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1. Mieux se connaître avant d’ouvrir son établisseMent

L’idée trotte dans votre esprit depuis quelques temps déjà et vous vous sentez (plus ou moins) d’attaque. Mais êtes-vous réellement prêt(e) mentalement et physiquement ? Et qu’en est-il en termes de temps disponible, de finance et de connaissances du domaine de la restauration ?

nous vous invitons à faire ce test :

Qu’est-ce qui vous pousse à ouvrir un restaurant ?

J’en ai marre de travailler, je veux tout quitter pour ne plus avoir de supérieur

Je suis passionné(e) par la cuisine depuis que je suis né(e)

J’ai un concept en tête qui va cartonner

J’ai rencontré un associé avec qui on pourrait ouvrir un super restaurant

lancer son restaurant nécessite tout d’abord un travail sur soi

Comme beaucoup de personnes, vous avez sûrement eu un jour l’envie de lancer votre entreprise et plus particulièrement dans le domaine des CHR (Cafés, Hôtels et Restaurants). Mais comment faire les premiers pas, quels sont les erreurs à éviter et les astuces à appliquer ? Nous avons eu l’envie de vous aider dans l’accomplissement de votre projet et de vous accompagner tout au long de cette aventure entrepreneuriale.

Créer un restaurant ne s’invente pas. Vous devez avoir un réel plan en tête, un concept innovant pour faire face à la concurrence, un business plan défini, une équipe solide et enfin les outils adéquats pour se donner les moyens de ses ambitions et pour ne pas tomber dans les pièges.

Vous trouverez tous les fondamentaux dans ce livre blanc.

@restoconnection

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Réinventons la RestauRation la caisse enRegistReuse. Réinventée.

ouvRiR son RestauRant et le faiRe connaîtRe

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Connaissez-vous le milieu de la restauration ?

Non, mais j’adore cuisiner

J’ai un diplôme en cuisine/ hôtellerie mais pas beaucoup d’expérience

Non, mais j’aime beaucoup aller au restaurant et je pense avoir en tête une idée de concept

Pas d’études, mais j’ai eu de nombreuses expériences dans le milieu

Avez-vous un associé ?

Je suis en train de le chercher

Oui ! C’est mon meilleur ami, on se connaît très bien

Oui, on a déjà travaillé ensemble, nous avons un bon relationnel

Nous sommes trois, tous plutôt complémentaire, l’un est bon en cuisine, l’autre en gestion,

et moi en communication

Êtes-vous disponible pour vous lancer ?

Oui, je viens de quitter mon travail et j’ai du temps libre

J’ai un travail important mais je gère les deux en même temps

J’ai des enfants en bas âge donc je ne suis pas disponible à 100%

J’ai déjà mis de l’argent de côté et je prépare ce lancement depuis longtemps

Avez-vous de l’argent de côté à investir ?

Non, très peu, mais je vais emprunter et trouver des investisseurs !

Mon associé a de quoi investir en très grande partie, nous allons organiser le budget

ensemble dans un second temps

Cela va surtout dépendre du local que nous trouverons

Cela fait des années que je mets de l’argent de côté, la banque peut financer une partie,

nous avons déjà étudié cela ensemble

Avez-vous une idée précise du restaurant que vous voulez ouvrir ?

Rien de précis, mais j’ai tant d’idées !

Peu importe le style, je sais très bien cuisiner et j’ai un bon relationnel

Je guette les nouveaux concepts qui marchent, j’ai beaucoup étudié le marché, je suis en

train de réfléchir à cela

Je suis en train de tester mon concept, j’attends d’avoir tous les retours de mes proches

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Nous avons établi quatre différents profils de restaurateurs. En fonction de vos réponses, regardez où vous vous situez ! C’est surtout un test qui vous aide à vous poser les bonnes questions et vous situer par rapport à l’avancement du projet. Ne vous inquiétez-pas, on ne remet pas en cause vos compétences, on vous aide surtout à prendre la bonne direction et à avoir clé en mains un maximum d’outils !

les résultats…

Vous avez une majorité de :

Vous avez plein d’idées, mais peut-être que vous prenez encore le projet à la légère. N’hésitez pas à vous mettre à niveau en faisant une formation de type hôtelière ou encore un CAP. L’expérience et la bonne connaissance du milieu et du métier sont primordiales !

Vous avez une majorité de :

Vous avez du caractère, des idées, un bon relationnel, autant d’atouts importants. Cependant, vous risquez de ne pas assez anticiper la dureté du métier de restaurateur. Essayez d’aller sur le terrain, pour ne pas faire d’erreur. N’allez pas trop vite, mieux vaut prendre un peu de temps pour s’assurer de bien réussir !

Vous avez une majorité de :

Vous avez l’air bien en place et au courant de ce qui vous attend. Mais, essayer davantage de vous rapprocher de l’univers de la restauration. Êtes-vous prêt à sacrifier 100% de votre temps quotidiennement ? Continuez votre étude, vous êtes sur la bonne voie mais il faut consolider tout cela.

Vous avez une majorité de :

Bravo, vous avez fait un beau travail de recherche jusqu’ici. Continuez ainsi !

L’erreur à éviter est de prendre le domaine à la restauration à la légère. Il est primordial d’avoir une expérience terrain, de mettre le tablier, de passer de l’autre côté du comptoir et de vous rendre compte de la dureté du métier. Il ne suffit pas d’avoir une belle idée pour cartonner, tout se joue dans l’exécution.

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2. Être restaurateur, c’est Être entrepreneur

Par définition, un(e) restaurateur(trice) est une personne physique qui détient ou dirige un restaurant.

Quant à l’entrepreneur(se), il s’agit d’une personne physique qui prend le risque de réunir des capitaux et des hommes, et qui a pour but de réaliser un certain nombre d’objets économiques.

Nous sommes convaincus qu’il ne suffit pas de savoir cuisiner comme un chef ou d’avoir les fonds suffisants pour lancer son activité et réussir dans les CHR. Il faut aussi savoir prendre les meilleures décisions, savoir trouver les bonnes idées et surtout les exécuter. Car une belle idée vous donnera l’envie de vous lancer dans l’aventure mais seuls votre ambition, votre passion, votre goût du challenge et du jusqu’au-boutisme vous feront construire de grandes choses. Par exemple, Google n’était pas le premier moteur de recherche qu’Internet ait connu, mais il est devenu leader grâce à la qualité de son travail et de son exécution.

Une chose qui peut vous rassurer est que l’on ne naît pas entrepreneur, on le devient. Les restaurateurs-entrepreneurs que nous rencontrons chaque jour sont passionnés et passionnants. Leur désir est de créer le changement, de partager leur vision, d’exceller et d’innover. Mais cela ne s’est pas fait en un jour. Toutes les personnalités que nous avons croisées ont construit leur « mindset »(votre mentalité en français) grâce à leur parcours, les personnes qu’elles ont rencontrées et les obstacles qu’elles ont dû franchir.

Notre conseil est de vous ouvrir au monde des CHR. Renseignez-vous le plus possible via la presse, les réseaux sociaux, épiez les tendances, inspirez-vous, rencontrez les restaurateurs qui ont réussi ! Vous pouvez même aller jusqu’à copier car comme Steve Jobs le disait : « Good artists copy, great artists steal », soit « Les bons artistes copient, les grands artistes volent » en français.

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1. trouver un super concept et Monter son business plan

Comment trouver un concept qui cartonne ? La difficulté ici est de trouver quelque chose qui vous ressemble et qui vous inspirera chaque jour en étant original mais sans trop en faire pour ne pas brouiller les messages envoyés aux consommateurs. Pour se faire :

• Notez toutes les idées qui vous passent par la tête, qu’elles vous paraissent dingues ou saugrenues : on prend tout ! Ce sera votre « mood board » (planche tendance en français). A partir de celles-ci, vous trouverez votre concept, votre nom et votre logo. Mais, ne faites pas l’erreur de vous concentrer majoritairement sur votre identité visuelle (cela se fera dans un second temps) : il vous faut un produit viable, une carte définie, un concept cohérent qui conviendront à votre cible de clientèle avant de lancer tout démarchage de design (si besoin est).

• Définissez les valeurs du restaurant : trouvez un juste milieu entre ce qui vous inspire et les tendances du moment. N’essayez pas de plaire au plus grand nombre en proposant une cuisine simple et universelle par exemple (on connaît tous le kebab du coin, difficile de se démarquer dans ce monde là).

• Parlez de votre projet autour de vous et recueillez le plus de retours possibles : les bons et les mauvais, ça sert toujours).

• Définissez votre cible de clientèle : prenez votre temps et soyez sérieux. C’est grâce à elle que vous pourrez définir ensuite le lieu, la carte, vos prix et une stratégie de communication efficace

Le concept doit être simple, facile à comprendre. Plus votre réflexion sera aboutie et mûre, plus vous aurez de chances de réussir et de trouver des sources de financement.

Le business plan quant à lui est le noyau de votre projet et vous permet d’évaluer sa faisabilité et ses perspectives d’évolution. Les points clés :

• Le statut juridique de votre société (que nous définirons plus loin)• Votre stratégie commerciale et marketing• L’estimation du capital nécessaire au lancement de votre entreprise• Les prévisions financières (chiffres d’affaires, bénéfices, résultats, besoins en trésorerie)

La définition de ces 4 points clés vous permettra de prendre du recul sur la réalité du marché, l’insertion de votre concept sur la map des 200 000 restaurants présents en France et de constituer un dossier solide pour vos plans de financement auprès des banques et éventuels investisseurs.

l’adMinistratif, on aiMe ça

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2. trouver des Moyens de financeMent

On aimerait tous un jour dire : « Je suis parti de rien, avec rien », mais ce n’est pas comme ça que ça marche à notre grand damne !

Vous avez défini grâce à votre business plan vos besoins en trésorerie pour mener à bien votre projet et vous vous apprêtez à démarcher plusieurs acteurs pour le financement de votre entreprise. Plusieurs options s’offrent à vous :

• La love money : c’est une levée de fonds auprès de ses proches : parents, amis ou encore camarades de classe et collègues de bureaux. Ils deviennent actionnaires de votre société. La proximité que vous avez avec eux peut sembler facile à appréhender pour votre recherche de fonds mais sachez que les relations que vous aurez avec votre entourage pourront changer du tout au tout dans le cadre d’une grosse perte ou au contraire d’un gros gain. Dégrader ses liens personnels est un risque mais serez vous prêt à le prendre ? Réussir à capter de la love money aux prémisses de votre projet peut rassurer vos investisseurs futurs sur votre capacité à convaincre et sur la fiabilité de votre entreprise. Les sommes concernées sont comprises entre quelques dizaines et quelques centaines de milliers d’euros.

• Le Crowdfunding ou financement participatif permet aux entreprises et aux particuliers de récolter des fonds pour leur projet. Il se résume par la participation d’un grand nombre de financeurs pour des petits montants. Il en existe 3 types :

- Le prêt rémunéré ou non, comprendre avec ou sans intérêts entre particuliers- La prise de participation où le donateur devient co-producteur et a le droit à des

contreparties financières- Le don contre don où la contrepartie pour le donateur est symbolique

Cette forme de financement nécessite du travail sur une campagne de communication afin de se faire connaître auprès du public et de mettre en avant les bons arguments.

• La banque est un établissement financier apportant des capitaux à une entreprise. On connaît tous. La banque évaluera la fiabilité de votre projet et vous prêtera la somme qu’elle considérera adaptée à votre solvabilité sur une période allant d’un an à plusieurs dizaines d’années. C’est pour ce type de financeur de que le business plan est important !

3. définir son statut juridique

SA, SAS, SASU, SARL, EURL, EIRL … ? On prend quoi ?

Chacune des formes juridiques a ses spécificités en terme de nombre d’associés et de capital social minimum à injecter, entre autres. Les conséquences en matière fiscale ou sociale diffèrent également. Il est donc fondamental de prendre le temps de choisir la forme juridique de votre société. Pour ce faire, essayez de vous projeter : comment sera votre établissement dans 3 ans ? Nous vous conseillons de ne pas y réfléchir seul et de faire appel à un expert du droit dans votre démarche.

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La société anonyme (« SA ») : la SA est une structure réservée aux projets de grande envergure nécessitant un capital social de départ important (37.000,00.- €) dont 50% au moins doit être libéré lors de la constitution de la société (le solde restant, dans les 5 ans). Cette structure est incontournable pour faire appel public à l’épargne.

La société par actions simplifiée (« SAS »). La SAS est un type de société par actions réservé aux projets à fort potentiel de développement. Elle est sûrement la société qui laisse aujourd’hui le plus de liberté aux associés pour déterminer les règles d’organisation et de fonctionnement de leur établissement. Le capital social de départ est libre (à partir de 1 €), 50% au moins devant être libéré lors de la constitution de la société (le solde restant, dans les 5 ans). Beaucoup de restaurateurs optent pour ce type de société. Selon Charles Monnier, co-fondateur de Roomies, restaurant de burger à Paris : « On a choisi comme forme juridique la SAS car on pouvait faire rentrer des actionnaires. Il faut rédiger un pacte d’actionnaires ce qui demande un peu de temps et de travail, mais je vous conseille de demander de l’aide à un avocat. C’est la forme que je recommande (…)».

Avantages : Son principal avantage est d’être perçu par les investisseurs et les banquiers comme un gage de sécurité en raison du montant minium de son capital social de départ. Par ailleurs, le capital social peut être augmenté facilement en fonction des besoins de votre établissement et les actions détenues peuvent être cédées librement. En outre, le P.D.G. actionnaire dirigeant peut bénéficier du régime social des salariés. Enfin, depuis septembre 2015, la SA non cotée en bourse peut être constituée à partir de deux actionnaires (contre sept minimum auparavant) qui ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports.

Avantages : La SAS est ouverte à toutes sortes d’associés (au moins deux actionnaires), personnes physiques ou morales qui ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports. La nomination d’un commissaire aux comptes est réservée seulement aux SAS d’une certaine taille ou à celles qui détiennent ou sont détenues par une autre société. Par ailleurs, une grande liberté en matière d’imposition est à noter puisque la SAS, dont les bénéfices sont normalement imposés à l’impôt sur les sociétés, peut dans certains cas faire une option pour l’imposition des bénéfices sur le revenu des associés. En outre, en matière de protection sociale, le dirigeant associé majoritaire de SAS sont assimilés salariés et bénéficient de la protection sociale prévue par le régime général de la sécurité sociale.

Inconvénients : Le capital social minimum élevé est très souvent un frein pour choisir ce type de société. Par ailleurs, son coût de fonctionnement est généralement lourd (recours à un commissaire aux comptes, tenues d’assemblées générales…) ce qui dissuade beaucoup de restaurateurs d’opter pour la SA.

Inconvénients : Cette importante liberté et souplesse dans la SAS a comme corolaire une rédaction de statuts assez complexe, nécessitant de bonnes compétences juridiques. Le recours à un professionnel du droit est donc fortement conseillé pour vous aider. Enfin, lors de la constitution d’une SAS avec des apports en nature (apports de biens, tel que du matériel), le recours à un commissaire aux apports sera obligatoire.

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Déclinaison de la SAS : la « SASU » (société par actions simplifiée unipersonnelle) :La SAS peut être unipersonnelle, c’est-à-dire n’avoir qu’un seul associé. La constitution est alors simplifiée lorsque l’associé unique est une personne physique qui assume personnellement la présidence de la société. Elle est soumise à des formalités de publicité allégées. La SASU peut être facilement transformée en SAS au cours de son existence.

La société à responsabilité limitée (« SARL »). La SARL est un type de société très largement utilisé par les créateurs d’entreprise dont les règles de fonctionnement sont en grande partie prévues dans le Code de commerce. Les statuts peuvent rarement y déroger. Le capital social de départ est libre (à partir de 1 €) et 20% au moins doit être libéré lors de la constitution de la société (le solde restant, dans les 5 ans). La SARL peut être constituée à partir de deux associés (et cent au maximum) qui ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports.

Déclinaison de la SARL : l’« EURL » (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : Catégorie particulière de SARL, l’EURL n’a qu’un seul associé. Ses règles de fonctionnement sont quasi-identiques de celles de la SARL. La principale distinction concerne le régime fiscal de l’EURL. En effet, ses bénéfices sont imposés à l’impôt sur le revenu de l’associé unique (une option à l’impôt sur les sociétés reste néanmoins possible). Enfin, à l’instar de la SASU, l’EURL peut être transformée en SARL au cours de son existence.

Avantages : une personne qui s’associe au capital d’une SARL bénéficie incontestablement d’une certaine sécurité juridique. Il s’agit ici d’un avantage important pour les associés minoritaires et ceux qui ont peu de connaissance en droit des affaires. Par ailleurs, les associés de SARL ne sont pas considérés comme des commerçants ce qui permet à un mineur d’être associé, sous certaines conditions. En outre, la SARL offre la possibilité d’utiliser le statut de « conjoint collaborateur ». Cette faculté est particulièrement intéressante lorsque le restaurateur prévoit dans son projet d’entreprise d’exercer son activité avec son conjoint (ou sa conjointe). En outre, les SARL n’ont en principe pas besoin du recours à un commissaire aux apports ou d’un commissaire aux comptes qui ne deviennent impératifs que pour des investissements d’une certaine ampleur. Enfin, en optant pour la SARL, le créateur d’entreprise indemnisé par Pôle Emploi au titre de l’Aide de Retour à l’Emploi (« ARE ») peut facilement justifier, si c’est le cas, son absence de rémunération en fournissant un procès verbal d’assemblée en ce sens. Ceci lui permet de conserver l’intégralité de l’ARE pour création d’entreprise.

Inconvénients : L’affiliation des gérants majoritaires au régime des travailleurs indépendants peut constituer à leurs yeux un inconvénient important (dysfonctionnements du RSI, qualité de la protection sociale souvent moins satisfaisante que celle du régime général,…). Par ailleurs, les dividendes du gérant majoritaire sont assujettis aux charges sociales sous certaines conditions. En outre, le gérant d’une SARL ne peut être qu’une personne physique. Il est donc impossible de prévoir que la gérance soit confiée à une personne morale, ce qui peut constituer un inconvénient dans le cadre de certains montages juridiques.

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Cas particulier : le choix de l’entreprise individuelle (« EI »). Contrairement à une idée reçue, l’EI n’a pas la personnalité morale ce qui veut dire que – contrairement aux sociétés abordées plus haut (SA, SAS, SARL…) – l’exploitant entrepreneur individuel répond indéfiniment des dettes de l’entreprise sur son patrimoine personnel. En d’autres termes, il n’existe plus ici de frontière entre le patrimoine de l’établissement et celui de l’exploitant. Lors du projet d’entreprise, il est donc fondamental de bien comprendre les conséquences et les risques d’opter pour l’EI. Le régime de l’impôt sur le revenu s’applique à l’entrepreneur individuel. Il est affilié au régime social des indépendants (RSI).

Avantages : Aucun apport minimum n’est nécessaire dans ce type de structure (attention toutefois au manque de crédibilité vis-à-vis des tiers et notamment des banques). Les formalités d’inscription au RCS sont faciles et rapides.

Inconvénients : La responsabilité de l’entrepreneur individuel est indéfinie et son patrimoine personnel peut être saisi en cas d’impayé. Toutefois, une personne physique exerçant une activité professionnelle et immatriculée au RCS peut effectuer une déclaration par laquelle elle déclare sa résidence principale et tout bien foncier non affecté à son usage professionnel. Cette « déclaration d’insaisissabilité » doit être établie par acte authentique (c’est-à-dire devant notaire) et publiée à la conservation des hypothèques. De cette manière, les biens non professionnels sont exclus des risques créés par l’activité professionnelle et hors d’atteinte des créanciers.

Déclinaison de l’EI : l’« EIRL » (l’entreprise individuelle à responsabilité limitée) : Depuis le 1er janvier 2011, le législateur a créé une nouvelle catégorie d’entreprise individuelle, celle à responsabilité limitée. Son formalisme est très réduit et permet aux entrepreneurs de distinguer leur patrimoine personnel de leur patrimoine professionnel sans avoir à créer une personne morale (société). Ainsi, en cas d’impayé, les créanciers ne pourront saisir que les biens affectés à l’activité professionnelle. Le régime de l’impôt sur le revenu (« IR ») s’applique en principe. Cependant, l’entrepreneur peut opter pour l’impôt sur les sociétés (« IS »). Attention : cette option est alors irrévocable. S’agissant du régime social, si l’entrepreneur est assujetti à l’IR les cotisations sociales sont dues sur la totalité des revenus professionnels retenus pour le calcul de l’IR (régime actuellement applicable aux entrepreneurs individuels). Si l’entrepreneur est assujetti à l’IS les cotisations sociales sont dues sur la rémunération de l’entrepreneur ; les bénéfices que se verse l’entrepreneur sont en revanche soumis au régime des dividendes, selon un régime analogue à celui des sociétés d’exercice libéral.

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1. trouver son local coMMercial

Ça y est, vous avez défini votre concept, votre business plan est parfait et vous avez une bonne idée du budget à consacrer au local. Vous avez déjà une idée de comment vous allez imaginer votre établissement, mais ça ne peut pas se faire sans local !

Avant tout, sachez qu’il faut impérativement être immaculé au Registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au Répertoire des métiers, pour bénéficier de la propriété commerciale. Cela vous permettra de renouveler votre bail, ou d’obtenir une indemnité d’éviction si jamais votre bail n’est pas renouvelé. Voici les options qui s’offrent à vous :

• Reprendre un établissement existant, donc racheter un fond de commerce. C’est la solution la plus simple, étant donné qu’il y a une clientèle existante et que le lieu a été préalablement pensé pour un restaurant ou un bar ! Sachez que le prédécesseur doit vous fournir son chiffre d’affaires sur les trois dernières années. Ainsi vous pourrez estimer vos bénéfices pour votre business plan provisionnel.

• Obtenir un bail commercial. C’est l’un des éléments qui compose le fonds de commerce appartenant au locataire correspondant au droit pour ce dernier d’occuper les lieux et de bénéficier d’un droit au renouvellement du bail : il a une valeur patrimoniale. Cela vous permet une certaine stabilité, puisque la durée est de neuf ans minimum pour la majorité des cas. Le droit de renouvellement au bail s’appelle la propriété commerciale. Le locataire peut rompre le bail à la fin de chaque période triennale, sauf éventuelle clause contraire. Dans le cas où le propriétaire veut reconstruire l’immeuble existant, il peut résilier le bail. Veillez à bien rédiger le bail et les clauses du bail avec un avocat d’affaire (à propos notamment des activités autorisées dans les lieux, le loyer, la répartition des charges et des travaux, le dépôt de garantie, les modalités de résiliation, de cession du bail…)

• Reprendre un local en cours de bail qui était occupé pour une autre activité, et en faire un restaurant ou un bar : vous achetez un « droit au bail » du locataire que vous remplacez

• Louer un local vide, soit obtenir un « pas de porte », qui est le droit d’entrée dans les locaux.

Voici les différents critères pour choisir son local :

• Le prix : ce qui est important est le timing ! Vous réussirez à obtenir le local une fois que vous aurez trouvé les moyens de financer votre restaurant, café ou bar. Mais dans le même temps, la banque vous fera plus facilement confiance si vous lui parlez d’un local. Donc repérez le local de vos rêves et prenez vite rendez-vous avec votre banque !Les 2 règles d’or à connaître :

- Vous devez apporter au moins 30% de l’apport financier pour pouvoir emprunter de l’argent. Ces 30% sont utiles pour l’apport et la caution du local

- Le prix du loyer ou coût d’occupation ne doit pas excéder 10% de votre chiffre d’affaires prévisionnel

et dans le dur, ça donne quoi ?

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• L’emplacement, pèsera énormément sur le succès de votre restaurant. L’emplacement idéal n’existe pas, il faut savoir saisir la bonne occasion et respecter 3 critères :

- La zone de Chalandise est égale à la zone géographique d’influence de votre établissement, d’où viendra majoritairement votre clientèle

- La clientèle : réfléchissez bien à votre cible, quelle est sa catégorie socioprofessionnelle ? Pensez à votre priorité : fidéliser une clientèle de bureau ou attirer le plus de clients possibles dans une zone touristique ?

- La concurrence : analysez là avant, pendant et après votre ouverture. Cela vous permet de vous positionner et de bien communiquer sur celle-ci. C’est en vous distinguant de la concurrence que vous pourrez mettre en place votre politique tarifaire et composer une carte adaptée.

Dans tous les cas, essayez de vous projeter : à quoi ressemblera le quartier dans 3 ans, quels sont les projets en cours, y’a-t-il des bureaux à proximité, des zones de grands influence à venir ? Soyez stratège.

• L’espace : Pensez bien à la répartition de la surface : cuisine, salle à manger, locaux annexes (stockage, espace personnel, zones réservées aux clients, zone administrative…). La devanture doit être attrayante : en effet, les passants s’arrêteront dans la rue car votre établissement leur donnera envie.

La terrasse : ce n’est pas un critère pour tout le monde. En avez-vous besoin ? Est-ce pour vous un critère ? Pensez notamment aux fumeurs !

2. travaux et aMénageMent de son restaurant

Tout est une question d’expérience client. La vraie. Elle s’illustre par les points suivants :

• Sélectionner avec soin les produits que vous allez présenter dans vos assiettes, pour leur qualité, leur saveur, leur originalité

• Cuisiner ses produits à votre façon• Les servir avec amour et passion• Faire tout cela dans un lieu qui vous ressemble et dans lequel le personnel et les clients se

sentiront bien !

1) La rue La première impression est toujours la bonne. C’est de la rue que vous devez d’abord convaincre votre future clientèle. Portez une attention toute particulière à l’ambiance que dégage votre lieu, l’esprit de son aménagement. Les passants doivent pouvoir se projeter : un coin sympa pour boire un verre entre amis, un café en solitaire, travailler en terrasse, havre de paix ou soirée inoubliable.

2) L’intérieurVous voyez l’esprit et l’univers de votre établissement clairement dans votre tête. Maintenant, il suffit de l’exprimer et de l’esquisser auprès de ceux qui vous aideront dans la concrétisation de votre projet : les fournisseurs, le designer, architecte etc.

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a. L’espace

En cas de reprise de local, l’espace et la disposition des meubles et fournitures sont donnés d’emblée mais peuvent toutefois être façonné pour s’adapter à vos besoins.

Pour un espace généreux, ouvert et qui tend à renvoyer un esprit « melting pot » (mixité sociale en français), privilégiez une pièce unique en « open space » (espace ouvert en français) avec éventuellement des murs et plafonds miroirs pour donner une impression de grandeur

Pour une impression plus intime, créez des noches et des séquences d’espaces plus petits et individualisés.

Aussi, pour une richesse de configuration et de flexibilité pour chacun, n’hésitez pas à combiner ses typologies.

b. Les matériaux, les couleurs et le mobilier

Les matériaux, les couleurs et le mobilier doivent être choisis avec soin car ils ont une grande influence sur l’expérience client, les impressions ressenties.

Par exemple, les couleurs clairs et les matériaux bruts comme le bois renverront une ambiance sereine et de bien-être. Les couleurs plus foncés et les matériaux associés aux métaux comme l’inox ou le laiton renverront une image plus luxueuse, une intimité nocturne.

Le mobilier doit être adapté au style et au confort qu’incarne votre lieu. Si votre concept est original, le meuble ne doit pas être moins agréable à l’usage. Il n’est pas forcément neuf et cher, ni même dans la fibre des autres éléments de décoration. Le meuble d’occasion peut créer un contraste intéressant, en dialogue avec l’architecture du lieu.

c. La lumière

Un spot, une ampoule, une couleur peut tout changer et donner à votre lieu du caractère. Voici les principales fonctions d’une bonne lumière :

• Augmenter la lisibilité de votre devanture et aider à annoncer le thème du lieu• Créer une zone d’intimité par une source de lumière chaude et concentrée au-dessus des

tables ou du comptoir• Célébrer la fraicheur de la nourriture par un bon indice de rendu de couleurs• Mettre en valeur des objets et éléments spatiaux comme le bar, un pan de mur, une

sculpture… créant ainsi des séquences qui participent à l’agrandissement de l’espace perceptible

• Créer une ambiance feutrée par une mise en lumière indirecte…• Favoriser la bonne mine des clients et éviter leur éblouissement avec des éclairages

agressifs d’ancienne génération.

Et n’oubliez pas : la lumière c’est la vie !

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3) Optimisation de l’espace

En amont de l’aménagement de votre établissement, définissez quels seront les mouvements, les allers et venues de votre personnel, de vos clients dans cet espace. Il est important de connaître le futur déroulement des tâches dans le temps de la journée pour que la configuration spatiale de la cuisine et de la salle puisse être optimisées

a. La cuisine

Définissez vos besoins• le personnel nécessaire pour faire fonctionner le restaurant• les locaux annexes souhaités (chambre froide, stockage, local poubelle…)• le nombre de repas prévisionné par jour • le matériel nécessaire pour son type de cuisine et l’espace nécessaire à la préparation• Un restaurateur peut tout anticiper, mais dans la plupart des cas, il est plus sage de faire

appel à une équipe de spécialistes compétents en planification spatiale des équipements de cuisine.

• Le flux de clients est important à imaginer en amont s’il s’agit d’une restauration style « Take away »(vente à emporter en français) ou restaurations rapides, pour qu’il ne se crée pas de densité de client désagréable.

b. La salle

La mise en place du mobilier doit être à la fois efficace en termes de capacité des assises et être assez spacieuse afin de rester une expérience agréable pour le client.Le bar équipé avec des tabourets hauts, limités en emprise, peut devenir un lieu d’observation du cuisinier, les tables géantes peuvent donner place à une expérience particulière. Imaginer en amont chaque détail du mobilier est le gage d’un résultat satisfaisant.L’accessibilité des personnes à mobilité réduite -PMR - ainsi que la question de la sécurité incendie doivent impérativement être intégrés au développement de votre projet. Sachez que les législateurs sont de moins et moins enclins à admettre des dérogations vis-à-vis des normes en vigueur.

4) Les étapes à suivre

Pour réussir et mettre toutes les chances de son côté, le restaurateur doit être conscient du temps nécessaire pour la préparation des travaux et le temps de chantier.Après avoir trouvé le local adéquat et après avoir défini le budget disponible, plusieurs étapes vont être nécessaires à la concrétisation de votre projet:

• La création d’un concept de design pour votre espace : ambiance, style et « branding » (image de marque en français).Il est bénéfique et d’usage chez nous de développer un modèle 3D détaillé. Celui-ci offre une meilleure projection dans le futur local, et permet de vérifier la pertinence du Concept, contrôler les effets visuels et la bonne intégration des équipements prévus. C’est un excellent moyen de contrôle et d’échange didactique avec vous !

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• Analyser correctement l’état du local existant afin de répertorier les éventuels désordres à traiter (amiante, infiltrations d’eau, tassement structurels…)Faire les démarches administratives afin d’obtenir toutes les autorisations nécessaires, pour exemple la déclaration préalable de travaux en cas de modification de la devanture, la reconduction d’une demande d’autorisation de terrasse sur l’emprise de l’espace public, la déclaration d’Établissement recevant du public (ERP) concernant la sécurité incendie et l’accessibilité…

• Au cas où vous touchiez à la façade ou aux parties communes (structure, locaux communs, extraction de la hotte sur cour) vous devez faire valider les travaux par une AG de copropriété. Nous conseillons d’informer la copropriété très tôt et d’être transparent sur la question d’ampleur des travaux.

• Détaillez dans le même temps vos plans d’aménagement, le choix des matériaux et mobiliers, le concept d’éclairage, sans oublier d’y intégrer toutes les contraintes techniques – chauffage, climatisation, multimédia, systèmes de sécurité́, ainsi que l’organisation et la distribution de tous les espaces de fonctionnement (cuisines professionnelles, locaux équipe, espaces de stockage et de préparation des produits, …)

• Mettre en adéquation le budget avec l’estimation des travaux. Il est préférable de prévoir une réserve foncière d’au moins 10% à 15% pour deux raisons : il n’est pas rare que le restaurateur découvre l’envie de faire évoluer quelques éléments de l’aménagement en cours de route, un four plus puissant ou la folie d’un lustre baroque au dessus du bar….

• Deuxièmement, avec des travaux sur de l’existant, peuvent surgir des imprévus : pollution à traiter derrière un doublage que l’on retire, plancher à renforcer lors du démontage d’un faux plafond…

• Décidez avec réalisme quels travaux peuvent éventuellement être réalisés par le restaurateur lui-même, et dans quels délais ?

demander à partir d’un dossier descriptif des devis à plusieurs entreprises professionnelles

• Choisir à partir de l’analyse des offres, l’entrepreneur le plus pertinent en termes de démarche, qualité et compétitivité entamer le chantier, bien suivre son chantier, contrôler la qualité d’exécution des travaux et réceptionner votre projet en temps et en heure.

Avec enthousiasme, motivation, méthode et un sens pratique des réalités du terrain, vous obtiendrez le lieu dont vous aviez toujours rêvé.

3. s’entourer des Meilleurs éléMents

La réussite d’une entreprise dépend énormément de la qualité de ses protagonistes : fournisseurs, prestataires et employés travailleront avec vous main dans la main tout au long de votre projet. Approvisionnement, comptabilité, juridique, staff en salle et en cuisine, conseillers informatiques … il est important de travailler minutieusement sur le recrutement de ces partenaires.Afin d’assurer la réussite de votre entreprise et faire le meilleur avec les plus compétents, voici quelques conseils pour mener vos recherches et vos relations professionnelles à bien.

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1. Les fournisseurs

Ils sont beaucoup et vous ne savez pas forcément vers qui vous tourner : commerce de proximité ou grossiste. Quelle solution sera la moins chère pour votre restaurant sans pour autant lésiner sur la qualité de vos produits ?

Fournisseur en produits bruts ou boissons, c’est celui avec qui vous installerez une relation de confiance, qui connaîtra vos habitudes d’achat sur le bout des doigts et qui pourra vous conseiller sur les meilleurs produits.

Par où commencer ?

• Notez les fournisseurs qui sont les plus connus sur le marché (que ce soient des producteurs locaux ou des grossistes), auprès de vos confrères restaurateurs, sur internet et dans la presse. Le plus connus sont Metro, Transgourmet, Pomona, France Boissons, Distriboissons.

• Benchmarkez ! Faites une comparaison des prix et de la qualité d’un même produit chez les uns et les autres, notamment pour les produits de base que vous utiliserez fréquemment. Vérifiez également les conditions de commande, de livraison, de paiement, l’état de la chaîne logistique, les conditions de reprise et la qualité du SAV.

• Demandez ou consultez l’avis de vos confrères concernant la fiabilité des fournisseurs. Respectent-ils les délais de livraison, la représentativité des quantités ? Les produits sont-ils aussi qualifiés que décrit sur le papier ?

Où les trouver exactement ?

• Les salons professionnels• La presse professionnelle• Les places de marchés• Les annuaires ou sites spécialisés

Le même processus s’applique pour tout autre type de fournisseur/prestataires de services que ce soient des experts comptables, des développeurs web pour votre site internet, des logiciels de caisses, ou électriciens et plombiers !

2. Les employés

Pour la cuisine ou la salle, chaque recrutement est décisif car avant d’être votre main d’œuvre, les cuisiniers et les serveurs sont le visage de votre restaurant. Comme vous, ils portent les engagements de votre concept et la qualité de service du restaurant et c’est pourquoi il est important de ne pas négliger vos choix.

Le marché du travail est aujourd’hui engorgé par les demandes d’emploi. Mais sachez que plus vous montez en gamme de cuisine et de service, plus la main d’œuvre se fera rare. Afin de palier à cela, nous vous conseillons d’anticiper votre recrutement bien en amont. Faites un appel à candidature sur vos réseaux sociaux professionnels et personnels en demandant un CV et une lettre de motivation. Faites un premier tri des candidatures en comparant les profils à votre fiche de poste at à vos besoins. Puis, penchez vous sur une lecture plus approfondi pour sélectionner les candidats que vous verrez en face-to-face. Ne visez pas trop haut, l’employé risquerait de partir vite, ni trop bas, ce serait du travail en plus sur les bras. Conseil d’ami : si vous avez un doute sur un candidat, qu’importe la taille du doute, ne l’embauchez pas.

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Est venu le temps de l’entretien. Cette étape doit être un échange entre les deux parties pour déterminer si oui ou non chacune se sentira à l’aise avec l’autre et non un interrogatoire de police : motivation, personnalité, concept, fiabilité sont des critères qui doivent être validés des deux côtés.

• Préparez les sujets que vous voulez aborder en amont de l’entretien. Avez-vous eu des interrogations à la lecture du CV et la lettre de motivation ? Y’a-t-il des choses sur lesquelles vous désirez avoir plus de précision ?

• Posez des questions ouvertes afin que le candidat ait l’opportunité de s’étendre sur ses compétences et ses expériences professionnels, puis qu’il puisse aussi guider la conversation. Vous en apprendrez plus sur sa motivation et sa personnalité de cette manière.

• Envisagez une mise en situation professionnelle si vous pensez que le profil conviendra à vos concepts sur une demi-journée.

Il y a cependant des sujets que vous ne pouvez pas aborder avec le candidat, n’ayant pas de lien direct avec l’emploi : ses opinions politiques, sa vie sexuelle, son logement, ses antécédents judicaires, la profession de ses parents ou de son conjoint, ses loisirs, son état de santé.

Après les entretiens il est important d’informer le candidat que vous avez sélectionné rapidement et d’avertir ceux qui n’ont pas été retenus et la raison de l’élimination. C’est très apprécié.

Vous vous apprêtez à donner vie à votre projet : ouvrir votre propre restaurant ! Pour cela, vous avez : choisi un emplacement stratégique, apporté un soin particulier à la décoration des lieux, élaboré un menu aux petits oignons, recruté un chef et une équipe de choc… ! Mais ces ingrédients, bien qu’indispensables, ne suffisent pas toujours à remplir une salle. Pour vous faire connaitre, recruter vos clients de demain et les fidéliser sur le long terme, vous devez à présent communiquer !

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1. prévoir un budget Marketing

Le budget communication lié à l’ouverture de votre restaurant est un investissement que vous ne devez pas négliger. Il devra couvrir les dépenses liées à 3 temps forts :

• L’avant l’ouverture, afin de créer la curiosité • L’ouverture, afin de recruter vos clients de demain • L’après ouverture, afin de fidéliser vos premiers clients.

Il n’y a pas de montant idéal, cela dépend des objectifs que vous vous êtes fixés dans votre business plan, de votre positionnement, ou encore du niveau de concurrence locale. Une chose est certaine : vous ne devez pas négliger cet investissement de départ, dont dépend (en partie) votre succès de demain.

2. 3 idées d’actions pour le lanceMent d’un nouveau restaurant

• Organiser une soirée d’inauguration. Avant de choisir la date, assurez-vous qu’aucun autre événement n’a lieu le même jour.

• Proposer une offre de lancement : apéritif ou dessert offert, livraison gratuite, tous les plats à prix fixes pendant 3 jours, …

• Proposer une animation qui plaira à votre cœur de cible : atelier culinaire participatif, concert live, démonstration artistique, …

Vous avez opté pour l’une ou l’autre de ces idées ? Vous devez à présent le faire savoir. Vous avez pour ce faire différents outils de communication à votre disposition.

faire connaître votre restaurant au plus grand noMbre

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Assurer une bonne présence en ligne de votre restaurant est une étape aujourd’hui indispensable. En effet, 9 consommateurs sur 10 font des recherches sur Internet pour trouver le restaurant qui correspond à leurs attentes. Ne pas être visible sur la toile, c’est donc vous couper potentiellement de 9 clients sur 10.

1. un site internet responsive

En plus d’être une vitrine sur le monde ouverte 7j/7 et 24h/24, votre site Internet sera aussi votre 1er levier commercial, grâce auquel vous pourrez notamment :

• Diffuser vos offres et vos événements • Constituer une base de données clients• Déployer et gérer d’éventuels services en ligne • Contacter des influenceurs et /ou des prescripteurs locaux et nouer des partenariats

Véritable outil de gestion, votre site Internet vous aidera aussi à mieux maîtriser votre image et votre e-réputation.

Quelques éléments à considérer pour la création du site Internet de votre restaurant :

• Votre site Internet doit donc être conçu en responsive design : 40% des recherches sont aujourd’hui effectuées depuis des mobiles.

• Pour garantir une image professionnelle et une bonne visibilité des moteurs de recherche, confiez si possible la création de votre site Internet à un professionnel du web design et du référencement naturel

• Pour informer les visiteurs de votre ouverture prochaine, prévoyez un message d’accueil et pourquoi pas même un compte à rebours jusqu’au jour J.

les outils de coMMunication en ligne

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Légende : exemple de compte à rebours, par Carambar.

• Pensez à inclure l’url de votre site dans tous vos supports de communication (cartes de visite, flyer, menu…) afin de créer de la notoriété et du trafic

2. investir les réseaux sociaux

Vous êtes convaincu(e) que « le meilleur des médias, c’est le bouche à oreille » ? Alors voyez les réseaux sociaux comme le bouche à oreille 2.0.

1) Communiquer sur Facebook et Instagram

De 15 jours à 3 semaines avant l’ouverture de votre restaurant :

• Pour créer un teasing et susciter la curiosité de vos fans et followers, dévoilez certains détails de votre restaurant avant ouverture : enseigne, éléments de décoration, carte de visite…

Légende : chaque nouvelle ouverture donne à Pur etc de la matière pour communiquer avec ses fans.

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• 1 à 2 fois par semaine, publiez les photos de votre restaurant « en construction », étape par étape

• Dévoilez un à un les membres de votre équipe, pour humaniser votre image • En photo ou en vidéo, montrez le chef en pleine élaboration de vos plats • Vous avez créé un flyer ou une affiche pour la soirée d’inauguration ? Partagez-les en

images • Sur Facebook, n’hésitez pas à publier votre offre, ou vos offres, de lancement, à partager

l’url de votre site web, et à créer un événement si vous organisez une soirée d’inauguration• Le jour de l’inauguration, publiez une photo / vidéo annonçant l’arrivée du Grand Jour, et la

manière dont vous et votre équipe vous préparez pour l’occasion• Après l’ouverture officielle, remerciez ceux et celles qui ont participé à votre inauguration

2) Communiquer sur Twitter

De 3 à 6 semaines avant la date d’ouverture de votre restaurant

• Diffusez des contenus relatifs à l’actualité qui intéresse l’audience que vous ciblez (tendances culinaires, actualité de votre ville ou région…) pour commencer à susciter son intérêt

• Dialoguez avec ceux qui commencent à vous suivent afin de créer du lien • Faites une veille informationnelle, suivez les comptes d’acteurs influents de votre marché

(restaurateurs, blogs et webzines, fournisseurs tels que La Fourchette, LivePepper, Guestonline, 1001 menus, La Frégate, Gira Conseil…)

• Pour commencer à construire une communauté de fidèles, faites des re tweets sur des sujets liés à votre concept et positionnement, à votre marché.

• Parlez de vous à petite dose (1 tweet sur 10 environ) • 3 à 5 jours avant l’ouverture, accélérez le rythme de publication et diffusez votre offre de

lancement • Le jour du lancement, soyez très présent et très actif• Une fois le restaurant ouvert, remerciez les participants, et continuez de twitter

régulièrement (de 3 à 5 tweets par jour, sans compter les retweets)

3. présence sur les annuaires et les sites d’avis en ligne

Les pages jaunes, Tripadvisor, Yelp, le site du Michelin, LaFourchette, le guide des restos bio ou encore aurestaurant.com… votre présence sur tous ces sites et annuaires présentent divers avantages :

• l’inscription est gratuite • ces sites investissent « pour vous » des moyens afin de ramener des visiteurs sur leur site,

et ainsi vous faire gagner en visibilité. • des liens entrants sur votre site, c’est un gage d’autorité aux yeux de Google (un bon

signe pour votre référencement naturel)

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Google My Business, un indispensable pour bien référencer votre restaurant

Un compte (optimisé) sur Google My Business vous permettra :

• de renforcer votre présence sur les recherches locales (ex : restaurant à Nantes)• d’être facilement géolocalisable par les internautes• de fournir aux internautes toutes les informations pratiques relatives à votre restaurant

Légende image : le bloc Google My Business qui apparaît désormais dans les recherches locales, en haut des résultats de Google.

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4. caMpagne de liens sponsorisés sur google adwords

En raison de son coût, une campagne de liens sponsorisés ne constitue pas une action de communication longue durée. Néanmoins, avec de bons mots clés bien ciblés, elle reste un bon outil de communication digitale pour une opération exceptionnelle, telle qu’une ouverture de restaurant. Bien menée et bien gérée, une campagne Adwords vous permettra de gagner de la visibilité, de la notoriété, et de générer du trafic qualifié sur votre site web.

5. contacter des blogueurs

Pourquoi ne pas inviter quelques blogueurs influents lors de votre déjeuner ou diner d’inauguration ?

Certains food bloggeur sont très sollicités. Vous devrez donc soigner votre prise de contact. Pour sortir du lot et mettre toutes les chances de votre côté, retrouvez ici quelques conseils utiles pour les séduire et les faire venir dans votre restaurant.

Un bon article publié sur un bon blog, c’est une chance pour vous de gagner en visibilité et de déclencher un bon bouche à oreille.

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1. création et distribution de flyers

Design de votre flyer

• Faites simple : une image qui percute, une phrase qui accroche, et une offre qui appâte, seront vos 3 ingrédients clés pour un flyer réussi.

• Choisissez les bons mots, pour susciter curiosité et envie : « nouveau, offert, gratuit, le meilleur, incroyable, jamais vu… ».

• Pensez aux mentions légales obligatoires. En cas de doute, vous pouvez consulter ce site.

• Ajoutez du « concret » sur votre flyer : un coupon détachable, un bulletin de participation à un jeu concours, un cadeau gratuit sur présentation du flyer… En plus d’attirer du monde, cela vous aidera à calculer votre retour sur investissement.

Impression de votre flyer

• Si vous vous limitez à une distribution dans la rue ou en boite aux lettres, optez plutôt pour un faible grammage, moins couteux. Si vous laissez vos flyers en libre-service dans les commerces environnants, optez plutôt pour un gramme plus épais.

• N’hésitez pas à imprimer vos flyers en grande quantité : les prix sont toujours dégressifs, et la promotion de masse est l’un des gages de réussite d’une telle opération de communication.

Distribution de votre flyer

• Ciblez les endroits stratégiques : université, bouche de métro, arrêt de tram, cinéma, centre commercial, rues commerçantes…

• Sur demande et autorisation, distribuez vos flyers à l’occasion d’un événement culturel ou sportif local (en lien avec votre positionnement).

• Pour une distribution en boites aux lettres, contactez la poste ou d’autres sociétés de distribution comme Adrexo.

Pour la conception et l’impression de votre flyer, vous pouvez solliciter les services d’une agence de communication ou d’un graphiste free-lance, ou passer par un service en ligne tels que ceux offerts par PixePrint, qui proposent une grande variété de modèles liés à l’univers de la restauration.

Légende : 4 modèles de flyers proposés par PixePrint

les outils de coMMunication traditionnels

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2. utiliser votre vitrine

L’affichage et la mise en scène de votre vitrine peuvent être des atouts différenciateurs, particulièrement si votre restaurant se situe dans une rue passante.

Pour déclencher un coup de cœur, une visite spontanée et impulsive… vous pouvez :

• Prévoir une bâche ou une affiche avec quelques mots accrocheurs • Afficher en grand votre offre de lancement • Jouer la carte de l’originalité (si votre positionnement vous le permet) avec des messages

décalés, comme dans les exemples ci-dessous.

Légende : “Dites-nous que vous détestez Bush et vous recevrez un gâteau gratuitement !”. « Notre bière est aussi fraîche que le cœur de votre ex ! »

En la matière, Pinterest peut être une source d’inspiration très riche.

Organiser une dégustation gratuite

Pour vous faire connaitre et déclencher un bon bouche à oreille, quoi de mieux que de faire gouter votre cuisine ? Préparez des versions miniatures de vos plats (sandwichs, pizzas, soupes, smoothies, salades…) que vous offrirez aux passants et aux commerçants proches de votre restaurant.

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Comme tous les secteurs d’activité, la restauration se digitalise. Aussi, vous avez aujourd’hui à votre disposition un panel important de services et de solutions en ligne, à même de vous aider dans votre gestion quotidienne, et dans le développement de votre restaurant.

1. réservation et coMMande en ligne

Vous pouvez opter pour une externalisation de ces services en ligne, en passant par exemple par LaFourchette pour la réservation en ligne, ou Allo Resto pour la commande en ligne, mais pour conserver votre indépendance, maîtriser votre image et économiser de l’argent (coûts au couvert ou % de commission à la commande), le mieux est d’opter pour un module directement intégré à votre site Internet.

• 2 solutions à explorer pour internaliser la gestion de vos réservations en ligne : tableonline et zenchef.

• 2 solutions à explorer pour internaliser la gestion de vos commandes en ligne : LivePepper et Wysifood.

2. services de livraison

Vous proposez la livraison, mais ne souhaitez pas investir dans le recrutement d’une équipe dédiée ? Vous pouvez faire appel aux services d’entreprises spécialisées dans le domaine de la livraison de repas tels que Ubereats, Deliveroo, Foodora, Stuart ou encore Take it easy.

développer votre restaurant

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3.services de création et d’envoi de newsletters

Une newsletter est un excellent moyen de garder le contact avec vos clients et partenaires. Il existe aujourd’hui différentes solutions qui, en quelques clics et par un procédé de « glisser-déposer », vous permettront de créer et d’envoyer de belles newsletters à vos abonnés : MailChimp, Get Response, Mail Jet, ou encore Simple Mail. Tous disposent d’une version gratuite (mais limitée selon le nombre d’envois). Pour plus d’informations sur le sujet, vous pouvez vous référer à l’article suivant paru sur RestoConnection.

4. solutions de sMs géolocalisés

Des solutions comme HighConnexion ou SoMobile vous permettront d’envoyer un message aux clients qui se trouvent à proximité, afin de les inviter à venir à nouveau dans votre restaurant.

5. solutions de fidélisation

Fidéliser un client coute 7 fois moins cher que d’en recruter un nouveau. Il est donc essentiel que vous entreteniez le lien avec vos clients existants. Vous pouvez proposer une version dématérialisée de la traditionnelle carte de fidélité à tamponner grâce à des solutions telles que celles proposées par FidMe, Izicap, Digitaleo ou encore Qoodos.

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6. solutions de paieMent

Payer via un mobile, un QR code ou un titre restaurant dématérialisé… Il existe aujourd’hui un grand nombre de solutions qui, en facilitant le processus d’encaissement, feront gagner un temps précieux à vos équipes et à vos clients : Lydia, Sum up, Fivory ou encore Restoflash.