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’est une tendance de fond. Les infrastructures réseaux des entreprises sont de plus en plus remplacées par des réseaux IP multiservices. La voix et la donnée sont acheminées via un même canal, quand elles empruntaient auparavant des chemins distincts. Une heureuse union qui fa c i l i te la mise en place de nouveaux service s convergents. À l’instar du développement des outils de collaboration, la messagerie unifiée en donne un bel exemple. Trop lo n g temps limité à des « effets d’annonce », ce type de messagerie prend aujourd’hui toute sa dimension avec les réseaux IP. Il permet à un utilisateur de réunir dans une même solution tous les messages – vocaux et textuels – qu’il reçoit sur ses différents terminaux fixes ou mobiles. Un accès « universel » au système est ensuite offert, via un identifiant unique. Pour garantir la réussite de son projet de messagerie unifiée, l’entreprise doit le penser en amont. Outre l’intégration, la mise en production et le support de ces technologies sur les postes utilisateurs, il lui fa u d ra réfléchir au déve loppement des inte r fa ce s, à leur compatibilité avec les applications métier existantes et, enfin, à leur sécurisation. Nul doute que ce plan de transformation s’ a vé re ra à terme bénéfique pour les entre p r i s e s . De Cisco à Microsoft, en passant par SFR, ce n’est pas un hasard si la messagerie est l’une des principales solutions de productivité sur lesquelles se concentrent plusieurs partenaires d’Osiatis. GWENAËL FOURRÉ > CHEF DE PRODUIT COMMUNICATION UNIFIÉE CHEZ MICROSOFT FRANCE Microsoft a développé une gamme tournée vers les scénarios de communication unifiée et de travail collaboratif. Ses offres récentes comme Exchange Server 2007 ou Office Communications Server 2007 ont été saluées par Gartner, qui attire l’attention des décideurs sur les opportunités liées à la convergence entre les systèmes voix et ces nouvelles technologies. CE QU’ILS EN PENSENT… Il règne sur mon bureau un ordre qui m’est tout personnel. À ceux qui tentent de me convaincre de le ranger, je raconte volontiers ceci. Afin de fuir la guerre entre la Prusse et l’Autriche, Bernhard Riemann quitta précipitamment, en 1866, la prestigieuse université de Göttingen dont il occupait la chaire de mathématiques, où l’avaient précédé Gauss et Dirichlet. Il se réfugia en Italie où, quelques semaines plus tard, rongé par la tuberculose, il devait, à peine âgé de quarante ans, rendre son dernier soupir. Perte irréparable pour la connaissance, d’autant plus que sa femme de ménage, voulant mettre de l’ordre chez son défunt employeur, jeta la plupart des nombreux papiers couverts de notes qui y traînaient un peu partout. Ainsi furent perdues des démonstrations après lesquelles les mathématiciens courent encore. Alors, s’il vous plaît, laissez mon bureau tranquille ! > expert biz LES ATOUTS DE LA VIRTUALISATION > biz vécu > biz room LE BUREAU REDEVIENT UN SANCTUAIRE ANTITABAC L’UNION DES MESSAGERIES > futur biz LA CONVERGENCE DES RÉSEAUX VOIX ET DONNÉES PERMET (ENFIN) D’UNIFIER LES DIFFÉRENTES MESS AG E R I E S . L’IP SCELLE ÉDITO JEAN DEPREZ, Directeur marketing et communication Apologie du désordre La messagerie unifiée a rejoint les applications métier et les ERP au rang des solutions considérées comme stratégiques par les entreprises. À l’heure de la multiplication des échanges entre fournisseurs, clients et partenaires, les dirigeants veulent améliorer leur réactivité. Cette optimisation passe par l’unification de leurs messageries, qu’elles soient textuelles ou vocales, asynchrones ou synchrones. Elle est facilitée par la démocratisation des nouveaux assistants, comme les BlackBerry ou d’autres intelligents smartphones convergents. STÉPHANE CLÉMENT > DIRECTEUR DES OFFRES ET PARTENARIATS C LE CAS GO SPORT PARTAGEONS NOS SAVOIRS JUIN 2007 #10

Osiatis Biz n°10 - juin 2007

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Osiatis Biz, le news magazine d'Osiatis. Au sommaire : Les atouts de la virtualisation, Le cas GO SPORT, L’IP scelle l’union des messageries.

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Page 1: Osiatis Biz n°10 - juin 2007

’ e st une te n d a n ce de fond. Les i n f ra st r u c t u res réseaux des entre p r i s e ssont de plus en plus re m p l a cées

par des réseaux IP multiservices. La voix et la donnée sont acheminées via un mêmecanal, quand elles empruntaient aupara vant des chemins distincts. Une heureuse union qui fa c i l i te la mise en place de nouveaux service sco n ve rgents. À l’ i n star du déve loppement des outils de co l l a b o ration, la mess a g e r i eunifiée en donne un bel exe m p le. Tro plo n g temps limité à des « e f fets d’annonce »,

ce type de messagerie prend aujourd’hui to u te sa dimension avec les réseaux IP. Il permet à un utilisateur de réunir dans une même solution tous les messages – vo caux et textuels – qu’il re çoit sur ses différents terminaux fixes ou mobiles. Un accès « u n i ve rs e l » au système est e n s u i te offert, via un identifiant unique. Pour garantir la ré u ss i te de son projet de messagerie unifiée, l’ e n t reprise doit le penser en amont. Outre l’ i n t é g ration, la mise en production et le support de ce s

te c h n o logies sur les postes utilisate u rs, il lui fa u d ra réfléchir au déve loppement des inte r fa ce s, à leur compatibilité avec les applications métier ex i sta n tes et, enfin, à leur sécurisation. Nul doute que ce plan de tra n s formation s’ a vé re ra à terme bénéfique pour les entre p r i s e s .De Cisco à Microsoft, en passant par SFR, ce n’est pas un hasard si la messagerie e st l’une des principales solutions dep roductivité sur le s q u e l les se co n ce n t rent p l u s i e u rs parte n a i res d’Osiatis.

GWENAËL FOURRÉ > CHEF DE PRODUIT COMMUNICATION UNIFIÉE CHEZ MICROSOFT FRANCE

Microsoft a développé une gamme tournée vers les scénarios de communication unifiée et de travail collaboratif.Ses offres récentes comme Exchange Server 2007 ou Office Communications Server 2007 ont été saluées par Gartner, qui attire l’attention des décideurs sur les opportunités liées à la convergence entre les systèmes voix et ces nouvelles technologies.

CE QU’ILS EN PENSENT…

Il règne sur mon bureau un ordre qui m’est tout personnel.À ceux qui tentent de me convaincre de le ranger, jeraconte volontiers ceci. Afin defuir la guerre entre la Prusse et l’Autriche, Bernhard Riemannquitta précipitamment, en 1866, la prestigieuse universitéde Göttingen dont il occupait la chaire de mathématiques,où l’avaient précédé Gauss etDirichlet. Il se réfugia en Italie où, quelques semaines plus tard, rongé par la tuberculose,il devait, à peine âgé de quara n t eans, rendre son derniersoupir. Perte irréparable pourla connaissance, d’autant plus que sa femme de ménage,voulant mettre de l’ordrechez son défunt employeur,jeta la plupart des nombreuxpapiers couverts de notes qui y traînaient un peu partout. Ainsi furent perdues des démonstrations aprèslesquelles les mathématicienscourent encore. Alors,s’il vous plaît, laissez monbureau tranquille !

> expert biz

LES ATOUTS DELA VIRTUALISATION

> biz vécu

> biz room

LE BUREAUREDEVIENT UN SANCTUAIRE ANTITABAC

L’UNION DES M E SSAG E R I E S

> futur biz

LA CONVERGENCE DES RÉSEAUX VOIX ET DONNÉES PERMET (ENFIN)D’UNIFIER LES DIFFÉRENTES MESS AG E R I E S .

L’IP SCELLE

ÉDITOJEAN DEPREZ,D i re c teur marketing etco m m u n i ca t i o n

Apologie du désord re

La messagerie unifiée a rejoint les applications métier et les ERP au rang des solutions co n s i d é rées comme st ratégiques par les e n t reprises. À l’ h e u re de la multiplication des échanges entre fo u r n i ss e u rs ,clients et parte n a i res, les dirigeants ve u lent améliorer leur réactivité. C e t te optimisation passe par l’ u n i f i cation de le u rs mess a g e r i e s ,q u ’ e l les soient tex t u e l les ou vo ca les, asynchrones ou synchrones. E l le est facilitée par la démocratisation des nouveaux ass i stants, co m m eles BlackBerry ou d’autres intelligents smartphones co n ve rgents.

STÉPHANE CLÉMENT > DIRECTEUR DES OFFRES ET PA R T E N A R I AT S

C

LE CAS GO SPORT

PA R TAG E O N SNOS SAVOIRS JUIN 2007

#10

Page 2: Osiatis Biz n°10 - juin 2007

UNE MACHINE VIRTUELLE MENANT À LA BAGUETTE L’ENSEMBLEDES SYSTÈMES D’EXPLOITATION DE L’ENTREPRISE… LA VIRTUALISATION, C’EST ICI ET MAINTENANT !

epuis le 1e r f évrier, la loi pro s c r i tl’usage du tabac dans l’ e n ce i n te del’ e n t reprise. Les espaces fumeurs se

sont mués en salles à café. Chaque ce n d r i e ra impitoya b lement été supprimé, et la fumées’ e st dissipée, pro m e t tant de re d o n n e rp ro g re ss i vement aux « s a l les blanches »leur éclat d’autre fois. L’ i n formaticien tabagique se résigne co m m eles autres salariés : à l’ h e u re de la pause,même si la pluie est de la partie, il rejoint leg roupe des parias du seuil de la porte, pour

e n voyer au ciel ses vo l u tes de fumée. L’ h i ve r ,il se serre co n t re ses parte n a i res d’addiction.L’été, il plisse les yeux sous les ra yons dus o leil comme un vrai cow - b oy à cigarillo. Cesm i n u tes de vice quotidiennes sont plus déli-ca tes à vo ler en mission chez ce r tains clients.De rigoureuses pro cé d u res d’accès aux plate s -formes de help desk compliquent en effe tp a r fois l’ o rganisation de ces escapades enfu-mées. Des bonbons acidulés servent alo rs depalliatif aux cigare t te s ! En 2007, Haribo avaincu Marlboro.

LE BUREAU REDEVIENT UN SANCTUAIRE ANTITA B AC

> BIZ ROOM

tiliser des applications anciennes sansco n t ra i n te de matériel, déployer ra p i-dement de nouve l les applica t i o n s ,

simplifier les opérations de te st, fa c i l i ter le sp ro ce ssus de sauve g a rde et de re sta u ra t i o n …Les directions informatiques visent to u j o u rs àd éve lopper la productivité, à optimiser le sre ss o u rces tout en diminuant les co û t s .Or, actuellement, il faut multiplier les serve u rset les plate s - formes à cause de l’ i m p o ss i b i l i t éde fa i re tourner plusieurs systèmes d’ex p lo i-tation (OS) sur un seul et même serve u r.D a va n tage de serve u rs, cela veut dire dava n-tage de co n n exions SAN, d’armoires, de prises

réseau, de consommation d’énergie, etc. Et unn o u veau serveur signifie aussi des coûts supplé-m e n ta i res d’ex p lo i tation et de mainte n a n ce .La virtualisation apporte une solution intére s-s a n te à ces problèmes. Elle permet de fa i retourner plusieurs OS et/ou applications surune même machine physique et de parta g e rdes re ss o u rces entre plusieurs machinesv i r t u e l les. La virtualisation réduit les te m p sd’indisponibilité et optimise les coûts de gest i o nd ’ i n f ra st r u c t u re. Elle accé l è re les opéra t i o n sd ’ i n stallation, de sauve g a rde et de re sta u ra t i o n .En conclusion, ses ava n tages sont tout sauf…v i r t u e l s !

02 | OSIATIS BIZ - JUIN 2007

( L’informatique sympathique )

ARMÉS DE COURAGE, LES INFORMATICIENS S’HABITUENT À L’INTERDICTION DE FUMER DANS LES BUREAUX

( Une solution décryptée par Osiatis )> EXPERT BIZ

LES ATOUTS DE LA VIRTUALISAT I O N

Osiatis propose des pre stations de virtualisationd ’ a p p l i cations (te c h n o logies Citrix et Softricity), d’infra st r u c t u res (te c h n o lo g i e sM i c rosoft, Sun, VMWa re et Xen Source) et de stockage (avec Data C o re, EMC et IBM).

LE PRINCIPEConcrètement, la solution de la virtualisation consiste à encapsuler dans un fi c h i e r

Virtual Machine (VM) l’ensemble deséléments liés aux matériels, aux systèmesd ’ e x p l o i t a tion (OS) et aux logiciels, en plus des données. Cette opéra ti o ncomporte trois points incontourn a b l e s.

LE « PA RT I T I O N I N G »P re m i è re des trois étapes d’une opéra tion de v i r t u a l i s a ti o n,

le « p a r ti ti o n i n g » p e rmet de fa i re c o h a b i t e r p l u s i e u rs systèmes d ’ e x p l o i t a tion sur une même machine et de partager des re s s o u rces physiquese n t re plusieurs machines virtuelles.

0 1

0 2

L’ « I S O L AT I O N »Cette étape consiste à isoler chaque machinevirtuelle des autres,

permettant d’assurer un contrôle avancé des ressources. Afin d’éviterles problèmes et de préserverla performance des plates-formes,pannes et sécurité informatique sont « isolées » au niveau du matériel.

L’ « E N C A P S U L AT I O N »Cette opéra tion consiste à sauvegard e r au sein d’un fi c h i e r Virtual Machine

(VM) l’ensemble des données et desi n fo rm a tions tant matérielles que l o g i c i e l l e s. Déplacer une machine virtuelledevient aussi simple qu’une copie de fi c h i e r.

0 3

0 4> PÔLE MANAGER CHEZ OSIATIS / [email protected]

EXPERT

U

AU POSTE DE PÔLE MANAGER ARCHITECTURES ET INFRASTRUCTURES,CÉDRIC LE YEUC’H DIRIGE UNE ÉQUIPE DE QUARANTE PERSONNES.

• M i ss i o n :d éve lopper les activités projets et plans de tra n s formation liées aux te c h n o logies Citrix, M i c rosoft et VMWa re .

• Signes particuliers :p e rs évé ra n t ! Mais l’ e ssentiel à ce poste est le relationnel,

il faut déve lopper un esprit d’équipe fort entre tous les acte u rs .

• V i s i o n :les projets d’infra st r u c t u re et de tra n s formation optimisent les syst è m e sd ’ i n formation des clients et, par conséquent, leur font ré a l i s e rd ’ i m p o r ta n tes éco n o m i e s .

D

> EXPERT BIZ

Page 3: Osiatis Biz n°10 - juin 2007

epuis le 1e r d é ce m b re 2006, Go Sportfait partie des clients d’Osiatis. Ave c5 6 0 0 co l l a b o ra te u rs et 922,8 m i l l i o n s

d ’ e u ros de chiffre d’affa i res, le groupe est l’ u ndes le a d e rs de la ve n te de vê tements etd’équipements sportifs, sous les enseignesGo Sport, Courir et Moviesport. Osiatis estdésormais chargé de l’ i n fo g é ra n ce de soni n f ra st r u c t u re partagée de serve u rs. Laquelleco m p rend 205 s e r ve u rs, répartis entre sonsiège à Sassenage (Isère) et ses points deve n te en Fra n ce et à l’ é t ra n g e r. Menée à bienpar trois co n s u l tants de l’équipe gre n o b lo i s e

d’Osiatis, la nouve l le pre station porte surl’ a d m i n i st ration et le support de nive a u 2des serve u rs de l’ e n t reprise (tournant sousdes systèmes Linux, Unix et Windows), de sesbases de données et de son réseau. P l u s i e u rs raisons ont été déte r m i n a n te sdans le choix d’Osiatis. La pre m i è re est liée,p récise Olivier Bis, le DSI de Go Sport, aux« gains d’effica c i t é » attendus par une info-g é ra n ce des infra st r u c t u res. Selon OlivierBis, l’objectif co n s i ste à maintenir un nive a usta b le de « qualité de service », indépen-dant de la charge de tra vail de l’équipe info r-

matique interne. Laquelle peut ainsi « s el i b é rer de la gestion des tâches ré c u r re n te spour se co n ce n t rer sur la gestion de pro j e t s » .L’ i n fo g é ra n ce offre en outre à Go Sport uneplus grande visibilité sur les coûts de ses activités de support et d’administ ration. Enfin, co m p te tenu de l’ expertise te c h n i q u eet de la co u ve r t u re européenne d’Osiatis, leg roupe répond ainsi à un besoin d’évo l u t i v i t éde ses services, d’un point de vue géo-g raphique mais aussi quant au spectre d ’ i n f ra st r u c t u res pouvant être co u vert parl’ i n fo g é ra n ce.

> BIZ VÉCU ( Ils nous font confiance )

L’ENSEIGNE SOUHAITAIT STRUCTURER ET INDUSTRIALISER LE SUPPORT ET L’ADMINISTRATION DE SON PARC DE SERVEURS. ELLE A OPTÉ POUR LES SERVICES D’INFOGÉRANCE D’OSIATIS.

GO SPORT CHOISIT L’ I N FO G É R A N C EPOUR SON INFRASTRUCT U R E

> Le système d’information BGC

La mise en placede l’infogérances’est faite en étroitecollaboration avec le client, de l’initialisationdu projet, début 2006, à l’application définitivedu contrat, début 2007.

> LE PROJET, ÉTAPE PAR ÉTAPE

JUIN 2007 - OSIATIS BIZ | 03

OLIVIER BISDSI GO SPORT

:: Début 2006, Go Sportlance un appel d’offres et transmet un cahier des charges détaillé à un panel de sociétésd’infogérance. Parmi elles,trois sont sélectionnées,dont Osiatis. Avant d’entrer dans une démarchecontractuelle « figée »,

Go Sport a fait intervenirOsiatis en régie pendantplusieurs mois. Objectifs :permettre aux équipes dedécouvrir l’environnementGo Sport et valider le choixdu groupe.

:: En octo b re 2006,co m m e n ce une période de prise en charg e« p ro b a to i re ». Un te st dedeux mois a permis de fixe rles niveaux de service àa t te i n d re et de définir une« co n vention de service » .C e t te co n vention a été élaboré epar Go Sport, Osiatis et uncabinet d’avo cats spécialisédans l’infogérance.

:: Un contrat d’infogérancea ensuite été rédigé. Il définit précisément la prestation et sesdifférentes étapes, ainsi que les « pénalités »qui seront infligées au prestataire en cas de dysfonctionnement.

:: Début 2007, le contratentre en application dans son mode définitif.Depuis cette date, un comité opérationnel se réunit chaque semaine pour évaluer la charge de travail et effectuer le suivi des tickets d’incident.

2000 - DSI Go Sport.Arrive à la tête de la direction des systèmes d’information de Go Sport.

1997 - DSI de Quelle.

1989 - Responsable des étudesinformatiques, puis responsablede l’organisation de Quelle.

1983 - Ingénieur.Ingénieur ISEN (Institut supérieurd’électronique du Nord). Devient chef de projet informatique aux 3 Suisses.

LE GROUPE GO SPORT> ACTIVITÉDistribution d’articles de sport et de loisirs (dont des produits sous marque propre).

> CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2006 922,8 millions d’euros*.

> HISTORIQUECréation de l’enseigne en 1978.Rachat de Go Sport par Rallye en 1990.Création de l’enseigne Moviesport et premier magasin en Pologne en 1999. Fusion des sociétés Courir et Go Sport et création du groupe Go Sport en 2000.

> AUJOURD’HUI375 points de vente au 31 décembre2006, dont 161 magasins Go Sport, d’une superficie moyenne de 1600 m2 (9 en Belgique, 20 en Pologne et 7 franchises), 209 magasins Courir (leader du marché des baskets) et 5 magasins Moviesport.* CA TTC consolidé au 31 d é ce m b re 2006,

en hausse de 6,7 % .

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Page 4: Osiatis Biz n°10 - juin 2007

I N FO G É R A N C E : O S I ATIS DE 5 À 7Dans sa dernière étude sur les services d’info g é ra n ce en Fra n ce, Pierre AudoinC o n s u l tants place Osiatis en septième position parmi les SSII inte r venant sur ce marché (qui re g ro u p el’ i n fo g é ra n ce de parcs micro, de serve u rs et d’applica t i o n s ,ainsi que la tierce mainte n a n cea p p l i ca t i ve). En 2007, Osiatis dev rait être, dans

l’ H exagone, le septième i n te r venant sur l’ i n fo g é ra n ce d ’ i n f ra st r u c t u res et le cinquièmepour l’ i n fo g é ra n ce utilisate u r. C e t te importa n ce acco rdée au marché de l’ i n fo g é ra n ce, qui re p ré s e n te aujourd’hui plus de 80 % de son chiffre d ’ a f fa i res, permet à Osiatis de se démarquer de ses co n c u r re n t sdu pelo ton de tête des dixp re m i è res SSII fra n çaises.

Pour Osiatis, qui soutient le pacte mondial del’ONU, le déve loppement dura b le n’est pas un va i nmot. En matière de réduction des pollutions, dere c yclage et d’économie d’énergie et de re ss o u rce sn a t u re l les, Osiatis s’ e st fixé pour objectif de ré d u i re de 5 % par an laconsommation kilométrique de ses vé h i c u les et de stabiliser à 20 tonnes saconsommation annuelle de papier. Mais aussi en matière de re ss o u rce shumaines. Le déve loppement dura b le co m m e n çant par soi-même, Osiatismaintient un turnover de ses équipes qui ne dépasse guère 12 %, acco rd eà leur formation 4 % de sa masse salariale et ré s e r ve environ 10 % de sonca p i tal à ses co l l a b o ra te u rs. Pour l’ e n t reprise, la politique de déve lo p p e-ment dura b le passe aussi par les hommes et femmes qui la composent.

( Un trimestre de nouvelles techno )

> ÉLECTRON LIBRE

• R e s p o n s a b le de la maîtrise d’ouvra g eo p é ra t i o n n e l le Internet chez Bouygues Te le com. • Fo n d a teur et administ ra teur de l’itSMF Fra n ce, chargé de la co m m i ss i o né d u ca t i o n - n o r m a l i s a t i o n .• P résident de la co m m i ssion de normalisationISO/IEC 20000 à l’A f n o r.• A u teur, avec Claude Durand, de l’ o u v rage ITIL et la gestion des serv i ces. Méthodes, mise en œ u v re et bonnes prat i q u e s, édité chez Dunod.

THIERRY CHAMFRAULT

> BRÈVES DE BIZ

R E SSOURCES D U R A B L E S

Top / Europe centraleOsiatis poursuit sa croissanceen Europe centrale, zone stratégique en fortecroissance. Présent dès 1998en Autriche, Osiatis ouvreen 2007 deux filiales, en Hongrie et en Slovaquie.

Top / La croissancedu marché des logiciels et des services informatiquesdevrait atteindre 6 à 8 %en 2007, selon le Syntec. Elle était de 6,5 % en 2006.

Top / Le Cigref lance le Cerclede l’immatériel. Objectif pour le Club informatique des grandes entreprisesfrançaises : proposer unegrille d’évaluation des actifsimmatériels de la DSI(patrimoine applicatif etcompétences internes).

Flop /+ 6 % de phishing. A le r te au phishing, ce pro cé d éd ’ e n voi d’e-mails co n d u i s a n tles inte r n a u tes ve rs de fa u xs i tes co m m e rciaux poursoutirer leurs coordonnéespersonnelles ou bancaires.Symantec en a répertorié166 248 au second semestre2006, soit une moyenne de 904 tentatives par jour et une progression de 6 %sur le semestre précédent.

Flop / Où sont passés lestechniciens help desk ?Informatique et conseiltéléphonique ne font pastoujours bon ménage chez lesinformaticiens. « Il faut direque cet outil, quelque peuésotérique pour certains, n’est que rarement intégréau cursus de formation des bac + 2 informatique, à qui on valorise avant tout les métiers ‘terrain’, expliqueCatherine Macchia, re s p o n s a b ledes ressources humaines.Pour les attirer, Osiatis,qui compte recruter750 nouveaux collaborateursen 2007, dont la moitié detechniciens bac + 2, meten place un systèmede « labellisation » interne qui déterminera et reconnaîtrale niveau de compétencesconcrètement atteint afin de les accompagner et de leur donner desperspectives d’évolution.

TO P

F LO P

OSIATIS BIZ Journal d’information externe édité par Osiatis, 1, rue du Petit-Clamart, 78142 Vélizy-Villacoublay Cedex. Directeur de la publication : Alain Roumilhac.Directeur de la rédaction : Jean Deprez. Rédactrice en chef : Céline Beaud. Comité de rédaction : Céline Beaud, Stéphane Clément, Jean Deprez, Claude Durand, HervéFontaine, Sébastien Gimenez, Catherine Macchia, Alain Roumilhac, Carmelo Schimizzi. Conception-réalisation .Photogravure et impression : E-Graphics.

1:: Vous affirmez que, dans le domaineITIL, en plus des bonnes et des mauva i s e sp ratiques, il y a les autres… Oui, les bonnes et, par opposition, les mauvaises pratiques sont ex p l i c i tes et partagées dans l’ e n t reprise. Certa i n e sp ratiques, initialement bonnes, peuve n tê t re déformées ou tra n s formées pour s’ a d a p ter au co n tex te de l’ e n t re p r i s e .E l les deviennent alo rs mauvaises.

Les autres pratiques, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, sont ce l les qui ne sontpas partagées, non écrites et pourta n tco n c rè tement exécutées. Ces pratiques, dont le nombre est bien souvent élevé ,appartiennent à l’ i m p l i c i te. Elles rendent plus difficiles les missions de co n d u i te du changement liées à ITIL… D’autant plus qu’il ex i ste un décalage entre le niveau de maturité des entreprises et celui desco n s u l tants ITIL. Lesquels sont nombreux etp a r fois un peu « i m p rov i s é s ». Alo rs que le se n t reprises en sont enco re aux balbutiements.Dès lo rs, ce r tains pré tendent qu’elles ne sont pas assez matures et, de fait, pas prê tes à acce p ter le disco u rs des co n s u l ta n t s …

2:: Q u e l le approche pré co n i s e z - vo u s ?Pour le co n s u l tant, la meille u re manièred ’ a b o rder une mission de consulting ITIL est de s’ a ss u rer que l’ a c teur « c l i e n t » ex i ste

et que sa maturité est en rapport avec l’objectif à atte i n d re. Du côté de l’ e n t reprise, il convient d’abord de mettre en place uneo rganisation interne dédiée à ce t te miss i o n .C ’ e st elle qui sera fa ce aux co n s u l tants, qui équilibre ra le débat et re n d ra applica b le sles propositions. Cette approche fait re n a î t re le métier de pro d u c teur et va lorise leur ex p é r i e n ce. Elle offre aux directions de la production de nouve l les opportunités de gestion des ca r r i è res, notamment pour les « vieux de la pro d », trop vite remisés au placa rd ou à l’ANPE alo rs qu’ilsp o ssèdent des années d’ex p é r i e n ce et qu’ilssont motivés par l’ u t i le et le néce ss a i re .

3:: De quelle manière ce métier peut-il re n a î t re ?ITIL, par sa boîte à outils pro ce ssus, permetl’ a r r i vée de nouveaux acte u rs comme leg e st i o n n a i re des incidents ou le gest i o n n a i redes changements, et cela dans un métierj u s q u ’ a lo rs très pauvre en définitions de poste .Il ex i ste bien le ré f é rentiel emplo i s - m é t i e rs du Cigre f*, mais il fa u d rait le fa i re évo l u e r. Avec ITIL, une re n a i ss a n ce du métier dep ro d u c teur prend forme, et un plan de ca r r i è repeut être envisagé. Il faut pour cela associer les directions des re ss o u rces humaines aux projets ITIL et tra va i l ler avec elles sur p l u s i e u rs axes de pro g rès fo n d a m e n taux. D ’ a b o rd, la formation des co l l a b o ra te u rs les aidera à mieux communiquer et à réagir dans des co n tex tes souvent difficiles. Puis il fa u d ra définir les métiers, c’est - à - d i re les rô les et les missions de ces nouve a u xa c te u rs. La gestion des ca r r i è res va lorise les co l l a b o ra te u rs de l’ e n t reprise dans un co n tex te d’opération connu et leur propose un plan d’évolution. Enfin, l’ i n n ovation donne naiss a n ce à un nouveau métier : le pro d u c teur de service s ! En conclusion, ITILinduit un mode de vie d’homme pro d u c teur au service des hommes utilisate u rs ! * Cigre f : Club informatique des grandes entreprises fra n ça i s e s .

( 3 questions à… )