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ouvent regardées avec suspicion par les salariés – qui redoutent d’éventuels effets “Big Brother”… -, les technologies de géolocalisation tendent aujourd’hui à se banaliser. “Il faut dire que de plus en plus d’outils co nvergent dans cette direction. Cap sur la géolocalisation !” , explique Claude Durand, directeur de la stratégie et de l’innovation chez Osiatis. C’est le cas, entre autres, des produits dotés d’une étiquette de suivi RFID (Radio Frequency Identification ou identification par ondes radio), des GPS (géolocalisation par satellite) ou encore du logiciel de cartographie Google Maps , en projet chez Osiatis pour le partage d’informations avec ses clients. A mesure qu’elles se démocratisent, ces technologies de repérage et d’analyse des coordonnées terrestres touchent une population de plus en plus large. Ainsi, les chauffeurs routiers et les personnels d’intervention sur site en sont de plus en plus souvent équipés. Et les solutions de géolocalisation se répandent également pour la traçabilité et le suivi des marchan- dises ou du transport de matériaux. Bref, les technologies ont mûri. Leurs usages devraient donc progresser. Reste pour les fournisseurs et les entreprises à dissiper une bonne fois pour toute les craintes de “flicage” et à rassurer les utilisateurs sur les bénéfices de la géolocalisation en termes de productivité. > expert biz RÉUSSIR SON PLAN D’URBANISATION > biz vécu > biz room PURPLE WIND ÉDITO JEAN DEPREZ, Directeur marketing et communication “Fighting spirit” Nul n’est prophète en la matière. Il y a eu de nombreux allers- retours sur le marché de la géolocalisation, les obstacles majeurs concernant les coûts et l’acceptation de la technologie par les collaborateurs. Aujourd’hui, le marché reste très atomisé en ce qui concerne les acteurs. Mais les solutions se développent, surtout dans le monde du transport et pour les techniciens de maintenance. DIDIER BOUNIOL > DIRECTEUR DE WEELOG BERNARD CAMUS > DIRECTEUR INDUSTRIE, TÉLÉCOMS ET ÉNERGIE S L’ŒIL SUR… ASCOMETAL Dans l’esprit de la Coupe du monde de rugby, si on me demande quel a été le plus grand capitaine, je réponds sans hésitation, tout Français que je suis, que ce fut un pur Irlandais, mort il y a 85 ans, l’explorateur Sir Ernest Shackleton... Pourquoi une telle admira tion ? Et bien, ce gars-là a toujours fait passer la sécurité de ses équipiers avant sa gloire personnelle, ce qui n’était pas fréquent à l’époque et ne l’est guère plus aujourd’hui. Démonstration. En 1909, il tente d’atteindre le pôle Sud avec trois compagnons. Après 66 jours de marche dans des conditions météorologiques atroces, ils ont parcouru près de 1 500 kilomètres et sont à moins de 100 miles du but. Et là, patatras, il décide de faire demi-tour pour ne pas risquer davantage la vie de ses camarades. Admirable. Scott, autre explorateur fameux,n’aura pas cette sagesse trois ans plus tard. Le même. En 1914, son navire, l’Endurance est broyé par les glaces de l’Antarctique. S u i v ro n t deux années de lutte pour s u rv i v re dans une des régions les plus hosti l e s du globe. Et pour finir, Shackleton ramènera les 27 m e m b res de son équipage à bon port. Paradoxe : l’histoire a retenu le nom de Scott, en a fait un héros romantique. Mais qui se souvient de Shackleton ? Au moins moi. La densification de nos implantations est garante de notre proximité avec les utilisateurs dans le cadre de nos prestations de Service Desk. Mais, dans les services de proximité, le temps consacré aux déplace- ments nous coûte cher... Les solutions de géolocalisation, associées aux dispositifs de planification centralisée et de solutions communicantes pour les techniciens nomades, présentent une opportunité pour améliorer notre réactivité, diminuer nos temps improductifs et optimiser nos coûts de déplacements. De plus, elles contribuent très concrètement à notre engagement en faveur du développement durable. UN BEL AVENIR > futur biz GÉOLOCALISATION : GPS, RFID, LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE VIA LES RÉSEAUX GSM OU WI-FI... DE PLUS EN PLUS D’OUTILS INTÈGRENT DES TECHNOLOGIES DE GÉOLOCALISATION. PARTAGEONS NOS SAVOIRS #11 SEPTEMBRE 2007 >CE QU’ILS EN PENSENT…

Osiatis Biz n°11 - Septembre 2007

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Osiatis Biz, le news magazine client d'Osiatis. Au sommaire : Réussir son plan d’urbanisation, L’oeil sur... Ascométal, Géolocalisation : un bel avenir.

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Page 1: Osiatis Biz n°11 - Septembre 2007

o u vent re g a rdées avec suspicion par les salariés – qui re d o u te n td ’ éventuels effets “Big Brother”… -,

les te c h n o logies de géolo calisation tendent aujourd’hui à se banaliser. “Il faut direque de plus en plus d’outils co nve rg e nt danscet te direction. Cap sur la géolo ca l i s ation !”,explique Claude Durand, dire c teur de last ratégie et de l’ i n n ovation chez Osiatis. C’estle cas, entre autres, des produits dotés d’uneé t i q u e t te de suivi R F I D (Radio Fre q u e n c y

I d e n t i f i cation ou identification par ondesradio), des GPS ( g é o lo calisation par sate l l i te )ou enco re du logiciel de ca r to g raphie G o o g leM a p s, en projet chez Osiatis pour le parta g ed ’ i n formations avec ses clients.A mesure qu’elles se démocratisent, ce ste c h n o logies de re p é rage et d’analyse desco o rdonnées te r re st res touchent unepopulation de plus en plus large. Ainsi,les chauffe u rs ro u t i e rs et les pers o n n e l sd ’ i n te r vention sur site en sont de plus en

plus souvent équipés. Et les solutions degéolocalisation se répandent égalementpour la tra çabilité et le suivi des marc h a n-dises ou du transport de matériaux. Bref, les technologies ont mûri. Leurs usagesdevraient donc progresser. Reste pour lesfournisseurs et les entreprises à dissiperune bonne fois pour toute les craintes de“flicage” et à rassurer les utilisateurssur les bénéfices de la géolocalisation entermes de productivité.

> expert biz

R É U SSIR SON PLAND’URBANISATION

> biz vécu

> biz room

PURPLE WIND

ÉDITOJEAN DEPREZ,D i re c teur marketing et co m m u n i ca t i o n

“ F i g h ting spirit”

Nul n’est prophète en la matière. Il y a eu de nombreux allers-retours sur le marché de la géolocalisation, les obstaclesmajeurs concernant les coûts et l’acceptation de la technologiepar les collaborateurs. Aujourd’hui, le marché reste très atomiséen ce qui concerne les acteurs. Mais les solutions sedéveloppent, surtout dans le monde du transport et pour lestechniciens de maintenance.

DIDIER BOUNIOL> DIRECTEUR DE WEELO G

BERNARD CAMUS > DIRECTEUR INDUSTRIE, TÉLÉCOMS ET ÉNERGIE

S

L’ŒIL SUR…ASCOMETAL

Dans l’esprit de la Coupe du mondede ru g b y, si on me demande quel a été le plus grand capitaine, je réponds sans hésitati o n, toutF rançais que je suis, que ce fut un pur I rl a n d a i s, mort il y a 85 ans, l’ e x p l o ra t e u r S i r E rn e s tS h a c k l e t o n... Pourquoi une tellea d m i ra tion ? Et bien, ce gars-là at o u j o u rs fait passer la sécurité deses équipiers avant sa gloirep e rs o n n e l l e, ce qui n’était pasfréquent à l’époque et ne l’ e s tg u è re plus aujourd’hui. D é m o n s t ra ti o n. En 1909, il tented ’ a t t e i n d re le pôle Sud avec t rois compagnons. Après 66 jours de marche dans des conditi o n sm é t é o rologiques atro c e s, ils ontp a rc o u ru près de 1 500 kilomètre set sont à moins de 100 miles du but.Et là, patatra s, il décide de fa i red e m i - t o u r p o u r ne pas risquerd avantage la vie de ses camara d e s.A d m i ra b l e. Scott, autree x p l o ra t e u r fa m e u x , n’ a u ra pascette sagesse trois ans plus tard.Le même. En 1914, son nav i re,l’ E n d u rance est broyé par l e sglaces de l’ A n t a rc ti q u e. S u i v ro n tdeux années de lutte pours u rv i v redans une des régions les plus hosti l e sdu globe. Et pourfi n i r, Shackletonra m è n e ra les 27 m e m b res de sonéquipage à bon port. P a radoxe :l’ h i s t o i re a retenu le nom de Scott,en a fait un héros ro m a n ti q u e. Maisqui se souvient de Shackleton ? Au moins moi.

#11

La densification de nos implantations est garante de notre proximitéavec les utilisateurs dans le cadre de nos prestations de Service Desk.Mais, dans les services de proximité, le temps consacré aux déplace-ments nous coûte cher... Les solutions de géolocalisation, associéesaux dispositifs de planification centralisée et de solutionscommunicantes pour les techniciens nomades, présentent une opportunité pour améliorer notre réactivité, diminuer nos tempsimproductifs et optimiser nos coûts de déplacements. De plus, ellescontribuent très concrètement à notre engagement en faveur dudéveloppement durable.

UN BEL AV E N I R

> futur biz

G É O LO C A L I SATION :GPS, RFID, LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE VIA LES RÉSEAUX GSM OU WI-FI... DE PLUS EN PLUS D’OUTILS INTÈGRENT DES TECHNOLOGIES DE GÉOLOCALISATION.

PA R TAG E O N SNOS SAVOIRS

#11SEPTEMBRE 2007

>CE QU’ILS EN PENSENT…

Page 2: Osiatis Biz n°11 - Septembre 2007

i storiquement, sous la pre ssion des co û t set des délais, les directions info r m a t i-ques ont élaboré des solutions qui ré p o n-

dent imparfa i tement aux besoins st ra t é g i q u e sde l’ e n t reprise. La démarche d’urbanisationrépond aujourd’hui à ce t te pro b l é m a t i q u e .Utilisant la méta p h o re de la ville, la DSI vaé l a b o rer, en co o rdination avec les métiers, unea rc h i te c t u re fo n c t i o n n e l le cible, le POS dus y stème d’information (plan d’occupation dessols). Un plan d’action fixe ensuite une tra j e c to i rede tra n s formation pro g re ss i ve du syst è m ed ’ i n fo r m a t i o n . Avec ce t te approche, chaques y stème dispose d’une arc h i te c t u re basée surles co n cepts de ré f é rentiel pour les d o n n é e s ,d ’ a rc h i te c t u re de services pour le patrim o i n elogiciel, de système d’échange pour les flux

ainsi que celui de ce n t re de services pourl’ i n f ra st r u c t u re. Au tra ve rs de la modélisation desp ro ce ssus, les métiers fédèrent le nouve a us y stème. Pour ré u ssir, un projet d’urbanisationimplique de publier des rè g les de co n ce p t i o n ,d ’ o rganiser la ré f lexion autour d’un ré f é re n t i e let la mise en place d’insta n ces de pilo ta g e .Il néce ss i te en para l l è le un tra vail conjoint ave cto u tes les fo rces vives de la société. Cette mutua-lisation des efforts et des co m p é te n ces este ss e n t i e l le. Elle n’est pas de la seule re s p o n s a-bilité des DSI, mais néce ss i te une co l l a b o ra t i o nde l’ e n s e m b le des acte u rs. Lorsque les dire c-tions métiers, la maîtrise d’ouvrage et la maîtrised ’ œ u v re jouent la même partition, alo rs il estp o ss i b le de bâtir une arc h i te c t u re co h é re n terépondant aux ex i g e n ces de l’ e n t re p r i s e .

02 | OSIATIS BIZ - SEPTEMBRE 2007

(Une solution décryptée par Osiatis)> EXPERT BIZ

R É U SSIR SON PLAND ’ U R B A N I S AT I O N

Osiatis Consulting accompagne ses clients dans des missions de co n ception et d’optimisation de leur système d’information. Dans le ca d re de l’urbanisation, Osiatis offre un accompagnement pour la co n ception et la gestion de ré f é rentiels, la ca r to g raphie de l’ ex i stant, la co n ception de cible s, l’ é l a b o ra t i o nde plans de tra n s fo r m a t i o n et le ca d rage de pro j e t .

C O N VA I N C R ELes tenants et lesa b o u tissants du pro j e td ’ u rb a n i s a tion sont

présentés aux collabora t e u rsl o rs d’ateliers. Durant cettephase de conduite du changement,les avantages d’une évoluti o nv e rs un système urb a n i s ésont démontrés. Les acteurspivots sont fo rm é s.

P R É PA R E RUne charte d’urbanisme estp u b l i é e. Elle pose claire m e n tles règles du jeu, de la

c o n c e p tion à la mise en place de chaqueélément. La démarche est outillée grâ c eaux solutions de modélisation du marc h é(partenariat avec IDS Scheer/ARIS…).

0 2

0 1 D É P LOY E RDébute alors une phase dec o n c e p tion durant laquelledes solutions de modélisati o n

sont utilisées pour m e t t re en œuvre ler é fé re n tiel de processus et l’ a rc h i t e c t u refo n c ti o n n e l l e. L’ é v o l u tion du système v e rs une arc h i t e c t u re orientée serv i c e s( S OA) peut être envisagée.

ÉVA LU E RLe pro p re d’un systèmeu rbanisé est d’être évoluti f.Des indicateurs de pilotage

( c o û t s, délais…) évaluent la perfo rmance du processus de tra n s fo rm a ti o n. Loin d’êtrei m m u a b l e s, les règles sont adaptables,les données sont cohére n t e s, la connais-sance est gérée, les services sont fi a b l e s,p e r fo rmants et sécurisés.

0 3

0 4> JEAN-LUC AZÉMA, CONSULTANT MANAGER CHEZ OSIATIS / [email protected]

EXPERT

H

JEAN-LUC AZEMA DIRIGE LE PÔLE ARCHITECTURE ET URBANISMED’OSIATIS CONSULTING, UNE ENTITÉ INTÉGRÉE À OSIATIS.

• M i ss i o nD éve lopper les activités de conseil a u tour de l’urbanisation des systèmes d’info r m a t i o n .

• Signe particulierUne grande capacité d’éco u te. Jean-Luc Azéma a rejoint Osiatis

en 2005, suite à l’acquisition de la société Sesys Consulting pour laquelle il tra vaillait depuis 1993.

• V i s i o nSa devise, consulting oblige :“ Il n’y a pas de vent fa vo ra b lepour celui qui ne sait pas où alle r. ”

> EXPERT BIZ

DE L’ U R B A N I S ATION DU SYSTÈME D’INFO R M ATION DÉPENDL’APTITUDE DE L’ENTREPRISE À SE RECONFIGURER POURS ’A DAPTER À SON ENVIRONNEMENT, AMÉLIORER SA RÉACT I V I T ÉET LA FLUIDITÉ DE SES PROCESS U S .

> BIZ ROOM

VIVE LE POURPRE !DÈS SA CRÉATION EN 1998, OSIATIS A MISÉ SUR LE POURPRE. BIEN LUI EN A PRIS !

(L’informatique sympathique)

euls ce r tains daltoniens l’ i g n o re n te n co re, Osiatis aime le pourpre. Jusqu’àle décliner sur tous ses supports de

co m m u n i cation et en parer tous les vé h i c u le sde la société. Chatoya n te, passionnée, to n i q u eet nova t r i ce, ce t te co u leur affiche sans co m p lexeles va le u rs de l’ e n t reprise et exprime sa pers o n-nalité décalée. Le pari était pourtant auda-cieux. En 1998, le pourpre était tout bonne-ment absent de la pale t te du mondei n formatique. Dans l’esprit des cré a te u rs, ce t tep récieuse substa n ce - ex t ra i te, dans l’A n t i q u i t é ,d ’ e s ca rgots de mer appelés murex - était re st é ela co u leur des puissants et du luxe. Tant enraison de sa ra reté que de son intensité et desa lo n g évité exce p t i o n n e l le. Elle n’était plus

S utilisée depuis le temps des toges pourpres dese m p e re u rs romains, de la pourpre ca rd i n a l i ceet des te n t u res de bro cart des châteaux de laR e n a i ss a n ce. Seuls le bon vin et les plus belle sroses en portaient enco re l’ e m b l è m e .A u j o u rd’hui, le pourpre est de re to u r. Et pass e u lement sur les jolies vo i t u res d’Osiatis quis i l lonnent nos villes et nos campagnes et dontle pourpre exclusif a été conçu à fa çon par leco n st r u c teur Renault. À l’ h e u re où le chante u rP r i n ce lance un parfum à son nom paré del’emblématique co u leur, où les ve lo u rs pour-p res habillent les pages des derniers numéro sdes magazines de déco et où les porta b le ss’ h a b i l lent des mêmes tons, le beau ro u g ev i o l a cé est devenu synonyme de modernité.

Page 3: Osiatis Biz n°11 - Septembre 2007

c teur inco n to u r n a b le sur le marc h édes produits longs en aciers spéciaux,A S C O M E TAL fait co n f i a n ce à Osiatis

depuis plusieurs années pour, entre autre sp re stations, la ré n ovation de son syst è m ed ’ i n formatique indust r i e l le. Début 2007,A S C O M E TAL Dunes, à Dunke rque, confie àOsiatis un nouveau projet d’ingénierie

a p p l ica t i ve : la re fo n te d’une application desupervision du pro ce ss d’un four éle c t r i q u e .Osiatis s’engage à effectuer la co n ce p t i o n ,l’ i n stallation et le para m é t rage info r m a-tique du projet dans un délai de neuf moissous peine de pénalités. Pari te n u ! Leséquipes, en partenariat avec ASCOMETA L ,ont ass u ré dans les temps la réalisation du

p rojet de bout en bout, de la définition del’ a rc h i te c t u re fo n c t i o n n e l le à la mise enp l a ce de l’ a rc h i te c t u re applica t i ve puistechnique. Quatre co n s u l tants Osiatis sonti n te r venus sur place – dont un chef dep rojet (A. Meziane) – avec le soutien de lap l a te -forme de Lille. Les applications ontété déve loppées en langage de pro g ra m m a-tion c#. Une fois ces applications opéra-t i o n n e l les, ASCOMETAL a pris le relais pouren ass u rer la mainte n a n ce. Les équipesd’Osiatis re stant évidemment disponibles encas de besoin.

> BIZ VÉCU (Ils nous font confiance)

L’INGÉNIERIE APPLICATIVE AU SERVICE DE LA PRODUCTION D’AC I E R

> R e s p o n s a b le Info r m a t i q u eI n d u st r i e l le

Il n’aura fallu que neuf mois à Osiatis pour co n cevoir et déployer la nouve l le plate - forme. Le tout en étro i te co l l a b o ration avec ASCOMETA L .

> LE PROJET, ÉTAPE PAR ÉTAPE

SEPTEMBRE 2007 - OSIATIS BIZ | 03

PIERRE LEROYA S C O M E TAL U S I N E D E S DUNES (DUNKERQUE)

:: Début 2006, le projetest lancé. Les équipesd’Osiatis, ainsi que cellede l’usine des Dunessupervisées par PierreLeroy, débutent l’analysefonctionnelle. Ils évaluentl’existant informatique,l’architecture du systèmeet les relations entreles différentes applications.Une documentationdétaillée sur laconception est rédigée

dans la foulée.Y figurent les instructionsd é taillées pour la ré a l i s a t i o ndu système, les maquettes des différents écrans et une analyse des modèle sde données.

:: Avril 2006, le projetentre en phase de test.Une première version de la plate-forme estdéployée sur une “copieconforme” de l’environ-

nement informatique. Les ajustementsnécessaires sont effe c t u é s ,la fo r m a t i o n des opérateurspeut commencer.

:: Août 2006, à l’occasion d’une fermeture de troissemaines du site, l’équiped’informaticiens prendpossession des lieux etinstalle comme prévu la version finale de la plate-forme de production.

1984 - Diplômé de l’ISEN,Institut supérieur d’électronique du Nord.

1984-1990 - I n g é n i e u rchez Dassault Av i a t i o n .

1990 - Recruté par ASCOMETALcomme chef de projet, il dev i e n tre s p o n s a b le de l’ i n fo r m a t i q u ei n d u st r i e l le à l’usine des Dunes en 1995.

A

L’USINE DE DUNKERQUE D’ASCOMETAL CONFIE À OSIATIS LE DÉVELOPPEMENT D’UN SYSTÈME DE SUPERVISION D’UNFOUR ÉLECTRIQUE DE PRODUCTION D’ACIER.

LE GROUPE ASCOMETA L> ACTIVITÉFabrication de barres en aciersspéciaux dans les domaines de l’énergie, du ferroviaire, del’automobile et de la mécanique.

> CHIFFRE D’A F FAIRES 2006919 millions d’euros.

> HISTORIQUEAnciennement filiale d’Usinor,ASCOMETAL appartient depuis 1999 au groupe italien Lucchini. Depuis 2005, l’actionnaire principal du groupe Lucchini est le groupesidérurgique russe Severstal.

> AUJOURD’HUIASCOMETAL emploie 2 982 collabo-rateurs répartis sur six sites.Principalement implanté en Europe, le groupe réalise 46 % de son chiffred’affaires en France et 45 % dans lesautres pays de l’Union Européenne.

Page 4: Osiatis Biz n°11 - Septembre 2007

> LA LIBÉRATION DE PA R I SLes 13 et 14 juin, Osiatis a pour lap re m i è re fois participé au salo n“ Paris, ca p i ta le du Libre”. Fo r tde sa double co m p é te n ce desociété de services experteen solutions pro p r i é ta i res eten logiciels libres, Osiatisa vigoureusement défendu laliberté de choisir les meille u re sa p p l i cations, qu’elles soient o p e ns o u rce ou non. Nouvel adhére n tde la FNILL (Fédération nationale

des industries du logiciel libre), le Groupe a présenté ses deuxp ô les de co m p é te n ces dédiés à l’ingénierie d’infra st r u c t u re (A2I et LiFO) et il a dévoilé sa nouvelle offre MIO de“M a n a g e m e nt des inf ra s t r u c t u re sopen source”. Plus que jamais,Osiatis allie le meilleur desdeux mondes et proposeà ses clients des solutionshybrides.

C ’ e st sous les ors des salons de l’ h ô tel Crillon qu’Osiatis s’ e stvu décerner le quatrième prixlo rs de la remise des Tro p h é e sSFR Data 2007, le 28 juin dernier.Depuis six ans, ce tro p h é eré compense les projets demobilité les plus innovants. La solution déployée par Osiatisen partenariat avec We e log pour l’équipement de sestechniciens nomades en PDA

co m m u n i cants a co n vaincu le jury par sa simplicité, sone rgonomie et sa fiabilité. Ont également été salués soni n te ro p é rabilité avec le sa p p l i cations métiers et les gainsde productivité qu’elle génère .Bonne nouve l le pour Osiatis qui ambitionne de déve lopper sa pré s e n ce sur le marché d e ss e r v i ces informatiques dédiésaux pro fe ssionnels itinérants.

(Un trimestre de nouvelles technos)

> ÉLECTRON LIBRE

• C o n s e i l ler senior en sécurité et gouve r n a n ce TI chez Desjardins, premier gro u p efinancier co o p é ratif au Canada.• A u teur de l’ o u v rage « IT Gouve r n a n ce - Maîtrised’un système d’info r m a t i o n », édité chez Dunod.• Enseignant sur le thème de la gouve r n a n ce des te c h n o logies de l’ i n formation dans le ca d re de pro g rammes MBA & EM (Exe c u t i ve Maste r ) .

FREDERIC GEORGEL

> BRÈVES DE BIZ

> O S I ATIS À L’ H O N N E U R

Top/Les ventes de Vista explosent. 40 millions de lice n ces ont déjà été vendues dans le monde en ce n tj o u rs, soit deux fois plus que les prév i s i o n so f f i c i e l les. L’engouement e st particulièrement fort a u p rès du grand public. La ve rsion haut de gamme « Premium » qui lui estd e stinée to talise à elle seule8 0 % des ve n te s .

Top/Le recrutements’invente une Second Life. Du 19 au 21 juin, 5 entreprises françaises – parmi elles L’Oréal et Areva – ont organisé leur premier forum de recrutement virtuel sur Second Life. Dans desbureaux fictifs, conçuspour l’occasion, 700 candi-dats ont passé un entretiend’embauche de 20 minute s .L’heure a-t-elle sonné où le prérecrutement va se virtualiser, chacundans son fauteuil ?

Flop/Le vote électroniquec’est pas fantastique.Utilisé cette année dans 81 communes, il a connu une sévère défaiteconduisant quatre villes à l’abandonner dès lepremier tour desprésidentielles. Filesd’attente interminablesdues au manque demachines, absence detraçabilité et quelqueserreurs de comptageont nourri les doutes sur la fiabilité et l’efficacitédu système.

Flop/Le labyrinthe des certifications dans le domainei n formatique finit parb ro u i l ler la lisibilité des co m p é te n ces dechacun. Trop nombre u s e s– l i re à ce propos « LeGuide des ce r t i f i cations SI » paru chez Dunod – etq u e l q u e fois ex a g é ré m e n tspécifiques, elles occ u l te n tt rop souvent d’autre sa touts, tels que l’ ex p é-r i e n ce ou l’ a d a p ta b i l i t é .

TO P

F LO P

O S I ATIS BIZ J o u rnal d’info rm a tion externe édité par O s i a ti s, 1, rue du Peti t-Clamart, 78142 Vé l i z y-V i l l a c o u b l ay Cedex. Dire c t e u r de la publicati o n : Alain Ro u m i l h a c .D i re c t e u r de la rédacti o n : Jean Deprez. Rédactrice en chef : Céline Beaud. Comité de rédacti o n : Céline Beaud, Jean Deprez, Claude Dura n d, Hervé Fontaine, SébastienGimenez, Catherine Macchia, Alain Roumilhac, Carmelo Schimizzi. Conception-réalisation .Photogravure et impression : E-Graphics.

1:: Les définitions de la « gouve r n a n ce TI »varient beaucoup. Que re co u v re, selon vo u s ,ce t te ex p re ssion ?La gouve r n a n ce des te c h n o logies del’ i n formation désigne les st r u c t u re sd ’ o rganisation et les pro ce ssus mis en placepar le conseil d’administ ration et l’ exe c u t i vemanagement pour gérer sainement les re ss o u rces informatiques et les actifsi n formationnels d’une org a n i s a t i o n .Son but est de poser un ca d re rigoure u xau management des “TI” afin de limiter le srisques opérationnels qui y sont liés. Il ne fa u tpas oublier que la place de ces te c h n o lo g i e sa co n s i d é ra b lement évolué depuis une dizained’années. Elles ne sont plus périphériques,mais désormais au cœur de to u tes les activitésdes entreprises. À partir de 2001, des affa i re scomme ce l le d’Enron aux États-Unis ont donnélieu à une prise de co n s c i e n ce des pouvo i rspublics et des actionnaires sur l’usage poss i b lede l’ i n formatique pour des malve rs a t i o n sco m p ta b les de grande ample u r. De nouve l le sré g le m e n tations ont alo rs été adoptées, te l le sque Sarbanes-Oxley aux USA, C198 au Canada,ou la Loi de Sécurité Financière (LSF) en Fra n ce. Ces ré g le m e n tations ont conduit au déve loppement de la gouve r n a n ce des TI dans to u tes les st r u c t u re s .

2:: Q u e l le méthode de gouve r n a n cep ré co n i s e z - vous ?Il n’y a pas de méthode fo r m e l le définissant la pratique de gouve r n a n ce des te c h n o lo g i e sde l’ i n formation en tant que te l le. Cependant,

3:: La gouve r n a n ce ne risque-t-elle pasd’inhiber la créativité des co l l a b o ra te u rs ? Un œil ex terne et impartial est-il utile ?Je ne pense pas que la gouve r n a n cei n formatique aille à l’ e n co n t re de la cré a t i o n .E l le doit simplement aider l’ e n t reprise à s’aligner sur sa st ratégie d’affa i res et àc réer de nouve l les pratiques, plus saines,plus effica ces. Intégrer et mettre en œuvre les dispositifs de régulation financière ainsique les ré g le m e n tations pro fe ss i o n n e l le s ,tout en pré s e r vant l’agilité de l’ e n t reprise, e st ce r tes un exe rc i ce co m p lexe. Il ex i stee n co re peu de re ss o u rces vé r i ta b le m e n tspécialisées en gouve r n a n ce des TI, il y adonc un phénomène de pénurie, en Amérique du Nord comme en Europe. Les entre p r i s e sfont souvent appel à des experts ex te r n e spour ré p o n d re à des problématiques bienp récises. Mais elles n’en doivent pas moinsse doter de spécialistes en interne qui auro n tune vue plus glo b a le et à long terme, mais quia u ront aussi plus de responsabilités en ca sde défa i l l a n ce, notamment pénale.

(3 questions à…)

il ex i ste des ré f é rentiels clés permettant uneg e stion saine des te c h n o logies info r m a t i q u e s ,alignés sur les principes fo n d a m e n taux desrè g les de gouve r n a n ce. C’est le cas nota m m e n td’ITIL (IT Infra st r u c t u re Library), de CoBIT( C o n t rol Objectives for Information and re l a ted Te c h n o logy) ou enco re ISO/CEI 17799,pour la sécurité. L’arrimage entre ces t rois méthodes est aujourd’hui co n s i d é récomme une priorité tant du côté desp ro fe ssionnels qui les mettent en œuvre, quedes organisations qui les déve loppent (ISACA ,OGC, ISO). Les experts dans le domaine de la gouve r n a n ce des TI ont, en outre, de plusen plus te n d a n ce à privilégier une appro c h em u l t i d i m e n s i o n n e l le, associant les ré f é re n t i e l sde pratiques, les domaines st ratégiques et le scapacités org a n i s a t i o n n e l les de l’ e n t re p r i s e .Pour ce qui est du pilo tage, le conseil d’admi-n i st ration et le management doivent absolu-ment pre n d re en charge la gouve r n a n ce des TI.Ils doivent fa i re en sorte que ce t te gouve r n a n cesoit en permanence ce n t rée sur des besoinsd ’ a f fa i re s .