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90 XXXII e Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie Conclusion : L’IRM et le scanner multibarrettes sont très performants pour le diagnostic des TVC. Le principal avantage de l’IRM est l’évaluation des modifications parenchymateuses. En revanche, la thrombose veineuse est mieux visualisée sur le scanner. LIACU, HUYNH I. (1) , FILLARD P. (2) , BOUILLERET V. (3) , MASNOU P. (3) , IDY-PERETTI I. (4) , DE MARCO G. (5) , LASJAUNIAS P. (1) , DUCREUX P. (1) (1) Service de Neuroradiologie, CHU de Bicêtre. (2) INRIA, Sophia-Antipolis. (3) Service d’Explorations Fonctionnelle, CHU de Bicetre. (4) Service de Biophysique, CHU Lariboisière-Saint Louis. (5) Service de Biophysique, CHU d’Amiens. Objectifs : Mesurer la fraction d’anisotropie au niveau du cerveau de témoins sains, dans différentes régions d’intérêt (substance blanche temporale et hippocampes) et la comparer avec les résultats obtenus chez des patients ayant une épilepsie temporale réfractaire ; Reconstruire 3D les fibres de substance blanche chez les patients. Matériel et méthodes : Neuf témoins sains et douze patients avec une épilepsie temporale réfractaire autentifiée par les données EEG ont parti- cipé à cette étude. L’acquision des données a été faite sur un appareil d’IRM 1.5 T. Les images DTI ont été traitées à l’aide du logiciel DPTools, en calculant dans chaque région d’intérêt la fraction d’anisotropie (FA). Les trajets des fibres dans la substance blanche, ont été reconstruits en 3D en utilisant un algorithme spécifique. Résultats : Chez les patients, nous avons trouvé des valeurs moyennes abaissées dans les hippocampes FA = 0.16 ± 0.02 et dans la substance blanche temporale FA = 0.40 ± 0.03 par rapport à celles des témoins (FA = 0.19 ± 0.02 et FA = 0.45 ± 0.03 respectivement) (|Z|> 2, p < 0.05). Après la reconstruction 3D nous avons trouvé un appauvrissement en fibres chez les patients présentant une IRM normale (patients 1, 4, 7 et 8) et une déstructuration des fibres chez les autres patients. Conclusion : Cette étude a permis de mettre en évidence des anomalies de la substance blanche temporale et de la substance grise sur les hippo- campes, non visibles en IRM conventionnelle et potentiellement impli- quées dans les processus de déclenchement des crises d’épilepsies. MORENO (1) , TADIE M. (1) , LASJAUNIAS P. (2) , DUCREUX D. (2) (1) Service de Neurochirurgie, CHU de Bicetre. (2) Service de Neuroraradio- logie, CHU de Bicetre. Objectif : Identifier les zones d’activations présentes lors des tâches d’imagerie mentale motrice (IMM) de la main et les comparer avec des taches motrices réelles. Matériels et méthodes : Sur un groupe de 10 témoins droitiers, une IRM cérébrale 1.5 T morphologique pondérée T1 et des séquences BOLD avec paradigmes en bloc de la motricité réelle et de la motricité imaginée de chaque main par opposition des doigts ont été effectuées. Le traitement des images a été réalisé avec SPM 99 par analyse individuelle et de groupe. Les résultats des analyses statistiques ont été co-registrés sur l’imagerie morphologique, et les aires motrices ont été localisées à l’aide de l’atlas de Talairach. Résultats : Nous avons observé une grande similarité dans la distribution spatiale des aires motrices activées lors des mouvements réels et imagi- naires (aires motrices primaires controlatérales au mouvement, M1). Il existe une différence dans l’étendue de l’activation sur M1 entre les mou- vements réels et l’IMM, avec existence d’un recrutement ipsi-latéral au mouvement chez 20 % des témoins. Par ailleurs, l’aire motrice supplé- mentaire ipsi-latérale au mouvement n’est qu’inconstamment activée lors des épreuves d’IMM (50 %) alors qu’elle est constamment retrouvée lors des taches motrices réelles. Conclusion : L’IMM en IRMf confirme la grande similarité entre une action réellement effectuée, et une action imaginée. Cette étude préliminaire pourra servir de référence ultérieurement dans le cadre de patients atteints de déficits moteurs. HENRY-FEUGEAS, DE MARCO G., IDY PERETTI I., GODON HARDY S., FREDY D., SCHOUMAN-CLAEYS E. DMG : Unité de Recherche en Imagerie, CHU nord, F 80054 Amiens cedex, IIP : Service de Médecine Nucléaire, CHU Lariboisière, 2 rue Ambroise Paré, 75475 Paris GHS et FD : Département d’Imagerie morphologique et Fonc- tionnelle, CH Sainte Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris ESC : Service d’Ima- gerie, CHU BICHAT CLAUDE BERNARD, APH, 46 rue Henri Huchard, 758777 Paris cedex 18 France. Objectifs : analyser la distribution lésionnelle de la leucoaraïose cérébrale afin de mieux comprendre leur origine. Matériel et méthodes : 75 sujets (7 ± 5 ans) suivis pour troubles cognitifs légers par ailleurs en bonne santé ont été explorés par IRM cérébrales. Des séquences coronales de pondération FLAIR T2 et 3D de pondération T1 ont été utilisées pour identifier anomalies sous-épendymaires, profondes et superficielles et le long des faisceaux de substance blanche. Les dis- tributions lésionnelles ont été comparées par tests de chi deux. Résultats : Les anomalies sous-épendymaires étaient plus fréquentes autour des cornes frontales qu’autour des angles supéro-externes des corps ventriculaires (P = 0,0008). Les anomalies de plus de 10 mm de la substance blanche profonde étaient plus fréquentes dans les régions pos- térieures (P = 0.003) et centrales (P = 0,04) que dans les régions antérieu- res, elles étaient exceptionnelles en temporal. Les anomalies le long des faisceaux de substance blanche apparaissaient distribuées le long du stratum inférieur, supérieur et latéral. Les anomalies de la substance blan- che superficielle apparaissaient plus fréquentes dans les régions centrales frontopariétales que dans les autres régions (P variant de 0,003 à 5. 10-16). La substance grise profonde était moins souvent atteinte que la substance blanche profonde ou superficielle (P = 5 10-12 et P = 2 10-10 respective- ment). Conclusion : ces résultats sont en faveur d’une origine mécanique de la leucoaraiose sous-épendymaire et d’un substratum d’œdème vasogénique de la leucoaraiose sous corticale. ACCIDENT ISCHÉMIQUE TRANSITOIRE RÉVÉLANT UNE HYPOPLASIE SÉGMENTAIRE DE L’ARTÈRE CAROTIDE INTERNE ASSOCIÉ À UN SYNDROME DE CLAUDE BERNARD HORNER CONGÉNITAL BLANC R. (1) , CHAPOY E. (2) , NAWFAL G. (1) , GUIDOUX C. (2) , BRUGIERES P. (1) , HOSSEINI H. (2) , GASTON A. (1) (1) Service de Neuroradiologie. (2) Service de Neurologie CHU Mondor – Avenue du maréchal de Lattre de Tassigny – 94010 Créteil Cedex. Objectifs : Rapporter un cas d’hypoplasie de l’artère carotide interne asso- ciée à un syndrome de Claude Bernard Horner congénital révélée par un déficit neurologique transitoire. Matériel et méthode : Nous rapportons le cas d’une patiente de 42 ans ayant présenté un AIT associé à un souffle carotidien et à un syndrome de Claude Bernard Horner avec hypochromie irienne depuis la naissance. Résultats : Les examens d’imagerie pratiqués ont montré l’absence de dissection carotidienne et l’existence d’une hypoplasie de l’artère caro- tide interne. Nous détaillons les constatations anatomo-radiologiques retrouvées. Conclusion : Un CBH dans un contexte d’AIT doit faire évoquer en premier lieu une dissection carotidienne. La réalisation d’un scanner des rochers démontrant l’existence d’une réduction de calibre du canal carotidien permet de distinguer une hypoplasie carotidienne congénitale des affections acquises entraînant une diminution de calibre de l’ACI. NAMER, ANSTETT P., KEHRILI P., CONSTANTINESCO A., DIETEMANN J.-L. Service de Radiologie II. Service de Neurochirurgie. Service de Biophysique et Médecine Nucléaire. CHU Hautepierre – Strasbourg. Objectif : La classification actuelle des tumeurs cérébrales, notamment des gliomes bas-grades, pose de grand problème pour la prédictibilité de leurs évolutions. Dans cette étude prospective, notre démarche a consisté à réa- liser, de façon systématique et régulière, un suivi des oligodendrogliomes de bas-grade par l’imagerie morphologique (IRM volumétrique) et méta- bolique (ISRM-1H et TEMP au thallium201) afin de comparer les résultats aux données cliniques. Matériels et Méthodes : Vingt-deux patients présentant un oligodendro- gliome de grade A, un score de performance Karnovsky égal ou supérieur à 70 et inclus entre novembre 2000 et décembre 2002, sont suivis jusqu’en décembre 2004 par un examen ISRM-1H (tous les 3 mois) et IRM avec injection de produit de contraste (tous les 6 mois) réalisés sur un appareil Siemens 1,5T et un examen TEMP au thallium201 (tous les 6 mois) réalisé sur une gamma-caméra Siemens E-Cam double tête. Résultats : Pour un suivi total de 743 mois pour les 22 patients (18 à 50 mois), 222 examens ISRM-1H, 128 IRM et 74 TEMP au thallium201 ont été réalisés. Seize patients ont présenté une transformation maligne de la tumeur (mortalité = 7). L’imagerie métabolique nous a permis : d’une part, de détecter de façon très précoce cette transformation maligne (3 à 9 mois avant la prise de contraste en IRM), et d’autre part, d’évaluer l’effi- cacité de la chimiothérapie et/ou de la chirurgie. Conclusion : Cette série longitudinale encourage l’utilisation de l’imagerie métabolique dans le cadre de la surveillance étroite des gliomes et semble apporter des renseignements complémentaires dans la prise en charge des patients. NASSER (1) , MARSOT-DUPUCH K. (1) , FILLARD P. (2) , DOYON D. (2) , LASJAUNIAS P. (1) , DUCREUX D. (1) (1) Service de Neuroradiologie, CHU de Bicêtre. (2) INRIA, Sophia-Antipolis. Objectifs : Étudier le trajet et l’aspect des fibres nerveuses des paquets acoustico-faciaux chez des sujets sains et les comparer à ceux de patients porteurs de schwannomes. Matériels et Méthodes : Sur une IRM 1.5 T, réalisation de séquences morphologiques CISS de 0,5 mm d’épaisseur et de Tenseur de Diffusion 25 directions à faible valeur de b (b = 300 s/mm 2 ) centrées sur les paquets acoustico-faciaux chez 5 témoins et 5 patients porteurs de schwannomes de grade I à III. Tracking de fibres effectué à l’aide d’un algorithme spé- cialement optimisé pour les faibles valeurs de b. Résultats : Chez tous les sujets sauf 1, le tracking de fibres a pu être effectué, et a permis de d’individualiser le trajet des nerfs VII/VIII. Chez les patients, les fibres des nerfs craniens apparaissaient destructurées au P-12 ÉTUDE EN IRM CÉRÉBRALE DE TENSEUR DE DIFFUSION ET TRACKING DE FIBRES DES ÉPILEPSIES TEMPORALES RÉFRACTAIRES P-13 IRM FONCTIONELLE D’ACTIVATION EN IMAGERIE MENTALE MOTRICE P-14 DISTRIBUTION LÉSIONNELLE ET ORIGINES DE LA LEUCOARAÏOSE CÉRÉBRALE P-16 TRANSFORMATION MALIGNE DES OLIGIDENDROGLIOMES DE BAS-GRADE : INTÉRÊT DE L’IMAGERIE MÉTABOLIQUE P-17 ÉTUDE DE FAISABILITE DU TRACKING DE FIBRES DES PAQUETS ACOUSTICO-FACIAUX ET APPLICATIONS EN PATHOLOGIE TUMORALE P-15

P-16 Transformation maligne des oligidendrogliomes de bas-grade : intérêt de l’imagerie métabolique

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90 XXXIIe Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie

Conclusion : L’IRM et le scanner multibarrettes sont très performantspour le diagnostic des TVC. Le principal avantage de l’IRM est l’évaluationdes modifications parenchymateuses. En revanche, la thrombose veineuseest mieux visualisée sur le scanner.

LIACU, HUYNH I. (1), FILLARD P. (2), BOUILLERET V. (3), MASNOU P. (3), IDY-PERETTI I. (4), DE MARCO G. (5), LASJAUNIAS P. (1), DUCREUX P. (1)

(1) Service de Neuroradiologie, CHU de Bicêtre. (2) INRIA, Sophia-Antipolis.(3) Service d’Explorations Fonctionnelle, CHU de Bicetre. (4) Service deBiophysique, CHU Lariboisière-Saint Louis. (5) Service de Biophysique,CHU d’Amiens.

Objectifs : Mesurer la fraction d’anisotropie au niveau du cerveau de témoinssains, dans différentes régions d’intérêt (substance blanche temporale ethippocampes) et la comparer avec les résultats obtenus chez des patientsayant une épilepsie temporale réfractaire ;Reconstruire 3D les fibres de substance blanche chez les patients.Matériel et méthodes : Neuf témoins sains et douze patients avec uneépilepsie temporale réfractaire autentifiée par les données EEG ont parti-cipé à cette étude. L’acquision des données a été faite sur un appareild’IRM 1.5 T. Les images DTI ont été traitées à l’aide du logiciel DPTools,en calculant dans chaque région d’intérêt la fraction d’anisotropie (FA).Les trajets des fibres dans la substance blanche, ont été reconstruits en3D en utilisant un algorithme spécifique.Résultats : Chez les patients, nous avons trouvé des valeurs moyennesabaissées dans les hippocampes FA = 0.16 ± 0.02 et dans la substanceblanche temporale FA = 0.40 ± 0.03 par rapport à celles des témoins(FA = 0.19 ± 0.02 et FA = 0.45 ± 0.03 respectivement) (|Z|> 2, p < 0.05).Après la reconstruction 3D nous avons trouvé un appauvrissement enfibres chez les patients présentant une IRM normale (patients 1, 4, 7 et 8)et une déstructuration des fibres chez les autres patients.Conclusion : Cette étude a permis de mettre en évidence des anomaliesde la substance blanche temporale et de la substance grise sur les hippo-campes, non visibles en IRM conventionnelle et potentiellement impli-quées dans les processus de déclenchement des crises d’épilepsies.

MORENO (1), TADIE M. (1), LASJAUNIAS P. (2), DUCREUX D. (2)

(1) Service de Neurochirurgie, CHU de Bicetre. (2) Service de Neuroraradio-logie, CHU de Bicetre.

Objectif : Identifier les zones d’activations présentes lors des tâchesd’imagerie mentale motrice (IMM) de la main et les comparer avec destaches motrices réelles.Matériels et méthodes : Sur un groupe de 10 témoins droitiers, une IRMcérébrale 1.5 T morphologique pondérée T1 et des séquences BOLD avecparadigmes en bloc de la motricité réelle et de la motricité imaginée dechaque main par opposition des doigts ont été effectuées. Le traitementdes images a été réalisé avec SPM 99 par analyse individuelle et degroupe. Les résultats des analyses statistiques ont été co-registrés surl’imagerie morphologique, et les aires motrices ont été localisées à l’aidede l’atlas de Talairach.Résultats : Nous avons observé une grande similarité dans la distributionspatiale des aires motrices activées lors des mouvements réels et imagi-naires (aires motrices primaires controlatérales au mouvement, M1). Ilexiste une différence dans l’étendue de l’activation sur M1 entre les mou-vements réels et l’IMM, avec existence d’un recrutement ipsi-latéral aumouvement chez 20 % des témoins. Par ailleurs, l’aire motrice supplé-mentaire ipsi-latérale au mouvement n’est qu’inconstamment activée lorsdes épreuves d’IMM (50 %) alors qu’elle est constamment retrouvée lorsdes taches motrices réelles.Conclusion : L’IMM en IRMf confirme la grande similarité entre une actionréellement effectuée, et une action imaginée. Cette étude préliminairepourra servir de référence ultérieurement dans le cadre de patients atteintsde déficits moteurs.

HENRY-FEUGEAS, DE MARCO G., IDY PERETTI I., GODON HARDY S.,FREDY D., SCHOUMAN-CLAEYS E.DMG : Unité de Recherche en Imagerie, CHU nord, F 80054 Amiens cedex,IIP : Service de Médecine Nucléaire, CHU Lariboisière, 2 rue Ambroise Paré,75475 Paris GHS et FD : Département d’Imagerie morphologique et Fonc-tionnelle, CH Sainte Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris ESC : Service d’Ima-gerie, CHU BICHAT CLAUDE BERNARD, APH, 46 rue Henri Huchard,758777 Paris cedex 18 France.

Objectifs : analyser la distribution lésionnelle de la leucoaraïose cérébraleafin de mieux comprendre leur origine.Matériel et méthodes : 75 sujets (7 ± 5 ans) suivis pour troubles cognitifslégers par ailleurs en bonne santé ont été explorés par IRM cérébrales.Des séquences coronales de pondération FLAIR T2 et 3D de pondérationT1 ont été utilisées pour identifier anomalies sous-épendymaires, profondeset superficielles et le long des faisceaux de substance blanche. Les dis-tributions lésionnelles ont été comparées par tests de chi deux.Résultats : Les anomalies sous-épendymaires étaient plus fréquentesautour des cornes frontales qu’autour des angles supéro-externes des

corps ventriculaires (P = 0,0008). Les anomalies de plus de 10 mm de lasubstance blanche profonde étaient plus fréquentes dans les régions pos-térieures (P = 0.003) et centrales (P = 0,04) que dans les régions antérieu-res, elles étaient exceptionnelles en temporal. Les anomalies le long desfaisceaux de substance blanche apparaissaient distribuées le long dustratum inférieur, supérieur et latéral. Les anomalies de la substance blan-che superficielle apparaissaient plus fréquentes dans les régions centralesfrontopariétales que dans les autres régions (P variant de 0,003 à 5. 10-16).La substance grise profonde était moins souvent atteinte que la substanceblanche profonde ou superficielle (P = 5 10-12 et P = 2 10-10 respective-ment).Conclusion : ces résultats sont en faveur d’une origine mécanique de laleucoaraiose sous-épendymaire et d’un substratum d’œdème vasogéniquede la leucoaraiose sous corticale.

ACCIDENT ISCHÉMIQUE TRANSITOIRE RÉVÉLANT UNE HYPOPLASIE SÉGMENTAIRE DE L’ARTÈRECAROTIDE INTERNE ASSOCIÉ À UN SYNDROMEDE CLAUDE BERNARD HORNER CONGÉNITAL

BLANC R. (1), CHAPOY E. (2), NAWFAL G. (1), GUIDOUX C. (2), BRUGIERES P. (1), HOSSEINI H. (2), GASTON A. (1)

(1) Service de Neuroradiologie. (2) Service de Neurologie CHU Mondor –Avenue du maréchal de Lattre de Tassigny – 94010 Créteil Cedex.

Objectifs : Rapporter un cas d’hypoplasie de l’artère carotide interne asso-ciée à un syndrome de Claude Bernard Horner congénital révélée par undéficit neurologique transitoire.Matériel et méthode : Nous rapportons le cas d’une patiente de 42 ansayant présenté un AIT associé à un souffle carotidien et à un syndromede Claude Bernard Horner avec hypochromie irienne depuis la naissance.Résultats : Les examens d’imagerie pratiqués ont montré l’absence dedissection carotidienne et l’existence d’une hypoplasie de l’artère caro-tide interne. Nous détaillons les constatations anatomo-radiologiquesretrouvées.Conclusion : Un CBH dans un contexte d’AIT doit faire évoquer en premierlieu une dissection carotidienne. La réalisation d’un scanner des rochersdémontrant l’existence d’une réduction de calibre du canal carotidien permetde distinguer une hypoplasie carotidienne congénitale des affectionsacquises entraînant une diminution de calibre de l’ACI.

NAMER, ANSTETT P., KEHRILI P., CONSTANTINESCO A., DIETEMANN J.-L.Service de Radiologie II. Service de Neurochirurgie. Service de Biophysiqueet Médecine Nucléaire. CHU Hautepierre – Strasbourg.

Objectif : La classification actuelle des tumeurs cérébrales, notamment desgliomes bas-grades, pose de grand problème pour la prédictibilité de leursévolutions. Dans cette étude prospective, notre démarche a consisté à réa-liser, de façon systématique et régulière, un suivi des oligodendrogliomesde bas-grade par l’imagerie morphologique (IRM volumétrique) et méta-bolique (ISRM-1H et TEMP au thallium201) afin de comparer les résultatsaux données cliniques.Matériels et Méthodes : Vingt-deux patients présentant un oligodendro-gliome de grade A, un score de performance Karnovsky égal ou supérieurà 70 et inclus entre novembre 2000 et décembre 2002, sont suivis jusqu’endécembre 2004 par un examen ISRM-1H (tous les 3 mois) et IRM avecinjection de produit de contraste (tous les 6 mois) réalisés sur un appareilSiemens 1,5T et un examen TEMP au thallium201 (tous les 6 mois) réalisésur une gamma-caméra Siemens E-Cam double tête.Résultats : Pour un suivi total de 743 mois pour les 22 patients (18 à50 mois), 222 examens ISRM-1H, 128 IRM et 74 TEMP au thallium201ont été réalisés. Seize patients ont présenté une transformation malignede la tumeur (mortalité = 7). L’imagerie métabolique nous a permis : d’unepart, de détecter de façon très précoce cette transformation maligne (3 à9 mois avant la prise de contraste en IRM), et d’autre part, d’évaluer l’effi-cacité de la chimiothérapie et/ou de la chirurgie.Conclusion : Cette série longitudinale encourage l’utilisation de l’imageriemétabolique dans le cadre de la surveillance étroite des gliomes et sembleapporter des renseignements complémentaires dans la prise en chargedes patients.

NASSER (1), MARSOT-DUPUCH K. (1), FILLARD P. (2), DOYON D. (2), LASJAUNIAS P. (1), DUCREUX D. (1)

(1) Service de Neuroradiologie, CHU de Bicêtre. (2) INRIA, Sophia-Antipolis.

Objectifs : Étudier le trajet et l’aspect des fibres nerveuses des paquetsacoustico-faciaux chez des sujets sains et les comparer à ceux de patientsporteurs de schwannomes.Matériels et Méthodes : Sur une IRM 1.5 T, réalisation de séquencesmorphologiques CISS de 0,5 mm d’épaisseur et de Tenseur de Diffusion25 directions à faible valeur de b (b = 300 s/mm2) centrées sur les paquetsacoustico-faciaux chez 5 témoins et 5 patients porteurs de schwannomesde grade I à III. Tracking de fibres effectué à l’aide d’un algorithme spé-cialement optimisé pour les faibles valeurs de b.Résultats : Chez tous les sujets sauf 1, le tracking de fibres a pu êtreeffectué, et a permis de d’individualiser le trajet des nerfs VII/VIII. Chezles patients, les fibres des nerfs craniens apparaissaient destructurées au

P-12ÉTUDE EN IRM CÉRÉBRALE DE TENSEUR DE DIFFUSION ET TRACKING DE FIBRES DES ÉPILEPSIES TEMPORALES RÉFRACTAIRES

P-13IRM FONCTIONELLE D’ACTIVATION EN IMAGERIE MENTALE MOTRICE

P-14DISTRIBUTION LÉSIONNELLE ET ORIGINES DE LA LEUCOARAÏOSE CÉRÉBRALE

P-16TRANSFORMATION MALIGNE DES OLIGIDENDROGLIOMES DE BAS-GRADE :INTÉRÊT DE L’IMAGERIE MÉTABOLIQUE

P-17ÉTUDE DE FAISABILITE DU TRACKING DE FIBRES DES PAQUETS ACOUSTICO-FACIAUXET APPLICATIONS EN PATHOLOGIE TUMORALE

P-15