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Photos : DR JEUDI 24 NOVEMBRE 2016 - 24 SAFAR 1438 - N° 7956 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l L’INTERSYNDICALE NE DÉSARME PAS l L’APRÈS AÏT-AHMED SEMBLE LABORIEUX Nouvelle grève de 3 jours à partir de dimanche l Les trois jours de grève initiés par l’Intersyndicale ont pris fin hier. La faible mobilisation qu’a connue le mouvement cette semaine ne semble pas entamer la détermination des syndicats autonomes. Ils reviennent dimanche prochain pour un nouveau mouvement de protestation de trois jours accompagné d’un rassemblement national devant l’Assemblée populaire nationale. l LOI DE FINANCES 2017 Ce qui va changer l Exit les questions macroéconomiques et les équilibres budgétaires qui ont prévalu dans les débats sur la loi de finances pour 2017, des répercussions immédiates sur le coût de la vie commenceront à se ressentir dès janvier prochain. La spéculation orchestrée par les distributeurs de tabacs, qui ont augmenté les prix avant l’entrée en vigueur des taxes prévues, en donne déjà un avant-goût. Crise larvée au FFS l Le lourd héritage du leader charismatique du FFS, Hocine Aït-Ahmed dont on commémore, dans quelques semaines, le 1 er anniversaire du décès, semble peser lourdement sur le doyen des partis de l’opposition, en proie, depuis quelque temps, à une crise de succession qui ne dit pas son nom. Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l LE MAROC ET NEUF PAYS SE RETIRENT DU SOMMET AFRO-ARABE Le front des monarchies l Le coup de théâtre opéré par le Maroc et huit autres pays des monarchies du Golfe qui se sont retirés du 4 e Sommet afro-arabe pour protester contre la présence d’une délégation sahraouie n’aura finalement réussi qu’à dévoiler les véritables intentions des Marocains à l’égard de l’Union africaine qu’ils tentent depuis plusieurs mois de rejoindre. PAGE 4 PAGE 4 PAGE 5 PAGE 6

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JEUDI 24 NOVEMBRE 2016 - 24 SAFAR 1438 - N° 7956 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l L’INTERSYNDICALE NE DÉSARME PAS

l L’APRÈS AÏT-AHMED SEMBLE LABORIEUX

Nouvellegrève de 3

jours à partirde dimanche

l Les trois jours de grève initiés par l’Intersyndicale ont pris fin hier. La faiblemobilisation qu’a connue le mouvement cette semaine ne semble pas entamerla détermination des syndicats autonomes. Ils reviennent dimanche prochain pour un nouveau mouvement de protestation de trois jours accompagné d’un

rassemblement national devant l’Assemblée populaire nationale.

l LOI DE FINANCES 2017

Ce qui vachangerl Exit les questions macroéconomiques et les équilibresbudgétaires qui ont prévalu dans les débats sur la loi definances pour 2017, des répercussions immédiates sur

le coût de la vie commenceront à se ressentir dès janvierprochain. La spéculation orchestrée par les distributeurs detabacs, qui ont augmenté les prix avant l’entrée en vigueur

des taxes prévues, en donne déjà un avant-goût.

Criselarvéeau FFS

l Le lourd héritage du leadercharismatique du FFS, Hocine Aït-Ahmeddont on commémore, dans quelquessemaines, le 1er anniversaire du décès,

semble peser lourdement sur le doyen despartis de l’opposition, en proie, depuisquelque temps, à une crise de succession

qui ne dit pas son nom.

Editio

n du C

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- ISSN

IIII -

0074

l LE MAROC ET NEUF PAYS SE RETIRENTDU SOMMET AFRO-ARABE

Le front desmonarchies

l Le coup de théâtre opéré par le Marocet huit autres pays des monarchies duGolfe qui se sont retirés du 4e Sommetafro-arabe pour protester contre laprésence d’une délégation sahraouie

n’aura finalement réussi qu’à dévoiler lesvéritables intentions des Marocains à

l’égard de l’Union africaine qu’ils tententdepuis plusieurs mois de rejoindre.

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n Un jour, un sondage

OUI : 60,7%

NON :32,4%

S. OPINION : 6,9%

Résultat sondage

Pensez-vous que le mouvement de protestation déclenché par les syndicats autonomes se soit essoufflé ?

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que la loi de finances 2017est un passage obligé pour l’économie

nationale ?

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Un tramway nommépouvoir

Au moins, lui, il n’a pas de double stratégie,l’une cachée et l’autre visible. Il a l’excuse de lafranchise. Lui, c’est Erdogan, le Président islamis-te de la Turquie. Dans un documentaire sur sonascension fulgurante et létale passé sur Arte, onapprend qu’il a eu le courage d’avoir donné enpublic et sans rougir cette conception de la démo-cratie qui est la sienne : «La démocratie estcomme un tramway, lorsque il vous a mené au ter-minus, vous descendez.» Entendre : la démocratien’est qu’un moyen de locomotion qui vous mèneau pouvoir. Une fois que vous y êtes, garez-le !

Et depuis que le tramway est arrivé à bon port,Erdogan en est descendu, et il en descend dumonde ! Triste terminus avec tous ces emprison-nements massifs, ce culte de la personnalité, l’ar-bitraire et j’en passe. Se console-t-on qu'il ait choi-si un moyen de transport en commun ? Il aurait pudire aussi bien, la démocratie est comme uneFerrari, une fois que vous avez gagné la Formule1, vous la mettez au garage. Mais ça peut-être quec'est François Fillon, amateur de courses de voi-tures et de course au pouvoir, qui le dira un jour...

A. [email protected]@yahoo.fr

Plus d’un millier de conteneursen souffrance au port d’Alger

Les services du port d’Alger viennent de rendre publiqueLes services du port d’Alger viennent de rendre publiqueune liste contenant plus d’un millier de conteneurs restés enune liste contenant plus d’un millier de conteneurs restés ensouffrance au sein de cette structure. Les propriétaires,souffrance au sein de cette structure. Les propriétaires,consignataires de navires, armateurs et consignataires desconsignataires de navires, armateurs et consignataires desmarchandises chargées dans ces conteneurs ont été invitésmarchandises chargées dans ces conteneurs ont été invitéssoit à réexporter cette marchandise, soit à la mettre dans unsoit à réexporter cette marchandise, soit à la mettre dans unentrepôt sous douane.entrepôt sous douane.

Stations de pesage des camionsPour vérifier si les camions qui empruntent les axes routiers dePour vérifier si les camions qui empruntent les axes routiers de

la wilaya de Médéa ne sont pas en surcharge, les autorités ontla wilaya de Médéa ne sont pas en surcharge, les autorités ontprévu d’installer des stations de pesage. Il est à se demanderprévu d’installer des stations de pesage. Il est à se demanderpourquoi cette initiative n’est pas généralisée à l’ensemble despourquoi cette initiative n’est pas généralisée à l’ensemble desaxes routiers du pays et plus particulièrement sur l’autoroute Est-axes routiers du pays et plus particulièrement sur l’autoroute Est-OuestOuest ..

Fin de carrière internationale pour Khoukhi et Boudiaf ?La Fédération qatarie de football songe sérieusement à expurger sa sélection des joueurs naturalisés à l’exemple des

Algériens Boualem Khoukhi et Karim Boudiaf, tous deux âgés de 26 ans. Ces derniers avaient opté pour la nationalité qatarie en2013 malgré le clin d’œil de la FAF.

Première conséquence de cette mesure, la menace du sélectionneur uruguayen du Qatar, Jorge Fossati, de quitter ses fonc-tions. La seconde a trait à l’avenir de tous ces internationaux qataris d’origine étrangère condamnés à la retraite internationaleprématurément.

ERISCOOPERISCOOPJeudi 24 novembre 2016 - Page 2

[email protected]

SOIT DIT E N PASSAN TSO IT DIT EN PASSA NT

I l est des jours comme ça où l’on sesurprend à attendre que quelquechose d’inhabituel vienne égayer une

journée qui s’annonce aussi plate que laprécédente. Lorsque je ne vois rien venirà l’horizon, il m’arrive d’aller regarder cequi se passe ailleurs, sur une chaîne detélé étrangère, qui n’est plus si étrangèreque cela, puisque tous les Algérienscourent y puiser ce dont les nôtres nousprivent.

Bref, lorsque vous en avez assez dedébattre du premier incident ou fait desociété venu, vous avez le loisir de vousrabattre, par exemple, sur une émissionde divertissement. Chacun de nous va

avoir sa propre astuce pour se distraire,histoire d’échapper, pour un temps, fut-iltrès court, à des préoccupations qui n’enfinissent pas de nous pourrir le moral etnos journées avec. Démontrer que la viepeut aussi se faire légère, le temps d’uneémission, n’est pas si compliqué.J’adore, pour ma part, décrocher sur desrendez-vous où l’on écoute des gens seraconter. De tous les divertissements dugenre, je préfère l’émission qui met à laune, tous les matins, des couples quis’aiment. Enfin ! Ils s’aiment, en principe.Parce que sinon, ils leur arrive de setaper dessus généreusement. Quoi qu’ilen soit, voilà un moyen original d’aller

dire à l’autre tout son amour ou de faireexploser une relation. Le passe-tempspeut prendre un ton grave ou s’avérertrès amusant dans le sens où lescouples s’investissant très sérieusementdans l’aventure télévisuelle, vous vousdemandez, aussi vite que l’un desconjoints part en vrille, s’ils sont tous lesdeux tout le temps dans cet état d’exas-pération et d’hystérie avancé.

A l’origine, les couples aspirent àvenir là pour apporter à un public étran-ger à leur histoire la preuve que ce n’estpas un hasard s’ils ont un jour décidé des’unir pour la vie. Seulement voilà, ilssont tellement heureux de se retrouver

sur un plateau de télévision, d’avoir lavedette et donc de sortir de l’anonymat,qu’ils n’hésitent pas à saisir l’occasionde laver leur linge sale, non plus enfamille, mais publiquement. Commentdire le plaisir que j’ai pris à être aussilégère ?

M. B.

Par Malika [email protected]

Je t’aime, moi non plus !

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Le Soird’Algérie Jeudi 24 novembre 2016 - PAGE 4Actualité

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - Une crise que la perspectiverelativement proche des électionslégislatives du printemps 2017 attisedavantage avec une bataille que l’ondit féroce autour des fameuses listesde candidatures. Certes, le motd’ordre de participation n’a pas enco-re été entériné, mais l’option sembleconstituer une suite logique à celleadoptée en 2012 en vue, commeavancé, de «mettre du mouvementdans le statu quo».

Une résolution que seul le conseilnational, la plus haute instance déli-bérante, peut prendre et dont la toutedernière session, extraordinairecelle-là, s’est tenue les 3 et 4 juin der-

nier et consacrée à la présentationde la composante de son équipe parle nouveau premier secrétaire natio-nal, Abdelmalek Bouchafa, nommé le20 mai dernier lors d’une sessionordinaire de la même instance. Soitun retard de deux mois par rapport àce que stipulent les statuts du partiqui prévoient quatre sessions ordi-naires du conseil national.

Et ce retard est sujet justement àmoult interprétations toutes liées,cependant, à cette crise de «succes-sion» et de «positionnement» en vuedes prochaines élections législatives.

Ce que conforte, par ailleurs, le«manque», voire «l’absence» decommunication au sein de la présen-

te direction, que l’ancien premiersecrétaire national et actuel membredu présidium, Ali Laskri, a reconnu,avant-hier dans les travées de l’As-semblée populaire nationale en

marge de la séance d’adoption duprojet de la loi de finances pour l’an-née 2017. Ceci même si notre inter-locuteur n’a pas voulu s’étaler surcette crise qui couve, se contentantde soutenir que c’est «laborieux d’as-sumer l’héritage de Dda Lho».

Un héritage avec tous ses «corol-laires» qui constituent la pomme dediscorde entre les deux courants quise livrent une bataille en sourdine etpar procuration, via notamment legroupe parlementaire. Avec la «miseau frigo» de deux élus nationaux, unsénateur et un député, auxquels il estreproché des «dérives organiquesgraves» qui peuvent leur valoirjusqu’à l’exclusion purement et sim-plement des rangs du parti. Il est, eneffet, reproché, au premier, MoussaTamadartaza, d’avoir été en sep-tembre dernier et à l’insu du parti,d’une délégation de la Chambrehaute du Parlement conduite par sonprésident, Abdelkader Bensalah,pour remettre une lettre du Président

de la République à son homologuefrançais. Le même grief est retenucontre le député de Béjaïa, RachidChabati, qui a été de la délégationparlementaire qui a effectué une visi-te au siège de l’Otan, à Bruxelles,sans tenir au courant la direction duparti. Une manière «d’accentuer levide» en écartant ceux à même deconstituer ce «grain de sable» pourles partisans du maintien de l’instan-ce présidentielle au nom de «l’irrem-plaçabilité» du leader charismatique,feu Hocine Aït-Ahmed, au momentoù l’autre courant estime que la«transition» a suffisamment duré etqu’il est temps de revenir à l’ancien-ne architecture organique.

Cela dit, si elle venait à perdurerencore, cette crise risque de prolon-ger ses tentacules, si ce n’est déjàentamée, aux structures de base duparti avec le risque majeur d’uneimplosion.

M. K.

L’APRÈS AÏT-AHMED SEMBLE LABORIEUX

Crise larvée au FFSLe lourd héritage du leader charismatique du FFS,

Hocine Aït-Ahmed dont on commémore dans quelquessemaines, le 1er anniversaire du décès, semble peser lour-dement sur le doyen des partis de l’opposition, en proie,depuis quelque temps, à une crise de succession qui nedit pas son nom.

Les trois jours de grèveinitiés par l’Intersyndicaleont pris fin hier. La faiblemobilisation qu’a connue lemouvement cette semainene semble pas entamer ladétermination des syndi-cats autonomes. Ils revien-nent dimanche prochainpour un nouveau mouve-ment de protestation detrois jours accompagnéd’un rassemblement natio-nal devant l’Assembléepopulaire nationale.

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - L’Intersyndicale a bouclé hierson troisième et dernier jour de grèvepour cette semaine. Constat : lessyndicats autonomes parlent d’uneforte mobilisation de la base dans lesdifférents secteurs autour de ce mou-vement et de ses revendications. Ilsparlent même d’un triomphe. Et lesrassemblements régionaux ontconnu un «véritable succès», selonleurs déclarations. L’appel à la grèvea été largement suivi, affirme-t-on,dans les différentes wilayas du payset ce, malgré les «intimidations et lesmenaces que subissent les tra-vailleurs et les membres des syndi-cats».

L’appel incessant des syndicatsau dialogue avec les pouvoirs publicsn’a pas eu d’écho. Mais ces derniers

ne lâchent pas prise. La retraite anti-cipée et sans condition d’âge est «unacquis social» que les syndicatsautonomes refusent de perdre. Ilsfont d’ailleurs de ce dossier «leurmission». «Nous devons sauverl’Algérie et les travailleurs, c’est notremission en tant que syndicats auto-nomes et nous allons la mener quelque soit le prix à payer», affirment lessyndicats qui appellent également les

étudiants à rejoindre leur mouvementcar la question touche leur avenir.

Le bras de fer entre les syndicatsautonomes et les pouvoirs publics sepoursuit malgré le niet de ces der-niers de reculer sur leur décision quivise, selon eux, à maintenir l’équilibrede la Caisse nationale des retraites.L’Intersyndicale maintient aussi lapression pour faire avorter ce projetde loi. Elle appelle à une nouvelle

protestation de trois jours à partir dedimanche prochain. Cette action seraaccompagnée d’un rassemblementnational devant l’APN. Le jour où lesparlementaires devront débattre duprojet de loi sur la retraite.L’Intersyndicale dont le mouvement aconnu un déclin cette semaine réus-sira-t-elle à remobiliser une nouvellefois ses troupes ce dimanche ? Lessyndicats autonomes n’en doutent

pas et appellent d’autres secteurs àrejoindre leur démarche. Pour lemoment, seuls les secteurs de l’édu-cation, la santé, la formation profes-sionnelle, celui de l’énergie et du gazet l’administration dans les collectivi-tés locales et l’enseignement supé-rieur, regroupant douze syndicats,qui défendent le maintien de la retrai-te anticipée.

S. A.

L’INTERSYNDICALE NE DÉSARME PAS

Nouvelle grève de trois jours à partir de dimanche

AFFAIRE DES CADRES DU GROUPE CNAN

Report du procès en appel

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Ce procès en appel, faut-il lerappeler, intervient un peu plus d’unmois après celui qui a eu lieu en pre-mière instance. En effet, le tribunalcorrectionnel de Sidi M’hamed avaitrendu son verdict dans ladite affaireen date du 21 octobre dernier en pro-nonçant des peines de cinq ans deprison ferme à un an avec sursiscontre les 21 mis en cause.

L’ex-P-dg du groupe Cnan aécopé de cinq ans de prison ferme,

alors que son prédécesseur a étécondamné à deux ans de prison.

Des acquittements ont été égale-ment prononcés par la même instan-ce judiciaire, soit huit au total, alorsque l’homme d’affaires égyptien, quia conclu la transaction avec le grou-pe Cnan, après sa validation par leConseil de participation de l’Etat(CPE), a été condamné à six ans deprison ferme par contumace.

Un mandat d’arrêt international aété également prononcé à son

encontre par le juge en charge del’affaire. Les peines prononcées parle président du tribunal correctionnelont jeté l’émoi parmi l’assistance,notamment chez les concernés etleurs proches, comme elles ont sou-levé des interrogations chez la défen-se.

Pour cette dernière, «durant toutle procès, aucune pièce prouvant laculpabilité des mis en cause n’a étéversée par l’accusation, d’où notreétonnement de voir la justice pronon-cer un verdict de cette ampleur».

La majorité des inculpés, notam-ment ceux condamnés à des peinesjugées très lourdes, ont décidé d’in-terjeter appel auprès de la cour.Ainsi, conformément au code de pro-cédure pénale, l’affaire Cnan estappelée à être rejugée en appel au

niveau de la cour d’Alger avant la finde l’année en cours. Il est à rappelerque le procureur de la Républiqueavait requis à l’encontre des préve-nus des peines de prison de huit àdix ans.

Mais contrairement au dernierprocès, le procureur de laRépublique ne s’est pas trop étalédans son intervention, se limitantseulement à la demande des peines.

Notons que ce énième procèss’est tenu en l’absence des avocatsde l’ex-P-dg du groupe Cnan. Eneffet, les avocats de l’ex-P-dg de laCnan, qui se sont déconstitués aulendemain de la dernière audience,avaient dénoncé «la détention provi-soire de leur client qui dure depuisquatre ans et demi».

A. B.

Programmé pour ce mercredi 23 novembre, le procèsen appel de l’affaire Cnan n’a pas eu lieu. Il a été reportéau 7 décembre prochain. La décision de report a été prisepar le président d’audience suite à la demande de ladéfense qui a jugé «important de faire appel à destémoins jusque-là jamais entendus par la justice».

Abdelmalek Bouchafa, premiersecrétaire national du FFS.

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Un mois presque jour pour jouraprès son accession à la tête duFront de libération nationale,Djamel Ould Abbès s’attaque à sonsecond grand chantier : la situationorganique au niveau de la base quia considérablement ressenti l’im-pact des crises successives quiont secoué le parti, ces dernièresannées.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Unesituation rendue d’autant plus alambiquée parle nouveau découpage opéré par AmmarSaâdani et qui a porté le nombre des mouhafa-

dahas à 118 au lieu des 48 «classiques». A l’approche des élections, il est devenu

nécessaire de mettre de l’ordre dans la maisonFLN , surtout au niveau des mouhafadhas où lacourse aux candidatures fait déjà rage. D’où ladécision du secrétaire général de consacrerplus d’une semaine pour recevoir l’ensembledes mouhafedhs : «Je vais recevoir six respon-sables des mouhafadhas par jour à partir de cejeudi», nous déclarera-t-il en marge de la ren-contre avec les femmes élues du parti au seindu Parlement, des Assemblées populaires dewilaya et de la commune de l’ensemble deswilaya du centre du pays, organisée, hier, àl’hôtel El-Aurassi, à Alger. «Nous avons deséchéances électorales importantes qui nous

attendent en 2017. Nous avons ouvert  lesportes du parti à l’ensemble de nos frères mili-tants qui étaient en dehors du parti ces der-nières années. (…) Vous aussi, les femmesélues du parti, vous avez le droit de postuler àfigurer sur les listes électorales et sachez quevous n’avez aucun tuteur pour cela», annonce-ra d’ailleurs Djamel Ould Abbès lors de la ren-contre en question en direction des femmesélues et ce, en allusion à d’anciennes pratiquesqui consistaient à se faire parrainer par un hautresponsable du parti, parfois au prix fort, pourfigurer sur des listes et en bonne position.

Il s’agit, bien sûr, de l’intrusion de l’argent enpolitique que Ould Abbès avait dénoncée débutnovembre dernier. «Votre seul tuteur, c’est le

président du parti, président de la République,Abdelaziz Bouteflika.

Moi, votre secrétaire général, je suis là pourvous dire que vous avez ma garantie pour quela transparence soit totale, que vos droits soiententièrement préservés et que nul n’a le droit depromettre quoi que ce soit pour les prochainesélections.»

Ce message est, en fait, un autre avertisse-ment à ceux qui avaient déjà entamé ce genrede «promesses». Début novembre dernier, lenouveau patron du FLN avait même révélé êtreen possession de preuves accablantes et met-tant en cause certains responsables au niveaudu parti.

K. A.

FLN

Les mouhafedh chez Ould Abbès dès aujourd’hui

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Le Soird’Algérie Jeudi 24 novembre 2016 - PAGE5Actualité

LE MAROC ET NEUF PAYS SE RETIRENTDU SOMMET AFRO-ARABE

Le front des monarchies

Abla Chérif - Alger (Le Soir) -Retour sur les faits : il y a trois jours,la presse marocaine annonçait queles autorités de son pays avaientpris la décision de ne pas prendrepart aux travaux du 4e Sommet afro-arabe dont le déroulement estprévu pour mercredi et jeudi enGuinée équatoriale. Mardi, l’infor-mation est officiellement confirméeen fin de journée par le ministèredes Affaires étrangères. Un commu-niqué annonce, en effet, que «leMaroc ne participera pas à un som-met d’Etats arabes et africains enprésence du Front Polisario carcelui-ci n’est pas membre de laLigue arabe et n’est pas reconnupar plusieurs pays africains». Aumême moment, des rumeurssavamment distillées laissaientaussi entendre que cette décisionest partagée par plusieurs pays,majoritairement issus des monar-chies du Golfe. L’information seconfirmait hier encore : l’ArabieSaoudite, le Qatar, les Emiratsarabes unis, le Koweït, Bahreïn,Oman, la Jordanie, le Yémen (dontle gouvernement siège à... Riyadh)et la Somalie annoncent, à leur tour,leur retrait du Sommet. Six de cespays font tous partie du Conseil decoopération du Golfe (CCG) quiavait réitéré son soutien au Marocsur la question du Sahara occiden-tal, il y a moins d’une année. Leretrait qu’ils opèrent n’est rien demoins qu’un geste de solidaritéavec la monarchie marocaine. Leursoutien en faveur de la marocanitédu Sahara occidental n’est pas nou-veau. Il a été exprimé maintes foisdans des déclarations politiques età travers des soutiens écono-miques comme ce fut notamment lecas au cours de l’année précédentepour l’Arabie Saoudite laquelle amis la main à la poche pour la miseen œuvre de projets de développe-ment dans des zones occupéescomme Dakhla. Cette fois, cepen-dant, ces pays accompagnent leMaroc dans une entreprise périlleu-se.

La présence d’une délégation dela République arabe sahraouiedémocratique (RASD) au Sommetafro-arabe s’est effectuée sur insis-tance de l’Union africaine (UA), uneorganisation à laquelle tente d’ad-hérer, coûte que coûte, lesMarocains depuis de longs moisdéjà. Une première, doit-on préci-ser, car la RASD n’avait encorejamais pris part aux dernièresréunions de ce sommet, ni émis levœu de le faire, pour éviter volontai-rement de mettre dans la gêne l’or-ganisation africaine. Cette fois,

cependant, la décision est venue decette même Union africaine quiaurait, selon certains médias étran-gers, inséré la liste d’une délégationdu Front Polisario parmi les partici-pants en insistant pour que sa pré-sence au Sommet soit effective. Lesraisons de cette insistance ne sontpas évoquées. L’UA a-t-elle décidéd’entamer une manœuvre pour tes-ter le prétendant marocain ?L’hypothèse est plausible. Lademande d’adhésion formulée parMohammed VI a été reçue avec detrès grandes appréhensions de lapart des responsables de l’UA quisont allés jusqu’à créer une com-mission, composée de dix pays afri-cains, pour étudier la demandemarocaine. La raison ?L’incompréhension et les doutes quiont accompagné cette demandesurprenante d’un pays qui a tou-jours refusé de siéger au sein decette même structure en raison dela présence de la RASD. Une adhé-sion à l’UA, après le retrait specta-culaire de ce pays sur instruction deHassan II qui déplorait d’avoir à sié-ger auprès de «joueurs de tam-tam» aurait pourtant signifié unevolte-face spectaculaire et l’amorced’une nouvelle ère dans la résolu-tion du plus vieux conflit de décolo-nisation au monde.

La réponse à l’enquête ouvertepar l’UA est donc toute trouvéeaujourd’hui. Elle a été fournie parMohammed VI lui-même que beau-coup d’observateurs étrangers onttendance à qualifier de trop intem-pestif. Une réponse qui confirmeaussi les appréhensions et lesdoutes émis par plusieurs paysmembres de l’UA dont l’Algérie qui yvoyaient une tentative de phagocy-ter l’organisation et compromettrel’entente africaine.

Le quotidien El-Moudjahid ad’ailleurs consacré, en début dumois, un éditorial au sujet laissantentendre que l’adhésion du Maroc àl’Union africaine allait «accentuerles divisions entre les pays africains(…) et poser la question de la crédi-bilité de cette instance». El-Moudjahid ajoutait que «cettedemande d’adhésion est loin d’être

une simple opération arithmétique(…) les choses ne sont pas aussisimples qu’il y paraît». En cas d’ad-hésion du Maroc à l’UA, «il faudrarevoir jusqu’aux principes fonda-mentaux qui régissent cette instan-ce et notamment au principe du res-pect des frontières existant aumoment de l’accession de l’indé-pendance». En référence aux dis-cours de bonne volonté récemmentprononcés par Mohammed VI àDakar puis à Marrakech (conféren-ce de la COP22), le quotidien gou-vernemental conclut qu’il ne s’agis-sait là que d’une «vaste campagnede propagande destinée à restaurerson image de marque gravementaltérée depuis son occupation duSahara et son refus d’appliquer lesdécisions de la communauté inter-nationale».

Les évènements n’ont malheu-reusement pas tardé à confirmerces propos. Le retrait du Maroc etdes pays qui le soutiennent en rai-son de la présence d’une déléga-tion de la RASD au Sommet afro-arabe confirme que la demanded’adhésion à l’UA n’était qu’unemanœuvre de plus.

Si l’Algérie s’est largement expri-mée sur le sujet, on s’interrogecependant sur sa réaction à l’égardde certains pays du Golfe avec les-quels elle intensifie ses relationsdepuis un certains temps.

La solidarité exprimée par lesEmirats arabes unis avec le Marocà la veille du Sommet afro-arabe estun évènement survenu alors mêmeque l’Algérie déroulait le tapis rougeà un haut responsable émirati envisite (ce mercredi) dans le pays.Idem pour l’Arabie Saoudite, paysoù le Premier ministre algérien a étéroyalement reçu la semaine derniè-re.

Le 4e Sommet afro-arabe s’est,quant à lui, ouvert hier en Guinéeéquatoriale avec la participation deplus de 50 pays, dont l’Algérie, pré-cisait l’agence gouvernementaleAPS hier. L’Égypte, la Tunisie, leLiban et la Mauritanie figurent éga-lement parmi les participants.

A. C.

Nicolas Sarkozy vient à peined’être viré de la scène politiquefrançaise qu’il est déjà enterré.Oublié. Et, sans attendre que levaisseau Sarkozy ne sombre dansles abymes, ses fidèles soutiens,ceux qui croyaient dur comme feren son retour sur le devant de lascène – François Baroin à quiSarkozy avait promis le poste dePremier ministre, Eric Cioti,Laurent Wauquiez, BriceHortefeux, Rachida Dati… – sesont bousculés en masse, avec armes et bagages, pourprendre place dans le navire de François Fillon. Oubliésles propos sarcastiques contre celui que ces mêmes sou-tiens de Sarkozy, vent debout, traitaient entre autres, il y apeu, de «bonnet de nuit». Les voilà tous derrière Fillon àqui ils trouvent des qualités de présidentiable qu’ils luidéniaient auparavant. C’est que la victoire inattendue de François Fillon a

rebattu les cartes de la présidentielle de mai 2017. D’abordau sein de son propre camp. Nicolas Sarkozy, qui avait lahaute main sur son parti Les Républicains, verrouillantcomme jamais l’appareil du parti en plaçant ses fidèlesaux postes clés au double plan national et surtout régio-nal, se dotant ainsi de moyens bien supérieurs à ceux deses adversaires de droite, Alain Juppé et François Fillonnotamment, n’était-il pas assuré d’une victoire tranquille ?En deuxième lieu, la victoire de Fillon a, certes, pris decourt la gauche socialiste, qui pariait sur Sarkozy en quielle voyait un adversaire plus facile à battre en raison descasseroles qu’il traîne derrière lui comme l’argent libyen.Mais paradoxalement, la probable candidature de Fillon,s’il sortait vainqueur de la finale de la primaire de droitequi l’opposera dimanche prochain à Alain Juppé, a redon-né espoir aux socialistes, voire, pourquoi pas, à FrançoisHollande. Et ce, parce que Fillon est porteur du projet leplus ultra-droitier sur le plan socio-économique et le plussocialement conservateur et réactionnaire sur le plansociétal depuis plus de 50 ans. Tel n’est pas le cas du Front national et de Marine Le

Pen, qui se préparaient à affronter tranquillement Sarkozy,et qui doivent revoir leur stratégie face à un FrançoisFillon au projet de société très conservateur. Autres can-didats ne s’attendant pas à cette victoire surprise du«bonnet de nuit», Emmanuel Macron, parti à la conquêteprésidentielle en pariant sur une hypothétique troisièmevoie entre le social-libéralisme et le libéralisme tout courtet Jean-Luc Mélenchon, qui serait bien avisé de ne pastraiter par-dessus la jambe la candidature de Fillon au vude ses positions réactionnaires. A moins d’un miracle, on ne voit pas comment Alain

Juppé, pour qui penche une certaine gauche, peut renver-ser la vapeur d’ici dimanche et l’emporter face à FrançoisFillon, qui part favori. Porté par la dynamique écrasantedu premier tour (44,1% de voix), il va bénéficier certaine-ment de tout ou presque des voix obtenues par Sarkozy(20,1%) qui a appelé à voter pour lui, face à un AlainJuppé, accusé d’être moins radical sur la question identi-taire ou de l’immigration, qui n’a obtenu que 28,5% devoix. Mais ce n’est pas tout. Avec François Fillon, si ce der-

nier remportait l’élection présidentielle de 2017, la révolu-tion conservatrice, qui a débuté sous la présidence deNicolas Sarkozy, et qui a été un moment donné stoppée,pensait-on alors, par l’élection de Hollande, avant que cedernier ne la remette sur les rails par la mise en œuvred’une véritable politique de casse sociale que les commu-nistes et Jean-Luc Mélenchon n’ont cessé de dénoncer, etqui sera portée par les noyaux durs de la droite française,va s’accélérer avec plus d’intensité et de brutalité, à lamanière de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne dansles années 1970. Terminons par les médias et les instituts de sondage

qui se sont quelque peu plantés en pronostiquant AlainJuppé en tête de la primaire de droite, Sarkozy et Fillon aucoude-à-coude avec un léger avantage à l’ex-chef de l’Etatfrançais. Et ce, même si certains de ces instituts ont prisen compte ce qui est communément désigné comme des«signaux faibles» de l’opinion, à savoir Facebook etTwitter, afin d’affiner leurs pronostics. Or, les réseauxsociaux que d’aucuns pensaient être en avance sur lesinstituts de sondage classique se sont avérés peu fiables.Leur lecture analytique par de nombreux spécialistes don-nait Sarkozy… largement gagnant à l’issue du premiertour ! Comme quoi, être suivi par des centaines de milliersde «followers» sur Twitter et Facebook n’est pas synony-me de gage de crédibilité politique et de victoire assuréed’avance comme s’en vantait Sarkozy.

H. Z.

Par Hassane [email protected]

France, la victoire de FrançoisFillon rebat les cartes

CE MONDE QUI BOUGE

Le coup de théâtre opérépar le Maroc et huit autrespays des monarchies duGolfe qui se sont retirés du 4e

Sommet afro-arabe pour pro-tester contre la présenced’une délégation sahraouien’aura finalement réussi qu’àdévoiler les véritables inten-tions des Marocains à l’égardde l’Union africaine qu’ilstentent depuis plusieursmois de rejoindre.

Le Sommet verra la présence de la RASD, pour la première fois. Ph

oto

: DR

Page 6: PAGE 4 L’APRÈS AÏT-AHMED SEMBLE LABORIEUX Le front des

Le Soird’Algérie Jeudi 24 novembre 2016 - PAGe 6Actualité

La mesure phare du projet deloi de finances 2017 votée avant-hier par les députés et qui auraun impact direct sur le coût de lavie est la hausse de la taxe sur lavaleur ajoutée (TVA) qui passede 17 à 19% et de 7 à 9% pour letaux réduit. La répercussion decette taxe sur la consommationaura une conséquence directesur les prix de la majeure partiedes produits. Et hormis quelquesproduits encore subventionnés— puisque les carburants etl’électricité verront leurs tarifslégèrement augmenter —, toutva être plus cher dès janvier2017. Mais, ce n’est pas tout. Sila hausse des droits de douanene concernera que des produitsconsidérés comme luxueux etdestinés à ceux qui peuvent enacheter, d’autres taxes vont êtrepuisées directement dans lespoches des citoyens.

En effet, le projet de loi definances pour 2017 réintroduitl’«imposition à l’IRG des plus-values de cessions à titre oné-reux des immeubles bâtis et desdroits y afférents au taux de 5%libératoire d’impôts après appli-cation d’un abattement dépen-dant de la durée de conservationdu bien». Il propose aussi l’«insti-tution d’un nouveau taux de 10%en matière d’IRG locatif des habi-tations individuelles». A traversde nouvelles taxes sur les tran-sactions immobilières, le gouver-nement compte limiter les rentesqui se sont constituées essentiel-lement grâce aux aides de l’Etat,notamment dans les grandesvilles dans lesquelles des rentesimmobilières importantes se sontconstituées.Dans ce contexte, il convient

de souligner que la vente des

biens de l’Etat à des prix symbo-liques à partir de 1981 ainsi queles logements publics à des prixsoutenus a permis un importanttransfert de rente. Un patrimoinequi ne rapporte presque rien àl’Etat. L’imposition de la reventeou la location de ces biensimmobiliers tient donc au soucid’améliorer les recettes fiscalesde l’Etat qui a pris un sacré coupà cause de la dégringolade desprix du pétrole. Même si lamajeure partie des bénéficiairesde biens de l’Etat n’a pas leniveau de revenus suffisant pourpayer un impôt conséquent oune veut pas payer du tout.Dans le même sillage, le pro-

jet de loi de finances institue un

régime fiscal pour les opérationsde vente des biens meublesd’occasion. Si l’objectif affichéest de contribuer à l’organisationdu marché de l’occasion, celuiconcernant les véhicules auto-mobiles en particulier, et per-mettre aux entreprises concer-

nées de développer ce segmentd’activité, il n’en demeure pasmoins que cela va se répercutersur le prix de ces biens etmeubles d’occasion et accentue-rait la flambée des prix, notam-ment des véhicules d’occasionqui ont atteint des records jamais

égalés à cause de la pénurierésultante de l’instauration dusystème des quotas. Par ailleurs, les fumeurs ont

déjà vérifié cette hausse amor-cée dès l’annonce de l’augmen-tation des taxes sur les tabacs.La logique spéculative s’est toutde suite emparée du marché destabacs et les prix publics ontconnu des hausses beaucoupplus importantes que les tauxdes taxes proposés dans lecadre de la loi de finances pour2017. Une baisse des prix tou-cherait peut-être les médica-ments parce qu’un abattementfiscal, qui prévoit de calculer laTAP pour les grossistes du médi-cament sur la base des deuxtiers du chiffre d’affaires résultantdes ventes des produits fabri-qués localement, sera élargi àl’ensemble de leurs opérations.C’est-à-dire, y compris les médi-caments importés. Sinon, tousles prix ou presque devront aug-menter dès 2017.

L. H.

LOI DE FINANCES POUR 2017

Ce qui va changerExit les questions macroéconomiques et les équilibres

budgétaires qui ont prévalu dans les débats sur la loi definances pour 2017, des répercussions immédiates sur lecoût de la vie commenceront à se ressentir dès janvierprochain. La spéculation orchestrée par les distributeursde tabacs, qui ont augmenté les prix avant l’entrée envigueur des taxes prévues, en donne déjà un avant-goût.

TÉLÉCOMMUNICATIONS

Djezzy veut être leader de la 4G fixeLes trois wilayas Djelfa, Sétif et

Constantine ont été les trois premièreswilayas où Djezzy a décidé de lancer la 4Goctobre dernier. L’extension de cette offre s’est étendue

hier à 13 autres wilayas à savoir : Alger, AïnDefla, Bordj Bou-Arréridj, Bouira,Boumerdès, El Oued, Mostaganem, Oran,Skikda, Tizi-Ouzou, Tlemcen, Blida et Batna.Selon le DG de Djezzy, Tom Gutjahr, «l’opé-rateur assure désormais la plus grande cou-verture comparativement à ses deux autresconcurrents», a-t-il déclaré hier lors d’uneconférence tenue à Alger pour célébrer cettenouvelle extension de la 4G. Il a rajouté que«d’ici la fin de l’année en cours, nous allonsassurer l’offre 4G dans 20 wilayas au total».Par ailleurs, la 4G mobile ne suscite pas

autant d’intérêt que la 4G fixe chez Djezzy.A en croire l’interlocuteur, ce constat s’appli-querait également au consommateur algé-rien. En effet, il a souligné que «l’Algérien

fait preuve d’un fort engouement face à la4G fixe». Ce mini-modem est non seulement pra-

tique mais son plus grand atout, qui estd’ailleurs son argument de vente, est lamobilité. «On peut non seulement le trans-porter partout mais son haut débit permetégalement de partager sa connexion avecses membres de la famille ou avec ses col-laborateurs au bureau», a développéT. Gutjahr. Toutefois, ce débit varie entre laville et les zones rurales puisque la fréquen-ce est plus importante dans les zonesurbaines. Il a nuancé également à cet effetque «dans les wilayas où la 4G n’est pasencore disponible, le modem bascule auto-matiquement vers la 3G».Cette offre 4G fixe de Djezzy va certaine-

ment se diversifier, selon son DG, en pro-mettant de développer les fréquences et lesbandes passantes de son réseau. En rajou-tant que l’équipe Djezzy est plus que jamais

motivée suite à la réalisation d’un taux decroissance de 60% pour ce qui est de sonoffre 3G depuis 2015.

N. B.

Tout va être plus cher dès janvier 2017.

Grand engouement pour la 4G fixe de Djezzy.

IL ANNONCE UN PROJET DE LOI SUR LE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ (PPP)

Boudjemaâ Talai : «l’Algérie est une terre d’investissement»

Younès Djama - Alger (LeSoir) - Lors d’un point de presseà la fin de sa visite des stands,M. Talai a mis en avant l’intérêtque représente l’Algérie pourles investisseurs étrangers.«L’Algérie est une terre d’inves-tissement», s’est félicité Talai. Leministre a, à l’occasion, annoncéqu’un projet de loi est en prépa-ration relatif à la formule du par-tenariat public-privé (PPP), quiconstitue la nouvelle orientationdes pouvoirs-publics dans lefinancement des projets face àl’amenuisement des ressourcesfinancières. Pour lui, ce genre desalon favorise aussi l’échange

d’expérience et de savoir-faire. Le fait que les sociétés natio-

nales côtoient des sociétésétrangères pourvues de savoir-faire et de technicité les aidera àêtre plus performantes, «et c’estle but que nous recherchons àtravers ce genre de salon en cequ’il favorise l’échange des expé-riences», dira Boudjemaâ Talai.Dans ce cadre, le ministre desTravaux publics et desTransports a annoncé à cetteoccasion la signature d’uneconvention entre la société algé-rienne des travaux routiers AltroSkikda et une entreprise indoné-sienne. Altro a réalisé plusieurs

centaines de kilomètres deroutes et autoroutes. Le respect des délais et la

qualité des travaux réalisés sontparmi les points forts reconnuspar ses clients, se félicitent ses

responsables. De son côté, l’am-bassadeur de France en Algérie,Bernard Emié, s’est dit honorépar le choix de son pays commeinvité d’honneur de cette mani-festation, en annonçant la partici-

pation d’une trentaine d’entre-prises françaises pour la plupartdes petites et moyennes entre-prises (PME). Selon l’ambassadeur, les

entreprises françaises sontvenues avec un savoir-faire etune technologie qu’elles partage-ront volontiers avec leurs homo-logues algériennes. Dans lecadre de ce salon, il est prévuune journée d’étude organiséepar la Direction générale desmoyens d’études et de réalisa-tion, animée par des experts fran-çais, sous le thème «les tech-niques de réalisation et d’entre-tien des infrastructures de base». Il est prévu, en outre, la tenue

de séances B to B avec lesentreprises indonésiennes surles possibilités d’investissementen Algérie.

Y. D.

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DR

Le ministre des Travaux publics et des Transports,Boudjemaâ Talai, a inauguré hier à la Safex, le 14e Saloninternational des travaux publics (23-27 novembre) avecla participation de 200 entreprises nationales et étran-gères, avec la France comme invitée d’honneur.

Boudjemaâ Talai, ministre des Travaux publics et des Transports.

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Sid

Page 7: PAGE 4 L’APRÈS AÏT-AHMED SEMBLE LABORIEUX Le front des

Plusieurs dirigeants de ces syndi-cats autonomes à l’instar de SalimOulha, coordinateur national duCnapeste, Ellyas Merabet, présidentdu SNPSP, Amora du Satef, le prési-dent du Snap (Syndicat nationalautonome des postiers), MouradNekkache, ainsi que les dirigeantsnationaux du Snapeste et de l’organi-sation nationale des vétérinaires,sont venus à Boumerdès animercette manifestation.

La foule n’a pas cessé de fustigerles décisions du gouvernement en cequi concerne l’amendement de la loi

sur les retraites et le projet de loi por-tant amendement du code de travail.«Ya Sellal ya haggar el oumal» (Sellalhagar des travailleurs) «Libertés syn-dicales ! Pouvoir d’achat», ont longue-ment scandé les manifestants. «Nousne céderons pas sur nos acquissociaux. Nous appelons par ailleursles Algériens à s’impliquer avec nouspuisque nos revendications au sujetde la retraite, du code du travail et dupouvoir d’achat concernent tous lestravailleurs algériens donc la majoritédes familles algériennes», nous diraun manifestant.

Unanimement, les manifestantsn’ont raté pas l’occasion pour dénon-cer les députés qui, d’après eux«accablent les citoyens avec de nou-velles taxes érodant le pouvoird’achat et s’offrent pour leurs besoinspersonnels des milliards de dinarssur le budget de l’Etat».

Les dirigeants de l’Intersyndicalesont intervenus à tour de rôle pourencourager et mettre à nu la politiquesociale du gouvernement de Sellalqui risque de mettre sur la paille desmillions de familles algériennes.

Pour Ellyas Merabet, président duSNPSP (Syndicat national du person-nel de la santé du secteur publique),la reconnaissance du droit syndicaln’est que formelle en Algérie. Il nemanque pas d’argumenter son pro-pos. «Au niveau du dialogue, laconcertation ou la négociation res-

ponsable au sujet de problèmes quevivent plusieurs secteurs, les syndi-cats autonomes sont marginaliséslorsque des décisions importantessont prises sur le plan économiqueou social», déplore-t-il.

Il résume en outre, pour Le Soird’Algérie, les griefs retenus parl’Intersyndicale contre le gouverne-ment ciblant à l’occasion le compor-tement des députés jugé par lesmanifestants de scandaleux. «C’estmalheureux, nous voyons les chosesse pervertir sous nos yeux. C’est eneffet désolant de voir les députéscensés représenter, non pas en tantque syndicat, mais élus du peuple,des millions de travailleurs et de fonc-tionnaires donc des millions de famil-le accabler les citoyens par de nou-velles taxes qui érodent gravementle pouvoir d’achat. Par ses décisions,

le gouvernement pousse lesAlgériens à la misère.»

Sur le plan social du pays,Messaoud Boudiba, le chargé de l’in-formation au niveau de l’exécutifnational du Cnapeste, va plus loinque son partenaire social précédem-ment. «L’Etat social qui a, jusqu’àprésent, protégé les Algériens et qui,par la même, maintenait la cohésionnationale est dangereusement remisen cause. Par ailleurs, la solidariténationale est une valeur spécifiqueaux Algériens, y toucher est l’équiva-lent de la destruction de cette cohé-sion», constate-t-il. Il y a lieu de rap-peler que l’Intersyndicale reprendra,dès dimanche prochain la grève detrois jours qui sera suivie d’un sit-innational devant l’Assemblée populai-re nationale.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Jeudi 24 novembre 2016 - PAGE 7Régions

3e JOUR DE GRÈVE DE L’INTERSYNDICALE

Sit-in régional des cadres syndicaux à BoumerdèsAu troisième et dernier jour de la grève déclenchée à l’ap-

pel de l’Intersyndicale, plusieurs centaines de cadres dessyndicats autonomes, venant de 9 wilayas du Centre dupays, se sont retrouvés, hier, devant le siège de la wilaya deBoumerdès pour observer un sit-in de protestation.

Une convention-cadre a étésignée hier par le recteur del’université d’El Affroun et ledirecteur central des ressourceshumaines du ministère del’Intérieur en vue de la formationde 5 200 administrateurs issusdes 1 541 communes du pays.

Cette formation qui s’étalera sur unedurée de 35 semaines touchera six thé-matiques, à savoir les ressourceshumaines, les institutions administra-tives, le contentieux, le foncier, lesfinances et la fiscalité locale ainsi que larédaction administrative et statistique.

Le contenu du programme de cesformations qui a été élaboré, notons-le,par les professeurs de l’université d’El Affroun, s’inscrit dans le cadre du

plan de formation du ministère del’Intérieur pour la période entre 2016 et2019.

Dans un premier temps, cette forma-tion touchera, apprend-on, les adminis-trateurs qui détiennent des licencesdans les filières de droit, d’économie, degestion, de sciences commerciales et desciences humaines.

Selon les responsables de l’universi-té d’El Affroun, cette formation va confé-rer une homogénéité aux stagiaires auxfins d’exercer leurs métiers dans lesmeilleures conditions de savoir et d’aptitude.

Pour Abdelhalim Merabti, directeurcentral des ressources humaines auministère de l’Intérieur et signataire de laconvention, 13 000 agents des collectivi-tés locales vont bénéficier de formations

durant l’année en cours. Dans le mêmesillage, il ajoutera que les nouvelles dis-positions sur lesquelles s’appuie leministère de l’Intérieur et que sont lamodernisation de l’administration etl’amélioration des services publics nepeuvent être réussies que par une for-mation judicieuse destinée à la ressour-ce humaine.

De son côté, le recteur de l’universitéd’El Affroun, Ahmed Challal, a fait savoirque cette convention sera une fenêtreouverte sur le monde de l’économie etde la société pour une relance écono-mique efficiente.

A noter enfin que le wali de Blida,présent à cette cérémonie, a loué lesmérites et les compétences des ensei-gnants de l’université d’El Affroun.

M. B.

BLIDA

Signature d’une convention-cadre entre l’universitéd’El Affroun et le ministère de l’Intérieur

Agissant sur des renseigne-ments parvenus au dit-service,faisant état d’un individu quis’apprêtait à introduire uneimportante quantité de produitscosmétiques contrefaits afin del’écouler au centre-ville de Sétif,les éléments de la Brigade éco-

nomique et financière ont misen place un plan d’action, pourla circonstance, qui a abouti àl’interpellation du suspect à bordd’un véhicule utilitaire.

La fouille du véhicule a per-mis de mettre la main sur 4000unités d’articles cosmétiques

(shampoings, rouge à lèvre,parfums, talc pour bébés…) dedifférents types et marques.

Soumis à des analyses enlaboratoire, ces produits se sontavérés contrefaits et les datesde leurs fabrications étaientnon-conformes à leurs étique-tages, ce qui représente unemenace pour la santé duconsommateur et notammentles bébés. De plus, le propriétai-re de cette marchandise ne dis-posait d’aucun document régis-sant cette activité.

Une procédure judiciaire aété établie à l’encontre du misen cause pour commercialisa-tion de produits cosmétiquescontrefaits et périmés et déten-tion d’outils servant à falsifier lesdates de fabrication et depéremption de différents pro-duits, mettant ainsi en danger la

santé du consommateur. Présenté devant le procu-

reur de la République près le tri-bunal de Sétif qui l’a déféré, lorsd’une comparution immédiate,devant le magistrat de siège, oùil a été décidé de son placementsous mandat de dépôt. Quant àla marchandise saisie, elle a faitl’objet d’une remise aux ser-vices concernés pour son éven-tuelle destruction.

Imed Sellami

SÉTIF

Saisie de produits cosmétiques contrefaits

TENSION DANS L’APPROVISIONNEMENTEN SEMENCE DE POMME DE TERRE

Les «patatiers» en colèreDe nombreux «patatiers» ont protesté, ce mardi matin,

devant le siège de la Direction des services agricoles deMostaganem (DSA) quand au retard pris dans l’approvisionne-ment des stocks des semences de pomme de terre.

La campagne d’approvisionnement en semence de pommede terre pour la prochaine saison va provoquer globalement unretard d’environ trois semaines peut-être plus sur le prochaincalendrier de la récolte du tubercule.

Cette situation est devenue préoccupante car les semencesd’importation devaient être mises sous terre pour le début dumois de novembre, elle accusera donc du retard pour récolterla pomme de terre aux premiers jours du mois de mars pro-chain alors que les labours d’automne se sont faits dans d’ex-cellentes conditions.

Pour calmer l’ire des contestataires, la Direction des ser-vices agricoles a proposé de la semence locale mais les culti-vateurs de pomme de terre ont carrément refusé cette proposi-tion car, disent-ils, est inadaptée, ce qui va donc engendrer lerisque d’une cueillette tardive à la prochaine saison. «Il y a uneexigence de continuer à assurer l’approvisionnement sûr et dequalité de nos producteurs en semences qu’elle soit locale ouimportée pour une excellente production la prochaine cam-pagne», et ce, pour le bien du consommateur, a assuré un uni-versitaire et expert en agriculture. A. B.

La ville de Sétif vient de faire un pas de plusvers la modernisation de ses services de trans-port. Un abri-voyageur «intelligent» a été inaugu-ré hier, mercredi, à la station de bus MohamedGuessab du centre-ville de Sétif, à quelquesencablures d’Aïn Fouara.

Conçu par la société Ad Display, leader de lacommunication extérieure en Algérie, l’abribusd’une longueur de 8 mètres est doté de deuxécrans LCD Ultra Hd de 70 pouces, d’un écranLED, qui permettent de transmettre aux usagersdes informations liées au trafic et d'autres ser-vices via le réseau internet, et d’un point deconnexion Wifi. Cet équipement de pointe qui est

également adapté aux personnes à mobilitéréduite vise à offrir aux usagers des transportsmais également aux piétons un nouveau mobilierurbain à la fois design et intelligent. Outre sesfonctionnalités technologiques un kiosque jouxtel’abri-voyageur sera également mis à la disposi-tion de la ville et son utilité sera soumise à l’appré-ciation des collectivités locales. Cette initiative faitsuite à un accord signé il y a quelques annéesentre l'APC de Sétif et Ad Display, en vertu duquella municipalité bénéficie de ces équipements touten permettant à cette société de disposer exclu-sivement des espaces publicitaires.

I. S.

Les éléments de la Brigade économique etfinancière relevant du service de wilaya de la poli-ce judiciaire de la Sûreté de wilaya de Sétif sontparvenus, la semaine écoulée, à saisir une impor-tante quantité de produits cosmétiques contre-faits et autres périmés estimée à 4 000 unités dedifférents types et marques ainsi que des outilsservant à falsifier les dates de production et depéremption, ainsi que l’arrestation d’un individuâgé de 38 ans qui ne disposait ni de registre decommerce, ni de documents justifiants la prove-nance de cette marchandise.

Les praticiens spécialistesde cette nouvelle structure inté-grée au pôle hématologie-onco-logie de l'EPH Ibn-Zohr, deuxiè-me structure de santé publiquede la Wilaya, nous en disentplus sur la prise en charge et lesactivités de ce service médical.«Cette spécialité inclut principa-lement l'anémie (déficit en glo-bules rouges), la leucémie(excès de globules blancs), l’hé-mophilie (une difficulté de coa-gulation), la thrombopénie (défi-cit de plaquettes), le lymphome

(cancer du système lympha-tique)», déclarent-ils. Et d'ajou-ter «Dans ce service d'hémato-logie, nous assurons la prise encharge complète en hospitalisa-tion et en ambulatoire, en lienétroit avec le service d'oncolo-gie pour le soin des patients,candidats à des séances de chi-miothérapie». «Des échangessont envisagés avec le servicede l'hospitalisation à domicile(HAD) de l'hôpital Okbi, princi-palement pour la prise en char-ge ambulatoire des malades du

pôle hématologie-oncologie, enattendant de lancer cette activi-té à Ibn-Zohr», souligne mada-me Segni N., directrice de cethôpital.

Pour rappel le service d'on-cologie de cette structure desanté a été transféré à la mêmel'occasion, dans des locaux plusspacieux permettant de porter àdouze le nombre de chaisesspéciales chimiothérapie.

Une action jugée salutairepar les usagers qui ont enduréle calvaire de l'exiguïté pendantun bon moment.

Décidément, on se mobiliseà l'hôpital Ibn-Zohr de la ville deGuelma pour que les chosesbougent dans le bon sens.

Noureddine Guergour

GUELMA

Ouverture d'une unité d'hématologie à l'hôpital Ibn-Zohr

L'hôpital Ibn-Zohr de la ville de Guelma, com-plète son offre de soins en spécialités médicalesen ouvrant ce mois de novembre une unité d'hé-matologie pour la prise en charge des patientsrelevant de ce domaine médical.

RELIZANE

Trois malfaiteurs sous les verrousLe procureur de la République près le tribunal de Relizane a

ordonné, hier, de placer en détention provisoire un individu pour voltandis que deux de ses acolytes ont bénéficié d’une citation directe,selon un communiqué rendu public par le chargé de la cellule decommunication de la Sûreté de wilaya de Relizane.

Les faits de cette affaire remontent à avant-hier quand uneplainte a été déposée par une victime, propriétaire d’un véhicule,faisant état de vol d’une pièce de son véhicule par des malfaiteursinconnus.

C’est suite à des investigations diligentées par les enquêteurschargés de cette affaire que les trois malfaiteurs ont été neutralisés,ajoute ledit communiqué.

A. Rahmane

Inauguration du premier abri-voyageur intelligent

Page 8: PAGE 4 L’APRÈS AÏT-AHMED SEMBLE LABORIEUX Le front des

Si les bâtisses sont l’œuvre des communes,leurs équipements et leur dotation en fondsd’ouvrages sont octroyés par le ministère de laCulture. Ce qui constitue un véritable frein à leurrentabilité et à leur rayonnement comme sourcede moyens de culture, relève-t-on. Leur adminis-tration directe, leur animation sont à la chargedes APC qui y affectent des personnels quin’ont ni le profil de bibliothécaire ni la qualifica-tion requise. La responsabilité de ces lieux deculture, en dehors de quelques-uns, est confiéeà des jeunes émargeant dans le meilleur des

cas au préemploi ou au filet social car la nomen-clature des personnels des communes ne pré-voit pas de bibliothécaires, mais seulement desarchivistes.

Les visites que nous avons effectuées dansnombre de ces bibliothèques servent surtout desalles de travail pour les élèves ou parfois pourles universitaires particulièrement en période depréexamens. En dehors de ces périodes, ellessont pratiquement désertées. Pour ces raisons,non exhaustives, ces investissements qui ontété consentis dans chacune des 1 541 com-

munes du pays ne sont pas rentabilisés ni valo-risés faute de missions précises désignées,faute d’investissement dans l’élément humainnon comme simple gardien de livres maiscomme animateur qualifié ayant la capacité defaire découvrir la culture, l’engouement pour lalecture, l’information, le savoir, le savoir-faire etle savoir-lire.

C’est pour remédier à cette grave lacuneque, sur instruction du ministère de la Culture, laDirection du secteur a organisé les 21 et 22novembre un séminaire national regroupant lesresponsables de bibliothèques principales de 7wilayas, 12 professeurs en bibliothéconomie etles responsables des 39 bibliothèques de lawilaya. «Le séminaire d’une durée de 2 jourscomprend des interventions de spécialistes

dans la gestion et la promotion des biblio-thèques, en plus des travaux de groupes divisésen 4 ateliers qui auront à charge d’avancer desrecommandations pour faire de nos biblio-thèques des creusets où jeunes et moins jeunesvont puiser le savoir, non seulement le savoirlivresque mais aussi profiter des nouvelles tech-nologies mises à leur disposition induites par lanumérisation», nous a confié Mme FatimaBekara, directrice de la culture de la wilaya deAïn Defla qui ajoute : «Nous voulons donner unsouffle nouveau à nos bibliothèques pour lesvaloriser, et ce, en étroite collaboration avec laDirection de l’éducation».

Karim O.

Le Soird’Algérie Jeudi 24 novembre 2016 - PAGE 8Régions

AÏN DEFLA

De nouvelles missions assignées aux bibliothèques

Ont pris part à cette rencontre,outre les représentants de la Sécuri-té sociale, des impôts, de l’Inspectiondu travail, de la formation profession-nelle, qui ont fait montre à traversdes exposés de leurs contributionsdans ces formules d’accès à l’emploi,plusieurs autres représentants desdifférents secteurs, des organisa-tions patronales, entrepreneurs etchômeurs entre autres y ont assisté.Pour M. Boutkhil Berrachid, directeurde l’Awem : «Cette journée d'étudesa été consacrée à la sensibilisationdes employeurs du secteur écono-mique à l’effet de procéder à desrecrutements en CTA ou en CFE, etbénéficier de ce fait de divers avan-tages, tant du côté de la Sécuritésociale que les contributionsdiverses», a-t-il expliqué.

Pour information, le CTA est des-tiné aux jeunes primo-demandeursd’emploi : les jeunes diplômés del’enseignement supérieur et les tech-niciens supérieurs issus des établis-sements nationaux de formation pro-fessionnelle, les jeunes de l’ensei-gnement secondaire de l’éducationnationale, et les diplômés descentres de formation professionnelleou ayant suivi un stage d’apprentis-

sage ; ainsi que les jeunes sans qua-lification. Dans le même sillage, lesemployeurs peuvent aussi bénéficierd’une cotisation de la part patronalede 5% au lieu de 25%. Ce taux estporté à 2,5 % pour le recrutementdans les wilayas des Hauts-Plateauxet du Sud. Ces avantages sontaccordés pour une durée maximalede 3 années tant que la relation detravail est maintenue. Tandis que leCFE (contrat-formation-emploi), ce

dispositif qui reste méconnu, estfinancé à hauteur de 60% parl’Agence de l’emploi pour une duréemaximale de 6 mois. Une offre deformation, dont le chômeur bénéficie-ra d’un recrutement direct après uneformation rémunérée dans une entre-prise économique pour une périodede 6 mois.

Cette formule d’emploi a été miseen place par l'Agence de l’emploi afind’encourager les entreprises écono-miques à des recrutements dessans-niveau, comme elle vise à favo-riser l'insertion définitive des jeunesen contrats d’insertion des diplômés(CID), des contrats d’insertion pro-

fessionnelle (CIP), et ce, à traversl'amélioration et le renforcement desaptitudes professionnelles, s’adapteraux profils des postes de travail, etpartant, élever le niveau de qualifica-tion et des compétences.

Notons enfin, qu'en marge desinterventions, des dépliants et desprospectus ont été mis à la disposi-tion des participants. En somme,cette journée a été également mar-quée par des portes ouvertes surl’emploi, organisées dans les halls dela maison de la culture, où un supportd’information sur les dispositifs del'emploi a été exposé.

B. Henine

ANEM DE NAÂMA

Journée d’études sur les contrats d’emploi (CTA/CFE)ORAN

Rassemblementrégional

de l’IntersyndicaleHier ils étaient nombreux à prendre part,

devant le siège de la Wilaya d’Oran, à un ras-semblement régional de l’Intersyndicale,venus des wilayas de l’Ouest.

Ils étaient près de 500, selon les estima-tions des participants, des délégations dessyndicats adhérents à l’Intersyndicalevenues de Mascara, Tiaret, Mostaganem,Aïn-Témouchent, El Bayadh et Naâma.

Un rassemblement bien encadré par lapolice qui voulait éviter que cela ne débordesur la voie publique, la circulation étantdense. Brandissant des banderoles dénon-çant la politique du gouvernement, lescontestataires fredonnaient l’hymne natio-nal, tout en interpellant le Premier ministre :«Sellal, les enseignants sont en colère, hontehonte à vous.» Considérant le ministère detutelle comme étant sans pouvoir de déci-sion, là encore, un slogan était repris à plu-sieurs reprises «ministère sans décision».

Avant de se disperser, les participants àce sit-in régional se sont donné rendez-vousle 27 novembre, pour prendre part à un ras-semblement national à Alger.

A. B.

La wilaya de Aïn Defla compte 36 bibliothèques et 3 salles de lecture. Elles ontété réalisées dans le cadre d’un vaste programme de dotation de chaque commu-ne par une bibliothèque. Construites par les APC, elles sont gérées par un systè-me hybride qui constitue un frein à leur développement et à leur promotion.

La Coordination nationale des ensei-gnants de français d’Algérie, Cnefa(bureau local de Naâma sis à Aïn-Séfra), aorganisé une journée d’étude et de sensi-bilisation sur l’apprentissage des languesétrangères (français et anglais), au profitdes élèves et des apprentis-technicienssupérieurs.

Plusieurs professeurs et conseillers pédago-giques des lycées et collèges ont mis en exerguela valeur de ces langues vivantes, langues destechnologies modernes. Comment apprendreune langue, pourquoi l’apprendre, sont autant deconseils à suivre qui ont été donnés par les inter-venants, notamment, dans la communication, lalecture et l’écriture, la lecture des journaux et des

revues, l’apprentissage à travers les dialogues, àtravers les sites internet, les forums, les cours dusoir, et bien d’autres canaux d’apprentissage.L’essentiel, c’est d’avoir la volonté et le plaisird’apprendre, car la réussite est dans «je veux, j’yvais…», apprendre la langue française ou anglai-se, c’est la grande satisfaction, dans tous lesdomaines, dans la vie professionnelle et la viecourante.

Pour rappel, la coordination Cnefa, est uneassociation nationale à caractère professionnel,éducatif et culturel, dont le siège est à Tizi-Ouzou,et dont les membres adhérents sont des béné-voles, professeurs des langues vivantes etautres. Elle dispose d’un bureau local de lawilaya, sis à Aïn-Séfra, dirigé par la prof. SaraDidi, du lycée tehnicum et étendu à d’autres profs

et conseillers pédagogiques. Les membres diri-geants devront activer dans un but non lucratif etdevront mettre en commun, leurs connaissances,leurs savoirs et leurs moyens, dans un intérêtgénéral, encourager et promouvoir les activités etles missions qui lui sont conférées, mettre enrelief l’apprentissage de la langue française, etce, conformément aux statuts, aux dispositionsdes lois et à la règlementation en vigueur.Son butessentiel est de contribuer à une meilleure qualitéd’enseignement et prise en charge de la languefrançaise ; créer des espaces de formation etd’échanges culturel et pédagogique ; constituerun forum de formation et d’échanges d’expé-riences entre les enseignants de la langue fran-çaise des différents paliers.

B. H.

SFISSIFA

El-Mesnoune, cette viande cuite mise aux enchères

COORDINATION NATIONALE DES ENSEIGNANTS DE FRANÇAIS D’ALGÉRIE

Journée de sensibilisation sur les langues étrangères

Cette session de formation, quidurera quatre jours, comportera plu-sieurs dossiers, entre autres lecontrôle des transactions publiquesconformément au nouveau statut, etl'élargissement de ces transactionsainsi que la restructuration et orga-nisation de réalisation des transac-tions publiques. Le docteur Mokhtar

Benayad, encadreur lors de cettesession, dira que l'objectif consisteen deux chapitres 211/212 du statutqui exige une formation de tous lescadres dans le volet de réalisationdes transactions publiques du faitque le ministère du Commerce a faitun constat amer vu la faiblesse enmatière de formation et d’encadre-

ment dans ce domaine, et les ser-vices du ministère de l'Agricultureont été les premiers dans ce domai-ne pour que leurs cadres soient à lahauteur aussi bien au niveau natio-nal que local en application dudécret présidentiel (15/247) quimontre plusieurs points visés dansl'ancienne organisation et la nouvel-le loi 10/236 qui constitue une nou-velle mouture comprenant de nou-veaux points et des structures nou-velles relatives aux anciens volets,sans omettre l'autorité de régulation

ainsi que la loi (06) qui comportebeaucoup d’ambiguïtés.

Les cadres de l'agriculture deswilayas de l'Ouest participant à cettesession de formation ont salué cetteinitiative du fait qu'elle leur permetd'avoir une idée sur l'ensemble desnouveaux changements et ceuxcréés récemment dans la loi destransactions publiques comme ledira M. Benabdellah cadre à laDirection de l'agriculture de la wilayade Mostaganem.

S. B.

À L’APPROCHEDU MOULOUD

Saisie d’un arsenalde produits

pyrotechniques à Annaba

Les éléments du 9e arrondissement de laSûreté nationale de Annaba ont procédé, dans lajournée de ce dernier mardi, à la saisie d’uneimportante quantité de produits pyrotechnique dedifférentes formes et puissances de déflagration.

Au total, il y avait tout un arsenal constitué de140 063 unités allant de celui communémentappelé «flambeau» à la fusée contenant plusieurspetites bombes en passant par les fusées dedétresse utilisées en mer à celui désigné sous lenom de «Zidane».

Intervenus suite à une information faisant étatde la présence au domicile d’un individu âgé de36 ans, situé au centre-ville, d’une grande quanti-té de produits pyrotechniques, les policiers, munisd’un mandat de perquisition, ont procédé à lafouille de la maison. Ils ont découvert la preuve dudélit de trafic et l’ont saisie.

La marchandise aurait été ramenée d’unewilaya limitrophe de celle de Annaba, selon lesdéclarations du trafiquant qui sera présenté auparquet pour répondre de son acte.

L’écoulement sur le marché informel de cegenre de produits explose à l’approche de la fêtedu Mouloud. Il rapporte gros aux trafiquants,puisque certaines fusées coûtent les yeux de latête. On parle de 5 000 dinars l’unité, mais sesméfaits sont multiples. Ils sont visibles auxurgences hospitalières. Là, des personnes dontbeaucoup d’enfants, sont prises en charge pourde graves blessures et brûlures.

Certains ont perdu des phalanges lors demanipulation de ces produits pyrotechniques;d’autres, plus grave, ont perdu un œil après avoirété atteints par un gros pétard lancé par desinconscients.

A. Bouacha

La maison de la culture Ahmed-Chami a abrité dans lajournée de jeudi dernier, une journée d’études organisée parl’agence locale de l’emploi (Awem-Naâma), sur le contrat detravail aidé (CTA) et le contrat de formation emploi (CFE).

La vaste région des monts des Ksour est connuepour ses fêtes traditionnelles (waâda) de si-flen ou fel-ten. Après, la célèbre waâda de Sidi-Ahmed-Medjdoubà Asla, des Ouled-Sid-Cheikh à Kalaât-CheichBouamama, en passant par Sidi-Boukthil, Sidi-Blel etMoulay-Tayeb, à Aïn-Séfra, et bien d’autres qui se sontdéroulées depuis septembre à ce jour, voilà la waâdade Sidi-Ahmed-Benmoussa (dit Sidi-Bedhane) qui s’esttenue dernièrement à Sfissifa.

Cette fête n’est pas comme les autres, elle diffèredes autres célébrations. En effet, les gens de Sfissifatiennent encore, de tradition une pratique de vente auxenchères de morceaux de viande cuits dans la marmite,dénommée El-Mesnoune. Six à dix morceaux, pesant

chacun entre 600 et 800 g, sont mis en vente et cédésaux plus-disants, dépassant dans certains cas l’inima-ginable, plus de 1 million de centimes le morceau.Plusieurs morceaux ont dépassé les 11 000,00 DA lemorceau, et d’autres ont été cédés entre 6 000 et8 000 DA. Notons que certains morceaux de viandeachetés sont remis pour une seconde fois auxenchères, c’est dire que le morceau peut atteindre les 2 millions de centimes.

Cette énorme recette permettra aux notables deSfissifa de se retrouver au prochain rendez-vous deSidi-Ahmed-Ben-Moussa, l’année prochaine. Qui ditmieux !

B. H.

AÏN-TEMOUCHENT

Journée d'études sur les transactions publiques des cadres de l'OuestL'Institut agricole moyen spécialisé de Aïn-Témouchent

(Itmas) a abrité, avant-hier, une journée d'étude sur la nouvelleorganisation des transactions publiques en présence des cadresdes services agricoles de plusieurs wilayas de l'Ouest du pays etencadrée par des spécialistes du ministère de l'Agriculture.

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 24 novembre 2016 - PAGE 9

OPÉRA D’ALGER BOUALEM-BESSAIH (OULED FAYET,ALGER)Jeudi 24 novembre à 19h :Concert de l’Ensemble nationalalgérien de musique andalouse,sous la direction de SamirBoukredera. Avec la participationdes chanteurs solistes LamiaMadini, Abbès Righi, MokdadZerrouk...Samedi 26 novembre à 19h :Récital lyrique Les grandeshéroïnes romantiques, par lasoprano Aurélie Loilier,accompagnée au piano parQiaochu Li.MAISON DE LA CULTURE

AHMED- AROUA (KOLÉA, TIPASA)Vendredi 25 novembre à 15h :Pièce Leilet Eddem (Nuit de sang)du Théâtre régional deConstantine. Texte de HabibSayeh. Mise en scène de KarimBoudechiche.Jusqu’au 30 novembre : Film Lepuits de Lotfi Bouchouchi, avecNadia Kaci, Laurent Maurel, ZahirBouzerar, Layla Metsitane,Mohamed Adar, Ourais Achour.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI(ALGER)Jusqu’au 2 décembre : 11e

Festival culturel national du théâtreprofessionnel d’Alger. Cérémonied’ouverture le mercredi 23

novembre à partir de 17h30SALLE ECHABAB (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Du 25 au 28 octobre : Spectaclesen off du 11e Festival culturelnational du théâtre professionneld’Alger.LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4, PLACE KENNEDY,ALGER)Samedi 26 novembre à partir de14h30 : Suzanne El-Kenz signerason roman Au pieds de ma mère,paru aux Editions Frantz-Fanon.SALLE AHMED-BEY(CONSTANTINE) Jeudi 24 novembre : 14e éditiondu Festival international Dima Jazzde Constantine.

Jeudi 24 novembre : Concerts deNoJazz et de Smoke.Prix d’une soirée : 1000 DA. GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 5 décembre: Expositionde l’artiste peintre Mohamed ChafaOuzzani.GALERIE SIRIUS (139, BD KRIMBELKACEM, TÉLEMLY, ALGER)Samedi 26 novembre à 15h30 :Présentation d’une œuvregraphique de Denis Martinez, surun texte de Habiba Djahnine.GALERIE D’ART DAR EL KENZ(LOT BOUCHAOUI 2, NUMÉRO325, CHÉRAGA, ALGER)Du 26 novembre au 10 décembre :

Exposition de peinture «Bettina»de l’artiste allemande BettinaHeinen Ayech. Vernissage lesamedi 26 novembre à partir de 14h.GALERIE EZZOU’ART DUCENTRE COMMERCIAL & DELOISIRS DE BAB-EZZOUAR(ALGER)Jeudi 24 novembre : Exposition«Un moment de vie» de l’artiste plasticien Mahmed Irki.MUSÉE NATIONAL DU BARDO(AVENUE FRANKLIN-ROOSEVELT, ALGER) Jusqu’à la fin de l’année :Exposition «L’Algérie dans lapréhistoire. Recherches etdécouvertes récentes».

[email protected]

Georges Brassens avaitpris à contre- pied aussi bienses adversaires que sesadmirateurs, en disant quedans une chanson, lamusique (mélodie) est plusimportante que les paroles. Beaucoup avaient

applaudi l’attribution du prixNobel de littérature 2016 àBob Dylan. D’autres, parcontre, en particulier «leshommes de lettres», avaientexprimé leur désapproba-tion. L’auteur, compositeur et

chanteur américain a décidéde ne pas aller à Stokholmen décembre prochain cher-cher son prix Nobel. BobDylan aussi a pris à contre-pied ses adversaires et sesadmirateurs !

K. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR RÉCITAL DE CHANT LYRIQUE À L’OPÉRA

Hommage aux héroïnes romantiques

Deux femmes pour raconter enchant et en musique les grandeshéroïnes romantiques à travers lesairs les plus célèbres d’opéra, à l’ins-tar de La Traviata, Carmen, Roméo etJuliette, etc. Invitées par le ministèrede la Culture, la soprano interprétera,en compagnie de sa complice aupiano, ces histoires bouleversantes,burlesques ou dramatiques qui ontbouleversé l’Histoire de la musiqueclassique, notamment l’opéra.

Le programme de la soirée sedéclinera sur une ouverture de Vin-cenzo Bellini et son aria mélanco-lique Casta Diva tirée de son opéraNorma. Celle-ci cédera ensuite laplace à Carmen de Georges Bizet,puis retour vers Bellini et un extraitde son œuvre Les Capulets et lesMontaigus avant de passer à lafameuse complainte Je veux vivre

dans le rêve de Juliette, l’amoureusetransie dans le Roméo et Juliette deCharles Gounod. Le récital se pour-suivra avec l’un des maîtres incon-testés du piano, Frédéric Chopin,dont Qiaochu Li exécutera l’opus 94des fameuses Valses. On passeensuite au registre de l’opérette avecl’œuvre la plus connue du composi-teur autrichien Frantz Lehar, Laveuve joyeuse, suivie de l’opéramajeur d’Antonin Dvorak Roussal-ka, véritable joyau musical où s’en-tremêlent folklore tchèque etrecherche technique moderne.

On revient à Charles Gounod quirevisite l’auteur allemand Goethe etsa pièce Faust dont Aurélie Loilierva incarner Marguerite interprétantl’Air des bijoux. Puis, Qiaochu Li pro-posera un solo sur L’isle joyeuse deClaude Debussy avant de plongeravec sa partenaire dans l’universchatoyant de La Bohême de Giaco-mo Puccini. Enfin, finissage en beau-té avec l’extrait le plus difficile de LaTraviata de Verdi, Sempre Libera,entonnée, dans un long souffle inter-minable, par son héroïne Violettainspirée de La dame aux caméliasd’Alexandre Dumas. Après avoirobtenu un diplôme de fin d’études enpiano et en solfège, Aurélie Loilier seconsacre exclusivement au chantlyrique. Elle sillonne les scènes fran-çaises et européennes, mais aussiau-delà (Moscou, Shanghai, Colom-

bie, Liban, Koweït, Bahreïn, AbuDhabi, etc.). Jeune et dotée d’unepuissance vocale saluée par la cri-tique ainsi que d’une grande maîtrisetechnique, elle a incarné les plusgrandes héroïnes de l’opéra euro-péen dont celles qu’elle chantera cesamedi à Alger et bien d’autres (leRequiem de Mozart, etc.) mais elle aégalement touché au répertoirecontemporain à l’instar des créationsdu compositeur et chef d’orchestreitalien Federico Maria Sardelli.

Quant à la pianiste Qiaochu Li,elle a effectué ses études auConservatoire de Pékin sous la hou-lette du maître chinois Zhang Jin.Elle sortira couronnée de plusieursconcours dans son pays avant d’êtreconsacrée à l’âge de 15 ans où ellejouera en concerto dans la Cité inter-dite. En 2006, elle s’installe en Fran-

ce pour parfaire ses études à l’Ecolenormale de musique de Paris où elleobtient deux diplômes supérieursd’exécution de piano et de musiquede chambre. Malgré une avalanchede prix et de prestigieux diplômed’études musicales, elle poursuit saquête de perfectionnement à l’uni-versité des arts de Berlin puis auConservatoire national supérieur deParis. Depuis 2013, elle forme unduo avec le violoniste français Tho-mas Lefort, mais accompagne éga-lement des noms prestigieux del’opéra européen à l’instar du ténorSébastien Guèze, le violoncellisteDominique de Williencourt, le flûtistevirtuose Jean Ferrandis, la sopranoFabienne Conrad, etc. A soulignerque le récital aura lieu à 19h à l’Opé-ra d’Alger, à Ouled Fayet.

S. H.

Ce samedi 26 novembre, l’Opéra d’Algeraccueillera un récital de la soprano françaiseAurélie Loilier, accompagnée de la pianistechinoise Qiaochu Li.

Photos : DR

L’ensemble national de musiqueclassique algérienne, représentantles trois écoles de musique arabo-andalouse, à savoir le malouf deConstantine, le gharnati de Tlemcenet la sanaâ d’Alger, sous la directionde Samir Boukredera, donnera cesoir à l’Opéra d’Alger un concert demusique, apprend-on auprès de M.Samir Rahmaoui, commissairegénéral du Festival international demusique andalouse et musiquesanciennes et directeur général decet ensemble.

Il faut dire que ce spectacle, quientre dans le cadre des soiréesinaugurales de l’Opéra d’Alger, per-

mettra aux mélomanes de savourerles envolées lyriques d’une musiqueplusieurs fois centenaire, d’autantqu’elle sera interprétée par unemyriade de 50 musiciens issus destrois écoles de musique arabo-anda-louse. C’est ainsi que durant plusd’une heure et demie, la nouba seraà l’honneur sous ses différentsaspects et les belles voix des chan-teuses et chanteurs vont enjoliverles mélodieuses pièces musicaleschoisies pour l’occasion.

Il est à noter que le spectaclecommencera à 19 heures et l’entréeest publique.

M. Belarbi

MUSIQUE ARABO-ANDALOUSE

L’ensemble nationalde musique andalouse

ce soir à l ’Opéra d’Alger

Bob & Georges Par Kader Bakou

U n prix national du jeuneauteur, portant le nom dudéfunt romancier Rachid

Mimouni, sera créé en 2017 à l’oc-casion de la relance du colloqueinternational dédié à cet écrivain,après une éclipse de plusieursannées, a annoncé, lundi à Bou-merdès, l'universitaire AbdelhamidBourayou. «Ce prix sera remis parun comité scientifique qui sera ins-tallé ultérieurement», a ajouté M.Bourayou dans un point de presse,animé en perspective d’une jour-née d’étude, prévue aujourd’huijeudi, à la Maison de la culture dela ville de Boumerdès, sur l’œuvrede Rachid Mimouni.

Le prix, a souligné cet universi-taire,également membre du comitéd'organisation du colloque, seraremis lors de la clôture de cetterencontre internationale qui seradédiée à l’auteur du Fleuve détour-né, le 20 novembre 2017, coïnci-dant avec sa date anniversaire (20

novembre 1945). Rachid Mimouniest décédé le 12 février 1995. M.Bourayou a fait part de la créationd’un comité scientifique permanentchargé de la préparation du col-loque, en coordination avec laDirection de la culture et l’universi-té de Boumerdès, dans l'objectifd’en faire une manifestation cultu-relle annuelle.

Le directeur de la culture de lawilaya, Djamel Foughali, a signalé,par ailleurs, le lancement, derniè-rement, d’une action pour la collec-te des articles et essais publiés parle défunt romancier Rachid Mimou-ni en vue de leur réédition «pourperpétuer son œuvre auprès desjeunes générations».

M. Foughali a souligné, à cepropos, que des efforts étaient encours pour «trouver une formulejuridique» qui satisfera la familleMimouni et les maisons d’éditiondétentrices des droits d’auteur, envue de la réédition d’un nombre de

ses œuvres. Selon son program-me, cette journée d’étude prévoit,outre une exposition et des projec-tions mettant en exergue la vie etl’œuvre de Rachid Mimouni, l’orga-nisation d’un hommage à Abdelha-mid Bourayou, en plus de l’anima-tion de nombreuses communica-tions sur les ouvrages de RachidMimouni.

Des hommes et femmes delettres connus sur la scène littérai-re algérienne, dont AbdelhamidBourayou, Naouel Karim, H’midaLayachi, feront, à l’occasion, lec-ture de certains romans deMimouni, à l’instar de La ceinturede l’ogresse, Chroniques de Tan-ger, La malédiction et L’honneurde la tribu.

Outre la promotion et la réhabi-litation de l’œuvre de Mimouni, lamanifestation constituera un cadred’échanges pour les romanciers etles jeunes auteurs participants,estiment les organisateurs.

LITTÉRATURE

Un prix national Rachid-Mimouni en 2017

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Phot

os :

DR

La politique est dans le collimateur des hackers !La mise en ligne des e-mails piratés sur le site WikiLeaks était

un «effort conscient d’un Etat-nation» pour interférer avec lesélections présidentielles américaines, selon le chef de la NationalSecurity Agency (NSA). L’entité du renseignement numériqueaméricain vient donc de frapper un grand coup. Son patron,Michael S. Rogers, confirme, au Wall Street Journal, le piratagedes serveurs des messages électroniques du Comité nationaldémocratique. Pour lui, un tel acte vise à créer, via WikiLeaks,une interférence entre les élections présidentielles US et le conte-nu des messages piratés. C’est une véritable mise en garde contrele hacking massifié qui menace l’avenir de la relation entre lapolitique et le numérique. «Il ne fait aucun doute que ce n’est pasquelque chose qui a été faite d’une façon décontractée ou par

hasard. Le choix de la cible n’était pas arbitraire. C’est un effortconscient d’un Etat-nation pour tenter d’atteindre un but pré-cis», affirme Rogers. Ces déclarations visent à alerter les ins-tances internationales que les messages électroniques d’un partipolitique ou d’une permanence électorale peuvent être une ciblefacile pour les hackers. La publication des contenus dérobés auraun impact majeur sur tout processus politique dans lequel s’estengagée la victime du piratage. L’exemple américain a bien mon-tré qu’un site web comme WikiLeaks peut aider une puissanceétrangère non identifiée et facilement «télédéformer» les résul-tats des élections. Il est difficile de dire dans quelle mesureWikiLeaks et les pirates informatiques ont contribué à l’électionde Donald Trump. Toutefois, la mise en ligne d’un contenu confi-dentiel pourrait être considérée comme le début d’une tendanceinquiétante. En effet, si les gouvernements de différents pays

apprennent que le duo «hacking/web» peut jouer réellement unrôle important dans l’issue finale d’une élection ou tout autreprocessus politique, nous allons assister à une véritable massifi-cation de vols de documents et de données numériques. Lesdéclarations du directeur de la NSA montrent ainsi que la rela-tion entre la politique et l’univers numérique risque de subir lacrise de plein fouet et fera appel à une nouvelle gouvernancetechnologique des processus politiques. Voilà une équation diffi-cile à résoudre sans faire appel à la promotion du chiffrement desdonnées. Le cryptage est l’unique démarche qui fera éviter à unpays de perdre le contrôle sur ses processus politiques.

F. F.

Par Farid Farah

Djezzys’explique surles récentes

perturbationssur son réseau

«Sihhatech», uneplateforme web auservice de la santé

Le Soir d’Algérie 13Jeudi 24 novembre 2016N°8

ll Participer à des concours est un moyen pourdévelopper un projet de startup. C’est le cas deSihhatech, une nouvelle plateforme web de prisede rendez-vous médical lancée par AbdessabourBenzegane. Ingénieur électronicien de formation,Benzegane a pu développer son idée grâce à unecompétition de startup qui lui a permis de décro-cher la rondelette récompense de 2 millions DA.

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L’impact del'informatiquesur la prise encharge desréseaux 4G

l Les plateformes BSS de la 4G permettent aux opérateurs mobiles d‘établir des comptes hybrides(post-payé et prépayé) à partir d’une même plateforme de facturation et de chargement de crédit de

leurs usagers. Un administrateur réseau peut, par exemple, rediriger le trafic data à partir d’uneinterface graphique centralisée (GUI). Tout cela grâce à l’apport indéniable de l’informatique.

WikiLeaks, Web, Cryptage, Hacker, NSA, Etats-Unis, Trump, Election, Politique, Michael S. Rogers

l Les perturbations constatées depuis quelquesjours par les abonnés de Djezzy «ne sont pas dues àun dysfonctionnement du réseau», explique l’opéra-teur. Il s’agit d’une «étape normale dans la moder-nisation en cours de notre réseau», affirme MeriemBelkadi, Technology Performance Management

Director chez Djezzy.

PRISE DE RENDEZ-VOUSMÉDICAL EN LIGNE

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Djezzy s’explique sur les récentesperturbations sur son réseau

L es abonnés de Djezzy ont,sans doute, constaté desperturbations sur le réseau

de l’opérateur. Des coupures decommunications, des difficultés àjoindre d’autres abonnés Djezzy,des appels qui n’aboutissent pas,ou des baisses de débit internet dela 3G. Selon Meriem Belkadi,Technology PerformanceManagement Director chezDjezzy, ces perturbations enregis-trées par les cadres techniques del’opérateur et signalées par denombreux abonnés «sont dues àla modernisation que noussommes en train de mettre enplace» pour «donner un réseauplus robuste et plus flexible».

«Il y a eu, en effet, quelquesperturbations qui ont affecté notreréseau ces derniers jours et nousavons été saisis par beaucoup denos abonnés. En fait, les dérange-ments ne sont pas dus à un quel-conque dysfonctionnement duréseau. Il s’agit d’une étape nor-

male dans la modernisation deséquipements sur laquelle noussommes en train de travail lerdepuis déjà quelques années.Adapter les équipements 2G(GSM, ndlr), poursuivre le déploie-ment de la 3G, qui sera achevé le7 décembre prochain sur les 48wilayas (il reste encore 7 wilayas àcouvrir), et lancer la 4G dans denouvelles wilayas à partir de cettesemaine.

Toutes ces opérations sont réa-lisées en parallèle et ont pourunique objectif de continuer à offrirle meilleur service avec une hautequalité de réseau pour nosclients», affirme notre interlocutri-ce. Meriem Belkadi assure que

ces perturbations «sont momenta-nées». Elle rappelle que l’opéra-teur a connu la même situation«au moment du lancement de la3G». «Car ce sont de nouveauxéquipements et une nouvelle tech-nologie que nous introduisons.Cela crée quelques désagrémentsqui sont pris en charge au fur et àmesure que nous poursuivons ledéploiement de la 4G.» «Installerde nouveaux équipements, élargirle nombre de sites, ça crée cegenre de désagréments qui sontpris en charge dès qu’i ls sontsignalés par les abonnés au servi-ce «Clientèle particulier» (777)»,ajoute-t-elle. Selon notre interlocu-trice, ces perturbations sont enre-

gistrées dans les wilayas «où la4G est en cours de déploiement»et dans celles qui vont êtreouvertes à la 3G. «Ajoutez à celales travaux de modernisation surnotre réseau 2G avec l’installationde BTS nouvelle génération», dit-elle. A la question de savoir com-ment interviennent les technicienset ingénieurs de Djezzy pour réglerles problèmes signalés, MeriemBelkadi répond : «Ça dépend de lanature du problème. Certains sontgérables à distance (à partir d’uneplateforme logicielle, ndlr), d’autresnécessitent un déplacement sursite.»

50% de couverture à Algerau lancement de la 4G

«En fait, explique la directriceTechnology PerformanceManagement de Djezzy, le contrô-le et les améliorations sur leréseau sont permanents». «Noussavons à l’avance lorsqu’une BTSest saturée (de par la demandevoix et/ou data enregistrée sur lastation en question, ndlr), et nousprocédons à des extensions ausein d’un même site ou au lance-ment de l’installation d’un nou-veau site, lorsque cela s’avèrenécessaire. On fait l’extensiondans deux cas : pour améliorer laqualité du réseau et lorsqu’il y acongestion (forte demande data,

ndlr)», ajoute notre interlocutrice.Meriem Belkadi, qui gère un «staffde 40 personnes dédié au contrô-le de la qualité de service duréseau de Djezzy», explique quela modernisation en cours (passa-ge à la 4G) «apportera unemeilleure expérience» de l’internetmobile. «Le processus avance àgrands pas. Nous avons installéun plus grand nombre de sites detélécommunications comparative-ment à la concurrence, et ce, afinde garantir une plus importantecouverture de la populationconformément aux engagementspris dans le cahier des charges dela licence 4G. Le taux de couver-ture à Constantine, Djelfa et Sétif,par exemple, dépasse les 20%.Nous nous sommes engagés àcouvrir 20 wilayas avant la fin2016 avec un taux de couverturede 20%. A Alger, que nous allonsouvrir à la 4G cette semaine (l’en-tretien a eu lieu dimanche dernier,ndlr), nous sommes déjà à plus de50% de couverture, dans prati-quement toutes les communes dela capitale.» Comment évolue lademande data de la 4G compara-tivement à la 3G ? «Elle évoluedéjà très rapidement dans les troiswilayas où notre 4G est déjà com-mercial isée», aff irme MeriemBelkadi.

A. Z.

l Les perturbations constatéesdepuis quelques jours par les abon-nés de Djezzy «ne sont pas dues à undysfonctionnement du réseau»,

explique l’opérateur. Il s’agit d’une«étape normale dans la modernisa-tion en cours de notre réseau», affir-me Meriem Belkadi, Technology

Performance Management Directorchez Djezzy. Explications…

PRISE DE RENDEZ-VOUS MÉDICAL EN LIGNE

«Sihhatech», une plateforme webau service de la santé

S ihhatech, une nouvelle plateforme deprise de rendez-vous médical, vients’ajouter à d’autres sites web du

même genre lancés en Algérie. Prise de R-DV en ligne chez un médecin ou un dentisteou la recherche de pharmacies d’officine etleur localisation sont les services proposéspar cette plateforme. Le site Sihhatech.com aété cofondé en janvier 2016 par AbdessabourBenzegane, jeune ingénieur en électroniqueet automatique industrielle issu deBoumerdès. Le projet est passé d’une simpleidée de site à celle d’une véritable entreprise.Il s’agit de l’agence de communicationAlgerian Fondation of Innovation andDevelopment (SARL AFIND) lancée en mars2016 avec un capital social de 100 000dinars. L’entreprise familiale compte déjà cinqsalariés dont le fondateur. En quelques mois,Sihhatech s’est constituée une importantebase d’informations sur les praticiens (méde-cins de plusieurs spécialités, pharmaciens etdentistes) collectées auprès des différentesDirections de santé de wilaya. La base dedonnées est organisée par wilaya et par spé-cialité médicale. Elle comprend aussi bien lenom et l’adresse du cabinet ou de la pharma-

cie d’officine, mais peut aussi indiquer l’em-placement sur une carte.

Pour ne pas compliquer la procédure auxpatients, le créateur du site n’exige aucuneinscription préalable pour pouvoir entamer lesrecherches et profiter des services proposéspar Sihhatech. Sur la page d’accueil, lepatient peut lancer une recherche d’un méde-cin de la spécialité voulue, selon la wilayaet/ou le nom du praticien. Une fois que lawilaya de résidence est désignée sur le for-mulaire qui s’affiche en page d’accueil, larecherche peut être affinée par le choix de lacommune. Sur la base de ces critères, uneliste de médecins s’affiche. D’un simple clicsur un des noms proposés, la plateforme ren-voie vers une page qui contient des détailscomme l’adresse, le numéro de téléphone, lesjours et heures d’ouverture du cabinet et sagéolocalisation sur une carte de Google. C’estau moment de «prendre rendez-vous» enligne, avec le médecin choisi, que le patientdoit fournir son nom complet et son numérode téléphone avant de préciser le jour etl’heure désirés pour le rendez-vous. L’agendadu médecin étant lié à la base de données de

Sihhatech, les créneaux horaires déjà prissont inaccessibles pour le client suivant. Unefois le rendez-vous pris en ligne, la plateformeSihhatech envoie deux SMS de rappel aupatient. Le premier est envoyé 24h avant lerendez-vous et le second deux heures avant.

L’apport des compétitions«La majorité des praticiens abonnés à

notre plateforme sont de nouveaux médecinsqui cherchent de la visibilité», affirmeAbdessabour. Si l’accès au site est gratuitpour les patients, il est payant pour les prati-ciens. Un abonnement mensuel est à 1 200DA. Le tarif passe à 1 000 DA/mois dans lecas d’un abonnement semestriel, plus unmois gratuit. Avec un abonnement annuel, lamensualité passe à 833 DA plus un bonus detrois mois gratuits, ajoute notre interlocuteur.Même avec l’existence de plusieurs plate-formes de prise de rendez-vous médical enAlgérie, le concept reste encore mal connu.Les débuts de Sihhatech étaient difficiles,selon Abdessabour. Mais après plusieursmois, le site a atteint à 20 000 visiteurs. Surles 15 000 praticiens que contient la base de

données, 175 sont abonnés. Ils sont de troiswilayas : Alger, Boumerdès et Tizi-Ouzou. Lenombre de R-DV pris en ligne est de 110. Unscore «encore modeste», avoueAbdessabour Benzegane. Si l’objectif est d’at-teindre les 48 wilayas, AFIND n’active quedans les trois citées précédemment. «Celaest dû au manque de moyens financiers vuque la seule ressource de financement de lastartup provient des abonnements des méde-cins», explique-t-il. C’est ce qui explique quepour les médecins des autres wilayas dont lescoordonnées s’affichent sur le site, il n’est pasencore possible de prendre R-DV en ligne,mais de contacter directement par téléphone.La participation de Abdessabour Benzeganeà des compétitions de startups lui a permis definancer ses idées. C’est en 2014 qu’il a pré-senté pour la première fois son idée lors de lacompétition d’entrepreneuriat tStart. Les deuxmillions de dinars gagnés lors de cette com-pétition lui ont permis de développer son pro-jet et d’élargir son équipe. En plus du finance-ment, les compétitions permettent aussi denouer des relations professionnelles. Parlantde sa récente expérience lors de la compéti-tion Seedstar, où il a été classé parmi les 10finalistes, le jeune ingénieur souligne qu’ils’agit d’une «excellente opportunité pour fairedu networking». «Ces expériences m’ont aidéà m’ouvrir sur le monde. Nous sommes desingénieurs et c’est grâce à ces compétionsqu’on apprend à concevoir et mener un busi-ness moderne.»

L. A.

l Participer à des concours est un moyenpour développer un projet de startup. C’estle cas de Sihhatech, une nouvelle plateformeweb de prise de rendez-vous médical lancéepar Abdessabour Benzegane. Ingénieur élec-tronicien de formation, Benzegane a pu déve-lopper son idée grâce à une compétition destartup qui lui a permis de décrocher la ron-

delette récompense de 2 millions DA.

Par Abdelkader Zahar

Par Lynda Abbou

Le Soir d’Algérie 14Jeudi 24 novembre 2016

Algérie, Opérateur, Djezzy, Réseau, Perturbations,3G, 4G, BTS, Data, Voix

Sihhatech, Startup, Seedstar, tStart,Abdessabour Benzegane, Plateforme,Web, Google, Médecin, Rendez-vous

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Page 12: PAGE 4 L’APRÈS AÏT-AHMED SEMBLE LABORIEUX Le front des

Google va signaler les sitesweb qui diffusent les logiciels

malveillantsPour éradiquer les sources de logiciels

malveillants et de d'hameçonnage, Googleva étiqueter les «récidivistes» parmi lessites Web qui ciblent de façon persistanteles internautes. Les internautes qui seconnectent vers ces sites via le navigateurChrome de Google, recevront un avertisse-ment indiquant que la plateforme web peutcontenir des logiciels malveillants ou toutautre contenu potentiellement nuisible pourleurs PC. Lorsque les propriétaires du sitesuppriment les éléments dangereux, l'aver-tissement est également supprimé. Commel’a expliqué Google dans un communiquépublié la semaine dernière, sa démarchequi consistait à signaler les sites dangereuxcomportait des failles. «Avec le temps,nous avons constaté qu'un petit nombre desites Web cessent de mettre en danger lesinternautes pendant un temps assez longpour que les avertissements soient suppri-més, mais ils reviennent ensuite à leursactivités nuisibles». La solution consistedonc à marquer ces sites tels que «récidi-vistes» et à veiller à ce que l'étiquette resteen place pendant au moins 30 jours, mêmesi le webmaster du site tente de faire appelde la décision Google. «Nous mettonscontinuellement à jour nos politiques et nospratiques pour faire face aux menaces enconstante évolution. C'est un autre change-ment pour aider à protéger les utilisateursdes dommages en ligne», a déclaré BrookeHeinichen, de l'équipe de navigation sécuri-sée de Google.

MTN et Huawei lancent la 1re

solution de relève automatiséede compteurs d’eau en AfriqueL’opérateur mobile MTN et l’équipemen-

tier Huawei ont lancé conjointement la solu-tion Smart Water Metering, la premièresolution internet des objets à bande étroite(NB-IoT) en Afrique. La solution est conçuepour aider MTN à développer ses servicesde l’internet des objets afin d'explorer denouveaux marchés. Smart Water permet lacollecte automatisée de la consommationd’eau grâce à des capteurs installés dansles compteurs. Les données recueillies surla consommation des ménages sont auto-matiquement transmises à la société deservice pour établir une facturation, rédui-sant ainsi les frais de relève humaine et leserreurs souvent enregistrées. Le réseau decapteurs est conçu aussi pour servir de dia-gnostic des fuites d’eau. «Le NB-IoT estperçu par l'industrie comme la réponsepour une large gamme d’applications d'en-treprises dans des domaines différents», adéclaré Babak Fouladi, un responsablechez MTN. Le service Smart WaterMetering de MTN sera commercialementdéployé en 2017.

Ericsson avertit qu’il ne fautpas compter sur les usagers

pour financer la 5GEricsson estime que l’industrie mobile

doit désormais chercher d’autres moyensde monétiser la 5G et de ne plus comptersur les consommateurs pour générer desrevenus et de la rentabilité. Selon uneétude de l’équipementier suédois, 86%des acteurs de l’industrie mobile convien-nent de la nécessité de «trouver de nou-veaux modèles de partage des recettespour réussir 5G» et le besoin pour lesopérateurs de «services spécifiques»pour monétiser la cinquième générationde la technologie mobile. 61% des opéra-teurs interrogés par Ericsson concèdentqu’ils ne peuvent compter sur des taxessupplémentaires pour payer des investis-sements supplémentaires dans la 5G,mais 90% d’entre eux disent se concen-trer sur les usagers dans leur planificationde la future technologie. Un seul messageressort clairement de l'enquête : le mar-ché des entreprises devrait devenir plusimportant pour les opérateurs, et l’internetdes objets jouera un rôle majeur dans ledéveloppement des services de la 5G.L’étude menée par Ericsson se base surles réponses de 50 dirigeants de 29 opé-rateurs mondiaux qui avaient annoncéleurs intentions de lancer la 5G.

L’impact de l'informatiquesur la prise en charge

des réseaux 4G

L es réseaux mobiles 4GLTE (Long Term Evolution)nécessitent une nouvelle

génération de systèmes de sup-port d’exploitation. Auparavant,les opérateurs étaient dans l’obli-gation de remplacer leursanciennes plateformes BSS(Business Support System) pourfaire migrer leurs abonnés versdes réseaux plus intelligents.Aujourd’hui, en Algérie et partoutdans le monde, ils disposent dela nouvelle génération des plate-formes BSS qui a apporté plusd’interopérabil i té avec lesréseaux IP avec ceux du LTE, etsurtout, compatibles avec lesnouveaux modèles de consom-mation des données, qui encou-ragent les usagers à acheter plusde données grâce à la souplessedu système de paiement des dif-férentes offres. Selon les spécia-listes du marketing mobile, unencadrement hybride (prépayé etpost-payé) des offres de servicesde ces modèles de consomma-tion est plus que jamais néces-saire. En effet, les plateformesBSS de la 4G permettent auxclients d’obtenir des compteshybrides pour lesquels les opéra-teurs doivent disposer d’unemême plateforme de facturationet chargement de crédit. Cetteconvergence offre aux opéra-teurs l’opportunité d’intégrer plu-sieurs services hétérogènes àune même base d’abonnés touten assurant une qualité de servi-ce (QoS) stable, une politiqued’accès équitable, une facturationen temps réel et une activationde services à la carte. Les opéra-teurs sont conscients de l’obliga-tion de transformer complète-ment leurs solutions de businessexistants afin d’apporter un avan-tage concurrentiel et une sou-plesse aux uti l isateurs, pourqu’ils puissent générer davanta-ge de revenus. Autrement dit,mettre en exécution un systèmeBSS capable de gérer plusieursréseaux dans un même écosys-tème. C’est une manière poureux de s’adapter au paysageévolutif des technologies mobilessans remettre en cause des solu-tions de déploiement déjà encours.

Gérer la complexité croissantedu réseau

Pour un opérateur mobile, ledéploiement du LTE signifie unemigration progressive vers le toutIP. Dans un tel environnement,les modèles économiques quipromettaient un succès commer-cial sont mis à l’épreuve. Lesopérateurs ont besoin de faireévoluer les systèmes 2G et 3Gen place afin de monétiser laquantité croissante de donnéesdemandées par les utilisateurs,et gérer la complexité croissantedu réseau. Par exemple, le pro-blème avec les solutions 2G BSSexistantes, c’est qu’elles ne peu-vent pas gérer des systèmes dis-t incts. Cela a engendré desrépercussions sur les coûts opé-rationnels et de la main-d’œuvre.Les opérateurs ne parviennentalors pas à exploiter les infra-structures existantes en raisonde la non-intégration de sys-tèmes adéquats. De toute évi-dence, il est nécessaire à unopérateur de migrer vers un BSSde nouvelle génération pourdevenir agile et réactif en termesde temps de déploiement et d’ob-jectifs de monétisation, et ce,sans remettre en cause les plansclients déjà fonctionnels.Transformer les Capex (ou

Capital Expenditures) en Opex(ou Operational Expenses) ainsique la transformation des proces-sus business sont les principauxcritères de choix des vendeursde BSS par les opérateursmobiles. Ainsi, pour garantir l’in-teropérabilité des systèmes detélécommunications mobiles etfournir les avantages de la trans-formation Capex/Opex, les opé-rateurs doivent sélectionner desfournisseurs de BSS capablesd’offrir, en quelques heures, uneplateforme pré-intégrée dotéed’un catalogue centralisé de pro-duits et services. Pour certainsspécialistes, les avantages d’unetelle approche englobent l’amé-

lioration des coûts opérationnelscourants, la réduction de la duréedes contrats de maintenance, lerenforcement du Wi-Fi et le sup-port des petites cellules radio. Denombreux fournisseurs de BSSoffrent des solutions qui ne pren-nent pas en charge la gestiondynamique du trafic réseau etnécessiteraient des investisse-ments très élevés et un temps dedéploiement relativement long.C’est pourquoi, de plus en plusd’opérateurs adoptent une visionbasée beaucoup plus sur lessolutions software (logiciels) quehardware (matérielles), et ce, enraison des avantages qu’offrel’informatique dans la gestion dela croissance du trafic réseau etla réutilisation des applications àtravers une simple reconfigura-tion du logiciel d’exploitation.

Des interfaces adaptablesLa technologie SDN (ou

Software Defined Networking) estle meilleur exemple de la domi-nance du software sur le hardwa-re dans le processus d’intégra-tion des réseaux LTE. Grâce àcet outil téléinformatique, unadministrateur réseau peut, parexemple, rediriger le trafic data àpartir d’une interface graphiquecentralisée GUI (ou GraphicalUser Interface) sans toucher lescomposantes individuelles dusystème. Mieux, dans le chapitredes besoins utilisateurs et les

préférences clients, l’opérateurpeut modifier les règles de fonc-tionnement de tout commutateurde réseau en priorisant ou eninterdisant certains flux. Celapeut permettre à l’administrateurde gérer le trafic de données demanière flexible et plus efficace.Pour répondre aux besoins desclients, revendeurs et parte-naires, l’interface de gestion denouveaux services propose unegamme diversifiée et facilementadaptable en fonction de leursusages. Des portails en ligne per-sonnalisés sont mis à leur dispo-sition. Les BSS de nouvellesgénérations offrent une vraieconvergence prépayée/post-payétout en permettant un lancementrapide des services, une gammede plans de tarif ication, desremises et offres promotionnellespour l’ensemble de la base desabonnés. Face aux mutationsorganisationnelles induites pardes technologies mobiles de plusen plus dynamiques dans la ges-tion du trafic réseau, les opéra-teurs devront adopter une archi-tecture d’intégration basée surdes standards ouverts et opterpour des solutions qui permettentde mettre en place une factura-tion convergente et surtout deplanifier des besoins d’affairescomme les services d’entre-prises, le Cloud, l’Internet desobjets (IoT), et autres solutionsM2M. F. F.

Par Farid Farah

l Les plateformes BSS dela 4G permettent aux opéra-teurs mobiles d‘établir des

comptes hybrides (post-payéet prépayé) à partir d’une

même plateforme de factura-tion et de chargement de cré-dit de leurs usagers. Un admi-

nistrateur réseau peut, parexemple, rediriger le trafic

data à partir d’une interfacegraphique centralisée (GUI).

Tout cela grâce à l’apportindéniable de l’informatique.

Le Soir d’Algérie 15Jeudi 24 novembre 2016

4G, LTE, Opérateurs Mobiles, Capex, IP, Opex,Données, Réseau, Trafic, Informatique, Software,

Hardware, Cloud, IoT, Entreprises, M2M.

N°8

«Firefox Focus» une nouvelle applicationqui offre une navigation privée

Mozilla est de retour avec un nouveau navigateur mobile, FirefoxFocus, dont il espère sera très prisé par les utilisateurs de l’iPhone.L'application se débarrasse de tout ce qui pourrait suivre la navigation d’uninternaute : pas de cookies, pas de trackers d'annonces, pas de trackersd'analyse, et pas de trackers sociaux. Et tout est accompagné en perma-nence par un bouton d'effacement, dans le coin supérieur droit, qui permetd’un clic de supprimer toutes les informations d'une session donnée. «Vouspouvez être à la recherche d'informations qui, dans certaines situationssont sensibles — recherche des bagues de fiançailles, des vols à LasVegas ou des cigares coûteux, par exemple. Et parfois, vous voulez justeune simple expérience web rapide — pas d'onglets, pas de menus, pas depop-ups. Firefox Focus vous donne juste cela», explique Mozilla. Toujourstrès populaire sur les ordinateurs de bureau et les portables, Firefox aperdu des parts de marché avec la montée de l’internet mobile où il estbeaucoup moins utilisé. Mozilla, l’éditeur du logiciel open-source, tente derattraper ce retard en ciblant l’aspect navigation privée.

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FOOTBALLCOUPE D'ALGÉRIE SENIORS-GARÇONS (32es DE FINALE)

Des affiches et des huis clos !l Le match MO Béjaïa-NA

Hussein-Dey, entre deux pen-sionnaires de la Ligue 1Mobilis, constitue l'affiche des32es de finale de la Couped'Algérie de football, prévuesjeudi, vendredi et samedi, aumoment où le détenteur dutrophée, le MC Alger, seraopposé à l'OM Arzew. Confronté à une situation dif-

ficile en championnat avec uneposition de lanterne rouge, leMOB, qui vient d'essuyer unecorrection devant l'O Médéa (4-0), aura à cœur de relever latête et viser une qualification auprochain tour de Dame Coupe. La mission des coéquipiers

de Faouzi Yaya s'annonce diffi-cile d'autant que la rencontre aété délocalisée au stade 8-Mai-45 suite aux sanctions infligéespar la LFP. Le Nasria, finalistemalheureux de la précédenteédition, n'est pas en reste puis-qu'i l aspire à oublier sesdéboires en championnat ettenter d'aller chercher une quali-fication qui viendrait mettre fin àune longue période de disette. Le MC Alger, détenteur du

trophée, accueillera mais à huisclos le leader du championnatamateur (Ouest) l'O. Arzew. LesAlgérois, qui restent sur unedéfaite en championnat face auCR Belouizdad (1-0), devrontrester vigilants face à un adver-saire qui n'aura rien à perdre.

Les deux autres affiches dece tour, CS Constantine-ASMOran et JSM Béjaïa-USM Blida,seront indécises même si leséquipes locales partiront avecles faveurs des pronostics. LeCSC, en perte de vitesse enchampionnat, aura fort à faireface à une équipe asémiste àprendre très au sérieux et quivient de battre l'USM Blida (2-1)en championnat. Le leader de la Ligue 2 la

JSM Béjaïa recevra l 'USMBlida, dont l 'entraîneur lePalestinien Hadj Mansour Saïda été limogé dimanche suite à

la défaite en déplacement faceà l'ASM Oran (2-1) en cham-pionnat. Il s'agit de l'uniqueconfrontation au programmedes 32es de finale entre équipesde Ligue 2.L'ES Sétif et l'USM Alger, qui

détiennent le record de victoiresen Coupe d'Algérie avec 8 tro-phées en compagnie du MCA,ne devraient pas trouver, a prio-ri, de difficultés pour passer cestade de l 'épreuve enaccueillant respectivement leSCM Oran et NT Souf. L'USMA,leader de la Ligue 1, aborderacette rencontre avec l'intention

de passer au tour suivant eteffacer du coup la déconvenuede l'exercice précédent quandelle avait été éliminée chez elledès les 32es de finale parParadou AC (3-1). Les matchsCAB Bou-Arréridj-DRBTadjenanet et MC Oran-MC El-Eulma seront également inté-ressants à suivre entre clubsdes Ligues 1 et 2, où le moindrepronostic serait difficile à avan-cer. Quant aux «petits pou-cets», ils tenteront de créer lasurprise pour se faire une placeau soleil aux dépens des grosbras.

BOUALEM TIAB (PRÉSIDENTDE LA JSM BÉJAÏA) :

«Il faudra seressaisir et sereprendre… »

Boualem Tiab, le président de la JSMB,qui revient sur la dernière défaite de l’équi-pe à domicile, a affirmé avoir renouvelé saconfiance au staff technique. «C’est unedéfaite qui fait mal dans le sens où notreéquipe était méconnaissable lors de cetterencontre (face à Saïda). Je pense qu’onn’a pas su gérer la situation qui s’est pré-sentée à nous dans ce championnat.Personnellement, je n’ai pas reconnu l’équi-pe lors de cette rencontre. On a mal jouéen insistant exclusivement sur les ballesaériennes. Cette manière de faire n’est pasla nôtre. La JSM Béjaïa, joue un football faitde petites passes et de balles courtes», adéclaré Tiab au cours d’un point de presseorganisé à l’issue de la réunion qu’il a tenueavec les joueurs et le staff technique. Pourle premier responsable de l’équipe qui jouel’accession, «une victoire ce vendredi enmatch de Coupe d’Algérie va nous per-mettre d’aborder la suite du parcours avecune plus grande sérénité d’autant plus quenous avons mis à la disposition des joueurstous les moyens nécessaires. Ils ont effec-tué deux stages en début de saison avecdes moyens matériels importants. Ils sonttous mis dans de bonnes conditions d’hé-bergement. En plus, ils touchent leursprimes après chaque match. Sauf cettefois-ci, où nous avions un petit problème auniveau de la banque, où l’argent est restébloqué entres deux entités et qui a tardé àarriver au niveau de leurs comptes». Quantà l’avenir du staff technique, Tiab expliquequ’il «n’a rien à lui reprocher à l’heureactuelle. Nous sommes leaders du cham-pionnat. Ça peut arriver à n’importe qui depasser à côté d’un match. Ce sont deschoses qui peuvent arriver, le plus impor-tant est de remobiliser tout le monde afinqu’ils puissent repartir d’un bon pied et depoursuivre les efforts. On fait confiance àKhezzar qui est en train de faire du bonboulot». Tiab a également évoqué le mer-cato hivernal en annonçant que «nousavons un groupe assez riche. Je ne suispas sûr que nous ayons besoin de recruterlors de la prochaine période des transferts.Hormis quelques jeunes joueurs de notrepropre école qui pourront bénéficier d’unsur-classement. Actuellement, nousn’avons pas l’intention d’augmenter notremasse salariale. Si on recrute, on doitd’ailleurs enchérir sur des joueurs qui vontfaire gonfler notre masse salariale et celan’est pas notre intention». Tiab lance parailleurs un appel aux supporters d’être tou-jours derrière leur équipe. «Je voudrais lan-cer un appel aux amoureux du club et celaafin de se montrer vigilants. Il y a certainsénergumènes qui font tout afin de nousmettre les bâtons dans les roues, par desagissements qui nous portent préjudice. Jevoudrais par ailleurs, profiter de cette occa-sion pour demander aux vrais supportersde la JSMB, de protéger leur équipe. Nousavons besoin de leurs présences en éloi-gnant les perturbateurs qui sont mandatésafin d’entraver notre bonne marche», a-t-ildéclaré en affirmant que l’équipe doit sequalifier ce vendredi lors du match des 32esde finale de la Coupe d’Algérie. «Ce ven-dredi face à l’USM Blida, on doit se quali-fier, non pas qu’on joue cette compétitionpour essayer de la remporter, mais on veutsimplement gagner pour retrouver laconfiance qu’on a perdue après cettecontre-performance face au MCS. Je nevous cache pas que les joueurs ont lemoral dans les chaussettes lorsque j’aiparlé avec eux. J’ai senti qu’ils étaient tou-chés. Je pense que cette défaite est venueau mauvais moment, surtout que nousétions sur une courbe ascendante. Une vic-toire ce vendredi va nous permettre d’abor-der la suite du parcours avec une plusgrande sérénité. Il faudra se ressaisir et sereprendre». Ah. A.

BENAYAD MOURAD (ATTAQUANT DU RCR) :

«Nous visons le prochain tour»

Comment est l’ambian-ce au sein du groupe àvingt-quatre heures de larencontre face à l’ESM ?Comme vous le consta-

tez par vous-mêmes. Nousn’avons pas à nous plaindrecar nous avons repris le tra-vail dans une bonneambiance, mais aussi avecun moral au beau fixe. Cequi a joué un rôle positifavec le retour de l’ensemble

des joueurs. A propos dumatch face auxEspérantistes, on a fait lemaximum pour rechargerles batteries et nousessayons d’en profiter àfond afin d’être prêts surtous les plans ce vendredi.

Êtes-vous satisfaits durendement ?Très satisfait du travail

réalisé jusque-là, et ce, endépit d’un début diff ici le

pour les Lions de la Minaqui ont eu de la peine àsuivre le rythme de la com-pétition, contrairement auxsaisons précédentes.

Un dernier mot…Je veux tout simplement

transmettre un message àtous les supporters reliza-nais qui doivent soutenirleur équipe, surtout quecelle-ci est essentiellementcomposée de jeunes qui ontgrandement besoin d’en-couragements. Je sais queles joueurs font tout leurpossible pour honorer lescouleurs du Rapid.

Propos recueillis parA. Rahmane

l Auteur d’une belle prestation depuis l’entame du cham-pionnat, Mourad Benayad nous livre, dans cet entretien, sonavis sur plusieurs points qui touchent son équipe. Pour le matchde ce vendredi face aux Espérantistes de Mostaganem dans lecadre des trente-deuxièmes de finale de la Coupe d’Algérie, l’an-cien attaquant du NAHD estime que son team fera tout pourpasser l’écueil des Haouata.

MO BÉJAÏA

Amrani, Bouzidi, ou Benchadlipour succéder à Sendjak

La direction du MO Béjaïadevra trancher entre AbdelkaderAmrani, Youcef Bouzidi, etDjamel Benchadli pour succéderà Nacer Sendjak à la barre tech-nique de l'équipe. «Nous avonsretenu ces trois techniciens dontle profil répond à nos ambitionset à la conjoncture que traversele club. Nous allons nous réunirce mercredi (hier, ndlr) pourtrancher sur cette question», aindiqué à l'APS le porte-paroledu MOB Mustapha Bouchebah.Si Bouzidi et Benchadli sont

actuellement libres, Amrani esttoujours en fonction à l'ES Sétif,mais le technicien songe sérieu-sement à jeter l'éponge. Sendjak, arrivé au MOB l'été

dernier en remplacementd’Amrani, a annoncé vendrediqu'il quittait son poste. «Lesconditions ne sont pas réuniespour que je reste au MOB. Lenouveau président du club n'amême pas pris la peine deprendre attache avec moi. Celam'inquiète. On peut tout demême se rencontrer et se

mettre autour d'une table pourdiscuter de la situation du club»,a-t-il expliqué. Son assistantLakhdar Adjali a annoncé mardison départ à l'issue de la lourdedéfaite concédée à Médéa (4-0)en mise à jour de la 5e journéedu championnat. «C'est unedéfaite qui nous fait très mal,mais je pense qu'elle est lerésultat de ce que nous avonssemé. La Coupe de laConfédération africaine nous aporté beaucoup de préjudiced'autant que l'équipe n'avait pas

eu assez de temps pour effec-tuer les 45 jours requis pour lapréparation de la nouvelle sai-son», a-t-il ajouté. Le finaliste malheureux de la

Coupe de la Confédération per-due face au TP Mazembe (aller1-1, retour 4-1) occupe la posi-tion de lanterne rouge avec 7points seulement avec troismatchs en moins. «La situationactuelle fait peur, mais nousdevons relever le défi pour sau-ver le club de la relégation», a-t-il conclu.

CONDOLÉANCESL ’ A . A . E . F . A . BAssociation algérien-ne, enfance etfamilles d’accueilbénévole, présentonsnos sincères condo-léances à la familleAbdellah Hasnaoui.

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FOOTBALL

ALORS QUE LE CA DE LA SSA/LE DOYEN A LIMITÉ SON CHAMPD’ACTION AU SEIN DU MCA

Omar Ghrib : «je persiste et signe,la Sonatrach ne m’a rien donné»

l Le DG du MCA s’est mon-tré réactif au lendemain de ladécision du CA de la SSPA deréduire son champ d’action ausein de la section. Moins de 24heures après le communiqué dela société sportive par actions,Omar Ghrib a invité la pressepour donner sa version etdémonter le contenu du textesigné par le président-déléguéde la SSA/Le Doyen, Zaïd Laâdj. En présence du secrétaire

général et du directeur financier,Ghrib a d’emblée réitéré sesdéclarations qu’il avait tenues surle plateau d’une chaîne de télévi-sion où il disait qu’il n’a reçuaucune aide de la part de laSonatrach. «Je persiste et jesigne, je n’ai reçu aucune sub-vention de la part de laSonatrach pour l ’exercice2016/2017», a fait savoir Ghribqui semblait «surpris» par lecommuniqué de la SSA/LeDoyen MCA. «Un rapport finan-cier a été envoyé au P-dg de laSonatrach ainsi qu’à M. Laâdjleur expliquant que le club estdans une situation critique et quenotre trésorerie est dans lerouge», révèle le dirigeant mou-loudéen qui exhibera quelques

documents pour étaler seschiffres portant sur les dépenseseffectuées depuis son intronisa-tion à la tête du MCA, en avrildernier. «J'ai hérité d’une situa-tion financière déficitaire. Le clubétait surendetté. Il y avait 72 mil-l iards de centimes de dettesaccumulées par l'ancienne admi-nistration.» Et d’enchaîner : «Notre tréso-

rerie avait été renflouée par 40milliards de centimes, le plusgros de cette somme a étédépensé dans le remboursement

des créances. Durant l’intersai-son, nous avons aussi effectuéune dépense de 5 milliards decentimes consacrée au recrute-ment de nouveaux joueurs quiont renforcé l’équipe. Il est vraique c’est un montant faramineux,mais que voulez-vous que jefasse, ce sont les prix du marchédes joueurs.»Omar Ghrib justifiera, ensuite,

son échec à dénicher des spon-sors par les mauvais résultats del’équipe la saison passée. «Leclub traversait une véritable crise

à tous les niveaux. Je suis dansl’obligation de verser des salaireset des primes d’une façon pério-dique aux joueurs si l’on veutvraiment que notre équipe dispu-te les premiers rôles», explique-t-il, tout en indiquant que la massesalariale s’élève entre 38 à 40milliards/an.

«Je suis prêt à quitter le MCA»Au sujet de la limitation de

son champ d’action au sein de laSSA/le Doyen Omar Ghrib dira :«Je reste intrigué par ces déci-sions qui ont été prononcées parle conseil d’administration. Jetiens à signaler que je ne m’im-misce jamais dans le volet finan-cier, seul notre DFC est habilité àle faire. Donc, je ne comprendspas pourquoi on veut limiter monpouvoir, je ne comprends pas cequ’ils veulent. Omar Ghrib est auMCA en qualité de gestionnairede la section et rien d'autre».D’ailleurs, Ghrib se dit prêt à quit-ter le MCA si un prétendant estcapable de gérer le Mouloudia.«Je crois que la SSA a mal inter-prété mes propos et cela a profi-té aux perturbateurs, qui sontjaloux de notre stabilité», a-t-ilconclu.

A. Andaloussi

BASKET-BALL : DIVISIONNATIONALE SENIORS-DAMES (1re PHASE,

1re JOURNÉE)Nouvelle formulepour un nouveau

départLe championnat d'Algérie de bas-

ket-ball, Division nationale (dames),reprendra ses droits vendredi avecune nouvelle formule de compétitionpour l'élite composée de huit clubs. Après une tentative à 18 clubs (3

poules de six), début octobre, mar-quée par plusieurs forfaits et un niveaufortement déséquilibré, la Direction del'organisation sportive (DOS) de laFédération algérienne de basket-ball(FABB), en concertation avec les clubsqui animent le championnat, a décidéde revenir à une formule similaire àcelle de la saison précédente. C'est lescore inimaginable du match de la 2ejournée de la 3e poule, entre l'OC Algeret le NR Constantine (154-01 !) qui apoussé la DOS à arrêter «le mas-sacre» en optant pour une nouvelleformule où seront écartées les équipes«fantoches». Pour certains techniciens, la formu-

le adoptée en premier lieu a été uneerreur vu le niveau et les moyens decertaines formations qui ne pouvaientpas prétendre à côtoyer les ténors dubasket féminin algérien. Pour ce nou-veau départ, 8 équipes composeront laDivision nationale A. Il s'agit du GSPétroliers, Hussein-Dey Marine, MTSétif, OC Alger, JF Kouba, USA Batna,RC Bordj Bou-Arréridj et le MC Saïda. La première phase du championnat

se jouera en aller-retour, soit 14 jour-nées. A l'issue de cette phase, les 4premiers se disputeront le titre enjouant 3 tournois (6 journées). Les autres équipes joueront la

phase de maintien également sousforme de tournoi dont les deux der-niers rétrograderont en division infé-rieure. Le GS Pétroliers, tenant dutitre, sera encore une fois le grandfavori à sa propre succession aprèsavoir décroché le titre de championarabe des clubs, fin août en Jordanie.D'autres clubs à l'image de l'OC Algeret d'Hussein-Dey Marine tenteront debriser l'hégémonie du GSP et sonarmada de joueuses internationales.Outre cette décision, la DOS a égale-ment créé la Division nationale B,composée de sept clubs à savoirl 'USM Alger, la JSM Sétif, l 'AUAnnaba, l'ESB Ouargla, l'EDR Alger, leMCR Chlef et le NRS Alger.

VOLLEY-BALL : COUPED’ALGÉRIE SENIORS-MESSIEURSTirage au sort des 1er et2e tours préliminaires

aujourd’huiLa Fédération algérienne de volley-ball

(FAVB) effectuera aujourd’hui le tirage au sortdes 1er et 2e tours préliminaires de la couped’Algérie messieurs. La FAVB invite l’en-semble des présidents de Ligues et des clubsde la nationale 1 poule F et nationale 2 àassister au tirage au sort qui aura lieu au siègede la Fédération à la salle OMS Beaulieu à10h30.

Ah. A.

Dans le cadre de la 22e Coupe d’Afriquedes nations de handball féminin, prévue enAngola, du 28 novembre au 7 décembre,les sélections algériennes et sénégalaisesont effectué des stages précompétitifs enFrance pour peaufiner, chacune, leur pré-paration. Durant leur séjour en France, lesdeux sélections ont disputé des matchsamicaux face à des équipes locales. Pourcette compétition, les Algériennes évolue-ront dans le groupe B en compagnie de laTunisie (tenante du titre), du Congo et de laGuinée. L’équipe du Sénégal se trouvedans le groupe A en compagnie de l’Angola

(pays hôte), la RD du Congo (vice-cham-pionne d’Afrique), le Cameroun et de laCôte d’Ivoire.

… Le Cameroun se prépare au BrésilLe Cameroun a choisi par ailleurs le

Brésil pour peaufiner sa préparation pour laCoupe d’Afrique des nations de handball. ASao Paolo, le sélectionneur camerounais asoumis son équipe au travail avec desmatchs amicaux. Les Lionnes, verséesdans le groupe A, affronteront l’Angola(pays organisateur), la RD du Congo, leSénégal et la Côte d’Ivoire. Ah. A.

HANDBALL : 22e COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS SENIORS-DAMES

L’Algérie et le Sénégal apportentles derniers réglages en France…

Votre week-end sportifFOOTBALLCoupe d'Algérie seniors-garçons (32es

de finale)Jeudi 24 novembre(15h) : MCO-MC El-Eulma (à huisclos)(17h) : USMA-NT Souf(17h) : CABBA-DRB Tadjenanet Vendredi 25 novembre(14h45) : RCB Oued Rhiou-ESBouakeul (à huis clos)(14h45) : NSR El Fedjoudj-IRB AïnHadjar(14h45) : CAMS-ES Guelma(14h45) : JS Sidi Bouaziz-ASO Chlef(14h45) : NC Magra-JS Saoura(14h45) : US Chaouia-IRB AïnLahdjar(15h) : DRB Staouéli-IRB El Kerma(15h) : CAB-JS Azazga(15h) : ORB Oued Fodda-ParadouAC (à huis clos) (15h) : WABT-JS Kabylie(15h) : IS Tighennif-ES Ghozlane(15h) : FCB Frenda-HB Chelghoum

Laïd(16h) : JSMB-USM Blida(16h) : AS Bordj Ghedir-CRBelouizdad(16h) : RC Kouba-USM Bel-Abbès(16h) : ESS-SCM Oran(16h) : CSC-ASM OranSamedi 26 novembre(14h45) : Amel Sidi Mahdi-MC Saïda(14h45) : CRBAF-O Médéa (14h45) : MO Béjaïa-NA HusseïnDey (à huis clos)(14h45) : ES Berrouaghia-USTébessa (à huis clos) (14h45) : CRB El Milia-MB Rouissat (14h45) : USMK-EC Oued Smar(15h) : RCR-ES Mostaganem (àhuis clos) (15h) : USMAn-US Biskra(15h) : CRB Hennaya-US BécharDjedid(15h) : US Beni Douala-NRBBouchegouf (15h) : MCB Oued Sly-USM ElHarrach(15h) : MCA-OM Arzew (à huis

clos).

Coupe de la Ligue Mobilis féminine(quarts de finale, aller)Vendredi 25 novembre (11h)FCC-AS Sûreté Nationale MZ 2000 Biskra-FW Oum El-BouaghiSamedi 26 novembre(11h) : JFK-ASE Alger Centre(13h) : Affak Relizane-AS OranCentre*Les matchs retour auront lieu les 16et 17 décembre prochain.

VOLLEYDivision Nationale Une messieurs (2e

phase, 2e journée)Vendredi 25 novembrePoule EMB Béjaïa-GS Pétroliers (16h)OMK El Milia-ES Sétif (16h)RC M'Sila-WA Tlemcen (16h)PO Chlef-ES Tadjenanet (17h)Poule FO. El Kseur-NR Bordj Bou Arréridj

(16h) EF Ain Azal-ASV Blida (16h30) MCB Laghouat-JSC Ouled-Adouan(17h) WO Rouiba-NC Béjaïa (17h)

HANDBALLDivision Excellence seniors-garçons (8e

journée)Groupe AVendredi 25 novembre (15h)JSES-HBC El-Biar CRBM-O El-OuedSamedi 26 novembre (17h45)MCS-IC OuarglaExempt : GS PétroliersGroupe BJeudi 24 novembre (17h45)MCO-C Chelghoum Laïd Vendredi 25 novembre (15h)ESAT-MB Tadjenanet CRBB-CR El-ArrouchExempt : CR Bordj Bou-Arréridj

BASKET-BALLSuperdivision A seniors-messieurs (2e

journée)Vendredi 25 novembre (16h)Poule 1IRB Bordj Bou-Arréridj-CS Gué deConstantine OMS Miliana-WA Boufarik COBB Oran-PS El-Eulma GS Pétroliers-NA Hussein-Dey(reporté) Poule 2CRB Dar El-Beïda-NB StaouéliRC Constantine-AB SkikdaO. Batna-CSMBB OuarglaUS Sétif-USM Blida (reporté)Division nationale A seniors-dames (1re

phase, 1re journée)Vendredi 25 novembre (15h)OC Alger-JF Kouba Hussein-Dey Marine-RC Bordj Bou-Arréridj MT Sétif-USA BatnaGS Pétroliers-MC Saïda (reporté).

Page 15: PAGE 4 L’APRÈS AÏT-AHMED SEMBLE LABORIEUX Le front des

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de huit œuvres de Gérard de Nerval.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Auteur algérien»

1- LES ILLUMI-NÉS2- VOYAGE ENORIENT3- LA BOHÈME

GALANTE4- ÉLIGIESNATIONALES5- LES FILLES DUFEU

6- AURÉLIA

7- CHIMÈRES

8- SYLVIE

MOT RESTANT = DIB

L E L A B O H E M E G AL S E L D I B E I V L LI D S T N E I R O N Y AF U I E S NS F L E S TE E L G E EL U U A R ES A M I N E S V O Y E LE U R E L I A C H I M EL A N O I T A N S E I G

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

B O M B A N C E S - C R A I E SI S O L A I - T A R I E S - U TE - L E R - M E L E R A - N - RN I E S - V A - E T E - D A L IF F S - P R O I E S - T A - U CA S - H U A - T S - B A U D E TI - M A N I E E - V E N D E S -T R E P I E D - P E R C E R - GR E - P E S - C A R N E T - S EI D E E S - M A N G E S - T A NC - T S - M A S S E S - S U I TE U S - B E - S E S - T I E N -- N - M A N T E S - A R R E T EO - M A S T E R - M A O - - E TB L O U S O N - O E - M A T - R- A I - E N - D E R A P E - R AF I N E S - M E D I R E - D O NI D E S - P A R I T E - S A N G

G E S - T U L I P E - R A N G EU S - A R R I V E - T O T - E RE - P R E - N E - R A T A S - E- V I G N E S - L A P I N - H ST A N I T S - F A D E S - P A -A N - L E - S E V I S - T A I TN N - E - D I T E S - F A N E RT I R - M U S E E - M E R S - IO E - T A R E E - M U L E - S MT R I S T E S S E - R E S I N E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- N Y E R E R E - B U T I A M AJ E - T A - E G O U T - D R U -U R E E - R N - M S - D E I - PL O T - P A O N S - B R A D E RI N - G A M M E - F R O L E - EU - A L - P - - - - I L E - C SS A V A T E - - - - M E - L O I- V E C U - - - - - E - R A N D

T I R E - C I M E S - R I V E EA S E - P O L I S - V O T E - NN E - L A - E T - C I T E - T TU - F I N E S - M I R E - N E -- T I E D E - J E T A - L I T ST A N Z A N I E - A S S I D U S

LETTRES DELETTRES DEOLYMPIEOLYMPIE

- - - - K R O N I O N - - - -- - - - P E L O P S - - - - -- - - - O L Y M P I Q U E S -- - - - - - M A C E D O I N E- - - - A L P H E E - - - - -- - - - - P I S A - - - - - -- - G R E C E - - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 24 novembre 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

En fut leprésident

Sonmétier

Monnaies----------------

DissimuléExagéra

----------------Rigolons

Diplôme----------------Enleva----------------Sans relief

Hassium----------------Large----------------Va à Londres(inv)Déchiré

Hassium----------------Induration

Ecole----------------Ex-OUA----------------Aigre

Perroquet----------------Polonium----------------Pronom

Baudet----------------

PronomPersista

----------------Enlèvera

Célèbra----------------

MaladePoisson

----------------Série

Soin----------------Durée----------------ActiniumContact

----------------Note

Halte----------------

RéaliséeDirigée

Banque----------------

Pouffé

Poisson----------------

EspèreChien

Défaut----------------

TableauPlia

----------------Distraite

Baudet----------------

Allé

Réconfort----------------Flottera----------------PrénomTechnicien

----------------Traverse

Endure----------------

Mesure(inv)

Argon----------------

Shoot

Purs----------------

Via

Pronom----------------Volume----------------Ministère

Sied----------------Ile----------------Possèdent(inv)

Cheval----------------Cache----------------Change-mentRongé----------------Diffuse----------------Dans le sud

Posé----------------Décédée----------------ProméthéumPossessif

----------------Sodium

Brise----------------

Tellure

Dresse----------------Diable----------------Saine

Soncombat

1- FÉDÉRATION2- ÉPREUVE3- SPORTANNEXE4- ÉPREUVE5- SPORTANNEXE6- PISCINE7- ÉPREUVE8- SPORTANNEXE

NATATION

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Natation

Page 16: PAGE 4 L’APRÈS AÏT-AHMED SEMBLE LABORIEUX Le front des

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 24 novrembre 2016 - PAGE 19

Près d’Oran----------------

Peau

Osmium----------------

ChiffreDon

----------------Exposés

Stock----------------Destinées

Préposition----------------Interjection----------------Refiles

Tournoi----------------Dansl’arène----------------Hardi

Cache----------------Fin deverbe----------------Fatal

Clubfrançais

----------------Asticot

Renvoi----------------Période----------------Avalé

Arme----------------Platine----------------Pronom

Arsenic----------------Cri d’arène----------------Molybdène

Mi-cerise----------------Soustrait----------------SociétéFeu

----------------Sans le sou

Prénom----------------

Villeaméricaine

Star----------------Méchante----------------Tellure

Demi-tour----------------

PénuriePossédé----------------Possessif----------------Article

Osée----------------Ingurgitées

Déguste----------------Aluminium----------------IndurationPays

----------------Terres

Signes----------------

VolaiIntelligence----------------

JeûneBaudets

----------------Va à

Londres

Polonium----------------

CourrouxPareil

----------------Germanium

Cobalt----------------

LacFin deséries

----------------Chiffre

Proie----------------

Chanteurfrançais

Note----------------Permet----------------Essaya

Obséder----------------Ultime----------------Laitue

Dans lenord

----------------Tableau

Précieux----------------

Plantes

Sudiste----------------

Ex-Allemagne

Demeurée----------------

CreusaisGreffe

----------------Sélénium

Surface----------------

PansaitTenteras

----------------Duos

Université----------------

CériumListe

----------------Changea

Exhibé----------------Praséodyme

Assurances----------------

Note

Astate----------------

CésiumTantale

----------------Etat second

Défilé----------------Région de

FranceVille deFrance

----------------Outils

Allure----------------Texte----------------JoindreJeu

----------------Pas assez

Dans la har-pon----------------Dans laplongée

Résolu----------------Rigole----------------Balancer

Rongeur----------------

Pronom

Crack----------------

Ire

Caisses----------------Flatteur----------------Diversifiée

Adresse----------------

Diplôme

Entoures----------------

PoissonAptes

----------------Univers

Sac----------------

ClosUtilisée

----------------Sable

Foot à Lyon----------------

SéviceFin desoirée

Obligés----------------

AttaqueCube

----------------Article

Abattues----------------Semence

Asséchées----------------Rejeter----------------DécodésMonstre

----------------Surveiller

Substance----------------

PlatEntreposées----------------Discussion

Voyelledouble----------------Lac----------------Heurte

Golfe----------------Calcium----------------Sain

Note----------------Epaulé (ph)

Consonnedouble

----------------Adverbe

SingulierCalumet

----------------Issue

Appris----------------

Indéfini

Chrome----------------

Quatre àRome

Cédés----------------

ArticleEvier

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Précision----------------Consonne

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GROUPE ESIG, précurseur de la formation HSE en Algérie, école supérieure internationale, en partenariat avec Alsace Synergie Consulting, organisme de formation européen basé à Strasbourg,France, spécialisé en management de transition et démarche QHSE, lance la 17e promotion en HSE : 1 – Manager QHSE (qualité, hygiène, sécurité et environnement) : Niveau d’accès : bac+5

ou bac+4 avec expérience ou cadre d’exploitation. - Durée de la formation 06 mois + 02 mois de stage pratique assuré en milieu professionnel avec soutenance du sujet de recherche. –2 – Superviseur en HSE (hygiène, sécurité et environnement) : Niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3 et plus. - Durée de la formation 15 semaines plus trois (03) mois de stage pratique assuré. –

3 – Inspecteur en HSE (hygiène, sécurité et environnement) : Niveau d’accès : bac ou 3e AS et plus. - Durée de la formation 12 semaines plus deux (02) mois de stage pratique assuré. –4 – Agent de sécurité en HSE (hygiène, sécurité et environnement) : Niveau d’accès : 9e AF ou 4e AM et plus. - Durée de la formation 08 semaines plus un (01) mois de stage pratique assuré. —Ces formations sont assurées et encadrées par des experts consultants formateurs avec sorties d’études durant le cycle de la formation. — En fin de formation, les titres obtenus sont cosignés

par le partenaire français ASC Strasbourg France et valables à l’étranger. — Le marché de l’emploi est particulièrement porteur pour les spécialistes en QHSE et sollicités par les entreprises pouranticiper les risques et faire respecter la réglementation HSE. — Régime des études : internat/externat. — Informations inscriptions : Se présenter à ESIG/Département HSE - Route de l’université

Hasnaoua, Tizi-Ouzou. — Tél.: 026 11 16 16 - Mobile : 0550 16 83 74 - 0661 29 29 30 F000885/B13

ESIG, Ecole supérieure internationale de commerce et de gestion, en partenariat avec Alsace Synergie Consulting, organisme de formation européen basé à Strasbourg, France, lanceune formation accélérée de 31 jours pour devenir gestionnaire des stocks et approvisionnements avec initiation au logiciel de gestion des stocks. — Cette formation est assurée et encadrée pardes experts formateurs avec sorties d’études en milieu professionnel. — En fin de formation, le titre délivré est cosigné par le partenaire français ASC Strasbourg, France, et valable à l’étranger.— La gestion des stocks est une spécialité très demandée sur le marché du travail. — Régime des études : internat/externat. — Informations-inscriptions : Se rapprocher de l’ESIG - Route de

l’université Hasnaoua, Tizi-Ouzou. — Tél.: 026 11 16 16 - Mobile : 0550 16 83 74 - 0661 29 29 30 F000885/B13

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Page 18: PAGE 4 L’APRÈS AÏT-AHMED SEMBLE LABORIEUX Le front des

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 24 novembre 2016 - PAGE 22

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Phot

os: D

R

4 filets de veau, 1c. à c. demoutarde, sel et poivre noir.

Pour la farce : 1 petitoignon, 1 tomate, 100 g defromage râpé, 1 c. à c. rase

de basilic sec, sel, poivre noir et huile.

Pour la sauce : 1 oignon, 1 tomate, 1 c. à s. de

concentré de tomates, sel,poivre noir et piment doux,huile d'olive, 1/2 c. à c. de basilic sec, 2 c. à s.

de farine.

Saler, poivrer la viande et labadigeonner de moutarde.Laisser mariner le temps depréparer la farce. Couperl'oignon en fines lamelles etle faire revenir dans unepoêle avec un filet d'huiled'olive. Saler, poivrer etlaisser à petit feu jusqu'à cequ'il soit bien doré. Hors dufeu, incorporer la tomatecoupée en petits dés etépépinée, le fromage râpé etle basilic. Diviser la farce en

quatre et déposer sur chaquefilet une portion. Rouler sanstrop serrer et attacher avecdu fil. Passer les paupiettesdans de la farine et les mettreà dorer à feu vif dans unecocotte contenant de l'huilechaude. Ajouter ensuitel'oignon râpé et laisserencore 4 à 5 minutes.Incorporer le reste desingrédients : la tomate enpetits dés, le concentré detomates, les épices et lebasilic. mouiller avec peud’eau chaude si vous voulezune sauce réduite et plusd’eau si vous voulez plus desauce. Fermer la cocotte etlaisser cuire 10 minutes deplus après la mise en rotationde la soupape.

Conseil :Laisser refroidir lespaupiettes avant de lesdécouper pour avoir de beauxmorceaux, avec une farce quine déborde pas.

1 verre de semoule, 1 verre de farine, 1 verre de sucre, 1 verre de noix de coco,1 verre d'huile, 1 verrede lait, 2 œufs, 1 c. à c.de levure chimique. Pour le sirop : 3 tassesd'eau mélangée avecde l'eau de fleurd'oranger, 1,5 tasse desucre, de la vanille, ducitron. Mélanger lesingrédients du sirop etfaire cuire à feu douxpendant 15 minutes.

Laisser tiédir. Battre lesœufs et les mélangerau lait, à l'huile et ausucre. Ajouter lasemoule, la farine et lalevure et les ajouter aumélange lait et huile.Beurrer un plat allant aufour et y verser lapréparation. Faire cuiredoucement pour pasque la semoule sèche.A la sortie du fourrépartir le sirop sur legâteau et le saupoudrerde noix de coco.

Les triglycérides sont desgraisses indispensables aufonctionnement del'organisme. Ils sontfabriqués par le foie maisproviennent également desgraisses que vous mangez.Ils sont stockés dans letissu adipeux. Comme pourle cholestérol, concentrer

trop de triglycéridesprésente un risque pour lasanté.

Causes Un taux élevé detriglycérides dans le sangest lié à une consommationexcessive de sucre et à unexcès de poids. Le

traitement pour les réduirerepose sur des mesuresdiététiques, donc un régimeanti-graisse en cas desurpoids, et sur unchangement de mode devie.

Conséquences L'excès de ces graissesdans le sang peut être àl'origine d'une inflammationdu pancréas (pancréatite) etfavorise la survenued'accidents cardio-vasculaires commel'infarctus du myocarde oul'accident vasculairecérébral (AVC). Commentfaire baisser lestriglycérides :

-Faire un régime anti-graisseSi vous avez un excès depoids, faites un régime pour

perdre quelques kilospermettra denormaliser vostriglycérides. Pour cela,évitez de manger desgraisses telles quele beurre, lefromage, lesviandes grasses,les pâtisseries etcuisinez avec trèspeu de matièresgrasses. Prenez aumoins trois repaséquilibrés par jour. Si votrepoids est normal, ne faitespas un régime sans oupauvre en graisses.Rappelez-vous que lestriglycérides sont fabriquéssurtout à partir des sucres.Et n’oubliez pas decontrôler votre tauxrégulièrement, au moinstouts les 3 mois, pour savoiroù vous en êtes.

QUESTION Pourquoi a-t-onla voix enrouée

le matin ? Le matin, les cordesvocales sont détendues.Elles sont aussi plus oumoins enflées en raisond'éventuels ronflements,d'une respirationnocturne par la bouchesi le nez est un peucongestionné, voired'une toux. Ellespeuvent enfin êtrerecouvertes de mucusaccumulé parl'écoulement nasal.Résultat, au réveil, lavoix est plus grave, letemps que les cordesvocales se nettoientavec les premièresvibrations et qu'ellesreprennent leur formenormale.

Buvezde l’eau

La science l’a prouvé :être suffisamment hydratépermet de perdre du poidssans effort. Deschercheurs ont en effetréalisé une étude, paruedans le Journal of ClinicalEndocrinology andMetabolism, et qui indiqueque le métabolisme debase augmente de près de30% après qu’on a budeux verres d’eau (ou plusexactement 40 centilitres).En buvant 1,5 litre d’eautous les jours, on peutainsi brûler près de 18 000calories par an, soitenviron 2 kilos !

Une étude récente arévélé que le sentimentde désespoirinfluencerait la prise depoids chez les femmes,car il les pousse àmanger des alimentscontenant des caloriessuperflues…

Certes, les facteurspsychologiques interviennentde manière plus ou moinsimportante dans la prise depoids chez les femmes.L’étude a noté que le quart dela nourriture consomméechaque jour par les femmesest la cause de l’ennui et nonpas de la faim. Le sentimentqui les pousse à manger desaliments contenant descalories superflues, plus de520 calories par jour, surtoutles hamburgers quicontiennent 492 calories etqui augmentent en effet leurpoids et leur taille devêtements en quelques

semaines. Le désespoirinfluence aussi la prise depoids chez les hommes quiconsomment l'équivalent de650 calories par jour, mais lesfemmes restent plus enclinesà manger, surtout si elles sonttrop frustrées. aussi, la

dépression, le stress, l’ennuiet la frustration peuventaugmenter l'appétit etprovoquer une prise de poidschez certaines personnesalors qu'elles peuventdiminuer la sensation de faimchez d'autres.

Trucs etastuces

Taches d'encre sur sol enplastiquePourenleverune tached'encre surun sol enplastique,additionnerde l'eau oxygénée àquelques gouttes devinaigre blanc. Frotter latache d'encre à l'aide d'unchiffon doux.

Dépoussiérer unradiateur électrique

Prendreun cintre,entourertout autourun chiffon.Passerderrière leradiateur

électrique. Pour la façade,utiliser une petite brosse. Passer la brosse sur lesgrilles pour dépoussiérer etnettoyer les aérations. Pournettoyer les traces sur leradiateur et raviver lapeinture, utiliser un chiffonimbibé d'alcool.

Détacher un matelas - Bienaspirer toutela surfacedu matelas. - Tamponnerlégèrementles tachesavec del'ammoniaque. - Rincer avec une épongehumide. - Puis séchercomplètement le matelas.

BON À SAVOIR

Je m'ennuie,donc je grossis

Paupiettes de veau au fromage

SANTÉVos triglycérides sont trop élevés ?

Basboussa noix de coco

Page 19: PAGE 4 L’APRÈS AÏT-AHMED SEMBLE LABORIEUX Le front des

La presse écrite algérienne n’échappepas aux retombées de la crise géné-rale qui frappe de plein fouet les jour-

naux des cinq continents. Aux causesexternes connues et qui n’épargnentaucun titre, s’ajoutent des causesinternes qui vont de la perte de crédibili-té aux harcèlements judiciaires dont lamultiplication inquiète professionnels etmilitants des droits de l’Homme. Née il ya une quinzaine d’années dans la fouléedes avancées démocratiques arrachéespar le soulèvement du 5 Octobre 1988,cette presse a vécu une histoire mouve-mentée, marquée notamment parl’acharnement des terroristes qui tuè-rent pas moins de cent journalistesappartenant aux secteurs public etprivé.

Saignée par la terreur islamiste, ellesera également au centre d’une terriblepression exercée par un pouvoir poli-tique souvent aux abois. Les rapportsentre les gouvernants et la presse indé-pendante n’ont jamais été cordiaux ets’ils ont connu des périodes de calmerelatif, ils furent souvent très tendus,avec pour toile de fond les terriblesluttes de clan qui modelaient les pou-voirs successifs de cette longue paren-thèse de sang et de larmes que fut ladécennie quatre-vingt-dix.

En fait, devant la faillite de nom-breuses institutions de l’Etat et la ban-queroute des formations politiques, lapresse s’est retrouvée, malgré elle, dansune position qui n’était pas au départ lasienne et qui ne correspondait ni à sonstatut, ni à ses ambitions, et qu’ellen’avait pas, de toutes les manières, lesmoyens d’accomplir correctement. Dansune situation idéale, la presse peutdevenir ce quatrième pouvoir tantcontroversé, mais elle ne peut en aucu-ne manière remplacer le pouvoir oujouer le rôle d’institution politique. Ceciétant, l’Histoire retiendra que la presse aessayé de toutes ses forces de résisterau terrorisme et, à travers lui, au projetpolitique qui promettait d’envoyer notreRépublique — par le truchement d’untour de passe-passe sous forme d’élec-tion suicidaire — aux ères obscures dela barbarie. Ce rôle, inattendu et excep-tionnel, a peut-être créé des habitudeset des réflexes dont il est difficile de sedépartir à l’heure de la «normalisation»

de la vie politique. Ainsi, le journalistequi a été aux premières lignes de ladéfense de la République et de la démo-cratie admettra difficilement de rentrerdans les rangs pour se satisfaire désor-mais du simple rôle de communicateur,s’éloignant de l’opposition politique quiest la mission naturelle des partis…d’opposition ! Une génération entière derédacteurs, ayant donné le meilleurd’eux-mêmes et sacrifié leur jeunesse àla défense des valeurs républicaines, adu mal à retrouver ses repères et reveniraux formes traditionnelles du journalis-me, telles qu’elles sont universellementconnues. La confusion des genres feradérailler pas mal de projets journalis-tiques. S'écartant de leurs prérogatives,certains, se croyant porteurs de des-seins politiques, croiseront le fer entreeux, via les colonnes de quotidienstransformés en tracts militants ! Pire, lamégalomanie aidant, on ira jusqu’à croi-re que l’on peut démettre les chefsd’Etat ! S’il est permis à quelques raresvedettes de la plume et du crayon,mélange de génie et de talent, de sehasarder dans les surfaces de répara-tion délicates de l’irrespect, l’exerciceest périlleux pour une majorité de nou-veaux chroniqueurs qui se sont cruscapables d’influer sur le cours des évé-nements et qui n’ont récolté que camou-flet et humiliation !

On ne sort pas indemne d’une tellepériode trouble. Individuellement et col-lectivement, les journalistes se retrou-vent orphelins d’un projet politique quiagissait comme un stimulant dans uneactivité quotidienne marquée par lamonotonie et le stress. Pourtant, l’activi-té journalistique elle-même, ce flot inin-terrompu de nouvelles joyeuses ettristes qui racontent simplement la viedes hommes de notre époque, l’enthou-siasme de les canaliser, les traiter et lestransformer en produits dynamiques etbien faits, sont autant d’actes motivantspour le véritable journaliste. Sans comp-ter les inénarrables plaisirs du reporta-ge, la saveur exquise d’un billet, le bon-heur de ciseler les mots d’unechronique, la joie de patrouiller lesroutes nationales en compagnie descohortes lumineuses et bigarrées despelotons cyclistes. Oui, assurément, cemétier garde encore intacts ses trésors,

malgré les changements trop brusquesintervenus dans la manière de fabriquerles journaux, malgré la disparition dumonde magique du plomb et du«marbre», malgré la concurrence desautres moyens de communication… Destrésors que seul le vrai journaliste sauradécouvrir. Quant au politique déguisé enrédacteur ou à l’agent de la sécurité mili-taire dissimulé sous les traits du braveéditorialiste, ils ne pourront jamais per-cer le secret des charmes insoupçon-nables de notre métier.

Le journalisme mène à tout, à condi-tion d’en sortir, a dit un homme célèbre.Evidemment, ceux qui se croient inves-tis de destinées politiques nationales ouqui se croient capables de sauver lepays, perdent leur temps chez nous.Car, ce serait la pire des prétentions quede supposer que les écrits de presseinfluent réellement sur la population,dans un pays où le seul média en mesu-re de faire bouger les foules reste latélévision. Si la presse écrite avait neserait-ce qu’une petite influence surl’opinion, on n’aurait pas assisté au raz-de-marée du candidat Boutefllika qui n’apas bénéficié – faut-il le rappeler ? — dusoutien des gros titres (hormis LeQuotidien d’Oran) (…)

Ceci étant, la tâche d’informer nesaurait se limiter à la simple rédactionmécanique d’informations diverses. Ilreste que le projet journalistique estsous-tendu par de nobles objectifs quivarient d’un titre à un autre mais quiambitionnent globalement de promou-voir le citoyen dans un cadre de libertéet de justice. Ainsi, et à l’abri de toutedérive éthique, rien ne nous empêcherade dénoncer l’autoritarisme, les abus etles carences, de combattre le mal, delutter contre les déviations, le vol et lacorruption, de perpétuer les valeurs dejustice et de liberté, pour que le rêve, legrand rêve des martyrs d’hier et d’au-jourd’hui continue de guider nos écrits,comme un phare qui ne s’éteint jamais !

Sur un plan plus pratique, redevenusprofessionnels, nous pourrions nousinterroger sur les remèdes à apporteraux problèmes actuels de la presse :comment stopper l’effritement des lec-teurs ? Comment faire face à la concur-rence impitoyable des nouveauxmoyens de communication qui rendent

l’édition papier totalement dépasséedans la course à la vitesse de l’informa-tion ? Télés thématiques spécialiséesdans l’info immédiate, internet, etdemain news sur mobiles et mêmedans… les verres de vos lunettes :autant de dangers qui menacent nostitres fabriqués selon la bonne vieillerecette de Gutenberg ? Comment luttercontre la perte de crédibilité ? Comment«moderniser» le contenu et les formesde nos journaux ? Comment s’adapteraux exigences de notre siècle faitesd’une soif toute nouvelle d’informationssur les nouvelles technologies, lessciences et la conquête de l’espace,sans reléguer les rubriques tradition-nelles au rang de faire-valoir ? De quellemanière organiser la profession afin queles journalistes de la presse privée aientles mêmes droits partout et participentactivement à la vie de leurs journaux ?Les défis qui nous attendent sont telsque les querelles de clocher dont onnous sert parfois de piètres épisodesparaissent bien décalées, présomp-tueuses et en tout cas totalement impro-ductives au moment où l’effort de tousdoit converger vers le sauvetage de lapresse écrite. Cette mission, noble faut-il le rappeler, n’est-elle pas aussi exal-tante que les autres ?

M. F.

Quo Vadis ?

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Pourquoi le député Tliba subit-il une telle disgrâce ? Parcequ’il n’a pas su respecter les règles très sévères du…

… Régime !

Je veux aller vivre à Aokas ! Au diable Alger, la capitale etses «lustres». J’envoie valdinguer tout ça, et je fonce surAokas. Mais non ! Je ne cède pas à l’effet carte postale etau cliché du cap d’Aokas, de ses plages magnifiques etde son p’tit air de club de vacances permanent. Je nemarche pas à ça ! Je suis plus solide, plus construit et jene bazarde pas toute une vie à Alger, un domicile, unenvironnement, des amis, un quartier et surtout les habi-tudes de ma famille juste pour satisfaire une lubie, uncoup de cœur passager. Ça serait irresponsable de mapart, et je suis tout sauf irresponsable. A mon âge, les his-toires de sac à dos et de «repartage dans la vie» versd’autres horizons, ce n’est pas envisageable. Non! C’estjuste que l’évidence, cette évidence de Aokas, s’est impo-sée à moi férocement. Et surtout, très récemment.Jusque-là, et comme je l’écrivais plus haut, j’avais un apriori favorable pour Aokas, mais juste d’un point de vue«touristique», de villégiature. Ça a changé, aujourd’hui, jepuis vous l’assurer. A mes yeux enfin ouverts, j’ai acquisla conviction profonde que c’est désormais là-bas que ça

se passera pour moi, et pas ailleurs. Que ce qui me restecomme chemin à accomplir dans cette vie (formuleampoulée, je vous l’accorde) je l’accomplirai à Aokas.Pourquoi cet amour fou, soudain et immodéré pour Aokas? Pourquoi suis-je en train d’en baver littéralement danscet espace où, habituellement, j’éructe et je crachotecontre nos errements ? Tout simplement parce qu’à mesyeux justement, en ces temps de morosité, de sinistrose,d’austérité affichée et portée en bandoulière, de laideurintronisée au rang de label de goût, une région, Aokas,qui lance une vaste campagne de protection des chauves-souris ne peut être peuplée que de gens bons, foncière-ment zen dans leur tête. Au point d’ailleurs que même lemaire d’Aokas n’a pas hésité à officialiser cette protectiondes chauves-souris par arrêté communal ! Une régiond’Algérie qui s’inquiète de la survie de ses chauves-sou-ris, c’est pas beau ça ? C’est pas revivifiant, même si lachauve-souris est assimilée, à tort, à un volatile porte-malheur, diabolique, satanique et synonyme de mort ?Vous comprendrez alors que je ne puisse envisager determiner ma vie ailleurs que dans un tel patelin. Un bleddont même Batman n’aurait jamais rêvé. En attendantmon déménagement et mon envol imminent vers Aokas,je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Désormais, pour moi, c’est là-bas que ça se passera !

Par Maâmar [email protected]

LES CHOSES DE LA VIE

Publiée dans ce même espace le 3 février 2005, cette chronique alertait sur les difficultés Publiée dans ce même espace le 3 février 2005, cette chronique alertait sur les difficultés à venir de la presse écrite et sur sa nécessaire mutation pour éviter la disparition pure età venir de la presse écrite et sur sa nécessaire mutation pour éviter la disparition pure et

simple. Douze années plus tôt, elle annonçait la réalité que nous vivons…simple. Douze années plus tôt, elle annonçait la réalité que nous vivons…