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P A PIER VI NYLE Concerts / Musique / Agenda / Actus / Culture Novembre 2013 # 7 Novembre placé sous l’égide des bombes et autres pé- tards ! Pas ceux qui font des morts bien sûr ! Non, je veux parler de toutes ces déflagrations musicales et scéniques. Qui lorsque bien ficelées, bien écrites et bien interpré- tées, ont l’eet de petites bombes dans nos petits corps d’occidentaux chatouilleux. Ces petites bombes nous soulèvent les intestins, le cœur et l’estomac à chaque mesure, comme quand on descend le Grand Huit d’une fête foraine. La chance qu’on a, nous, de se fabriquer ces petites choses facticement meurtrières. Ça nous abrutit parfois, nous fait grandir aussi, ça provoque réflexions, débats, gestes, danses, dégoûts ou jouissances, et aussi une course ou un ennui. La BO de notre vie dans les oreilles, chacun aura la sienne, faisant son p’tit film. Papier Vinyle vous donne des pistes ! Des tracks, comme ils disent outre manche. Parmi les “ p’tits missiles qui tuent ” ce mois-ci : Fauve, évidemment, grande interview exclusive rien que pour nos tronches, déjà complet à l’Astrolabe, un “ Bis ” sur les Rockomotives, si vous chopez le coche à temps, le 2 novembre ! Sukoï Fever qui fête son 2 ème LP à l’Infrared, ChilliDogs fêtent leur 1 er , encore à l’Infrared, La Vie d’Artiste fêtera lui aussi son album, encore, à l’Infrared Fauve En concert à l'Astrolabe le 27 novembre FACE A et une soirée “ De Merde ”, avec “ Monde De Merde ” (bah, oui) et 4 guests entre noise et punkHxC, encore et toujours à l’Infrared ! (Possible que fin novembre un troquet soit déclaré en état de dévastation avancée ! ) Autres temps forts aussi à l’Astrolabe, Skip&Die, très grosse bombe à fragmentations sonores “ atomiquement ” communicatives et festives ! Stromae, complet mais visible (peut-être) aux Transmusicales de Rennes. Théodore, Paul et Gabriel donneront leur folk blues à St Jean de la Ruelle ! Le Rappel : (une autre, une autre, une autre !) Have the Moskovik ont sorti leur 2 ème excellent album, et fêteront sa sortie à l’Astro avec Chromb et Kouma. “ Une Autre ! ” aussi pour BRNS, auteur d’un super bon EP 7 titres à se procurer très vite, et Clockwork of the Moon, deux très bons groupes de psyché-pop bien griue. Pv demande un rappel à Lisa Leblanc, la country-rockeuse québécoise lauréate du “ Prix du 1 er album ” décerné par Télérama-France Inter. Ne vous méprenez pas : la demoi- selle arrange ce style, plutôt ringard, au goût du jour et apporte une fraîcheur à la country rock, Ben Mazué en première partie, à St Jean de la Ruelle. Réservez vos places ! Chers lecteurs à vos agendas, voyez celui en page centrale ! de Fauve - Skip&Die - Sukoï Fever

Papier vinyle #7 nov

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DESCRIPTION

● ALBUMS KIFF 2013 Sélection des rédacteurs : meilleurs albums 2013. ● LES SOIRÉES ACOUSTIQUES de St Jean de la Ruelle Albin de la Simone & An Pierlé ● ANNA CALVI / I HAVE A TRIBE En concert à l’Astrolabe ● SUPPORT YOUR LOCAL BAND Radio Charlie / Buried Option + Guest En concert à l’Astrolabe ● CLAIE DITERZI, le Salon des Refusés En concert aux Théâtre d’Orléans ● PHIL TWANGY & ROBBER’S SOUL En concert à l’Infrared Soutien au futur Festival Les Casseroles ● SELENIAN, le rêve éveillé Découverte ● BIRTHDAY RETRO Band On The Run, Paul McCartney & Wings ● AGENDA CONCERTS ● ADRESSES UTILES etc!

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PAPIER VINYLEConcerts / Musique / Agenda / Actus / Culture

Novembre 2013# 7

Novembre placé sous l’égide des bombes et autres pé-tards ! Pas ceux qui font des morts bien sûr ! Non, je veux parler de toutes ces déflagrations musicales et scéniques. Qui lorsque bien ficelées, bien écrites et bien interpré-tées, ont l’e!et de petites bombes dans nos petits corps d’occidentaux chatouilleux. Ces petites bombes nous soulèvent les intestins, le cœur et l’estomac à chaque mesure, comme quand on descend le Grand Huit d’une fête foraine. La chance qu’on a, nous, de se fabriquer ces petites choses facticement meurtrières. Ça nous abrutit parfois, nous fait grandir aussi, ça provoque réflexions, débats, gestes, danses, dégoûts ou jouissances, et aussi une course ou un ennui. La BO de notre vie dans les oreilles, chacun aura la sienne, faisant son p’tit film. Papier Vinyle vous donne des pistes ! Des tracks, comme ils disent outre manche.Parmi les “ p’tits missiles qui tuent ” ce mois-ci : Fauve, évidemment, grande interview exclusive rien que pour nos tronches, déjà complet à l’Astrolabe, un “ Bis ” sur les Rockomotives, si vous chopez le coche à temps, le 2 novembre ! Sukoï Fever qui fête son 2ème LP à l’Infrared, ChilliDogs fêtent leur 1er, encore à l’Infrared, La Vie d’Artiste fêtera lui aussi son album, encore, à l’Infrared

FauveEn concert à l'Astrolabe le 27 novembre

FACE A

et une soirée “ De Merde ”, avec “ Monde De Merde ” (bah, oui) et 4 guests entre noise et punkHxC, encore et toujours à l’Infrared ! (Possible que fin novembre un troquet soit déclaré en état de dévastation avancée ! )Autres temps forts aussi à l’Astrolabe, Skip&Die, très grosse bombe à fragmentations sonores “ atomiquement ” communicatives et festives ! Stromae, complet mais visible (peut-être) aux Transmusicales de Rennes. Théodore, Paul et Gabriel donneront leur folk blues à St Jean de la Ruelle !Le Rappel : (une autre, une autre, une autre !)Have the Moskovik ont sorti leur 2ème excellent album, et fêteront sa sortie à l’Astro avec Chromb et Kouma. “ Une Autre ! ” aussi pour BRNS, auteur d’un super bon EP 7 titres à se procurer très vite, et Clockwork of the Moon, deux très bons groupes de psyché-pop bien gri!ue. Pv demande un rappel à Lisa Leblanc, la country-rockeuse québécoise lauréate du “ Prix du 1er album ” décerné par Télérama-France Inter. Ne vous méprenez pas : la demoi-selle arrange ce style, plutôt ringard, au goût du jour et apporte une fraîcheur à la country rock, Ben Mazué en première partie, à St Jean de la Ruelle. Réservez vos places !Chers lecteurs à vos agendas, voyez celui en page centrale !

de Fauve-

Skip&Die-

Sukoï Fever

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#7Face A

FauvePsykick LyrikahEn concert avec Fauve à l'AstrolabeWaloobeach Consortium / Fool System En concert à l'Ibiza

Boris Viande / Jessica 93En concert à l’Infrared

En concert à St Jean de Braye, dans le cadre du Festival de traversSkip&Die / St. LôEn concert à l’Astrolabe

Sukoï Fever

En concert avec Sukoï Fever à l'Infrared

En concert à l’Astrolabe

En concert à St Jean de la Ruelle, salle B. Million

Yes / 90125Les transmusicalesFocusLa Sélection CD de Papier VinyleDétroit / Horizons La Vie d’Artiste / Ferré, Ce Rap ChilliDogs / Ten Bad Legs We Are Match / RelizaneAgenda des concertsAdresses utiles

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Papier Vinyle est une publication des Éditions la Porte du 3ème (!EURL au capital de 4000!" - n° SIRET 792 211 559 00010 - RCS Orléans!!) / 2 rue Xaintrailles 45000 Orléans / Directeur de publication - rédaction : Fabien Grégoire (!aka Tifa!) / Conception Graphique!!!!!: Marine Delgove : [email protected] / Remerciements à Marine Delgove, Guillaume Coquand, Camille Margan, Amandine Porcu, Victor Jorge, Lucille Nouals, Clémence Garcia, Anaïs Gennesson, Sylvain Tessier & Clarisse Perez, Isabelle Vallet / Imprimé en France par RotoCentre Orléa-nais / 8000 exemplaires / Dépôt légal à parution n°7 Novembre 2013 / Éditions la Porte du 3ème n’est pas responsable d’erreurs ou d’omissions / ©Papier Vinyle est une marque déposée, toute reproduction intégrale ou partielle, quelle qu’en soit la forme, est interdite. Pour nous contacter : [email protected] / 06 47 28 04 36

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Fauve

Un vendredi matin, à Papier Vinyle. On attend un coup de fil pour nous mettre en relation avec Fauve, un grand mug de café à la main. Après des manipulations électroniques dont on n’a pas idée, on se retrouve en contact avec Pierre, guitariste du groupe. Il nous prévient : il prend le métro pour rejoindre un des autres membre du Fauve CORP, il ne devrait pas y avoir de souci. Juste le temps de récu-pérer son numéro, au cas où, et ça coupe. On le retrouve installé dans la rame. La conversation est vivante, entre-coupée de signaux de fermeture des portes et de conver-sations trop fortes de ses voisins. Une interview presque comme un échange avec un pote sur un trajet rejoignant Pigalle.

Bonjour Fauve, assez de mystère plane au-dessus de votre groupe, qui êtes-vous ?Fauve on est une vingtaine de personnes, on travaille en-semble depuis trois ans sur di!érents supports. On a une approche un peu pluridisciplinaire dans le sens où on est un collectif (le CORP) : c’est aussi bien des musiciens que des paroliers ou des graphistes, des comédiens, des vidé-astes. Donc on est une vingtaine de personnes qui faisons des trucs assez di!érents, 7/8 s’occupent de la musique et des textes, le reste n’est pas forcément branché musique.Dans Fauve, il y a une volonté de décliner le propos sur le plus de supports possibles, de se faire plaisir. Ce qui est important c’est que ça reste cohérent, si on a un pote qui fait de la sculpture et qu’il nous dit qu’il veut décliner le propos sur la sculpture avec une statue de deux mètres sur trois, on ne saura pas quoi en foutre. On parle de tout ensemble et l’idée c’est que n’importe qui peut entrer dans le CORP, se réapproprier le truc et en faire quelque chose de nouveau. On est basés à Paris, et les gens du collectif au sens large ont entre 16 et 35 ans, en moyenne aux alen-tours de 27 ans.

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Vous avez commencé votre projet il y a 3 ans, mais vous vous êtes rencontrés avant ? C’était comment cette rencon-tre et comment vous en êtes venus à monter Fauve ?Il y a un noyau dur dans le CORP, de cinq personnes qui participent à plein temps à Fauve, on est cinq sur scène et on est un peu comme le “ pôle éditorial ” de Fauve CORP. Tous les cinq, on se connaît depuis très longtemps, on est des amis d’enfance. On s’est rencontrés au primaire, collège, lycée, ou parce que nos parents étaient amis et qu’on était 2 poussettes côte à côte dans le parc. On a toujours eu plein de projets ensemble, puis il y a eu Fauve qui a eu pour ambition de devenir plus important que n’importe quel autre projet que l’on a eu avant. Le hasard a fait que ce truc a pris un peu plus d’importance et qu’aujourd’hui il occupe l’immense majorité de notre temps.

L’immense majorité de votre temps, ça veut dire que vous bossez encore à coté ?Tous les cinq du noyau dur c’est la totalité de notre temps. On n’a plus vraiment de vie sociale, on ne fait que ça, nuit et jour. Les autres par contre ont toujours un taf à coté et ils travaillent pour Fauve quand ils ont le temps, quand ils ont envie, quand ils ont besoin.Le truc un peu spécial de ce projet par rapport à ceux que l’on avait eus avant, c’est que la démarche est ultra impor-tante. On a eu plein de projets avant pour s’amuser, pour se détendre. Là, il y avait un vrai besoin, une démarche un peu thérapeutique. On s’est retrouvés dans la merde tous ensemble un peu au même moment. On n’était pas très bien et on avait besoin d’un espace pour expulser, pour se défouler quoi. Comme aller faire un footing le soir. Après un footing tu te sens mieux. Bah nous, on ne court pas beaucoup, on est un peu paresseux, donc on se retrouvait et on commençait à lâcher du texte.

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Ça se ressent vraiment dans votre musique ce côté exutoire, défouloir… Du coup, vous vous y prenez com-ment pour écrire ? Ça me donne une impression d’écriture automatique, c’est ça ou pas du tout ?Complètement, il y a un coté ultra-viscéral dans l’écriture, c’est une écriture frénétique, le besoin d’expulser est important, ça va très vite. Il y a une première étape qui est assez spontanée, fleuve, dense où c’est juste : écriture, écriture, écriture, comme tu ferais un monologue sous ta douche ou comme quand tu parles à ton pote et que tu te confies. Après, il y a un second temps, qui consiste à met-tre ça en forme, à apporter de la musicalité au texte. La première étape est donc super frénétique et après on va a"ner le propos. En général, tu as une angoisse, une frus-tration, une situation qui t’a mis mal à l’aise, tu as besoin d’en parler et ça va conduire à une chanson pour exorciser cette crainte.

Cette manière d’écrire, super spontanée, ça fait de Fauve un son assez inclassable, vous vous définiriez comment, vous ? Nous-même, on ne sait pas trop et on s’en fout un peu parce que ce qui prend le dessus c’est la démarche et pas vraiment le résultat qui pourrait être pop ou rock. Mais je comprends la question, même moi quand je dis à des gens que j’ai un groupe et qu’ils me demandent “ c’est quel gen-re ? ” je suis un peu comme un con, je ne sais pas trop quoi répondre. En général, on dit que c’est du spoken word, par défaut, mais ça n’en est pas vraiment, c’est juste une sorte de parler. On appelle ça du “ conversationnel ”. Pour nous, ce n’est pas un souci d’être classés, on s’en branle un peu. On s’est posé la question car on nous la posait beaucoup et qu’il fallait avoir une réponse mais on n’en a pas trouvé qui nous satisfaisait vraiment.

Et vous, vous écoutez quoi comme musique ?On est beaucoup et on est tous très di!érents. Il y en a qui écoutent beaucoup de rock, moi par exemple j’ai beau-coup écouté le dernier MGMT, le dernier Arctic Monkeys, ou Arcade Fire pour voir ce que c’était. On écoute tous beaucoup de rap, un peu de jazz… Comme on est un peu vieux, enfin on n’est pas des vieillards, mais on a eu nos périodes, et avec le temps on a accumulé des goûts un peu di!érents. On écoute un peu de tout mais on est d’accord sur les classiques. On est tous d’accord pour dire, par exemple, que le Wu Tang c’est chan-mé. On est d’accord sur les grands trucs, quoi.

Ça fait un an que vous commencez à être connus du public et j’ai l’impression qu’il n’y a pas de demi-mesure avec les gens qui vous ont écoutés : soit, ils vous aiment beaucoup, soit pas du tout, vous gérez ça comment ?On aime pas trop ça, être un groupe que soit t’adores, soit tu détestes. Ça nous fait un peu chier, pas que des gens ne nous aiment pas ça n’a pas d’importance, mais que des gens disent de ce qu’on fait « C’est des génies, c’est les nouveaux Baudelaire ». Mais putain, ayez un peu d’esprit critique, c’est pas vrai donc ça nous gène vachement. De la même manière ça nous gène vachement, quand il y a des gens qui disent « c’est de la grosse merde, c’est vraiment des connards » parce que ce qu’on fait c’est pas de la merde et qu’on n’est pas des connards ! On fait pas ça pour ça, ni pour se faire insulter ni pour se faire aduler. Les deux

extrêmes nous font un peu chier et les uns nourrissent les autres. Ce truc binaire c’est dommage, on aimerait bien être notés de 0 à 20, tu aimes bien : tu mets 14, tu n’aimes pas : tu mets 7, mais tu ne mets pas 0 ou 20, ça n’a pas de sens. Faut essayer d’être mesuré, nuancé. Qu’il n’y ait pas de demi mesure, c’est un peu chiant.

Avec Papier Vinyle, on est allés au concert à Blois, qui était vraiment chouette, et on a ressenti une vraie ferveur dans le public, ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas vu en concert.Ça on le sent aussi, Blois c’est un super souvenir. Quand les gens chantent les paroles et tout, ça fait incroyable-ment plaisir, tu n’imagines même pas,…Vous aviez fait un rappel de rappel avec une chanson déjà jouée dans le set.Oui, on n’avait plus de chanson à jouer. Ça fait ultra plaisir, forcement, c’est hyper touchant, d’autant plus que c’est surprenant, on ne s’y attendait pas du tout. Ce qui est chouette c’est que les gens adhèrent vraiment au projet, parce qu’ils ne nous connaissent pas. Ce n’est pas parce qu’on est super beaux gosses ou pour des mauvaises raisons.Sur scène, on se sent parmi nos semblables, on n’a pas l’impression d’avoir cette position de groupe avec le public, un truc à deux vitesses. Les gens qui viennent nous voir ce sont des gens un peu comme nous, souvent ça pourrait être nos potes.On n’est pas sur un truc du genre notre public c’est que des hipster-branchés, parce que nous on l’est pas du tout, ou que des ados de 15 ans hystériques parce qu’on ne l’est pas non plus. On est content car on a l’impression que notre public est assez varié et que la plupart des gens sont des gens comme nous. Ça fait plaisir parce que ton public tu ne le choisis pas.

Vous avez fait de grands festivals cet été comme Rock En Scène, les Eurockéennes de Belfort, les Francos de Montréal, Dour en Belgique… Des trucs assez énormes avec quelques petites scènes au milieu, alors que vous veniez juste de sortir le 1er EP, c’est quoi votre meilleur souvenir de cette tournée estivale ?Chaque concert est assez di!érent. Ce qui s’est passé c’est qu’on a été “ têtes d’a"ches ” de plein de petits festivals régionaux typiquement comme Blois, et sur les grands festivals on était sur les petites scènes. L’inverse n’aurait pas eu de sens.Franchement, chaque concert était ultra di!érent, on a passé un été de oufs, tu n’imagines même pas comment on a ki!é, c’était juste énorme. En plus il faisait trop beau.Un concert qui reste un peu un mythe pour nous, c’était vraiment quasi-mystique, c’était les Eurockéennes, parce que c’est la première fois qu’on avait ce côté un peu mar-rée humaine, tu vois des gens à perte de vue, c’était un peu hors du temps.Et puis, il y a eu des trucs de oufs, on n’a pas l’habitude. Genre au moment où on dîne, on se retrouve à coté de Phoenix, évidemment on n’a pas osé leur parler parce qu’on est timides, mais on s’est dit “ putain, c’est tellement surréaliste d’être là ”. Tout était surdimensionné pour nous et on avait l’impression d’être à Disneyland si tu veux. En fait je vais donner une image qui correspond exactement à l’impression qu’on avait : on avait l’impression d’être les

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clubs amateurs qui jouent la finale de la coupe de France genre Calais-Gueugnon ou Carquefou, où il n’y a que des postiers et des bouchers dans l’équipe qui font ça en ama-teur le soir et qui se retrouvent à jouer au Stade de France. Là, c’était exactement ça, du genre on n’a rien à faire ici, c’est un canular, on a une chance inouïe juste profitons-en.

Bon, la question qu’on se pose, nous : c’est quoi le Blizzard et ce signe inégal ?Le signe égal barré… On cherchait un logo et on est parti du F de Fauve qui s’est transformé en signe égal barré, en faisant tomber la barre verticale du F. C’est de là que ça vient et on l’a gardé car on aimait bien l’idée de l’unicité de chacun. On voulait pas dire que l’on est di!érent des autres mais plutôt souligner la personnalité de chacun. Chaque personne est un écosystème à part entière, c’est un peu ce qu’on dit dans Kané « t’es beau comme une planète j’t’ai dans la peau j’t’ai dans la tête ».Le blizzard c’est juste un mot pour exprimer ce moment quand tu n’es pas bien, honnêtement c’est un peu la dépression. De manière imagée, quand tu as la tête dans le blizzard tu n’y vois pas clair, tout est un peu gris, tu as un malaise physique. C’est comme ça qu’on l’a res-senti. On aime bien ce genre d’image, on accorde pas mal d’importance aux mots, et ça nous aurait fait chier de parler de spleen, de dépression, parce qu’on aime bien se réapproprier les choses. La dépression fait partie du bliz-zard mais il y a autre chose, un coté autant physique que psychologique et un coté extérieur. Le blizzard c’est un condensé de toutes les agressions intérieures et exté-rieures, je ne sais plus comment on a trouvé ce terme là mais on s’était tous arrêtés là-dessus.

Vous repartez en Tournée, où les concerts sont peu à peu complets et le premier album sort dans les mois qui vien-nent, c’est plus trop le blizzard, non ?Là, on repart en tournée, c’est cool on va à Londres, c’est complètement malade. On s’est dit « non mais les anglais ils vont rien comprendre » et en fait on nous a expliqué que si Londres était en France ce serait la sixième ville en terme de population. Aller dans des endroits inhabituels, c’est cool. Et puis on va à Orléans, on va à Dijon, on va à plein d’endroits, franchement ça va être chan-mé.On a l’album qui sort début 2014, après il y a plein de trucs qui ont changé, plein de trucs qui vont beaucoup mieux, les choses sont plus faciles mais tu as d’autres trucs qui changent. Le fait de faire de la musique c’est vraiment chouette, mais ça ne change pas la vie, on a tous d’autres soucis. On a de nouveaux trucs à gérer qui sont di"ciles, une sorte d’état de pression etc. On a des natures à pas trop résister à la pression, à être un peu sensibles aux choses. Il y a des trucs qui ont disparu comme la routine du ta! qu’on supportait vraiment très mal mais il y a de nouvelles choses. On n’est pas à plaindre … Des fois, on nous dit « si tout va bien vous n’allez plus rien avoir à dire » mais non, tout ne va pas bien et même si tout allait bien j’espère qu’on aurait encore plein de choses à dire !

(propos recueillis par Camille Margan)

Des mots percutants, un bon beat et une certaine aisance sur scène, voici ce que nous sert cette formation d’origine rennaise. Depuis 2003, Arm mène le groupe en tant que rappeur et compositeur avec un flow impressionnant au micro et nous laisse sans voix.Avec cinq albums à leur actif, ils ont su imposer leur “ style ” au cœur de la scène rap en sortant des sentiers battus, à travers leurs di!érentes collaborations ou pro-jets, notamment en faisant la BO d’Hamlet. C’est en s’associant avec le guitariste de renom Olivier Mellano (Dominique A, Yann Tiersen), ainsi que Robert le Magnifique, à la basse et aux machines, que le change-ment prend forme sur le 5ème album Derrière moi.Jamais trop tard c’est leur nouvel album où s’entremêlent des sons électroniques, voire post-rock sur certains tracks, avec un côté sombre relayé par l’émotion des mots portés par la plume du rappeur Arm.Si par malheur vous les aviez ratés lors de la projection du documentaire Noisy Place faite à L’Astrolabe, où ils présentèrent quelques morceaux travaillés lors de leur résidence, il n’est “ jamais trop tard ” pour prendre son agenda et noter qu’ils seront présents lors Des Rockomo-tives de Vendôme le 1er novembre et à Orléans, pour les petits chanceux ayant pris à temps leur ticket, à l’Astrolabe pour la première partie de Fauve.

(Anaïs Gennesson)

FAUVE # PSYKICK LYRIKAHLe 27 novembre à 20h30

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Dans mon agenda, j’ai très vite repéré une soirée particu-lière. Une soirée où tous les agités de la région devraient se rendre ! À savoir 5 concerts, 5 sets survoltés, 5 cocottes-minute en surpression prêtes à exploser, dans le désordre on peut citer : Boris Viande : Combo hurleur orléanais au nom satirique et pour le coup très ironique de Grindcore Crust, « tiens, de la purée ? allez envoie ! »… Jessica 93 : One man band inclassable. Derrière ce nom qui ressemble à un pseudo de forum d’adolescentes prépubères et souvent écervelées, se cache Geo!, la “ Sauce soja ” du label “ Et mon cul, c’est du Tofu ? ”. Savant cock-tail basé sur un son crade et râpeux, se révélant puissant et résonnant, et servant alors d’assise parfaite pour le reste de l’instrumentation, il compose des plages lanci-nantes, vers une redondante névrose monomaniaqueUnlogistic : trio hardcore punk noise, 3 parisiens et une boîte à rythmes, formé sur les cendres de Holle Process en 97. Ensemble ils réalisent des morceaux très très courts mais en décuplent la puissance !Semi Playback : duo pop noise from Paris, épris de ma-chine 8bits. guitare et batterie se superposent à un fond playback d’instrus. « C'est qu'on avait envie de jouer ensemble, on voulait faire un groupe instrumental, on était tous les deux fans de Depeche Mode et au lieu d'attendre une troisième per-sonne qui n'arriverait jamais Anto a eu l'idée de faire des instrus en playback. » (Camille, batteur du Groupe).Et enfin Monde de Merde : power Quintet de fous furieux hardcore blast punk, qui, par leurs parcours musicaux plutôt di!érents, ont décidé de se réunir sous la bannière fédératrice “ Monde de Merde ” ça en dit long ! Une moitié voulait “ punkiser ” son métal, l’autre voulait “ métalliser ” son punk, et la dernière au milieu (me semble-t-il) avait un réel besoin de gueuler dans un micro ! Créé en “ blitz ” à Orléans voilà un peu plus d’un an, on aura reconnus dans la bande des membres de Gravity Slaves (Benjamin), Burning Heads (Samprass) et d’autres que de meilleurs physionomistes que moi auront reconnus !

MONDE DE MERDE # JESSICA 93 # BORIS VIANDE # SEMI PLAYBACK # UNLOGISTICLe 23 novembre à 20h

5!"

Projet hybride du leader de feu “ A.L.F. et les Dindons ”, né d’un patchwork de samples electro, jungle, hip hop, et de rythmes afghans et indiens. Résultat résolument dub-world-jungle, sans frontière ni barrière.Walid, tchatcheur fou, intarissable MC au phrasé mitrail-lette soutient ici une production pointue menée par des textes percutants et critiques mais parfois plus légers. First EP sorti sous de nombreuses collaborations, on peut entendre l’orléanais Trublion, que l’on remarque aussi cet automne avec “ La Vie d’Artiste ”.Accompagné en ouverture par Fool System, qui nous emmenera dans une ambiance toute di!érente, tout jeune indie pop rock en début de chemin, privilégiant un texteen français, sur, justement, la folie de ces systèmes… Concert de soutien pour l’association Graines de Sourires qui aide au fonctionnement d’une maison de Jeunes à Rulindo, au Rwanda.

WALOOBEACH CONSORTIUM # FOOL SYSTEMLe 8 novembre à 20h30

5!"

Un doublé de solos de chansons punks dans les mots, profondes dans les sens et les émotions. Ces deux person-nages (s’ils en sont, car plus que “ nature ” sur scène) por-tent et emportent dans leurs textes leurs âmes écorchées, deux âmes à la beauté sombre mais rayonnante. Lui, seul et debout embrasse sa contrebasse, précieuse béquille à la fois porte-voix et porte-flingue de ce poète urbain, lucide sur son époque et nostalgique de ce qui ne s’est pas produit, il nous bombarde ses textes, à fleur de peau sur l’inévitable et le rêvé.Elle, seule et assise à son piano, quasiment née dans la sciure d’une piste de cirque sous les regards bienveillants des dompteurs, acrobates, clowns, jongleurs et musiciens. Depuis, comme touchée par la grâce, elle sait tout faire ! Mais c’est l’écriture et le chant qu’elle embrasse, jamais bien loin de son univers natal.Je parle de ces deux là du même coup, bien qu’ils ne joueront pas ensemble, car ils dégagent tout deux cette même lueur incisive et incroyablement délicieuse. Celle qui vous étreint de ses doigts glacés jusque dans votre chair, celle qui malgré la douleur vous retient près d’elle, allégée par quelques traits d’humour, délicatement belle et séduisante, jusqu'à nous vampiriser avec notre plus grande approbation. Puis, lorsque les lumières se rallu-ment, trop tôt, toujours trop tôt, vous n’êtes plus tout à fait le/la même.

IMBERT IMBERT # BARBARA WELDENSLe 6 novembre à 20h30 Salle des Fêtes de St Jean de Braye10-15!"

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« Un uppercut en pleine face » LE GRAND JOURNAL « Enfin un disque qui sonne sale, qui sonne dangereux » LE NOUVEL OBS « SKIP&DIE fait exploser le feu d’artifice de son premier album » LE MONDE « Ce groupe punk sud-africain déchire tout avec ses beats accrocheurs » ELLE« Polyglotte et explosif... Un disque éclatant comme un carnet de voyage » LES INROCKS « Skip&Die rabiboche sans vergogne hip-hop, électro énervée et traces ethniques d’un monde aussi bouillant que bigarré » Le JDD« Du beat qui chaloupe, du texte qui dérange et du look qui claque. Booty shake et poing levé ! » GRAZIA« Skip&Die, c’est Manu Chao, M.I.A. et Prodigy réunis au pied d’un arc-en-ciel. Jouissif. » L’EXPRESS« Une jungle sonore qui crépite et décrasse... Une fièvre exotique au charme vénéneux. » TELERAMA« Furieux SKIP&DIE qui compressent toute l'internationale électronique du moment » LIBÉRATION « Aussi caliente que punchy... Skip&Die reprend les choses où les a laissées M.I.A. » JALOUSE « Excellent ! » OUEST FRANCE

C’est vrai que c’est classe ces petites phrases comme ça, genre “ des phrases chocs ”. Du coup, je potassais évidem-ment la mienne, mais je tournais vite en rond dans ma tête et sur mon papier, à force de les lire et relire. Alors voilà je me suis dis “ Reviens au début ! ” Skip&Die tu connais bien ! Riot in the Jungle est le 1er album explosif du groupe mené par Cata Pirata et Jori Collignon, elle, sud-africaine plas-ticienne et chanteuse, lui hollandais musicien et produc-teur. L’album se vit et s’écoute comme un Road Trip musi-cal à travers le monde, empruntant les cithares indiennes, la cumbia sud américaine, le hip hop ‘ricain et l’électro

The Lanskies

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iane

Sag

nier

européenne.Les 12 titres dépeignent le soleil implacable, les routes poussiéreuses, les bidonvilles, les cafards, les os et crânes, et les rencontres précieuses, tout cela en moult langues : anglais, afrikaans, xhosa, zulu, espagnol et portugais, s’il vous plait ! J’ai bien parlé de tour du monde, non ? Preuve est faite. Dernier passage dans la région : Rock’n’Beat Party au Printemps de Bourges, public conquis et survolté, prochain passage : Astrolabe, public conquis et déchaîné ? Bon, alors cette accroche ? Ah oui !« Frénétique électro-world, crochu et incisif, enivrant et délicieusement dérangeant, Skip&Die nous explose en pleine tronche à chaque morceau, tremblement de terre sur scène et tsunami dans les oreilles, à classer dans votre rubrique : “ les-trucs-dans-ta-gueule ” » PAPIER VINYLE

J’ai bon ?

SKIP&DIE # ST LÔLe 14 novembre à 20h30

9-16"

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Sukoï Fever

Dans la cuisine de Sylvain, le guitariste, autour d’un café, fort bon.

Sukoï Fever, qui es tu ?Sam et Moi (Sylvain) on se connaît depuis le lycée, on voulait faire un groupe, on a commencé à 4, en 1995, Arnaud à la batterie, et son frère à la guitare. Puis en cherchant un bassiste on a trouvé un harmoniciste, puis un bassiste, et on se retrouve à 6. Après di!érents et nombreux changements, une période de “ flottement ”, nous nous retrouvons à 4, depuis 2013, 3 “ de souche ” et un bassiste tout neuf, Sébastien.

Suite à cette formation, ce nouveau sou#e à 4 totalement di!érent des débuts, peut-on parler alors d’un “ nouveau ” Sukoï Fever ?Oui, cette petite révolution dans l’histoire du groupe influe forcément sur les façons de jouer et les composi-tions. L’urgence c’était d’avoir un répertoire, il a fallu donc reprendre les choses au début, et faire des nouvelles chansons et/ou réarranger celles qui étaient sur le feu.

On sent bien l’urgence dans l’enregistrement de votre 2ème LP Amen, pourquoi être allés si vite avec cette forme si jeune … Comment cela s’est-il fait ?Le précédent disque est sorti en 2007, suivi de concerts, et on était partant pour enregistrer un deuxième disque sans perdre trop de temps, sachant qu’on avait les chan-sons nécessaires. En 2008 on a subi une “ baisse de régime-live ” dans le groupe, donc on a commencé à réfléchir aux maquettes, mais sans argent ! Je bricolais les maquettes à la maison, avec des moyens très cheap. Du coup, on enregistre entre 2010 et 2012, ce qui a mis énormément de temps. 15 titres au mixage acceptable. Ça n’a pas été une mince a!aire ! On l’a masterisé avec Pierre (Samprass) des Burning Heads et ça va sortir que là parce qu’en bons amateurs qu’on est, on a pris du temps sur la pochette, etc. Il sort le 9 novembre, CD et Vinyle.

Donc si je compte bien, il y aura 18 bougies sur le gros gâteau !La 1ère répèt’ a eu lieu en novembre 1995.

L’album s’appelle (bizarrement) Amen, aucun de vous n’est voué à la canonisation pourtant ?

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(Rires) Amen c’est simplement le titre d’une chanson, qu’on aime bien sans fausse humilité , et comme titre d’album ça pouvait attirer l’attention aussi, ça collait bien avec la formule “ Ainsi soit-il ”. Amen a un peu à voir avec le fait de durer, d’avoir passé quelques tempêtes, etc.Donc bah, qu’il en soit-ainsi !La chanson Amen raconte aussi qu’en fait ce n’est pas la destination qui compte c’est le voyage, c’est pas le gâteau c’est l’appétit. Et qu’on peut rêver de plein de truc, surtout quand on monte un groupe de rock, et les moyens que l’on peut déployer pour y arriver.

Du coup, c’est l’Infrared le 9 novembre ? Et après ?Pour la principale, ce sera à Astrolabe le 26 mars, dans le cadre du Cosmic Trip Tour ! On devait y jouer plus tôt mais la date a été décalée.

Pour Finir, pourquoi avoir la fièvre (Fever) pour un avion russe (Sukoï) !? D’où vient ce nom ?Oh la la, c’est bien inexplicable tout ça c’est un phénomène qui est venu un peu comme ça entre deux concerts on voulait changer de nom, (à l’époque on s’appelait Skalitsa) il y avait le “ Sukhoi ” cet avion russe, cet objet volant aux allures d’ovni presque, et Fever c’est le coté américain du truc, le coté soul. Le fait d’accoler les deux on trouvait que cela sonnait bien.Et tu sais le Sukhoï, bien que performant, s’est craché bon nombre de fois lors de démos. Serait-ce un avion qui perd ses moyens, qui a de la fièvre ? On trouvait le parallèle sympa.

Retenez bien ce nom : The K. Après l’Allemagne, la Belgique, la Hongrie ou encore les Pays-Bas, ce groupe de noise rock n’a pas fini de faire frissonner nos tympans. Le samedi 9 novembre prochain ils seront à l’Infrared histoire de nous livrer une presta-tion dense et furieuse à base de morceaux oscillant entre violence et dynamisme.Attention, les amplis seront branchés au max, le batteur sera révolté, le bassiste distillera à fond son énergie et le chanteur-guitariste sera venimeux et explosif. Ces trois garçons de Bruxelles et Liège peuvent véritablement se targuer de leurs sonorités violentes et vives puisqu’elles en deviennent enivrantes pour le ravissement de tous.Si (malheureusement) vous ne pouvez pas venir vibrer avec eux, courrez faire trembler vos murs en écoutant leur album My flesh reveals millions of souls, vous ne serez pas déçus.Quoiqu’il en soit, The K, on vous attend, vous et votre e!et dopant sur le public.

(Clémence Garcia)

SUKOÏ FEVER # THE KLe 9 novembre à 21h

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Comment décrire et surtout comment vous surprendre à propos de ce jeune artiste, connu et reconnu de tous, où qu’il aille ! Jeune (28 ans) prodige de la scène électro francophone, Stromae avait dès la fin du printemps annoncé un buzz monstrueux, avec le clip de Formidable et le single Papaoutai, conséquence directe : complet sur complet, les ventes de single d’abord ne touchent plus terre, puis celles de l’album Racine Carré sorti le 16 août décapite les charts et s’y place en souverain, sur cette rentrée. Et, ne le sait-on pas ? L’astrolabe est complet, archi-complet !Du coup, si tu as acheté ta place à temps pour l’Astrolabe tant mieux car aujourd’hui plus aucune chance ! Il faudra se rabattre sur les prochains Zénith, en mars.Trop souvent comparé à Brel, le coté belge sans doute ou sa manière de rouler certain “ R ” parfois, et c’est là que je refuse de suivre le mouv’ des médias, “ Stromae is Stromae ”, et s’il n’a qu’un point commun avec l’illustre chanteur, c’est d’être né sur la même terre. Sur scène, Paul Van Haver, fili-forme, gesticule tel Jack Skellington au pays des Bisounours, déployant un talent fou sur ses beats electro percus-sifs et joyeux, balançant à grands gestes ses mots tantôt sages, tantôt lourds d’histoire et de sens.

STROMAE # THOMAS AZIERLe 30 novembre à 20h30

Complet

////////////////////Mais alors pourquoi le nom de trois bonshommes ? Car malgré une sorte d’androgynie revendiquée et un certain dandysme en pantalon, elles sont relativement féminines et loin de ressembler à des camionneuses. Pauline, Théodora et Clémence (Gabriel, son nom) ont choisi de mas-culiniser leur patronyme pour cause que :« le monde dit folk-rock serait un truc de mecs !... » Balivernes ! La blonde au lead, les brunes à coté, elle forment à elles trois une entité unique, voix érayée puis clarifiée par ses chœurs, sur des compos dignes d’un blues draguant Clapton et un folk caressant Dylan ou Neil Young. Ce trio de folk a de grands noms en référence sur son premier album Please her please him sorti à l’automne 2012, qui rien que dans le nom rap-pelle Please please me des Beatles. Bien que parfois excessives dans des e!ets de voix nasillards ou grésillements de fonds de gorge, les 13 morceaux “ se faxent comme un lettre à la poste ” (oui, ça ne veut rien dire comme expression) dans mes oreilles ravies qui ont demandé double-dose, 13 titres gais et mélancoliques à souhait.La 1ère partie sera assurée par Simon Autain, que je cite : « J’écoutais beau-coup les Beach Boys. J’avais 10 ans, et aujourd’hui, ils sont encore là. Je partais en colonie de vacances, en Auvergne. Beaucoup de mes chansons découlent de cet endroit, une région totalement déserte, pour moi une sorte de Far West Français. Il fallait qu’on choisisse des chansons de rassemblement. Moi, j’ai choisi I Get Around ». Bien que jeune artiste auteur-compositeur-interprète, Simon Autain s’inscrit déjà dans la droite lignée de la pop frenchie, jouant avec son public, riant de ses chansons les plus sombres et s’attristant des plus gaies. À suivre de près.

THÉODORE, PAUL ET GABRIEL # SIMON AUTAINLe 15 novembre à 20h30

14-16!"

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Pour les Mélomanes avertis qui auraient envie de s’évader du Loiret début décembre, une seule destination : Rennes et ses Transmusicales. Mythique festival, 35ème du nom, où convergent une flopée d’artistes nationaux et interna-tionaux, pour beaucoup peu connus mais qui réellement valent le détour. Brassant des styles musicaux très divers Les Trans sont incontournables ! Je le redis : Les Trans sont incontournables ! Alors qui peut-on citer, tous ? Oui… Voici mes préférés : London Grammar, nécessaire de les voir plus sur scène moins sur Cd, Benjamin Clementine, soliste piano-voix portant dans ses chansons une intensité folle, Samba de la Muerte superbe folk douce et planante, Velvet Two Stripes, dont on imagine très bien les influences, mais qu’est-ce que c’est réussi ! Meridian Brother, étonnante formation colombienne de post cumbia créée sur Mars, Mikhael Paskalev, un génialissime norvégien au pop rock sanguinolent et contagieux, j’adore.Certains disent : « Woh, Les Trans, je ne connais rien, à chaque fois !... -Nan mais les découvertes, ça te branche pas, du genou ?... Et ben là, vas-y, il y a même Stromae ! » Du 4 au 8 décembre / Rennes

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Yes / 90125 Sortie le 14 novembre 1983 / Label Atco

Véritable légende du rock progressif, Yes fait partie du club très serré des dinosaures qui continuent de tourner de nos jours. 1968 – 2013 : quasi un demi-siècle de carrière ! Bam ! Alors, naturellement, une telle histoire ne peut qu’être jalonnée de nombreux changements de line-up. Comptez les divergences artistiques, les poursuites judiciaires et les crises cardiaques. Ainsi, sur les dix-sept musiciens qui ont joué dans Yes, un seul n’a jamais quitté son poste : Chris Squire, membre fondateur et sorte de “ Gibraltar de la basse ”.Contrairement à d’autres papys rockeurs pétés de thunes, ceux de Yes ne se sont pas contentés de reproduire à l’infini leur premier album à succès. Ce qui explique un peu pour-quoi, lorsqu’ils font escale à Paris, c’est au Grand Rex qu’ils jouent, une salle de 2700 places, et non au stade de France, devant 80 000 spectateurs… En mode cosy. Mais passons…Heureuse coïncidence pour cette Birthday Retro, 90125 de-meure justement l’album le plus vendu du groupe à ce jour. Incroyable ! Nous avions une chance sur vingt-et-une (Et oui, Yes est quand-même parvenu à enregistrer et commer-cialiser une vingtaine d’albums studios. Belle perf !). Pour ceux qui ne l’auraient pas encore repérée, rappelons que la seule règle qui préside à la Birthday Retro est de critiquer n’importe quel album studio sorti il y a exactement dix, vingt, trente, quarante ou cinquante ans (“ exactement ” signifiant ici au mois près). Simple contrainte visant à libérer l’écriture… Dans la pure tradition oulipienne (on ne se refait pas).Ainsi donc, Le groupe anglais sort un onzième album le 14 novembre 1983. Son titre correspond sobrement au numéro de catalogue attribué au disque. Alors, étaient-ils en manque d’idées ces musiciens ? Comment donc !?

////////////////////////////// De jeunes excentriques comme eux à l’esprit débordant de créativité !? Gageons que les fans d’alors interprétaient ce titre comme la preuve irréfutable d’un anticonformisme total. Imaginez ! Nommer son petit bébé comme on éti-quette les poulets ! Quelle audace ! Réitérer de nos jours ce genre de “ bravade ” semblerait si dépassé, voire parfaite-ment puéril. Oui, La mode est bien cruelle…90125 ouvre sur un tube interplanétaire, l’imparable Owner of a lonely heart. Même la tribu la plus reculée d’Amazonie le connait. C’est dire. En France, dans n’importe quelle boîte pour quinquas actifs, tout DJ qui se respecte (ou justement pas) calera forcement ce titre entre un Début de Soirée et un petit Bob Morane qui va bien. Bref, avec ses un million de vues par an sur You Tube, le clip o"ciel de la chanson témoigne du succès qu’Owner of a lonely heart con-tinue de remporter trente ans après sa sortie. Un classique !À l’instar de ce premier titre, le reste de l’album atteste d’un changement radical. En e!et, au grand dam des fans, le groupe abandonne les structures complexes et décide de raccourcir significativement ses morceaux. C’est avec un peu de retard que Yes saute à pieds joints dans le son des années 80, un son simple et percutant, bourré d’e!ets électroniques. Unique trace du passé progressif du groupe : le superbe Hearts qui clôt 90125.Toutefois, avec cette onzième galette, la formation anglaise continue de manifester un goût prononcé pour les arrange-ments vocaux, registre dans lequel, l’expérience aidant, elle est passée maître (Cf. toute l’intro de Leave it qui relève franchement de la performance vocale). Enfin, du côté du son de l’album, il faut indiquer que Trevor Horn est parve-nu à lui donner une pêche incroyable tout en restituant le jeu sur les dynamiques, signe distinctif du genre lui-même.On retiendra en définitive que Yes figure parmi les groupes pionniers du rock progressif. Ce rock est anglais et se nomme King Crimson, Genesis, Emerson ou encore So$ Machine, autant de formations dont l’histoire vire à la saga, quand ce n’est pas à la théogonie, dès lors que les darons amoureux d’Ange et de Mona Lisa en font le récit exalté : « Non mais tu mesures l’exigence de l’époque en matière d’écriture et de composition ?... ». Ça doit parler…N’en déplaise aux aînés, le petit côté opéra rock de ce 90125 paraît bien désuet à l’ère du son minimal et abrasif façon Sexy Sushi. Victor Jorge

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Horizons Le 18 novembre / BarclayDétroit, duo formé de Bertrand Cantat (Noir Désir) et Pascal Humbert (16 Horsepower, Wovenhand). Je vous entend d’ici… Comment aborder la question “ Cantat ” ? Di"cile de rester dans une approche artistique de l’album, vu les polémiques que cela suscite ! Que dire ? Que penser ? Les 10 titres sont scrutés à la loupe pour ne pas parler de Vilnius, jamais ! Mais cela n’empêchera en rien d’y penser, ni aux médias de nous le rappeler les premiers. Mais surtout ce qui pose problème dans nos tronches de lambdas avides de sensations quelconques, c’est qui aimer ? Qui détester ? Et comment se trouver à l’aise en adorant du détestable ? Car peut-on seulement s’empêcher de mélanger l’artiste à l’humain? Et se pose alors la question de la réinsertion, l’opinion publique ne doit-elle pas encourager la réinsertion d’un prisonnier libéré à la fin de sa peine ? Il y a fort longtemps on condamnait la double peine, et condamner Cantat à la censure ou au silence me rappelle furieusement tout cela... Ensuite, la douleur de la famille Trintignant et Rady entendant le nom de Cantat qui (re-)résonne partout, me resaute à la gueule… C’est vraiment dur. Mais au final, je m’intéresse à l’artiste, comment bouder le talent de ce bonhomme, de ces deux bonhommes ? Certains diront qu’il miaule, ce n’est pas faux, mais il l’a déjà fait sur le somptueux, Des Visages Des Figures, non ? Et c’est vachement classe ! Ce premier titre Droit dans le soleil déployé sur la toile, dont les interprétations du texte vont bon train, est plutôt une belle chanson incontestable-ment, porté par un Cantat marqué par son histoire et par ce qu’il est ! Détroit : nom commun, géographie. Du verbe latin distringere : maintenir écarté. Bras de mer plus ou moins long et resserré entre les deux côtes qui le bordent. Les détroits sont souvent le lieu de courants parfois violents du fait des marées convergentes entre les deux côtes. Détroit : nom propre, géographie. Plus importante ville du Michigan, au nord des États-Unis, désertée par sa population, laissée à l’abandon par l’État. Étendues de ruines à pertes de vues, ville fantôme post-apocalyptique. Une partie de la ville encore " active " survit encore et tente de réorganiser par ses propres moyens les quartiers ravagés.

Ferré, Ce RapLe 18 novembre / StalagmytheVoilà plusieurs numéros que Papier Vinyle parle de cette atypique formation qu’est La Vie d’Artiste, Trublion en lead, David Hazak à la basse, Supafuh aux platines et Pierre Grenet à la batterie. Morceaux choisis pour ce bel album où l'on navigue sur de belle production Hip Hop, Jazz, et Trip Hop, voyage intemporel sur la plume de Ferré, l’immense artiste, l’anarchiste sur son île. La Vie d’Artiste fête sa sortie d’album à l’Infrared avec Nero, le 16 novembre.

Ten Bad LegsDéjà dans les bacs / Mon Label en Ligne- Lucky7Le blues-rock band orléanais fêtera lui aussi sa sortie d’album, Ten Bad Legs, qui vit le jour au début de l’automne, 11 compositions originales, menées par 5 paires de guibolles voraces de swing et de rock’n’roll. Tapant du pied sur les carrelages d’un troquet oldschool et sans perdre une miette de groove, ni tomber dans un rockabilly has been, ChilliDogs donnent envie de redevenir le blouson noir que l’on a sans doute toujours rêvé d’être. Le concert sera le 1er novembre, à l’Infrared.

RelizaneDepuis le 14 octobre / We Are MatchOn attendait le maxi, le voici. We Are Match a (enfin) révélé son premier EP Relizane le 14 octobre dernier. Notre impatience est remarquablement récompensée par six titres envoûtants et charmants ; une pop alternative appliquée, sage, très bien formée et transformée pour nous faire voyager. Les parisiens We Are Match nous surprennent agréablement et pour cause, des mélodies harmo-nieuses, une voix fragile et des accords de guitares soignés. Le groupe s’est aventuré dans une voix complexe et audacieuse afin de livrer un voyage intemporel au sein de leur univers juvénile mais (très) mature permettant de sensibiliser tout le monde. Une sérénité qui fait du bien, et qui témoigne d’un travail méticuleux, net et ordonné.Ainsi, on retrouve Violet qui nous avait déjà donné un aperçu des capacités musicales des garçons de We Are Match. S’ajoute Mohawk, sûrement influencé par les talentueux Phoenix, qui nous permet de croire à une nouvelle pop française classe et solide grâce à une voix paisible et un crescendo ensorcelant. Six compositions triomphantes de plaisirs sucrés qui mériteraient (on l’espère) un futur album. La musique, c’est créer du bruit. Et surtout, du beau bruit. Pari réussi pour We Are Match, qui fait frissonner impeccablement nos tympans. (Clémence Garcia)

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Vendredi 1er novembre CHILLIDOGS # LES SHARPERS

Blues rock

Samedi 2 novembre FUNK EFFECT # DJ MALS B2B & DJ

BOUYA K # DJ SLIKA # CASUAL CONTACT Breaking Bass #1 Astroclub // 22h-3h // 8 et 10!"

Mercredi 6 novembre KOUMA # CHROMB ! # HAVE THE

MOSKOVIKNoise, free, post rockAstroclub // 20h30 // de 5 à 12!"

Jeudi 7 novembre JAGAS

RockL’Atelier203 // 20h30 // gratuit HEURDYS

Pop rock

YETIPunk rock

BRNS # CLOCKWORK OF THE MOONPop Astroclub // 18h // de 8 à 15!" FIRST LADY # NO MONEY KIDS #

JOHNSON’S APACHEPop rock

Vendredi 8 novembre SESSION IRLANDAISE

Bœuf thématiqueLe Saint Patrick // 21h // gratuit WALOOBEACH CONSORTIUM #

FOOL SYSTEMElectro drum’n’bass, pop rock

BULL RUN # NO SIGN, NOTHINGRock (soutien aux Casseroles)

ALICE ET LES MUTINSBe for Défi - chanson dégagéeLe 108 // 19h // gratuit

Samedi 9 novembre SUKOÏ FEVER # THE K

Rock, release party sortie album Amen

Mardi 12 novembre ENSEMBLE LA RÊVEUSE :

Cantates de chambre et sonatesMusique baroque.

20h30 // 18 à 24!" YOUTH LAGOON # ABSOLUTELY FREE

Pop rêveuseAstroclub // 20h30 // de 8 à 15!"

Jeudi 14 novembre SCHOENBERG ET PLUS…

Récital piano par Christopher Guzman et Andrew Zhou

20h30 // 18 à 24!" BAH GAD DON # C$HOPE

Hardrock, finger style

RUE DES ANGESChansonPetit Bouchon de la Lionne // 19h30 // Participation libre DAVID MC LANN

Chanson

SCHLAUBERG LF # + 1ÈRE PARTIERockLe Bouillon // 20h30 // 1-8!" SKIP&DIE # ST. LÔ

Électroworld, hip hopAstrolabe // 20h30 // de 9 à 16!"

Vendredi 15 novembre THEODORE, PAUL ET GABRIEL #

SIMON AUTAIN Rock folk, chanson

HOAX HOAX # GUN SAVE THE QUEEN # MAD TEENS # THE RISE INSIDERock instru, grunge, pop rock, metalcoreLe 5e Avenue // 19h // 5!" TAZ

Musique de l’Est et d’ailleursLe Saint Patrick // 21h // gratuit ARNO WALDEN

Power pop rockLe Lion d’Or // 21h // gratuit

Samedi 16 novembre ANNA C & BARBICHE

Chanson décaléeBistrot de la Bascule // 19h30 // gratuit DJ GAM’BASS

Dj setL’Atelier203 // 22h00 // gratuit LA VIE D’ARTISTE # NERO

Hip hop, Ferré ce Rap

SMILE JAMAICA SOUNDVinyle mix session, reggae-dancehall-steppaJava Pop // 21h // gratuit PALETTE EUROPE

Chanson post alternativeLe Vieux Comptoir // 20h30 // gratuit

Dimanche 17 novembre ROCIO MARQUEZ

Flamenco

Mardi 19 novembre SHOÏ EXTRASYSTOLE

“!Show Bouillon!”. Expérimental

ANDREW ZHOURécital piano

APPALOOSA # FROM DUST TO NOWHERERock instru, electro, rockLe 5ème Avenue // 21h // 5!"

Mercredi 20 novembre DIALOGUE PERSAN

Musique traditionnelle afghane

17h // 18 à 24!" GRUGRÜ # KFÉ’IN

Rock funk jazz, pop-rockLe 5ème Avenue // 20h // 5!"

Jeudi 21 novembre YANN PIERRE ET LES GLANDEURS

DE GERGOLIEChanson déjantée

Participation libre DANDIES

Pop rockL’Atelier203 // 20h30 // gratuit BABYLON ORKESTAR

Duo BalkaniqueLe Darlington // 19h // gratuit GARENN’S

Pop rock

AUFGANG # GUESTElectro - Festival Orléanoïde

16-21!"

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Le 108108 rue de Bourgogne, Orléans

5e Avenue11 avenue de Paris, Orléans

Galerie AGART35 rue Raymond Tellier, 45200 Amilly

Astrolabe / Astroclub1 Rue Alexandre Avisse, Orléans

L’Atelier 203203 rue de Bourgogne, Orléans

Salle Bernard Million27 Rue Bernard Million45140 Saint Jean de la Ruelle

Le BouillonRue de Tours, 45067 Orléans

Cinéma Les CarmesRue des Carmes, Orléans

Château des Longues Allées48 rue de Mondésir, St Jean de Braye

Centre Chorégraphique National d’OrléansRue du Bourdon Blanc, Orléans

Darlington3 rue du Colombier, Orléans

Delirium CaféPlace de Loire, Orléans

Espace Culturel Lionel BoutroucheRue de la Folie, 45140 Ingré

L'Ibiza Café Rue de Bourgogne, Orléans

Galerie du Lion6 rue croix de Malte, Orléans

Galerie Gil Bastide225 rue de Bourgogne, Orléans

Galerie Quai 5656 quai du châtelet, Orléans

Le Vieux Comptoir1 rue Pothier/rue de Bourgogne, Orléans

L’Infrared37 place du Châtelet, Orléans

Le Lion d'OrRoute d'Orléans, St Lyé la Forêt

Maison des Arts et de la Musique10 cours Victor Hugo, Orléans

Médiathèque Anna Marly61 rue Charles Beauhaire45140 Saint-Jean de la Ruelle

Meeting potes café185 Faubourg de Bourgogne45800 Saint-Jean-de-Braye

Moulin de la Vapeur127 rue Marcel Belot, 45160 Olivet

Musée des Beaux ArtsPlace Sainte Croix, Orléans

Oulan Bator, le pays où le ciel est toujours bleuRue des Curés, Orléans

La Passerelle57, boulevard de Lamballe45400 Fleury-les-Aubrais

Le petit Bouchon de la Lionne19 rue de la Lionne, Orléans

Le Saint Patrick1 rue de Bourgogne, orléans

Théâtre d’OrléansBoulevard Pierre Ségelle, Orléans

Théâtre Clin d’œilRue de la république, St Jean de Braye

Théâtre de la Tête Noire144 Ancienne Route de Chartres, 45770 Saran

Turbulences - FRAC centreRue du colombier/bld Rocheplatte, Orléans

Vendredi 22 novembre BROUHAHA

Jazz par le Théo Ceccaldi trio et Joëlle Léandre

20h30 // 13 à 18!" LISA LEBLANC # BEN MAZUE

Pop folk, chanson

Samedi 23 novembre ÉTIENNE DECONFIN TRIO

“!Samedis du Jazz!”

PIOVRA # WAVEPop rock

UNLOGISTIC # MONDE DE MERDE # SEMI PLAYBACK # BORIS VIANDE # JESSICA 93Punk, hardcore, noise etc.

Dimanche 24 novembre PIOVRA # WAVE

Pop rock

Mardi 26 novembre BOMBAY SHOW PIG

Rock indéAstroclub // 18h30 // gratuit

Mercredi 27 novembre FAUVE # PSYKICK LYRIKAH

Rock electro, rapAstrolabe // 20h30 // complet

Jeudi 28 novembre TRIO ORPHEE

Musique classique

20h30 // 14!" CHELSEA

Blues folkL’Atelier203 // 20h30 // gratuit LATIN FEVER 3

Soirée salsa, Djs set + live

Vendredi 29 novembre CÉCILE CORBEL

Celtic Harp & folk song

complet

SESSION JAZZ MAMOUCHEBœuf thématiqueLe Saint Patrick // 21h // gratuit

Samedi 30 novembre STROMAE # THOMAS AZIER

Chanson électro, électro pop Astrolabe // 20h30 // complet FLASH BANG BAND #

MAB CARA MAB CARAPop rock psyché, pop rockLe 5ème Avenue // 21h // 5!"

Mardi 3 décembre ALBIN DE LA SIMONE

“!Les soirées acoustiques!”

Samedi 4 décembre AN PIERLE

“!Les soirées acoustiques!”

Musique à expression francophoneMercredi 6 novembre IMBERT IMBERT # BARBARA WELDENS

Salle des Fêtes de St Jean de Braye // 20h30 // 10-15!"Jeudi 7 Novembre ALBERT TANDEM

Mardi 12 novembre IN EDITH

Orléans // 20h30 // gratuitJeudi 14 novembre CHANSONS AUX ENCHÈRES

Laurent Viel et Thierry Garcia

20h30 // 8-12!"

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Page 14: Papier vinyle #7 nov

... DANS LA VRAIE VIE VOUS DEVRIEZ RETOUR-NER LE MAGAZINE POUR ACCÉDER À LA FACE B DE PAPIER VINYLE.

NE RETOURNEZ PAS VOTRE ECRAN, PV LE FAIT POUR VOUS!

LA RÉDAC’

Page 15: Papier vinyle #7 nov

PAPIER VINYLECulture / Musique / Concerts / Agenda / Actus

Novembre 2013# 7

FACE B

Eh bien voilà ! On l’aura bien cherché !Quand certains manquent d’inspiration pour nous faire rire, un certain réflexe potache les pousse à montrer leurs fesses. C’est exactement ce qu’il ce passe ici, mais la “ face avant ”. et en double ! Souvenez vous, mars le numéro Zéro de Papier Vinyle, Indelibly Stamped de Supertramp, et le numéro Un, avec le back-cover Deep Purple Mark I & II, on tape dans le même registre là. Et malgré tout je dois dire que j’aime ça !On a ici recouvert nos modèles d’un slip de Hunx and his Punx et l’album Gay singles pour madame, et un maillot de bain Montrose, Jump on it pour monsieur. Comme un fait-exprès nous avons mélangé les genres, saurez vous retrouvez duquel on parle ?...Bon, et avec tout ca je voulais trouver une transition simple et e!cace pour balancer l’info que tout le monde connait, (attention scoop !) novembre, en plus des Catheri-nettes le 25 novembre, c’est le Beaujolais Nouveau"! Ou comment avoir mal au crâne dès le 3ème vendredi du mois une semaine durant. Or, pour cette transition, je voulais faire tenir à mes modèles un verre de pif, mais subjugué par leurs slips, j'ai complètement oublié... Bravo ! Mais soit, l'édito continue !

Enfin bon. Le troisième jeudi de novembre c’est le Beau-jolais Nouveau VS le Touraine Primeur… Perso j’ai jamais trop compris ces fêtes-là. Y’a pas un pinard pour rattraper l’autre, c’est souvent pas bon, et des œnologues qui se la pète leur trouvent des notes de banane ou framboise. Cette année, ils vont nous trouver une touche d’ananas, tu vas voir"! Un jour, aura-t-il un goût de vin"? Ou mieux": de raisin"! Vu les piquettes habituelles ce serait étonnant"! Nan mais c’est vrai, ne peut-on pas fêter les 15 ans d’un Château Margaux, ou les 10 ans d’un Cheval Blanc, pour une fois"? Parce que ça cogne le Beaujolais Nouveau"! Allez un petit e#ort, s’il vous plait, parce que derrière, il y a nos Catherinettes à séduire 3 jours plus tard. Comment on fait si on a une tête qui pèse 7 tonnes et les cheveux qui poussent à l’intérieur"? Ce n’est pas gentil pour elles, vraiment… Ou alors, changeons, on fait Beaujolais & Catherinettes le même jour"? Là, pas de raison de ne pas trouver la femme ou l’homme de ses rêves… Au moins le Beaujolais Nouveau facilite les rencontres, non"? Avant 22h certes. Au delà c’est une autre histoire…Buvez peu, charmez bien!; buvez trop, charmez point.La Femme à Barbe aime le bon vin, avec modération.

Nouveau : le coin

Cinéma

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#7Face B

OrléanoïdeFestival d’Art Numérique

André Robillard et l’Art BrutDessins Divers, Stanislas GrosDéfragmentation, Julien Brunet

Abigail’s Party, de Mike LeighLes Traverses, festival de danseHors Piste, le Rire Médecin

CinémaLes Folles Inventions de M. Bricolo, de Charley BowersLe Ruban Blanc, de M. Haneke

Chroniquette du netPaye Ta Shnek & Projet Crocodiles

La Note Muette, Cie le Petit MondeLe Petit Gru!alo, de Johannes Weiland et Uwe Heidschötter

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Festival d’Arts NumériquesOrléanoïde propose sa version 2.0, nouvelle mise à jour de ce festival assez neuf, pourtant sa thématique se popu-larize de plus en plus, la culture numérique et son art aux possibilités infinies. En partenariat avec di!érents lieux d’Orléans, les artistes sélectionnés par Labomédia s’invitent dans les moin-dres recoins numériques. Plusieurs petits rendez-vous plus étonnants les uns que les autres, à commencer par l’ouverture du festival avec un concert électronique : Aufgang à l’Astrolabe, des Ateliers à l’ESAD ainsi qu’au 108 durant l’événement. Des conférences au FRAC-Centre et visites commentées de l’Archilab. Des expos diverses à la collégiale St Pierre-le Puellier, dans la cour du Collège Anatole Bailly, et autres surprises.Toute la programmation sur http://labomedia.orgQuand on pense que c’est seulement des “ 0 ” et des “ 1 ”, avec un peu d’imagination en plus !Du 23 novembre au 8 décembrePartout dans la ville

Autre temps fort de ce Festival Orléanoïde 2.0, cette centaine de Lapins Nabaztag qui nous o!re un opéra (rien que ça !) à la MAM, Orléans Sud. Projet déjanté d’Antoine Schmitt et Jean-Jacques Birgé, l’opéra joue sur une parti-tion musicale et chorégraphique ouverte en trois mou-vements et évoque les communions de l'ensemble et les comportements individuels. Les jeux de lumière et les cent petits haut-parleurs cachés dans le ventre de chaque lapin forment une écriture à trois voix s'appuyant sur le décalage temporel et la répétition, la programmation et l'indiscipline. Le 28 novembre / 11h et 15hMaison des Art et de la Musique (MAM), Orléans-Sud

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9ème Salon Artistique

40 artistes seront exposés à l’Espace Lionel Boutrouche pour une dizaine de jours, réunis autour de Jean-François Maubert, sculpteur et coup de cœur de ce 9ème salon artistique ingréen. Après Contrastes en 2012 autour de Gilles Sabatier, l’association “ Sans Titre ” propose cette année à ses membres et invités la thématique du Bois. Du 9 au 19 novembre. / Espace Lionel Boutrouche, route d’Orléans, Ingré

À partir de l’outil informatique qui lui permet d’étudier les lois de la physique en temps réel sur son écran, Julien Brunet crée des formes géo-métriques, de simples volumes qu’il découpe, fracture, modifie. Il fige ses formes à des moments pré-cis, simulant chocs et explosions pour ensuite faire basculer ses recherches dans le réel et créer des objets-pein-ture qui viendront habiter l’espace d’exposition. Jusqu’au 17 novembreOulan Bator, le pays est le ciel est toujours bleu, rue des Curés, Orléans

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Qu’est-ce que “ l'Art Brut ” ? Citons Jean Dubu!et qui, en 49, définit pour la première fois l’Art Brut : « Nous entendons par là des ouvrages exécutés par des personnes indemnes

Photographies lauréates du concours Wildlife 2012Jusqu’au 11 novembre

Orléans

De Sarah FeuillasJusqu’au 15 novembreCentre Chorégraphique National

Par la Société des Artistes orléanaisPeintures, gravures, sculpturesJusqu'au 17 novembre

sur-Loire

Peinture et céramique

Orléans

Par Julien BrunetEntre arts numérique et peintureJusqu'au 17 novembre

9Exposition collective : 40 artistes autour du Bois.Sculptures, meubles, Bois, bronze et métauxDu 9 au 19 novembre

Exposition collective dans le cadre de la semaine de la solidarité internationaleDu 4 au 24 novembre

Braye

De Alain Fauconnier Photographie

De Stanislas Gros Dessins et illustrationsDu 5 novembre au 19 décembre

De Renaud Allirand, Gravures et Peintures Rencontre avec l’artiste le 1er décembreJusqu'au 8 décembre - Musée des Beaux

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Par Marcel Dupertuis, Claudie Larks et Ernesto RiveiroPeintures et sculptures.

à Amilly

Objets et jouetsExposition en partenariat avec le Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire et des collectionneurs privésDu 21 novembre au 15 décembre

sur-Loire

Par Oriane BajartDu 25 novembre au 20 décembreCentre Chorégraphique National

Exposition collective des ateliers “!Art Braye!”Dessins, peintures et sculpturesDu 30 novembre au 22 décembre

St Jean de Braye

Par André RobillardSculptures et dessinsJusqu’au 25 janvier 2014

Par Joseph NadjPhotogrammesJusqu’au 26 janvier 2014

9Nature et architecture

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unes de ses plus belles planches qui n’auront que peu de rapport entre elles sinon la gri!e de l’artiste. Stanislas vise l’aquarelle parmi ces choix, sa “ nouvelle ” lubie du mo-ment, délaissant un instant son encre noire, pour un peu plus de couleur… Quelques nus en mouvements décom-posés, quelques jazzmen du dernier Orléans’Jazz, et bien d’autres petites surprises.Du 5 novembre au 19 décembreThéâtre Clin d’Œil, St Jean de Braye

André Robillard

de culture artistiques, dans lesquels donc le mimétisme, contrairement à ce qui se passe chez les intellectuels, ait peu ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout (sujets, choix des matériaux mis en œuvre, moyens de transposition, rythmes, façons d’écritures, etc.) de leur propre fond et non pas des poncifs de l’art classique ou de l’art à la mode. Nous y assistons à l’opération artistique toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions ». Pour vulgariser un peu : on référence souvent cet art comme étant pratiqué par les enfants et les “ fous ”. J’y vois ici une réelle création pure sans ré-flexion, une démarche immédiate et impulsive, pour ma part l’art brut fait partie des grandes hauteurs de l’Art.Et donc, qui est André Robillard et que fait-il ? Et bien “ il tue la misère ”, avec ses (faux) fusils créés à partir d’objets de récupération de boîtes de sardines, de vieilles horloges, de ventilateurs, des machins et des bidules, assemblés par des scotchs colorés : ça donne des objets de “ guerre ” carrément éton-nant. Depuis toujours, André Robillard a un besoin de créer. Interné avant son adolescence, le médecin-psychiatre Georges Daumezon, dans son centre, lui donne les armes pour s’exprimer.

Reconnu par Dubu!et lui-même, André devient majeur dans l’Art Brut, en produisant un travail prolifique, imaginatif et étonnant.À côté de ça il dessine, joue de l’harmonica et de l’accordéon, se prête même volontier aux jeux de la comé-die, et se définit aujourd’hui comme “ artiste ”. Jusqu’au 25 janvier 2014.Musée des Beaux Arts, Orléans.

Stanislas Gros tel qu’on le connaît, c’est celui qui dessine pendant les concerts de Jazz, celui qui croque les “ duet ” de danse de la Cie Aede, celui aussi qui a signé la bande-dessinée La Nuit chez Gallimard, ou Le Dernier Jour D’un Condamné et Le Portrait De Dorian Gray chez Delcourt, c’est aussi celui des cafés en terrasse et des che-mises à rayures verticales.L’auteur de BD, expose ce mois-ci une suite de dessins à l’encre qui ont servi à illustrer le dernier recueil de nouvelles focalisées sur ce qu’il y a “ Derrière la Porte ”, ouvrage mis en œuvre par l’asso abraysiennes, “ Tu connais la Nouvelle ? ”. Illustrations qui, de porte en porte et de page en page, nous emmènent dans des mondes magiques.Nous compterons pour compléter une sélection triée sur le tas, de quelques Stanislas Gros

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Abigail's PartyDe Mike LeighVoilà sans doute l’un des plus importants temps forts “ Théâtre ” de cet automne, le temps fort norvégien !Pièce écrite pour le théâtre par le cinéaste anglais Mike Leigh en 77. Succès immédiat : la pièce fut adaptée pour la télévision, puis le triomphe s’exporte dans les pays anglo-saxons. Pourtant, cette fameuse comédie douce-amère quoiqu’un brin piquante reste inédite en France. Arthur Nauzyciel, pour la deuxième fois met en scène ce chef d’œuvre du genre, à Oslo, avec des comédiens Norvégiens simplement extraordinaires.L’histoire est simple, cela se passe à la fin des années 70, là où les pattes d’eph’ se mettaient en cravate et les cols de chemises débordaient sur les épaules. Laurence et Beverly vivent au Nord-Est de Londres, dans une banlieue habitée par une classe moyenne émergeante. Elle est représentante en maquillage, lui agent-immobilier, et ils reçoivent ce soir leurs nouveaux voisins Angela et Tony, encore dans leurs cartons. Elle est infirmière et lui ancien footbal-leur écarté de la pelouse par une blessure, aujourd’hui simple informaticien. La dernière invitée est Susan, mère d’Abigail, qui s’exile chez le couple “ Moss ”, contrainte par sa fille qui fête ses quinze ans. En fond, disques vinyles disco, moquette à l’épaisseur anti-choc, enduit-maquillage multicolore et brushing vintage, Beverly remplit gé-néreusement les verres, saladiers de chips se vident et cendriers s’emplissent, ils font connaissance, poliment… Jusqu’à ce que l’alcool agite les langues, fasse parler les corps et les attitudes, les mots de travers, préjugés, apartés ravageurs, gestes déplacés, autant de déraillements et de dérèglements qui, mis bout à bout, suscitent à la fois le rire et le malaise. Ce qui apparaissait alors comme une pâle réunion de voisins compatissant à l’unisson, se transforme en hilarante satire qui résonne encore dans nos comporte-ments actuels, car c’est bel et bien nous qui sommes mis en scène à travers ces 5 personnages aux rapports humains intemporels.Le 6 novembre Mike Leigh nous fait l’honneur de sa présence le 6 novembre, pour la Première. Rencontre le 7 à la médiathèque d’Orléans et une carte blanche au cinéma Les Carmes, en soirée, qui proposera par ailleurs une rétro-spective sur le cinéaste.Ce spectacle est en norvégien surtitré en français.Du 6 au 14 novembre / 10 à 20 ! / 19h, 19h30 ou 20h30 selon les joursThéâtre d’Orléans, Salle Touchard (CDN)

Semaine chorégraphique du CCN d'OrléansLa Semaine Chorégraphique d’Orléans, pour sa 14ème édi-tion, propose comme à chaque fois, un panorama de la nouvelle scène chorégraphique européenne. Cette année, c’est à travers le prisme de l’Actualité et de l’Être en tant qu’Identité que Joseph Nadj et le CCNO, maîtres d’œuvres depuis 1999, proposent au public orléanais de découvrir les travaux de di!érentes compagnies, amatrices ou profes-sionnelles, autour de ces thèmes. De Rosa, de Nina Dipla, s’inspirant de la situation grecque, à Change or Die, questionnant la place de l’Humain, puis Embrace, centré sur la question du “ Moi ”, ou Thierry Baë

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qui travaille Sad Song autour de l’Identité, Martin-Gousset qui, lui, s’interroge sur l’absence. (voir programme ci-contre)Cette semaine qui dure en fait une dizaine de jours, du 28 novembre au 7 décembre, présentera 8 spectacles dans une symbolique itinérance du public, se déplaçant d’un lieu à l’autre d’un jour à l’autre. Le Théâtre de la Tête Noire, la Scène Nationale, Le Bouillon, la salle Million de St Jean de la Ruelle, et évidemment le Centre Chorégraphique, accueilleront ces performances chorégraphiques d’une réelle beauté et habitées par les questions qui alimentent à chaque instant les chemins de Traverses, dans une actu-alité en lien avec les di!érentes dimensions des sens et des êtres.« Pour que la danse soit, encore et toujours, un espace d’expression, une manière de vivre ensemble, une occasion exceptionnelle de se rencontrer. » Du 28 novembre au 7 décembre / 10-13 ! par représentation /Spectacles à 20h30, sauf Phasme à 19h30Centre Chorégraphique National, Théâtre de la Tête Noire, Le Bouillon à Orléans La Source, Salle B. Million de St Jean de la Ruelle, Théâtre d’Orléans

Hors-Piste, histoire de clowns à l’hôpital est une comédie chorale, bouleversante, traversée par l’humour, où cinq comédiens sont tour à tour des pères, des mères, des médecins, des frères et des sœurs, des infirmières, des enfants et des clowns.Ils empruntent les moyens purs de la scène pour nous transporter au cœur de ce théâtre pas comme les autres où les spectateurs n’ont pas acheté leur place : l’hôpital pour enfants.Quelques histoires simples difractées en courtes scènes, tantôt cocasses, tantôt émouvantes, mais toujours fortes, se croisent avec humour et tendresse. Un kaléidoscope dont les images disent le désir et la révolte des enfants, l’injustice de la maladie. Mais aussi le refus de la résignation, l’éclat de la vie.« Être clown à l’hôpital, c’est faire des claquettes dans un champ de mine » (Caroline Simonds, fondatrice du Rire Médecin)En gros, allez voir ce spectacle ! C’est utile, drôle, touchant, rythmé, etc. etc. : les mots manquent cruelle-ment. Indispensable ! www.leriremedecin.asso.frLe 22 novembre / 20h30 / 14 !Le Passerelle, Fleury les Aubrais

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Lancement et présentation de saison, suivi de Match d’impro “!Tu connais la nouvelle ?!”, rencontre “!Libre de mots!”Dimanche 17 novembre / 15h-17h / 6!"

Par le Via Kathlehong DanceDanse urbaine “!Pantsula!”Jeudi 21 et vendredi 22 novembre / à 20h30 / 18 à 24!"

De et par Le Rire MédecinSpectacle clowns “!inclassable et indispensable!”Vendredi 22 novembre / 20h30 / 14!"

De et par Guillaume Bertrand, Cie 13 quai Danse, restitution de résidenceVendredi 22 novembre / 19h / gratuit

D’après le texte d’Alessandro Baricco par la Cie du Théâtre de l’HorizonThéâtreVendredi 22 novembre / 20h30 / 9!"PAC 11-15!"

PLAN BWeek-end pluridisciplinaireSamedi 23 novembre à partir de 19h30 et Dimanche 24 novembre à partir de

De et par Siebel CieOpéretteMardi 26 novembre / 20h30 /

D'Emmanuelle DarleyThéâtre contemporainDu 26 au 29 novembre / 20h30 ou 19h30 selon / 7-12-18!"

D’après Daniel Keyes,, mise en scène d’Anne Kessler de la comédie française ThéâtreDu 26 novembre au 1er

19h00 ou 16h00 selon / 12 à 35!"

De Bernard Slade, mise en scène de Jean Luc MoreauThéâtre

19h00 ou 16h00 selon / 12 à 35!"

De Christian Dietrich Grabbe, mise en scène de Bernard SobelThéâtre classique

Par la Cie Toujours Après Minuit, mise en scène par Roser Montllò Guberna et Brigitte SethJeudi 28 novembre / 20h30

Cie A!ari Esteri, de et par Edmond Russo et Schlomi Tuizer Vendredi 29 novembre / 20h30

De et par Nina Dipla Samedi 30 novembre / 20h30 / CDN

Cie Traits de Ciel, de Thierry Baë Mardi 3 décembre / 20h30

Remake : par Nasser Martin-GoussetMercredi 4 décembre / 20h30 / CDN

De et par Anne Perbal Jeudi 5 décembre / 19h30

De et par Veronica Vallecillo

par la Cie Toujours Après Minuit, mise en scène par Roser Montllò Guberna et Brigitte Seth Jeudi 28 novembre / 20h30

Musique et magie 8 novembre / 20h30 MYSTÉRIC

Humour et Illusion

Concert 9 novembre / 20h30

Concert 10 novembre / 20h30

Mentalisme

Spectacle déambulatoire 16 novembre / 20h30

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De Jean Cocteau par le Krizo ThéâtreTragédie classiqueMardi 5 novembre / 20h30 / 14!"

D’après Cervantès, mise en scène de Laurent RogeroThéâtre classique Mardi 5 novembre / 20h30 / 17-22!"

De Mike LeighComédie satirique, mise en scène par Arthur Nauziciel

ou 20h30 selon les jours / 10 à 20!"

D'Alain RudefoucaultThéâtre-lecture performanceFormat court : jeudi 7 novembre / 19h30 / 7-12"

vendredi 8 novembre / 20h30-13h30

De Lucille Paquis, par le Collectif NoseThéâtre et danse (sortie de résidence)Jeudi 7 novembre / 20h / 6-10!"

D’Alexandre RoccoliDanse Contemporaine et UrbaineMercredi 7 et jeudi 8 novembre / 20h30 /

De Gaël le MagicienDîner spectacleVendredi 8 novembre / 20h / gratuit

Par la Cie du Clin d’ŒilThéâtre de masqueVendredi 8 novembre / 20h30 / 5-10!"

La Ferté St Aubin

De et par la Cie Black Blanc Beur Danse urbaine, hip hopSamedi 9 novembre / 20h30 / 19!"

De Marguerite Duras, par la Cie Serres Chaudes, mise en scène Coraline CauchiThéâtre contemporainJeudi 14 novembre / 20h30 / 8-12!"

Vendredi 15 novembre / 20h30 /

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« Un village protestant du nord de l'Allemagne. 1913/1914. À la veille de la première guerre mondiale. L’histoire des enfants et adolescents d’une chorale dirigée par l’instituteur du village, leurs familles : le baron, le régisseur, le pasteur, le médecin, la sage-femme, les paysans. D’étranges accidents surviennent et prennent peu à peu le caractère d’un rituel punitif. Qui se cache derrière tout cela? »Le pire, c’est qu’on ne vous le dira pas ! Pas vraiment… en plus, le synopsis, chipé sur le site du distribu-teur (Les Films Du Losange), nous laisse peu de pistes. Di!cile que de s’aventurer à critiquer ce film…Michael Haneke (Funny Games, Caché, La Pianiste), prodigieux met-teur en scène, a un talent immense pour filmer la “ violence ” sous ses formes diverses, non pas qu’il en fasse l’éloge, mais il la “ libère ” et la jette à la tronche du spectateur. Comme un vaccin. Dès les premières minutes, on sait que l’on est dans un film particulier, un film d’auteur, silence total, noir & blanc froid et somptueusement éclairé, paysages profonds. Le nar-rateur en voix o" nous explique tout d’abord que ces choses inexplicables peuvent être susceptibles d’éclairer certains événements futurs. Chaque personnage a sa place et son rôle dans l’intrigue, et chacun subit d’une manière ou d’une autre un événement sombre. Tous subissent sans rien dire, jamais. Certains fuient, d’autres se pendent. Seuls les gosses baignés dans ces univers de sévices et de dominations morales et phy-siques, semblent réagir, mais avec le langage que l’adulte leur aura sou#é. On est en 1913, et de ce point de vue, il n’est pas anodin d’imaginer que ces gosses auront alors 30 ans en 1932, et comprendre comment une population peut être « apte » à absorber, tolérer ces formes de barbarie, jusqu'à les exercer.Un film extrêmement lent, c’est sans doute son seul défaut, acteurs magnifiques, photographie démente, scenario et mise en scène impecca-bles. Chapeau Haneke.Le 5 novembre / 20h / gratuitAu Bouillon, Orléans La Source

De Elisabeth Leuvrey (2011, France, VOSTF)Documentaire

De Michæl Haneke (2009, Allemagne, VOSTF)Drame - Palme d’Or à Cannes 2009Mardi 5 novembre / 20h / gratuit

De Mikhail Kalatozov (1964, Cuba, VOSTF)Drame - projection suivie d’une rencontre et carte blanche à Mike Leigh autour du film

De Robert Flaherty (1922 , Arctique-France-USA)Ciné-concert, par Ayato et Nicolas Larmi-gnatVendredi 8 novembre / 20h30 / gratuit

De Christophe Cœllo (2011, France)DocumentaireSamedi 9 novembre / 20h30 /

De Philip Glass (2011-12, Espagne, VOSTF)OpéraMardi 12 novembre / 20h / gratuit

De Marie-Thérèse et Serge Mathieu (France)Documentaire “!Peuple et Image!”Mardi 12 novembre / 14h30 et 20h30 /

De François Caillat (2011, France)Documentaire

De Charley Bowers (1926-27, USA, VOSTFR)Comédie burlesque et muette

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De Pedro Almodovar (1991, Espagne)DrameMardi 19 novembre / 20h30 / 6!"

De Caroline Bodolec et Elodie Brosseau (2012, Chine, VOSTF)DocumentaireMercredi 20 novembre / 20h / gratuit

De Nadav Lapid (2011, Israël, VOSTFR)Thriller, policierSamedi 23 novembre / 20h30 /

De Chris Marker (1963, France)Documentaire, projection en partenariat avec l’Asso Cent Soleils

D’Oliver Stone (1991, USA, VOSTF)Film historique. Rencontre avec Thierry Lentz (historien), à partir de 18hMercredi 27 novembre / 20h / gratuit

De Gilles Perret (2012, France)Documentaire - projection en partenariat avec ATTAC 45

De Cate Shortland (2012, Australie- Allemagne, VOSTFR)Drame - Projection en partenariat avec le CERCIL.

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Now you tell oneMany a slipFatal FootstepsSuite de 3 courts-métrages / comédie burlesque / animation /

Il y a près de cent ans, existaient (déjà) des génies du cinéma et de la comédie. Certains ont percé l’écran, Chaplin, Keaton, Arbuckle, Lloyd, le génie de Bowers résonne légèrement moins en ce début de 21ème siècle. Honte aux silencieux d’aujourd’hui qui boudent l’incroyable talent de ce M. Bricolo ! Son rayon, c’est l’animation il manipule l’image à sa guise (déjà) sans l’aide du dernier logiciel d’e!ets spéciaux, tout est à la bi-douille, au scotch, tubes de colle, bricolage, et une surdose d’imagination.Charley Bowers crée des perles d’ingéniosité et de tech-nique : dans le dessin animé d’abord, aux studios de Bob Fischer qui l’a expressément viré (on en ignore la cause). Bowers décide alors de “ faire ” du burlesque, comme ses copains, mais d’y ajouter de l’animation ! Or notre néophyte ignore la comédie, c’est un technicien, un vrai technicien, et son talent fabrique sur l’écran un monde qui paraît sans limite. Des voitures qui naissent dans des œufs, des “ ar-bres à chats ” qui bourgeonnent de vrais “ chats-teignes ”, des chaussures qui dansent pour vous, une cuisinière qui cuisine seule et vous sert… etc. Mais surtout, lors de cette projection vous découvrirez : Le Roi du Charleston : Bricolo se met en tête de gagner un concours de danse, 10 000 dollars à la clef et la main d’une “ exquise ” señorita. Il se découvre alors piètre danseur, ses vaines tentatives vont le conduire à inventer des chaus-sures révolutionnaires.Bricolo Inventeur : souverain en inventions loufoques,

Bowers s’enferme dans la cave de son beau-père afin d’y inventer la machine qui le rendra riche. Un piano à pédale, une climatisation très personnelle et bien d’autres inventions, n’assouviront son dessein. Jusqu’au jour où un riche investisseur lui commande une peau de banane antidérapante, afin de sécuriser les trottoirs ! Non… tu exagères : (mon préféré) Un éminent membre du Club des Menteurs, grande confrérie qui récom-pense les mensonges les plus surréalistes, quitte la réunion en cours, déçu par ces histoires presque trop vraisemblables. C’était sans compter sur sa rencontre avec Bricolo (voir photo ci-dessous) en pleine tentative de suicide, la tête dans un canon, prêt à faire feu. Son aventure ? « Je n’ose vous la raconter, vous n’y croiriez pas » lui dit-il… En e!et peu avant notre héros chassait une horde de souris plutôt… plutôt… Découvrez-le vous-même.On peut admettre aisément que c’est moins drôle que Keaton, moins tendre que Chaplin, avec des scénarii un peu bancals, mais quel génie dans la technique de l’animation ! Il inventa et perfectionna un style qui lui fût propre. Sans omettre que quelques scènes sont réellement cocasses, flirtant avec l’absurde et le non-sens, mise en scène de l’irrémédiable idiotie et du génial burlesque que j’aime tant. Pour les exemples, je ne résiste pas au plaisir de reprendre cette scène du canon dénuée de sens, ou ce personnage “ porte-balai ” débauché du terrain de golf afin d'assister la démence d’un mari obsédé par les souris. Samedi 16 novembre / 20h30 / 4,50-5,50 !Théâtre d’Orléans (APAC)

Non… Tu exagères

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Depuis qu’une belge a abordé le harcèlement de rue dans un documentaire, on a enfin pointé du doigt le fait que quand on est une fille c’est pas toujours de tout repos de se promener dans la rue. Internet s’est bien sur fait le relais de ces meufs aux “ drôles ” d’expériences.Paye ta shnek est un blog qui reprend des phrases de “ tentative de séduction en milieu urbain ” , c’est parfois drôle, souvent flippant et à terme ça a fait l’objet de produit dérivés. Et oui, Paye ta shnek vends un recueil , des a!ches et des cartes postales de ces phrases dignes des punchlines de Booba.Ma préférée : Te fais pas de bile ma belle ton boule c’est de la balle.Depuis quelques semaines dans la même veine on retrouve le Projet crocodile, un blog tenu par un garçon qui voulait comprendre ce problème de harcèlement exclusive-ment subi par les femmes. Ici les garçons relous sont des crocodiles aux expressions tantôt idiotes tantôt perverses, dessinés dans des histoires qui arrivent presque toujours à dédramatiser ces situations. Presque.Ma préférée, ci contre.

(Camille Margan)

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Une BD d'Isabelle Vallet

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La Note MuettePar la Cie Le Petit Monde« Un vieil homme, ingénieux et solitaire, termine sa dernière invention : un piano mécanique. Un couac survient lorsque l’une des notes surgit. Curieusement cette dernière est di!érente, elle n’a pas de bouche ! Une note muette ! Quelle catastrophe ! Rejetée par ses pairs, elle est chassée du piano et doit trouver sa voie (voix ?) ... Que va-t-elle devenir ? »La Cie du Petit Monde propose à vos bambins, à partir de 5 ans, un petit instant onirique dans ce grand atelier, théâtre de petites choses, de marionnettes et d’objets mécanisés, entrez dans le monde ludique, fantastique, plein de poésie, où l’auteur questionne le spectateur sur la place laissée à la di!érence.Samedi 16 novembre / 15h / 6 €La Passerelle, Fleury les Aubrais

« Ohoh ! des traces dans la neige ! À qui appartiennent ces empreintes et où vont-elles ? …Son papa l’a averti : en aucun cas, le Petit Gru!alo n’a le droit d’aller se promener seul dans les bois profonds. C’est bien trop dangereux ! Un animal terrifiant rôde dans les parages… C’est la Grande Méchante Souris ! »Après le Gru!alo, découvrez cette nouvelle adaptation d’un des nombreux succès de la littérature pour petits, une aventure initiatique à travers bois, quand la curiosité se transforme en courage Découvrez aussi 3 courts-métrages : Des pas dans la neige, Le chemin d’un lièvre, et L’oiseau et la Feuille. À partir de 4 ans.Du 6 au 12 novembre / 6-8 € /goûter comprisCinéma les Carmes, Orléans

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De Johannes Weiland et Uwe Heidschötter (2011, multi-nationalité)Suite de 4 courts-métrages d’animationsDu 6 au 12 novembre / 6-8!" / goûter compris

De Carl Norac, par la Cie Clin d’ŒilConcert en Image, mis en scène par Gérard AudaxSamedi 9 novembre / 17h / 18 à 24!"

De et par la Cie Le Petit Monde Théâtre de marionnettes et objets mécanisésSamedi 16 novembre / 15h / 6!"

De et par la Cie CharabiaSpectacle jeune public

De Keiichi Hara (2008, Japon)Film d’animation, tout publicMercredi 20 novembre / 14h30 / 6!"

“! ”Concert-spectacle jeune public Samedi 23 novembre / 16h30 / 6-10!"

Exposition - Un tapis qui raconte des histoires… Du 26 novembre au 4 janvier

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