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t*m n e w<»o 6gï»l» ommttmm» MU i»«i*«uï*ê g a S8Bt#iaü!Pfl **££» ■W^2^<gg6F feti»ca»ap4ca e»sw ^ !iM m w L lI ^ Paraissant le Dimanche JOURNAL DE SENLIS Paraissant le Dimanche Dn an. Si* moi A B O N N E IM E NTS On s'abonne aux Bureaux du Journal et dans tous les bureaux de poste. — L’abonnement est payable d'avance et continue de plein droit jusqu'à réception Oise et limitr. Autres dép. 0 fr. 10 fr. 5 fr. 6 fr. lu&s Abonnements partent d avis contraire. du i'r de chaque mots bureaux ,- rédaction $ administration SEISTJL i IS — 11. Place ^ RtH'i-IV, 11 -_ SENLIS TÉLÉPHONE ü D irecteur è î>. abrand IDES H TSER TIO N S Annonces légales................................. 1 fr. la ligne. RÉCLAMES x Annonces volontaires ....................... i fr: la ligne. | 2* o u 3* p a g e ......................................... 1 h. M la | t.es marins,■rds, insères' mi r>«>>, ’*<<» ?<fril°pa$ reifaiiK BOBARDS ET BOBARDS M. Paul-Boncour, socialiste million naire et député révolutionnaire pour salons mondains, vient d’écrire, en tête de la Dépêche de Toulouse, un article tpii peut se résumer par ce refrain populaire : Tout ça, c’est des bobards à la noix, lies trucinuohs à la graiss’ de ch’vaux d’bois. L’article de M. Boncourt est d’ailleurs, intitulé : « Les bobards ». Mais il y a bobards et bobards. Quels sont ceux dont parle le très distingué et très bourgeois représentant de la <r classe » ouvrière ? M. Boncour parle d’une multitude de bobards. En voici la liste, extraite textuellement de son article : Les bobards de la guerre; 2” Les bobards de la paix; Le bobard de la Rhur; Le « bobard du séparatisme rhénan ». S’il faut en croire M. Boncour, qui semble particulièjrenient compétent en matière de bobards, le dernier bobard, celui du séparatisme rhénan, est le « plus dangereux, le plus captieux, car il sotilève une foule d’émotions et de’ souvenirs historiques, qui risquent de dérober aux meilleurs la réalité d’aujour d ’h u i et de la guerre de demain ». Si M. Paul-Boncour voit exactement la situation présente et future, nous voilà dans de jolis draps ! En somme, suivant M. Boncour, nous nous promenons, les yeux bandés, sur un volcan en activité. Comment nous tirer de ce mauvais pas ? Comment éviter la prochaine guerre qjue M. Boncour, en un langage prophé tique, nous décrivait, il y a quelques mois, par le menu, et qu’il persiste à considérer comme u#c catastrophe iné^ vitable ? Oh ! c’est simple; écoutons les conseils qu’il nous donne : comptons sur la bonne volonté des Boches et sur la Société des Nations. « La neutralisation militaire de la rive gauche du Rhin, écrit gravement le rédacteur occasionnel de la Dépêche, est une-clause essentielle du traité de Versailles. Pas d’ouvrages fortifiés, pas de rassemblements de troupes; pas d’éducation militaire, pas de mobilisation organisée sur la rive gauche du Rhin, voilà à quoi il faut nous tenir : la Rhénanie ne nous en donnera ni plus ni moins. » M. Paul-Boncour, qui se plaît à nous parler des « bobards » de la guerre et de l’après-guerre, néglige complètement de rappeler certains gros bobards d’avant-guerre. Mais son article, et, notamment la phrase que je viens de citer, nous rafraîchissent fort à propos, la mémoire, tout en nous permettant de rétablir l’éjuilibre des bobards. Dans les premiers mois de 1914, les chefs d’un parti que M. Boncour connaît bien disaient dédaigneusement à ceux que l’attitude belliqueuse de l’Allemagne inquiétait : -— Nous n’avons rien à craindre; le parti socialiste allemand, qui est formidablement organisé, est hostile à la guerre. Si l’impérialisme teuton voulait déchaîner un conflit, les soldats allemands ne marcheraient pas. Pour un bobard, c’était un beau bobard; un bobard monumental; Ile roi des bobards. Et quanid M. Boncour nous dit « Comptez sur la loyauté du Beich et sur la Société des Nations pour assurer la neutralisation militaire de la rive gauche du Rhin », il nous sert, incon testablement, un bobard ancien modèle, un de ces bons bobards dont la sociale a île secret. Il est donc permis de préférer aux bobards de M. Boncour et de scs amis le « bobard » du séparatisme rhénan. Les premiers resteront bobards, comme devant. Le second est capable de devenir, un jour, pour la France et pour la paix du monde, un excellent bouclier. En regardant avec complaisance les Rhénans qui forgent ce bouclier et qui proclament par cet acte le droit des peuples de disposer d’eux-mêmes, nous étalons, pou s dit M. Boncour, le plus affreux des impérialismes. Voilà encore un bobard de taille. Il servira de conclusion à cette Chronique sur les bobards. Le malheur est qu’il pourra également — contre le gré de son auteur, je veux bien le croire, — servir d’arme à la propagande allemande. Albert CASABONA. Majorations do Rentes Viagères Loi du 31 décembre 1895 Dans le but d’encourager la prévoyance et la constitution des retraites, des majo rations de rentes viagères seront accor dées en 1923, en exécution de la loi du 31 décembre 1895, aux titulaires de livrets . de la Caisse Nationale des retraites pour la vieilesse, ainsi qu’aux pensionnaires des sociétés de secours mutuels ou des sociétés de secours et de prévoyance qui rempliront au point de vue de l’âge, de la continuité des versements et de la situa tion de fortune, les conditions énumérées ci-après. Ces rentes supplémentaires seront ser vies par la Caisse Nationale des retraites. Elles ne pouront excéder le cinquième de la rente primitive (article 25 de la loi du 13 juillet 1896). Pour être admis à bénéficier de la répartition qui sera faite en 1923, le pos tulant doit remplir les conditions sui vantes : 1° Etre de nationalité française ; 2° Etre titulaire d’un livret de la Caisse Nationale des retraites pour la vieillesse ou pensionnaire d’une société de secours mutuels où de toute autre société de secours et de prévoyance; 3° Etre âge de soixante-cinq ans au moins avant le 1" janvier 1924, c’est-à- dire être né au olus tard le 31 décembr 1858; 4° Avoir effectué, pendant vingt-cinq années au moins, des actes de prévoyance, autres que ceux prévus par la loi du 5 avril 1910 (retraites ouvrières et paysannes), en opérant des versements à la Caisse Nationale des Retraites ou en payant des cotisations régulières à des sociétés servant des pensions de retraites et ayant depuis le même temps établi un fonds de retraite; 5° Ne pas jouir y compris la rente dont la majoration est demandée, d’un revenu personnel viager ou non supé- rieu à trois cent soixante francs; fi” N’avoir pas participé aux majora tions qui ont été accordées dans les années antérieures. Les demandes de majoration devront être remises aux'Moires avec les pièces à l’appui au nias tard le 31 octobre 1923 sous peine d’exclusion. De leur côté, les Maires devront les adresser à la Sous- Préfecture avant le 5 novembre prochain Le Journal Officiel du 23 août 1923 rappelle les formalités à remplir pour la constitution des dossiers. Les imprimés nécessaires seront adressés dans les Mairies sur la demande de Messieurs les Maires. Un t e r r i Impressionnant Une information venue d’Amérique — le pays des records — nous apprend qu’-une dactylographe yankee, jeune, gente et me nue, vient d’être examinée par un concile de médecins, qui l’a reconnue supérieure en force physique à Dempsey lui-même. Cette adolescente — et c’est là le plus étrange de l’histoire — n’a pourtant au cune prédilection pour les sports. Elle ignore le golf, le tennis, l’équitation, l’au tomobile. Et l’on assure que, légère et fine, elle méprise la boxe et le maniement des poids. Mais elle vient d’accomplir une perfor mance qui. aux dires des savants biolo gistes d’outre-Atlantique, en dit plus long sur sa vigueur musculaire que tous les di rects, swings ou crochets des recordmen sportifs. Tranquillement assise devant sa machine à écrire, et fort peu émue par les assistants qui surveillaient ses gestes, un chronomètre en main, cette étonante ama zone parvint à frapper utilement quarante touches en l’espace d’une seconde. Or, si l’on songe qu’elle utilisait seulement qua tre de ses doigts et qu’une bonne dactylo graphe tape en moyenne quatre-vingts mots à la minute, on reste confondu de vant un tel exploit ! Prière... Postale Revuedes Journaux DE L ’O I S E La Catastrophe Japonaise De la Gazette Libérale, sous la signa ture de M. Ad.-J. Charon : Nous n’avons pas de leçons à donner aux Japonais, mais de leur triste aven ture nous pouvons tirer un fécond enseignement pour nous-mêmes. Notre bon vieux Lafontaine a écrit ll’histoire de grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf. Si tout lettré, et plus simplement, si tout homme de bon sens peut se délecter à la lecture de telles fables, l’observateur doit se demander justement si la morale de ces délicieuses iictions a eu quelques inlluence sur les générations auxquelles on les a ensei gnées. Plus que jamais le mot d’ordre est ; Paraître. Très souvent, l’aventure coûte cher. Les Japonais en font l’expérience à leurs dépens. Il en advient de même aux individus trop soucieux d’ébahir leurs contemporains. C’est l’autonrobiiliste qui veut faire du quiitrc-vingls ù l’heure que a-., voisin ou son concurrent marche à cette* vitesse. Culbute, craquement sinistré, cervelle sur les châssis ou la belle herbe verte. C’est le père de famille qui mèpe grand train pour émerveiller ses proches et ses amis. Un beau jour, le dérapage se produit; s’il saute par hasard une gé nération, iil se rattrape sur la suivante. Il y a dans l’Etape, de Bourget, une splen dide étude un peu dans cet ordre d’idées. Politique intérieure Du Moniteur ‘de l’Oise, sous la signa ture de M. Reverdy de Salvagère : Les conférencas du président Poin- caré avec les préfets sont des satisfac tions, plus apparentes que réelles. Il faut compter avec l’influence perma nente des bureaux. Pour pénibles, ces constatations doi vent être faites, et la situation actuelle bien définie. Déclarons, d’ailleurs, que les moyens administratifs, s’ils nous intéressent, ne nous semblent avoir, dans le domaine électoral, qu’une influence assez secon daire. De plus en plus, les électeurs savent tout le poids des responsabilités, qui leur incombent, et des décisions qu’ils doivent prendre. Entn, la formé actuelle du scrutin, qui nous libère des fonds vaseux de POUR LES ENFANTS AIMANT LA MUSIQUE Par arrêté du Ministre de l’Instruction Publique et des Beaux Arts, le droit de prise en garde des pupilles de la Nation est accordé à la Cantoria. On sait que cette école a été instituée pour élever et instruire les jeunes garçons aimant la musique, que les enfants non orphelins de guerre y sont admis et qu’ils font à la Can toria leurs études scolaires comme dans les autres maisons d’enseignement. A cet effet, de nouveaux aménagements intro duits dans l’établissement permettront, à la rentrée d’octobre,"^de recevoir les jeunes garçons présentés entré 8 ans 1/2 et 11 ans, avec possibilité d’études jusqu’à 15 ou 16 ans. Le but désintéressé de l’œuvre a permis de fixer à 125 francs par mois le prix demandé pour la pension, l’ensei gnement scolaire et les études musicales. Ecrire au directeur, 44, Boulevard des Invalides, à Paris, pour demander l'ad mission des enfants à la Cantoria. De Comœdia (M. Jean Bastia) : Je pense que de nombreux lecteurs de « Comœdia » on't reçu, comme moi, une lettre mystérieuse qui s’exprime ainsi : Salut et joie! Je vous apporte le bon heur. Recopiez onze fois cette lettre et adres- sez-là, dans les vingt-quatre heures, à on ze personnes à qui vous souhaitez le bon heur. Cette chaîne a été commencée pendant la guerre par un officier belge. Celui qui la rompra connaîtra le malheur. Très malin ! Vous savez combien nous sommes fai bles en face de la superstition. Mais qui a inventé ce truc ? Ne cherchez pas. Je le sais et vais vous le dire. C’est le ministre des P. T. T... pour augmenter le trafic de la correspondance, et partant, l’achat du timbre de cinq sous 11 a fait taper d’abord onze cents lettres et les a expédiées à des adresses ramassées dans le Bottin. Sur ces 1.100 il s’est trouvé mille âmes craintives qui ont obéi, elles ont recopié onze fois le texte mystérieux et collé cha cune onze timbres. Cela fit, le second jour, ll.OOORimbres. Sur les 11.000 destinataires du second jour, comptons un déchet de mille. Restent 10. 000. Dix mille personnes, donc, recopièrent onze fois la lettre et employèrent onze tim bres. Soit 110.000 timbres, le troisième jour. Le quatrième jour, 1.100.000 timbres. Le cinquième jour, 11.000.000 de tim bres. Le sixième jour, 110.000.000 de timbres. Il y a aujourd’hui quatre cents jours que le ministre des P. T. T. a trouvé ce truc. Schmidt, acheva de procurer au corps électoral ce sentiment du bien général, Téloignant des saumâtres combinaisons particulières et de la tutelle des bureaux. Pour que ce courant d’indépendance continue et s’accélère, il suffira d’v tra vailler. Nous ne faisons que de penser à cette organisation. Nos amis savent qu’elle est sortie, - depuis longtemps, du domaine de la théorie, pour celui plus pratique de la réalisation. L’exemple de Mussolini Du Progrès de l’Oise, sous la signa ture de M. Mermet : La France sera à l’abri du fascisme tant qu’elle demeurera fidèle à ses tradi tions d’ordre, de respect des consciences, de réelle liberté. Malgré ses souffrances, malgré les deuils et les ruines causés par la guerre, malgré une situation finan cière quelquefois inquiétante, la France donne au monde un exemple admirable de calme et de bonne harmonie. Chez nous, aucun de ces troubles, aucune de ces secousses qui agitent toutes les autres nations. La paix règne, et c’est le grand honneur et le grand mérite de la Cham bre actuelle d’avoir su préserver notre pays des agitations et des désordres que l’on constate partont à l’étranger. ‘Mais, pnenons-y garde. Si les élec tions de 1924 donnaient une majorité au cartel des gauches, la situation pourrait devenir moins bonne. Unis pour renver ser le Bloc national, les radicaux et les socialistes se diviseraient aussitôt après la victoire. Us se disputeraient âpre- ment les dépouilles des vaincus. Il n’v aurait plus de majorité stable. Ce serait le gâchis, selon l’expression de M. Her riot lui-même. C’est alors que nos libertés, si chère ment acquises, courraient des risques ; c’est alors qu’un aspirant dictateur pour rait tenter un coup de force, essayer d’assassiner la République et, peut-être, la France avec elle. Le nouveau régime des colis agricoles Le Conseil supérieur des chemins de fer ayant récemment approuvé les pro positions du Comité de direction des grands réseaux relativement aux amé liorations à apporter au régime des colis agricoles, un nouveau tarif vient d'être" homologué par le ministre des Travaux publics et entrera en application le 25 aoü. 1923. Parmi les améliorations destinées à cou battre la cherté de la vie, cette me sure est une des plus intéressantes, en raism des avantages dont elle fera béné ficier le consommateur, non moins que le producteur. Alors que le poids maximun du colis postal est de 10 kilos, avec coupures de 3, 5 et 10 kilos, le poids du colis agri cole peut atteindre 40 kilos, avec cou pures de 20, 30 et 40 kilos. Il en résulte la possibilité de faire des envois plus importants en un seul colis, d’où éco nomie de temps, d’emballage et de poids mort. En outre, le prix de transport du colis agricole, qui varie par échelon avec le parcours, présente, aux faibles et ino- y - irles distances, une grande réduction par rapport au prix d’un envoi de même poids par colis postaux. Il varie selon la distance : Pour les colis de 20 kilos (droit de tim bre non compris), de 3 fr. 45 à 7 fr. 50 ; Pour les colis de 20 à 30 kilos, de 3 fr. 45 à 10 fr. 70 ; Pour les colis de 30 à 40 kilos, de 3 fr. 45 à 14 fr. 05. La responsabilité du transporteur est la même, en cas de retard, que pour les transports de denrées en grande vitesse. L’expédition, qui doit être faite en port payé, peut être grevée de remboursement jusqu’à concurrence de 300, 450 et 600 francs, selon le poids, le retour des fonds étant taxé au tarif postal. Il n’est pas perçu de droits d’enregis trement ; le droit de timbre est réduit à 0 fr. 20 par colis ( 0 fr. 10 seulement jusqu’à 5 kilos). La nomenclature des denrées admises à bénéficier du tarif est complétée par l’admission des vins en bouteilles, en caisses 'ou en petits fûts, et des huiles comestibles en éstagnons métalliques. La valeur maxima au kilo de ces marchan dises a été portée de 3 à 15 francs. La livraison à domicile est faite gratuitement dans les localités où existe un service de factage, et la livraison en gare est ad mise si l’expéditeur le prescrit. Chaque colis doit être muni d’une_étiquette indi quant la gare de destination, le nom et l’adresse du destinataire et, s’il y a lieu, îîmiHani tlu remboursement. La déclaration pour l’octroi du poids doit être faite par nature de denrée, sans qu’il soit nécessaire, comme avec l’ancien tarif, d’indiquer la catégorie du tarif de l’octroi. Il sera bon de joindre an colis cette déclaration entièrement libellée et signée par l’expéditeur et indiquant le poids net de chaque espèce de denrées. (Le tarif indique le détail des rensei gnements à fournir, en particulier pour l’octroi de Paris). Les colis agricoles bénéficient du ré gime d’acheminement applicable aux transports des denrées périssables du ta rif G. V. 3/103, tarif qui comporte l’em- idoi, pour les longs parcours, des trains de messageries accélérés. En cas de re tard, la responsabilité du chemin de fer est la même que dans le régime des trans ports de grande vitesse. Il n’est pas douteux que ce nouveau régime ne soif appelé à un grand succès auprès du pqMic par ces temps de vie chère. Il facilitera à la fois les achats di rects des consommateurs au producteur et les opérations des intermédiaires. Ce qu’il faut dire à l’Angleterre Il faut dire à l’Angleterre : « Le danger continue d’être sur la rive droite du Rhin » Les courtiers anglais raflent nos pommes de terre Les Loups De l 'Informateur de Château-Thierry, sous la signature de M. Cagniard : Par conséquent, lorsque les commu nistes demandent l’abrogation des impôts actuels, un lecteur inattentif peut être tenté de leur donner raison. Ce lecteur aurait tort, car les communistes veulent faire supporter toute la charge des impôts à la bourgeoisie. Qu’est-ce que la bourgeoisie ? Où com mence-t-elle ? Où finit-elle ? Les com munistes seraient bien aimables de nous renseigner avec précision. Cette bourgeoisie qu’ils veulent accabler formé le principal de la clientèle radicale- soc.ialiste. A leurs yeux, tous ceux qui ne louent pas leurs bras en échange d’un salaire, tous ceux qui ne sont pas des ouvriers au sens strict du mot, sont des « bourgeois ». Est un « bourgeois », "« cultivateur qui travaille son champ; est un « bourgeois », le commerçant qui essaye d’étendre le rayon dé ses affaires; est un « bourgeois », l’industriel qui s’efforce d’obtenir dans son atelier le meilleur rendement ; est un « bour geois », le rentier qui, après une exis tence de dur labeur, a mis quelques sous de côté et laisse tranquillement.s’écou’er sa vieillesse. La bourgeoisie française est presqu’entièrement constituée par ces « classes moyennes », économes et actives, qui sont un élément prépondé rant de la fortune nation al A Ce sont elles que les communistes entendent frapper et détruire, car elles ne consentiront jamais à travailler exclusivement pour le percepteur. Le 11 novembre 1918, tandis que .e canon de la Paix annonçait partout la fin de l’énorme cataclysme, un vent d’en thousiasme soulevait toutes les Nations qui, les unes après les autres, avaient été entraînées dans le conflit. Mais si, chez nous, 'la croyance ber çait tous les cœurs que désormais une amitié inaltérable devait unir à jamais les peuples qui avaient répandu en com mun leur sang sur le champ de bataille* pour le salut du monde, ailleurs la notion de l’intérêt personnel subsistait dans toute sa dureté et son âpreté et nous ne devions pas tarder à nous en aper cevoir. Cet idéalisme, cet élan vers les for mules générales et l’absolu des idées, qui, surtout depuis que te gouvernement des foules a remplacé celui des rois, ont été une des gloires et une des beautés de la France, l’ont placée en même temps dans un état de faiblesse au regard des autres peuples chez qui dominait le sentiment de l’intérêt. Les faits l’ont, hélas ! prouvé lorsque, presque immédiatement après que les feux de joie de l'armistice se furent éteints, commencèrent les pénibles et longues discussions du Traité de Paix. Aujourd’hui, la réaction s’opère. Un peu tard, malheureusement, lia France s’aperçoit que les nuits du 4 août, qu’il s’agisse des relations internationales d’un grand pays aussi bien que de sa politi que intérieure, sont toujours sans lende main, et que les plus avisés sont ceux qui sentent et qui savent cette vérité psychologique. Mais la France, cependant, ne peut admettre qu’arrangeaht les textes ou tronquant les idées les plus simples, on puisse venir 'lui dire à elle qui a souffert plus que tout autre dans ses biens comme dans sa chair, qu’elle est la nation la plus riche et la plus favorisée ! Elle est in dignée et à juste titre, sachant bien qu en 1914, la Grande-Bretagne n’est en trée dans la guerre que parce qu’elle y voyait de la façon la plus claire et la plus certaine son propre intérêt, qu’au jourd’hui cette même Angleterre ose pré tendre que les dettes qui ont été con tractées vis-à-vis d’elle par la France pour la lutte commune doivent être con sidérées de même façon que l’indemnité due par l’incendiaire et le pillard, pour la réparation de ses crimes. Le résiiltat de ce malentendu peut être terriblement grave. Depuis des an nées, depuis quelques mois surtout, la tension est pénible des rapports entre la France et la Grande-Bretagne. Il faut que nous y mettions du nôtre, c’est entendu -— et nous serons personnellement les derniers à méconnaître cette nécessité, — mais il faut aussi que les Anglais sa- chent de leur côté reconnaître l’évidence et admettre nos plus légitimes revendi cations. Qu’iils considèrent avant tout leur intérêt c’est leur droit, comme c’est d’ailleurs le devoir de toute grande na tion, et nous ne saurions les en blâmer. Aussi bien est-ce leur intérêt seul que nous considérons lorsque nous leur di sons : « Depuis plus de cent ans, la face du monde est changée, l’hégémonie que vous craignez en Europe, ce n’est pas chez nous qu’il faut la chercher c est toujours vers l’ennemi de 1914. Vous cro yez il’Allemagne définitivement par terre et vous avez peur de la prospérité de la France ! Grave erreur. Le danger n’est pas sur la rive gauche, il continue à être sur la rive droite du Rhin. Réflé chissez et voyez la vérité ». Maurice DUTREIL, député. Médaille commémorative Italienne de la Guerre 1915-1918 __iLès ménagères qui font leur marché “êilfs-méines, aussi bien que les mères de famille ou les dames qui examinent les comptes de leurs cuisinières, s’aper çoivent en ce moment avec stupéfaction que, de semaine en semaine, sinon de jour en jour, le prix de la pomme de terre augmente — et cela, précisément où l’on commence la récolte qui doit nous approvisionner cet hiver. Et le précieux tubercule, aussi nécessaire à la nourri ture humaine que le pain, qu’on payait il y a quelques semaines de 22 à 28 francs les 100 kilos sur les marchés de Breta gne, a presque doublé sur les marchés de Saint-Malo et de Pont-l’Abbè. Et à Paris il se vend, au détail, 70 et même 80 centimes le kilo ! Quelle est la raison de cette hausse fantastique ? La récolte n’est nullement déficitaire et, sauf dans quelques régions du Midi où la sécheresse a nui au déve loppement du tubercule, elle est normale à peu près partout et exçellente comme qualité. En Bretagne, dans deux dépar tements, le Finistère et la Manche, elle a été même d’une rare abondance. Mais les courtiers anglais ont été, eux aussi, cette année, très abondants et grâce à la livre anglaise ont raflé sur tous les mar chés bretons les pommes de terre qui, aujourd’hui, ont atteint des prix fabu leux. Le Rulletin des Halles, indique les prix suivants : Rennes (Ille-et-Vilaine ), 1" septembre, .— Pommes de terre, 45 à 55 francs les 100 kilos. La Rochelle (Charente-Inférieure ), 1 septembre. —• Pommes de terre jaunes, 44 à 47 francs les 100 kilos. Steevoorde (Nord), l,f septembre. — Pommes de terre longues, 45 francs les 100 kilos. Besançon (Doubs ), 31 août.,— Pommes fie terre, 57 à 65 francs les 100 kilos. Et les expéditions sur l’Angleterre continuent. Dans tous les ports bretons des vapeurs sont en partance chargés à Pleins bords de pommes de terre. Nous eh manqueront sans doute cet hiver et il ne nous restera plus que d’aller en cher cher chez nos voisins. A moins, cepen dant, qnç l’exportation de nos pommes fie terre soit immédiatement interdite, uuquel cas des stocks mis en î éserve pour ctre vendus en hausse, redescendront à fies prix norman^. _____ Le Gouvernement Italien a décidé d’attribuer la Médaille Commémorative italienne à tous les militaires français des corps et services ayant combattu sur le front Italien au cours de la Guerre 1915-1918. Pour nermettre d’établir la liste des ayants-droit à cette distinction, les an ciens militaires qui ont fait partie d’un des corps ou de l’un des services de l’armée française d’Italie, pendant cette campagne, sont priés d’adresser, avant le 1" novembre 1923, au Général Com mandant la subdivision de leur rési dence, une demande avec signature lé galisée énumérant tous les renseigne ments utiles attestant leur participation aux opérations d’Italie et en particulier : Nom, prénoms. Grade ou emploi, lors du séjour en Italie. Dernier corps ou service d’acectation ou de rattachement pendant cette cam pagne, ou mentionnant la compagnie, la batterie ou l’escadron. Lieux et durée du séjour en Italie. Adresse actuelle. Les intéressés devront joindre, si pos sible, à l’appui de leur demande les copies certifiées conformes des pièces militaires ainsi <jue les autres pièces (enveloppe ' timbrée par exemple) éta blissant qu’ils ont fait partie de l’armée française en Italie. La procédure indiquée ci-dessus de vra être suivie par les parents des ayants- droit décédés, désireux de recevoir la médaille, à titre de souvenir ; ceux-ci devront joindre à l’appui de leur de mande un certificat délivré par le maire, sur l’attestation de deux témoins, affir mant que le demandeur est le parent le plus rapproché du défunt dans Tordre successoral! suivant, prévu en matière de décorations ; le fils aîné, la fille aî née, la veuve non remariée, le père, la mère, le plus âgé des frères, etc... Les candidatures à la médaille seront, après vérifications par les corps ou ser vices qualifiées, transmises au Cabinet du Ministre de la Guerre (2 ” bureau), qui établira les brevets et les fera parvenir avec les insignes, délivrés, à titre gra cieux, par le Gouvernement Italien, par l’intermédiaire des Préfets aux ayants- droit ou à leur famille, sans que ces der niers aient aucune nouvelle demande à formuler. A quelle date auront lieu les prochaines élections Elections sénatoriales. — Les premiè res élections auront pour but le renou vellement de la série B du Sénat, c’est- à-dire de la Haute-Garonne à l’Oise inclus, le département de Constantine et la colonie de la Martinique. Ces élections auront lieu en janvier 1924. Cette série, qui était renouvelable en 1915, a été pro rogée par la loi du 31 décembre 1917 et renouvelée en janvier 1920. Les élus de 1906 ont donc accompli, quatorze années de mandat; ceux de 1920 n’auront exercé le leur que pendant quatre années. En janvier, tout rentrera dans 1 ordre pour les sénateurs de cette seconde catégorie. Elections législatives. — Les pouvoirs de la Chambre élue le 16 novembre 1919 prendront fin le 31 mai 1924 ; les élec tions auront donc lieu avant cette date. La date sera fixée, comme de coutume, par voie de décret, mais on peut consi dérer, dès à présent, que les élections législatives auront lieu — sauf change ment imprévu — le dernier dimanche d avril. Elections municipales. — Les conseils municipaux élus le 30 novembre 1919 seront renouvelés le premier dimanche de mai 1925. Elections cantonales. — Les conseil lers généraux et d’arrondissement élus en décembre 1919 étaient renouvelables en deux séries : la première a été renou velée en 1922 ; la seconde le sera en 1925, avant Tou vertu çe de la deuxième session annuelle des cdnseils d’arrondissement. Dommages de guerre On lit dans l’Informateur, de Château- Thierry : Inculture dommage indirect. — Un propriétaire de l’Oise formait recours contre un jugement du tribunal des dom mages de Senlis, pour allocation d’une indemnité insuffisante concernant réqui sition de chevaux, perte de matériel de culture, frais d’évacuation, perte de bet teraves par faits de guerre. La commis sion supérieure, en ce # qui touche la réquisition des chevaux) d’une voiture et d’une certaine quantité d’avoine, l’en lèvement d’une partie du matériel de -culture et les frais de conservation du cheptel, estime que les indemnités allouées sont insuffisantes et les fixe aux sommes ci-après : pour réquisition de chevaux, d’une voiture et d’une certaine quantité d’avoine : 19.500 fr.; pour enlè vement de matériel de culture : 7.800 fr., savoir : à titre-de perte subie : 2.600 fr., à‘ titre de frais supplémentaires 5.200 fr.; pour frais de conservation du cheptel : 3.000 francs. En ce qui concerne l’indemnité de 36.962 francs réclamée pour la perte d’une récolte de betteraves, la commis sion estime, d’après les pièces du dossier, que le requérant n’est pas fondé à soute nir que ladite perte, qu’il prétend avoir subie par suite d’un défaut de binage pratiqué en temps utile, constitue un dommage direct causé par le fait de guerre, et rejette cette partie du recours. DANS L OISE Ecole d’Agriculture d’hiver (Lycée de Beauvais) Les cours de l’école d’Agriculture d’hiver annexée au Lycée de Beauvais, commenceront le 19 novembre prochain. Nous rappelons qu’ils s’adressent avant tout aux fils de petits et moyens agricul teurs qui ne peuvent se séparer de leurs enfants pendant toute l’année. Us durent en effet quatre mois seulement, puis qu’ils se terminent au 15 mars. En plus des connaissances générales qui sont données aur élèves par des pro fesseurs du lycée et de l’école profes sionnelle, l’enseignement comprend des cours techniques sur l’agriculture, les machines agricoles, etc.; ces cours pro fessés par le Directeur des Services agricoles, le professeur d’agriculture qui lui_ est adjoint, le vétérinaire départe mental. un professeur d’horticulture, sont complétés par des excursions qui ont lieu régulièrement tous les jeudis. Le cycle des études dure déux hivers, ce qui permet de donner un enseignement très complet. L’école reçoit des pensionnaires, des demi-pensionnaires, des externes sur veillés et des externes libres. Des beurses très nombreuses sont prévues pour les moins favorisés. Pour les inscrijitions et renseigne ments, s’adresser avant le l"r novenihre, soit à M. le Proviseur du Lycée de Beau vais, soit à M. le Directeur des Services Agricoles de l’ise, à Beauvais. Avis aux Sinistrés Priorité de paiement des indemnités mobilières ■ en faveur des sinistrés dont les titres mobiliers ne dépassent pas 30.000 francs. L’article 12 de la loi du 18 juillet 1923. à institué sur le tiers des crédits en espèces réservés pour le règlement des dommages mobiliers une priorité de paiement en faveur des sinistrés dont ' iHei s’élèvent ras au d?Ti de 30.000 fraT les certificats de ariance mobiîtcrs ne iu dFU de 30.000 francs (perte subie et frais supplémentaires compris), ___ _

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Dn an.Si* moi

A B O N N E IM E N T SO n s 'a b o n n e a u x B u r e a u x d u J o u r n a l e t d a n s t o u s

l e s b u r e a u x d e p o s t e . — L ’a b o n n e m e n t e s t p a y a b l e d 'a v a n c e e t c o n t in u e d e p l e i n d r o i t j u s q u 'à r é c e p t io n

Oise et lim itr. Autres dép. 0 f r . 10 f r . 5 fr. 6 fr.

lu&s A b o n n e m e n t s partentd av is con tra ire .

d u i ' r d e c h a q u e m o ts

b u r e a u x ,- r é d a c t i o n $ a d m i n i s t r a t i o nSEISTJLiIS — 11. Place ^ RtH'i-IV, 11 -_ SENLIS

TÉLÉPHONE N° ü

D i r e c t e u r è î>. a b r a n d

I D E S H T S E R T I O N SAnnonces légales................................. 1 fr. la ligne. RÉCLAMES xAnnonces v o lo n ta ire s ....................... i fr: la ligne. | 2* ou 3* p a g e ......................................... 1 h . M la |

t.e s m a r i n s , ■ r d s , i n s è r e s ' m i r> «>>,’*<<» ?<fril°pa$ re ifa iiK

BOBARDS ET BOBARDSM. Paul-Boncour, socialiste m illion­

naire et député révolutionnaire pour salons m ondains, vient d’écrire, en tête de la Dépêche de Toulouse, un article tpii peut se résum er p ar ce refrain populaire :Tout ça, c’est des bobards à la noix, lies trucinuohs à la g ra iss’ de ch’vaux d ’bois.

L’article de M. Boncourt est d ’ailleurs, intitulé : « Les bobards ».

Mais il y a bobards et bobards. Quels sont ceux dont parle le très distingué et très bourgeois représentant de la <r classe » ouvrière ?

M. Boncour parle d’une m ultitude de bobards. En voici la liste, extraite textuellem ent de son article :

1° Les bobards de la guerre;2” Les bobards de la paix;3° Le bobard de la Rhur;4° Le « bobard du séparatisme

rhénan ».S’il faut en croire M. Boncour, qui

semble particulièjrenient com pétent en m atière de bobards, le dern ier bobard, celui du séparatism e rhénan, est le« p lu s d angere ux , le p lus cap tieux , c a ril sotilève une foule d’émotions et de’ souvenirs historiques, qui risquent de dérober aux m eilleurs la réalité d ’aujour­d ’hui et de la guerre de demain ».

Si M. Paul-Boncour voit exactem ent la situation présente et future, nous voilà dans de jolis draps !

En somme, suivant M. Boncour, nous nous prom enons, les yeux bandés, sur un volcan en activité.

Comment nous tire r de ce mauvais pas ?

Comment éviter la prochaine guerre qjue M. Boncour, en un langage prophé­tique, nous décrivait, il y a quelques mois, p a r le menu, et qu’il persiste à considérer comme u#c catastrophe iné^ vitable ?

Oh ! c’est simple; écoutons les conseils qu’il nous donne : comptons sur la bonne volonté des Boches et sur la Société des Nations.

« La neutralisation m ilitaire de la rive gauche du Rhin, écrit gravement le rédacteur occasionnel de la Dépêche, est une-c lause essentielle du traité de Versailles. Pas d ’ouvrages fortifiés, pas de rassemblements de troupes; pas

d’éducation m ilitaire, pas de mobilisation organisée sur la rive gauche du Rhin, voilà à quoi il faut nous ten ir : la Rhénanie ne nous en donnera ni plus ni moins. »

M. Paul-Boncour, qui se p la ît à nous p a rle r des « bobards » de la guerre et de l ’après-guerre, néglige complètement de rappeler certains gros bobards d’avant-guerre. Mais son article, et, notamment la phrase que je viens de citer, nous rafraîchissent fort à propos, la mémoire, tout en nous perm ettant de rétab lir l’éjuilibre des bobards.

Dans les prem iers mois de 1914, les chefs d’un p a rti que M. Boncour connaît bien disaient dédaigneusem ent à ceux que l’attitude belliqueuse de l’Allemagne inquiétait : -— Nous n ’avons rien à c ra indre ; le p arti socialiste allemand, qui est form idablem ent organisé, est hostile à la guerre. Si l’im périalism e teuton voulait déchaîner un conflit, les soldats allemands ne m archeraient pas.

Pour un bobard, c’était un beau bobard; un bobard m onum ental; Ile roi des bobards.

Et quanid M. Boncour nous dit « Comptez sur la loyauté du Beich et sur la Société des Nations pour assurer la neutralisation m ilitaire de la rive gauche du Rhin », il nous sert, incon­testablement, un bobard ancien modèle, un de ces bons bobards dont la sociale a île secret.

Il est donc perm is de p référer aux bobards de M. Boncour et de scs amis le « bobard » du séparatism e rhénan.

Les prem iers resteront bobards, comme devant.

Le second est capable de devenir, un jour, pour la France et pour la paix du monde, un excellent bouclier.

En regardant avec com plaisance les Rhénans qui forgent ce bouclier et qui proclam ent p a r cet acte le droit des peuples de disposer d ’eux-mêmes, nous étalons, pou s d it M. Boncour, le plus affreux des impérialismes.

Voilà encore un bobard de taille. Il servira de conclusion à cette Chronique sur les bobards. Le m alheur est qu’il pourra également — contre le gré de son auteur, je veux bien le croire, — serv ir d’arm e à la propagande allemande.

Albert CASABONA.

Majorations do Rentes ViagèresLoi du 31 décembre 1895

Dans le but d ’encourager la prévoyance et la constitution des retraites, des majo­rations de rentes viagères seront accor­dées en 1923, en exécution de la loi du 31 décembre 1895, aux titulaires de livrets . de la Caisse Nationale des retraites pour la vieilesse, ainsi qu’aux pensionnaires des sociétés de secours mutuels ou des sociétés de secours et de prévoyance qui rem pliront au po in t de vue de l’âge, de la continuité des versem ents et de la situa­tion de fortune, les conditions énumérées ci-après.

Ces rentes supplém entaires seront ser­vies p a r la Caisse Nationale des retraites. Elles ne pouront excéder le cinquième de la rente prim itive (article 25 de la loi du 13 juillet 1896).

Pour être admis à bénéficier de la répartition qui sera faite en 1923, le pos­tu lant doit rem plir les conditions sui­vantes :

1° Etre de nationalité française ;2° E tre titu laire d’un livret de la Caisse

Nationale des retraites pour la vieillesse ou pensionnaire d’une société de secours mutuels où de toute autre société de secours et de prévoyance;

3° E tre âge de soixante-cinq ans au moins avant le 1" janvier 1924, c’est-à- d ire être né au olus ta rd le 31 décem br 1858;

4° Avoir effectué, pendant vingt-cinq années au moins, des actes de prévoyance, autres que ceux prévus p ar la loi du 5 avril 1910 (retraites ouvrières et paysannes), en opérant des versements à la Caisse Nationale des Retraites ou en payant des cotisations régulières à des sociétés servant des pensions de retraites et ayant depuis le même temps établi un fonds de retra ite ;

5° Ne pas jouir y com pris la rente dont la majoration est demandée, d ’un revenu personnel viager ou non supé- rieu à trois cent soixante francs;

fi” N’avoir pas p a r t i c ip é aux m ajora­tions qui ont été accordées dans les années antérieures.

Les demandes de majoration devront être remises aux'M oires avec les pièces à l’appui au nias tard le 31 octobre 1923 sous peine d’exclusion. De leur côté, les Maires devront les adresser à la Sous- Préfecture avant le 5 novembre prochain

Le Journal Officiel du 23 août 1923 rappelle les formalités à rem plir pour la constitution des dossiers. Les im prim és nécessaires seront adressés dans les Mairies sur la demande de Messieurs les Maires.

Un t e r r i Impressionnant

Une information venue d ’Amérique — le pays des records — nous apprend qu’-une dactylographe yankee, jeune, gente et me­nue, vient d’être examinée par un concile de médecins, qui l’a reconnue supérieure en force physique à Dempsey lui-même.

Cette adolescente — et c’est là le plus étrange de l’histoire — n ’a pourtant au­cune prédilection pour les sports. Elle ignore le golf, le tennis, l ’équitation, l ’au­tomobile. E t l’on assure que, légère et fine, elle méprise la boxe et le m aniem ent des poids.

Mais elle vient d ’accom plir une perfor­mance qui. aux dires des savants biolo­gistes d ’outre-A tlantique, en dit plus long sur sa vigueur m usculaire que tous les di­rects, swings ou crochets des recordmen sportifs. T ranquillem ent assise devant sa m achine à écrire, et fort peu émue par les assistants qui surveillaient ses gestes, un chronomètre en m ain, cette étonante am a­zone parvint à frapper utilement quarante touches en l’espace d ’une seconde. Or, si l ’on songe qu’elle utilisait seulement qua­tre de ses doigts et qu’une bonne dactylo­graphe tape en moyenne quatre-vingts mots à la minute, on reste confondu de­vant un tel exploit !

Prière... Postale

Revuedes JournauxDE L’OISE

La Catastrophe JaponaiseDe la Gazette Libérale, sous la signa­

ture de M. Ad.-J. Charon :Nous n’avons pas de leçons à donner

aux Japonais, mais de leur triste aven­ture nous pouvons tire r un fécond enseignement pour nous-mêmes. Notre bon vieux Lafontaine a écrit ll’histoire de­là grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf. Si tout lettré, et plus simplement, si tout homme de bon sens peut se délecter à la lecture de telles fables, l ’observateur doit se dem ander justement si la morale de ces délicieuses iictions a eu quelques inlluence sur les générations auxquelles on les a ensei­gnées.

Plus que jamais le mot d ’ordre est ; Paraître. Très souvent, l’aventure coûte cher. Les Japonais en font l’expérience à leurs dépens. Il en advient de même aux individus trop soucieux d’ébahir leurs contem porains.

C’est l’autonrobiiliste qui veut faire duq u i i t r c -v in g ls ù l ’h e u r e q u e a - .,

voisin ou son concurrent m arche à cette* vitesse. Culbute, craquem ent sinistré, cervelle sur les châssis ou la belle herbe verte. C’est le père de famille qui mèpe grand tra in pour ém erveiller ses proches et ses amis. Un beau jour, le dérapage se produit; s’il saute par hasard une gé­nération, iil se ra ttrape sur la suivante. Il y a dans l’Etape, de Bourget, une splen­dide étude un peu dans cet ordre d’idées.

Politique intérieure

Du Moniteur ‘de l’Oise, sous la signa­ture de M. Reverdy de Salvagère :

Les conférencas du président Poin- caré avec les préfets sont des satisfac­tions, plus apparentes que réelles. Il faut com pter avec l’influence perm a­nente des bureaux.

Pour pénibles, ces constatations doi­vent être faites, et la situation actuelle bien définie.

Déclarons, d’ailleurs, que les moyens adm inistratifs, s ’ils nous intéressent, ne nous semblent avoir, dans le domaine électoral, qu’une influence assez secon­daire.

De plus en plus, les électeurs savent tout le poids des responsabilités, qui leur incom bent, et des décisions qu’ils doivent prendre.

Entn, la formé actuelle du scrutin, qui nous libère des fonds vaseux de

POUR LES ENFANTSAIMANT LA MUSIQUE

P ar arrêté du M inistre de l’Instruction Publique et des Beaux Arts, le droit de prise en garde des pupilles de la Nation est accordé à la Cantoria. On sait que cette école a été instituée pour élever et instru ire les jeunes garçons aim ant la m usique, que les enfants non orphelins de guerre y sont admis et qu’ils font à la C an­toria leurs études scolaires comme dans les autres maisons d’enseignement. A cet effet, de nouveaux am énagem ents intro­duits dans l’établissement perm ettront, à la rentrée d ’octobre,"^de recevoir les jeunes garçons présentés entré 8 ans 1/2 et 11 ans, avec possibilité d ’études jusqu’à 15 ou 16 ans. Le but désintéressé de l’œuvre a permis de fixer à 125 francs par mois le prix demandé pour la pension, l ’ensei­gnement scolaire et les études musicales. Ecrire au directeur, 44, Boulevard des Invalides, à Paris, pour dem ander l'ad ­mission des enfants à la Cantoria.

De Comœdia (M. Jean Bastia) :Je pense que de nombreux lecteurs de

« Comœdia » on't reçu, comme moi, une lettre m ystérieuse qui s’exprim e ainsi :

Salut et joie! Je vous apporte le bon heur.

Recopiez onze fois cette lettre et adres- sez-là, dans les vingt-quatre heures, à on ze personnes à qui vous souhaitez le bon­heur.

Cette chaîne a été commencée pendant la guerre par un officier belge. Celui qui la rom pra connaîtra le m alheur.

Très m alin !Vous savez combien nous sommes fai

bles en face de la superstition.Mais qui a inventé ce truc ?Ne cherchez pas. Je le sais et vais vous

le dire.C ’est le m inistre des P . T. T ... pour

augm enter le trafic de la correspondance, et partant, l’achat du tim bre de cinq sous

11 a fait taper d ’abord onze cents lettres et les a expédiées à des adresses ramassées dans le Bottin.

Sur ces 1.100 il s’est trouvé mille âmes craintives qui ont obéi, elles ont recopié onze fois le texte mystérieux et collé cha­cune onze timbres.

Cela fit, le second jour, ll.OOORimbres.Sur les 11.000 destinataires du second

jour, comptons un déchet de mille. Restent 10.000.

Dix mille personnes, donc, recopièrent onze fois la lettre et em ployèrent onze tim ­bres.

Soit 110.000 timbres, le troisième jour.Le quatrièm e jour, 1.100.000 timbres.Le cinquième jour, 11.000.000 de tim ­

bres.Le sixième jour, 110.000.000 de timbres.I l y a aujourd’hui quatre cents jours que

le m inistre des P. T. T. a trouvé ce truc.

Schmidt, acheva de procurer au corps électoral ce sentim ent du bien général, Téloignant des saum âtres combinaisons particulières et de la tutelle des bureaux.

Pour que ce courant d’indépendance continue et s’accélère, il suffira d’v tra­vailler. Nous ne faisons que de penser à cette organisation.

Nos amis savent qu’elle est sortie, - depuis longtemps, du domaine de la théorie, pour celui plus pratique de la réalisation.

L’exemple de Mussolini

Du Progrès de l’Oise, sous la signa­ture de M. Mermet :

La France sera à l’abri du fascisme tant qu’elle dem eurera fidèle à ses trad i­tions d ’ordre, de respect des consciences, de réelle liberté. Malgré ses souffrances, malgré les deuils et les ruines causés par la guerre, malgré une situation finan­cière quelquefois inquiétante, la France donne au monde un exemple adm irable de calme et de bonne harm onie. Chez nous, aucun de ces troubles, aucune de ces secousses qui agitent toutes les autres nations. La paix règne, et c’est le grand honneur et le grand m érite de la Cham ­bre actuelle d’avoir su préserver notre pays des agitations et des désordres que l’on constate parton t à l’étranger.

‘Mais, pnenons-y garde. Si les élec­tions de 1924 donnaient une m ajorité au cartel des gauches, la situation pourrait devenir moins bonne. Unis pour renver­ser le Bloc national, les radicaux et les socialistes se diviseraient aussitôt après la victoire. Us se d isputeraient âpre- ment les dépouilles des vaincus. Il n ’v aurait plus de m ajorité stable. Ce serait le gâchis, selon l’expression de M. Her riot lui-même.

C’est alors que nos libertés, si chère­ment acquises, courraient des risques ; c’est alors qu’un aspirant dictateur pour­ra it ten ter un coup de force, essayer d’assassiner la République et, peut-être, la F rance avec elle.

Le nouveau régimedes colis agricoles

Le Conseil supérieur des chemins de fer ayant récem m ent approuvé les p ro ­positions du Comité de direction des grands réseaux relativem ent aux amé­liorations à apporter au régime des colis agricoles, un nouveau tarif vient d 'ê tre" homologué p a r le m inistre des Travaux publics et entrera en application le 25 aoü. 1923.

Parmi les am éliorations destinées à cou battre la cherté de la vie, cette me­sure est une des plus intéressantes, en raism des avantages dont elle fera béné­ficier le consommateur, non moins que le producteur.

Alors que le poids maximun du colis postal est de 10 kilos, avec coupures de 3, 5 et 10 kilos, le poids du colis agri­cole peut atteindre 40 kilos, avec cou­pures de 20, 30 et 40 kilos. Il en résulte la possibilité de faire des envois plus importants en un seul colis, d ’où éco­nomie de temps, d ’emballage et de poids mort.

En outre, le p rix de transport du colis agricole, qui varie p ar échelon avec lep a rc o u rs , p r é s e n te , a u x fa ib le s e t in o -y - irles distances, une grande réduction par rapport au p rix d’un envoi de même poids par colis postaux.

Il varie selon la distance :Pour les colis de 20 kilos (droit de tim ­

bre non com pris), de 3 fr. 45 à 7 fr. 50 ;Pour les colis de 20 à 30 kilos, de

3 fr. 45 à 10 fr. 70 ;Pour les colis de 30 à 40 kilos, de

3 fr. 45 à 14 fr. 05.La responsabilité du transporteu r est

la même, en cas de re tard , que pour les transports de denrées en grande vitesse. L’expédition, qui doit être faite en port payé, peut être grevée de rem boursem ent jusqu’à concurrence de 300, 450 et 600 francs, selon le poids, le retour des fonds étant taxé au ta rif postal.

Il n’est pas perçu de droits d ’enregis­trement ; le droit de tim bre est réduit à 0 fr. 20 p a r colis ( 0 fr. 10 seulement jusqu’à 5 kilos).

La nom enclature des denrées admises à bénéficier du ta rif est complétée p ar l’admission des vins en bouteilles, en caisses 'ou en petits fûts, et des huiles comestibles en éstagnons métalliques. La valeur maxima au kilo de ces m archan­dises a été portée de 3 à 15 francs. La livraison à domicile est faite gratuitem ent dans les localités où existe un service de factage, et la livraison en gare est ad­mise si l’expéditeur le p rescrit. Chaque colis doit être muni d’une_étiquette ind i­quant la gare de destination, le nom et l’adresse du destinataire et, s’il y a lieu,

îîmiHani tlu rem bo ursem en t .La déclaration pour l’octroi du poids

doit être faite par nature de denrée, sans qu’il soit nécessaire, comme avec l’ancien tarif, d’indiquer la catégorie du tarif de l’octroi. Il sera bon de joindre an colis cette déclaration entièrem ent libellée et signée par l’expéditeur et indiquant le poids net de chaque espèce de denrées. (Le tarif indique le détail des rensei­gnements à fournir, en particu lier pour l’octroi de Paris).

Les colis agricoles bénéficient du ré­gime d’achem inem ent applicable aux transports des denrées périssables du ta­rif G. V. 3/103, tarif qui com porte l’em- idoi, pour les longs parcours, des trains de messageries accélérés. En cas de re­tard, la responsabilité du chem in de fer est la même que dans le régime des trans­ports de grande vitesse.

Il n’est pas douteux que ce nouveau régime ne soif appelé à un grand succès auprès du pqMic par ces temps de vie chère. Il facilitera à la fois les achats di­rects des consommateurs au p ro d u c teu r et les opérations des interm édiaires.

Ce qu’il faut dire à l’AngleterreIl faut dire à l’Angleterre :

« Le danger continue d’être sur la rive droite du Rhin »

Les courtiers anglais raflent nos pommes de terre

Les Loups

De l 'Inform ateur de Château-Thierry, sous la signature de M. Cagniard :

P ar conséquent, lorsque les commu nistes dem andent l’abrogation des impôts actuels, un lecteur inattentif peut être tenté de leur donner raison. Ce lecteur aurait tort, car les communistes veulent faire supporter toute la charge des impôts à la bourgeoisie.

Qu’est-ce que la bourgeoisie ? Où com­mence-t-elle ? Où finit-elle ? Les com­munistes seraient bien aimables de nous renseigner avec précision. Cette bourgeoisie qu’ils veulent accabler formé le principal de la clientèle radicale- soc.ialiste. A leurs yeux, tous ceux qui ne louent pas leurs bras e n échange d’un salaire, tous ceux qui ne sont pas des ouvriers au sens stric t du mot, sont des « bourgeois ». Est un « bourgeois », "« cultivateur qui travaille son cham p; est un « bourgeois », le com m erçant qui essaye d ’étendre le rayon dé ses affaires; est un « bourgeois », l’industriel qui s’efforce d ’obtenir dans son atelier le m eilleur rendem ent ; est un « bour­geois », le ren tier qui, après une exis­tence de dur labeur, a mis quelques sousde côté et laisse tranquillem ent.s’écou’er sa vieillesse. La bourgeoisie française est presqu’entièrem ent constituée par ces « classes moyennes », économes et actives, qui sont un élément p ré p o n d é ­rant de la fortune nation al A Ce sont elles que les communistes entendent f r a p p e r et détruire, car elles ne consentiront jamais à travailler exclusivement pour le percepteur.

Le 11 novembre 1918, tandis que .e canon de la Paix annonçait partout la fin de l’énorme cataclysme, un vent d ’en­thousiasme soulevait toutes les Nations qui, les unes après les autres, avaient été entraînées dans le conflit.

Mais si, chez nous, 'la croyance b e r­çait tous les cœ urs que désorm ais une am itié inaltérable devait u n ir à jam ais les peuples qui avaient répandu en com mun leur sang sur le champ de bataille* pour le salut du monde, ailleurs la notion de l’intérêt personnel subsistait dans toute sa dureté et son âpreté et nous ne devions pas ta rd e r à nous en aper­cevoir.

Cet idéalisme, cet élan vers les for­mules générales et l’absolu des idées, qui, surtout depuis que te gouvernem ent des foules a rem placé celui des rois, ont été une des gloires et une des beautés de la France, l’ont placée en même temps dans un état de faiblesse au regard des autres peuples chez qui dom inait le sentim ent de l’intérêt.

Les faits l’ont, hélas ! prouvé lorsque, presque im m édiatem ent après que les feux de joie de l'arm istice se furent éteints, com m encèrent les pénibles et longues discussions du T raité de Paix.

Aujourd’hui, la réaction s’opère. Un peu tard , m alheureusem ent, lia France s’aperçoit que les nuits du 4 août, qu’il s’agisse des relations internationales d ’un grand pays aussi bien que de sa politi­que intérieure, sont toujours sans lende­m ain, et que les plus avisés sont ceux qui sentent et qui savent cette vérité psychologique.

Mais la France, cependant, ne peut adm ettre qu’arrangeaht les textes ou tronquant les idées les plus simples, on puisse venir 'lui dire à elle qui a souffert plus que tout autre dans ses biens comme

dans sa chair, qu’elle est la nation la plus riche et la plus favorisée ! Elle est in­dignée et à juste titre, sachant bien qu en 1914, la Grande-Bretagne n ’est en­trée dans la guerre que parce qu’elle y voyait de la façon la plus claire et la plus certaine son p ropre intérêt, qu’au­jourd’hui cette même Angleterre ose p ré ­tendre que les dettes qui ont été con­tractées vis-à-vis d ’elle p a r la F rance pour la lutte commune doivent être con­sidérées de même façon que l’indem nité due p ar l’incendiaire et le pillard , pour la réparation de ses crimes.

Le résiiltat de ce m alentendu peut être terriblem ent grave. Depuis des an­nées, depuis quelques mois surtout, la tension est pénible des rapports entre la F rance et la Grande-Bretagne. Il faut que nous y mettions du nôtre, c’est entendu -— et nous serons personnellem ent les dern iers à m éconnaître cette nécessité,— mais il faut aussi que les Anglais sa-chent de leur côté reconnaître l’évidence et adm ettre nos plus légitimes revendi­cations. Qu’iils considèrent avant tout

leur in térêt c’est leur droit, comme c’est d’ailleurs le devoir de toute grande na­tion, et nous ne saurions les en blâmer.

Aussi bien est-ce leur in térêt seul que nous considérons lorsque nous leur di­sons : « Depuis plus de cent ans, la face du monde est changée, l’hégémonie que vous craignez en Europe, ce n’est pas chez nous qu’il faut la chercher c est toujours vers l’ennemi de 1914. Vous cro­yez il’Allemagne définitivement p ar terre et vous avez peu r de la prospérité de la F rance ! Grave erreur. Le danger n’est pas sur la rive gauche, il continue à être sur la rive droite du Rhin. Réflé­chissez et voyez la vérité ».

Maurice DUTREIL, député.

Médaille com m ém orative Italiennede la Guerre 1 9 1 5 - 1 9 1 8

__iLès ménagères qui font leur m arché “êilfs-méines, aussi bien que les mères de famille ou les dames qui exam inent les comptes de leurs cuisinières, s’aper­çoivent en ce moment avec stupéfaction que, de semaine en semaine, sinon de jour en jour, le p rix de la pomme de terre augmente — et cela, précisém ent où l’on commence la récolte qui doit nous approvisionner cet hiver. Et le précieux tubercule, aussi nécessaire à la nourri­ture humaine que le pain , qu’on payait il y a quelques semaines de 22 à 28 francs les 100 kilos sur les m archés de Breta­gne, a presque doublé sur les m archés de Saint-Malo et de Pont-l’Abbè. Et à Paris il se vend, au détail, 70 et même 80 centimes le kilo !

Quelle est la raison de cette hausse fantastique ? La récolte n’est nullem ent déficitaire et, sauf dans quelques régions du Midi où la sécheresse a nui au déve­loppement du tubercule, elle est norm ale à peu près partout et exçellente comme qualité. En Bretagne, dans deux dépar­tements, le Finistère et la Manche, elle a été même d’une rare abondance. Mais les courtiers anglais ont été, eux aussi, cette année, très abondants et grâce à la livre anglaise ont raflé sur tous les m ar­chés bretons les pommes de terre qui, aujourd’hui, ont atteint des p rix fabu­leux. Le Rulletin des Halles, indique les prix suivants :

Rennes (Ille-et-Vilaine), 1" septembre,.— Pommes de terre, 45 à 55 francs les 100 kilos.

La Rochelle (Charente-Inférieure), 1 septembre. —• Pommes de terre jaunes, 44 à 47 francs les 100 kilos.

Steevoorde (Nord), l ,f septembre. — Pommes de terre longues, 45 francs les 100 kilos.

Besançon (Doubs), 31 août.,— Pommes fie terre, 57 à 65 francs les 100 kilos.

Et les expéditions sur l’Angleterre continuent. Dans tous les ports bretons des vapeurs sont en partance chargés à Pleins bords de pommes de terre. Nous eh m anqueront sans doute cet hiver et il ne nous restera plus que d ’aller en cher­cher chez nos voisins. A moins, cepen­dant, qnç l’exportation de nos pommes fie terre soit immédiatement in terdite, uuquel cas des stocks mis en î éserve pour ctre vendus en hausse, redescendront à fies p rix norm an^. _____

Le Gouvernement Italien a décidé d’attribuer la Médaille Commémorative italienne à tous les m ilitaires français des corps et services ayant combattu sur le front Italien au cours de la Guerre 1915-1918.

Pour nermettre d’établir la liste des ayants-droit à cette distinction, les an­ciens m ilitaires qui ont fait partie d’un des corps ou de l’un des services de l’armée française d’Italie, pendant cette campagne, sont p riés d ’adresser, avant le 1" novembre 1923, au Général Com­m andant la subdivision de leu r rési­dence, une dem ande avec signature lé­galisée énum érant tous les renseigne­ments utiles attestant leur participation aux opérations d’Italie et en particu lier : Nom, prénoms.

Grade ou emploi, lors du séjour en Italie.

D ernier corps ou service d’acectation ou de rattachem ent pendant cette cam­pagne, ou m entionnant la compagnie, la batterie ou l’escadron.

Lieux et durée du séjour en Italie. Adresse actuelle.Les intéressés devront joindre, si pos­

sible, à l’appui de leur demande les copies certifiées conformes des pièces m ilitaires ainsi <jue les autres pièces (enveloppe ' tim brée p a r exemple) éta­blissant qu’ils ont fait partie de l’armée française en Italie.

La procédure indiquée ci-dessus de­vra être suivie p a r les parents des ayants- droit décédés, désireux de recevoir la médaille, à titre de souvenir ; ceux-ci devront jo indre à l’appui de leur de­mande un certificat délivré par le m aire, sur l’attestation de deux témoins, affir­m ant que le dem andeur est le paren t le plus rapproché du défunt dans Tordre successoral! suivant, prévu en m atière de décorations ; le fils aîné, la fille aî­née, la veuve non rem ariée, le père, la mère, le plus âgé des frères, etc...

Les candidatures à la médaille seront, après vérifications p a r les corps ou ser­vices qualifiées, transm ises au Cabinet du M inistre de la Guerre (2 ” bureau), qui établira les brevets et les fera parven ir avec les insignes, délivrés, à titre gra­cieux, p a r le Gouvernement Italien, par l ’in term édiaire des Préfets aux ayants- droit ou à leu r famille, sans que ces der­niers aient aucune nouvelle demande à formuler.

A quelle d a te au ro n t lieules prochaines élections

Elections sénatoriales. — Les prem iè­res élections auront pour but le renou­vellement de la série B du Sénat, c’est- à-dire de la Haute-Garonne à l’Oise inclus, le départem ent de Constantine et la colonie de la M artinique. Ces élections auront lieu en janvier 1924. Cette série, qui était renouvelable en 1915, a été p ro ­rogée p a r la loi du 31 décembre 1917 et renouvelée en janvier 1920. Les élus de 1906 ont donc accompli, quatorze années de m andat; ceux de 1920 n’auront exercé le leu r que pendant quatre années. En janvier, tout ren trera dans 1 ordre pour les sénateurs de cette seconde catégorie.

Elections législatives. — Les pouvoirs de la Chambre élue le 16 novembre 1919 p rend ron t fin le 31 mai 1924 ; les élec­tions auront donc lieu avant cette date.

La date sera fixée, comme de coutume, p ar voie de décret, mais on peut consi­dérer, dès à présent, que les élections législatives auront lieu — sauf change­m ent im prévu — le d ern ier dim anche d avril.

Elections municipales. — Les conseils m unicipaux élus le 30 novembre 1919 seront renouvelés le p rem ier dim anche de mai 1925.

Elections cantonales. — Les conseil­lers généraux et d ’arrondissem ent élus en décembre 1919 étaient renouvelables en deux séries : la prem ière a été renou­velée en 1922 ; la seconde le sera en 1925, avant Tou vertu çe de la deuxième session annuelle des cdnseils d’arrondissem ent.

Dommages de guerre

On lit dans l’Inform ateur, de Château- T h ierry :

Inculture — dommage indirect. — Un p rop rié ta ire de l’Oise form ait recours contre un jugement du tribunal des dom­mages de Senlis, pour allocation d’une indem nité insuffisante concernant réqui­sition de chevaux, perte de m atériel de culture, frais d ’évacuation, perte de bet­teraves p a r faits de guerre. La commis­sion supérieure, en ce # qui touche la réquisition des chevaux) d’une voiture et d’une certaine quantité d’avoine, l’en­lèvement d’une partie du m atériel de -culture et les frais de conservation ducheptel, estim e que les indem nités allouées sont insuffisantes et les fixe aux sommes ci-après : pour réquisition de chevaux, d ’une voiture et d’une certaine quantité d’avoine : 19.500 fr.; pour enlè­vement de m atériel de culture : 7.800 fr., savoir : à titre-de perte subie : 2.600 fr., à‘ titre de frais supplém entaires 5.200 fr.; pour frais de conservation du cheptel : 3.000 francs.

En ce qui concerne l’indem nité de 36.962 francs réclam ée pour la perte d ’une récolte de betteraves, la commis­sion estime, d ’après les pièces du dossier, que le requérant n ’est pas fondé à soute­n ir que ladite perte, qu’il prétend avoir subie p ar suite d’un défaut de binage pratiqué en temps utile, constitue un dommage direct causé p ar le fait de guerre, et rejette cette p artie du recours.

D A N S L O I S EEcole d’Agriculture d’hiver

(Lycée de Beauvais)Les cours de l’école d’Agriculture

d ’hiver annexée au Lycée de Beauvais, com m enceront le 19 novem bre prochain.

Nous rappelons qu’ils s’adressent avant tout aux fils de petits et moyens agricul­teurs qui ne peuvent se séparer de leurs enfants pendant toute l’année. Us durent en effet quatre mois seulement, puis­qu’ils se term inent au 15 mars.

En plus des connaissances générales qui sont données aur élèves p a r des p ro ­fesseurs du lycée et de l’école profes­sionnelle, l’enseignement com prend des cours techniques sur l’agriculture, les m achines agricoles, etc.; ces cours p ro ­fessés p a r le D irecteur des Services agricoles, le professeur d’agriculture qui lu i_ est adjoint, le vétérinaire départe­mental. un professeur d’horticulture, sont complétés p ar des excursions qui ont lieu régulièrem ent tous les jeudis.

Le cycle des études dure déux hivers, ce qui perm et de donner un enseignement très complet.

L ’école reçoit des pensionnaires, des dem i-pensionnaires, des externes sur­veillés et des externes libres. Des beurses très nombreuses sont prévues pour les moins favorisés.

Pour les inscrijitions et renseigne­ments, s’adresser avant le l"r novenihre,soit à M. le Proviseur du Lycée de Beau­vais, soit à M. le D irecteur des Services Agricoles de l’ise, à Beauvais.

Avis aux SinistrésPriorité de paiem ent des indem nités

mobilières ■ en faveur des sinistrés dont les titres mobiliers ne dépassent pas 30.000 francs.L’article 12 de la loi du 18 juillet 1923.

à institué sur le tiers des créd its en espèces réservés pour le règlement des dommages m obiliers une priorité depaiement en fa v e u r des sinistrés dont

' iHeis ’é lèv e n t ra s au d?Ti de 30.000 fraTles certificats de ariance mobiîtcrs n e

iu dFU de 30.000 francs (perte subie et frais supplém entaires com pris), ___ _

Page 2: Paraissant le Dimanche JOURNAL DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1923-1924/bms_js_1923_09_23_MRC.pdf · naire et député révolutionnaire pour salons mondains, vient d’écrire,

£ f W M | *^ " * ^ ° aa':OTB ifeàfeg«saBg ^

Entre ces sinistrés, bénéficient d’une prêférfence : ,

1° Les orphelins, veuves de guerre et veuvt-s de vibtimes civiles ayant d ro it à fiensidfl ;

2 " Les mutilés e t tous autres titulaires de pensions au titre des lois sur les pen- sionà Civiles du m ilitaires pour faits de guerre ;

3" Les sifiistres non inscrits au roJe d e ,l’impôt général syr le revenu ;

4'’ Les chefs de familles nombreuses (père ou mère de 4 enfants vivants) ;

5 ° Les anciens com battants ayant droit au port de la médaille interalliée de la Grande Guerre.

Pour obtenir le bénéfice de cette priorité , les sinistrés intéressés devront udresser à Monsieur le Préfet de l’Oise (Services de Reconstitution-Direction des Dommages de Guerre), à Compiègne, une demande établie à l ’aide des im pri niés mis à la disposition des sinistrés dans les bureaux des Services de Recons­titution et dans les Mairies.

Il e s t r a p p e l é tpie le s m o d a l i té s de paiem ent des indem nités mobilières féStê'Ht fixées comme suit :

Perte subie inférieure à 10.000 francs — - Paiem ent en espèces de la perte subie et des fra is , supplém entaires jüsqu’â concurrence de lO.OffO francs.

Obligations de la Défense Nationale pour le reliquat.

Perte subie égale ou ’silfierîtüi'é à10.000 fr. mais inférieure à 30.000 fr. — Perte subie en espèces. F rais suppllémen ta ires en Obligations.

Perte subie égale ou supérieure i30.000 francs. — 30.000 francs en espèces Reliquat de la perte subie et totalité des frais supplém entaires eh Obligàtions.

Compiègné. le 10' septem bre 1323, LÉ PREFET,

Pour lé Préfet,Lé Secrétaire général de ta Reconstitution

BÜRNOUF.

L’article 10 de la loi 3(1 18 juillet 1923, pufdiéé le 19 juillet, ali joùrtidl Officiel, dispose que les demandés de déblaie­ment dés immeubles, de nivellèmerit du sol et de prem ières façons cültürales à etreetüer, atix frais de l’Etat, sur les ihiitueuidès endommagés p a r lés faits dé guerre, doivent être présentées à la P réfecture, datis un délai de six îhois, à com pter de la prom ulgation de la p ré­sente loi.

Eh conséquence, les sinistrés intéres­sés sont iùvitcs à adresser d ’urgence, leur demande à là Direction générale dès Services techniques an Palais de Cotn- p t’èjfnè.

Los defnandes parvenues après l'exp i­ration de Ce délai (19 janvier 1924), ne sèiont plüs recevables.

Médailles d 'honneur du TravailP ar arrêté du M inistre du Commerce

et de l’Industrie, en date du 26 août 1923, des médailles d’honneur en verm eil sont accordées dans l’Oise, aux ouvriers et employés com ptant 50 ans de services dans le même établiSsemnt et des m èdaib les d’honneur en argent aux ouvriers et employés com ptant 30 années dé Ser­vices dans le même établissement.

Médailles de vermeil M. Delattrc (Denis Désiré), employé

dtfrts la mâisdii Maxime et Louis Clair, à Crêpy-en-Valois.

M. Dutant (Clptrles-Albert), contre­m aître à la Société anonyme de la su­crerie de Saint-Leu-d’Esserent, à Saint- Leu-d’Esserent.

Médailles d'argentM. Bellot (Paul-Victorien), ouvrier pla-

queur dans la maison Maxime et LouisClair, à Crépy-en-Valois.

M. Boulogne (Edm ond-Henri), ouvrier rubànlste dans là inaisôfi Maxihiè èt

Louis Clair, à Crépy-en-Vaiois.M. Chenu (Louis-Alexandre)j ouvrier

ébéniste dails le (liaison Pillan, à Crépv èfl-Valbis.

M. Choron (Adolplie-Sulpice), ouvrier vannièr dans la maison Gressier-Huyart, à Réthisy-Sgirit-Martin.

M. Dandry (Gaston-Robert), ouvrier Scülpteur dails la maison Maxime et Louis Clair, à Crépy-en-Valois.

Mme Veuve brançois, née Gosse (Eugériie-Loüise), contrem aîtresse dans la malson MaXimU et Louis Clair, à Crépy-en-Valois.

M. Laude (Siméon-Florice), ouvrier iübdniste dans la iiiaison Maxime et Louis Clair, à Crêpÿ-en-Valois.

M. I.auhay (Louis), ouvrier électricien dans la maison Maxime et Louis Clair, à Crépy-en-Valois.

M. Lebbitéux (Achi’lle-Horaee), ouvrier coltiheur dans la maison Maxime et Louis Clair, à Crépy-en-Vulois.

M. Leboulanger (Emtle-Hehrt), direiv leur d’agence de la Société Générale, à Creil.

M. Lem pereur (Gustave), contrem aître dans la maison Guilleminot, Boesptlug et Cie, h Chantilly.

!M. Longue (Louis - ElOy - Fénclon) Oüvrier dans la maison Maxime et Louis Claii', à Crépy-en Valois,

M. Quévrin (Louis-Edouard), ouvrier é b é n i s t e dans l a m a i s o n M a x i m e e t Louis C lair , à Crépy-en-VulOis.

Mme Vacher, née Gtiénnrd (llose Eugénie), ouvrière cordonnière dans la maison Decout, à Sentis.

Nous adressons à tous ces bons et fidèles collaborateurs nos meilleures félicitations.

Mort de M. Charles SommaireNous avons appris m ercred i avec une

proionue siuperucUoii, te ucou* ue ^narres ootiumpre, uocteur eu puar,uacte, auiorüe a t uopnai D ouocaui, à rares, ccùe en queuques jours dos suites q uliC maiàUie couuaciee uaus sou service.

M. bom niaire était un urm àiit- sujet qui avait devant Itîi un grand avenir ; ü eiad iü iils de notre excellent concitoyen, jj., Lniiie bonunaue qui a des turcs Qivçri et avec une bonne volontéinépuisable rend tant de services à notre vide. ’

Les obsèques ont eu lieu jeudi, en la Cathedraiie au m ilieu d 'une atiluence considérable. Tout Sentis était venu u011. ner à la m alheureuse famille, une preuve de sym pathie com patissante.

Au cim etière, le docteur Tiifè'riëâü pro­nonça i’aliocution suivante :

« Après avoir, ce m atin même, devant les délégués des hôpitaux de Taris «a lev an t to u t le p e r s o n n e l tle l ’ilOipità] Bon-

A traversA la Coopérative de reconstruction

de SénlisUne assemblée générale de la Coopé­

rative de reconstruction de Sentis a eu lieu le vendredi 7 septem bre dern ie r e t a été suivie d’une seconde réunion le m ardi 18, sous là présidciicé de M. Louis Escavy, inaire de Senlis, p résiden t fon­d ateur de la Coopérative,

t&.SFeMion qui a été soumise à l'as­semblée et qui a été tranchée p a r elle de la façon la plus heureuse, sur les suggestions de M. Eséavy, était partieu- lierem ent im portante et, nous pouvons ajouter, tout a fait à l’ordre dü joür.

été attribué à la Coopérative ;m>4,000 francs d’obligations décennales Remboursables en mai 1929. Ces obliga­tions destinées à payer une partie desI ro y a u x a r ië rés . de la c o o p é ra t iv e , é ta ie n t attribuées pour la valeur de 96 fr. 50 alors qu’au cours du jour elles ne valcn' que 85 francs ; la difficulté était de sa­voir qui supporterait la perte déII francs 50 0/0 a la négociation de ces obligations.

(.(‘s entrepreneurs se refusaient à sup- pOHer Cette perte ; ils faisaient valoir (ni ils n avaient pas tra ité en prévision de ce mode de paiem ent e t que les rabais OU ils avaient consentis he leur perrnet- titiéht pas de sUbir cette perte, même pour partie.

M. Escavy parv in t à concilier tous ces intérêts contradictoires en leur proposant la combinaison suivante, laquelle fut ac­ceptée à l’unanim ité, chose digne d’être rem arquée, p ar les sinistrés, par les en­trepreneurs et par les arebitèctes.

Lu Coopérative paiera les entrepre- peurs et chaque coopérât eue conjointe­ment p ar la remise des obligations dé­cennales ari taux d’attribution de 96 fr al).

Pour éviter la négociation im m édiate des obligations et la Perte qui s 'ensui­vrait, le coopératbür fera, p ar les soins officieux de la Coopérative, un em prunt a la Banque de France, star nantissem ent des obligations décennales à lui a ttri­buées. La Banque de F rance prête à 6 1 /2 0 /0 une somme égale à 80 0 /0 de la valeur réelle des obligations au jour de l’opération, soit 68 francs (80 0 /0 de 85 francs).

La ditférènee entre cette soinniè et la v a le u r n o m in a le (1 0 0 f r a n c s ) , so it 32 fr ., sera avancée p a r le coopérateur.

La somme ainsi avancée p a r le cooné- ra teur lui sera rem boursée en mai 1929 lors de l’am ortissem ent des obligations décennales de ce type. Il ne perdra donc fien sur le capital. De plus l’attributaire des obligations reçoit un in térêt annuel de 5 0/0 sur le m ontant des obligations; il doit payer à la Banque un in térêt de 6 1 /2 0 /0 su r le somme de 68 francs, p ro ­duit du nantissem ent ; 2 ° sur la somme de 32 francs qu’il avance lui-même et qii’il devra se p rocu rer ; il y a donc, en principe, une différence de 1 fr. 50 0 /0 d’in térêt au préjudice du coopérateur.

Considérant que les coopérateurs qui ont construit antérieurem ent et qui cons­tru iron t dans la suite, doivent supporter les conséquences fâcheuses du mode de pâiem ent m om entaném ent adopté pour le règleineht des travaux arriéres, M. Es- eaVy a proposé à tous les membres de »a Coopérative, ce qu’ils ont adopté à l’una- niihité, de Répartir entre tous les coopé- riteu rs , au pro ra ta de leur m andat de nimité, de rép â rtiir entre tous les coopé­rateurs au pro ra ta de leur m andat de gestibh, là différence d ’in térêt dont il v ient d’être parlé.

La perte d’intérêt ainsi répartie devient extrêm em ent minime pour chacun des membres de la Coopérative et ne dépasse pas 0 fr. 45 0/0 p a r an, de son m andat de gestion, jusqu’au mois de mai 1929.

Cette solution a été adoptée p ar tousl e s in té re ssé s , et i l fau t f é l ic i te r le d év o u é P r é s id e n t de la C o o p é ra t iv e , M. E sc a v y . du ré s u l t a t sa t i s f a i s a n t a u q u e l il est a r r iv é .

Grâce à cette ingénieuse combinaison et à l’entente que M. Escavy a su toujours m aintenir au sein de la Coopérative entre propriétaires et entrepreneurs, tous les intéressés à la reconstruction de‘ Senlis pourront éviter, pendant la période p a r­ticulièrem ent difficile que nous traver­sons, de recourir aux expédients si coûteux des em prunts, lesquels m ettent à la charge du sinistré au moins 17 ff/U d»’s sommes nécessaires pour achever leurs travaux.

Nous sommes heureux, en term inant ce compte rendu, d 'adresser nos félici- tahuns an bureau de la Coopérative de reconstruction, pour le sotn qu’il a n o 'o r té à l^tablissem ent de comptes individuels longs et compliqués.

Avis aux CyclistesLes cyclistes savent que dé fait de

c ircu ler avec une m achine non pourvue de la plaque fiscale exrrose à une contra­vention avec amende pouvant atteindre le quintuple du p rix de l’impôt.

Malgré cela, les contrevenants sont toujours nombreux, si nom breux que l’Adm inistration des finances se trouvait dans l'im possibilité d® recouvrer toutes les amendés encourues.

D o r é n a v a n t , e n v e r t u d e l a l o i d e s financés de 1923, les agents de l’autorité pourront saisir toute m achine non m unie de plaque fiscale, à moins que le proprié taire he fournisse caution ou ne verse une somme de 60 francs, comme consignation, s’il s’agit d ’une m achine avec moteur, de 30 francs darts le cas contraire.

Audience dé vacationsLes dernières audiences de vacations

vont avoir lieu aux dates ci-après : •Tribunal civil, m ard i prochain,

9 heures du m atin.T ribunal de commerce, vendredi p ro ­

chain, à 13 h. 30.

Les succès de nos ArchersEn parcourant le pahharès du grand

prix du Bouquet Provincial organisé par la compagnie d’arc d’Estrées-Saint-Denis, nous relevons avee p laisir le nom de deux archers de la com pagnie du Bastion dé la Porte de Meaux : n “ 84, M. Badin, et dans le P rix Général 1923, aux noirs, n° 2, M. Bouliet.

Nos félicitations aux lauréats qui font honneur aHx archers Senlisiens.

Signalons également que l’a rcher le plus âgé qui a p rit p a rt à ce concours, est M. Ducherieu, de Nogent-sus-Oise, qui, malgré ses 82 ans, m anie l’arc avec habileté.

Le p lu s jeune t i r e u r é ta i t L o u is C h r is ­t ian , d e M o n ch y -H u in iè res , q u i n ’ac cuse que onze a n s à ce jou r .

U a bijjftï-rê i n s t r u m e n t

L'autre matin, m ettant ma tête A ma fenêtre aux carreaux nus, je vis — méritant une en q u ête — (_;inq (ils brillants e t continus ; sH je me dis : C'est là, sans doute,

uien magnifique instrument, ôt l'un doit savoir ce q u ’tl Coûte ! Mais pourquoi cinq cordes, vraiment

C’était parfait , à mon augure, gt l'on ne pouvait trouver m ieux Qu'un concert de gràndê eûvéi-gijrè Pour divçrtir jeunes et vieux. Remplaçant celui trop rabiqué Des autos qu’on entend hurler, D’une harm onieuse m usique On allait donc nous régaler.

Mais le luthier, fort, sans conteste, Et bien sûr artiste*de choix,M'est-il oü non trompé de geste, Excusable pour une fois ?Uar ce su je t trouble ma norme Et met lé doute en mon esprit : Pour monter l’instrum ent énorme,

S C’est le mode dont il s'y prit.cicaut, rappelé et (loué les m érites scien-1 iiliques et professionnels de Châtiés Bn dés façons toutes nouvelles •sommaire, après fui avoir apporté, au | j} a place — ce m est peu clair — nom de tous nos dern ières salutations, Ü: l’a i l ,me reste m aintenant, au teriiie de ce dtau- - - ■ • ........loureux pèlerinage, à lui adresser un su­prêm e adieû.

« Cet adieu c’est celui d’un maître qui a toujours eu pour son élève et collabo­rateur la plus haute estime et la plus pro­fonde affection, d’un m aître qui sent tout le poids de la perte qu’il vient de faire et qui souffre cruellem ent de l’impuissance dé la science à changer le cours d’une maladie aussi iinqMacable.

« Cet adieu c’est aussi celui des amis qui ont vécu, pendant ces dernières an* nées, côte à côte avec lu i et dont il N’ait conquis avec sa nature exquise tmte l’affection ; c’est l’adieu des amis qui pendant sa m aladie l’ont entouré de sains fraternels et qui aujourd’hui le pleurent comme des freres.

« Mais avant que de prononcer ce der­nier m ot d’adieu qu’il nous -soit pern is de nous tourner avec compassion et avec pitié vers un père et une mère écrases par l’im m ensité de leur m alheur et vers deux sœurs épllorées et de leur faire à tous l’offrande de notre propre douleur.

« Mon cher et affectionné Charles Som­m aire, votre m aître, vos compagnons de travail, tous ceux que vous aimiez tant et qui votas ont tant aimé, tous sont venus ici pour vous tém oigner une dernière fois I leur profonde affection, et. c’est d’un Jcœur étreint par la pilus (loulour. -y-t ion q u ’ert l e u r nom je p r o n o n c e ce mot d é c h i r a n t : A d ieu . »

V *

M. Sommaire et sa famille, très touchés des nombreuses m arques de sympathie qui leur ont été témoignées, adressent leurs remercremients aux personnes qui ont assisté à la cérémonie ou qui lui ont exprim é des regrets et s ’excusent auprès des personnes qui n’auraient pas reçu de faire part.

Si bien qu’il* lüi fau t —- qti’il s ’ârraiigô I...Suivie la rhéthode à l’envèes;Descendre en montant, c ’est é trange !Et causera bien des travers.

11 faudra donc baisser la note En montant, sur cet appareil ?Fouillant mes papiers note à note, le n’y trouve rien de pareil.Et le virtuose sans lustre Qui devra pincer ee métal,Avant de devenir il lustre ■Se sera donné bien du mal.

J'en étais resté sans pensé.c El près de perdre la raison Devant celle mode insensée De hausser ou baisser lé son.(l’était trop fort pour ma mesuré,Uar pas un blot ne m ’instruisait,El je cherchais— la chose est dure — Le que rien à mol ne disait.

l iais htoft voisin, moins sot, en somme, Qüe ne PèSt votre serviteur,Me iiiit au courant, voici comme,Tout en me traitant de faroetir.Rabattant mon genre -de croireQui lui semblait énormité,il me dit : « Le sont, sans histoire,« Les fils pour l'Electricité. »

Honoré VARLET.Senlis, septembre 1923.

Musique Municipale dé SenlisLe Conseil d ’Admittistratiô-n s’êst

réuni a l’Hôtel de Ville, le jeüdi treize septembre.

La date des examens dès élèves de prem ière année a été fixée de la façonsuivaht-ë :

Jeudi 4 octobre, de seize heures trente a dix-huit heures, et dë vingt heiires à vingt-deux heures, examen de solfège à i Ilotel de Ville.

Vendredi 5 octobre, de dix-neuf heures a vin-gt-deux heures, examen des instru ­mentistes à la Salle de répétition,- '^es élèves qui auront subi l’examen

de solfège avec succès passeront seuls en deuxième année.

Les Conseillers m unicipaux, les mem bres du Conseil d 'A dm inistration de la Musique, les musiciens classes, et lespère et m ère des élèves pourront assister à ces diverses épreuves.

La rentrée des cours pour l’année 1923-1924 aura lieu le lundi 15 octobre, à vingt heures trente, â la Saille de répé­tition.

Monsieur le Maire y fera connaître le résultat des examens, ei recevra les nou­veaux élèves qui sont itès à présent invités à se faire inscrire au secrétariat de la Mairie.

MM. Brille et D evandçr, ont été nom­més à l’unanim ité Ui-enibRés du Conseil d’Adm inistration.

Les m usiciens, accompagnés de leurs familles, feront une excursion au Château de Chaâlis le dim anche 23 courant, et donneront un cohcërt datas le parc dti.j Château d’Ërrnenônviille, à quinze heures ] trente, sous la direction de leu r chef, M. Mouche, artiste de la Garde Républi­caine.

M. Crabol, candidat au Conseil Municipal de ParisL’élection d ’André Marty au siège de

conseiller m unicipal du quartier Üe la Santé, à Paris, ayant été annulée par le Conseil de Préfecture, Une nouvelle consultation du suffrage universel aura lieu très prochainem ent, le 8 octobre, dit-on .

Un journal parisien , annonce que les Comités radicaux-socialistes ont décidé, en leur réuhiota du 12 septembre, de présenter la candidature de M. Crabol ancien sous-préfet de Senlis, chef adjoint du cabinet de M; DoumiergUc président du Sénat. ‘

D’autre part, les communistes présen teraient la candidature de Goldsky condam né p ar le 3“ Conseil de guette déParis.

institution Sle~Jeanne~û’Are10, Rue des Cor délier s, SENLIS

Rentrée des classes le Mardi 2 Octobre pour les Pen­sionnaires, le Mercredi 3 pour les Externes.O uverture d’un Jard in d’E n fa n ts e t

d’un C ours d’E n se ig n em en t M énagerMesdemoiselles D u b o i s recevront

|les Mardis, Jeudis et Vendredis de Septembre. 241

Médaille d’honneur du TravailNous relevons avec p laisir parm i les

noms des personnes de notre arrondis sèment qui ont obtenu la médaillé d’iion neür en argent du travail, celui de M Vacher, nec~~Guénard (Rose-Eugénie) depuis de très longues années ouvrière chez M. Décôut, cordonnier, place de 1s Halle.

Nous sommés heureux de lui adresser iios plus vives félicitations.

,C. Si S.C’est dim anche dernier que le Club

Sportif Senilisieri a ouvert oïlicieliement sa saison de football devant un nombreux public.

La 1" équipe réussit à battre l’Asso­ciation Sportive de Vineuil l" , par 5 buts à 2.

La 2“ m archant sur les traces de se. aînés, réussit à battre le 2“ équipe de l’A, S. Vineuil, p a r 5 à 0.

Bonne journée sportive.Le Comité de C. S. S. rem ercie bien

sincèrem ent les nom breuses personnes qui, p a r leur présence, viennent encou­ragés ses sportifs.

Dim anche 23, su r le te rra in du chemin Latéral, à 1 heure, C. S. S. 3“ contre C. O Chambly 3*. .

A 2 a . 1 / 2 , C . S . S . 1 " c o n t r e C . 0 . Chambly 1” .

Les parties, vu la composition dés équipes, seront très disputées, l ’éqtdp de Chambly étant très homogène.

La 2" équipe du C. S. S. se rendra i Chambly pour y rencon trer la 2e du C. O. Chambly.

Départ à 8 h. 30. Rendez-vous chez M. P ierre , avenue du Maréehal-Foch.

AvisLes jeunes gens de la classé 1924 sont

p riés d’assister à Une réUuiôn qui aura lieu le jeudi 27 eoUrant, à 8 h. 1/2 du soir, au Café Cher Am i.

Un groupe de Conscrits.

Théâtre Municipal CinémaD irection : L, CLARA

P r o g r a m m e des 22 et 23 s e p t e m b re :S a m e d i so iré e à 8 h e u re s 3 /4 .D im a n c h e m a t in é e à 2 h. 1/2. — S o irée

à 8 h. 3 /4 .Mères Françaises, de M. Jean R ich e-

p in , i n t e r p r é t é p a r M”1' S afa i j B e r n h a r t .La chasse aux nulle lions, comique en

deux actes.La Maison du Mystère, d ’a p rè s le

c é lè b re ro m a n de Ju le s M ary . — 2 ’ é p i ­sod e : LE SECRET DE L’ETANT,

Les Pyrénées (voyage documieiftaire).

En rentrant à ChantillyUne jeune fille de Chantilly, Louise

Douvrin, âgée de 14 ans, dem eurant chez ses parents, rue de la Source, depuis environ un mois à la fabrique de perles de notre ville, s’en retournait à Chan­tilly, p ar le train de 19 h. 12, en compa­gnie de Suzanne Sommerizen, demeurant également à Chantilly, quai de la Canar- dière.

En cours de route, à la halte de Saint- Nicolas, un jeune homme qui se trouvait dans un com partim ent voisin, descendit à l’arrê t et vint rejoindre les deux jeunes fillles. A un montent donné, la blouse detravail de M l l e D o u v r i n qui se trouvait dans son sac à main tomba, e l l e se baissa pour île ram asser, la conversation conti­nua entre les trois jeunes gens et à Saint- Maximin, le jeune homme âgé d ’environ 18 à 20 ans descendit.

Un peu avant d’arriv er à la gare de Chantilly, Mllè Douvrin chercha sa carte d’abonnem ent de Chantilily-Senlis-Chan- tilly et une somme de 36 fr. 95 qui était égaleinent dans sa blouse. Mais, carte et argent n ’v étaient plus.

La jeune fille ignore dans quelles cir­constances ceux-ci ont d isparu, et toutes fins utiles a informé la brigade de gendarm erie de Chantilly qui a com­mencé son enquête.

PHARMAOIE OUVERTE :Dimanche 3 6 Septembre . M. Lèsigt, pl8cô

Henri-IV.

ÉTAT CIVIL DË S E N L I Sdu 14 au 19 Septembre

Naissances

14. Ginette-Adèle-Ilenriette Joly, 45, rue de Meaux.

15. Jacques-Charles Sain t-Hilaire , 1, rue du F au b o u rg -S am t-M a r t in .

19. Gérald-Claude Pellei, 13, rue dü Puits Tiptiaine.

1 9 . B ernard-Rober t-L éon-H ippolÿ te De moinet, 3 1 , rue du Chàtel.

Décès15. Henriette-Maria-lsmérié Cochet, veuve

Drocourt, 71 ans, sans profession, ruelleS a iû t-T rd n . s

iy. Léon-Gustave Desprez, 33 ans, sans proisssion, rue dü Haut-de-Villevert.

Publications dé mariages14- "— Entre M. Désiré Nallot, manouvrier,

demeurant â Senlis, rue de Villevert, ,13, et Mlle Blanche-Juliette Rivet, manouvrière dcniturant.à Senlis, ruelle Saint Tron.

18. — Entre M. Julien Bressieüx, sellier, demeurant à Senlis, avenue des Arèhes, et Mlle Germaitté-Emma CditràU, rue de la Biguë.

G R E IDans la gendarmerie. — M. Ju les Goslel,

Tèsumo adjudant de gendarmerie comman­dant des brigades de Creil, a tte in t par la limite d âge, prend sa retraité.

Par son tact et son dévouement, M. (Jus­te! avait sus acquérir, â Creil et aux envi­rons, de uoaibrédses sympallues.

Nos meilleurs vœux Raccompagnent datis sa nouvelle résidence.

Son successeur est M. Gétiin, chef de bri­gade de 3° classe à Tierretonds qui passé a d ju d an t . à Creil.

Nous présentons nos souhaits de bien­venue à AL Génin.

Grand Prix Peioso au fusil Lebel : dis­tance : 200 métros. — Stand de l’UnionCreilloise. i ....... :<*&

Classement généralGrand Concours Public au fusil Label

à 200 mètres (Maximum : 150 points)i- Uaudron, Société de Visio Adam, 145

points; 1 0 0 lranos.2. Dubois., Individuel, 144 points ; 75

francs.3. Boiifflette, père, Société de l ’Isle

Adam, 144 points : 6 0 francs.4. Glion, Union Creilloise, 140 points;

50 francs.5-. Delvigfie. Union Creilloise, 139 points;

40 francs.6 . Raget, Société de l ’Isle Adam, 138

points ; 25 francs.7. Boufflette E., Union Creilloise, 138

points; 2 0 francs.8 . Devillers, Réveil de Senlis, 138 points;

15 francs.9. Écrément, Individuel, 137 points ; 10

francs.10. Boufflette M., Société de lTsle-Adam,

134 points ; 5 francs.1J. Rouen, Union Creilloise, 133 points ;

une médaille, avec diplôme.12. Cariollc, Union Çretlloiso, 133 points;

une médaille avec diplôme.13. Vautrain, Union Creilloise. 131 points;

Un diplôme d ’honneur et une bouteille de D'eloso.

14. Fambert père, Union Creilloise, 127 points; une bouteille de Deloso.

Pupilles au fusil Lebel à 200 métrés.1. Collier, Union Creilloise, 124 points ;

une plaquette de bronze avec dlplôrhe.2. Renard, Union Cfeillolse, 120 points;

un diplôme d’iionneur.3 . befèvre René, Union Creilloise, 114

points ; un diplôme d ’honneur.

Grand Prix Deloso au fusil Lebel à 200 m.

Concours Carabine 12 mètres (Maximum : 75 points)

fiamlron, GO points ; i>0 francs.1*. M ilan , G7 p o in t s ; 30. f r a n c s ..3. Dtabois, 65 points;- 25 fran c s .4. Rouf fie t E -, 65 points; 20 francs.5. Raget. 63 points; 15 francs.6 . Fresnoy. 62 points; 10 francs.7 Lefèvre René, 60 po in ts ; 5 francs.8 . Rmnbert fils, 59 points; une médaille

avec diplôme.Concours au Oentre

la plus belle balle au fusil Lebel | . G taon, écart 5 m /m 3 / 1 0 ; 20 francs.2. Gaudron, éca r t 10 m /m V I L lo •3 . Boufflette E.. écart 13 m /m 8 /1 0 .

1 0 francs. . [tli , # M'n* ^ fr

« f » t a » ! # * *

Concours RévoWer Distance 20 mètres (Maximum : 50 points)

1 . Mallet, 82 points; 25 francs.

(i, Duhoifi, os poiuts s l ü fwjios,0. Gauuroù, 6d points ; lu francs.

Cohcours Jeunesse Carabine à 1 2 riiotrès (Maximum : 75 points)

1. Ciouier, 62 points ; lü irancs. z. bouiard u., o i points ; lu lianes, o. iviaimeyiqe. -ia pouus ; b iraiics.-i. ucibvrta imue, ao punies ; i irancs. o. Tlociagcitœuoii, points ; 3 i'faucs.6. l/emiaoi bo points ; 3 irancs.!.. Desoliariips, 2 d points ; diplôme d ’hota-

neur.Fête du Faubourg 1823. — Listé des

Numéros uagnants .3oy6, 2 3 9 1, 261, 1205, 271, 9299, 3275)

3020, 4226, 8961, 4487, 7tiÜÜ, 7971, 6921.oôoa, 6320, 1330, 3943, 4221, 8422, 6984,114 0, 1522, 1373, 9200, 7511, 26o, 136,9532, 7842, 1852, 9349, 9361, 8985, 7818,2332, 5U89, 2214, 1745, 4U38, 9749, 3856,o836, 8388, 8356', 8809, 8017, 3594, 3902,352, 7 ï 29, 4024, 0394, 5559, 6352, 8795'; 0863, 0980, 6748, 6572, 8396, 796, 2992, 8902, 0850, 1880, 8440, 8834, 3222, 3465,3108, 8983, 5492, 8005, 3993, 1129, 4766,6276, 6642, 6412, 1061, 2718, 5768, 1548,4838, 1820, 3512, 7736, 618, 5817, 4936,6844, 3970, 6885, 4488, 7679, 2372, 8331,8001, 235, 421, 9423, 4629, 3083, 60SÜ, 1641, 3283, 7823, 9382, 1712, 416, i l f ï ,3322, 6222, 6537, 536, 2500, 2117, 7810,17.

Les lots non réclamés dans le délai de deux inoiS res te ron t aCiquis à là Tombola.

Vol. — Le Surveillant de ronde de la Compagnie du Nord Désirey a surpris Un nommé Boix José, 30 ans, su je t espagnol, travaillant, pour le compte de la. Compagnie, au iiioiiieni ôta il s'émpâi’àit d ’un sac ue eharboti. ProcèS-verbal a été dressé poüi’ voi contre cet individu.

Procès-verbal. — Procès-verbal à été dressé cbntre le norndié Bla&qtlez F ran­cisco, dem eurant à Saint-Qtaentin, pour circulation à bicyclette sur la placé Darnôt.

— ProcèS-verbal a été dressé contré DÇ- làfont Edmond, htarciialid ambulant defticu- i’Jn t â Paris, pour dë fatal de récépissé de déclaration.

Arrestation. — Le nommé Lafbnt Albert, 31 ans, originaire dé Néret (C reuse), venu à Creil le 17 septembre dernier pour y re ­trouver un contremaître devant lui pro^ curer dü travail, entre dans un res taurant, se fait servir a dîner, et au moment de régler l ’addition s ’avoue sans argent. L’hô­telier porte plainte et remet Lafotat entre les inaihs des agents qui le fouillent. T rou­vé porteur d 'un côuteàü â cran d ’arrêt, et ijoniüie Làfont est satiS travail et ne peut Justifier d ’un domicile, i) séra poursuivi pour port d ’arme prohibée, grivèlerie et vagabondage.

Pharmacie ouverte. —• Le dimanche ‘23 septembre, M. Ballégaud, rue Jéan-Jaû rès .

MONTATAISEQuerelle entre jeunes gens. — Les nom

mes : Rigault i.uciun. 18 ans et j'ulilli Mar- oeata, hielhè âge dansaient au café de ia Victoire, lorsqu'ils se prirent de qüèreffe Ju lith frappa RigâUlt à coups de couteau et, Ce dernier riposta par dés Coups de bou­teille. ; ils n ’a rrê tèren t leur lutte que sur l’iuterv«station des gendarmes. Rigault qui

employés e t c m v m fi Ue cette maison à laqüeUe Al. Blanchet appartenait depuis longtemps, etc., etc.

La messe a été dite pa r M. i’abbé Cugnlè- res, vicaire à Senlis, desservant Aumout, et ad cimetière, 51. Baudrier a prononce des pardiés qui ont vivement ému l ’assistance.

EU cette douloureuse circonstance, noirs prions Madame Blanchet, sa veuve ses enfants et toute la fâmillé en deuil, de bien vouloir agréer, l ’assiirance dè nos plus siû- c l r e s condoléances.

AVILLY-8AINT-LBONARDDoublement en défaut-, —- Mlle Madeleine

Michel, étudiante, âgée de 16 ans, dem eu­rant chez sés paréntS, à Coye, a été ren ­contrée circulant 'sur une bécane dépour­vue de plaque d ’identité et d ’appareil so­nore. Procès-verbal.

BARBERYMariage. — Lé 15 septembre a été cé­

lébré à Barbery, le mariage de Al. Kayser et de Allie Mercier, les sympathiques ins ti tu ­teur et institutrice de la Commune.

Ces excellents màîtres, si entièrement dé­voues dans l’accomplissement de leur noble et importante mission d ’éducateurs de la jeunesse, jouissent auprès des habitants , do ia plus haute estimé, aussi, es t-ce en pré­sence d ’une très nombreuse assistance que ■a Bénédiction nuptiale leur a été donnée.

Nous somihes heiireux d;êtêe. iéi l ’in ter- pt’ete de tbus, eh âdressan t à M. et Mme Kayser, nos vœux de bonheur les plug sltioêres.. _ y

b e t h i s y - s a i n t - m a Rt i nConférence. — Le 23 septembre aura

lieu dans nôtre éomniühe, Une grandé eon- t'ërénce oü le DiréctëUr gëhéfàl de l’U R C., àcèompâghé du Prés iden t du Groupe de l’Oise, exposera aux mutilés, réformés, an­ciens combattants, vèuVës dé guerrê et as­cendants de combattanis morts poür la France, l’utilité pour eux de se grouper soüs les jibs du drapeau dé r u . N. c . , dont le programme n'a q u ’ün bu t : défendre les intérêts des combattants en res tan t toujours unis comme au front.

Tous les in téressés recevront une convo­cation, et nous ne Saurions trop leur re commander de souscrire dès maintenant à i’Almanàch du Combattant qui paraîtra le 11 novembre prochain èt dont une partie évoquera les faits de g u ê tre qui se sont déroulés dans l’Oise. Po u r souscrire à l’Al- manach du Combattant, s ’adresser à M. Do- ria, château d ’Ognon, par BàrBfery.

Caisse des fecoles. — Quête faite, au profit dè la baisse deâ écoles aü mariàge de; ol. Campion-Choron. 27 francs 05.

M. le Maire adresse de nouveau ses re ­merciements aux géhérelix donateurs, ainsi que ses meilleurs valus de bonheur aüx jeimes époux.

B ETZ

Il était recherché. — Dans un précédent numéro, nous avons signalé l ’arrestation d’un nommé Michel BientZ, qui avait trouvé moyen d ’aller vendre une bécane à Etavigny, bécane qdî lui avait, été prêtée par Un com­mis de culture d'Acy-en-MUltiçn.

Or, on vient de notifier à Biefitz q u ’il était recherché par le Juge d 'instruction

est assez sérieusement blessé- se reposera I de Vilry.-ie-Ft’ànç'ois poür âoiiStràctiôn fëau- pendanl, dix jours , en attendant que l’affaire I du i nuau. Interrogé à ce su je t à la maisonait son épilogue devant le tribunal dè Sen­lis.

Dans les ténèbres. —- Rue Jean-Jau rès , les gendarmes ont dressé contravention contre l’ouvrier ’d ’uslfiè Maurice Blàiïipaïn, 44 ans, rue Voltaire, qui rentrant de voir un cainâ- fade, avait oublié d ’allumer la îàfltêlhe de sa bébafie.

Il avait trop bu. — À. 2 2 iieurés, les r e ­présentants de la loi ont rencontré rue Jeafi- Jaül’ès, le manouVrier Lucien. Grosnon, 20 ans, ..emeurant à yil lérs=s(jus-Sairit-Leu, qui était ivre. I l s . l ’ont Conduit à leur chambre de sûreté en le gratifiant à son réveil d ’un procês-’verbal.

NOâENT-SUR-OISELa Salle des Fêtes va rouvrir. — C’est uüe

lionne nouvelle pour les nombreux aitiatétars de bons spectacles Ct de bonne musique.

La date de réouverture est fixée au samedi 29 co u ran t ._

Gomipe par le passé, les représentations auront lieu le samedi en soirée ct le diman­che en matinée.

D’ores et déjà, nous pouvons a ssu rer les Nogentais que l e . sympathique directeur de la Salle des Fêtes s est assuré les meilleures productions cinématographiques.

Voilà d ** taons Hoirs ri’ Itivui' oh po«•«p

Vols. —• Dàns là nuit du 14 àü 15 courant, des malfaiteurs res tés inconnus ont pénétré par escalade et effraction dans le domicile de AI. Breton Georges, 4. rue Marceau, et après avoir visité les meubles de la salie à manger et jeté, leur contenu pêle-mêle, se sont re ­tirés en emportant hue bicyclette d ’iioUtatio neuve il’uno valeUi’ de 300 frâtics. Une palr'e tle chaussures de femme et un sac à inain en toile cachou.

— Dails la ,même nuit des malfaiteurs re s ­tés également Inconnus ont escaladé le mur de clôture dè M cour de Al. Depessetiier Isi- d'ôr'e, rrte de Pont-Sainte-Maxéftce, et se sont emparés d’une bicyclette en très bon état d ’une valeur de .400 francs qui se trouvait dans un bâtiment situé au fond dë la Cour avec deux au tres dé dariie.

Procès-verbal. — Le cycliste LârtttMüx ignorait que là circulation à bicyclette était interdite sur les trottoirs de la rué Gambetta. Procès-verbal a été dressé contre lui.

Coups et blessures. — Mal lard, marchande de journaux, ayant porté des coups occa­sionnant des blessures à Madame Vivien aura à répondre de ces faits devant le tribunal de Senlis.

NouvellesD E S

ACY-EN-MULTIENManque de lumière. -— Le manouvrier

Jacob Molka, 36 ans, revenait de la fête d ’Etavigny, où il avait cherché vainement un camarade. Il ren tra en bécane; mais il avait omis de l’éclairer, c ’est pourquoi il a écopé une contravention.

AUMONTMort dè M. Eugène Blanchet. —- Nous

avons appris avec beaucoup de reg re t la mort de M. Eugène-Vlctor Blanchet, ouvrier serrurier, ancien Maire-, conseiller mïtaffci- pal. membre du Bureau de Bienfaisance-, décédé le 16, septembre, à l’âge de 65 ans.

Al. Blanchet à succombé après une semaine d’atroces souffrances au tétanos. Une piqüi'è d’apparence très bénigne, faite avec une feu)lie de zinc chromé, au cours et à l ’occa­sion de son travail chez son patron, a emporté cet excellent ouvrier en quelques jours.

Maire d ’Aumont pendant v ingt-deux ans, Al. Blanchet avait échoué en 1919 à la suite d ’une violente câmpâgne sur laqu'ëllè nous ne voulons pas revenir. En 1921, les élec­teurs l'envoyèrent dé nouveau siéger au Conseil municipal.

Travailleur dévouét bon époux, excellent père, AI. Blatiehef avait assumé pendant près d’un quart de siècle les fonctions dé maire. Là, encore, il déploya toutes se s qualités d'homme dévoué et serviable pour adminis­trer au mieux sa petite commune.

Scs obsèques ont eu lieu mercredi malin, en la petite église d ’Aumont en présence d ’une aflluence . considérable parmi laquelle notas avons remarqué, le Conseil municipalayant. S tfà tëtr M. Gal»riel CalHpnlc. rtiair«. \i . Baudrier, ancien maire, les membres de la société de secours rejuluclr, plusieurs entrepreneurs de Senlis, M. Pertiey, les

d’arrê t de Senlis, BientZ affirme qti’il n ’a jamais été .dans cette région depuis deux ans et qii’il n ’a côihmis aucune soustrac­tion.

b o r a n

La croupière à disparu. — AI. MauriceBernard, 36 ans, directeur des travaux du Domaine du Lys, a signalé à là gèndafmerié de Neuilly-en-Thelle que son c h e f-cha r­retier Auguste Hervin avait été amené à retirer Une croupière à un cheval en plaine et q u ’il avait laissé cet harnachem ent sur place. Seulement, deux individus ont trouvé moyen de s’en emparer, en disant que du moment que ça traînait, ils avaient eu le droit dé la ramasser.

C 'est ainsi qUe Van Clempût, 25 ans, sans profession et sans domicile, et un de ses camarades. Léon Schal, ont raisonné. Ausèi procès-verbal a-Fui été dressé.

BRE6YCarnet blano. — Samedi 15 septembre,

a été béni le. mariage de Mlle Suzanne Lor- gtiiet avec M. Alphonse Rès. Nos félicita­tions et nos vœux de bonheur aux deux sympathiques époux, qui sauront mettre profit les. conseils de haute et sage direction donnés par Monsieur le (Juré dans une pa-boruoUo iinçucosicmuctnti; CXllÜT Icttlon. ÏNOScompliments a leurs chères familles.

Meule en feu. — Un ineendie a dé tru it au lieudit f o r m e Brûlé, une meule d'avoine composée de 1.000 bottes et une au tre meule de . 1 .00-0 bôltes dé fourrage, plus deux bâches d'une valeur de cinq cënts francs Chacune,

Les pompiers se sont particulièrement dévoues pour combattre l’rnoendiè ët ont réussi, à préserver 20 meules toutes proches, de blé non battu . Préjudice .8.000 francs. Il y à assurance. Les causes du sinistre sont inconnues.

CHAMANTfet la plaque. — Rencontré au hameau de

Balagny, circulant sur une bécanë dépourvue de la plaque d ’identité, l'ouvrier agricole polonais Jacob Oleiniezack, 27 ans, domi­cilie place. Aulas-de-la-Bru'yôre, a récolté une contravention.

CHAMBLYDans nos sociétés. — G. S. C. M. N. __

Reprise, dés matches. — - Lè dimanche 16 septembre, l’U. S.' Méry (D «), a fait match nul (3 contre 3 ) , avec Moulin-Neuf ( l r ) .

La réserve des premières équipes a obtenu le résu lta t suivant :

U. S. Mérv bat Aî.-N. par 3 contre 0.En 3” équipe, C. O. C. a ba ttu M. N. U. par

2 a 0.Dimanche 23 septembre, lés équipes

et réserve du Groupement Sportif des Che­minots du Moulin-Neuf Se rendront au I ré p o r t pour y rencontrer les équipes corres­pondantes du F. C. Trëport-Alers.

C. O. C. — L’assemblée générale du Club Olympique de Chambly a procédé au renou-v e U ç in e n l de so n bureau pour r a f lé e 1923-1924. La composition de ce dernier Sera prochainement Communiquée.

G. M. des Ateliers du M.-N. — Nous apprenons que le Groupement musical .déà Ateliers du Mouüin-Neuf, a adopté pour ses membres actifs un itisigne distinctif qu ils revêtiront à leurs prochaines sorties.

Fête Patronale. — Rebond. — Parmi les attractions et divertlseiîients dü rebo'nd de la Fête Patronale de Chambly du dimanche 16 septembre, nous avans enregistré le résu lta t de la course vélocipédique locsHe sur 25 kilomètres ;

i" r Foulon Raymond ; 2” Chéron Mar­ceau ; 3” Leco'cq Henri ; 4* flurdebôürg André ; Salentin.

Le ling© a disparu. — Madame Piot, née Clémence Bain, 40 ans, ménagère, s ’-âpér- cevait depuis quelque temps dé Iâ dispa­rition dé linge lui appartenant. Il y a quel­ques jours elle rencontra une habitante du pays qui précisément avait un mouchoir marque à son initiale, elle lui en fit la re ­marque, mais la dame pour toute réponse’ s ’avança vers elle et la mordit à l ’avant-bras gauche. Une enquête est ouverte.

CHANtîLLYCyclisme. — Le Grand Prix de Chantilly

s ’est disputé dimanche dernier et à été pour les organisateurs l’occasion d ’un grossüécès.

63 coureurs prirent le départ donné à 13 h. 3, par M. Jean Guilleminot.

Au contrôle du t * tour, 30 coureurs étaient encore ensemble ; au 2” tour, quel­ques incidents de course êTiminèretit des favoris : Jouanneau, du V. C. de Levallôts ; Galiard. l’ëxcellent petit crack Senliaien ;4 -V hom m es é ta ie n t en co re en sem b le au Da,stac; la côte de C reil. Leblanc p a rv in t èn h a u t fê p rem ier, m ais fu t ré jo in t en su ite s u r le p la t. Lès six pfefhieFs te tiiriffè rêu t en sem ble

CRÉDIT FONCIER DE FRANCE

p r ê ts j fln jo r tisAvec faculté de rem boursem ent par anticipation

Aux Propriétaires — Communes — Établissements publicsPour renseignements s’adresser à M. GEFFRIER, Directeur départemental

à Beau vais, 3, rue Jean-Vast (de préférence le* mercredi» eu tuPüedm) ou à StfVLlS, 1, avenue du Maréchal Fhcti (i* à 4' wUtréu dechaque mois). jjg

Page 3: Paraissant le Dimanche JOURNAL DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1923-1924/bms_js_1923_09_23_MRC.pdf · naire et député révolutionnaire pour salons mondains, vient d’écrire,

et le sprint final vit la victoire très nette do Guillemin, l’excellent coureur de la Générale, battant Blanchonnet, de Saint-Dénis, et son camarade Neuhard.

Résultats techniques :\ 1. Guillemin (G. A. S. G.) , les 1,06 kil. en3 nêüfes 20 ; 2. Blanchônnet (St-De&is),.3 h. 20 3 /5 ; 3. Neuhard (G. A. S. G.),3 h. 20 4 /5 ; 4. Millère (Bezons) ; 5. Le­blanc (Paris) ; 6. Loe.w (Saint-Demis) ; 7. Ray en (Épinàÿ) ; 8. ChârBônniër (Ham) ; 9. Chantereau (Vitry-sur-geiae), ; 10. Van B uecenhout (Gompiègne) ; 11. Josse (Gros Caillou) 12. J.ouanfleàu. (V. G. Levallois) ; 13. Gaillard (Gros Caillou) ; 14. Ginneau (Gros Caillou) ; 15. Trémisseau (Soissons) ; 16. Boulet (Sannoïs) ; 17. VieU'guë (Llan- coürt) j 18. Corriélib (Aübervilliers) ; 19.Fauc^ret (Chantilly) ; 20. Drobecq (Méru) ;

»y) .(P a r i s ) .

21. L e b lon d . (Moùy) i 22. Quentin (Chan tilly) ; 53. Ciiâpsâl (Chantilly) ; 24. Droux

L’organisation fu t parfaite et fit honneur à M. Paul Mèfrettè, lé distingué mS'tribfe titû-

g u é t i t u l a i r e d e l ’ U . V . !■ . . n o u u i n s o u s - u - -regue sportif et Loiigavchne, représentant notre grande fédération cyfcliste.

Nos remerciements et cotriplihVéitts iront à . >us : à l à Villé dé Chantilly, à l’Uniôô Com­merciale et Industrielle, à tous les généreuxdChateurs, aux commissaires, qüi 'montrèrent, en cfette occasion, tou t leur devbü lm en t à la cause sportive.

Vol de pommes dè ter ré . —- Le ihanou-vrier Narcisse Couvreur, 56 ans, demeurant rue de la Machine,, a été Informé par des tiers que des enfants avaient été arracher des touffes de pommes de terre, dans un champ lui appartenant, sur lé territoire de îTouviéiix, Slibissftnt de ce fait Un préjudice de cinquante francs.

La gendarmerie de Chantilly s 'e s t fèhdue sur les lieux et après enquête est parvenue à connaître les au teurs de ces actes de ma­raudage.

Le typo déserteur. — Avenue de la Gare, les gendarmes Ont fait là rencontre dè Vanhoone Henri, âgé de 20 ans, typographe de profession, et süjtet Bèl£'ë.

Il était déser teur du 3” régiment de ligne et avait quitté sa garnison le 15 août der­nier, en passant la frontière à Mouscron. Il venait dé Pàris, où il aVâlt essayé dë s ’en­gager dans. la Légion étrangère, mais au cours dé la .visité médicale, il avait été re ­fusé. Il avait donc pris le parti de rejoindre la Belgique.

Golf de Chantilly. — Résultat des Con­cours. ' — Grande Coupe Tournoi. — Dans là flhalfe dé la Grande Gotipè Tournoi, Ma- lamë Borel de Kinkelin tenante de la Coupe en 1922, a été battüé par la Comtesse d ’Ha- rambure par 2 et 1 , qui a reçu un très joli souvenir offert oar Madame la Baronne Edouard de Rothschild.

P r i x d e s T r i b u n e s . ----- I . e p r i x d e s T r i ­bunes a réuni 28 concurrentes.

La gàgnante Madame Carlhian a fait 75 net.

Les secondes, Mesdames H. Weinfiach et Raconfie Edouard dé Rothschild, sont a rr i­vées ‘éx-œquo avec 76 het.

Prix des Fontaines. — Lé prix dès Fon­taines qui avait 3 engagements a été gagné par M. tt. Caillet avec 1 â 2.

Les seconds MiM. Ehrioh h. 8 et Fitzpa- triok h. 8 sont arrivés ail square . ' '

Prix fies Juniors. — 12 concurrents se Soft présentés pour ce prix.

M. D. Caillet et Mlle Y. Thillaye sont les he u roux gagM nts de oe concours.

I N S T I T U T N O T R E - D A M ECHANTILLY (Oise)

L a fè n t r é e dos c la s se s a l ieu le Jeudi 4 Octobre, p o u r le s P e n s io n n a ire s , e t le V e n ­d re d i 6, p o u r les E x te r n e s , 5320

COYEët 4, rue dé Lûzàrchès.

-— Dimanche 23 septembre, à 8 heures %, dernière Séance de la Saison d’été.

«. Pathé-RCvue »,Un grand film Français dans un cadre

de toute beauté : immense succès 11Jean d’Agrève, en 4 chants et 6 parties, d ’après l ’œuvre célébré de MMètUor de Vogue, Scénario de Claude Balyne de la Société des Poètes français. Le grafid ar-

■ liste : Léon Mathot dans le rôle de Jean d ’Agrève. La délicieuse Nathalie Kovanko dans le rôle d ’Hélène.

Beauoitron et l’Afrique dana « Un Ilouimechic » , ' scène ultra-comique.

c r e r y - eiv- v a l o i s

Pas d’argent pour acheter une lanterne.— En tournée les gendarmes ont renoentré ja nuit , rue de Paris, le manouvrier Albert Favereaux, 30 ans, demeurant au hameau de Bouillant, circulant sür une bécane non pourvue de lanterne.

J e n ’ai pas d’argent pour m ’en procurer une. a - t - i l répondu aux géndârfnès. Le procès-verbal qui lui a été octroyé lui coû­tera p lu s 'c h e r que la lanterne. Avis g ra ­tuit.

CROUY-EN-THELLEBattue et. pas contente. — La dame Ri­

che!. née Gabrieile Serbruyns, sans pfô* fession, âgée de 28 ans, revenait, de chez sa mère chercher un pot à lait, lorsqu’on ren tran t dans sa cour, elle aurait, dit-elle, été frappée v io lem m ent. par le cultivateur Badousky Joseph, âgé de 3.1 ans, à coup de poing à la figure et sur diverses parties dü Corps. Pendant que le oult ivateur s ’a­musait à lui d is tribuer g ra tu item ent cette manne inattendue, sa femme née Evrad H élène, 24 an s, lut a v a it a r ra c h é sa robe èt tiré les cheveux.

Finalement, la dame Riolieb a dû s ’aliter et recevoir les soins d’un médecin.

Interrogés, les époux Sadousky pré ten­dent, la femme, que c’est la plaignante qui a oomiïlenéë, et le mari, q u ’il n 'a nullement frappé.

DUVYAccident. •— Le négociant en automobiles

M. Henri Puëoh, dem eurant à Paris, 4, avenue Mao-Mahon, venait de quit ter Duvy pour gagner Paris, lorsque sur la route un cycliste süi'vànt le même chemin, ne tenant pas très bien l ’équilibre, vint se je te r sur l’aile droite arriéra de son auto.

De ce fait, le guidon dé la bôéanë Tut plié et le cycliste projeté su r le côté droit de la route.

M. Puech, a rrê ta immédiatement et t rans­porta le blessé à l ’hospice de Crépy où on ne pût le recevoir. Après avôir reçu les soins du docteur Beuzart, il fut dirigé sur l’hôpital dé Compiègnr, où il fut admis d ’urgenoc. Le blessé est un ouvrier agricole polonais au serViee de M. Pierre Roland, agriculteur à Duvy. Il faisait ses débuts dans le bicyclette, c’est ce qui porte à oroire q u ’il a été victime de sa propre imprudence. Il se nommé Joseph Koligàt et est âgé dè 2 1 ans.

ERCUIS _*■Le Bon de la Déféhse a disparu. — Le

5 septembre, l’ouvrier d ’usine Zéphir Des­planque, 59 ans, se. rendait au bureau de postes pour y toucher trois bons de la Défense Nationale venus à échéance le même joûr, l ’un de 100 francs, l’autre de 500 et enfin lè dernier dé 1 .0 0 0 fràhôs.

Comme la. r ecev eu se n ’avait pas les fonds n écessa ires p o u r o p é re r do su ite ce r e m ­b o u rse m en t , elle pria l 'o u v r ie r de reven ir unatiferé joi'ir. Ge rlerfiier partit après avoirmis les trois bons dans une enveloppe et ensuite dans la pèche gaiiche de sa vareuse de travail, vareuse q u ’il avait l 'habitude do mettre près de la chaudière à l ’usine.

Le 10 courant, la receveuse lui ayant fait savoir q u ’elle pouvait payer ces bons. Des- plànqües. s'y rendit, niais quelle rie fut pas sa surprise de constater rtfté le bon de mille francs avait disparu de l’enveloppe, il ignore dans quelles circonstances celui-ci est disparu et n ’a aucun soupçon sur p e r­sonne. L’âr t,-i( perdu en chemin, ou lui a- t - i l été dérobé, il ne peut rien dire à ce sujet. En attendant, il a fait opposition s i r lè rem boursem ent de ce bob qui porto le numéro 52.970.123, émission dü 5 septétti- bre 1923,

La gendarmerie a reçu sa déclaration et enquête.I Mort accidentelle. — Le débitant Maurice, Philipront n'avait pas va , depuis quelques jours , le nommé Henri Guéru, âgé de 64 ans, qui venait presque quotidiennement le voir.

Inquiet, il en fit part à l’épicier Ernest Breton et tous deux prirent la résolution do s’ènqüéfiï de cette cause. Ifs môft'të’Pënï pdf- ’ dessus le m ur qui sépare rétabliserpent de ce dernier de ta demeure dé Gïterû èt rè’gâr- dant par la fenêtre, ils aperçuren t Guéru dans son lit, hors duquel pendait Son bras gauôhe.

tls-réso luren t de pénétrer dans la maison mais à leu r entrée, une forte odeur de gaz se fit sentir. Fatalement, celui-ci devait avoir accompli sa funeste mission. Le cofps de Guéru était déjà eh étstt de décomposition, le sang s’épandait par la bouche et les oreilles.

Aucune tracé de désordre dans la cham­bre, aucune trace d 'ouverture bouchée, et aucun indice perm ettan t de croire h tin su i­cide. Guéru avait süoeombé à une mort

accidentelle. Bien qu 'ayant fermé Je® , le nets dli fourneau, il avait"'pipis de tenu ^ robinet principal ou s 'adapte le tuya caoutchouc, oelui-ci très usagé avau ^ soUs la pression du gaz et s 'était detao .• tuyau de conduite. La cuisine d ailleurs contiguë à la chambre à coucher. miiclle

Le docteur Andrieu, de Neuilly-en- ajt a délivré lè permis d 'inhumer. Gueru d 'un caractère gai et faisait, dit-on, projets d ’avenir.

ETAYIGN YLa vie chère, — Madame Collinet,■

Féutry, 67 ans, ménagère, avait été Ch a f • de la garde de la maison et_ de la vo . très nombreuse appartenant à son genuf £un matin elle rem arqua que 6 coqs_ e poules avaient trouve un amateur a marché. On enquête.

Important Incendie dans une fermé-Un important incendie s ’est déclaré 1 aip soir dans la ferme appartenant à Madame Comtesse de Choqueuse, demeurant à I ar„,' 1 20, eue du Bar. et exploitée par M- e Mme Paul Ducerf. --, ;

Au cours de la nuit, ils furent rjévenw* par les cris <• Au feu, Au feu ». Immédij'- temènt ils descrthdirëht et constatêrétil que deux bâtiments assez grands, l’un ser­vant de bouverie et l’autre d ’écurie à che­vaux, dont le premier étage était rempli de foUrrago. étaient la proie des flammes.' Avec le concours des habitants , les époux Ducerf firent évacuer les animaux, et bien­tôt les pompiefs d ’Etavigny, Bclz, Acjr-eh- Multien, Thury-en-Valois arrivèrent et se mirent cti devoir de Combattre le fléau. Us parvinrent ainsi à préserver la maison d'ha­bitation et la bergerie.

Les dégâts n ’ont pu ju s q u ’à ce jour être évalués. Ils sont importants. Il y a assu­rance.

Une enquête est ouverte pour déterminer les causés de ce sinistre. Cependant toute idée de malveillance doit ê tre dès mainte­nant écartée.

MELLOFête Patronale de 1923. -— Liste des

numéros gagnants :l , 7, 14, 6 6 , 118, 142, 149, 152. ICC,

185, .198, 202, 215, 262, 338, 370, 408,410, 476, 504. 567, 622, 650, 679, 684,750, 805, 811, 901 ,-90 7 , 924, 943, 999,1004, 1086, 1131, 1133, 1159, 1168, 1227,1239. 1285, 13o8, 1437, 1473, 14.82, 1488,1508, 1556, 1565, 1578, 1628, 1632, 17 12,1716, 1762, 1793, 1835, 1850, 1877, 1893.1908, 1916, 1927, 1989. 2014, 2050, 2072,2075, 2084, 2123, 2136, 2161, 2202, 2275,2292, 2305, 2346, 2366, 2452, 2517, 2521,2535. 2537, 2544, 2553, 2574, 2590, 260»,2674, 2737, 2816, 2873, 2884, 2919, 2991,3023, 3027, 3043, 3069, 3071, 3.101, 3169,3173, 3195, 3200, 3238. 3335, 3357, 3375,3384, 34 57, .3520, 3558, 3586, 3598, 3601,3689, 3809, 3828, 3866, 3923, 3958.

MESNIL-EN-THELLEIncendie par imprudence. — Le 13 cou­

rant, vers 18 heures, le petit neveu âgé de 3 ans de M. Marins Vibart, 24 ans,, culti­vateur, s ’amusait dans la cour, lorsque soudain ce dernier aperçut des flamme? dans un bâtiment où était remisée de la paille.

Immédiatement, le cultivateur voulut éteindre oe commencement d ’incendie, mais te bois du bâtim ent’ et celui entreposé a l’intérieur étant très sec, le feu gagna ra­pidement.

Les Secours étant arrivés presque aussitôt, on a pii préserver la maison d ’habitation, mais le bâtiment long dè 15 mètres, large de 5 mètfie's fu t la proie des flammes, ainsi que lèk 200 bottes de paille et 4 stères de bois créosoté.

Les perles s 'élèvent à environ 3.500 i'r. Malheureusement elles rie Sorit pas couvertes par une assurance.

Le Sinistre a été causé par le petit neveu qui avàit réussi à dérober une allumette sur- là table, puis l’ayant allumée, avait commis l 'Imprudence de la laisser tomber sur la paille.

OGNONAbandon d’attelage. — Le charretier

More) Fernaud, au service d ’un cultivateur d ’Oghon, était entré ali débit, Fiourv, en oubliant d ’erirayer son tombereau et d ’atta­cher ses chevaux. Les gendarmes ont, passé à ce momerit-là et ont dressé contravention.

DoûBlèmerit en défaut. — Dans la rue Pfini'ipale, lès gendarmes ont rencontré ie jeune Félix Monatte, âgé de 13 ans, apprenti maréchal chez son oncle à la Roue-qui- Tourne, commune de Vjllers-Saint-Fram- borieg, circulant, sur une bécann n'ayant ni praque U'iueiiUtO, ni plaque de contrôle.

Une double contravention a été dressée.

• v n n T ,*L«'»VlLl.Kb r i t t u o 6?*11® est envolée. — L u chef de , r G®gnieb ff 4 ndairn ;e r je ’ M- M eunier,Permission de ' G,alai?,) ' se Mouvait en

1 v , dans sa Emilie à Orry.un b Æ ' S béoane de son fils dansD voüm b ué d,ans u “ e cour bien close, matin POu ? i » T n U ° rStlV allan,t Je ' “ demain m avait V, gontlei, il constata que celle- L 'êf n J r °hUriv? un amateur à bon -coriipte. court s |L becahe marque Villette, à Lian- tioiTi ’dè P j i ’rpi y, Plafiue d ’identité auc o n trô le . On en q u ête .n ier U P'aqUB " e

LE PLESSIS-BELLEVILLEPlcLi8 am u se ’ loin de la g a re duVolVcr!’’ennralr.IVUlU tUait deS couf)s (1e t'ë'àv ir t f s ^ m n n c n r f .du t N,a.n t eu il - le -H audou in , August’p Tpffrnv ? r e t d é co u v r i ren t l ’a u te u r Sillv i t I o y ’ 25 a n s t ouvrie r agricole àPiste" cv i°h?’ qUi ë?ait ivre’ ooucllé sur une * o-T;. F ' aP 'e’ ayant près de lui un revolver calibre 6 rn.

L C. r e v o l v e r a étiS s a i s i e t le p o i v r o t aj-ci.-olté un proccs-verbal.

La cambriole. '— En descendant le matin dans son établissement; M. Paul Cartier, hôtelier près de la gare, constata que pen- dant a nuit 011 avait pénétré dans sa salle cle billard et son débit et fait main-basse sur une becane d’une valeur de 500 francs et d une somme de 100 à .150 francs. Après avoir brisé un carreau et pénétré dans la salie de billard, les voleurs avaient bu du Byrrh, et enlevé un litre de bière, des bis­cuits, des œufs et du pain.

Les deux chiens bergers allemands n ’ont pas aboyé et les époux Cartier n’ont rien entendu, sauf cependant vers 1 heure du matin, un bruit de carreau, à ce moment, l’hôtelier s’était levé, avait regardé à travers le rideau, mais comme il n 'avait rien vu, il s’était recouché.

POIMTPOINTElle est partie. — En rentrant d ’un dépla­

cement, -le. mécanicien a jus teu r Robert Alexandre, 24 ans, du hameau de Moreau, a constaté que sa femme s ’était envolée, telle une tourterelle, seulement elle était partie avec le montant de sa paie, plus quelques économies du ménage et sa bécane. Elle reviendra sans doute,

P O N T - S A I N T E - M A X E N C EIl est parti.. . — Le marchand boucher

Jules Bullot, 33 ans, a signalé à la justice qu’un employé de sa maison n ’avait pius reparu depuis sa paie, malgré la promesse qu’il lui avait faite de revenir le lundi. Quelle est la raison de cette absehoe. On la cherche.

Qui a raison. — L’entrepreneur de maçon­nerie Louis Pécheux, 52 ans, rue de Crell, avait à son service la jeune Germaine Mer­cier âgée de 15 ans. Soudain, e l le partit

a ir e les raisons, mais sans se faire _lér. Ge fut une occasioil polir le concubin

Je la mère de la jeune fille, Jean Bollery,•28 ans, de venir réclamer 1': montant de la paie de ta fille de sa concubine. Une dispute éclata, et, bientôt des coups furent échangé» nécessitant l’intervention du docteur Guglie- int. Là gendarmerie enquêté poür déterminer les responsabilités.

PUISEUX-LE-HAUTBERGER On connaît le propriétaire de l'auto. —

Nous avons signalé q u ’une automobile avait t t é remise dans la oour d ’un débitant de la localité par des personnes qui devaient venir la rechercher quelques jours après.

Grâce au signalement donné par la presse, on a pu arriver à découvrir le propriétaire de cette voiture, c’e s t . un négociant parisien,M. Sylvain Gribinski, demeurant rue de Ri­voli, 15. Celui-ci a fait connaître qu'il vien­drait prendre possession de son auto d ’ici quelques jours.

SA1IMT-FIRMINEt, le timbre. — M. René Legauffré avait

placé dans son débit une pancarte-réclame pour un commerçant de Paris, mais, il avait omis d’y mettre le timbre prescrit par la loi.

Les gendarmes venant à passer, lui ont rappelé que ce tableau devait être timbré.

S A I N T - L E O N A R DNous recevons la lettre suivante que-nous

iifsérons suivant notre impartialité :

Saint-Léonard le 18 Septembre 1923.Monsieur le Rédacteur,

Dans votre numéro du 16 septembre de r­nier, on affirme que le jeune René Gottereau ;| fr .tii11<‘. à. coups de pied et à coups de poing,m mânouvrler Georges Lion et Madame Ga­min. de Saint-Léonard.

Or j ’affirme que oette relation est erronée dame n ’ayanE aucunem ent frappé la dite

R®venab t d'Aviliy, dans la nuit du diman­che 9 septembre, mon garçon së prit de que-d o i f . avn c .Ie .,J?une Lion- au s u j e t . d e la demoiselle Madeleine Gamin, âgée de 18 ans.■ ce. moment, la dame Camin se trouvait à dà ° e r '? lne distance et ne put intervenir oans la discussion. — Aucun coup ne lui futSwiA’i»?1» ! ce-tte Personne, déjà maladive fut prisé d une crise de nerfS dans un champ de

n,e / ltu Aa l orée (le la d ’Avifly àaaint-Léonârd.c témoin, Irérié Mârgerin, dfed rlniônii2n?rfifl>ut * la gendarmeriede Senlis la fausseté de l’accusation dont 111011 fils a été l’objet dans un bu t intéressé

Je vous pire, en conséquence, Monsieur le Keuacleur, de bieh vouloir insérer la p ré ­sente rectification dans votre plus prochain numéro, à la place de l’entrefilet paru sous l.i rubrique « .En revflnant du bal ».

Vi-ujJlez croire à mes sentiments très «iisl.inguos et les îtieillcürs, avec ritêt§ aritï- cipcs remerciements.

. Hippolyto GOTTEREAU Ntctraîofier, à Saint-Léonard.

R U S S Y - B E M O N TInjures et coups. Mécontent de ce que

le manouvrier Auguste Heririèquin, 52 ans, l 'aurait oulragé et frappé à coups dè pied et de poing, le Crilitre-maître de culture Oné- sime Bonnard, âgé de 54 ans, a porté plainte à la gendarmerie.

Interrogé à cè Stijet, Hennequin s ’est borné a nier.

T H I E R SMariage. —- Nous apprenons le prochain

mariage de M11* Henriette Moraod, fille du sympathique et dévuoé maire de Thiers , Croix de guerre, et de Ma * Morand, avec M. Paul Renault , fils de M. et Mme Renault, de Montgrésin,

La bénédiction nuptiale sera donnée le mercredi 26 septembre, à onze heures et demie, en l’église Saint-Martin de Thiers .

Nous prions les fu tu rs époux d’agréer nos meilleurs vouk de bonheur et adres­

s o n s à leurs familles si honorablèiileh. connues, nos sincères compliments.

Dans les ténèbres. — A 21 heures, J’auto- mobile dè M. Emile Tissandier, marchand d’eaux minérales à Saint-Ouen. n’av U» pas d ’éclairage à l ’arrière. Son propriétaire a récolté un procès-verbal.

T H I V E R NYLa Légion d’honneur aux mutuaiisiés. —

Dans la promotion de la Légion d 'honneur du Ministère de l’Hygiène, de l’Assistance èt île la Prévoyance Social,.'», au litre de la Mutualité, noùs relevons, parmi les nouveaux chevaliers, le nom de M. ü o im and , institu­teur honoraire, officier <!e l ’Instruction Publique, âètrétatre général de l’Union départementale des Sociétés de S è tours Mutuels de l'Oise, domicilié à rhiverny.^

Le nouveau légionnaire est bien connu des mutualistes de l'Oise, de la Sommé et dè l'Aisne; qui ont pu appréci ■ • l'inlassable dévouement dont il lait preuve pour la mutualité

V E R E E R I ERecette buraliste. — Bar décision du

DirecetUi' général des (iontribùliôhs indi­rectes, M. Fournie!*, mutité de g ü e rrcs classé numéro 23 à la 27° liste, est nommé rece­veur büralistè à Verbet'ie.

Bans papier. — Les gendarmes' ont arrêté le manouvriër Victor Le Mouilleur, 22 ans, qui après , avoir travaillé au Palais d’Orsay, était venu chercher vainement du travail a Noyon. Il s ’en retournait Bans papier et sans argent à Paris. Il a pris le Chemin de Senlis.

Vagabondage. Les gendarmes ontorreté avenue de Gompiègne, 'Victor Deria- miir, 55 ans, et Minard Julia, 53 ans, tous deux sans profession et originaires de Salut-' Quentin.

Ils ont été mis à la disposition du P arque t do Senlis.

V r N E U I L - S A I N T - F l R M I NNos archers. — La compagnie d ’arc de

Sainl-Firmin qui s ’était rendue dimanche dernier à Beauvais pour y tirer les prix du Bouquet Provincial, a marqué son passage par quelques (lèches remarquables.

AU Prix Général, le, chèvalier Viâmont à réussi un coup à 1 0 millimètres dü centre, le capitaine Gossèt à 13 millimètres, les chevaliers Tronchet et Terrillon à 18 et 25 millimètres.

D’autre part , au Prix d ’Amateur, le che­valier Beaulils a atteint le centre à 6 milli­métrés.

Toutes nos félicitations.

,a jHsqu*. -rr Dsus la rue Principale',William Spencsr, 23 ans, dem eurant à Chan- tiliy, a été rencontré tenant par la màin une cOntrÔIeSUI' laquelle ihahquait la plaque de

r Perdue trois jou rs auparavant.Ga lo h .c e s t la foi, c’est pourquoi, üfie 'côô- traveritioh a dû être dressée.

v i l l e r s -s a i n T - p Aü l

In r f îu t r r Le -nommé Dûmàs Alexandre^ Lgeant à la cantine Gamichon a, au momentvaleur’11 d e ^ o i efmPortê un complet d ’unecaœaràu» a b i.L K ritn(4lu ^ pal ! enant à s°h camaïade Lhaumont. On le rèoberclie.

SAINT-LEU-D’ESSERENTProcès-verbal, _ .Pr.oqès-verbal a Mm‘

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G R A P P orIde M A R S E I L L E

m L E B O N C I R A G t C R E M L r x

T- -C e q u ’i l f a u t fa ir e ]

SIQ uand on a une respiration sifllahte, quand on a une bronchite chronique, une toux grasse et spasmodique, quand on étouffe, il faut avoir recours à ta poudré Louis Legràs. Cet excellent remède donne de merveilleux résulta ts . Il calpne en riioins d ’uhé m inute lés plus violents accès d ’asthme, le ca tarrhe, là toux des vieilles bronchites et guéri t progres­sivement. Une boîte de poudre Louis Légras est envoyée contre m andat de 2 fr. 9 5 (impôt compris)adressé à Louis Légras, 1. Bd H ehrï- IV, Paris .

Le Gérant, E. Botenval.■ ......

Im prim eries R éun ies dé Séniisî i , Place Heari-IV.

Avis très iLés nécessités de tirage et

d'expédition de noire Journal nous mettent dans l’imposslbi^ llté absolue d’insérer toute an­nonce qui parvient après le jeudi, 12 heures, à nos bu­reaux.

Totite Insertion noue parve­nant plus tard sera reportée d’office au numéro suivant.

É N O N C E S JU D IC IA IR E S

U vriC L E 1.

E tu d e s de M® G a s to n LO IR, avoué à Sën lis ,

e t de M P E T IT , n o ta i re à Senlis .

Loi du 23 Octobre I88'i

Vefttè s u r L i c i t a t i o na u p lu s offrant et d e rn ie r

enchérisseur

UNE MAISONavec dépendances et jard in

"sise à AVILLY-SA11IT-LÉONARDG rân’d e -R û ë .

la d ite ru e e t a l lan t re jo indre le m u r qui sépare la d ite maison de celle de M. Bazin.

Bâtim ent d ’hab ita t ion au fond de ce t te co u r co m po sé d ’u n é p ièce , életrée Sür te r re -p le in , avec g re - n ie r a u -d e s su s a u q u e l on a rr iv e par ë&ë échelle.'

Cave sous lé b â t im e n t de M Ba­zin; à laquelle on accède pa r Un esca l ié r co m m u n avec ce dern ier .

Ja rd in auque l on a r r iv e t a n t pa r la cou r de M. Bazin, que p a r un coulôir é tab l i le lohg de là p ro ­p r ié té de M. D esseaux e t su r le s ­q ue l le s po r t io n s d e cou r e t co u lo ir la p r é s e n té maison a d ro i t de passage.

Dans ce ja rd in , pu i ts com m un avôc M. Bazin su r la l igne sépara- tive de le u r s d eux port ions de ja rd in . T o it à p o rcs adossé au b â t i­m e n t de M. D esseaux . (La p art ie sépârative du m u r sép a ra t i f de ce to i t à po rcs e s t m itoyenne) .

L ’in im eub lè t ien t , savo ir : Les maison e t cou r p a r d ev an t à la rue , par d e r r iè re e t du lev an t àù r e p r é ­s e n ta n t de M. P ro lo t e t du c o u ch an t à M. Bazin. E t le ja rd in d 'un Côté, le v a n t à M. Bazin, du co u c h a n t à M. B ureau , du midi à M. Desseaux e t du nord à M. Picot.

Mise à prix : 1 .000 fr.

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Fait et rédigé par l’avoué pour­suivant soussigné.

Senlis, le 22 septembre 1923.(Signé) G. LOIR.

Ët enregistré.

S'adresser pour les renseigne- ménts & :

M® G aston Loir, avoué à Senlis ;M® Petit,no taire à Senlis, chargé

de la vente et dépositaire du câbler des charges ;

M Caluat, huissier à Sènlis.5317

A r t . 2.

Etude de M' G aston L O IR ,a v o u é à S e n l is

3, rue Saint-Yves-à-l’Argent.

Assistance Judiciaire.A dm ission du 9 iïécembre 1922

D’un jugem ent rendu par défaut par le Tribunal civil de Senlis, en date du dix-sept avril 1923 enregistré.

Entre Madame Lucie - Marie PIERSON, épouse de Monsieur A ndré-E rnest GUIDE, màiiou vriër, avec lequel elle demeure de droit, mais autorisée à résider e t résidant de fait à Montatairé rue Lesiour, n° 15.

Et Monsieur André - Ernest GUIDE, manouvrier, demeurant à Créil, rue de la Rainette, n° 32

11 appert :Que le divorce a été prononcé

d'entre les dits époux Giiidé- Pierson, à la requête et au profit de la femme.

Pour extrait 5323 Signé : G. LOIR

famille, dem eurant à Chantilly, avenue du Bouteiller.

2* Madame Doorm T h ring, épou­se de Monsieur Barrtngton Foote, ayant demeuré à Chantilly, aetuel- lèbïent sans résidencë ni domicile connus.

3" Et Monsieur Barrington Footé, sans résidence ni domicile connus.

Ledit fonds dè eomiiïè’rce com­prend :

1° L’enseîgnë< le nom commer­cial. la clientèle et l'achalandage.

2° Le droit aux baux et location dès lieux où le fonds est exploité.

MISE A PRIX(s'appliquant aux éléments incor­

porels seulement) :3 0 . 0 0 0 francs.

Eu exécution d’un jugem ent rendu par le Tribunal de Com­mercé de Senlis, le 3f août 1923.

Aux requêtes, poursuites et diligences de :

Monsieur Thomas-W illiam Po- well, propriétaire, demeurant à Saint-Jean-Cup-Ferrât.

En présence ou éû-x dûment ap­pelés de ;

i° Monsieur Charles - Frank HawlufiS, màîti’e de pension dè

L’adjudicataire sera tenu de reprendre en sus de son prix ;

1" P o u r la som m e de 60.0110 francs le m a té r ie l se rv an t à l’ex­p lo ita tion du foû'ds décri t d ans un é ta t a nn ex é au ca h ie r des charges.

2» Et à dire d’expérts les mar'-- chandises qui existeront dans le fonds au jour de l’adjudication.

Loyers d’avance à rembourser : 4 575 francs.

enchérir :

A r t . 5.

Etude de M6 GAZEAU, notaire à Senlis.

P R E M IER AVIS

Aux term es d’un contrat reçu par Me Gazeau, notaire à Senlis, le 17 septembre 1923, M. Eugètie- •lules LEMOINK et Mme Juliette BOSSART, son épouse^ M. Paul LEMOINE et Mme Marguerite- Jeannë BOSSART, son épouse, demeurant tous à S en lis ,- rue Vieille,-de-Paris, n° 3, ont vendu à M- Alfred-Léon DELAPORTE et Mme Vénéranthe BAUDRY, son '-'■pense, dem eurant à Ver (Oise), le fonds de com m erce de m a r­chand de vins, re s ta u ra te u r et étab lissem ent de bain s e t dou ­ches,exploité à Senlis,- rue Vieille- de-Paris, m 3.

Les oppositions, s’il y a lieu, devront être faites dans les dix .jours du deuxième avis, à Senlis, en l’Etude dé Me Gazeau, notaire.

à Chantilly, passage de l’Hôpital, n° 2 , ët tout ce qui en dépend.

Les oppositions, s’il ÿ a lieu, sèfont reçues dàns; lés dix jours | de la seconde insertion, à Chan­tilly, en l'Etude de M,; GüË'fiÂ, huissier, domicile élu.5324 Pour l r0 insertion : VIDY.

A ût. 8 .

Etude de M0 MALAPERT, huissier à Creil, 1, Quai d’Aval.

.A .v i s d e C e s s i o n .

P R E M IE R E INSERTION

Consignation 10.000 francs.

pour

Pour (dü's rèhè'êighëhïënts, s'a­dresser :

A M» VIDY, dépositaire du cahier des charges ;

E t à M® MORAND, avoué.5328

Pour prem ier avis : G A Z E A U .

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Suivant aete sous signatures privées, èn date du 7 sep­tem bre 1923,

M. CUP1L (Emmanuel) et Mmé Laurent (Marie), son épouse, dem eurant à Ermenonville (Oise), ont vendu un FONDS de

CAFÉ-HOTEL-RESTAURANT-TABACSexploité par eux audit lieu, et connu sous le nom d’Hôtel du C hâteau. _ *

A M. Henri LEPAGE, dem eurant à Chartres, rue de Bon- neyal, 10 (Eure-et Loir),

M’oÿeïinâtitTefirixef aux conditions convenus entré Tesparties,L entrée en possession a été fixée au 7 septembre 1923.Pour les oppositions, s'il y a Pieu, s’adresser, dans lés dix

jours de la présente publieatio¥i, au siège du fonds vendu, entre les mains de l’acquéreur pour là validité, et pour latransmission de ces oppositions et la correspondance àMM. J. DELAFERME et C*. rue Richelieu. 67, Paris.

Deuxième Publication. J. DELAFERME et C‘".5307

A r t . P.

Etudes de M® GAZEAU, notaire notaire à Senlis

et deMe VIDY, notaire à Chantilly.

D’un acte reçu par M® Gazeau, notaire à Senlis, le 18 septembre 1923, contenant liquidation de la communauté légale ayant existé entre M. Cfàûdiüs BREUfL, tail­leur d’habits à Coye, et Mme Jùlia- Henriette-Mathilde CAMUS, cou­turière à' Coye, ép'ôu'x divorcés, il résulte que le fonds de com ­m erce dé ta ille u r d ’h a b its , confections p o u r hom m es, ex­ploité à' Uôÿô, Grande. Rue, n° 18, a été attribué à M. Claudius BREUIL.

D’ffn autre acte reçu pâr le mpnïë notaire, le 18 septembre 1923,- il résulte que la promesse de vente contenue dans le bail consenti par M. Cyprien CAMUS de Coyê, à M. et Mme BREUIL- CAMUS, de l’immeuble à Coye, Grande Ruè, h6 18, et est doit de meurer purement et simplement résiliée ainsi que lo bail.

Les oppositions, s’il y a lieu, ^evront être faites dans les dix jôurs de la seconde insertion, à Sën'lis, éff l’Etüclc dé M’ Gazeau, no ta i re .

Poür prem ier avis : 5329 GAZEAU.

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Etude de M ’ H . D E IH M O G E Slicencié en droit

commissaire-priseur de l’arrondissem ent de Senlis.

Suivant acte sous signatures privées, en date à Creil du cinq septem bre 1923, enregistré, Mme

boissons, dem eurant à- Creil, 39, rue de la République, veuve de I M. Emile ItUGÜES, a cédé à M. Emile LKVEQUE, employé, et Mme Henriette BLANJOT, son épouse, demeurant ensemble à Berhy-Rivière (Aisne), le fonds de com m erce d’ép icerie, f ru i­te r ie e t b u v e tte , qu’elie exploite à Créil, 39, rue de la République, moyennant un prix et des condi­tions énoncés audit acte.

La prise de possession est fixée au quinze septembre 1923.

Les oppositions, s’il y a lieu, seront valablement sighifiées dans les dix jours qui suivront la se­conde insertiou renouvelant la présente, en l ’Etude de M Mala- pert, huissier à Creil, 1, Quai d’Aval, domicile élu parles parties.

Pour première insertiou : 5318 E. MALAPERT.

Etude de M® GÂZËÀij, notaireà Senlis.

Adjudication Volontairele Sam edi 29 Septembre 1923

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Art. 7.

Etude de M® M arcel VIDY,notaire à Chantilly.

Suivant acte reçu par ledit M® ydy, les 12 et >5 septembre 1923 Madame Zélie-Marie ROYER, hé- yoiiante, dem eurant à Lizÿ-sur- n l,l,r.cjr' veuve de Monsieur Félixi jLHOMME, a vendu à MonsieurVeaa'R aphste GORINj demeurant

LhantilTy, le fonds de com ­m erce de fab rrq ae et ven te de 9mce artificielle qu elle exploite

ou date du 14 1923, le Tribunal de

Commerce de Senlis a, sur re­quête d’un débiteur e t par défaut déclaré le sieur KALOUR Camille, cycles, à Crépy-en-Valois, en étal de faillite. A fixé provisoirement ii ce jour la date de la cés'sation des paiements. A nommé M.Moquet juge commissaire ét M’Loir, agréé près ce Tribunal, syndic provisoire. A ordonné l’exécution provisoire du présent [ Etude de M1 Paul LACROIX, notaire jugem ent nonobstant opposition ‘ ~ ‘ou appel sûr minute et avant enregistrem ent vu I’urgencê.

Les .créanciers tfu dit sieur FALOUR sont invités à se trouver le Vendredi 28 Septembre 1923, à d ix heures et demie d ü matin, âü Greffe du Tribunal de Commercé de Senlis, place S a in t-P ie rre , pour la nomination du syndic défi­nitif.

Le Greffier,5331 MIGNOT.

à Préojr-Bur-OiM.

A V t S

Les personnes qui peuvent avoir des réclamations à fai?e à la suc­cession de M. Charles MERCIER, receveur de rentes à BORAN,

jSônt prié'és ifé sè présénté'r mu­nies de leurs pièces justificatives en l’Etude de M® LACROIX, no taire à Précy-sur-Ôise, chargé du règlement. ' 5336

Etude de M M aurice R E N O IRhuissier à Senlis.

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par le m inistère de M 'LENOIR huissier.

--.-mm-o-T-ipi 11(1 ■■

Page 4: Paraissant le Dimanche JOURNAL DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1923-1924/bms_js_1923_09_23_MRC.pdf · naire et député révolutionnaire pour salons mondains, vient d’écrire,

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