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FORUM INTERNATIONAL SUR LA SOCIETE CIVILE ET EFFICACITE DE L’AIDE EXPERIENCE DU ROPPA EN AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT RURAL OTTAWA Le 4 Fevrier 2008 NDIOGOU FALL Président ROPPA

OTTAWA Le 4 Fevrier 2008 NDIOGOU FALL Président ROPPA

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FORUM INTERNATIONAL SUR LA SOCIETE CIVILE ET EFFICACITE DE L’AIDE EXPERIENCE DU ROPPA EN AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT RURAL. OTTAWA Le 4 Fevrier 2008 NDIOGOU FALL Président ROPPA. PLAN DE L’EXPOSE. Chap1: Les objectifs de l’aide des 50 dernières années - PowerPoint PPT Presentation

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FORUM INTERNATIONAL SUR LA SOCIETE CIVILE ET EFFICACITE DE L’AIDE

EXPERIENCE DU ROPPA EN AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT

RURAL

OTTAWA Le 4 Fevrier 2008

NDIOGOU FALLPrésident ROPPA

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PLAN DE L’EXPOSE

• Chap1: Les objectifs de l’aide des 50 dernières années

• Chap2: Ces objectifs sont' ils atteints ?

• Chap3: Les ilots de succès

• Chap4: Les origines de l’inefficacite de l’aide

• Chap5: Quelques éléments d’amélioration pour une efficacité de l’aide

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Chap1: Les objectifs de l’aide des dernières années

1.1: Accès aux Intrants agricoles1.2: Accès au crédit1.3: Amélioration de l’encadrement1.4: Accroissement de la productivité et

de la production1.5: Accès aux services de base

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IMPACT VISE

• Amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural c’est-à-dire

1. Accroître leur revenu2. Améliorer leur santé3. Relever le niveau d’éducation4. Réduire la mortalité et la morbidité5. Réduire la pauvreté

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Chap2: Ces objectifs sont' ils atteints ?

• 2.1: Les Projets et programmes agricoles et de développement rural dans cette région n’ont pas atteint les objectifs assignés n’ont pas eu un impact significatif sur les conditions de vie des populations agricoles et rurales.

• 2.2: Conclusion partagée par la communauté internationale : Inefficacité de l’aide en Afrique subsaharienne en général et en Afrique de l’ouest en particulier

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Chap3: Les ilots de succès

• 3.1: Sénégal ( ETAT, OP, BANQUE MONDIALE)

• 3.2: Ghana (OP, ONG DU NORD)

• 3.3: Mali (ETAT, OP)

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Chap3: Les ilots de succès

• 3.4: Ces quelques cas de bonnes pratiques semblent être des exceptions plutôt que règle. Dans ces trois cas, le dénominateur commun est la participation d’organisation de la société civile. Je vais m’attarder sur l’exemple du Sénégal.

• 3.5: ETUDE DE CAS AU SENEGAL

ETAT, ASPRODEB ET BANQUE MONDIALE

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Chap4: Les 10 origines de l’inefficacite de l’aide

• 4.1: Chaque donateur vient avec sa façon de faire avec tous les risques destructeurs de la cohésion sociale

• 4.2: L’esprit des « projets » part toujours des besoins donc des faiblesses et presque jamais des solutions endogènes donc de leurs forces

• 4.3: L’aide a rarement capacité les bénéficiaires pour faire d’eux un « contrepouvoir »

• 4.4: Certaines étapes de développement sont sautées. En effet les OP font partie d’un tissu social. Les processus imprimés n’en tiennent pas compte

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Chap4: Les 10 origines de l’inefficacite de l’aide

• 4.5: Les lignes d’action du «projet» sont exclusivement centrés sur les préoccupations du «projet». Il n’y a aucun espace de liberté pour corriger;

• 4.6: Les « projets » soutiennent «l’action» et rarement «l’acteur»

• 4.7: Un proverbe ouolof nous apprend que «tu es obligé de regarder vers la direction choisie par celui qui t’a prété des yeux » Peut on choisir celui qui te prete les yeux ? Comment le choisir?

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Chap4: Les 10 origines de l’inefficacite de l’aide

• 4.8: Les « projets » sont souvent sectoriels, contrairement a comment on fonctionne dans nos villages. Nous présentons souvent des projets globalisants qui après sont saucissonnés et ne font plus sens ;

• 4.9: Les « projets » et les programmes sont bâtis sur des visions non partagées ;

• 4.10: Les « projets » sont souvent comme des corps étrangers que personne n’ose rejeter mais que personne ne veut porter.

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L’ AIDE N’ARRETTE PAS DE BAISSERÉVOLUTION À LONG TERME DE L’AIDE

EXTÉRIEURE À L’AGRICULTURE, 1975-2003 (EN PRIX CONSTANTS DE 2000)

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Chap5: Quelques éléments d’amélioration pour une efficacité de l’aide

• 5.1: Le ROPPA est convaincu que l’aide est nécessaire pour le développement

• 5.2: Toutefois il pense que la gestion de cette aide doit être repensée

• 5.3: La nécessité de la participation des OSCs

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Chap5: Quelques éléments d’amélioration pour une efficacité de l’aide• 5.4: la gestion décentralisée d’un Fonds non

affecté d’avance

• 5.5: Se former puis agir sans attendre grâce à des chantiers-écoles

• 5.6:Apprendre par les « 4 E » : Essais-Erreurs-Echanges-Evaluation

• 5.7:: le suivi de l’impact au sein des zones et des pays

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Chap5: Quelques éléments d’amélioration pour une efficacité de l’aide

• 5.8:Un instrument d’aide adapté aux organisations de base : « l’appui-processus » Ou comment préparer et conduire un soutien aux dynamiques sociales 

• 5.9: A qui rendre compte, est-ce seulement aux bailleurs ?

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Chap5: Quelques éléments d’amélioration pour une efficacité de l’aide

• 5.10: Négociation continue entre acteurs et « co-apprentissage »

• 5.11: Arrêter de financer chacun de son coté alors que des « Fonds décentralisés » (par pays ou prévus par petites régions) permettraient d’organiser sur place la synergie entre administration, collectivités, ONG locales ou étrangères, OP, etc.

• 5.12: Arrêter de négocier avec un Etat une politique ou un accord-cadre sans la présence active autour de la table les organisations des bénéficiaires et des organismes qui les épaulent ?

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Chap5: Quelques éléments d’amélioration pour une efficacité de l’aide• 5.14: Revoir le discours sur la démocratie et la

participation des peuples si c’est « de l’extérieur » que viendrait le changement !

• 5.15:Reconnaitre que ceux qui ont le plus d’intérêt à améliorer les politiques sont ceux qui souffrent le plus de leurs effets ?

• 5.16:vulgariser des outils du type fonds non affecté d’avance est alors un instrument très positif initié par de rares ONG et déjà utilisé par les projets publics dits de développement local.

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Chap5:Quelques éléments d’amélioration pour une efficacité de l’aide• 5.17: Les activités (d’appui au changement social) doivent

favoriser la diversité, l’expérimentation et l’apprentissage, et des relations d'un type particulier entre les fournisseurs de services et les bénéficiaires.

• 5.18: la priorité d’affectation de l’Aide doit-elle etre consacrée à limiter les effets des calamités et/ou aller vers la reconstitution des capacités d’investir des exploitations familiales  ?

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Chap5:Quelques éléments d’amélioration pour une efficacité de l’aide

• 5.19: Remettre en cause la modélisation et son outil qui est le cadre logique.  

• Regarder au-delà du seul "projet", car :

– le changement est global ;

– le contexte est aussi essentiel que l'action proprement dite.

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Chap5:Quelques éléments d’amélioration pour une efficacité de l’aide

• 5.20: Combiner l’évaluation externe et les auto-évaluations sur des accord-cadre à long terme– Une durée sans délai déterminé à l’avance.

– La poursuite d’un ensemble déterminé de résultats.

– Le fait de ne pas centrer l’effort autour de l’apport d’aide.

– La combinaison entre eux de divers instruments 

– La programmation des actions s’effectuera d’une façon continue.

– La gestion décentralisée de l’aide extérieure.

– Un accord-cadre intéresser& le plus souvent possible plusieurs agences d’aide à la fois.

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POUR UNE PARTICIPATION PARTICIPATIVE ET NON PAS SEULEMENT REPRESENTATIVE

• Trois formes

1. Gouvernance (participation aux différents organes de contrôle de l’aide)

2. Exécution (Agence)

3. Influence (groupe de pression). Cette dernière semble la plus appropriée mais elle requiert des capacités qui font défaut aux OSCs aujourd’hui. D’où la nécessité du renforcement des capacités surtout des OPA.

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FINFIN

MERCI INFINIMENT DE VOTRE TRÈS

AIMABLE ATTENTION