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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - éDITé PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N°6350 DU MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2014 PRIX : 100 UM Le ministre de l'Equipement s'informe de l'état d'avancement des travaux routiers à Atar Lire page 4 Sommet de New York sur le Climat: Le Président de la République, Pré- sident en exercice de l'Union Afri- caine, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui participe au som- met international sur les change- ments climatiques, qui se tient à New York, a prononcé hier un im- portant discours dans lequel il a ap- pelé tous les pays, en particulier les plus développés, à réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre et au respect de leurs engage- ments en matière de mobilisation des financements nécessaires, en fa- veur du Fonds Vert sur l’Environne- ment, du transfert de technologies respectueuses de l’environne- ment. Le chef de l’Etat a, en outre souli- gné que de la désertification, la sé- cheresse et la baisse des cours d'eau détruisent, chaque année, de grandes parties de terres arables en Afrique, de manière générale et des pays sahéliens, en particulier. Des facteurs hypothèquent aussi les ef- forts entrepris en faveur du déve- loppement des secteurs de l'agri- culture et de l'élevage en vue de réa- liser l'autosuffisance alimentaire. Lire page 3 En marge du Sommet sur le Climat, le Président de la République reçoit le Président tunisien et le président de la Commission Européenne Les travaux du sommet international sur les changements climatiques et leur impact sur le monde et les moyens pour y faire face ont débuté, hier matin, à New York, avec la par- ticipation du Président de la Répu- blique, Président en exercice de l'Union Africaine, Monsieur Moha- med Ould Abdel Aziz. Le sommet est tenu sur invitation du secrétaire général des Nations- Unies, Ban Ki-moon, qui a invité les leaders et les acteurs économiques et ceux de la société civile à y assister pour mobiliser les ressources néces- saires au service de la protection du climat. Les pays membres de l'orga- nisation onusienne attachent une im- portance particulière à ce sommet car plus de 120 chefs d'Etat et gou- vernement ont répondu présents, ce qui fait de ce sommet le plus grand rassemblement qui traite des chan- gements climatiques dans l'histoire. En marge des travaux du sommet, le Président de la République, Mon- sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de l'Union Africaine a reçu en audience mardi, à New York, le président tunisien, Monsieur Mon- cef Marzouki, président et M. Jose Manuel Barroso, Président de la Commission Européenne. Lire page 4 Le Président de la République félicite son homologue Bissau guinéen Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a adressé, mardi, un message de félicitations au Président Bissau guinéen, Monsieur Jose Mario Vaz, à l'occasion de la fête nationale de son pays. Dans ce message, il lui a exprimé ses sincères félicitations et ses meilleurs voeux de santé et de bonheur pour lui-même même, de progrès et de pros- périté pour le peuple Bissau-guinéen. Lire page 4 La ministre secrétaire général du gouvernement préside la réunion des secrétaires généraux des ministères La ministre secrétaire générale du gouvernement, Mme Awa Tandia, a pré- sidé, hier, dans la salle de conférence du Premier ministère la réunion pé- riodique des secrétaires généraux des départements. La rencontre a examiné les mesures qu'il convient de prendre pour l'appli- cation du nouvel horaire de travail qui doit être en vigueur à partir du 1er oc- tobre prochain. De même, la réunion a porté sur les voies, les meilleures, pour mettre en œuvre les nouvelles recommandations du gouvernement. Lire page 4 HORIZONS Le Président de la République appelle les pays développés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon

orizons N° 6350 Mise en page 1filefr.ami.mr/pdf/6350.pdf · ment, du transfert de technologies respectueuses de l’environne- ment. Le chef de l’Etat a, en outre souli-gné que

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Quotidien national d’informations - édité par l’agence mauritanienne d’information - N°6350 DU MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2014 PRIX : 100 UM

Le ministre de

l'Equipement

s'informe de l'état

d'avancement des

travaux routiers

à Atar Lire page 4

101Numéro vert pour

signaler tout cas

suspect d’Ebola

Sommet de New York sur le Climat:

Le Président de la République, Pré-sident en exercice de l'Union Afri-caine, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, qui participe au som-met international sur les change-ments climatiques, qui se tient àNew York, a prononcé hier un im-portant discours dans lequel il a ap-pelé tous les pays, en particulier lesplus développés, à réduction deleurs émissions de gaz à effet deserre et au respect de leurs engage-ments en matière de mobilisationdes financements nécessaires, en fa-veur du Fonds Vert sur l’Environne-ment, du transfert de technologiesrespectueuses de l’environne- ment.Le chef de l’Etat a, en outre souli-gné que de la désertification, la sé-cheresse et la baisse des cours d'eaudétruisent, chaque année, degrandes parties de terres arables enAfrique, de manière générale et despays sahéliens, en particulier. Desfacteurs hypothèquent aussi les ef-forts entrepris en faveur du déve-loppement des secteurs de l'agri-culture et de l'élevage en vue de réa-liser l'autosuffisance alimentaire.

Lire page 3

En marge du Sommet sur le Climat, le Président

de la République reçoit le Président tunisien et le

président de la Commission Européenne Les travaux du sommet internationalsur les changements climatiques etleur impact sur le monde et lesmoyens pour y faire face ont débuté,hier matin, à New York, avec la par-ticipation du Président de la Répu-blique, Président en exercice del'Union Africaine, Monsieur Moha-med Ould Abdel Aziz.Le sommet est tenu sur invitation dusecrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, qui a invité lesleaders et les acteurs économiques etceux de la société civile à y assisterpour mobiliser les ressources néces-saires au service de la protection duclimat. Les pays membres de l'orga-nisation onusienne attachent une im-portance particulière à ce sommetcar plus de 120 chefs d'Etat et gou-vernement ont répondu présents, cequi fait de ce sommet le plus grand

rassemblement qui traite des chan-gements climatiques dans l'histoire. En marge des travaux du sommet, lePrésident de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz,Président de l'Union Africaine a reçu

en audience mardi, à New York, leprésident tunisien, Monsieur Mon-cef Marzouki, président et M. JoseManuel Barroso, Président de laCommission Européenne.

Lire page 4

Le Président de la République félicite

son homologue Bissau guinéen Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz aadressé, mardi, un message de félicitations au Président Bissau guinéen,Monsieur Jose Mario Vaz, à l'occasion de la fête nationale de son pays.Dans ce message, il lui a exprimé ses sincères félicitations et ses meilleursvoeux de santé et de bonheur pour lui-même même, de progrès et de pros-périté pour le peuple Bissau-guinéen. Lire page 4

La ministre secrétaire général

du gouvernement préside la réunion des

secrétaires généraux des ministères La ministre secrétaire générale du gouvernement, Mme Awa Tandia, a pré-sidé, hier, dans la salle de conférence du Premier ministère la réunion pé-riodique des secrétaires généraux des départements.La rencontre a examiné les mesures qu'il convient de prendre pour l'appli-cation du nouvel horaire de travail qui doit être en vigueur à partir du 1er oc-tobre prochain. De même, la réunion a porté sur les voies, les meilleures,pour mettre en œuvre les nouvelles recommandations du gouvernement.

Lire page 4

HORIZONSLe Président de la République appelle les pays développés

à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre

Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne

atteinte et se laver régulièrement les mains au savon

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SERVICES

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Hadrami Ould Ahmedou

MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Po-lice Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97Commissariat El Mina 2 4524 25 24Commissariat Sebkha 1 4525 38 21Commissariat Sebkha 2 4524 29 82Commissariat Riadh 1 4524 29 35Commissariat Riadh 2 4524 29 50Commissariat Arafat 1 4525 10 13Commissariat Toujounine 1 4525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 4524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 4524 29 53Commissariat Teyarett 1 4525 24 71Commissariat Teyarett 2 4524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 4525 21 83Commissariat Voie publique 4525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 4525 21 59Police Judiciaire 4525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 4525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 4529 84 98Polyclinique 4525 12 12PMI Pilote 4525 22 16PMI Ksar 4525 20 19PMI Teyarett 4525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 4525 13 41Clinique Najar 4525 49 42Clinique Kissi 45 29 27 27Clinique Dr. Moumine 4525 10 02Clinique Makam Ibrahim 4525 57 60Clinique Ben Sina 4525 08 88Clinique Tisram 4525 87 66Clinique 2000 4529 33 33Clinique El Qods 4525 82 61Clinique Adama Diani 4525 59 34Clinique Bien-être 4525 13 35Clinique Chiva 4525 80 80

BANQUES

BAMIS 4525 14 24BADH 4525 59 53BMCI 4525 24 69BNM 4525 26 02BCI 4529 28 76BACIM BANK 4529 19 00CHINGUETTI BANK 4525 21 73GBM 4525 12 62SOCIETE GENERALE MAURITANIE 4529 70 00ATTIJARIBANK MAURITANIE 45 29 63 74

HÔTELSNovetel Tfeïla 4525 74 00Mercure 4529 50 50Halima 4525 79 20Monotel Dar El Barka 4525 35 26Park 4525 14 44El Houda 4525 91 90Oasis 4525 20 11Amane 4525 21 78Chinguetti 4525 35 37Sabah 4525 15 52Koumbi Saleh 4529 50 12Casablanca 4525 59 65El Khater 4529 11 12AL KHAIMA - APPART-HOTELS 4524 22 22

COURRIER EXPRESSDHL 4525 47 06EMS 4525 37 70Saga Express 4529 20 08Universal Express 4525 33 18UPS 4529 28 29

ADRESSES UTILESLA CNSS AU SERVICEDES ASSURES SOCIAUX

- Assurez-vous que vos employeurs vous déclarent à la CNSS

- Employeurs, s’acquitter de ses cotisations estun acte civique

- Assurez-vous que vos pièces d’Etat Civil sontissues de l’enrôlement actuel des populations

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Page 3HORIZONS N°6350 DU MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2014

ACTUALITE

Sommet de New York sur le Climat :Le Président de la République appelle les pays développés

à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre Le Président de la République,Président en exercice de l'UnionAfricaine, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, qui participe de-puis hier matin au sommet inter-national sur les changementsclimatiques, qui se tient à NewYork, a prononcé hier un impor-tant discours dans lequel il a ap-pelé tous les pays, en particulierles plus développés, à réduction deleurs émissions de gaz à effet deserre et au respect de leurs enga-gements en matière de mobilisa-tion des financements nécessairesen faveur du Fonds Vert sur l’En-vironnement, du transfert de tech-nologies respectueuses del’environnement. Le chef del’Etat a, en outre souligné que dela désertification, la sécheresse etla baisse des cours d'eau détrui-sent, chaque année, de grandesparties de terres arables enAfrique, de manière générale etdes pays sahéliens, en particulier.Des facteurs hypothèquent aussiles efforts entrepris en faveur dudéveloppement des secteurs del'agriculture et de l'élevage en vuede réaliser l'autosuffisance ali-mentaire.Voici le discours dans son intégra-lité:

‘’Excellence Monsieur FrançoisHollande, Président de la Répu-blique Française; Excellence Monsieur Ollanta Hu-mala, Président de la République duPérou ; Majestés, Excellences, Altesses; Mesdames, Messieurs ;

Il m'est particulièrement agréable deféliciter de féliciter leur ExcellenceMonsieur François Hollande etMonsieur Ollanta Humala pour lacoprésidence de notre actuel som-met ; sommet sur lequel tous lespeuples du monde fondent de grandsespoirs pour faire face aux dangers des changements climatiques et ga-rantir à l'humanité un avenir radieux. Je voudrais également remercier, vi-vement, Son Excellence MonsieurBan Ki-moon, Secrétaire Généraldes Nations Unies, pour son initia-tive de tenir ce sommet et pour ses efforts inlassables en faveur de laprotection de l'environnement etd'une meilleure prise de conscienceinternationale sur les graves dangersque font peser les changements cli-matiques, sur le présent et l'avenir dela vie, sur notre planète. La tenue de ce sommet intervientdans un contexte marqué par une ag-gravation des effets des change-ments climatiques qui se produisent,avec un rythme inquiétant, et qui semanifestent, notamment, par une dé-térioration de la couche d'ozone, uneaugmentation sans précédent de latempérature, en plus des inonda-tions, de l'élévation du niveau de lamer, du déclin de la biodiversité etde la propagation des maladiescontagieuses à travers le monde. Ilen résulte des impacts négatifs sur lasanté la sécurité alimentaire et le dé-veloppement économique. Ce sommet constitue, pour les diri-geants du monde, une précieuse op-portunité pour examiner les diffé-rents défis environnementaux etprendre des décisions appropriéespour faire face aux dangers, consé-cutifs aux changements climatiques,

qui menacent le monde.

Messieurs les Présidents; Majestés, Excellences, Altesses; Mesdames, Messieurs ;

Si les changements climatiques sontun phénomène global qui n'épargneaucune région du monde, les paysafricains, dont la majorité des popu-lations vit essentiellement des res-sources naturelles, particulièrementl'agriculture, l'élevage et la pêche,sont les plus touchés par les effets deces changements climatiques. TrenteSix Etats africains figurent parmi lescinquante pays du monde les plus af-fectés par ce phénomène. Les bouleversements climatiques, ladégradation des terres, la régressionde la biodiversité, la pollution ma-rine et l'augmentation des déchetssont autant de facteurs qui menacentle continent africain et entravent sondéveloppement. De même, la désertification, la sé-cheresse et la baisse des cours d'eaudétruisent, chaque année, de grandesparties des terres arables en Afrique,de manière générale et des pays sa-héliens, en particulier. Ces facteurshypothèquent aussi les efforts entre-pris en faveur du développement dessecteurs de l'agriculture et de l'éle-vage en vue de réaliser l'autosuffi-sance alimentaire. Les effets des changements clima-tiques ne se limitent pas à ce stade,ils influent aussi sur les conditionsde vie des populations africaines enoccasionnant des pertes écono-miques considérables pour les paysdu continent ; et ce au moment où laresponsabilité de ces pays, dansl'émission des gaz à effet de serrereste très limitée.

Messieurs les présidents ;Majesté, Excellence, Altesses ;Mesdames, Messieurs ;

Convaincus du danger que repré-sente le changement climatique pourle présent et l'avenir de leurs pays etconscients de leur responsabilitédans ce domaine, les Etats africainsréaffirment leur ferme détermination

à honorer leurs engagements issusde la déclaration de Rio sur l'envi-ronnement et le développement etdu plan d'action de Johannesburgpour le développement durable ainsique du document final de la Confé-rence de Rio + 20 et du NouveauPartenariat pour le Développementde l'Afrique (NEPAD). C'est ainsi que les états africains ontœuvré à la mise en œuvre de l'en-semble des initiatives relatives auxchangements climatiques, à l'envi-ronnement et à la gestion des res-sources naturelles. Ils ont intégré lesstratégies d’adaptation au change-ment climatique dans leur politiquenationale de développement, toutcomme ils ont adopté une positionafricaine commune sur l’agenda dedéveloppement post 2015 confor-mément à leur vision à l’horizon2063, arrêtée lors du dernier sommetde Malabo.Au moment où nous renouvelons, auniveau de l’Union Africaine, notredétermination à œuvrer à faire face,de façon efficace, au danger duchangement climatique, nous appe-lons tous les pays, en particulier lesplus développés, à réduire leursémissions de gaz à effet de serre etau respect de leurs engagements enmatière de mobilisation des finance-ments nécessaires en faveur duFonds Vert sur l’Environnement, dutransfert de technologies respec-tueuses de l’environnement et de lacontribution au développement descapacités de prévention et de réac-tion aux catastrophes pour en limi-ter les conséquences néfastes pourles populations, en particulier lesfranges qui vivent dans des condi-tions économiques précaires.néfastes pour les populations, enparticulier les franges qui vivent dans des condi-tions économiques precaIres.

Messieurs-les Présidents; Majestés, Excellences, Altesses; Mesdames, Messieurs ;

Les préoccupations de la Répu-blique Islamique de Mauritanie etles aspirations africaines, en matière

de lutte contre les effets des change-ments climatiques, se recoupent par-faitement bien. Le climat saharien qui couvre lestrois quarts du territoire mauritanienet les facteurs de la sécheresse et dela désertification grandissante ren-dent la Mauritanie très vulnérableaux changements climatiques qui re-présentent une réelle menace pour ledéveloppement du pays. C'est pourquoi, le Gouvernementmauritanien a placé la protection del'environnement et la lutte contre ladésertification au centre de sespréoccupations en introduisant leprincipe de la gouvernance environ-nementale dans sa stratégie de luttecontre la pauvreté qui constitue laréférence principale des politiqueséconomique et sociale de l'Etat, àmoyen et long termes. La consécration du principe de lagouvernance environnementale s'estrenforcée pour englober de nom-breux domaines vitaux dont, princi-palement, la maîtrise de l'énergie, laprotection de la biodiversité et lalutte contre la désertification. Les politiques d'incitation et de pro-motion des énergies alternatives, ontpermis à la Mauritanie de figurer aupremier rang des pays africains pro-ducteurs des énergies renouvelables,tirant ainsi profit de sa position géo-graphique qui lui confère un niveaude rayonnement solaire élevé. S'agissant de la biodiversité, les au-torités mauritaniennes ont assuré laprotection des espèces végétales etanimales menacées de disparitiontout comme elles ont préservé le lit-toral qui s'étend sur 750 kilomètresle long de l'océan atlantique. C'estainsi qu'elles ont institué les deux ré-serves naturelles protégées d'intérêtmondial: le Parc du Banc d'Arguinet celui de Diawling. Ces deux ré-serves constituent une destinationprivilégiée pour des milliers d'oi-seaux migrateurs et d'un grand nom-bre d'espèces diverses marines etcontinentales. La Mauritanie qui entreprend des ef-forts nationaux appréciables dans ledomaine de la plantation des arbreset de la protection des villes contrel'ensablement, héberge aussi le siègede l'Agence Panafricaine de laGrande Muraille Verte qui vise,outre son rôle de barrière à l'avancéede la désertification et de l'ensable-ment, l'accroissement des superfi-cies boisées pour participer à lacréation de puits de carbone et aiderainsi à augmenter le potentiel de sé-questration dans le cadre de la miseen œuvre de la convention cadre desNations-Unies sur les changementsclimatiques. Ce projet de murailleverte qui s'étend sur onze pays afri-cains, du Sénégal à Djibouti est doncd'une importance capitale et sa réus-site aura un impact largement positifsur l'environnement et des retom-bées économiques considérablespour les populations des pays,concernés. C'est pourquoi la mobili-sation des partenaires de l'Afriquepour soutenir ce projet est néces-saire. La réussite de l'ensemble des straté-gies nationales et régionales requiertd'énormes investissements et finan-cements que les pays africains nesauraient mobiliser sans l'appui despays industrialisés qui disposent dela technologie et de l'expertise né-cessaires.

Messieurs les Présidents ; Majestés, Excellences, Altesses ; Mesdames, Messieurs ;

Je suis convaincu que ce sommetnous permettra de franchir une étapedécisive dans la mobilisation en fa-veur de la conclusion, en 2015 àParis, d'un accord historique, ac-cepté par tous les pays, en vue defaire face aux effets des change-ments climatiques. Cet accord est in-dispensable. Nous avons tous laresponsabilité d'aboutir à cet accordsur l'objectif que la communauté in-ternationale s'est fixé de contenir leréchauffement climatique à moinsde 2°C. « Oui, nous le pouvons» et,je profite de cette tribune pour lancerun appel pressant en direction duFonds pour l'Adaptation, créé envertu du protocole De Kyoto pourvenir en aide aux pays africains par-ties de la Convention-cadre des Na-tions Unies sur les changementsclimatiques, particulièrement expo-sés aux effets néfastes du dérègle-ment climatique, afin de leurpermettre de supporter les coûts del'adaptation et de développer uneréelle capacité de résilience à la va-riabilité croissante du climat. Enfin, je ne saurai terminer sanssouhaiter plein succès aux travauxde notre sommet. Je vous remercie».

Rappelons que les travaux du som-met international sur les change-ments climatiques et leur impact surle monde et les moyens pour y faireface ont débuté, mardi matin à NewYork, avec la participation du Prési-dent de la République, Président enexercice de l'Union Africaine, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz.Le sommet est tenu sur invitation dusecrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, qui a invité lesleaders et les acteurs économiques etceux de la société civile à y assisterpour mobiliser les ressources néces-saires au service de la protection duclimat.Les pays membres de l'organisationonusienne attachent une importanceparticulière à ce sommet car plus de120 chefs d'Etat et gouvernement,dont le Président américain, BarackObama, ont répondu présents, ce quifait de ce sommet le plus grand ras-semblement qui traite des change-ments climatiques dans l'histoire. Le secrétaire général des Nations-Unies a indiqué que les change-ments climatiques constituentactuellement le principal défi et iln'y a aucun temps à perdre. "Il n'y a pas un Plan ‘’B’’ car nousn'avons pas une planète ‘’B’’, maisnous devons redoubler nos effortspour sauver notre planète", a-t-ilajouté. Il a demandé aux leaders despays du monde de présenter des pro-positions concrètes pour limiter leseffets des changements climatiques.Il est à noter que le changement cli-matique est une réalité qui a des ré-percussions négatives sur la vie despopulations.Avant la tenue du sommet, un rap-port issu d'une étude approfondie,réalisée par des experts écono-miques et leaders politiques, a mon-tré que l'un des éléments essentielspour la protection du climat reste laréduction des futures dépenses mon-diales en infrastructures.

Page 4: orizons N° 6350 Mise en page 1filefr.ami.mr/pdf/6350.pdf · ment, du transfert de technologies respectueuses de l’environne- ment. Le chef de l’Etat a, en outre souli-gné que

Page 4HORIZONS N°6350 DU MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2014

ACTUALITE

Le Président de la République s'entretient

avec le président tunisien...

Le Président de la République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a eu, mardi dans sa résidence à NewYork, des entretiens avec le président tunisien, MonsieurMoncef Marzoki, qui représente son pays à la 69èmesession de l'assemblée générale de Nations -Unies. Ces entretiens ont permis aux deux présidents de passeren revue les différents aspects de l'excellente coopéra-tion unissant les deux pays et les moyens de renforcer

l'action maghrébine commune. L'entrevue s'est déroulée en présence du côté maurita-nien par M. Ahmed Ould Bahiya, directeur de cabinetdu Président de la République et du côté tunisien parMM. El Moungi El Hamidy, ministre desAffaires étran-gères et Khaled El Khiyari, représentant permanent de laTunisie auprès des Nations-Unies.

... et le Président de la Commission Européenne

Le Président de la République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, Président de l'Union Africaine a reçuen audience, hier, à New York, M. Jose Manuel Bar-roso, Président de la Commission Européenne, qui prendpart au sommet sur le climat dont les travaux ont com-mencé, mardi, dans la métropole américaine.L'entrevue a été l'occasion de passer en revue les diffé-rents volets de la coopération entre notre pays et l'Union

Européenne et les moyens propres à la développer da-vantage.L'audience s'est déroulée en présence du ministre des af-faires étrangères et de la coopération, M. Ahmed OuldTeguedi et du directeur de cabinet du Président de la Ré-publique, M. Ahmed Ould Bahiya ainsi que de l'ambas-sadeur représentant permanent de la Mauritanie auxNations Unies, M. Sidi Mohamed Ould Boubacar.

Le Président de la République félicite

son homologue bissau guinéenLe Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz aadressé, mardi, un message de félicitations au Président Bissau guinéen,Monsieur Jose Mario Vaz, à l'occasion de la fête nationale de son pays.Ce message est ainsi libellé:

"Excellence et cher frère,Il me plait, à l'occasion de la commémoration par la République de GuinéeBissau de sa fête nationale, de vous exprimer mes sincères félicitations etmes meilleurs voeux de santé et de bonheur pour vous même, de progrès etde prospérité pour le peuple bissau guinéen frère.Je vous renouvelle tout autant notre volonté de poursuivre les efforts afin derenforcer et développer les relations de fraternité et de coopération exis-tant entre nos deux pays pour servir les intérêts de nos deux peuples frères.Veuillez agréer, Excellence et cher frère, ma très haute considération.Votre frère: Mohamed Ould Abdel Aziz"

La ministre secrétaire générale du gouvernement préside

la réunion des secrétaires généraux des ministères La ministre secrétaire générale dugouvernement, Mme Awa Tandia, aprésidé, hier, dans la salle de confé-rence du Premier ministère la réu-nion périodique des secrétairesgénéraux des départements.La rencontre a examiné deux pointsprincipaux: le premier porte sur lesmesures qu'il convient de prendrepour l'application du nouvel horairede travail qui doit être en vigueur àpartir du 1er octobre prochain.Dans ce cadre, il convient de menerune mobilisation complète pour re-lever les performances des travail-leurs et de l'administration confor-mément à l'esprit des nouveauxchangements et réfléchir sur les me-sures d'accompagnement afin de ga-rantir le succès de la nouvelleexpérience.Par ailleurs, rappel a été fait de la né-

cessité de poursuivre le fonctionne-ment des services administratifs aucours de cette période.Le second point de l'ordre du jour dela réunion, la discussion a tourné au-

tour des voies, les meilleures et desmesures permettant de mettre enœuvre les recommandations nou-velles du gouvernement.

Le ministre de l'Habitat reçoit

l'ambassadeur d'Egypte en Mauritanie

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire,M. Ismail Ould Sadegh, a reçu en audience, mardi à Nouakchott, SEM.Ahmed Mohamed Fadhel Yaghoub, ambassadeur de la République Arabed'Egypte accrédité en Mauritanie. La rencontre a porté sur les relations decoopération entre les deux pays frères, en particulier dans les domaines del'urbanisme et de l'aménagement du territoire.

Le ministre du Pétrole se rend au Sénégal Le ministre du Pétrole, de l'Energie et des Mines, M. Mohamed OuldKhouna, a quitté Nouakchott mercredi à destination de Dakar où il super-visera, aux côté de son homologue sénégalaise chargée de l'énergie la si-gnature d'un contrat de vente de l'électricité par la Société mauritanienned'Electricité (SOMELEC) à la Société sénégalaise d'Electricité. Les deuxministres vont aussi discuter les voies et moyens de renforcer la coopérationbilatérale, notamment dans le domaine des énergies renouvelables. Au coursde ce voyage, le ministre est accompagné par son conseiller techniquechargé de l'électricité et du directeur général adjoint de la SOMELEC.

Le ministre des Affaires islamiques

reçoit l'ambassadeur de Turquie

Le ministre des Affaires islamiques et de l'Enseignement originel a reçu,mardi à Nouakchott, SEM. Mehmet Bilir, ambassadeur de Turquie accréditéen Mauritanie. Les entretiens pendant cette audience ont abordé les rela-tions de coopération entre les deux pays et les moyens de les développerdavantage.

Le ministre de l'Equipement s'informe de l'état

d'avancement des travaux routiers à Atar Le ministre de l'Equipement et des

Transports a entamé mardi une vi-site d'information dans la wilaya del'Adrar au cours de laquelle il s'estenquis de l'état d'avancement destravaux des premiers tronçons desroutes Atar-Zouérate et Atar-Tid-jikdja.Il s'agit, d'une part, du premier tron-çon de 40 Km de la route qui va deChoum à Kseir Torchane. Les tra-vaux prévus pour une durée de 9mois y sont effectués par les entre-prises ATTM et MTS pour une en-

veloppe globale de 4,7 milliardsd'ouguiyas sur fonds propres del'Etat mauritanien. D'autre part, le second tronçon de100 km concerne la route Tidjikdja-Atar exécuté par deux sociétésétrangères, l'une libanaise et l'autresénégalaise, pour un montant de 12milliards d'ouguiyas et dont les tra-vaux s'achèvent fin 2015.Le ministre a visité également l'aé-roport d'Atar, l'un des plus anciensdu pays.

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NATION

ANouakchott, des habita-tions spontanées forméesde tôles et de baraquesvont constituer les pre-

miers quartiers précaires de la capi-tale à la Sebkha et à El Mina.L’absence des services de bases,école, santé, eau, électricité, routes,l’insalubrité, l’insécurité, constituaitune véritable menace pour la sécu-rité publique. Une première tentativede restructuration de ces quartiersprécaires va donner naissance à laMoughata de Sebkha et d’El Minaen 1974-1975. Prés de 20.000 par-celles seront distribués. Ces effortsde recasement par distribution deparcelles à prix sociaux vont mal-heureusement provoquer un dis-fonctionnement et donnerontnaissance à un comportement spécu-latif sans précédant qui sera à l’ori-gine de la création d’une formed’occupation irrégulière à Arafat,Toujounine et Dar-Naim. Il s’agitdes Gazras ou le fait accompli deshabitants précaires coexistant avecdes maisons en dur. Prés de 3.000habitations dépourvues d’infrastruc-tures de base évoluent dans ce quar-tier de Hay Saken depuis les années1980.Aujourd’hui, les pouvoirs publicsont pris la décision de restructurer

les quartiers précaires de toutes lesvilles du pays au profit des popula-tions nécessiteuses.. L’ADU,l’Agence de Développement Urbain,a été créée par l’ordonnance N°2001-02 du 19 avril 2001 et son dé-cret d’application N° 2001-061 du13 juin 2001. Maitre d’ouvrage dé-légué auprès du Ministère de l’Ha-bitat, de l’Urbanisme et del’Aménagement du Territoire, elle aen charge l’exécution de l’opérationde restructuration des quartiers pré-

caires. C’est ainsi que l’opération acommencé à Hay Saken où 5874ménages ont été réinstallés.La mission de l’Agence est d’appor-ter des méthodes et outils d’analyse,de planification et de programma-tion qui permettent de maitriser l’en-semble des composantes dudéveloppement urbain et de ses en-jeux, de piloter de manière optimalela mise en œuvre de la programma-tion des équipements, infrastructureset l’assainissement dans le sens d’un

développement durable. Mais aussi,contribuer au développement écono-mique et à l’amélioration du cadre etdes conditions de vie dans la capi-tale. En espace de cinq ans l’ADUest intervenue dans le domaine de laconstruction des infrastructures rou-tières, des équipements socio-éduca-tifs, de la maitrise d’œuvre sociale etde l’urbanisme. Elle a couvert parses réalisations, la quasi-totalité desmoughataas de Nouakchott pour unmontant global d’investissement su-périeur à 7 milliards UM, au 30 no-vembre 2007, soit un investissementannuel de l’ordre de 1 480 000 000UM. 22 km de voiries revêtues dontl’amorce d’une rocade, 33 km desvoies stabilisées, 210 salles declasses, 2 centres de santé pour unecapacité de 40 lits d’hospitalisation,10 marchés de proximité, évacuationjournalière de plus de 300 tonnes

d’ordures de la ville de Nouakchott,construction d’un centre d’Enfouis-sement Technique (CET) des or-dures d’une capacité de 72 000 m3 à28 km de la ville de Nouakchott, via-bilisation de plus de 4 000 parcellesdans les communes de TevraghZeina, d’El Mina et de Riad, l’amé-nagement d’un marché à bétaild’une capacité de 5 000 têtes, l’amé-nagement d’un marché de poisson àla plage des pécheurs de plus de 100

places de traitement de poissons, re-casement de plus de 7 500 ménagesdans des zones aménagées et viabi-lisées, réinstallation in situ de plusde 6 800 ménages par remembre-ment et la sécurisation et régularisa-tion foncière de plus de 14 000ménages du plus grand bidonville deNouakchott (Kebba d’El Mina).L’opération s’est achevée l’annéedernière à la grande satisfaction despopulations.L’ADU a ainsi procédé à de diffé-rentes phases de l’opération de re-structuration dont la finalité est demettre fin à l’occupation irrégulièreet améliorer les conditions de vie despopulations. Une structure sansfaille a été mise en place pour le rè-glement global définitif et rapide duprogramme. Face à la complexité etl’envergure de la problématique desquartiers précaires, le projet plurifi-cation au sein de l’ADU, a abattu untravail titanesque afin d’améliorer leschéma directeur de la ville deNouakchott. De la restructuration del’informel à l’équipement des quar-tiers sous équipes. Une nouvelle vi-sion de l’urbanisme voit désormaisle jour. Créée pour servir de base la coordi-nation infrastructure, cette structureest chargée de la mise en place desinfrastructures pour accueillir les po-pulations, de doter l’infrastructura-tion de bases nécessaires pour lesnouveaux vœux et définition de sonplan d’action.Fer de lance du programme la direc-tion de la restructuration à la chargeentre autres, le recasement, l’ouver-ture des voies et dégagement d’em-prises, la réinstallation etl’’équipement des sites. Tout se dé-roule dans la transparence etl’équité.Aujourd’hui 100.000 personnes sontdétentrices de recensement qui ga-rantissent leur accès à la propriétéfoncière in site ou en zone de recen-sement. Dans les quartiers de DarNaim, Toujounine, Arafat et Elmina. Prés de 2.000 ha ont été amé-nagés comme zone de développe-ment de manière à identifier sousl’étendu le tissu urbain. Les secteurs15, 16, 17, 18, 19 ont été l’objet delotissement. Toutes les zones fai-saientt l’objet d’occupation irrégu-lière ont été couvertes par des plansde restructuration. Les opérations dedéplacements ont concernées plus de40.000 ménages dont 32.000 depuisle mois d’octobre 2010.Désormais quelques 30.000 mé-nages recensés vont habiter dans desquartiers dotés d’eau, d’électricité,de télécommunication de centrescommerciaux, de santé, d’infra-structures scolaires, avec de largesavenues ou l’économie fleurira au-tour d’atouts fruit de la volonté despouvoirs publics, qui sous l’impul-sion du Président de la Républiqueentendu ce programme sur l’ensem-ble du territoire National nouvelleconfirmation à l’inspiration légitimedu peuple Mauritanien.

samba mamadouguèye(source adu)

le développement urbain en mauritanie

Restructuration des quartiers précaires

de la ville de Nouakchott, un rêve devenu réalité

en mars 1957, les autorités coloniales, en prélude à l’indépendance de lamauritanie, décident, avec l’accord de la classe politique mauritanienne, lacréation de la future capitale mauritanienne à nouakchott. architectes ettopographes s’attèlent à la construction des bâtiments administratifs et deslogements pour accueillir le futur gouvernement et les fonctionnaires de lajeune république. petit à petit une petite agglomération se forme d’abordau Ksar puis vers la cité des fonctionnaires. les contours d’une nouvelleville en gestation se forment et le 1er plan directeur urbanistique prévoitune population de 30.000 habitants aux alentours de 1970-1980. cette pro-jection sera remise en cause par 2 phénomènes, d’abord naturel avec à lasécheresse et ensuite économique (crise économique mondiale) qui vontcréer une explosion démographique au milieu des années 70. en effet, deuxdécennies de sécheresse vont vider le monde rural de ses populations quivont immigrer vers les grands centres et principalement à nouakchott,nouadhibou et rosso.

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ESPACE-AFRIQUE

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Agriculture .

L’extraordinaire potentiel africain

L'Afrique a le potentiel d'accroître lavaleur de son rendement agricole an-nuel de 280 milliards de dollars en2010 à 500 milliards de dollars d'icià 2020, indique un rapport de laBanque africaine de développement(BAD). Celui-ci souligne par ail-leurs que l'Afrique a le potentiel d'at-tirer 880 milliards de dollarsd'investissement dans l'agricultured'ici à 2030. "Les rendements proje-tés devraient avoir un impact signi-ficatif sur sa demande en produits enamont tels que les engrais, les se-mences, les pesticides et les ma-chines", indique-t-il. "Ceci devraitégalement entraîner une croissancedes activités en aval tels que la pro-duction de biocarburant, l'affinagedu grain et l'agroalimentaire", notele rapport, qui précise égalementqu'avec un partenariat public-privécrédible et des investissements sains,les marchés en amont et en avalpourraient être évalués à 275 mil-liards de dollars d'ici à 2030.

De grandes opportunités existent,qu'il s'agit d'exploiter

"Un des défis majeurs, par consé-quent, consiste à trouver commentmettre en chantier les nouvelles dis-positions institutionnelles entre lessecteurs privé et public qui encoura-gent le développement du secteurprivé sans laisser les petits exploi-tants fermiers isolés durant la transi-tion. "Actuellement, de grandesopportunités d'investissement exis-tent encore pour une agriculture via-ble et le développement desinfrastructures à travers la chaîne devaleur agricole qui doit être unecomposante de ces investissements",a ajouté le rapport cité par la Pana.Une fois réalisée, la circulation de laproduction agricole des fermiersvers les marchés, au niveau local etrégional, en sera facilitée.Le rapport estime que le principenon exploité de l'ajout de valeurdans l'agriculture, mais aussi desaméliorations de l'environnement ré-glementaire du secteur et l'expansionà travers le "supermarché" continen-tal offrent des opportunités d'inves-tissement uniques. "Desinvestissements orientés sur le mar-ché encouragent l'emploi rural, faci-litent le transfert de technologie etjettent les bases saines pour la dura-bilité et une transformation à longterme du secteur." "En dépit des ré-centes crises financières et alimen-taires dans le monde, lesperspectives de croissance inclu-sives à long terme de l'agricultureafricaine sont brillantes, particuliè-rement si les petits exploitants sontaidés pour se spécialiser, ajouter dela valeur et atteindre ces marchés enpleine croissance", a ajouté le rap-port. En particulier, le rapport noteque la hausse des prix des denréesalimentaires en 2008 et la volatilitépersistante des prix des denrées ali-mentaires offrent une opportunitéunique aux pays africains d'accroître

leurs investissements dans le secteuragricole, pour assurer la sécurité ali-mentaire et la stabilité des prix.L’agriculture biologique permettra-t-elle de nourrir l’Afrique à sa faim ?A l’heure où nourrir les populations,représente encore un défi dans cer-tains pays africains, il peut semblerutopique de s’intéresser à l’agricul-ture biologique, et aux bénéficesdont pourraient en tirer les écono-mies africaines. Pourtant ce typed’agriculture permettrait de luttercontre la désertification progressivequi sévit sur le continent, et de ga-rantir une meilleure autosuffisancealimentaire.L’agriculture biologique en Afriquese résume pour certains à un douxrêve de bobo idéaliste. Pour d’autres,il est souhaitable que les pays afri-cains se tournent vers ce type d’agri-culture dans une perspective dedurabilité des ressources. L’onconçoit souvent l’autosuffisance ali-mentaire comme le résultat d’uneagriculture intensive, dont les hautsrendements exigent l’utilisationd’engrais industriels et de pesticides.En bref, faut-il vraiment produireplus pour manger plus ? Une étudepubliée par l’Institut de Développe-ment durable basé à Addis Abbeba,en partenariat avec la FAO et la So-ciété suisse pour la conservation dela nature retrace l’une des premièresexpériences scientifiques d’agricul-ture biologique menée sur la période2000-2006. Les recherches ont portésur la région de Tigray, située aunord de l’Ethiopie, où les terres agri-coles ont subi une forte dégradationdans un contexte de sécheresse per-sistante. La conversion des terres enterrains biologique, qui nécessitetrois à quatre ans, a permis de dou-bler les rendements dans la région,notamment grâce à l’utilisation defertilisants naturels, à une meilleuregestion des eaux de pluies, et à la ré-introduction de végétaux permettantde lutter contre l’érosion des sols.Cette expérience a le mérite de dé-montrer que la désertification pro-gressive du continent n’est pas unefatalité. L’agriculture biologique, enoptimisant et modernisant les mé-thodes de l’agriculture traditionnelleconstitue une solution efficace faceà la dégradation des terres cultiva-bles et l’érosion des sols. L’intensi-fication agricole de ces dernièresannées a eu de lourdes conséquencessur la qualité des sols africains : lesmonocultures, le sûrpaturage, l’agri-culture sur brûlis et l’irrigation malmaîtrisée ont considérablement ap-pauvri les terres cultivables, et latransition agricole tant attendue nes’est pas accompagnée d’une hausseréelle des rendements. La luttecontre le processus de désertificationà travers la généralisation de l’agri-culture durable permettrait ainsid’accroître la production et de ré-duire la dépendance alimentaire ducontinent.L’agriculture biologique est pour-

tant loin de faire l’unananimité chezles experts africains. Lors d’uneconférence au Rwanda en octobredernier, le CIALCA (Consortium forImproving Agriculture-based Liveli-hoods in Central Africa) a écartél’idée d’un débat idéologique oppo-sant agriculture intensive et biolo-gique, les deux approches étantselon eux complémentaires et perti-nentes à des stades de développe-ment différents. Cette approchepragmatique part du constat quel’agriculture africaine est par naturebiologique, avec la faible utilisationd’engrais et de pesticides, quiconduit à de faibles rendements. La« troisième voie » proposée, celle de« l’intensification durable », com-bine ainsi les deux approches, dansl’objectif d’éradiquer la faim dansles régions sous forte pression dé-mographique, à travers l’introduc-tion de variétés de fruits et légumesaméliorées, et de cultures interca-laires (juxtaposition de plusieurs cul-tures, pour bénéficier de synergiesde production).Au-delà de la préservation desterres, le développement de l’agri-culture biologique permettrait àterme aux populations locales d’ob-tenir une meilleure rémunération deleur travail, les produits issus de cetype d’agriculture offrant de meil-leures marges que les produits stan-dards. La demande de produitsbiologiques est en forte croissancedans les pays européens, et les pro-ducteurs africains tournés vers lesmarchés export pourraient sensible-ment améliorer la rentabilité de leursexploitations après la conversion deleurs surfaces en terres biologiques.L’agriculture biologique convientd’ailleurs particulièrement aux pe-tites exploitations, qui cultivent sou-vent les terres selon les méthodestraditionnelles. Certains pays ontbien compris la manne que pourraitreprésenter une production agricolebiologique de qualité, et encouragentles producteurs dans leurs dé-marches de certification grâce à desprogrammes financés par la FAO, lacertification étant indispensable pourexporter sur les marchés européens.Les pays bénéficiant aujourd’hui desplus grandes surfaces agricoles bio-logiques sont l’Ouganda, la Tunisie,l’Ethiopie et la Tanzanie, avec descultures dites de rente comme lecafé, le coton, le cacao et l’huile depalme.Face à l’échec de l’intensificationagricole de ces dernières années,l’agriculture biologique présente de

réels avantages pour les producteursafricains : proche de l’agriculturetraditionnelle, elle contribue à limi-ter l’érosion des sols, et permet auxpopulations de bénéficier de res-sources durables dans un contexte deforte pression démographique. Lastructuration progressive des filièresexport, notamment grâce à la certi-fication, constitue une assurancepour les exploitants africains de ven-dre leurs produits à bon prix, se pro-tégeant ainsi contre les fluctuationsdes marchés agricoles mondiaux.

L'Afrique exporte sesproduits bio

Près de 5 000 paysans d'Afrique del'Ouest sont en mesure de tirer profitde la popularité croissante des ali-ments biologiques dans les pays in-dustrialisés grâce à un programmeFAO financé par l'Allemagne d'unevaleur de 2,4 millions de dollars quiaide ces agriculteurs à répondre à lacertification nécessaire de leurs pro-duits et aux autres exigences en ma-tière d'exportation.Le marché des produits biologiqueset du commerce équitable dans lespays développés devrait augmenterd'environ 5 à 10 pour cent par an aucours des trois prochaines années,offrant de nouvelles opportunitéspour les petits agriculteurs des payspauvres. Toutefois, pour ces agricul-teurs il n'est pas aisé de se conformeraux normes alimentaires exigéesdans les pays développés, notam-ment les exigences de la certifica-tion.Pour pénétrer les marchés bio, lesagriculteurs doivent d'abord traver-ser une période de conversion lorsdu passage des cultures convention-nelles à l'agriculture biologique.Cela leur coûte cher car ils doiventsouvent supporter des coûts de pro-duction plus élevés du fait de l'ap-plication des nouvelles techniquesd'agriculture biologique, sans obte-nir encore les bénéfices générale-ment associés aux prix plus élevésdes produits à label biologique.Dans le cadre du programme sus-mentionné, les projets de la FAO auBurkina Faso, au Cameroun, auGhana, au Sénégal et en SierraLeone ont aidé des groupes d'agri-culteurs et des petits exportateurs àsurmonter ces défis et tirer parti desmarchés rémunérateurs. La FAOleur a permis d'améliorer leurs com-pétences techniques et la qualité deleur production. Résultat: ces agri-culteurs ont réussi à obtenir les cer-tifications bio et commerce

équitable."Certains groupes d'agriculteursn'avaient jamais exporté auparavantet, dans la meilleure hypothèse, ilsoffraient leurs produits sur les mar-chés locaux à faible prix. La plupartd'entre eux avaient un niveau de for-mation rudimentaire et peu de res-sources financières", indique l'expertde la FAO Pascal Liu."A présent, la plupart des groupesont un statut légal, se réunissent ré-gulièrement, tiennent des registres etsont désormais composés de mem-bres effectifs qui paient des cotisa-tions", ajoute M. Liu. En raison del'amélioration de leur organisation etde leurs structures, les groupesd'agriculteurs sont désormais en me-sure d'élaborer et de négocier descontrats avec des exportateurs.Certains exportateurs d'ananas duGhana et du Cameroun voient leursexportations augmenter malgré lacrise économique, selon Cora Dan-kers, qui supervise les projets de laFAO dans ces deux pays. "A titred'exemple, un groupe d'agriculteursau Cameroun a non seulementtrouvé un acheteur pour les ananasbio, mais grâce à l'analyse des coûtsque nous avons effectuée avec eux,ils ont également été en mesure denégocier de meilleures conditionsavec leur acheteurs."

Amélioration des conditions économiques...

Le projet FAO a porté sur tous lesstades de la chaîne d'approvisionne-ment: production, récolte, condi-tionnement, certification etcommercialisation. La partie essen-tielle du projet était de couvrir lescoûts encourus lors du processus deconversion et de certification tout enmettant l'accent sur le respect desconditions d'hygiène exigées par lesnormes élevées de qualité interna-tionales. "Le projet a aidé les agriculteurs lo-

caux qui attendent normalement uneaide financière directe des institu-tions à adopter une attitude plusproactive. Leur situation écono-mique et l'estime de soi se sont net-tement améliorées, car ils peuventmaintenant vendre leurs produits surles marchés internationaux à de bonsprix alors qu’il ne pouvait mêmepas en rêver il y a environ trois ansseulement", affirme M. Liu.

Sidi Moustapha Ould BELLALI

[email protected]

en incluant les îles, l’afrique est un continent de 30 221 532 km²et peuplé d'un milliard d'habitants. elle est bordée par la mer mé-diterranée au nord, le canal de suez et la mer rouge au nord-est,l’océan indien au sud-est et l’océan atlantique à l’ouest. l’afriquecomprend 49 pays en incluant madagascar, et 54 en incluant tousles archipels.au cours du mandat du président de la république m. mohamedould abdel aziz à la tète de l’union africaine nous revisitons, dansune série d’articles, les performances et le potentiel des différentsetats membres de l’union et ses organisations affiliées. dans l’ar-ticle ci-après, c’est de l’agriculture dont il est question.

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MAGAZINE

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Hygiène de vie

Comment nettoyer nos reins naturellement ?Beaucoup de personnes ignorentmalheureusement l’importancedes reins et à quel point il est in-dispensable de les garder en bonétat. Il faut savoir que nombreusesde maladies se déclenchent à par-tir du système urinaire surtoutlorsque l’ont sait que ces organessont responsable d’éliminer les im-puretés qui existent dans l’orga-nisme, un rôle qui doit nousrappeler à quel point il est vital deles garder bien propres et dans lesmeilleurs conditions possible.

Les symptômes qui indiquentl’urgence de soigner vos reins

Si votre tension est trop faible outrop élevée, si vous avez mal auxparties situés derrière et sous l’ab-domen, si votre urine est de couleurobscure, si vous avez soif trop sou-vent, si vous avez des douleurs enbas du dos ou que vous allez sou-vent aux toilettes la nuit, alors il y ade fortes chances que votre sys-tème urinaire souffre d’un quel-conque déséquilibre.Le fait d’uriner moins d’un demilitre par jour, de sentir sa vessie toutle temps pleine, d’avoir des dou-leurs lors de miction, le gonflement

des chevilles durant la nuit, les yeuxenflés au matin, et l’apparition d’hé-matomes sans avoir reçu des coupsou avoir d’hémorragie. Tout cela re-présente également un motif d’in-quiétude.Plus important encore, la présencede calculs biliaires ou de cailloux auniveau des reins et de la vessie estune raison plus que suffisante pourprocéder à un nettoyage urgent desreins.

Comment éviter le déséquilibredes reins?

Contrôler l’alimentation est trèsimportant afin de pouvoir éviter queles toxines augmentent dans l’orga-nisme, aillent au sang et ne puissentplus être éliminés.Éviter la formation de calculs ou

l’insuffisance rénale que crée laconsommation de beaucoup de selou autres produits pré-cuisinés (sur-tout les produits congelés ou panés)N’abusez pas de produits laitiers,

principalement les entiers (nonécrémés)Essayez de réduire votre consom-mation en protéines animales,viandes ou œufs, car ils précipitentle calcium vers l’urine, ce qui aug-mente la présence de calculs.Évitez la consommation de bois-

sons trop sucrées car elles contri-buent à empêcher une éliminationrapide du calcium.Essayez de maintenir une alimen-

tation végétarienne ou bien riche enaliments naturels.Optez pour des jus à base de lé-

gumes ou de fruitsPrenez des aliments contenant des

propriétés diurétiques comme lesoranges, les raisins, le citron, lapèche, le céleri, les carottes, les

concombres, les pommes, les pas-tèques, le melon, la salade, le néflieret le pamplemousse.Limitez l’usage de l’aspirine, l’ibu-profène, ou autres médicaments si-milairesBuvez une bonne quantité d’eau

quotidiennement (deux litres enhiver et trois en été) de façon à ceque l’urine soit transparente ou d’unjaune très claire. Il ne faudrait pas en abuser non plus

et obliger les reins à travailler plus.

Comment nettoyer ses reins en 3jours ?

Il n’existe pas de solution magiquequi puisse garantir des reins toutpropres en 72 heures, mais ellecontribue seulement à améliorer leprocessus de nettoyage. Il faudrait d’abord éliminer touteconsommation de café, de boissonsfraiches, de sel et d’aliments conte-nant beaucoup de protéines durantces 3 jours. Il faut savoir que les produits enquestion irritent les reins et empê-chent la vessie d’éliminer lestoxines correctement.Remplacez tout cela par de l’eau

minérale, de graines de lin ou de gi-rasol et les amandes.Attaquez la journée avec un petitdéjeuner et un verre de jus de myr-tille, afin de réduire le taux de cal-cium dans la vessie. Ces sédiments provoquent une len-teur au niveau des reins et empê-chent la sortie des toxines du corps,elles sont également à l’origine descalculs et autres infections uri-naires.Buvez un verre de jus à haute teneuren potassium au milieu de la jour-née. Il agira comme énergisant et net-toyant à la fois. Vous pourrez faire vous-même unjus de carottes, de céleri, de persilet d’épinards.Vous pourrez ensuite boire un verrede chlorophylle liquide, c’est unesubstance de couleur verte et quevous pouvez réaliser en semant dugazon dans un pot de fleurs, la cou-per et la mélanger.Elle est très utile pour l’organisme,elle améliore le système immuni-taire, et aide à nettoyer le sang.Buvez un verre de thé de graines depastèque entre le déjeuner et lediner.Cette boisson douce possède des

effets diurétiques qui aident aufonctionnement des reins et de lavessie et à la meilleure digestion etévacuation de la nourriture consom-mée avant la nuit.Au diner, buvez un jus de carottesou de myrtille afin de réguler la fré-quence de l’urine.Par ailleurs, vous pourrez mangerce que vous voulez pendant lesrepas, à part les viandes et les pro-duits qui contiennent beaucoup defarines.Buvez un thé aux feuilles de mentheou de pissenlit avant la nuit, cecicontribuera à détoxifier le corps età mieux digérer les aliments avantla nuit.N’oubliez pas de faire de l’exercicephysique durant ces trois jours. Eneffet, 30 minutes de marche par jourfaciliteraient beaucoup le travail desreins. Vous pourrez également allezau sauna afin d’expulser les toxinesà travers la transpiration.

Ou aussi vous doucher à l’eaufroide après avoir pris un bainchaud.Enfin, les exercices d’étirementsont très conseillés dans ce genre decas, vu qu’ils permettent d’avoir unpeu plus d’énergie pour affronter lajournée.

Sidi Moustapha Ould BELLALI

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Comment blanchir ses dents naturellement ?Même les traitements les plus agressifs pour blanchir les dents per-

dent de leur effet au bout de six mois. Ils coûtent cher, et ils peuventabîmer l’émail. Alors voici ce que vous devez savoir sur la couleur devos dents.La couleur naturelle de l’émail varie du jaune au gris clair. C’est cettesubstance très dure qui entoure et protège l’ivoire de vos dents, sur lapartie de vos dents qui apparaît hors de vos gencives.L’ivoire est la partie de la dent qui s’enfonce dans la gencive, et que

vous pouvez considérer comme « l’os » de la dent. L’émail étant àmoitié translucide, il laisse apparaître l’ivoire. C’est donc aussi la cou-leur de votre ivoire qui va déterminer la teinte de vos dents.

L’émail de vos dents peut se tacher comme un T-ShirtL’émail des dents est légèrement poreux, ce qui veut dire que de finesparticules de vos aliments peuvent y pénétrer, et y rester accrochées.Cela explique la belle couleur violette que prennent vos dents lorsquevous mangez des myrtilles, mais aussi quand vous buvez du jus deraisin rouge riche en tanins.Mais en fait, toutes les nourritures qui tachent la nappe tachent aussiles dents :Les boissons colorées, comme le café, le thé, le pepsi, les jus de

fruits de couleur sombre (jus de raisin, jus de cranberry, canneberge);les aliments de couleur éclatante comme les mûres, les myrtilles, lescerises, la grenade, les glaces aux fruits rouges, la sauce tomate, labetterave rouge, les sauces au curry, la réglisse. Tous ces alimentscontiennent des pigments qui s’accrochent à l’émail et laissent destraces. Ces traces sont d’autant plus durables que votre émail est po-reux.

Ce qui rend l’émail poreuxTous les aliments acides augmentent la porosité de l’émail, et ils sontmalheureusement très nombreux : les viandes, les œufs, les produitslaitiers, les huiles végétales, le sucre raffiné, les sodas, les boissonsénergétiques, la bière, les édulcorants artificiels, les agrumes.Pour éviter d’abimer votre émail, évitez de vous brosser les dents dansla demi-heure qui suit la consommation d’aliments acides. Cela lais-sera le temps à votre émail de rendurcir.Les sucres des bonbons, des boissons sucrées et même les jus de fruitscontiennent du saccharose qui recouvre l’émail. Les bactéries natu-rellement présentes dans la bouche, en particulier l’horrible Strepto-coccus mutans, transforment le saccharose en acide lactique, quidéminéralise les cristaux de l’émail, favorisant l’invasion de bacté-ries dans la dent et sa destruction.

Ce n’est pas la quantité de sucre ingéré, mais la fréquence de l’in-gestion de sucre qui ruine le plus vos dents. Chaque fois que vousmangez du sucre, votre émail se déminéralise et reste vulnérable pen-dant 30 minutes environ. Ainsi, manger continuellement de petitesquantités de sucre est bien pire pour les dents qu’une grande quantitéen une seule fois.Vous devez faire particulièrement attention dans lesjours qui suivent un traitement blanchissant des dents. À base d’eauoxygénée (votre dentiste ou le salon qui fait l’opération vous parlerade solution de peroxyde d’hydrogène pour faire plus sérieux maisc’est la même chose), ces traitements augmentent la porosité del’email pendant 48 heures environ.

Les aliments qui font les dents blanchesMais tous les aliments ne font pas jaunir les dents. En fait, ils sontnombreux à contribuer à maintenir leur couleur de perle :Les pommes, les poires, le céleri, les carottes, le chou-fleur, les

concombres. Ces fruits et légumes ont assez de fibres pour faire l’ef-fet d’un brossage de dent naturel ;La laitue, les épinards, les brocolis. Ces légumes contiennent un com-posé qui produit un film qui se dépose sur vos dents et contribue à lesprotéger des taches. Raison de plus pour commencer le repas avecune salade verte ;Les fromages contiennent des graisses et des protéines qui neutrali-

sent les acides alimentaires. Le fromage stimule la production de sa-live, contient du calcium et du phosphore, qui contribuent à laprotection des dents par la reminéralisation de l’émail (formé à 95 %de minéraux).

Blanchir ses dents à la maisonVoici deux trucs de grand-mère qui marchent pour blanchir ses dentschez soi, sans risque :Frotter vos dents avec l’intérieur d’une pelure d’orange, autrementdit la partie blanche qui se trouve entre l’écorce de l’orange et sa par-tie charnue. En langage scientifique, le blanc de l’orange s’appelle lemésocarpe et il contient des composés chimiques qui blanchissent lesdents. Frottez pendant 45 secondes vos dents et brossez-les une demi-heure après ;Pâte de fraise et de poudre à lever (bicarbonate de soude) : les fraisescontiennent un composé qui agit comme un agent blanchissant natu-rel. Ecrasez une fraise juste mûre et mélangez-la avec du bicarbonatede soude jusqu’à obtenir la consistance d’une pâte. Les fraises sontacides mais la soude neutralise l’acidité. Appliquez cette pâte sur vosdents, laissez agir 20 minutes et rincez. Attendez une demi-heure puisbrossez vos dents pour éliminer le sucre naturellement contenu dansla fraise.

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ENVIRONNEMENT

Sommet international sur le climat

Ban Ki-moon appelle le monde à "changer de cap"le secrétaire général de l’organi-sation des nations unies (onu),Ban Ki-moon a appelé, mardi ànew York, le monde à "changer decap" devant la menace du réchauf-fement climatique, lors de l'ouver-ture du sommet international sur leclimat auquel participent plus de120 dirigeants de pays. "le chan-gement climatique menace la paixchèrement acquise, la prospérité etles chances de réussite de milliardsde personnes", a-t-il lancé depuis latribune de l'assemblée générale del'onu à new York. "nous devonsréduire les émissions de gaz à effetde serre responsables du réchauffe-ment", a-t-il affirmé. a la fin du siè-cle, a-t-il ajouté, "nous ne devonspas émettre plus de carbone quenotre planète ne peut en absorber"."il faut fixer un prix pour le car-bone", a encore indiqué le secré-taire général. soulignant que"personne n'échappe au change-ment climatique", il a égalementappelé les gouvernements à abon-der de 100 milliards de dollars paran le fonds vert pour le climat, dé-cidé à copenhague en 2009 maisqui manque cruellement demoyens.force est de reconnaitre que la pla-nète n'avait pas connu mobilisationaussi importante depuis la confé-rence de copenhague, en 2009.

Dans la foulée, la France a annoncéqu'elle contribuerait à hauteur d'unmilliard de dollars au Fonds vert del'ONU. "Je demande à tous les gou-vernements de s'engager à conclureun accord universel et significatif surle climat à Paris en décembre 2015et de faire tout ce qu'ils peuvent pourlimiter la hausse de la températuremondiale à moins de 2 degrés Cel-sius", l'objectif fixé à Copenhague,a dit M. Ban.Ce sommet vise à faciliter un accordcontraignant à la Conférence deParis en 2015, prochaine étape cru-ciale des négociations sur le climat."Je vous demande de faire preuve deleadership", a lancé M. Ban aux di-rigeants mondiaux réunis à NewYork. "Nous ne sommes pas là pourparler, nous sommes là pour écrirel'Histoire".Succédant à Ban à la tribune, la starhollywoodienne Leonardo DiCaprioa affirmé que "l'air pur et un climatvivable font partie des droits del'homme inaliénables" et investirdans les énergies renouvelables "estune bonne politique économique".Se présentant "non pas comme unexpert mais comme un citoyenconcerné" par le problème clima-tique, il a appelé les chefs d'Etat etde gouvernement à "répondre auplus grand défi de l'humanité aveccourage et honnêteté". Le maire de New York Bill de Blasioa, pour sa part, rappelé que le chan-gement climatique était "d'autantplus urgent" pour sa ville qu'il y adeux ans, l'ouragan Sandy avait pro-voqué des inondations catastro-phiques qui ont fait 44 morts. LaGrosse Pomme a promis de réduirede 80% ses émissions polluantesd'ici à 2050.Les dirigeants participant au som-met, dont le Président de la Répu-blique, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz et les Présidents françaisFrançois Hollande et américain Ba-

rack Obama, devaient ensuite se réu-nir en trois plénières parallèles pourprendre date en prévision de laConférence de Paris. Plus de 200 en-treprises sont aussi représentées ausommet et pourraient annoncer despartenariats et des initiativesconcrètes.

Une occasion pour des engagements sérieux

Le sommet intervient deux joursaprès une mobilisation sans précé-dent dans plusieurs villes à travers lemonde dont New York pour une"Marche pour le climat", qui a ras-semblé des centaines de milliers depersonnes, célébrités et personnali-tés politiques."Il y a des endroits dans le monde oùon s'entretue pour de l'eau à cause dela sécheresse", accentuée par le ré-chauffement, a souligné John Kerrylors d'une conférence à New York.Son homologue français Laurent Fa-bius a salué les efforts entrepris parla Chine et les Etats-Unis, mais a es-timé qu'il fallait aider les pays en dé-veloppement à réorienter leurséconomies.Le sommet constitue une occasionprivilégiée pour que les participantsannoncent des engagements qui fa-ciliteront un accord contraignant à laconférence internationale de Parisfin 2015. D'ores et déjà, c'est la plusgrande concentration de dirigeantsmondiaux jamais réunie sur ce dos-sier, s'est-on réjoui à l'ONU.L'objectif des négociations est de li-miter à deux degrés Celsius le ré-chauffement par rapport à l'èrepréindustrielle. Or, selon les scienti-fiques, si les émissions de gaz à effetde serre se maintiennent à leur ni-veau actuel, la planète gagnera qua-tre à cinq degrés à la fin du siècle.L'accord scellé à Paris entrerait alorsen vigueur en 2020."New York est une occasion uniquede mesurer la volonté des uns et desautres d'agir sur le climat", expli-quait, à la veille du sommet, la res-ponsable climat de l'ONU,Christiana Figueres. Elle n'a pas dits'attendre à ce que beaucoup de paysmettent sur la table des engagementschiffrés mais a souligné que tous lesacteurs importants sont là : gouver-nements, municipalités, entreprises,compagnies pétrolières, financiers,ONGs...

Supprimer le charbonL'attention se tournera vers les

grands pays émergents, en premierlieu la Chine et l'Inde. Pour Robert Orr, secrétaire généraladjoint de l'ONU chargé de préparerle sommet, New York ne répèterapas les erreurs de Copenhague en2009, où chefs d'Etat et de gouver-nement n'avaient été sollicités qu'àla dernière minute. Il s'est félicité dela présence massive des décideurséconomiques qui "ont déjà lancé lacourse aux investissements" : on at-tend 250 chefs d'entreprises, dont denombreuses françaises (Lafarge,Veolia, EDF).L'ampleur de la participation aobligé l'ONU à prévoir trois sessionsplénières parallèles. Le secrétairegénéral Ban Ki-moon résumera lesrésultats obtenus en fin d'après-midi,à charge ensuite pour les négocia-teurs de les intégrer dans leurs pro-chains rendez-vous, en décembre àLima puis à Paris.En marge du sommet, les initiativesse sont multipliées, telle la familleRockefeller qui a annoncé lundiqu'elle renonçait à certains investis-sements dans les énergies fossiles.Le fonds d'investissement des frèresRockefeller, géré par les descendantsde John D. Rockefeller, pèse 840millions de dollars. Il a indiqué qu'ilallait se désengager de deux desformes les plus polluantes d'énergie,le charbon et les sables bitumineux.Selon une étude publiée lundi, sup-primer d'ici à 2050 le charboncomme source d'énergie électriquecontribuerait largement à limiter leréchauffement climatique.

Tous, ensemble pour accélérerl’action

Cent-vingt chefs d'Etat et de gou-vernement, plus de 350 dirigeants demultinationales, du monde de la fi-nance mais aussi des leaders reli-gieux et de nombreuses ONG sont làpour «accélérer l'action». Selon les scien-tifiques, «nous sommes dans la pé-riode où nous pouvons encore agirpour limiter le réchauffement clima-tique mais le défi est immense et il ya urgence à diminuer nos émissionsde gaz à effet de serre.Le rapport sur la croissance mon-diale remis récemment par l'ancienprésident mexicain Felipe Calderon,président de la Commission interna-tionale sur l'économie et le climat,prouve à nouveau que les investisse-ments consacrés à la lutte contre lechangement climatique peuvent êtreune source de croissance écono-mique et non un frein mais il sou-ligne que les 15 prochaines annéesseront décisives.L’investissement dans l’adaptationau changement climatique peut aiderà assurer que les effets de ce chan-gement climatique, notamment unebaisse prévue de 20 à 50% de la dis-ponibilité en eau, n’inversent pas lesdécennies de progrès de l’Afrique enmatière de développement, selon unnouveau rapport publié par le Pro-gramme des Nations Unies pourl’Environnement (PNUE).Le rapport, qui est intitulé «Le suivides mesures d’adaptation en Afrique

– actions ciblées de relance budgé-taire faisant la différence», inclut desexemples de projets d’adaptationréussis.Selon ce rapport, d’ici à 2050 la po-pulation africaine aura doublé. Lecontinent abritera alors deux mil-liards de personnes dont la majoritédépendra de l’agriculture pour leursmoyens de subsistance.« Avec 94% de l’agriculture dépen-dant de la pluviométrie, les effets fu-turs du changement climatique,notamment l’augmentation des sé-cheresses, des inondations et de lamontée du niveau de la mer, peuventréduire le rendement des culturesdans certaines régions d’Afrique de15 à 20%, » a déclaré le Directeurexécutif du PNUE, Achim Steiner.

Mesures d’adaptation au changement climatique

«S’appuyant sur des projets mis enœuvre dans divers pays d’Afriquesubsaharienne, le rapport montreclairement comment les investisse-ments dans les mesures d’adaptationpeuvent fournir non seulement dessolutions à faible coût aux défis duchangement climatique, mais peu-vent aussi réellement stimuler leséconomies locales à travers une uti-lisation plus efficace du capital na-turel, créer des emplois et accroîtreles revenus des ménages». « En in-tégrant les stratégies d’adaptation auchangement climatique dans les po-litiques de développement natio-nales, les gouvernements peuventfournir une transition vers la crois-sance verte, protéger et améliorer lesmoyens de subsistance de centainesde millions d’africains », a-t-ilajouté. La première partie du rapportfournit des aperçus des impacts ac-tuels et prévus du changement cli-matique sur les moyens d’existence,l’agriculture et la santé humaine etdes écosystèmes en Afrique , en dé-taillant les impacts par région, payset même par villes. La deuxièmemoitié du rapport décrit comment lespays à travers des mesures d’adapta-tion climatique à bas coût peuventaméliorer la santé et le fonctionne-ment des écosystèmes ; renforcer lescapacités communautaires pourgérer durablement les écosystèmes ;améliorer la productivité agricole ;et stocker l’eau de manière inno-vante.

Baba D. Traoré[email protected]

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ANNONCES

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE Houneur - Fratcrntté - Justice

Ministère de la Fonction Publique du Travail et de la Modernisation de l'Administration

Ministère des Finances

Ministère des Relations avec le Parlement et de la Société Civile

Commission Nationale des Concours

COMMUNIQUE CONJOINT Le Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration, le Mi-

nistère des Finances et la Commission Nationale des Concours communiquent:

Un concours externe et Interne de recrutement de Cinquante (50) Unités sera organisé le Dimanche16 Novembre 2014 à partir de 08 heures dans les locaux de l'Ecole Nationale d'Administration, de

Joumalisme et de Magistrature (ENAJM) .

Les places à pourvoir sont reparties ainsi qu'il suit: Concours Externe

Le concours est ouvert aux personnes de Nationalité Mauritanienne disposant de leurs droits civiques. âgées de 18 ans au moins et de 36 ans au plus à la date du concours.

le concours comportera les épreuves suivantes

Les épreuves sont notées de 0 à 20. la note 0 étant éliminatoire. Les candidats déclarés admissibles à l'épreuve écrite, doivent se présenter munis des pièces suivantespour passer l'épreuve d'un entretien avec le Jury : -Une copie légalisée du certificat de nationalité mauritanienne -Un certificat médical datant de moins de trois (03) mois attestant l'aptitude du candidat; -Un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois -Les originaux des diplômes demandés. Aucun candidat ne peut être déclaré définitivement admis, s'il n'a pas participé à toutes les épreuves,et obtenu une moyenne générale égale ou supérieure à 10/20. Un concours externe et Interne de recrutement de Cents cinquante(150) Unités sera organisé le Di-manche 16 Novembre 2014 à partir de 08 heures dans les locaux de l'Ecole Nationale d'Administra-tion, de Joumalisme et de Magistrature (ENAJM) .

Les places à pourvoir sont reparties ainsi qu'il suit: Concours Externe

Le concours est ouvert aux personnes de Nationalité Mauritanienne disposant de leurs droits civiques,âgées de 18 ans au moins et de 40 ans au plus à la date du concours.

Concours Interne

Le registre d'inscription des candidatures sera ouvert tous les jours ouvrables de 09 heures à 14 heures

dans les locaux de l'Ecole Nationale de la Police, pendant la période allant du mardi 23 Septembre au Vendredi 17 Octobre 2014 à 12 heures.

Le dossier de candidature se compose des éléments suivants : Concours Externe

•Une demande manuscrite timbrée à 200 UM adressée au Ministre des Finances précisant la spécia-lité sollicitée; •Une photocopie de la nouvelle Carte Nationale d'Identité: •Quatre (04) photos d'Identités récentes; •Copies légalisées des diplômes demandés; •Certificat médical datant au moins de 3 mois précisant l'aptitude physique du candidat à l'emploi de-mandé : •Casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois.

Concours Interne •Une demande manuscrite timbrée à 200 UM adressée au Ministère des Finances précisant la spécia-lité sollicitée; •Une attestation de présence au service signée par le Directeur des Effectifs et du matériel au niveau de la Direction Générale des douanes; •Un acte administratif précisant l'ancienneté du candidat; •Une photocopie de la nouvelle Carte Nationale d'Identité; •Quatre (04) photos d'identités récentes; •Une attestation délivrée par le Directeur des Effectifs et du matériel au niveau de la Direction Générale des douanes certifiant que l'intéressé n'a pas fait l'objet d'une sanction de 2e groupe au cours des deux dernières années

Le concours comportera les épreuves suivantes Les épreuves sont notées de 0 à 20, la note 0 étant éliminatoire.

Les candidats déclarés admissibles à l'épreuve écrite, doivent se présenter munis des pièces suivantespour passer l'épreuve d'un entretien avec le Jury : -Une copie légalisée du certificat de nationalité mauritanienne -Un certificat médical datant de moins de trois (03) moins attestant l'aptitude du candidat; -Un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois -Les originaux des diplômes demandés. Aucun candidat ne peut être déclaré déflnltivement admis, s'il n'a pas participé à toutes les épreuves,et obtenu une moyenne générale égale ou supérieure à 10/20.

Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser à la Direction Générale des douanes. Un arrêté conjoint portant l'organisation du concours paraitra ultérieurement.

le secrétaire général du ministère de la fonction publique du travail et

de la modernisation de l'administration Dr. Marfem Mlnt Abdel Mallck

Le Secrétaire Général du Ministère des Finances Mohamed Ou Id Ahmed Alda

Le Secrétaire Général du Ministère des Relations avec le Parlement et la Société Civile Rassoul Ould El Khall

Page 10: orizons N° 6350 Mise en page 1filefr.ami.mr/pdf/6350.pdf · ment, du transfert de technologies respectueuses de l’environne- ment. Le chef de l’Etat a, en outre souli-gné que

Page 10HORIZONS N°6350 DU MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2014

ANNONCES

AVIS D'APPEL D'OFFRES Date du 23/0912014

Appel d'Offres T/0712014

Objet du marché l'agence de promotion de l'accès universel aux services invite, dans le cadre de lamise en oeuvre de la stratégie d'accès universel, les entreprises à prendre part auprésent appel d'offres pour la réalisation d'infrastructures d'électricité sur l'axemoudJeria - nBeiKa.

Le financement Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a mobilisé sur ses res-sources budgétaires le financement nécessaire pour la réalisation d'Infrastructuresd'électrification de l'axe Moudjéria - Nbeika. L'Agence de Promotion de l'Accès Uni-versel aux Services est chargée de la mise en œuvre de ce programme.

Type d'appel d'offre Le présent Appel d'Offres est ouvert à égalité de conditions aux entreprises en règles avec la réglementation Mauritanienne.

La qualification des candidats Toutes les entreprises nationales ou étrangères remplissant les conditions précisées dansle dossier d'Appel d'Offres peuvent concourir au présent appel d'offres. L'Agence se réserve toutefois, le droit d'exclure les entreprises dont la défaillance a étéétablie dans le cadre de l'exécution de marchés antérieurs. Toute entreprise dont le marché a été résilié avec l'Agence au cours de la dernière annéen'est pas autorisée à soumissionner.

Le lieu de consultation de l'appel d'offre Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent consulter le Dossier d'Appel d'Of-fres sur le site de l'agence (wvvw.acces.mr), l'examiner et obtenir des informations sup-plémentaires à la Direction de l'Energie de l'Agence de Promotion de l’Accès Universelaux Services.

La validité des offres Les offres devront être valides pour une période de 90 jours à compter de la date limitede dépôt de celles-ci et doivent être accompagnées d'une garantie de soumission d'unmontant de 1 500 000 UM (un Million cinq cent d'Ouguiyas) ainsi que du quitus d'achatdu DAO.

NB : Toute offre qui ne présentera pas de garantie de soumission valide et conformeau modèle joint en annexe du DAO sera rejetée et non évaluée

Les conditions d'acquisition et de dépôt des offres Le dossier d'Appel d'Offres peut être acheté, pendant les heures ouvrables au siège del'Agence, contre le paiement d'un montant non remboursable de 100 000 UM, à partirdu Dimanche 28/09/2014. Le paiement de ce montant se fera uniquement par chèque certifié émis par l'entreprisesoumissionnaire, au nom de l'Agence de Promotion de l'Accès Universel aux Services(APAUS).

Les enveloppes extérieures doivent obligatoirement porter le titre de l'Appel d'Offres:«pour la réalisation d'infrastructures d'électricité sur l'Axe Moudjeria - Nbeika»,

Le lieu, la date et les heures limite de dépôts et d'ouverture des offres Ces offres devront être déposées au plus tard le Mercredi 29/10/2014 à 12 h au secré-tariat du Directeur Général. L'ouverture des offres se fera en séance publique de la Commission des Marchés del'APAUS, le Mercredi 29/10/2014 à 12 h 15 mn GMT, en présence des représentantsdes soumissionnaires qui souhaitent y assister, à la salle de réunion du siège del'Agence.

Le Directeur Général Sidi Ould MAYOUF .

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE Houneur - Fratcrntté - Justice

Ministère de la Fonction Publique du Travail et de la Modernisation de l'Administration

Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire

Ministère des Relations avec le Parlement et de la Société Civile

Commission Nationale des Concours

COMMUNIQUE CONJOINTLe Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration, le Minis-tère de l’Habitat de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire et la Commission Nationale des Concours communiquent: Un concours externe de recrutement de Vingt Deux (22) Unités sera organisé le Dimanche 26 Octo-bre 2014 à partir de 08 heures dans les locaux de l'Ecole Nationale d'Administration du Journalismeet de la Magistrature (ENAJM) .

Les places à pourvoir sont reparties ainsi qu'il suit:

Le concours est ouvert aux personnes de Nationalité Mauritanienne âgées de 18 ans au moins et de 40ans au plus à la date du concours. Le registre d'inscription des candidatures sera ouvert tous les jours ouvrables de 09 heures à 16 heuresdans les locaux du Ministère de l'Habitat de l'Urbanisme et l'Aménagement et du Terntoire ( Directiondes Affaires Administratifs), pendant la période allant du 23 Septembre au 10 Octobre 2014 à 14 heures. Le dossier de candidature se compose des éléments suivants; Une demande manuscrite timbrée à 200 UM adressée au Ministère de l'Habitat de l'Urbanisme et de

l'Aménagement du Territoire précisant la spécialité sollicitée; •Un curriculum Vitae tiré à partir du site internet www.cnc.gov.mr;•Une photocopie de la nouvelle Carte Nationale d'Identité; •Quatre (04) photos d'identités récentes. •Copies légalisées des diplômes demandés. •Certificat médical datant au moins de 3 mois précisant l'aptitude physique du candidat à l'emploi de-mandé •Casier Judiciaire datant de moins de 03 mois

Le concours comportera les épreuves suivantes

Les épreuves sont notées de 0 à 20, la note0 étant éliminatoire. Les candidats déclarés admissibles à l'épreuve écrite, doivent se présenter munis des pièces suivantes pour passer l'épreuve d'un entretien avec le Jury : -Certificat de nationalité -Les originaux des diplômes demandés. Aucun candidat ne peut être déclaré définitivement admis, s'il n'a pas participé à toutes les épreuves, et obtenu une moyenne générale égale ou supérieure à 10/20. Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser. Un arrêté conjoint portant l'organisation du concours paraîtra ultérieurement.

Page 11: orizons N° 6350 Mise en page 1filefr.ami.mr/pdf/6350.pdf · ment, du transfert de technologies respectueuses de l’environne- ment. Le chef de l’Etat a, en outre souli-gné que

Page 11HORIZONS N°6350 DU MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2014

ANNONCES

Autorité de Régulation

Avis d'appel à Manifestation d'IntérêtLes populations de la ville de Zouerate sontactuellement alimentées en électricité parla Société Nationale Industrielle et Minière(SNIM) à travers un réseau de distributionconnecté aux centrales électriques de cetteentreprise. Or, le code de l'électricité exige,pour un opérateur donné qui envisage deproduire, de distribuer ou de vendre del'électricité d'avoir à cet effet une Licenceconformément aux articles 7 à 11 de la loi2001-19 du 25 janvier 2001 portant code del'électricité. Pour que le service public d'électricité soitconforme au cadre légal notamment la loiprécitée, l'Autorité de Régulation envisagerecruter un ou deux opérateurs qui seronten mesure d'assurer les missions listées ci-après. Les deux missions constituent un même lotindivisible. Toutefois, deux candidats peu-vent s'associer dans le cadre de conventionou contrat de vente pour assurer chacun unedes deux missions. Mission 1 : disponibiliser une capacité élec-trique de 9 MW (en pointe) pour alimenterla population de la ville de Zouerate enélectricité; la consommation de la ville en2013 est de 39682 MWh avec une aug-mentation annuelle estimée à 5% ; Mission 2 : assurer la distribution et lavente d'énergie électrique au niveau de laville de Zouerate. Les opérateurs intéressés par ces missionsdoivent remplir les conditions suivantes:

- Pour la mission 1 : l'opérateur intéressédoit: * Pouvoir garantir, dans un délai ne dépas-sant pas 6 mois, la capacité de production

d'énergie électrique demandée et ce duranttoute la période de la Licence (25 ans aumoins) ; * Avoir une assise financière qui lui permetd'assurer la continuité du service pour unedurée minimale d'une année. - Pour la mission 2 : l'opérateur intéressédoit avoir: * des références avérées dans le domainede la distribution et la vente de l'électricité; * Une assise financière qui lui permet d'as-surer la continuité du service pour unedurée minimale d'une année. *Une convention avec la SNIM pour l'uti-lisation de l'actuel réseau de distributionpour la durée de la Licence, ou une solutionalternative à réaliser dans un délai ne dé-passant pas 6 mois. Le dossier de candidature doit comportertous les éléments permettant à l'ARE de vé-rifier que chaque candidat remplit lesconditions qui le concernent citées plushaut. Les manifestations d'intérêt doivent être dé-posées au plus tard le mercredi 8 octobre2014 à 12H TU au secrétariat du Présidentdu Conseil National de Régulation, BP :4908, 14 Ilot Z Nouakchott ou envoyéespar Fax + 222 4529 12 79 Fax: + 222 452426 06 ou par e-mail à l'adresse suivante:[email protected] Les demandes d'éclaircissements sont àadresser à l'e-mail susmentionné.

Le Président du Conseil National deRégulation

Mohamed Yahya OULD HORMA

Autorité de Régulation

Conseil National de Régulation

Avis d'Appel d'Offres pour la délégation du service public d'électricité

L'Autorité de Régulation (ARE) envisage de sélectionner un opérateur auquelsera attribuée une licence de délégation du service public d’ électricité dans lalocalité de Rachid. Le financement de ces infrastructures est réalisé par l'Etat mauritanien. L'appel d'Offres est ouvert à toute personne morale de droit privé, établie en Mauritanie. Les informations complémentaires peuvent être obtenues au siège de l'AREà l'adresse suivante: 428, Rue 23023 Ksar BP 4908 Nouakchott Tél. 45291270 Fax 45291279. Les dossiers peuvent être retirés sur présentation d'un avis de versementd'une somme forfaitaire non remboursable de 10000 UM en faveur de l'ARE,auprès de l'une des banques suivantes:

BCM, GBM, BADH, BCI, BAMIS, BMCI, BNM, BACIM. Les offres devront parvenir à Monsieur le Président du Conseil National de Régulation au plus tard le mercredi 08 Octobre 2014 à 12 heures TU. Une réunion publique d'information sera organisée au siège de l'ARE le lundi 22 Septembre 2014 à 12 heures TU. La présence des soumissionnaires ou de leurs représentants est vivement recommandée. L'ouverture des plis aura lieu, en séance publique, dans les locaux de l'ARE,le mercredi 8 Octobre 2014 à 12 heures 15 minutes TU. L'ARE se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent appel d'offres.

Le Président du Conseil National de Régulation

Mohamed Yahya OULD HORMA

Ministère de la Fonction Publique, du Travail

et de la Modernisation de l'Administration

Caisse Nationale de Sécurité Sociale

COMMUNIQUE

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sé-

curité Sociale invite les employeurs transporteurs à

procéder à l'immatriculation des chauffeurs de leurs

véhicules avant le 2 Octobre 2014.

Passé ce délai, les véhicules conduits par des chauf-

feurs non immatriculés à la CNSS seront immobilisés

par les autorités compétentes à partir de la date pré-

citée conformément à la réglementation en vigueur

notamment la loi n° 67 039 du 3 février 1967 instituant

un régime de sécurité sociale et ses textes d'applica-

tion.

Le Directeur Général

Mohamed Ali OULD DEDEW

SOCIETE MAURITANIENNE DE L’ELECTRICITE

Avis aux clients

Après avoir constaté que certaines personnes indélicates, se faisantpasser pour des agents de la Somelec, parviennent à soutirer desmontants à des clients en contrepartie de prétendus services, sousla menace de l’interruption du courant ou tout autre prétexte, laSomelec met en garde son aimable clientèle contre ce genre d’es-croqueries.

Elle leur rappelle qu’elle ne reconnaît que les paiements effectuésauprès de ses guichets et contre un reçu en bonne et due forme.

En outre, les abonnés doivent s’enquérir de l’identité des agentsqui se présentent à eux en s’assurant qu’ils utilisent des véhiculesde la SOMELEC, qu’ils sont munis d’un titre d’intervention etdotés d’un badge SOMELEC portant leurs nom et matricule, élé-ments d’identification dont ils peuvent prendre note à toute finutile.

Par ailleurs, les abonnés qui font appel aux services de prestatairesagissant de façon irrégulière pour intervenir sur le réseau de dis-tribution d’électricité, outre les risques qu’ils prennent ainsi pourleur sécurité et celle des autres, s’exposent aux dispositions pé-nales relatives à la complicité et à la connivence avec les auteursd’usurpation de fonction.

La Direction Générale

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SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

ANNONCES

FBBRIM / Phases finales Nationales de Basket-ball

Chemama en garçons et Rosso en

Dames, vainqueurs

Les équipes de Chemama en gar-çons et Rosso en files ont emporté,lundi dernier sur la plancher del’Institut Supérieur de la Jeunesse etdes Sports, la phase finale nationalede Basketball qui se jouaient depuisle 11 septembre 2014. A l’issue descompétitions, les deux équipes sesont imposées, respectivement, faceà Boghé et Mya Basket Club.Le secrétaire général du ministère dela Jeunesse et des Sports, M. Mok-tar Ould Hande a, à cette occasion,remis au capitaine de l'équipe Cha-

mama la Coupe après l'avoir rem-porté contre Boghé par 48 pointscontre 33.Le général Félix Négri chef d'étatmajor de la garde nationale a, lui,remis la coupe à l'équipe fémininede Rosso.La remise des coupes a eu, lieu enprésence du général à la retraiteN'Diaga Dieng, président de la Fé-dération de Basketball de Maurita-nie (FBBRIM)et M. IchemkhouOuld Eléyou, directeur de l'Institutsupérieur de la Formation des Ca-

dres de la Jeunesse et des Sports.Pratiquement, plusieurs équipes is-sues des autres capitales régionales,en plus de celles de Nouakchott,avaient pris part, en plusieurs caté-gories, à la compétition.Rappelons cependant que la Fédéra-tion de Basketball de la RépubliqueIslamique de Mauritanie a décidéque les catégories juniors et cadettesseront en lice pendant les vacancesde fin d’année et se tiendront, enmême temps , à Kaédi et Boghé.

Confédération Africaine de FootballIssa Hayatou reçu par Dlamini Zuma

Le président de la Confédération Afri-caine de Football, Issa Hayatou, a étéreçu en audience ce 19 septembre2014 à Addis-Abeba au siège del’Union Africaine par la présidente dela Commission de l’Union Africaine,Nkosazana Dlamini Zuma. L’au-dience, qui s’est déroulée dans les bu-reaux de la présidente de laCommission situé au 18e étage, a duréde 9h à 10h.Le président de la Caf était accompa-gné pendant l’audience de SuketuPatel, 1er vice-président de la CAF,Almamy Kabele Camara, 2e vice-pré-sident de la CAF, et Hicham El Am-rani, secrétaire général de la CAF.CôtéUnion Africaine, outre la présidente dela Commission, prenaient part à l’au-dience le Commissaire en charge dela paix et à la sécurité, Kaloko Musta-pha, le commissaire en charge des af-faires sociales, Smail Chergui , et ledirecteur des affaires sociales. Leséchanges ont porté sur l’apport de la

CAF à la matérialisation de «l’agenda2063», la vision de l’Afrique de la pré-sidente de la Commission pour les 50prochaines années.Depuis le 12 septembre dernier se dé-roule au siège de l’Union Africaine àAddis-Abeba en Ethiopie, les réunionsannuelles de la Confédération Afri-caine de Football. Elles se poursuiventdemain avec le Comité Exécutif de laCAF dont l’ouverture des travaux seraprésidée par la président de la Com-mission de l’Union Africaine à 14h30,heure locale (11h30 GMT).La CAF et L’Union Africaine sont

liés depuis le 14 juillet 2012 par unpartenariat qui permet à l’Union Afri-caine d’utiliser les plateformes of-fertes par les compétitions de la CAFpour diffuser des messages. C’est ainsique les CAN 2012 et 2013 ainsi que leCHAN 2014 ont servi de relais à lacampagne « Make Peace Happen » del’Union Africaine.