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SFD A38 © 2014. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. P33 L’hypotension orthostatique chez le diabétique I. Damoune, I. Damoune, H. El Ouahabi, F. Ajdi CHU Hassan II, Fès, Maroc. Introduction : L’hypotension orthostatique constitue une complication classique de la neuropathie autonome cardiaque du diabète, responsable parfois d’une perte d’autonomie. Le but de notre travail est de déterminer la prévalence de l’hypotension orthostatique chez les diabétiques et identifier les facteurs asso- ciés. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portée sur les diabé- tiques hospitalisés au service d’Endocrinologie du CHU Hassan II Fès de janvier 2012 à octobre 2013, chez qui on a recherché une hypotension orthosta- tique, définie par une baisse de 20 mmHg de PAS et/ou une baisse de 10 mmHg de PAD Résultats : Sur 400 dossiers exploités, 48 patients avaient une hypotension orthostatique (12 %) dont l’âge moyen était de 50 ans avec prédominance fémi- nine (75 % des cas). Chez ces malades, le diabète type 2 était le plus fréquent (62 % des cas) avec une évolution moyenne de 11,8 ans. L’HTA était présente dans 50 % des cas avec souvent une pluri-thérapie anti-hypertensive dont un diurétique était de mise dans 25 % des cas. Tous nos patients étaient asympto- matique (pas de brouillard visuel, ni vertige ou perte de l’équilibre, ni lipothy- mie ou syncope). Une anémie était présente dans 19 % des cas et une dyslipidémie dans 72 % des cas. Les complications microangiopathiques exis- taient dans 64 % des cas (néphropathie : 60 % des cas, rétinopathie : 50 % des cas et neuropathie périphérique sensitive dans 10 % des cas). La neuropathie auto- nome digestive était trouvée dans 14 % des cas, par contre celle vésicale et géni- tale n’était présente que dans 2 % des cas. Une déficience sympathique, diagnostiquée à l’exploration du système nerveux autonome, était notée chez deux cas. Conclusion : L’hypotension orthostatique constitue la complication la plus clas- sique de la dysautonomie cardiaque d’où la nécessité d’un dépistage systéma- tique chez tous les diabétiques. P34 Comparaison de méthodes de dépistage de la néphropathie diabétique S. Niar 1 , W. Hachelaf 1 , M. Bessahraoui 1 , M. Naceur 1 , A. Zennaki 1 , A. Chaalel 2 , M. Bouteldja 1 , K. Bouziane-Nedjadi 1 1 Service de pédiatrie C, Clinique A.-Cabral, CHU d’Oran, Oran, Algérie ; 2 Hôpital régional militaire universitaire d’Oran (HRMUO), Oran, Algérie. Introduction : Le but de notre l’étude a porté sur la comparaison de la méthode de dépistage de la microalbuminurie (MA) par bandelettes réactives Micraltest (MT) à celles effectuées soit par turbidimétrie soit par néphélémétrie dans le DT1. Matériels et méthodes : Sur le même échantillon urinaire, nous avons recherché la MA simultanément par MT (Roche Diagnostic, MA positive à partir de 20 mg/l) et par néphélémétrie (Beckmann Array 360, MA positive à partir de 20 μg/min) chez 48 DT1. De même la MA a été recherchée simultanément par MT et turbidimétrie (DCA2000, MA positive pour un rapport albuminu- rie/créatininurie 30 mg/g) chez 48 autres DT1. Résultats : L’âge (ans, moyenne ± ET) des patients était de 17,65 ± 6,20, l’âge au début du DT1 de 8,64 ± 4,07 et l’ancienneté du DT1 de 8,90 ± 5,55. La MA était positive dans 18,7 % par néphélémétrie versus 22,9 % par MT (p < 0,001), avec une sensibilité des bandelettes MT de 77,8 %, une spécificité de 89,7 %, une valeur prédictive positive (VPP) de 63,6 % et une valeur prédictive négative (VPN) de 94,6 %. La MA était positive dans 33,3 % par turbidimétrie versus 45,8 % par MT avec une sensibilité pour MT de 75 % (p < 0,01), une spécificité de 68,7 %, une VPP de 54,5 % et une VPN de 84,6 %. La corrélation entre Micraltest et néphélémétrie était meilleure que celle entre Micraltest et turbidi- métrie (indice de corrélation : 0,55, p < 0,0001 versus 0,38, p < 0,001 respective- ment). Le dépistage par Micraltest comparé aux deux techniques, présente des courbes ROC avec de bonnes performances ayant un meilleur profil et une meilleure ASC comparé à la néphélémétrie (ASC : 0,95 versus 0,75 respective- ment). Conclusion : Ces résultats ont permis de montrer que le dépistage de la MA par les bandelettes MT peut représenter une alternative satisfaisante dans le dépis- tage ambulatoire des enfants et adolescents atteints de DT1. P35 L’ischémie myocardique chez les patients diabétiques de type 2 W. Debbabi, F. Fakhfakh Marouane, I. Kharrat Hôpital Ibn-AlJazzar, Kairouan, Tunisie. Introduction : Depuis longtemps reconnu comme un facteur de risque vascu- laire majeur, le diabète peut être considéré comme une authentique affection vasculaire. Les spécificités de la coronaropathie diabétique, marquées par le caractère souvent insidieux, placent l’ischémie myocardique silencieuse (IMS) au centre de la démarche diagnostique et thérapeutique. Nous proposons à tra- vers ce travail d’étudier les différents facteurs de risque vasculaires chez les patients diabétiques de type 2 atteints d’ischémie myocardique. Patients et méthodes : Notre travail a porté sur une population de 68 diabé- tiques de type 2 hospitalisés au service de Médecine et chez qui une ischémie myocardique a été retrouvée. Résultats : Notre population est répartie en 36 femmes et 32 hommes d’âge moyen 62,4 ans. L’ancienneté du diabète était de 12,4 ans en moyenne. Une insuffisance coronaire connue est trouvée chez 36 patients, 18 patients ont pré- senté une ischémie silencieuse dont 16 cas découverts à l’électrocardiogramme dans le cadre du bilan de retentissement du diabète et 2 cas découverts suite à une cétose diabétique. Une hypertension artérielle a été retrouvée chez 66 % des patients. Une dyslipidémie connue a été trouvée chez 32 patients. Le tabagisme a été retrouvé chez 22 patients tous de sexe masculin. Les autres complications macro-angiopathiques retrouvées étaient un accident vasculaire cérébral chez 9 patients et une artérite des membres inférieurs chez 13 patients. De même une fréquence élevée des complications microangiopathiques était trouvée notamment celle de la néphropathie diabétique (36,7 %). Une épreuve d’effort faite chez 18 patients était positive chez 12 patients et une scintigraphie myocar- dique a été pratiquée chez 3 patients. Parmi nos patients 34 patients ont bénéfi- cié d’une coronarographie ayant montré une sténose d’une ou plusieurs artères coronaires chez 28 patients. elle était normale chez les six autres patients. Conclusion : L’ischémie myocardique chez les patients diabétique de type 2 est dans de nombreux cas silencieuse justifiant une stratégie de dépistage rigou- reuse ainsi que sa prévention. P36 Risque cardiovasculaire chez le diabétique de type 2 hypertendu et son association avec les complications dégénératives du diabète sucré B. Zantour, W. Chebbi, S. Younes, W. Alaya, O. Berriche, H. Bouzidi, M. Sfar Hôpital Tahar-Sfar, Mahdia, Tunisie. But : Évaluer le niveau du risque CV et son influence sur les complications dégénératives du diabète sucré chez des patients diabétiques hypertendus. Matériels et méthodes : Étude rétrospective des patients diabétiques hyperten- dus hospitalisés au service d’endocrinologie au cours de l’année 2012. Résultats : Nous avons colligé 100 patients, d’âge moyen 62,83 ± 10,67 (67 femmes, 33 hommes). 96,9 % des hommes ont un âge > 50 ans, 59,7 % des femmes ont un âge > 60 ans. 17 patients sont tabagiques. 82 patients ont une obésité androïde. Aucun patient n’a d’antécédent familiaux d’IDM ni d’AVC précoces. 47 patients ont un taux d’HDL < 1 mmol/l, 6 patients ont un taux d’HDL protecteur > 1,5 mmol/l, avec un taux d’HDL moyen à 1,03 mmol/l. 51 patients ont un taux de cholestérol total > 5,17 mmol/l avec un taux de cho- lestérol total moyen à 5,7 mmol/l et un taux de LDLc moyen à 1,27 mmol/l. 54 patients ont un diabète évoluant depuis plus de 10 ans. 17 patients sont au stade de prévention secondaire. Ainsi, 81 patients sont à haut risque cardio-vas- culaire, l’objectif en LDLccholestérol < 1 g/l était atteint chez 24,69 % parmi eux. Selon la formule de Framingham, 61 patients ont un risque coronarien à 10 ans > 20 %. 41 patients présentent des complications microangiopathiques du diabète à type de rétinopathie et/ou de néphropathie (46,91 % des patients à haut risque vs 15,7 % des patients à risque non élevé (p = 0,017). Tous les patients ayant eu des complications CV ont un niveau de risque initial élevé. Conclusion : Dans cette population de diabétiques hypertendus, on a noté une grande fréquence d’obésité androïde, entrant dans le cadre du syndrome méta- bolique, de patients à haut risque CV ainsi que des complications macro et micro-angiopathiques. Les patients à haut risque CV semblent également être plus exposés aux complications micro-angiopathiques que les patients à moindre risque CV. Une prise en charge globale du patient s’impose prenant en compte tous les facteurs de risque P37 La cardiopathie ischémique chez les diabétiques de type 2 : à propos de 51 patients Y. Hdidou, H. Aynaou, H. Latrech CHU Mohamed VI d’Oujda, Oujda, Maroc. Introduction : L’atteinte cardiaque représente une complication fréquente et grave chez les patients diabétiques et la cardiopathie ischémique constitue l’évé- nement le plus fréquent. Le but de ce travail est de souligner la fréquence et les aspects cliniques de cette complication chez ce groupe de patients. Matériels et méthodes : Étude rétrospective menée chez 51 patients diabétiques admis au service de cardiologie au centre hospitalier d’OUJDA, du 1 er juin 2012 au 4 février 2013, pour une pour une cardiopathie ischémique. Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 66 ± 9 ans [38-86 ans] avec une prédominance féminine dans 56,9 %. À l’admission, la douleur était présente dans 93 % des cas. Comme facteurs de risque cardiovasculaire, le tabac était présent chez 4 patients, l’hypertension artérielle dans 50 % des cas, la dyslipidé- mie dans 13,6 % des cas. Il s’agissait essentiellement de diabétique type 2 (97,4 %) avec une durée moyenne du diabète : 6 ans [3-13,5]. Sur le plan microangiopathique, 2 % des patients étaient connus porteurs d’une rétinopa- thie et d’une néphropathie. 29,7 % des patients avaient déjà un antécédent de cardiopathie ischémique. Le traitement initial était fait de mesures hygiéno-

P33 L’hypotension orthostatique chez le diabétique

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Page 1: P33 L’hypotension orthostatique chez le diabétique

SFD

A38 © 2014. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

P33 L’hypotension orthostatique chez le diabétique

I. Damoune, I. Damoune, H. El Ouahabi, F. AjdiCHU Hassan II, Fès, Maroc.

Introduction : L’hypotension orthostatique constitue une complication classiquede la neuropathie autonome cardiaque du diabète, responsable parfois d’uneperte d’autonomie. Le but de notre travail est de déterminer la prévalence del’hypotension orthostatique chez les diabétiques et identifier les facteurs asso-ciés.Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portée sur les diabé-tiques hospitalisés au service d’Endocrinologie du CHU Hassan II Fès dejanvier 2012 à octobre 2013, chez qui on a recherché une hypotension orthosta-tique, définie par une baisse de 20 mmHg de PAS et/ou une baisse de 10 mmHgde PADRésultats : Sur 400 dossiers exploités, 48 patients avaient une hypotensionorthostatique (12 %) dont l’âge moyen était de 50 ans avec prédominance fémi-nine (75 % des cas). Chez ces malades, le diabète type 2 était le plus fréquent(62 % des cas) avec une évolution moyenne de 11,8 ans. L’HTA était présentedans 50 % des cas avec souvent une pluri-thérapie anti-hypertensive dont undiurétique était de mise dans 25 % des cas. Tous nos patients étaient asympto-matique (pas de brouillard visuel, ni vertige ou perte de l’équilibre, ni lipothy-mie ou syncope). Une anémie était présente dans 19 % des cas et unedyslipidémie dans 72 % des cas. Les complications microangiopathiques exis-taient dans 64 % des cas (néphropathie : 60 % des cas, rétinopathie : 50 % des caset neuropathie périphérique sensitive dans 10 % des cas). La neuropathie auto-nome digestive était trouvée dans 14 % des cas, par contre celle vésicale et géni-tale n’était présente que dans 2 % des cas. Une déficience sympathique,diagnostiquée à l’exploration du système nerveux autonome, était notée chezdeux cas.Conclusion : L’hypotension orthostatique constitue la complication la plus clas-sique de la dysautonomie cardiaque d’où la nécessité d’un dépistage systéma-tique chez tous les diabétiques.

P34 Comparaison de méthodes de dépistage de la néphropathie diabétique

S. Niar1, W. Hachelaf1, M. Bessahraoui1, M. Naceur1, A. Zennaki1, A. Chaalel2, M. Bouteldja1, K. Bouziane-Nedjadi11 Service de pédiatrie C, Clinique A.-Cabral, CHU d’Oran, Oran, Algérie ;2 Hôpital régional militaire universitaire d’Oran (HRMUO), Oran, Algérie.

Introduction : Le but de notre l’étude a porté sur la comparaison de la méthodede dépistage de la microalbuminurie (MA) par bandelettes réactives Micraltest(MT) à celles effectuées soit par turbidimétrie soit par néphélémétrie dans leDT1.Matériels et méthodes : Sur le même échantillon urinaire, nous avons recherchéla MA simultanément par MT (Roche Diagnostic, MA positive à partir de20 mg/l) et par néphélémétrie (Beckmann Array 360, MA positive à partir de20 μg/min) chez 48 DT1. De même la MA a été recherchée simultanément parMT et turbidimétrie (DCA2000, MA positive pour un rapport albuminu-rie/créatininurie ≥ 30 mg/g) chez 48 autres DT1.Résultats : L’âge (ans, moyenne ± ET) des patients était de 17,65 ± 6,20, l’âge audébut du DT1 de 8,64 ± 4,07 et l’ancienneté du DT1 de 8,90 ± 5,55. La MAétait positive dans 18,7 % par néphélémétrie versus 22,9 % par MT (p < 0,001),avec une sensibilité des bandelettes MT de 77,8 %, une spécificité de 89,7 %, unevaleur prédictive positive (VPP) de 63,6 % et une valeur prédictive négative(VPN) de 94,6 %. La MA était positive dans 33,3 % par turbidimétrie versus45,8 % par MT avec une sensibilité pour MT de 75 % (p < 0,01), une spécificitéde 68,7 %, une VPP de 54,5 % et une VPN de 84,6 %. La corrélation entreMicraltest et néphélémétrie était meilleure que celle entre Micraltest et turbidi-métrie (indice de corrélation : 0,55, p < 0,0001 versus 0,38, p < 0,001 respective-ment). Le dépistage par Micraltest comparé aux deux techniques, présente descourbes ROC avec de bonnes performances ayant un meilleur profil et unemeilleure ASC comparé à la néphélémétrie (ASC : 0,95 versus 0,75 respective-ment).Conclusion : Ces résultats ont permis de montrer que le dépistage de la MA parles bandelettes MT peut représenter une alternative satisfaisante dans le dépis-tage ambulatoire des enfants et adolescents atteints de DT1.

P35 L’ischémie myocardique chez les patients diabétiques de type 2

W. Debbabi, F. Fakhfakh Marouane, I. KharratHôpital Ibn-AlJazzar, Kairouan, Tunisie.

Introduction : Depuis longtemps reconnu comme un facteur de risque vascu-laire majeur, le diabète peut être considéré comme une authentique affectionvasculaire. Les spécificités de la coronaropathie diabétique, marquées par lecaractère souvent insidieux, placent l’ischémie myocardique silencieuse (IMS)au centre de la démarche diagnostique et thérapeutique. Nous proposons à tra-vers ce travail d’étudier les différents facteurs de risque vasculaires chez lespatients diabétiques de type 2 atteints d’ischémie myocardique.

Patients et méthodes : Notre travail a porté sur une population de 68 diabé-tiques de type 2 hospitalisés au service de Médecine et chez qui une ischémiemyocardique a été retrouvée.Résultats : Notre population est répartie en 36 femmes et 32 hommes d’âgemoyen 62,4 ans. L’ancienneté du diabète était de 12,4 ans en moyenne. Uneinsuffisance coronaire connue est trouvée chez 36 patients, 18 patients ont pré-senté une ischémie silencieuse dont 16 cas découverts à l’électrocardiogrammedans le cadre du bilan de retentissement du diabète et 2 cas découverts suite àune cétose diabétique. Une hypertension artérielle a été retrouvée chez 66 % despatients. Une dyslipidémie connue a été trouvée chez 32 patients. Le tabagismea été retrouvé chez 22 patients tous de sexe masculin. Les autres complicationsmacro-angiopathiques retrouvées étaient un accident vasculaire cérébral chez9 patients et une artérite des membres inférieurs chez 13 patients. De mêmeune fréquence élevée des complications microangiopathiques était trouvéenotamment celle de la néphropathie diabétique (36,7 %). Une épreuve d’effortfaite chez 18 patients était positive chez 12 patients et une scintigraphie myocar-dique a été pratiquée chez 3 patients. Parmi nos patients 34 patients ont bénéfi-cié d’une coronarographie ayant montré une sténose d’une ou plusieurs artèrescoronaires chez 28 patients. elle était normale chez les six autres patients.Conclusion : L’ischémie myocardique chez les patients diabétique de type 2 estdans de nombreux cas silencieuse justifiant une stratégie de dépistage rigou-reuse ainsi que sa prévention.

P36 Risque cardiovasculaire chez le diabétique de type 2 hypertendu et son association avec les complications dégénératives du diabète sucré

B. Zantour, W. Chebbi, S. Younes, W. Alaya, O. Berriche, H. Bouzidi, M. SfarHôpital Tahar-Sfar, Mahdia, Tunisie.

But : Évaluer le niveau du risque CV et son influence sur les complicationsdégénératives du diabète sucré chez des patients diabétiques hypertendus.Matériels et méthodes : Étude rétrospective des patients diabétiques hyperten-dus hospitalisés au service d’endocrinologie au cours de l’année 2012.Résultats : Nous avons colligé 100 patients, d’âge moyen 62,83 ± 10,67(67 femmes, 33 hommes). 96,9 % des hommes ont un âge > 50 ans, 59,7 % desfemmes ont un âge > 60 ans. 17 patients sont tabagiques. 82 patients ont uneobésité androïde. Aucun patient n’a d’antécédent familiaux d’IDM ni d’AVCprécoces. 47 patients ont un taux d’HDL < 1 mmol/l, 6 patients ont un tauxd’HDL protecteur > 1,5 mmol/l, avec un taux d’HDL moyen à 1,03 mmol/l.51 patients ont un taux de cholestérol total > 5,17 mmol/l avec un taux de cho-lestérol total moyen à 5,7 mmol/l et un taux de LDLc moyen à 1,27 mmol/l.54 patients ont un diabète évoluant depuis plus de 10 ans. 17 patients sont austade de prévention secondaire. Ainsi, 81 patients sont à haut risque cardio-vas-culaire, l’objectif en LDLccholestérol < 1 g/l était atteint chez 24,69 % parmieux. Selon la formule de Framingham, 61 patients ont un risque coronarien à10 ans > 20 %. 41 patients présentent des complications microangiopathiquesdu diabète à type de rétinopathie et/ou de néphropathie (46,91 % des patients àhaut risque vs 15,7 % des patients à risque non élevé (p = 0,017). Tous lespatients ayant eu des complications CV ont un niveau de risque initial élevé.Conclusion : Dans cette population de diabétiques hypertendus, on a noté unegrande fréquence d’obésité androïde, entrant dans le cadre du syndrome méta-bolique, de patients à haut risque CV ainsi que des complications macro etmicro-angiopathiques. Les patients à haut risque CV semblent également êtreplus exposés aux complications micro-angiopathiques que les patients àmoindre risque CV. Une prise en charge globale du patient s’impose prenant encompte tous les facteurs de risque

P37 La cardiopathie ischémique chez les diabétiques de type 2 : à propos de 51 patients

Y. Hdidou, H. Aynaou, H. LatrechCHU Mohamed VI d’Oujda, Oujda, Maroc.

Introduction : L’atteinte cardiaque représente une complication fréquente etgrave chez les patients diabétiques et la cardiopathie ischémique constitue l’évé-nement le plus fréquent. Le but de ce travail est de souligner la fréquence et lesaspects cliniques de cette complication chez ce groupe de patients.Matériels et méthodes : Étude rétrospective menée chez 51 patients diabétiquesadmis au service de cardiologie au centre hospitalier d’OUJDA, du 1er juin 2012au 4 février 2013, pour une pour une cardiopathie ischémique.Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 66 ± 9 ans [38-86 ans] avec uneprédominance féminine dans 56,9 %. À l’admission, la douleur était présentedans 93 % des cas. Comme facteurs de risque cardiovasculaire, le tabac étaitprésent chez 4 patients, l’hypertension artérielle dans 50 % des cas, la dyslipidé-mie dans 13,6 % des cas. Il s’agissait essentiellement de diabétique type 2(97,4 %) avec une durée moyenne du diabète : 6 ans [3-13,5]. Sur le planmicroangiopathique, 2 % des patients étaient connus porteurs d’une rétinopa-thie et d’une néphropathie. 29,7 % des patients avaient déjà un antécédent decardiopathie ischémique. Le traitement initial était fait de mesures hygiéno-