37
Origine du nom GIL, patronyme qui a plusieurs origines reconnues : Ancien nom de baptême "du grec Aegidius; Egidius en latin ", qui fut popularisé par un saint ermite né à Athènes et qui vécut au VI ème siècle en Provence. On le représente avec une biche car d'après la légende, l'animal poursuivi par des chasseurs s'étant réfugié dans sa grotte, une flèche atteignit l'ermite à la main et manqua la biche, qui vint se coucher à ses pieds. Aegidius, forme grecque devenant Egidius et se transformant en Gilius avec la francisation des termes latins § 1120 (A.C.L.P.) Brunel, 19-2, anciennes chartes en langues provençales. Egidius qui donna Egide, nom féminin, du grec aigis, idos ; peau de chèvre. En mythologie grecque : cuirasse du bouclier merveilleux de Pallas, couvert de la peau de la chèvre Amalthée, sur laquelle cette déesse avait attaché la tête de la méduse. Se placer sous l'égide de quelqu'un ou de quelque chose: se mettre sous sa protection, extrait du Larousse universel. Aegidius fut adapté vers la fin de l’époque carolingienne, dans le midi en Gilí avec diverses variantes comme Giles; d’où les patronymes Gély, Gilly, Giry, dans le nord en Gille (s), ce qui a donné naissance à divers hypocaristiques Gillou (Midi), Gillouin, Gilliéron (Dauphiné). Également Gillot, Gillet, Gillard. Le prénom reprit en nom de famille fut écrit à partir du XV ème ou XVI ème siècle, Gilh - forme également rencontrée en Provence, en occitan, le " lh " indique le son " l mouillé " écrit ill en français - puis Gil tout court, lors de la francisation des actes officiels. Notons la présence de plusieurs lieux situés dans l’ancienne baronnie de Monestiés : Saint-Pierre-de-Gil ou Gilles suivant les époques, ancienne paroisse qui était située à environ un kilomètre à l'est de Souëls, le lieu-dit Gil, à 500 mètres au nord de Trévien, sans doute le berceau de la famille. Également le Puech de Gil et la Croix de Gil. En Pays d'Oc, on prononce le nom Gil "Tsil". Autrefois, il existait un jeu nommé "Lou tsil" qui

ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Embed Size (px)

DESCRIPTION

BENITO GIL THIDOL MACON

Citation preview

Page 1: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Origine du nom

GIL, patronyme qui a plusieurs origines reconnues : Ancien nom de baptême "du grec Aegidius;

Egidius en latin ", qui fut popularisé par un saint ermite né à Athènes et qui vécut au VIème

siècle

en Provence. On le représente avec une biche car d'après la légende, l'animal poursuivi par des

chasseurs s'étant réfugié dans sa grotte, une flèche atteignit l'ermite à la main et manqua la biche,

qui vint se coucher à ses pieds. Aegidius, forme grecque devenant Egidius et se transformant en

Gilius avec la francisation des termes latins § 1120 (A.C.L.P.) Brunel, 19-2, anciennes chartes en

langues provençales. Egidius qui donna Egide, nom féminin, du grec aigis, idos ; peau de chèvre.

En mythologie grecque : cuirasse du bouclier merveilleux de Pallas, couvert de la peau de la

chèvre Amalthée, sur laquelle cette déesse avait attaché la tête de la méduse. Se placer sous

l'égide de quelqu'un ou de quelque chose: se mettre sous sa protection, extrait du Larousse

universel.

Aegidius fut adapté vers la fin de l’époque carolingienne, dans le midi en Gilí avec diverses

variantes comme Giles; d’où les patronymes Gély, Gilly, Giry, dans le nord en Gille (s), ce qui a

donné naissance à divers hypocaristiques Gillou (Midi), Gillouin, Gilliéron (Dauphiné).

Également Gillot, Gillet, Gillard.

Le prénom reprit en nom de famille fut écrit à partir du XVème

ou XVIème

siècle, Gilh - forme

également rencontrée en Provence, en occitan, le " lh " indique le son " l mouillé " écrit ill en

français - puis Gil tout court, lors de la francisation des actes officiels. Notons la présence de

plusieurs lieux situés dans l’ancienne baronnie de Monestiés : Saint-Pierre-de-Gil ou Gilles

suivant les époques, ancienne paroisse qui était située à environ un kilomètre à l'est de Souëls, le

lieu-dit Gil, à 500 mètres au nord de Trévien, sans doute le berceau de la famille. Également le

Puech de Gil et la Croix de Gil.

En Pays d'Oc, on prononce le nom Gil "Tsil". Autrefois, il existait un jeu nommé "Lou tsil" qui

Page 2: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

consistait à taper à l'aide d'une baguette sur un objet en bois en forme de double cône, aux

extrémités pointues, chaque joueur devait frapper une des pointes pour le faire sauter dans le

camp adverse.

Gille (Ji-le), nom masculin, de Gille ou Gilles, homme naïf, niais; jouer les gilles. Faire gille;

s'enfuir, faire banqueroute; ou encore un des types de la comédie bouffonne, sorte de pierrot niais

et poltron, que Watteau a représenté dans un remarquable tableau déposé au musée du Louvre.

La racine du patronyme, semble obscure, mais peut représenter la contraction de Gisil: flèche,

rayon : élargissement d’une racine Gis - qu’on trouve aussi dans les noms de personnes dérivés -

Gisèla, Gisèle, les noms de familles de France de A. Dauzat.

Enfin, il peut-être également associé au mot Anglais qui signifie "descendant de Gilbert ;

Brillant, sage : Peut s'écrire également Gill. En aparté, il faut savoir que des mercenaires écossais

du clan Mac Gill seraient pendant la guerre de Cent Ans, venus occuper la région du Ségala en

débordant de la Guyenne. Entre 1360 et 1380, venus de l’actuel Tarn-et-Garonne, ayant pris La

Française, ils s’étaient répandus dans tout l’Albigeois semant l’épouvante. Ils accompagnaient

les compagnies de routiers, hordes de mercenaires sans foi ni loi qui dévastaient la région. La

plus célèbre d’entre elles étant celle de Bertrand de Lautar dit " le Pauco ", accompagné par

Bertrand de Campagnac et le bâtard de Corn qui avait embrassé le parti des anglais. Alors

descendants d’écossais, les Gil du Ségala ? Légende ou réalité ?

Armes du clan écossais Mac Gill

Autre origine tout à fait possible, l’origine espagnole, non récente, mais au contraire très

ancienne, qui pourrait remonter au mariage de Sanche Gil et de Raymond de Roquefeuil que

nous situons vers 1270-1275. Les gens de sa suite, portant très logiquement à cette époque le

patronyme de leur maître, ont pu faire souche dans la région de Monestiés. Il était en effet dans

les usages de l’époque de transférer des familles entières d’Espagne vers le Languedoc et vice et

versa. Raymond de Roquefeuil, amiral de Sicile, nommé outre-pyrénées Ramon de Rocafùl était

le fils cadet de Guillaume de Roquefeuil-Versols, et auteur de la branche dite de Rocafùl

d’Espagne. Ses descendants furent grands d’Espagne. Une de ses descendantes fut la mère de

Raymond Perellos de Rocafùl, Grand-Maître de l'Ordre de Malte. On n’est tenté de prendre en

considération cette version de l’origine de notre nom, pour deux raisons : La première étant que

le patronyme Gil avant le 16ème

siècle est seulement connu sous cette forme qu’en Espagne et au

Page 3: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Portugal. Nous le retrouvons notamment comme prénom dans les familles Avelar et Soveral à de

nombreuses reprises du 12ème

au 15ème

siècle. Le prénom fut repris sous la forme patronymique

assez rapidement en Espagne courant 13ème

siècle. La seconde raison est, bien que Saint-Pierre

de Gilles, paroisse dédiée au saint provençal, soit proche du masage Gil, le patronyme familial ne

s’est pas décliné en Gilles. On rencontre une seule fois la forme Giles, qui semble être plus une

erreur, qu’une acréditation de thèse.

En reprenant les statistiques, les registres d'État civil, les listes électorales, les annuaires et divers

fichiers, il a été retrouvé 13911 familles portant ce patronyme à travers le monde. Dont 10400

réparties entre la France et l'Espagne avec une concentration plus élevée dans les provinces de la

Catalogne espagnole, le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Provence. Deux saints

espagnols avaient repris le nom du saint provençal au cours du VIIème

siècle.

Armes à l’écu d’argent à la bande de sable chargée de trois étoiles d’argent,

au franc canton du chef dextre d’azur au lion passant d’argent ;

timbré en cime sur le chef d’un heaume de chevalier d’or et de ses lambrequins de même, le tout

surmonté d’un écusson d’argent à la tête de faucon d’azur flanquée de deux demi-vols d’or.

La banderolle à la pointe de l’écu y est inscrit " Gil ".

Page 4: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Origine de nos armoiries : Il s’agit d’armoiries laissées vacantes par une famille anglaise

d’origine écossaise, éteinte depuis le XVIIIème siècle.

Source : BURKE'S GENERAL ARMORY OF ENGLAND, SCOTLAND, IRELAND AND WALES

B. Burke (1884) The greatest collection of Arms, arranged alphabetically under surnames,

1265pp. A registry of Armorial Bearings for England, Scotland, Ireland and Wales from the

earliest to the present (1884) time.

The most convenient source for British coats of arms is Burke's General Armory, produced by

the Burke dynasty: John Burke (1787-1848), Sir (John) Bernard Burke (1814-92) who was

Ulster King of Arms from 1854 to his death, and Peter Ashworth Burke (1864-1919). The

General Armory went through several editions in the 19th century:

1st edition: General Armory of England, Scotland and Ireland, London: Ed. Churton, 1842.

Revised 1843.

3d edition: Encyclopaedia of Heraldry, or General Armory of England, Scotland and Ireland,

London, H.G.Bohn, 1844. Reprints in 1847 and 1851.

Enlarged edition: General Armory of England, Scotland, Ireland and Wales. London: Harrison

and Sons, 1878. New editions (with supplements): 1883, 1884 (this was the last edition).

The last edition of Burke's (1884) contains 60,000 names. Burke's is the most easily accessible

British armory. It should be noted, however, that sources are infrequently given, and that Burke's

editors collected as many blazons as they could, regardless of origin or accuracy. It is therefore

not to be taken as the final word on who is or was using which arms in Great Britain. The Burkes

wrote extensively and produced a number of genealogical reference books. Include a full manual

of heraldry.

Monographie familiale

La famille Gil est semble t’il d’origine bourgeoise, dont les membres étaient laboureurs et

propriétaires de plusieurs terres situées sur la baronnie de Monestiés , aux masages de Gil,

paroisse de Camalières puis de St Pierre de Gil (écrit Saint-Pierre de Gilles sur cette carte du

diocèse d’Alby de 1642 Cote : Ge DD 2987 (328) BNF Richelieu Cartes et Plans Reprod. Sc

86/202 par Melchior Tavernier (1594-1665) ; écrit également de la même manière sur cette

carte de l’archevêché et de ses claveries Cote : Ge DD 2987 (329) BNF Richelieu Cartes et

Plans Reprod. Sc 86/203 en 1714 par Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville (1697-1782) de

Brésil, paroisse de St Christophe; de Lestévinié, paroisse de St Pierre de Monestiés; de la

Goussaudié, paroisse de Sabin, et à d’autres endroits de la baronnie. Ces propriétés étaient

parties intégrantes des fiefs nobles puis roturiers de la "ville de Monestiés", autrefois place

fortifiée de l'évêché d'Albi. L'Archevêque d'Albi était seigneur temporel de sa ville et baron de

Monestiés. Considérée dès le moyen-âge comme ville et non comme simple village. Son

Page 5: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

emplacement, son choix comme place forte du diocèse, son rôle administratif depuis la nuit des

temps ne pouvait qu'élever la petite cité au rang de ville.

Jeanne Gilh est cité en 1400 lors de son alliance avec Géraud de Selgues, originaire de Najac.

Son oncle paternel, Bartélémi, prêtre, est témoin à son mariage. Leurs enfants :

Bartélémi de Selgues né à Najac qui épousera Donade de Tourlong. Leur fille Sibille de

Selgues épousera à Najac Noble Jean du Rieu.

Source : Dictionnaire universel de la noblesse de Monsieur de Courcelles Tome II.

De la souche Gil de Monestiés se sont distinguées deux branches principales, celles des masages

Gil et Brésil. La première, celle du mas originel, le masage Gil, avec deux branches secondaires,

l’une sur le masage de Lestévinié, puis sur le mas de La Baurelié, masage de la paroisse

d'Almayrac et également dans les différents lieux-dits comme Souëls, le Combarou et

Salveredonde, rattachés à cette même paroisse, devenue commune après 1792. Sous l'Ancien

Régime, la paroisse d'Almayrac se composait d'une dizaine de hameaux et villages remontant au

XIIème

siècle. La souche mère a également donné des rameaux aux masages de la Bartharié,

Raucoules, Las finials, Cayzac, Grefeuille. Ces derniers hameaux rattachés à la paroisse du

Ségur.

La seconde branche secondaire, s’est implantée au masage de la Goussaudié, paroisse de

Camalières dans la seigneurie de Trévien, au nord de Monestiés. Certains de ses descendants se

sont établi à Boscviel, paroisse de Ste Gemme, à l’est d’Almayrac, puis à la Mayriguié, paroisse

de Monestiés.

Et enfin la deuxième branche principale, celle du masage de Brésil, peut-être la plus ancienne à

s’être détachée de la souche de Monestiés. Elle se dispersera vers les lieux-dits de la paroisse de

Saint-Christophe ; Garrigous, Bournens, Rougières, également sur la paroisse de Narthoux et au

masage de la Sirgarié, paroisse de Saint-Pierre de Mercens. Ce dernier rameau qui s’établira en

Bas Rouergue, sur les hameaux de Cassagnes de St André de Najac, de l’Alégrie hameau de la

fouillade mais aussi plus tard par alliance, à Puechmignon.

Souche mère de Gil

I - Antoine de Gilh Ancêtre très probable aux branches de Gil et de Lestévinié, paroisse

de Saint-Pierre de Monestiés. Descendant des Gil rencontrés un siècle plus tôt à

Monestiés. Nommé Messire de Gilh sur le censier de Monestiés (1573). Né entre 1510 et

1520 peut-être au siège de la baronnie. Épouse inconnue, quatre enfants au moins :

II - a - Jehan Ier de Gilh, né vers 1537 au masage de Gil. Auteur de la branche de

Lestévinié. (voir plus bas)

II - b - Anthoine de Gilh bourgeois Bourgeois, Propriétaire foncier de Monestiés, aux

masages de Gil et de la Goussaudié. Installe l'aîné de ses fils au mas de La Goussaudié,

paroisse de Camalières et un cadet au masage de Gil, paroisse de Trévien . La filiation

n'est pas prouvée mais semble très probable. Marié vers 1570, épouse inconnue, il eut

Page 6: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

deux fils connus :

o III - a Antoine Ier Gil né entre 1575 et 1585 au masage de Gil, paroisse de

Camalières, actuelle commune de Trévien. Propriétaire au masage de la

Goussaudié, paroisse de Camalières. Inhumé à cet endroit, il avait épousé entre

1613-1617 Catherine Hugonnet. Il est l’auteur de la branche de la Goussaudié.

(voir plus bas)

o III - b Antoine II Gil, né vers 1583 au masage de Gil, paroisse de Camalières,

épouse entre 1580 et 1600 Anne Ginestet. Cette dernière teste en 1648 -

Quittance de dot passée devant notaire le 28-2-1649. poursuite de la branche de

Gil.

II - c - Marguerite Gil. Née vers 1540, elle épouse vers 1564 à Saint-André de Najac,

Jean Blanc, née vers 1520-1530 à La Nicouse, masage de Saint-André de Najac en

Rouergue. Il est fils de Nicolas Blanc, mère inconnue. Jean teste le 3-12-1574, registre

notarié de Maître Jean Desever, notaire à Lagarde-Viaur (années 1574-1577) déposé en

série 3 E aux A.D. de l’Aveyron à Rodez.

II - d - Ne… Gil, ancêtre commun des branches de Brésil et Garrigous.

Branche de Gil.

III - b Antoine II Gil, né vers 1583 au masage de Gil, paroisse de Camalières, épouse

entre 1580 et 1600 Anne Ginestet. Ils eurent cinq enfants connus qui suivent en IV.

Nous avons trace d’un testament daté de 1648 (3 E 22/96 AD-81) d'Antoine Gil qui cite Antoine

et Jacques Gil ses fils, Marguerite Gil sa fille à marier, Antoinette Gil sa fille mariée avec

Antoine Linars du Capelar, Anne Ginestet son épouse et Michel (Miquel) Gil son fils héritier

universel et général. Acte passé devant maître Mercadier de Monestiés. Il y a également une

quittance dotale du 28 février 1649 (minutes de Mercadier, notaire de Monestiés, 3E2-97, AD-

81) pour Antoine Gil du masage de Gil, Michel GIL son fils faisant pour lui, par Pierre Linars du

Capelar dont le fils Antoine Linars avait épousé Antoinette Gil, fille d'Antoine et sœur de

Michel. Parmi les enfants du couple Antoine Linars et Antoinette Gil figurent Anne Linars,

épouse de Pierre Tranier ancêtres directs de Jean-Pierre Tranier et Antoine Linars son frère;

époux en 1691 de Marguerite Dega nièce d'Antoine Dega, ancêtre de Jean-Louis Dega.

Source : Jean-Louis Dega.

Page 7: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

IV - a Michel Gil, né au masage de Gil vers 1624, décédé même lieu le 3-3-1699, inhumé

le 4 à Trévien. Son épouse nous est inconnue. Quatre enfants connus qui suivent en V.

Témoins à sa sépulture, Antoine Arnal, du hameau de Félix et Laurens Cluzel de

Lavoulp, hameau de Saint-Pierre de Gil.

IV - b Jacques Gil, né au masage de Gil entre 1627 et 1635.

IV - c Antoine III dit "Grand Bar", né vers 1639 au masage de Gil, décédé le 28-10-

1709 à Nougairol, hameau de Trévien.

IV - d Marguerite Gil, née au masage de Gil.

IV - e Antoinette Gil, née au masage de Gil, elle épouse en 1652 Antoine Linars du

Capelar.

V - a Antoine III Gil né au masage de Gil, laboureur de cet endroit, épouse par contrat

de mariage du 1-2-1687 Marie Mercadier, fille d’Antoine et d’Anne Marty, née au Ségur

où elle se marie. Testament de Antoine Gil, (A.D. Albi cote: 3 E 32/131 chez Maître

Mercadier le 11-6-1733) travailleur du Masage de Gil, paroisse de Sabin. Sa femme

Marie Mercadier n'est pas citée dans l'acte, étant décédée avant 1733. Sont cités

Catherine Gil, femme de Jean-Baptiste Aguié de la Luganié, héritière puis Laurence Gil,

femme de Gabriel Lacroix de Barbefere et ses enfants : Antoine, cécile et Elisabeth

Lacroix. Antoine Gil, Jean Gil. Le couple aura six enfants qui suivent en VI.

V - b Jean II Gil né en 1655 au masage de Gil, décédé le 2-11-1705, épouse Anne

Garrigues, dont :

o V - b - 1 Marie Gil née le 17-3-1693 au masage de Gil. Parrain : Charles Gil,

marraine : Marie Mercadier, en présence de Michel Gil et Barthélémy Marre.

o V - b - 2 François Gil né le 25-12-1694 au masage de Gil. Parrain : François

Vedel de la Mayriguié, marraine : Françoise Garrigues du Pont de Cirou, en

présence de Michel Gil et Antoine Vedel.

o V - b - 3 Anne Gil née le 6-2-1693 au masage de Gil, décédée le 2-9-1702.

Parrain : Barthélémy Fabre, marraine : Marie Joucaviel.

o V - b - 4 Antoine Gil né le 17-2-1702 au masage de Gil, baptisé le 18. Parrain :

Antoine Gil, marraine Jeanne Anglès, épouse d'Antoine Vedel de la Mayriguié.

V - c Anne Gil née vers 1670 au masage de Gil, épouse au Ségur, Jacques Carrier.

V - d Charles Gil au masage de Gil.

VI - a Catherine Gil né vers 1688 au masage de Gil, épouse le 23-2-1705 à Trévien,

Jean-Baptiste Aguié, fils de Jean et de Jeanne Loupias.

VI - b Laurence Gil née le 10-4-1689 au masage de Gil.Parrain : Antoine Mercadier du

Ségur, marraine : Laurence Gil. Épouse le 24-10-1719 à Trévien, Gabriel Lacroix, fils de

Jean et de Cécile Vialelles, de Bardefere, hameau de la paroisse de Saint-Pierre de Gil.

VI - c Jean III Gil né vers 1691 au masage de Gil, épouse le 18-1-1719 à Carmaux,

Page 8: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Françoise Teulières, fille de Martial et d’Antoinette Falgayrac de Carmaux, d’où sept

enfants qui suivent en VII.

VI - d Jeanne Gil née le 16-10-1695 au masage de Gil, baptisée le 19 à Trévien. Parrain :

Charles Gil, marraine : Jeanne Mercadier, en présence de Michel Gil grand-père, pére

d'Antoine et Charles et Joseph Balssa.

VI - E ANTOINE GIL NÉ LE 26-10-1702 AU MASAGE DE GIL, DÉCÉDÉ LE 4-11-

1702. PARRAIN : ANTOINE MTERCADIER DU SUECH, MARRAINE : CHRISTINE

GIL DU MASAGE DE GIL.

VI - f Laurent Gil né le 26-10-1702 au masage de Gil, décédé le 4-11-1702. Parrain :

Jean Gil du masage de Gil, marraine : Catherine Ichard de Canabel.

VII - a Antoinette Gil, née le 9-11-1719 au masage de Gil. Parrain : Anthoine Gil.

Marraine : Antoinette Falgayrac de Carmaux.

VII - b Jean IV Gil né le 1-1-1722 au masage de Gil, décédé même lieu le 6-9-1787.

Laboureur au masage de Gil, paroisse de Trévien. Il a un frère et une soeur, Jean Baptiste

et Antoinette, qui habitent La Pastrié, paroisse de Camalières. Il épouse le 9-2-1752 à

Sainte-Gemme, Marie Delmas, née le 10-8-1729 à La Combe Vieille, paroisse de Sainte-

Gemme, fille de Blaise et de Marie Delmas. Ils eurent neuf enfants qui suivent en VIII.

VII - c Jean-Baptiste Gil né le 28-1-1725 au masage de Gil. Parrain : Jean Baptiste

Aguié, Marraine : Marie Marty de Vergnes, masage de Carmaux.

VII - d Pierre Gil né le 28-1-1725 au masage de Gil.

VII - e Antoine Gil né le 27-1-1728 au masage de Gil, décédé même lieu le 7-6-1733.

VII - f Marguerite Gil née le 21-3-1735 au masage de Gil Parrain : Jean-Baptiste Aguié

de la Luganié. Marraine : Marguerite Teulieres, de la Lande , masage de Carmaux. Future

épouse d’Antoine Reynes, fils de Pierre et de Jeanne Carrière. Témoin à son mariage, son

beau-père Jean Gil.

VII - g Jeanne Gil né le 13-10-1741 au masage de Gil. Parrain : Baptiste Gil, frère.

Marraine : Jeanne Marty de Camalières.

VIII - a Barthélémi Ier né le 4-1-1757 au masage de Gil, décédé le 3-7-1834 à Souëls,

hameau de la paroisse de Saint-Salvy d’Almayrac après la Révolution, épouse le 21-2-

1786 en l’église de Saint-Fruchou, paroisse dont fait partie le hameau de Souëls avant la

Révolution, Cécile Maffre, née en 1766, fille de François et de Cécile Lacroix de Souëls.

Témoins au mariage : Jean V Gil, Antoine Lacroix et Pierre Gil. Ils eurent dix enfants qui

suivent en IX.

Barthélémi est passé aux Assises, avec deux de ses fils, Gil Barthélémy et Gil Jean, pour

confection de fausse monnaie. Dans un premier temps ont été poursuivis aussi, ses enfants, Gil

Rose, Gil Cécile, Gil Jean-Marie et Magne Jean-Alexandre, fils cadet et meunier à Bondouy,

comme "auteurs ou complices du crime de fabrication de pièces d'or ou d'argent ayant cours

légal en France et de tentative de cette émission". Ils ont été très vite mis hors de cause. Les trois

Gil ont été écroués à la prison d'Albi le 25 novembre 1828. Le procès s'ouvre début janvier 1829

et le jugement est prononcé le 29-2-1829. Ils sont jugés "non coupables du crime d'émission de

fausse monnaie", mais "coupables d'avoir mis en circulation des pièces de monnaie contrefaites,

le sachant" Le tribunal les condamne à la peine prévue par l'article 135 du code pénal.

Signalement de Gil Barthélémy père, il est alors âgé de 70 ans, cultivateur, 1m58, cheveux et

Page 9: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

sourcils gris, front ridé, nez épaté, bouche moyenne, menton rond, visage maigre. Il semblerait

qu'ils aient été condamnés à rembourser les sommes qu'ils avaient induement gagnées, c'est à

dire très peu. Ils fabriquaient surtout des pièces de 5 francs avec du plomb et de l'étain chez eux à

Souels "avec une lime triangulaire" selon les gendarmes qui retrouvèrent de la limaille, mais pas

de pièces, ce qui les sauva en partie. Le juge d'instruction reconnaît que les fausses pièces

n'étaient que des imitations grossières, en plomb et étain, auxquelles il était impossible de se

laisser prendre. Il y a 49 plaignants parmi lesquels un Louis Balssa de Souels, peut-être le père

d’Élisabeth. Les Gil avaient essayé de faire passer leurs pièces dans les foires de Monestiés, de

Sauveterre, et dans les cafés et les boutiques de Bourgnounac, Monestiés,Sauveterre, Cordes.

Lors de la foire de Sauveterre en Rouergue, dans un café ils ont bu un vin blanc payé avec une

pièce de 5 francs. Le patron la leur a échangée puis il a eu des soupçons et l'a montré à des

clients. Très vite ile se sont aperçus qu'elle était fausse et tout le monde s'est lancé à la poursuite

des Gil. Ils s'étaent réfugiés dans une maison et ce sont les gendarmes qui les ont libérés en les

arrêtant. Extrait de la déposition du témoin Louis Balssa de Souels : " J'ai la conviction que la

famille Gil s'est rendue coupable de vol, mai je n'ai pas de preuves".

Source : Laurent Jalras

VIII - b Jacques Gil né au masage de Gil, épouse ?? dont :

o VIII - b - 1 Anne-Marie Gil, née en 1799, décédée le 8-4-1832.

VIII - c Jean V Gil né le 15-12-1752 au masage de Gil, Parrain : Jean Gil, grand-père

paternel, Marraine : Marie Delmas de la Combe Vieille, paroisse de Vers, grand-mère

maternelle. Lui-même parrain de Cécile Gil, sa nièçe. Il épouse le 1-2-1780 à Trévien

Anne Cornus, fille de Pierre et de Françoise Mercadier, veuve d’Antoine Canilhac. Les

témoins au mariage sont : Jean IV Gil, Antoine Reynes, Jean Gil et Joseph Gil, d’où

o VIII - c - 1 Pierre Jean Gil, né le 27-4-1781 au masage de Gil.

o VIII - c - 2 Anne-Marie Gil, né le 7-11-1784 au masage de Gil.

VIII - d Pierre Gil né en janvier 1756 au masage de Gil, décédé même lieu le 17-8-1756.

VIII - e Cécile Gil née le 23-2-1759 au masage de Gil. Parrain : Baptiste Gil de la Pastrié,

paroisse de camalières, oncle paternel Marraine : Cécile Combes de Combes vieille,

Vers.

VIII - f Marie Gil le 30-5-1761 au masage de Gil, mariée le 7-3-1791 à Saint-Fruchou,

avec Pierre Floutard, fils de Jean et de Marie Barques.

VIII - g Pierre Gil 21-10-1763 au masage de Gil. Cultivateur à la Bartharié, décédé

même lieu le 4-6-1831. Époux de Marianne Gaubert, décédée le 11-2-1838 à la Bartharié.

Ils eurent deux filles :

o VIII - g - 1 Julie Gil née en 1808 à la Bartharié, épouse le 18-4-1839 à Narthoux

Jean-Pierre Lafage, né à Narthoux, fils de Jean-Pierre et de Marianne Blanc.

o VIII - g - 2 Marie Anne Gil née le 19-11-1823 à la Bartharié, décédée le 24-3-

1861 à Grefeuille, paroise de Laparouquial. Épouse le 24-8-1851 Joseph Lafage.

VIII - h Antoine Gil né le 19-3-1766 au masage de Gil

VIII - i Jean Gil né le 3-4-1769 au masage de Gil

IX - a Cécile Gil, née le 21-9-1788 à Souëls. Parrain : Jean Gil, laboureur du masage de

Gil, oncle paternel. Marraine : Marie Maffre de Souels, tante maternelle.

IX - b Anne-Marie Gil, né le 19-10-1790 à Souëls, décédée le 17 novembre 1843 à

Page 10: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Mirandol Bourgnounac. Parrain : Pierre Gil du masage de la Rigaudié, paroisse de

Camalières, marraine : Cécile Gil, femme de François Stibal de Félix, tante. Elle épouse

Jean-Antoine Bauguil, né le 17-4-1795 aux Gagets, hameau de Mirandol.

IX - c Barthélémi III Gil, né le 31-7-1795 à Souëls. Souëls à l'époque fait partie de la

paroisse de St Fructueux ou Fruchou, près de Bourgnounac. Aujourd'hui il ne reste rien

de cette paroisse, l'église et le cimetière ont disparu.

IX - d Barthélémi IV Gil, né le 6 février 1797 à Souëls et décédé le 10 juillet 1834.

Cultivateur à Souëls comme ses frères et auteur de notre lignée directe par la branche

puînée. Époux de Rose Rigal en 1832, fille d’Antoine et de Rose Lacombe, née en 1810

à Montauriol, décédée le 18 novembre 1857 à Souëls. Deux enfants connus qui suivent en

X.

IX - e Rose Gil, née le 14-6-1798 à Souëls, et décédée au moulin de Bonduy de

Pampelonne le 6-6-1871.

Lors de l'affaire de fausse monnaie à laquelle sa famille est mêlée, elle a été interrogée le 6

janvier 1828. Elle a alors 29 ans et jusqu’à son mariage, elle est servante dans une famille

bourgeoise de Monestiés. Quatre mois après, le mariage est célébré à Almayrac le 24-2-1828.

L’élu est Jean Antoine Magne, meunier et fils héritier d’Antoine, meunier à Bondouy et de

Marie-Rose Amiel son épouse. Mais Jean-Antoine devait se marier avec Élisabeth Balssa de

Souëls. Le contrat de mariage est dressé le 14-10-1827 devant Me Mader, notaire à Pampelonne.

Mais le 22-4-1828, il signe un contrat de mariage avec Rose Gil. Ils ont leur premier enfant le

16-9-1828, cinq mois après. Ils avaient donc procréés vers le 15 décembre 1827 deux mois après

que Jean-Antoine n’est établi le contrat de mariage avec Élisabeth Balssa, ce qui explique la

rupture du contrat. Il prend la succession de son père au moulin de Bondouy. Lors de l’affaire, il

est accusé dans un premier temps comme " auteur ou complice du crime de falsification de

pièces d'or ou d'argent ayant valeur légale en France, et de tentative de cette émission " Les

enquêteurs se rendent compte assez rapidement que seuls le père Gil et ses deux fils sont

impliqués. Barthélémy avait donné à sa fille des fausses pièces de 5 francs à écouler. Un jour,

elle en avait montré une en pleurant à son patron, lui disant qu'elle n'en voulait plus. C'est le

témoignage de ce dernier qui l'a disculpée.

Source : Laurent Jalras

IX - f Julie Gil, née le 8-3-1801 à Souëls, décédée même lieu le 11-9-1803.

IX - g Barthélémi V Gil, né le 18-7-1803 à Souëls. Pierre Flourac originaire de la

Vialette, son oncle, sera son parrain.

IX - h Jean VI Gil, né le 17-10-1805. Cultivateur au Combarou, hameau d’Almayrac. Il

épouse le 10-11-1832 à Blaye, Catherine Boyer, fille de François et de Marie Jean, née le

18-3-1806 à Blaye. Dont quatre enfants connus :

o IX - h - 1 Guillaume Louis Gil, né le 14 avril 1832 au Combarou.

o IX - h - 2 Cécile Gil, née le 30 novembre 1839 au Combarou.

o IX - h - 3 Marie Gil, née en 1847 au Combarou.

o IX - h - 4 Jean VII Gil, né le 8 juin 1848 et décédé le 2 décembre de la même

année. Jean-Baptiste Vidal, 50 ans, et Jacques Imbert âgé de 34 ans sont présents

lors de la déclaration du décès.

IX - i Antoine VIII Gil, né le 3 février 1809 à Souëls, décédé le 17 mars 1849 en

Page 11: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

présence de Pierre Amiel, 53 ans, et de Louis Roussel, 64 ans à son domicile de la

Bartharié, hameau d'Almayrac, situé près de Souëls où il sera cultivateur sa vie durant. Il

épouse en premières noces Marie Larroque, morte en couches en 1849, puis Madeleine

Cayre. Du premier lit trois enfants connus.

o IX - i - 1 Barthélémi Alexandre Gil, né le 21 juin 1845 à la Bartharié.

o IX - i - 2 Madeleine Gil décédée en bas âge.

o IX - i - 3 Marie Rosalie Gil, née le 23 juillet 1849.

En compulsant les registres de baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse de Saint-Salvy

d'Almayrac, on peut constater que quatre prêtres ont effectué leur ministère à Almayrac entre

1692 et 1792: Jean Gaubert, Jean-Baptiste Massabiau puis Jean Garric qui résilia en faveur de

Joulia.

Le 19 février 1790, il y eut une assemblée de la communauté dans l'église de la paroisse, pour les

premières élections municipales, à la suite des événements révolutionnaires. Marc Antoine

Cordurié est élu maire mais il est appelé peu de temps après au district d'Albi (l'arrondissement

de l'époque). On le remplace alors par Ychard.

Auparavant, la communauté était administrée par deux jurats ou consuls, choisis par le Baron de

Monestiés, archevêque d'Albi, sur une liste de quatre candidats, présentée par les habitants

d'Almayrac et de ses hameaux. Toutefois, les jurats ne pouvaient rien faire sans l'assentiment de

l'assemblée générale des villageois qui se réunissait tous les dimanches à la sortie de la grand-

messe. Cette assemblée choisissait les collecteurs de tailles, délibérait la corvée des chemins et

entendait les communications de l'intendant de la Généralité de Toulouse et la lecture des

nouveaux édits royaux.

X - a Barthélémi V Gil, né le 24 septembre 1832 à Almayrac, baptisé dans l'église de St-

Salvy, son aïeul est présent lors de cet événement. Son père meurt le 11 juillet 1834,

quelques mois après la naissance de sa sœur.

X - b Rosalie Gil, née le 16 avril 1834.

Nous sommes en 1850, Barthélémi V a dix-huit ans, il quitte sa terre natale cette année là. La

terre n'est plus très rentable en cette moitié du XIXème

siècle, de plus, Barthélémi ne possède pas

la terre qu'il travaille. Les principales parcelles sont restées aux mains de la branche aînée issue

de Barthélémi III. Enfin, c'est à cette époque que le site industriel Carmausin s'ouvre à une

expansion de bonne augure pour bon nombre de jeunes cultivateurs journaliers. Carmaux

dénombre 2600 habitants, et fait figure de gros bourg industrieux dans le département du Tarn,

avec ses mines de houilles et sa verrerie, propriétés du Marquis de Solages. Barthélémi décide

donc de quitter la terre ancestrale en laissant derrière lui sa mère, qui décède le 18 novembre

1857. En fait, il ne s'agit guère d'une émigration car Almayrac n'est pas à plus de six kilomètres à

pieds de Carmaux. Il reviendra donc assez souvent voir sa mère et son village. Mais s'est tout de

même un virage social radical pour Barthélémi. Dans le quartier de la Bessier, il aura l'avantage

de pouvoir travailler un lopin de terre à proximité de sa maison, après ses heures de labeurs aux

mines. Rien à voir avec les mauvaises conditions sociales des mineurs du Nord, cantonnés dans

leurs corons. Arrivé à Carmaux, il va habiter une maisonnée situé dans le quartier de la Bessier.

Ecrit également l'Abessier ou La Bessié, ancien quartier périphérique de Carmaux, aujourd'hui

Page 12: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

disparu.

Il est tout d'abord apprenti menuisier, puis menuisier aux mines de houille. Il fait la connaissance

d'une jeune fille de Carmaux Marie Caroline Lazare, fille de Jean et de Marie-Rose Andrieu. Ils

convolent en justes noces en l'église Sainte-Cécile de Carmaux le 24 janvier 1856, après avoir

passé contrat de mariage devant Maître Groc, notaire impérial à la résidence de Carmaux le 13

janvier 1856. Le contrat de mariage passé entre Barthélémi et Marie Caroline est conseillée par

Françoise Dijou, sa tante. D'une part ses propres biens sous la réserve de pouvoir être vendus,

échangés ou aliénés et d'autre part, le don de sa tante:

Une petite maison située à La Bessié confrontant au sentier de la Croix, maison de Garric; une

terre chenevrière située "Al prat de Carrié" confrontant avec le chemin de Rosières, la terre de

Ruffel, la terre de Jourdas et celle de Vedel.

Caroline pourra en disposer comme son bien propre mais ne pourra en avoir jouissance et

usufruit qu'après le décès de sa tante.

Françoise Dijou, Barthélémi et Marie Caroline se proposent de vivre en ménage commun dès le

mariage. (extraits du contrat de mariage)

Le revenu cadastral de la maison est de 2,75 Francs, déclarée pour la somme de 16 Francs et la

terre pour la somme de 10 Francs.

Françoise Dijou donne encore 10 draps, 6 nappes et serviettes d'une valeur de 40 Francs.

Si sa nièce n'a pas de postérité mâle, la donatrice se réserve le droit de retour des biens.

Tout cela ne représente pas une grande fortune, mais il faut savoir qu'à cette époque, un mineur

gagnait environ 3 Frs par jour.

A leur mariage célébré à Carmaux et enregistré devant Monsieur François Pigasse, adjoint au

maire, Barthélémi est âgé de 23 ans, il est dit ouvrier mineur et fils majeur de feu Barthélémi Gil,

cultivateur décédé à Almayrac. Rose Rigal est présente au mariage de son fils aîné.

Marie Caroline est sans profession à son mariage, âgée de 23 ans également, née le 20 novembre

1832. Son père Jean est décédé le 21 janvier 1845 à Carmaux. La mère de Caroline, Marie-Rose

Andrieu est décédée le 29 mai 1838 en cette même commune. Témoins au mariage: François

Alibert, cabaretier, 55 ans; Pierre Paliès, secrétaire de mairie, 56 ans; Guillaume Vidal, maçon 57

ans, et François Calmels, garde champêtre, âgé de 63 ans, tous domiciliés dans la commune de

Carmaux.

Marie Caroline donna deux enfants à son époux:

XI - a Barthélémy VI Philippe, qui est né le 15 novembre 1856 à Carmaux, dans la

maison familiale du quartier de La Bessié, baptisé dans l'ancienne église Sainte-Cécile de

Carmaux. Témoins à la déclaration de sa naissance: Louis Rigal et Jean Hucafol,

cultivateurs et voisins de Barthélémi père, déclarant.

XI - b Henri, né le 8 septembre 1859 à Carmaux, quartier de Bessié.

Page 13: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Veuf de sa première femme décédée le 29 octobre 1890, Barthélémi V, épouse en secondes

noces Anne-Marie Bouisset le 3 février 1892 à Carmaux. Barthélémi meurt le 28 août 1896 à 64

ans, à son domicile sis rue des deux Ponts, quartier du Rajol à Carmaux dit du Pont Vieux. Son

épouse est alors âgée de 72 ans. Le domicile situé 3 bis rue des deux Ponts fera partie du

patrimoine familial jusqu'à la démolition du quartier en 1969. La propriété fut achetée peu après

la naissance des enfants, certainement grâce en partie, à la dot de Marie Caroline.

Barthélémy Philippe et Henri seront mineurs comme leur père. Barthélémy Philippe à vingt ans

en 1876. En 1878, il fait la connaissance de Marie Albertine Vincent, née le 30 août 1858 à

Carmaux. Il épouse la jeune fille le 26 avril 1879 en l'église de Saint-Privat de Carmaux. L'église

Ste Cécile fut démolie en 1859. Sur ses fondations fut construite une église plus grande prenant

son nom de Saint Privat. Elle est fille de Jean François, mineur de 50 ans, et de Anne-Marie

Caffard, âgée de 48 ans, domiciliés à Carmaux. La famille est originaire de Maillhoc. Les deux

époux déclarent ne pas avoir passé de contrat de mariage. Leurs témoins sont: Etienne Teisseyre,

26 ans; Jean-Baptiste Constant, 50 ans; François Toulze, 60 ans et d'Armand Groc, 50 ans, tous

propriétaires non parents des époux et demeurant à Carmaux. Sur l'acte de mariage, les

signatures des deux époux sont très lisibles; belle écriture de Marie Albertine.

Sept enfants, quatre garçons et trois filles sont nés de leur union, à Carmaux au 3 bis de la rue

des deux Ponts, quartier du Pont Vieux, entre 1880 et 1899:

XII-a Albert Henri, né le 5 janvier 1880 et baptisé à St-Privat de Carmaux. Intéressé très

jeune par les Armes, il s'engage dans l'armée de terre; il sera sous-officier de carrière. Au

mariage de son frère Ludovic, il est maréchal des logis-chef au 6ème

Régiment de

chasseurs d'Afrique, basé à Sidi Bel Abès. Nous sommes alors en 1912, Albert Henri a 32

ans et nous sommes à deux ans de la première guerre mondiale.

Il épouse le 23 mars 1914 Jacqueline Léa Marie Marthe Émilienne Costes à la mairie de Wed

Taghia (Oued Taria), Wilaya de Mouaskar (Mascara), Algérie. Albert Henri, 34 ans, est

domicilié à Mascara, poste avancé de son Régiment. Jacqueline Léa Marie est la fille d'un colon

français, venu s'établir en Algérie à la fin du siècle dernier. La famille Costes, originaire de

Lédas-et-Penthiès dans le Tarn. Ils étaient cultivateurs et possédaient des terres à cet endroit.

Sont témoins au mariage célébré à Oued Taria: Sauveur Molla, 43 ans, quincailler à Mascara;

Joseph Bru, 48 ans, propriétaire à Oued Taria; Désiré Costes, 23 ans, secrétaire de police à

Mascara, frère cadet de l'épouse; Louise Gau née Costes, 26 ans, directrice d'école à Aïn el

Hadjar, sœur de l'épouse.

Au cours de la grande guerre, le beau-frère de Albert Henri, Paul Gau, est tué au front. La fille de

Paul et d'Adèle son épouse, sera adoptée par Albert et Jacqueline. A l'armistice de 1918, Albert

quitte l'armée et prend sa retraite de Sous-Officier. Il postule alors pour un emploi réservé dans

l'administration. On le destine alors pour un poste dans la police urbaine d'Alger. Il sera muté à

divers endroits d'Afrique du Nord, département d'Algérie durant cette seconde carrière. Albert

Henri est Commissaire de police à Miliana. Il terminera sa carrière à ce poste et meurt à Alger le

12 juillet 1958.

Page 14: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

XII - b Ludovic Camille est né à Carmaux le 22 février 1882 à onze heures du soir. Le

déclarant Barthélémy Philippe est accompagné des Viguier, père et fils, tous serruriers

dans la rue des deux Ponts. Ludovic Camille fait ses études à l'école communale de

Carmaux, place Gambetta où il obtient d'excellents résultats, lui permettant de décrocher

le tableau d'honneur pour l'année scolaire 1894-95: premiers prix d'orthographe, d'algèbre

et de physique et second de calcul, accordés par Monsieur Guipal, directeur de l'école, le

10 août 1895. Classe de mobilisation de 1896.

Le 23 septembre 1912, Ludovic a épousé Marie Léonie Valérie Najac, fille de Justin, mineur, et

d'Eugénie Gardes, originaires de Mouzieys-Panens, mais domiciliés à Carmaux. A leur mariage,

ils sont domiciliés rue des deux Ponts, Ludovic ayant comme son frère, quitté la location située

au 101 de la rue Nationale à Carmaux. Valérie demeure chez ses parents, quartier de la Cité. Le

père de Ludovic, Barthélémy-Philippe est âgé ce jour là de 55 ans; son beau-père de 60 ans.

L'acte est dressé en présence des sieurs: Albert Gil, maréchal des logis-chef au 6ème

Régiment de

chasseurs d'Afrique, âgé de 32 ans, en garnison à Sidi-Bel-Abès (Algérie) frère de l'époux et de

Marius Jeanjean, Directeur d'écoles libres, âgé de 30 ans, domicilié à Saint-Amans-Soult (Tarn),

beau-frère de l'époux. Henri Gaubert, mineur, 39 ans, domicilié à Carmaux mais non parent, et

Prosper Najac, mineur, 30 ans, frère de l'épouse, lesquels ont signé l'acte de mariage. Naquirent

de leur union, quatre enfants, tous contemporains. Très jeune, Marie Léonie Valérie meurt à 42

ans des suites d'une pleurésie le 10 mars 1928 à son domicile, rue des deux ponts.

XII - c Marie, née à Carmaux le 12 janvier 1884, décédée à Saint-Affrique le 5 août

1969. Épouse le 22 octobre 1908 Jeanjean Marius Maurice Léon Émile, né à Montjaux

le 29 octobre 1882, décédé en 1970. Marius Maurice épousa la carrière d'enseignant en

finissant Directeur d'école libre à Graulhet; à la retraite il prit les fonctions de secrétaire

général de la Société d'Énergie Electrique du Rouergue. Retirés à Saint-Affrique, ils

furent inhummés à leur décès dans le cimetière de Montjaux, situé dans l'Aveyron.

XII - d Maria Gabrielle, née à Carmaux le 7 décembre 1885 et décédée en bas âge le 16

décembre de la même année.

XII - e Louise Marie, née le 1er octobre 1887 à Carmaux, épouse de Auguste Louis

Casimir Durand. Le mariage se déroule en l'église St-Privat de Carmaux. Elle est

employée chez Rieunau, fabricant de cuirs et lui est mineur aux mines de houille de

Carmaux. Ils seront domiciliés dans une location, au 101 rue Nationale (rebaptisée depuis

avenue Albert Thomas), avec Ludovic et son épouse. La propriété rue des deux ponts est

trop petite pour accueillir toute la famille; ils iront s’y installer à la suite du décès de

Barthélémy Philippe en 1924.

XII - f Maurice Gaston Georges est né à Carmaux le 5 août 1897.

Mort au champ d’honneur

XII - g Jean Louis, dernier des sept enfants de Barthélémy Philippe, est né à Carmaux le

20 avril 1899, mais décède en bas âge, le 23 juin 1899.

Le 11 mars 1924, Barthélémy Philippe meurt à son domicile à l'âge de 67 ans. Déclaration de

décès faite par Henri Tressières, ouvrier mineur, 48 ans et Jean Durand, mineur aussi, 32 ans,

domiciliés sur la commune. Il sera inhumé au cimetière de Bicoq dans la concession perpétuelle

Page 15: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

de la famille.

XIII - a Jean Marius Justin est né le 28 juin 1913 à Carmaux. Baptisé à Saint-Privat, il

fait ses études à Graulhet où son oncle Marius est directeur puis à l'école Gambetta de

Carmaux. Jean Marius Justin épouse le 5 juillet 1945, en l'église Saint-François Xavier,

dans le 7ème

arrondissement de Paris, Gisèle Berthe Bourlet. Lui est commis principal des

Postes Télégraphe Téléphone, et brigadier-chef à l'État-Major du 3ème

Corps d'Armée; 32

ans, domicilié au 43 avenue Duquesne et précédemment boulevard du Capitaine Petit à

Port-Lyautey, autorisée par le Colonel, Chef d'État-Major du 3ème

Corps d'Armée. Gisèle

est secrétaire sténo-dactylographe, née à Aniche dans le Nord, le 12 juin 1920, 25 ans,

domiciliée 43 avenue Duquesne à Paris 7ème

; fille de Paul René Gaston et de Elodie

Gabrielle Collard, Les époux déclarent qu'il n'a pas été fait de contrat de mariage. Les

témoins Paulette, secrétaire-sténo-dactylographe, demeurant au 153 boulevard Davout à

Paris, et Paul René Gaston, père de l'épouse et Xavier Robert Weibel, membre du Comité

local de Libération du 7ème

arrondissement de Paris, Officier de l'état civil par

empêchement de son Président ont signé avec les époux et nous. Le couple prend

domicile au 24 rue Fabert, Paris 7ème

. Nommé Contrôleur au bureau des Postes à Bondy

(Seine), le 1er novembre 1947, puis au bureau des P.T.T. de Paris VIIème

le 16 octobre

1948, où il sera également Inspecteur Adjoint.

XIII - b Rose Marie, née le 4 mars 1918 à Carmaux. Après le décès de sa mère en 1928,

elle est prise en charge par sa tante Marie, domiciliée à Graulhet. Épouse le 4 avril 1945

en l'église de St-Affrique Adolphe André Blaise Vézinet , né le 1er mars 1906 à

Montjaux (Aveyron).

XIII - c Marguerite, née le 11 août 1919 à Carmaux, longtemps restée célibataire avant

d'épouser à St-Privat de Carmaux le 22 août 1961 François Clause, né le 15 novembre

1911 à Beaumont-en-Gâtinais.

XIV - a Christiane Valérie Gabrielle, née le 4 septembre 1946 à Port-Lyautey, ex

Kénitra (Maroc). Épouse le 10 juillet 1969 Jean-Yvon Février.

XIV - b Jean-Michel est né le 30 juillet 1953 à la villa Jacquemin, clinique privé situé à

Paris dans le 17ème

arrondissement. Baptisé à St-Privat de Carmaux. Le parrain est Joseph

Najac, frère de sa grand-mère paternel et la marraine Fernande Gau, fille adoptive de

Albert Henri Gil, grand-oncle paternel.

Jean-Michel épouse Brigitte Micheline Assens le 29 avril 1978. Brigitte Micheline est née le 12

mars 1959, 19 ans, fille de Joseph Jean et de Madeleine Yvonne Estelle Lucas, son épouse. Les

témoins majeurs sont Pierre Oms, beau-frère de l'épouse, Huguette son épouse née Assens et

sœur de l'épouse, ont signé avec Roger Rapin, Officier de l'état civil. Voir Famille Assens.

XV - a Erwan Michel, né le 26 mai 1980.

XV - b Ludovic Alexandre, né le 11 mars 1984.

Les archives

Page 16: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

GG 1 1669-1726 ; GG 2 1726-1765 ; GG 3 1766-1792 ; 2E 170-1 1667-1792 paroisse de Saint-

Pierre de Monestiés.

GG 4 1618-1755 ; GG 5 1753-1792 ; 2E 170/2 1692-1792 paroisse Saint Jacques de Camalières

et Saint Sabin, son annexe.

Relevés

81J 69 1669-1725 B GG 1 ; 81J 70 1669-1725 M GG 1 ; 81J 71 1669-1725 S GG 1 ; 81J 72*

1669-1725 BMS GG 1 ; 81J 73 1726-1765 B GG 2 ; 81J 74 1726-1765 M GG 2

75 1726-1765 S GG 2 ; 76* 1726-1765 BMS GG 2 ; 77 1766-1792 B GG 3 ; 78 1766-1792 M

GG 3 ; 79 1766-1792 S GG 3 ; 80* 1766-1792 BMS GG 3

GG 1 1628-1792 lacunes (1698-99) ; (1705-12) ; (1716-20) ; 2E 280/1 1628-1739 paroisse de

Saint Pierre du Ségur.

GG 2 1624-1692 registre perdu ; 2E 280/2 1692-1792 paroisse de Saint Vincent du Suech.

Relevés

81J 144 1716-1792 B GG 1 ; 81J 145 1716-1792 M GG 1 ; 81J 146 1716-1792 S GG 1 ; 81J 104

1692-1721 BMS 2E 280/1 ; 81J 105 1737-1752 BMS 2E 280/2

GG 1 1689-1792 ; 2E 304/1 1692-1792 paroisse de Saint Laurent de Trévien.

GG 2 1690-06/1792 paroisse de Saint Pierre de Gil.

* classés par ordre alphabétique.

Branche de Lestévinié

II - a Maître Jehan Gilh Ier du nom, né vers 1537, praticien sans doute et frère aîné

semble t’il de Messire Antoine de GILH, bourgeois de la "ville de Monestiés", baronnie

et possession de l'archevêque d'Albi. (Maître et Messire, deux titres qui désignent ici

l’appartenance au milieu des avocats ou à celui des officiers de justice qui ne sont pas

nobles). Deux documents ont pu être relevés du registre des cens de la baronnie. Il s'agit

ici de la description des biens avec les tenants et aboutissants pour chacun d'eux, et du

montant du cens, concernant Messire Antoine et Maître Jean.

Une Seigneurie se compose d'un faisceau de droits et de revenus. Parmi ces droits et revenus, le

cens occupe une place particulière. Le cens est une rente, généralement modeste, en argent ou en

nature, acquittée par le tenancier d'une terre qu'il tient héréditairement du Seigneur; cette rente

est dite "recognitive de Seigneurie". Fixé parfois de temps immémoriaux, le cens a connu le plus

souvent une importante dévaluation, ce qui a eu pour conséquence sa faible importance dans les

revenus Seigneuriaux.

La terre est accordée par le seigneur à son tenancier au moyen d'un bail perpétuel, dont les

termes varient selon les coutumes locales. En général, le censitaire peut vendre, louer, diviser

cette censive.

Page 17: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

A côté du cens, il convient de noter l'existence d'autres redevances qui lui sont liées: le champart

(prélèvement d'une part de la récolte), les banalités, les dîmes, les corvées...

Afin de préserver ses droits, le Seigneur doit tenir registre des censitaires; ceci avec des

opérations de mises à jour quelquefois fastidieuses. Cette opération de mise à jour se fait par

enquête: le prévôt, assisté du tabellion Seigneurial, réunit les élus des communautés et les

anciens, et reçoit les déclarations des tenanciers, en contrôlant leurs dires sur l'ancien document.

Il s'agit non pas de fixer un nouveau cens, mais de retrouver les tenanciers d'un bien deux ou

trois générations après le dernier état dressé.

Le nouveau registre de cens, comme ses prédécesseurs, doit mentionner les modifications qui ne

manquent pas de survenir: décès, nouveaux baux...Aussi est-il annoté par surcharges, ratures ou

rajouts. Chaque notice donne le nom du tenancier, la description du bien (généralement avec les

tenants et aboutissants), le montant du cens. Ici les rajouts sont datés entre 1573 et 1576.

Maître Jean GILH était propriétaire au masage de Lestévenié, hameau distant d'à peine 2

kilomètres au nord-est de la paroisse de Saint-Pierre-de-Monestiés. Propriété qu'il laissa en

héritage à l'aîné de ses fils :

III-a Petit Gil est né vers 1560 à Lestévénié, épouse vers 1590 Jeanne Molinier de la

Guimarié.

III-b Jean II Gil, né vers 1574, deuxième fils de Maître Jean, meurt sans alliance ni

postérité.

III-c Jean III Gil né aux alentours de 1575, sera le propriétaire du mas de la Baurelié,

paroisse d'Almayrac. La Baurelié ou La Vaurelié, se trouvait à 1,5 kilomètres au sud-

ouest de la paroisse de Saint-Salvy d'Almayrac. Al mairac, écrit ensuite Amairac puis

enfin Almayrac. On ne connaît pas l’épouse de Jean, dont il aura deux fils connus en IV.

Époque à laquelle François Ier venait de mourir, remplacé par Henri II sur le trône de

France. François II lui succédera bien vite, lui-même suivi par Charles IX qui mourra en

1574. L'année 1589 verra la dernière année de gouvernement des Valois Angoulême avec

son dernier représentant, Henri III.

III-d Peyronne Gil qui naquit vers 1578, épouse de François de Balsa. Il s’agirait peut-

être de la branche Balsa de la Brègue. L'acte retrouvé, un des premiers concernant la

famille dans les registres paroissiaux d'Almayrac, est écrit mi-occitan, mi-français, langue

qui était largement utilisée par les prêtres avant même l'édit de Villers-Cotterêts. Il s'agit

de l'acte de naissance de leur fils Jean.A hauteur de cette seconde génération, on

rencontre trois formes différentes du patronyme familial: GIL, GILH et GILIES; la

seconde est la plus ancienne.

Page 18: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Jean III Gil, propriétaire et laboureur à la Baurelié, eut deux fils connus :

IV-a Jean IV Gil né vers 1600-1610, épouse inconnue qui eut un fils connu, François qui

suit en V.

IV-b Gabriel Gil né à Lestévinié époux de Catherine Sudre. Un fils connu :

o IV-b-1 François Gil né à Lestévinié passe contrat de mariage le 15-1-1672 à

Monestiés avec Madeleine Molinier de la Guimarié, qu’il épouse à Saint-Pierre

de Gil.

V-a François Gil fils de Jean IV naquit en 1634 au mas de la Baurelié et

fut baptisé à Saint-Salvy, église de la paroisse d'Almayrac. Il épouse

Françoise Gil, née vers 1634. Le degré de parenté est ignoré,

probablement une cousine de Monestiés ou de Gil. Nous ignorons s’il y a

eu dispense de mariage. Ils eurent sept enfants qui suivent en VI.

Nous avons retrouvé le compoix d'Almayrac aux Archives Départementales du Tarn sous la cote

E 757 CC1. Terrier établi sous le consulat de Gabriel Cabrol de Souëls et de Pierre Lacroix de

Salveredonde, hameaux d'Almayrac. Le document datant de 1609, est rédigé en partie en langue

d'Oc, bien que postérieur à l'édit de Villers-Cotterêts, proclamé en 1539 qui imposait l'usage du

Français dans la vie publique:

Extrait du compoix concernant Jean Gilh de Lestévénié: il s'agit ici de Jean III.

" Jean Gilh de Lestévenié, une terre au "nom de lieu" confrontant au sud avec les terres de

Marguerite Courbuigé; du bois avec les terres de Guilbert Lacroix; du midi, au chemin de

Soulidré et aux terres de Jaume (Jacques) Vialart, qui contiennent neuf mesures de vingt

boisseaux (13 litres par boisseau soit 2340 litres de grains environ) évaluées pour le tout à 10

Livres et 9 deniers ".

Françoise mourut le 21 juin 1694 à l'âge avancé de 60 ans, âge très respectable pour l'époque

même si celui-ci est quelque peu erroné comme s'est souvent le cas dans les actes de sépulture

sous l'Ancien Régime.

Le couple eut six enfants, dont deux filles et quatre garçons:

VI - a Jean V Gil, l'aîné qui naquit vers 1660, époux de Catherine Carsénage née en

1644 et qui sera mise en terre le 22 février 1694, quelques mois avant sa belle-mère. C'est

Jean qui deviendra le propriétaire au mas de la Baurelié. Le couple aura quant à lui 3

enfants qui formeront la septième génération descendante. Voir plus loin.

VI - b Pierre Ier Gil du nom, futur époux de Catherine Rivière de la Baurelié, qu’il

épouse à Almayrac. Il reprendra le mas de Lestévénié, après l'extinction des branches

collatérales. Il sera parrain de Jean, lors de son baptême du 21 septembre 1700. La

famille Rivière est installée depuis déjà longtemps au mas de La Baurelié. Les deux

familles vont s'allier par trois fois en deux générations.

VI - c Françoise Gil, qui épouse en 1707 François Clusel de Mirandol.

VI - d Catherine Gil, née vers 1678, épouse de Jean Marti de la Gayé, le 15 avril 1698.

La Gayé était alors hameau d'Almayrac. Ils passeront leur contrat de mariage à Monestiés

Page 19: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

le 26-3-1698.

VI - e Marie Gil, dernière des filles de François et de Françoise. Elle épousera Pierre

Fabre frère de Marguerite. Nous avons un contrat de mariage datant du 16-5-1696 les

concernant.

VI - f Jean VI Gil, qui épouse le 28-6-1695 à Camalières, Marguerite Fabre originaire

de ce village, dont :

o VI - f - 1 Marie Gil, née le 13-3-1698 à Trévien, et décédée même lieu le 4-2-

1710. Parrain, Pierre Gil, marraine, Catherine Rivière.

On peut lire l'acte suivant sur le registre des minutes de mariages de Saint-Salvy d'Almayrac :

Le 28ème

juin 1695 dans leglise St Salvy Dalmayrac vu le certificat de Mr le curé de Camalieres

jay donne la benediction nuptiale a Jean gil de la Baureillié de ma paroisse et a margueritte

fabre de Canal paroisse de St Jaques de Camalières presans Pierre malfetes de la Baureillié et

Jean Masol paroisse de Bourlionac (Bourgnounac) ne sachant signer et moy

Gaubert curé.

Nous avons à son sujet, un document coté C 548 aux A.D. d'Albi; il s'agit de l'impôt de la

capitation pour l'année 1702. Cette année là, la paroisse s'acquitte de cet impôt pour la somme de

302 sols.

Article 19 du rôle de l'an 1702 : Jean GIL brassier, sa femme, un enfant, pauvre.

La terre de Lestévinié est abandonnée à jamais. Il faut certainement voir à travers cet événement,

les causes du terrible hiver 1708-1709 qui a du exposer plus durement les terres de la Baurelié

que celles de Souëls; situation géographique, météorologique plus favorables sans doute. Cet

hiver, sans précédent, sera catastrophique pour les gens du plateau, et aura des retombées

pendant un demi-siècle.

VII - a Jean VII Gil, décédé en 1713, époux de Marie Gargaros, du village de Mirandol

Bourgnounac, décédée le 3 juillet 1713 à la Baurelié. Brassier à la Baurelié, deux enfants

naîtront de leur union:

o V - a - 1 Jean IX Gil, baptisé le 21 septembre 1700 à Saint-Salvy et décédé en

bas âge le 18 mars 1710. Sa marraine, Catherine Gargaros, était parente de Marie,

toutes originaires de Mirandol.

o V - a - 2 Françoise Gil, baptisée le 23 janvier 1703 à Saint-Salvy d’Almayrac.

Il faut savoir qu’un brassier gagne dix sols par jour (sans nourriture).Avec deux sols il peut

s'acheter un litre de vin ou un fromage de 250 gr (poids d'un camembert) ou une demi-douzaine

d’œufs ou bien encore un pain de 500 gr ou 250 gr de mouton mais il ne pourra pas acheter un

litre d'huile d'olive qui coûte 12 sols (en 1710).

Pour chaque "feu", le rôle indique ici le ou les prénoms, le nom, la profession (brassier), le

dénombrement du "feu" et le montant de l'impôt, inscrit à droite. L'impôt s'élève ici à 1 Livre 15

sols. Rappelons au passage qu'une Livre équivalait à 20 sols ou à 240 deniers.

Page 20: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Le premier versement était inscrit à gauche du prénom; pour Jean: 35 sols soit 1 Livre et 15 sols.

A la suite de ce premier versement, Jean ne devait plus un sou ! Mais il est considéré comme

pauvre dans le rôle; dernier de la famille, certainement le plus mal loti, obligé d'être brassier, de

louer ses bras au plus offrant.

Plusieurs familles de laboureurs étaient installées sur les terres du masage de la Baurelié. Entre

1700 et 1724, nous avons, à travers les documents d'archives, retrouvé leurs patronymes. Ces

quelques familles ont eu parfois, sporadiquement, des alliances avec la famille Gil, mis à part la

famille Renière : Alaux, Gayrard, Lacroix, Malfettes, Marti, Peyrounet, Sauris.

Les archives

Concernant les archives de l'état-civil ancien d'Almayrac, ces documents ont été déposés sous les

cotes suivantes aux Archives Départementales à Albi:

E 758 GG1: 15 feuillets datés de 1605 à 1614 et mis en ordre par Gayrard, Maire, le 23 février

1865.

E 759 GG2: 180 feuillets in quarto datés de 1692 à 1761.

E 760 GG3: 80 feuillets in quarto datés de 1762 à 1792. Baptêmes, mariages et décès; trois

parties avec parfois les sépultures de la paroisse Saint-Salvy d'Almayrac sous le consulat de

Joulia, curé de l'époque, plus un document notifiant la visite de l'Archevêque Cardinal De Bernis

le 4 septembre 1765 et de l'Archevêque De Douras, Coadjuteur d'Albi le 30 septembre 1786.

Aux archives de l'Archevêché, la recherche des actes de baptêmes, mariages et de sépultures

nous amènent à constater que les archives déposées par la paroisse aux Archives

Départementales sont plus complètes que le double des actes versés par celle-ci à l'Archevêché.

Pour l'époque Moderne, en série M des A.D. nous avons trois registres grand format; naissances,

mariages et décès datés de 1792 à 1850 avec tables décennales.

E 757 CC1: Registre in folio de 183 feuillets daté de 1609; il s'agit du cadastre terrier d'Almayrac

fait sous le consulat de Gabriel Cabrol de Souëls et Pierre Lacroix de Salveredonde. En fait, il

s'agit ici d'un compoix.

Branche de la Goussaudié

III - a Antoine Ier Gil né entre 1575 et 1585 au masage de Gil, paroisse de Camalières,

avait épousé entre 1613-1617 Catherine Hugonnet Ils eurent six enfants connus qui

suivent :

IV - a Jean Gil qui suit en V.

IV - b Marguerite Gil est née le dimanche 3 mars 1624. Elle sera l’épouse d’Antoine

Serin. Elle est citée dans le testament de sa mère.

IV - c Marie Gil est née le jeudi 4 juin 1626. Marie est leur troisième enfant.

IV - d Marie Gil est née le dimanche 11 juin 1628. Marie est leur quatrième enfant.

Marie meurt le mercredi 3 juillet 1709 à l'âge de 81 ans. Nous ne lui connaissons aucune

postérité.

Page 21: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

IV - e Joseph Gil est né le lundi 3 septembre 1629. Joseph est leur cinquième enfant.

IV - f Claire Gil est née le jeudi 12 janvier 1634. Claire est leur sixième enfant. Elle sera

l’épouse d’Arnaud Frespuech. Sans doute frère de Jeanne Frespuech, épouse de

Raymond d’Agens, parents de Catherine d’Agens. La famille Frespuech est originaire du

Rouergue paroisse de Lunac entre autres.

Catherine Hugonnet veuve d'Antoine Gil, teste le 24-11-1663 Maître Guillaume Gaujarengues,

notaire à Blaye. Fait à la Goussaudié, hameau de Monestiés, paroisse de Sabin. (AD81 3E

32/274).

Jean Gil est baptisé le vendredi 26 octobre 1618 à Camalières. Il sera Cultivateur. A une date non

connue, il épouse Marie Toulze. Le couple aura cinq enfants :

V - a Antoine II Gil. Antoine est leur premier enfant. il épouse le 25 septembre 1687

Marie Albar de Bor et Bar. Elle est fille de Jean, notaire à Laurelié (Bor et Bar) et de

Marquise Itié. Il dot sa fille de 725 livres. Le couple aura cinq enfants qui suivent :

o V - a - 1 Catherine Gil est née en 1693, décédée en bas âge.

o V - a - 2 Jean Gil, née en 1695, meurt à la l’âge de deux ans.

o V - a - 3 Catherine Gil, née en 1700.

o V - a - 4 Antoine Gil est née en 1702.

o V - a - 5 Marie Gil est née en 1705 environ.

V - b Bernard Gil, leur second enfant.

V - c Joseph Gil est né en 1655. Il est l'enfant légitime de Jean, cultivateur, âgé de 36

ans, et de Marie, âgée de 35 ans environ. Joseph est leur troisième enfant. Il épouse Marie

Cathala, le lundi 17 février 1676. Il est alors âgé de 21 ans. Le vendredi 14 août 1693

meurt Joseph à l'âge de 38 ans. Jean son père a 74 ans. Deux enfants qui suivent :

o V - c - 1 Marie Gil qui naît en 1677.

o V - c - 2 Catherine Gil qui meurt peu après sa naissance en 1678.

V - d Laurens Gil qui suit en VI.

V - e Pierre Gil est né en 1668. Il sera cultivateur, comme son père qui est alors âgé de

49 ans, sa mère Marie de 48 ans environ. Pierre est leur cinquième enfant. Il meurt le

mardi 3 novembre 1693 à l'âge de 25 ans, Jean a 75 ans. Le samedi 9 décembre 1702

meurt sa mère, Marie Toulze, à l'âge de 82 ans environ. Laurens leur fils a 46 ans.

V - f Marie Gil, née vers 1670 qui épousera en 1700 environ François Ichard, fils de

Jean et de Françoise Dèzes des Finials. (AD 81 Le Ségur GG1)

Laurens Gil est né en 1656. Il est l'enfant légitime de Jean, cultivateur, âgé de 37 ans, et de

Marie, âgée de 36 ans environ. Laurens est leur quatrième enfant Jean, son père meurt le mardi

Page 22: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

10 mai 1695 à La Goussaudié à l'âge de 76 ans. Laurens a 39 ans. Il épouse Anne Balssa, l'enfant

légitime de Louis et de Marguerite Boyer, le lundi 20 septembre 1700 à Sainte-Gemme. Il est

alors âgé de 44 ans. Elle a 36 ans environ. Un contrat de mariage est passé le 28-8-1700 à 16

heures chez Me Gaujarengues.

Contrat de mariage entre Laurent GIL et Anne BALSSA, passé à Monestiés, le 28-08-1700,

devant GAUJARENGUES, notaire de Monestiés Laurent GIL est le fils de feu Jean GIL et de

Marie TOULZE, de la Goussaudié, paroisse de Camalières. Il apporte 1200 livres en dot. Anne

BALSSA est la fille de Louis BALSSA et de feue Jeanne JEAN, de Boscviel, paroisse de Sainte-

Gemme. Elle apporte en dot l'entière hérédité de sa feue mère, première épouse de Louis

BALSSA, "sauf la jouissance de la moitié de cette hérédité" que son père se réserve. Sont

présents : maître Guillaume LACROIX, prêtre et curé du Suech ; François GAUJARENGUES,

praticien, de Monestiés ; Jean BALSSA, paysan, de Paleport, paroisse de Canezac ; François

ICHARD, beau-frère du marié, paysan, des Fénials, paroisse du Ségur ; Jean BALSSA, oncle de

la mariée, de Lespinassole (12). Laurent GIL signe.

Source : AD 81 cote 3 E 32 / 183, première partie, folio 113 recto.

Le couple aura cinq enfants :

VI - a Isabeau Gil est baptisée le jeudi 27 septembre 1703 à Sainte-Gemme. Parrain-

marraine : Antoine Gil et Marguerite Boyé.

VI - b Sabin Ier Gil qui suit en VII.

VI - c Anne Gil est baptisée le samedi 23 février 1709 à Sainte-Gemme. Parrain-

marraine : Pierre Vedel et Anne Balssa.

VI - d Jean Gil est baptisé le lundi 28 février 1707 à Sainte-Gemme. Parrain-marraine :

Jacques Balssa et Marie Albar, paroisse de Bor en Rouergue.

VI - e Pierre Gil qui épouse le 15 juin 1751 à Montirat, Marie Muratet, fille d’Antoine et

de Gabrielle Seriès

Sabin Gil est baptisé le samedi 27 décembre 1704 à Boscvieil. Parrain-marraine : François Ichard

et Jeanne Balssa. Il épouse Catherine Falgayrac, l'enfant légitime de Barthélémy et de Sylvie

Lacroix, née le 7 septembre 1705 à La Branié, hameau de Ste Gemme. Il se marie le mardi 20

juin 1730 à Vers (Sainte-Gemme). Il est alors âgé de 25 ans. Elle a 24 ans. Témoins : Jean Gil,

frère de l'époux.. (ADT Sainte-Gemme GG2) Ce couple aura onze enfants :

VII - a Sabin II Gil naît le 25-2-1731, qui suit.

VII - b Gaspard Gil est né le 20 juillet 1732.

VII - c Jeanne Gil est née le 1-10-1733 et se marie le 16-4-1755 avec Jean Arnal né en

1725 environ à L’Escabassié.

VII - d Marie Gil née le 29-5-1736 et décédée le 12-8-1779 à l’âge de 43 ans.

VII - e Bartélémi Gil né le 17-4-1738 à Boscviel.

VII - f Rose Gil née le 11-1-1740.

VII - g Jean Gil né le 2 août 1741.

VII - h Catherine Gil. Née en 1743 environ, maraine Cécile Gil, sa nièce, elle épousera

le 12-8-1776 Louis Cabanel.

Page 23: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

VII - i Antoine Ier Gil né le 19-12-1745 et décédé le 30-1-1791. Épouse non connue, un

enfant :

o VII - i - 1 Antoine II Gil né en 1780 environ, épouse vers 1800 Marie Jeanne

Gayrard, décédé le 4-1-1852 à la Mayriguié, deux enfants qui suivent.

VII - i - 1 - a René Antoine Gil naît le 27 janvier 1814 à la Mayriguié,

épouse le 18-6-1839 Jeanne Marie Sudre, fille majeure de Pierre et de

Jeanne Marie Galibert, cultivateurs à Reilhes.

VII - i - 1 - b Marie Gil, est décédée jeune le 1-10-1839 à moins de vingt

ans sans postérité.

VII - j Pierre Gil est baptisé le dimanche 14 juillet 1748 à Sainte-Gemme. Parrain-

marraine : Ambroise Sabin son frère et Marie Gil, sa sœur Il meurt en bas âge le 24

septembre 1749.

Sabin Ier meurt le samedi 9 février 1754 au Bosc Vieil à l'âge de 49 ans. Laurens son père, est

décédé le jeudi 22 novembre 1731 à Bosc Vieil hameau de Sainte-Gemme, à l'âge de 75 ans.

Pierre Gil meurt le mardi 3 novembre 1693 à l'âge de 25 ans.

Sabin II est baptisé le mercredi 25 avril 1731 au Boscvieil. Parrain-marraine : Laurens Gil et

Marie Falgayrac de la Branié. Il sera Maire de Sainte-Gemme en 1792. Il épouse Catherine

Flottes, l'enfant légitime de François et de Catherine Vernhes, le mardi 24 février 1756 à

Centrés (12). Il est alors âgé de 24 ans. Elle a 19 ans. Ce couple aura dix enfants :

VIII - a Thérèse Gil.

VIII - b Anne Gil, née le dimanche 9 janvier 1757 à Sainte-Gemme et décéde le 31-3-

1771.

VIII - c Catherine Gil est baptisée Elle est baptisée le lundi 2 octobre 1758 à Sainte-

Gemme Elle épouse Barthélémy Sudre, le mercredi 26 novembre 1783 à Sainte-Gemme.

Elle est alors âgée de 25 ans. Il a 25 ans environ, il est originaire de Pampelonne.

VIII - d Ambroise Sabin Gil, qui suit en IX.

VIII - e Gaspard Gil est baptisé le dimanche 5 janvier 1766 à Sainte-Gemme.

VIII - f Marianne Gil est née le 1-8-1768. Elle épouse en premières noces Jean Douzal,

qui décéde le samedi 8 décembre 1821. Elle se remarie le 26-7-1823 à 53 ans avec Jean

Calvignac. Elle meurt le 23-2-1844 à 75 ans.

VIII - g Cécile Gil est baptisée le vendredi 8 mars 1771 et aura pour maraine Catherine

Gil, sa tante paternelle.

VIII - h Anne Rose Gil est baptisée le vendredi 25 juin 1773 à Sainte-Gemme. Le

dimanche 21 mars 1784 meurt sa mère, Catherine Flottes, à l'âge de 47 ans. Anne Rose a

10 ans. Elle épouse Joseph Coste né en 1762 à Ste Gemme, le mardi 25 juillet 1797 à

Sainte-Gemme. Elle est alors âgée de 24 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

Anne Rose Gil meurt le samedi 14 septembre 1839 à l'âge de 66 ans.

VIII - i Marie Rose Gil est baptisée le jeudi 4 janvier 1776 à Sainte-Gemme. Elle épouse

en premières noces Michel Doumairenc. Et en seconde, Jean Joseph Larroque, le mardi

23 novembre 1813 à Sainte-Gemme. Elle est alors âgée de 37 ans. Il a 26 ans, il est né le

22 juillet 1787 à Carmaux. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple. Marie Rose Gil

meurt le mardi 9 juillet 1839 à l'âge de 63 ans.

VIII - j Anne Marie Gil est baptisée le samedi 2 mai 1778 à Sainte-Gemme. Anne Marie

Page 24: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Gil meurt le dimanche 2 mai 1779 à Sainte-Gemme à l'âge de un an.

Sabin II épouse Marie Giroussens, en secondes noces, après 1784. Il est alors âgé de plus de 53

ans. Il auront deux enfants :

VIII - k Antoine Gil fils de Marie Giroussens naît en 1788 et meurt la même année.

VIII - l Anne Marie Gil fille de Marie Giroussens, naît en 1792 et meurt la même année.

Ambroise Sabin est né le lundi 8 décembre 1760 au Boscvieil. Il est l'enfant légitime de Sabin

Gil, Maire de Sainte-Gemme en 1792, âgé de 29 ans, et de Catherine Flottes, âgée de 23 ans.

Ambroise Sabin est leur quatrième enfant. Témoins : François Flottes, Bourgeois de Centrés

Catherine Fabrègue. Il sera Propriétaire. Il épouse Marie-Anne Valat, l'enfant légitime de Jean et

de Marianne Julia, le lundi 23 février 1784 à Vabre de Rieupeyroux (12). Il est alors âgé de 23

ans. Elle a 25 ans. Sabin Ambroise a 23 ans Le dimanche 21 mars 1784 sa mère, Catherine

Flottes, meurt à l'âge de 47 ans.

Ce couple aura six enfants :

IX - a Sabin Gil qui suit en X.

IX - b Marianne Gil est baptisée le samedi 10 mars 1787 à Sainte-Gemme. Elle épouse

Jean-Pierre Besombes, le mercredi 19 août 1807 à Sainte-Gemme. Elle est alors âgée de

20 ans. Il a 31 ans. Le lundi 14 décembre 1835 meurt son père, Ambroise Sabin, à l'âge

de 75 ans. Marianne a 48 ans. Le jeudi 24 janvier 1839 meurt sa mère, Marie Anne Valat,

à l'âge de 80 ans. Marianne a 51 ans. Le jeudi 26 octobre 1848 meurt son époux, Jean-

Pierre Besombes, à l'âge de 72 ans. Marianne a 61 ans. Marianne Gil meurt le mardi 28

mai 1861 à Crespin (12) à l'âge de 74 ans.

Ce couple eut quinze enfants d’où est issu le cousinage Gil-Tournier.

IX - c Jean Antoine Gil est baptisé le vendredi 17 septembre 1790 à Sainte-Gemme.

Parrain-marraine : Jean Antoine Valat, de Vabre en Rouergue, oncle Marie Giroussens,

épouse en seconde noce de Sabin Gil, grand-père.

IX - d Jean Antoine Gil est baptisé le 28 mai 1794 et meurt en bas âge le 25 juin de la

même année.

IX - e Jean-Pierre Gil est né le 21 janvier 1797, meurt la même année, le 19-4-1797 à

Boscviel.

IX - f Jean Antoine Gil est né le 12 mai 1803 à Boscviel.

Ambroise Sabin, meurt le lundi 14 décembre 1835 au Boscvieil à l'âge de 75 ans.

Sabin GIL est né le dimanche 9 janvier 1785 au Boscvieil. Il est l'enfant légitime de Ambroise

Sabin, propriétaire, âgé de 24 ans, et de Marie-Anne Valat, âgée de 26 ans. Sabin est leur

premier enfant. Il épouse Cécile Lagriffoul, l'enfant légitime de Pierre-Jean et de Marthe

Rossignol, le mercredi 28 février 1810 à Pampelonne. Il est alors âgé de 25 ans. Elle a 19 ans.

Témoins : Joseph Mader, 26 ans de Pampelonne Cerisse Calvignac,26 ans, cultivateur, Le

Boscviel, Jean-Pierre Constans, 26 ans, cultivateur Jean-Pierre Falguérac, 32 ans, Le Boscviel.

Page 25: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Ce couple aura trois enfants :

X - a Ambroise Sabin Gil II est né le mercredi 9 janvier 1811. Sa mère est âgée de 19

ans, son père de 26. Il épouse Anne Durand, l'enfant légitime de Pierre, propriétaire et

d'Anne Marie Besses, le mardi 12 juin 1838 à Sainte-Gemme. Il est alors âgé de 27 ans.

Elle a 19 ans.

X - b Julie Gil est née le 29-3-1815 et épouse le 19-2-1838 Jean-Pierre Rieunau, né

après 1818.

X - c Cécile Gil meurt le mercredi 24 juillet 1816 à Sainte-Gemme peu de temps après sa

naissance. Témoins : Sabin Gil, 56 ans, Sabin Gil, 30 ans demeurant au Boscviel.

X - d Jean-Louis Gil qui suit en XI.

X - e Jean Charles Gil, né le 13-4-1827 épouse de 20 juillet 1851 Anne Marie Vialettes,

née le 8 mars 1830 à Boscviel.

Jean-Louis Gil est né le lundi 1 novembre 1824 au Boscviel. Il est l'enfant légitime de Sabin, âgé

de 39 ans, et de Cécile Lagriffoul, âgée de 33 ans. Jean-Louis est leur troisième enfant. Il sera

cultivateur. Un contrat de mariage est établi entre Jean-Louis Gil et Jeanne Marie Sancere le 4

février 1852 à Monestiés. Notaire Biscons. Il épouse Jeanne Marie Sancere, l'enfant légitime de

Jean Jacques et d'Anne-Marie, Cécile Sancere, le mercredi 18 février 1852 à Monestiés. Il est

alors âgé de 27 ans. Elle a 21 ans.

Ce couple aura cinq enfants :

XI - a Jean-Louis Gil est né le dimanche 23 janvier 1853 à Monestiés. Il est l'enfant

légitime de Jean-Louis, cultivateur, âgé de 28 ans, et de Jeanne Marie Sancere, âgée de

22 ans. Jean-Louis est leur premier enfant.

XI - b Jean-Pierre Jules Gil est né le dimanche 11 novembre 1855 à Monestiés. Il est

l'enfant légitime de Jean-Louis, cultivateur, âgé de 31 ans, et de Jeanne Marie Sancere,

âgée de 25 ans. Jean-Pierre, Jules est leur second enfant.

XI - c Casimir François Gil est né le samedi 29 janvier 1859 à Monestiés. Il est l'enfant

légitime de Jean-Louis, cultivateur, âgé de 34 ans, et de Jeanne Marie Sancere, âgée de

28 ans. Casimir, François est leur troisième enfant.

XI - d Anne-Marie Gil Julie est née le dimanche 22 février 1863 à Monestiés. Elle est

l'enfant légitime de Jean-Louis, cultivateur, âgé de 38 ans, et de Jeanne Marie Sancere,

âgée de 32 ans. Anne-Marie, Julie est leur quatrième enfant.

XI - e Philippe Elie Casimir Gil est né le mardi 3 janvier 1865 à Monestiés. Il est

l'enfant légitime de Jean-Louis, cultivateur, âgé de 40 ans, et de Jeanne Marie Sancere,

âgée de 34 ans. Philippe, Elie, Casimir est leur cinquième enfant. il épouse Marie-Rosalie

Costes.

Ce couple aura trois enfants :

XII - a Eloi Gil.

XII - b Maria Julia Gil.

XII - c Rémy Gil.

Page 26: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Philippe Elie Casimir Gil meurt en 1910 à l'âge de 44 ans. Il est l’arrière grand-père de Jean-

Marc Renoux.

Les archives

GG1 paroisse de Saint Pierre du Ségur: lacunes 1698-1699, 1705-1712, 1716-1720.

2 E 280 / 1, 1628-1639 paroisse de Le Ségur.

2 E 280 / 2, 1692-1792 paroisse de Le Ségur

GG 1 paroisse de Saint Cyr ou Saint Cyrice de Ste Gemme 1700-1792

2 E 249 / 1, 1706-1792 paroisse de Ste Gemme.

GG 2 paroisse de Saint Jacques de Vers succursale 1644 S, 1661 BS 1671-1792 BMS.

2E 249/2 1698-1792 paroisse de Ste Gemme.

Archives notariales en série 3 E. Actes passés aux études de Me Gaujarengues à Carmaux et Me

Biscons à Monestiés.

Branches de Brésil et Garrigous.

II - d - Ne… Gil, né vers 1545, marié vers 1580-85, ancêtre commun des branches de

Brésil et Garrigous. Au moins deux enfants.

III - a Ne…. Gil, marié vers 1610, épouse inconnue, d’où au moins un fils connu en IV.

III - b Ne….. Gil, né vers 1545 à Brésil, paroisse de Saint-Christophe, marié entre 1620-

1630, épouse inconnue, S’établi sans doute à la suite de son mariage au masage de

Garrigou ou Garrigous, auteur du rameau de Garrigous.

IV - Pierre Gil, épouse vers 1645 Antoinette Mestre, s’établi sur des terres au masage de

Brésil, dont quatre enfants qui suivent en V.

V - a Jeanne Gil né à Brésil, paroisse de Saint-Christophe, elle épouse Antoine Barthe

en 1695, après avoir passé contrat de mariage le 27-1-1695.

V - b Pierre Gil né en 1649 à Brésil, paroisse de Saint-Christophe, épouse en 1680,

Catherine Bernard, puis en secondes noces Marie Fricou, dont trois enfants issus du

premier mariage, qui suivent en VI.

" Testament de Pierre Gil, de Lagarde-Viaur, dressé chez Maître Albar à Canezac le 20-8-1720

Page 27: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

(A.D. Albi 3 E 32/294) Marie Fricou son épouse, entretenue sur ses biens. Ses héritiers : Jean

Bernat, filleul de Lagarde et Jeanne Bernat avec Antoine Degua. Témoins : Maître Albar, André

et Jean Pierre Monesties de Canezac, Messire Antoine Guizes, prêtre de Lafage ; Jean Vedel de

Canezac ; Dominique Lagriffoul ".

V - c Antoine Gil, né en 1652 à Brésil, paroisse de Saint-Christophe auteur du rameau

de Bournens (voir plus loin).

V - d Antoine Gil, né à Brésil, paroisse de Saint-Christophe, décédé avant 1702. Époux

de Marie Rivière. Le couple est établi à Narthoux vers 1687. Un fils :

o V - d - 1 Jean Gil, né à Narthoux où il sera tisserand et épousera le 28-1-1702

Marguerite Bauguil, née en 1674 à Canezac, fille de Gabriel et d’Antoinette

Fricou. Dont trois enfants qui suivent :

" Il y a trace d’un contrat de mariage entre Jean Gil et Marianne Bauguil, passé à Narthoux, le

28-1-1702, devant Maître Albar, notaire de Canezac. Jean Gil est le fils de feu Antoine Gil et de

Marie Rivière, de Narthoux. Il apporte en dot l'entière hérédité de son feu père selon le

testament de ce dernier reçu par feu maître Massoutier, notaire ; plus la moitié des biens de sa

mère ; enfin l'entier augment que sa mère a gagné par le présent décès de son dit mari.

Marguerite Bauguil est la fille de Gabriel Bauguil et de Antoinette Fricou, de la Rigaudié,

paroisse de Canezac. Elle apporte en dot 460 livres dont 60 livres de la part de sa mère, plus

une robe rase, huit canes toile mescladis, deux brebis avec leur suite, un coussin du poids de

vingt-cinq livres et une cassette, le tout estimé à 500 livres. Sur cette dot, 100 livres plus les

dotalises seront versées au mariage ; puis 60 livres au mardi saint prochain en un an ; et le

reste, 25 livres par an à la même fête. Sont présents : messire Bernard Gardes, prêtre, docteur

en théologie, prieur de Narthoux : Antoine Roumiguière, de la Gasquié ; Pierre Gil, paysan, de

Brésil ; Antoine Gil, de Bournens ; Jean Bosc, de Laguépie ".

Source : A.D. 81 cote 3E32/293, première partie, folio 15.

V - d - 1 - a Jean Gil, né à Nartoux vers 1703, tisserand comme son père

au village de Narthoux, décédé même lieu en 1771. Il épouse le 29-11-

1731 Jeanne Lautrec.

V - d - 1 - b Thérèse Gil, née à Narthoux vers 1705, épouse par contrat de

mariage en date du 14-9-1735 Jacques Maffre, fils de Jean et de Cécile

Raffanel.

V - d - 1 - c Anne Gil née à Narthoux vers 1707, épouse de Jean Gasquet.

VI - a Jean Gil, né à Brésil, paroisse de Saint-Christophe, marié le 14-10-1714 par

contrat de mariage avec Marguerite Galibert d’où un fils qui suit en VII.

VI - b Marie Gil née à Brésil, paroisse de Saint-Christophe.

VI - c Jeanne Gil née à Brésil, paroisse de Saint-Christophe.

VII - a Marc-Antoine Gil né à Brésil, paroisse de Saint-Christophe, épouse par contrat

de mariage dressé le 30-8-1736 Marie Gailhard, dont trois enfants qui suivent en VIII.

Page 28: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

VIII - a Jean Gil né avant 1740 à Brésil, paroisse de Saint-Christophe. Épouse par

contrat de mariage du 26-4-1762 Marguerite Gil de Blancou, hameau de Saint-

Christophe. Fille d’Antoine et de Marianne Pilot.

VIII - b François Gil né le 9-10-1740 à Brésil, paroisse de Saint-Christophe. Parrain :

Jean Gailhard, marraine : Marguerite Galibert, grand-mère paternel.

VIII - c Marthe Gil née 3-4-1745 à Brésil, paroisse de Saint-Christophe. Parrain :

François Gailhard, oncle maternel, marraine : Catherine Gaubert, Grand-Mère maternelle.

Rameau de Garrigous

III - b Ne….. Gil, né vers 1545 à Brésil, paroisse de Saint-Christophe, marié entre 1620-

1630, épouse inconnue, S’établi sans doute à la suite de son mariage au masage de

Garrigou ou Garrigous.

IV - François Gil né au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe. Il se marie

vers 1660 à la Fouillade, en Rouergue avec Cécile Arnal d’où :

V - a Cécile Gil née au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe, épouse

Antoine Blanc.

V - b Antoine Gil né vers 1690 au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe,

épouse le 7-4-1704 à Saint-Christophe Marguerite Labaute, née en 1692 à Garrigous,

décédée le 3-10-1772 à Saint-Christophe. Le couple aura huit enfants qui suivent en VI.

V - c Marie Gil née au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe, épouse

Antoine Feniès.

V - d Jean Gil né au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe, épouse en 1685

Françoise Doumayrou.

VI - a Marie Gil née au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe. Épouse par

contrat du 22-1-1739 Jean Pilot, fils de Claude et de Perrette Périé du masage de la

Maurelié, paroisse de Saint-Christophe.

VI - b Antoine Gil né le 25-7-1714 au masage de Garrigous, paroisse de Saint-

Christophe. Épouse par le même contrat que sa sœur Marie, Marianne Pilot, sœur de

Jean, d’où cinq enfants qui suivent en VII.

VI - c Cécile Gil née au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe. Épouse par

contrat de mariage du 21-9-1737 Jacques Fournier.

VI - d Marguerite Gil née au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe.

VI - e Françoise Gil née au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe.

VI - f François Gil né au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe.

VI - g Jean Gil né au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe. Épouse Marie

Pilot dont :

o VI - g - 1 Marguerite Gil née le 14-9-1740 au masage de Garrigous, paroisse de

Saint-Christophe. Parrain : Pierre Gil, oncle paternel, marraine : Marguerite

Labaute, sa grand-mère paternelle.

VI - h Pierre Gil né au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe. Il épouse

Page 29: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Marthe Grologos d’où :

o VI - h - 1 Marthe Gil, née le 5-11-1761 au masage de Garrigous, paroisse de

Saint-Christophe. Parrain : Jean Bibal, laboureur. Marraine : Anne Gil, tante

maternelle, épouse de Jacques Bibal.

VII - a Anne-Marie ou Marianne Gil née au masage de Garrigous, paroisse de Saint-

Christophe, mariée le 27-2-1775 à Saint-Christophe. Contrat de mariage dressé le 5-5-

1774.

VII - b Marguerite Gil née le 15-9-1740 au masage de Garrigous, paroisse de Saint-

Christophe. Elle épouse en premières noces le 26-4-1762 Jean Gil, fils de Marc-Antoine

et de Marie Gailhard du masage de Brésil. En secondes noces, elle épouse le 8-11-1775 à

Saint-Chritophe Guillaume Barthe de Raucoules, paroisse du Ségur, veuf de Gabrielle

Alaux.

VII - c Jean Gil né le 18-4-1742 au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe.

Parrain : Jean Gil de Garrigous, marraine : Perrette Périer. Il épouse en 1791 Marie Anne

Calmels.

VII - d Cécile Gil née au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe, épouse de

Pierre Bousquière.

VII - e Marie Gil née le 7-8-1745 au masage de Garrigous, paroisse de Saint-Christophe.

Parrain : Jacques Fournier de Bournazel, marraine : Marianne Gil.

Rameau de Bournens

V - c Antoine Gil, né en 1652 à Brésil, paroisse de Saint-Christophe. Épouse en 1690

Marie Bernard, née en 1657, décédée le 21-5-1717. Dans son acte de décès elle est dite

veuve de Pierre Gil. Le couple s’établi à Bournens après leur troisième enfant né en 1717.

Ils auront six enfants qui suivent :

VI - a Françoise Gil née à Brésil, paroisse de Saint-Christophe, épouse par contrat de

mariage dressé le 8-1-1736 Jean Carrier.

VI - b Marguerite Gil née le 6-5-1717 à Brésil, paroisse de Saint-Christophe

VI - c Marianne Gil née à Bournens, paroisse de Saint-Christophe, qui épouse le 5-3-

1734 par contrat de mariage dressé le 15-2-1734 à Saint-Christophe Jean Galibert, fils

d’autre Jean et de Marie Bouials de Lespinassole.

VI - d Marie Gil née à Bournens, paroisse de Saint-Christophe. Épouse d’Antoine

Pauzié.

VI - e Jeanne Gil née à Bournens, paroisse de Saint-Christophe. Elle épouse par contrat

de mariage du 25-6-1739 Antoine Pilot, fils de Antoine et Matine Bibal.

VI - f Pierre Gil né à Bournens, paroisse de Saint-Christophe, épouse par contrat de

mariage dressé le 22-1-1739 avec Jeanne Carrier.

" Contrat de mariage entre Pierre Gil et Jeanne Carrier, passé à La garde Viaur, le 25-1-1739,

devant Maître Ayme, notaire de Lagarde-Viaur Pierre Gil, laboureur, est le fils d'Antoine Gil et

de Marie Bernard, de Bournens. Il apporte en dot la moitié des biens de ses parents. Jeanne

Page 30: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Carrier est la fille de feu Jean Carrier et de Françoise Serres, de la Salinié, paroisse de Lagarde

Viaur. Elle apporte : de la part de Jean Carrier, son frère, 710 livres qu'il lui doit selon

transaction chez Ayme le 23-1-1739. Somme dont il paie comptant au moment du contrat 40

livres en 6 écus de 6 livres et 4 livres en bonne monnaie courante ; plus une robe de burat

double ; de la part de sa mère, 50 livres payables en deux années et deux paiements égaux de 25

livres "à commencer le premier l'année après que les termes du dit acte de subrogation du

23ème janvier courant seront échus, et le second l'année après sans intérêt". Enfin, elle se dote

elle-même d'un mouton, de deux brebis garnies et d'une truie. Sont présents : sieur Jean

Bernard, praticien ; sieur Jean Ayme, bourgeois ; Jean Vialelles ; tous de Lagarde-Viaur. Pierre

Gil signe ".

Source : AD 81 cote 3 E 32 / 307, folio 71 recto.

En seconde noces, il épouse par contrat du 5-2-1743 Marthe Pelegry. Dont cinq enfants qui

suivent en VII.

VII - a Marie Gil, issue du premier lit ; née le 22-3-1740 à Bournens, paroisse de Saint-

Christophe. Parrain : Jean Carrier, son oncle maternel, marraine : sa grand-mère Marie

Bernard.

VII - b Pierre Gil issu du second lit, né à Bournens, paroisse de Saint-Christophe, marié

en 1775 à Catherine Debar, originaire de Bor et Bar en Rouergue.

VII - c Antoine Gil issu du second lit, né à Bournens, paroisse de Saint-Christophe,

marié avec Marianne Littré de Bournens dont un fils qui suit en VIII.

VII - d Marie Gil issu du second lit, née à Bournens, paroisse de Saint-Christophe.

Épouse sous contrat de mariage du 1-10-1770 Antoine Rigal

VII - e Jean Gil issu du second lit, né à Bournens, paroisse de Saint-Christophe, qui

épouse le 9-3-1777 à Saint-Christophe Anne Feniès.

Pièce 3 E 153 datée du 16 mars 1779; accord passé entre Jean Gil de Bournens et Jean Feniés,

dressé par Me Albar, notaire de Canezac. Il est question dans cet acte post mortem au décès

d'Anne Feniés, épouse de Jean, du nouveau statut des biens d'Anne à la suite de son décès,

imposé d'une part par le contrat de mariage passé entre Jean et elle en l'étude de Me Rigal, et des

dispositions prisent tacitement entre la famille Feniés et la famille Gil.

" L'an 1779 le 16 mars avant midi au lieu de Canezac en Albigeois, régnant Louis Roi de France

et de Navarre (Louis XVI), par devant nous notaire et témoins sus nommés sont présent Jean

Gil, travailleur habitant du village de Bournens, paroisse de Saint-Christophe, dûment assisté de

Pierre Gil son père, laboureur ici présent d'une part et Jean Feniés, travailleur du village de

Touel, paroisse de Camalières d'autre part, lesquelles parties ont dit sur réciproque stipulation

que le Sieur Jean Gil fils contracta mariage avec Anne Feniés, fille du dit Feniés, contractant le

9 mars 1777, retenu par Maître Rigal, notaire, que par le dit contrat de mariage, le dit Feniés

avait donner à sa fille la moitié de ses biens que le donataire veut régler suivant la coutume

d'Albigeois que le dit Feniés postérieurement après la bénédiction nuptiale décède sans enfants

et par cet ordre, le dit Jean Gil fils avait la jouissance pendant sa vie, des biens de la dite feue

Feniés sa femme, lesquels ne se portent qu'au quart à cause de la donation que le dit Feniés père

avait consentie à Jean Feniés son fils aîné. En conséquence, les deux parties pour l'amour de la

Page 31: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

paix ont ce jour entres elles réglées et fixent l'entière jouissance des biens de la feue Feniés

pouvant appartenir au dit Gil en vertu de son contrat de mariage suivant la vérification qui en a

été faite, par leurs avis communs la somme de 3 Livres annuellement et en conséquence il a été

convenu et accordé que le dit Feniés père paiera annuellement à pareil jour qu'aujourd'hui au

dit Gil son gendre de la somme de 3 Livres pendant sa vie seulement et pour la jouissance que le

dit Gil peut prétendre annuellement sur les biens de la feue Feniés sa femme et moyennant ce, le

dit Feniés père sera tenu de payer toutes les dettes et charges royales et seigneuriales des biens

compris dans la donation faite par le dit Feniés à la dite Feniés la fille dans son contrat de

mariage avec le dit Gil et moyennant l'exécution du présent legs, les parties se déclarent être

respectivement quittent, déclarant le dit Gil avoir reçu du dit Feniés par anticipation les 3 Livres

de la dite jouissance qui échoiront à pareil jour que ce jour l'année prochaine, dont acte et pour

l'adjudication duquel les dites parties ont obligé leurs biens et fournir à justice fait et lieu.

Présents; Sieur Pierre Courège maître d'école et Sieur Alexis Albar, tous deux habitants du dit

Canezac. Signés à l'original avec les dits Gil père et fils, les dits Feniés ont dit ne savoir signer

de ce requis et nous Jean Albar, notaire royal du lieu de Canezac qui avons retenu l'original

dûment coté au jour d'aujourd'hui, contenus auquel nous remet ".

Signature ALBAR

(texte transcrit à partir de l'original; style conservé)

VIII - a Joseph Gil né à Bournens, paroisse de Saint-Christophe, qui épouse en 1833

Jeanne-Marie Laubiès dont une fille:

IX - a Jeanne-Marie Gil, née en 1810 à Bournens, paroisse de Saint-Christophe. Elle

épouse à Saint-André de Najac le 12-12-1833 Jean-Pierre Viguier.

Archives

GG 1 à 11 paroisses de Saint Martin de Canezac et ses annexes 1611-1626, 1630-1668, 1668-

1699, 1700-1724, 1725-1751, 1752-1769, 1770-1792,1700-1724, 1725-1749, 1750-1774, 1775-

1792 et 2E 180/2 1692-1787

2E 180/1 1627-1761 paroisse de St Jacques de Montirat

GG 12 à 13 paroisse de Saint Thomas de Lagarde Viaur 1649-1704, 1700-1750, 1751-1770,

1771-1792

GG 1 1723-1749 paroisse de Saint Salvy de Narthoux

2E 180/3 1673-1755 paroisse de Saint Michel de Darnis

GG 16 Annexe de Canezac 1668-1692 lacunes 1675 ; 1682 ; GG 17 1700-1792 1693 ; 1699, GG

18 1620-1699

2E 245/1 1640-1792 paroisse de Saint Christophe

2E 245/2 1652-1792; 2E 249/1 1706-1792 paroisse de Sainte Dalmase

Page 32: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

Période XVe - XVIe siècles

Archives Départementales Albi : série E

E 1-687 titres féodaux et de famille, notaires- Famille Gil-

Archives Départementales Albi : sous-série 3 E : Minutes notariales de Monestiés

3 E 2 Antoine Jean de Bardouis XVe s. 6 février ? et 15 mars ?

3 E 3 Pierre Torrenci 1529, 14 mai 1530, 23 mars même année.

3 E 4-E 5-E 6 répertoires Antoine Tharrenx 1564,1568,1568.

3 E 7-E 8-E 9-E 10 répertoires Antoine Larroque 1585, 1588, 1592, 1606.

Période 1666-1786 : par ordre chronologique

Relevé effectué par Robert RIGAL dans les actes de Monestiés, Pampelonne, Valdériès et

Carmaux.

canton de MONESTIES

Porteur du nom Nom de l’époux (se) Date Cote AD du

contrat Branche visa

GIL Antoine MERCADIER Marie 01-02-1687 3 E 32 / 175 F.214 Gil x

GIL Catherine AGUIE Baptiste 31-01-1705 3E22 / 114 F.115 Gil x

GIL Laurence LACROIX Gabriel 31-07-1719 3E22 / 119 F.73 Gil x

GIL François MOLINIER Madeleine 15-01-1672 3 E 22 / 109 F.17 Lestévinié x

GIL Jean FABRE Marguerite 06-06-1695 3 E 32 / 180 F.98 Lestévinié x

GIL Marie FABRE Pierre 16-05-1696 3 E 22 / 38 F.1171 Lestévinié x

GIL Catherine MARTY Jean 26-03-1698 3 E 32 / 181 F.298 Lestévinié x

GIL Jean GARGAROS Marie 20-09-1698 3 E 32 / 182 F.41a Lestévinié x

GIL Laurens BALSSA Anne 28-08-1700 3 E 32 / 183

F.113a Goussaudié x

GIL Catherine RIVIERE Jacques 28-01-1724 3 E 22 / 127 F.11 Goussaudié x

GIL Jean TRESSOL Anne 27-12-1735 3 E 32 / 297 F.63e Goussaudié x

GIL Jeanne BARTHE Antoine 27-01-1695 3E32 / 201 F.123 Brésil x

GIL Jean BAUGUIL Marguerite 28-01-1702 3 E 32 / 293 F.15 Brésil x

GIL Jean GALIBERT Marguerite 14-10-1714 3 E 22 / 116 F.399 Brésil x

Page 33: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

GIL Jean ALAUX Anne 30-12-1723 3 E 32 / 295

F.128b Brésil x

GIL Marianne GALIBERT Jean 15-02-1734 3 E 32 / 171 Brésil x

GIL Thérèse MAFFRE Jacques 14-09-1735 3E32 / 297 F.47e Brésil x

GIL Jacques LAGRIFFOUL Marie 26-09-1735 3E32 / 297 F.50e Brésil x

GIL Françoise CARRIER Jean 08-01-1736 3E32 / 306 F.216 Brésil x

GIL Marc Antoine GAILHARD Marie 30-08-1736 3 E 32 / 306 F.281 Brésil x

GIL Cécile FOURNIER Jacques 21-09-1737 3 E 32 / 306 F.370 Brésil x

GIL Antoine PILOT Marie 22-01-1739 3 E 32 / 307 F.67 Brésil x

GIL Pierre CARRIER Jeanne 25-01-1739 3 E 32 / 307 F.71 Brésil x

GIL Jeanne PILOT Antoine 13-05-1739 3 E 32 / 307 F.111 Brésil x

GIL Marianne DECOMPS Antoine 26-01-1754 3 E 32 / 315 F.192 Brésil x

GIL Jean GIL Marguerite 26-04-1762 3 E 32 / 319 F.8 Brésil x

GIL Marie RIGAL Antoine 01-10-1770 3 E 32 / 321 F.80 Brésil x

GIL Catherine RIGAL Laurent 13-06-1670 3E22 / 108 F.117 Non repéré

GIL Pierre RIGAL Jeanne 23-10-1692 3 E 32 / 38 F.796 Non repéré

GIL Antoine SANCERE Jeanne 31-05-1671 3 E 22 / 108 F.249 Non repéré

GIL Laurence CUQ Pierre 27-04-1674 3E22 / 110 F.46 Non repéré

GIL Marie GENIEYS François 25-01-1675 3E22 / 110 F.152 Non repéré

GIL Antoinette ICHARD Jean 02-06-1675 3E22 / 110 F.211 Non repéré

GIL Pierre VISTE Jeanne 26-09-1676 3 E 32 / 197 F.90 Non repéré

GIL Marguerite GAUJARENGUES Jacques 08-02-1683 3E32 / 173 F.72 Non repéré

GIL Marie RIGAUD François 01-03-1683 3E32 / 173 F.80 Non repéré

GIL Jeanne RUSTAN Pierre 05-12-1694 3E32 / 179 F.670 Non repéré

GIL Pierre CANOURGUE Catherine 22-04-1697 3 E 32 / 181 F.143 Non repéré

GIL Marie GINESTET François 25-01-1699 3E32 / 182 F.113a Non repéré

GIL Anne MERCADIER Joseph 30-06-1700 3E32 / 201 F.489 Non repéré

GIL Antoinette AUSTRUI Jean 28-10-1700 3E32 / 183 F.147a Non repéré

GIL Cécile ALAUX Jean 12-06-1714 3E32 / 302 F.136 Non repéré

GIL Marie JUER Barthélémy 15-06-1715 3E32 / 303 F.32 Non repéré

GIL Catherine MONMAU Pierre 14-03-1717 3E22 / 118 F.27 Non repéré

Page 34: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

GIL Pierre TRESSOL Gabrielle 28-11-1719 3 E 32 / 294 F.72b Non repéré

GIL Jean GAYRARD Madeleine 21-02-1721 3 E 32 / 294 F.19d Non repéré

GIL Antoine ALMON Marie 26-04-1723 3 E 22 / 123 F.63 Non repéré

GIL Joseph GAUBERT Delphine 11-06-1723 3 E 22 / 123 F.103 Non repéré

GIL Jean LACROIX Marianne 02-04-1727 3 E 22 / 127 F.28 Non repéré

GIL Jean DELAUTRE Jeanne 30-10-1731 3 E 32 / 297 F.50a Non repéré

GIL Antoinette LAVAL Jean 05-01-1744 3E32 / 191 F.77 Non repéré

GIL Cécile ARNAL Pierre 05-06-1749 3E13 / 243 F.158 Non repéré

GIL Jean Baptiste CABROL Cécile 27-09-1751 3 E 32 / 194 F.102 Non repéré

GIL Joseph ARNAL Jeanne 17-04-1752 3E13 / 244 F.231 Non repéré

GIL Marie LACROIX Jean 31-05-1756 3E32 / 316 F.262 Non repéré

GIL Françoise ESTAVIALLE Bernard 06-11-1757 3E13 / 247 F.181 Non repéré

GIL Joseph CORNUS Catherine 05-01-1761 3E22 / 137 F.110 Non repéré

GIL Jean GAILHARD Catherine 10-05-1766 3 E 13 / 251 F.269 Non repéré

GIL Marie BARTHE Raymond 08-02-1770 3E32 / 321 F.29 Non repéré

GIL Jean REYNES Catherine 06-06-1772 3 E 32 / 321 F.227 Non repéré

GIL Jean MERCADIER Marianne 13-09-1774 3 E 22 / 142 F.62 Non repéré

canton de PAMPELONNE

Porteur du nom Nom de l’époux (se) Date Cote AD du contrat Branche visa

GIL Jeanne ARNAL Jean 08-02-1755 3 E 32 / 329F.43a Goussaudié x

GIL Gaspar LUGAN Marguerite 01-09-1767 3 E 46 / 9 F.148 Goussaudié x

GIL Barthélémy RIGAIL Marie 07-01-1782 3 E 25 / 34 F.91 Goussaudié x

GIL Catherine SUDRE Barthélémy 09-11-1783 3 E 62 / 12 F.104b Goussaudié x

GIL Jean GUIRAL Marguerite 22-12-1684 6 E 10 / 68 F.170 Non repéré

GIL Jean CUQ Anne 18-01-1758 3 E 62 / 91 F.15 Non repéré

GIL Catherine CABANEL Louis 14-07-1776 3 E 62 / 134

F.1309 Non repéré

GIL Marie LACROUX Jacques 30-10-1785 3 E 62 /12F.45d Non repéré

Page 35: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

canton de CORDES

Porteur du nom Nom de l’époux (se) Date Cote AD du contrat Branche visa

GIL Pierre PELEGRY Marthe 05-02-1743 3E13 / 119 F.438 Non

repéré x

GIL Marguerite MARTY Barthélémy 07-02-1688 3E13 / 114 F. 37 Non

repéré

GIL Antoine BOUISSOUNADE

Catherine 10-01-1705 3E13 / 33 F.424 Non

repéré

GIL Jean MAZENS Marguerite 19-01-1705 3E13 / 42 F.90 Non

repéré

GIL Antoine BOUSQUET Marie 11-10-1710 3E1 / 9574 F.75 Non

repéré

GIL Marie ESPIE Pierre 24-12-1717 3E1 / 9618 F.457 Non

repéré

GIL Marie CAVAILLE Antoine 12-02-1718 3E1 / 9629 F.4 Non

repéré

GIL Antoine ROUVIERES Jeanne 03-04-1718 3E1 / 9629 F.12 Non

repéré

GIL Catherine BONNET Jean 19-06-1718 3E1 / 9629 F.17 Non

repéré

GIL Jean HEBRARD Marie 09-04-1722 3E13 / 39 F.55 Non

repéré

GIL Antoinette VIALLELLES Jean 11-07-1723 3E1 / 9629 F.246 Non

repéré

GIL Marie VIALLELLES Jean 11-07-1723 3E1 / 9629 F.248 Non

repéré

GIL Anne MOLINIER Alexis 30-07-1728 3E1 / 9630 F.698 Non

repéré

GIL Marie TURIES Bernard 12-06-1745 3E13 / 137 F.69 Non

repéré

GIL Marguerite PELEGRY Jean 12-05-1746 3E13 / 137 F.205 Non

repéré

GIL Cécile GUY Pierre 25-01-1749 3E1 / 9641 F.356 Non

repéré

GIL Antoine TRANIER Marie 06-06-1751 3E1 / 9642 F.117 Non

repéré

GIL Antoine FRESCAL Catherine 05-01-1757 3E13 / 224 F. 1 Non

repéré

Page 36: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

GIL Anne LACROIX Jean 13-06-1759 3E1 / 9645 F.46 Non

repéré

GIL Bernard MAGNAVIAL Françoise 13-05-1763 3E13 / 125 F.4401 Non

repéré

GIL Jean* BORIES Françoise 16-02-1764 3E13 / 225 F. 3 Non

repéré

GIL Philippe RIEUNAU Rose 29-05-1779 3E1 / 9601 F.131 Non

repéré

GIL Marie CAFFARD Joseph 10-08-1783 3E13 / 135 F.103 Non

repéré

GIL Anne CARLUS Amiel 27-07-1783 3E13 / 135 F.97 Non

repéré

GIL Marie ROBERT Jean 11-02-1791 3E1 / 9607 F.40 Non

repéré

* + le 24-10-1782 à Mouzieys

canton de VALDERIES

Porteur du nom Nom de l’époux (se) Date Cote AD du contrat Branche visa

GIL Gaspar LUGAN Marguerite 01-09-1767 3E46 / 9 F.148 Non

repéré

GIL Cécile CALMELS Pascal 22-10-1775 3E25 / 115bis

F.157 Non

repéré

GIL Barthélémy RIGAIL Marie 17-01-1782 3E25 / 34 F.91 Non

repéré

canton de CARMAUX

Porteur du nom Nom de l’époux (se) Date Cote AD du contrat Branche visa

GIL Jeanne BESSES Antoine 29.01.1576 3 E 32/208 Non

repéré

GIL Marguerite FERRIEU Christophe 10.03.1591 3 E 32/226 Non

repéré

GIL Blaise JEAN Jeanne 28.01.1596 3 E 32/231 Non

repéré

GIL Antoine BESSES Bernarde 23.06.1613 3 E 32/249 Non

repéré

GIL Magdeleine PUECH Blaise 09.02.1625 3 E 32/260 Non

Page 37: ORIGENES DE LA FAMILIA GIL

repéré

GIL Blaise EZES Antoinette 17.05.1632 3 E 32/264 Non

repéré

GIL Antoinette DECASIS Antoine 28.05.1634 3 E 32/265 Non

repéré

GIL Antoine CAMPMAS Jeanne 15.02.1635 3 E 32/265 Non

repéré

GIL Jean LAURENS Antoinette 01.02.1643 3 E 32/267 Non

repéré

GIL Antoine BOYER Anne 05.02.1645 3 E 32/268 Non

repéré

GIL Marie LASALLE (de) Jean 09.12.1678 3 E 32/278 67b Non

repéré

GIL Marie RAMES (de) Jean 09.12.1678 3 E 32/278 Non

repéré

Remerciements chaleureux à Jean-Louis Dega, qui m’a fait découvrir la branche de Brésil que

j’ignorais jusqu’à son existence. Il m’a également fait profiter de sa grande érudition sur les

familles de la vieille noblesse Tarnaise et Rouergate. A Francis Cayre, Christian Dalbiès

Christophe Fournier et Jean-Marc Renoux qui m’ont aidé à nouer les différents liens de nos

familles du Ségala. A Bernard Tournier pour la découverte de certains rameaux des familles

Balssa et Gil, branche de la Goussaudié dont il est issu. Toutes celles et ceux que j’oublis ici

voudront bien me pardonner.

Haut de page

http://erwan.gil.free.fr/chroniqfamill/gil/mono_gil.htm#gil