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Communiqué de presse POUR FAIRE FACE AUX MUTATIONS DU MONDE AGRICOLE, LES ENTREPRISES FONT APPEL A LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET S ’APPROPRIENT LES DEMARCHES DE LA RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES Co-organisé par les deux fonds financeurs de la formation professionnelle continue (FPC)agricole, le colloque du 11 octobre « Monde rural, responsabilité sociétale des entreprises et formation continue : mutations et solutions pour les compétences de demain » a permis de présenter la progression de certaines formations en lien avec la RSE. Six groupes d’échanges réunissant experts et élus venus de toute la métropole ont valorisé les différentes expériences réussies de mise en œuvre d’actions de formation professionnelle dans les domaines de l’environnement et du social. Paris, le 11 octobre 2012 - Après les lois Grenelle 1 et 2 et la récente conférence environnementale, les entreprises agricoles et rurales sont incitées à adopter les standards de la Responsabilité Societale et Environnementale. Pour en débattre et illustrer cette tendance par des exemples concrets, le FAFSEA et VIVEA ont invité des entreprises adhérentes pilotes, des chefs d’entreprise agricole, entrepreneurs du paysage, de travaux agricoles et forestiers et leurs salariés à venir témoigner de leurs bonnes pratiques destinées à améliorer l’impact social et à protéger l’environnement, tout en préservant leur compétitivité économique. Ces témoins avaient réagi en leur temps à de nouvelles demandes sociales et environnementales pesant sur leurs secteurs (viticulture, production agricole, horticulture, etc.). La diversification des activités rurales des chefs d’entreprises agricoles, comme la pluriactivité de leurs salariés saisonniers constituent elles aussi un enjeu majeur pour la compétitivité de l’agriculture et le maintien de l’emploi agricole et rural, abordé dans ce

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Communiqué de presse

P O U R F A I R E F A C E A U X M U T A T I O N S D U

M O N D E A G R I C O L E , L E S E N T R E P R I S E S

F O N T A P P E L A L A F O R M A T I O N

P R O F E S S I O N N E L L E E T S ’ A P P R O P R I E N T

L E S D E M A R C H E S D E L A

R E S P O N S A B I L I T E S O C I E T A L E D E S

E N T R E P R I S E S

Co-organisé par les deux fonds financeurs de la

formation professionn elle continue (FPC) agricole,

le colloque du 11 octobre « Monde rural,

responsabilité sociétale des entreprises et

formation continue : mutations et solutions pour

les compétences de demain » a permis de présenter

la progression de certaines formations en l ien

avec la RSE. Six groupes d’échanges réunissant

experts et élus venus de toute la métropole ont

valorisé les différentes expériences réussies de

mise en œuvre d’actions de formation

professionnelle dans les domaines de

l’environnement et du social.

Paris, le 11 octobre 2012 - Après les lois Grenelle 1 et 2 et la récente conférence

environnementale, les entreprises agricoles et rurales sont incitées à adopter les standards

de la Responsabilité Societale et Environnementale. Pour en débattre et illustrer cette

tendance par des exemples concrets, le FAFSEA et VIVEA ont invité des entreprises

adhérentes pilotes, des chefs d’entreprise agricole, entrepreneurs du paysage, de travaux

agricoles et forestiers et leurs salariés à venir témoigner de leurs bonnes pratiques destinées

à améliorer l’impact social et à protéger l’environnement, tout en préservant leur compétitivité

économique. Ces témoins avaient réagi en leur temps à de nouvelles demandes sociales et

environnementales pesant sur leurs secteurs (viticulture, production agricole, horticulture,

etc.). La diversification des activités rurales des chefs d’entreprises agricoles, comme la

pluriactivité de leurs salariés saisonniers constituent elles aussi un enjeu majeur pour la

compétitivité de l’agriculture et le maintien de l’emploi agricole et rural, abordé dans ce

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colloque. Bilan : l’approche stratégique, économique et sociétale des entreprises

s’accompagne d’une anticipation des besoins en compétences adaptées à l’emploi rural de

demain et à la dynamique RSE, ce que soutiennent les deux organismes financeurs de la

formation professionnelle continue, pour les salariés (FAFSEA) et pour les chefs d’entreprise

(VIVEA). La formation apparait donc aujourd’hui comme un levier essentiel pour s’adapter à

ces mutations.

« La RSE est le fait pour une entreprise de prendre en compte les effets de ses activités, de s'efforcer d’en réduire les effets négatifs sur l’environnement social et naturel, de contribuer autant que possible au bien commun, en intégrant ces aspects dans la stratégie et la gestion de l’entreprise et d’en rendre compte aux parties intéressées», a rappelé Michel Capron, spécialiste de la RSE et intervenant au colloque. A cet égard, Christiane Lambert, présidente de VIVEA, s’est félicité des dernières tendances de la formation continue des chefs d’entreprise agricole : « La tendance lourde est l’augmentation très importante des formations en lien avec l’environnement. Le nombre de formations sur cette thématique a été multiplié par 3 entre 2007 et 2011 (et multiplié par 9 si on inclut le Certiphyto), pour atteindre 35,9 % des formations financées par VIVEA, soit 1.22 millions d’heures/stagiaire en 2011. Les formations à la stratégie et au pilotage des exploitations seront en 2012 et à l’avenir indispensables au développement des exploitations. Elles contribuent également à la création et au maintien des emplois dans les territoires par le développement de nouvelles compétences. Au vu des fluctuations de plus en plus affirmées des marchés, du climat, de l’énergie, accompagner les agriculteurs dans une réflexion globale de leur conduite et stratégie, leur prise de décision, dans la gestion des risques sera capital. Il sera alors du ressort de VIVEA d’accompagner les chefs d’exploitation sur ces nouveaux enjeux». Les perspectives sont à cet égard très encourageantes. Le FAFSEA prévoit, par exemple, d’étendre la formation Certiphyto sur la limitation des impacts environnementaux et sanitaires des produits phytopharmaceutiques. « Notre objectif est de former 90 000 salariés en 3 ans dont 55 000 salariés en 2013, a déclaré Philippe Peuchot, président du FAFSEA. « Cet engagement sur l’élargissement de la formation Certiphyto est rendu obligatoire par le Grenelle de l’Environnement. Nous ne contestons pas l’intérêt d’un tel dispositif, mais sa mise en œuvre ne doit en aucun cas imputer les moyens mobilisés dans le cadre des dispositifs classiques de formation professionnelle, moyens de plus en plus sollicités». Selon une étude exclusive BVA d’août 2012 pour le FAFSEA, 91% des personnes employant des salariés maniant des produits phytopharmaceutiques connaissent bien leur obligation de leur faire suivre la formation Certiphyto avant le 1er octobre 2014. D’ailleurs, du côté des consommateurs, la demande de produits bio progresse rapidement, avec une croissance de 4,7 % au 1er semestre 2012, à contre-courant de la crise (chiffres de l’agence Bio).

Christiane Lambert, présidente de VIVEA a par ailleurs rappelé que : « Depuis 2009, 48,5% des chefs d’entreprise - soit 151 000 personnes - ont suivi les formations préparatoires au Certiphyto et nous avons prévu de financer encore 50 000 personnes par an afin d’atteindre 100% du public concerné d’ici à 2015. Ce qui était perçu comme une contrainte est devenue un levier de changement. C’est un véritable succès collectif de la profession agricole dont l’engagement et l’efficacité ont permis de réaliser concrètement les actions qui favoriseront la maîtrise technique par les agriculteurs des évolutions environnementales dans leurs exploitations. Des stagiaires qui n’étaient jamais venus en formation étaient très satisfaits et

ont modifié leurs pratiques en matière de maitrise des risques pour leur santé et de diminution de l’utilisation des produits phytos». Le contexte actuel rend donc la formation professionnelle continue plus que nécessaire : « Les agriculteurs doivent faire face à deux exigences contradictoires : les risques économiques s’accroissent alors qu’en face, les impératifs sociétaux, environnementaux et

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sanitaires sont de plus en plus importants » a estimé Roger Le Guen, sociologue à l’ESA d’Angers. Jérôme Despey, secrétaire général du FAFSEA, a ajouté : « Nous sommes tous conscients que nous sommes des acteurs majeurs du développement des territoires. Notre rôle est aussi de créer les conditions d’employabilité pour la pluriactivité. Parmi les salariés saisonniers, plus de 1 sur 4 a recours à au moins 2 contrats par an depuis 2008. Le taux des « 3 contrats par an et plus » est en constante augmentation. C’est pourquoi nous ne cessons de réfléchir à l’accompagnement des entreprises agricoles pour anticiper les besoins en compétences qui permettront le maintien, le développement et l’amélioration de l’emploi rural. A ce titre, il convient de souligner que contrairement aux idées reçues et à la tendance observée en matière de nombre d’exploitations agricoles, en nette diminution, le volume d’heures de travail des salariés agricoles est stable. Il est même en légère progression». Les entreprises du monde rural et agricole se sont en outre de plus en plus intéressées à la question de l’égalité homme–femme, bien loin des clichés traditionnels largement entretenus sur le secteur. Ainsi, selon les chiffres de VIVEA qui a élaboré un plan d’action pour que l’égalité soit intégrée à la stratégie générale, 64% des 192 000 contributrices de VIVEA sont chefs d’entreprise et la thématique environnementale est celle qui les attire le plus souvent en formation (26% des stages).

Ce colloque co-organisé à Paris par le FAFSEA et VIVEA a donc été l’occasion de mieux

apprécier les enjeux relatifs aux entreprises du monde rural, à savoir le développement des

nouvelles technologies, du commerce de proximité et des réseaux courts de distribution, les

mutations du monde rural, du monde animal…L’accompagnement des démarches

environnementales passe donc par la formation des travailleurs du monde agricole, salariés,

employeurs et chefs d’exploitation.

Contacts presse

LJ Corporate

Guillaume ALBERT [email protected] LD : 01 45 03 50 33 Standard : 01 45 03 89 89

À propos du FAFSEA

Le FAFSEA est le fonds national d'assurance formation qui couvre les salariés des exploitations et

entreprises agricoles et des activités annexes. Le FAFSEA est un OPCA*/OPACIF** de référence en

matière de formation professionnelle. Le FAFSEA est géré paritairement par les partenaires sociaux

et agréé par l’Etat. Depuis 2011, le FAFSEA est devenu l’OPCA des jardineries-graineteries mais

également celui des industries et commerces en gros des vins, cidres, spiritueux, sirops, jus de fruits

et liqueurs de France. Et, depuis le 1er janvier 2012, dans le cadre de la réforme des OPCA, celui des

fleuristeries et des entreprises de vente et de services des animaux familiers.

Avec un budget annuel de près de 260,2 millions d’euros et 6,3 millions d’heures de formation

financées, l’OPCA, dont l’agrément a été renouvelé par l’Etat début 2012 dans le cadre de la réforme

des OPCA, assure une double mission : la collecte et le financement des actions de formation et

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l’accompagnement des entreprises adhérentes par la mise en place de solutions sur-mesure

destinées à optimiser leur politique de formation professionnelle continue.

Structure de proximité présente sur 22 sites régionaux, le FAFSEA, par son action, contribue à

développer l'emploi qualifié en France tout en soutenant la performance de ses 190 000 entreprises

adhérentes.

Plus d’informations sur : www.fafsea.com

*Organisme Paritaire Collecteur Agréé **Organisme Paritaire Collecteur Agréé au titre du Congé Individuel de Formation.

À propos de VIVEA

VIVEA est le fonds d’assurance formation de 643 000 actifs non salariés agricoles : chefs

d’exploitation agricole, entrepreneurs du paysage, de travaux agricoles ou forestiers, collaborateurs

d’exploitation, aides familiaux et cotisants de solidarité ainsi que des personnes engagées dans une

démarche d’installation (ayants droit).

VIVEA accompagne le développement de leurs compétences tout au long de la vie pour conforter les

emplois, améliorer la qualité de la vie et accompagner les trajectoires professionnelles, accompagner

l’évolution des entreprises en mutation, permettre de concilier projet de vie, projet d’entreprise et

projet de société et favoriser leur implication dans les territoires, dans une logique de développement

durable.

Organisation proche du terrain, les représentants des organisations professionnelles agricoles siègent

au Conseil d’administration de VIVEA et dans 115 comités régionaux, départementaux ou

commissions consultatives départementales.

Les missions de VIVEA sont multiples : financement, orientation et développement de la formation

professionnelle, amélioration de l’adéquation entre l’offre et les besoins mais aussi prospective,

expérimentation et innovation. VIVEA accompagne les porteurs de projet, dans la mise en place de

dispositifs de formation et finance les frais de formation de ses contributeur-trices.

En 2011 VIVEA a financé 2 543 000 heures de formation au bénéfice de 167 000 stagiaires. 21.5 %

des contributeurs se sont ainsi formés en 2011, presque deux fois plus qu’en 2009.

Plus d’information sur www.vivea.fr

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ANNEXES (voir fichiers joints)

I) Programme complet du colloque II) Les chiffres clés fournis par VIVEA (2011) III) Les chiffres clés fournis par le FAFSEA (2011)

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I) PROGRAMME DU COLLOQUE

Monde rural, RSE et formation continue :

Mutations et solutions pour les compétences de demain

LE MATIN L’APRES-MIDI

9h30

Ouverture par

Christiane LAMBERT Présidente VIVEA et

Jérôme DESPEY, Secrétaire général FAFSEA

10h00

Intervention de Roger LE GUEN, sociologue,

ESA d’Angers

Les mutations du monde rural et des territoires

– impacts et enjeux pour les chefs d’exploitation

et leurs salariés

10h30

Echanges avec la salle

10h45 à 12h15

Groupe d’échange 1

Innovation - Agriculture de précision :

comment la formation accompagne les chefs

d’exploitation et les salariés au choix et à

l’utilisation des outils comportant de

l’électronique embarquée ?

Groupe d’échange 2

Commercialisation de proximité

Quels besoins en compétences et en

organisation – comment la formation

accompagne l’émergence de nouveaux projets

13h45 à 14h15

Agriculture et responsabilité sociétale des

entreprises : comment les entreprises agricoles

et agro-alimentaires contribuent à un meilleur

impact social et environnemental ?

Intervention de Michel CAPRON sur la RSE,

Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis

14h15

Echanges avec la salle

14h30 à 15h30

Groupe d’échange 1

Horticulture :

L’exemple de la formation au service d’un label

environnement

Groupe d’échange 2

Viticulture et négoce : accompagnement par

la formation des démarches environnementales

Groupe d’échange 3

Le monde animal face aux questions de

traçabilité et de durabilité

15h30 à 15h45

Restitution des groupes d’échanges avec 3

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créateurs de valeur ajoutée et de nouveaux

emplois ?

Groupe d’échange 3

Pluri-activité et diversification en

agriculture : quelles compétences pour

répondre à des besoins multiples ?

12h15 à 12h30

Restitution des groupes d’échanges :

3 enseignements majeurs

enseignements majeurs par atelier

15h45 à 16h15

Synthèse et perspectives par

Christiane LAMBERT Présidente VIVEA et

Philippe PEUCHOT Président FAFSEA

16h15

Clôture de la journée par Stéphane LE

FOLL, Ministre de l’Agriculture, de

l’Agroalimentaire et de la Forêt

Détail des groupes d’échange :

Groupe d’échange 1

Innovation - Agriculture de précision :

comment la formation accompagne les chefs

d’exploitation et les salariés au choix et à

l’utilisation des outils comportant de

l’électronique embarquée ?

Conduite économe des tracteurs agricoles

- Florent BOUVARD, membre du Bureau de la FNCUMA de l’Ain

Epandage de matières fertilisantes pour

opérateur en prestations de services

(Entrepreneurs des Territoires)

- Philippe LARGEAU, chef d’entreprise en travaux agricoles en Poitou Charente et président de l’Union Régionale des Entrepreneurs des Territoires

Groupe d’échange 2

Commercialisation de proximité

Quels besoins en compétences et en

Groupe d’échange 4

Horticulture

L’exemple de la formation au service d’un label

environnement (employeurs et salariés)

- Thierry BROWEAYS, pépinière La Forêt (44), référent professionnel pour le dossier plante bleue

- Francis COUDENE, professionnel IDF

Groupe d’échange 5

Viticulture et négoce : accompagnement par

la formation des démarches environnementales

Accompagnement par la formation des

démarches environnementales au sein des

exploitations viticoles

- Emmanuel FRANQUET – animateur technique du Groupement d’Etude et de Suivi des Terroirs (GEST) – Meursault (21)

Un vignoble engagé dans le développement

durable évalué ISO 26000 niveau exemplarité

en Aquitaine

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organisation – comment la formation

accompagne l’émergence de nouveaux projets

créateurs de valeur ajoutée et de nouveaux

emplois ?

Marchés des producteurs de Pays

- Marie Claire THOMAS, conseillère en développement rural (Chambre d’agriculture du Maine et Loire)

- Jean Paul CACQUINEAU, producteur d’escargots, Maine et Loire

Maitriser l’anglais commercial et technique pour

la vente de vin au caveau

- Christel VALENTIN, salariée au Mas de Montel dans l’Hérault

Groupe d’échange 3

Pluri-activité et diversification en

agriculture : quelles compétences pour

répondre à des besoins multiples ?

Parcours de formation professionnalisant pour

guide de moyenne montagne

- Arnaud HARISPURU, agriculteur en zone de montagne sur les coteaux du pays basque

Parcours de formation professionnalisant pour

des saisonniers de pépinières viticoles

- Pierre Henri TOURETTE président des pépiniéristes viticoles Drôme Ardèche

- Thierry DUFFAU salarié de l’entreprise

Vitiplant. - Jean Luc VALENTINI gérant du centre de

formation et formateur « les vergers de Maubec » à Montélimar

- Brice Amouroux - Château-Larose Trintaudon

(33)

Groupe d’échange 6

Le monde animal face aux questions de

traçabilité et de durabilité. Valorisation de la

filière, autour d’une marque label…

Dispositif de formation des éleveurs de volailles

en Loir-et-Cher

- Philippe DEBARRE : technicien avicole de la Chambre d’agriculture 41 - Maryline MEYRIGNAC : responsable du service formation de la Chambre d’agriculture

41

Formation à la Fabrication à la Ferme en

élevage porcin en Pyrénées Atlantiques

- Christine MEYMERIT, responsable formation du centre de formation SARL Interface Elevage (64)

- Jean-Michel DOUMEIZEL, salarié de l’EARL ST Elix à Pessan (32), responsable de

l’élevage en post sevrage-engraissement sur le site d’Aire sur Adour (64)

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Chiffres Clés - emploi/formation professionnelle (12.10.2012)

LES TENDANCES S’INVERSENT EN EMPLOI SALARIE AGRICOLE

Analyse* de l’emploi salarié agricole durable en France

Evolution remarquable du nombre de salariés en CDI (emploi pérenne)

Avec un taux de croissance à 2 chiffres, le taux annuel des salariés agricoles en CDI progresse de

+ 11,55 % (soit 28 137 salariés en CDI de plus sur une population totale de CDI de 271 769)

entre 2010 et 2011. Jusqu’à présent, le nombre de CDI avait tendance à stagner (+0,8 % entre 2002

et 2011). Ce chiffre de 11,5 % est pour la première fois positif depuis 2005.

La part de CDI parmi le total de salariés agricoles en France, dont la population est très fortement

marquée par la saisonnalité, représente 25,3 % contre 23 % en 2010, soit plus d’un salarié agricole

sur quatre.

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Variation des effectifs salariés agricoles en CDI (répartition sectorielle) entre 2010 et 2011 :

+ 33 % de CDI pour l’ensemble des productions végétales

+ 22 % de CDI pour les services d’aménagement paysager

+ 12 % de CDI en élevage

+ 8 % de CDI pour les entreprises de travaux agricoles

+ 4 % de CDI pour les cultures et élevages associés

Pluri-activité des salariés agricoles : croissance de + 5,3 % entre 2010 et

2011 du nombre de salariés agricoles bénéficiant de 2 contrats de travail saisonnier ou

plus). Ce taux diminuait en moyenne de -1 % entre 2008 et 2010.

La saisonnalité est souvent un frein pour les candidats à l’emploi agricole. La pluriactivité est donc

nécessaire pour favoriser un emploi annuel stable et des revenus viables pour les salariés agricoles

(voir page 2).

97 687 salariés agricoles (+ 2,4 %) sont désormais bénéficiaires de 3 contrats de travail par an,

contrairement aux années passées (entre 2002 et 2011) où l’on assistait à une baisse de -10 % des

bénéficiaires de 3 CDD/CDI minimum.

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* D’après les derniers chiffres CCMSA 2011, extraits en octobre 2012 pour le Fafsea selon la

classification accident du travail CCMSA :

La pluriactivité est rendue possible par la pluri-qualification professionnelle, à laquelle œuvre

le FAFSEA, financeur de la formation professionnelle des salariés, sous l’impulsion des

partenaires sociaux agricoles. Car l’une des solutions pour pérenniser l’emploi rural - et

notamment agricole - est d’accompagner les salariés agricoles dans l’obtention de plusieurs

qualifications « saisonnières » pour une même personne. L’objectif est de lui faire bénéficier

de plusieurs contrats par an afin de lui assurer un emploi pérenne et durable.

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Légère baisse de la précarité du salariat agricole

Le volume d’heures de travail temps plein augmente de + 1,4 % en dix ans : 402 087 ETP**

en 2011 contre 396 511 ETP en 2002 (voir données* ci-dessous) :

* D’après les derniers chiffres CCMSA 2011, extraits en octobre 2012 pour le Fafsea selon la

classification accident du travail CCMSA. ** en ETP (Equivalent Temps plein)

Hausse de 1,29 % de l’emploi agricole salarié en 2011 : contrairement au

chiffre négatif (-9,3 %) de l’évolution de l’emploi agricole salarié global de ces dix dernières

années, le taux de croissance de l’emploi salarié agricole bascule en 2011 dans le positif (+

1,29 %).

Le nombre total de CDI + CDD agricoles s’élève à 1 073 681 en 2011, avec 271 769 CDI et

801 912 CDD.

Forte hausse des contrats de professionnalisation : hausse de + 47 % de

contrats de professionnalisation (CP) financés par le FAFSEA depuis le début de l’année

2012 (1 487 CP sur les 9 premiers mois de l’année 2011 contre 1 010 à la même époque en

2011, et 880 en 2010). On note donc une croissance de + 69 % entre 2010 et 2012. Cela

illustre bien le besoin de main d’œuvre sur le marché.

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CERTIPHYTO

Objectif du Fafsea

Former 30 000 salariés formés par an en moyenne (90 000 d’ici 2014)

Seuls les CDI seront formés puisque ce sont les seuls autorisés à manipuler les produits phytosanitaires au niveau des cultures.

Détail :

- 5 000 salariés déjà formés en 2012 - Objectif de 55 000 salariés formés en 2013 (octobre) - Objectif de 30 000 salariés formés en 2014 (octobre)

Enquête BVA pour le Fafsea : Raisons de non formations et

prévision de participation à Certiphyto

Septembre 2012

Cible et mode de recueil

• La cible retenue est celle des entreprises adhérentes du FAFSEA relevant de la production agricole.

• 75 entreprises correspondant à cette cible ont été interrogées par téléphone entre le 14 et le 20 septembre 2012.

Echantillon

• La diversité des producteurs agricoles est bien représentée en fonction de l’activité :

Activité

% observé

Grandes Cultures

23%

Polyculture Elevage /

Elevage 31%

Viticulture

23%

Arbo / Maraîch./Horti

23%

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Les employeurs concernés connaissent bien l’obligation de détenir Certiphyto

pour les salariés réalisant les traitements.

A partir d’octobre 2014, les salariés réalisant les traitements phytosanitaires devront

obligatoirement détenir leur certificat individuel Certiphyto.

Connaissez-vous cette mesure ? Une seule réponse possible (Base : 21 répondants ou les salariés réalisent

des applications de produits phytosanitaires)

Même s’il reste près d’un employeur sur 5 indécis, la majorité des

employeurs choisira de former ses salariés à Certiphyto en deux jours

Il existe 4 « voies » permettant d’obtenir Certiphyto. A quelle voie pensez-vous inscrire vos

salariés? Une seule réponse possible (Base : Les 19 entreprises connaissant le certificat individuel Certiphyto)

Oui 91%

Non 9%

47%

21%

11%

21%

La voie D : formation sur deux jours

La voie C : formation d’une demie journée et examen sous forme de …

Aucune formation

NSP

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Les employeurs sont plutôt ouverts à la présentation d’autres formations,

directement aux salariés pendant Certiphyto

Lorsqu’ils participeront aux formations Certiphyto, dans quelle mesure seriez-vous d’accord pour

que des formations sur d’autres thèmes soient présentées directement à votre/vos salarié(s)? Une

seule réponse possible (Base : 19 répondants)

Le FAFSEA en chiffres (données 2011)

Plus de 6 millions d’heures de formation financées en faveur des salariés et des demandeurs

d’emploi (+ 4 % en un an)

147 845 stagiaires formés (financement Fafsea)

Plus de 232 millions d’euros de cotisations collectés au titre de la FPC (Formation

Professionnelle Continue)

212,83 millions d’euros de charges de formation (+ 5,68 % en un an).

42% 32% 5% 11% 11%

Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord NSP