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Vibrat ions n °59 / H IVER 2011
Les lauriersdes lauréats
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Les collégiensdisent NONau sexisme !
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MAO’touch
Le plaisirde cuisiner !
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le journal saisonnier des jeunes de Villetaneuse
La musique assistée par o
rdinateur
arrive au CICA ! Page 10
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La cuisine prend une placeimportante dans notre
quotidien. Elle envahit nosécrans de télévision à
travers de nombreusesémissions (Un dîner
presque parfait, MasterChef, Top Chef, etc.).
Ce besoin vital est aussi un véritable passe-temps
pour bon nombre de Villetaneusiens.
Si la plupart ne sont queconsommateurs, on trouve
également quelques cuisiniers amateurs
talentueux. La cuisine estun véritable vecteur de rassemblement.
Les fêtes de quartiers, la fête de la ville ou
encore les kermesses des écoles sont desmoments propices à la dégustation et
à la découverte de platscuisinés venus
des quatre coins du globe.
Vibrations, le journal saisonnier des jeunes de Ville ta neuse, est réalisé par le service municipal de l’information.Directrice de la publication : Carinne JusteRédactrice en chef : Claire Noury-Diarra Photogravure etimpression : ETCCréation maquette : Stéphane Pariyski.Réalisation maquette : Erwann Quéré.Rédaction : Amine Bouhassoune, Claire Noury-Diarra, DavidPichevin, Yassine Riffi, Erwann Quéré, et les journalistes sta-giaires sous la direction de Steeve Fauviau.Photos : Erwann Quéré et DR.Pour donner son avis, proposer des articles ou des points de vue, poser des questions, contacter le service information au 01 49 40 76 15.ou bien utiliser notre messagerie :[email protected]
Supplément du journal municipal d’information.
Tour au sommaire…Pages 2 à 5 l Tour du monde des
papilles Manger est un besoin vital et cuisiner, c’est transformer ce besoin en plai-sir… faisons un petit tour du monde des petitsplats avec quelques recettes.
Pages 6 et 7 l Des lauriers pourles diplômés ! Du brevet au diplômed’études supérieures… tous les lauréats ontreçu les félicitations de la municipalité !
Pages 8 et 9 l X = Y : du théâtrepour dire NON au sexisme Lesjeunes ont des idées et avec eux la Ville et leConseil général s’est engagé contre les com-portements sexistes et violents. Au collègeJean Vilar, autour d'un atelier Théâtre-Forum,Rokia, Youcef, Kévin, Lylia, Amelle,Richardson... ont fait un pas de plus vers l'é-galité hommes/femmes.
Pages 10 et 11 l Du nouveau auCICA ! Le Centre d'Initiation Culturelle etArtistique (CICA) ne cesse de se développer.L'année dernière on y a accueilli un profes-seur de basse, Jean Thomas. Et au début decette année scolaire, on y accueille un nou-veau professeur de saxophone, ChristopheAlary qui s'occupera également de l'atelier «Groove and Jazz ». Pour le début de cetteannée 2012, le CICA ouvre un studio d'enre-gistrement destiné à l'initiation de la musiqueassistée par ordinateur (M.A.O).
Page 12 l Le programmeJeunesse Les activités prévues durant lesfêtes pour les jeunes de 11 à 17 ans !
culture…
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Tour du monde
Les fêtes defin d’annéeapprochentet cettepériode est
l’occasion de partagerde véritables festinsen famille pour Noëlou entre amis le soirde la Saint-Sylvestre.Villetaneuse est unterritoire cos-
mopolite ou se mêlentun grand nombre decommunautés et decultures du monde.Autrement dit, lesfêtes et autres célé-brations religieuses outraditionnelles nemanquent pas. DuNouvel An chinois enpassant par
l’Aïd et Ganesh, nom-breuses sont les occa-sions de partager unrepas convivial !
Les Fêtes de fin d’annéeLes magasins arbo-rent leurs plus belleslumières
et les rayons se rem-plissent d’alimentsbien colorés. Lesrayons poissonneriese garnissent decrabe, de saumon etautres langoustines,tandis qu’en boucherieles din-
des et le foie grasprennent place sur lesétales. Le micro-trot-toir a mis en avantplusieurs plats phares.La dinde farcie est lepremier plat venu à
des papilles
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l’esprit de Marine etAurélie, deux étudian-tes de 20 ans. Lesfruits de mer commele saumon, les huitres,les langoustines et lescrevettes sont aussitrès appréciés. Legrand gagnant dusondage est le foiegras ! Le type d’ac-compagnement esttoutefois discutépour Cécilia, 24 ans,c’est sur des toastsgrillés tandis queMarine l’accompa-gne de saumon etde pain de campa-gne.
Monde arabeOn prend l’avion etnotre fourchette,direction le bassinméditerranéen, auMaghreb. La cui-sine est une véri-
table institution danscette région, du Marocà l’Egypte, elle estaussi riche que diver-sifiée. Toute occasionest bonne pour parta-ger un repas convivialentre amis ou enfamille. Au Maroc letraditionnel couscouset la pastilla sont derigueur à chaque célé-bration. « La pastillaau poulet est délicieu-se » nous raconteMohamed, étudiant àl’Université Paris 13,qui salive rien que d’ypenser. Il se décritcomme un amateur decuisine tant pour man-ger que pour préparercomme il nous l’ex-plique : « J’ai appris àcuisiner en regardantma mère puis j’aicontinué à chercherdes recettes sur inter-
net ». À la question«que cuisines-tu ? »,c’est son amie Dilan,20 ans qui l’interromptet répond pour luiavec humour : « quedes trucs gras (rires) ! ». Ici, on ne compte ni lenombre de convives,ni le nombre de kilos.Lors de l’Aïd el Kebir,la fête la plus impor-tante de la commu-nauté musulmane,c’est tout un moutonqui est partagé enfamille. C’est l’occa-sion de dégusterensemble de succu-lentes brochettes cui-tes au feu de bois, del’épaule rôtie et biensûr des pâtisseriesorientales. Makrout,chebakiya, cornes degazelles, baklava, zla-biya ou encoregâteaux aux cheveux
d’ange sont dégustésautour d’un bon verrede thé à la menthe.On reste en méditerra-née et on met le capvers l’est, direction laTurquie avec Dilan.
Turquie et KurdistanCette jeune étudianteest d’origine turque etkurde. Malgré la proxi-mité de ces deux cul-tures et une histoireémaillée par de nomb-reux conflits, la cuisi-ne reste un élémentcommun à ces deuxcommunautés. Elle estplutôt consommatriceque cuisinière, commeelle dit si bien : « Jemange de tout ! De lagastronomie françai-se, cuisine indienne,chinoise, japonaise etaussi McDo et grecs
(rires) ! ». Özge s’yconnait un peu plus encuisine et nous pré-sente tout un tas deplats locaux riches ensaveurs. Le jour duNévrose est l’occasionpour toute la commu-nauté kurde de seretrouver. Le Sarmaest une feuille devigne farcie à la vian-de de bœuf. Elle peutse manger avec duKisir, un taboulé colo-ré composé deBoulgours (Blé dur) etde petits légumes(concombre, poivrons,tomates, etc.). Lacommunauté des alé-vis kurdes se réunit àla fin du ramadan pourpartager une soupecomposée de 12ingrédients.
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INGRÉDIENTS Gigot d’agneau, 125 grammes de beurre, piments rouges frais, piments rouges en poudre, poivronsverts et rouges, sel.
PRÉPARATION Découper le gigot en petits morceaux. Dans un saladier, mélanger la viande aux piments finementhachés et aux poivrons verts et rouges découpés en lamelles. Saler et ajouter du piment en poudre àvotre convenance. Faire fondre le beurre dans une grande poêle et ajouter la préparation. Laisser mijoter à feu doux jusqu’à ce que la viande soit bien cuite. Au Kurdistan, le kavurma se mange en tartine sur du pain ou pour accompagner des pâtes.
Bekir nous propose une recette typiquement kurde : Le kavurma
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Inde et Sri LankaBienvenue dans l’o-céan Indien ! C’estThusy, une jeuneétudiante d’originesri-lankaise quinous présente unmenu hindoutypique. N’imaginezpas sauter sur lerepas et l'engloutird'un seul coup defourchette. La priè-re précédant lerepas est primordia-le comme nous l’ex-plique Thusy. « La
nourriture est d’a-bord donnée enoffrande sur le minitemple que possèdechaque famille. Unefois les prières ter-minées on partageles offrandes enfamille». De quoisont composéesces offrandes ? «On ne sert pas n’im-porte quel repas, ilest entièrementvégétalien, onmange ni viande niœuf ! » nous racon-te
Thusy. « On retrouveprincipalement desfruits et des légu-mes exotiquescomme des ananas,de la noix de coco,etc. ». Cette explo-sion de couleurs etde saveurs est ras-semblée dans cequ’on appelle leThali. « C’est unassortiment de dif-férents petits platscomposés de riz, defricasses de légu-
mes entre autres » ;cela rappelle lafaçon de servir desmezzés libanais. L’importance d’unrepas n’est pasdans le nombred’assiettes sur latable, mais dans lespersonnes instal-lées autour. Lerepas et les diffé-rentes célébrations,du mariage à la fêtereligieuse sont l’oc-casion d’aller versles autres
de retrouver desproches perdus devue et de renouer ledialogue. Alorsavant de savourerles plats, savourer lemoment !Comme dit un vieuxproverbe arabe –qui mange seul s’é-touffe seul – alorsPARTAGEZ ! n
Yassine Riffi
INGRÉDIENTS 5 œufs, 250 gr. de chocolat, 150 gr. de sucre,125 gr. de beurre, 125 gr. de farine, une cuillè-re à soupe de cannelle et un demi-sachet delevure
PRÉPARATION Préchauffez le four à 180°CSéparer les blancs et les jaunes d’œufsMélanger le sucre et les jaunes d’œuf jusqu'àce que la pâte blanchisseFaire fondre le beurre et l’incorporer aumélange.Faire fondre le chocolat au micro-onde l’incor-porer au mélange.Musclez-vous les bras en battant les blancs enneige, puis incorporez-les délicatement à lapâte.Ajouter la levure et la cannelle et laisser repo-ser 5 minutes.
VERSER LA PÂTE DANS LE MOULE ET LAISSERCUIRE 20 MINUTES ENVIRON, N’OUBLIEZ PAS DESURVEILLER VOTRE GÂTEAU !
Un mœlleux au chocolat pour 6 personnes,cela vous tente ?
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Cet automne a été la saison des lauréats villetaneusiens avec
plus de 150 collégiens,lycéens et ou étudiantsrécompensés, cumulésdans l’enseignement
secondaire et supérieur. Les plus jeunes (à gauche)ont pu choisir leur cadeauparmi une sélection de
livres après avoir posé auxcôtés de Fatimata Wagué,maire-adjointe en chargede la Jeunesse, et les plusâgés (nos photos, à droite),
ont reçu des chèquescadeau et ont assisté à
une performance hip-hoptrès remarquée et réussie
avec le groupe de danseurs «Street Impact».
Des photos en plus grand nombre sont présentes dans la
phototèque du site internetde la ville :
www.mairie-villetaneuse.fr.N’hésitez pas à le visiter !
DES LAURIERS POUR LES DIPLÔMÉS
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Pour en savoir plus : www.mairie-villetaneuse.fr
Cet automne a été la saison des lauréats villetaneusiens avec
plus de 150 collégiens,lycéens et ou étudiantsrécompensés, cumulésdans l’enseignement
secondaire et supérieur. Les plus jeunes (à gauche)ont pu choisir leur cadeauparmi une sélection de
livres après avoir posé auxcôtés de Fatimata Wagué,maire-adjointe en chargede la Jeunesse, et les plusâgés (nos photos, à droite),
ont reçu des chèquescadeau et ont assisté à
une performance hip-hoptrès remarquée et réussie
avec le groupe de danseurs «Street Impact».
Des photos en plus grand nombre sont présentes dans la
phototèque du site internetde la ville :
www.mairie-villetaneuse.fr.N’hésitez pas à le visiter !
DES LAURIERS POUR LES DIPLÔMÉS
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Les jeunes ont des idées et avec eux la Ville et le Conseil général s’est engagé contre lescomportements sexistes et violents. Au collège Jean Vilar, autour d'un atelier Théâtre-Forum,Rokia, Youcef, Kévin, Lylia, Amelle, Richardson... ont fait un pas de plus vers l'égalitéhommes/femmes.
Non au se
X=Y, ce n'est pas ledernier parfumd'Hugo Boss, ou ledernier outil de latechnologie moder-
ne. C'est une action mise en place àVilletaneuse et partout en Seine-Saint-Denis pour que garçons et filles soientenfin traités sur un pied d'égalité. Atitre d'exemple, les femmes touchent
un salaire inférieur de 27% que les hom-mes à travail égal. Pire encore, tous lesdeux jours une femme meure sous lescoups de son conjoint, petit ami ou ex petitami. Ainsi, l’Observatoire des Violencesenvers les Femmes a fait appel auMouvement Français pour le PlanningFamilial 93 avec son outil théâtral "X = Y?" Un théâtre forum où les élèves, gar-
çons et filles ont cherché et trouvé ensem-ble des solutions pour que cesse lesoppressions dont les femmes sont victi-mes. Parmi eux, quelques uns ont pris laparole sur scène. « Après avoir assisté àquatre scènes de la vie courante, nousavons été invité à donner notre avis devantdes élus et des personnalités impor-
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cult
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atelier journalisme
sous la direction
de Steeve Fauviau
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Non au sexisme !
X=Y, ce n'est pas ledernier parfumd'Hugo Boss, ou ledernier outil de latechnologie moder-
ne. C'est une action mise en place àVilletaneuse et partout en Seine-Saint-Denis pour que garçons et filles soientenfin traités sur un pied d'égalité. Atitre d'exemple, les femmes touchent
un salaire inférieur de 27% que les hom-mes à travail égal. Pire encore, tous lesdeux jours une femme meure sous lescoups de son conjoint, petit ami ou ex petitami. Ainsi, l’Observatoire des Violencesenvers les Femmes a fait appel auMouvement Français pour le PlanningFamilial 93 avec son outil théâtral "X = Y?" Un théâtre forum où les élèves, gar-
çons et filles ont cherché et trouvé ensem-ble des solutions pour que cesse lesoppressions dont les femmes sont victi-mes. Parmi eux, quelques uns ont pris laparole sur scène. « Après avoir assisté àquatre scènes de la vie courante, nousavons été invité à donner notre avis devantdes élus et des personnalités impor-
tantes du département, se réjouissaient unani-mement les élèves de 3e du collège JeanVilar. Le fait qu’on nous écoute, qu’onrespecte notre parole et qu’on en tiennecompte nous a libéré. Alors, nous avonsrejoint la scène, aux côtés des comédiens, his-toire d’apporter notre pierre à l’édifice etconstruire un monde meilleur où les hommeset les femmes pourraient vraiment vivre surun pied d’égalité. »
Le théâtre-forum libère la paroleLa séance, de deux heures, se déroule en deuxtemps. Dans un premier temps, l’animateurorganise le débat théâtral et donne les règlesdu jeu. Puis, les comédiens jouent une pre-mière fois la scène. Au programme quatresituations de la vie quotidienne, déjà vécues.En s’appuyant sur l’émotion suscitée par lestentatives, courageuses mais vaines, du per-sonnage opprimé sur la scène, le public tentede faire évoluer la situation. Le déroulementet l’issue du spectacle passent alors sous laresponsabilité de tous, chacun pouvant venirsur scène et remplacer le personnage auquel ils’identifie et qui est en difficulté, pour propo-ser une alternative. Une manière originale dedébattre et d'échanger sur les rapports gar-çons et filles.La première scène plante le décor. Un conflitdébute pendant le cours de gymnastique. «T'es bonne », lance Youss à Vanessa, une fillede sa classe. Puis, lors du match de basket, lamain baladeuse de Youss, touche la fesse deVanessa. Le professeur d'EPS, plutôt laxiste,se fend d'une exclusion temporaire du fautif.Suffisant ! Sûrement pas pour Youcef, élèvede 3e du collège Jean-Vilar qui interrompt lescomédiens et monte sur scène pour défendreVanessa. « Nous voulons combattre le sexis-me ambiant qui rythme la vie des adolescentsde la cours d’école au hall
d’immeuble en passant par les transports encommun, explique la troupe de comédien. Aulieu de dire «à la place de ce personnage j’aurais fait…», le spectateur passe immédia-tement à l’action en improvisant sur scène où il exprime sa volonté de faire changer leschoses. »
Interaction et dialogue avec le publicLa solution de Youcef est radicale, dans lapeau de Vanessa il menace son agresseur,mais est-ce vraiment la solution ? Lylia trou-ve une autre approche en menaçant de porterplainte pour attouchement et agressionsexuelle. Dans le public, la cause des femmesfait mouche, les discussions vont bon train,c'est l'heure de passer à autre chose. Cettefois, un groupe de garçons reproche à Théode ne pas être un « bonhomme ». Pourquoi,parce qu'il partage trop de choses avec sa peti-te amie. Exclut du groupe, les élèves du col-lège Jean-Vilar doivent le réhabiliter. Amel etRichardson se succèdent pour trouver unesolution, mais n'en trouvent pas véritable-ment. Pour Rokia, inscrite dans les ateliersThéâtre forum, le rôle est plus facile à jouer.Il s'agit de faire face au comportement pos-sessif de son petit ami. Alors qu'elle s'apprêteà prendre le métro pour partir en soirée avecses amis, son copain débarque à l'improviste.Tant bien que mal, Rokia tente de lui fairecomprendre que ce soir c'est sa soirée entreamis, elle l'invite même à le suivre, mais lejeune homme, vindicatif la menace. «Si j'aiun copain comme ça, je le quitte sans réflé-chir», affirme la collégienne. «Faire émergerla parole et les conflits, explorer, expérimen-ter, découvrir ensemble le moyen de les met-tre en scène, c'est un sacré challenge, recon-naissent les acteurs
du théâtre forum. L’interaction et le dialogueavec le public, la tentative de se comprendreavec l’autre grâce aux multiples hypothèsescontenues dans une action, nous ouvrent de nouvelles voies de réflexion. Grâce à ces stages nous avons tous appris les uns desautres. » Le temps défile, la dernière scène se profile.C'est l'heure de passer à table. Une scèneempruntée à la vie quotidienne, où les parentsdécident de mettre en place un calendrier destâches ménagères. Un garçon, une fille et trèsvite, une maman débordée qui demande à safille bien aimée de prendre le tour de son frèrepour mettre les couverts sur la table. Kévins'emploie à convaincre son père et sa mère derespecter la parité. Peine perdue, malgré sesbonnes idées, les parents ne sont toujours pasréceptifs. En s’interrogeant sur les comporte-ments sexistes et violents subis par les filles,les élèves du théâtre-forum ont naturellementété amenés à réfléchir à la prévention de cescomportements et à la manière de les bannirdéfinitivement de leur quotidien. «Ce fut unesuperbe expérience, conclut Kévin, journalis-te au sein de l’atelier presse de Vibrations.Car, nos mères, nos sœurs, nos grand-mèresont besoin d’hommes qui les comprennent etsurtout qui les aident à se construire danscette société où leur rôle est trop souventconfiné aux tâches ménagères et à l’éduca-tion des enfants. C’est à nous de nous empa-rer de ce sujet. »Le poète Aragon le disait : la femme est l’avenir de l’homme. Alors tâchons de la préserver. » l Réalisé avec le concours
de Rokia, Kévin, José et Denis
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née et les for-malités serontles mêmes quepour un coursd'instrument.Le prix, lui,sera fixé selonle quotientfamilial despersonnes sou-haitant s'inscri-re. L'année sco-laire ayant déjàcommencée, ilest possible des'inscrire enjanvier pourprofiter descours jusqu'enjuin.À Villetaneuse,la M.A.O abeaucoup voya-gé avant des'installer au CICA: En 2010, des cours d'i-nitiation à la M.A.O étaient proposés parKerwin Rolland au centre socioculturelClara Zetkin. Les ordinateurs de la salleinformatique ont été équipés du logicielPro Tools et sont toujours à disposition dupublic suivant les horaires d'ouverture.
gistrer leurs voix sur des compositions deleur choix grâce au matériel mis à dispo-sition et à l'aide d’un animateur qui assu-rera l'encadrement technique de ces séan-ces. Ces séances permettront aussi à desmusiciens, qu'ils soient inscrits au CICAou non, d'enregistrer leurs compositions,offrant ainsi un retour à l'expérience et unefaçon de progresser d'une manière ludique.L'inscription à des sessions de ce type sefera au CICA suivant les disponibilités. Denombreuses initiatives menées auparavantont montré que ce type de services étaitattendu par les artistes amateurs deVilletaneuse. Il suffit d'ailleurs de remar-quer l'augmentation de jeunes participantaux manifestations locales ainsi que le nom-bre de villetaneusiens inscrits au CICA.
"À vos claviers"L'atelier M.A.O sera considéré comme uncours d'instrument à part entière dispensépar Mejdi Rhars, animateur également dustudio. On y apprendra à travailler sur deslogiciels de création musicale comme ProTools afin d'y créer des compositions musi-cales. Dans un premier temps, il s'agira évi-demment de se familiariser avec l'envi-ronnement matériel d'un studio (micro,enceintes, clavier maître, carte-son, tablede mixage, logiciel...). Les inscriptions se feront chaque débutd'an-
Vous avez dit "M.A.O"?Cette appellationregroupe toutes lestechniques de créationsmusicales liées à l'in-
formatique. La plupart de vos "Hits"préférés ne sont pas joués par unorchestre symphonique mais toutsimplement composés à l'aide de cestechniques, notamment grâce à unsynthétiseur ou un instrument virtuelet un clavier maître. Les amateursde M.A.O s'intéressent aussi au"sampling" (échantillonnage) quipermet de créer une « instru » àpartir d'un extrait de voix ou demélodie. Bien souvent, l’extraitchoisi est mis en boucle avant d’yrajouter de nouveaux élémentspour en faire une nouvelle com-position musicale. Le studiodisposera d'une cabine insonori-sée et sera installée au 2émeétage du « château ». À raison de6 heures par semaine, ce studiod'enregistrement aura deuxfonctions principales, organi-sées de manières différentes.
On Air !Cette première partie du stu-dio permettra aux personnessouhaitant s'y inscrire d'enre-
Le Centre d'Initiation Culturelle et Artistique (CICA) ne cesse de se développer. L'année dernière on y a accueilli un professeurde basse, Jean Thomas. Et au début de cette année scolaire, on y accueille un nouveau professeur de saxophone, Christophe Alary qui s'occupera également de l'atelier « Groove and Jazz ». Pour le début de cette année 2012, le CICA ouvre un studio d'enregistrement destiné à l'initiation de la musique assistée par ordinateur (M.A.O).
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… Du nouveau au CICAvib59p10-11MAO_vib_2_5_sr_ok.qxd 16/12/11 17:44 Page1
s'inscrire comme un aboutissement dans lecadre de l'année des cultures urbaines àVilletaneuse. Pour certains, il sera consi-déré comme un moyen d'épanouissementet d'expression. Pour d'autres, il
Durant les années 2010 et 2011, un "stu-dio mobile" est mis en place et parcourt lesdifférents quartiers de la ville afin de per-mettre aux jeunes d'enregistrer des mor-ceaux ou de créer des instrumentales.Cette nouvelle activité au CICA vient
Information au Centre d’Initiation
Culturelle et Artistique (CICA
)
>> 01.48.29.61.95
www.mairie-villetaneuse.fr
Du nouveau au CICA
permettra de découvrir cette culture sousun angle artistique. l
Amine BouhassounePhoto : Erwann Quéré
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