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P ANCA révélant un adénocarcinome rénal

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Page 1: P ANCA révélant un adénocarcinome rénal

142s Posters

Poster 91

P ANCA rdvdlant un addnocarcinome renal

P Blanche ~, T Flam 2, D $ icard ~

La prdsence d'anticorps anticytoplasme des polynucldaires neutrophiles (ANCA) n'a jamais 6t6 rapportde, associde ~t des cancers. Nous prdsentons une observation d'addnocarciuome rdnal rdv616 par une altdration fdbrile de l'6tat gfn6ral cortico- sensible avec prdsence d' ANCA de type pdrinucldaire. Observation Mme D, 74 ans, est hospitalisde pour une fibvre avec perte de 12 kg en 4 mois. La CRP est 5 155 rag/1. Les ANCA sent positifs supdrieurs h 1/1 000 ~ pdrinucl6aires sans spdcificitd. Le scanner abdominal montre une fibrose rdtropdriton6ale que la laparotomie rattachera 5 une tumeur neuroendocrine. Apr~s 3 cures de chimioth6rapie (cyclophosphamide + VP16), les ANCA persistent : supdrieurs ~t 1/1 000 e. Aprbs 3 mois de prednisone (1 mg/kg/j), la patiente est apyrdtique, la CRP est ~t 42 rag/1 et les ANCA au 1/640 e. Le scanner abdominal montre que la fibrose a diminu6, mais surtout une tumeur du rein droit. Deux semaines apr~s ndphrectomie, l 'histologie ayant conclu ~ un addnocarcinome ~ cellules claires, les ANCA out disparu, la CRP est ~t l 1 rag/1. Trois

mois plus tard, la prednisone ayant 6t6 diminude de 30 10 rag/j, les ANCA resteut n6gatifs, mais la CRP est 62 rag/1 et la fibrose s'est rddtendue. La patiente est apyrd- tique e t a repris 6 kg. Commentaire Les vascularites assocides 5. des tumeurs solides sent rares. Sur une trentaine de cas publids, 8 ont gudri aprbs ex6rbse de la tumeur (O Fain et al. Ann Med Intern 1991;142:486- 504). La prdsence de p ANCA sans spdcificit6 antimydlope- roxydase a 6t6 rapport6e dans certains processus fibrosants tels que la cholangite scldrosante (RH Duerr et al. Gastroen- terology 1991;100:1385-91). Chez notre patiente, elle nous a donc d'abord paru ~tre lide ~t la fibrose rdtropdritondale. L'dvolution awes ndphrectomie nous a ultdrieurement per- mis de rattacher la prdsence des ANCA au cancer rdnal, sans que la preuve d' une vascularite parandoplasique ait pu etre apportde,

1 Service de mOdecine interne, 2 Service d'urologie, CHU Cochin, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75674 Paris Cedex 14, France

Poster 92

Infections opportunistes et deficit en lymphocytes TCD4 + sans infection VIH : deux nouvelles observations

JF Vial lard ~, D Neau ~, E Monlun ~, C Vital 2, JM Ragnaud 3, M Longy-Bours ier ~, M Le Bras ~

Des infections dites opportunistes et un effondrement du taux des lymphocytes CD4 (TCD4) ddfinissent un 6tat d'immuno- ddficience acquise, secondaire en gdndral ~t une infection par le VIII. N6anmoins, des tableaux similaires existent en dehors de toute infection rdtrovirale, chez des sujets ayant une pathologie ou une thdrapeutique favorisantes. Certains resteraient idiopa- thiques. Nous rapportons deux nouvelles observations. Observation 1

Mile D, 17 ans, est traitde par corticdfdes pour une sarco'/dose. Elle prdsente en 1987 un tableau fdbrile associ6 ~t des nodules indurds de la face, une dyspnde et un syndrome inflammatoire. Les prdlevements pulmonaire et cutan6 isolent une mycobactd- dose atypique. Une stabilisation des ldsions est obtenue sous traitement. En mai 1989, la patiente est revue pour des myalgies fdbriles et des nodules violacds des membres et du thorax. Les prdlbvements musculaires isolent de l'Aspergillus fumigatus. En deux ans, nous avons saisi un effondrement des TCD4 (moyenne de 40 TCD4/mm 3) sans jamais isoler une infection par un rdtrovims.

Observation 2 Mr R est atteiut d 'une leuc6mie lympho~de chronique trans- form6e en lymphome lymphocytique. Depuis 1993, il

6chappe aux thdrapeutiques. I1 est hospitalis6 fin 1993 pour syndrome confusionnel fdbrile avec scanner cdrdbral nor- mal. La ponction lombaire met en 6vidence une m6ningite lymphocytaire avec protdiuorachie ~ 8 g, d'origine crypto- coccique. L'antig~ne cryptococcique est prdsent dans le sang et le LCR. Le virus JC et le virus d'Epstein- Barr sent retrouv6s dans le LCR par technique de PCR. Une lympho- p6nie CD4 est ddcouverte (220 TCD4/mm 3) avec un rapport TCD4/TCD8 diminu6 (0,33) en 1' absence de toute infection rdtrovirale. Le patient ddc~de dix jours plus tard. Conclusion Ces observations invitent ~ contr61er le taux de TCD4 au cours de pathologies ou de thdrapeutiques immunosuppres- sives, et fi envisager, comme darts le sida, une prdvention primaire et secondaire des infections les plus frdquentes.

Clinique m#dicale propddeutique, m#decine interne et maladies tropi- cales (Pr M Le Bras), hdpital Saint-Andr#, 1, rue Jean-Burguet, 33075 Bordeaux ; 2 Laboratoire d'anatomie et cytologie pathologiques (Pr C Vital), s Cli- nique mddieale et des maladies infectieuses (Pr J Aubertin), hdpital Peflegrin, CHU Bordeaux, 33076 Bordeaux, France