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Évolutions récentes du commerce de détail en Bretagne Édition 2012

Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

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DESCRIPTION

L’édition 2012 du Panorama du commerce de détail publié par la CCI Bretagne met à disposition dans un même ouvrage l’analyse des évolutions conjoncturelles de la plupart des indicateurs économiques et sociaux de la région. Cinq thèmes sont abordés : le parc d'établissements commerciaux, les ressources humaines, l'urbanisme commercial, l'activité du commerce et la consommation ainsi que l'équilibre territorial.

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Page 1: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

Évolutions récentes du commerce de détail en Bretagne

Édi

tion

201

2

CCI Bretagne • 1, rue du Général GuillaudotCS 14422 • 35044 Rennes Cedex

Téléphone : 02 99 25 41 04 • Télécopie : 02 99 25 41 87E-mail : [email protected]

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Page 2: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

Editorial

Toute reproduction même partielle de ce document doit être obligatoirement soumise à l’autorisation de la CCI Bretagne (loi du 11 mars 1957 sur la protection des droits d’auteur).© CCI Bretagne • Dépôt légal • septembre 2012 • ISSN 1964-5171Impression : Imprimerie des Hauts de Vilaine

Page 3: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

Editorial

• Les établissements commerciaux

• Les ressources humaines du commerce

• L’urbanisme commercial

• L’activité du commerce et la consommation

• Le commerce et l’équilibre du territoire

• Glossaire méthodologique

Professionnels du commerce, acteurs politiques et économiques, vous êtes à la recherche de données fiables, complètes et mises à jour régulièrement sur l’ appareil commercial breton, sa structure, son évolution, sa contribution à l’ économie et à l’ équilibre territorial régional et local.

La CCI Bretagne vous propose, dans le cadre de l’ Observatoire Régional du Commerce qu’ elle anime, de bénéficier de données et d’ outils au service de votre réflexion.

À travers le Panorama du Commerce de détail en Bretagne, nous mettons à votre disposition un ouvrage centré sur l’ analyse des évolutions conjoncturelles, regroupant dans un même document la plupart des indicateurs économiques et sociaux permettant d’ appréhender les principales tendances récentes qu’ a connues le commerce de détail breton. Les indicateurs proposés sont issus d’ un travail de collecte et d’harmonisation des données les plus récentes provenant de différentes sources et tout particulièrement des observatoires locaux des Chambres de Commerce et d’ Industrie territoriales de Bretagne.

Notre volonté à travers ces travaux est de mettre notre expertise au service des acteurs locaux et régionaux, élus, acteurs économiques et professionnels du commerce. Elle est aussi de renforcer la concertation et la réflexion partagée de tous en matière d’ équipement et d’ urbanisme commercial en s’ appuyant sur un outil commun et de référence.

Dans une période d’ évolution très forte de la distribution et du contexte démographique de la Bretagne, nous devons tous œuvrer ensemble à la recherche de nouveaux équilibres, prenant en compte la réalité des territoires bretons et s’ engageant dans une perspective de développement durable.

Je vous en souhaite bonne lecture.

François EVEILLARDPrésident Commission régionale Commerce

CCI Bretagne

Page 4: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

Les établissements commerciauxLe commerce de détail en Bretagne représente, en 2012, plus de 25 600 établissements exerçant leur activité sur une surface de vente cumulée de 5,75 millions de m². Pour la première année depuis plus de dix ans d’observation, ce parc commercial s’est stabilisé. Dans un contexte de conjoncture économique moins favorable, les créations et les reprises ont été moins dynamiques et dans le même temps, le nombre de fermetures n’a cessé de progresser.

Le parc d’établissements commerciaux

• L’Observatoire Régional du Commerce (ORC) comptabilise en Bretagne, en 2012, 25 648 commerces de détail. Le secteur hygiène-santé et l’alimentaire (avec respectivement 21 % et 18 % des établissements) représentent les principales composantes du parc d’établissements devant l’équipement de la personne (17 %) et l’équipement de la maison (14 %). Les commerces généralistes représentent seulement 7 % des points de vente. La catégorie « culture, loisirs et services », très disparate, regroupe notamment des commerces spécialisés dans la librairie, les articles de sport, le dépôt-vente et les tabac-presse.

• Le parc d’établissements commerciaux breton s’est stabilisé (- 4 magasins) au cours de l’année 2011. Cette quasi-stabilité du tissu commercial breton, fait suite à une hausse en 2010 de près de 400 unités supplémentaires. En 2011, comme l’année précédente, les secteurs hygiène-santé et équipement de la personne ont été les plus dynamiques (respectivement 90 et 36 établissements supplémentaires), tous les autres types d’activités ayant vu leur parc plus ou moins diminuer en 2011. Cette stagnation de l’offre commerciale au niveau régional masque des dynamiques différentes d’un département à l’autre : les Côtes d’Armor et le Morbihan enregistrent une croissance de leur tissu commercial, le Finistère affiche un maintien de son parc tandis que l’Ille-et-Vilaine présente un taux d’évolution en retrait, conséquence d’un taux de mortalité important non compensé par les créations et les reprises.

• La population bretonne dispose en 2012 de 81 établissements commerciaux pour 10 000 habitants. Le Morbihan bénéficie toujours d’une présence commerciale plus forte que les trois autres départements (90 établissements pour 10 000 habitants), liée en particulier à l’alimentaire, permettant l’hypothèse d’une contribution plus forte du tourisme à l’équipement commercial dans ce département. La densité est inversement plus faible, en Ille-et-Vilaine et dans le Finistère (respectivement 74 et 78 établissements pour 10 000 habitants).

• Les formes sociétales sont le mode d’exploitation commerciale principal, choisi aujourd’hui par deux tiers des commerçants bretons ; la SARL étant le statut juridique privilégié par les commerçants (47 % de l’ensemble des commerces). L’année 2011 confirme le recul des formes d’exploitations individuelles (sous statut artisan-commerçant ou exploitation personnelle). Elles ne représentent plus que 34 % des commerces, contre 43 % cinq ans plus tôt.

• Selon les estimations de l’ORC, le commerce breton, couvre une surface commerciale totale de 5,75 millions de m² en 2012. Ce plancher commercial s’est peu étendu en un an (+ 47 400 m²), soit une progression de + 0,8 %, inférieure à celle observée l’année précédente (+ 1,7 %) et à la moyenne des cinq dernières années (+ 2 % par an en moyenne annuelle).

La création, la transmission et la fermeture de commerces

• 1 667 commerces se sont ouverts en Bretagne en 2011. L’année est marquée par un moindre dynamisme en matière de création (123 ouvertures de moins que l’année dernière et 114 ouvertures de moins par rapport à la moyenne sur les cinq dernières années). Le taux de création, de 53 commerces pour 100 000 habitants en moyenne régionale, présente des écarts d’un département à l’autre (taux de création variant de 42 à 78). Il diffère également assez nettement selon les activités : l’équipement de la maison, l’équipement de la personne et les activités culture, loisirs et services présentent les taux de création les plus élevés (respectivement 10, 11 et 15 créations pour 10 000 habitants) tandis que les généralistes affichent un taux plus en retrait (2 créations pour 10 000 habitants).

• Le nombre d’établissements commerciaux ayant changé de propriétaire ou de gérant en Bretagne, au cours de l’année 2011, est en légère baisse : 974 (contre 1 032 en 2010), soit un taux de reprise moyen de 31 commerces pour 100 000 habitants pour cette année. 40 % des reprises concernent les commerces généralistes et alimentaires, 25 % les activités hygiène-santé et 17 % les établissements de culture, loisirs et services.

• En 2011, 2 645 établissements commerciaux ont été fermés en Bretagne, soit près de 200 de plus qu’en 2010. Le taux de mortalité (83 commerces pour 100 000 habitants en moyenne régionale) varie d’un département à l’autre avec une mortalité plus nette dans le Morbihan et plutôt en retrait dans le Finistère et les Côtes d’Armor. Toutes les activités ont vu leur nombre de fermetures augmenter. Culture, loisirs, services et alimentaire sont les secteurs présentant les taux de mortalité les plus élevés.

Page 5: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

0

20

40

60

80

100

120

Taux de création pour 100 000 hab.

Taux de reprise pour 100 000 hab.

Taux de radiation pour 100 000 hab.

Nombre de points de vente pour 10 000 hab.

Bretagne

35

54

74

113

78

3728

43

83

26 68

42

53

31

74

81

86

90

7881

Nombre d’établissements

Taux d’évolution sur 1 an

Taux d’évolution annuel moyen sur

5 ans

Côtes d’Armor 5 031 + 1,8 % + 2,5 %

Finistère 6 932 - + 1,2 %

Ille-et-Vilaine 7 270 - 1,5 % - 0,3 %

Morbihan 6 415 + 0,3 % + 0,8 %

Bretagne 25 648 - + 0,9 %

Entreprises individuelles Sociétés dont SARL dont SA dont Sociétés en nom collectif

Côtes d’Armor 1 745 3 286 1 802 99 113

Finistère 2 426 4 506 3 371 209 247

Ille-et-Vilaine 2 336 4 934 3 758 207 160

Morbihan 2 267 4 148 3 209 178 104

Bretagne 8 774 16 874 12 140 693 624

Source : CCI Bretagne - Champ : ORCTaux de création, reprise, radiation - année 2011Nombre de points de vente 2012

Etablissements commerciaux par activité Etablissements commerciaux par département

Densité et démographie des établissements commerciaux

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2012

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2012

Surface commerciale

Etablissements commerciaux par forme juridique

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2012

Surface totale (en millions de m2)

Évolution de la surface totale sur 1 anEvolution de la surface totale en cumul sur 5 ans

en m2 en %

Côtes d’Armor 1,05 + 2 300 + 0,2 %

Finistère 1,65 + 20 300 + 1,2 %

Ille-et-Vilaine 1,75 - 2 600 - 0,1 %

Morbihan 1,30 + 27 400 + 2,1 %

Bretagne 5,75 + 47 400 + 0,8 %

(+ 11,7 %)

(+ 11,9 %)

(+ 8,4 %)

(+ 12,2 %)

+ 109 000 m2

(+ 10,9 %)

+ 176 000 m2

+ 136 000 m2

+ 143 000 m2

+ 564 000 m2

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u C o m m e r c e d e B r e t a g n e

Nombre d’établissements

Evolution du nombre sur 1 anTaux

d’évolution sur 1 an

Taux d’évolution

annuel moyen sur 5 ans

Généralistes 1 773 - 0,9 % + 1,2 %

Alimentaire 4 685 - 0,3 % - 0,1 %

Équipement de la maison

3 539 - 0,1 % + 0,8 %

Équipement de la personne

4 322 + 0,8 % + 2,5 %

Hygiène-santé 5 389 + 1,7 % + 2,3 %

Culture, loisirs et services

5 940 - 1,6 % -0,5 %

- 17

- 13

- 3

+ 36

+ 90

- 97

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2012

Page 6: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

Les ressources humaines du commerceLe commerce emploie près de 120 000 actifs en Bretagne et connait, après une année de repli, une relative stabilité de ses effectifs en 2010. Le nombre de demandeurs d’emploi dans le commerce inscrits à Pôle Emploi progresse toujours et parallèlement, les offres déposées par les entreprises sont en retrait. Alors que les effectifs en formation initiale aux métiers du commerce augmentent de nouveau, l’effort de formation continue dans les entreprises tend plutôt à régresser.

L’emploi

• Près de 120 000 actifs exercent en 2011 leur profession dans le commerce de détail en Bretagne, dont 82 % de salariés. 34 % d’entre eux travaillent dans les commerces généralistes, 15 % dans les activités culture, loisirs et services, 14 % dans l’alimentaire et l’hygiène-santé, 13 % dans l’équipement de la maison et enfin 10 % dans l’équipement de la personne.

• Les effectifs du commerce de détail breton sont restés globalement stables sur l’année 2010 (- 0,1 % des effectifs par rapport à l’année précédente). L’évolution est variable selon les départements : l’Ille-et-Vilaine présente une légère croissance des effectifs (+ 0,1 %), le Morbihan et les Côtes d’Armor assurent le maintien de leurs postes et le Finistère enregistre un très léger repli (- 0,5 %).

• La stabilité des effectifs en Bretagne en 2010 contraste quelque peu avec le rebond de l’emploi observé au niveau national (+ 0,8 % selon l’INSEE sur le champ du commerce de détail hors artisanat commercial) et avec les taux de croissance annuels observés en Bretagne sur les cinq dernières années, compris entre + 1 % et + 2 % par an, à l’exception de 2009 qui fut marquée par une contraction des effectifs dans le commerce.

Le marché du travail

• Fin 2011, Pôle Emploi enregistrait en Bretagne près de 23 000 demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) dans les métiers relevant du commerce de détail. Les femmes restent largement majoritaires parmi les demandeurs d’emploi (71 %). Alors que près de six demandeurs d’emploi sur dix sont âgés de 25 à 49 ans dans le commerce (63 % tous secteurs confondus), les jeunes de moins de 25 ans sont particulièrement représentés dans ce secteur : ils représentent trois demandeurs sur dix contre 17 %, tous secteurs confondus.

• La demande d’emploi dans les métiers du commerce de détail a augmenté d’un peu plus de 1 500 personnes en 2011 soit une hausse de 7,1 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation des demandes d’emploi dans le commerce est particulièrement marquée chez les seniors de 50 ans et plus (+ 15,2 %, + 394 demandeurs supplémentaires).

• Les entreprises commerciales bretonnes ont proposé en parallèle, via Pôle Emploi, près de 12 000 offres d’emploi au cours de l’année 2011, soit un recul de 2,2 % par rapport à l’année précédente. Seul le département de l’Ille-et-Vilaine voit ses offres d’emploi augmenter.

La formation

• En 2011, en Bretagne, plus de 10 000 personnes ont suivi une formation initiale aux métiers du commerce (hors formation agricole), soit une hausse de plus de 500 élèves par rapport à 2010. Tandis que les effectifs sous statut scolaire ont progressé de + 8,3 % en un an, les effectifs en formation initale par apprentissage ont enregistré une légère baisse (- 3,2 %). L’Ille-et-Vilaine a accueilli 32 % de l’ensemble des effectifs, le Finistère 27 %, le Morbihan 23 % et les Côtes d’Armor 18 %.

• Les effectifs en formation aux métiers du commerce sont restés relativement stables depuis 2005 (en moyenne un peu plus de 9 300 en année terminale de formation par an). La formation initiale par apprentissage représente en 2011 un cinquième des effectifs en formation dans le commerce, tous niveaux de formation confondus. Près d’un élève sur dix opte désormais pour la voie de l’apprentissage dans les formations de niveau III ou IV et un peu moins de deux sur trois en niveau V.

• Près de 320 personnes (principalement des demandeurs d’emploi) ont participé au « Programme régional des stages » en 2010, soit 31 % de plus par rapport à l’année précédente. La durée moyenne de ces stages a en revanche été plus courte (899 heures contre 1 022 en 2009, soit une baisse de 12 %).

• Un peu plus de 3 000 actifs issus des entreprises commerciales de moins de 10 salariés ont bénéficié en 2010 d’une formation continue spécialisée dans le commerce. L’effort de formation a été moins important puisqu’en 2009 plus de 3 300 actifs étaient concernés. La durée moyenne de formation est en revanche stable depuis 2005 (entre 19 et 21 heures sur les cinq dernières années d’observation).

Page 7: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

Emploi total (salarié et non salarié) Emploi salarié

EffectifEvolution sur 1 an

(en effectif )Evolution sur 1 an

Evolution sur 5 ans

EffectifEvolution sur 1 an

Evolution sur 5 ans

Côtes d’Armor 21 646 + 10 - + 6,9 % 17 288 - 0,7 % + 5,5 %

Finistère 33 738 - 171 - 0,5 % + 3,4 % 27 753 - 0,9% + 3,8 %

Ille-et-Vilaine 36 779 + 24 + 0,1 % + 5,5 % 30 511 - + 6,0 %

Morbihan 27 593 + 5 - + 3,6 % 22 109 - 0,4 % + 3,1 %

Bretagne 119 756 - 132 - 0,1 % + 4,7 % 97 661 - 0,5 % + 4,6 %

Effectifs permanents du commerce de détail

Sources : CCI Bretagne - données provisoires d’après Pôle emploi, INSEE et fichiers des CCI de Bretagne Champ : ORC - données au 01/01/11

Offres d’emploi (flux sur l’année)

Offres déposées durant l’année

(catégories A, B et C)Evolution sur un an

Côtes d’Armor 1 911 - 2,0 %

Finistère 3 010 - 9,0 %

Ille-et-Vilaine 4 197 + 7,0 %

Morbihan 2 518 - 7,5 %

Bretagne 11 636 - 2,5 %

Source : DIRECCTE Bretagne d’après Pôle Emploi - données 2011

Demandes d’emploi (stock en fin d’année)

Effectif au 31/12/2011 Evolution sur un an

Demandeurs d'emploi de catégories A, B, C 22 939 + 7,1 %

dont femmes 16 205 + 6,9 %

dont jeunes de moins de 25 ans

6 853 + 3,8 %

dont longue durée 6 884 + 6,0 %

Source : DIRECCTE Bretagne d’après DARES Pôle Emploi - données au 31/12/11

Marché de l’emploi du commerce de détail

Statut apprentissage Statut scolaire

par niveau

• Nbre d’étudiantspar niveau

• Nbre d’étudiantspar département

Niveau II et I • 195 • 1 764

Niveau III • 2 558 • 2 740

Niveau IV • 5 861 • 3 273

Niveau V • 1 531 • 2 368

Ensemble • 10 145 • 10 145

195

2 198

5 454

546

8 198

360

1 947

8 198

1 947

407

985

par département

Côtes d'Armor

Finistère

Ille-et-Vilaine

Morbihan

Bretagne

1 521

1 993

2 645

2 039

243

+ 386

747

628

329

Nombre de stagiaires Nombre d’heures stagiaires Durée moyenne de formation (en heures)

2010 2009Taux d’évolution

sur 5 ans(moyenne annuelle)

2010 2009Taux d’évolution

sur 5 ans(moyenne annuelle)

2010 2009Taux d’évolution

sur 5 ans(moyenne annuelle)

Programme régional des stages(principalement demandeurs d’emploi)

318 243 - 10,3 % 285 815 248 336 - 11,8 % 899 1 022 - 3,0 %

Actifs des entreprises de plus de 10 salariés nc 27 773 nc nc 1 976 328 nc nc 71 nc

Actifs des entreprises de moins de 10 salariés 3 042 3 337 - 4,8 % 57 080 66 188 - 4,8 % 19 20 -

Source : CCI Bretagne d’après Conseil régional (PRS), DIRECCTE Bretagne (+ 10 salariés) et FAFTIC (- 10 salariés) – données 2009 et 2010 et évolution moyenne annuelle 2005-2010

Effectifs en formation initiale aux métiers du commerce

Formation continue dans le commerce de détail

Source : CCI Bretagne d’après Rectorat données promotion 2010 /2011

Source : Pôle emploi - Champ ORC - données au 01/01/11

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u C o m m e r c e d e B r e t a g n e

Page 8: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

L’urbanisme commercialLe plancher commercial des 3 249 Grandes et Moyennes Surfaces de 300 m² et plus présentes sur le territoire breton couvre désormais 4 millions de m². Le ralentissement de la croissance de la surface de vente initié en 2010 se poursuit en 2011, avec la plus modeste progression (+ 1,3 %) des cinq dernières années. Parallèlement, 90 % des 117 dossiers d’autorisation d’exploiter présentés dans les CDAC bretonnes ont été accordés représentant 175 000 m² de surface commerciale supplémentaire.

L’équipement en Grandes et Moyennes Surfaces

• La Bretagne compte, en 2012, 3 249 grandes et moyennes surfaces (GMS) de 300 m² et plus, dont un peu moins d’un quart de généralistes. Ces établissements commerciaux couvrent un plancher commercial de 4 millions de m². Les GMS spécialisées occupent les deux tiers de ce plancher commercial avec 43 % de la surface totale dédiée à la seule activité liée à l’équipement de la maison.

• La structure du parc commercial présente des caractéristiques différentes selon les départements bretons, notamment en ce qui concerne le poids relatif des surfaces généralistes et celui du secteur culture-loisirs. La part du plancher commercial prise par les hypermarchés est ainsi plus accentuée dans les Côtes d’Armor et l’Ille-et-Vilaine tandis que les supermarchés occupent comparativement davantage de surfaces dans le Morbihan. Si le poids relatif du commerce spécialisé en équipement de la maison et en équipement de la personne est comparable dans les quatre départements bretons, le secteur culture-loisirs tient une place plus importante dans le Finistère et l’Ille-et-Vilaine.

• La densité commerciale en surfaces généralistes est plus élevée en Bretagne (405 m² pour 1 000 habitants) qu’en moyenne nationale* (338 m²). Ce constat se vérifie tant pour les hypermarchés (195 m² contre 164 m²) que pour les supermarchés (163 m² contre 118 m²). Inversement, la densité du hard discount est moindre en Bretagne (47 m² contre 56 m² au national). La densité des généralistes est plus faible en Ille-et-Vilaine (374 m²) et plus forte dans les Côtes d’Armor (425 m² contre 414 et 417 m² dans le Finistère et le Morbihan). Le Morbihan présente un profil atypique par rapport aux autres départements avec une présence des hypermarchés nettement moindre qu’ailleurs (163 m² contre 196 m² dans le Finistère, 208 dans les Côtes d’Armor et 209 en Ille-et-Vilaine) et, à l’inverse, une sur-représentation des supermarchés (203 m² contre 172 dans le Finistère, 166 dans les Côtes d’Armor et 125 en Ille-et-Vilaine). La présence du hard discount est sensiblement comparable dans les quatre départements (de 40 à 51 m² pour 1 000 habitants).

L’évolution du parc de GMS• La surface des commerces bretons de 300 m² et plus a augmenté en 2011 de 53 300 m², soit une progression de 1,3 %. Cette évolution globale du plancher commercial s’inscrit dans la stabilité amorcée l’an dernier, rompant ainsi avec la tendance observée au cours des cinq dernières années (taux de croissance annuel moyen : + 4 %). Cette évolution résulte de l’ouverture l’an dernier de 155 nouvelles GMS, de 63 extensions de surfaces de GMS existantes et de 147 fermetures.

• Comme l’an passé, la progression du plancher commercial en 2011 s’explique à la fois par une augmentation modérée des surfaces généralistes et des surfaces spécialisées, contrairement à la période précédente, où l’essentiel de la croissance était lié à l’extension du plancher commercial de la distribution spécialisée.

• L’évolution des GMS généralistes affiche un rythme de progression deux fois moindre à celui de l’an dernier (+ 1,6 % en 2011 contre + 3,1 % en 2010), en rupture avec la moyenne des cinq années antérieures (taux de croissance annuel moyen de 3,3 %). Seuls les hypermarchés enregistrent une hausse de leur plancher commercial conforme aux années antérieures (+ 3,0 %), hausse qui s’explique essentiellement par le fait de l’extension de supermarchés. L’année 2011 est particulièrement marquée par la stabilisation des surfaces en hard-discount (+ 0,4 %), après la forte croissance enregistrée ces dernières années (+ 10,2 % en 2010, + 15,5 % en 2009, + 8,0 % en 2008).

• Le plancher commercial de la distribution spécialisée s’est également peu développé en 2011 (+ 1,2 %), dans la tendance déjà ralentie des années 2009 et 2010, eu égard aux évolutions enregistrées au cours des années 2000 (taux de croissance annuel compris entre 4 et 8 %). L’équipement de la maison a renoué avec une croissance de sa surface, après une année 2010 de stabilisation. L’équipement de la personne continue de croître mais à un rythme moins élevé (+ 3,5 %) qu’en 2010 (+ 5,7 %).

L’urbanisme commercial : les autorisations d’exploiter

• L’équipement commercial est régulé depuis 2008 par les Commissions Départementales d’Aménagement Commercial (CDAC) qui statuent sur l’autorisation d’exploiter, uniquement pour les projets de surface supérieure à 1 000 m². (Décret n°2008-1212 du 24 novembre 2008, relatif à l’aménagement commercial, pris en application de la Loi de Modernisation de l’Economie promulguée en août 2008 qui relève, pour la grande distribution, le seuil d’autorisation des surfaces commerciales de 300 à 1 000 m²).

• En 2011, 117 dossiers de création ou d’extension de Grandes et Moyennes Surfaces (soit 11 % de moins qu’en 2010) ont fait l’objet d’une présentation en CDAC en Bretagne, pour une demande totale de 210 900 m² de surfaces de ventes nouvelles (+ 11 200 m² supplémentaires par rapport à l’année antérieure). Le taux d’acceptation résultant des décisions prises par ces commissions est de 90 % en nombre de dossiers et 83 % en surface.

* Les comparaisons des densités commerciales avec les données nationales ne sont possibles qu’à l’échelle des commerces généralistes. La comparaison pour les supermarchés s’est faite sur le périmètre suivant (GMS dont la surface est comprise entre 400 et 2 500 m²), les deux autres composantes des généralistes (hypermarchés et hard discount) ayant les mêmes périmètres.

Page 9: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

Nombre et surface des établissements commerciaux de 300 m2 et plus par activité

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2012

Répartition de la surface des établissements commerciaux de 300 m2 et plus

+ 25 628 m2

+ 7 624 m2

Bretagne 15,5 %

7,9 %

8,7 %

7,7 %

Equipement de la maisonEquipement de la personneCulture-loisirsAutres

3,8 %

13,4 %

HypermarchésSupermarchésHard discount

Généralistes

Spécialisés

14,8 %

7,7 %

10,2 %

7,9 %

42,4 %

13,5 %

3,5 %13,3 %

8,8 %

7,3 %7,7 %

41,9 %

4,3 %

16,7 %

17,6 %

7,3 %5,9 %

8,3 %

41,5 %

14,7 %

4,7 % 16,4 %

7,9 %

9,8 %7,1%

45,2 %

10,4 %

3,2 %

43,0 %

Nombre de dossiers déposés % de dossiers acceptés Surfaces sollicitées (m2) % de surfaces acceptéesSurface moyenne

acceptée (m2)

Côtes d’Armor 29 86 % 37 900 81 % 1 228

Finistère 34 88 % 55 800 70 % 1 302

Ille-et-Vilaine 21 81 % 79 000 86 % 3 978

Morbihan 33 100 % 38 200 100 % 1 156

Bretagne 117 90 % 210 900 83 % 1 672

Equipement commercial - Dossiers soumis à autorisation

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC, d’après sites préfectures départementales - données 2011

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2012

Nombre d’établissements

Evolution du nombre sur 1 an

Surface en milliers de m2

Evolution de la surface sur 1 an

Taux d’évolution de la surface sur 1 an

Généralistes 794 - 1 310 + 20 800

dont : Hypermarchés 138 + 2 600 + 17 300

Supermarchés 441 + 1 525 + 2 900

Hard discount 202 - 3 150 + 600

Grands magasins/magasins populaires 13 - 35 - -

Spécialisés 2 455 + 8 2 700 + 32 500

dont : Equipement de la maison 1 284 - 8 1 720 + 25 500

Equipement de la personne 405 + 11 320 + 10 800

Culture-Loisirs 349 + 6 350 + 900

Autres 417 - 1 310 - 4 700

Ensemble 3 249 + 8 4 010 + 53 300

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u C o m m e r c e d e B r e t a g n e

+ 1,6 %

+ 3,0 %

+ 0,6 %

+ 0,4 %

+ 1,5 %

+ 3,5 %

+ 1,2 %

+ 0,3 %

- 1,5 %

+ 1,3 %

Page 10: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

L’activité du commerce et la consommationEn 2011, l’activité des commerçants semble poursuivre son timide redressement amorcé en 2010, sans pour autant retrouver son niveau d’avant crise ; une fragile reprise portée notamment par une croissance toute relative des dépenses des ménages, dans un contexte où leur pouvoir d’achat n’augmente plus. Dans cette économie incertaine, les chefs d’entreprises restent prudents malgré des perspectives d’activité qui paraissent mieux orientées, tant dans le commerce généraliste que spécialisé.

L’activité du commerce• L’Observatoire Régional du Commerce estime le chiffre d’affaires 2010 de l’ensemble du commerce de détail breton à 22,6 milliards d’euros. Ce chiffre d’affaires a connu une très faible progression sur l’année (+ 0,6 %), hausse conforme à celle de l’année antérieure, en rupture sensible par rapport au rythme de la période précédente (+ 2,1 % en 2008, + 4,3 % en 2007, + 3,9 % en 2006). Ce taux régional moyen masque une tendance légèrement plus favorable en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan. Cette croissance timide de l’activité du commerce breton s’inscrit dans les tendances nationales.

• Selon les mêmes estimations, la grande distribution généraliste (hypermarchés, supermarchés, supérettes, hard discount) contribue pour moitié à la formation de ce chiffre d’affaires. Les GMS généralistes ont enregistré en 2010 en Bretagne une progression de leur volume d’activités de + 3,6 %, hausse proche de la tendance observée au niveau national (+ 3,4 %) et fortement impactée par l’effet prix des carburants.

• Les données disponibles ne permettant pas actuellement d’estimer le chiffre d’affaires 2011, l’analyse des enquêtes récentes de conjoncture réalisées auprès des détaillants et de l’évolution des indicateurs de consommation des ménages, laisse néanmoins présager que l’activité du commerce de détail ne connaîtra pas de hausse sensible en 2011 et progressera au même rythme qu’en 2010.

• Dans une économie encore incertaine, marquée par les effets de la crise, les commerçants font preuve de prudence à l’égard de l’évolution de leur activité. Selon les chefs d’entreprises interrogés en juillet 2012 par l’INSEE, le climat conjoncturel reste peu favorable dans le commerce de détail : l’indicateur synthétique du climat des affaires, mesuré à partir d’enquêtes mensuelles, se stabilise, se situant toujours en dessous de sa moyenne sur longue période.

• Selon les professionnels, l’activité des derniers mois a continué de se dégrader tant pour le commerce généraliste que pour le commerce spécialisé mais les perspectives générales d’activité semblent cependant moins moroses, avec des prévisions de ventes et des intentions de commandes mieux orientées.

La consommation des ménages• Au plan national, les dépenses des ménages ralentissent en 2011 (+ 0,3 % en volume), après une hausse toute relative de + 1,4 % en 2010. Cette évolution intervient dans un contexte où le pouvoir d’achat des ménages ne progresse plus.

• Cette consommation atone concerne quasiment tous les postes de dépenses. La consommation en produits alimentaires maintient une faible croissance (+ 1,1 % en 2011 après + 1,0 % en 2010). Les dépenses consacrées à l’équipement de la personne (habillement-chaussures) rechutent en 2011 (- 1,2 %), après avoir connu, en 2010, une faible hausse (+ 0,8 %). Les dépenses afférentes au logement et à son entretien sont également en recul (- 1,0 % en 2011, contre 1,4 % en 2010). Les achats de biens et services de loisirs et de culture demeurent, quant à eux, encore plutôt bien orientés (+ 2,4 % en 2011, + 2,8 % en 2010), grâce notamment à la croissance toujours soutenue de la consommation de produits informatiques, électroniques et optiques (+ 6,7 % en 2011, + 8,6 % en 2010). Enfin, les dépenses de santé ont continué de progresser en 2011 (+ 3,9 % contre 2,1 %).

• En l’absence de comptes régionaux permettant de disposer d’indicateurs régionalisés de la consommation des ménages, il est toutefois possible d’estimer le potentiel de consommation lié aux dépenses commercialisables des ménages résidant en Bretagne (cf. glossaire). L’ORC estime pour l’année 2010 ce potentiel de consommation des ménages résidents bretons à 16,7 milliards d’euros, se répartissant à parts quasiment égales entre achats de produits alimentaires et non alimentaires (hors dépenses liées au logement, à la consommation d’énergie, à l’hygiène, la santé et les services).

• En considérant l’évolution de la démographie et du budget moyen de consommation, la progression globale des dépenses commercialisables des ménages bretons sur l’année 2010 peut être estimée à 775 millions d’euros représentant une croissance de 4,9 % sur l’année. Cette augmentation des dépenses commercialisables des ménages s’inscrit dans un contexte de hausse des prix. Au niveau départemental, sous les mêmes hypothèses, la progression serait comparativement légèrement plus élevée en Ille-et-Vilaine et dans les Côtes d’Armor.

Page 11: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

Dépenses commercialisables des ménages résidents

Chiffre d’affaires du commerce par département

Source : Estimation CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2010

Chiffre d’affaires du commerce par forme de distribution

Tendance des ventes dans le commerce de détail

Source : Estimation CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2010

CA HT (en milliard €)

Evolution sur 1 an du CA HT

Côtes d’Armor 4,1

Finistère 6,4

Ille-et-Vilaine 6,9

Morbihan 5,2

Bretagne 22,6

CA HT (en milliard €)

Evolution sur 1 an du CA HT

Grandes et moyennes surfaces généralistes

11,4

Autres 11,2

Ensemble du commerce de détail

22,6

+ 3,6 %

- 2,2 %

+ 0,6 %

Source : Estimation CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2010

2000 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

-70

-60

-50

-40

-30

-20

-10

0

10

20

30

Source : INSEE - Commerce de détail et commerce et réparation automobile - Opinions des chefs d’entreprise - Enquête mensuelle

Dépenses alimentaires (en milliard €)

Dépenses non alimentaires

(en milliard €)

Total des dépenses

(en milliard €)

Evolution des dépenses sur 1 an

Côtes d’Armor 1,5 1,6 3,1

Finistère 2,3 2,4 4,7

Ille-et-Vilaine 2,5 2,6 5,1

Morbihan 1,8 2,0 3,8

Bretagne 8,1 8,6 16,7

Soldes d’opinions sur les ventes récentes

Soldes d’opinions sur les perspectives générales d’activité

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u C o m m e r c e d e B r e t a g n e

+ 147 millions d’euros

+ 215 millions d’euros

+ 248 millions d’euros

+ 165 millions d’euros

+ 775 millions d’euros

+ 0,8 %

+ 0,2 %

+ 0,1 %

+ 0,7 %

+ 0,6 %

Alimentation et tabac

Logement et combustibles

Equipement de la personne

Equipement de la maison

Santé

Transports

Communications

Loisirs, culture, éducation

Hôtels-cafés-restaurants

Autres

16,7 %

4,3 %

25,1 %

5,8 %3,9 %

2,6 %

14,3 %

9,2 %

7,1 %

11,0 %

Structure des dépenses des ménages Évolutions de la dépense des ménages, du pouvoir d’achat du revenu disponible

brut et du taux d’épargne

Source : INSEE - Comptes nationaux - données 2011

- 1

0

1

2

3

4

5

6

7

taux d’épargne en %

Taux d’épargne

Dépense des ménages en volume

Pouvoir d’achat du revenu brut

9

10

11

12

13

14

15

16

17

évolution annuelle en %

2001 2003 2005 2007 2009 20112002 2004 2006 2008 2010

Source : INSEE - Comptes nationaux - base 2005 - données nationales

+ 5,0 %

+ 4,8 %

+ 5,1 %

+ 4,5 %

+ 4,9 %

Page 12: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

Le commerce et l’équilibre du territoire98 % de la population bretonne vit désormais dans une commune disposant d’au moins un commerce et près des deux tiers des ménages bretons résident dans les communes les mieux équipées (20 commerces et plus). Même si naturellement, tous les territoires ne sont pas dotés à l’identique, le littoral et les pôles urbains majeurs concentrant l’offre la plus étoffée, le maillage serré des pôles de proximité assure une couverture satisfaisante de l’ensemble du territoire breton.

L’équipement commercial selon les communes

• En 2012, les deux tiers des communes bretonnes sont dotées d’une gamme d’équipement commercial à la fois alimentaire et non alimentaire. Plus de six ménages bretons sur dix vivent dans des communes équipées d’au moins 20 commerces. Le poids de l’espace rural (hors aire urbaine) parmi ces communes bien équipées (53 %) traduit la vitalité des pôles commerciaux ruraux dans la région. La Bretagne compte, en 2012, 8 communes supplémentaires équipées de plus de 20 commerces, par rapport à 2007.

• 191 communes (soit 15 % des communes bretonnes) sont équipées d’un seul commerce. Dans la plupart des cas (63 %), ce « dernier commerce » est de type généraliste (une supérette) ou alimentaire. Dans les autres cas, il s’agit principalement d’un tabac-bar-dépôt de journaux. Plus de huit communes sur dix (83 %) ne disposant plus que d’un seul commerce sont situées en dehors des aires urbaines et 4 % de la population bretonne vivent dans ces communes.

• Une commune bretonne sur huit n’a plus aucun commerce en 2012, soit 45 communes de moins qu’il y a cinq ans. 2 % de la population bretonne (30 000 ménages, soit 75 000 personnes) résident dans ces 169 communes sans commerce, dont un peu moins de neuf sur dix appartiennent à l’espace rural (hors aires urbaines). Les Côtes d’Armor et l’Ille-et-Vilaine sont les départements bretons qui enregistrent la proportion la plus élevée de communes où il n’y a plus d’offre commerciale (16 % des communes). Dans les deux autres départements, la proportion est sensiblement plus faible (9 % pour le Morbihan et 11 % pour le Finistère).

L’équipement commercial selon les pays• A l’échelle des pays, l’analyse de l’implantation du commerce met en évidence un bon équilibre global de l’équipement commercial en Bretagne. Les pays disposant d’un pôle urbain important (Brest et Rennes) et ceux situés sur la frange littorale présentent les densités commerciales les plus élevées. Il existe également une corrélation entre la densité de population et le nombre de commerces présents sur un territoire : les pays les mieux équipés en terme de nombre de magasins sont effectivement les pays les plus densément peuplés (exception toujours faite du pays d’Auray dont la densité commerciale est supérieure de 4 points par rapport à la moyenne régionale).

• D’un pays à l’autre, la structure du parc d’établissements est globalement assez proche. Les commerces à prédominance alimentaire représentent de 20 à 33 % du parc d’établissements selon les pays, avec une part plus forte dans les pays du Centre-Ouest Bretagne, des Vallons de Vilaine et de Brocéliande et une relative sous-représentation de ces activités dans les pays de Brest, Vannes et Rennes.

• La grande distribution, notamment spécialisée, apparaît en revanche beaucoup moins bien répartie sur l’ensemble du territoire. Les pays disposant d’un pôle urbain important (Rennes, Brest et Cornouaille), qui représentent 37 % de la population, concentrent à eux-seuls 40 % de la surface totale des GMS de la région. Les grandes surfaces généralistes représentent globalement le tiers du plancher commercial total de la grande distribution, exceptions faites du pays d’Auray, du Centre-Ouest Bretagne, de Brocéliande et du Trégor-Goëlo (entre 40 et 48 %). Les hypermarchés forment le plus souvent (dans 12 pays sur 21) le type dominant en terme de plancher commercial généraliste. La présence du hard discount apparaît assez disparate sur le territoire breton. Elle est particulièrement forte sur les pays de Centre-Bretagne et Pontivy (respectivement 19 et 18 % du plancher commercial des GMS généralistes), alors que sur les pays du Centre-Ouest-Bretagne, de Morlaix et de Rennes la part de cette forme de distribution est très en deçà de la moyenne régionale (entre 7 % et 8 %). Au sein des commerces spécialisés, l’équipement de la maison occupe partout la première place, à des degrés divers (de 55 % à 82 % du plancher commercial des GMS spécialisées).

• Sur les cinq dernières années, le parc d’établissements évolue favorablement dans tous les pays, à l’exception des pays de Vitré-Porte de Bretagne (- 2,2 %), de Brocéliande et des Vallons de Vilaine (- 1,2 %) et de Rennes (- 1,0 %). Les pays de Saint-Brieuc, Dinan et Fougères bénéficient des plus fortes progressions.

Page 13: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

Densité commerciale en 2012 et taux d’évolution du nombre de commerces sur 5 ans par pays

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u C o m m e r c e d e B r e t a g n e

Communes sans commerce (169)

Communes ayant entre 10 et 19 commerces (145)

Communes ayant un seul commerce (191)

Communes ayant plus de 20 commerces (236)

Communes ayant entre 2 et 9 commerces (529)

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2012

Equipement commercial des communes

De 5 à 7 commerces (3)

De 7 à 8 commerces (8)

De 8 à 10 commerces (6)

De 10 à 13 commerces (4)

Densité commerciale pour 1 000 habitants

Moyenne BretagneDensité commerciale : 8,1 commerces pour 1 000 habitants

Croissance annuelle moyenne sur 5 ans : + 0,9 %

Trégor-Goëlo

Guingamp

Saint-Brieuc

Dinan

Saint-Malo

Fougères

Brocéliande RennesVitré-Porte de Bretagne

Vallons de Vilaine

Redon et Vilaine

Ploërmel Cœur de Bretagne

Centre Bretagne

Pontivy

VannesAuray

Lorient

Cornouaille

Centre-Ouest Bretagne

BrestMorlaix

+ 0,6 %

+ 1,9 %

- 1,2 %+ 1,1 %

+ 2,6 %

+ 2,3 %

+ 1,5 %

+ 0,4 %

+ 0,3 %

+ 0,4 %

+ 1,0 %

+ 0,1 %

- 1,0 %

+ 2,9 %+ 1,6 %

+ 1,5 %

- 2,2 %

- 1,2 %

+ 1,8 %

+ 0,0 %

+ 2,2 %

Taux d’évolution du nombre de commerces sur 5 ans

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2012 et données cumulées sur 5 ans (2007-2012).

BretagneCôtes d’Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan

Communes hors aires urbaines

Communes des aires urbainesNbre de communes Evolution sur 1 an

0 commerce 169 - 59 31 56 23 148 21

1 commerce 191 + 4 75 37 51 28 159 32

2 à 4 commerces 314 + 4 98 63 91 62 246 68

5 à 9 commerces 215 + 2 52 56 62 45 159 56

10 à 19 commerces 145 - 12 38 34 34 39 97 48

20 commerces et plus 236 + 2 51 62 59 64 124 112

Ensemble 1 270 - 373 283 353 261 933 337

Répartition des communes par nombre de commerces

Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2012

Page 14: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) généralistes

Surfaces commerciales non spécialisées classifiées suivant l’orientation dominante du chiffre d’affaires et la surface de vente.

orientation dominante du chiffre d’affaires surface

Hypermarchés alimentaire (+ du 1/3 de CA en produits alimentaires) > 2 500 m2

Grands magasins non alimentaire (- du 1/3 de CA en produits alimentaires) > 2 500 m2

Magasins populaires alimentaire (de 1/3 à 2/3 de CA en produits alimentaires) 400 à 2 500 m2

Supermarchés alimentaire (+ de 2/3 de CA en produits alimentaires) 400 à 2 500 m2

Supérettes* alimentaire (+ de 1/3 de CA en produits alimentaires) 120 à 400 m2

Maxidiscomptes ou hard discount* alimentaire (+ de 1/3 de CA en produits alimentaires)

(Les maxidiscomptes ne constituent pas une catégorie particulière mais sont un

sous ensemble des supermarchés ou des supérettes. Ils proposent à la clientèle

des prix bas et un choix limité de produits)

120 à 2 500 m2

* seuls sont retenus dans le champ de l’étude les supérettes et hard discount d’au moins 300 m2.

Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) spécialiséesOn entend par “grande surface spécialisée” toute surface commerciale d’au moins 300 m2 spécialisée dans la vente au détail d’un type de produits ou services. Le classe-ment par activité est fait au regard de l’activité principale du commerce spécialisé. Par exemple, une grande surface spécialisée en bricolage disposant d’un rayon jardinerie est affectée pour la totalité de sa superficie en bricolage.

La classification par activité retenue est la suivante :

• Equipement de la personne : vêtement, lingerie, chaussures, laine, maroquinerie, montres, bijoux, accessoires ;

• Equipement de la maison : tissus voilages, décoration luminaire, vaisselle, meubles, cuisines, literie, droguerie, papiers peints, bricolage, quincaillerie, jardinage, TV-Hifi-Musique, électroménager ;

• Culture-loisirs : livres, papeterie-bureautique, disques, appareil photo-caméra, multimédia, jeux-jouets, journaux, articles de sports, cycles ;

• Hygiène-santé : parfumerie, pharmacie, esthétique, optique-orthophonie, articles médicaux & orthopédiques, puériculture, coiffure ;

• Autres : solderies, dépôt-vente, antiquité-brocante et services (pressing, location vidéo, développement photo, imprimerie, cordonnerie, clés, centres d’équipements auto-moto (hors garages)...).

Glossaire MéthodologiqueChamp ORC

Le champ d’analyse de l’offre commerciale retenu par l’ORC couvre le secteur du commerce de détail en magasin et comprend les activités suivantes :• « généralistes » : petites et grandes surfaces à prédominance alimentaire :

hypermarché, supermarché, hard discount, supérette, grand magasin et magasin populaire, alimentation générale = [NAF Rév.1 : 521 sauf 521A et J - NAF Rév. 2 : 47.1 sauf 47.19B, 47.11A]

• « alimentaire » : boucherie, charcuterie, boulangerie, pâtisserie, poissonnerie, crèmerie, caviste, surgelés, fruits et légumes, épicerie fine = [NAF Rév.1 : 151F, 158B, C, D, K, 521A, 522 sauf 522L - NAF Rév. 2 : 10.13B, 10.71B, 10.71C, 10.71D, 10.82Z, 47.11A, 47.2 sauf 47.26Z]

• « équipement de la maison » : meubles, cuisines-salles de bains, décoration, bricolage, fourniture de matériaux, jardinage, électroménager, TV-hifi = [NAF Rév.1 : 524H, J, L, N, P, U, X - NAF Rév. 2 : 47.59, 47.43Z, 47.54Z, 47.63Z, 47.52, 47.53Z, 47.76Z]

• « équipement de la personne » : vêtements, chaussures, textiles, maroquinerie, bagagerie, bijouterie = [NAF Rév.1 : 524A, C, E, F, V - NAF Rév. 2 : 47.51Z, 47.71Z, 47.72, 47.77Z]

• « hygiène et santé » : pharmacie, parapharmacie, optique, orthophonie, orthopédie, coiffure, esthétique, parfumerie = [NAF Rév.1 : 523, 524T, 930D et E - NAF Rév. 2 : 47.73Z, 47.74Z, 47.75Z, 47.78A, 96.02]

• « culture-loisirs » : livres, journaux, multimédia, articles de sport et de loisirs = [NAF Rév.1 : 524R, W, Z - NAF Rév. 2 : 47.64Z, 47.42Z, 47.65Z, 47.61Z, 47.62Z, 47.41Z]

• « services » : tabac, pressing, cordonnerie-clés, location vidéo et biens domestiques, développement photo, imprimerie, équipements auto, dépôt-vente, brocante, solderies = [NAF Rév.1 : 222C, 503B, 521J, 522L, 524Y, 525Z, 527A, 714B, 748A et B, 930B - NAF Rév. 2 : 96.01B, 95.23Z, 77.22Z, 77.21Z, 77.29Z, 74.20Z, 18.12Z, 45.32Z, 47.19B, 47.26Z, 47.78B, 47.78C, 47.79Z]

Compte tenu du changement de nomenclature d’activité (NAF) mise en place par l’INSEE en 2008 (passage de la NAF 2003 Rév.1 à NAF 2008 Rév.2), l’utilisation de cette table de correspondance permet la mise en cohérence des données pour assurer la continuité des séries statistiques. Certaines statistiques concernent seulement l’activité NAF Rév.1 52 (NAF Rév.2 47) qui comprend le commerce de détail et la réparation d’articles domestiques.Le champ ORC d’analyse de la demande commerciale couvre les produits et services correspondant aux secteurs et aux activités considérés pour étudier l’offre.

Densité commercialeRatio permettant de comparer l’importance quantitative du commerce d’un territoire à l’autre. Se mesure soit par un nombre de commerces par habitant, soit par une surface commerciale par habitant.

Dépenses commercialisables des ménagesDépenses que réalisent théoriquement les ménages d’un territoire donné, quels que soient le lieu de réalisation de ces dépenses et les types de commerces (GMS, commerce traditionnel, VPC…). Ces dépenses sont estimées à partir de trois variables : (1) le nombre de ménages sur le territoire considéré, (2) le budget moyen consacré par les ménages français à l’achat de produits alimentaires et non alimentaires et (3) l’IDC de ce territoire (Indice de Disparité de Consommation, tenant compte des spécificités locales de la structure des ménages et de leurs comportements de consommation).Les dépenses prises en compte pour estimer ce potentiel sont les dépenses commercialisables dites « au sens strict », c’est-à-dire les dépenses en produits et services qu’un ménage est susceptible d’effectuer dans les commerces, excluant les dépenses liées au logement (loyer, remboursement d’emprunt, impôts), à la consommation d’énergie et aux services.

Etablissements commerciauxLes statistiques relatives au parc d’établissements commerciaux et à sa démographie publiées dans ce document sont des données provisoires, disponibles au 1er janvier de l’année et susceptibles de corrections intégrant notamment les radiations d’établissements dont les Centres de Formalités des Entreprises auraient été informés après cette date. Par ailleurs, les données relatives à l’urbanisme commercial présentées dans ce document pourront faire l’objet d’une actualisation, compte tenu de l’évolution du mode de recueil d’informations, liée à la mise en place de la nouvelle législation en matière d’autorisation commerciale.

Formes de distributionOn distingue 3 formes de distribution :• les GMS (ou “grande distribution”) - Grandes et Moyennes Surfaces : établissements

commerciaux de 300 m2 ou plus (toute création ou évolution d’un établissement dont la surface de vente est de 300 m2 ou plus était, jusqu’en 2008, soumise à autorisation délivrée en CDEC). Les GMS peuvent être généralistes (hypermarchés, supermarchés, hard discount, grands magasins et magasins populaires) ou spécialisées dans la distribution de certains produits (équipement de la personne, équipement de la maison…) ;

• les commerces traditionnels : établissements commerciaux d’une surface de vente de moins de 300 m2 ;

• les autres formes de ventes : VPC (vente par correspondance), commerce électronique, commerces non sédentaires (marché de détail), foires, salons…

Page 15: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

CCI Côtes d’Armor

Rue de Guernesey • BP 514

22005 Saint-Brieuc Cedex 1

Tél. : 02 96 78 62 00

www.cotesdarmor.cci.fr

CCI Brest

1, place du 19e R.I • BP 92028

29220 Brest Cedex 2

Tél. : 02 98 00 38 00

www.cci-brest.fr

CCI Morlaix

Aéroport

CS 27934

29679 Morlaix Cedex

Tél. : 02 98 62 39 39

www.morlaix.cci.fr

CCI Quimper Cornouaille

145, avenue de Kéradennec

29330 Quimper Cedex

Tél. : 02 98 98 29 29

www.quimper.cci.fr

CCI Rennes

2, avenue de la Préfecture • CS 64204

35042 Rennes Cedex

Tél. : 02 99 33 66 66

www.rennes.cci.fr

CCI Saint-Malo Fougères

4, avenue Louis-Martin • CS 61714

35417 Saint-Malo Cedex

Tél. : 02 99 20 63 00

www.saintmalofougeres.cci.fr

CCI Morbihan

21, quai des Indes

56323 Lorient Cedex

Tél. : 02 97 02 40 00

www.morbihan.cci.fr

CCI Bretagne

1, rue du Général Guillaudot

CS 14422

35044 Rennes Cedex

Tél. : 02 99 25 41 41

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Marché du travailDemandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploiLes demandeurs d’emploi sont des personnes inscrites à Pôle emploi, organisme issu de la fusion entre l’ANPE et le réseau des Assédic. Ces demandeurs d’emploi sont regroupés en différentes catégories. Conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la définition d’indicateurs en matière d’emploi, de chômage, de sous-emploi et de précarité de l’emploi (septembre 2008), la Dares et Pôle emploi présentent à des fins d’analyse statistique les données sur les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en fonction des catégories suivantes :

- catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi (caté-gories administratives 1, 2, 3 hors activité réduite) ;

- catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois), (catégories administratives 1, 2, 3 en activité réduite) ;

- catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois), (catégories administratives 6, 7, 8) ;

- catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi, (catégorie administrative 4) ;

- catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés), (catégorie administrative 5) ;

Les entrées et les sorties des listes de Pôle emploi sont enregistrées pour l’ensemble A, B, C (catégories admi-nistratives 1, 2, 3, 6, 7, 8).

Offres d’emploi collectées à Pôle emploiCes offres d’emploi sont classées suivant trois types :

- Type A : les offres d’emploi durable, pour des contrats de plus de six mois ;

- Type B : les offres d’emploi temporaire, pour des contrats compris entre un et six mois ;

- Type C : les offres d’emploi occasionnel, pour des contrats de moins d’un mois.

Niveaux de formationLes niveaux de formation sont présentés selon la nomenclature en vigueur mise en place par la Commission Nationale de la Certification Professionnelle (1969) et correspondent à des qualifications permettant de se positionner par rapport au marché de l’emploi.- niveau V : BEP, CAP ;- niveau IV : bac, bac professionnel, brevet professionnel, brevet de technicien ;- niveau III : bac + 2 (BTS, DUT) ;- niveau II : bac + 3 (licence) ou bac + 4 (maîtrise) ;- niveau I : bac + 5 (diplôme d’ingénieur, master professionnel).

PopulationLe terme générique de « populations légales » regroupe pour chaque commune sa population municipale, sa population comptée à part et sa population totale qui est la somme des deux précédentes. La population municipale est celle qui est utilisée à des fins statistiques ; la population totale est la plus souvent utilisée pour l’application de dispositions législatives ou réglementaires.

Toutes les statistiques de ce document intégrant des données de population reposent sur les populations muni-cipales des communes (populations légales 2008) entrées en vigueur le 1er janvier 2011 et obtenues à partir des enquêtes de recensement annuelles réalisées par l’INSEE sur la période 2006-2010.

Programme régional des stagesActions de formation continue aidées financièrement par le Conseil régional et s’adressant principalement à des demandeurs d’emploi. Ce programme intéresse le commerce de détail mais concerne également d’autres secteurs économiques.

Ratios de démographie d’établissementsIls mesurent l’évolution du parc des établissements. Cinq ratios sont plus particulièrement utilisés dans cet ouvrage :

• le taux d’évolution (ou de renouvellement) = solde d’une année (immatriculations - radiations)/stock d’éta-blissements du début d’année ;

• le taux de natalité = immatriculations (par créations ou reprises) d’une année/stock d’établissements du début d’année ;

• le taux de création = créations d’une année/stock d’établissements du début d’année ;• le taux de reprise = reprises d’une année/stock d’établissements du début d’année ;• le taux de mortalité = radiations (par liquidations judiciaires, fermetures volontaires ou transmissions)/stock

d’établissements du début d’année.

Page 16: Panorama du commerce de détail en Bretagne - Edition 2012

Évolutions récentes du commerce de détail en Bretagne

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CCI Bretagne • 1, rue du Général GuillaudotCS 14422 • 35044 Rennes Cedex

Téléphone : 02 99 25 41 04 • Télécopie : 02 99 25 41 87E-mail : [email protected]

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Le commerce de détail représente en Bretagne plus de 25 600 établissements et près de 120 000 actifs. Ce secteur, au-delà de son impact positif sur l’emploi, est une composante essentielle du dynamisme économique et de l’équilibre territorial de notre région.

Depuis 2001, l’Observatoire Régional du Commerce (ORC), piloté par la CCI Bretagne en lien avec les observatoires locaux des Chambres de Commerce et d’Industrie territoriales de Bretagne, collecte et analyse les données de ce secteur pour en tirer les principales évolutions et tendances. L’ensemble des résultats obtenus permet de mieux appréhender ces entreprises à travers différentes thématiques :

• Le parc d’établissements commerciaux• Les ressources humaines• L’ urbanisme commercial• La consommation des ménages• L’ équilibre des territoires

Les publications de l’Observatoire Régional du Commerce sont disponibles en téléchargement sur le site www.bretagne.cci.fr