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Palmarès EcoQuartier 2009 Projets d’avenir Foch-Roosevelt Direction Générale de l’Aménagement, du Logement et de la Nature www.developpement-durable.gouv.fr

Palmarès EcoQuartier 2009 - Internet ECOQUARTIERS · Acteurs Programme de l’opération Partenaires Région Département ... internationales que sont Roissy et Marne-la-Vallée

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PalmarèsEcoQuartier 2009

Projets d’avenir

Foch-Roosevelt

Direction Générale de l’Aménagement, du Logement et de la Nature

www.developpement-durable.gouv.fr

Ce document a été réalisé :

Sous la direction de Frank FaucheuxRédigé par Delphine Sagnet

Ont également participé : Valérie Ondina Isabelle Leroy-Dutilleul DRIEA Ile de FranceMise en page par :Thierry CoulonAtelier infographie du CETE du Sud-Ouest

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A - CONTEXTE GENERAL DE L’OPERATION

Carte d’identité administrative et technique du projet

Acteurs

Programme de l’opération

Partenaires

RégionDépartementContexte urbain de l’opérationPopulation communalePopulation de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux

Collectivité concédantChef de projet

Bureaux d’étudeMaîtrise d’œuvre urbaine :

SupercifieNombre de logementsSurface équipements publicsSurface commercesSurface services

Ile-de-France77 - Seine-et-MarneVille centre48 466 habitants (INSEE 2007)

80 835 habitants

Ville de MeauxPhilippe LETERME, Directeur de l’Urbanisme et du Développement Durable Hôtel de Ville Cap Terre (AEU)MOE VRD ZAC Mont Thabor : EGISMOE Promenade de l’Europe : PASODOBLE / SOGEMMOE Requalification Axe Allende : Atelier Villes et Paysages – EGIS

80 hectares2 500 à 3 000 logements (neuf + réhabilitation)40 000 m² SHON6 600 m² SHONenviron 10 000 m² SHON

Etat (DRE) et Région Ile-de-France dans le cadre du Contrat de Projet Etat-Région, pour le soutien aux Nouveaux Quartiers Urbains ;Conseil Général Seine-et-Marne, ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), ARENE (agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies) ;Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux ;FEDER pour le TCSP (Transport en Commun Site Propre) dans le cadre du projet In’Europe

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Image « Symbole du projet »

Projet global en phase amont (études préalables en cours) retenu au Palmarès du concours EcoQuartier en tant que projet d’avenir.

Le projet se décline à travers 4 ZAC ayant pour objet d’agir également sur le tissu urbain en diffus, à travers le PLU. Elles s’articulent autour d’un projet de TCSP et de requalification de l’axe principal (avenue Allende), d’un projet de trame verte d’agglomération et de restructuration d’un centre sportif.

Deux phases de mise en œuvre opérationnelle sont prévues. La première étape concerne les ZAC de Mont Thabor, Vilar Foch et Marronnier-Coulommière. La seconde concerne la ZAC Saint-Lazare Tauziet. A ce jour, la ZAC Mont-Thabor II est en cours de proto-aménagement et de viabilisation. La commercialisation est enclenchée.

Etat d’avancement du projet fin 2010

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2 Contexte et présentation de l’opération

2.1 Présentation de la ville dans son territoire

Située à 41 kilomètres à l’est de Paris, la communauté d’agglomération du Pays de Meaux (CAPM) constitue un pôle de grande couronne et concentre 80 874 habi-tants (INSEE – RGP 2006) répartis sur 18 communes sur une superficie de 145 km². Desservie par la RN3, l’agglomération possède une liaison ferroviaire vers la gare de l’Est. La CAPM bénéficie également du rayonnement des territoires d’envergures internationales que sont Roissy et Marne-la-Vallée.

La ville de Meaux y concentre l’essentiel des fonctionnalités urbaines. Meaux re-groupe 60% des habitants de la communauté d’agglomération et totalise 74% des emplois salariés – soit 21 960 (INSEE 2007). La ville de Meaux est dotée d’impor-tants services administratifs (hôpital , sous-préfecture, tribunaux), d’activités de services aux entreprises ainsi que d’un fort tissu associatif.

La ville de Meaux

Le contexte territorial du pays de Meaux Le pays de Meaux

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2.2 Présentation du projet dans la ville

La ville de Meaux s’est développée durant les années 1960-70 sur un schéma bicéphale :

d’un côté la ville historique avec ses faubourgs et ses quartiers résidentiels, ses es-paces commerciaux et tous les éléments spécifiques au centre-ville, comptabilisant 25 000 habitants ; et de l’autre côté, un nouveau quartier de grands ensembles, Pierre Collinet, puis Beauval où résident 25  000 habitants. Ces deux centralités font actuellement l’objet de requalifications urbaines majeures à travers le «Plan Marshall» du cœur de ville (revitalisation du commerce, qualité de l’habitat et des espaces de vie) et l’achèvement du programme de rénovation urbaine des grands ensembles au titre du Programme de Rénovation Urbaine avec l’ANRU.

Localisé à la charnière entre ces deux centralités, le projet de l’EcoQuartier Foch Roosevelt de Meaux vise à la réhabilitation et à la reconquête de secteurs « inter-médiaires » faisant à l’heure actuelle figure de friche urbaine.

Plan du projet Eco-Quartier Foch Roosevelt

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Enjeux

La création de l’EcoQuartier répond à un enjeu géographique de réunification de la « ville globale », en résorbant la fracture urbaine existante entre le centre ville/faubourg et les quartiers ZUS. Le site de l’EcoQuartier occupe une place charnière dans la ville. Il se trouve au centre géographique de la ville actuelle de Meaux, constituant, de par son tissu urbain, une «périphérie centrale» déstructurée et à faible densité.

Cette position centrale légitime une densification du site en matière d’habitat, pro-fitant de la proximité des commerces, des équipements et des centralités urbaines (administrations…), conformément au projet de SDRIF qui identifie le site comme zone de densification préférentielle.

Projet

Le projet ambitionne ainsi de poursuivre la réconciliation des quartiers de la ville en constituant un aménagement de qualité dans les secteurs intermédiaires : Mont Thabor, Allende, Tauziet, St Lazare. Ce nouveau quartier, une fois achevé, accueillera de 6 500 à 8 000 habitants supplémentaires. 2 500 à 3 000 logements (réhabi-litations et constructions neuves) sont prévus, permettant de proposer une offre diversifiée.

L’intervention publique sur le tissu urbain existant se fera sous forme de ZAC: ZAC Mont Thabor II (créée en février 2007) ; ZAC Vilar Foch ; ZAC Coulommière ; ZAC St Lazare. Cet aménagement multi-polaire est mis en cohérence par un aménage-ment d’espaces publics d’échelle avec notamment la requalification des avenues principales et la création d’un TCSP (Transport en Commun Site Propre) mais aussi l’introduction de nouveaux équipements de proximité et la confortation des espaces naturels existants. La révision du PLU, engagée en parallèle, permet d’introduire de nouveaux effets leviers sur le tissu urbain en diffus.

L’EcoQuartier Foch-Roosevelt : un défit important

2.3 Présentation de l’ambition du projet urbain

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2.4 Présentation des grandes forces caractéristiques du projet

Le projet d’EcoQuartier Foch Roosevelt de Meaux se distingue particulièrement sur 4 aspects :

- densité et forme urbaines : inscription de l’EcoQuartier dans la ville, pour une ville complète et durable avec une densification multipolaire des secteurs urbanisés par la création de quatre nouvelles ZAC et la restructuration de l’existant,

- mixité et accessibilité des logements, porteuses d’ « intensité urbaine », tout en répondant aux aspirations en matière d’habitat et d’environnement : la recherche d’un juste équilibre,

- mobilité : développement des infrastructures à la faveur de l’utilisation des trans-ports collectifs (bus à haut niveau de service) et des modes doux de déplacements,

- sobriété énergétique et énergies renouvelables : limitation de la consommation énergétique, recours aux énergies renouvelables, potentiel de développement de la géothermie, source d’énergie renouvelable utilisée sur le territoire.

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3.1 Présentation des documents de cadrage supérieur

a) Le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile-de-France)

Il a pour objectif de maîtriser la croissance urbaine et démographique et l’utilisation de l’espace tout en garantissant le rayonnement international de cette région. Il précise les moyens à mettre en œuvre pour corriger les disparités spatiales, sociales et économiques de la région, coordonner l’offre de déplacement et préserver les zones rurales et naturelles afin d’assurer les conditions d’un développement du-rable de la région. Les cinq objectifs qui répondent à ces défis visent à :

- offrir un logement à tous les Franciliens par la construction de 60 000 logements par an pendant 25 ans pour obtenir un taux de 30 % de logement social à terme,

- doter la métropole d’équipements et de services de qualité,

- préserver, restaurer, valoriser les ressources naturelles et permettre l’accès à un environnement de qualité,

- accueillir l’emploi et stimuler l’activité économique, garantir le rayonnement in-ternational,

- promouvoir une nouvelle politique de transports au service du projet régional.

Le SDRIF en vigueur, daté de 1994, est en cours de révision. Adopté par le Conseil régional en 2008, le projet de SDRIF a été transmis en 2010 au Conseil d’Etat.

La carte de destination générale des territoires identifie sur le territoire de Meaux :

- un espace urbain à optimiser, avec une densification préférentielle à mettre en œuvre sur la ville centre et une urbanisation préférentielle aux alentours,

- des infrastructures de transport à conforter : liaison RER Meaux - Marne-la –Vallée / Paris, liaison routière vers Roissy et la préservation de la faisabilité d’une liaison Senlis-Meaux-Melun,

- des espaces verts et boisés à préserver au nord et au sud de Meaux le long de la Marne et du Canal de l’Ourcq.

3 Cadre général d’application des politiques publiques locales

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b) Le SCOT de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux

Il est actuellement en cours d’élaboration (phase de PADD). La CAPM y fixe six objectifs :

- renforcer le positionnement du territoire en affirmant son rôle de pôle régional, en complémentarité avec ses partenaires et voisins,

- structurer de façon durable le territoire à travers l’organisation des déplacements et des services,

- développer l’emploi et la richesse en organisant spatialement les conditions de développement,

- mettre en adéquation l’habitat, les services et les besoins des habitants, tout en respectant l’environnement,

- valoriser les paysages en protégeant les zones agricoles et naturelles sensibles,

- répondre aux impératifs écologiques : réduction des nuisances, maîtrise de l’eau…

NB : Le SCOT remplacera le Schéma Directeur Région de Meaux, approuvé en 1997 et révisé en 2001, réalisé sur le périmètre des 15 communes formant le SIEP (Syndicat Intercommunal d’Etude et de Programmation) de la région de Meaux.Le Schéma Directeur de 1997 planifiait de nouvelles infrastructures routières afin de combler le retard en matière de désengorgement routier du Pays de Meaux et d’amé-liorer les liaisons fonctionnelles avec les grandes infrastructures routières A1, A4

c) Le PLH de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux

Il a été adopté le 5 février 2007 et marque une volonté de conforter la ville centre, tant en matière d’habitat que de mobilité et d’activités. Les enjeux de la politique locale de l’habitat de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux se dé-clinent selon trois grandes problématiques :

- le développement maîtrisé de l’habitat, pour assurer la réalisation des parcours résidentiels des ménages en place,

- la confortation de l’existant, avec une attention particulière portée sur les centres bourgs et les villages,

- la diversification de l’offre, en accompagnement du processus de renouvellement en cours, en assurant une solidarité et un équilibre communautaire d’une part, et en développant des réponses adaptées aux populations qui en éprouvent le besoin : personnes âgées, jeunes, personnes handicapées, hébergement d’urgence et logement temporaire, gens du voyage d’autre part.

Face aux évolutions marquantes des dernières années en termes de dynamique immobilière, la ville de Meaux a décidé la révision de son PLH en 2010. Le rythme de construction de logements a connu un pic sur la période 2005-2007, avec envi-ron 750 logements construits par an sur l’agglomération. Malgré la conjoncture, le rythme se stabilise aujourd’hui à 550 logements par an environ.

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d) Le Plan Local de Déplacements (PLD) du Pays de Meaux

Il est en cours d’élaboration (prescription d’élaboration le 30 novembre 2007). Il vise à améliorer l’organisation des transports, la circulation et le stationnement sur le territoire. Dans cette perspective, les objectifs principaux du PLD sont :

la requalification et la hiérarchisation du réseau viaire structurant, notamment sur les pénétrantes pour tirer parti de la nouvelle rocade,

l’amélioration des transports collectifs  : liaison ferrée vers Paris, intermodalité avec un TCSP type bus à haut niveau de service en hyper centre d’agglomération. La connexion ferrée Meaux – Chessy - Marne-la-Vallée est également à l’étude par le STIF (Syndicat des Transports Ile de France),

le développement des modes doux.

e) Le PLU de Meaux

Elaboré en 2004, le PLU de Meaux a permis de mener les opérations de rénovation urbaine des quartiers de Beauval et Collinet. Une révision du PLU est engagée en 2010 afin d’ancrer les grands principes de l’EcoQuartier dans le document d’urba-nisme. Cette révision se fera l’écho de l’Agenda 21 approuvé en décembre 2010.

3.2. Procédures

Le projet d’EcoQuartier Foch-Roosevelt fera appel aux procédures suivantes :

une procédure de ZAC sur quatre secteurs, DUP,

la convention ANRU, poursuivie jusqu’en 2013, permettant aux nouvelles constructions réalisées à moins de 500 m de la zone ANRU de bénéficier de la TVA à 5,5 %. Cette mesure concernera le secteur Vilar-Foch et une partie du sec-teur Saint Lazare- Tauziet, soit près de la moitié du périmètre de l’EcoQuartier.

une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) est aujourd’hui à l’œuvre sur le territoire intercommunal (centres villes)  ; des dispositifs simi-laires pourraient accompagner la logique de réhabilitation de l’habitat existant sur l’EcoQuartier.

Par ailleurs, le quartier Foch-Roosevelt fait partie du programme plus large de re-qualification du centre ville appelé « plan Marshall / Cœur de Ville », retenu au Programme National de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD). Ainsi la ville fait appel à des outils de procédures variées : OPAH, plan et comité de lutte contre l’habitat indigne, opération de restauration immobilière (loi Malraux).

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L’éco-construction

Dans le cadre de l’élaboration d’un PACTE Territorial pour l’emploi initié en région Ile-de-France, des synergies sont actuellement étudiées avec des intercommunali-tés voisines.

Notamment, la Communauté de Communes du Pays Fertois porte un projet d’Eco-vallée de la Marne qui vise à créer des activités économiques et des emplois dans le domaine de l’Eco bâtiment (filière agricole de matériaux naturels à base de chanvre) ce qui pourrait constituer l’un des maillons d’une filière locale à développer.

Les mixités sociales et fonctionnelles

Aujourd’hui, la ville de Meaux compte 46,7% de logements sociaux et l’agglomé-ration du Pays de Meaux affiche un taux de 35%. A l’échelle de la ville, l’enjeu majeur consiste à poursuivre le rééquilibrage des quartiers dans une logique maîtrisée, en s’attachant à répondre aux nouveaux be-soins émergents  identifiés au diagnostic du PLH: logements pour les jeunes, les personnes âgées, résidences sociales…

Les réponses apportées par le projet Foch Roosevelt sont multiples : - travail de reconquête d’un quartier « entre-deux » participant à la définition d’une ville réunifiée et à la mixité sociale à l’échelle de la ville, en résorbant la fracture urbaine existante entre le centre ville/faubourg et les quartiers ZUS,

- programme mixte favorisant l’accession libre conformément aux besoins identi-fiés par le PLH.

1 Qualité urbaine et architecturale

B – CARACTERISTIQUES DE L’OPERATION EN TERMES D’ECOQUARTIER

Une offre de logements diversifiés

La part du logement locatif social est appréhendée dans une logique d’équilibre entre les différents quartiers à l’échelle de la ville et inclut une part des reconstruc-tions prévues au programme de rénovation urbaine en les répartissant sur l’agglo-mération :

diversification des logements par la prise en compte des besoins spécifiques avec la création de logements adaptés, portés par la SAIEM (Société Anonyme Immo-bilière d’Economie Mixte) de Meaux :

80 logements pour les jeunes en insertion /début de parcours professionnel,

projet de résidence non médicalisée qui comporte également 50 logements fami-liaux pour favoriser la mixité générationnelle,

diversité des typologies de logements proposés  : collectifs (R+3 à R+5) et une petite partie en maisons individuelles ou individuelles jumelées, notamment pour faire la jonction avec les secteurs pavillonnaires adjacents.

complémentarité de la programmation de l’EcoQuartier avec la poursuite des opérations de rénovation urbaine du quartier de Beauval (Quartier A). Le redé-ploiement d’un certain nombre de logement sociaux du quartier A de Beauval, aujourd’hui quelque peu mis en exergue et stigmatisé par la livraison de pro-grammes neufs lors de la rénovation urbaine adjacente, se fera en partie sur le périmètre de l’EcoQuartier.

Le quartier Foch-Roosevelt prévoit les équipements nécessaires à un fonctionne-ment urbain complet et harmonieux. Le projet s’appuie pour cela sur:

les grands équipements structurants déjà implantés sur le site, qui seront remis en valeur ou réaménagés dans le cadre de la constitution de l’EcoQuartier : plu-sieurs groupes scolaires se trouvent actuellement sur le site, ainsi que le com-plexe sportif Tauziet qui regroupe une multiplicité d’activités sportives,

la création de nouvelles infrastructures, avec une attention particulière portée aux nouveaux espaces publics et à leur animation : les commerces pourront s’implanter sur une nouvelle place publique ou le long des axes principaux requalifiés avec l’arrivée du TCSP, ou enfin le long d’une « allée dynamique » autour d’un mail mul-tiservices distribuant les activités de loisirs, les commerces et les activités sportives.

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Une densité bien perçue grâce à la mixité fonctionnelle et à la diversité architecturale.

La densité

L’EcoQuartier vient s’implanter sur des « secteurs intermédiaires » situés au centre géographique de la ville, mais présentant actuellement une faible occupation et faisant figure de « friche urbaine ». Cette reconquête d’espaces urbains existants, aujourd’hui déstructurés et sans forte identité, sur un secteur de taille suffisante et en continuité très forte avec l’existant, constitue le point fort du projet Foch-Roo-sevelt.

La densité en matière de logements sur le site du futur EcoQuartier est aujourd’hui très faible. On ne compte, sur l’ensemble du secteur, qu’une cinquantaine de loge-ments constitués pour la plupart de petits pavillons. La densification du secteur passera par la reconquête des friches qui seront ouvertes à l’urbanisation et par un choix d’habitat collectif plutôt qu’individuel permettant d’économiser l’espace. Le programme prévoit :

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Densité du secteur

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Au-delà d’une simple densification, le projet propose la constitution d’une nou-velle centralité urbaine facilitée par une accessibilité aisée et par la redéfinition d’espaces publics. Le site se structurera à terme autour de deux grands pôles com-plémentaires en termes d’activités : cité administrative – Mont Thabor (activités tertiaires) et Tauziet (loisirs).

Les espaces de respiration, introduits par la trame verte et les espaces publics, permettront de concevoir des modes d’habitat suffisamment denses et agréables pour tous.

La mobilité et l’accessibilité

L’amélioration des dessertes dans la ville et le désenclavement des quartiers consti-tuent un objectif central de l’EcoQuartier. La « colonne vertébrale » de ce nouveau secteur urbain sera constituée par le futur Transport en Commun en Site Propre (TCSP) qui reliera le cœur de Beauval (secteur à forte concentration de population), la gare SNCF/gare routière (pôle d’échanges majeur) et le Parc d’Activités du Pays de Meaux, en longeant la façade sud de l’EcoQuartier.

Ce projet a le soutien du Syndicat des Transports Ile de France (STIF), qui a lancé les premières études de faisabilité en 2010.

A l’intérieur du quartier, de nouvelles voies de liaisons et/ou de désenclavement, (emplacements réservés dans le cadre du P.L.U.), permettront de structurer les dé-placements. Les travaux de préfiguration nécessaires à l’implantation d’un futur BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) vont servir à la mise en place d’un véritable réseau de pistes cyclables, sans les discontinuités actuelles permettant de relier l’ensemble des quartiers dans un axe est/ouest quartier de la ZUS à la gare).

Parallèlement au développement des transports collectifs et des circulations douces, des stationnements publics seront prévus de façon raisonnée ; une réduction des places de stationnement privé est également envisagée dans le cadre d’une révi-sion du PLU. Dans cette perspective, des parkings relais sont d’ores et déjà prévus en bordure du centre ville, avec liaisons (navette) vers le centre ville.

Un quartier où l’on se déplace autrement : place à l’éco-mobilité

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2 Qualité environnementale

NB : Retenu au Palmarès EcoQuartier 2009 en tant que projet d’avenir, l’écoquar-tier Foch-Roosevelt entre en phase d’études pré-opérationnelles qui permettront de définir les choix techniques et environnementaux. Les thématiques de qualité environnementales feront l’objet d’une réflexion plus approfondie au cours des prochains mois et seules les pistes de réflexions sont présentées ici.

L’eau

Deux grands objectifs :

- préserver la ressource en eau et les écosystèmes associés

- limiter l’impact de la densification sur les réseaux existants et les exutoires

Pour y parvenir, différents éléments doivent être pris en compte :

La topographie du site et ses caractéristiques naturelles, au cœur du projet

- la topographie, pour un drainage naturel général d’est en ouest,

- le stockage et l’infiltration, favorisés dans les points bas du site,

- la perméabilité du sol pour infiltrer les EP (Eaux Pluviales) sur le site. L’ambition est fixée à 0 rejet en débit de fuite, au moins pour la pluie décennale,

- la faible artificialisation du secteur Tauziet.

Récupération / réutilisation des EP, une priorité

Préserver la ressource en eau en limitant les ponctions dans le milieu naturel est au cœur de la démarche : la récupération des eaux pluviales envisagée permettra d’économiser les consommations d’eau potable. Ainsi, toutes les eaux de pluie des toitures inaccessibles seront récupérées et exploitées de différentes manières :

- au niveau des bâtiments privés, pour des usages liés à l’alimentation des sani-taires et l’arrosage des espaces verts selon les volumes captables et les besoins identifiés.

- au niveau des équipements publics, en mutualisant les eaux récupérées dans une cuve commune localisée sous les places publiques, telle la première place créée au sein de la ZAC Mont Thabor (MOE en cours), pour le nettoyage des espaces publics locaux.

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Une gestion différenciée selon les spécificités du programme La diversité des sites, des caractéristiques parcellaires liées au programme, la pré-sence ou non de vastes espaces verts dans la trame urbaine a conduit à la réalisa-tion d’une gestion des eaux pluviales selon cinq scenarii différenciés :

- Trois scénarii ont été imaginés pour les eaux pluviales tombées sur des surfaces propres :

une infiltration directe des eaux pluviales dans le sol pour les espaces verts (gestion autonome),

une gestion mutualisée des EP à l’échelle de l’îlot sur de petits ouvrages privés (bassins, noues...),

une gestion mutualisée des EP à l’échelle du quartier sur de vastes ouvrages publics en relation avec la trame verte : noue centrale nord et bassin sud Tau-ziet.

- Deux scénarii pour les eaux pluviales des voiries, potentiellement polluées par des hydrocarbures :

Les EP des voiries secondaires sont captées et orientées vers la noue centrale et des bassins associés. Les eaux sont traitées par phyto-rémédiation,

Les EP des axes majeurs (avenue Roosevelt, avenue Allende...) sont dirigées dans le réseau d’eau non potable et dépolluées via des séparateurs hydrocar-bures avant rejet.

- Les places publiques et noues associées aux voiries seront le support des EP tom-bées à proximité.

Une attention particulière sera portée sur l’optimisation de l’utilisation locale des eaux urbaines à travers différentes mesures :

- la mise en place, dans les bâtiments publics, de systèmes économes en eau et de lutte contre le gaspillage,

- la protection de la ressource en eau en intervenant sur les risques d’infiltration de polluants : les engrais et les pesticides dans les espaces verts, les hydrocarbures dans les parkings,

- l’utilisation de l’eau comme élément d’agrément architectural et paysager,

- la compensation des surfaces imperméables créées,

- utilisation de matériaux drainants si le sol s’y prête,

- recueil systématique des eaux de pluie pour des usages d’entretien de la voie publique, l’arrosage des jardins.

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La gestion alternative des eaux de pluie

Les déchets

Afin de réduire la production de déchets, l’EcoQuartier joue au maximum la carte du recyclage et du tri sélectif. L’animateur de tri, déjà présent sur le territoire, occupe un rôle majeur dans le dispositif comprenant :

- des locaux poubelles suffisamment grands, - un compostage encouragé et systématique pour les déchets verts des espaces publics,

- des poubelles publiques adaptées au tri sélectif, l’implantation de nouveaux points d’apport volontaire enterrés, limitant le stockage dans l’habitat.

- la sensibilisation des habitants par l’organisation d’animations pour les enfants et les adultes, visites guidées des sites (déchèteries, centre de tri, composterie, centre d’enfouissement technique),

- une attention particulière apportée au traitement des déchets de chantier.

La biodiversité

L’EcoQuartier s’inscrit dans la trame verte d’agglomération et dans le plan Oxygène de la Ville de Meaux développé dans le Projet d’Aménagement et de Développe-ment Durable du PLU.

Au sein du Pays de Meaux, l’EcoQuartier constitue un écho aux grands espaces naturels qui jalonnent le territoire. Le Plan Oxygène décrit la notion d’espace de respiration, grands espaces naturels et de loisirs dans la ville. L’EcoQuartier, avec l’aménagement du canal, a pour ambition de consolider les grands espaces de res-piration déjà présents et aménagés sur le territoire : la prairie St Faron au nord et le Parc du Pâtis au sud (150 ha). Les places, squares et placettes, qui vont jalonner le site Foch Roosevelt, vont permettre de créer un réseau de cheminements doux tout au long du quartier. Les cheminements doux ont pour vocation à influer sur l’ensemble de la ville, notamment le long de la promenade de l’Europe qui reliera le Parc du Pâtis à la Prairie St Faron via l’EcoQuartier et le centre-ville.

La Promenade de l’Europe, reliant du nord au sud les grands espaces naturels du territoire, symbolisera la réintroduction de la nature en ville avec la création d’un mail vert et paysager en ville (MOE en cours).

L’EcoQuartier Foch-Roosevelt s’appuie donc sur plusieurs éléments forts en matière de biodiversité et d’environnement, qui tendent notamment à révéler l’identité paysagère du territoire à travers les choix des essences, du mobilier urbain, dans un effort d’écologie (biodiversité et économie d’entretien). Cet objectif s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 21 de la ville qui prévoit d’ores-et-déjà d’assurer un maintien de la biodiversité sur l’ensemble de son territoire : lan-cement de l’écopâturage et développement de l’apiculture. Un bilan faune/flore est en cours de finalisation pour étudier l’impact de l’aménagement du parc du Pâtis trois ans après son ouverture au public.

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4 grandes pistes de travail ont été identifiées : Une nouvelle trame verte qui relie les grandes entités vertes du territoire Le tissage identitaire d’un nouveau réseau de boulevards urbains laisse la place aux espaces verts à travers des alignements d’arbres majestueux. Les grands axes (Allende, Roosevelt, Briand, Foch et Joffre) seront ainsi identifiables par la planta-tion, pour chacun, d’une essence particulière.

La mise en valeur du canal de l’Ourcq : le parc de l’Ourcq, les coulées vertes et le complexe sportif

La création d’une nouvelle entrée de ville réconciliant le canal de l’Ourcq et les quartiers environnants: le parc de l’Ourcq. Alternant espaces boisés et espaces ou-verts sur les pentes, la topographie permettra de créer des théâtres de verdure pour accueillir des évènements sur les bords du canal, notamment le festival des Musik’elles. Le parc se glisse dans le quartier par deux coulées vertes intégrant des systèmes de gestion des eaux pluviales. Proposant espaces de jeux et de loi-sirs pour les jeunes meldois, circulations piétonnes et pistes cyclables, ces coulées vertes auront la fonction de jardins publics de proximité. Dans le nouveau parc du Canal, les meldois pourront faire usage de nouveaux jardins familiaux.

Un réseau de places et de carrefours minéraux, pacifiés et qualitatifs : les portes de l’écoquartier

Une nécessaire gestion des franges de l’EcoQuartier s’effectuera par la matérialisa-tion de ses portes à travers des parvis minéraux. Quelques uns de ces parvis pour-ront demain accueillir des parkings en sous-sol, afin de permettre de délester les secteurs à vocation résidentielle, piétonne et commerçante, du trafic de voitures.

Une identité travaillée à travers le choix du mobilier, des revêtements et des essences végétales

L’énergie

Trois grands objectifs sont mis en avant :

- limiter les besoins énergétiques pour favoriser des économies de charges pour le consommateur,

- exploiter les énergies renouvelables locales,

- maîtriser l’impact du nouveau quartier (GES) sur le réchauffement climatique.

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Plusieurs moyens sont mis en avant : L’optimisation bioclimatique du plan masse 

La modulation de la trame urbaine est effectuée de sorte à optimiser les apports solaires et éviter les effets de masque. C’est la qualité d’usage des espaces publics, le confort thermique des logements et leur consommation énergétique qui sont en jeu. Aussi, le plan masse propose des gabarits d’espaces publics et des épan-nelages soigneusement étudiés.

La modulation du parcellaire a été étudiée selon l’exposition possible des jardins privés. Notamment, pour les maisons individuelles et les maisons de ville et/ou superposées, la trame parcellaire proposée tient compte de la capacité d’exposi-tion des jardins en fonction de la desserte viaire. Aussi, les parcelles desservies par le sud, dont une partie du jardin sera vraisemblablement dédiée à l’entrée/sortie des voitures, sont plus larges. Au contraire, les parcelles desservies par le nord admettent une largeur moins importante.

La localisation des équipements de proximité a été étudiée de sorte à bénéficier d’une exposition sud.

Du Grenelle au bâtiment à énergie positive, un gradient de performances énergétiques 

L’objectif est de viser l’excellence tout en restant réaliste. Ces deux niveaux d’ambi-tion ont été fixés suite à la prise en compte de différents paramètres comme la pré-sence d’énergie renouvelable, la typologie du bâti, le contexte urbain, l’exposition ou encore la capacité de production énergétique du bâti.

Jusqu’à 85% de chaleur d’énergie renouvelable

Les postes de production de chaleur (chauffage et ECS) des bâtiments seront d’ori-gine renouvelable. Les consommations électriques seront compensées par une pro-duction d’énergie solaire photovoltaïque principalement en toiture. Le choix des EnR a été modulé en fonction des caractéristiques de chaque projet potentiel.

L’énergie grise comme critère n°1 du choix des matériaux 

La consommation d’énergie grise nécessaire à la production des matériaux sera intégrée comme critère de choix sur les différents projets de construction et d’amé-nagement des espaces publics.

Des espaces publics aux consommations maîtrisées  Des éclairages et une signalisation économes : recours aux LED, programmation, flux lumineux adaptés aux besoins horaires et aux ambiances recherchées. Recours à des équipements photovoltaïques autonomes : éclairage des abris bus, parc-mètres solaires…

L’EcoQuartier de Meaux se voudra exemplaire en matière énergétique en garantissant la construction d’un habitat optimisé qui limitera au maximum sa consommation et fera appel aux énergies renouvelables.

Les pistes envisagées sont :

- la compacité, l’optimisation bioclimatique du plan masse,

- l’aménagement d’un secteur expérimental (Tauziet Nord : environ 200 logements),

- des études spécifiques (AEU, HQE...) sur les nouvelles constructions. L’ensemble de l’EcoQuartier fait l’objet d’une AEU,

- le cahier des charges des nouvelles constructions prescrira des exigences minimales : coefficient thermique inférieur de 10% au coefficient thermique de référence de la RT en vigueur,

- l’adoption d’éclairages publics peu gourmands en énergie et le recours à des équipe-ments photovoltaîques autonomes.

Par ailleurs, l’approvisionnement fera appel aux énergies renouvelables. L’EcoQuartier sera relié au réseau de géothermie de la ville déjà en place. Meaux béné-ficie de sa situation dans le bassin parisien et de la présence sur son territoire, à une moyenne de 2000 m de profondeur, d’un vaste réservoir aquifère, dit de Dogger, où l’on trouve de l’eau à température de 75-100° environ.

L’ensemble géothermique de Meaux alimente près de 15 000 logements par un réseau de chauffage urbain. Le taux de couverture géothermique est de 75 %, soit 18 000 tonnes équivalent pétrole par an d’économie.

Selon les secteurs, les capacités et l’intérêt de raccordement au réseau seront analy-sés. Certains secteurs opérationnels seront raccordés en priorité (ZAC Mont Thabor II). Les autres secteurs le seront sous réserve d’un niveau de performance énergétique des bâtiments élevé. Un gradient de performances énergétiques est donc envisagé, avec un objectif global de 85% du réseau de chaleur approvisionné grâce aux énergies renouvelables. Trois niveaux de performance sont donc visés :- BEPOS- maisons passives- bâtiments collectifs de niveau « grenelle optimisé ».

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- 4 grandes pistes de travail ont été identifiées : Une nouvelle trame verte qui relie les grandes entités vertes du territoire

Le tissage identitaire d’un nouveau réseau de boulevards urbain laisse la place aux espaces verts à travers des alignements d’arbres majestueux. Les grands axes (Allende, Roosevelt, Briand, Foch et Joffre) seront ainsi identifiables par la planta-tion pour chacun d’une essence particulière.

La mise en valeur du canal de l’Ourcq : le parc de l’Ourcq, les coulées vertes et le complexe sportif

La création d’une nouvelle entrée de ville réconciliant le canal de l’Ourcq et les quartiers environnants: le parc de l’Ourcq. Alternant espaces boisés et espaces ou-verts sur les pentes, la topographie permettra de créer des théâtres de verdure pour accueillir des évènements sur les bords du canal, notamment le festival des Musik’elles. Le parc se glisse dans le quartier par deux coulées vertes intégrant des systèmes de gestion des eaux pluviales. Proposant espaces de jeux et de loi-sirs pour les jeunes meldois, circulations piétonnes et pistes cyclables, ces coulées vertes auront la fonction de jardins publics de proximité. Dans le nouveau parc du Canal, les meldois pourront faire usage de nouveaux jardins familiaux.

Un réseau de places et de carrefours minéraux, pacifiés et qualitatifs: les portes de l’écoquartier

Une nécessaire gestion des franges de l’EcoQuartier s’effectuera par la matérialisa-tion de ses portes à travers des parvis minéraux. Quelques uns de ces parvis pour-ront demain accueillir des parkings en sous-sol, afin de permettre de délester les secteurs à vocation résidentielle, piétonne et commerçante, du trafic de voitures.

Une identité travaillée à travers le choix du mobilier, des revêtements et des essences végétales

L’énergie

Trois grands objectifs sont mis en avant : - limiter les besoins énergétiques pour favoriser des économies de charges pour le consommateur,

- exploiter les énergies renouvelables locales,

- maîtriser l’impact du nouveau quartier (GES) sur le réchauffement climatique.

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La performance énergétique comme socle du projet

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Présentation de l’équipe projet

Maître d’ouvrage : Ville de Meaux Bureaux d’étude : AEU, Cap TerreSchéma directeur et charte d’aménagement durable, Cap Terre Maîtrise d’œuvre urbaine :MOE VRD de la ZAC Mont Thabor II, Egis MOE Promenade de l’Europe, PASODOBLE / SOGEMMOE Restructuration de l’axe Allende, Atelier Villes et Paysages / EGISLa conduite de projet est assurée en interne par une équipe dédiée, située à la Direction de l’Urbanisme et du Développement Durable de la ville de Meaux.

L’équipe dédiée en charge de l’ingénierie du projet est placée sous la direction du Directeur de l’Urbanisme et du Développement Durable, Philippe LETERME. Elle ras-semble une chargée d’opérations Habitat et urbanisme, un chargé d’études Urba-nisme, une chargée d’études Mobilité, une chargée d’études Développement Du-rable, le pôle Environnement de la Direction des Services techniques de la Ville, le Directeur de la Voirie, le Directeur de l’Action économique, le Directeur des Sports.

Présentation des partenaires locaux et de leurs actions dans l’opération

Communauté d’agglomération du Pays de Meaux : co-financement de la trame verte Canal de l’Ourcq ainsi que du TCSP (études et travaux). Etat : co-financement dans le cadre du Contrat de Projet État Région sur des acquisitions foncières, la maîtrise d’œuvre et les travaux de proto-aménagement (amont), les aménagements de trame verte et de requalification des axes struc-turants. Région d’Ile-de-France : co-financement dans le cadre de l’appel à projet « Nou-veaux Quartiers Urbains » Conseil Général de Seine et Marne  : co-financement trame verte à travers un contrat départemental de développement durable.

Union Européenne/ FEDER : co-financement du TCSP dans le cadre de l’Appel à Projets In’ Europe

Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF) : co-financement des études TCSP

ADEME : co-financement de l’AEU

Conseil du Développement Durable et associations locales : dans le cadre de la participation citoyenne.

ARENE : en appui sur l’élaboration de l’Agenda 21

Gaz de France : négociations foncières non débutées

3 Gouvernance

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La participation citoyenne

La ville de Meaux s’appuie sur une instance créée en 2008 dans le cadre de l’éla-boration de l’Agenda 21 : le Conseil du Développement Durable. Constitué d’une soixantaine de membres appartenant à différents collèges (habitants, associations, professionnels) il a vocation à être l’organe pivot de la démarche « Agenda 21 » et à perdurer en tant qu’instance consultative pour les grands projets de la ville tels que l’EcoQuartier. Il s’organise principalement autour de différents ateliers.

La concertation s’appuie également sur des instances existantes telles que les comités consultatifs de quartier, la commission extra municipale des seniors, le comité consultatif des jeunes.

Pour le projet de TCSP, le dispositif d’information et de concertation publique sera étendu à l’échelle de l’agglomération.

Le management global du projet

Des organes de pilotage spécifiques aux enjeux soulevés ont été créés : comité de pilotage, comité technique, ateliers thématiques.

Le comité de pilotage est l’instance décisionnelle composé d’élus référents, du chef de projet et du président du Conseil de Développement Durable.

Le comité technique présidé par le chef de projet est composé de l’équipe décrite ci-après et des partenaires.

Le Conseil de Développement Durable est l’instance consultative. Il est composé de plusieurs ateliers, dont trois sont plus particulièrement en charge de mener une réflexion sur le projet d’EcoQuartier, à savoir les ateliers Habitat/Aménagement Urbanistique, Environnement/Cadre de vie et Mobilité/Déplacements. Le Conseil du Développement Durable est saisi, au fur et à mesure de l’avancée du projet, en séance plénière ou en atelier.

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L’évaluation du projet

Le projet d’EcoQuartier Foch-Roosevelt fera l’objet d’un suivi et d’une évaluation sur différents plans :

En matière d’habitat : l’Observatoire de l’habitat de la Communauté d’Aggloméra-tion du Pays de Meaux permettra de suivre et d’observer l’évolution du logement (rythme et volume de construction et de livraison, origine des acquéreurs, suivi des prix dans le neuf et dans l’ancien...) et d’observer l’évolution démographique du secteur et de la ville,

Dans le cadre de la mission d’architecture, des missions de contrôle et d’évalua-tion sont définies pour les projets et constructions des promoteurs : évaluation sur le plan architectural, paysager et énergétique notamment, réalisée en plusieurs étapes :

- contrôle après la construction (un mois après la livraison), - contrôle dans l’année qui suit la livraison du bâtiment (en période hivernale, avec un point de référence en été et hors vacances scolaires).

En matière d’économie : la ville met en place, en partenariat avec la Chambre deCommerce et de l’Industrie, un Observatoire du Commerce. L’EcoQuartier sera un secteur particulièrement suivi.

L’ensemble de ces éléments sera restitué aux membres du comité de pilotage et du comité technique et fera l’objet de fiches de synthèse et d’évaluation, cela afin d’inscrire le projet d’EcoQuartier dans une démarche d’amélioration constante.

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L’économie du projet, son déroulement et son financement

4 Montage économique du projet

Le projet Foch-Roosevelt est inscrit dans plusieurs contractualisations avec les partenaires publics.

Dans le cadre du Contrat de Projet Etat/Région 2007-2013, l’Etat intervient en participation sur les grands axes structu-rants notamment à hauteur de 10M€.

En tant que lauréat de l’appel à projet de la Région Ile-de-France, le Conseil Régio-nal intervient également sur des équipe-ments de proximité, à hauteur de 3,5M€.L’ADEME accompagne la démarche AEU.

L’Union Européenne, dans le cadre du FEDER et de l’appel à Projet In’Europe participe aux travaux de préfiguration du transport en commun en site propre. Elle accompagne également la ville au titre de l’Axe 3 du FEDER en Ile-de-France.

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Le planning de l’opération

planning prévisionnel de l’EcoQuartier Foch Roosevelt

planning prévisionnel des projets liés

C – FOCUS SUR LE PALMARES OBTENU PAR LE PROJET

L’EcoQuartier Foch-Roosevelt de Meaux a été retenu au palmarès au titre de « pro-jet d’avenir »

Le projet Foch Roosevelt: « trait d’union » entre les grands quartiers d’habitat social et le centre historique.

Un environnement préservé et valorisé : le canal de l’Ourcq borde le site du projet et le relie au parc de la Prairie St Faron au nord et au parc du Pâtis au sud.

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Un fort potentiel de restructuration urbaine, axé autour d’un projet de TCSP

Un projet bénéficiant de multiples financements à différentes échelles territoriales: contexte régional, échelle de la CAPM, le cœur d’agglomération, la démarche AEU,...

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D - CONCLUSION

Le projet Foch Roosevelt se situe au cœur géographique de la ville de Meaux. Véritable « trait d’union » entre les grands quartiers d’habitat social en rénovation urbaine avancée et le centre historique, son périmètre s’étend sur une superficie de 80 ha. Ce dossier présente un fort potentiel de restructuration urbaine, axé autour d’un projet de TCSP (Transport en Commun en site propre) constituant son axe structurant est-ouest. Composé de quatre ZAC, le projet EcoQuartier constitue le cadre d’ensemble.

Le projet a bénéficié de financements multiples à différentes échelles territoriales permettant de mener une réflexion globale sur le territoire. L’agglomération a élaboré des contrats avec l’Etat et la Région, notamment dans le cadre du CPER (Contrat Projet Etat-Région). Contractualisé sur 2007-2013, il a permis de créer des équipements structurants d’agglomération dont certains vont voir le jour dans le secteur de l’EcoQuartier. Parallèlement, dans le cadre du contrat de projets État/Région, le projet a fait l’objet d’un contrat-cadre « Eco-quartier francilien » qui lui permet d’avoir des aides pour le portage foncier et l’aménagement des grands axes structurants.

Le projet présente une démarche très complète et déjà opérationnelle de recon-quête de secteurs à réhabiliter dans laquelle s’inscrit une volonté marquée de qua-lité et de fonctionnalité afin de relier le centre ancien à une zone urbaine sensible. Le premier secteur est déjà en cours d’aménagement : viabilisation, proto-aména-gement de la ZAC Mont Thabor II.

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E - L’OPERATION EN IMAGE

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Promenade de l’Europe : une liaison nord/sud entre le Parc du Pâtis et la Boucle Saint Faron

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Le secteur Mont Thabor II : du centre historique au Parc du Pâtis

Le secteur Marronniers Coulommière : interface entre le vieux Meaux et les nouveaux quartiers du sud du boulevard Allende

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Le secteur Vilar : l’accroche avec les secteurs pavillonnaires

Le secteur Tauziet Roosevelt : prolongement du centre-ville et trait d’union entre le vieux Meaux et les quartiers Beauval-Collinet

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Chantier de démolition

Chantier de démolition

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