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PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE FESTIVAL ANTOINE REICHA, MUSICISTA COSMOPOLITA E VISIONARIO DAL 23 SETTEMBRE AL 4 NOVEMBRE 2017 Palazzetto Bru Zane – mercoledì 11 ottobre, ore 20 Reicha e Il flauto magico Josquin Otal Djordje Radevski Victoria Vassilenko pianoforte

Palazzetto Bru Zane – mercoledì 11 ottobre, ore 20 pour piano en mi majeur op. 46 n 3 : 1. Allegro – 2. Andante un poco adagio – 3. Finale : Allegro scherzando In collaborazione

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PALAZZETTOBRU ZANECENTREDE MUSIQUEROMANTIQUEFRANÇAISE

Palazzetto Bru ZaneCentre de musique romantique françaiseSan Polo 2368, 30125 Venezia - Italiatel. +39 041 52 11 005

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FESTIVALANTOINE REICHA, MUSICISTA COSMOPOLITA E VISIONARIODAL 23 SETTEMBRE AL 4 NOVEMBRE 2017

Palazzetto Bru Zane – mercoledì 11 ottobre, ore 20

Reicha e Il flauto magico

Josquin Otal Djordje Radevski Victoria Vassilenko pianoforte

Contributi musicologiciLouise Bernard de Raymond, Hélène Cao, Gérard Condé, Bénédicte Gandois Crausaz, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon

TraduzioniArianna Ghilardotti

Dopo la riscoperta di opere di Étienne-Nicolas Méhul e di Charles-Simon Catel, il Palazzetto Bru Zane prosegue nella sua esplorazione dei primi decenni del XIX secolo, interessandosi ora alla figura di Antoine Reicha. Ceco naturalizzato francese, Reicha frequentò Beethoven e studiò la musica di Haydn prima di trasferirsi nella capitale francese all’epoca dell’Impero. Del suo immenso corpus di musica da camera sopravvivono nel repertorio odierno soltanto i suoi pionieristici quintetti per strumenti a fiato. Ma la qualità delle altre sue partiture, in particolare quelle dei quartetti per archi, impone che oggi si presti maggiore attenzione a pagine che costituiscono un appassionante trait d’union tra il classicismo viennese e il romanticismo francese: tanto più che Reicha, teorico impareggiabile, spinse molto in avanti le ricerche erudite sull’arte di un contrappunto visionario e di un’armonia innovatrice.

Après la redécouverte d'œuvres d'Étienne-Nicolas Méhul et de Charles-Simon Catel, le Palazzetto Bru Zane poursuit son exploration des premières décennies du XIXe siècle en s'intéressant cette fois à Antoine Reicha. Compositeur tchèque naturalisé français en 1829, il côtoya Beethoven et Haydn avant de gagner la capitale française sous l'Empire. De son immense corpus de musique de chambre, seuls subsistent au répertoire ses quintettes à vent, pionniers dans leur genre. Mais la qualité du reste de ses partitions, en particulier celle de ses quatuors à cordes, mérite qu'on accorde aujourd'hui une oreille plus attentive à ces pages qui constituent un passionnant trait d'union entre classicisme viennois et romantisme français. Théoricien hors pair, Reicha poussa très loin les recherches érudites sur l'art d'un contrepoint visionnaire et d'une harmonie novatrice.

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Diciassette numeri d’opus e una trentina di opere spesso rimaste allo stato di manoscritto: la musica per pianoforte occupa un posto significativo nel catalogo di Reicha, rivolgendosi al dilettante come al conoscitore esperto, sia per esigenze tecniche che per il suo grado di difficoltà compositiva. C’è chi sarà felice per le variazioni su temi celebri da Gluck o Mozart, e per la grazia viennese della Sonata in fa maggiore sul «Flauto magico». Lo strumentista agguerrito troverà vera gioia nella bella Sonata in mi maggiore, di stile ancora classico, ma dai cambi di direzione deliziosamente imprevisti. Quanto basta per farci desiderare di prolungare l’avventura con una fuga e uno studio, dove Reicha dà il meglio del suo talento di cercatore d’oro.

Dix-sept numéros d’opus et une trentaine d’œuvres souvent restées à l’état de manuscrit : la musique pour piano occupe une place significative dans le catalogue de Reicha. Elle s’adresse à l’amateur comme au connaisseur, tant par ses exigences techniques que par son degré de complexité compositionnelle. L’honnête homme sera comblé par les variations sur des thèmes célèbres empruntés à Gluck ou Mozart, et par la grâce viennoise de la Sonate en fa majeur. L’instrumentiste aguerri trouvera son bonheur dans la belle Sonate en mi majeur, de style encore classique, mais aux changements de direction délicieusement imprévus. De quoi donner envie de prolonger l’aventure avec une fugue et une étude, où Reicha donne le meilleur de son talent d’orpailleur.

Antoine Reicha

Sonate pour piano en fa majeur sur La Flûte enchantée :1. Andante – 2. Menuetto : Allegretto – 3. Finale : Allegro scherzando

Trente-six Fugues pour piano :No 9

Variations sur un thème de Gluck op. 87 (extraits) :Nos 1 – 3 – 4 – 6 – 7 – 8 – 12 – 13 – 14

Études dans le genre fugué op. 97 : Étude pour piano n° 29 « L’enharmonique »

Sonate pour piano en mi majeur op. 46 n° 3 :1. Allegro – 2. Andante un poco adagio – 3. Finale : Allegro scherzando

In collaborazione con / En parternariat avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth

Durata del concerto / Durée du concert1h15

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Le opereLes œuvres

Antoine Reicha : Sonate pour piano en fa majeur sur La Flûte enchantée1. Andante – 2. Menuetto : Allegretto – 3. Finale : Allegro scherzando

Datée de 1800, cette sonate n’a pas été éditée du vivant de Reicha, comme bien d’autres de ses œuvres pour piano. Il subsiste le manuscrit des deux premiers mouvements, sans finale, en dépit de l’indication « Segue rondeau » à la fin du Menuetto. Ce rondeau a-t-il été perdu ? Reicha l’a-t-il jamais composé ? Michael Bulley, pour la version publiée par les Éditions Symétrie en 2016, propose d’ajouter un rondeau en fa majeur isolé, resté lui aussi à l’état de manuscrit (et qui combine en fait les principes de la forme sonate à l’esprit du rondeau). Si ce final ne crée pas de hiatus stylistique avec les deux autres mouvements, ses exigences techniques sont un peu supérieures. L’Andante et le Menuetto s’adressent en effet à l’amateur de bonne volonté. Reicha propose de commencer avec quatre variations sur la « Marche des prêtres » qui ouvre l’acte II de La Flûte enchantée de Mozart. L’ossature de la mélodie d’origine reste constamment perceptible, la structure du thème respectée (Reicha en fera plus tard l’analyse dans son Traité de haute composition musicale). Mais les variations ne sont pas fondées sur une formule d’écriture unique, ce qui est particulièrement sensible dans les deux dernières variations, où se mêlent plusieurs types de figuration. Simple d’écriture, le deuxième mouvement présente la particularité de commencer en fa mineur (ton homonyme de l’œuvre) pour moduler en fa majeur au moment du Trio, alors qu’il est plus courant d’entendre l’inverse. Le Finale, avec sa rythmique ternaire, offre à la sonate une conclusion brillante et tourbillonnante.

Antoine Reicha: Sonata in fa maggiore sul «Flauto magico»1. Andante – 2. Minuetto: Allegretto – 3. Finale: Allegro scherzando

Risalente all’anno 1800, questa sonata rimase inedita durante la vita di Reicha, così come molti altri suoi lavori per il pianoforte. Esiste il manoscritto dei primi due movimenti, privo di finale, benché alla fine del Minuetto si legga «Segue rondeau». Forse questo rondò è andato perduto? Reicha l’ha mai composto? Nella versione pubblicata dalle Éditions Symétrie nel 2016, Michael Bulley propone di aggiungere un isolato rondò in fa maggiore rimasto anch’esso allo stadio di manoscritto (e che di fatto combina i principi della forma sonata con lo spirito di un rondò). Tuttavia quest’ultimo brano, pur non creando uno iato stilistico rispetto agli altri due movimenti, ha esigenze tecniche un po’ più alte: in effetti, l’Andante e il Minuetto si rivolgono a dilettanti di buona volontà. Reicha attacca con quattro variazioni sulla «Marcia dei sacerdoti» che dà inizio al secondo atto del Flauto magico di Mozart. Lo scheletro della melodia originaria è costantemente percepibile, così come è rispettata la struttura del tema (in seguito, Reicha l’analizzerà nel suo Traité de haute composition musicale); ma le variazioni non seguono un’unica formula di scrittura, il che si avverte soprattutto nelle ultime due, in cui si mescolano più tipi di figurazione. Semplice nella scrittura, il secondo movimento ha la particolarità di cominciare in fa minore per poi modulare, nel Trio, in fa maggiore, mentre è più usuale l’inverso. Il Finale, col suo vorticoso ritmo ternario, conferisce alla Sonata una conclusione brillante.

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Trente-six Fugues pour piano No 9

À l’inverse de maints musiciens qui considèrent la fugue comme l’incarnation de la rigueur académique, Reicha fait du genre le cadre d’étonnantes expérimentations. Ses Trente-six Fugues pour piano éditées vers 1805 au Magasin de l’imprimerie chimique à Vienne, avec une dédicace versifiée à Haydn, empruntent quelques sujets à des compositeurs comme Frescobaldi, Bach, Haendel, Scarlatti, Mozart et Haydn. Mais parallèlement à ces hommages, elles abondent en audaces qui touchent le rythme (no 20 à cinq temps, no 24 à sept temps, no 30 superposant mesures à C barré et 3/4), la nature du sujet (rythme bancal du no 10, staccato troué de silences du no 12, notes répétées du no 18, incertitude tonale du no 29). Le parcours tonal, riche en modulations, s’aventure souvent dans des tons éloignés, voire se laisse tenter par un langage modal (no 13). Quelques pièces concluent dans une tonalité différente de celle du début (no 25 qui va de ré majeur à la bémol majeur, au triton). Par ailleurs, Reicha s’ingénie à présenter le sujet sur des degrés autres que la dominante ou la sous-dominante. Dans les fugues nos 17 et 20, il le transpose même sur les douze notes du total chromatique. Conscient que cette musique de l’avenir ne sera pas du goût de tous, il remarque en tête de sa fugue modale : « Il est réservé aux philosophes et aux génies qui suivront l’époque où nous sommes de tirer toutes les conséquences de ce système important, ainsi que des mesures composées et de leur emploi ; mais la subtilité

Trentasei fughe per pianoforte N. 9

A differenza di molti altri musicisti, che considerano la fuga il simbolo della rigidità accademica, Reicha ne fa il campo di sperimentazioni sorprendenti. Le sue Trentasei fughe per pianoforte, pubblicate intorno al 1805 a Vienna presso il Magasin de l’imprimerie chimique, con una dedica in versi a Haydn, prendono in prestito qualche soggetto, oltre che da Haydn, da compositori come Frescobaldi, Bach, Händel, Scarlatti, Mozart. Tuttavia, accanto a tali omaggi, esse abbondano di soluzioni audaci per quanto riguarda sia il ritmo (la n. 20 in cinque tempi, la n. 24 in sette tempi, la n. 30 che alterna misure di C barrato e misure di 3/4) sia il soggetto (il ritmo zoppicante della n. 10, lo staccato intervallato da pause di silenzio della n. 12, le note ripetute nella n. 18, l’incertezza tonale nella n. 29). Il percorso tonale, ricco di modulazioni, si avventura spesso verso zone lontane, oppure si lascia tentare dalla modalità (n. 13). Alcuni pezzi si concludono in una tonalità diversa da quella di partenza (come la n. 25, che passa da re maggiore a la bemolle maggiore, al tritono). Del resto, Reicha si ingegna a presentare il soggetto su gradi diversi dalla dominante o dalla sottodominante; nelle fughe n. 17 e n. 20 lo traspone addirittura sulle dodici note del totale cromatico. Consapevole che questa musica del futuro non sarebbe piaciuta a tutti, annota all’inizio della fuga modale: «Spetterà ai filosofi e agli ingegni che verranno dopo l’epoca in cui noi ci troviamo trarre tutte le conseguenze di questo sistema

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d’un goût conventionnel, l’ignorance et les préjugés, si funestes aux progrès des arts, et qui sont l’apanage de petits esprits, s’y opposeront bien longtemps. »

Variations sur un thème de Gluck op. 87 (extraits)Nos 1 – 3 – 4 – 6 – 7 – 8 – 12 – 13 – 14

Gluck suscita peu de variations pianistiques. Après celles de Mozart K 455 sur « Unser dummer Pöbel meint » (1783), on connaît l’op. 57 de Hummel (ca. 1811-1815), sur une musette de l’acte IV d’Armide, à l’origine jouée par les cordes et les bassons. C’est ce thème que choisit également Reicha pour sa partition publiée chez Gambaro à Paris, sans date, mais probablement contemporaine de la série de Hummel. Signalons que dans le catalogue de Reicha, l’op. 57 est attribué à l’impressionnant ensemble de 57 Variations connu également sous le titre de L’Art de varier (ca. 1803-1804). Il est difficile d’imaginer que l’identité des numéros d’opus pour des œuvres de même nature, ainsi que la décision de varier un même thème relèvent du hasard. Reicha se montre un peu plus prolixe puisqu’il compose quatorze variations, contre dix chez Hummel. Dans toute l’œuvre, il conserve la structure du thème, de forme binaire à reprises rigoureusement symétrique : les deux parties comportent chacune deux phrases de quatre mesures, la deuxième phrase étant identique dans les deux parties. Parfois, la mélodie de Gluck disparaît sous des volutes décoratives ; à d’autres moments, elle

importante, nonché delle misure composte e del loro impiego; ma la limitatezza del gusto convenzionale, l’ignoranza e i pregiudizi, così funesti per il progresso delle arti, e che sono appannaggio di spiriti mediocri, vi si opporranno assai a lungo».

Variazioni su un tema di Gluck op. 87 (estratti)N. 1 – 3 – 4 – 6 – 7 – 8 – 12 – 13 – 14

Gluck ispirò poche variazioni per pianoforte. Dopo quelle di Mozart su Unser dummer Pöbel meint K 455 (1783), si conosce l’op. 57 di Hummel (1811-1815 ca.) su una musetta dall’atto IV di Armide, originariamente eseguita da archi e fagotti. È lo stesso tema che Reicha sceglie per questa sua partitura pubblicata da Gambaro a Parigi, senza data, ma probabilmente contemporanea alla serie di Hummel. Va segnalato che nel catalogo di Reicha il numero d’opera 57 corrisponde a un impressionante insieme di 57 Variazioni, noto anche col titolo L’Art de varier (1803-1804 ca.). È difficile pensare a una semplice coincidenza; l’attribuzione dello stesso numero d’opus a lavori dello stesso genere, come anche la decisione di variare lo stesso tema, non può essere casuale... Reicha peraltro si dimostra un po’ più prolisso, con quattordici variazioni contro le dieci di Hummel. In tutta la partitura, egli mantiene costantemente la struttura del tema, in una rigorosamente simmetrica forma binaria a riprese: ciascuna delle due parti contempla due frasi di quattro battute, e la seconda frase è identica nelle due parti. A volte la melodia di Gluck scompare sotto le volute della decorazione musicale; in altri

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momenti si impone invece con chiarezza, come nella variazione n. 2 (eseguita dalla mano sinistra nel registro basso) o nella n. 14. Come Hummel, anche Reicha colloca in penultima posizione una variazione lenta in modo minore, per poi concludere il ciclo con una variazione ternaria seguita da una coda. Sfoggiando minore virtuosismo, si sforza di evitare la progressione ritmica tipica di questo genere (con valori sempre più brevi), puntando piuttosto sulla ricerca di una scrittura strumentale originale.

Études dans le genre fugué op. 97Studio per pianoforte n. 29 «L'enharmonique»

Le Études dans le genre fugué pour le piano-forte [...] à l’usage des jeunes compositeurs op. 97 di Antoine Reicha furono pubblicate a Parigi all’alba della Restaurazione. Con le Douze Fugues pour le pianoforte (1800), con le famose Trente-six Fugues pour le pianoforte (1803) e con il Traité de haute composition musicale (1824-1826), l’op. 97 attesta la continuità con cui il musicista affrontò il genere della fuga, dal punto di vista sia compositivo sia teorico. Nella prefazione a questo suo lavoro, Reicha prende le difese del «genere fugato», disapprovando quei compositori che indulgono al «gusto frivolo ed effimero» dei pots-pourris e dei temi con variazioni di moda all’epoca. La raccolta è costituita da 34 preludi e fughe, il cui modello è chiaramente il Clavicembalo ben temperato di Bach. Queste Études dans le genre fugué sono lontanissime dall’austerità generalmente associata al genere della fuga; sono invece caratterizzate da una

s’impose avec clarté, comme dans la variation no 2 (jouée par la main gauche dans le grave) ou dans la no 14. Comme Hummel, Reicha place une variation lente à l’homonyme mineur en avant-dernière position, puis conclut avec une variation en ternaire suivie d’une coda. Moins virtuose, il s’ingénie à éviter l’habituelle progression rythmique (avec des valeurs de plus en plus brèves) et joue plutôt sur la recherche de dispositions instrumentales originales.

Études dans le genre fugué op. 97 Étude pour piano n° 29 « L’enharmonique »

Les Études dans le genre fugué pour le piano-forte […] à l’usage des jeunes compositeurs, op. 97 de Reicha, furent publiées à Paris à l’aube de la Restauration. Avec les Douze Fugues pour le pianoforte (1800), les célèbres Trente-six Fugues pour le pianoforte (1803) ou encore le Traité de haute composition musicale (1824-1826), l’op. 97 témoigne de la constance avec laquelle le compositeur s’est intéressé à la fugue, tant du point de vue de la composition que de la théorie musicale. Dans la préface de l’opus, Reicha prend la défense du « genre fugué » en condamnant les compositeurs cédant au « goût frivole et passager » des pots-pourris et des thèmes et variations à la mode en ce temps-là. Le recueil est ainsi constitué d’un ensemble de 34 préludes et fugues, dont le modèle est sans doute le Clavier bien tempéré de Bach. Les Études dans le genre fugué se situent à mille lieux de l’austérité généralement conférée au

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grande fantasia e da un gusto per la sperimentazione nel campo dell’armonia che corrisponde ai più originali precetti teorici del compositore. Se nel Preludio n. 29, sottotitolato «Enharmonique», la regolare sequenza di crome può ricordare il primo numero del Clavicembalo ben temperato, la successione degli accordi è ben più audace. Facendo uso di numerosi cromatismi nonché della proprietà di una tastiera in cui, per esempio, un sol diesis risuona alla medesima altezza di un la bemolle, questo pezzo presenta le modulazioni più sorprendenti. Dopo un preludio come questo, la fuga che segue appare più prevedibile, con i suoi valori brevi che evocano la musica strumentale italiana nella tradizione delle fughe di Bach.

Sonata per pianoforte in mi maggiore op. 46 n. 3 1. Allegro – 2. Andante un poco adagio – 3. Finale: Allegro scherzando

Reicha compose questa Sonata probabilmente verso la metà degli anni Novanta del XVIII secolo ad Amburgo, ove si era stabilito alla fine del 1794. Poco dopo il suo arrivo, ebbe occasione di rivedere Haydn, di passaggio nella città anseatica mentre era in viaggio verso Londra. L’influenza dell’ammirato maestro si avverte nelle Tre Sonate op. 46 e permette di precisarne la cronologia. Lo stile di questa raccolta, pubblicata da Breitkopf & Härtel nel 1804, è infatti più vicino alle ultime sonate di Haydn che non a quelle composte da Beethoven nei primi anni del XIX secolo (si pensi

genre de la fugue. Elles sont ainsi marquées par la plus grande fantaisie et un goût pour l’expérimentation dans le domaine de l’harmonie qui répond aux préceptes théoriques les plus originaux du compositeur. Si l’écriture en croches régulières du Prélude no 29, sous-titré « Enharmonique », peut rappeler celle du premier numéro du Clavier bien tempéré, la succession des accords est autrement plus audacieuse. Usant de nombreux chromatismes, ainsi que de la propriété d’un clavier qui veut, par exemple, qu’un sol dièse sonne à la même hauteur qu’un la bémol, cette pièce fait se succéder les modulations les plus surprenantes. Après un tel prélude, la fugue qui suit paraît plus attendue avec son sujet en valeurs brèves évoquant la musique instrumentale italienne dans la tradition de celles de Bach.

Sonate pour piano en mi majeur op. 46 n° 31. Allegro – 2. Andante un poco adagio – 3. Finale : Allegro scherzando

Reicha composa probablement cette sonate au milieu des années 1790, à Hambourg où il s’était installé à la fin de l’année 1794. Peu après son arrivée, il eut l’occasion de revoir Haydn, de passage dans la ville hanséatique lors de son voyage vers Londres. L’influence de ce maître admiré se ressent dans les Trois Sonates op. 46 et permet de préciser leur situation chronologique. En effet, le style de ce recueil, publié en 1804 chez Breitkopf & Härtel, s’approche davantage des dernières sonates de Haydn que des partitions composées par Beethoven dans les premières

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années du XIXe siècle (songeons aux Sonates nos 13 et 14 « quasi una fantasia » de 1801). Comme on peut le constater dans la troisième et dernière sonate, en mi majeur, le galbe mélodique est encore tributaire du classicisme viennois ; le mouvement lent, que berce un rythme de sicilienne, rappelle Mozart. L’exploitation des contrastes de texture et de densité, avec des effets quasi orchestraux (le début de l’œuvre), se modèle plutôt sur Haydn. Mais le jeune Reicha d’environ vingt-cinq ans n’est pas avare d’idées originales. Il multiplie les motifs thématiques et gestes instrumentaux (idée qui n’est pas héritée de Haydn), notamment dans les mouvements rapides de forme sonate. Il ose des changements d’orientation étonnants que rien ne laisse prévoir, surtout dans les développements. Ces virages imprévus se traduisent par des modulations dans des tons éloignés, le passage abrupt d’un motif à un autre, des points d’orgue et des silences qui suspendent le discours.

alla Sonata n. 13 e alla Sonata n. 14 «quasi una fantasia», del 1801). Come si può constatare nella terza e ultima sonata, in mi maggiore, il profilo melodico è ancora debitore del classicismo viennese; il movimento lento, in un cullante ritmo di siciliana, ricorda Mozart. Lo sfruttamento dei contrasti di densità e tessuto musicale, con effetti quasi orchestrali (all’inizio del brano), risente piuttosto di Haydn. Ma il giovane Reicha, all'incirca venticinquenne all'epoca della composizione, non è avaro di idee originali; moltiplica i motivi tematici e i gesti strumentali (e questo non gli viene da Haydn), soprattutto nei movimenti veloci di forma sonata, e azzarda sorprendenti cambiamenti di orientamento, del tutto inattesi, soprattutto negli sviluppi. Queste virate impreviste si traducono in modulazioni verso tonalità lontane, in bruschi passaggi da un motivo all’altro, in pedali e in silenzi che sospendono il discorso.

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Il compositoreLe compositeur

Antoine Reicha (1770-1836)Originario di Praga, Antoine Reicha (o Antonín Rejcha) fu, oltre che uno stimato compositore, uno dei più importanti teorici e pedagoghi della prima metà del XIX secolo. Orfano di padre assai presto, ricevette la sua prima formazione dallo zio, il compositore e violoncellista Joseph Reicha. Nominato Leiter del teatro di Bonn nel 1785, lo zio portò con sé il nipote, il quale ottenne un posto di flautista nell’orchestra di quell’istituzione, accanto al giovane Beethoven, allora violista. Questa fase della sua vita ebbe termine nel 1794 con l’occupazione della città da parte dell’esercito rivoluzionario francese. Antoine si recò allora ad Amburgo, poi a Parigi e infine a Vienna, ove completò la propria formazione, in particolare, presso Salieri. Nel 1808 si insediò definitivamente in Francia. Benché considerato come un compositore di musica «tedesca», grazie alla sua sapienza nel contrappunto nel 1818 fu nominato professore al Conservatorio di Parigi. Fu in questo periodo che scrisse la maggior parte delle sue opere teoriche, tra le quali il Traité de haute composition (1824-1826), pervaso da una costante preoccupazione per l’equilibrio e per la razionalità, e in cui Reicha dà prova di un’eccezionale chiaroveggenza riguardo al futuro. Il suo insegnamento aperto al progresso influenzò profondamente artisti come Berlioz, Liszt, Gounod e Franck. Naturalizzato francese nel 1829, nel 1835 ottiene la consacrazione definitiva con la chiamata all’Institut de France. Oggi pressoché dimenticata, la sua opera (che comprende numerosi brani per pianoforte e per strumenti a fiato) oscilla tra l’espressione di una levità ereditata dal classicismo e un gusto marcato per la sperimentazione teorica, al limite della visionarietà (Quatuor scientifique, fughe per pianoforte).

Antoine Reicha (1770-1836)Originaire de Prague, Antoine Reicha (ou Antonín Rejcha) fut, outre un compositeur reconnu, l’un des plus importants théoriciens et pédagogues de la première moitié du XIXe siècle. Orphelin de père très tôt, il reçoit sa première formation chez son oncle, le compositeur et violoncelliste Joseph Reicha. Nommé Leiter au théâtre de Bonn en 1785, l’oncle emmène son neveu avec lui, lequel obtient une place de flûtiste dans l’orchestre de l’institution, aux côtés du jeune Beethoven, lui-même altiste. Cette période de sa vie s’achève en 1794, avec l’occupation de la ville par l’armée révolutionnaire française. Antoine se rend alors à Hambourg puis à Paris et enfin à Vienne, où il complète sa formation auprès de Salieri et d’Albrechtsberger. C’est en 1808 qu’il s’installe définitivement en France. Bien que perçu comme un compositeur de musique « allemande », sa science du contrepoint lui vaut d’être nommé professeur au Conservatoire de Paris en 1818. C’est à cette époque qu’il rédige l’essentiel de ses ouvrages théoriques, dont le Traité de haute composition (1824-1826), animé d’un souci constant d’équilibre et de rationalité, ouvrage dans lequel il témoigne d’une exceptionnelle clairvoyance de l’avenir. Ouvert au progrès, son enseignement influença profondément des artistes tels que Berlioz, Liszt, Gounod et Franck. Naturalisé français en 1829, il reçoit en 1835 l’ultime consécration avec l’élection à l’Institut. Aujourd’hui méconnue, son œuvre (dont de nombreuses pièces pour piano et pour vents) oscille entre l’expression d’une légèreté héritée du classicisme et un goût prononcé pour l’expérimentation théorique, à la limite du visionnaire (Quatuor scientifique, fugues pour piano).

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Gli interpretiLes interprètes

Josquin Otal, pianoforteJosquin Otal ha studiato al Conservatorio di Lione con Hervé Billaut. Allievo di Denis Pascal e Bruno Rigutto, è stato «Révélation classique de l’Adami 2015», ha vinto il Grand prix Marinaro, il terzo premio al concorso Piano Campus e le borse della Fondation Banque Populaire e della Fondation Bluthner. Attualmente sta preparando il diploma di artista interprete al Conservatorio di Parigi e si esibisce come solista in recital o in concerti di concerti di musica da camera in vari festival. Quest’anno la sua passione per la musica spagnola lo porterà a registrare Goyescas di Enrique Granados. Dal settembre 2016 è artista en résidence presso la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, sotto la guida di Louis Lortie.

Djordje Radevski, pianoforteDjordje frequenta attualmente il secondo anno della Facoltà d’Arte a Niš. Vincitore di numerosi concorsi internazionali (Davorin Jenko, Concorso della repubblica a Belgrado, Josip Slavenski, Giovani pianisti di Niš, Grandi maestri di Kyustendil, premio al giovane pianista più promettente, Virtuosi per musica di pianoforte a Ústí nad Labem, Open Artobolevskaya a Mosca, Isidor Bajic Piano Memorial a Novi Sad, Concorso per giovani pianisti in memoria di Vladimir Horowitz a Kiel...), si è esibito con l’Orchestra sinfonica di Niš, la Sinfonietta di Atene e l’Orchestra filarmonica giovanile di Sofia «Pioneer». Dal settembre 2016 è artista en résidence

Josquin Otal, pianoJosquin Otal se forme au CNR de Lyon avec Hervé Billaut. Élève de Denis Pascal et Bruno Rigutto, il est tour à tour « Révélation classique de l’Adami 2015 », vainqueur du Grand prix Marinaro, 3e prix au Concours Piano campus, lauréat de la Fondation Banque Populaire et de la Fondation Bluthner. Il suit actuellement le diplôme d’artiste interprète au CNSM de Paris, et se produit comme soliste en récital ou en musique de chambre dans divers festivals. Son goût pour la musique espagnole l’amènera à enregistrer Goyescas d’Enrique Granados en 2017. Depuis septembre 2016, il est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous l’égide de Louis Lortie.

Djordje Radevski, piano Djordje suit actuellement la deuxième année de la Faculté des Beaux-Arts de Niš. Lauréat de plusieurs concours internationaux (Davorin Jenko, République de Belgrade, Josip Slavenski, Jeunes pianistes de Niš, « Grands Professeurs » de Kyoustendil, Jeune pianiste le plus prometteur, Virtuosi Per Musica d’Ústí nad Labem, A. D. Artobolevskaya de Moscou, Isidor Bajic Memorial de Novi Sad, Jeunes pianistes en mémoire de Vladimir Horowitz...), Djordje s’est produit avec l’Orchestre symphonique de Niš, le Sinfonietta d’Athènes et l’Orchestre philharmonique des jeunes de Sofia, « Pionnier ». Depuis septembre 2016, il est

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presso la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, sotto la guida di Louis Lortie.

Victoria Vassilenko, pianoforteNata a Sofia, in Bulgaria, Victoria si è diplomata alla Scuola nazionale di musica «Liubomir Pipkov» della sua città natale, dove ha studiato con Antonina Boneva e Stella Maystorova. Si è diplomata anche presso la Escuela superior de música «Reina Sofía» di Madrid, dove ha seguito i corsi di Dmitri Bachkirov e presso l’Accademia internazionale del pianoforte Lago di Como. Si esibisce come solista e camerista a livello internazionale e ha vinto numerosi concorsi internazionali di pianoforte, tra cui il James Mottram di Manchester. Ha ricevuto dalle mani della regina Sofia di Spagna due premi: per il miglior ensemble di musica da camera e come migliore pianista dell’anno. Dal settembre 2016 è artista en résidence presso la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, sotto la guida di Louis Lortie.

artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous l’égide de Louis Lortie.

Victoria Vassilenko, pianoNée à Sofia, en Bulgarie, Victoria est diplômée de l’École nationale de musique Liubomir Pipkov de Sofia, où elle étudie auprès d’Antonina Boneva et de Stella Maystorova. Elle est également diplômée de l’École supérieure de musique « Reine Sophie » de Madrid, où elle suit les cours de Dmitri Bachkirov, ainsi que de l’Académie internationale de piano du lac de Côme. Elle se produit comme soliste et chambriste sur la scène internationale. Victoria est lauréate de nombreux concours internationaux de piano, parmi lesquels le James Mottram de Manchester. Elle reçoit des mains de la Reine Sophie d’Espagne deux prix : un premier pour le meilleur ensemble de musique de chambre et un deuxième pour le meilleur pianiste de l’année. Depuis septembre 2016, Victoria Vassilenko est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, sous l’égide de Louis Lortie.

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Musica da cameraSolisti della Chapelle Musicale Reine ElisabethBrani per pianoforte, Trio n. 2 in re minore op. 101, Trio per tre violoncelli soli, Quartetto op. 95 n. 1, Quintetto in fa maggiore con due violeALPHA CLASSICS /PALAZZETTO BRU ZANE /CHAPELLE MUSICALE REINE ELISABETHNovità settembre 2017

QuartettiQuartetto ArdeoQuartetti op. 49 n. 1, op. 90 n. 2 e op. 94 n. 3PALAZZETTO BRU ZANE /L’EMPREINTE DIGITALE2014

Opere per pianoforte soloIvan Ilić pianoforteSonata in do maggioreSonata sul «Flauto magico»Practische Beispiele (estratti)CHANDOS – con il sostegno del Palazzetto Bru ZaneNovità settembre 2017

Chapelle Musicale Reine Elisabeth

musicchapel.org

Dopo il lavoro svolto sull’opera di Édouard Lalo nel 2015 (coronato dalla registrazione e dalla pubblicazione dell’integrale della sua musica da concerto) e successi vamente, nel 2016, su quella di Camille Saint-Saëns e di Fernand de La Tombelle, durante

questa stagione il Palazzetto Bru Zane e la Chapelle Musicale Reine Elisabeth faranno scoprire una scelta di brani di Antoine Reicha a giovani solisti.

Sarà per loro l’occasio ne di venire a esibirsi a Venezia e di partecipare all’inci sione di un cofanetto monografico.

Après un travail mené autour de l’œuvre d’Édouard Lalo en 2015 (dont l’aboutissement a été l’enregistrement et la publication de l’intégrale de sa musique concertante) puis de Camille Saint-Saëns et Fernand de La Tombelle en 2016, le

Palazzetto Bru Zane et la Chapelle Musicale Reine Elisabeth font découvrir cette saison à plusieurs jeunes solistes des pièces d’Antoine Reicha.

L’occasion pour ces musiciens de venir se produire à Venise, et de participer à l’enregistrement d’un coffret monographique.

CONVEGNOIL PROFESSOR REICHA: COMPOSITORE, TEORICO, DIDATTADal 10 al 12 novembre 2017Complesso monumentale di San Micheletto – LuccaLa collaborazione con il Centro Studi Opera Omnia Luigi Boccherini prosegue durante questa stagione con un convegno dedicato ad Antoine Reicha. Numerosi ar tisti e autori trassero profitto dai metodi e dai testi del compositore teorico e insegnante ceco naturalizzato francese. In queste giornate di studio verranno trattate la didattica di Reicha e la sua durata nel tempo.

PARTITUREIn coincidenza con l’uscita in disco di brani di musica da camera registrati dai solisti della Chapelle Musicale Reine Elisabeth, il Palazzetto Bru Zane pubblica in edizione moderna la partitura e gli spartiti di due lavori poco noti di Reicha, il Trio op. 101 n. 2 in re minore e il Quintetto con due viole in fa maggiore: due brani che ereditano il classicismo dell’Età dei Lumi, in cui Reicha si dimostra sensibile anche ai fremiti del nascente romanticismo.

TRATTATIIl Palazzetto Bru Zane presenta un lavoro di digitalizzazione dei primi tre trattati di Reicha, disponibili online su bruzanemediabase.com:Traité de mélodie (1814)Cours de composition musicale ou Traité complet d'harmonie pratique (1818)Traité de haute composition musicale (1824).

COLLOQUEPROFESSEUR REICHA : LE COMPOSITEUR, LE THÉORICIEN ET L'ENSEIGNANTDu 10 au 12 novembre 2017Complesso monumentale di San Micheletto – LucquesLa collaboration avec le Centro Studi Opera Omnia Luigi Boccherini se poursuit cette saison avec un colloque dédié à Antoine Reicha. De nombreux artistes et auteurs bénéficièrent des méthodes et textes de ce compositeur, théoricien et enseignant tchèque natura lisé français. Ces journées aborderont la nature de sa pédagogie ainsi que sa portée dans le temps.

PARTITIONSEn lien avec la parution discographique de pièces de musique de chambre enregistrées par les solistes de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, le Palazzetto Bru Zane publie en édition moderne le conducteur et les parties séparées de deux partitions peu connues de Reicha : le Trio en ré mineur op. 101 n° 2 et le Quintette avec deux altos en fa majeur. Deux pièces héritières du classicisme des Lumières dans lesquelles Reicha témoigne aussi des frémissements du romantisme naissant.

TRAITÉSLe Palazzetto Bru Zane présente un travail de numérisation des trois premiers traités de Reicha, disponibles en ligne sur bruzanemediabase.com :Traité de mélodie (1814)Cours de composition musicale ou Traité complet d'harmonie pratique (1818)Traité de haute composition musicale (1824).

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Sabato 21 ottobre, ore 17Il cantore degli strumenti a fiatoMusiche di REICHAQuintetto Klarthe

Domenica 22 ottobre, ore 15.30Facciamo a chi soffia più forte?Laboratorio-concerto per le famiglie a cura di Diana D'AlessioMusiche di REICHAQuintetto Klarthe

Martedì 24 ottobre, ore 18Conferenza di Maria Teresa Arfini: Antoine Reicha, un innovatore del primo OttocentoIngresso libero – consigliata la prenotazione

Venerdì 27 ottobre, ore 20Con clarinetto Musiche di REICHA, ONSLOWQuartetto MandelringLaura Ruiz Ferreres, clarinetto

Sabato 4 novembre, ore 17Verve romanticaMusiche di REICHA, REBERTrio MediciIn collaborazione con la Chapelle Musicale Reine ElisabethFinale con brindisi

Concerti fuori festivalDomenica 5 novembre, ore 15.30I racconti di Mamma OcaConcerto-laboratorio per famiglieLaboratorio a cura di Remo PeronatoEnsemble Musagète

Giovedì 30 novembre, ore 20I fiori malandriniCanzoni licenziose da caffé-concertoNorma Nahoun, sopranoMarie Gautrot, mezzosopranoI Giardini Finale con brindisi

Martedì 5 dicembre, ore 18Conferenza di Andrea Penna: Musiche e drammaturgie ispirate all'opera e alla figura di Dante AlighieriIngresso libero – consigliata la prenotazione

Prossimi concerti al Palazzetto Bru ZaneProchains concerts au Palazzetto Bru Zane

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Palazzetto Bru ZaneCentre de musique romantique françaiseSan Polo 2368, 30125 Venezia – Italiatel. +39 041 52 11 005

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