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n° 177 - Avril 2015 Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie P. 13 Perspectives conjoncturelles 2015 La force du franc fera souffrir Moi, Patron, Politicien... ou pas !

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n° 177 - Avril 2015Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

P. 13 Perspectives conjoncturelles 2015La force du franc fera souffrir

Moi, Patron, Politicien...ou pas !

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repères n° 177 - Avril 2015

A quand un moratoire sur les idées politiques toxiques ?

Récemment, les Verts neuchâtelois ont sorti un drôle de lapin de leur chapeau, année électorale oblige sans doute: un mora-toire sur la réforme fiscale des entreprises en 2016. En invo-quant, entre autres, que cette réforme ne privilégie qu’une petite minorité de sociétés et qu’elle prive le canton d’indis-pensables recettes. Comme si le problème financier du can-ton était un manque de revenus, alors qu’au contraire il vit au-dessus de ses moyens et dépense trop depuis longtemps !

Heureusement, ce moratoire a été balayé par le Grand Conseil. Parce qu’il est totalement contre-productif pour le canton. D’abord, parce qu’en stoppant une réforme en cours, tout en laissant planer le doute sur la poursuite ou non des baisses d’impôts inscrites dans la loi, on aurait créé une sacrée insécurité juridique. Or celle-ci, on le sait, déplaît fortement aux entreprises et aux investisseurs, pour qui la stabilité et la prévisibilité du cadre légal et fiscal sont des composantes essentielles dans le lancement de projets de développement ou d’implantation. C’eût été d’autant plus malvenu dans la période conjoncturelle difficile que traversent les entreprises neuchâteloises.

Ensuite, il est temps de le comprendre, cette réforme n’a pas seulement été engagée au plan « intérieur », pour rééquili-brer la fiscalité neuchâteloise. Elle s’inscrit dans un contexte beaucoup plus large de concurrence fiscale intercantonale et de pressions politiques diverses ( Union européenne, OCDE ) envers la Suisse. Neuchâtel dispose d’un modèle compatible avec les exigences internationales et possède, pour le mo-ment, une vraie longueur d’avance sur la plupart des autres cantons. Ainsi, pour une fois, le canton est réellement attractif au plan fiscal. Il offre des taux bas, alors que les autres les pro-mettent. Et voilà qu’on veut s’arrêter au milieu du gué ? Pour faire quoi ? Pour mieux réfléchir au modèle que les autres nous envient ! Tout cela n’est pas sérieux. Car lors d’une baisse progressive des impôts, les recettes supplémentaires ne viennent pas du jour au lendemain. Le modèle neuchâte-lois a donc besoin d’être promu à l’extérieur. Pas décrédibilisé par un arrêt impromptu !

Franchement, après toutes sortes d’affaires politiques lamen-tables, Neuchâtel n’a pas besoin de s’illustrer encore en se tirant des balles dans le pied à la mitraillette. Alors, à quand un moratoire sur les propositions politiques « toxiques » ? Le canton en a urgemment besoin pour pouvoir enfin sortir de son marasme !

>Florian Németi, Directeur CNCI

éditorial

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agenda

>289h00-17h00

>1711h00-12h30

>59h00-17h00

>258h00-20h00

>617h00

>128h15-12h00

>1919h00-20h00

>1913h30-17h00

>2617h00

>213h30-17h00

>916h30-18h30

>2418h00-20h00

>116h30-18h30

Avril 2015 CNCI: Conférence Initiative sur les successions = menace pour les propriétaires immobiliersSalon de l’immobilier, Neuchâtel (Tél. 032 727 24 19, [email protected])

CNCI (sponsor) : Tournoi de Tennis « Business Open » Centre Sports et & Loisirs Marin-Epagnierwww.jeune-consulting.ch> Business Open

CNCI : Formation continue : accords de libre-échange, origine préférentielle et statut d’exportateur agréé Hôtel Beaulac, Neuchâtel(Tél. 032 727 24 20, [email protected])

Mai 2015 CNCI : Cours IncotermsHôtel Beaulac, Neuchâtel(Tél. 032 727 24 20, [email protected])

Assemblée générale CNCI, Restaurant Le Sporting, Colombier

CNCI-CRPM : Crash Courses CNCI, Elevator Pitch : l’art de se présenter en 90’CNCI, Neuchâtel (Tél. 032 727 24 10, [email protected])

CNCI : Cours l’origine non-préférentielleCNCI, Neuchâtel (Tél. 032 727 24 20, [email protected])

CNCI : Grand débat neuchâtelois:Initiative sur les successions Microcity, Neuchâtel( Tél. 032 727 24 30, [email protected] )

CNCI-SVC-CRPM-CCIJ : PME, entre Croissance et Décroissance : subir ou anticiper le mouvement ?Hôtel Alpes et Lac, Neuchâtel(Tél. 032/727 24 21, [email protected])

Juin 2015 CNCI : Cours, les Transports aériensCNCI, Neuchâtel (Tél. 032 727 24 20, [email protected])

CNCI : Juri-lex, séminaire consacré à la jurisprudence récente en droit du travailHôtel Beaulac, Neuchâtel(Tél. 032 727 24 27, [email protected])

CNCI : AfterworkBrasserie de la Vouivre, Cortaillod(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

Septembre 2015 CNCI : Juri-lex, séminaire consacré à la jurisprudence récente en droit du travail,Hôtel Beaulac, Neuchâtel(Tél. 032 727 24 27, [email protected])

2015

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repères n° 177 - Avril 2015

actualité

Le 12 mars 2015, la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie ( CNCI ) présentait, en collaboration avec UBS, les résultats de son enquête conjoncturelle d’automne ainsi que ceux de sa nouvelle enquête conjoncturelle d’hiver. Après une année 2014 globalement bonne, avec à la clé d’importants investissements, l’annonce, le 15 janvier 2015 par la Banque nationale suisse ( BNS ) de l’abandon du taux plancher CHF-EUR fait craindre le pire au niveau d’une industrie qui sentait les premiers signaux de ralentissement en fin d’année 2014 déjà.

Entre août et septembre 2014, la CNCI a mené sa septième enquête conjoncturelle d’automne, dont les résultats ont été présentés dans le numéro de novembre de repères. En 2015 et pour la première fois, la CNCI a également son-dé ses membres en début d’année par le biais d’un questionnaire conjoncturel allégé. Cette enquête permet également une différence par branche, allant au-delà de la simple nuance sectorielle industrie-services. Hasard du calen-drier, l’enquête s’est déroulée du 16 janvier au 16 février 2015, soit juste après l’annonce faite par la BNS de renoncer au maintien du taux plancher. Un tiers des entreprises membres de la CNCI y ont répondu, représentant plus de 11’000 emplois. En 2014 ( cf. repères novembre 2014 ), nous écrivions que la période dorée neu-châteloise semblait toucher à sa fin. Selon les perspectives 2015, cet état de fait devrait mal-heureusement se concrétiser.

Chiffre d’affaires, bénéfice et marge des affaires en baisse dans l’industrie

Par rapport à 2014, dans le secteur de l’horloge-rie, des équipements, machines et de l’optique, 65% des répondants prévoient une année dif-ficile à très difficile, alors que 13% envisagent une bonne année 2015. Ce solde de -52% est le plus marqué des branches considérées1. Dans cette branche, le solde prévisionnel du chiffre d’affaires et du bénéfice sont également en net recul, à -32%. Les autres industries craignent

également une année 2015 sous pression : le solde prévisionnel pour le chiffre d’affaires et le bénéfice est de -12% et plonge à -43% pour la marche des affaires. Dans les services, la construction et le com-merce anticipent une année 2015 en recul pour le bénéfice ( solde de -32%, respectivement -14% ) avec un chiffre d’affaires constant pour le commerce, et un solde de -11% dans la construc-tion.

Le marché, première préoccupation

La CNCI demande également à ses membres, dans le cadre de l’enquête d’hiver, quelles sont leurs trois prin-cipales préoccupations. Pour 2015, la situation économique générale arrive en première préoccupation, tant dans l’industrie que pour les services. Elle est également en tête du baromètre lorsque l’on différencie les entreprises par leur taille. La force du franc, intimement liée, cette année, à la situation économique générale, inquiète deux industriels sur trois et près de neuf grandes entre-prises ( >100 collaborateurs ) sur 10. La recherche de nouveaux clients est une source d’inquiétude pour un tiers des répondants, en particulier auprès des petites entreprises ( <30 collabo-rateurs ). Le manque de liquidité est la cinquième préoccupation dans l’industrie ( 12% des répondants ) alors que les services sont plus inquiets par la difficulté à recruter et l’excès de réglementations ( 24% des répondants ). Ce der-nier concerne en particulier le secteur banque et assurances, soumis à d’intenses pressions régle-mentaires depuis la dernière crise financière. Les Etats-Unis : un marché encore plus prometteur

L’une des chances, qui est également une oppor-tunité, pour l’économie neuchâteloise consiste en ses débouchés commerciaux : si, au niveau national, les exportations sont principalement orientées vers le marché de la zone euro ( 46%

des exportations en valeur ) alors que les Etats-Unis ( 12% ) et le Royaume-Uni ( 5% ) suivent loin derrière, le Canton de Neuchâtel n’exporte quant à lui « que » 27% vers la zone Euro ( constituée de 19 pays de l’Union européenne ), alors que les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont les deux pre-miers pays destinataires des exportations neu-châteloises ( 26% et 11% respectivement ). L’une des raisons de l’abandon du taux plancher était

de permettre au dollar et aux autres monnaies non européennes de s’apprécier face au franc. Et si l’abandon du taux plancher était finalement une formidable opportunité pour les entreprises neuchâteloises ?

>Matthieu Aubert Membre de la Direction CNCI

Les résultats des enquêtes conjoncturelles ainsi que les diapositives présentées le 12 mars 2015 sont disponibles sur www.cnci.ch

1Le solde est obtenu par la méthode des soldes, qui consiste à soustraire les entreprises (pondérées par leur taille) qui prévoient une marche des affaires difficile ou très difficile à celles qui prévoient une marche des affaires bonne ou très bonne.

Perspectives conjoncturelles 2015

La force du franc fera souffrir

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CA 2015 Bén. 2015 MDA 2015

-de 30 collaborateurs+de 100 collaborateurs

IndustrieServices

Situation économique générale

Niveau du franc suisse

Recherche de nouveaux clients

Concurrence

Manque de liquidités

Difficulté à recruter

Paiements des débiteurs

Excès de réglementations

Autres

64%67%

33%63%

35%

31%

12%

24%

24%

Situation économique générale

Niveau du franc suisse

Recherche de nouveaux clients

Concurrence

Excès de réglementations

Difficulté à recruter

Paiements des débiteurs

Excès de réglementations

Autres

87%64%

53%

37%

50%

21%

20%

13%

9%

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forum

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La politique. Ah, la politique. Tout le monde en fait sans le savoir et à son niveau bien sûr. On ne la comprend pas toujours, même parfois pas du tout. Par contre, nous devons vivre avec au quotidien. Cela nous autorise donc et nous oblige même à penser, à nous exprimer franchement, content ou mécontent, pour que notre voix se fasse entendre et pour au moins nous donner l’impression que l’on peut faire quelque chose pour améliorer la situation. Car ces voix, cette vox populi, le monde politique l’entend. Mais il ne l’écoute que trop rarement. Et quand enfin il décide d’écouter, bien souvent il est trop tard. Le 9 février 2014 en est une illustration éclatante. En attendant, nous votons ; donc, tout espoir de gommer ce décalage n’est pas perdu. Et les patrons dans tout ça, qu’en pensent-ils ? Aujourd’hui, dans le Canton de Neuchâtel, les chefs d’entreprise ne s’engagent pratiquement plus en politique pour défendre les intérêts de l’économie. Pourquoi ? Plusieurs facteurs expliquent cette situation fort dom-mageable: le manque de temps, la lenteur des processus décisionnels, le manque d’écoute des partis, le risque de perte de réputation et surtout une baisse de confiance considérable dans la classe politique.

L’entrepreneur est quelqu’un qui aime son entreprise et se bat au quotidien pour elle. C’est sa priorité. C’est vivre de sa passion. En-suite, s’engager en politique exige de prendre son bâton de pèlerin, de prendre du temps. Le patron n’a pas toujours la force ni le temps de s’engager aussi longtemps pour faire passer ses messages en politique. Il doit aller vite. Il doit conclure des affaires, élaborer des stra-tégies, aller frapper aux portes pour trouver des solutions et des clients. Par conséquent, la lenteur des prises de décisions politiques ne correspond pas du tout au mode de fonc-tionnement d’un chef d’entreprise habitué à décider vite. Et seul !

Mais le facteur temps n’explique pas tout. Le Canton de Neuchâtel est malade de son image. Notamment au niveau politique. Et, plutôt que de relever la tête, il semble s’enfon-cer dans des scénarios médiocres sans fin et réguliers. Plusieurs élus ( tant au niveau com-munal que cantonal ) ont défrayé la chronique ces dernières années. Frasques fêtardes et alcooliques, maîtresses dans l’ombre du Châ-teau, élus qui ne paient pas leurs impôts et qui donnent des leçons. Et ça continue. Débâcles financières liées à un degré d’incompétence collective notoire, sans oublier les burnouts. Autant d’épisodes qui ne font pas avancer les dossiers et qui coûtent cher aux contribuables. On ne s’en sort plus! Avec tout ça personne n’a envie de faire de la politique. Et les pa-trons encore moins. Ils préfèrent engager les

moyens dont ils disposent au développement de l’entreprise plutôt que d’entrer dans une curée hyper médiatisée qui risque d’entacher leur réputation sur la place publique. Le pro-blème, c’est que cet état de fait est domma-geable pour l’intérêt du canton. Car les chefs d’entreprise enrichiraient le monde politique en apportant une autre manière de travailler, axée vers une logique de projets et d’objectifs concrets mais aussi dans l’optique d’obtenir des résultats. Car aujourd’hui, nous sommes toujours dans l’attente d’un plan de réformes crédible et efficace pour sortir le canton de son marasme. Malheureusement il ne suffit pas d’affirmer, de confirmer et de redéclarer pour la énième fois que nos Autorités tra-vaillent dans la collégialité. Le fait de ne pas se crêper le chignon n’est pas la solution miracle aux déboires d’un canton. Sinon, ça se saurait !

L’absence de patrons indépendants de la manne étatique en politique pose un autre problème : les conflits d’intérêts. Sur les 115 Députés qui forment notre Grand Conseil, 50% sont des serviteurs de l’Etat et des politiciens professionnels auxquels il faut encore ajouter tous ceux qui dépendent indirectement de l’Etat par le biais de mandats, de subventions ou de concessions. Par conséquent, plus de la moitié de notre Parlement est susceptible de se trouver en situation de conflits d’intérêts. Cela empêche une réforme de l’Etat en pro-fondeur car les mesures structurelles butent toujours sur un faisceau d’intérêts variables.

Et sur la question de Prévoyance.ne, on a vu ce que ça donne ! Les politiques ont accepté des situations alarmantes de sous-couverture. A trop vouloir faire comme si de rien n’était et à penser à leur propre situation, ils ont laissé les choses aller dans le mur. En revanche, c’est bien l’ensemble des contribuables qui devra supporter les erreurs de ces choix ou non choix, où l’intérêt individuel fausse la vision de l’intérêt général.

Pour conclure et d’un point de vue plus géné-ral, force est de constater qu’aujourd’hui, au sein des Parlements, y compris à Neuchâtel, les partis politiques et leurs jeux d’alliances à géométrie variable prétendent gouverner le peuple dans son intérêt et dans celui de la société. Dans les faits, le décalage entre les décideurs politiques et l’ensemble de la popu-lation ne cesse de grandir. Les déconvenues lors de votations et la mauvaise perception des Suisses envers les partis politiques en témoignent1! Néanmoins, beaucoup de poli-ticiens continuent d’agir dans le but de faire perdurer un système représentatif qui sert bien souvent à leurs intérêts et leurs privilèges de baronnets. On ne défend plus des idées et on ne représente plus un parti. Et toute cette cacophonie politique et politicienne est bien dommageable et risque de provoquer une incompréhension des citoyens par rapport à un système politique, à des décisions qu’ils ne comprennent pas et dont ils pensent qu’elles relèvent d’arrangements partisans. Le retour de bâton pourrait donc être sévère !

>Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction Relation Membres CNCI

1Une enquête publiée par le Credit Suisse démontre que les partis politiques se situent en avant-dernière position en ce qui concerne la confiance des Suisses dans les acteurs nationaux. Baromètre des préoccupations 2014, Bulletin 5, Credit Suisse

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repères n° 177 - Avril 2015 7

Nous avons voulu donner la parole à un chef d’entreprise de la région, Député PLR au Grand Conseil, qui a décidé de s’engager en politique à différents niveaux et d’apporter une vision patronale pour la gestion du can-ton. Il s’agit de M. Nicolas Ruedin, Domaine Nicolas Ruedin, à Cressier.

Comment concilier vie professionnelle et vie politique ?

Avant tout, un bon sens de l’organisation et un esprit réactif tout en restant connecté à mon travail et à l’actualité politique afin d’assumer mes responsabilités… même à distance lorsque je suis en déplacement à l’étranger. Sans som-brer dans la dépendance non plus. Le soir venu, je ne reste pas accroché à mes e-mails et je ne réponds plus aussi assidûment au téléphone, heureux de consacrer du temps à ma famille. Le déclic qui m’a donné envie de me lancer en po-litique ? J’ai commencé par m’engager auprès de différentes associations professionnelles. Je suis Président de l’Association des encaveurs neuchâtelois ; Membre du Comité de la Société des encaveurs des vins suisses et Membre de l’Interprofession de la vigne et des vins suisses. Très vite, j’ai réalisé qu’il était important de se positionner en tant que relais entre la base et la classe politique afin d’assurer au mieux la transmission des messages. Bref, il faut agir là où se prennent les décisions !

Concrètement, que changerait une plus large mobilisation des patrons en politique ?

L’entrepreneur qui s’engage insufflera le réa-lisme et le bon sens en se concentrant sur une gestion axée sur la performance et les résul-tats. Notamment au moyen d’un programme d’actions concrètes et la volonté de faire avan-cer les dossiers et surtout d’atteindre l’objec-tif visé. Cet état d’esprit et cette façon de tra-vailler qui caractérisent et animent les patrons visent à améliorer les choses et non pas à gérer les égos, les avantages personnels et les car-rières. Contrairement à certains responsables politiques, obnubilés par leur image, qui se montrent plus préoccupés par leur réélection

que par leur mission et qui finissent par se cou-per de la réalité. Les patrons, eux, ont la liberté de ceux qui n’ont pas besoin de fonctions élec-tives pour exister.

Interdire le cumul d’un mandat de Parlemen-taire avec certaines activités professionnelles comme c’est le cas dans certains Cantons suisses pour prévenir d’éventuels conflits d’intérêts. Qu’en pensez-vous ?

Je pense que ce n’est pas une bonne idée et c’est une interdiction qui est difficile à mettre en place. D’où l’importance du travail de lob-bying des associations professionnelles et l’engagement en politique des dirigeants d’en-treprises. A ce stade, il y a beaucoup trop de fonctionnaires parmi les Députés ! Le Parlement actuel n’est pas représentatif de la population. Le monde de l’entreprise est pourtant le seul secteur qui crée de la valeur ajoutée et de vrais emplois, et il serait bon que les Députés de la gauche soient plus en phase avec la vie éco-nomique et qu’ils comprennent que le terme « privé » n’est pas une tare. Non seulement les Parlementaires-fonctionnaires ne connaissent pour la plupart pas le monde de l’entreprise et encore moins la réalité du marché, mais ceci est contraire au principe de séparation des pouvoirs. Ils sont tout simplement juges et par-ties ! Et par conséquent, ils ont tendance à ren-forcer les services publics plutôt que de tenter de les réformer.

Cet état de fait est dramatique et dangereux. Et il explique en grande partie cette incapacité, pour le Canton de Neuchâtel, à se sortir de la crise.

Plusieurs pistes devront être explorées dans le cadre de la réforme des institutions, comme par exemple la représentativité régionale, la limitation de la durée des mandats ainsi que toute la problématique des conflits d’intérêts.

Pour promouvoir la participation politique des femmes, pourquoi les partis politiques continuent-t-ils de s’entêter avec un système de quota ?

Les femmes restent certes sous-représentées en politique mais je suis contre les quotas qui ne tiennent compte ni des valeurs individuelles, ni des qualifications indispensables pour mener une politique efficace. Mais nous assistons len-tement à un changement générationnel et à une mobilisation des femmes en politique. Une progression qui va dans le bon sens et qui je le souhaite se confirmera dans la durée.

Propos recueillis par

>Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction Relation Membres CNCI

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repères n° 177 - Avril 2015 9

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Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Initiative sur les successions : quelles conséquences pratiques ?Le 14 juin prochain, le peuple suisse sera amené à se prononcer sur l’initiative populaire « Impo-ser les successions de plusieurs millions pour financer notre AVS » qui vise à introduire un nouvel impôt fédéral sur les successions et les donations.

Avec l’acceptation de cette initiative, les can-tons seraient chargés de la taxation et de la perception de cet impôt, ce qui non seulement modifierait la répartition fédéraliste des com-pétences fiscales, mais surtout entrainerait une diminution de leurs recettes, non compensées par le droit au tiers du produit de l’impôt sur les successions et les donations.

Les cantons se trouveraient certes pénalisés, mais tout citoyen suisse pourrait se voir imposer à la fois sur le revenu, la fortune et la succession. Avec cette triple imposition, l’initiative punit les familles qui épargnent et fragilise les PME en particulier familiales.

Le seuil de CHF 2 millions prévu par l’initiative est très vite atteint, puisque les maisons ou les entreprises faisant partie de la succession de-vraient être évaluées au prix du marché et non à leur valeur fiscale.

Une réponse positive des urnes en juin prochain aurait donc de graves conséquences pour la transmission des entreprises.

Rencontre avec Me Simon Stoeckli, notaire à La Tène, qui est confronté à la problé-matique des successions et des donations dans son acti-vité quotidienne.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur les effets pressentis, voir déjà réels, de cette initiative ?

La rétroactivité de l’impôt aux donations effec-tuées depuis le 1er janvier 2012 rend certaines personnes hésitantes quant à transférer leurs biens de leur vivant, en particulier les patrons de PME. La non-rétroactivité des lois est pour-

tant un principe fondamental du droit suisse ; or, l’acceptation d’une telle initiative qui le remet en cause constitue un dangereux précédent, qui pourrait ouvrir la porte à d’autres idées de taxes, voire de sanctions, avec effet rétroactif à l’encontre de personnes qui ont pourtant agi de bonne foi et en toute légalité.

Les initiants ont prévu des réductions pour les successions qui comportent des entreprises ou des exploitations agricoles que les héritiers ou les donataires exploitent pendant dix ans au moins. Or, que ce passe-t-il si ces derniers cessent l’activité avant ces dix années ? Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?

Le repreneur qui cesse son activité avant l’échéance de ce délai de dix ans devra faire face à un rappel d’impôt. Imaginez la catastrophe financière, par exemple pour le jeune boulanger qui développe une allergie à la farine et ne peut tout simplement plus continuer son activité ; ses chances de rebondir dans un autre domaine seraient prétéritées par sa dette fiscale…

Qu’en est-il spécifiquement pour le secteur de l’agriculture et de la viticulture ?

A l’instar des autres entreprises, les exploitations agricoles et viticoles bénéficieraient d’aména-gements fiscaux - mais l’initiative se garde bien de dire lesquels ! Une récente étude de PWC démontre cependant que même en abaissant le taux de l’impôt ou en augmentant le seuil d’imposition, la substance de l’entreprise serait sérieusement touchée. Il convient d’ailleurs de rappeler que dans le cas de la majorité des PME, la fortune est immobilisée sous forme de bâtiments abritant l’entreprise, de machines et de stocks, les liquidités servant essentiellement à payer les charges courantes ( fournisseurs, salaires, etc. ). Il faudra donc aggraver l’endettement de l’entre-prise pour payer l’impôt !

Qu’en est-il des donations de plus de CHF 20’000.- qui devraient être imposées?

Le texte même de l’initiative est particulière-ment mal rédigé. Alors que certains initiants s’en défendent, d’autres ont affirmé leur volonté d’imposer toutes les donations supérieures à CHF 20’000.-, ce qui viendrait à générer un impôt purement et simplement confiscatoire ! Si en revanche, on ne fait qu’enregistrer les donations supérieures à CHF 20’000.- pour les ajouter à la succession après le décès du dona-teur, je rappelle que les biens transmis entre vifs auront été pris en compte à leur valeur vénale, ce qui pourra représenter des montants relative-ment élevés, s’agissant de biens immobiliers ou de participations à des entreprises ! Il est ainsi fort à craindre que nous découvrions parmi nos concitoyens beaucoup de « millionnaires » au sens de l’initiative.

Votre mot d’ordre ?

Sans hésitation, il faut voter NON à cette ini-tiative démagogique et dangereuse pour notre économie. Si, par malheur, elle devait aboutir, les plus riches partiraient ou ne viendraient plus s’établir en Suisse et c’est la classe moyenne qui passerait à la caisse... une fois de plus !

Me Simon Stoeckli participera, le 17 avril pro-chain, avec son confrère Me Gérard Bosshart, Président de la Chambre immobilière neuchâte-loise, à la Conférence « Initiative sur les succes-sions = menaces pour les propriétaires immobi-liers neuchâtelois ».

Propos recueillis par

>Sandrine Rousseil Membre de la Direction CNCI, Secrétaire patronale UNAM

www.impot-successions-non.ch

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repères n° 177 - Avril 2015

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

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unamUnion cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

L’UNAM engagée contre l’imposition des successions et des donations !

5 à 7 des Femmes PME Suisse romande

En tant qu’association patronale faîtière, représentant 19 associations patronales ainsi que 29 entreprises individuelles issues de nombreux secteurs économiques des arts et métiers, l’UNAM s’oppose catégoriquement à cette initiative qui veut imposer les successions de plus de 2 millions et les donations de plus de 20’000 francs à un taux unique de 20%.

En tant qu’association cantonale répondante pour l’association Femmes-PME, l’UNAM vous invite à participer au rendez-vous mentionné ci-dessous :

Cette initiative constitue un réel danger pour la transmission et la survie des PME, et donc de nombreux emplois en Suisse et dans notre canton.

Quand on sait que 80% des entreprises suisses sont des sociétés familiales et qu’une entreprise sur cinq devrait être transmise à la génération suivante d’ici à 2020, introduire un impôt sur les succes-sions et les donations met en péril notre économie et nos emplois en Suisse et à Neuchatel.

Une enquête menée en 2013 par la Fon-dation Relève PME, auprès de 1’064

5 à 7 des Femmes PME Suisse romandeLe réseau des femmes actives dans les PME familiales

Afin de faire connaître l’association dédiée aux femmes actives dans les PME fami-liales, des rendez-vous ( Cafés-Rencontres, 5 à 7, etc. ) seront organisés en collabora-tion avec les associations patronales dans chaque canton romand.

Pour Neuchâtel, venez nombreuses le jeudi 23 avril 2015, de 17h00 à 19h00au secrétariat de l’UNAM c/ CNCI, rue de la Serre 4, 2000 Neuchâtel

entrepreneurs des quatre coins du pays, démontre que :

• 50% des répondants estiment la valeur de leur entreprise supérieure à deux millions de francs ;

• 80% des personnes interrogées confie ne pas disposer des 20% de liquidités néces-saires pour pouvoir payer un éventuel impôt sur les successions.

De plus, une récente étude de PwC sur les conséquences de l’initiative, fondée sur 123 entreprises familiales de diverses tailles et branches, montre que cet impôt sur les suc-

Les 5 à 7 et les Cafés-Rencontres visent à présenter l’objectif principal de l’association qui consiste à donner aux femmes PME la possibilité d’échanger sur des thèmes en relation avec leur activité quotidienne dans l’entreprise. Le sujet que nous proposons pour cette première rencontre est le suivant : Travailler avec son conjoint :DUO ou DUEL ?

En Suisse, 64’000 femmes travaillent dans une PME familiale. Ce n’est pas toujours facile de trouver sa place, de définir les responsabilités et de gérer en parallèle les

cessions concernerait déjà des entreprises avec 14 collaborateurs.

L’UNAM vous encourage à voter NON à l’imposition des successions et des dona-tions, le 14 juin prochain !

Dans le cadre de la campagne de votation, l’UNAM, avec la Chambre immobilière neu-châteloise, s’associe à la Chambre neuchâ-teloise du commerce et de l’industrie, pour une conférence sur le sujet, le vendredi 17 avril 2015 à 11h00 au Salon de l’immobilier aux patinoires du littoral.

>Sandrine Rousseil Secrétaire patronale UNAM

tâches professionnelles et privées ! Cette rencontre a pour but de montrer aux femmes qu’elles ne sont pas seules à devoir gérer le professionnel et l’émotionnel et que l’échange d’expérience peut faciliter leur quotidien et être source d’amélioration dans l’entreprise.

Manifestation gratuite, inscription souhaitée : Miriam Rossier,[email protected] PME Suisse romande :www.femmespme.ch

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>19.02.2015 Chez UPC Cablecom et Vidéo 2000, les deux princi-paux opérateurs de la région, près de 20% des abonnés regardent encore les chaînes TV en analogique. Les 80% restants se sont déjà adaptés à la diffusion numérique. Ces 20% d’abonnés analogiques devront suivre leur exemple car les deux principaux téléréseaux du canton ont en effet annoncé qu’ils cesseront complètement la diffusion de la petite vingtaine de chaînes analogiques qu’ils proposent encore.

Après trois trimestres de baisse des ventes de Gucci, le groupe Kering, son propriétaire, renouvelle la stratégie de la griffe italienne. Marco Bizzari, a pris début janvier les rênes du troisième maroquinier au monde derrière Louis Vuitton et Hermès. Son chiffre d’affaires a reculé de 1,1% en 2014, retombant sous la barre des 3,5 milliards d’euros, malgré seize nouvelles boutiques. Son résultat opérationnel a lui chuté de 6,7%, à 1,056 milliard.

>20.02.2015 La Banque cantonale neuchâteloise ( BCN ) a réalisé un « bon exercice 2014 », selon sa présidente Manuela Surdez. L’établisse-ment a réalisé un bénéfice net en hausse de 8% à 33 millions de francs. 22,5 millions iront à l’Etat de Neuchâtel, son actionnaire unique.

L’horloger loclois Ulysse Nardin est touché par la crise russo-ukrainienne: une partie de ses 320 collaborateurs sont au chômage partiel sur ses sites du Locle et de La Chaux-de-Fonds. La force du franc n’arrange rien, mais l’entreprise reste confiante à plus long terme.

A La Chaux-de-Fonds, les marques Girard-Perregaux et Jeanrichard ( du Groupe Kering ) ne sont pas au mieux de leur forme. Le groupe Sowind, qui les chapeaute, a connu un exercice 2014 « sous pression » et un « ré-sultat difficile », a indiqué Kering. Des difficultés qui sont peut-être à l’ori-gine de décisions prises chez Jeanrichard : l’équipe chargée du marketing a été licenciée, touchant entre 4 et 6 personnes.

>24.02.2015 L’entreprise chaux-de-fonnière La Semeuse, célèbre pour son café torréfié à 1000 mètres d’altitude, a franchi le pas: elle est désormais aussi présente sur le marché du café « à la Clooney » et pro-pose donc, comme la plupart des marques depuis que le marché s’est ouvert, des capsules compatibles avec le système Nespresso. Une qua-lité que semblent confirmer les amateurs de petit noir : les capsules La Semeuse - seule la variété Mocca est proposée pour l’heure - arrivent en tête du comparateur Kapsel-check.com, où une centaine de produits dif-férents ont été évalués par des consommateurs alémaniques. Finalement, La Semeuse part à la conquête de Genève et de Lausanne: deux bars à café vont s’ouvrir ce printemps et cet été dans les locaux des librairies Payot de Genève et de Lausanne.

>26.02.2015 Le tout frais ex-CEO de TAG Heuer, Stéphane Linder, prend les commandes des Montres Gucci, à Cortaillod, où il succède à Michele Sofisti. Stéphane Linder n’a donc pas tardé à se trouver un nou-veau défi : il entrera en fonction juste avant Baselworld. Après avoir quitté en décembre la marque chaux-de-fonnière TAG Heuer, où il avait œuvré durant plus de 20 ans, ses vacances auront été de courte durée. Et il quitte du coup le giron de LVMH pour rejoindre un autre groupe de luxe, Kering, qui possède aussi Girard-Perregaux ( via Sowind ) et Ulysse Nardin.

>28.02.2015 Raiffeisen a poursuivi sa croissance en 2014. Le troi-sième groupe bancaire de Suisse a accru son bénéfice net de 6% pour atteindre le record de 759,4 millions de francs. La progression du bénéfice s’explique par le gain de 44 millions de francs provenant de la vente de la participation dans Vontobel. Le produit d’exploitation, soit les revenus des activités bancaires, a augmenté de 1,3% à 2,83 milliards. Les actifs sous gestion ont progressé de 5,à 197,1 milliards de francs. Les charges d’exploi-tation sont en hausse de 2,5% à 1,77 milliard. Pailleurs, le directeur général Pierin Vincenz, qui quittera ses fonctions le 31 mars 2016 sera remplacé par Patrik Gisel, actuel vice-président de la direction et chef du département «marché».

>04.03.2015 Le groupe voyagiste de Migros a renoué avec la crois-sance au cours de l’exercice 2013/2014 clos fin octobre, grâce à l’inté-gration d’Inter Chalet. Il affiche un bénéfice opérationnel avant amor-tissements de 26,6 millions de francs, contre 3,6 millions un an plus tôt. Hotelplan réaffirme son intérêt pour les activités de Kuoni Suisse. Ho-telplan Suisse, le groupe Interhome, ainsi que les activités au Royaume-Uni ont été les moteurs de la croissance organique. Comme déjà annoncé, le voyagiste a étoffé son chiffre d’affaires de 17% sur un an à 1,32milliard de francs. Le voyagiste, qui s’estime « bien positionné et en forme technique-ment parlant », envisage positivement l’avenir.

>05.03.2015 La banque Piguet Galland a décidé de placer René Me-sot, 40 ans, à la direction de sa succursale de Neuchâtel, ouverte en 2001. Il succède à Hans Pieren. René Mesot a longtemps officié au Credit Suisse, où il a notamment dirigé le bureau de La Chaux-de-Fonds. A Neuchâtel, il sera chargé de promouvoir l’offre « gestion privée » auprès de la clientèle locale, à commencer par les entrepreneurs et les industriels.

>06.03.2015 Après les pinots noirs, les chasselas ! Le « Robert Parker’s Wine advocate », la revue la plus connue au monde en matière de vins s’est en effet intéressée aux blancs suisses. Et deux chasselas neuchâtelois du millésime 2013 se sont distingués de belle manière. Le Neuchâtel blanc du Château d’Auvernier, élevé par Thierry Grosjean, a en effet obtenu 87 points sur 100, alors que Le Landeron Cuvée 82 de Chantal Ritter-Co-chand se voyait attribuer 84 points.

revue de presse

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Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

15repères n° 177 - Avril 2015

>09.03.2015 Dès le 1er juin, les quatre radios du groupe BNJ ne comp-teront plus que deux rédacteurs en chef. Ancien collaborateur de RTN et actuel responsable du bureau fribourgeois à La Télé, Gabriel de Weck rejoin-dra l’actuel rédacteur en chef de Griff, Cédric Adrover. À la suite du départ annoncé de Fabio Payot à la tête de la rédaction de la radio neuchâteloise, la direction du groupe BNJ a décidé de mettre en œuvre un nouveau projet éditorial commun aux quatre radios RJB, RTN, RFJ et Griff. Dès le 1er juin, les deux rédacteurs en chef, Cédric Adrover et Gabriel de Weck seront char-gés de cultiver les synergies entre les stations et d’affirmer leur présence sur les réseaux sociaux. Au niveau de la direction générale, la succession est aussi en bonne voie. La radio restera une histoire de famille, puisque Pierre Steulet passera le témoin à ses deux fils, Valère et Jérôme, 37 et 36 ans, qui l’épaulent depuis plus de dix ans dans la gestion du groupe.

>11.03.2015 Après plus de huit ans passés à la tête de Credit Suisse, Brady Dougan, quittera son poste à fin juin prochain. Pour succéder à l’Américain, le conseil d’administration du numéro deux bancaire helvé-tique a nommé le Franco-Ivoirien Tidjane Thiam, actuellement directeur général de l’assureur britannique Prudential. L’établissement n’a pas indi-qué les raisons du départ de l’Américain.

>12.03.2015 En dépit de conditions de marché mitigées, Adecco a fait grimper ses résultats en 2014. Le numéro un mondial du travail temporaire a étoffé son bénéfice net de 14% sur un an à 638 millions d’euros ( 682 millions de francs au cours actuel ). Le chiffre d’affaires global a progressé de 3% par rapport à 2013, à 20 milliards d’euros. Parallèlement, Adecco renforce sa présence en Amérique du Nord, son second marché juste après la France. Il annonce le rachat du Canadien Knightsbridge Human Capital Solutions, spécialiste en recherche de cadres, recrutement et gestion des effectifs, pour une valeur d’entreprise de 80 millions de dollars canadiens ( environ 62 millions de francs ).

>13.03.2015 On pourra bientôt payer ses courses avec sa Swatch ou son Omega, acheter un billet de cinéma ou ouvrir sa chambre d’hôtel, et ceci grâce à la technologie déjà très répandue du NFC ( near field commu-nication ) : Nick Hayek a répondu à l’offensive d’Apple, qui a annoncé la sortie pour avril de sa montre connectée. Mais le Swatch Group ne prévoit pas de faire de téléphones miniatures pour poignet.

>14.03.2015 « Bistrot », puis « café-restaurant », l’Arrosée a ouvert début 1991 dans le quartier de la Maladière, à Neuchâtel. Propriétaire des lieux, la fondation « Centre de réadaptation - Foyer handicap » a choisi de fermer l’établissement à fin avril. Il est en effet question de créer de nou-veaux studios. La fermeture du restaurant permettra d’abord d’améliorer le confort des résidents, atteints de sclérose en plaques ou victimes d’acci-dents vasculaires cérébraux et de traumatismes crâniens.

>19.03.2015 Encore une mauvaise nouvelle pour l’économie chaux-de-fonnière. Au lendemain de l’annonce par le fabricant de lignes d’assem-blage pour produits médicaux Komax Systems de supprimer 40 de ses 150 emplois, c’était le tour d’Oberthur Technologies ( OT ), propriétaire de NagraID Security, de rendre publique la fermeture de son site de produc-tion sis au Crêt-du-Locle. Au plus tard d’ici la fin de l’année, ce sont ainsi 25 emplois qui passeront à la trappe.

>24.03.2015 L’an dernier, les quatre Banques Raiffeisen neuchâte-loises ont enregistré « une progression réjouissante » a communiqué la fé-dération qui les chapeaute. Leur somme de bilan atteint près de 2 milliards de francs ( +5,3% ). Le bénéfice brut est également en hausse de 5,9%. Les quatre Banques Raiffeisen neuchâteloises - représentant 18 points de vente - assoient encore davantage leur position dans les affaires hypothé-caires qui progressent de 7,5%.

>25.03.2015 Un ordinateur qui chute dans les escaliers, un smart-phone qui tombe dans les toilettes, une clé USB défectueuse ou un disque dur rendu illisible par une usure due à l’âge: il a vu de tout, Stéphane Cha-puis, qui est depuis 14 ans à la tête de Tesweb SA et de son service Data Recovery. Cette petite entreprise neuchâteloise - trois collaborateurs - s’est spécialisée dans la récupération de données informatiques, tant pour des particuliers que pour des entreprises.

Nouveau jeune chef au Palafitte. Franck Paget y a passé quatre années. Depuis moins d’un mois, souhaitant poursuivre sa carrière en France, il a passé le flambeau de la Table du Palafitte ( 13/20 au Gault-Millau ), à Neu-châtel. Flambeau qu’a saisi David Sauvignet, jeune chef français de 39 ans qui a débuté son cursus helvétique au Beaurivage Palace, à Lausanne.

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repères n° 177 - Avril 2015 17

le patron du mois

Marc BlochDirecteur général de La Semeuse SA

les consommateurs cibles qui, au final, se recon-naissent dans notre institution. L’entreprise joue aussi la carte de la proximité en valorisant diffé-rentes actions locales et en soutenant des mani-festations culturelles, économiques ou sportives. Finalement, le succès est également lié au travail d’une équipe de collaborateurs fidèles, expéri-mentés et passionnés qui se plaisent à travailler dans une structure de petite taille qui permet souvent de développer des rapports plus hu-mains et plus cordiaux avec tous les collègues, et même avec le patron. Travailler dans une am-biance familiale, c’est assez rassurant.

Quels sont les défis à relever pour assurer le succès à l’avenir ?

Le défi le plus important et le plus urgent consiste à mettre en place la succession de mon entreprise et d’en assurer sa pérennité. Trouver un successeur qui travaillera dans le même état d’esprit tout en pratiquant les valeurs de La Semeuse: le respect des clients, le respect des collaborateurs, le respect des fournisseurs, le respect du produit, le respect de la qualité. Autre défi de taille : continuer de se procurer des cafés d’exception. Les pays producteurs sont malheu-reusement de plus en plus axés sur la production de masse et il devient difficile de dénicher des bons cafés. Finalement, notre ambition est de pérenniser et de développer le marché du café de qualité afin que les consommateurs conti-nuent à être d’accord de mettre le prix pour un bon café !

Quels sont les points forts/faibles de l’environnement économique et politique du Canton de Neuchâtel ?

D’un point de vue personnel, j’ai pu dévelop-per mon activité dans le Canton de Neuchâtel de façon harmonieuse et les contacts avec les Autorités ont été faciles. Par contre, d’après ce qu’on dit, il y a lieu de s’interroger sur l’excès de formalisme du Service de la consommation

et des affaires vétérinaires. Au niveau politique, nous avons assisté ces dernières années à une série de scénarios pénibles qui sont regrettables pour l’image du canton. Nos Autorités devraient prendre un peu de hauteur et s’atteler à la tâche pour que le Canton de Neuchâtel ne se retrouve pas toujours dernier de la classe. Quant aux conditions-cadres, il y a un effort à faire en ce qui concerne entre autres l’impôt sur la fortune, parce qu’il taxe des revenus déjà imposés, ce qui est injuste même si cela concerne une minorité de personnes. Il serait peut être judicieux de l’in-dexer sur le taux de l’épargne de la BCN.

Si vous pouviez changer quelque chose au niveau du canton, que feriez-vous ?

Je ferais une psychanalyse de groupe au niveau de la population neuchâteloise qui a bien sou-vent une triste opinion de ce canton et qui a tendance à croire que plus rien ne va. Nous en oublions presque de regarder ce qui se passe chez nos voisins européens et nous avons ten-dance à nous comporter comme des enfants gâtés plutôt que de se battre pour aller de l’avant. Il est également temps d’en finir avec ces querelles de clochers entre le Haut et le Bas. Les chasses gardées des uns et des autres sont définitivement d’un autre temps et ne font pas avancer le canton.

Avez-vous un message particulier à adresser aux acteurs de l’économie en général ?

Même si nous vivons dans un système capita-liste, la maximisation du profit n’est pas tou-jours la meilleure solution à la marche d’un système social. Le profit est motivant, certes, mais il est important de vivre et de laisser vivre. Une société va bien si toute la société dans son ensemble se développe.

Propos recueillis par

> Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI, Relation Membres CNCI

La Semeuse SA, située à La Chaux-de-Fonds, est une entreprise familiale spéciali-sée dans l’importation, la torréfaction et la distribution du café. Dirigée par Marc Bloch, elle emploie aujourd’hui 35 collaborateurs répartis entre la production, l’administration et les forces de vente.

Selon vous, au cours des dix prochaines années, quelle sera l’ampleur des changements que de-vrait connaître votre secteur d’activités ?

Dans le secteur du café, les évolutions techno-logiques sont relativement lentes. Même si les machines à café n’ont cessé d’évoluer au cours des dernières années, on peut encore faire du café à partir de la classique cafetière à filtre. Par conséquent, d’un point de vue purement technique, il n’y aura pas de grands chambou-lements. En ce qui concerne les pratiques de consommation, même si ces dernières sont par-fois imprévisibles, une chose est sûre : le café est la boisson la plus consommée dans le monde après l’eau. Mais il est surtout un moment de plaisir et de détente et il se déguste comme un bon vin. Finalement, des études récentes ont démontré les nombreuses vertus du café sur la santé. Consommé avec modération, le café peut avoir un effet bénéfique pour l’organisme. A condition, bien sûr, de ne pas en abuser. Dégus-ter un café de qualité et sans excès est donc la bonne attitude à adopter !

Qu’est-ce qui a permis le succès de votre entreprise ?

Une entreprise familiale qui a su se positionner et évoluer dans un marché de niche avec des produits de qualité et un service clients irrépro-chable. Mais le vrai défi consiste à assurer une offre qualitative constante. Et il n’y a aucun compromis possible à ce niveau-là ! Car si le res-pect de la qualité est maîtrisé, la concurrence n’est pas une épreuve mais plutôt un encoura-gement à mieux satisfaire l’attente des clients. En ce qui concerne la vente de nos produits, La Semeuse a su développer et maintenir un réseau de distribution important en Suisse et à l’étran-ger tout en créant un lien affectif durable avec

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La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la communauté des affaires neuchâteloises.portraits

18 repères n° 177 - Avril 2015

Bâtigestion est entrée en activité le 1er janvier 2010. Une équipe à votre service, qui vous accompagne dans l’expertise de votre bâtiment, la ré-alisation de vos projets, le maintien de la valeur de votre bien tout au long de son cycle de vie.

Nous puisons notre motivation dans la mise en œuvre et la concrétisa-tion de prestations respectant les besoins, les rêves et les contraintes de nos clients. La qualité des prestations, le respect des délais et la maîtrise des coûts, sont nos priorités. Les différents secteurs représentés dans l’en-treprise permettent de trouver la solution la plus rationnelle et la plus adaptée à vos besoins. Notre team a de l’expérience dans les domaines de l’habitation, du commercial, de l’industrie et de l’administration. Nous sommes actifs sur l’ensemble de la Suisse romande.

Bâtigestion SA est certifiée SQS ISO 9001/ISO 14001. Afin de nous assurer que nos clients obtiennent des prestations uniformes et de bonne qualité, nous avons fait le choix de mettre en place un système de management de la qualité au sein de notre structure.

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• Planification des budgets d’entretien et de maintenance

Expertise• Analyse matériaux, installations techniques, statique• Amiante, radon• Thermographie enveloppe bâtiment, tableaux électriques• Rapport d’état, priorisation des mesures d’assainissement

Energie• Etablissement de concepts énergétiques• Etablissement de bilans énergétiques, de « CECB » et de « Display »• Optimisations, améliorations et suivis énergétiques • Projets d’installations solaires• Mise en place de la Norme ISO 50001

Architecture et installations techniques• Représentant du Maître de l’ouvrage et Direction de projet• Direction, coordination, planification et gestion financière de travaux• Dossier d’appels d’offre et dossier de plans• Proposition d’assainissement, de rénovation et de modernisation

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Depuis 1990, nous accompagnons les entreprises dans la réalisation de leurs projets informa-tiques. Gestion de parcs informatiques, veille technologique, développements sur mesure et consulting font partie des nombreux domaines d’expertises maîtrisés par notre équipe.

Diplômé ingénieur en microtechnique HES/Swiss Engineering, Jean-Maurice Burri décide, en 1990, de fonder sa propre société mettant ainsi son expérience au service de ses clients. Sa grande capacité d’adaptation et son dynamisme ont permis à l’entreprise d’évoluer, année après année.

Il y a plus de quinze ans nous avons pris le virage des applications web en développant des Intra-net sur la base de logiciels Open Source et nous continuons aujourd’hui encore à croire au po-

tentiel extraordinaire du web et du logiciel libre aussi bien pour la liberté qu’il nous laisse à créer des outils performants que pour les économies qu’il permet en termes de droits de licences. Aujourd’hui, nous garantissons à nos clients des prestations de qualité, effectuées avec profes-sionnalisme, disponibilité et réactivité. Dans un monde où les technologies et les besoins des entreprises évoluent rapidement, nous adoptons une attitude proactive en proposant des solu-tions personnalisées et sur mesure.

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