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36 L’Eau dans le projet urbain en Seine Saint-Denis Une approche alternative pour la gestion des eaux pluviales Depuis quelques a nné e s, en Seine- S a int-Denis les contraintes e n m a t i è re de li mitation de rejet des eaux pluviales sont inté grées d a ns toutes les opé rations dam é na g e ment. Plus encore, e lles sont prises en compte dans les parties d a m énagement, d arc h i t e c t u re et de paysage. Acteur décisi f en la matière puisque pro p r i é t a i re et g e s t i o n n a i re du rés e au pri maire d assain isse m ent, le Dép a rtement a mis en place toute une série d actions visant à ce que la maîtrise d u ru isselle m ent à l a mont soit pérennisé ee t donc durable. L enjeu m ajeur est bien de transformer l a contrainte que re présent e l a maîtrise des eaux pluvial e s en un élément de valorisation du projet urbain, tout en int é g ran t ces n ou veaux esp aces à la ville et en y asso cian t d autre s usages que le seul usage hydraulique. Faire en sorte que la maîtrise du ruissellement ne soit plus le souci du seul bureau d études, m ais aussi de la maîtrise d’ouvrage et du maître d’œuvre, qu’il soit ar chitecte, u rbaniste ou paysag iste, pou r con stru iree nsem bl e u ne ville plus du rab le. novembre 2003 L ES POI N TS D E RE PÈ R ES D U 9 3

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n° 36

L’Eaudans le projet urbainen S e i n eS a i n t - D e n is

Une approche alternative pour la gestion des eaux pluviales

Depuis quelques années, en Seine-Saint-Denis les contraintes en

m a t i è re de limitation de rejet des eaux pluviales sont intégrées dans

toutes les opérations d’aménagement. Plus encore, elles sont prises en

compte dans les parties d ’aménagement, d ’arc h i t e c t u re et de

paysage. Acteur décisif en la matière puisque pro p r i é t a i re et

g e s t i o n n a i re du réseau primaire d ’assainissement, le Département a

mis en place toute une série d ’actions visant à ce que la maîtrise du

ruissellement à l’amont soit pérennisée et donc durable.

L’enjeu majeur est bien de transformer la contrainte que représente la

maîtrise des eaux pluviales en un élément de valorisation du projet urbain,

tout en intégrant ces nouveaux espaces à la ville et en y associant d ’autre s

usages que le seul usage hydraulique. Faire en sorte que la maîtrise du

ruisselleme nt ne soit plus le souci du seul bureau d’études, mais aussi

de la maîtrise d’ouvrage et du maître d’œuvre, qu’il soit architecte,

urbaniste ou paysagiste, pour construireensembleune ville plus durable. ■

novembre2003

LES POINTSDE REPÈRESD U 93

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a Seine-Saint-Denis a toujours été undépartement particulièrement exposé

aux inondations. Plusieurs causes expli-quent cette situation.• Un site géographique particulier - La Seine Saint-Denis ne dispose que dedeux débouchés pour évacuer ses eaux plu-viales : la Seine à l’ouest et la Marne au sud ;- La topographie du département se carac-térise par une faible pente, ce qui induit unécoule ment difficile des eaux pluviales,créant de nombreuses zones inondables.• Une urbanisation croissanteL’extension et la densification de la surfaceurbanisée du Département - qui a plus quedoublé en 50 ans - a eu pour effet :- L’imperméabilisation des sols- Le comblement des ruisseaux, des maré-cages, et l’ignorance des zones inondables- L’accroissement du ruissellement- L’augmentation des risques d’inondation.

■ Les actions du Département de Seine Saint-Denis :Face à cette situation, le Département, pro-priétaire et gestionnaire du réseau primaired’assainissement met en oeuvre depuis unet renta ine d ’années une série d ’actionsvisant à renfor cer sa politique de maîtrisedes inondations. - Dans un premier temps, le Départements’est attaché à dé veloppe r la constructionde g ros bassin s de r é t e n t i o n s e rvant àdélester le réseau public. Action qui luipermeta u j o u rd’hui de disposer d ’un patrimoine debassins de rete nue représentant un volumede 1 200 000 m 3 de stockage, chargé deg é rer les inondations existantes.- Dans un second temps, a été miseen placela gestion automat isée en te mps réeldu ré sea u, afin que ce dernier puisse êtreté légéré en fonction de l’événement plu-vieux.- Parallèlement, le Département demandedepuis une vingtaine d’années à tout amé-nageur de limiter son débit de rejet deseaux pluviales avant le branchementau réseau public, afin que les nouveauxaménagements ne génèrent pas de nou-velles inondations. En rupture avec le principe du « tout auréseau », l’objectif de ces techniques estnon plus d’évacuer le plus loin et le plusvite possible les eaux de ruissellement, maisde les retarder et/ou de les infiltrer. Elles

reposent sur deux principes : la rétention del’eau pour réguler les débitset limiter la pollutiondes milieux naturels, et l’infiltration dans lesol lorsqu’elle est possible, pour réduire lesvolumes s’écoulant vers l’aval.

■ Une évaluation méthodique des nou-velles opérationsCette a ction départementa le fait l’objetdepuis 1993 d’une évaluation méthodique( recensement des ouvrages de stocka gedepuis 1992) qui a permis de constater en1995-96 que les dispositifs de stocka geétaient bien en grande majorité réalisés parles aménageurs, mais qu’ils n’étaient pastoujours adaptés au type d’aménagementréalisé, ra rement entre tenus, et, pa rfoismême, inconnus de leurs propriétaires.

L

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■ Techniques alternativesCe constat a conduit le Département àengager une action de promotion encoreplus forte des te chniques dites « alternatives »à destination des aménageurs. Plus que la promotion des techniques ditesalternatives, c’est une véritable approchealternative de l’aménagement que prône leDépartement.En favorisant la réalisation d’espaces urbainsmultifonctionnelles, où la fonction hydrau-lique, visible, est aussi importante que sonusage urbain, le Départeme nt souha iteassurer la pérennisation de ces ouvrages Les espaces publics ou privés peuvent ainsi êtretransformés en surfaces de stockage - à cielouvert, visibles et pédagogiques - lors d’événe-ments pluvieux exceptionnels, ce qui suppose

d’accepter que certains espaces urbains soientinondés dans des proportions raisonnablesdurant quelques heures ou quelques jours.

■ Une intégration incontournable à l’aménagement urbainUne réflexion sur l’intégration de ces tech-niques à l’aménagement urbain a été miseen place pour valoriser cette double fonc-tion des ouvrages d’assainissement, notam-ment en matière d’animation urbaine. Denombreux projets d’espaces urbains tem-p o r a i rement inondables, (théâtres deverd u re ,zones de sta tionne me nt en herbe , jard i n sirrigué s p ar les e aux de to iture, mailspiétons), ont vu le jour ce s de rnière sanné es en Seine-Saint-Denis ; l’eau depluie y est un élément structurant. En dehors de leur vocation première delutte contre les inondations, ces techniquespré sen ten t d ’aut res ava ntage s commel’abaissement du coût d ’inve stisseme nt etd’entretien, ou la valorisation de l’opérationd’aménagement.

■ Une concertation des différents acteurs Pour promouvoir cette nouvelle approchedans les pratiques de l’aménagement, less e rvices départementaux concernés ontréorienté leur activité vers le développe-ment d’études et d’actions de formation, etl’établissement de contacts directs avec lesacteurs de l’aménagement. Car il faut souli-gner que l’approche alternative en matièred’assainissement pluvial exige une concer-tation forte entre différents intervenants quin’ont pas forcément l’habitude de travaillerensemble : techniciens de l’eau et acteursde la conception urbaine, et nécessite deconvaincre les maîtres d’ouvrage.

■ Un bilan positifAu terme de huit années d’existe nce, cetted é m a rche diff icile à mener pour des raisonsliées aux mentalités des acteurs et aux pra-tiques de l’aménagement en place depuisde nombreuses années, dresse un bilanpositif puisque de nombreuses réalisationsont vu le jour dans ce cadre et que surtoutles relations entre le Département et lesacteurs de l’aménagement se sont transfor-mées. Le service public d ’assainissement estne ttement plus intégré dans le pro c e s s u sd’aménagement, à la fois conseil, expert etinterlocuteur de l’aménageur.

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Pour la réalisation du parking Pissaro, attenant au parc duSausset , c’e st la technique de l’infiltrat ion qui a été re t e n u edans le but de re p re n d re l’ensemble du ruisselleme nt desurfaceLe principe basé sur la réalisation de douves, dans lesquellesl’eau de ruissellement des parkings se déverse et s’inf iltre dou-cement, a permis d ’éviter la création de réseaux et de cani-veaux sur l’ensemble du parc de stationneme nt.Ce dernier a été organisé en plusieurs unités d ’ une vingtainede places chacune, constituées d’ une voirie centrale desser-vant de part et d’autre un stationnement en peigne. Chaqueentité est bordée par une noue latérale plantée d’arbustes etaccueillant l’habituel alignement d ’arbres, chargé de pro c u re rde l’ombre aux véhicules. La noue est redécoupée transversa-lement par des murets de même hauteur d ’arase, permettantune égale répartition du volume d’eau stocké de l’amont àl’aval.Elle est limitée latéralement par des bord u res assurant la fonc-tion de butée pour les voitures stationnées. L’abaissement deces bord u res en trois points permet l’écoulement des eaux deruissellement depuis les parkings dans la noue.Une très large douve entièrement plantée et doublée par lecheminement piéton principal borde enfin le te rrain sur toutesa longueur, interrompue régulièrement par les allées piéton-nes, traitées en béton désactivé et pavés de granit.L’économie engendrée par l’absence de bassin enterré a per-mis un transfert d ’argent vers dif f é rentes prestations supplé-m e n t a i res comme par exemple la réalisation des prof ils spéci-fiques des bord u res en L, assurant le soutènement re n d un é c e s s a i re par le décaissé des noues.Compte tenu de la surface du terrain (1,4 ha), le bassin néces-s a i re au stockage des eaux pluviales aurait eu une capacité de400m3, représentant un coût de réalisation de 240 000 €.

• Maîtrise d’œuvreConseil Général 93 – Dire c t i o nVoirie & I n f r a s t r u c t u re(DVI)a ccompagnée de laDire c t i o nEa u & Assain issemen t (DEA)Paysagistes : Claire etMichel CORAJOUD

• Maîtrise d’ouvrageConseilGéné ra l93 - Dire c t i o nEspaces Ve r t s (DEV)

Noue plantée

Douve

Parking Croix Saint Marc, Aulnay-sous-Bois

Mail piéton, Stains

Ce projet d’aménagement accompagne la construc-tion du collège Joliot-Curie à Stains.Il concerne le parking du collège et dans sa continuité,un mailqui borde l’équipement au sud.Pour traiter l’évacuation des eaux de ruissellementdu parking, la zone triangulaire séparant le parkingde la voie qui le borde au sud est traitée en zoneinondable à ciel ouvert, bordée sur ses 3 côtés pardes emmarchements en bois.Le mail est composé d’une noue centrale plantée debambous tapissants, bordée d’un côté par une alléepiétonne et de l’autre par une piste cyclable, quire prend l’ensemble des eaux de ruissellement dudispositif. La cunette - fond de la noue - est pavée etse pique directement sur les réseaux. De ux petitspassages transversaux, engazonnés, franchissent lanoue et off rent une halte le long du cheminement.

•Maîtrise d’œuvreen cours de définitionConception : Composante Urbaine

• Maîtrise d’ouvragePlaine Commune

Les Acteurs

Mail avec une pluie décennale

Mail avec une pluie annuelle

Plan d’ensemble, parking et mail

Les Acteurs

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Dans le cadre de la restructuration de laRD37, la DVI (Direction de la Voirie et desInfrastructures) a augmenté les emprises devoirie par la création d’espaces verts et depistes cyclables. Cette opération générantun apport supplémentaire a u ré seau, il aété de mandé de mettre e n œuvre unelimitation de ces apports.Plutôt que de stocker les eaux en excédent surla totalité du linéaire de lavoirie, la DVIa choiside concentrer le stockage en un lieu unique,sur un délaissé bordant la voie à pro x i m i t éd’ un arrêt de bus, et d ’en limiter le débit.La technique retenue est mixte, il s’agitd’une synthèse entre bassin enterré et zoneinondable.Le pré-bassin en béton est réalisé en ouvra-ge enterré. Ce type d’ouvrage offre deuxavantages fondamentaux : une souplessedimensionnelle (il s’adapte aux aménage-ments prévus) et une fonction de décanta-tion (avec le temps, la boue stagne dans lefond tandis que l’eau susceptible d’envahir

• Maîtrise d’œuvreCG93 – DVI accompagné de la DEA

• Maîtrise d’ouvrageConseil Général 93 DVI

Les Acteurs

• Maîtrise d’œuvreArchitecte : Serge RenaudieBET et paysagiste :Composante Urbaine

• Maîtrise d’ouvragePlaine Commune

Les Acteurs

la zone inondable est déchargée en boue). Lorsque le bassin se remplit, il met en char-ge à travers une grille la zone inondable àciel ouvert qui le recouvre, traitée en végétalavec un cheminement piéton qui la traverse,servant de cunette.Cet aménagement a permis d’offrir un espa-ce paysagé le long de la rue de Rosny enrelation directe avec l’arrêt de bus.Le volume enterré nécessite le même typed’entretien mais le volume est diminué etplus compact, ce qui réduit spatialement l’in-tervention de curage. Le fait qu’il soit com-plété par un stockage à ciel ouvert permetd’avoir un indicateur d’un éventuel dysfonc-tionnement du dispositif.

RD 37, Montreuil

Schéma de principe - source DEA

Le réaménagement du square Cézanne s’inscrit dans le cadrede la réhabilitation du quartier de la Saussaie.La contrainte majeure du projet réside dans le fait que ce squareconnaît actuellement de fréquents problèmes d’inondationsdusà sa situation en un point topographique très bas.Le parti principalde cet aménagement consiste à utiliser l’espac evert qui s’inondait au centre du square pour créer un bassin derétention, proche de la nappe phréatique - plutôt qu ’un circ u i tenterré qui la toucherait - et de l’intégrer de façon harmonieuseà un aménagement paysager cohérent.Entièrement engazonné et délimité par des murets arasés,cet espace traverse le square de part en part, suivant untracé curviligne et dynamique.Véritable zone inondable à ciel ouvert, il est alimenté par descaniveaux aériens quibordent le square dans sa partie nord. Savidange est prévuepar infiltration directe dans le sol, au moyendepuisards. En cas de pluie décennale, le temps maximum devidange ne dépasse pas sixheures. Sa couverture par un gazonre n f o rcé (géogrille et fibres synthétiques évitant l’érosion duterrain) permet une utilisation quotidienne par les riverains.Le bassin est en réalité composé de deuxvolumes distincts. Sous lepont en platelage bois quipermet son franchissement, une diguepermet à la zone la plus inondée de se surverser dans l’autre .

S q u a re Céz anne - La Saussa ie, Saint-Denis

Aménagement paysagé de la zone inondable

Perspectives pluie retour 1 an

Perspectives pluie retour 10 ans

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Cette opération étant soumise, comme les précédentes, à undébit de fuite limité à 10 litres/seconde par hectare, lerecours à une technique d’assainissement classique se seraitavérée coûteuse, c’est la raison pour laquelle la réflexion surla ge st ion d e la réc upé ra tion de s e au x pluvia les d esb â t iments de logements a conduit à adopter une approchealternative, permettant entre autres d’éviter de réaliser unstockage individuel pour chaque bâtiment. Le parti pris a été de répartir les aires de stockage en fonc-tion de l’espace et de la topographie, dans le cadre d’uneréflexion globale et cohérente qui place la technique au ser-vice du projet.

Plusieurs systèmes complémentaires, donnant lieu à des pay-sages variés, ont ainsi été prévus après un repérage attentifdes espaces exploitables :

- Deux bassins de stockage à ciel ouvert, entièrementpaysagés ont été intégrés au sein du vaste parc central, lejardin des artistes, autour duquel sont implantés une partiedes immeubles d’habitation. Ces deux zones d’expansion encreux, dont un côté est traité en gradins plantés accueillentun passage hors d’eau revêtu de bois. Hors pluies importan-tes, ces espaces offrent grâce à leur topographie particulièredes lieux de détente et de jeux aux riverains.

- A l’est de la ZAC, le long du collège, un mail orienténord-sud propose un autre type de régulation. Il est consti-tué par un cheminement central d’une largeur de 3 mètres,piéton (voie pompiers) et non inondable, revêtu de pavés

Zac du Clos Saint-Vincent, Noisy-le-Grand

Place minérale inondable

Bassin de stockage à ciel ouvert - Jardin des artistes

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flammés. Il est bordé de part et d’autre par une bande inon-dable, qui accueille le mobilier urbain et le double aligne-ment d’arbres, traitée en pavés sciés. Deux noues latéralesenherbées, limitant le mail, offrent un important stockage dufait du linéaire conséquent. Leur cunette réalisée en pavéssciés permet d’éviter l’érosion du fond de noue, de repérerrapidement la présence d’eau et, dernier atout, pédago-gique, offre une compréhension de l’équilibre hydrauliquedu quartier.

- La place ouest reprend la même charte d’utilisation desmatériaux et le même principe de stockage. Sa partie ouest,en creux, constitue une zone inondable dont la hauteurd’eau ne dépassera jamais 60 cm. Revêtue de pavés sciés,elle est accessible par des emmarchements en béton blanc.A l’est, la zone non inondable est traitée en pavés flammés.

Différentes zones inondables complémentaires, traitées ennoues enherbées bordent de les deux autres places de laZAC en s’adaptant de façon spécifique à leur géométrie.

Le collège pour sa part a opté pour des noues implantéessur certains espaces extérieurs et des terrains de sport traitésen zones inondables.

Ainsi, la thématique de l’eau est omniprésente sur toute l’opé-ration. En répondant à une contrainte technique, l’ambition aété de proposer une solution hydraulique efficace, conjuguéeà une qualité du traitement de l’espace public.

• Maîtrise d’œuvre de la ZACPaysagiste, Hydrologue : Composante UrbaineBET VRD : Cabinet Merlin

• Maîtrise d’ouvrage SOCAREN de la ZAC

Les Acteurs

Mail avec une pluie mensuelle Mail avec une pluie décennale

Terrain de lancé de po id s inondable Noue en bordure de parcelle

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Le pa rc de s Guiland s fait l’objet d ’une re s t r u c t u r a t i o ng l obale. La prise en compte de s eaux pluviales a étéconfiée à un bureau d’études spécifique, avec pour object i fd ’ i n t é g re r, en douceur, les dispositifs de stockage da ns lep rojet pa ysagist e.Partant du constat que le parc participe aux inondationsactuelles du fa it d ’une trop importa nte quantité d ’eaudéversée dans les réseaux et qu’il n ’e st pas possible d ’avoirrecours à la technique d’infiltration en raison de la présenc ede carrières, les concepteurs ont opté pour le principe deralentissement du débit de l’eau par une régulation à 10 litre spar seconde par hectare . L’eau s’écoulera en permanencedans les rése aux, mais à débit lim ité et le s volumes d’eauappelés à rester tempora irement en surface sont intégrés àl ’ e n v i ro n n e m e n t .La première opération concerne la réalisation d’un mail àl’une des extrémités du parc des Guilands. Le but est dans ce cas précis de ralentir le débit des eaux deruissellement du mail tout en les dirigeant vers les réseauxexistants, situés en point bas du cheminement.Le principe est le suivant : les eaux sont dirigées par deslignes de pavés transversales - rythmant régulièrement l’alléepiétonne - vers une noue latérale, régulièrement cloisonnéepar de s mure ts e n pavés, permetta nt un e ré part ition équi-l ibrée des eaux sur l’ensemble du dispositif. L’évacuation deces eaux est alors contrôlée : après un stockage temporairedans chacun de ces biefs, elles s’écoulent lentement vers lesréseaux grâce à de petits orifices percés dans les murets, véri -tables régulateurs de débit.(cf. photo ci-dessous)

La se conde opé ra tion, le « ja rd in de s carrière s » es t encours d ’étude. Ce ja rd in e st compo sé de de ux zon esdis tincte s :- une zone de jeux temporairement inondable aménagée encreux de 30 cm sur une bande de 4 mètres de large. Lechoix des matériaux fait délibérément référence à un voca-bulaire de rivière : le fond est traité en galets, le mur de sou-tè nement en gabions et des cabanes e n bois sur pilotis offrentde multiples possibilités de jeux aux enfants.La technique du gabion présente l’avantage de disposerd’un stockage supplémentaire grâce à une proportion devide égale à celle du plein : les eaux de ruissellement sontainsi filtrées et décantées en passant à travers le gabion.- Cette zone de jeux est bordée par un terrain en faiblepente, non inondable, aménagé en « plage ».

• Maîtrise d’œuvrePaysagiste : M. PenaBET eaux et paysage :Composante Urbaine

• Maîtrise d’ouvrage CG 93 - DEV

Les Acteurs

Parc des Guilands, Bagnolet-Montreuil

Jardin des Carrières - pluie décennale

Proposition de stockage noue / rivières é c he , bass in ve rsa n t ja rd in de sc a rrières. Pluie 1 an

Jardin des Carrièr es - pluie de 3 ans

Jardin des Carrièr es - pluie annuelle

Jardin des Carrières - pluie mensuelle

Mail piéton et sa noue latérale

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Il s’agit de la seconde tranche d’une opération de lotissementindustrielqui s’inscrit dans le cadre du grand projet de Ville deClichy/Montfermeil, située dans une zone franche urbainefaisant l’objet d ’une étude globale d ’assainissement.Afin d ’éviter la multiplication de ba ssins particulie rs, commece la a été le cas au cours de la pre m i è re tranche, laCommunauté d’agglomération Clichy/Montfermeil, Maîtred’ouvrage a initié un proje t global de gestion de l’e nsembledes eaux pluvia les, bâtiments, voiries e t espaces extérieurs,c o r respondant à une capacité globale de stockage de 750 m3.Cette contrainte était énorme en re g a rd de la faible superficiede la parcelle disponible (1400 m2) pour implanter le bassin.Situé le long de l’allée Roma in Rolland, entre la voirie et leslots d ’a ctivités, le terrain a été aménagé e n promena de pié-tonne - plate lage en bois bordé par une noue enherbée - quii n t è g re 3 systèmes complémentaires :- Un pré-bassin enterré d’une capacité de 224 m3, canalisa-tion surdimensionnée de 2 mètres de diamètre permettantun curage facile, reprend la pluie 1 an (fréquence de retour1 an) sur un linéaire de 72 m, sous le platelage. - Au-dessus de ce bassin, un remblai poreux constitué debulbe cailloux permet de re p re n d re la pluie 2 ans : une foisrempli, le bassin met en charge le bulbe cailloux.- Enfin la noue située juste au-dessus off re une zone inonda-ble en cas de pluie décennale. La cunette, ainsi que le mure tde soutènement qui la borde sont en gabions, permettant euxaussi un stockage d ’appoint.Le paysage de cette promenade varie en fonction de l’in tensi-té des pluies et off re aux piétons un cheminement hors d ’eaudans toutes les configurations.Cet aménagement a su s’adapter aux contraintes du site :inté gra tion du stationnement en bord u re d e voirie etc o n t inuité avec la promenade déjà existante.

Le long de ce mail, la SEM C.M. a réalisé une des opérat i o n sdelocaux d’activités, mettant en œuvre deux techniques alter-natives de gestion des eaux pluviales. Le terrain a été amé nagé e n trois bande s para llèle s : auc e n t re un parking dessert de part e t d ’autre de ux corps debâtiments abritant les diff é r ents lots d ’activités.Le premier principe, mis en œuvre au centre de la parc e l l e ,est celui de l’inondation maîtrisée avec la réalisa tion d’un

• Maîtrise d’œuvrePaysagiste Hydrologue :Composante Urbaine

• Maîtrise d’ouvrage Communauté d’aggloméra-tions de Clichy /Montfermeil

Concernant la parcelle d’activi-tés, les maîtres d’oeuvre sontMess ieurs P. Gu érin et H.Pedroza, le maître d’ouvrage estla SEM C.M.

parking inondable. Le s eauxpluviales de la voirie privé esont acheminées ve rs unpré-bassin enterré (un tie rsdu volume total), rése aul é g è rement surd i m e n s i o n n éà travers trois grilles insta ll é e sle long de l’a xe central duparking, en point bas. Lorsde pluies important es (f ré-quence comprise e ntre unet de ux ans), le bassind é b o rde dans la zone inon-dable. La topographie duparking a été soigneusementétudiée de manière à prés e r-ver l’autonomie du systèmeet à éviter que les eaux nese dirigent ve rs la chaussée.

Le second dispositif concernela récupération de s eauxplu viales d es bâtime ntsd ’ a c t i v ités par infiltration,dans deux noues aménag é e sen talus plantés le long desconstructions et alimentéeschacune p ar deu x ca na li-s a tions, sortant à chaqueextrémité des bâtiments. Ces d e u x stockages commu-niquent, permettant au plusrempli de se déverser dansl’autre noue, tandis qu’unes u r verse vers le rése aupublic est possible en cas desaturation du sol.

Centre d’activités de la Haute Borne, Clichy-sous-Bois

Les acteurs

Noue aménagée en talus planté le longdes constructions - parcelle d’activités

Perspective de la promenade piétonne avec une pluie décennale et annuelle

Plan de la promenade piétonne Coupe de la promenade piétonne

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• Maîtrise d’œuvrePaysagiste : Agence TERBureau d’études : BERIM

• Maîtrise d’ouvrage SIDEC

ZAC des Marcreux, Aubervilliers

Pour la réalisation de la deuxième tranchede la Zac des Marc reux à Aubervilliers quiaccueille des bâtiments de logements etd’activités et un parc, plusieurs techniquesont été mises en œuvre pour ré pondre à lacontrainte de rejet de 10 litres par secondeet par hectare .Le long des bâtiments d ’activités, un mail estb o rdé par deux noues planté es, équipéesen sous-œuvre d’un volume alvéola ire ,constitué de bulbe cailloux, permettant destocker les pre m i è res pluie s et de ne pasinonder systématiquement les noues. Cesd e r n i è res re p rennent les eaux de ruisselle-ment du mail e t le s ea ux pluviales desbâtiments d ’activités a vant leur infiltration.La clôture qui borde le parc est installée e nrive d ’un fossé large de 3,50 m, entiè re-ment planté, utilisé pour le stockage deseaux pluviales et équipé comme les nouesd’un pré-volume en sous œuvre. Il est reliéau colle cte ur qui re p re nd le s eaux de lav o irie et du trottoir.

Dan s le s deux cas, la moitié du volumede stockage est ente rrée , l’aut re est ensurface , à cie l ouvert. Le choix de leurlocalisation et leur tra ite me nt végé tal ontpermis de parfaite men t int ég re r ce souvrag es au proje t d ’amé nage me nt dup a rc, alors qu’ ils concerne nt la voirie e tles bâtiment s.Le s noue s et fossés étant prévus dans leplan d’aménagement de la Zac, leur gestionétait déjà intégrée aux charges d’entret i e n .Ils off rent en revanche deux intérêts notab l e sen matière de gestion : la diminution demoitié des volumes à réaliser sur leur bass i nve rsant re spectif e t la mise à dispositiond’un é léme nt d ’a lerte sur l’entretie n né ces-s a i re des ouvrages enterrés.

Noue le long de la clôtur e raccordée au réseau

Noue le long de la clôture raccordée au réseau

Mail piétons en bordure de la noue d’infiltration et les stu-dios de cinéma

Noue d’infiltration entre le mail piétons et les studios decinéma

Les Acteurs

Puisard d’infiltration de la noue

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Place Basse, Saint-Denis-Pleyel

Située à un niveau inférieur à celui des réseaux (en décaisséde quatre mètres par rapport au terrain naturel) cette place« basse » devait être assainie par pompage. Le choix d’infiltrerles eaux pluviales s’est imposé dans le but d’éviter la présenceet le fonctionnement systéma tique de la station de pompage.La contrainte de stockage a ainsi été intégrée en amont,dans le parti architectural.

Le projet d ’assainissement rete nu est une combina isone n t re un ba ssin semi-e nterré dont la géomé trie structureune partie de la place et une zone inondable, le « parvis ».L’inconnue liée à la capacité d ’in f iltration du sol a été levéepar un sonda ge accompagné d’un test d ’infiltration e t levolume calculé en pre nant compte une pluie de fréquencec i n q u a n t e n a l e .

La place accueille deux types d’occupation : un passage « àciel ouvert » qui relie la sortie du métro à la Tour Pleyel, et unparvis bordé par un bâtiment accueillant des commerces àrez-de-chaussée.

Sur une des limite s du pa rvis se trouve un ca nal quire pre nd les ea ux de ruisse lle me nt du sol a insi que ce lles

• Maîtrise d’œuvreArchitecte : P. Kaparis,Atelier SimounetBET VRD : Bérim

• Maîtrise d’ouvrage Plaine Développement

Les Acteurs

Vue de la place basse avec le canal le long du mur, le bassin au centre, et lescommerces autour du parvis inondable.

Vue de la place basse avec le passage souterrain vers la tour Pleyel, le canal lelong du mur et le bassin en premier plan.

d ’un mu r qui le longe ,ent aillé par de s fe ntes verti-cale s servant à guider leruisselle me nt. Dep uis lecanal, les ea ux sont ensuit edirigé es vers un bassin peup rofond, à ciel ouvert sousle quel a été réalisé un pré-ba ssin en te rré , éq uip éd’un p uits d ’in f iltra tionpe rme tt an t l’évacua tiondouce de s ea ux. Contig uëà c e ba ss in , un e zon ep l a nté e en ple in e t erreo ff re, dans une moindrep roportion, une zone destockage par infiltra tion.Un e fo is rempli, le pré-b a ssin me t en charge lebassin à ciel ouvert, qui ason tour débordera éven-tue llemen t sur la pla ce ,dont le s espa ces sontconçus pour que les piét o n smodif ient le ur che mine-ment , spontanéme nt, e nfonction de l’ in tensit é de lap l u i e .

Ce tte réa lisation est tout àfait exemplaire quant à l’in -té gration de s disposit if sd ’assainissement au pro j e ta rchitectural, à leur utilisationen espaces d ’agréme nt et /ou en éléments d ’articulationspatiale : le canal, le bassinet l’espace planté .La gestion est facilitée parl’abse nce d’entret ie n dus y stème de pompage. Levolume enterré né ce ssit etout de même un entre t i e nclassique de type curage, lefait qu’il soit complété parun volume à ciel ouvertpermet d ’avoir un indicat e u rd ’un é ve ntuel dysfonction -nement du puits.

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Directeur de la publication :Jean-Jacques Karman,Président du CAUE 93

Conception-réalisation : Thierry Maytraud (DEA) et

Guillemette Morin (CAUE 93)Rédaction : Michèle Zaoui

Photos et illustrations : ComposanteUrbaine, DEA 93, F. Fogel, IAURIF

illustration de couverture :Stanislas Morin

E-mail : [email protected]

Juin 2003 - n° 36ISSN 1251 - 8816

Les techniques alternatives Basées sur deux principes : l’infiltration et le stockage, ces tech-niques évitent le raccordement systématique et direct au réseaud’assainissement.

Les puits d’infiltration Ils assurent le transit des eaux pluviales vers les couches perméa-bles du sol. L’infiltation se fait généralement par le fond dupuits, mais également latéralement, par des orifices situés dansla paroi. Le puits est précédé d’un regard de décantation etd’un filtre, pour pièger les éléments indésirables. (Utilisationsprincipales : petites surfaces d’aménagement, récupération deseaux de toitures)

Les tranchées drainantes Ouvrages superficiels et linéaires elles suposent une couchesuperficielle suffisament perméable. Plusieurs types de revête-ment s’adaptent très facilement à ce dispositif selon son aména-gement : enrobé drainant, dalle de béton galets, pelouse.(Utilisations principales : voies d’accès, espaces verts)

Les nouesCes larges fossés peu profonds, aux rives en pente douce collec-tent l’eau soit directement par ruissellement, soit par l’intermé-diaire de canalisations. Elles permettent le stockage et l’écoule-ment selon les cas. L’eau peut être évacuée vers un exutoire, ouinfiltrées. (Utilisations principales : espaces verts, espaces le longdes voiries)

Les bassins de rétentionL’eau est collectée par un ouvrage d’arrivée, puis stockée dansun bassin et enfin évacuée vers un exutoire (bassin de retenue)ou infiltrée dans le sol (bassin d’infiltration). Les bassins de pleinair peuvent être secs et avoir une autre utilsation comme parexemple un terrain de sport. (Utilisations principales : aménage -ment de site important)

La cunetteC’est une sorte de caniveau situé au fond de l’ouvrage (bassin àciel ouvert ou noue) dont la fonction est de diriger l’écoulementd’une arrivée à une évacuation. Elle assure aussi la fonction deréessuyage des eaux du bassin.

La pluie 1 an (pluie de retour annuelle)Elle se produit statistiquement une fois par an. Ce n’est pas laplus forte de l’année, simplement la fréquence de retour decette pluie est d’un an. La pluie 5 ans se produit quant à elletous les cinq ans, et la décennale, tous les dix ans.

Le bulbe caillouxC’est un e structure de caill oux en vellopé d’ un géotextile, qui per-met d e stocker les eaux pluviales dans l’espace vide présent entreles caill oux. Il est généralement utilisé p our réaliser une tranchéedrain ante, un e chaussée réserv o i r, ou un massif d’ infiltrati on.

La zone inondable Espace non bâti, multifonctionnel, conçu pour recevoir et stoc-ker des eaux pluviales d’un bassin versant de façon maîtrisée.Ce principe de stockage est d’utiliser beaucoup de surface surune faible hauteur, de quelques centimètres, pour assurer unebonne sécurité des usagers. Ce peut être des squares inonda-bles, des parkings inondables, des terrains de sport inondables.(Utilisations principales : toute zone non-bâtie)

Lexique Bibliographie

■ La ville et son assainis-sement - Princip es, métho deset outils pour une meilleureintég ration dans le cycle del ’ e a u .Ed. Certu, 2003■ Organiser les espaces pourmaît riser le ruis sellemen turbain.Ce rt u, M in i st ère d el ’Envi ronnem ent, 2000■ Eau pluviale et aménage-ment (d ossier p. 30-97) .TSM - L’eau, avr il 2000■ Étude de faisabilité pourl’implantation de n ou esurbaines.DEA, 1996■ Tech niqu es altern a t i v e saux réseaux d ’as sain isse-ment pluvial.Certu, Ed. Techniques etDocumentation - Lavoisier, 1998■ Étude des potentialités d’i-no ndab ilité de parking surbains.DEA, nov 1996■ Ruissellemen t urbain etPOS : approche et prise encompte des risques.Dossier Eau et aménagementn° 83, Ed. Certu, 1998■ Encyclopédie de l’hydrolo-gie urbaine et de l’assainis-sement.B. Chocat, Ed. Techniques etDocumentation - Lavoisier, 1998■ La maîtrise de l’eau pluvia-le dans le plan d’occupationdes solsDEA, oct 95

37, rue du Chemin Vert93000 BOBIGNY

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LES POINTS DE REPÈRES DU 93

Direction de l’Eau et l’Assainissement Bureau de l’assainissement et liaison avec l’aménag em en t et l’urban is me

Thierry Maytraud Tél : 01 43 93 68 51Mail : [email protected]

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Ce numéro a été réaliséen partenariatavec la Direction de l’Eau et del’Assainissementde la Seine-Saint-Denis