t dclenche par une socit de cosmtiques amricaine. Jusqu ce jour, il ny a aucune preuve en ce qui concerne la nocivit de ces substances, mais pour lopinion publique, elles ont acquis une conno-tation ngative. Ce qui est sr, cest que le Laureth et le Lauryl sulfate de Sodium causent de petites ulcrations dans la bouche et que les molcules de ces substances sont si petites quelles pntrent dans le cuir chevelu et lirritent. Et pourtant, le producteur biologique tait quasiment oblig dutiliser ces substances pour mettre un sham-pooing moussant sur le march.Les producteurs de shampooing se trouvaient donc confronts un dilemme. Ils pouvaient choisir de ne pas utiliser de produits synth-tiques, mais cela aurait signifi quils nauraient pas pu fournir de shampooing tel que nous le connaissons sur le march ordinaire. La plupart des producteurs ont pourtant choisi dinclure un shampooing moussant dans leur gamme, mais en oprant une distinction claire. De cette faon, le consommateur pouvait lui-mme dfinir quelles taient ses priorits. Entre-temps, tous les producteurs se sont mis au travail pour trouver une alternative naturelle aux sulfates. Pieter De Cooman de Weleda Belgique retrace les faits : Jadis, on se lavait les cheveux en utilisant de la terre de lave. Malheureusement, cela les rendait ternes. Au cours du vingtime sicle, on est parti la re-cherche dalternatives, que lon a finalement trouves dans lindustrie chimique. Cest alors que les shampooings tels que nous les connais-sons ont t invents. cette poque, les producteurs taient fiers de leurs composants chimiques. Tout tait en effet nouveau et excitant. Entre-temps, on a dcouvert que ces substances ne sont pas toujours saines pour ltre humain et quil faut chercher des alternatives aux ingrdients chimiques dans le cadre de la production de shampooing tel que nous le connaissons. Bastiaan Budding, de lentreprise nerlandaise productrice de miels et cosmtiques De Traay : Il nest effectivement pas simple de produire un shampooing entirement naturel. ma connaissance, on ne peut que garantir lorigine biologique des huiles essentielles. Les substances actives de lavage reprsentent un problme. Jusqu il y a peu, on ne pouvait les obtenir que par le biais de procds chimiques. Heureusement, cela est en train de changer.

Les solutionsEn effet, entre-temps, une alternative a t trouve. Les tudes ont dmontr que les drivs de lhuile de coco et des sucres avaient les mmes caractristiques que les sulfates chimiques, sans en avoir les inconvnients. Ces substances, parfois combines aux acides amins actifs de lavage, moussent, lavent et sont plus faciles fabriquer au moyen de composants biologiques que leurs homologues chimiques. De ce fait, les fabricants de shampooing actuels fabriquent non seule-ment des produits plus srs et plus doux, mais aussi plus biologiques. En outre, ces tensioactifs de sucre et autres drivs de coco sont trs cologiques.Lorsque lon lie p.ex. de lhuile de coco avec du glucose de mas, on obtient un tensioactif de sucre qui dissout les graisses, chose que leau ordinaire ne fait pas. Le tensioactif lie la graisse et leau, de sorte que

la graisse puisse tre rince en mme temps que leau. En outre, ces tensioactifs abaissent la tension superficielle du sham-pooing, ce qui le fait mousser plus facilement. Les tensioactifs sont composs de plus grandes molcules que le Laureth et le Lauryl sulfate de Sodium et, de ce fait, ne pntrent pas dans le cuir chevelu et causent beaucoup moins dirritation.Ces tensioactifs sont connus sous les noms suivants : tensioactifs de glycine (une variante trs douce), lamepon, glucosides de noix de coco, huile de coco et sirop de mas saponifis, huile de noix de coco et de palme tant donn quil existe dsormais une alternative valable, les sham-pooings contenant des substances chimiques ne sont plus accepts par diffrents labels de biogarantie.

Tous les producteurs de shampooing adaptent actuellement les for-mules de leurs shampooings. Cela ne se fait pas en une seule fois, ce qui fait que les consommateurs adeptes de produits bio devront avoir encore un peu de patience ou acheter les variantes dj adaptes.

Pieter De Cooman (Weleda): Beaucoup de consommateurs nous ont demand des gels douche. Nous avons dcid davant tout nous concentrer sur le dveloppement de bons gels douche pour ensuite progressivement adapter les formu-les de nos anciens shampooings. La nouvelle ligne de produits pour bbs comprend aussi un shampooing. Ce dernier est dj entire-ment adapt la nouvelle situation.

Bastiaan Budding (De Traay): Nous aussi avons dcid davant tout lancer notre nouvelle ligne de laits et de beurres pour le corps, relooker les emballages pour ensuite faire le ncessaire pour adapter nos shampooings.

Peter Malaise (Ecover): Ces dernires annes, Ecover a travaill sur quatre projets dans le cadre des tensioactifs. tant donn que le secteur tait un peu la trane, nous avons dcid de faire nos propres recherches et nous en sommes trs contents. Pas uniquement pour notre shampooing, mais galement pour nos autres produits de lavage.

Voici un exemple dun cahier des charges dun shampooing

Le cahier des charges dEcogarantie en matire de shampooings met laccent sur les aspects suivants :

1 les matires premires et les emballages doivent tre le plus possible renouvelables

2 les ingrdients doivent tre dorigine biologique, moins que lon puisse prouver quils ne sont pas disponibles

3 pas de chimie halogne4 pas dorganismes gntiquement modifis5 pas de tests sur les animaux avec le produit fini6 prsence dune liste des ingrdients sur lemballage7 une utilisation minimale de minraux nuisibles8 les ingrdients synthtiss chimiquement sont interdits, sauf si lon ne dispose pas dune alternative court terme et que leur utilisation est vitale pour lefficacit du produit

Tendances et russitesEn matire de shampooing, il y a en ce moment peu de tendances, tant donn que le march se focalise surtout sur les gels de douche, les gammes de produits pour hommes et les produits pour bb. Par contre, ce que nous remarquons, cest que lon passe dune catgori-sation en fonction des ingrdients une catgorisation en fonction du type de cheveux. Ainsi, il devient plus facile pour le nouveau type de client qui ne connat pas les effets des herbes de choisir un shampooing qui lui convient. Les meilleures ventes restent toutefois les shampooings au romarin ou aux roses. Dans les magasins biolo-giques, les gens cherchent un shampooing naturel ordinaire ou un shampooing ultra doux pour cuir chevelu irrit.

Bastiaan Budding (De Traay): L o autrefois nous mettions laccent sur les ingrdients, nous voudrions lavenir galement distinguer les proprits de ces ingrdients en les catgorisant selon le type de cheveux. Cela rend les choses un peu plus aises pour le consommateur.

Dans ce cadre, Ecover est une exception. Ce fabricant a en effet dcid de sen tenir un seul shampooing simple.Peter Malaise (Ecover) : Les cheveux sont en effet le miroir de lorganisme. Sils sont secs, cest que la rgulation hygromtrique du

corps est perturbe. Et selon moi, cela ne peut tre rsolu avec un shampooing, mais plutt par le biais dune alimentation correcte et de soins internes adquats. Nous plaidons en faveur dun shampooing non irritant, qui ne dgraisse pas trop et qui remplace les protines limines lors du lavage. vrai dire, un shampooing doit avant tout conditionner. Il doit donc procurer des substances nourrissantes pour les cheveux. Et de prfrence, pas de substances trangres au corps, comme la silicone. Pour tre honntes, nous nous sentirions des imposteurs si nous promettions aux gens que notre shampooing sait magiquement faire disparatre le gras de leurs cheveux, car nous ny croyons pas. Nous envisagerions ventuellement de varier les fragrances. Les gens ont des souhaits spcifiques en ce qui concerne les odeurs de leurs cosmtiques et nous rpondons volontiers ces souhaits. Une autre catgorisation qui nous semble plus logique est la catgorisation selon la couleur des cheveux. Toutes les teintes de cheveux blonds paraissent en effet possder des caractristiques trs similaires et il en va de mme pour les teintes de cheveux foncs. Il me semble donc plus logique de proposer un shampooing en fonction de la couleur des cheveux plutt que de prendre en considration le fait que les cheveux soient secs ou gras. La rgulation hormonale de ltre humain tant variable, le fait davoir les cheveux secs ou gras est une caractristique variable dans le temps.

Dossier > Shampooing

comment peut-on aider le client choisir ?

Lorsquun consommateur sapprte choisir un sham-pooing, il constate rapidement que le choix est extrme-ment vaste. Il existe du shampooing pour cheveux secs, gras ou normaux, du shampooing particules brillantes, du shampooing volumateur, du shampooing pour cheveux boucls, etc. Les possibilits sont lgion.Nous vous procurons quelques astuces pour pouvoir aider vos clients lorsquils vous demandent, emplis de doute, quel shampooing pourrait leur convenir.

Pourquoi du shampooing biologique ou cologique ?Pour commencer, les consommateurs aiment savoir pourquoi ils devraient acheter une certaine sorte de shampooing. Il en va de mme pour les shampooings biologiques ou cologiques. Il y a as-sez de choix sur le march courant. Pourquoi quelquun choisirait-il alors une alternative ? Il va de soi que tous les arguments qui vantent les produits biologiques et cologiques sont aussi valables pour les shampooings, mais cette catgorie de produits possde un atout en plus, et pas le moindre !Les producteurs de shampooings ordinaires utilisent en effet des ingrdients qui ont dj t mis en cause, mais pour lesquels il nexiste pas encore de rglementation: les parabens: ces agents conservateurs provoquent des

irritations et peuvent avoir un lien avec le cancer du sein, de par leur fonctionnement pseudo-strogne

phnoxythanol: cet agent conservateur cause galement des ractions allergiques

cocamide DEA: cet agent moussant est considr comme tant cancrigne

phtalates: ces mollients ont dj caus des anomalies gni-tales chez les sujets masculins dans le pass

alcool propylique: ce solvant cause des ractions allergi-ques et perturbe les processus hormonaux

propylne glycol: cet agent dgraissant peut causer des troubles du rythme cardiaque, des dommages rnaux et des dficiences du foie

PEG (polythylne glycol): cette substance est extrmement dgraissante

Ces ingrdients ne sont pas utiliss dans les shampooings naturels et/ou biologiques.

Une fois que le client est persuad de lutilit des shampooings naturels, il peut faire son choix en fonction de ses souhaits. Si le consommateur est la recherche dun shampooing cologi-que similaire un shampooing ordinaire, cest quil cherche un shampooing moussant avec une odeur agrable. Ce consomma-teur peut opter pour presque toutes marques naturelles disponi-bles sur le march.Si le besoin du consommateur est surtout ax sur laspect biologique et quil veut donc un produit dont le but essentiel est de proposer un maximum dingrdients biologiques, il se sentira peut-tre mieux avec un produit base dargile. Pas que largile soit biologique, puisquelle est un minral et elle ne peut donc pas tre appele biologique, mais ce type de clients soriente vers des produits ayant ncessit peu de procds chimiques et ils retrou-vent cela dans les shampooings de ce type.Si le client une peau hypersensible, il sera le mieux servi avec un produit inodore et ultra doux.

Parmi ces catgories, le client peut alors dcider lui-mme ce quil prfre.

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Aperu des produitsNous allons encore citer les particularits de la gamme de

shampooings de quelques producteurs :Weleda: Jusqu il y a peu, les shampooings de Weleda ont t parmi

les moins promus des produits de la marque. La raison principale tait la prsence de Laureth sulfate de Sodium qui ne concordait pas avec la philosophie de Weleda. Le nouveau shampooing pour bbs nest toutefois plus li ce problme. Le shampooing au romarin et le shampooing aux chtaignes subiront bientt un relookage complet et suivront lexemple du shampooing naturel pour bbs. Le Lauryl sulfate de Sodium est balay une fois pour toutes.

De Traay: De Traay a commenc par lancer une gamme de sham-pooings aux produits apicoles. Ensuite, a suivi toute une srie de shampooings, de conditionneurs et daprs-shampooings. Dici peu, lemballage sera relook selon le modle des nouveaux produits de soins pour le corps aprs que laccent ait t mis sur lapplication des shampooings et, ensuite sur les ingrdients. De Traay veut offrir des cosmtiques honntes et 100 % naturels qui bnficient dune qualit reprsentative et dun bon prix.

Annemarie Brlind: Le groupe Brlind propose trois marques qui mettent chacune laccent sur dautres aspects. Annemarie Brlind mme propose des produits de qualit qui sont trs proches des shampooings conventionnels. Tautropfen propose du shampooing base dargile. Ce shampooing est 100 % Demeter. Lexprience a rvl quil profite surtout aux gens qui ont les cheveux secs. Dado a t conue pour les personnes allergiques. Les produits de Dado sont extrmement doux et ne contiennent ni colorants, ni parfums.

Logona: Logona propose un vaste choix de shampooings naturels, catgoriss selon le type de cheveux. Les meilleures ventes dans la gamme de Logona sont le shampooing vitalit et le shampooing volumateur.

Sant: tant donn que Sante prfre se plonger dans les cosmtiques dcoratifs, la marque ne propose quune gamme restreinte mais de qualit.

Urtekram: La philosophie dUrtekram est propre et simple . Avec sa gamme au sucre, Urtekram joue sur cette nouvelle tendance qui existe dans le monde biologique quest le commerce quitable.

Ciel dAzur: CielCiel dAzur utilise de la pte de rhassoul dAfrique du Nord. Elle assure ainsi la conservation du pH naturel du cuir chevelu, ainsi que des cheveux doux et volumineux. La pte de rhassoul est indique pour les cuirs chevelus extrmement sensibles.

Lavera: Lavera utilise surtout des laits naturels. Chaque lait a t extrait dun produit naturel comme la pomme, le bleuet ou la mangue et prsente son avantage spcifique convenant un certain type de cheveux. Voil pourquoi la gamme a t divise en catgories tant en fonction du type de cheveux que des ingrdients.

Ecover: Ecover ne propose quun seul shampooing, mais il est si doux quil convient tout le monde. Ecover ne croit pas lutilit des sup-plments dans les shampooings et plaide donc pour des soins dordre gnral doux, en combinaison avec une alimentation adapte.

Biover a opt pour une gamme de gels de douche biologiquement certifis qui conviennent tant pour le corps que pour les cheveux. Les produits sont formuls base de tensioactifs de sucre extrmement doux (Lauryl glucoside, sodium Lauryl glucose carboxylate), de sarco-sinates et dune btane.

Weleda

De Traay

Biover

Urtekram

Ecover

de la place pour grandir et innovercela fait environ un an que crv corthouts, le producteur des biscuits biologiques biokorn et des biscuits dittiques activa, a dmnag vers une toute nouvelle unit de production dans le zoning industriel de diest (belgique). ce dmnagement a marqu le dbut dune nouvelle re pour lentreprise. le fabricant a investi dans un nouveau btiment de 7000 m2 et dans une toute nouvelle ligne de production. ainsi, il a constitu la base qui lui permettra de raliser une belle croissance dans les annes venir.

laissait galement dsirer en termes defficacit. Seul un systme deux quipes pouvait nous permettre de perptuer notre essor. Cela cote hlas trs cher et exige aussi beaucoup defforts sur le plan humain de la part du personnel. Du fait quil ny avait pas assez de place pour agrandir le btiment, notre seule option tait de construire une toute nouvelle usine beaucoup plus spacieuse , explique Jos Corthouts.

Une mthode de production sophistique Le nouveau btiment, que nous avons mis en service lanne passe, a une surface de 7000 m et accueille cinq lignes de production , nous raconte Jos Corthouts. La nouvelle halle de production est spacieuse, mais le patron sait trs bien pourquoi : Nous ne voulons pas tre nouveau confronts un manque de place dans les annes venir. Pour attirer de nouveaux clients, il faut pouvoir prouver que lon saura rpondre sans problmes une demande plus importante. Dans nos anciens btiments, on ma souvent demand (et non tort) si nous pouvions raliser des missions plus laborieuses. Maintenant, nous disposons galement dune grande aire de prparation et de production de pte, ainsi que de suffisamment despace de stockage conditionn pour les matires premires et pour les produits finis, dune zone dexpdition, dun labo, dune boulangerie dessai, etc. De plus, nos bureaux et commodits pour le personnel ont eux aussi t conus de faon pouvoir permettre une expansion de nos activits .

deUx gammes de prOdUits, divers canaUx de distriBUtiOn

Avec son savoir et sa production, CRV Corthouts sadresse deux segments du march des biscuits : Biokorn Biscuits sadresse aux amateurs de biscuits

de qualit entirement composs dingrdients biolo-giques. La gamme contient (entre autres) les Bis Kids pour enfants ds lge de 6 mois, les JamJam fourrs aux fruits, les biscuits au chocolat Cassachoc, les Fair Trade portant le label Max Havelaar, les biscuits sportifs riches en nergie et en nutriments Biokorn+ et les Du-bio la crme de cacao.

Activa Biscuits est une vaste gamme de biscuits dit-tiques sans sucres ajouts, dulcors au maltitol et dis-ponibles en divers gots (citron, amande, coco, chocolat, abricot, fraise, etc.).

Les biscuits Biokorn et Activa sont distribus via les ma-gasins dalimentation naturelle, les magasins dalimentation dittique, les dtaillants, les services de restauration sociale (hpitaux et maisons de repos), etc.

Grce sa nouvelle unit de production, de nouvelles possibilits souvrent CRV Corthouts, le producteur des biscuits Biokorn et Activa

PublirePortage

ArtisanalInitialement, cest le pre de Jos Corthouts (lactuel directeur de lentreprise), qui tait un simple boulanger de village, qui a t pris dune grande passion pour le pain de qualit prpar avec des crales nutritives en tant qualternative au pain blanc, qui tait si populaire lpoque. la demande de ses clients, il fabriquait aussi du pain, de la ptisserie et toutes sortes de biscuits qui rpondaient divers besoins dittiques. Rapidement, lentreprise de Corthouts-pre se forgea une solide rputation et commena fournir ses produits aux magasins dalimentation naturelle de tous les coins du pays. Au fil des annes, la boulangerie a connu une forte croissance, mais ses mthodes de production sont restes trs artisanales.

SpcialisationEn 1985, lorsque Jos Corthouts est entr au service de lentreprise de son pre, il dcida de tenter une nouvelle approche. Jos Corthouts ne se focaliserait dornavant que sur une partie de la production : la production de biscuits. Corthouts-pre continuait de consacrer toute son attention la production de pain. Il tait clair que nous devions adopter une approche plus professionnelle et que nous devions nous spcialiser . Le rsultat de toute cette opration fut la construction dune nouvelle unit de production dans le zoning industriel de Diest, qui tait destine la production des biscuits. Corthouts-pre resta actif dans la production de pain dans lancien btiment.

Le choix quavait fait Jos Corthouts sest avr le bon, car lentreprise a continu son expansion au fil des annes. Au dbut des annes 90, elle fut une des premires en Belgique obtenir le label Biogarantie. Il y a quelques annes, il sest toutefois avr quaprs 20 ans de produc-tion dans le btiment construit en 1985, nous avions atteint notre plafond. Ce btiment ne rpondait plus aux normes actuelles et

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de la place pour grandir et innoverDes normes internationalesLinvestissement dans la nouvelle unit de production noffre pas seu-lement une capacit de croissance supplmentaire. Le dmnagement a aussi catapult CRV Corthouts au sommet du march en matire de technologie de production et dhygine. La ligne de production de 140 m de long est flambant neuve et trs sophistique. Lobtention des certificats de conformit la norme du BRC (British Retail Consor-tium)* et la norme IFS (International Food Standard)* en sont une consquence logique. (* Deux importantes normes de qualit internationales dans l industrie alimentaire.) En outre, cela fait des annes quoffrir une traabilit parfaite nous semble une vidence, ce que nous faisons grce notre systme informatique ERP. En un rien de temps, nous pouvons tracer la provenance de tous les ingrdients (et autres) de chaque biscuit qui quitte la bande transporteuse .

De plus, la nouvelle ligne de production permet aussi une grande diversit dans la cration de biscuits. Des biscuits fourrs au chocolat ou aux fruits : tout cela est dsormais possible grce nos machines de coextrusion. Tout comme des biscuits en forme de tartelettes four-rs aux fruits, des biscuits sandwich fourrs la crme, des biscuits entirement ou partiellement enrobs de chocolat et tant dautres choses. Trs peu de fabricants de biscuits disposent dune telle varit de techniques dans le secteur du bio et du dittique. En plus, tout cela nous permet de laisser libre cours notre imagination dans le cadre du dveloppement de nouveaux produits. Nous disposons dsormai